Introduction
Diplômée de L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, j’ai suivi le cursus «Architecture, Villes, Ressources».
Je suis à la recherche d’un premier emploi et me permets de vous proposer ma candidature pour un poste d’architecte.
J’ai ainsi le plaisir de vous présenter une sélection de mes travaux, représentatifs de mes cinq années d’études à l’ENSAG.
Bonne lecture,
Romane CLAUDEL
SOMMAIRE
MASTER1
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Mémoire - La Cité Manifeste, une démarche de ré-invention de l’habitat individuel proposée aux habitants comme une réalisation expérimentale
MASTER2
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Projet de Fin d’Étude - Zeebruges, faire place à la jeunesse au cœur d’une commune portuaire
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Florian GOLAY 2020/2021Le parcours de Master « Architecture, Villes, Ressources » a pour ambition d’explorer quatre conditions représentatives d’un état des villes dans le monde.
Le semestre 7 traite du renouvellement urbain de quartiers, d’espaces urbanisés stigmatisés par leur patrimoine du XX° siècle et par la diversité culturelle de leur population.
Nous nous sommes impliqués dans le renouvellement urbain en cours, mené par la Métropole de Grenoble (38). L’exercice s’attache à offrir un nouveau récit au projet de la « Centralité Sud » nommé « Projet Grand Alpes ». L’objectif est de créer un récit capable de fédérer des énergies autour du dépassement des faiblesses des quartiers sud de Grenoble et de valoriser mes atouts éclectiques du territoire.
Le foyer Adoma a été le sujet de notre semestre. Ce bâtiment est l’un des plus vieux du quartier Sud de Grenoble (1966). Il abritait des jeunes travailleurs d’Afrique du Nord et d’Italie qui ont construit le quartier dans l’optique des Jeux Olympiques de 1968. Construit sur le principe d’une figure architecturale « classique », le bâtiment est conçu autour d’une cour. D’ici 2024, le foyer sera démoli et la parcelle accueillera trois nouveaux bâtiments comportant quatre-vingt logements contre deux cents soixantequatre pour le foyer. Il s’agit alors de conserver tout ou partie des corps de bâtiments.
Après un temps d’immersion, nous avons formulé en binôme la problématique de la situation et imaginé le projet.
Plan de situation
Locaux commerciaux
1/200e
Localisation : Sud et Ouest
Plan RDC
R-1
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Florian GOLAY 2020/2021
Après un temps d’analyse, nous constatons bien souvent que le foyer est «entredeux» puisque situé entre deux quartiers. Au delà de cela, nous avons joué sur ce principe d’entre-deux à différents niveaux : entre conservation et démolition, entre public et privé et entre générations.
Dans un premier temps, seules les trames, dalles porteuses et espaces de circulation sont conservés. Les trames sont régulières et mesurent 2.70, 3.30 et 3.60 m.
Les R-1 côté rue sont activés et laissent place à des lots commerciaux ou associatifs. Ils se prolongent au RDC par une mezzanine. (ci-contre)
La cour est désormais réservée aux habitants et propose quatre accès. (ci-dessous)
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Florian GOLAY 2020/2021Les étages supérieurs accueillent différentes typologies de logements : du studio au T5, des logements type Bi-home et en grappe.
Les logements Bi-home dotent l’appartement standard d’une pièce supplémentaire. Ce principe peut permettre au propriétaire de gagner un petit pécule en louant à un tiers. En plan, les accès sont distincts entre appartement et studio. L’usage de ce dernier est flexible en fonction des besoins de l’usager, il peut être pour accueillir un étudiant, un parent ou bien se créer un espace de travail indépendant par exemple.
Le logement en grappe externalise des fonctions telles que la laverie ou encore une chambre d’amis. Il permet de revoir à la baisse l’espace occupé par une personne. La solidarité est privilégiée tout en garantissant un espace personnel adéquat. Chaque appartement comporte une kitchenette afin de laisser sa liberté à l’usager mais une grande cuisine en duplex permet aux habitants de se retrouver selon leurs envies. Ce type de logement est plutôt approprié à des personnes seules ou en couple (étudiants / jeunes en début de carrière / personnes âgées…). Cette forme en grappe ravive donc la forme de vie intergénérationnelle.
Logements T4, T5 et BiHome
Localisation : ailes Sud et Ouest Plan R+1
Appropriations possibles logements type BiHome
Localisation : ailes Sud et Ouest
Plan détaillé
Montant bois
Mur béton 210 mm
Isolant 180 mm
Panneau support + étanchéité + tasseau de fixation
Parement briquette 50 mm
Double vitrage
Garde corps
Détail de façade
1/50e
Couvertine Etanchéité
Isolant 160 mm Dalle béton 250 mm
Isolant 180 mm + parement Sous face 20 mm
Double vitrage
Garde corps
Rejingot Couverture aluminium Dalle béton 250 mm Isolant 190mm Bardage
Etanchéité + bande de finition Panneau drainant Verre cellulaire 100 mm Drain
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Franck LEBAIL 2020/2021
Le semestre 8 traite la revitalisation des bourgs et des villages, dans un contexte où le rêve pavillonnaire maintient son emprise et peine à construire sa résilience.
Le projet s’insère dans le tissu de Beaurepaire (38), une commune d’Isère située entre Lyon, Grenoble et Valence. En accord avec la municipalité et dans la démarche de renouvellement urbain mené, nous proposons de réhabiliter l’ancienne tannerie du village pour lui redonner vie.
L’ancienne tannerie date des années 1895 et s’est naturellement construite de part et d’autre du canal traversant le village. Aujourd’hui recouvert, il nous l’utilisons comme un axe de circulation piéton, tout en créant dans son prolongement une venelle, caractéristique du village. Le projet se déploie également autour de la tannerie.
L’objectif est de proposer un espace public dédié aux habitants et de valoriser l’existant. Cela se manifeste par des services de proximité et un apport culturel pour la ville.
Plan de situation
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Franck LEBAIL 2020/2021
Le programme a visée pratique et culturelle propose une halle de marché en rez de chaussée (bleu) avec un espace de restauration en face. A l’étage de l’ancienne tannerie, on retrouve une bibliothèque (rose) et salle d’exposition (violet).
Les bâtiments attenants accueillent une annexe à la salle d’exposition (violet) et un logement (orange). Nous avons également procédé à l’aménagement de la place joignant les différents bâtiments.
Cet ensemble désormais central dans la vie de village rassemble et dynamise ainsi la commune de Beaurepaire.
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Franck LEBAIL 2020/2021
Le projet s’organise autour d’une faille centrale dans la continuité de la venelle. Elle met en valeur l’ancien passage de l’eau par un flux différent, celui des passants. Les circulations s’articulent alors autour de la faille, permettant de servir les différents niveaux. La halle de marché prend place au rez-de-chaussée, dans le bâtiment de l’ancienne tannerie. Il propose ainsi des services de bouche ; boucherie, poissonnerie, primeurs, fromager, caviste ainsi qu’un fleuriste. Les étales sont disposées de manière centrale de part et d’autre de la faille. La circulation est fluide : entre les étales et les murs existants. Cette position centrale des stands permet également de conserver un lien avec l’extérieur puisque les grandes ouvertures sont conservées.
A l’arrière du marché, on retrouve un espace de stockage destiné aux marchands, avec des racks de rangement et des chambres froides.
Coupe longitudinale Plan RDC
du marché vers la bibliothèque
Mémoire - La Cité Manifeste
Cécile LEONARDI, Frédéric GUILLAUD 2020/2021
La Cité Manifeste est un projet réalisé par la Société Mulhousienne des Cités Ouvrières en 2005. Elle propose un ensemble de soixante et un logements locatifs dans le quartier de la cité Muller, site au passé industriel. Véritable opération - anniversaire, le projet a pour objectif de revaloriser la cité ouvrière historique tout en rattrapant l’écart existant entre les souhaits des habitants en matière de logement social et sa production plutôt normalisée. Pour se faire, le promoteur Pierre Zemp fait appel à Jean Nouvel qui suggère la participation d’autres architectes tels que Shigeru Ban, Anne Lacaton & Jean-Philippe Vassal, livrant cinq visions différentes d’un habitat social.
L’opération de la Cité Manifeste soulève la problématique suivante : A travers l’appropriation, quel degré de cohérence peut-on mesurer entre l’intention des architectes et la réalité habitante ? Par la concertation, les architectes ont fait le choix d’offrir aux habitants des principes de liberté grâce à la flexibilité des espaces augmentés. Largement aménagés, les logements rendent compte de la forte appropriation habitante dont la Cité fait preuve.
La construction de la Cité Manifeste, laissant place à l’innovation et l’expérimentation dans le cadre de la conception architecturale présage ainsi un nouveau regard sur le logement social.
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Gilles MARTY 2021/2022Le semestre 9 approche de manière exploratoire la re-programmation d’une architecture située dans une ville européenne au choix. Cette dernière doit répondre à trois critères : être une capitale régionale offrant un potentiel de rayonnement à l’échelle régionale, être en phase de reconversion urbaine et doit soulever des problématiques contemporaines en matière d’enjeux environnementaux, économique et sociétaux. En binôme, nous avons choisi la ville de Bruges en Belgique. Son rayonnement européen ainsi que ses problématiques liées à l’habitat et au déplacement des activités industrielles en dehors de la ville ont été le sujet de notre travail.
Bruges, ville historique construite autour des canaux est fondé sur l’activité brassicole qui a connu son apogée au Moyen-Age. Elle reste connu comme l’une des grandes villes commerciales du Nord de l’Europe. L’essor de ces échanges a permis l’enrichissement des habitants, qui se mettent alors à investir dans l’art, propice au déploiement de l’art flamand. Véritable ville de diffusion de l’art et d’invitations d’artistes, Bruges a donc toujours été à l’initiative d’échanges et d’investissements.
Classée patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000, la ville de Bruges est forte de son réseau d’une trentaine de brasseries. C’est sur l’une des plus anciennes que nous avons jeté notre dévolu, datée de 1675. Cette PAC, Pièce A Conversation, a été le support de notre projet, bénéfique pour la ville.
Façade dentelle Localisation des écoles d’arts
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Gilles MARTY 2021/2022Dans un premier temps, nous avons fait quelques relevés sur place et avons eu la chance d’entrer dans la bâtisse. Véritable bijou architectural, l’ancienne brasserie située en plein cœur du vieux Bruges, dispose de pièces lumineuses et ventilées, hautes sous-plafond et propices à la création. Il nous a paru évident d’imaginer une école dédiée à l’art flamand.
Au XVe siècle, la Flandre est le berceau de l’école des Primitifs flamands. Le territoire attire les jeunes peintres des pays voisins : invités à travailler dans autres cours européennes : influence et division dans toute l’Europe ce qui créer une aire d’influence à l’échelle européenne Bruges a favorisé les influences artistiques novatrices dans le développement de la peinture médiévale. Aujourd’hui, on propose de transposer cet apprentissage et cette diffusion de l’art flamand à Bruges, comme une prolongation pour créer une école dédiée à l’art.
Projet - Architecture, Villes, Ressources
Studio Gilles MARTY 2021/2022
La majorité du semestre a porté l’analyse de la ville, de la PAC, et de la recherche du programme. Seules quelques semaines étaient dédiées au projet en tant que tel, la démarche étant plus importante que le résultat. L’imaginaire et le rêve étaient deux éléments indispensable à prendre en compte pour le rendu.
En ayant inventé la perspective atmosphérique, les artistes flamands cherchaient l’illusion de la profondeur des paysages. C’est à travers le travail de lumière et de détails qu’apparaissent les plans successifs, donnant l’illusion de profondeur. Pour transcrire la notion de répétition, nous avons multiplié la façade du bâtiment pour le prolonger dans sa longueur. Ces plans successifs translucides et légers permettent de laisser transparaître ce qu’il se passe dans cette école, sans pour autant dévoiler les secrets
Les vues de rendu ré-interprètent la notion de perspective atmosphérique pour retrouver une ambiance brumeuse, à la lumière douce et rêveuse..
de l’art
PFE - Projet de Fin d’Étude
Studio Stéphanie DAVID 2021/2022Le semestre 10 est un temps d’approfondissement, personnel et prospectif, du travail engagé sur la ville d’étude, ici Bruges. Ce dernier exercice de projet est mené de front avec la mise en récit du PFE. Toujours réalisé en binôme, il a été le support de notre soutenance de diplôme. Le PFE complet est joint en PDF, voici un bref aperçu du projet.
L’approfondissement s’est fait à Zeebruges. Il s’agit d’une localité appartenant à la ville de Bruges. Elle appartient aussi à la province de Flandre-Occidentale en région flamande. Second port commercial du pays, il représente aujourd’hui une interface maritime majeure en Europe. Aujourd’hui, 4 500 habitants cohabitent face à ce mastodonte. L’omniprésence des infrastructures portuaires marque un déséquilibre dans le paysage puisque le port s’étale jusqu’aux quartiers résidentiels, les menant parfois jusqu’à l’enclave. Au delà des nuisances générées par le port, les habitants déplorent le manque d’équipements dédiés à la jeunesse. On retrouve en effet, une école primaire mais aucun lieu dédié au temps libre. A cela s’ajoute un manque de place en crèche et en garderie.
Nous nous intéressons ainsi à la place des habitants, et particulièrement à celle des jeunes. Pour tenter d’apporter une réponse aux enjeux développés, nous proposons l’aménagement d’un parc public et la création d’un pôle petite enfance dédié aux 0-11 ans. L’objectif est de rassembler les infrastructures dédiées à la petite enfance en un unique et même lieu, au cœur d’un vaste parc public paysager.
Portion étudiée
Le pôle petite enfance
VEERBOOT STRATPFE - Projet de Fin d’Étude
Studio Stéphanie DAVID 2021/2022Le Knapen Park, base militaire désaffectée, additionne toutes les potentialités pour porter ce projet. Sa surface (8 ha), son accessibilité et sa biodiversité lui octroient toutes les qualités d’un parc public.
Futur parc en puissance, nous imaginons que les anciens bâtiments réinvestis à moindre coût seront le support de nouveaux évènements (sportifs, culturels, etc..) et feront de ce parc un lieu praticable en toute saison.
Le pôle petite enfance fait quant à lui l’objet d’une nouvelle construction. Pour compléter l’offre de garde tout en faisant cohabiter les enfants d’une large tranche d’âge nous regroupons différents modes de garde pour réduire le temps de trajet des parents. Le pôle accueillera à terme une soixantaine d’enfants âgés de 0 à 11 ans.
Le jardin d’enfants regroupe une crèche, pour les 0-2 ans et une garderie pour les 3-11 ans.
La composition de ces espaces est pensée en fonction de la pédagogie que nous souhaitons apporter au projet. Nous avons suivi la pédagogie Lóczy selon laquelle l’autonomie est primordiale pour le développement et la construction de l’enfant. Cela se traduit architecturalement par de vastes espaces libres articulés autour de matériel à disposition des enfants (jouets, objets).
Avec ce projet de pôle petite enfance, les enfants retrouvent une place au sein de leur ville. Le projet du parc déploiera à l’échelle de la famille un nouveau lieu de partage dédiés tant aux parents qu’aux enfants.
Accès piéton + cycles
Réfectoire
Hall
Entrée Garderie Cour intérieure
Crèche
PFE - Projet de Fin d’Étude
Studio Stéphanie DAVID 2021/2022La résolution architecturale s’appuie sur l’actualité des sciences de l’enfant (méthode de pédagogie, science du comportement, sciences cognitives…). Le pôle petite enfance réinterroge les fonctions du programme, pour que ce tout devienne un endroit où l’enfant se sent en sécurité, un lieu où les plus jeunes deviennent acteurs de leur propre condition. Le bâtiment propose ainsi des espaces dans lesquels l’enfant peut vagabonder et modeler son environnement pour s’y sentir bien. Pensé pour que l’enfant soit pilote de sa journée, les univers sont appropriables et modulables. Ces dispositifs dynamiques permettent à l’enfant de gérer ses activités dans un cadre sécurisant et favorisant son apprentissage.
Au cœur d’un site guidé par une géométrie millimétrée et orthogonale, nous faisons le pari d’une architecture à la forme circulaire. Le cercle, forme qui par définition entoure et encadre, renvoie indéniablement à une forme d’intériorité, figure sécurisante pour l’enfant. À l’échelle du site, le cercle entre en dialogue direct avec ces anciennes citernes de carburant. Au-delà de la figure mimétique, le cercle est une ligne qui ne présente ni de début ni de fin, renvoyant à une circulation infinie de l’énergie à travers elle. Par ce geste architectural fort et chargé de symbolique, on recrée un univers à part entière au sein même du parc.