D'un atout vert en péril à un atout pour tous, un espace de sensibilisation à l'Agriculture Urbaine

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Dédicaces A mes parents, A mes frères Seif, Hamza et Othman, A ma grande famille , A mes amies. Autant de mots, aussi expressifs soient-ils, ne sauraient montrer le degré d’amour et d’affection que j’éprouve pour vous. Vous m’avez comblée de tendresse et d’affection tout au long de mon parcours. Vous n’avez cessé de me soutenir et de m’encourager durant toutes les années de mes études.

Remerciement

La réalisation de ce mémoire a été possible grâce à la participation de plusieurs personnes à qui je voudrais témoigner toute ma reconnaissance. J’exprime ma gratitude à Mme Monia Hakima Makhlouf pour avoir dirigé ce mémoire d’architecture, je la remercie pour tout son effort, sa patience et sa compréhension qui ont permis de bien mener cette réflexion. J’adresse mes sincères remerciements à tout les enseignants de l’ENAU qui ont contribué à la réussite de mon parcours au bout de ces années et en répondant à mes questionnements durant mes recherches. Je tiens à exprimer ma reconnaissance pour ma famille, mes ami(e)s et toute autre personne qui a participé, de près ou de loin, à l’élaboration de ce mémoire d’architecture.

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Sommaire Introduction Pr o blé mati q ue M ét ho d o l ogi e

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Chapitre1:Connaitre le territoire I.notions de base

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I.1. Le territoire I.2.Le terroir I.3.La multifonctionnalité

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II.1. Les potentialités naturelles de la ville de Korba : III.2.Les potentialités spatiales et sociales II.3. Synthèse

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III.1. A Korba, un atout vert en péril III.2.Les défauts et manques des espaces récréatifs III.3.Synthèse:

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II.Dégager les potentialités du territoire

III.Evaluer les déficiences du territoire

Chapitre 2 :Valoriser le territoire

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I.Valoriser les ressources duterritoire I.1.Le fleuve outil de régénération urbaine: 34 I.2.La berge, un lieu public 35 I.3.Les ouvrages d’ art, lieux fédérateurs et générateurs de qualité de vie 36

II.La Valorisation par L’Agriculture Urbaine II.1.Définition de l’agriculture urbaine II.2.Les lieux de pratiques de l’Agriculture Urbaine (AU) II.3.Les avantages d’un projet d’ agriculture urbaine II.4.Synthèse

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III.1. La multifonctionnalité des espaces végétalisés III.2.Mode d’ appropriation des espaces végétalisés urbains

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III.La Valorisation par la multifonctionnalité des espaces végétalisés urbains 41 III.3.Synthèse

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IV.La Valorisation par Le végétal en Architecture IV.1.La dimension spatiale du végétal: IV.2.La dimension sociale du végétal IV.3.La dimension spirituelle du végétal IV.4.Synthèse

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Chapitre3 :Références

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I.La multifonctionnalité des berges II.Le végétal: Pur,Simple et Emotionnel III.Le parc de poche une évasion de l’agitation de l’Avenue. IV.La production agricole diversifiée V.La pédagogie et l’ éducation environnementale

Chapitre4 :Le projet

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I.Etude de la zone d’intervention I.1.A l’échelle de la ville I.2.A l’échelle du quartier I.3. Circulation piétonne et parcours I.4.Les séquences et délimitations du terrain I.5.Le rapport entre les différentes zones du terrain I.6.Analyse Nocturne:

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II.A la recherche de la réponse architecturale

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II.1.Première esquisse II.2.Deuxième esquisse II.3.Troisième esquisse

III.Le projet III.1.Le programme fonctionnel III.2.Le parti urbain III.3. Les intenions urbaines III.4.Parti architectural III.5.Organisation fonctionnelle III.6.Documents graphiques

Annexe1:Plan d’aménagement urbain de Korba Annexe2:Données Générales sur l’Oued Boulidine Annexe3:L’historique du Pont de Korba Annexe4:Les étapes du ripage du pont Table d e mat ières List es d e figu res Bib léo gr aph ie Webo gr a ph ie

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Introduction L’ agriculture est plus qu’un moyen de sa sfac on des besoins biologiques et socio-économiques. Il s’agit d’une ac vité territoriale qui modèle un paysage rural et l’ affirme. Ainsi, il devient une iden té qui se dis ngue par son terroir et se développe pour passer d’un simple contexte paysager à un patrimoine mémorial. C’ est une mul fonc onnalité qui à la fois noue de fortes rela ons territoriales mais aussi qui gère les modes de vies des hommes. Entre lieu de produc on et lieu de consomma on, l’ agriculture s’ engage dans un rôle de corréla on de l’être humain à ses origines : La terre. Une rela on harmonieuse qui se forge pour devenir ami avec l’environnement : Parvenir à ses besoins est une chose mais respecter les besoins de la terre est capital. En fait, l’ ac vité agricole a toujours eu un lien très fort avec le lieu où vivaient les Hommes ; entre le lieu de produc on et le lieu de consomma on. Non seulement les champs de cultures jouent un rôle alimentaire, mais ils offrent aussi un refuge, une évasion sensorielle, un contact direct avec le sol et les nutriments. Cependant, la croissance démographique et l’étalement urbain repoussèrent d’une manière excessive les étendues agricoles à l’écart. Le lien entre habita ons et champs de cultures fut brisé. D’où un rapport de divergence qui se crée entre la ville et la campagne, et qui génère des paysages en cours de perte de leur iden té et de leur mémoire du lieu. Ce e rupture radicale touche surtout les jeunes généra ons, d’autant plus que dans les écoles et les établissements scolaires on n’apprend rien de ce qui touche à l’agriculture. Ce e situa on alarmante est devenue le sujet d’actualité du 21 siècle. En effet, les espaces urbains végétalisés deviennent de véritables enjeux d’améliora on de qualité de vie et des cadres de vie des citadins. Ils acquièrent de nouvelles dimensions paysagères, sociales, pédagogiques et ludiques. Ils essayent de combler le manque de verdure dans les villes et de remédier à ce e déconnexion avec l’élément végétal. Incontestablement, la valorisa on du territoire par la réinterpréta on des espaces végétalisés urbains est considérée comme un acte iden taire de conserva on et de lu e contre la marginalisa on de l’ac vité agricole.

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P r o b l é m at i q u e

La Tunisie, est un pays où l’agriculture se classe comme 1er secteur de développement, mais qui, désormais, est menacée par la perte de son iden té agricole. Dans ce cadre notre choix d’étude s’est porté sur la villa de Korba. Une ville où on s’a end à trouver le caractère agricole patrimonial dont la région re une grande renommée, pour se retrouver au final dans un paysage urbain dense et étouffé. Korba est une ville de 1ere envergure grâce à ses terres fer les et à la qualité de ses produits de terroir. Elle est modelée par son paysage agricole qui présente la vitrine externe. Elle présente un contexte paysager basé sur une stra fica on naturelle assez riche pour pouvoir être un patrimoine excep onnel et bien encadré. Malheureusement, elle se retrouve aujourd’hui déséquilibrée par l’étalement urbain. Ce e rivalité crée une limite et une corréla on néga ve entre la con nuité des ac vités agricoles et le développement urbain de la ville. Le développement de l’un freine l’autre. La ville est arrivée à un point où sa culture et son patrimoine agricole, qui font son iden té s’éteignent progressivement. Le paysage se dégrade dans une absence et une indifférence totale de toutes ac ons civiles. Une valorisa on de ce patrimoine est donc nécessaire par la réinterpréta on de l’espace végétal urbain. Une réinterpréta on appréhendée avec un regard architectural. Celui-ci doit être l’acte iden taire de conserva on et de lu e contre la marginalisa on de l’ac vité agricole. C’est ainsi qu’on se demande : Comment assurer la protec on et la mise en valeur du patrimoine agricole à Korba ? Comment valoriser cet atout naturel et culturel de Korba par le biais de l’architecture ? Quel projet offrir aux jeunes de Korba pour éveiller leur intérêt pour les pra ques agricoles et le contact avec la nature dans l’espace l’urbain ? Quelles ac vités prévoir pour garan r la transmission de ce savoir agricole ?

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Méthodologie

Dans un objec f de contextualisa on et pour bien définir nos objec fs, la présente réflexion s’étalera sur quatre grandes par es où on va men onner toutes les no ons ayant une rela on avec l’agriculture urbaine et la valorisa on du territoire, pour la créa on d’une qualité de vie pour les jeunes et des espaces récréa fs qui favorisent les ac vités de partage. En première par e, nous allons nous pencher sur les poten alités naturelles, spa ales et sociales de la zone d’étude à travers une analyse paysagère et un repérage des différents espaces verts. Nous dégagerons ensuite les différentes pathologies et problèmes qui menacent l’atout vert de Korba. Après les avoir détectés, nous allons mener dans la deuxième par e une étude de valorisa on du territoire à travers des exemples. Ce e étude se fonde sur quatre concepts ; le premier c’est la valorisa on des composantes spécifiques à la zone d’étude comme la rivière et ses abords, ainsi que le pont, ouvrage d’art qui a une dimension symbolique importante pour les habitants de Korba. Le deuxième concept c’est l’intégra on de l’agriculture dans l’urbain, avec tous ses avantages; le 3eme concept c’est la mul fonc onnalité des espaces végétalisés urbains qui assurent un bien-être dans la société et améliorent le cadre de vie. Puis, le 4eme concept qui est l’u lisa on du végétal dans les projets architecturaux. Dans la troisième par e, nous allons analyser différents projets similaires afin de dégager les composantes du programme et les concepts qui nous aideront par la suite dans la défini on de notre projet. La quatrième par e portera sur l’étude de la zone d’interven on à travers une lecture urbaine, paysagère et architecturale, ainsi qu’une percep on séquen elle sensible ce qui nous perme ra de dégager et de bien comprendre les composantes du site. Toute ce e démarche nous perme ra d’établir une programma on adéquate et de définir une spa alité qui répondra aux besoins des usagers, en prenant en considéra on les atouts de la ville de Korba. Ce mémoire finira par un clin d’œil sur la présenta on des inten ons choisies et le tout sera couronné par une esquisse.

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Chapitre1:Connaitre le territoire


Introduction Dans le but de mieux connaitre le territoire ou nous allons intervenir, notamment la ville de Korba il faut bien comprendre les poten alités de son milieu naturel, urbain et architectural et évaluer ensuite leurs déficiences.


I.notions de base Introduction Le territoire, le terroir et la mul fonc onnalité sont trois no ons fondamentales pour le développement de ce mémoire .

I.1. Le territoire Le terme du territoire en géographie est polysémique, entre physique, poli que et humain. Nous allons prendre celui rela f à la géographie humaine.

Figure 1: Le territoire, schéma personnel

Le géographe Claude Raffes n 1définit le territoire comme: « un espace transformé par le travail humain » A priori, ce dernier affirme que le territoire est « bifacial », cons tué du physique et du symbolique. Selon Jean-Paul Ferrier qui est un autre géographe .«Le territoire est un agencement de ressources matérielles et symboliques capables de structurer les conditions pratiques de l’existence d’un individu ou d’un collectif social et d’informer en retour cet individu ou ce collectif sur sa propre identité ».2 Ce e défini on est liée à la représenta on physique du territoire, son appropria on, sa configura on spa ale et sa représenta on immatérielle comme il aqcuiert une valeur symbolique pour l’homme.

1Claude Raffestin, 1986, « Écogenèse territoriale et territorialité », in Auriac F. et Brunet R. (eds.), Espaces, jeux et enjeux, Paris : Fayard, p. 173-185. 2Lévy J. et Lussault M., 2009, Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés. Paris, Belin, pp. 907-912.

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Figure2: Le territoire, schéma personnel

En géographie humaine, le territoire se conçoit comme un emboîtement d’échelles passant du macro au micro., c’est l’interface entre nature et culture.Il est alors le support ou la scène où se passent les ac vités humaines. Figure 3: L’emboitement d’échelles, schéma personnel

I.2.Le terroir Le terroir désigne une région naturelle, considérée comme homogène, à travers les ressources et produc ons qu’il apporte notamment par sa spécialisa on agricole d’une culture ou d’un élevage. «Le concept de terroir a ainsi été caractérisé par une multiréférentialitée : d’une part un objet représentant un système productif et culturel local, d’autre part un projet d’une communauté dont les nalités et la dynamique sont empreints de subjectivité.1»

Figure 4: Le terroir, schéma personnel 1https://journals.openedition.org/vertigo/14807 La multifonctionnalité : est un concept introduit pour la première fois au Sommet de la terre de Rio, en 1992 et présent dans l’Agenda 21

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I.3.La multifonctionnalité La mul fonc onnalité se dit d’un espace dans lequel différentes fonc ons se côtoient formant des modalités pour sa produc on et son occupa on. Il est lié au développement durable car il vise à prendre en compte les piliers économiques, sociaux et environnementaux. « Fonction économique de production, ... on de biens et de services, fonction sociale d’occupation du territoire et d’emplois, de transmission d’un patrimoine culturel spéci que et fonction écologique de gestion de l’environnement et d’entretien de l’espace ».1

Figure 5: La multifonctionnalité, schéma personnel

On peut appliquer la mul fonc onnalité au secteur agricole car ce dernier fait une grande par e de la culture et du savoir faire de notre zone d’études.

Conclusion

1https://fr.wikipedia.org/wiki/Multifonctionnalit%C3%A9_(agriculture)

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II. Dégager les potentialités du territoire

II.1. Les potentialités naturelles de la ville de Korba : II.1.1.Situation géographique et climatique

Korba est une ville du li oral qui se situe sur la façade orientale du Cap Bon. Elle est a achée administra vement au gouvernorat de Nabeul à environ 18 km de la ville. « La ville de Korba se caractérise par une topographie assez régulière»1. La région de la ville a un climat semi-aride. Comme toutes les régions méditerranéennes, elle est caractérisée par quatre saisons : avec un été chaud et sec et un hiver doux à pluviométrie modérée. Elle jouit aussi d’une température moyenne de 19°C. II.1.2. Une stratification paysagère

Outre ses belles plages sableuses, la côte orientale se caractérise par un chapelet de lagunes, ou se trouve le complexe lagunaire de Korba, un site riche naturellement et culturellement reconnu et qui représente un joyau pour la ville.On constate que la ville de Korba a des poten alités paysagères très vastes : unissant le vert du végétal, le jaune du sable et le bleu de l’eau.

Figure 6.Localisation , schéma interprété

1 (Ministère des Affaires Locales et de l’Environnement Gouvernorat de Nabeul, Février 2018)

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Figure 7: Vue Aérienne sur la ville de Korba, (Google Earth )

Figure 8:Le paysage des plages de Korba,personnel

En fait, la proximité de la mer et des zones humides par rapport aux terres agricoles favorise la diversité des popula ons d’oiseaux et de la faune et flore de la lagune d’une part, car elles y trouvent leurs nourritures, d’autre part, elle régularise la qualité de l’eau , sa salinité et sa composi on chimique et elle assure aussi le renouvellement et la régénéra on du sol . Ce e présence des eaux est très avantageuse pour l’agriculture.

Figure 9: La lagune de Korba, personnel

Connaitre le territoire

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II.1.3.Une ville à attractivité agricole

Aujourd’hui la ville de Korba est surnommée ‘‘La Ville Rouge ’’ car à part la culture maraîchère de pommes de terre et des différentes sortes de légumes, elle produit les tomates, les piments et les fraises qui connaîssent une expansion remarquable1. Comme ce secteur est indispensable dans l’économie tunisienne, l’ aspect agricole domine la vie économique de la ville de Korba d’ ailleurs c’est ceci qui donne à la ville son originalité. Les produits sont : *Transférés vers le marché hebdomadaire *Vendus sur la route du producteur au consommateur *Exploités par les usines comme le piment ; les tomates …. *Congelés ou stockés pour assurer leur présence en d’autres saisons Ceci permet une marge de liberté pour les agriculteurs de commercialiser et de vendre leurs produits dans des courts ou des longs circuits. Cependant, ce e ac vité est très fa gante et parfois pas très rentable, ce qui n’ encourage pas les jeunes à y par ciper .

Figure 10:Composition photographique des scénarii de vie,personnel

1D’après le site officiel du Gouvernorat de Nabeul, les statistiques de l’année 2016, montre que la production des fraises présente 85% de la production nationale et de la production du gouvernorat et que celle des piments et des tomates présente 22% de la production nationale.

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les potentialités


III.2.Les potentialités spatiales et sociales II.2.1.A l’échelle urbaine

Le Plan d’Aménagement Urbain (PAU) de la commune de Korba(Voir en annexe ) un ssu dense avec des ac vités urbaines qui sont variées. Mais le commerce et l’industrie y occupent les premières places. Il présente aussi des espaces prévus pour la société tels que les espaces de fêtes annuelles le fes val de la médina, le fes val de fraises, les foires,... .Il exite aussi des espaces verts qui garan ssent une certaine qualité de vie.

Figure11: Localisation les espaces verts à Korba, google earth interprété et photos personnelles.

L’ oued Boulidine qui traverse la ville en la divisant et qui verse dans la mer, fait un élément important et une ligne directrice dans la composi on urbaine de la ville. C’est un corridor naturel. Connaitre le territoire

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Figure 12:L’oued , une directive de structuration urbaine, (auteur)

L’ oued assure un éclatement des ilots denses en faveur d’autres plus aérée et fluide. Il favorise la concentra on des arbres. Les berges de l’oued sont des lisières de ce corridor, elles représentent des limites parfois franchissables pour faciliter la connexion entre son fond et les construc ons avoisinantes . Le lit de l’oued, pour les citadins est un passage naturellement sculpté par l’eau.

II.2.2.A l’échelle architecturale:

La ville possède un historique honorable vu qu’ elle a été anciènnement peuplée dès l’ ère romaine ou elle fut appelée Curibis, passant par plusieurs civilisa ons musulmanes aprés comme les hafsides et les andalous .... Ceci fait qu’on y trouve l’ architecture de plusieurs époques. L’architecture dans la ville est très modeste, mais on trouveque le paysage urbain est marquée par les monuments qui persistent jusqu’à aujourd’hui comme on a :

Figure 13:Patrimoine architectural à Korba, photos personnelles

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-La mosquée de Jamaa el Kebli: Une des plus anciennes mosquées de la ville de Korba . Au 13ème siècle, cette mosquée a subi plusieurs rénovations mais a réussi à conserver l’expression de l’architecture hafside. -L’école primaire franco-arabe: Elle a été construite en 1913. En 1956 elle fut nommée : Ecole de Bathaa Essouk.Aujourd’hui c’est la plus importante en terme de nombre des écoliers par rapport aux autres écoles dans la ville. -Le pont de Korba: En 1931, le premier pont en béton armé, en arc est érigé en Tunisie pour franchir l’oued Bouldine. Nommé «PONT DE KORBA », il devient l’emblème de la ville En 1962, les arches de l’entrée et de sor e du pont ont été détruites après un accident de circula on. Le pont offrait un passage étroit pour les voitures et les camions, avec une voie piétonne sur les deux côtés. Il a été à peine rénové pendant quelques années, mais ne convenait certainement pas à la croissance a endue du trafic, tant mécanique que piétonnier. VU son importance dans la mémoire des habitants, le pont de Korba a été décalé de sa posi on originale de 25m par la technique du ripage( voir annexe) et il devient par la suite une passerelle piétonne en 2010.

Figure 14: Cycle de vie du pont, (auteur)

Les trois monuments se situent dans un mème quar er ancien en limite avec l’oued et ils marquent le paysage urbain de la ville. C’est une zone tampon entre le paysage naturel et le paysage urbain: puisqu’on y trouve à la fois la présence de l’élément végétal et de l’eau et en même temps les composantes urbaines telles que les équipements, les habita ons et l’infrastructure.

Connaitre le territoire

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Figure15: Localisation les espaces verts à Korba, google earth interprété et photos personnelles.

II.2.3. Un lieu de sociabilité et de festivité

Vu son importance en tant que évènement de sociabilité, un fes val annuel des fraises, de retour après 7 ans d’absence qui s’est tenu au mois de Mars 2018. Dans une ambiance fes ve, il a démarré sous le slogan ” Korba ville de la fraise par excellence “. Outre un marché du producteur au consommateur pour les fraises et les produits agricoles, le programme prévoit une foire agricole avec la par cipa on d’un bon nombre de sociétés agricoles.

Figure 16: Les produits, montage personnel

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II.3.Synthèse

Figure 17: Synthèse des potentilités, (auteur)


III. Evaluer les déficiences du territoire

Introduction «Nous n’ héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants.» Antoine de Saint-Exupéry L’ Homme est le premier responsable de son milieu il fait parfois des ac ons sans réfléchir à leur futurs impacts sur l’environnement, provocant par la suite des déficiences qui menacent la pérénnité et la régénéra on des qualités du territoire. Donc il faut repérer ces problèmes, les évaluer pour pouvoir les gérer.

III.1. A Korba, un atout vert en péril III.1.1.L’ étalement urbain : Un danger

La ville a évolué de sorte que la ligne d’ horizon s’est dissoute derrière les infrastructures urbaines. Le paysage urbain se déforme, le ciel se minéralise par des bâ ments, la pale e de couleurs devient de plus en plus pâle et grisâtre. Finalement, le paysage de Korba commence à perdre son iden té. Er puis, il y a le changement de la voca on des terres agricoles qui perdent leurs qualités produc ves ou qui rentrent dans l’emprise de l’urbain, sous forme de terrains de construc on pour des résidences et des habita ons dont la réglementa on n’ est même pas par la suite respectée .Parfois on trouve des R+3 dans des zones prévues pour des R+1.

Figure 18: La frontière entre l’urbain et le vivant se fonde le paysage se déforme et se minéralise, ( photomontage personnel)

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les défficiences


III.1.2.L’ empiétement de l’industrialisation sur les terres agricoles

La ville de Korba avait une forme allongée et orientée parallèlement à la côte. D’aprés la morphogenèse, l’ élan économique remarquable dans le domaine industriel qu’elle a connu et l’ inves ssement encouragé par la municipalité, qui a aménagé une zone industrielle située à l’entrée de la ville, une mul plica on des construc ons est apparue exponen ellement tout le long de la route cô ère.

Figure 19: Extension de la ville, occupation du sol, (google earth , interprété)

Ce e industrialisa on risque de me re en péril tout un patrimoine naturel et culturel, digne de préserva on et de mise en valeur, Car elle crée un déséquilibre entre le rural et l’urbain. Elle peut détruire les qualités naturelles des terres agricoles à cause du rejet des déchets et des polluants chimiques dans les oueds et les zones humides qui s’infiltrent dans le sol.

Figure 20: La pollution, ( photomontage personnel)

Connaitre le territoire

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III.1.3.Le morcellement des parcelles

Parmi d’autres causes de déficiences du patrimoine agricole on peut citer le partage des terres d’ héritage entre les différents membres de la famille, divisées en parcelles, reconver es en terrains construc bles . La plus-value foncière des terres agricoles encourage les agriculteurs à vendre leurs terrains agricoles pour profiter de l’argent et faire un autre projet plus rentable et moins fa guant.

Figure 21: Le morcellement des parcelles, ( photomontage personnel)

III.1.4.Les mauvaises pratiques de l’ agriculture

L ’agriculture a une influence néga ve sur les zones humides. Les agriculteurs u lisent les engrais chimiques en vue d’augmenter le rendement de leurs cultures. Ils sont responsables d’une pollu on massive des sols, mais sont surtout la cause majeure de la pollu on des eaux souterraines, principaux réservoirs d’eau potable. Pire encore, on a les rejets des réseaux d’assainissement qui provoquent de mauvaises odeurs.

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Figure 22: Coupe schématique qui montre la relation entre les zones humides et les terres agricoles, ( photomontage personnel)

III.1.5.L’ abandon de la culture de la terre

On remarque aujourd’hui la raréfac on de la main-d’œuvre qualifiée, d’ailleurs on ne trouve plus sur les champs presque que de l’aide familiale. N’oublions pas les risques que l’agriculteur doit surmonter tel que les viola ons de la propriété, le pillage, le vol et parfois la dégrada on des cultures par les animaux ou par les intempéries. Tout ceci n’encourage pas la pra que de la terre qui est une sorte de transmission de savoir.

Figure 23: Transmission de savoir,

Connaitre le territoire

Figure 24: Savoir faire du terroir

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III.2.Les défauts et manques des espaces récréatifs La ville vit une insuffisance au niveau des équipements culturels et ludiques. Ceci est vécu surtout lors des évènements, des fêtes et même pendant les week-end et les vacances ou on note une insuffisance spa ale et fonc onnelle, une surexploita on de l’ espace, un manque de sécurité et une abscence d’ aménagement. Exemple1: Le jardin d’enfants dans la Rue de la Liberté

Figure 25: Le jardin d’enfants dans la rue de la liberté, personnel

Exemple2: Jardin du complexe commercial

Figure 26: Jardin du complexe commercial, personnel

Même le secteur agricole, malgré son poid et sa valeur, manque d’ équipements spécifiques à lui.

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III.3.Synthèse:

Figure 27: Synthèse, personnel

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Conclusion du chapitre

Parmi les axes d’ac ons qu’on peut retenir de ce e par e : – Le développement et la créa on de projets verts. –La sensibilisa on et la vulgarisa on des concepts environnementaux; – Le développement de l’esprit écocitoyen chez les jeunes scolarisés et la popula on locale; Suite à ça, l’ interven on à faire à Korba qui nous parait donc la plus adaptée et qui peut avoir d’intéressantes retombées sociales consiste en la créa on d’un lieu ou le citoyen pourrait trouver l’ opportunité de remédier à certaines insuffisances en termes d’ espaces récréa fs et dans lequel il ya un appel vers une nature qui supporte toutes les ressources nécessaires à sa vie. La nature sera présente via le végétal et l’Agriculture Urbaine, qui sera conçue comme un ou l créateur d’une meilleure qualité de vie urbaine.

Figure 28: La durabilité, personnel

Quel serait alors le site d’intervention le plus pertinent pour notre sujet ?

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Chapitre 2 :Valoriser le territoire Introduction Le territoire combine toujours dans son développement une diversité de ressources, certaines génériques, d’autres spécifiques du lieu (qui dis nguent un territoire d’un autre comme par exemple les produits locaux, le paysages, le savoir-faire, le patrimoine culturel, etc.). En fait, un projet de développement vise à iden fier ces ressources présentes localement afin de les valoriser au mieux et faire émerger les poten els cachés, qui cons tueront alors des leviers pour mobiliser les acteurs du territoire autour de valeurs communes partagées.



I.Valoriser les ressources du territoire

I.1.Le fleuve outil de régénération urbaine: La reconquête urbaine de la rivière conjugue des volontés de réappropria on par la restaura on des berges, et d’intégra on de ce e composante environnementale par le développement de nouveaux usages (la créa on de parcs riverains, la créa on de haltes fluviales,...) et des volontés de créa on de maillage avec les espaces naturels et les espaces verts urbains qui jalonnent la rive. A tre d’exemple, la métropole lyonnaise s’invente une urbanité fluviale avec le Rhône. Par : « Une réappropriation de ses espaces uviaux (qui) entend signi er la polysémie des nouveaux lieux urbains où devront se combiner esthétique des aménagements, animations des espaces publics, insertion du végétal dans l’univers urbain ; nouveaux espaces d’accueil des événements et manifestations.»1

Figure 29: .Les rives du Lac d’ALLIER, (https://www.vichy-communaute.fr/les-rives-du-lac-allier/)

1

le:///C:/Users/2018/Downloads/Bord_de_ euve_1007.pdf

Valoriser le territoire

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Exemple d’un réaménagement d’une cour d’eau

Figure 30:, https://www.pinterest.at/pin/695172892465079191/

Franchir

Côtoyer

Canaliser

Figure 31:,Conceptualisation des modes d’actions d’intégration de réappropriation du fleuve , Photomontage

I.2.La berge, un lieu public La berge d’une rivière est un lieu du passage comme a dit Heidegger , oscillant entre fron ère, marquage et délivrance. Elle imprime la transi on entre deux phénomènes et deux posi ons, définie par une dualité de composants naturels : L’AIR et L’EAU. D’autre part, la berge peut avoir une dimension d’espace fes f et récréa f et une dimension sensorielle créée par les odeurs, les textures et les bruits.

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Figure 32: La berge de la Seine, (https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/le-parcrives-de-seine-inaugure-ce-dimanche-a-paris_111874)


Figure 33: Illustration personnelle

I.3.Les ouvrages d’ art, lieux fédérateurs et générateurs de qualité de vie: Les ouvrages d’art peuvent être un trait d’union entre différents territoires en offrant des espaces d’urbanité et de convivialité. Ils peuvent être générateurs de qualité de vie par leurs interac ons avec l’espace public, le paysage, l’environnement, à l’échelle du quar er et de la ville. Si on dépasse leur fonc on de franchissement, les ouvrages d’art peuvent être adaptés à de nouveaux usages pour contribuer à la dynamique de projets respectueux de l’histoire et de l’iden té du lieu. Exemple: Le pont jardin, Londres conçu par Thomas Heatherwick

Figure 34: Le pont Champlain vert, Londres, http://albertmondor.com/fr/449/un-pont-champlain-vert

Valoriser le territoire

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II. La Valorisation par L’Agriculture Urbaine

Introduction Dans l’imaginaire collec f, les paysages de campagnes restent ancrés comme référence d’idéal naturel. Les territoires agricoles étant l’emblème de la campagne, il est logique de vouloir intégrer une certaine agriculture dans la ville.

II.1.

Définition de l’agriculture urbaine

L’ agriculture urbaine est une no on ou pra que apparue suite au constat de déconnexion des citadins de la nature . « La transformation de l’agriculture périurbaine en agriculture urbaine répond en premier lieu à ce désir de nature dans la ville qui s’est progressivement teinté de valeurs écologiques. » (ADRIEN GEY).1 Outre sa valeur écologique, l’ agriculture urbaine permet aux citadins une autonomie dans l’approvisionnement de légumes et de fruits afin de jouir d’ une meilleure alimenta on. De plus, elle encourage de meilleures habitudes alimentaires et offre aussi d’autres services que nous avons pu dégager ci-dessous.

Figure 35 : L’Agriculture Urbaine, (photomontage, auteur) 1L’évolution des rapports ville/ nature dans la pensée et les pratiques aménagistes: la consultation internationale du Grand Paris, ADRIEN GEY, https://tel.archives-ouvertes.fr/ le/index/docid/1002384/ lename/31521_GEY_2013_archivage.pdf

35


Figure 36 : Parc de l’Europe à St-Étienne, (http://resistance-verte.over-blog.com/2016/03/incroyables-comes-

Elle est associée à la transi on écologique qui est une évolu on vers un nouveau modèle économique et social, ou encore un modèle pour le développement durable qui recommande les manières de faire qui répondent aux grands enjeux environnementaux. D’un autre angle de vue, le citoyen a des devoirs envers la terre sur laquelle il vit, et l’environnement dans lequel il évolue. Ces devoirs sont indispensables, car ils sont le garant du main en des ressources vitales de la Terre. Il s’agit de son comportement quo dien en tant qu’acteur par des éco-gestes dans la vie de tous les jours.

II.2.Les lieux de pratiques de l’Agriculture Urbaine (AU) L’ AU peut être pra quée dans diférents espaces variables selon l’échelle, les dimensions, la hauteur, ...

Figure 37+38: Les espaces de pratiques de l’Agricultre Urbaine, (photomontage, auteur)

Valoriser le territoire

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Exemple: L’ agriculture urbaine dans un espace avec un cours d’eau: La Bo ère Chênaie à Nantes.

Figure 39: La bottière Chênaie à Nantes, (photomontage, auteur)

II.3.Les avantages d’un projet d’ agriculture urbaine Les projets d’ agriculture urbaine garan ssent des bienfaits sur la spa alité aussi bien au niveau urbain qu’ architectural. Ils sont un maillon entre le développement social et la durabilité urbaine. Au niveau du développement social, ils renforcent la solidarité et brisent l’isolement des par cipants . Au niveau de la durabilité urbaine, ils renaturalisent les milieux de vie urbains. Parmi les avantages du projet de l’AU on cite quelques unes : -La capacité de modifier le climat urbain par la régula on de la température et le stockage du carbone et de l’oxygène . -L’améliora on de la qualité physico-chimiques de l’air dans les villes -Les végétaux peuvent être aussi considérés comme des barrières acous ques au même tre que le mobilier urbain. - La capacité de collecter les eaux pluviales et leur stockage pour la réu lisa on.

37

les potentialités


Exemple: Coupe schéma que d’un système de collecte et de filtra on par des noues plantées .

Figure 40: La collecte des eaux pluviales et leur stockage pour la réutilisation, (personnel)

II.4.Synthèse Les bénéfices associés au verdissement des villes sont nombreux et iden ques à ceux délivrés par l’Agriculture Urbaine, elles sont indiquées dans le schéma suivant:

Figure 41: Les bénéfices du verdissement , Source : (http://collectivitesviables.org/articles/verdissement-en-contexte-de-densification.aspx, auteur )

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III. La Valorisation par la multifonctionnalité des espaces végétalisés urbains

III.1. La multifonctionnalité des espaces végétalisés: Les espaces végétalisés urbains (qu’ on appelle aussi les EVU) sont considérés comme un décor urbain, Actuellement, de nouveaux concepts-clés leur sont associés, comme le concept de « multifonctionnalité » et celui de « services éco systémiques »1. Le concept de la mul fonc onnalité dans ce cas offre un sens écologique (comme les écosystèmes semi-naturels par exemples les espaces végétalisés urbains) et un autre sens paysager( comme les espace agricol, les paysages urbains et les infrastructures vertes...). Nous définissons les espaces végétalisés urbains comme des écosystèmes à caractère naturel situés dans un périmètre urbain. Au sens écologique, ces écosystèmes sont mul fonc onnels, ils ont intrinsèquement des fonc ons qui peuvent être mul ples et rendent des services écosystémiques qui sont évalués en fonc on de l’importance donnée par la société.

Figure 42: Les multiservices écosystémqiues er le contexte socio-culturel, schéma personnel

1 Le services écosystémique: c’est le rôle positif joué par les bonnes pratiques agricoles dans le fonctionnement des écosystèmes

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III.2.Mode d’ appropriation des espaces végétalisés urbains Par son appropria on des espaces publics : tels que les infrastructures urbaines, les rues, les friches, les gares et les ponts, l’Homme peut injecter une vie à ces lieux. L’ appropria on peut se faire selon 3 modalités1 : l’efficience , la subs tu on ou la reconcep on de ces lieux . La démarche d’appropria on la plus écologique consiste en la reconcep on de l’ espace pour l’ adapter aux besoins. C’est la démarche que nous allons adopter par la suite dans notre projet car ça permet l’approche du collec f et la par cipa on des citoyens. « Action, vie et échange » sont les trois mots clés pour aborder l’approche du collectif. Concevoir une architecture à travers l’action ou des actions, charger l’architecture de la vie, d’usages multiples et divers et utiliser l’architecture elle-même comme médium, a n de promouvoir des rencontres et de l’échange. »2 L ’implica on de la communauté dans la reconcep on des espaces publics en lui donnant la possibilité de protester et de co-décider, favorise la réussite et la persistance de la qualité spa ale désirée.

Figure 43: Le citoyen fermier, (photomontage)

La coordina on entre les différents intervenants de la reconcep on est assurée par un architecte citoyen . 1/L’ efficience synonyme de l’usage rationnel, minimal des moyens et le temps réussissant la réalisation des objectifs xés au préalable ainsi qu’à leur optimisation. La substitution qui est le fait de remplacer des composantes par d’autres plus performantes. La reconception de l’espace ou bien le Remodelage de l’ espace et son adaptation aux besoins .

Valoriser le territoire

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III.3.Synthèse

Figure 44: Synthèse (photomontage, auteur)

Naissance des espaces d’ agriculture partagés 41


IV. La Valorisation par Le végétal en Architecture Introduction Une enquête menée par le LaSUR1 ( Laboratoire de sociologie urbaine), montre que la présence d’espaces verts ou de nature apparaît comme le deuxième critère (88%) le plus important dans le choix du quar er d’habita on des personnes interrogées. Aujourd’hui, la sensibilisa on actuelle aux problèmes environnementaux remet en ques on ce e dualité entre urbanité et écologie. Elle génère le besoin de nature en ville: le citadin qui se trouve privé d’espaces naturels à proximité, aspire vivement à se reconnecter à la nature par des jardins, des toits végétalisés, des murs végétalisés, des balcons, même des plantes à pots ....

«Le végétal induit l’idée d’une architecture qui se plie aux lois de l’organique, échappe au monumental pour accompagner le rythme de la vie.» Younès C., «Ville contre-nature, philosophie et architecture». Editions La découverte, 1999

IV.1.La dimension spatiale du végétal: Le végétal par cipe de plus en plus à l’expression de l’architecture.Il n’est plus plus forcément défini à part dans des jardins ou des espaces extérieurs .Il devient une composante architecturale. Le végétal est une ma ère vivante qui donne à l’œuvre architecturale son originalité, sa temporalité et sa vivacité. Il a un rôle bioclima que de rafraîchissement, et peut améliorer les qualités spa ales. IV.1.1.A l’extérieur de l’oeuvre architecturale

Il est intéressant de constater que l’intégra on de la végéta on dans l’architecture a été facilitée grâce à l’évolu on des systèmes structurels. 2 On en note deux principaux :

1 Pattaroni, omas, «Choix résidentiels et modes de vie dans l’agglomération franco-valdo-genevoise». LaSUR, EPFL, Lausanne, 2011, p.53-54 2 Stratégies d’intégration du végétal dans le projet architectural, Enoncé théorique de master Jessica Ruffieux EPFL Architecture 2015-2016, p16


L’ exosquelette: Une structure visible à laquelle sont suspendus des éléments de remplissage végétalisé. L’ endosquelette: Une structure enveloppée d’une peau recouvrant l’ossature intérieure. Exemple : Mayet Parc, A Muret, France : C’est un jardin ver cal réalisé en 2012 qui suit une logique structurelle d’exosquele e. La structure est composée de poteaux et poutres métalliques sur lesquels est fixé un grillage servant de support pour les plantes grimpantes.

Figure 45: Le système de façade exosquelette, (https://www.google.com/search?biw=1366&bih=657&tbm=isch&sa=1&ei=6kQjXbunGYeHjLsPnqSsgAM&q=Mayet+Parc++jardin+vertical+&oq=Mayet+Parc++jardin+vertical+&gs_l=img.3..3

IV.1.2.A l’intérieur de l’oeuvre architectural

« L’architecture sert à créer une poétique de situation, à susciter l’émotion du quotidien. » (Jean Nouvel) (Jodidio, 2012) Le végétal en tant que composante de l’espace architectural ouvre la concep on spa ale sur des approches diverses. Il permet de créer des ambiances innovantes dans l’architecture et d’y apporter de l’émo on et du sens. Souvent perçu comme non structuré et irrégulier, il peut aussi offrir un jeu fin par sa diversité de textures et de couleurs.

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La sensa on de fraîcheur et d’air pur que procure le végétal est aussi un caractère important à prendre en compte dans les étapes de créa on des ambiances architecturales. Exemple : Bureaux de compagnie sans nom, Shangai, Muxin Design and Research Studio. Ce projet consiste à reconstruire un bureau dans un immeuble de grande hauteur

Figure 46 :plan schématique du bureau,(https://officesnapshots.com/2016/06/07/unnamed-company-offices-shanghai/)

Figure 47: Coupe schématique, (https://officesnapshots.com/2016/06/07/unnamed-company-offices-shanghai/)

Le végétal crée des limites virtuelles qui définissent les zones de travail, ce qui en fait un espace ouvert d’une vitalité naturelle. Dans ce projet, un jardin de bureau paisible et agréable a été ajouté, sans modifier la structure d’origine du bâ ment, reliant naturellement les espaces intérieurs et extérieurs et créant ainsi une nouvelle forme de limite. Figure 48: Photo réelle du bureau, (https://officesnapshots. com/2016/06/07/unnamed-company-offices-shanghai/)

Valoriser le territoire

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IV.1.3.Une composante du bâtiment

Plusieurs recherches choisissent de s’intéresser au végétal en tant que composante significa ve et ac ve dans l’espace et non en tant que matériau inerte. Il est évolu f, changeant et on peut l’u liser comme un élément de concep on en vue de valoriser des possibilités spa ales. On peut lire le végétal comme ligne, plan ou volume ; trois éléments primaires et générateurs de l’espace architectural, ou encore dis nguer son posi onnement dans l’espace. Tantôt horizontal tantôt ver cal, le plan végétal peut s’insérer facilement dans l’espace, perme ant une infinité de configura ons spa ales et agit comme une surface de réflexion par culière pour la lumière ou même un filtre pour avoir différents degrés d’opacité. Exemple : Staking green house / Architectes VTN, Vietnam, 2012 C’est une maison construite sur un terrain de 4 m de large et 20 m de profondeur. Les façades avant et arrière sont en èrement composées de couches de jardinières en béton en porte à faux de deux murs latéraux1. Dans ce projet, l’usager peut voir la verdure illuminée de n’importe quel point de l’espace. La façade verte et le toit-terrasse protègent les habitants des rayons solaires, du bruit de la rue et de la pollu on.Une bonne ven la on est assurée dans toute la maison grâce aux façades poreuses et à 2 puits de lumière.

Figure 49: Les différents plans, https://www.dezeen.com/2012/07/09/stacking-green-by-vo-trong-nghia/ 1https://www.archdaily.com/199755/stacking-green-vo-trong-nghia

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Figure 50: toit végétalisé,(https://www.archdaily.com/199755/stackinggreen-vo-trong-nghia/5004e35d28ba0d4e8d000bc6-stacking-green-votrong-nghia-photo)

Figure 51: la façade du projet, (https://www.archdaily. com/199755/stacking-green-votrong-nghia/5004e32528ba0d4e8d000bb8-stacking-green-votrong-nghia-photo

Figure 52: Coupe schématique du projet, personnalisée Figure 53: Dans le salon,https:// www.archdaily.com/199755/ stacking-green-vo-trongnghia/5004e33d28ba0d4e8d000bbe-stacking-green-vo-

Figure 54: es éléments nécessaires pour une toiture végétalisée, (file:///C:/Users/2018/Desktop/stratégie%20 d%20’intégration%20du%20végétal.pdf)

Valoriser le territoire

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IV.2.La dimension sociale du végétal IV.2.1.Un épanouissement personnel

Le jardin permet à des personnes fragiles, de sor r de chez elles et de se confronter aux autres. Le sen ment de contact palpable avec le végétal permet un véritable épanouissement personnel, qui peut être très fort pour certains, on peut parler dans ce cas d’un effet thérapeu que. Le jardin apparaît comme un lieu très ouvert, dans lequel il est simple d’entrer tout en étant aussi un lieu-refuge, qui permet à chacun de s’impliquer à son rythme. IV.2.2.Un bien-être et un brassage indéniable de personnes:

Les espaces verts offrent des lieux de rencontre, de partage, de loisir. A travers une promenade avec des amis, des pique niques, un foo ng..., pour cela l’être humain perçoit la nature comme un moyen matérialisé sous plusieurs formes pour répondre à ses a entes et désirs en termes de pra que des ac vités sociales. Ajoutant que le cadre naturel et le contact humain par cipent tous deux au bien-être psychique et physique. Ce bien-être psychique ne se limite pas uniquement dans les rela ons hommenature mais il favorise aussi les rela ons intergénéra onnelles qui se mul plient autour d’ échanges de conseils de dépannages mutuels dans des moments partagés. IV.2.3.Un rôle pédagogique

« Les actions pédagogiques, avec les jardins pédagogiques, les réseaux d’observatoires citoyens, ou les animations Nature, contribuent à mieux faire connaître la nature « naturelle » et des modes de gestion, qui peuvent se substituer aux pesticides ou autres techniques polluantes » (BOURGOGNE)1 Le jardin partagé est un support d’ac vités mul ples. Quand il est géré par des collec vités, il acquière une dimension pédagogique véhiculant de nombreuses valeurs associées à l’urbanité et au développement durable.

1Nature en ville, une gestion durable pour préserver l’environnement, Rapport technique, Septembre 2010, Bourgogne conseil régional

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Figure 55: Une ville slovène initie sa population à l’agriculture urbaine avec les enfants ,((https://www.google. com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.bioalaune.com%2Fimg%2Farticle%2F2016%2F34836-e4b5ce2f84a0dbbd1b7f0151e58c6fdc.jpg&imgre)

IV.3.La dimension spirituelle du végétal Chaque élément végétalisé est unique. Il dépend de sa localisa on, de son orienta on, du type de plantes. Tout comme chaque homme est unique, le végétal donnerait à chaque bâ ment sa propre iden té. En fait, la rela on entre un mur végétal et l’homme par exemple est plus forte qu’avec un mur de béton car un certain sen ment de sécurité se dégage lorsque nous nous trouvons dans un environnement sain. Ce côté vivant fait que la nature réagit avec le temps et non contre lui. C’est ce caractère unique, en constante évolu on qui donne un rôle expressif à la nature et qui peut être vu comme celui d’un miroir, un miroir nous renvoyant l’image de ce que nous sommes et du monde dans lequel nous vivons. De plus, l’ Homme ne peut rester insensible au végétal, car celui-ci l’ interpelle. La beauté d’une fleur, la senteur d’une herbe aroma que vont automa quement capter l’a en on du passant qui se sen ra a ré vers le végétal pour assouvir son besoin de l’admirer de plus près ou de le sen r de ses mains. De nombreuses civilisa ons ont associé des symboles à l’olivier ce qui permet de reconnaître son impact culturel sur l’humanité. Cet arbre est ainsi entré dans une dimension essen ellement méditerranéenne et même universelle. Outre sa dimension sacrée, il est aussi symbole de l’éternité et de force car il pousse quelles que soient les condi ons. Valoriser le territoire

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IV.4.Synthèse Tantôt horizontal tantôt ver cal, le plan végétal peut s’insérer facilement dans l’espace, perme ant une infinité de configura ons spa ales Le végétal a un pouvoir sensuel et émo onnel qu’on peut intégrer dans le projet pour donner du sens au vécu et au confort quo dien des usagers.

Figure 56: Synthèse

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Conclusion Générale


Figure 57: Synthèse


Chapitre3 :RĂŠfĂŠrences


Introduction Jus fica on du choix des références 1/ La première se trouve dans un contexte similaire et présente la mul fonc onnalité de la berge. 2/La deuxième u lise le végétal comme un ou l architectural ,symbolique et social. 3/ La troixième présente une le réaménagement d’un espace de passage en une évasion. 4/La quatrième présente une structure et une implanta on du projet architectural intéressants 5/ La dernière valorise la pédagogie et les stratégies environnementales La synthèse de toutes les références ressor ra le programme fonc onnel et les concepts adécquats à notre interven on.

Figure 58: Références, (photomontage)


I.La

multifonctionnalité

des

berges:

I.1.La présentation du projet: Nom du projet:

Cultures Plurielles

Lieu :

Berges du Rhin , Bâle/Village-neuf, Suisse Date: 2012 Nom des architectes: Antoine Derrien Maude Caron, Noël Pinsard Descrip on: Le site est à l’origine agricole,se trouvant à la jonc on entre ville et espace de nature. La commande Le Rhin est coincé entre deux rives l’une industrialo-portuaire et l’autre de boisements dense. Il s’agit alors de donner Figure 59: Situation,( https://ateliermade.fr/arun statut, une qualité propre aux deux chives/1177/nggallery/thumbnails) rives, de souligner le rapport qu’elles entre ennent avec le Rhin.

I.2.Le parti architectural «Nous ne transformons pas le territoire, nous avons juste l’intuition que les trois leviers proposés permettent d’accompagner un changement de regard, un retournement de situation. Il s’agit de révéler ce qui fait paysage : le Rhin, ses berges et les pratiques qu’il offre.», L’ architecte du projet1 Les trois leviers sont :

1/ S’appuyer sur l’eau et le végétal comme ou l de connexion 2/Revaloriser la pra que maraîchère sous une forme raisonnée 3/Réinstaurer un usage public des berges, mixer les ac vités au bord de l’eau et dégager des points de vues.

1

https://ateliermade.fr/archives/1177/nggallery/thumbnails

Connaitre le territoire

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I.3.Le premier levier :

S’appuyer sur l’eau et le végétal comme outil de connexion

Les architectes viennent s’appuyer sur les trames existantes sur la berge qui sont agricoles, les viabiliser et les pérenniser pour créer des con nuités Est-Ouest.Ces dernières peuvent être piétonnes, paysagères ou écologiques. Ils organisent un parc paysager pour me re les intérêts publics en commun : équipements, culture, pédagogie, écologie.

Les structures, les cheminements et les équipements, tous compris dans un même lieu qui rassemblent des espaces agricoles, publics et industriels. Figure 60:Plan Masse,( https://ateliermade.fr/archives/1177/nggallery/thumbnails)

Figure 61: Le sentier, permet une connexion entre eau végétal et des cadrages de vues variés, auteur

Figure 62:Vue sur la berge, (https://ateliermade.fr/archives/1177/ nggallery/thumbnails), auteur

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I.4.Le deuxième levier :

Revaloriser la pratique maraîchère sous une forme raisonnée

Figure 63: L’ambiance du marché qui sert à la revalorisation de la pratique maraichaire, (auteur)

Afin que la pra que maraîchère devienne un pôle économique local et qu’elle génère une ac vité propre au Nord de Bâle: les architectes pensent à établir un marché en circuit court .Ce mode de commercialisa on des produits agricoles s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condi on d’avoir un seul intermédiaire au maximum. Il ya donc une minimisa on du transport des produits donc une réduc on des coûts provenant des frais des intermédiaires.Ce qui a re plus de visiteurs. Les concepteurs recourent aux concepts de la proximité et de la place du marché, pour former des liens solides entre agriculteur-producteur et consommateur.

Figure 64: La place marché

Références

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I.5.Le troisième levier :

Réinstaurer un usage public des berges et mixer les activités au bord de l’eau Les berges creusées qui retrouvent le niveau du fleuve et les lieux à fleur d’eau deviennent des espaces dédiés aux loisirs, au maraîchage. Les concepteurs priviligent une mul plicité des espaces et des rapports au paysage.

Figure 65: Coupe explicative des pratiques publiques proposés à la berge, auteur

‘‘Cultures plurielles’’ est un projet qui vise à enrichir l’esprit sur les pra ques de culture de la terre, de l’exploita on des produc ons naturelles, pour développer les connaissances dans le domaine agricole. C’est un composite d’éléments mul ples, sous-jacents à un sens unique.

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II.Le végétal: Pur,Simple et Emotionnel II.1.La présentation du projet Nom du projet:

Floralies internationales une balade unique au coeur des émotions Lieu :

Nantes, Dans le parc floral de la Beaujoire, sur les bords de la rivière Erdre Date: Mai 2019 Nom des architectes-paysagistes: Vincent Chevalier et Florian Boussaud, Agences SICLE et Atelier 360° Descrip on: Les Floralies Interna onales - Nantes est une manifesta on végétale et ornementale qui se fait chaque cinq ans depuis 1956. Figure 66: Situation, google earth interprété

II.2.Le parti architectural Le thème des FLoralies Interna onales à Nantes pour l’année 2019 : « Fleurs à vivre » est une illustra on racontant l’accompagnement des fleurs dans les différentes étapes de la vie de l’Homme et faisant référence à la pureté, la simplicité et à l’émo on. Inspiré des cita ons de Montaigne : « Pour mieux vivre ensemble, semer de la joie et de la beauté, laisser une marque à son échelle. » Le thème se décline dans 6 espaces et en 7 ambiances ornementales, présentées en intérieur et extérieur: l’Innocence, l’Insousciance, l’Appren ssage, la Plénitude, la Sagesse et la Spiritualité . S’ajoutent à ces halles des espaces d’innova ons,d’oeuvre par cipa ves et du Design Digital.

Références

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Figure 67: Analogie entre le cycle de vie des plantes et de l’Homme, (auteur)

II.3.La fonctionnalité et l’ organisation spatiale On peut définir trois unités du projet: -Une par e sociale; renfermant les ac vités de prépara on(une éclosion de la graine et une immersion dans les floralies), de la par cipa on et l’innoçance ou le commencement du parcours . -Une par e matérielle: renfermant l’insousiance, l’appren ssage, la passsion, l’ar sanat et la plénitude -Une par e immatérielle: composée de la sagesse, la spiritualité et le design digital.

Situation, (auteur)

Situation, (auteur)

Figure 68: La fonctionnalité et l’organisation spatiale du projet, (photomontage auteur )

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II.4.Le parcours scénographique:

Figure69: L’innocence,

Figure 70: L’insouciance,

Figure 71: L’apprentissage,

Figure 72: La passion,

Figure 73: La plénitude,

Références

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Figure 74: La sagesse,

Figure 75: La spiritualité,

Figure 76: Ledesign numérique,

Les Floralies Interna onales est une manifesta on, sous forme de Parcours Scénographique Sensoriel, au cours duquel les architectes et les paysagistes dans la créa on de la qualité spa ale alternent entre la dimension matérielle du végétal (odeur, texture, couleur...) et sa dimension sociale ( le partage, l’intergénéra onnel, bien-être ) ,sa dimension spirituelle(référence à la vie, l’éternité....) et enfin une inspira on innovante ( Art digital...) Figure 77: Le parcours scénographique, (photomontage auteur)

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III.Le parc de poche une évasion de l’agitation de l’Avenue. III.1.La présentation du projet Nom du projet:

Ridge Avenue Pocket Park Lieu :

Ridge Avenue, Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis Date: 2018 Nom des architectes et paysagistes Roxborough Development Corpora on , le groupe de quar er collaborant avec Groundswell Design Groupe Figure 78: Implantation du projet, Google earth Descrip on: Situé au Ridge Avenue, un terrain goudronné, jadis vacant, situé au cœur du corridor commercial, Ridge Avenue se transforme en un espace public accueillant et durable des né à l’ensemble de la communauté.

Figure 79: Implantation du projet, https://roxboroughpa.com/ u p l o a d s / a t t a c h m e n t s / c i v 2 m v k 1x 0 0 j t s y c x 3 s 2t 91 t 2 - r o x b o rough-pocket-park-conceptual-design.pdf

III.2.Le parti architectural L’idée principale est de transformer un terrain d’asphalte inu lisable, jadis vacant au cœur de Ridge Avenue, en un carrefour communautaire, par le déblai de l’asphalte et l’installa on des planta ons, des parterres de fleurs, des jardins pluviaux et des pavés perméables. Cet espace sera qualifié par la verdure, la durabilité et la flexibilité. Il pourra être u lisé pour des événements spéciaux, des programmes ainsi que des ac vités pour enfants et adultes.

Références

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III.3.La exibilité

Figure 80: PLan,https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf, interprété par l’auteur

Une promenade est conçue dans le but de perme re aux piétons de vivre des moments uniques à la traversée du parc. Des allées de circula on qui créent une sensa on d’espace plus pe t sur le site seront également intégrés.

Figure 81: La flexibilité du projet ,https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf, interprété par l’auteur

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III.4.La durabilité La concep on du parc de poche fait par e intégrante de la durabilité. En plus de la promenade du jardin de pluie, le groupe d’architectes a proposé d’inclure les arbres, les plantes vivaces, les arbustes et des systèmes sol-eau-plante. Ceux-ci sont des systèmes d’infrastructures écologiques qui interceptent les eaux pluviales et les infiltrent en par e dans le sol après leur purifica on par les graminées indigènes.

Figure 82: La durabilité du projet ,https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf, interprété par l’auteur

Figure 83: La durabilité du projet ,https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf, interprété par l’auteur

Références

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III.5.Le programme communautaire:

«La conception du Ridge Avenue Pocket Park a dépassé nos attentes en s’appuyant sur le fort sens de la communauté et des relations de Roxborough», a déclaré James Harry Calamia , directeur général de RDC

Figure 84 : Coupe transversale A-A https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf

Les concepteurs prévoient une promenade dans un jardin pluvial, des vendeurs de chariots sur le site, des projec ons de films, des cours de yoga, un marché de producteurs, une installa on murale historique, des sièges de style stade, une entrée ar s que et des sièges pour un restaurant adjacent.. Figure 85 : Ambiance un vendredi dans le parc, https://roxboroughpa. com/enjoy-the-outdoors/roxborough-pocket-park#park-status

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Figure 86: Coupe longitudinale B-B https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf

Figure 87: programme communitaire

RĂŠfĂŠrences

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IV.La production agricole diversifiée IV.1.La présentation du projet

Nom du projet:

Mini fermes urbaines

Lieu :

ParisXIXe, Stalingrad, France Date: Mai 2019 Nom des architectes: SOA Architectes Descrip on: La Mini ferme est une pe te ferme d’agriculture tradi onnelle et de tours de 5 étages pour la produc on hors-sol et le commerce de proximité. C’est un projet de jardins collec fs de demain qui peut être intégré dans une rue ou dans un quar er.

Figure 88: Plan situation, (https://www.soa-architectes. fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)

IV.2.Le parti architectural La mise en réseau des Mini fermes de pe te exploita on agricole produc ve qui intègrera un commerce de proximité et une diversité des cultures pour imaginer le renouveau d’un secteur d’ac vité agricole urbain ouvert à tous.

IV.3.L’ implantation et la composition La morphologie de la Mini Ferme et son besoin d’espace, exigent son implanta on dans un ssu urbain dégagé : friches urbaines, dents creuses, îlots ouverts… Ayant un fonc onnement en réseau et une voca on commerciale, elle s’implante le long d’axes de circula on : rues, quais, canaux, voies de tramway…

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Figure89: Possibilités d’implantation, (https://www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)

La Mini ferme combine deux types de cultures complémentaires : des cultures tradi onnelles de type potager en extérieur et des cultures hors-sol en serre. Elle propose aussi des points de ventes.

Figure 90: Composition de la ferme, (https://www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)

Intégrant un commerce avec la produc on maraîchère, l’ exploitant nécessite une connaissance dans la ges on de la produc on et de la vente : une forma on courte à la fois pra que et théorique est recommandée. D’un point de vue pédagogique, la proximité des cultures avec l’espace public et l’habita on met en scène les résidents du quar er. Références

68


IV.4.L’ éclairage nocturne: Outil requali ant de l’urbain et de l’architecture La Mini Ferme présente de nombreuses qualités et ouvre une perspec ve urbaine et sociale très riche. Les architectes u lisent des lampes de croissance pour les cultures afin d’introduire une anima on urbaine, créant des points de repère qui me ent en valeur l’architecture de la ville, des alignements capables de fabriquer des rues animées et d’opérer des coutures urbaines variées entre les bâ ments massifs et éloignés

Figure 91 : Les lampes de croissance et l’éclairage nocturne, (https://www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)

IV.5. L’ architecture légère D’un point de vue architectural, la Mini Ferme culmine à la hauteur des grands arbres et les étages de serres hor coles cul vés sont superposés. Elle s’expose à la lumière par les quatre façades et conserve un dégagement par rapport aux autres construc ons. D’ailleurs, sa faible profondeur op mise son ensoleillement Le plan a une forme compacte et évite la profondeur pour perme re des apports solaires efficaces. La transparence du bâ ment, sa structure modulaire, sa pe te emprise au sol de 125m2, le fait disparaître au profit de la végéta on. Figure 92 : Vue intérieure de la serre, (https:// www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/ article/mini-ferme)

69


Figure 93: Coupe schématique sur les tours agricoles., personnel

De la technique des serres hor coles, elle emprunte la finesse et la légèreté des profilés métalliques, pour l’op misa on de l’ensoleillement, la modularité de la construc on, pour ajouter un niveau, et la rapidité de mise en œuvre. Les passerelles ajourées remplacent les planchers et s’inspirent des échafaudages métalliques. Le principe construc f du projet Mini ferme est un assemblage d’une structure primaire supportant l’enveloppe contreventée par des passerelles Ici, la pe te échelle du bâ ment permet d’envisager une enveloppe en bâche plas que, plus économique

Références

70


V.La pédagogie et l’ éducation environnementale V.1.La présentation du projet: Nom du projet:

Jardin d’enfants

Lieu :

Biên Hòa, Dong Nai, Vietnam Date: 2013 Nom des architectes: Vo Trong Nghia, Takashi Niwa et Masaaki Iwamoto Descrip on: Le complexe scolaire est issu d’un processus de ges on du paysage: il s’inscrit dans la con nuité des espaces linéaires de la vi culture situés à l’extérieur de la ville, de paysage typique alsacien.

Figure 94: PLan d’implantation de l’école, https://takashiniwa.com/ Farming-Kindergarten, interprété

V.2.Le parti architectural: Le Vietnam, est un pays agricole, qui se dirige vers une économie fondée sur le secteur manufacturier, ayant des impacts néfastes pour l’environnement; Il présente les troubles clima ques de sécheresses, d ‘inonda ons et de salinisa on, de pollu on de l’air dans les villes. Ce e urbanisa on rapide prive les enfants vietnamiens d’espaces et de terrains de jeu verts, d’où une rupture de rela on avec la nature. Le bâ ment est conçu comme un toit vert con nu offrant une expérience culturelle de la nourriture et de l’agriculture aux enfants, ainsi qu’un grand terrain de jeu ouvert au ciel.

Figure 95: Le toit jardin, https://takashiniwa. com/Farming-Kindergarten

Figure 96 Vue aérienne de l’école, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten

71


V.3.Le toit vert : Le toit vert est une forme de triple anneau formé d’un seul geste et entourant trois cours intérieures cons tuant des terrains de jeux sécuritaires. Récemment, un jardin expérimental a été réalisé dans sa par e supérieure. Cinq légumes différents ont été plantés dans 200m2 de jardin pour l’enseignement agricole.

Figure 97: Analyse des plans , interprété par l’auteur

Figure 99: les parcelles d’éxpérimentation, https:// takashiniwa.com/Farming-Kindergarten

Figure 98: La cour , https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten

https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten Références

72


Toutes les fonc ons sont logées sous ce toit. En s’ abaissant en pente vers la cour, le toit donne accès au niveau supérieur et aux potagers situés en haut, le lieu où les enfants apprennent l’importance de l’agriculture et retrouvent le contact avec la nature.

Figure 100: Coupe longitudinale continue sur le projet, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten

V.4.Les stratégies environnementales Le bâ ment est cons tué d’une bande étroite con nue avec des fenêtres ouvrantes des deux côtés qui maximisent la ven la on transversale et l’éclairage naturel. De plus, des méthodes architecturales et mécaniques d’économie d’énergie sont appliquées de manière exhaus ve: toiture végétalisée en tant qu’isolant, façade verte en tant qu’ombrage et chauffage solaire de l’eau. Ces disposi fs sont conçus de manière visible et jouent un rôle important dans l’éduca on durable des enfants. Les eaux usées de l’usine sont recyclées pour irriguer la verdure et rer les toile es. Le bâ ment économise 25% d’énergie et 40% d’eau douce par rapport aux performances de base du bâ ment, ce qui réduit considérablement ses coûts de fonc onnement.

73


Figure 101:Façade , https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten

Figure 102: Entrée de l’école, https://takashiniwa.com/ Farming-Kindergarten

Figure 103: Coupe anlytique des stratégies environnementales appliquées dans le projet, https://takashiniwa. com/Farming-Kindergarten, interprété par l’auteur

Références

74


Conclusion du chapitre

Figure 104: Le sentier ,(auteur)

Figure 105: Cadrage de vue,(auteur)

Figure 106: Fléxibilité, (auteur)

Figure 107: Le marché ,(auteur)

Figure 108: Le végétal et les sens

Figure 109: La durabilité ,(auteur)

Figure 111: Les cocons ,(auteur)

Figure 112: Le programme commu-

Figure 110: La berge un lieu public

75


Figure 113: L’implantation, (auteur)

Figure 114: Les cours intérieurs, (auteur)

Figure 115: L’éclairage nocturne,

Figure 116: Le toit vert, (auteur)

Figure 117: Architecture légère,

Figure 118: Stratégies environnemen-

Références

76


L’ analyse des différentes projets nous permet de définir des composantes du programme qui sont comme suit:

Figure 119: Les fonctions retenues pour le programme (auteur)

77


Chapitre4 :Le projet


Figure 120 (Collage auteur)


Introduction «On a voulu créer un territoire où tout le monde se sentirait le bienvenu.» — Maxime Beauregard-Martin Grâce aux réflexions pluridisciplinaires des urbanistes, des paysagistes , des architectes et de la société civile, le territoire devient une opportunité de rencontres, en dehors des espaces clos, tout simplement dans la ville : dans la rue, dans les espaces délaissés, dans les ssus urbains.

I .Et ud e de l a z o ne d ’int e rv en ti on I.1.A l’échelle de la ville La zone d’études se trouve à Korba à l’intersec on de deux routes na onales, l’une menant vers Nabeul- Kelibia et l’autre menant vers Tunis. C’est un point nodal qui réunit deux zones différentes par leur typologie spa ale, architecturale( ssu médinal et ssu spontané).

Figure 121: Situation du site d’études, google earth , interprétépar l’auteur

Projet

80


I.2.A l’échelle du quartier La zone se trouve à l’intersec on de trois quar ers à architecture différente, variée entre tradi onnelle, nouvelle et incomplète en cours de constuc on .

*Les quar ers avoisinants

Tissu Elle se trouve aussi entourée par des points stratégiques Tissu traditionnel les quartiers : tradi onnel de concentra on de fonc ons et de flux, d’ailleurs l’ épannelage fonc onnel ci-dessous montre la diversité des fonc ons administra ves et commerciales qui Cité Chouachna s’installent le long de sur la route na onale.

La zone est desservie d’un maillage de voiries de largeurs différentes qui rend la circula on fluide

*L’épannelage fonc onnel :

Cité Eriadh

Figure122: Situation du site d’études par rapport au quartiers, (auteur)

*Les noeuds Noeud de fonctions

Noeud de rencontres

Noeud de ux Figure 123: Situation du site d’études par rapport au noeuds, (auteur )

*Les voies

Route nationale Ruelles

Figure 125: L’épannelage fonctionnel, (auteur)

81

Figure 124: Situation du site d’études par rapport au quartiers, (auteur )


Figure 126: AxonomĂŠtrie arrachĂŠe, (auteur)


I.3. Circulation piétonne et parcours L’ observa on des usagers et l’étude de leurs trajets nous permet de dégager différents profils de passagers quo diens, autres que les habitants du quar er tels que les écoliers , les fidèles da la mosquée et les cyclistes. De plus, plusieurs points d’arrêts sont relevés selon les pra ques exercée s par les usagers .

Point 1

Point 3

Point 2

Point 4 Point 6

Figure 127: Analyse des parcours piètons et leur flux, (auteur)

83

Point 5


I.4.Les séquences et la délimitation du terrain Séquence1 :

I.4.1.Les séquences

L’étude des pra ques de la zone permet de dégager plusieurs points d’arrêt dans les parcours men onnés à la page 84 qu’on peut considérer comme des séquencesimportantes par rapport au vécu quo dien . Ces dernières se différencient Figure 128: Vue sur la 1ère séquence, l’une de l’autre par leurs composantes, leurs propor ons et Auteur Séquence2 : les vues qu’elles offrent.

Figure129: Vue sur la 2ème séquence, Auteur

Séquence3 :

Figure 130: Vue sur la 3ème séquence, Auteur

Séquence4 :

Figure 131: Vue sur la 4ème séquence, Auteur

Séquence5 :

Figure 132: Vue sur la 5ème séquence, Auteur

Séquence6 :

Figure 134: Etat du lieu et présentation des séquences, auteur

Projet

84

Figure133: Vue sur la 6ème séquence, Auteur


I.4.2.Les limites du terrain

A part la limite naturelle de l’oued qui divise le terrain en deux par es, ce dernier est aussi délimité par: Des limites ar ficielles qui sont les murs qui entourent la Figure 134: Mur de séparation, Auteur parcelle et le terrain de football.Ils sont en briques et de hauteur variant entre 1.5m et 2 m.

Figure 135: Mur de séparation, Auteur

Figure 136: Mur de séparation, Auteur

Figure 137: Mur de séparation, Auteur

Figure 138: Mur de séparation, Auteur

Figure 141: Les limites du terrain, Auteur

Par contre les vues ne sont pas obstruées, bien au contraire, Figure 139: Mur de séparation, Auteur elles sont dégagées vers l’horizon. Il y a aussi le pont( ouvrage d’art) qui assure le passage, la con nuité entre les deux berges.

Figure 140: La partie droite, Auteur

85


I.5.Le rapport entre les différentes zones du terrain : En considérant la topographie du site et son architecture,on peut dire que le site est partagé en trois zones: *La première rive: le quar er ancien *Le lit de l’oued, Le pont *La deuxième rive: le nouveau quar er de CHouachna Les coupes urbaines vont nous perme re de mieux comprendre la rela on entre ces trois zones et décrypter la percep on à différentes échelles.

Figure 142: Les coupes urbaines, Auteur

I.5.1.Coupe d’ensemble:

La coupe A-A montre que: Les deux rives ne sont pas du même niveau . Le minaret de la mosquée est le plus haut point de la zone, puis on a le pont et enfin les habita ons et enfin les arbres qui sont rapprochés et de taille moyenne. IL ya une hiérarchie de hauteurs et de plans dans le paysage.

Figure 143: Coupe schématique A-A, Auteur

Projet

86


I.5.2. Coupes sur la berge

La coupe B-B coupe montre que la mosquée occupe la fin du parcours dans son axe. La coupe C-C montre la valeur de la mosquée et l’importance de son minaret, les détails de son architecture hafside apparâit de plus en plus claire en s’approchant de la fin du parcours. On détecte aussi la présence de quelques planta ons devant les entrées des maisons des habitants , se sont soit des bouganvilliers, des orangers ou des rosiers.

Figure 144: Coupe schématique B-B, Auteur

Figure 145: Coupe schématique C-C, Auteur

Figure 146: Coupe schématique C-C, Auteur

La coupe D-D, faite sur la rue avoisinante à la berge, montre la présence de deux écrans végétals : un crée par un alignement d’arbre au bord de l’oued et un autre par des bouganvilliers et des arbustes plantés des habitants devant leurs maisons.

87


Figure 147: Coupe D-D: La rue avoisinante à la berge, (auteur)

I.5.3.Le lit du fleuve: un passage calme et naturel

Le lit de l’oued ayant une faible crue1 au cours de l’année , permet au citoyens et aux habitants du quar ers quelques pra ques et occupa ons .

Figure 148: Coupe E-E 1 la crue est une forte augmentation, un accroissement du débit / de la hauteur d’eau en écoulement d’un euve, d’une rivière, d’un cours d’eau.

Projet

88


I.5.4.Le pont

Le pont qui est un ouvrage de mémoire collec ve, se présente comme un lieu technique, symbolique, paysager et social. *Etude technique du pont

Figure 149: Façade du pont, auteur

Figure 150: Plan du pont, auteur

89


*Etude paysagère du pont Le passage à travers le pont est au sens Heideggérien un voyage ou une expérience personnelle capable de nous faire vivre des différentes sensa ons. Le pont offre des séquences et des cadrages de vues qui diffèrent d’un point à un autre , parfois c’est l’élément végétal qui apparait parfois c’est le minéral des construc ons , de l’urbain ...

Figure 151: Le pont un ouvrage paysager, auteur

Projet

90


Le pont offre un lieu pour la sociabilisa on et l’échange . C’est un passage sécurisé

Figure 152: Etude de la circulation dans le pont, auteur

Figure 153: Etude de la circulation dans le pont, auteur

*Etude sociale du pont Le pont offre un lieu pour la sociabilisa on et l’échange . C’est un passage sécurisé

Figure 154: Une scène du vie au pont, auteur

Figure 155: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur

Figure 156: Un parent et son enfant, auteur

91

Figure 157: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur


I.6.Analyse Nocturne:

A l’échelle macro, la lecture du paysage et la percep on change pendant la nuit , on dirait que seuls les phares des véhicules et les lampes du minaret qui le dominent.a

Figure 158: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur

De plus pré, la place devant le pont gagne une importance spa ale

A l’échelle micro, la rue apparait comme une fête urbaine Figure 159: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur

Figure 160: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur

Projet

92


II.A la recherche de la réponse architecturale

II.1.Première esquisse

Figure 161: La première esquisse, auteur

93


C’est la proposi on donnée pour le jury du fin du 1 er semestre. Elle consiste à : *Soulever le pont de 5 m par ripage ver cal et renforcement de la structure du tablier, afin de dégager un niveau inférieur. La fonc onnalité et l’organisa on spa ale seront comme suivant: -Le Tablier du pont : pour les fonc ons de consomma on; un café, des coins de réunions... -Le niveau inférieur du tablier: pour la circula on piétonne et cyclique, une pe te tribune et un éspace d’échange. *Concevoir l’aménagement de deux place e qui jalonnent les entrées du pont: une place e pour la détente et une place marché avec des pe ts kiosques pour les ventes de produits de terroir *Ajouter un bloc de services : une cage d’escalier et un ascenceur.

Figure 162:Plan masse, (auteur)

Figure 163: Plan Rdc, (auteur)

Figure 164: Plan Etage ,(auteur)

Figure 165: Vue en perspective, (auteur)

Les recommenda ons des jurys: * Revoir l’accessibilité de l’étage et l’aménagement des places * Garder le pont à sa place et concevoir un passage plus fuide pour les piétons *Ne pas toucher à l’image du pont dans le paysage urbain Projet

94


II.2.Deuxième esquisse Dans ce e proposi on on voulait créer : *Un centre de forma on et de sensibilisa on. *Un lieu intergénénra onnel pour échanger et se détentre. *Une micro-ferme urbaine et un aménagement fluvial.

Figure166: Organisation spatiale de la deuxième esquisse, (auteur)

Ce e proposi on a été abandonnée car: * L’implanta on des en tés du projet rend le pont un passage privé * L’organisa on spa ale, la forme.

95


II.3.Troisième esquisse Dans ce e proposi on on voulait créer : *Un centre de forma on et de sensibilisa on. *Un lieu intergénénra onnel pour échanger et se détentre, un pont d’exposi on des produits de terroir. *Une micro-ferme urbaine et un aménagement fluvial. *Des ateliers suspendus reliés entre eux par une rampe. *Ses serres d’expérimenta ons

Figures168+169Vues de maquette, (auteur)

Projet

Figure 167: Plan masse de la troisième esquisse, (autuer)

Figure 170: Organigrammespatio-fonctionnel, (auteur)

96


Figure 171: Genèse du projet, (auteur)

97


Figure 172:Documents graphiques du projet, (auteur)

Les recommenda ons des jurys: *Dis nguer les diffrents parcours et ar culer les volumes. * Hiérarchiser les espaces selon les pra ques entre des espaces à usage quo dein d’autres évenemen elles *Définir les matériaux de construc ons et la structure de la passerelle * Réduire le nombre de passerelle *Travailler sur les séquences à l’intérieur du projet aussi qu’ à l’extérieur *Assurer la sécurité du projet et sa rela on avec l’urbain, définir les disposi fs d’entrées et controler les accès.

Projet

98


III. Le projet

III.1.Le programme fonctionnel

99


III.2.Le parti urbain L’idée est de créer un maillage de circuits, avec plusieurs points d’arrêts : *Un parcours nocturne pour les fidèles de la mosquée et les habitants du quar er. *Des parcours diurnes quo diennes qui se superposent, se croisent ou parfois convergent vers le même point tout en garan ssent la fludité de la circula on.

III.3. Les intenions urbaines III.3.1.Le parcours nocturne:

-Végétalisa on -Signalisa on -Créa on d’un parcours à vélo -Ajout d’un mobilier urbain -Un écran de projec on III.3.2.Parcours diurne:

-Créa on des parcours à vélo -Végétalisa on ,Signalisa on -Mobilier urbain des bancs -Des fonc ons s’installent sur la berge: -Des pe tes structures de vente, de forma on, de lecture et de repos -Un espace d’a entes avec un aménagement adécquat pour les personnes à mobilité réduite -Passage pour les piétons -Des aires de cultures maraîchères -des serres expérimentales -Aménagement pour les personnes à mobilité réduite -Des aires de repos, de consomma on, de pause Une pelouse, des aires de pause et de repos, Un parcours paysager Aires de jeux -des espaces privés et des cocons de travail

Projet

100


Figure 173: Des intentions urbaines pour le parcours nocturne, (auteur)

101


Figure 174: Des intentions urbaines pour le parcours diurne, (auteur)

Projet

102


Figure 175: Des intentions pour le lit du fleuve et l’accès de la rue, (auteur)

103


III.4.Parti architectural:

«La bonne architecture ‘ se marche ‘ et ‘ se parcourt ‘ au dedans comme au dehors. C’est l’architecture vivante. » Le Corbusier L’idée est de créer un toit vert qui réunit tout les espaces de pra ques de l’agriculture et qui défiinit des plateformes pour l’échange et l’intérac on.

Figure 176: , ( photomonatage auteur)

L’ un des parcours sera programmé comme suit, le visiteur passe de la parcelle d’expérimenta on vers l’exposi on (le pont).

Figure 177: Coupe fonctionnelle, (auteur)

Projet

104


III.5.Organisation fonctionnelle PLusieurs accès seront prévus pour le projet avec une possibilité de passage à la périphérie.

Figure 178: Organisation fonctionnelle, (auteur)

105


Figure 179: Plan masse, (auteur)

Projet

106


Plusieurs passages s’entrecroisent pour façonner des cours ; une cour d’échange renfermant un olivier, une autre pour les loisirs et l’aménagement paysager et un espace pour la produc on et l’expérimenta on;

Figure 180: Croquis sur l’entrée du café , (auteur)

Figure 181: Coupe schématique transversale, (auteur)

Figure 182: Coupe schématique longitudinale, (auteur)

Le pont offre plusieurs possibilités de cadrage de vues.

107


Les ateliers s’élèvent du sol de 1.2m pour laisser un vide sanitaire. Isolé l’un de l’autre ,ils sont connéctés en mezzanine par une passerelle.

Figure 183: Coupe schématique sur les ateliers , (auteur)

Figure 184: Coupe schématique sur les ateliers , (auteur)

Projet

108


Des ambiances pour les différents espaces.

Figure 185: Croquis sur le lit de l’oued, (auteur)

Figure 186: Croquis sur les deux passerelles, (auteur)

Figure 187: Croquis sur la cour de l’olivier (auteur)

Figure 188: Croquis sous le toit vert, (auteur)

109


III.6.Documents graphiques

Lors du préjury, les membres recommendent de : *Repenser l’implanta on par rapport au site, par rapport à l’urbain *Respecter le paysagee au niveau des hateurs *Réaménager les berges et le lit du fleuve. Annexes

110



Annexe1 Plan d’aménagement et d’urbanisme de Korba

Annexes

112


Annexe2 Données Générales sur l’Oued Boulidine « L’oued Boulidine prend ses débuts de la région Gobbet Lagha et de l’oued chrachir. La longueur approxima ve de l’oued est 15 km. Les principales caractéris ques de l’oued : Superficie du bassin 78,25 km2 Pente moyenne P = 1,57 % Profondeur maximale h= 10 m Largeur maximale L= 40m L’écoulement de l’oued est occasionnel et s’est raréfié à cause de la construc on du lac collinaire Hannouss de capacité 500,000m3. » (Ministère des Affaires Locales et de l’Environnement Gouvernorat de Nabeul, Février 2018) L’oued de Boulidine est structurant, il se trouve au centre de la ville de Korba. Diagnos c : a) Intérêt écologique du site : L’oued favorise le développement et l’installa on des nombreuses espèces végétales et animales b) Sensibilité et impacts : Le site reste sensible aux aménagements agricoles et hydrauliques en par culiers L’un des effluents de l’oued semble drainer une pollu on organique remarquable. La chasse et la pêche représentent actuellement l’impact humain majeur. c) Mesures de ges on : Maintenir un é age minimum dans la par e amont de l’oued. Contrôler les ac vités agricoles et autres autour du périmètre de l’oued et de ses affluents. Contrôle la chasse et la pêche surtout dans la zone aval. d) Besoins de suivi et études : Monitoring de la qualité des eaux en rapport avec les aménagements hydrauliques réalisées. Pour conclure, nous insistons sur la nécessité de sauvegarder la diversité biologique de ces oueds qui reste, malgré l ‘existence de données disparates, peu connue. D’une manière générale les oueds sont peu pollués. Ils se caractérisent par une flore et une faune. Une future forte urbanisa on, le long des bords des oueds, doit être suivie et contrôlée. En revanche, l’assainissement et l’aménagement de la lagune de Korba sont des opéra ons considérées comme urgentes. h p://vinc.s.free.fr/IMG/rap_zones.pdf

113


Annexe3 Historique du pont

Annexes

114


115


Annexe4 Les ĂŠtapes du ripage du pont

Annexes

116


117


Ta b l e d e s m at i è r e s Chapitre1:Connaitre le territoire

12

I.notions de base

14 14 15 16

I.1. Le territoire I.2.Le terroir I.3.La multifonctionnalité

II.Dégager les potentialités du territoire II.1. Les potentialités naturelles de la ville de Korba :

17 17 19

II.1.1.Situation géographique et climatique II.1.3.Une ville à attractivité agricole

III.2.Les potentialités spatiales et sociales

20 21 23

II.2.2.A l’échelle architecturale II.2.3. Un lieu de sociabilité et de festivité

II.3.Synthèse

24

III.Evaluer les déficiences du territoire III.1. A Korba, un atout vert en péril III.1.1.L’ étalement urbain : Un danger III.1.2.L’ empiétement de l’industrialisation agricoles III.1.3.Le morcellement des parcelles III.1.4.Les mauvaises pratiques de l’ agriculture III.1.5.L’ abandon de la culture de la terre

sur

les

25 25 terres 26 27 27 28

III.2.Les défauts et manques des espaces récréatifs

29

III.3.Synthèse:

30

Chapitre 2 :Valoriser le territoire

32

I.Valoriser les ressources duterritoire I.1.Le fleuve outil de régénération urbaine: 34 I.2.La berge, un lieu public 35 I.3.Les ouvrages d’ art, lieux fédérateurs et générateurs de 36 qualité de vie:

II.La Valorisation par L’Agriculture Urbaine II.1.Définition de l’agriculture urbaine II.2.Les lieux de pratiques de l’Agriculture Urbaine (AU) II.3.Les avantages d’un projet d’ agriculture urbaine Annexes

118

37 38 39


II.3.Les avantages d’un projet d’ agriculture urbaine 39 II.4.Synthèse 40

III. La Valorisation par la multifonctionnalité des espaces végétalisés urbains 41 41 III.1. La multifonctionnalité des espaces végétalisés III.2.Mode d’ appropriation des espaces végétalisés urbains 42

III.3.Synthèse

43

IV.La Valorisation par Le végétal en Architecture 44 IV.1.La dimension spatiale du végétal: IV.1.1.A l’extérieur de l’oeuvre architecturale

44 44

IV.1.2.A l’intérieur de l’oeuvre architectural IV.1.3.Une composante du bâtiment

45 47

IV.2.La dimension sociale du végétal IV.2.1.Un épanouissement personnel

49 49

IV.2.2.Un bien-être et un brassage indéniable de personnes 49 IV.2.3.Un rôle pédagogique

49

IV.3.La dimension spirituelle du végétal

50

IV.4.Synthèse

51

Chapitre3 :Références

54

I.La multifonctionnalité des berges I.1.La présentation du projet: I.2.Le parti architectural I.3.Le premier levier I.4.Le deuxième levier I.5.Le troisième levier

II.Le végétal: Pur,Simple et Emotionnel II.1.la présentation du projet II.2.Le parti architectural II.3.La fonctionnalité et l’ organisation spatiale II.4.Le parcours scénographique:

119

56 56 56 57 58 59

60 60 60 61 62


III.Le parc de poche une évasion de l’agitation de l’Avenue. III.1.La présentation du projet III.2.Le parti architectural III.3.La exibilité III.4.La durabilité III.5.Le programme communautaire:

64 64 65 66 67

IV.La production agricole diversifiée IV.1.La présentation du projet 69 69 IV.2.Le parti architectural IV.3.L’implantation et la composition 69 IV.4.L’ éclairage nocturne: Outil requali ant de l’urbain et 71 de l’architecture IV.5. L’ architecture légère 71

V.La pédagogie et l’ éducation environnementale V.1.La présentation du projet V.2.Le parti architectural V.3.Le toit vert V.4.Les stratégies environnementales

Chapitre4 :Le projet

80

I.Etude de la zone d’intervention

82

I.1.A l’échelle de la ville I.2.A l’échelle du quartier I.3. Circulation piétonne et parcours I.4.Les séquences et délimitations du terrain

82 83 85 86 86 87 88 88 89 90 91 94

I.4.1.Séquences I.4.2.Les limites du terrain

I.5.Le rapport entre les différentes zones du terrain : I.5.1.Coupe d’ensemble: I.5.2. Coupes sur la berge I.5.3.Le lit du fleuve: un passage calme et naturel I.5.4.Le pont

I.6.Analyse Nocturne

Annexes

73 73 74 75

120


II.A la recherche de la réponse architecturale 95 II.1.Première esquisse II.2.Deuxième esquisse II.3.Troisième esquisse

III. Le projet

95 97 98

101

III.1.Le programme fonctionnel III.2.Le parti urbain

101 102

III.3. Les intenions urbaines III.3.1.Le parcours nocturne

102 102

III.3.2.Parcours diurne

102

III.4.Parti architectural III.5.Organisation fonctionnelle III.6.Documents graphiques

106 107 108

Annexe1:Plan d’aménagement urbain de Korba Annexe2:Données Générales sur l’Oued Boulidine Annexe3:L’historique du Pont de Korba Annexe4:Les étapes du ripage du pont Table d e mat ières List es d e figu res Bib léo gr aph ie Webo gr a ph ie

113 114 115 117 119 1 23 1 27 1 28

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Listes des figures Figure 1: Le territoire, schéma personnel• 11 Figure2: Le territoire, schéma personnel• 11 Figure 4: Le terroir, schéma personnel• 12 Figure 3: L’emboitement d’échelles, schéma personnel• 12 Figure 5: La multifonctionnalité, schéma personnel• 13 Figure 6.Localisation , schéma interprété• 16 Figure 7: Vue Aérienne sur la ville de Korba, (Google Earth )• 17 Figure 8:Le paysage des plages de Korba,personnel• 17 Figure 9: La lagune de Korba, personnel• 17 Figure 10:Composition photographique des scénari de vie,personnel• 18 Figure11: Localisation les espaces verts à Korba, google earth interprété et photos personnelles.• 19 Figure 12:L’oued , une directive de structuration urbaine, (auteur)• 20 Figure 13:Patrimoine architectural à Korba, photos personnelles• 20 Figure 14: Cycle de vie du pont, (auteur)• 21 Figure15: Localisation les espaces verts à Korba, google earth interprété et photos personnelles.• 22 Figure 16: Les produits, montage personnel• 22 Figure 17: Synthèse des potentilités, (auteur)• 23 Figure 18: La frontière entre l’urbain et le vivant se fonde le paysage se déforme et se minéralise, ( photomontage personnel)• 24 Figure 19: Extension de la ville, occupation du sol, (google earth , interprété)• 25 Figure 20: La pollution, ( photomontage personnel)• 25 Figure 21: Le morcellement des parcelles, ( photomontage personnel)• 26 Figure 23: Transmission de savoir, • 27 Figure 22: Coupe schématique qui montre la relation entre les zones humides et les terres agricoles, ( photomontage personnel)• 27 Figure 24: Savoir faire du terroir• 27 Figure 25: Le jardin d’enfants dans la rue de la liberté, personnel• 28 Figure 26: Jardin du complexe commercial, personnel• 28 Figure 27: Synthèse, personnel• 29 Figure 28: La durabilité, personnel• 30 Figure 29: .Les rives du Lac d’ALLIER, (https://www.vichy-communaute.fr/les-rives-du-lac-allier/)• 34 Figure 30:, https://www.pinterest.at/pin/695172892465079191/• 35 Figure 31:,Conceptualisation des modes d’actions d’intégration de réappropriation du fleuve , Photomontage • 35 Figure 32: La berge de la Seine, (https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/le-parc-rives-de-seine-inaugure-ce-dimanche-a-paris_111874)• 35 Figure 33: Illustration personnelle• 36 Figure 34: Le pont Champlain vert, Londres, http://albertmondor.com/fr/449/un-pont-champlain-vert• 36 Figure 35 : L’Agriculture Urbaine, (photomontage, auteur)• 37 Figure 36 : Parc de l’Europe à St-Étienne, (http://resistance-verte.over-blog.com/2016/03/incroyables-comestibles.html)• 83 Figure 37+38: Les espaces de pratiques de l’Agricultre Urbaine, (photomontage, auteur)• 38 Figure 39: La bottière Chênaie à Nantes, (photomontage, auteur)• 39 Figure 41: Les bénéfices du verdissement , Source : (http://collectivitesviables.org/articles/verdissement-en-contexte-de-densification.aspx, auteur )• 40 Figure 40: La collecte des eaux pluviales et leur stockage pour la réutilisation, (personnel)• 40 Figure 42: Les multiservices écosystémqiues er le contexte socio-culturel, schéma personnel• 41 Figure 43: Le citoyen fermier, (photomontage)• 42 Figure 44: Synthèse (photomontage, auteur)• 43 Figure 45: Le système de façade exosquelette, • 45 (https://www.google.com/search?biw=1366&bih=657&tbm=isch&sa=1&ei=6kQjXbunGYeHjLsPnqSsgAM&q=Mayet+Parc++jardin+vertical+&oq=Mayet+Parc++jardin+vertical+&gs_l=img.3..3 5i39.1479.1479..2216...0.0..0.89.89.1......0....1..gws-wiz-img.loxaaJzYB6c#imgrc=dLCeOPJhUgdL7M:,auteur) • 4 5 Figure 46 :plan schématique du bureau,(https://officesnapshots.com/2016/06/07/unnamed-company-offices-shanghai/) •64 Figure 47: Coupe schématique, (https://officesnapshots.com/2016/06/07/unnamed-company-offices-shanghai/)• 46 Figure 48: Photo réelle du bureau, (https://officesnapshots.com/2016/06/07/unnamed-company-offices-shanghai/)• 4 6 Figure 49: Les différents plans, https://www.dezeen.com/2012/07/09/stacking-green-by-vo-trong-nghia/• 4 7

Annexes

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Figure 52: Coupe schématique du projet, personnalisée• 48 Figure 54: es éléments nécessaires pour une toiture végétalisée, (file:///C:/Users/2018/Desktop/stratégie%20d%20’intégration%20du%20végétal.pdf)• 48 Figure 51: la façade du projet, (https://www.archdaily.com/199755/stacking-greenvo-trong-nghia/5004e32528ba0d4e8d000bb8-stacking-green-vo-trong-nghia-photo• 48 Figure 53: Dans le salon,https://www.archdaily.com/199755/stacking-greenvo-trong-nghia/5004e33d28ba0d4e8d000bbe-stacking-green-vo-trong-nghia-photo• 48 Figure 55: Une ville slovène initie sa population à l’agriculture urbaine avec les enfants ,((https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.bioalaune.com%2Fimg%2Farticle%2F2016%2F34836-e4b5ce2f84a0dbbd1b7f0151e58c6fdc.jpg&imgre)• 50 Figure 56: Synthèse • 51 Figure 57: Synthèse • 53 Figure 58: Références, (photomontage) • 54 Figure 59: Situation,( https://ateliermade.fr/archives/1177/nggallery/thumbnails)• 56 Figure 61: Le sentier, permet une connexion entre eau végétal et des cadrages de vues variés, auteur• 57 Figure 60:Plan Masse,( https://ateliermade.fr/archives/1177/nggallery/thumbnails)• 57 Figure 62:Vue sur la berge, (https://ateliermade.fr/archives/1177/nggallery/thumbnails), auteur • 57 Figure 63: L’ambiance du marché qui sert à la revalorisation de la pratique maraichaire, (auteur)• 58 Figure 64: La place marché • 58 Figure 65: Coupe explicative des pratiques publics proposés à la berge, auteur• 59 Figure 66: Situation, google earth interprété • 60 Figure 67: Analogie entre le cycle de vie des plantes et de l’Homme, (auteur)• 61 Figure 68: La fonctionnalité et l’organisation spatiale du projet, (photomontage auteur )• 61 Situation, (auteur)• 61 Situation, (auteur)• 61 Figure69: L’innocence, (techniques mixtes)• 62 Figure 70: L’insouciance, (techniques mixtes)• 62 Figure 71: L’apprentissage, (techniques mixtes)• 62 Figure 72: La passion, (techniques mixtes)• 62 Figure 73: La plénitude, (techniques mixtes)• 62 Figure 77: Le parcours scénographique, (photomontage auteur)• 63 Figure 74: La sagesse, (techniques mixtes)• 63 Figure 75: La spiritualité, (techniques mixtes)• 63 Figure 76: Ledesign numérique, • 63 (techniques mixtes)• Figure 78: Implantation du projet, Google earth • 64 Figure 79: Implantation du projet, https://roxboroughpa.com/uploa ds/ attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdf • 64 Figure 80: PLan,https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf, interprété par l’auteur • 65 Figure 81: La flexibilité du projet ,https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf, interprété par l’auteur • 65 Figure 82: La durabilité du projet ,https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf, interprété par l’auteur • 66 Figure 83: La durabilité du projet ,https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf, interprété par l’auteur • 66 Figure 84 : Coupe transversale A-A https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf • 67 Figure 85 : Ambiance un vendredi dans le parc, https://roxboroughpa.com/enjoy-the-outdoors/roxborough-pocket-park#park-status• 67 Figure 86: Coupe longitudinale B-B https://roxboroughpa.com/uploads/attachments/civ2mvk1x00jtsycx3s2t91t2-roxborough-pocket-park-conceptual-design.pdfrough-pocket-park-conceptual-design.pdf • 68 Figure 87: programme communitaire • 68 Figure 88: Plan situation, (https://www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)• 69 Figure89: Possibilités d’implantation, (https://www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)• 70 Figure 90: Composition de la ferme, (https://www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)• 70 Figure 91 : Les lampes de croissance et l’éclairage nocturne, (https:// www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)• 71 Figure 92 : Vue intérieure de la serre, (https://www.soa-architectes.fr/fr/urbanisme-agricole/article/mini-ferme)• 71 Figure 93: Coupe schématique sur les tours agricoles., personnel• 72

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Figure 95: Le toit jardin, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten• Figure 94: PLan d’implantation de l’école, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten, interprété• Figure 96 Vue aérienne de l’école, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten• Figure 97: Analyse des plans , interprété par l’auteur• Figure 98: La cour , https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten• Figure 99: les parcelles d’éxpérimentation, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten• Figure 100: Coupe longitudinale continue sur le projet, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten• Figure 101:Façade , https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten• Figure 103: Coupe anlytique des stratégies environnementales dans le projet, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten, interprété par l’auteur• Figure 102: Entrée de l’école, https://takashiniwa.com/Farming-Kindergarten• Figure 107: Le sentier ,(auteur)• Figure 110: Le marché ,(auteur)• Figure 113: La berge un lieu public ,(auteur)• Figure 108: Cadrage de vue,(auteur)• Figure 111: Le végétal et les sens ,(auteur)• Figure 114: Les cocons ,(auteur)• Figure 109: Fléxibilité, (auteur)• Figure 112: La durabilité ,(auteur)• Figure 115: Le programme communitaire ,(auteur)• Figure 117: L’implantation, (auteur)• Figure 119: L’éclairage nocturne, (auteur)• Figure 121: Architecture légère, (auteur)• Figure 118: Les cours intérieurs, (auteur)• Figure 120: Le toit vert, (auteur)• Figure 123: Stratégies environnementales(auteur)• Figure 124: Stratégies environnementales(auteur)• Figure 125: (Collage auteur)• Figure 126: Situation du site d’études, google earth , interprétépar l’auteur • Figure 129: L’épannelage fonctionnel, (auteur) • Figure127: Situation du site d’études par rapport au quartiers, (auteur) • Figure 128: Situation du site d’études par rapport au noeuds, (auteur )• Figure 130: Situation du site d’études par rapport au quartiers, (auteur )• Figure 131: Axonométrie arrachée, (auteur) • Figure 132: Analyse des parcours piètons et leur flux, (auteur) • Figure 138: Etat du lieu et présentation des séquences, auteur • Figure 133: Vue sur la 1ère séquence, Auteur • Figure134: Vue sur la 2ème séquence, Auteur • Figure 135: Vue sur la 3ème séquence, Auteur • Figure 136: Vue sur la 4ème séquence, Auteur • Figure 137: Vue sur la 5ème séquence, Auteur • Figure139: Vue sur la 6ème séquence, Auteur • Figure 147: Les limites du terrain, Auteur • Figure 140: Mur de séparation, Auteur • Figure 141: Mur de séparation, Auteur • Figure 142: Mur de séparation, Auteur • Figure 143: Mur de séparation, Auteur • Figure 144: Mur de séparation, Auteur • Figure 145: Mur de séparation, Auteur • Figure 146: La partie droite, Auteur • Figure 149: Coupe schématique A-A, Auteur • Figure 148: Les coupes urbaines, Auteur • Figure 150: Coupe schématique B-B, Auteur • Figure 151: Coupe schématique C-C, Auteur • Figure 152: Coupe schématique C-C, Auteur • Figure 154: Coupe E-E• Figure 153: Coupe D-D: La rue avoisinante à la berge, (auteur)• Figure 155: Façade du pont, auteur• Figure 156: Plan du pont, auteur• Figure 157: Le pont un ouvrage paysager, auteur• Figure 158: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur•

Annexes

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73 73 73 74 74 74 75 76 appliquées 76 76 77 77 77 77 77 77 77 77 77 78 78 78 78 78 78 79 81 82 83 83 83 83 84 85 86 86 86 86 86 86 86 87 87 87 87 87 87 87 87 88 88 89 89 89 90 90 91 91 92 93


Figure 158: Etude de la circulation dans le pont, auteur• Figure 159: Etude de la circulation dans le pont, auteur• Figure 160: Une scène du vie au pont, auteur• Figure 163: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur• Figure 164: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur• Figure 165: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur• Figure 166: Un groupe d’enfants qui jouent, auteur• Une scène du vie au pont, auteur• Figure 167: La première esquisse, auteur• Figure 170: Plan Etage ,(auteur)• Figure 168:Plan masse, (auteur)• Figure 169: Plan Rdc, (auteur) • Figure 171: Vue en perspective, (auteur)• Figure172: Organisation spatiale de la deuxième esquisse, (auteur)• Figures174+175Vues de maquette, (auteur)• Figure 173: Plan masse de la troisième esquisse, (autuer)• Figure 176: Organigrammespatio-fonctionnel, (auteur)• Figure 177: Genèse du projet, (auteur)• Figure 178:Documents graphiques du projet, (auteur)• Figure 179: Des intentions urbaines pour le parcours nocturne, (auteur)• Figure 180: Des intentions urbaines pour le parcours diurne, (auteur)• Figure 181: Des intentions pour le lit du fleuve et l’accès de la rue, (auteur)• Figure 182: , (auteur)• Figure 183: Organisation fonctionnelle, (auteur)• Figure 184: Plan masse, (auteur)• Figure 185: Coupe fonctionnelle, (auteur)• Figure 186: Croquis sur l’entrée du café , (auteur)• Figure 187: Coupe schématique transversale, (auteur)• Figure 188: Coupe schématique longitudinale, (auteur)• Figure 189: Coupe schématique sur les ateliers , (auteur)• Figure 190: Coupe schématique sur les ateliers , (auteur)• Figure 191: Croquis sur le lit de l’oued, (auteur)• Figure 192: Croquis sur les deux passerelles, (auteur)• Figure 193: Croquis sur la cour de l’olivier (auteur)• Figure 194: Croquis sous le toit vert, (auteur)•

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93 93 93 93 94 94 94 94 95 96 96 96 96 97 98 98 98 99 100 103 105 106 107 108 109 110 110 110 110 111 111 112 112 112 112


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Annexes

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