Ready et homemade, des alliées! Pas de faux débats dans ce papier de la part d’un sponsorisé ! Il serait facile pour moi de pousser la populasse à regagner le clan des utilisateurs exclusifs de bouillettes du commerce, ce segment souffrant inéluctablement d’une perte d’intérêt. Les raisons sont multiples, qu’il s’agisse du coût généré par de tels appâts lorsqu’ils sont classés haut de gamme et copieusement amorcés, de la volonté à gagner en fraîcheur et de profiter des potentiels rendements supérieur indexés, ou bien encore d’une passion réelle et complémentaire à l’action de pêche, qui est de prendre son pied à la conception d’une esche perso qui transcende le plaisir des résultats. J’ai déjà mis en opposition dans mes papiers les différences de résultats issus d’un choix entre une ready et une autre et contre une homemade. La confrontation au bord de l’eau réserve toujours des surprises troublantes. Le constat fut toujours, comme pour tous les outils dont nous disposons, que, quelqu’en soit le statut, c’est la
justesse d’une utilisation réfléchie qui détermine les résultats. A chaque type de bille (quelle soit dite bonne ou mauvaise) son contexte victorieux, telle était la réponse, et avec raison, je maintiens. Je ne suis pas un chimiste en matière d’appâts, quelques principes à peine assimilés me suffisent à choisir mes appâts parce qu’ils sont en harmonie avec mes approches, et ce, davantage, parce que mis en corrélation avec une palette de comportements carpiens bien mieux imprimés pour le coup par mon encéphale, que la cuisine moléculaire. Aucun secret, le temps passé au bord de l’eau est le seul crash test crédible pour un appât, et pour en déceler les forces et faiblesses potentielles selon les conditions rencontrées. Donnez moi une esche, j’en trouverai l’intérêt au travers d’une démarche liée à l’amorçage en fonction de la flotte dans laquelle je la ferai tomber. Je constate une radicalisation, épuisante, de trop de gens, trop revendicateurs, ayant fait un choix définitif, partial ou non entre la bille maison et la bille du commerce. Ce n’est pas dans ma ligne de conduite, et tant mieux car on peut piocher dans une mine de renseignements davantage orientés sur la complémentarité de ces deux opposées…sur le papier. D’ennemis jurés, je préfère en faire des alliées !
Prêtes au sens propre et figurées… Prêtes, dans le sens où il n’y a qu’à ouvrir un packaging. Rapide, sans les contraintes liées au temps qu’impose le roulage, temps qui se prête mieux au bord de l’eau, me concernant, en tout cas ! Conservées, inattaquables face aux conditions météo, et faciles de réassort quand besoin est. Certes. Mais davantage prêtes, dans le facteur le plus important pour moi, qui peut caractériser ce type d’appâts, l’instantanéité. Qu’elles soit cheap, haut de gamme, la tendance demeure, flagrante, nombre de ready
bossent plus vite en terme d’attractivité. Sans faille, ça déroule plus vite, de mon point de vue, mes expériences entérinent le constat. Pourquoi ? Parce qu’un savant, ou à l’opposé, un enfantin mélange de X produits, non affiché la plupart du temps, et c’est bien dommage, fait le taf. Une certaine transparence des compositions autoriserait au pêcheur une meilleure maîtrise de son sujet et certainement le retour d’une certaine confiance à lâcher quelques euros ! Ce genre de bouillettes est parfaitement adapté à la pratique d’une très large majorité de carpistes, qui n’ont de choix que le speedfishing. Seul des ajustements selon les destinations et les périodes de l’année sont à prendre en compte quand au choix d’une ready particulière. Il convient aussi de ne pas généraliser, certaines ready n’ont pas cette vocation, et formulées davantage comme le serait une homemade épurée, elles tardent un peu à bosser, faute d’additifs rapides de diffusion….mais conviennent sans conteste au fulltime quand les carpes ont correctement mis le nez dedans…là aussi, des billes chères et d’autres qui le sont moins ! J’ai mon top 5 de bouillettes du commerce à toute épreuve en matière de vitesse de travail qui ne détrônent devant aucune bille maison sur 6 h de pêche sans préparation préalable. Je suis content que quelques produits fabriqués par la marque qui me fait confiance y siègent, mais bien d’autres grands noms offrent cette opportunité !
Prêtes à mourir… Mais ce qui transparaît comme une facilité engendre la difficulté dès que le facteur temps rentre dans la balance. En effet, attractant ne rime pas systématiquement avec nutrition, et tôt ou tard, cela pèse sur les résultats. La combinaison qui provoque l’action de goûter rapidement,
souvent associée à celle qui autorise une détection optimisée, est trop peu souvent en corrélation avec un schéma nutritif profitable au fish à moyen et long terme. Goûté n’est pas systématiquement mangé ! Une carpe, même vouée à l’opportunisme outrancier, on le sait, a tôt fait de faire le tri dans une palette alimentaire, et donne priorité à ce qui assure ces besoin globaux, ou vient pallier à un facteur limitant. Et pour moi, les composants qui justifient une hyper instantanéité dans une bille sont moins souvent que l’on pense, ce qui va fidéliser une carpe sur un appât. Un transit intestinal suffit, croyez moi pour que les qualités des farines primaires jouent ou non de leur suprématie. Pour peu que ces billes rapides soient trop riches, trop pauvres, qu’elles incluent des matières prédisposées à la méfiance et/ou à la souffrance ou qu’elles soient simplement mal suggérées, indigestes, c’est la mort de l’appât en moins de 24h!
Grâce ou à cause de ce genre de composition fast, on ne joue qu’avec les capteurs olfacto-gustatif d’un poisson. Ce phénomène permet d’ailleurs une certaine triche, assez amusante et payante. On peut en effet tenir un cheptel sur une session longue, et des rendements fiables, par la simple juxtaposition de plusieurs ready rapides et normalement vouées à la morts en 24h. Il suffit de les enchaîner les unes après les autres avec un amorçage qui anticipe à peine la mort de celle qui précède. Avec 3 ou 4 références de flashbait, qui ne changent que pour le parfum, par exemple, on pêche correctement sur une semaine, en ayant simplement roulé dans la farine les sens pourtant affûtés du poisson. De manière plus simple, l’ensemble qui labellise le premier appât, modifié par presque que dalle, est perçu comme une nouveauté à expérimenter, parce qu’interprété différemment par les chemo-récepteurs…et ça marche avec certaines références à 3 euros du kilo. Ça laisse songeur !
On peut donc formuler le travail d’une ready rapide de la sorte : simplicité de la pêche par l’attraction instantanée qui découle vers une complication indexée à la richesse de la bille, sans correction ultérieure possible.
Ready pour les home made…. Alors, me direz vous, rien de plus simple! Ne suffit-il pas d’élaborer une bille maison, très riche diététiquement parlant et bourrée d’attractants visant à la propulser en une esche super instantanée. Possible, en effet, mais se pose un double problème. Primo, le surcoût incroyable pour rivaliser de compétences avec une bille industrielle riche, et deusio, si vous obtenez effectivement une bille plus rapide, cette fameuse richesse risque d’appauvrir vos résultats. Simplement, parce que nutritivement parlant, le gavage, ça existe ! Une bille trop lourde en graisse, en protéines, meurt très vite en action de pêche, dès lors qu’elle a été trop amorcée/consommée. Du coup, retour à la case départ….et c’est bien cette porte qui s’est refermé sur les HNV de l’époque 90’. La haute valeur nutritive, est un outil, encore une fois, et elle ne correspond qu’à un type d’approche: le spot. Il est des circonstances, ou une bille maison se doit de rester pauvre pour allonger le succès d’une pêche dans le temps. J’ai commis cette erreur dans mon périple de 5 années avec le pellet comme appât exclusif. Partant des extrudés les moins protéinés, les moins gras, aux plus fournis, j’ai pris des claques en pensant qu’un gain d’instantanéité et de richesse nutritive combinée performerait ma
pêche, méchante erreur. Dans la majorité des cas, il m’aurait fallu faire régresser ces taux de graisses et de protéines pour éviter la saturation de mes coups…ce que j’ai fais et avec succès. Ce que le pellet m’a appris vaut pour tout type d’appâts….et pour la bille de surcroît. Alors, non ce n’est pas si simple, il est plus intelligent de penser qu’à chaque flotte correspond une bille du moment, et qu’il serait stratégiquement bénéfique de pouvoir la faire évoluer, d’une session à l’autre, et mieux encore, dans une même session, tout en préservant l’intérêt flash que lui porte le poisson. Pauvre ou riche, voilà le choix délicat qu’il faut prendre presque en temps réel au bord de l’eau. Si je dois formuler comme plus haut, le travail d’une bille maison se présente plutôt de la sorte : Difficulté de pêche au départ du point de vue de l’instantanéité, difficulté croissante ou décroissante après reconnaissance de l’intérêt nutritionnel, mais et surtout, possible correction ultérieure !
Partir de la simplicité… Je suis partisan de dire qu’une bille maison gagne à rester simple dans sa conception pour ne prendre aucun risque dans une alchimie qu’il faut maîtriser, que je ne maîtrise pas outre mesure. Heureusement, il est des hommes qui en on fait leur art, j’en profite pleinement ! Cette simplicité, ne serait-ce que par la qualité et la fraîcheur des farines suffit déjà à gagner en supériorité face à une recette qui brillerait de ces milles composants rancis. Trop de contraires existent dans des petites fioles. Des produits qui pris individuellement sont d’un intérêt certain, mais qui combinés, s’anéantissent mutuellement….perte d’argent et perte de rendement, répulsion à la clef pour qui n’est pas chimiste. On trouve peut-être ici la réponse au succès des cheap boilies construites sur 3 céréales, un sucrant, un colorant, un arôme ! Ces bouillettes qui font polémiques, mais qui pourtant cartonnent des eaux de manière irrationnelle. Et pourquoi pas…j’y reviens, un seul facteur limitant diététique comblé suffit à engendrer l’intérêt. Sans oublier les protéines végétales qu’elles contiennent, de telles billes offrent le potentiel d’hydrates de carbone qu’il manque souvent aux carpes. Copier ce schéma pour une bille
maison, est un choix que quelque uns de mes amis ont fait, parce que les flottes qu’ils fréquentent le justifient. Animées par des cheptels de poissons super nomades à forte consommation énergétique, cela suffit amplement, et ne sature pas ! Et tous me l’on dit, ces poissons de rivières et de certains grands lacs se pêchent ainsi et bien mieux qu’avec la plus élaborée des bouillettes. De la même manière, une telle bouillette n’offrira que perte de temps ailleurs, loin derrière dans ces compétences, qu’un grain d’arachide. Enfin, oui, si la pauvreté ne paie pas, il faudra injecter dans son esche les compléments nécessaires, petit à petit, et tendre vers un saint graal qui n’existe pas.
Volume et richesse de l’amorçage….pas d’amalgame ! Mais quand ça marche, quand la recette minimaliste tape du fish la partie est simplifiée, car seuls les volumes balancés méritent calculs. Et là j’attire votre attention. Selon l’appât, il est impensable de faire l’amalgame entre volume et richesse. Ça m’a coûté en capots. Et enfin, je peux répondre à cette question récurrente et énervante : mais qu’estce qu’un amorçage massif ? Il n’y a pas de réponse quantifiable, tout dépend le la richesse de ce qu’on introduit dans l’eau….et plus on est riche, mieux il faut gérer!
Il est plus rentable tant sur le plan du nombre de touches que sur le plan financier de pêcher plus light diététiquement parlant….lorsque cela correspond à la nécessité du site exploité bien sur (dès lors qu’il faut amorcer pour espérer des touche) ! Et je radicaliserai mon opinion en disant que là où le volume nutritivement light ne fonctionne pas, on peut déjà se dire que l’approche globale de cette flotte devrait s’orienté vers l’assiette de quelques billes HNV,… finalement, au vu du faible volume à utiliser, encore moins coûteuses, mais plus efficaces !
Bref, au final, la complexité des raisonnements nécessaires pour aller vers le fiable en matière de bille est telle que j’abandonne l’idée d’en faire ma science. Pourtant, hors de question d’abandonner par ailleurs des idées qui germent en matière d’application stratégiques entre ready et home made.
Transparence et traçabilité… Je parlais de transparence au début de ce papier en matière des compositions des bouillettes du commerce. Si de manière effective chaque fabriquant faisait l’effort de mettre à disposition du client les recettes, et, à la vente, les ingrédients individuellement intégrés à ces recettes, le pêcheur pointu et moins pointu s’y retrouverai pleinement ! Les enseignes également, car cela force à une certaine fidélité. Une notice, ça semble utopique. Pourquoi, quelques firmes ont franchi ce pas. Même si ce n’est pas toujours dans le détail infime, mais c’est amplement suffisant pour diriger son choix pour réaliser une fresh au plus proche de la ready qui tape du fish. J’ai la chance de représenter l’une de ces firmes. Aujourd’hui, telle que décrite sur le packaging, la recette succincte d’une ready est faite pour aiguiller le client. Mais de surcroît, et j’en suis ravi, les ingrédients majeurs qui la composent sont disponibles, enfin, à la vente détaillée…. Et pour certains, ils étaient vraiment difficiles à trouver pour qui n’était pas dans le business. Enfin une autre dimension s’est offerte à moi : pouvoir corriger humblement ce qui constituait les limites de mes flash bait.
Partons d’un exemple concret, j’avoue tout, dans ce top 5 de readymade terriblement instantanée, la première place va à la Murlburry Fiorentine de chez Rod, juste devant des concurrentes de chez Nash, Mainline and co…cela n’engage que moi, mais l’essentiel n’est pas là ! Cette bille travaille très vite, trop vite parfois. La simple combinaison de l’arôme, du sucrant (protaste+), et d’un additif poudre très soluble dans l’eau (fruit stimulator) en fait ma championne en terme d’attractivité instantanée. Cependant, et mon sponsor s’arrachera peut-être les cheveux, je n’ai jamais pu tenir un coup correctement plus de 48h avec cette petite bombe olfacto-gustative, en eau close. La raison est simple de mon point de vue, son mixe de base, formulé sur un birdfood est relativement pauvre en graisses et finalement peu protéiné. L’absence de fishmeal ou autre extrait animal concentré y est pour beaucoup. Il me paraissait impensable de ne pas profiter ce cette combinaison bluffante en l’incorporant dans un mixe qui nourrirait davantage le poisson sur le long terme. J’ai donc fait le test avec un mixe très chargé en fish meal (farines+extraits liquides marins) pensant régler d’un coup de baguette magique ce que je croyais être une petite difficulté. Le résultat fut décevant, car je perdis les touches très rapides qui étaient propres à cette bille ready, avec une certaine incompréhension. Certes, la home made ainsi faite me donna quelques rendements au dessus de la moyenne et plus durables sur le moyen terme. Une preuve que la richesse ajoutée jouait son rôle de fidélisation. J’ai essayé tous les mixes enrichis possibles, forcé les dosages en additifs, mais rien à faire. Quelque chose m’échappait et c’était pourtant si simple !
Préserver le goût un maximum… J’ai fais l’impasse sur ce réflexe si puéril de ce servir de son nez pour jauger un appât élaboré perso. Certains composants, même sous la forme de farines, ont une puissance telle, qu’ils se suffisent à euxmêmes pour marquer fortement un appât. Si c’est le cas pour l’odeur (surtout pour le pêcheur), c’est surtout vrai pour ce qui est du goût dès lors qu’un adjuvant carné prend de la place dans une recette. Normal, donc, que cette traçabilité, ce label que je voulais préserver soit entamé face à la complexité en matière de réception d’une carpe. Cette puissance justifie sûrement que certaines ready, très élaborées sur le
plan nutritif se passent allègrement d’attractants aromatiques (secs ou liquides) et excellent sur le long terme. Au demeurant, cela sous entend également, que de si bons appâts mériteraient quelques combinaisons plus gagnantes d’additifs pour travailler plus vite….tel était mon objectif avec ma home made. Ma bille maison n’avait simplement pas le même goût que ma ready parce que ce que j’y ajoutais manquait de neutralité en la matière. De plus, souvent, et il suffisait d’une mise en bouche, pour constater une amertume qu’il aurait fallu couvrir avec encore d’autres additifs, et comme un cercle vicieux, tronquer une nouvelle fois le goût primaire à protéger. Je réussi finalement à corriger le tir par l’adjonction de matières crémeuses (poudre de lait), et huileuses pour enrichir ma recette sans trop dénaturer le goût. Mais cela m’engagea vers d’autres difficultés en matière de structure et de conservation avec les champignons qui l’accompagnent. Ma « home/ready » made fonctionnait, plus vite, mais c’était une catastrophe à gérer au bord de l’eau.
En parallèle… Derrière cette recherche d’authenticité, se cachait un autre fantasme, celui de ne pas gaver mes billes de conservateurs, car j’en suis certain, la non ingestion de certaines ready après quelques transits intestinaux s’en explique beaucoup pour des raisons de confort métaboliques. Et quand ce n’est pas le cas, l’acidité engrangée par ces produits a un effet néfaste sur les résultas, à la fois proportionnel aux volumes déversés, mais aussi assurément, au degré de pression de pêche. Et si une volonté m’animait, c’était bien celle-ci, de contrer certaines formes d’éducation. La preuve m’était faite depuis longtemps, que certains poissons, dans certaines flottes, ne donneraient aucune chance à de telles home made. Avec un bémol incontournable, qui est de dire qu’un appât acide peut contribuer, de part sa différence de ph avec l’eau, déclencher un run plus rapidement, du seul fait de sa détection précoce. Si encore une fois, « goûté » n’est pas « mangé », goûter suffit à piquer, et une majorité de ready ne vivent que de ce principe. Je pris le parti du sel, pour la conservation, les soucis furent contournés, malgré un raisonnement initial, encore une fois trop
anthropomorphiste de croire que saler changerai inéluctablement le goût de mes bouillettes. Ce qui, ne peut être que vrai. Alors, faux problème, ou miracle, le sel ne supporte pas d’intolérance, et bien au contraire, il est un boost hydro-mécanique à l’attraction par simple phénomène d’échange avec l’eau (pression osmotique). Aujourd’hui, en association avec le sel, j’emploie des produits Rod clef en main pour enrichir mes bouillettes, l’un pour relever le taux de protéines, l’autre pour les graisses, qui dénaturent très peu le goût et la texture de mes home made, quel soulagement.
Au final… Finalement, ma Murlburry maison, peut-elle rivaliser totalement en instantanéité avec ma ready favorite ? Je peux dire que non, rien n’y fait, je m’en suis rapproché, le résultat est déjà très satisfaisant. Quelques éléments m’échappent, se contrôlent mal, je reste pêcheur, pas un industriel, pas un chimiste. Parfois je devine pourquoi, ne serait-ce que par la simple tonalité de couleur flashy de la ready. Mais cette défaite dans l’aventure d’une copie trop juste, m’oblige avec plaisir à combiner les deux types de billes que sont ma ready, et ma home made, et m’offre la possibilité jouissive de dérouler speed, tout en ayant les cartes en main pour tenir mon fish en full time grâce à des home made collant au plus juste aux stimulus des premières ready balancées. Il n’y plus qu’à jongler ! De sérieux principes m’ont été révélés, confirmés. Et cela ajoute une autre saveur à ma pêche, de celle, qui se savoure par l’intellect. Affaire de goût !