Romane Domas, portfolio 2019

Page 1

Romane Domas 2019


Romane Domas née en juin 1994 permis B

FORMATIONS 2018 - 2019

Master 2 Gestion des Territoires et Développement Local Institut d’Auvergne du Développement des Territoires , Clermont-Ferrand

EXPÉRIENCES PERSONNELLES 2017 - 2018

Projet de fin d’études « Tourner la page : rencontres autour des cultures » maison de convalescence, bibliothèque et cabinet de soin ENSACF en partenariat avec pays de Saint-Flour, Cantal - Conduite de projet territorial et architectural de la conception à l’esquisse (suivi programmatique en lien avec une infirmière et les médiathèque associatives du territoire) - Organisation et mise en place d’une semaine participative in situ (édition de journaux, structuration et accompagnment au déroulement d’ateliers, organisation de visites au sein d’entreprises du territoire, entretiens, etc) - Présentation du projet au cours du séminaire de l’association Nationale des Nouvelles Ruralités, au Ministère de la Cohésion des Territoires

2017 - 2018

Mémoire de fin d’études « Le projet transitoire comme une pensée expérimentale du projet urbain. L’exemple de Saint-Étienne » co-encadré par Bertrand Rétif et Shahram Abadie, ENSACF

2017

Projet de centre d’hébergement d’urgence, avec l’association Pauvreté, Précarité ENSACF, Clermont-Ferrand - Conduite de projet de l’analyse territoriale au dessin de détails d’une chambre en groupe - Conception d’un bâtiment en matériaux biosourcés et bioclimatique - Travail en suivi permanent avec l’association Pauvreté, Précarité (commanditaire)

COMPÉTENCES Aptitudes

Travail en groupe Écriture Dialogue/médiation Accompagnement et montage d’exposition Construction et conception scénographique 2

Démarches participatives Gestion de projet Conception urbaine et architecturale Voyages et résidences


06.09.63.27.98 romane.domas@gmail.com 6 place Saint-Pierre, 63000 Clermont-Ferrand

2012 - 2018

Diplôme d’État d’Architecte Spécialité Éco-conception des Territoires et des Espaces Habités École Nationale Supérieure d’Architecture, Clermont-Ferrand

2009 - 2012

Baccalauréat littéraire, spécialité art dramatique Lycée Fénelon, Clermont-Ferrand

2017

Stage à Pixel 13 Busséol, Auvergne - Réalisation d’une carte livrable pour la retranscription d’une expérience de randonnée urbaine performative et sonore dans l’Est lyonnais : «Pérégrinations vers l’Est» - Résidence de suivi entre les différentes équipes du projet (Pixel, Komplex Kapharnaüm, compagnie Alix sous X) pour le déroulement du dernier événement des Pérégrinations - Arpentages de repérage et de vérification des tracés (utilisation de traceurs GPS, itinéraires écrits, pièces sonores)

2016 - 2017

Construction de décors, atelier optionnel Plateau de tournage ENSACF / Sauve qui peut le court-métrage, Clermont-Ferrand

2014 - ...

Co-fondatrice de l’espace d’exposition associatif home alonE Clermont-Ferrand ; http://homealone.tk - Invitation et organisation d’expositions de jeunes artistes à domicile - Accrochage, production, communication - Échanges avec d’autres artists run space en format micro résidences

Outils

Dessin à la main Maquette

Photoshop Illustrator In Design

Langues étrangères - anglais Cambridge C1 - espagnol Enforex B2 - portugais, parlé, apprentissage de l’écrit

Vectorworks Sketchup Autocad Open Office / Word SIG 3


4


CURRICULUM VITAE

p

2

ARCHITECTURE & URBANISME

p

7

Le Pays de Saint-Flour depuis sa frange, Cantal

p

9

Tourner la page : rencontre autour des cultures, Cantal

p 19

Cachés révélés, Clermont-Ferrand

p 35

À CÔTÉ DES ÉTUDES

p 49

Mémoire : le projet transitoire comme une pensée expérimentale du projet urbain

p 51

Plateau de tournage

p 55

Espace d’exposition home alonE

p 61

5


ÂŤ ... instantanĂŠe qui arriv

6


ARCHITECTURE & URBANISME

ve sur un site, crée un événement et ensuite disparaît, signifiant ainsi que l’architecture peut ne pas être construction et n’être qu’événement, action dans le temps présent. » Instant City, Archigram

carnet de voyage de Berlin 7


8


LE PAYS DE SAINT-FLOUR DEPUIS SA FRANGE

Projet collectif territorial de Master 2, 2017-2018 Romane Domas, Mathieu Marché-Zerna, Pierre Otal, Antoine Roux 9


10


ARPENTAGE ET SEMAINE PARTICIPATIVE IN SITU Le projet de fin d’études s’est déroulé tout au long d’une année sur le territoire du Pays de Saint-Flour, dans le Cantal. Cette étude a fait l’objet de plusieurs dispositifs de terrains qui ont été réitérés à plusieurs reprises depuis l’analyse territoriale à la conception en détails des architectures proposées. Nous avons premièrement investi le territoire par une semaine d’arpentage au cours de laquelle nous avons effectué des transepts à pieds à travers tout le territoire. Notre première approche du pays sanflorain s’est faite par les environs de la ville de Saint-Flour, ses paysages naturels et ses découpes agricoles, sa structure de plateaux, de vallons et de vallées. Nous pensions alors que la ville de Saint-Flour s’identifiait par le biais des paysages qui l’entourent. Par la suite, nous sommes venus une semaine sur place pour mener des ateliers avec les différents acteurs/habitants du territoire. Cette semaine collective était structurée autour d’atelier «happening» où nous menions des actions de services publics dans des espaces délaissés. Nous avons également organisé des visites d’entreprises ouvertes à tous, qui valorisaient des ressources locales. Nous avons mené de nombreux entretiens avec les habitants ou les résidents occasionnels sur leur mode de vie, de travail ou de déplacement. Enfin nous avons organisé des visites touristiques pirates pour parler et faire parler d’architecture et de paysage de vie à chacun. Tout le travail de terrain a été consigné dans un journal quotidien où nous relations nos actions, les expériences vécues et les mots d’habitants rencontrés. Ces approches par le terrain ont servi de base à nos stratégies territoriales. In fine nous avons noué des contacts sur place qui nous ont permis d’être accompagnés dans la conception plus personnelle de nos projets d’architecture et de répondre au plus proche des réels besoins exprimés par les habitants.

Exemple de couverture du journal quotidien de la semaine participative (2/7) 11


Extraits de journaux : fictions photographiques, témoignages et événements 12


Visite d’une carrière de pierres de bouzentès et défrichage de l’ancien chemin des écoliers 13


14


OUTILS D’ANALYSE POUR LE TERRITOIRE

Notre démarche de projet part d’un constat : la ville de Saint-Flour agit comme un aimant sur le territoire en regroupant les services, les activités commerciales et culturelles. Aujourd’hui les autres communes sont délaissées et dépendent de la dynamique urbaine de Saint-Flour. On remarque un déséquilibre dans la répartition des potentiels et dans l’équité sociale. L’objectif est d’inverser les regards sur ce territoire. Il n’est plus seulement une ressource économique pour la ville, mais est perçu comme une constellation de lieux qui ont leurs qualités spatiales, culturelles et historiques propres. Pour entrer sur le territoire nous avons mis en place une grille de lecture qui joignait l’approche sensible des paysages que nous avions arpenté et la collecte de relevés statistiques. Ces données nous ont permis de comprendre les conditions de vie des hommes, des tissus économiques, urbains et agricoles qui maillaient le territoire. C’est à travers le prisme de l’accroche au paysage, à la géographie et au terroir que nous avons effectué un échantillonnage de situations identitaires qui composent la Communauté de Communes du Pays de Saint-Flour. Nous les avons qualifié par : – leur identité paysagère – leur agrosystème – leurs “types bâtis”

15


Carte de la stratĂŠgie territoriale 16


Cette étape de relevés nous a ainsi permis de différencier trois types de situations de creux: 1. les communes satellites : détachées de la ville, mais dépendantes du bassin de vie sanflorain. 2. les territoires distanciés : avec leur histoire et culture propre, qui entretiennent uniquement un rapport de nécessité avec la ville. 3. les zones monofonctionnelles : dans la continuité de l’étalement urbain, elles ne font pourtant pas réellement partie de Saint-Flour mais en sont dépendantes. Chaque situation correspond à une phase d’intervention. Nos projets s’inscrivent dans la première étape du processus. Ils vont permettre d’insuffler de nouvelles dynamiques et créer un réseau qui viendra mailler le territoire. Les phases suivantes permettront de renforcer ce maillage et de créer une cohérence à l’échelle globale du territoire. Nous jugeons essentiel de répartir l’action opératoire dans une temporalité longue pour en garantir la faisabilité économique et son accord avec l’évolution des modes de vie des hommes en lien avec leur territoire. Nous intervenons, dans un premier temps, sur trois situations fortes qui témoignent encore d’un ancrage dans le terroir et qui sont liées à des caractères paysagères fortes. Il s’agit de Coltines, Vabres et Alleuze.

17


18


TOURNER LA PAGE : RENCONTRE AUTOUR DES CULTURES

Projet de fin d’études, 2018 19


20


SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET SOCIALE Parmi les trois situations choisies, celle de Secourieux, un hameau agricole situé sur la Planèze, ancien plateau céréalier et grenier à blé de la région. Sur ce plateau, les nouveaux arrivants se concentrent dans les villages majeurs et font construire des maisons neuves qui créent un certain étalement urbain et mitent le tissu agricole laissant les hameaux délaissés. Les hameaux alentours se vident progressivement, les agriculteurs vieillissent et les générations suivantes font principalement usages des maisons comme de résidences secondaires. Dans le but de valoriser le hameau de Secourieux, nous lui redonnons une dynamique collective à l’échelle des deux bassins de vie de Saint-Flour et de Murat. Le projet lie les habitants déjà présents et leurs préoccupations, avec l’évolution possible de ce hameaux et ses nouveaux arrivants.

21


22


DÉSERT MÉDICAL ET CULTUREL ? Le projet s’appuie sur les problématiques de désertification médicale et culturelle dont font souvent l’objet les territoires ruraux. Induisant une complexité professionnelle pour les médecins et infirmiers, dûe à l’itinérance forcée ou à la distance des équipements de soin adéquats, et une solitude certaine des patients dépendants, le projet lie la culture comme un vecteur de lien social et un cabinet de soin associé à une maison de convalescence pour rapprocher les individus dans un paysage qui leur est cher. Ce programme trouve son sens dans une logique de complémentarité et de mise en réseau des structures médicales et culturelles. Qu’il s’agisse du domaine médical ou social, le projet explore l’installation de petits édifices dans un hameau aujourd’hui isolé pour en faire un point d’appui pour la mise en réseau des structures associatives et professionnelles qui existent sur le territoire et renforcer leur impact ensemble.

SCHÉMA D’USAGES QUOTIDIENS

Parcours d’un visiteur Parcours de promenade Livraison des denrées alimentaires Parcours d’un convalescent Parcours de l’infirmier(e) 23


24


ESPACE INTIME, FAMILIER, CONVIVIAL C’est le rôle de lieu de rencontre, d’échange social et de stimulation collective qui est privilégié dans ce projet. J’induis donc un rapprochement entre ces deux programmes pour créer un lien ténu mais non imposé entre deux types de populations qui subissent un isolement croissant en territoire rural. Les personnes qui ont vécu toute leur vie dans ces paysages et ce milieu, se retrouvent dans un contexte familier tout en étant accompagné médicalement dans un groupe de logements individuels aux airs de domicile temporaire plus que de chambre hospitalière. Ces lieux de la culture et de la nature s’articulent autour d’un espace public ouvert qui profite à tout le village et bénéficie de recoins plus intimes et personnels.

Pour mener à bien ce projet, j’ai été en dialogue tout au long de la conception avec une infirmière indépendante et les bibliothèques du pays sanflorain. Cet accompagnement a fait l’objet d’un carnet de recueil de notes et d’expériences avec les profils des personnes en convalescence et leurs familles ainsi qu’un inventaire des nombreuses inititatives mobiles, festives et culinaires qu’entreprennent aujourd’hui les bibliothèques et les médiathèques sur ce terrain.

Plan du premier étage 25


Élévation depuis l’entrée du hameau

26


Bibliothèque et cabinet de soin

Élévation perspective depuis les champs, regard vers l’Ouest

27


Vue de la prairie depuis l’entrÊe du cabinet de soin 28


Perspective intérieure de la bibliothèque 29


Coupe sol-ciel de l’extension Ouest du cabinet de soin

Coupe transversale du site dans son contexte 30


ARPENTER LE PAYSAGE ET LA CULTURE Le projet prend place en entrée de hameau, à proximité du four à pain et de l’ancien couderc sur des parcelles communes dorénavant délaissées. Entre tissu villageois groupé et parcelles agricoles, le site offre des traversées vers le paysage lointain, des cadrages et des rapprochements sur le paysage proche, naturel, agricole ou bâti. Envahi progressivement par le végétal, le projet tente de conserver l’esprit de ce lieu, entre horizons naturels et quotidiens de labeur. Le projet habite ce lieu obsolète pour manifester un rapport nouveau au paysage quotidien agricole devenu uniquement l’objet de contemplations.

Le rapport à l’extérieur, au temps qui passe, aux saisons qui changent est l’élément fondateur de la répartition des pièces et de leurs ambiances. Il s’agit avec ce projet de soutenir un projet de vie territorialisé sur le long terme qui vit et survit par les connexions de petites échelle qu’il nourrit et entretient. L’édifice trouve sa fondation dans son rapport à ceux qui l’entoure et au sol social et économique qu’il occupe. En somme la proposition défend une valorisation du paysage quotidien, une relation au lieu intime et public retrouvé par le biais d’attentions localisées.

31


32


Maison de convalescence

Cabinet de soin

Bibliothèque

Plan masse du projet dans Secourieux 33


34


CACHÉS RÉVÉLÉS CENTRE D’HÉBERGEMENT D’URGENCE

Projet collectif de Master 1, 2017 Romane Domas, Baptiste Gobillard, Pierre Otal, Edgar Vinh 35


36


CADRE DE LA COMMANDE ET DE L’EXERCICE Dans le cadre du projet de première année de master ETEH (Éco-conception des Territoires et des Espaces Habités) nous avons développé un Centre d’Hébergement d’Urgence pour les personnes sans-abris ou en situation précaire. Comme il est de convenance dans ce master, nous avons dû développé ce projet en situation réelle, ayant alors tout au long du processus des échanges avec la maîtrise d’ouvrage, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, et la maîtrise d’usage, l’association Pauvreté Précarité. Ces échanges nous ont permis de rencontrer d’une part, les hébergés, et d’autre part, les travailleurs sociaux, premiers acteurs de la réinsertion sociale. L’une des bases de la réflexion s’est donc orienté sur la particularité de l’association qui offre un accueil inconditionnel «à bas seuil d’exigence», situation unique dans la métropole clermontoise. Les usagers avaient donc des profils, des rythmes et des conditions de vie très divers. Cette analyse in situ de la situation actuelle a permis de souligner des enjeux majeurs d’usages au sein de l’édifice proposé et d’insertion dans la ville. Le projet s’est inscrit dans une réflexion à l’échelle urbaine qui, par son implantation dans un ancien quartier industriel et ouvrier, se retrouve aujourd’hui en désuétude, dans un entredeux villes encore peu qualifié. La stratégie tend à revaloriser le tissu existant selon un processus à long terme d’acupuncture urbaine. Le quartier est actuellement marqué par l’emprise de friches industrielles majeures à l’échelle de la ville. Depuis ces friches nous implantons des espaces publics «déjà là» qui soulignent le tissu végétal déjà formé, le tissu viaire ou bâti existant tout en lotissant ces îlots hors d’échelle de façon à refragmenter le parcellaire et offrir un quartier dialoguant davantage avec l’échelle humaine.

37


Maquette de matière et d’insertion végétale dans le futur site

Plan le masse du projet îlot résidentiel et parc métropolitain Plan masse d’implantation du Centre d’Hébergement dans futur tissuentre urbain 38


Découlant de notre réflexion urbaine, nous avons pu cibler en équipe des besoins de mixité programmatique au sein du quartier, une valorisation de la place des habitants, un renforcement des liens visuels avec le paysage lointain déjà existant dans les trames urbaines du quartier Saint-Jean ainsi qu’un besoin, à l’échelle métropolitaine, d’une respiration au sein de la ville, qui se matérialiserait par un parc. Le programme de Centre d’Hébergement d’Urgence est alors placé de façon symbolique et géographique en façade de la future transformation du quartier et au coeur même de son développement prochain. Il était important que notre programme ne soit pas dissimulé, tel que c’est le cas actuellement, mais placé, ancré dans une évolution possible de la ville. En effet, notre équipement revêt des enjeux sociaux et économiques majeurs, qui sont habituellement tenus sous silence, mais dont la nécessité de revenir sur la place publique se faisait ressentir, de notre point de vue.

39


Coupe transversale de l’édifice et de ses jardins

Plan de rez-de-chaussée : cohabitation entre le CHU et CRS 40


DEMANDES SPÉCIFIQUES ET RÉPONSES PROPOSÉES Au travers de nos différents échanges avec les associations et les observations que nous avons pu faire sur le terrain, nous nous sommes interrogés sur la complexité du programme et nous avons pris conscience que l’intimité réservée aux hébergés restait, dans la situation actuelle, très vague. Entre protection et sociabilisation des usagers, il semble que les espaces collectifs soient valorisés car vecteurs de liens sociaux, alors que les espaces plus personnels se trouvent constamment sous surveillance. Dans cette mesure, quelle est la place de l’intimité d’un hébergé ou d’un travailleur social dans ce contexte ? Cette interrogation a constitué la base globale de la réflexion et s’est déroulée sur tout le processus de conception et d’exécution du projet. Nous devions insérer un Centre d’Hébergement d’Urgence (hébergés vivant dans la rue, accueillis pour sept nuits), un Centre de Réinsertion Sociale composé d’une partie stabilisation (hébergés accompagnés dans leur installation dans un studio pour réapprendre la vie dans un logement et dans la société active, pour une durer de deux mois à quelques années) et une partie réinsertion sociale (hébergés insérés dans la société active disposent d’un petit logement où ils sont complètement indépendants). La complexité était que la maîtrise d’usage nous avait spécifié qu’ils ne devaient ni se voir, ni se croiser entre les structures. Ainsi nous distinguons trois entités qui s’entrecroisent de sorte que le CHU s’insère au RDC (tel que développé personnellement dans ce plan et dans les éléments détaillés suivants) et au R+1 au Nord de notre forme urbaine autour d’une cour fermée. La stabilisation s’implante au Sud autour d’un jardin au RDC et au R+1. Le CHRS est disposé au R+2 et R+3 avec un accès depuis le cœur de l’îlot disposant de studios traversant.

41


r/obscur entre espace d’entrée et repos. Maquette d’étude pour la disposition des chambres doubles

veloppé individuellement

ETEH - 8.1 / 02.06.2017

ance

Romane DOMAS - Baptiste GOBILLARD - Pierre OTAL - Edgar VINH

1.3 Projet architectural développé individuellement

ETEH - 8.1 / 02.06.2017

Schémas climatiques et dessin d’ambiance

Romane DOMAS - Baptiste GOBILLARD - Pierre OTAL - Edgar VINH

Dessin d’ambiance des espaces de rafraîchissement bioclimatiques 42


MÉTHODE DE TRAVAIL La commande ayant été formulé avec un très petit budget, nous avons développé le projet de façon à ce qu’il soit le plus efficient énergétiquement. Le travail de conception bioclimatique s’est donc fait via l’utilisation répétée de maquettes qui nous ont aidé à chercher les meilleurs ensoleillement en fonction des saisons, des orientations et de la disposition intérieure de chaque chambre. Les matériaux biosourcés ont été privilégiés nous amenant à utiliser principalement du bois massif non traité, de la paille pour l’isolation et le cloisonnement, des enduits en chauxchanvre ou chaux-terre pour les parements ainsi que des plaque de contre-collé en extérieur. Cette démarche nous a permis de montrer que l’accueil de personnes en situation précaires ne rime pas obligatoirement avec locaux vestustes, architecture précaire ou espaces inconfortables.

En groupe, puis individuellement (dans le travail en détails des chambres), nous avons été amené à répondre en situation réelle à la commande de l’association Pauvreté, Précarité en leur proposant des tableaux comparatifs d’espaces, de matériaux, de prix, d’émissions en COV dans les intérieurs ou des besoins énergétiques nécessaires pour l’entretien de l’ouvrage sur le long terme. Ce projet a été présenté au concours Karibati 2018.

43


1 5 Echelle 1:100 0m 1m

Echelle 1:500

2,5m

5m

10m

Echelle 1:10

0m 5m

12,5m

2

Echelle 1:50

0m 10cm 25cm

50cm

1m

0m 0,5cm 1,25m

2

Plan d’amÊnagement des chambres individuelles

Echelle 1:5 0m 5cm

15 Echelle 1:15 000 0m 150m 350m

44

700m

1400m

12,5cm

2


1

25m

50m

2,5m

5m

25cm

50cm

Echelle 1:100 0m

1m

2,5m

5m

10m

Echelle 1:10 0m

45

10cm

25cm

50cm

1m


Maquette d’Êtude de la structure et de la composition archi 46


itecturale dans le détails d’une tranche de l’édifice 47


« Jouer sur scène dema

48


À CÔTÉ DES ÉTUDES

ande un gros effort. Mais quand le travail est vécu comme un jeu, alors ce n’est plus du travail. »

Peter Brook dans L’espace vide, 1977

49


50


LE PROJET TRANSITOIRE COMME UNE PENSÉE EXPÉRIMENTALE DU PROJET URBAIN

51


PLAN DU MÉMOIRE

I. Une perspective démocratique pour l’évolution de la fabrication urbaine : enjeux et méthodes

. Revendiquer une «ville laboratoire» . Le projet n’est pas une fin en soi

II. Un intrant dans les institutions : applications et limites . Un manquement entre les autorités et le terrain . Le processus en héritage : quelles formes possibles ?

consultable sur https://issuu.com/romanedomas/docs/m_moire-domasromane-deuxi_me_sessio

52


RÉSUMÉ Le domaine de l’architecture éphémère est un sujet sur lequel nous n’avons que peu de connaissances. Il commence à faire l’objet de quelques recherches sur son histoire et ses valeurs. Héritiés de traditions millénaires, certains praticiens contemporains appliquent des projets transitoires au sein des processus de fabrication urbaine. Ces concepteurs s’unissent en équipes pluridisciplinaires a n de revendiquer un “droit à la ville“ pour tous. Nous interrogeons en quoi les pratiques de projets urbains provisoires peuvent-elles constituer une méthode à suivre pour fabriquer une ville pérenne ? Les équipes de maîtrise d’œuvre plurisdisciplinaires et les collectifs soutiennent des valeurs démocratiques pour la fabrication urbaine et l’appliquent par l’utilisation de l’installation temporaire comme un outils. A Saint-Étienne, dans le cadre de la création de son Grand projet de ville, en 2007, l’EPASE, qui accompagne la métropole dans son développement urbain, favorise ces démarches “expérimentales“. Nous aborderons ce sujet par l’observation de l’idéologie démocratique soutenue par ces groupements de concepteurs et leur méthode pratique, puis nous nous intéresserons à l’institutionnalisation de ces démarches, leur application et leurs limites opératoire.

53


54


PLATEAU DE TOURNAGE

55


Installation et prĂŠparation des feuilles avant peinture

56


CONSTRUCTION D’UN DÉCOR POUR BUFFET FROID DE BERTRAND BLIER en partenariat avec l’École Louis Lumière pour Sauve qui peut le court métrage

Finitions du mobilier de la cuisine

57


DÊcouverte en premier plan et chambre en arrière plan

Vue d’ensemble du salon avant accessorisation

58


Tournage et spectateurs dans le dĂŠcor

59


60


HOMEALONE

61


Vue de l’esp 62


homealonE est un espace d’exposition à domicile créé en 2014 par Bruno Silva, artiste plasticien, et moi-même, alors étudiante en architecture. Installé sur la place Saint-Pierre, et, depuis quelques mois, rejoint par une nouvelle adrresse à la rue du Port, à Clermont-Ferrand, nous, les locataires avons décidé d’ouvrir nos portes et de proposer nos espaces de vie comme lieu d’exposition et de dialogue. homealonE a pour objectif de proposer un lieu d’exposition pour les artistes clermontois puisqu’il reste encore très difficile pour eux d’exposer dans les structures existantes sur place. Bien que cela tende à évoluer, nous proposons notre lieu de vie comme un maillon de la chaîne des expositions d’art contemporain à Clermont-Ferrand.

Aujourd’hui nous avons accueilli 25 expositions, organisé quelques ciné-club de «films mystères» proposés par les artistes invités, des présentations de travaux, puis nous avons accueilli et effectué deux résidences en échange avec d’autres artistes ou artistes «run space» à Bristol et à Porto. homealonE s’apprête à fêter ses cinq années d’existence avec le projet d’une d’édition pour l’occasion.

Site internet : http://homealone.tk

pace depuis la place Saint-Pierre 63


Vue de l’exposition «Îles et ailes» d’Anne Marie Rognon, 2014

64


65


Vue de l’exposition «Trust the space in front of you» de Markéta Šenkyrík et Hugo Livet, 2016

Vue du ciné-club d’Anne Marie Rognon, «Un, deux, trois, soleil» de Bertrand Blier, 2014 66


Vue de l’exposition «S’allonger sur une ombre» des membres du collectif La Cabine, 2015 67


Romane Domas romane.domas@gmail.com demande de stage 2019


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.