Portfolio PAUL ROLLAND Diplômé d’état en architecture
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Paul Rolland 13.11.1992 rolland.paul.13@gmail.com 6 rue Chateauneuf 06000 Nice (+33)6.88.74.12.25
FORMATION 2016
Diplome d’État en Architecture à l’ENSAL - Nomination au Prix de la Jeune Architecture Domaine d’étude AACC - Architecture, Ambiances et Culture Constructive
2014
MASTER 1 ENSAL Domaines AACC et CCET - Architecture, Ambiances et Culture Constructive // Culture Constructive pour Construire Ethique et Technique
2011-13
Licence d’architecture ENSAL
2010
Bac S Mention Bien // Mention Euro Anglais
EXPERIENCE 2017-18
DP Architecture - Mise en Situation Professionnelle pour la HMONPà Nice Travaux effectués sur phase esquisse, permis de construire - Contrat 1 an - en cours
2016
WWA (William Wilmotte Architecture) - agence d’architecture à Lyon Travaux effectués sur phase permis de constuire, APD et DCE - Stage de 6 mois
2015
Tectus - agence d’architecture à Lyon Travaux effectués sur phase concours, APD, DCE et éxécution - Stage puis CDD 4 mois
2013-15
Création puis président de l’association du Diaph Association pour la photographie à l’ENSAL
CONCOURS 2017
Appel à idée - Habiter sur pilotis - Agora Bordeaux
2016
Concours - Minimaousse 6 - Cité de l’Architecture Paris - Nominé
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OUTILS
LANGUES
Photoshop
Anglais
Illustrator
Allemand
InDesign PremierePro Archicad Revit
LOISIRS // SPORTS
Autocad
Dessin
Vectoworks
Photographie
Sketchup
Piano
3DSMax
Cinéma
Kerkythea
Lecture
Artlantis Handball Maquette
Tennis
Dessin à la main
Rugby
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SOMMAIRE
Hpa
Travaux professionnels
Hop !
Binôme: Charline Rey
Ham
Trinôme: Camille Perrin Ahmed Djemaiel
CCET
Quadrinôme: Charline Rey, Clémence Arnaud, Chris Hamill
Concours - Agora Bordeaux Thème: Construire en zone inondable
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Exemple de travaux réalisés lors d’emplois et stages Documents extraits de Pro - DCE
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Concours - Mini Maousse 6 Thème: Construire un habitat d’urgence
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Master 2 - Projet de fin d’études Enseignants: Olivier Balay - Karine Lapray Amilcar Dos Santos
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Master 1 - Culture pour Construire Ethique et Technique
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Enseignant: Emmanuel Ritz
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Licence
Exemple de rĂŠalisations, projets
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Travaux personnels
Divers Projets personnels - Publications - Loisirs
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Hpa Appel à idée Agora Bordeaux Cet appel à idée se fait dans le cadre plus large de la biennale Agora à Bordeaux dédiée à l’architecture, à l’urbanisme et au design. Pour cette édition 2017, l’interrogation était portée sur la constuction en zone inondable. En effet, la métrople de Bordeaux s’est construite en grande partie sur des terrains qu’il a fallu assécher ce qui a, en contrepartie, reporté le risque sur d’autres zones, zones aujourd’hui à fort enjeux pour l’extension de la ville. En effet, en dehors de certaines zones humides identifiées et protégées, des zones humides de moindre valeur écologique pourraient être aménagées de manière à renforcer leur utilité dans l’équilibre de l’écosystème (régulation de l’eau et champs d’expansion des crues, auto-épuration, réservoir de biodiversité, régulation climatique). Pour ces zones inondables sans grand intérêt écologique, il est tout à fait possible, voire adapté, de construire sur pilotis (pour les zones plus fragiles, les dérèglements induits par de tels ouvrages, et notamment au niveau de la photosynthèse, proscrivent toute construction). Ainsi, au vu des enjeux de ces zones, le sujet de cette édition 2017 est donc «habiter sur pilotis»
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Site & proposition Pour cet appel à idée, trois cas étaient proposés aux concourants, tous reliés par le thème principal, construire sur pilotis. Le premier cas portait sur la construction d’un îlot d’immeubles collectifs. Le deuxième, celui retenu pour cette proposition, prévoyait l’implantations de maisons individuelles dans le lotissement communal de Vèzes dans le quartier du grand parc. Les candidats devaient proposer l’aménagement d’une des parcelles par la conception du jardin potentiellement inondable et de la maison individuelle sur pilotis. Le troisième et dernier cas concernait un ensemble d’immeubles dans l’éco-quartier de Terre Sud à Bégles. Le projet proposé tente de répondre aux problématiques énoncées selon deux axes: une construction écologiquement idéale, et une utilisation du jardin possible (et donc différente) selon que la parcelle soit innondée ou non. Dans les faits, le premier axe se traduit par un emploi de matériaux locaux et peu carbonés, la pierre, le bois, dans des rôles exploitant au mieux leurs potentiels: un soubassement et des pilotis en pierre à même de résister aux intempéries (et d’apporter un minimum d’inertie aux pièces de vie), des niveaux supérieurs en ossature bois légère, facilement ventilés. En plan, cela donne une façade nord peu percée, au contraire de la façade sud, très ouverte, et une répartition des pièces les moins fréquentées en journée (chambre des parents, cuisine) au nord. Un patio central assure un éclairage optimal de la maison: toutes les pièces sont éclairées naturellement, dégagements compris, seuls les sanitaires n’en bénéficient pas. L’axe second se manifeste par un jardin en terrasses reliées par des pontons flottants. En période «sèche» les pontons sont au niveau du sol et sont à la fois cheminement et mobilier de jardin. Lors des périodes «humides» en revanche, les pontons permettent de joindre les différentes terrasses, devenues autant d’îlots, entre elles. Ainsi, la maison ne cherche pas à résister à tout prix à l’invasion de l’eau mais au contraire, s’en accommode, rendant tangible la réalité de ce site inondable, d’où son titre: Hpa pour Habitat à Proximité Aquatique.
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Coupe longitudinale sur les pièces de vie et le jardin Vue lorsque le jardin est inondé
Perspective extérieure Vue depuis la rue
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Coupe transversale Vue sur patio
Façade Sud Côté jardin
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Plan R+1 à l’origine au 1/100
Plan du Rez-de-rue à l’origine au 1/100
Perspective intérieure Vue sur le patio et son filet
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Perspective extérieure Vue sur le jardin lorsqu’il est inondé
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Pour voir le projet dans son intégralité: https://www.agorabordeaux.fr/prix/hpa-habitat-a-proximite-aquatique/
Travaux professionnels Exemples de réalisations Exemples de travaux réalisés lors d’emplois et de stages, pendant et après mes années de Master.
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Concours réaménagement campus de la Doua
du
Travaux réalisés lors d’un stage chez Tectus, agence d’architecture à Lyon Participation au rendu de la deuxième phase de ce concours (en collaboration avec Group6), réalisation de coupes façades et plan pour un niveau de détail oscillant entre APS et APD. L’objet de ce concours était la rénovation et la mise au norme du campus de la Doua, qui est situé au Nord de Villeurbanne, et abrite, entre autre, l’Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) et l’INSA de Lyon. Construits à la fin des années 50 sous l’égide de Perrin-Fayolle (en collaboration avec Prouvé), ces bâtiments sont emblématiques de l’ar-
chitecture post-moderne Lyonnaise. Néanmoins, peu rénové depuis, le campus accuse aujourd’hui le poids des années. Ainsi, une vingtaine de bâtiments doivent être rénovés, voire réaménagés, et trois nouveaux bâtiments doivent être construits, pour répondre aux besoins toujours croissants.
Plan général, partie 1/2 échelle d’origine 1/750
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Bâtiments type UCBL: coupe et élévation de détail échelle d’origine 1/50
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Bâtiment Mendel: perspective extérieure réalisée par Golem image
Bâtiment Mendel: façades est et nord échelle d’origine 1/200
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Espace vélo Travaux réalisés lors d’un stage chez WWA (William Wilmotte Architecture) à Lyon Dessin et coupes de détail pour une phase pro/éxécution sur base d’un projet déjà en cours. Réalisations de perspectives afin de montrer l’impact des détails de réalisation choisis. Cet espace vélo se glisse sous un bâtiment existant, le parking des halles à la Partdieu à Lyon et fait face à la sortie des halles Paul Bocuse et au parvis de la tour Incity. Un projet de taille modeste mais à l’impact et aux responsabilités non négligeables donc. Espace qui serait vu sous toutes ses coutures, dans un lieu en plein renouveau, il se devait d’être impeccable, tout en respectant la charte graphique «signature» de son client. L’usage de la couleur est d’ailleurs ici primordial, pour donner un peu de vie et de chaleur à un espace engoncé sous un mastodonte de béton, et dans lequel la lumière et le
soleil ne pénétreraient pas beaucoup. Ce projet intervenait dans le cadre plus important du reaménagement général du parc des halles, qui avait commencé par la construction d’un espace d’accueil et d’un centre de contrôle, et se poursuit par la construction d’un local commercial et la requalification de la toiture du parking.
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Requalification du Clos des chartreux Travaux réalisés lors d’un stage chez WWA (William Wilmotte Architecture) à Lyon Élévations et perspectives réalisés pour un dossier pro. Le projet consistait à transformer un lotissement existant à Aix-enprovence en petites villas urbaines. Le dessin s’est effectué sur la base d’un permis de construire obsolète qu’il a fallu réactualiser avant de passer au pro.
saire entre contemporanéité et références et influences régionales.
Pour cette intervention aux contraintes assez élevées (dimensions des habitations restreintes, peu d’interventions «lourdes» possibles) un soin tout particulier devait être apporté au choix des matériaux employés et à leur mise en oeuvre. L’un des enjeux du projet était également la requalification de l’espace de desserte de ces villas, et le dessin des limites des habitations. Cela passait aussi par le dessin des jardins et la sélection soignée des essences végétales utilisées, pour un compromis néces-
Elévation Ouest projetée
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Hop ! Concours Mini-Maousse 6 Le concours Mini-Maousse est organisé tous les deux ans depuis 2003 par la Cité de l’architecture et du patrimoine. Si la thématique change à chaque édition, elle reste centrée sur la production de petits éléments, le plus souvent en lien avec l’actualité. «Il s’agit avant tout de concevoir une petite architecture qui fait le maximum !» Pour l’année 2016, le sujet de cet appel à idée était «construire la nouvelle maison des jours meilleurs». Dans la lignée du travail effectué par Jean Prouvé et l’Abbé Pierre, il s’agissait de proposer un projet d’habitat préfabriqué pour répondre à la problématique du logement engendrée par l’arrivée massive des migrants, mais également pour loger des personnes en situation précaire, ou offrir un cadre de vacances aux plus démunis. En effet, les participants devaient réfléchir à une solution et à une modularité qui devait convenir à trois sites et trois fonctions différentes. Pour l’un, il s’agissait de construire une structure d’accueil pour migrants dans une friche à proximité de la gare de Nantes. Pour l’autre, il fallait construire des logements destinées à des personnes en réinsertion sociale ou à des familles très précaires dans une dent creuse d’une rue nantaise. Pour le dernier enfin, nous devions aménager un camping non loin de Nantes, destiné à accueillir des familles pour un très petit budget.
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Dimensions générales & principes constructifs Au vu du cahier des charges exigeant et des contraintes techniques et budgétaires serrées, les fondations de ce projet ont été un principe constructif simple à mettre en place, et s’adaptant aux différentes typologies exigées. Ainsi, toutes les pièces de la structure de ces habitats d’urgence n’excèdent pas 50 kg pour pouvoir être portées et montées par deux personnes. C’est donc pour sa légéreté, combinée à sa bonne résistance thermique, que nous avons choisi le bois comme matériau de base de notre structure. Cette dernière repose sur un système d’assemblage de poteaux et de poutres moisées formant un portique qui assure la portée et le contreventement transversal du batiment. Dans l’autre direction, le contreventement est assuré grâce à des «raidisseurs» sur lesquels viennent se fixer différents types de panneaux de façade: pleins, avec fenêtres, avec porte. Pour convenir aux différentes surfaces exigées, la trame de la structure est très serrée: à peine plus d’un mètre d’entraxe entre poteaux. Associé aux 4,5 mètres d’entraxe dans l’autre dimension, cela nous permet d’obtenir une surface de 4,5 m2, plus petit multiple de toutes les surfaces du programme. Cela permet aussi de réduire considérablement la dimension des poutres transversales par rapport aux longitudinales et d’obtenir des éléments de constructions bien distincts les uns des autres, pour éviter toute confusion entre les pièces au moment du montage. Nous avons décidé d’intituler ce projet «Hop !» pour Habitat Optimiste de Proximité ! La double page suivante est composée d’extraits de la vidéo qui devait accompagner la deuxième phase du rendu: elle illustre la construction de la solution proposée. Cette vidéo est disponible en ligne à l’adresse suivante: http://www.dailymotion.com/video/ x49dybg_069pc-et-hop_creation
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Logement pour une famille avec 4 enfants Une des 20 possibilités développées
Coupes longitudinale et transversale échelle d’origine 1/20
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Etapes de construction Extraits de la vidĂŠo notice de montage
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Site 1: Centre de vacances Propriété de la ville de St-Denis, le centre de vacances de St-Jean-de-Monts, situé route du Chenal, accueille tous les étés des groupes de jeunes dionysiens en camping fixe. Cela concerne jusqu’à présent deux séjours organisés par la Direction de l’Enfance pour 30 jeunes âgés de 11 à 13 ans ainsi que des groupes «jeunesse». Domaine communal de 5 ha bordé par la forêt domaniale de St-Jean-de-Monts et distant de 2 km de l’océan, le centre est composé d’un bâtiment pour la restauration (cuisine et salle à manger), le bureau, l’infirmerie, un autre pour les sanitaires et la buanderie, les activités pouvant se tenir au foyer et dans la salle polyvalente. L’hébergement se fait actuellement sous marabout de 4 places. Un chalet installé en 2010 sert également à l’hébergement. Aujoud’hui, la mairie souhaite développer les activités sur place en les diversifiant. Cela suppose d’améliorer singulièrement le confort de l’hébergement. L’élargissement des périodes de fonctionnement, au-delà des seuls mois d’été, doit permettre d’accueillir de nouveaux publics. Ces différentes dimensions, diversifications et élargissement, peuvent trouver un début de solution avec l’installation de nouveaux équipements en mesure d’accueillir des familles dans des gîtes par exemple. Le projet municipal consiste à s’engager sur un projet progressif d’installation de 8 à 10 unités d’hébergement pour l’accueil des familles de «condition modeste» dans des gîtes. Les unités doivent ainsi être financièrement accessibles et surtout autonomes en termes de cuisine, sanitaires et chauffage. La taille idéale doit s’approcher de 45 m2. Il convient également que les unités soient d’entretien aisé pour limiter les coûts de gestion. Parallèlement à ces unités de base pour les familles, le projet doit à terme permettre l’installation d’un élément collectif de taille similaire, couvert mais ouvert sur l’extérieur. Cet élément devrait être destiné à des temps de vie commune comme des soirées collectives pour des activités ludiques ou des barbecues...
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AxonomĂŠtrie centre de vacances
Perspective intĂŠrieure Chambre des enfants - Centre de vacances
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Site 2: La sortie des bidonvilles Le terrain, rue des marchandises, a pour vocation d’accueillir une dizaine de familles, dans le cadre d’un parcours pour l’insertion et pour l’emploi. Les familles restent en moyenne 18 mois sur le site, avant d’intégrer un logement ou de partir pour un autre projet personnel. La parcelle, d’environ 3500 m2, est au coeur de l’île de Nantes, à proximité des commodités et du centre-ville. La ville désire que ce site puisse avoir une vocation pédagogique et préventive, en permettant une sortie de bidonville, une insertion rapide dans un logement de «droit commun». L’objectif est d’accompagner les familles vers les logements individuels par un travail social de proximité. Les différents facteurs indispensables à cette étape sont: l’obtention d’un emploi, l’autonomie financière, la scolarisation des enfants ou encore un suivi social établi. L’objectif est également que ce site fasse l’objet d’une pleine intégration dans son environnement urbain, économique et social. Le projet sera prévu pour accueillir 8 à 10 ménages, des familles de 4 à 5 personnes avec 2 ou 3 enfants. Il doit également proposer un espace collectif pour les réunions ou à usage de bureaux, un espace de jeux pour les enfants, des containers à ordures, une buanderie collective et des boîtes aux lettres. Pour réunir toutes ces fonctions, les élements de la structure s’assemblent pour former une halle. Cela permet à la fois au projet de s’inscrire par mimétisme dans l’environnement résolument industriel de l’île de Nantes, mais également de proposer un espace extérieur couvert important, un plus pour profiter des grands espaces de la parcelle malgré le climat nantais.
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AxonomĂŠtrie La sortie des bidonvilles
Perspective intĂŠrieure Espace commun - La sortie des bidonvilles
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Maquette d’exposition Photo extaite de l’exposition Mini Maousse à la cité de l’architecture et du patrimoine
HAM Master 2 - Projet de fin d’étude Ce projet a été réalisé dans le cadre du domaine d’étude AACC (Architecture, Ambiances et Culture Constructive). Les principaux axes de réflexion de ce domaine d’étude portaient sur l’élaboration à bas cout de logements à hautes performances d’économie d’énergie. Il fallait donc concevoir des batiments passifs - voire positifs - et en même temps porter une attention toute particulière aux méthodes constructives et matériaux employés pour optimiser au maximum le rapport économie énergétique/économie financière. De manière générale, le projet était tenu de respecter toutes les normes en vigueur (énergétique donc, mais également celles concernant l’accessibilité, la sécurité incendie, l’acoustique) et si possible de ne pas se contenter d’y répondre, mais d’aller au delà, (ou de proposer des alternatives plus pertinentes). Pour ce faire, l’équipe pédagogique était pluridisciplinaire, et comprenait un acteur de chacun des champs de compétences abordés. En outre, une collaboration avec des étudiants de l’école Centrale de Lyon avait lieu pour co-concevoir le dessin de la structure et des fondations.
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Site & Programmation Ce projet s’inscrit fictivement dans celui du quartier émergent de Confluence, à Lyon. Il fallait se mettre dans la peau du lauréat d’un des nombreux concours organisés pour la construction des différents îlots de la Zac 2 de Confluence, dessinée par Herzog & De Meuron. Ce quartier se distingue à la fois par son site exceptionnel, au confluent de deux cours d’eaux majestueux, et par ses ambitions environnementales. Construit à l’emplacement de l’ancien marché de gros de la ville, il conserve et réinvestit une partie de ce patrimoine industriel de la deuxième moitié du XXème siècle. Le but avoué est ainsi de «prolonger» le centre ville historique de Lyon et de l’étendre à toute la presqu’île. Toutefois, en creusant plus avant la programmation de ce futur quartier (qui mélange équipements culturels, bureaux et logements) on s’aperçoit que celui-ci n’est accessible qu’à deux types de populations, situés paradoxalement quasiment à l’opposé l’une de l’autre sur le spectre économique. En effet, l’offre immobilière se destine soit à une frange défavorisée financièrement, grâce à une part conséquente de logements sociaux (40% des logements construits), soit à une partie très favorisée, par le biais des logements en accession libre (50%). Les 10% restant sont bien dit à «prix maitrisés» et tentent de répondre à la demande en logements d’une partie de la population située entre ces deux extrêmes, mais à un prix de vente de 3500€/ m2 la marche est trop haute pour les potentiels acheteurs. Si cette réflexion sur le contexte peut paraître de prime abord très précise, son impact sur la globalité de la Zac de Confluence et sur ses objectifs est réel. En effet, Confluence ambitionne de devenir un quartier durable exemplaire, c’est-à-dire prouvant par sa mise en oeuvre la viabilité d’un éco-quartier dans une ville de l’envergure de Lyon. Or, en verrouillant l’accès de cette ville durable à une partie de la population (comprise entre 100 et 150% du PLUS), le projet Confluence condamne celle-ci à s’installer ailleurs, ou plutôt à rester là ou elle s’installe déjà, c’est-à-dire en périphérie urbaine, le plus souvent dans des zones pavillonnaires à por-
tée de sa bourse. En orientant notre critique sur ces zones d’un point de vue strictement écologique (déplacements pendulaires et carbonés, imperméabilisation des sols, compacité nulle et donc dépense énergétique démultipliée...) l’exemplarité de la durabilité de Confluence nous semble fortement remise en question. Avec une telle programmation, le durable ne l’est pas puisqu’il présuppose pour exister un ailleurs qui ne l’est pas. Notre projet de fin d’étude a donc pour ambition de proposer une alternative à cet état de fait, en retouchant légèrement les pourcentages de type de logement précédemment cités. Afin de garantir l’équilibre financier de la Zac, nous ne touchons pas aux 50% de logements en accession libre. En revanche, nous nous approprions les 10% de logements à prix maitrisés (où la marge des promoteurs est à priori réduite au maximum) pour la transformer en accession libre à prix très réduit et intervenons également sur une part de l’accession sociale en transformant une partie de location sociale PLS en accession sociale. Les deux programmes créés sont différenciés car la population ciblée de l’un correspond plutôt à des primo-accédants (et est donc susceptible d’accéder au parc social) et l’autre plutôt à des «secundo-accédants» qui même si elle est éligible à l’accession sociale n’a dans les faits aucune chance de l’obtenir. Pour qu’ils aient une vraie pertinence, nous nous sommes attachés à exploiter au mieux le parcours résidentiel type de ces ménages intermédiaires. Ainsi, l’offre sociale destinée aux primo-accédants comporte une majoritée de logements de tailles restreintes (T2 et T3) puisque les ménages ciblés sont le plus souvent des célibataires ou de jeunes couples sans enfants. Elle est vendue 2200€/m2 pour garantir un taux d’effort satisfaisant (inférieur à 33% des revenus d’un ménage entre 100% et 130% du PLUS). L’offre en accession libre est elle composée majoritairement de logements de grandes tailles (T4 et T5), puisqu’ici les ménages sont le plus souvent à la recherche d’un logement plus grand pour accueillir une famille. Elle est vendue 2800€/m2, là encore pour garantir un taux d’effort satisfaisant (inférieur à 33% pour des ménages entre 130% et 150% du PLUS).
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Axonométrie du quartier Répartition des nouveaux éléments de programme dans la ZAC 2
Composition des deux offres
Constitution du prix des deux offres
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Insertion & Projet urbain Etant donné que nous n’allions pas détailler chacun des nouveaux élements projetés par le biais de notre programme, il fallait sélectionner un îlot où nous pourrions développer chacun des deux élements de notre programme. Notre choix s’est ainsi porté sur l’ilôt au croisement du cours Charlemagne et du champ d’Herzog et De Meuron (Cf plan masse ci-contre). Après avoir rendu plus perméables qu’elles ne l’étaient les limites entre notre îlot et le champ en question, nous nous sommes attardés sur les emplacements de nos deux projets, et déjà sur la manière dont ils seraient «produits». En effet, proposer des logements en accession libre à 2800€/m2 sous entend que le coût de construction au m2 de ces bâtiments n’excédera pas 1200€. Pour ce faire, et pour répondre aux autres contraintes qui nous étaient fixées (à savoir une construction et des logements économes en énergie) nous nous sommes orientés vers le domaine de la préfabrication et de la production en série. Ainsi, et c’est ce qui donnait à cette solution une grande partie de son intérêt, nous pouvions nous servir des «restes» du marché de gros, pas encore totalement détruit. Une halle retenait particulièrement notre attention. Toujours intacte, et attendant d’être amputée de moitié pour les besoins du plan directeur du quartier, elle nous semblait être le lieu idéal pour orchestrer les différentes phases chronologiques du chantier de la Zac 2. Ainsi, dans une première phase, elle serait réinvestie en lieu de production de modules servant à la construction des deux programmes projetés. Cette production de proximité permettrait de limiter drastiquement les coûts de déplacements liés à ce genre de construction, en plus de garantir les avantages classiques de la préfabrication: rapidité du temps de chantier, maximum de la production effectuée dans un espace couvert, donc possibilité de travailler sans prendre en compte l’aléa climatique tout en garantissant un confort optimal aux ouvriers. En outre l’utilisation d’un outillage «lourd» est possible, et la qualité d’exécution s’en trouve d’autant améliorée. Dans une seconde phase, cette halle deviendrait, en perdant sa moitié,
un atelier de quartier à disposition des habitants, dans la continuité de sa double vie précédente. La matérialité est travaillée avec une partie des éléments récupérés de la déconstruction de la moitié de la halle. Les tuiles ainsi recyclées, soudées à du mortier, doublent des cloisons et caractérisent l’atmosphère de la place intérieure. Ainsi les vitrages alternent avec ces murs plus ou moins poreux dont la surface crée des jeux d’ombre et de lumière. Les solives en bois et les planches sont récupérées pour recréer la charpente du plancher d’étages, avec toutefois de plus petites portées. on conserve donc une unité d’ensemble de l’édifice. Les double-pages suivantes montrent dans l’ordre la halle réhabilitée et réaménagée en atelier de quartier ouverte sur le parc environnant, puis les modules produits dans la halle précédemment et la manière dont ils sont assemblés sur site.
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1
2
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1
Projet en accession sociale
2
Projet en accession libre
3
Halle réhabilitée en atelier
Plan masse du quartier Lieux stratégiques du projet
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Plan Rdc
Plan R+1
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Coupe perspective Halle reconvertie en atelier de quartier
Perspective d’ambiance IntÊrieur de la halle reconvertie
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Etape 1 Le rdc en béton recyclé est construit sur place
Etape 2 Les premiers modules arrivent et sont fixés au socle
Etape 3 Assemblage des modules entre eux
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Etape 4 Finitions (jonctions inter-modules) ajout des balcons
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Exemple de réalisation d’un immeuble en accession libre Concevoir à partir de deux modules – l’un de 3,3m x 10,16m en dimensions intérieures, l’autre de 1,5m x 10,16m – impose de trouver une logique d’empilement et d’adjonction pour pouvoir en tirer des logements diversifiés. Le module humide oriente fortement l’espace, de même que le choix d’entrée latéralement dans les appartements. Finalement à partir d’une même trame serrée se dessinent quatre T3, quatorze T4 et huit T5 qui s’imbriquent et se superposent. Une disposition initiale invariante se retrouve, mais n’empêche pas de faire varier les surfaces pour répondre aux différents besoins des familles ciblées. De plus les duplex sont une réponse en hauteur pour conjuguer les modules. Les appartements et leurs espaces extérieurs se constituent en réponse directe à la situation de l’immeuble, selon le concept développé précédemment. A l’ouest, il y a un fort contraste entre les nuisances sonores du cours Charlemagne, et les vues vers les Balmes de Sainte foy. A l’est le cœur d’îlot est calme et intime, et ouvre sur une végétation plus proche. Pour tirer parti de ces deux ambiances, les logements sont traversants, et ont pour la majorité leur pièce principale ouverte des deux bords. La course du soleil est donc amenée à influencer les activités et les habitudes : prendre son petit-déjeuner avec le jour levant, faire ses devoirs sur la table de la cuisine, regarder la télévision sans reflet... dans un même espace nous retrouvons des conditions changeantes au cours de la journée. Il se crée une variation d’ambiance à même de nourrir l’autofinition par les habitants en créant un milieu riche et changeant interne aux logements. La lumière et sa qualité qualifie des pièces plus ou moins intimes. Cette réflexion intérieure se reflète aussi dans les aménagements extérieurs. A l’ouest, des balcons longs constituent des prolongements du séjour et des cuisines. Ils projettent l’habitant dans l’espace de la rue et l’animation urbaine du cours Charlemagne. Nous voulons une mise en scène, tel le balcon de théâtre. (Echo aussi aux balcons-éléments de la biennale de Venise avec Rem Koolhaas). Les angles de vue sont permis entre ces avancées et participent de l’idée d’un lieu de représentation de soi.
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Plan d’étage courant échelle d’origine 1/100
Perspective extérieure vue du cours Charlemagne
48 Nous avons pris le parti de ne pas faire ressortir la structure des modules en façade. L’attention portée au détail architectural souligne la matérialité choisie. C’est le cas par exemple avec le traitement des eaux de pluie. Les toitures en pente et les balcons desservent l’eau dans des conduites cachées devant les jonctions des modules. Les liaisons verticales de ces derniers sont refermées en façade sur chantier et ne sont plus apparentes. En revanche, une bavette métallique souligne les horizontales en même temps qu’elle protège le bardage bois en rejetant la pluie. Ce bardage bois a d’ailleurs fait l’objet d’un traitement particulier: pour des mesures de sécurité incendie, à Lyon, les bardages en bois sont interdits pour tous les batiments dépassant 6 étages. Ici, le bois en partie inférieure est en «bois brulé» c’est à dire que la couche supérieure du bois est déjà calcinée: elle crée ainsi une gogue protectrice. En brulant le bois se rétracte et empêche l’oxygène de passer jusqu’au bois encore combustible: sans comburant le bois ainsi traité est ignifugé.Comme le risque d’incendie par l’extérieur concerne surtout les niveaux inférieurs (feu de voiture qui se propage à la façade, etc...) ce sont surtout les premiers étages qui sont revêtus de ce bardage.
Perspective extérieure vue du cours Charlemagne
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Coupe transversale échelle d’origine 1/100
Perspective intérieure Coin cuisine-salle à manger
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Exemple de réalisation d’un immeuble en accession sociale Comme nous l’avons expliqué dans la partie dédiée au programme, ce bâtiment est surtout composé de logements de petite taile (essentiellement des T2, et quelques T4). Nous nous sommes donc interrogés sur l’usage d’un T2, la manière de l’habiter. En commençant par le plus évident, nous avons un petit appartement disposant de deux pièces principales, une pièce dite « de vie » et une chambre, et de toutes les pièces de service qui vont avec: toilettes, salle d’eau, cuisine, dégagement(s). La fonction des espaces de service étant clairement établie, il convient de s’intéresser plus avant au rôle de la chambre et de la pièce de vie. La pièce de vie regroupe souvent les activités d’un séjour ou salon et d’une salle à manger, si la cuisine est ouverte sur le séjour: c’est un espace commun à tous les habitants du logement dans le sens où un individu n’en a pas la primauté par rapport aux autres. La chambre, elle, est une pièce avec un lit, et est le plus souvent, à l’inverse du séjour, attribuée à une personne qui en fait son espace personnel, le plus intime. Elle a des fonctions très diverses, on peut y dormir mais aussi y jouer ou y travailler. Enfin, elle sert d’espace de préservation et de ressourcement personnel, de mise à distance des autres. C’est pour ces raisons que dans le cas d’un logement de type t3 ou supérieur, il est très important d’en faire un lieu agréable et polyvalent, apte à accueillir des activités diversifiées. Dans le cas d’un t2 (comme c’est le cas pour nous) un peu moins. En effet, c’est un logement où l’on vit à un ou deux mais en couple. La chambre n’a donc plus le privilège du lieu privé, qu’il y ait une ou deux personnes: à une persone, le séjour comme la chambre seront des lieux de « repli », à deux la chambre sera partagée donc elle ne sera plus attribuée à une personne en particulier. on peut donc en conclure que la chambre sera surtout utilisée pour dormir, les autres activités pouvant être réalisées dans le séjour. À partir de là, ces activités étant essentiellement nocturnes, l’apport en lumière naturelle n’a plus à être aussi important que d’habitude. Au regard d’un tel usage, il est donc possible d’éclairer la chambre en second jour,
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Perspective intérieure vue sur le séjour, la cuisine et la loggia en fenêtres de réemploi
Perspective extérieure Vue depuis la rue
52 même orientée au Nord Est. Ainsi, la salle d’eau des t2 viendra s’intercaler entre la coursive et la chambre, permettant ainsi d’approvisionner les deux en lumière naturelle. Dans la continuité de ce logement travaillé de l’intérieur vers l’extérieur, les coursives du Nord-Est et les loggias du Sud-ouest fonctionnent comme des filtres successifs, «légers» cette fois-ci, contrairement aux filtres «lourds» que sont les parois des modules. Ces ltres permettent de réguler les ambiances des logements, mais également des espaces de la coursive et de la loggia, tout en apportant matérialité et vie aux façades.
En termes plus concrets, cela se traduit par l’usage d’un matériau évoquant l’espace urbain, ses limites: l’acier, sous forme de plaques de métal déployées. Celles-ci sont ajourées à 70%, ce qui leur assure suffisamment de rigidité lorsqu’elles sont fixées en pieds et en tête pour faire office de gardecorps. Ainsi fixées au nez de dalle des coursives, elles forment un volume englobant, filtrant lumières et vues.
Pour la façade sur rue, l’idée était d’offrir un espace ouvert aux vues, au vent, au bruit et à la lumière mais qui soit tout de même un premier écran par rapport à la rue, afin de jouer avec un mouvement qui soit perceptible depuis la rue, mais pas directement identifiable. Ainsi l’espace de la coursive agit comme un chez-soi avant d’être chez soi, procurant une première zone d’intimité, certes pas totale, mais permettant une transition progressive de la rue au logement. Depuis le trottoir, cette coursive anime la rue par des passages fugaces, plus devinés que vus pour ne pas envahir l’espace public, volume poreux régulant le passage des regards.
Plan d’étage courant échelle d’origine 1/100
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Coupe de détail échelle d’origine 1/10
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Perspective extérieure Vue de l’angle et des différentes matérialités exprimées
CCET Master 1 - Culture pour Construire Ethique et Technique Ce projet a été réalisé dans le cadre du Domaine d’étude CCET (Culture pour Construire Éthique et Technique). Comme son nom l’indique, ce domaine d’étude privilégiait une approche constructive et technique de la conception architecturale. En master partagé avec les étudiants en génie civil et urbain de l’INSA de Lyon, il nous fallait dessiner ensemble un bâtiment aux contraintes multiples et complexes, d’un point de vue tant environnemental que structurel, afin de tirer partie au mieux de la complémentarité de nos compétences.
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Projet & enjeux Le but de cet exercice était avant tout de se confronter aux complexités engendrées par la conception d’un édifice au programme varié (école de musique, résidence étudiante, salle de conférence, commerces, parking) en profitant de la complémentarité des formations d’ingénieurs et d’architectes pour proposer in fine un projet au stade de définition d’un APD. Pour répondre au programme dense et éclectique imposé, et prenant place sur la Zac de l’industrie à Vaise, nous avons conçu un bâtiment paysage, faisant écho par la forme aux balmes environnantes. La toiture, épaisse et accessible depuis le parc et le belvedère du quai, accueille en son sein la résidence étudiante et la salle de conférence. Elle abrite les niveaux inférieurs, volumes les plus sobres possible pour mettre en valeur la coque baroque qui les surplombe. Là prennent place les parties plus sévères et sérieuses du programme, l’école, les salles de travail, les commerces et le parking. Le rendu final, présenté en partie ici, consistait à détailler une partie emblématique du projet. Nous avons choisi de travailler sur la superposition du parking et de la salle de conférence. Compte tenu de la proximité de la nappe phréatique, le parking ne peut être enterré: il sert donc de «socle» à la salle de conférence, qui surplombe ainsi le bâtiment et offre des vues sur la Saone et ses balmes.
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Coupe perspective échelle d’origine 1/50
Coupe longitudinale échelle d’origine 1/200
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Coupe de détail échelle d’origine 1/20
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Maquette de dĂŠtail ĂŠchelle 1/20
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Maquette de dĂŠtail Zoom sur la structure et les brise-soleils
Licence Exemple de réalisations, projets Les pages suivantes réunissent une sélection de travaux réalisés en Licence d’architecture. Forcément moins poussés que les projets développés en Master, ils constituent pour autant un panel représentatif de mes sensibilités et préoccupations architecturales.
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Projet de fin de Licence Troisième année de licence Pour ce dernier projet de licence, le sujet imposé était la conception d’un centre culturel. Le site du projet était l’objet d’un exercice d’urbanisme au semestre précédent: nous devions donc implanter notre centre culturel dans un quartier que nous avions dessiné au préalable. Ici, il doit s’insérer entre place et parc, et est bordé au nord par un axe de circulation important à l’échelle du quartier. Le programme de ce projet est assez éclectique, il doit abriter un bibliothèque et ses archives, une salle d’exposition, une salle de conférence/spectacle pourvue de gradins rétractables, une école de musique et enfin un lieu de restauration. Pour faire cohabiter toutes ces activités, le bâtiment s’organise autour d’un patio carré. À la fois zone de passage et d’arrêt, il concentre les flux d’usagers. Les éléments du programme sont eux insérés dans deux paties en forme de L: l’un de ces L s’incline pour s’insérer dans l’urbain, suivant le boulevard Salengro. Cette inclinaison souligne par ailleurs une autre composante de ce projet, qui propose un façade plus «fermée», plus «urbaine» coté place, et plus ouverte côté parc. Enfin, une des dernières composantes fortes de ce projet était la volonté de proposer des façades minimales, dont les différents matériaux sont les reflets du type de programe qu’elles abritent. Poussé à l’extrême, cela donne soit des façades transparentes, soit des façades opaques, matérialisées respectivement par du verre et des panneaux de cuivre, choisi pour la patine caractéristique qu’elle acquiert en vieillissant. Ainsi les élements du programme le supportant (archives, réserves du musée, toilettes, salle de conférence entre-autres) sont abrités dans des blocs aveugles, les autres par une double paroi en verre. Une telle simplification implique en revanche une complexification des détails d’assemblage, afin de minimiser l’impact des jonctions de matière; mais aussi d’intégrer au maximum tout ce qui pourrait rompre l’équlibre visé: gaines de ventilations, plafonds techniques, etc. Pour répondre à ces questions, le projet est abordé sous toutes les
échelles, et avec le plus d’outils de réprensation possible (maquettes plans et coupes à toutes les échelles).
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Plan masse échelle d’origine 1/500
Coupe sur site AA’ échelle d’origine 1/500
Coupe sur site BB’ échelle d’origine 1/500
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Plan de Rez-de-chaussée échelle d’origine 1/200
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Plan R+1 échelle d’origine 1/200
Perspective extérieure Vue sur l’entrée du bâtimentdepuis la place
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Coupe longitudinale détaillée échelle d’origine 1/50
Maquette correspondant à la coupe ci-dessus échelle 1/50
72 c c c
c
c
c
Coupe de détail échelle d’origine 1/20
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Coupe de détail de la double-paroi en verre avec isolation phonique (côté rue) échelle d’origine 1/5
Zoom sur les vides techniques et la double-paroi côté parc échelle 1/50
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Maquette de dÊtail: angle du bâtiment des archives Êchelle 1/20
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Pavillon d’exposition itinérant Première année de licence Petit pavillon d’exposition démontable, ce projet devait répondre à quelques règles strictes: pas de pièces dépassant les 50 kg et l’ensemble des pièces devait pouvoir se ranger dans la remorque d’un 36 tonnes. Enfin on devait pouvoir le monter et le démonter facilement, sans compétences particulières. Il a donc ici été choisi d’associer les propriétés mécaniques de l’acier à celles du bois pour proposer un espace tout en sobriété: une structure tubulaire en acier supporte des panneaux de bois contenant l’isolation thermique. Les panneaux étant tous pleins pour pouvoir les superposer facilement, la lumière naturelle vient par des ouvertures obtenues par décallage d’un module de base.
Projet réalisé en trinôme avec Camille de Gaulmyn et Arthur Vinel
Notice de montage échelle d’origine 1/50
Maquette de détail de deux modules assemblés échelle 1/20
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Plan de Rez-de-chaussée échelle d’origine 1/200
Coupe longitudinale échelle d’origine 1/200
Perspective extérieure Perspective du pavillon
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Office de tourisme Première année de licence Pour ce dernier projet de première année, il fallait concevoir un office de tourisme quelque part le long des berges (fraichement réhabilitées) du Rhône. L’idée de travailler avec les emmarchements de la Guillotière, en face de l’Hôtel-Dieu, s’est faite assez rapidement: le site était accessible et visible, et les quais sont assez larges à cet endroit pour supporter l’ajout d’un bâtiment en plus du flot des usagers. Enfin la beauté du site, entre propriétés naturelles et vues empreintes d’histoires ont entériné la décision. Afin de ne pas bouleverser l’usage et le cadre dans lequel il s’’implante, l’office de tourisme se fond subtilement dans le décor. Il se glisse sous les marches et en soulève quelque-unes pour resurgir ponctuellement, happer quelques passants, sur la promenade ou sur les quais, tel un serpent d’eau qui louvoie et fait ressortir quelque-unes de ses écailles. Le programme est relativement succint, il consiste en un espace d’accueil, un petit espace d’exposition avec renseignements sur l’histoire de Lyon, des locaux pour les employés et des toilettes pour les usagers. L’office est accessible aussi bien du quai que des berges, et reste donc visible selon que l’on vienne de la presqu’île ou du quartier de la Guillotière.
Plan de Rez-de-chaussée éc
chelle d’origine 1/100
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Plan R+1 échelle d’origine 1/100
Coupe longitudinale AA’ échelle d’origine 1/100
Perspective extérieure Intégration au site
Projets personnels Divers: projets personnels -loisirs- publications Rentrent dans cette catégorie toutes les initiatives d’ordre personnel, en lien ou non avec l’école d’architecture et en lien ou non avec l’architecture tout court !
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The Wild Sons: Pochette d’album & Affiche Conception et réalisation d’une affiche et des pochettes d’album affiliées pour la sortie du deuxième album des Wild Sons, groupe de rock alternatif lyonnais. La technique employée, mélange entre dessin à la main et techniques digitales pour la mise en couleur, se veut être en écho avec la pratique musicale du groupe.
Dessin Détail
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Pochette d’album Verso
Affiche Taille originale A3
Albums
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Engagements associatifs & rôles au sein de l’école Co-fondateur et président - pendant trois ans - d’une association consacrée à la photographie Suite à la découverte d’un laboratoire photo à l’école, et ayant déjà une activité photographique, nous avons créé, avec deux amis de promotion, une association visant à remettre en état ce laboratoire et à l’ouvrir aux occupants de l’école. Le laboratoire (constitué d’une pièce et d’une réserve), accueille des pôles d’activités argentiques (développement de négatif et tirage de photos sur papier photosensible) et numériques (espace de prise de vue pour maquettes avec fond, flash et projecteurs). L’association a pour objectif d’initier les étudiants aux bases de la photographie, à des fins aussi bien pédagogiques (maitrise de l’outil photo pour des analyses de sites, pour la présentation de maquettes, etc...) que personnelles. Elle a aussi pour ambition de transmettre un bagage technique plus précis en se basant sur l’évolution des pratiques photographiques (exploitation des avantages propres à chaque technique, argentique et numérique). Enfin, elle se charge régulièrement de subvenir aux besoins des autres associations de l’école en réalisant des campagnes de communication, essentiellement à l’occasion du renouvellement de leurs bureaux, et fait la couverture de quelques évènements majeurs de la vie de l’école. Le flambeau a depuis été repris par les promotions suivantes et l’association a bien mûri: organisation de conférences à l’école, couverture évènementielle étendue, après cinq années d’existence, le Diaph’ s’est installé durablement dans le paysage associatif de l’ENSAL. Secrétaire à la Commission de la Vie Étudiante (CVE) - un an et demi De nouveau avec quelques amis de promotion, et le soutien d’enseignants de l’école, nous avons relancé la CVE de l’école d’architecture de Lyon, commission dédiée à la proposition de projets à mener pour améliorer les conditions de chacun à l’école. Les champs d’interventions sont multiples et diversifiés: il peut s’agir de nouvelles propositions pour le
prochain renouvellement du programme pédagogique de l’école, de travailler à la meilleure intégration des stages au cours de nos études, mais aussi de réaménager les lieux de travail de l’école (ateliers, salle de cours), et en proposer de nouveaux (atelier maquette, pôle numérique avec découpeuse laser, etc...) Elle permet aux étudiants de participer activement à la vie de l’école en intégrant ses représentants dans les différentes instances de l’école, et de familiariser les intéressés aux premiers rouages de fonctionnement des institutions républicaines.... Délégué de promotion - 2 ans - et délégué adjoint - 1 an Délégué de promotion en licence 3 et en Master 1, mon rôle a été de «fluidifier» les échanges entre le corps enseignant et les étudiants durant ces années, mais également de suggérer des axes d’amélioration pour les différents enseignements reçus en cours d’année, lors des conseils de fin de semestre.
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Le
. Diaph’ . Association photo-graphique de l’ENSAL
LE DIAPH’ PROPOSE STAND PRISE DE VUE
Le Diaph’ met à disposition des étudiants un espace de prise de vue destinée à la photographie de maquette (mais pas que !). Il est constitué d’un jeu complet de spots et de flashes, ainsi que de deux types de fonds (fond noir et fond blanc) et d’un pied photographique. Idéal pour archiver ses travaux, commencer un portfolio, mais également apprendre à gérer un éclairage et perfectionner sa maitrise de la photographie. L’équipe du Diaph’ se tient à disposition des étudiants pour les accompagner et leur enseigner les bases si besoin est.
LABORATOIRE Les adhérents ont accès au laboratoire de développement argentique. Il contient le nécessaire (4 agrandisseurs, spires, révélateur, fixateur et papier photosensible) pour effectuer des tirages sur papier à partir de négatifs, du petit format (24x36 mm) au moyen format (6x6, 6x7 et 6x9 cm). Les tirages ne s’effectuent qu’en noir et blanc.
PEDAGOGIE ET FORMATION Les débutants sont formés (avec grand plaisir !) par l’équipe du Diaph’, qui conseille par ailleurs fortement aux néophytes en photographie de faire leurs premiers pas avec cette technologie avant de passer au numérique. Elle permet en effet de se focaliser sur le couple essentiel vitesse d’obturation/ouverture de diaphragme tout en instaurant un autre rapport à l’image: celle ci n’étant pas directement accessible (ce qui supprime l’effet «raté je la reprend»), le photographe aura tendance à rendre son geste plus précautionneux afin de s’assurer de la qualité du cliché. Il s’assurera ainsi de former son regard et de «sentir», petit à petit, ce qui donnera une bonne photographie et ce qui n’en donnera pas.
PRET DE MATERIEL Les adhérents peuvent également emprunter du matériel à l’association. Elle ne prête pas de boitier numérique car l’école propose déjà ce service (par le biais de Mr Gillet à la reprographie), mais des boitiers argentiques (quatre boitiers Pentax K1000, un boitier praktika et un vivitar XV-5) ainsi que des objectifs (essentiellement des focales fixes de 28 et 50mm, deux zoom de 2880mm). Enfin, le Diaph’ vend des pellicules (Ilford 24 poses, 120 ou 400 asa) au tarif préférentiel de 2€ à ses adhérents.
Affiche de promotion du Diaph’ Association photographique de l’ENSAL
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Publications De quel bois je me loge dans EK n°37 Projet Master 1 AACC Habiter le temporaire La nouvelle maison des jours meilleurs sous la direction de Fiona Meadows. – Editions Alternatives, mai 2017 // Mini Maousse 6 Catalogoque des PFE 2015 ENSAL Projet de Fin d’Étude // Master 2 AACC
Expositions Archipel Lyon Prix de la jeune architecture 2015 VIA Paris Mini Maousse 6 Atanblois Nantes Mini Maousse 6 Cité de l’architecture et du patrimoine Paris Mini Maousse 6 H14 Bordeaux Agora Bordeaux