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PARC DE LA ZAC DES STUDIOS ET DES CONGRÈS

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Nouvelle Approche

Nouvelle Approche

Contexte: Dans la ZAC des Studios et des Congrès, à Chessy, l’installation d’un parc urbain est prévu au nord de la parcelle.

Agence de Paysage Sébastien Sosson Phase: APS,APD,PRO

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Mission : Conception du parc urbain, aires des jeux, belvédère et ombrière zone toilettes

Ombrière Belvédère

Une des zones attractives du parc sera le belvédère, localisé dans la zone plus haut du terrain. Ce belvédère aura un point de vue panoramique plus une structure imposant qui donnera d’ombre pour les gens qui souhaitent se reposer sur les gradines ou la prairie pour profiter du paysage.

Le belvédère ajoutera le côté dynamique, ainsi que la valorisation d’aménagements du parc.

Projet De C Ur De Ville

- Concours pour le réaménagement urbain du centre historique de la ville de Laon

- Élaboration du plan d’aménagement, conception des espaces publics et coordination de projets sur le stade départemental de la Motte à Bobigny

Réaménagement urbain du centre historique de la ville de Laon

Contexte: Le centre historique de la ville de Laon se trouve dans un plateau entouré par des coteaux arborées

Agence Babylone - Paysage Urbanisme

Phase: Concours

Dans ce premier acte, la place du piéton est réaffirmée. Si quelques stationnements (15 places) sont conservés, le rôle de la voiture est passé au second plan. Les visiteurs peuvent ainsi déambuler dans cet espace aux multiples usages : détente, avec les terrasses ombragées ; jeu, grâce à la mise en place de jets d’eau et brumisateurs ; spectacle, via la rénovation et la création d’un palier sur l’escalier de la mairie. Ce dernier constitue une pièce maîtresse de la place du Général Leclerc permettant aux laonnois de disposer quotidiennement d’une zone de détente ensoleillée et de créer un décor offrant aux mariés une sortie magistrale.

Notre second acte est introduit par la rue Sérurier. Dans celle-ci, l’espace devient une voie partagée grâce à une mise à niveau entre les trottoirs et la voirie. Sur le calepinage, viennent s’ajouter par endroits des bandes rouges, transformant le parquet en micro-scènes. Ces zones stratégiques permettent de mettre en valeur les porches remarquables de la rue en offrant aux visiteurs des espaces de contemplation. Une végétation ponctuelle, grâce à la mise en place de plantes grimpantes en bac, permet d’associer une nouvelle fois culture et nature. Les ruelles émanant de la rue Sérurier permettent de conduire les visiteurs vers les remparts ou vers le joyau de la ville, la cathédrale Notre-Dame-de-Laon.

Le troisième acte débute par la présence d’un jardin arboré formant un couloir jusqu’à la place Aubry. Cet espace offre la possibilité au visiteur de profiter de la fraîcheur de l’îlot en marquant une pause sur les assises présentes en bordures de bacs et aux enfants de jouer au sein de ce labyrinthe végétalisé. Après sa halte, le visiteur peut découvrir le parvis de la maison d’Arts et de Loisirs véritable zone d’exposition.

Cet espace présente une statue de dragon rouge se référant à la légende selon laquelle cet animal aurait autrefois survolé la cathédrale et faisant écho à la statuette située sur la façade de l’office du tourisme.

Un territoire au cœur de la région francilienne

de la Motte à Bobigny

Agence Babylone - Paysage Urbanisme

Phase: Candidature

Un territoire de projet comme interface sportive et paysagère sur la frange parisienne

Un territoire de projet comme interface sportive et paysagère sur la frange parisienne

Le territoire de Bobigny est implanté au Nord Est de Paris.

La commune se situe en Seine-Saint Denis à 5km du Parc de la Villette. Elle est la préfecture et dispose de nombreuses implantations départementales et étatiques aux alentours de notre secteur d’étude.

Le site a été consacré à l’activité maraîchère, et des années plus tard est devenu le territoire des grandes entités comme le Fort d’Aubervilliers et le cimetière de Pantin-Bobigny.

Les voies principales telles que les RN2, RN186, RD27 et RD115 étaient alors déjà présentes. En 1940, la ville a commencé à construire sa premier zone industrielle, ainsi que l’hôpital Franco-Musulman.

L’arrivée des grands ensembles a marqué l’identité de cette typologie de logements. De la même façon, les terrains de sports interdépartementaux et locaux de l’université Paris XIII.

La plupart de sa population est d’origine étrangère ( Algérie, Maroc, Tunisie et Pays d’Afrique). Il s’agit de jeunes familles où le rôle de la femme est de s’occuper des enfants.

La manque d’une programme qui pense à l’intégralité des ses habitants avec leur environnement a conduit à de multiples dysfonctionnements urbains et sociaux. Bien que la communauté soit dotée d’équipements sportifs, ce sont les femmes de l’étranger qui utilisent ces services, cependant elles ne se sentent pas en sécurité.

Proche des grandes infrastructures de transport, cette opération fera partie du GPE, avec deux gares pour accueillir les lignes 15 et 16, et s’inscrira dans la lignée de nombreux autres projets :

- NPNRU Grand Quadrilatère

- PRU les Courtillères

- Etudes zone d’activités

- L’écoquartier du Fort d’Aubervilliers

- Ancienne gare de déportation

Aujourd’hui, le territoire est en pleine mutation, avec la volonté d’améliorer son image ainsi que la qualité de vie de ses habitants, en témoignent les nombreuses opérations en cours et à venir, propulsés par les JOP 2024.

Ce projet envisage le sport comme scénario pour rendre la ville plus accueillante, laisser la monofonctionnalité et devenir mixte entre la dotée des espaces vivants et faire de marges de lieux.

L’intention de la MOA semble d’être de faire de ce lieu aujourd’hui délaissé un haut lieu sportif inclusif, s’appuyant sur un événement international unique et s’inscrivant dans le temps.

Un site de projet comme interface entre Paris et sa périphérie

Nature Usage Identité

Aujourd’hui, les espaces verts et espaces publics à proximité du stade départemental de la Motte ne sont pas valorisés. En ce terme, la matrice d’espaces publics devra être accompagnée d’une trame verte qui servira comme percée paysagère ainsi que liaison structurante de l’ensemble du site et du quartier dans lequel il s’inscrit.

La création de dispositifs simples et enrichissant la biodiversité locale, comme les îlots de fraîcheur, une gestion écologique des eaux pluviales, pourra aider à compenser la pollution produite par les zones industrielles à proximité

Un territoire de projet comme interface sportive et paysagère sur la frange parisienne.

Il reste actuellement 5 terrains en activité utilisés par les établissements scolaires, les clubs pour les entraînements et les compétitions départementales et nationales de Football et Rugby.

Avec la nouvelle programmation du PRISME et de l’Handilab, il faudra retravailler les fronts urbains face à l’université, l’hôpital et la cité de l’Etoile. La synergie entre ces trois établissement permettra de valoriser le patrimoine et l’accessibilité aux usagers.

Les futurs usagers auront accès au site par la nouvelle gare du métro 15 (Drancy - Bobigny) ou les transports existants (M7, T1 et bus).

L’aménagement d’espaces piéton et cyclistes servira comme support, continuité et lisibilité du territoire.

Bien que le stade de la Motte s’inscrive dans un tissu varié avec des ambiances contrastées, l’ambition est de donner à voir, et valoriser les bâtiments remarquables, et les éléments matériels et immatériels patrimoniaux témoins de la riche histoire balbynienne, ainsi que donner un caractère de ville piétonnier, sportif et inclusive.

Cela passera également par l’activation des espaces publics pour différents usages (matin et nuit), dotée de mobilier qualifié pour les habitants et visiteurs athlétiques.

Mettre en relation les différents équipements culturels et sportifs du stade de la Motte, donner de la visibilité aux activités du PRISME et HANDILAB, les faire s’étendre jusqu’au parvis polyvalent.

La création d’îlot de fraîcheur en milieu urbain a pour objectif d’atténuer les risques de surchauffes et d’effet d’îlot de chaleur urbain dans un contexte de changement climatique.

ÉTALEMENT URBAIN, PÉRIPHÉRIES INTÉRIEURS

- Mémoire: Dans quelle mesure las barriadas sont-elles intégrées dans les intentions et les projets urbains ?

(PLAM LIMA 2035)

Cas Cerro San Cosme

(PLAM LIMA 2035)

Cas Cerro San Cosme

Mémoire de fin d’étude dans l’obtention de mon diplôme d’Architecte Urbaniste

SAN JUAN DE LURIGANCHO

La barriada

Lima a une population de 9 millions d’habitants. C’est un territoire dense dont les aires urbaines ont commencé à s’établir depuis les années 40 de manière très accélérée. Ce processus d’urbanisation improvisé a été reflété par l’augmentation de la population et le manque de logement pour tous les niveaux sociaux(qui sont pour la plupart des personnes aux revenus modestes). Ces aires urbaines, caractérisées par l’agglomération des maisons de différents niveaux (entre 1 – 3 étages), localisées dans des endroits éloignés de la société où la présence des autorités est plus faible; les habitants ont choisi les collines et périphéries de la ville pour situer leurs logements, des endroits sans accès véhiculaire, sans réseaux électrique ni hydraulique. Ce phénomène de ville «informelle» est appelée barriada.

INTRODUCTION

DÉFINITION DE LA BARRIADA

Introduction

2. PLAM LIMA 2035

PROCESSUS D’INSTALLATION PLANS D’URBANISME:

LES PÉRIPHÉRIES INTÉRIEURS: CAS CERRO SAN COSME/ AXE

STADE NATIONAL -GAMARRA

QUELS SONT

LES APPROCHES POUR L’AMENAGEMENT URBAIN ? TABLE

DE MATIÈRES

SAN CRISTOBAL SAN MARTIN DE PORRES

EL AGUSTINO

SAN COSME SAN PEDRO

EL PINO

Depuis la moitié du XXéme siècle les barriadas on été considérées comme une typologie d’accès au sol et logement pour une partie de la population qui n’a pas eu les moyens de le faire par le mode conventionnel proposé par le marché. A Lima, les barriadas ne sont pas que des constructions avec des mauvais matériaux ou des invasions illégales. Elles sont devenues un élément qui fait part de la structure urbaine de la ville et aussi une partie intégrante au niveau des aspects morphologiques et culturels.

La présente étude de recherche a deux objectifs. En premier, donner le descriptif de l’évolution des barriadas à Lima et comment elles ont été prises en compte par le plan d’urbanisme. Deuxièmement, faire un comparatif des scénarios dans une des premières barriadas de la métropole: Cerro San Cosme.

CIUDAD DE DIOS

CHORRILLOS

Barriadas

1967 1981

1993

2010

2019

Barriadas en colline accés par escalier

Barriadas en terrain plat

Fleuve Rimac

DE DIOS

CHORRILLOS

La plupart des habitants de Lima habitent dans une barriada ou dans un arrondissement qui au début a été une barriada, ces habitants sont émigrants de diverses provinces du Pérou. L’acculturation de la population des Andes et leur façon de s’approprier le territoire fait passer la ville du rural à l’urbain à travers la «culture chicha», nom qui vient d’une boisson traditionnelle des Andes mais en même temps d’un genre musical populaire des barriadas.

Les barriadas ont hébergé des dizaines de milliers de vendeurs «informels»,des travailleurs de la rue qui vendent des produits ou services dans les zones commerciales, à proximité des marchés, des ouvriers, des conducteurs de bus ou encore des personnes en chômage. Mais depuis quelques décennies c’est aussi l’habitat des professionnels.

Fleuve Rimac

Installation des barriadas sur le territoire: à proximité de la fleuve Rimac, en colline ou sur terrains plat

Installation des barriadas sur le territoire: à proximite de la fleuve Rimac, en colline ou sur terraine plat

Les travaux menés par le Plandemet sont d’une grande importance puisqu’ils permettent d’identifier les structures de développement urbain à Lima, ainsi que des schémas d’implantation résidentielle dans le cadre de la réalisation d’un plan de transformation. A la différence des propositions du Plan Régulateur de Lima de 1949, des études de l’ONPU de 1955 ou de celle de Cole de 1957, parviennent à se fonder sur la convergence d’un plus grand nombre de variables que celles des structures physico-spatiales.

Ce plan centralise les zones agricoles locales, puisqu’elles ne présenteraient aucune perte pour le pays ; et l’identification de zones d’extension avec des « implantations périphériques », avec des objectifs de capacité d’absorption de densité étudiés pour accueillir une nouvelle vague migratoire qui était programmée pour 1980 avec les taux de migration qui avaient été enregistrés depuis 1940.

C’est un plan urbain d’échelle métropolitaine qui a été présenté en 2010; le PLAM vise à développer une proposition de planification urbaine et territoriale de la structure physico-spatiale de la ville et de ses relations fonctionnelles, pour améliorer la qualité de vie des citoyens et des personnes qui y vivent de façon permanente et/ou temporaire.

Ce plan a réalisé des études qui développent l’avenir des infrastructures de la ville, dont le nouveau système intégral de transport, les programmes de revalorisation du patrimoine, le programme de logement et accès a l’habitat privée, etc. Puis ils ont analysé les centralités existantes pour ensuite envisager des projet de nouvelle centralité, ce projet est appelé Programme Urbain de centralité significative.

Ce sont des territoires qui ne sont pas aptes à recevoir des changements à l’échelle métropolitaine bien qu’ils soient à l’intérieur de la métropole.

Quelles sont les approches à envisager pour l’aménagement urbain des périphéries intérieures (barriadas) ?

Les Scénarios

SCENARIO 1: Aucune intégration socio-spatiale avec la barriada

SCENARIO 2: Adaptation du territoire

SCENARIO 3: Gentrification des barriadas

Tous les succès et les échecs des plans d’urbanisme ne sont pas gratuits puisqu’ils ne montrent que les insuffisances de la ville. La population se renouvelle cycliquement et cela fait en sorte que bien que certaines coutumes aient été maintenues (et aient été reproduites), il viendra un moment où tout cela saturera et nécessitera de repenser. Dans un scénario où le PLAM LIMA 2035 est appliqué à San Cosme, il pourrait rarement être accepté, car ses habitants ont su adapter le territoire à leur mode de vie et l’arrivée d’une infrastructure aussi lourde de manière imposée serait un changement soudain. Ce qui est le plus critique des intentions de ce plan, c’est le manque de considération pour les résidents qui font partie de ce problème, mais pas un problème.

La question que je me pose avant de penser à une «solution» est comment restructurer un territoire bâti à 85,6% ?

S3 S2 S1

Il serait nécessaire de supprimer les clôtures qui entourent le périmètre du parc El Migrante, de la même manière qu’il ne devrait y avoir aucun bâtiment administratif face aux façades. Laisser les entrées libres aiderait à intégrer la zone de San Cosme à la zone de Gamarra, car c’est le seul espace public de la zone qui compense la densité du quartier.

Les générations peuvent changer et accepter de s’adapter à l’utilisation d’un nouveau système de transport, mais il ne faut pas oublier que le parc El Migrante était un marché de gros (La Parada). Aujourd’hui (et toujours), nous voyons des milliers de vendeurs autour de la colline de San Cosme. Bien qu’une tentative ait été faite pour déplacer les vendeurs en gros vers un marché moderne, cela n’a pas suffi et se reflète dans tout cet espace dédié à la vente de légumes et de fruits qui s’étend jusqu’au croisement des avenues 28 de Julio et Nicolas Ayllon.

Étant la premier barriada, c’était aussi un «test» d’un modèle qui a été reproduit dans tout Lima. Sans aller trop loin, le quartier qui s’est formé sur la colline El Pino, avait un autre plan pour les îlots, permettant à la circulation automobile de traverser ses rues. Dans le cas de San Cosme, nous sommes confrontés à un défi qui est l’accès des piétons par des escaliers, car il n’y a pas de routes. La densité est là où se trouvent l’attention et la « solution ». Ce quartier a besoin d’un équilibre entre les espaces communs, les espaces habitables et circulables.

70 ans plus tard et avec un contexte de crise sanitaire mondial, les règles d’un équilibre urbain adéquat se simplifient en végétalisant San Cosme et en amplifiant les accès, qui bien qu’ils ne soient pas adaptés aux véhicules, pourraient servir à l’arrivée d’un téléphérique à l’avenir, mais en attendant les habitants auront des espaces à ciel ouvert de qualité.

Dans un scénario de gentrification d’une barriada ou d’un groupe de barriadas (San Cosme, El Pino et El Agustino), une étude urbaine physique, sociale, économique et culturelle devrait être essentielle. À ce stade du travail de recherche, nous connaissons déjà les points positifs et négatifs qui caractérisent la barriada de San Cosme et ses alentours, ce qui me permet d’orienter cette troisième hypothèse ou scénario vers la gentrification.

Comme dans les cas mentionnés ci-dessus ; être dans une situation où la ville ; et dans ce cas, la barriada n’est pas accepté par les classes exclusives de Lima, la fait perdre de sa valeur économique et son attractivité territorial n’est pas pris en compte en totalité par les documents d’urbanisme et planification.

Lorsqu’il s’agit d’équilibrer les lacunes et de renforcer les points forts ; qui, ironiquement, est l’économie due à la présence de Gamarra et La Parada, les masses de la périphérie de la ville sont encouragées et motivées à vivre dans une barriada entièrement rénové avec une haute qualité d’urbanité, qui est également située au cœur du ville Centre historique de Lima.

Proposition:

•Une système de téléphérique à l’échelle métropolitaine en synergie avec le système de métro proposé par le PLAM LIMA 2035. Depuis quelques années, plusieurs routes de téléphérique ont été pensées pour les collines de Lima mais les projets restent en idées. Voici une étude à l’échelle qui couvre les quartiers entre les collines de San Cosme, El Pino et El Agustino, qui ont actuellement déjà l’arrivée du M1 et seront bientôt complétés par le M2.

Début de la ligne du téléphérique: Connexion avec la station Gamarra du M1

Intégrer une coulée verte capable d’absorber et de refroidir la chaleur que retiennent les bâtis

Renforcer les entrées piétonnes de San Cosme et privilégier la circulation piétonne

Restructuration du parc Le Migrant et plantation d’arbres locaux pour protéger la faune

Intégration des bâtiments existants et proposition de construction hybride avec végétalisation

Point intermédiaire en haut de la colline San Cosme

Intégration des bâtiments avec végétalisation

Rez-de-chaussée ouvert pour déplacer les vendeurs des rues, des niveaux 1 et 2 de commerce et des niveaux supérieurs de logement

Envisager un espace public ouvert polyvalent qui se connecte au métro 2

Attirer la faune locale

Chelle Humain

- Dessins, croquis et aquarelles

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