Portfolio Roman Gautier Dizambourg

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PORT FOLIO PAYSAGE

ROMAN GAUTIER DIZAMBOURG 2012 - 2018



GAUTIER DIZAMBOURG Roman

CONTACT 28 mai 1994 06 . 72 . 67 . 10 . 57 roman.gautier@orange.fr 1, allée Marie - Laurent 75020 Paris

ÉTUDES Février 2018

Soutenance et validation du PFE - Projet de fin d’études Dplg - atelier Conception

2014 - 2018

Formation Paysagiste Dplg - ENSAP, Lille (59)

2014

BTS Aménagement paysager, mention Bien

Diplôme d’honneur de l’école Du Breuil

2012 - 2014

École Du Breuil - Arts et Techniques du paysage, 75012 Paris

2012

Baccalauréat ES - Économique et Social

2009

Brevet des Collèges

2005 - 2012

Collège et Lycée Hélène Boucher, 75020 Paris - Langues : Anglais et Allemand

Permis B

INTÉRÊTS

COMPÉTENCES Adobe Photoshop Adobe InDesign

Piano Guitare

SketchUp Lecture Photographie

Adobe Illustrator AutoCad Microsoft Office

STAGES ET TRAVAUX D’ÉTUDES + Juillet 2017 - 4 semaines - Stage de maîtrise d’ouvrage - Mairie de Paris - DEVE, Direction des Espaces Verts et de l’Environnement

Randonnée

+ Juillet 2016 - 4 semaines - Stage de maîtrise d’œuvre - Agence TN PLUS Paysagistes Dplg, Paris Natation

+ Juillet 2015 - 4 semaines - Stage botanique ouvrier - Jardin des Plantes du Muséum national d’Histoire naturelle, Paris

+ 2015 - Concours d’idées - Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41) + Avril 2014 - Création de la scénographie du Fashion show 2014 - Partenariat Novancia Business School CCIP / École Du Breuil, Paris

+ + + + +

2013 - 13 semaines - Stage de maîtrise d’œuvre - Agence TN PLUS Paysagistes Dplg, Paris 2013 - Concours d’idées - Garden Part (I) - Sciences Po, Paris Avril 2012 - Stage de design d’espace - Agence AKDV, Clichy (92) Février 2011 - Stage de design graphique - Ici Design, Paris Décembre 2008 - Classe de 3e - Stage en milieu professionnel, jardinier au jardin alpin du Jardin des Plantes du Muséum national d’Histoire naturelle, Paris



S O M M A I R E

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PARTIE 1 - TRAVAUX D’ÉTUDES - ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE ET DE PAYSAGE DE LILLE

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1 • Atelier Limites - Lomme (59), Cité-jardin de la Délivrance

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1 • Atelier Urbain - Saint-Omer (62), réaménagement de la place Saint-Jean 1 • Atelier Rural - Saint-Omer (62), penser le futur des étangs du Romelaëre 1 • Atelier Territoire - Leeds (Angleterre), réaménagement du quartier d’Euraleeds 1 • Atelier Public - Noyon (60), penser l’arrivée du Canal Seine-Nord Europe 1 • Atelier Conception - Projet de fin d’études - Bobigny (93), parc de la Bergère

PARTIE 2 - STAGES EN MILIEU PROFESSIONNEL

2 • Stage en maîtrise d’œuvre - Agence TN Plus, paysagistes associés (75) - 2016 2 • Stage en maîtrise d’ouvrage - Mairie de Paris - DEVE - 2017

PARTIE 3 - TRAVAUX PERSONNELS

3 • Festival international des jardins - Chaumont-sur-Loire (41) 3 • Affiche « Le cadavre exquis » - École Du Breuil (75)

3 • Affiche « Fluorescence » - CCIP, Novancia Business School


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TRAVAUX D’ÉTUDES - ENSAPL


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TRAVAUX D’ÉTUDES ENSAPL

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ATELIER LIMITES Site : Cité-jardin de La Délivrance, Lomme (59) Sujet : Travail sur les limites du site, créer du lien social Enseignants : Pascale Gaucher, Céline Lebanc Année : 2015 La Cité-jardin de La Délivrance est construite à l’écart des faubourgs ouvriers de Lille, et répond au choix d’offrir des logements bon marché et confortables, pour la main-d’œuvre de la compagnie. Pour cela, la cité-jardin a pour but de favoriser le lien entre les bienfaits de la ville avec la vie sociale, les services publics, ainsi qu’avec les bienfaits de la campagne et de la nature. Chaque maison possède ainsi un jardin avec son potager. Une vraie culture communautaire s’installe et fait vivre la cité. Cependant, aujourd’hui, cette âme communautaire cheminote s’éteint progressivement. Les maisons se replient sur elles-mêmes. C’est pourquoi, dans le cadre de l’atelier Limites, il semble important de baser son intention sur la volonté de recréer du lien social, moteur de la Citéjardin de La Délivrance. Dans un premier temps, il paraît nécessaire d’établir un parcours dans la ville, prioritaire pour les piétons, en réduisant la circulation automobile, et dans lequel on pourrait retrouver une même identité avec la réutilisation de matériaux typiques des chemins de fer, ainsi qu’un potager urbain où chacun pourrait venir cultiver, et partager. Ces rues rejoindraient les différentes friches de la cité, qui elles aussi, pourraient accueillir des jardins partagés, fédérateurs de lien social. Et enfin, ces rues qui convergent vers les places principales de la cité, rendraient à ces dernières leur dimension sociale d’antan, celle d’accueillir des événements, des fêtes, des marchés, etc. et ainsi créer un véritable pôle dans la cité, un lieu de regroupement, un lieu pour le lien social.

La Cité-jardin - analyse et diagnostic • Un parcellaire quasiment entièrement privatisé. • Un réseau de voiries composé d’axes principaux qui traversent de part et d’autre la Cité-jardin, reliant ainsi les différentes places. Les axes secondaires, courbes, désservent les habitations. • Un bâti peu dense sur un parcellaire vaste, composé en ilôts. • Les friches regroupées majoritairement autour des places, elles offrent un espace potentiel d’aménagement. • La présence du végétal dans la Cité-jardin est importante et composée de différentes espèces pour différents usages. • Photo aérienne de la Cité-jardin de La Délivrance, à Lomme.

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La place Beaulieu, un point de rassemblement potentiel, fédérateur de lien social

La rue Ernest Wallart, sur le parcours, accueille un potager urbain

La rue Chrétien transforme sa friche en jardin partagé

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ATELIER URBAIN Site : Saint-Omer (62) Sujet : Réaménagement de la place Saint-Jean Enseignants : Caroline Bigot, Céline Leblanc, Jérôme Thomas Année : 2016 En parcourant la ville de Saint-Omer, on peut aisément remarquer la présence d’une histoire riche et d’une grandeur passée. Les nombreuses églises et abbayes témoignent d’un passé religieux important, aujourd’hui éteint. La présence également de nombreuses enseignes de magasins caractéristiques des années cinquante, et aujourd’hui à l’abandon, raconte un passé dynamique plus récent pour la ville. Il est facile de comprendre alors le rôle de l’installation de nombreux centres commerciaux en périphérie de la ville, qui ont progressivement vidé cette dernière de ses commerces. La place Saint-Jean est située à mi-parcours entre la partie basse de la ville, proche du canal et de l’abbaye, la plus touristique, et la partie haute de la ville, proche de l’Hôtel de ville, aujourd’hui cœur de vie pour la ville. La place Saint-Jean, ou place du Concert, se situe dans un quartier qui semble aujourd’hui délaissé par les habitants de la ville. De nombreuses habitations restent inoccupées, la plupart des magasins y sont fermés. Seules quelques écoles ainsi qu’une ancienne salle de concert, aujourd’hui transformée en petit conservatoire, semblent permettre à ce quartier, une petite animation quotidienne. L’aménagement de cette place ainsi que la création d’un petit jardin public en cœur d’ilôt, permet ainsi d’attirer de nouveau les habitants de la ville dans ce quartier, et de constituer un véritable lieu de vie, entre la partie haute et la partie basse de la ville. La réhabilitation de l’ancienne salle de concert est un atout considérable pour cette place. La présence de nombreux locaux vides de magasins sont autant de possibilité de réimplanter du commerce de proximité dans cette partie de la ville.

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Venir

Lycées - Écoles Des assises

Apprendre

Un jardin

Se détendre

Une place centrale Concervatoire

Place Saint-Jean

Restaurant

Cafés - Bars

S’amuser

Salle de concert

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+2,8

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ATELIER RURAL Site : Saint-Omer (62) Sujet : Penser le futur des étangs du Romelaëre Enseignants : Caroline Bigot, Céline Leblanc Année : 2016 Au sein des marais de la ville de Saint-Omer, on peut constater un paysage d’une beauté naturelle. Les étendues sont vastes, et la végétation semble s’y installer spontanément, respectant certains tracés, sans doute issus d’anciennes exploitations agricoles. L’eau est omniprésente dans ce lieu et une faune sauvage vient y trouver refuge. S’appuyant sur un parcours déjà existant dans la réserve, un nouveau cheminement dessiné pourrait venir le compléter et s’articuler autour de trois thèmes. La pédagogie viendrait, par le biais de panneaux explicatifs, ou bien de structures d’observation, permettre de découvrir la faune et la flore locales. Une structure, plus permanente, viendrait accueillir un lieu dédié à l’enseignement. Le second thème serait axé autour d’une pratique différente du paysage, avec des lieux de pause, de randonnée douce, etc. Enfin, proposer quelques installations légères pour la pratique sportive souple, comme l’installation d’un parcours de santé. Ces thèmes viendraient s’articuler dans le paysage autour d’une manière originale d’arpenter l’espace. Dans ce projet, trois façons différentes permettront aux visiteurs, de découvrir ces marais, parfois de manière encaissée, pour observer au niveau du sol, parfois à niveau, pour une vision à échelle humaine et parfois de manière surélevée, afin d’appréhender une vue plus large sur le paysage. Une signalétique commune à l’ensemble du parcours viendrait le différencier des chemins de grande randonnée présents.

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ATELIER TERRITOIRE Site : Leeds (Angleterre) Sujet : Réaménagement du quartier d’Euraleeds SouthBank Enseignants : Jean-Marie Choquelle, Armelle Varcin Année : 2017 Un premier constat permet de comprendre que la ville de Leeds en Angleterre s’est progressivement implantée sur une topographie ascendante vers le nord, séparée en deux par la rivière de l’Aire et le canal. Au nord, le quartier dynamique, connaît une accumulation d’architectures résultant des différentes périodes de construction de la ville, et répond à un sud plus lent, tertiaire et industriel. Par ailleurs, la ville présente un problème de hiérarchisation et de lisibilité pour sa voirie et possède peu d’espaces verts pratiquables (forêts, délaissés, parcs) qui sont, pour l’essentiel, dans sa périphérie. De plus, la ville se situe majoritairement au sud, sur un terrain inondable. L’arrivée d’une nouvelle gare dans le quartier sud, doit pouvoir dynamiser ce dernier et de créer, pour la ville, un nouvel espace de vie important permettant l’unité entre les deux rives de la ville. Pour rendre ce quartier dynamique, il faut pouvoir le pratiquer, circuler aisément au sein de ce dernier par une hiérarchisation des flux. Habiter, étudier ou travailler dans ce quartier implique également de penser la vie de quartier, offrant tous les services et équipements nécessaires à la vie quotidienne mais également l’installation de lieux de détente et de consommation. L’objectif de ce projet est d’unifier ce nouveau quartier par un enchaînement de l’espace public qui viendra structurer et organiser ce dernier autour de deux axes principaux. L’espace public aura aussi pour vocation de réguler les problèmes d’inondations par l’installation de différents dispositifs (canaux, bassins d’orages, toitures végétalisées, etc.). Ce nouveau quartier vient s’organiser autour de trois entités. À l’ouest, la vie s’organise autour d’un point d’appel majeur, le

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Temple Works, réhabilité en ferme urbaine et participative. À l’est, La création d’un grand complexe sportif vient offrir aux habitants de Leeds, la possibilité de se dépenser physiquement. L’habitat s’organise ici autour de cœurs d’ilôts accueillant des « jardins bijoux » à l’abri de la voiture. Au centre, organisé autour d’un grand parc, véritable « poumon vert » pour la ville, l’arrivée de la gare à grande vitesse, offre un point de départ pour tout le quartier. Accueillant aussi bien des bureaux que des commerces, ce dernier agit comme un point d’appel pour la ville. Un grand pôle éducatif vient aussi attirer de nouveaux habitants et entraîne la ville sur le plan de l’international. Ce nouveau quartier de South Bank s’est donc constitué grace à la venue de tous les équipements nécessaires à une vie de quartier et à un nouveau centre dynamique pour la ville, organisé autour d’un enchaînement de l’espace public.


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Dynamiser le sud pour unifier la ville • Une ville séparée en deux par la rivière de l’Aire et le canal. • Le nord rayonne sur lui-même avec peu d’influence sur le sud. • Créer un nouveau centre avec l’arrivée de la gare à grande vitesse. • Création de nouveaux quartiers permettant de relier le nord et le sud de la ville.

Un nouveau quartier organisé par l’espace public

Une programmation spatialisée et des espaces publics adaptés

• Arrivée de la gare, un nouveau centre d’activité et de connexion. • Un nouveau quartier structuré par un enchaînement de l’espace public. • Création de grands parcs urbains. • Penser la présence potentielle de l’eau lors d’inondations.

• Une programmation diverse et spatialisée pour une ville dynamique. • Programmes réunis par un enchaînement des espaces publics • Différentes formes des espaces publics selon le contexte.

Un nouveau centre dynamique pour le quartier e

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Une gare et un parvis central qui rallie et diffuse. Un quartier commerçant dynamique qui profite à l’intergénérationnel. Un grand campus universitaire ouvert à l’international. Bureaux Lieu culturel Commerces Lieux éducatifs Espaces végétalisés Places Récupération de l’eau Voiries Enchaînement de l’espace public

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Plan de masse du projet d’aménagement

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Commerces

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Logements

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Université

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Université

Logement

Gare

Parc urbain

Logement

Agriculture urbaine

Gare

Temple works

Logements étudiants

Place publique

Parvis de la gare

Place publique

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ATELIER PUBLIC Site : Noyon (60) Sujet : Diagnostic d’impact de l’arrivée du canal Seine-Nord Europe Enseignants : Yves Hubert, Bertrand Leboudec, François Xavier Mousquet Année : 2017 Dans la tradition française du paysage, la première prise de conscience d’un territoire se fait par le regard que l’on porte sur celui-ci. Proche ou lointain, ce regard est guidé par des repères dans le paysage qui accrochent le regard. Le territoire noyonnais rassemble de nombreux repères. Ces landmarks, vont jalonner et rythmer la lente et silencieuse traversée du futur canal Seine-Nord Europe dans le paysage. La succession de ces repères permet de comprendre les lieux, de se situer dans ces espaces parfois complexes et de guider la vision lointaine dans le paysage noyonnais. Ces repères de territoire appartiennent à différentes catégories : géographique, comme le mont Renaud, patrimonial, comme la voie romaine ou la cathédrale de Noyon, industriels comme le silo à grain, les cheminées, d’autres enfin sont encore à venir comme les futurs repères que va créer le canal Seine-Nord, et ses nouvelles écluses par exemple. Tous ces repères sont le résumé de 2 000 ans d’histoire et de vie du territoire noyonnais. Ce territoire noyonnais, riche de patrimoine, mais aussi de différents usages, pratiques, modes d’habiter, constitue, administrativement parlant, une communauté de communes, mais sur un plan territorial et paysager, il peut être vu comme un grand parc du Noyonnais, un grand parc contemporain, habité, vécu et traversé par le futur canal Seine-Nord qui en constituera la structure fédératrice. La profondeur visuelle que l’on peut découvrir en arpentant le futur canal Seine-Nord s’étend jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée par différentes façades urbaines, industrielles ou boisées. Cet espace visuel, ouvert et continu, s’élargit ou se resserre. Les repères de territoire viennent guider le parcours et permettent d’identifier les lieux. Ils donnent une épaisseur au canal et évitent son isolement par rap-

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port au paysage. Le canal ne se limite pas à être une simple infrastructure de transport à l’égal d’une voie ferrée ou d’une autoroute : il est praticable, il est vécu, il interagit avec ce qui l’entoure. Comment toutes ces liaisons visuelles peuvent-elles faire projet ? La présence d’un espace ouvert continu, traversé par deux canaux, constitue un potentiel pour le projet qui permet la pensée d’un grand continuum écologique, avec l’installation ponctuelle de berges lagunées. La présence de l’ancien canal du nord, doit être intégrée dans le projet futur en relation avec le canal Seine-Nord et ainsi penser son évolution. Les landmarks présents dans ce territoire, servent de points d’ancrage. Ils agissent comme des clefs pour répondre à l’objectif de connecter le canal à son territoire. L’enjeu principal est donc de conserver les visions de ceux-ci, depuis et vers le canal. Le grand parc du Noyonnais tend quant à lui, à penser de manière harmonieuse, la cohabitation de différents usages et de les intensifier. Usages agricoles, usages industriels, usages urbains, usages liés aux loisirs, autant de manières différentes de vivre et de pratiquer le CSNE au sein de ce grand parc. Noyon étant la situation la plus urbaine que le canal Seine-Nord va traverser, intégrer celui-ci dans le paysage est primordial. Les trois lieux d’intervention proposés permettent de tisser des liens avec la complexité urbaine, Le canal vient rayonner dans le paysage, et inversement. Le canal s’adresse aux bateliers mais aussi aux personnes qui le voient, le traversent tous les jours. Noyon doit venir habiter le canal. Par la clé de la vue et des landmarks, le canal sera relié, associé à la géographie, à la manière d’habiter, mais aussi à l’histoire et à l’économie de ce futur grand parc du Noyonnais.


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Séquence agricole et rurale

Séquence boisée

Séquence urbaine

Séquence boisée

Séquence marécageuse

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Canal du nord - existant

canal Seine-Nord - existant

Canal du nord - marais

canal Seine-Nord - alignement

Canal du nord - roselière

canal Seine-Nord - fenêtre

Canal du nord - saulaie

canal Seine-Nord - sylviculture

Canal du nord - bois

canal Seine-Nord - bois PARTIE 1 •

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PROJET DE FIN D’ÉTUDES Site : Bobigny (93) Sujet : Réaménagement du parc départemental de la Bergère Enseignant : Vincent Bénard Jury de Diplôme : Vincent Bénard, Jacques Coulon, Pascale Gaucher, Catherine Mosbach, Lilian Schafiol Année : 2018

L’objet de ce projet de fin d’études concerne la question du réaménagement d’un parc urbain, celui du parc départemental de la Bergère. Que doit être ce parc ? Quel est ce lieu qui doit être capable d’absorber des mutations, des rythmes différents, de la diversité d’usage ? Quelle doit être sa place dans la ville à l’heure des questionnements sur le développement durable ? Comment mobiliser l’écologie au service d’un projet de parc public, comment créer un parc qui parle d’écologie, comment dessiner le parc dans une logique d’éco-conception ? Il existe aujourd’hui de grandes continuités écologiques en Île-de-France. La Seine et la Marne en sont les fils conducteurs reliant d’ouest en est, le bois de Boulogne au bois de Vincennes, passant par divers grands parcs parisiens. Le canal de l’Ourcq serait le fil conducteur Nord-Sud, reliant les grands espaces de nature au nord de Paris et passant par le parc de la Bergère. Sur le plan écologique, ce parc, du fait de ses 15 ha, représente donc un intérêt à plusieurs échelles comme un véritable maillon écologique. À l’échelle du territoire, le parc se situe au sein d’un maillage de plusieurs grands parcs de l’est parisien, comme le parc de la Villette et le parc des ButtesChaumont, ou encore le parc départemental forestier de la Poudrerie. À l’échelle urbaine, pour la ville de Bobigny, et à l’échelle locale pour le bénéfice des riverains. 22

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Quelles peuvent être les attentes d’un parc dans nos sociétés contemporaines où la métamorphose permanente et l’instantanéité sont de mise ? Michel Foucault présente le parc comme étant « la plus petite parcelle du monde et à la fois la totalité du monde ». Je trouve cette façon de présenter le parc intéressante, comme étant un lieu clos, dans lequel des individus de divers horizons se côtoient. Le parc doit donc être le lieu de la rencontre et de la mixité, le lieu du lien social dont on connaît aujourd’hui la fragilité et les enjeux, au-delà même des attentes d’usages classiques d’un parc, d’espaces de promenade, de repos, de récréation, etc. Ce projet tend à atteindre une forme d’alchimie entre le mélange des flux, la mixité et l’ensemble des usages potentiels, en plaçant l’habitant et l’usager dans un rapport renouvelé à la nature. Essayer d’atteindre une rencontre efficace entre un parc dessiné avec des espaces identifiables et un milieu naturel avec ses rythmes des saisons. Le projet se développe autour de quatre axes. Le premier, la mise en valeur des milieux naturels présents en Seine-Saint-Denis, en choisissant des modes de gestion adaptés et laissant la nature s’exprimer. Le second, la pédagogie permettant une sensibilisation sur les questions de développement durable par l’expérience physique du parc et par le biais de la Maison du parc, encadrant divers ateliers. Le troisième, la récréation nécessitant la présence de grands espaces ouverts, permettant promenade, repos, jeux. Enfin, favoriser l’intégration sociale par l’installation d’une pépinière d’entreprises, d’espaces


polyvalents favorisant la rencontre, et l’accueil d’événements ponctuels, ainsi que la production d’une forme participative au sein du parc. L’éco-conception est un terme fondé à partir des mots écologie et conception. Il désigne une démarche visant à imaginer et créer des produits ou des environnements respectant les principes du développement durable et de la protection de la planète. C’est une démarche qui me paraît urgente compte tenu que notre secteur de l’aménagement consomme plus de 40 % des ressources de la planète. Le projet de ce parc se construit de manière simple. L’armature de ce dernier se dessine par ses cheminements, suivant une logique de trame régie en fonction des entrées. Ces derniers permettent de fédérer l’ensemble du projet, reliant les différentes zones d’usages et permettant des connexions avec la ville. Ces liaisons sont ponctuées d’espaces de scansion qui viennent rythmer le parcours, constituer des relais et permettre la pause. Le parc s’accompagne du parcours préexistant du vélo, l’euro-véloroute, qui permet à plus grande échelle, de connecter le parc de la Bergère à ses territoires alentours. La partie sud du parc, le long du canal de l’Ourcq, et bénéficiant du meilleur ensoleillement tout au long de l’année, préconise l’installation de grandes pelouses polyvalentes et de quais destinés à la promenade et au repos. La plantation d’arbres permet de profiter d’un peu d’ombrage lors des quelques jours de chaleur estivale. La partie nord du parc, bénéficiant de moins d’ensoleillement permet l’implantation de jeux et de diverses activités ludiques. Le travail de topographie est le travail le plus important, car c’est toujours le socle qui reste dans le temps. Dans une logique d’éco-conception, la solution idéale, était de ne rien bouger, mais ce n’était pas crédible au vu du programme du projet. Ce travail de topographie tend alors au maximum vers un équilibre des déblais et des remblais au sein du parc, entre le terrain initial et celui du projet, en limitant au maximum les déplacements de terre. Le projet tend à s’harmoniser avec le terrain existant, travaillant avec les points hauts et les points bas du site. Le parc s’ouvre au maximum sur l’extérieur et sur la berge opposée, créant de grands espaces

simples, ouverts, où la vue peut traverser l’espace. L’installation de points hauts permet par ailleurs de rythmer le parc et de créer différents points d’appel, depuis et vers le parc, suscitant l’imaginaire et la curiosité, sur lesquels ont peut monter, jouer, s’asseoir, ou encore observer le parc et ses alentours. La question de la gestion de l’eau cherche à tendre vers une récupération des eaux de ruissèlement, par un travail de topographie guidant celles-ci vers des systèmes de stockage ou diverses zones d’infiltration. Ainsi, la topographie générale est descendante vers le canal de l’Ourcq, et permet la récupération des eaux de ruissellement dans un système de noues ou de bassins qui évoluent au fil des saisons. Sur le plan paysager, des bassins permettent d’offrir aux usagers du parc, un milieu humide apportant de la fraîcheur et des promenades au bord de l’eau, à la découverte de la faune et de la flore locales. L’aménagement de quais en bois permet de venir s’asseoir paisiblement au bord de l’eau. Et l’aménagement de petites cheminements ondulant au sein des bassins, permet de s’approcher au plus près de l’eau et de créer un espace plus intime, une échelle plus petite dans l’échelle du parc. On sait l’aspect essentiel de la végétation en ville, jouant des rôles tant esthétiques, que spatiaux, et qu’écologiques. Le projet porte une attention particulière au choix des végétaux veillant à établir une cohérence pour l’ensemble du parc entre les différentes strates. Ainsi, le visiteur passe successivement par une grande pelouse ouverte, des grands milieux humides, la forêt, la pépinière, pour revenir à la pelouse. L’installation d’une grande pépinière permet de préfigurer l’ensemble des végétaux présents sur le site, jouant un rôle de production in situ, ainsi qu’un rôle pédagogique, prenant la forme d’un herbier à taille réelle. Le réaménagement du parc départemental de la Bergère est un outil potentiel de dynamisme pour la ville, mais c’est avant tout, une démarche, une ambition. Le projet est ainsi l’occasion de donner une nouvelle image à la ville et de devenir une véritable vitrine d’écologie évoluant au fil des saisons, loin du bruit, de l’allure et de la vitesse de la ville. Enfin, reste aux usagers, ceux qui vont l’habiter, de se l’approprier ensuite pour inventer ensemble sa propre histoire et son identité.

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Plan de masse du réaménagement du parc départemental de la Bergère 0

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Typha latifolia

Fagus sylvatica

Quercus petraea

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Juncus Leucanthe acutiflorus -mum vulgare

Calluna vulgaris

Carpinus betulus

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Molinia caerulea

Plantago major

Ranunculus Succisa bulbosus pratensis

CULTURES ET FRICHES

Scirpus lacustris

FORÊTS

Amelanchier Anemone ovalis nemorosa

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Nymphaea Phragmite alba australis

4•VÉGÉTATION DES

Nuphar lutea

PRAIRIES ET PELOUSES

2•VÉGÉTATION DES

MILIEUX HUMIDES

1•VÉGÉTATION DES 3•VÉGÉTATION DES

Juncus effusus

Triticum aestivum

Anagalis arvensis

Calamagrostis epigejos

Campanula Fumaria rapunculus officinalis

Saponaria officinalis


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STAGES EN MILIEU PROFESSIONNEL


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STAGES EN MILIEU

PROFESSIONNEL

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STAGES EN MILIEU PROFESSIONNEL

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AGENCE TN PLUS Site : Paris (75018) Sujet : Réflexions sur l’aménagement d’un nouveau parc public Maître de stage : Andras Jambor Année : 2016

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STAGES EN MILIEU PROFESSIONNEL


© production personnelle pour l’agence TN plus PARTIE 2 •

STAGES EN MILIEU PROFESSIONNEL

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Mairie de Paris - DEVE Site : Paris (75018) Sujet : Aménager les abords du square Louise de Marillac Maîtres de stage : Benoît de Saint-Martin, Nicolas Szilagyi Année : 2017 Le projet se situe dans le XVIIIe arrondissement de la ville de Paris, dans le quartier de la Chapelle. Appelé : « Oasis urbaine », le site du projet se situe place de la Chapelle, sur l’emplacement du square Louise de Marillac, aménagé en 1862, d’une superficie de 1423 m2, et ses abords. Ce dernier doit accueillir un projet, en co-construction avec les usagers du parc, permettant surtout aux habitants de bénéficier d’un meilleur cadre de vie, de réinvestir le square, de créer un espace de jeux et de partage agréable. Les enjeux de ce projet tendent à redonner vie à un espace délaissé où règne une forme d’insécurité au quotidien, créer du lien social dans ce quartier, faciliter les circulations piétonnes, ainsi que de créer une interactivité avec d’autres acteurs économiques du quartier. Après un premier réaménagement en 2012, les attentes de l’époque sont de nouveau évoquées. Ces dernières souhaitent une intensification de la végétation du site, une amélioration de l’aire de jeux et une meilleure organisation des cheminements piétons, et créer des espaces de convivialité. Le square Louise de Marillac, se trouve en proximité de différents espaces verts et doit agir comme un véritable maillon au sein de ces derniers. Dans le cadre du projet de la Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad, la présence du végétal sur ce linéaire se caractérise principalement par des alignements d’arbres. Le square Louise de Marillac, au cœur du projet de l’Oasis urbaine, est donc le seul espace vert situé sur le linéaire de cette promenade. Ce jardin doit donc permettre d’offrir aux promeneurs un moment de pause, et agir comme un point de départ vers les nombreux espaces verts des XVIIIe et XXe arrondissements.

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© production personnelle pour la DEVE PARTIE 2 •

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CHAUMONT - SUR - LOIRE Site : Festival international des jardins - Chaumont-sur-Loire (41) Sujet : Création d’un jardin autour du thème : Jardins du siècle à venir Équipe : Roman Gautier Dizambourg, Toumi Omrane Année : 2015 Dans un monde où la population croît sans cesse et où la place vient à manquer, l’espace étant devenu un luxe, un des enjeux du futur sera de pouvoir continuer à vivre ensemble. Mais dans ce futur, il faudra continuer de se nourrir et privilégier des espaces pour produire. Il apparaît alors nécessaire d’arriver à proposer des espaces qui, par leur aménagement, deviennent des lieux de production horticole raisonnés, tant par les formes de plantations, que les essences choisies, que le respect de l’environnement. Ces espaces futurs devront trouver ce juste équilibre de bon sens entre une agriculture efficace et un respect de la planète qui nous abrite. Ce jardin à partager que nous vous proposons est un éloge du « produire local ». Il évoque une image de ce à quoi pourrait ressembler une exploitation agricole dans le siècle futur. De la graine, à la production, jusqu’au partage et la consommation, on retrouve toutes les étapes de la production dans un même lieu, dans lequel le visiteur peut déambuler, (re)découvrir, apprendre aussi. Ainsi, on évite les questions de déplacements, de transport des marchandises et limitons ainsi les rejets exponentiels de gaz à effet de serre. Tout est concentré dans un même lieu, de la production à la vente. Tout commence donc au cœur du jardin, dans le dôme géodésique qui accueille les premières plantations au stade de graine ou de plantule et qui, au fur et à mesure, sortent de ce dôme et grandissent dans le jardin. Le mouvement circulaire de ce dernier vient alors évoquer le cycle de croissance des végétaux. C’est bien un partage de l’espace, des différentes espèces, du savoir, de la vie tout simplement.

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Création d’une affiche dans le cadre d’une exposition organisée autour du surréalisme et plus particulèrement autour du «cadavre exquis», à l’école Du Breuil. Cette exposition venait rendre hommage à ce mouvement littéraire et artistique, à André Breton notamment, en présentant des travaux d’élèves, plastiques et écrits. 50

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ÉCOLE DU BREUIL ROUTE DE LA FERME PARIS XIIe

Le cadavre exquis boira le vin

nouveau 24 MAI EXPO 25 MAI 20 14 Présentation samedi 24 mai à 15 h 30

© Roman Gautier

Projet étudiant d’Initiative en communication ÉCOLE DU BREUIL ROUTE DE LA FERME - PARIS XIIe BUS 112 STATION CARREFOUR DE BEAUTÉ RER A STATION JOINVILLE LE PONT

JOURNÉES PORTES OUVERTES 24 - 25 mai 2014 de 10h30 à 18h www.ecoledubreuil.fr 01.53.66.14.05

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Création d’une affiche dans le cadre d’une soirée événement organisée autour du thème « fluorescence » par l’association du bureau des arts de l’école de la CCIP (Chambre de commerce et d’industrie de Paris Île-de-France), NOVANCIA Business School de Paris. Cette soirée événement avait pour but de présenter l’association aux étudiants de l’école et de permettre ainsi à cette dernière d’annoncer son programme pour l’année. 52

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v

B U Od R F L

Jeudi 6 nov 2014 Fluorescence

SOIRÉE

22h -04h

Free Body Painting

A

Le Saint 7 rue Saint-Séverin 75005 Paris Métro Saint-Michel

e nce esc en ce

© Roman Gautier

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Adhérents : 10€ * Non adhérents : 12€ * Sur place : 20€ *

*1 conso + 1 bracelet fluo

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