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ELARIS FINN L’auto du discounter
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GE • Les supermarchés Lidl offrent la recharge électrique. Ils vont diminuer la puissance de 50 kW à 25, puis vont peut-être réserver cet accès à leurs clients enregistrés. On est commerçant, oui ou non? En Allemagne, Lidl vend une petite auto électrique pour 222 euros par mois ou 20'330 euros. Elle est minuscule, 2,87 m de longueur, biplace, peut atteindre 115 km/h et son autonomie atteint 200 km (WLTP). Une pure citadine. On ne sait pas si cette Elaris Finn, d'origine chinoise, sera proposée dans notre pays, mais cela suggère que d'autres canaux de distribution s'ouvrent.
RENAULT Folie cinquantenaire
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GE • Les cinquante ans de la Renault 5 donnent lieu à une expression complètement décalée: un modèle R5 TURBO 3E. Tout électrique, né pour drifter, avec le chiffre 3 pour marquer la succession de la Turbo 2. Ligne tout droit sortie d’un jeu vidéo, à roues arrière motrices, ce show car n’a pas prétention à devenir autre chose qu’un bel engin de rêve. Une sorte d’œuvre d’art, qui comprend un clin d’œil aux enfants et à ceux qui le sont restés: un nounours, rassurant, protecteur, dans l’habitacle. Objet réel, il aura son double numérique dans des jeux virtuels du Web3.
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Sécurité: les cinq étoiles plus sévères d’ici 2030
NORMES • L’institut Euro NCAP est bien connu pour les étoiles qu’il attribue aux véhicules qu’il teste. Et qu’il détruit dans des crashs spectaculaires. Il publie sa vision pour 2030.
Gil egger
Les crises, sanitaire et politique, ont retardé la publication des intentions de Euro NCAP ou European New Car Assessment Program (en français «Programme européen d’évaluation des nouveaux véhicules»), un organisme indépendant, auquel toutes les marques se réfèrent. Le nombre d’étoiles importe, surtout dans les marques les plus prestigieuses. Pour les obtenir, peu à peu, les règles se sont durcies. Qu’en sera-t-il dans quelques années? Sachant que la méthode actuelle a déjà 15 ans. En 2023, de nouvelles données entrent en vigueur. Tout cela est discuté avec toute l’industrie. Elle accepte des adaptations, nécessaires à cause des habitudes qui changent. Ainsi, les avertissements et freinages d’urgence pour les piétons et les cyclistes devront intégrer d’autres véhicules tels que les trottinettes. D’autres nouveautés rendent les tests plus complets et plus complexes, comme les mises à jour des logiciels OTA (over the air, sans passer par le garage), la détection du trafic transversal. Quatre phases d’accident Les crash-tests eux-mêmes évolueront d’ici 2026. Ils évalueront quatre éléments entrant en ligne de compte dans un accident: la conduite sûre (safe driving), l’évitement du choc (crash avoidance), la protection contre le choc et la sécurité après l’accident. L’évaluation va s’appliquer à toutes les catégories de véhicules avec des passagers, aussi bien privés que pour l’entreprise, et les vans sont inclus. Dès 2026, un cycle de mise à jour durera trois ans. L’institution va également faire en sorte de rendre ses tests aussi proches que possible des conditions rencontrées dans la réalité. Cela signifie une attention aux différences entre passager (les âges, les genres, etc.). Les aides à la conduite, les surveillances de l’attention, les mesures anticipant les collisions seront prises en compte. L’avenir verra également les véhicules communiquer entre eux, puis avec les
PHOTOS DR infrastructures, ce niveau de sophistication sera également mesuré. En cas d’accident… il est malheureusement trop tard. Mesurer la sécurité exige de porter une attention particulière aux mesures de prévention. De nombreux constructeurs ont déjà franchi le pas et l’assistance à la conduite devient un vaste domaine à évaluer. A la fin de la décade, les véhicules autonomes pourraient faire leur apparition. Aussi, Euro NCAP s’y prépare au fur et à mesure. Les cinq étoiles deviennent un but, ambitieux comme il se doit, l'objectif étant de ne plus avoir de mort ou de blessé d'ici 2030.
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On ne vit plus, on ne meurt plus, on «transite»
CONSEIL D’ÉTAT • «Transition»: le mot magique. La liturgie. L’incantation. Si vous voulez plaire, dans la bonne société politique genevoise, dites «transition». Et les portes s’ouvriront.
Pascal Décaillet
Le Conseil d’Etat s’est-il transformé en agence de pub? A n’en plus finir, il nous bichonne des slogans. Et les jette au vent, comme miettes aux moineaux. Et le bon peuple est censé picorer, tout heureux de la graine providentielle. Chaque citoyen est un migrateur de passage, on compte sur lui pour reprendre le refrain. Ainsi, depuis deux ou trois ans, s’est soudainement imposé, dans la liturgie gouvernementale, un mot plutôt laid, technocrate, infecté par la banalité de la syllabe maudite: la «transition». Un concept vital On disait de Jean XXIII (1958-1963), quand j’étais tout petit, qu’il allait être un «Pape de transition», ce qu’il ne fut d’ailleurs pas du tout, puisqu’il lança le Concile Vatican II. On parle aussi, dans un ordre plus viscéral, de «transition intestinale»: un concept assurément vital, mais, reconnaissons-le, peu porté à l’éclat rhétorique, dans les conversations mondaines, ni à l’éternité littéraire. Bref, jusqu’à une période toute récente, ce mot, «transition», n’était usé que par des Cardinaux cacochymes ou des spécialistes en médecine gastrique, il ne figurait que timidement dans les traités de style, au mieux en latin et en abrégé, dans l’apparat critique. Un mantra Mais le Conseil d’Etat genevois, inventeur de mots comme d’autres lancent des jupes ultra-courtes en collections d’été, nous a fait de la «transition» son mantra. On garde le nom, on varie juste l’adjectif: «transition» énergétique, écologique, climatique. Nul doute que les chercheurs en sciences sociales de l’Université de Lausanne, qui ont pyjama et pantoufles sur nos ondes publiques, nous balanceront bientôt de la «transition» sexuelle, genrée, chromatique, rivalisant ainsi avec Ovide dans l’art de la métamorphose. Un milliard pour la transition écologique Un exemple? Le parc impressionnant des «bâtiments de l’Etat» (fautil à tout prix, au passage, que ce dernier ait le statut de propriétaire
Un mot martelé à l’envi par le Conseil d’Etat. 123RF
immobilier?) doit de toute urgence, nous répètent les clercs, être rénové. A entendre nos ministres, on a l’impression que ces travaux ne peuvent souffrir le moindre délai, sous peine d’avènement anticipé de l’Apocalypse. Le Conseil d’Etat a même chiffré le coût de ces menus aménagements: un milliard. Autant dire une paille, un frisson de néant. Une feuille morte, sur un traité de Newton. Vous avez bien lu: un milliard, pour la seule «transition écologique des bâtiments de l’Etat», vous savez ces locaux où travaillent, les jours ouvrables, de 9h à 17h, ces frères et sœurs en humanité appelés «fonctionnaires». Pour la «transition» de l’ensemble du parc immobilier genevois, impliquant le privé, il faudra évidemment compter d’autres milliards, cosmiques et sidéraux, je n’ai pas dit «sidérants». Nos gouvernants lancent des mots, font tourner la planche à billets, font valser le futur à coups de milliards, nous martèlent le catéchisme de la «transition». On ne naît plus. On ne meurt plus. On se contente de transiter. Entre deux rivages du néant.
Vincent Maitre, conseiller national (Le Centre)
Pouvoir d’achat
EN DIRECT DE BERNE COMMENTAIRE
PASCAL DÉCAILLET Journaliste indépendant genevois, producteur et animateur d’émissions de télévision
BOUTON ROUGE
«Baisse d’impôts»: Nathalie Fontanet, en direct mardi 15 novembre à Genève à chaud, sur Léman Bleu, a lancé sa campagne, avec ces trois mots. Dans un contexte explosif, elle a osé le bouton rouge. Femme de droite, ministre des Finances, minoritaire dans un gouvernement de gauche depuis un an et demi, la seule survivante du PLR au Conseil d’Etat donne le ton. La doxa de la gauche, qui ne jure que par l’impôt, elle l’attaque de front. Et elle a mille fois raison.
Dans la même émission, Nathalie Fontanet confirme le chiffre qui circule à Genève, et qui tient du scandale: 36% des habitants, en âge d’être fiscalisés, ne payent pas d’impôts. La baisse annoncée par la ministre-candidate touche donc les 64% que nous sommes, nous les classes moyennes, nous les gens qui bossons dur, gagnons notre vie, mais n’en pouvons plus de la strangulation fiscale. La majorité silencieuse.
Alors oui, il fallait appuyer sur le bouton rouge. Il fallait oser dire «baisse d’impôts», affronter enfin de face les collègues de gauche au Conseil d’Etat, également candidats. On respire, on laisse monter en soi l’énergie du combattant, on attaque. C’est cela, la politique. N’appelle-t-on pas cela «une campagne»? Comme celles «d’Italie, de Prusse ou d’Espagne», chez Brassens.
Que les classes moyennes ne se trompent pas. On paye beaucoup trop d’impôts sur le revenu à Genève, celui sur le fruit de notre travail, notre sueur. Il faut en payer moins. Et que l’Etat, tentaculaire et dépensier, se redimensionne et freine sa voracité. C’est aussi simple que cela. Et cela tient en trois mots: baisse d’impôts.
Avec une inflation de plus de 3%, une augmentation moyenne des primes d’assurance maladie de l’ordre de 6,6% et des prix de l’électricité de presque 30%, notre pays connaît un renchérissement du coût de la vie jamais vu depuis presque trente ans. Ces dernières semaines, Le Centre s’est ainsi battu aux Chambres fédérales pour obtenir des résultats concrets à destination des catégories les plus exposées au renchérissement des prix, à commencer par les retraités. Grâce au Centre, les retraités obtiendront une compensation financière pour maintenir leurs rentes AVS au niveau actuel, sans subir le choc de l’inflation. Ainsi, dès le 1er janvier 2023, les retraités de notre pays qui ne peuvent compter parfois que sur l’AVS, verront leur pouvoir d’achat maintenu. Cette mesure perdurera au-delà de l’année 2023, si l’inflation devait continuer. Sur ce sujet, alors que le Conseil fédéral se défausse totalement de ses responsabilités, Le Centre continue à prendre les siennes. Nous resterons pleinement mobilisés ces prochains mois pour répondre de manière efficace et ciblée au défi du pouvoir d’achat de la classe moyenne et des aînés.
SOUS LA LOUPE de Coline de Senarclens
Chaque semaine, notre chroniqueuse livre un regard affûté sur ce qui agite notre société
C’EST MORTEL
SANDRA WIDMER JOLY Journaliste, célébrante laïque en funérailles
MOTS • Mauvais timing pour l’UDC. Cette semaine ils lancent l’initiative «Oui, je protège la police qui nous protège» à quoi les Zadistes de la Colline (ndlr: près d’Eclepens/VD) répondent: «Et nous, qui nous protège de la police?».
En effet, du côté de la police vaudoise, on a dû revoir sa copie. L’année passée, lors de l’évacuation de la ZAD, des militantes ont été mises à poil pour des «fouilles à nu» et ont subi ce qui est sobrement appelé un «examen des orifices» – autrement dit une agression sexuelle. La disproportion a été reconnue par la police vaudoise, rien ne justifiait un acte aussi intrusif, humiliant et traumatisant.
Partir du principe que la police est au-dessus de tout soupçon, c’est déjà largement invalidé par la plus stricte observation des faits, mais c’est également dangereux, notamment pour la police elle-même. Car pour fonctionner, elle a besoin de bénéficier de la confiance de la population – qui, faut-il le rappeler, en tant que contribuable, paie les policiers.
Nous, citoyens, nous donnons à la police des armes, des moyens et le «monopole de la violence légitime». Ce pouvoir va de pair avec des responsabilités. On ne prête pas des flingues à des gamins, on arme des professionnels qu’on juge dignes de la mission et envers qui nous sommes exigeants à juste titre.
Paradoxalement, c’est l’initiative de l’UDC qui méprise la police. Les plaintes les démotivent, nous dit Amaudruz. Quoi? Leur motivation c’est de pouvoir matraquer peinard? La justice ça les intéresse pas? Je suis pas sûre qu’ils soient si heureux d’entendre tout ça, «la police qui nous protège». DE L’AUBE À L’AUBE
Durant la cérémonie collective du 5 novembre dernier à Saint-Georges – je me permets de revenir sur cet événement, tant il compte pour les familles endeuillées et tant il continue à m’émouvoir – nous avons cheminé, après un temps du recueil en chapelle, jusqu’à un Jardin du souvenir. Une stèle ronde en serpentine, intitulée De l’Aube à l’Aube, créée par l’artiste Jo Fontaine, se dresse sur ce lieu. Elle interpelle. Voici un extrait de l’explication poétique de l’artiste que j’ai partagée, ce jour-là, avec les familles présentes; un partage pour se recueillir tout en douceur: «Elle évoque la relation de l’homme au cosmos et au temps par des symboles universels, modelés en profondeur sur ses deux faces. On peut toucher cette pierre, se l’approprier, communiquer, se confier. Cette présence tutélaire rassurante, protectrice, évoque le transfert, après notre court passage sur terre, vers un ailleurs que chacun est libre d’imaginer.» Symbolique! www.ceremoniae.ch www.sandrawidmerjoly.ch