13 minute read
FRATERNITÉ
NOTRE DOYEN CYRIAQUEEMMANUEL NOV:. LER:.
Dans toutes les Loges du monde on a croisé des frères qui passent, brillent un temps, et disparaissent vers d’autres chantiers comme des étoiles filantes.. au risque de vous décevoir : Cyriaque-Emmanuel n’est pas de ceux là! Lui, fait partie de ces frères réguliers, assidus, bienveillants et généreux qui forment silencieusement les fondations humaines de nos Ateliers. Il est de ceux qui vous instruisent patiemment, Tenue après Tenue, qui tiennent la bougie non pas pour briller mais pour vous éclairer, pour vous laisser entrevoir le chemin... Enfant de l’assistance, élevé dans la Sarthe pendant la guerre, Cyriaque-Emmanuel s’est découvert aux Pompiers de Paris où il a appris respect, discipline, Devoir et un certain sens de la Fraternité. Cette fraternité il a pu l’aborder pleinement lors de son initiation en 1986 dans la Respectable Loge Les Sept Étoiles à l’Or:. de Melun, Grande Loge Nationale Française. Après en être devenu V:.M:. (Photo) Bien des années plus tard, sa générosité l’a conduit à participer activement à la fondation et consécration de nombreuses loges en région parisienne, sur la côte d’Azur mais également jusqu’aux États Unis d’Amérique où il reste fondateur de la Loge « La France » n°93 à l’Orient de Washington, district de Columbia. En 2008, Cyriaque-Emmanuel participe activement à la création du district d’Afrique Orientale - Mer Rouge, Grande Loge Nationale Française, basé à Djibouti en tant que Grand Trésorier. À 88 ans aujourd’hui, notre frère, qui est notre doyen, ne garde que de bons souvenirs de sa vie maçonnique « j’y ai trouvé ma vie » précise-t-il d’ailleurs parfois lors de nos échanges réguliers. Un de ses meilleurs souvenirs reste l’invitation au restaurant que lui ont fait ses filleul (il en a plus de 30, dont j’ai la chance de faire partie)en 2009, symboliquement pour ses 77 ans. Il se souvient de l’époque où, secrétaire de loge, il ne fallait pas se tromper sur la rédaction de la convocation qui était adressée par la poste, à chaque frère, strictement 15 jours avant la date de Tenue... il regrette qu’aujourd’hui, malgré les moyens modernes, cette discipline ne soit que rarement observée...Mais, comme tout outil sur le chantier, les moyens modernes ont du bon parfois, Il permettent à Cyriaque-Emmanuel aujourd’hui de retrouver de nombreux de ses filleul pour des échanges symboliques et fraternels, parfois quotidiens, au travers de notre loge Internet Robert Burns! J’ai dit
Advertisement
Pierre BEN:.
PORTRAIT D’UN FRÈ:. AU CONGO
Peux-tu nous parler de ton parcours maçonnique ?
Je suis le Frère Médard. LOU:., Administrateur d’entreprise, 47 ans, père de 4 enfants dont 3 filles et 1 garçon. J’ai reçu la lumière en 2004, au sein de la R.L. Sanctuaire d’ISIS Numéro 5, issue de la Grande Loge Traditionnelle des Rites Egyptiens à l’orient de PointeNoire, République du Congo J’ai été élevé à la maitrise En 2008. Après mon installation pour des raisons professionnelles dans notre capitale politique Brazzaville en 2014, j’ai travaillé comme maçon libre dans une Loge libre. En 2017, nous avons avec d’autres frères solliciter et obtenus une patente en France au sein de l’Ordre Souverain des Rites Egyptiens et créer la Respectable Loge Nelson Mandela, dont j’ai occupé jusqu’en 2019 le plateau de premier surveillant. La Loge ayant essaimée, nous avons obtenu une nouvelle patente en créant la Respectable Loge l’arbre de vie et j’en suis jusqu’à maintenant Vénérable Maître.
Comment vis-tu ta maçonnerie aujourd’hui au Congo ?
La loge est le lieu spirituel ou se vit la vérité du parcours. En reliant les Mâcons à elle, elle les relie entre eux, construisant ainsi ce que nous appelons la fraternité. Au Congo Brazzaville, en dépit des traités d’amitiés, les frères et sœurs de toutes les obédiences, hormis ceux de la Grande Loge du Congo, obédience dite régulière et issue de la GNLF, se fréquentent sur les colonnes. Ils ont créés ce qu’on peut appeler (l’œcuménisme maçonnique). Nous assistons aux travaux des uns et des autres. C’est vraiment enrichissant, par-delà la diversité des rites. Ainsi, je vis la Franc-Maçonnerie au Congo dans une ambiance fraternelle.
Pourquoi et comment es-tu rentré à la Loge Robert Burns ?
Le monde étant à l’ère du numérique, il est à mon avis impérieux de s’y accommoder. J’ai connu la Loge Robert Burns, par l’entremise du Frère Claude MAB:. de SUEDE avec qui nous entretenons d’excellentes relations et de convergences d’idées. Nous sommes épris de sens de recherche et de connaissance et nous discutions souvent sur le REAA et de son universalité.
As-tu trouvé ce que tu cherchais au sein de cette Loge ?
C’est une joie, un honneur et un plaisir d’appartenir à cette loge internet. Je le dis en toute honnêteté que j’ai trouvé ce que je cherchais. C’est une première dans l’univers maçonnique francophone. Elle ne tient compte ni de ton obédience, ni de ta culture ou de ton pays. Elle met à ta disposition un site internet avec des planches ; une bibliothèque enrichissante ; une diversité des rituels et un groupe whatsapp à la une de l’information économique, politique, sportive , sociale et culturelle du monde. Force
est de constater que les échanges numériques sont fraternelles avec à la clé une maîtrise des risques dans le domaine de la qualité de l’information, de la sécurité et des menaces sur la discrétion chère aux Francs-maçons que nous sommes.
5 / Que souhaite tu pour l’avenir de notre loge Robert Burns ?
Notre loge doit grandir et consolider son unité fraternelle présente. Organiser des réunions virtuelles par visio-conférence au moins une fois le trimestre pour s’enrichir et se connaître. J’ai dit !
Médard LOU:.
La Franc-Maçonnerie dévoilée Par Philippe Bercovivi et Arnaud de la Croix, Editions « Le Lombard », Bruxelles, octobre 2020
C’est ce qui peut arriver, lorsqu’on flâne en librairie, que de faire une trouvaille, consistant à ouvrir un bouquin, par le fait de son titre ou d’un style de couverture… et de l’acheter. Titre assez banal, « la Franc-Maçonnerie dévoilée », parmi tant d’autres de ces ouvrages qui ont dévoilé, ceci ou cela, de ce qui est prétendu être maçonnique ou qui a pu l’être ; soit le fait d’anciens initiés, souvent partis frustrés de leurs loges, soit le fait de théoriciens vaguement complotistes pour lesquels la maçonnerie spéculative est affaire d’individus obscures et peu fiables qu’il convient alors – selon eux – de désigner et condamner au bûcher du verbe. Mais là, de quoi s’agit-il ? d’un énième ouvrage qui dévoile ? qui dévoile quoi ? Pour l’initié, pas grand-chose, même très, très peu. Pour le profane, ce n’est pas tant une maçonnerie, dans son histoire et ses symboles qui est dévoilée, mais plutôt une (autre) façon d’aborder, de démystifier, de « révéler » (sans dire rien des « secrets », codes et rituels ; alors même qu’on y lit beaucoup d’éléments perceptibles uniquement aux initiés), de présenter la démarche philosophique de l’Art Royal par une bande dessinée, fort bien construite, fort bien mise en scène. De scénographie de qualité certes, par son graphisme, l’originalité de l’organisation de fond et de forme de ses planches (à dessin !), mais aussi par son texte, les dialogues, les bulles narratives, les compléments informationnels culturels de fin de chapitres.
L’ouvrage se lit bien, agréable en main, de bon poids, au papier de qualité, soutenu par des couleurs choisies par Sylvie Sabater qui vient ajouter son nom à ceux des deux auteurs de talent qui ont conçu et donc fait naitre cet assemblage de 18 chapitres, avec un glossaire et d’autres références ajoutées. Quelques figures, noms célèbres, sont présentés, en ce qu’ils ont influencés la maçonnerie, depuis sa conception mythique à celle réelle ; du moins selon les repères qu’on se donne ou accepte en ce qui concerne l’histoire : Rudyard Kipling, Hugo Pratt, mais aussi Mozart, Andrew Ramsay ou encore William Shaw. C’est un ouvrage avec une certaine universalité, puisqu’il présente aussi les SS telle Marias Deraismes. On va ainsi, depuis les références au Moyen Age jusqu’à aujourd’hui, parcourir ce dévoilement de la Franc-Maçonnerie avec à la fois plaisir, petit bonheur et sentiment de se trouver en bon lieu, du moins si on est déjà maçon. Mais comme l’ouvrage n’est pas destiné – implicitement du moins – aux initiés seulement, mais davantage aux profanes, il devient un outil d’informations (de base) bien réalisé, étayé et présenté avec habileté, tout comme d’une certaine force de fond et de vigueur de style. A faire circuler, diffuser, mettre en toutes les (bonnes ?) mains profanes, pour qu’éventuellement s’enclenche une discussion. A acheter aussi, pour le plaisir du bel objet, du soutien à l’édition qui soutient ellemême la maçonnerie, dans ces temps (toujours rudes) où être pédagogues et support de transmission des savoirs n’est jamais une évidence, une chose facile. J’ai dit,
Frédéric MAS:.
JOHN ENTWHITEL BASSISTE DES WHO ET FM:.
Brother John ENWHISTEL (Bassiste - The Who)
John Alec ENWHISTEL né le 9 octobre 1944 a Chiswick un quartier chic et plutôt huppe de Londres était bassiste, chanteur, auteur et compositeur. Enfin producteurs de musique et film et pour ce qui nous intéresse un F.: de la Loge Ezekiel Bates fondée dans le Massachusetts en 1870 aux États Unis Il fut à n›en pas douter un des très grands bassistes de rock officiant, adoubé par ses pairs et le magazine Rolling Stones comme le meilleur bassiste dans ce style musical de tous les temps, entrant de son vivant dans le Rock and Roll Hall of Fame! A cote du légendaire chanteur Roger Daltrey, du guitariste Pete Townshend brillantissime compositeur des titres majeurs des Who et du batteur Keith Moon dont les frasques n›avaient d’égal que son génie de batteur. John était le seul a possédé une vraie culture musicale ayant la chance d›evluer avec des parents qui pratiquaient la trompette pour le papa et le piano pour le maman! Dès l›age de sept ans notre frangin bass-player rentre dans une école reconnue afin de parfaire ses connaissances d›abord au piano puis à la trompette , papa oblige et enfin Cor français en rejoignant l›orchestre symphonique du Middlesex. Après un court passage au Jazz suite à la rencontre avec le futur guitariste des Who ceux-ci décident pour notre bonheur d›amoureux de la rock musique de passer à un style musical plus expressif et plus gratifiant à tous les étages. Groupe phare de la scène anglaise des années 60/ 70, le quartet enchaina les tubes et devint très rapidement un des groupes iconiques des Mods à la fois style comportemental musical et vestimentaire «My Generation» fut reconnu comme le titre phare et l›hymne destructeur de ce combo mythique à l›instar de «I cant get no satisfaction» des Rolling Stones et «You really got me» des Kinks pour toute une jeunesse en rupture de banc et en recherche de nouvelles sensations. ils devinrent très rapidement un des groupes ioniques des Mods, avec les Small faces et les Yardbirds, une mouvance de la dite jeunesse à la fois un style comportemental, musical et vestimentaire qui n›hésitait pas a faire le coup de point avec l›autre genre cher aux jeunes anglo-saxons les Rockers proches du rock&roll des années 50 Gene Vincent Eddie Cochran entre autre. La bataille rangée entre les deux ethnies en 1964 à Brighton fut légendaire avec des centaines post teen-agers s›opposant manu militari John Enwistle fut un immense compositeur et artiste, celui dont les surnoms «Le Boeuf» et «Les Doigts du Tonnerre» ‹ référence à sa dextérité et à la rapidité de son clap sur sa basse fut à l›origine de titres aussi originaux que puissants tels que Cousin Kevin, My Wife, Boris The Spider, ou Heaven abd Hell titre phare des who joué à chaque début de concert Sa contribution au rock fut d›élever la basse au rang d›instrument de premier plan. Il développa d›un jeu des plus original d›abord au médiator puis joué aux doigts pratiquant des arpèges et des riffs très rapides Sur scène la complicité avec Pete Townshend fut total échangeant souvent leur rôle John jouant rapidement des lignes mélodiques pendant que Pete rajoutait des parties rythmiques au morceau avec sa Gibson Le respect émanant de notre Musicien frangin fit que nombre de critiques positives et de louanges lui furent louées par d›autres musiciens reconnus tel que le premier bassiste des RollingStones Bill Wyman : Il est l›homme le plus calme en privé mais le incroyablement dynamique sur scène et au fil du temps sa façon d›appréhender son instrument influença nombre d›autres musicos Lemmy de Motorhead, Steve Harris de Iron Maiden, Noel Reddind qui fut «SideMan» de Jimi Hendrix du temps de l›Experience. Durant la fin de sa vie, notre ami semblait complétement heureux de son sort, il n’était plus le Bœuf d›autrefois certes et souffrait d›hypertension, mais avait trouvé une assise dans la vie grâce a sa nouvelle compagne. La veille de commencer la tournée américaine il passe la soirée avec des amis dans un hôtel de Las Vegas, après le repas il remonte tranquille dans sa chambre et ne résiste pas à ses démons en prenant de la Cocaïne, cela sera fatal. Son coeur fatigué ne résistera pas a ces nouvelles secousses et une crise cardiaque l›emportera dans la nuit. Suite a l›autopsie il est avéré qu›une de ses artères étaient bloquées à 100/100 A l›instar de son ami Rod Stewart fut
un collectionneur compulsif tout d›abord de petits trains, aménageant tout une pièce de son manoir afin d›assouvir cette passion dévorante, mais aussi d›armures en tous genres du moyen âge entre autres, des soldats de plombs de toutes les époques, il en possédait des centaines et parmi les manies celles de posséder des objets étonnants comme des tarentules empaillées et autres animaux peu ragoûtants et enfin des figurines en tour genre de Maryline Monroe! «Selon les anciennes coutumes il ne reste plus qu›à enfermer nos secrets»Telle ne fut pas la surprise de Pete Townsend de découvrir le jour des funérailles de celui qui fut son ami d’enfance pendant quarante ans que celui ci était Franc Macon! Le secret jamais dévoilé fut dévoilé seulement au moment de le mettre en terre! Un service commémoratif a eu lieu à Trafalgar Square, sa gigantesque collection de basse fut vendue aux enchères chez Sotheby›s
j ai dit par Aldo BER:.
LES MOTS DE L’HOSPITALIER
C’est un grand plaisir pour moi mes frères de vous retrouver à l’occasion du deuxième numéro de notre magazine la voie écossaise afin de vous faire mon traditionnel rapport de l’Hospitalier. Le nombre de frères de notre loge continue de s’accroître et il y a actuellement une vingtaine de dossiers en attente d’intégration de frères provenant principalement d’Europe de l’Est et d’Amérique du Sud. Notre tenue physique du 5 décembre n’a malheureusement pas pu avoir lieu pour des raisons techniques et notre Temple du boulevard de la Tour Maubourg à Paris sera prêt à nous recevoir normalement dès fin janvier. J’échange régulièrement avec de nombreux frères de tous les continents sur la boîte mail robert-burns@glef.fr (préciser à l’attention du F:. Hospitalier) et, dans l’ensemble, ils vont bien malgré la situation épidémique mondiale que nous vivons depuis bientôt un an.
Quelques frères sont toujours hospitalisés, certains par intermittence. J’aimerais donc que nous ayons une pensée particulière pour nos frères Alain, Pierre, Bernard et Cyriaque Emmanuel en leur souhaitant un rapide soulagement de leur souffrance et un prompt retour dans leurs foyers. Comme notre V:.M:. l’a proposé récemment, nous nommerons prochainement des correspondants locaux de notre Loge Robert Burns : Un correspondant par département en France et un correspondant par pays. Je vous souhaite de bonnes fêtes auprès de vos proches mes TTCCFF ! J’ai dit
Le frère Hospitalier
LA VOIE ÉCOSSAISE
MMTTCCFF, vous souhaitez que l’on aborde un sujet ? vous souhaitez participer à la rédaction d’un article dans le prochain numéro ? merci de nous contacter à l’adresse mail si-dessous
“Lettre Robert BURNS Loge de recherche universelle et internationale du Rite Ecossais Ancien et Accepté”
www.robert-burns.glef.fr
Contact : robert-burns@glef.fr
Tous droits réservés