Thérapies c omplémentaires
de manière discrète. Ne vous contentez pas de transmettre la prescription médicale. Avant toute chose, clarifiez pour vous-mêmes et votre thérapeute ce que vous attendez de vos séances d’ergothérapie. La thérapie sera la plus efficace si vous vous montrez ouvert·e vis-à-vis des connaissances de l’ergothérapeute et si votre interlocuteur ou interlocutrice se montre ouvert·e vis-à-vis de la manière dont vous décrivez et souhaitez vivre votre quotidien. Au bout du compte, il vous faudra apprendre, pour chaque mesure proposée, à décider si celle-ci est utile et réalisable pour vous.
Physiothérapie et activité physique L’activité physique est déterminante en cas de PR. À cet égard, il est important que la pratique tienne compte des capacités et des préférences de la personne concernée. Il faut prendre en considération les limitations dues à la maladie, ainsi que les activités et les mouvements qui peuvent être préjudiciables pour la personne.
Composer un programme d’entraînement personnalisé
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La physiothérapie couplée à un entraînement autonome à la maison vous permettra de préserver la mobilité et la stabilité de vos articulations, la force de vos muscles et votre endurance. Nous vous conseillons de parler de votre programme d’entraînement avec votre physiothérapeute. Vous pourrez ainsi adapter la fréquence, le type, l’intensité, la durée et les objectifs du programme à vos besoins spécifiques. Pensez à réexaminer régulièrement vos objectifs et votre programme d’exercices, car l’activité inflammatoire de la polyarthrite rhumatoïde est souvent fluctuante. Les activités physiques et le sport ne pourront avoir un impact positif sur la maladie que s’ils sont adaptés à l’état inflammatoire du
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