Butterfly e storybook 2014 french

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Les contes du Papillon

2014

10 histoires de famille par de jeunes écrivains débutants de la Caraïbe

Projet du Rotary E-Club de la Caraïbe, 7020


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MESSAGE À NOS LECTEURS Chers Amis, Nous espérons que vous apprécierez ce recueil de contes écrits par de jeunes auteurs des Îles des Caraïbes. Ce recueil a été produit par des Rotariens du Rotary E-Club des Caraïbes, 7020. Les Rotariens croient en quatre grands principes, et à chaque réunion hebdomadaire, nous nous les rappelons : LA VÉRITÉ - vous devez toujours dire la vérité LA LOYAUTÉ - vous devez toujours être loyal avec les autres quand vous jouez ou travaillez. L'AMITIÉ - quand vous décidez de venir en aide aux plus nécessiteux de votre communauté ou de nettoyer les abords de votre école, entraînez vos amis avec vous et vous en éprouverez deux fois plus de plaisir. AIDER LES AUTRES - il est important de venir en aide à ceux de votre entourage qui n'ont pas eu autant de chance que vous. Proposez votre aide à votre école pour vous rendre utile. Les Rotariens se rencontrent chaque semaine pour savoir ce qui se passe dans le monde et voir ce qu'ils peuvent faire pour améliorer les choses. Nous espérons que vous travaillerez dur à l'école et que vous aiderez à rendre meilleure votre communauté. De la part de vos amis du Rotary E-Club des Caraïbes 7020


SOMMAIRE

Titre

Auteur

Page

Le chien solitaire et la gentille famille

Jordan Allwood

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Aider les membres de sa famille

Fritz Boynes III

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Conte d'un père et de son fils à la pêche

Sole A. Chinnery

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Une dame a disparu

Noah Leese

10

La famille Lindsay

Ashanti Lindsay

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SOMMAIRE

Titre

Auteur

Mon Papa

Jamar Jason McCoy

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Ma Ferme de Famille

Raheem McLean

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La Famille travaillant à l'unisson

Tiandrah Smith

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L'iguane bosseur

Mitchell Turnbull, Jr 20

La Maison de l’Amour

Arria Walsh

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Le chien solitaire et la gentille famille Par Jordan Allwood, 11 ans Ecole Primaire de Kensington Portmore, St Catherine, Jamaique

C'était la veille de Noel, et ma famille faisait du shopping pour trouver des cadeaux et des boites de bonbons. Des que nous avions terminé, nous prenions la voiture pour rentrer a la maison. Mon père se mit à conduire. Sur le chemin retour, nous sommes passés à coté d'une grande boite mobile. 'Pap arrête-toi !', criai-je. 'Je vois une boite qui bouge'. Quand mon père s'arrêta, je bondis hors de la voiture aussi vite que possible. J'ouvris la boîte pour voir ce qu'elle contenait. Deux yeux effrayés me regardaient. Je pris ce qui se trouvait à l'intérieur. Il poussa un gros aboiement. Il tomba presque de mes mains. Je l'amenai dans la voiture. Immédiatement ma mère cria, 'Sors cette chose hors de ma voiture tout de suite !'. ' S'il te plait, maman, je veux lui donner un bon foyer', disais-je d'un air apitoyé. 'OK, c'est bon, mais il est sous ta responsabilité'. 'Je sais, maman' disais-je. Quand nous arrivâmes à la maison, je courus en direction du sous-sol afin de lui trouver une bonne place pour dormir. Je cherchai une bonne couverture et un gros panier confortable pou y envelopper mon nouvel invité. Je chauffai un peu de lait, beurrai quelques biscuits et nourris le chien. Il lécha mon visage et couru tout autour du sous-sol. Je le regardai faire et il m'a semblé qu'il n'avait pas fait cela depuis un bon moment. J'étais heureux de m'être arrêté. Apres plusieurs semaines, le chiot grandit. Il ne pouvait plus rester dans le sous-sol. Ma mère et mon père disaient qu'ils allaient m'aider à construire une niche. Nous travaillions sans relâche durant nos moments libres. Mon chien Rusty était très heureux d'être installé dans sa nouvelle demeure. Rusty et ma maman devinrent de bons amis. Chaque matin, lors de sa promenade dans le voisinage, maman emmena Rusty avec elle. Durant les weekends, mes amis et moi faisions courir Rusty le long de la plage. C'était fascinant de voir comment Rusty avait grandi. 4


Un après midi, à la fin de l'automne, je revins a la maison et il y régnait un silence. Je courus vers la niche et fus surpris de voir la porte ouverte. Je devins nerveux, et commençai à appeler Rusty mais en vain. Je cherchai autour de la cour, pensant qu'il était probablement blessé mais aucun signe de Rusty. Je me mis à pleurer et me jetai sur le téléphone pour appeler ma maman et mon papa qui étaient heureusement sur le chemin retour. Aussitôt que mes parents arrivèrent, ils firent le point de la situation et donnèrent un coup de fil aux autres membres de la famille qui accoururent vite. Nous prîmes tous des directions différentes à la recherche de Rusty. J'étais tellement inquiet ! Je l'appelai par son nom plusieurs fois le suppliant de se manifester. Mes parents restèrent près de moi. Eux aussi appelaient Rusty. Nous commencions à être très fatigués, car cela faisait des heures que nous étions a la recherche de Rusty. Il était presque minuit, et pendant que je m'éloignais de mes parents avec ma torche en main, j'entendis un gémissement. Je m'avançai vers le bruit avec précaution. Comme je m'approchais, le gémissement se fit plus fort. Je reconnus le son que faisait mon chien, Rusty. J'appelais mes parents, et ensuite courus vers Rusty. Il se plaignait et grognait douloureusement. J'essayai de le soulever, mais sa patte semblait être bloquée dans un piège. Mes parents et autres membres de la famille arrivèrent et enlevèrent l'étrier de la patte de Rusty. Mon père le souleva et l'enveloppa dans la couverture que nous avions emportée. Rusty posa sur nous un regard plein de gratitude, il lécha le visage de papa. Nous étions si heureux de l'avoir trouvé. Nous l'emmenions à la maison. Tous les membres de la famille étaient heureux de faire au mieux afin qu'il fut confortablement installé. Grand'mère et grand-père, qui étaient restés a la maison, avaient préparé du thé, du café pour nous. Les enfants burent du chocolat chaud, tandis que les adultes s'occupaient de Rusty. On fit venir le vétérinaire, et Rusty s'est fait prescrire des médicaments pour sa blessure. Ensuite, tous les membres de la famille se serrèrent et remercièrent tout un chacun pour leur soutien. Rusty retrouva son énergie quelques jours après. Mamam, papa et moi-même nous nous occupions constamment de lui. Après tout, c'est un membre de la famille, et les familles doivent prendre soin l'un de l'autre.

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Aider les membres de sa famille Recit et Illustration par Fritz Boynes III, 9 ans École Guy H. Benjamin, Saint Jean, Îles Vierges Américaines

Je vis avec ma maman et ma tortue. Le reste de ma famille vit loin de nous, mais nous gardons contact. Je les aide toujours à nettoyer leur maison. Des fois, je dois ramasser les crottes de ma tortue mais je l'aime toujours autant. J'aime aider mon père à ramasser les mangues. Nous aimons tous les mangues. Mon père monte sur l'arbre pour cueillir les mangues. Elles sont très grosses et juteuses. Elles sont d'un goût exceptionnel! Quand elles sont jaunes, elles sont mûres. Quand elles sont vertes, elles ne sont pas mûres. Nous les mettons dans des boîtes et donnons quelques-unes à différentes personnes ainsi qu'à ma grand-mère. Nous le faisons car ma grand-mère est trop âgée pour grimper aux arbres et les cueillir elle-même. 6


Ma famille dispose de moyens pour se défendre. Rien ne peut lui arriver. Je pratique le Tae Kwon Do pour protéger ma famille. Mais c'est aussi pour me défendre. C'est amusant de pratiquer le Tae Kwon Do. Et c'est important de pouvoir se défendre soi-même et sa famille. Mon père a un beau et charmant chien noir qui peut le defendre. Il en prend soin. C'est pourquoi, le chien le défend à son tour. J'aime aider ma mère à nettoyer la maison. Nous avons toujours ce besoin de nettoyer. Tout d'abord, nous ramassons tout ce qui se trouve au sol afin que personne ne se blesse. Ensuite, nous balayons et passons la serpillère au sol. Faut faire attention quand tu as fini de passer la serpillère car tu pourrais chuter. Je nettoie ma salle de bain et ma mère nettoie la sienne, afin que rien ne sente. Enfin nous nettoyons nos chambres. Nous voulons être sûrs que si des personnes y dorment, ils ne seront pas blessés par les jouets jonchant le sol. J'aime ma famille et ma famille m'aime. Il est important d'aimer sa famille. J'espère que vous en souviendrez car quand vous serez plus vieux, vous aurez aussi besoin d'aide.

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Conte d'un père et de son fils à la pêche Par Sole A. Chinnery, 10 ans Ecole All Saints Cathedral, St. Thomas, Îles Vierges Americaines

Chaque matin, Adam et son fils voyageaient depuis leur village jusqu'à la ville. Ce village se nommait CAPS car il s'agissait du joyau des villages de la République Dominicaine. Tous les matins, Adam et son fils se réveillaient à 5h. Adam passait son temps à poser des questions ou faire des énigmes à son fils Liston. Adam demandait à son fils avec un grand sourire : « Fiston, dis-moi, qu'est-ce qui a quatre roues et des ailes ? ». Liston répondait toujours : « Papa » puis, il se grattait la tête, se léchait les lèvres et clignait de l'œil gauche plusieurs fois en disant : « Je ne sais pas, mais je parie que tu sauras me dire ». C'était la même routine tous les matins pendant que père et fils entretenaient leur relation. Adam était un homme du pays. Adam mesurait 2m13 pour 108 Kg avec des mains d'acier à force de jeter et tirer les pièges servant à attraper les poissons. Adam était toujours drôle aux yeux de ses amis villageois avec ses blagues et ses énigmes. Liston étant le fils de cet homme du village CAPS était fier et décontracté avec une attitude d'un jeune homme de 13 ans mais qui en paraissait 31. Liston aidait les vieux du village à effectuer les tâches et les courses qu'ils ne pouvaient pas faire eux même. 8


Adam et Liston se réveillèrent un jeudi dans une matinée sombre. Ce matin-là semblait si étrange au père et au fils alors qu'ils entamaient leur routine matinale. Ce matin-là, Adam choisit de ne pas faire d'énigme ni de poser de questions. Ils conduisirent jusqu'en ville où le bateau d'Adam nommé Spartan était amarré. Ils arrivèrent au bateau. Le père et son fils s'apprêtaient à remonter leurs pièges à poissons. Apres avoir passé du temps en mer à remonter les pièges, un problème surgit. Adam entendit sa radio marine sonner alors que la cloche annonçait la pause déjeuner. Le gouvernement local lança un appel à retourner au port à tous les bateaux de pêche. Il y avait une tempête appelée Sole qui s'approchait. Adam dit à son fils de prendre son gilet de sauvetage et de sécuriser le pont. Au moment où Adam tentait de tourner la clé pour démarrer le bateau, ce dernier ne voulait pas démarrer. Adam était inquiet car la tempête empirait. Sa principale inquiétude était que Liston soit pris dans la tempête. Adam décida de jeter l'ancre et de braver la tempête. Tandis que les vagues et le vent heurtaient le bateau, le père et le fils faisaient leurs prières. Le chef du port de l'Emeraude de la mer verte s'inquiéta en réalisant que, cinq heures plus tard, le bateau Spartan avec à son bord le père et son fils n'étaient toujours pas de retour au port. Le chef du port contacta les villageois de CAPS à la radio pour attirer l'attention sur le sort du père et son fils pris dans la tempête. Les villageois, ainsi inquiets pour le père et son fils, sensibilisèrent tout le village pour organiser le sauvetage de leurs amis villageois. Le village envoya douze de leurs meilleurs bateaux avec à leur bord des équipages pour rechercher le père et son fils. Les villageois cherchèrent jusqu'à ce qu'ils trouvent finalement le bateau amarré dans une crique. Heureux, le père et le fils ont bravé la tempête avec leurs amis villageois pour retourner au port. Les villageois ainsi que Liston et Adam retournèrent au port pour retrouver les gens du village qui les attendaient pour les féliciter. Adam, avec un grand sourire, demande à Liston : « Mon fils, qu'est-ce que la famille? ». Sans se gratter la tête, se lécher les lèvres et sans clignements d'yeux, Liston répondit : « Mon village et mon père, voilà ce que j'appelle ma famille. » Photographie fournie par l'auteur.

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Une dame a disparu Par Noah Leese, 8 ans Ecole Cedar International, Tortola,Îles Vierges Britanniques Une dame a disparu Elle se prénommait Sherry Elle était âgée de 53 ans Nous avions vu aux informations des photos d'une dame qui avait disparu de la baie de Josiah. Les gens faisaient de leur mieux pour la retrouver. Ma maman et moi avions décidé de voir si nous pouvions les aider. Nous avions conduit des heures pour sa recherche. Nous sommes allés à l'hôtel où Sherry et son mari séjournaient. Les gens là-bas évoquaient les lieux où ils avaient cherché, et parlaient de Sherry. Nous avons appris qu'ils venaient juste d'arriver, et qu'ils avaient marché en direction de la baie de Josiah pour le dîner. Sherry s'en était allée aux toilettes. Du temps s'était écoulé ; et comme elle ne revenait pas, son mari a essayé de la retrouver. Elle n'était pas là. Il commença à regarder aux environs de la plage et des bâtiments, et demanda à toutes les personnes qu'il avait rencontrées s'ils l'avaient vue, mais aucune réponse de leur part. Il était très inquiet, car Sherry souffrait d'un début d'Alzheimer, une maladie qui peut vous causer des pertes de mémoire. Il marcha de nouveau vers l'hôtel, mais Sherry n'était pas revenue. La Nuit passa. Tôt le lendemain matin, nous décidâmes de ratisser le secteur. Après quelques heures de recherche, nous sommes retournés à l'hôtel pour voir s'il y avait du nouveau. Il y allait avoir une fouille méthodique menée par la police. Nous leur avons proposé notre aide. La police alla faire du porte-à-porte et elle reçut entretemps du renfort. Les gens arrivèrent aussi pour aider. C'était tous des adultes, mais moi je ne m'en suis pas préoccupé. Je voulais juste les aider. Alors la police arriva à notre niveau et nous précisa le secteur de recherche. Il n'y avait pas beaucoup d'espace pour des voitures, aussi nous avons dû sauter à l'arrière d'un camion avec d'autres personnes pour suivre la police là-haut. Quand nous sommes arrivés, nous étions très hauts, surplombant la baie de Josiah .Tout ce que je pouvais voir c'était des buissons et des arbres épais. Nous avons été répartis dans des groupes, et le nôtre fut le premier à se séparer des autres, hors de la piste dans la brousse. Le plan était de parcourir la brousse du haut vers le bas. Au début, la brousse n'était pas trop mauvaise, et nous pouvions marcher au travers. Nous avons continué à crier « Sherry ». 10


Nous trouvâmes une maison dont la construction avait l'air d'être en cours de finition. Sur le plancher, j'avais aperçu quelques citrons fraîchement pressés. Avait-elle été là ? Je les ai montrés à tout le monde, aussi nous avions décidé de suivre les traces de citron dans la brousse. Par la suite, les traces disparurent tandis que la brousse devenait plus épaisse. Une heure où deux passèrent. Nous avions à nos côtés un policier qui était chargé d'ouvrir le chemin avec une machette. A certains endroits c'était devenu très pentu, et suis tombé par terre. J'ai cogné ma hanche contre une roche qui me blessa mais j'ai voulu continuer. Nous étions tous fatigués, et avions chaud et soif. Un instant plus tard, le téléphone de quelqu'un sonna. Sherry avait été retrouvé par une des autres équipes. Nous étions tous soulagés, mais cependant elle était blessée. Elle était tombée. Il était fort probable que ses deux jambes aient été cassées. C'était trop pentu pour aller plus loin, aussi nous n'avions pas d'autre choix que de grimper à nouveau la colline. C'était la chose la plus épuisante que j'ai jamais faite ! Parfois, j'étais sur mes mains et genoux parce que c'était si raide, mais nous avons continué à avancer. Nous avons eu des chardons dans nos cheveux et nos vêtements déchirés, mais nous avions regagné le sommet. Ma maman et moi sommes redescendues à la baie de Josiah, où nous avons retrouvé certaines des autres personnes. Elles s'étreignaient et pleuraient. Mais personne n'était triste ; ils avaient des larmes de joie. Les infirmiers ont dû grimper pour atteindre là où Sherry était tombée. Par la suite, Sherry avait été ramenée sur une civière, et ce fut un grand moment que de voir son mari se pencher sur elle pour l'étreindre. Nous avons tous fait la fête à l'hôtel. C'était un jour incroyable. Nous avons appris que Sherry avait été à l'intérieur de la maison. Le jour suivant, elle n'avait pas su reconnaître où elle était, et a essayé de se frayer un chemin pour redescendre vers la plage, et à un passage difficile elle était tombée. Sherry a malheureusement disparu le jour après qu'elle ait été sauvée. Je n'ai pas compris comment ou pourquoi. C'était tellement injuste, après tout ce qu'elle avait traversé. J'ai ressenti tellement de colère. Je crois maintenant que nous devions retrouver Sherry pour qu'elle puisse dire au revoir à son mari. Quand l'aide avait été nécessaire, un groupe de personnes s'est rassemblé et a partagé quelque chose qu'aucun de nous n'oubliera jamais. Ma maman et moi avons eu une expérience incroyable, et nous nous sommes fait quelques très bons amis ce jour là, amis avec qui nous partagerons un lien spécial pour toujours. 11


LA FAMILLE LINDSAY

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La famille Lindsay Ashanti Lindsay, 11 ans Ecole primaire de Kensington, Portmore, St Catherine, Jamaïque Mes parents m'ont toujours appris qu'une famille qui prie ensemble reste toujours unie et, la famille Lindsay fait exactement cela. La famille Lindsay est composée de six membres : Maman Lindsay, Papa Lindsay, Chantel, la sœur aînée, Mario, le frère aîné, moi-même, Ashanti et le plus jeune, Agway. Nous sommes une famille chrétienne. Maman et Papa s'assurent que nous lisons notre bible, prions et que chaque Dimanche nous allons à la messe. En plus, le samedi matin nous avions nos moments de prières en famille. Cela montre à quel point nous croyons en Dieu. Maman a été secrétaire pendant onze ans et, Papa était gérant à la pâtisserie Yummy's. Toute fois cela n'a pas duré car les deux perdirent leur travail. Les jours passèrent et, souvent, j'entendis mes parents prier dans leur chambre. Plus ils priaient, plus la situation s'empirait. Nous nous absentions souvent de l'école et, certains jours nous n'avions rien à manger. Mais, cela n'empêchait pas Maman et Papa de prier. Et, ils nous encourageaient à faire de même car ces mauvais moments ne dureraient pas. Les problèmes continuèrent et je me sentais consternée. Triste et démoralisée, je dis : « Papa, quand tout cela s'arrêtera-t-il? ». Papa répondit, « Dieu nous délivrera, mon enfant. » Peu de temps après, Dieu fit une grande révélation à Papa. Papa était heureux de nous partager la nouvelle. Dieu a dit à Papa : « Tu as une grande cour arrière, pourquoi ne pas utiliser cet espace pour en faire une ferme ? » Nous étions tous très excités et, chacun de nous donnait son idée quant aux légumes et fruits qu'on pourrait planter. Le lendemain, nous nous attelions à la tâche. Nous plantions des patates douces, des bananes, de la canne à sucre, des akées, des mangues et bien plus encore. Pendant que nous arrosions les plantes, Papa mettait les graines en terre. C'était amusant de travailler ensemble à la ferme. Dans quelques de mois, nous serions fin prêts pour la première récolte. Maman et Papa se mirent à vendre avec la communauté et, en quelques mois, le business prit de l'ampleur. Nous pouvions maintenant nous nourrir et aller en cours chaque jour. Durant les weekends, à l'exception du Dimanche, Mario, Chantel, moi-même et Gawanye, mon plus jeune frère, aidions Papa à la ferme. Quand nous regardons tous en arrière, Maman souriait et nous disait : « Nous pouvons tout faire avec l'amour et le soutien de la famille. » 13


Mon Papa By Jason McCoy, 8 ans Ecole West End Primary, Caïman Brac, Îles Caïman Mon papa était la personne la plus gentille, la plus aimante et la plus serviable que j'ai jamais connue. Son cœur généreux l'a toujours poussé à donner à ceux qui en ont besoin. Il aidait non seulement sa famille et ses amis mais, aussi, les étrangers. Il prenait de l'argent de sa poche pour réparer non seulement la voiture mais également les appareils d'autrui. Il pouvait prêter sa jeep à ses amis et terminer le reste de son chemin à pied. Papa a fait son possible pour rendre tout le monde heureux. Papa a toujours apporté à mon frère Jairon ainsi qu'à moi, des fruits et autres choses. Nous avons adoré aller à sa maison le dimanche et, il aimait savoir que nous arrivions. Il s'assurait que nous avions de la nourriture quand nous arrivions et avant de partir, il nous a toujours donné un baiser sur la joue. Lorsque Papa préparait de la viande de tortue pour le repas, c'était si délicieux que cela me faisait baver. Chaque dimanche, je devais en avoir pour le déjeuner. Papa conduisait également autour de l'île pour offrir un peu à ses amis. Plusieurs fois, Papa et moi s'assoyions pour manger des prunes, pastèques et autres fruits avec beaucoup de sucre. YUM !!! Papa était heureux quand mes tantes et cousins ​venaient le voir pour Noël, l'été et les vacances de Pâques. Il nous avait tous réunis à ses côtés. Les adultes s'assoyaient ensemble, mangeaient et parlaient, pendant que mes petits cousins ​et moi, nous jouions le jeu du loup dans la cour. On s'amusait beaucoup ! Le temps passé en famille était ce qu'il aimait le plus. Papa n'aimait pas prendre des photos. Nous lui forcions toujours la main pour en prendre quelques unes. Il n'aimait pas les cadeaux parce que, pour lui, donner était plus important que de recevoir. Bien qu'il ne soit plus ici avec moi, je me souviendrai toujours de ce qu'il m'a appris : être utile et gentil avec les autres est ce que je dois faire et, l'amour de la famille est la chose la plus importante dans le monde. Chaque jour, je remercie Jésus pour l'amour de ma famille. 14


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LA FERME

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Ma ferme de famille By Raheem Mclean, 8 ans Ecole West End Primary, Caïman Brac, Îles Caïman Ma famille et moi avons une ferme. Sur notre ferme, nous avons des animaux, et nous cultivons notre propre nourriture. On s'entraide pour arracher les mauvaises herbes du sol afin que les plantes puissent pousser. Ma mère prend soin du jardin. Nous cultivons des tomates, des poivrons, des carottes, des concombres, citrouilles, et beaucoup d'autres bonnes choses. Mon père trait les vaches afin que nous puissions avoir du lait frais à boire. Je prends soin des porcs, et ma sœur Sally ramasse les œufs de poule et les lave afin que nous puissions les manger pour le petit déjeuner. Ce que je préfère le plus dans notre jardin, c'est de pouvoir manger les carottes fraîches que nous avons cueillies avec ma famille à l'heure du dîner. Ma mère aime servir les carottes avec la sauce ranch, ma préférée. Dans notre ferme, nous avons à nourrir les animaux avec des aliments sains que sont les légumes de notre jardin. Et, nous leur donnons beaucoup d'eau à boire. Les animaux restent alors en bonne santé et heureux. Ce que je préfère le moins à faire, c'est d'aider mon père nettoyer la porcherie. La porcherie est pleine de boue et elle est puante. Mais, je la nettoie quand même pour que mon papa soit fier de moi. La vie à la ferme est difficile mais, en travaillant ensemble, tout devient plus facile. J'aime lorsqu'on travaille ensemble en famille. C'est très important. Je prends vraiment plaisir à aider ma famille. Je prends même plaisir à aider ma mère à faire la vaisselle. D'ailleurs, ma mère et moi, nous nous relayons pour faire la vaisselle. Ma sœur Sally, quant à elle, aide ma mère à balayer la maison. Mon père, lui, réalise les gros travaux autour de la ferme et de la maison. Parfois, nous donnons aux voisins de la nourriture et des œufs de notre ferme. Il est bon de partager avec les autres. En retour, ils nous aident aussi lorsque nous sommes dans le besoin parce que nous avons été gentils avec eux. Au final, pour moi, la vie de ferme signifie travailler ensemble et s'entraider.

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La Famille travaillant à l'unisson Par Tiandrah Smith, 7 ans École primaire de Petersfield, Savanna-La-Mar, Jamaïque James est le troisième enfant d'une famille de trois enfants. Il a huit ans. Ses parents possédaient une ferme et, pendant la semaine, ils vendaient des œufs, du lait, des bananes et des oranges à la communauté. Les week-ends, toute la famille travaillait, à l'unisson, pour nettoyer la maison et aussi pour rassembler les affaires à vendre pour la semaine qui suit. Maman Jenny demanda à James, son frère ainé Paul et sa sœur Elizabeth d'aller au poulailler afin de nourrir les poules et de ramasser les œufs destinés à être vendu. James demande : « Pourquoi dois-je y aller ? Je suis si fatigué. ». La maman répliqua : « James, nous avons tous à mettre la main à la pâte pour pouvoir finir le travail rapidement. » Elle donna à James un panier pour y mettre les œufs. James marchait lentement derrière son frère et sa sœur en balançant le panier. Quand ils arrivèrent au poulailler, James donna le panier à sa sœur puis, courut en direction des champs en criant : « Je vais voir si les chèvres ont suffisamment d'eau à boire. » Paul et Elizabeth ramassèrent les œufs, donnèrent à manger aux poules et toujours pas de James à l'horizon. Ils sortirent du poulailler pour jeter un coup d'œil. Malheureusement, ils ne trouvèrent point James. Elizabeth dit: “Paul, retournons à la maison car Maman sera en colère si nous n'arrivons pas à temps pour le déjeuner. Qui plus est, nous devons permettre à Papa de livrer la marchandise ». Quand ils arrivèrent à la maison, leur Maman demanda : « Où est James ? ». Paul lui raconta alors ce qui était arrivé. La Maman était très en colère. Toute la famille se mit à table pour le déjeuner et James n'était toujours pas rentré. Paul et la Maman aidèrent le Papa à charger la marchandise sur le dos de l'âne pendant qu'Elizabeth débarrassait la table et fit la vaisselle. Au moment où ils se tenaient devant portail pour faire leur au-revoir au Papa, la Maman aperçut James arrivant en courant vers la maison. Elle lui demanda : « James ! Où étais- tu? Ton frère et ta sœur sont rentrés depuis près d'une heure maintenant. Ils ont déjà déjeuné, ont aidé à débarrasser la table et ont aussi aidé à charger l'âne afin de 18


permettre à Papa de livrer la marchandise. Tout le monde y a mis du sien pendant que tu étais en train de jouer dans les champs ». James répondit : «Je suis vraiment navré Maman; je n'ai pas vu le temps passer. Je n'ai pas réalisé qu'il se faisait tard. » La Maman répondit : « Puisque tu n'aimes pas aider dans les tâches ménagères, tu iras, tout seul, passer le râteau dans la cour et préparer ton propre déjeuner ». Une heure s'était écoulée et James était toujours en train de ratisser la cour. Il était si fatigué et avait si faim qu'il décida de demander de l'aide à son frère et sa sœur. Il leur avoua qu'il regrettait de ne pas avoir aidé aujourd'hui. Paul et Elizabeth décidèrent d'aider James dans son travail et tous les trois terminèrent le travail en quinze minutes. James se lava les mains et en vitesse se prépara un sandwich car il avait très faim. Apres avoir débarrassé la table, il alla sous la varangue pour parler à sa Maman, son frère et sa sœur. Il leur fit la réflexion suivante: « Maintenant, je comprends pourquoi c'est important de travailler en équipe. Cela nous aide à terminer le travail plus vite. Tout est plus simple et plus amusant lorsque nous travaillons ensemble. Merci à Paul et Elizabeth de m'avoir aidé à nettoyer la cour. Votre geste a rendu ma tâche plus facile. La Maman sourit et, depuis ce jour, James est toujours volontaire pour aider dans les tâches ménagères.

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L'iguane bosseur Par Mitchell Turnbull Jr., 9 ans Ecole maternelle Gladys A. Abraham Saint Thomas, Îles Vierges Américaines

Il était une fois un iguane très bosseur qui s'appelait Mitchell. Il vivait sur une l'île caribéenne de St Thomas avec sa famille. Ses deux meilleurs amis étaient Deshavion la Mangouste et Jadeja l'oiseau à gorge jaune. Ils étaient tous en 5ème année à l'école maternelle Gladys A. Abraham. Tous les jours, après l'école, Mitchell l'iguane finissait d'abord ses devoirs avant d'aller à la ferme située à Fortuna pour y jardiner. Il plantait des citrouilles, des mangues, des pommes-cannelle, et des corossols pendant que Deshavion la Mangouste et Jadeja l'oiseau à gorge jaune jouaient au football. Mitchell leur disait tous les jours après l'école : « Est-ce que cela vous dit de venir avec moi à la ferme pour faire des plantations ? ». Ils lui répondaient : « Non cher ami, on veut encore jouer au football ». Mitchell s'en allait seul et triste à la maison pour travailler dans son jardin. Il travaillait dur à arroser ses fruits et légumes et à arracher les mauvaises herbes. Apres avoir travaillé dur dans son jardin, il allait jouer au football avec ses amis.

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L'ouragan Marilyn s'approchait de St-Thomas et Mitchell l'iguane décida de rassembler ses cultures et de préparer sa maison avec sa famille. Il plaça ses cultures dans un tiroir dans sa chambre puis barricada sa maison. Il dit à ses voisins et son meilleur ami : « Ah ! L'ouragan Marylin est en train de se rapprocher. Préparez-vous ! ». Ils rigolèrent et lui répondirent, « C'est juste une petite pluie ». Plus tard, cette nuit-là, l'ouragan Marylin frappa St-Thomas. Il détruisit la plus part des maisons, magasins et cultures. Personne sur l'île n'avait d'électricité. Le lendemain matin, Mitchell l'Iguane partit à la recherche de de ses amis. Lorsqu'il les aperçut, ils s'approchèrent de lui en criant : « Nous sommes désolés, nous ne t'avons pas écouté. Notre ventre nous fait mal, nous n'avons ni à manger ni un refuge. » Mitchell l'Iguane leur répondit : « J'ai des provisions que j'ai rassemblées avant la tempête, vous pouvez en avoir si vous voulez. Vous pouvez aussi habiter chez moi jusqu'à ce que vos familles reconstruisent les maisons. Vous pourrez m'aider à planter davantage de fruits et légumes et je pourrai aider vos familles à reconstruire les maisons. » Quelques mois passèrent. Mitchell l'Iguane et ses deux meilleurs amis commencèrent à planter des pommes-cannelle, des mangues, des corossols et des citrouilles dans son jardin. Il montra aussi aux autres enfants de Fortuna et Bordeaux comment planter ces fruits et légumes. Mitchell l'Iguane, Deshavion la Mangouste et Jadeja l'oiseau à la gorge jaune étaient connus à St. Thomas comme étant des grands fermiers. Ils emmenaient leurs récoltes au marché pour les vendre aux habitants. Ils utilisèrent l'argent ainsi gagné pour agrandir leur ferme de Fortuna à Bordeaux, reconstruire les maisons de leurs amis et économiser pour l'université. Deshavion et Jadeja réalisèrent que tous leurs efforts fournis à faire des plantations les ont permis non seulement d'avoir de la nourriture pour eux mais également pour toute leur communauté. Photographie fournie par l'auteur Connaitre l'auteur Je m'appelle Mitchell Turnbull Jr. Je suis en 5eme année à l'école Gladys A. Abraham. J'aime lire des livres sur les animaux en danger. Quand je serai grand je voudrais devenir un scientifique. Je voudrais créer un remède pour le SIDA. 21


La maison de l'amour Par Arria Walsh, 10 ans Ecole Julius E. Sprauve, Saint Jean, Îles Vierges Américaines L'entrée, à côté de la maison aux barrières blanche, commençait à être bondée de voitures. Les voisins des Alexander les ont aussi permis d'utiliser leur zone de stationnement. Des enfants jouaient sur les trottoirs. Des gens se saluaient en faisant route vers la fête qui se déroulait à l'intérieur de la maison. C'était l'anniversaire de mariage de Monsieur et Madame Noplace. Madame Alexander avait volontairement prêté sa maison pour la célébration de cet évènement. Pendant que la musique et les conversations faisaient de plus en plus de bruit, on entendit, soudainement, un bruit fracassant émanant du portait de famille suspendu le long de l'escalier. Monsieur Jaface était le premier à s'écrier que c'était bizarre. En effet, c'était vraiment très étrange car personne ne s'était aventuré dans ce coin-là. Madame Fondu, qui avait toujours des contes et des histoires traditionnelles à partager, prédit, avec une touche de superstition, que quelque chose de terrible allait arriver. La fête continua malgré cet incident. La maison ressemblait à un lieu de rendez-vous pour un brassage de populations. Des invités originaires de différents pays étaient effectivement présents sous le toit de Mr et Mme Alexander. Les Alexander qui, eux, étaient originaires d'Haïti avaient quitté leur pays à l'aube de leur vingt ans en laissant derrière eux leurs familles respectives. Quelques amis commençaient à quitter la fête. Le téléphone sonna et, Monsieur Alexander décrocha le combiné. Il ne parla qu'un bref instant. Il était devenu tout pâle en une seconde. Il semblait être entré dans un état second. Il se reprit et informa les invités qu'un tremblement de terre avait frappé Haïti. La communication était coupée avant qu'une véritable conversation convenable puisse être établie. Il y a eu un avertissement de coupure d'appel. Un silence complet régnait dans la pièce car tous ceux qui étaient encore présents attendaient d'autres nouvelles. Madame Alexander alluma le poste de télévision et opta pour les nouvelles de CNN. La chaîne couvrait l'évènement en direct. Tout le monde avait alors les yeux fixés sur l'écran de télévision. 22


Monsieur et Madame Alexander savaient que leur retour en Haïti était attendu depuis fort longtemps. Mais, ils n'imaginaient pas avoir à y retourner dans de telles circonstances. Leur famille avait besoin d'eux. Il y avait urgence. Le téléphone sonne à nouveau. Monsieur Alexander décroche. Il a été informé qu'un tsunami frappe maintenant son pays d'origine. Les Alexander décidèrent qu'ils allaient partir dans une semaine. Ils devaient rassembler de quoi aider leur famille sur place. Un des parents de Monsieur Alexander, habitant le Texas, décida d'aider la famille. La famille des Alexander s'était déchirée à cause d'un terrain. Alors, Monsieur Alexander était particulièrement heureux d'entendre que son parent du Texas allait aider. Le voyage vers Haïti était long et les Alexander étaient inquiets à l'idée de revoir leur famille. Ils prièrent pour que le voyage se passe bien et pour que Dieu ait épargné leur famille. Quand ils arrivèrent en Haïti, ils ont eu le choc de leur vie car le pays qu'ils avaient connu était méconnaissable. Malgré cela, ils étaient heureux d'être là. La famille de Monsieur Alexander était venue à leur rencontre. La majeure partie du contenu de leurs bagages était destinée à leur famille. Ils avaient emmené des produits non périssables comme des vêtements et des chaussures et leurs cœurs remplis d'amour et de compassion pour les familles qui ont perdu des êtres chers. Madame Alexander avait perdu ses parents et aussi sa sœur unique pendant le Tsunami. Sa nièce âgée de quatre ans avait toutefois survécu. Elle ne comprenait pas l'anglais. Cependant, Madame Alexander fit tout son possible pour l'enseigner la langue. Monsieur Alexander l'aidait car l'enfant rappelait chaque jour à Madame Alexander les proches qu'elle a perdus dans cette catastrophe. Ce n'était pas facile. Monsieur Alexander et sa famille étaient venus pour aider à la reconstruction. Ils réalisèrent que se disputer entre eux ne servait à rien. Ils devraient, au contraire, s'aimer et être des modèles pour leurs enfants. Ils décidèrent de réutiliser tout ce qu'ils ont pu récupérer de cette maison qui était la cause de leur désaccord afin de témoigner de l'amour qu'ils avaient les uns pour les autres. Les plus petits apportèrent les briques encore utilisables. Les morceaux de vitres étaient utilisés, de façon artistique, comme réflecteurs de lumière, à l'avant de la maison. Les enfants cherchaient des fleurs à replanter à l'entrée de la maison. 23


Le nouvel arrivant dans la famille de Monsieur et Madame Alexander allait trouver place au sein d'une nouvelle famille dont tous les membres travaillèrent durement pour construire la maison. Ils dormaient sous des tentes que le gouvernement avait fournies pendant qu'ils reconstruisaient la maison. Durant la reconstruction, la famille de Monsieur Alexander se consolait les uns les autres de leur immense chagrin. Ils comprirent que chacun d'entre eux avait de l'importance pour l'autre et sympathisèrent avec Madame Alexander. Tous les Haïtiens admirèrent la maison quand la reconstruction fut achevée. A l'entrée, sur une pierre, il était écrit : « La maison de l'amour » parce que les Alexander n'avaient plus de ressentiments les uns envers les autres. Ils ne ressentaient plus que de l'amour. Aujourd'hui tous les passants s'arrêtent pour admirer la maison car c'était la plus belle dans cette rue.

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Les jeunes auteurs qui ont contribué à ce Recueil ont reçu des livres en récompense, pour les remercier de leurs efforts.

Nous avons imprimé cet ouvrage pour que les enfants de tous nos territoires aient une chance de lire ces histoires.

L'octroi des récompenses et l'impression de ces ouvrages ont été possibles grâce à la générosité des partenaires ci-après : Rotary E-Club de la Caraïbe, 7020 Rotary E-Club du District 9220 Rotary Club des Cayes Rotary Club de Grand Cayman Professeurs et Etudiants de la Faculté de Linguistique Appliquée, Université d'Etat d'Haïti.

Maquette de couverture :Drawing :Drawing The Line


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