LES CHEMINS DE SAINTE ANNE N 76

Journal d’information de la paroisse Sainte-Anne-du-Perche Diocèse de Séez

6117

Randonnai

Trimestriel septembre 2014

Saint-Mauriceles-Charencey Chennebrun

n° 76

Tourouvre Longny au-Perche

Neuilly sur-Eure

-

“Demandez, on vous donnera” (Mt 7, 7) Prière à Notre-Dame du Sacerdoce

Saint-Lunaire (paroisse Notre-Dame d’Émeraude, Ile-et-Vilaine).

Cette expérience de dévotion populaire vécue par toute la paroisse n’est pas un cas isolé. Alors que le nombre de messes est moins important qu’autrefois, ces pratiques religieuses qui se vivent par le peuple chrétien en dehors de la liturgie du dimanche sont toujours aussi présentes : procession, chapelet, chemin de croix… Nous vous proposons de découvrir dans ce numéro un dossier sur ces manifestations de la piété populaire, qui permettent de nourrir la foi des croyants. Bonne lecture !

Don Ludovic

Vierge Marie, Mère du Christ Prêtre, Mère des prêtres du monde entier, Vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu’ils sont les images vivantes de Votre fils unique.

Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel, nous vous en supplions, priez pour les prêtres, priez le Père des Cieux pour qu’Il envoie des ouvriers à sa moisson.

Priez pour que nous ayons toujours des prêtres, qui nous donne les sacrements, nous expliquent l’Évangile du Christ, et nous enseigne à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père, les prêtres dont nous avons tant besoin, et puisque votre coeur a tout pouvoir sur Lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Édito

I

l y a un an, la paroisse Sainte-Anne-du-Perche apprenait qu’elle n’aurait pas de prêtre pour l’année à venir. Aujourd’hui, notre évêque, Mgr Habert, est heureux de pouvoir nommer le père Jean-Claude Poisson comme curé de la paroisse à partir du 1er septembre prochain. Pour ma part, après avoir accompagné la communauté chrétienne tout au long de cette année, je suis envoyé poursuivre des études de Droit canonique à Paris, tout en gardant un pied dans le Perche au service de la paroisse Sainte-Céronne (Mortagne et ses environs).

Le dimanche 7 septembre, toute la paroisse est donc invitée à entourer son nouveau pasteur au cours de la messe qui aura lieu à Longny.

Cette bonne nouvelle ne doit cependant pas nous laisser ingrats. Dans un contexte de chute des vocations sacerdotales, un prêtre n’est pas un dû. Aussi, quand une paroisse a cette grâce de pouvoir en accueillir un, l’attitude la plus juste serait la reconnaissance ! Souvenons-nous que nous avons demandé, et que nous avons reçu. Souvenons-nous que nous avons demandé humblement à Notre-Dame du Sacerdoce de nous donner un prêtre. Souvenonsnous que notre prière a été exaucée.

[[[ Sommaire ]]] Vie paroissiale 2 > Merci Don Ludovic 3 > Un pasteur à temps plein pour notre paroisse, alléluia !

4 > À Dieu, frère virgule 19 > Livre de vie. Dimanches et célébrations

Dossier “La piété populaire est un trésor de l’église” 5 > Que dit l’église sur la piété populaire ?

7 > La religion dans la vie quotidienne au Moyen Âge

8 > Processions et chemins de Croix 9 > L’adoration eucharistique

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Pourquoi le bénédicité ?

Pourquoi dire le chapelet ? > Une crèche au cœur du village > Vivre un temps de retraite, un moment de partage et de silence! > Une retraite pour se retirer de soi et donner la première place à Dieu En chemin dans les pas du Christ > Les pèlerinages dans nos villages

Recette 14 > “Chauds les marrons, chauds”

Orne actualités I > Le corps et les membres

Liturgie 20 > Les fleurs et la liturgie

[[[ Comité de rédaction ]]] > Don Ludovic de Mas Latrie > Jean-Claude Chevalier, Neuilly-sur-Eure > Yves et Nicole Delplanque, Randonnai, > Robert Duyck, Gournay-le-Guérin, > Emmanuelle Esnol de France, Randonnai, > Marcel Fonte, Tourouvre, > Béatrice Jacquand, Tourouvre, > Béatrice Leys, L’Hôme Chamondot > Éric Quenardel, Beaulieu, > Pierre Rives, Prépotin > Ombeline Simonin, Longny-au-Perche Nous remercions pour leur témoignage ou leur participation : > Marcel Fonte pour ses photos, Louise et Marie-José Champion, Françoise Le Secq, le père César, Madeleine Blin

Paroisse Sainte-Annedu-Perche • Longny-au-Perche, Bizou, Le Mage, L’Hôme-Chamondot, Malétable, Marchainville, Monceaux, Moulicent, Saint-Victor-de-Réno • Neuilly-sur-Eure, La Lande-sur-Eure, Les Menus, Le Pas-Saint-L’Homer • Randonnai, Bresolettes, Irai • Saint-Maurice-lès-Charencey/ Chennebrun, Armentières, Beaulieu, Gournay-le-Guérin, La Poterie-au-Perche, Moussonvilliers, Normandel, Saint-Christophe-sur-Avre • Tourouvre, Autheuil, Bivilliers, Bubertré, Lignerolles, Prépotin, La Ventrouze

Ce journal est le vôtre N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, suggestions, idées de reportages, en écrivant au presbytère de Tourouvre ou en nous envoyant un courriel à Cheminsdesainteanne@gmail.com Pour que ce journal vive, nous avons besoin de vous, toute participation financière est la bienvenue. Vous pouvez adresser vos dons au journal à l’ordre de “Paroisse Sainte-Anne” Adresse où nous écrire : Presbytère de Tourouvre 6 place du Canada, 61 190 Tourouvre téléphone : 02 33 25 73 21, site de la paroisse : http://sainteanneduperche.com courriel : ste-anne.tourouvre@sfr.fr Cheminsdesainteanne@gmail.com

Publication de la paroisse Sainte-Anne-du-Perche RESPONSABLE DE LA RÉDACTION : Béatrice Jacquand ÉDITEUR : Bayard Service Édition Ouest, BP 97 257, 35 772 Vern-sur-Seiche, Tél. 02 99 77 36 36 bse-ouest@bayard-service.com www.bayard-service.com DIRECTEUR DE PUBLICATION : Georges Sanerot SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Bernard Le Fellic.

IMPRIMEUR : Atimco (Combourg - 35) Dépôt légal à parution

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Une paroisse, un lieu de circulation d’amour nécessaire et contagieuse…

“En ce jour où nous fêtons la Sainte Trinité, je souhaite tout simplement que la paroisse Sainte-Anne soit à l’image de la Sainte Trinité. Je souhaite que toute personne qui vive au sein de cette paroisse, ou qui entre en contact avec elle, puisse y voir une image du Dieu Trinité”. Tel est le souhait de Don Ludovic de Mas Latrie dans son homélie, lors de la messe unique célébrée le 15 juin dernier, en l’église de Longny.

C’était sa dernière messe sur la paroisse, en raison de ses nombreux engagements pris pendant l’été : camps de jeunes, déménagement de sa communauté à Evron dans la Mayenne, quelques vacances, pèlerinage à Lourdes : un été bien occupé, comme pour nombre d’entre nous, où, au-delà du repos, chacun essaye de rompre avec le rythme de l’année.

Après trois ans d’expérience pastorale, en immersion dans la vie paroissiale, celle de Mortagne d’abord, puis la nôtre depuis un an, Don Ludovic reprendra, à la rentrée prochaine, des études à l’Institut catholique de Paris, afin d’obtenir, en trois ans, une licence en droit canon. L’Église a en effet grand besoin de prêtres formés au droit canon pour assurer, entre autres, le fonctionnement des chancelleries des diocèses.

Nous pourrons bien entendu revoir Don Ludovic à Mortagne, où il continuera d’assurer quelques jours par semaine, les activités pastorales classiques d’une paroisse.

Nous le remercions pour sa présence lumineuse à nos côtés, tout au long de cette année, sa disponibilité et son investissement dans la paroisse et lui souhaitons beaucoup de succès dans ses études et beaucoup de grâces dans sa vie pastorale.

Laissons lui le mot de la fin : “À l’instar de la Sainte Trinité, la paroisse est un lieu de diversité et d’unité ; soyez un reflet de la Trinité, que votre communion, par le souffle de l’Esprit saint, soit contagieuse pour le monde qui vous entoure, pour devenir une grande flamme qui brille plus fort et éclaire mieux le monde.” 

Propos recueillis par Emmanuelle Esnol de France

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et avec lequel il était très lié affectivement, l’accablera à nouveau.

Ses deux sœurs institutrices vivent, avec leurs familles, à Alençon.

Comment avez-vous répondu l’appel de Mgr Habert ?

“J’ai pour principe de ne jamais refuser des demandes de mon évêque. Lorsque l’on demande, c’est parce que l’on a besoin ! Il est alors nécessaire de répondre positivement. La seule réticence venait de la crainte que ce qui a été créé et se vit, à Lonlay, ne puisse durer au-delà de mon passage.”

Autrefois pratiquant assidu de football, Jean-Claude Poisson se détend parfois à la pétanque ou au tennis de table ; c’est là qu’il aime aller à la rencontre des personnes qu’il ne voit pas à l’église le dimanche, “les éloignés de l’Église” comme il aime à les nommer, en rappelant qu’il obéit ainsi aux préceptes du pape François.

De même, il désire un presbytère ouvert à tous, avec le souci de la convivialité et partager ainsi un verre ou un café, pour briser la méfiance de certains, à l’image de Jésus qui va à la rencontre de ses contemporains.

Vie paroissiale

e 1er juillet dernier, l’équipe pastorale de la paroisse faisait la connaissance du père Jean-Claude POISSON qui sera accueilli dans notre paroisse, le dimanche 7 septembre à 10 h 30, lors de la messe unique, qui sera célébrée à Longny. Elle sera suivie d’un repas partagé au Foyer de l’abbé Brionne.

Quelle joie de pouvoir finalement compter sur un prêtre à pleintemps, qui a beaucoup “voyagé” dans le diocèse et n’aura sans doute aucun mal à se faire à notre paroisse accueillante.

Cadet de cinq enfants, Jean-Claude Poisson passe sa jeunesse à Alençon, au sein de l’école de garçons “Notre-Dame de l’Assomption” que dirige son père et qui est appelée aussi “l’école Poisson”. Sa mère est cantinière à l’école pour les quarante pensionnaires.

Lorsqu’il rentre en 6e au collège Saint-François d’Alençon, JeanClaude se pose la question de l’appel à la vocation sacerdotale.

Après des études au lycée Alain, il rentre, baccalauréat en poche, au séminaire, qui à l’époque se trouvait à Sées.

Il cite comme accompagnateurs spirituels : le père Frébet, curé de Notre-Dame, et le père Gilbert Derasmé, aumônier du lycée Alain.

Ils l’ont beaucoup aidé à cheminer et à discerner sa vocation.

Après deux ans de séminaire, il a pour intention, dans le cadre de son service militaire, de partir au Tchad, en coopération, en tant qu’animateur de jeunes ; mais le décès prématuré de son frère Marcel, dans l’accident de la caravelle Ajaccio-Nice, change ses projets. Il intègre alors (pour son service national) le C.I.T. 153 à Montlhéry, puis l’état-major de Rennes, pour une durée de quinze mois au total. À son retour, en septembre 1970, il rentre au séminaire interdiocésain à Caen, celui de Sées ayant fermé ses portes en 1968. Il exerce sa diaconie sur la paroisse de Sées en 1973 et est ordonné prêtre le 4 mai 1974, le même jour que notre ancien curé, le père Jacques Roger.

Le père Poisson reste d’abord sur la paroisse de Sées, puis est nommé pour 12 ans à La Ferté-Macé. Au moment du synode, il se trouve sur la paroisse du Mêle-sur-Sarthe. Il sera ensuite 10 ans à Vimoutiers et rejoindra Le Merlerault pendant 4 ans. Actuellement, il réside à l’Abbaye de Lonlay, en tant que coopérateur des paroisses Saint-Sauveur en Domfrontais et Notre-Dame en Passais.

En 2002, le décès, à la suite d’une longue maladie, de son frère Roger qui vivait à proximité du presbytère de Vimoutiers,

Le père Poisson conclut notre entretien en indiquant que nous vivons un temps extraordinaire dans l’Église où il faut redonner vie à nos communautés, à nos villages. Il souligne la beauté des rassemblements plus amples des chrétiens, qui dynamisent notre foi, et appellent à la conscience du prochain, pour le considérer et l’aider.

Voilà un beau programme en perspective ! 

Propos recueillis par Emmanuelle Esnol de France

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À Dieu, frère virgule La paroisse Sainte-Anne du Perche vous fait part du retour à Dieu d’Yves Delplanque, le 14 juillet 2014 dans sa 84e année.

Prions le Seigneur pour lui et sa famille. ertains avaient le privilège d’être de ses amis, d’autres, la chance de l’avoir rencontré. Relecteur attentif de tous les articles de ce journal, il corrigeait toutes nos fautes, de grammaire, syntaxe et ponctuation et veillait à ce que chaque mot choisi, traduise clairement la pensée de l’auteur.

C’était aussi un : “…Passionné d’histoire, avec une mémoire étonnante, une grande intelligence des choses, une véritable concision de pédagogue, Yves m’a entraîné sur des chemins que je n’aurai jamais imaginé quand nous avons commencé à traduire en nous amusant les évangiles du grec au français, puis les auteurs latins …Yves était un artiste parce qu’il pratiquait les lettres en dilettante, avec élégance, sans jamais être laborieux. Il était un artiste parce qu’il aimait ce qui était beau, ce qui était bien ficelé, ce qui avait du sens à ses yeux. Il était un artiste, lui l’homme tout en finesse et en nuance,… Yves était un mystique parce qu’il aimait s’abandonner à la contemplation, s’abandonner devant la beauté de la Création, s’abandonnant aussi dans les bras de son Créateur.… comme tous les contemplatifs : il ne se mettait jamais en avant : c’est sûrement la plus belle qualité d’un homme brillant et cultivé que de s’effacer derrière ses savoirs dont il reconnaissait qu’ils ne venaient pas de lui mais d’une longue lignée de chercheurs de sens, de chercheurs de Dieu dont il fut un maillon essentiel pour nous tous.

Yves, au nom de notre assemblée de ce jour, je voudrai vous dire “merci” pour cette élégance et cette sagesse reconnue de tous et que vous avez manifesté jusque dans vos derniers instants.”

C

Vie paroissiale

“Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément” Nicolas Boileau

Extrait du mot d’accueil d’Éric Quenardel, à Randonnai le 17 juillet Le père Édouard, dans son homélie, nous rappelait l’immense intelligence d’Yves, mais une intelligence humble et en recherche de la vérité, qui se met tout entière au service de la foi. Une intelligence respectueuse de l’autre, “lorsqu’on parlait avec Yves, on se sentait plus intelligent”, souligne le père Édouard qui cite aussi l’encyclique Lumen Fidei du pape François.

“Mus par le désir d’illuminer toute réalité à partir de l’amour de Dieu manifesté en Jésus et cherchant à aimer avec le même amour, les premiers chrétiens trouvèrent dans le monde grec, dans sa faim de vérité, un partenaire idoine pour le dialogue. La rencontre du message évangélique avec la pensée philosophique du monde antique… favorisa une inter- action féconde entre foi et raison…

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“Que de souvenirs émus trottent dans ma tête en pensant à Yves, particulièrement lorsque, comme en ce moment, j’ai le crayon en main.

J’ai eu le bonheur de le côtoyer régulièrement, pour les ultimes corrections des “chemins de Sainte Anne” alors que j’étais responsable de sa rédaction, mais aussi, lorsque je lui confiais la relecture des fiches pédagogiques des arbres de l’arboretum de Beaulieu, ou autres travaux plus personnels. Yves aimait partager ses connaissances et prenait plaisir à découvrir nos écrits, à les savourer même parfois. Il cherchait avant tout à rendre tout texte écrit clair, compréhensible, à garder la pureté de la langue française. Les séances de relecture étaient de vrais moments de plaisir vécus avec humour. Il était un amoureux de la langue française, cherchant la meilleure construction de phrase, le mot juste, la ponctuation la mieux adaptée – ne l’appelait-on pas “Frère virgule” ! Nicole apportait à nos investigations la finesse de son jugement et, au moindre doute, Yves consultait ‘ses bibles’, toujours présentes sur sa table : dictionnaires, difficultés de la langue française, etc.

Je sais que dans ces quelques lignes où je lui rends hommage, Yves, là où il est, malicieusement, avec son crayon rouge, annote dans la marge de minuscules signes pour rendre ce petit mot plus plaisant à lire et académiquement correct !

Merci, Yves, mille fois merci de nous avoir tant apporté, merci pour votre simplicité, votre humour.”

Françoise Le Secq MR ETIENNE JF

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La lumière de l’amour, propre à la foi, peut illuminer les questions de notre temps sur la vérité… Étant la vérité d’un amour, ce n’est pas une vérité qui s’impose avec violence, ce n’est pas une vérité qui écrase l’individu… Il résulte alors clairement que la foi n’est pas intransigeante, mais elle grandit dans une cohabitation qui respecte l’autre. Le croyant n’est pas arrogant ; au contraire, la vérité le rend humble, sachant que ce n’est pas lui qui la possède, mais c’est elle qui l’embrasse et le possède.…” Extrait de la lettre encyclique Lumen Fidei.

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“La piété populaire un trésor de l’église” C’es C’ est ce qqu’ u’aa pprroc ocla lamé mé nootre pape aux 50 000 membres de confréries du monde entier, raass ssem mbl blés lés és le 5 ma m i, pplace Saint-Pierre. Elle est “une spiritualité, une mystique, un espace de rencontre avec Jésus-Christ”… “La piété populaire est une voie qui conduit à l’essentiel si elle est vécue dans l’Église en profonde communion avec vos pasteurs.”…

Ces manifestations de notre foi prennent des formes différentes. Nous la vivons parfois dans l’intimité avec l’adoration, en récitant le chapelet, ou en allumant un cierge devant une statue de la Vierge Marie ou d’un saint, à qui nous avons confié une demande, une prière. À d’autres moments, nous la vivons en famille en récitant le bénédicité, en confectionnant une belle crèche ou en allant déposer un rameau au cimetière. Nous l’exprimons aussi d’une manière plus communautaire, en nous joignant à une procession, ou en participant au chemin de Croix, le Vendredi saint. Nous ancrons ainsi notre foi dans notre vie. Nos actes de dévotion donnent forme à notre foi et témoignent à nos plus proches et au monde entier de la force de l’Évangile.

“Cette foi, qui naît de l’écoute de la Parole de Dieu, vous la manifestez dans des formes qui engagent les sens, les sentiments, les symboles des différentes cultures” explique le souverain pontife. “Et en faisant ainsi, vous aidez à la transmettre au monde… vous faites vraiment un acte d’évangélisation”.

Que dit l’Église sur la piété populaire ? a Constitution sur la Sainte Liturgie “Sacrosanctum Concilium” de 1963, annonce deux préceptes sur ce sujet : - “La vie spirituelle n’est pas enfermée dans la seule liturgie” - “Les pieux exercices du peuple chrétien, du moment qu’ils sont conformes aux lois et aux normes de l’Église, sont fort recommandés surtout lorsqu’ils se font sur l’ordre du Siège Apostolique”.

Partant de ces deux affirmations claires, on doit en conclure que l’Église encourage “fortement” la piété populaire quand elle est conforme à l’esprit du Magistère.

L

Un bref rappel historique Pendant les deux premiers siècles de notre ère, les chrétiens se réunissaient fréquemment entre eux, chez l’un ou l’autre, non seulement pour commémorer la Cène, mais aussi pour adresser louanges et prières de demande, au Seigneur. Ce sont les premiers signes d’une piété populaire au cœur d’une Église en construction. Puis ce fut l’époque des martyrs (IIe et IIIe siècle) que les chrétiens ont très vite vénérés, à leur façon. À partir du IVe siècle, la Liturgie Eucharistique se met en place, c’est l’époque de saint Augustin. Dès le VIe siècle, le pape Grégoire le Grand encourage de plus en plus les processions, les rogations, le culte des Saints et développe l’iconographie religieuse. Par la suite, avec l’arrivée florissante du monachisme et

La radio dans l’âme

le développement grandissant de la papauté, on constate l’émergence de nombreux érudits chrétiens (aujourd’hui, on dirait des “intellos”) qui se spécialisent en théologie, en droit de l’Église et qui, petit à petit, créent au sein de cette même Église, une dichotomie entre les savants et le “bon peuple” ; les savants font une approche de la foi par la christologie et l’ecclésiologie, alors que le peuple se complaît dans ses simples dévotions basées sur sa propre culture, bien souvent régionale(vénération des saints, des reliques, participation aux nombreux pèlerinages…)

Ce mouvement s’est perpétué jusqu’au XIXe siècle ; on a même dit au XVIIIe, qu’il y avait dans l’Église “une religion d’érudits et une religion de simples”.

C’est à la fin du XIXe, que Dom Guéranger a voulu sévir contre cette séparation des cultes au sein de l’Église. Il a donc proposé, à l’époque du premier concile du Vatican, la traduction du missel de Saint Pie V, en langue vernaculaire ; du tout latin, on en arrivait à un ouvrage latin-français, accessible à tous, > Suite page 6

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Dossier : La piété populaire est un trésor de l’église

pour rapprocher “la base” de la vraie liturgie. En effet, depuis le XVIe siècle, époque du concile de Trente, l’Église, s’inquiétait de voir que l’essentiel du message du Christ (Passion, Résurrection et Sainte Trinité) était de plus en plus méconnu et remplacé dans les pratiques populaires, par des dévotions locales parfois à la limite de la superstition ou de tendances sectaires.

Par réaction, au début du XXe siècle, le pape Pie X réaffirme alors, l’autorité de la liturgie eucharistique sur les cultes populaires ; réaction qui fut tempérée par Pie XII en I947 dans son encyclique Mediator Dei, quand il prend la défense de la piété populaire en raison de son enracinement très ancien dans l’histoire, et de son attachement à la culture des peuples (La piété populaire est, on s’en doute, bien différente en Europe, en Afrique, en Asie ou en Amérique latine).

Que dit l’Église depuis Vatican II ?

Pour l’Église, cette question est toujours d’une grande actualité.

Paul VI en promulguant la Constitution Sacrosanctum Concilium rappelle : “La piété populaire est objectivement subordonnée à la liturgie et elle trouve dans cette dernière toute sa finalité, parce que seule la liturgie et l’eucharistie contiennent l’œuvre de Rédemption.”

L’Église réaffirme les valeurs de cette piété populaire.

- qui a un sens inné du Sacré, de la transcendance, et qui a soif de Dieu, dans sa paternité et sa miséricorde.

- qui a une vraie perception du Christ fait homme, petit enfant né d’une femme.

- qui a un sens profond de ce qu’est l’Au-delà.

En ce sens, dans la mesure où elle vit une véritable pureté d’intention, la piété populaire est alors tout à fait recommandable.

L’Église signale, malgré tout deux dangers : - Attention à ne pas séparer les chrétiens de la vie sacramentelle (eucharistie, confirmation, sacrement de réconciliation) par un excès de piété populaire qui ne suffit pas.

- Les chrétiens doivent vivre en Église, notamment en communauté paroissiale ; l’Église met alors en garde contre certaines associations ou mouvements de piété populaire qui pourraient se centrer sur eux-mêmes et oublier de partager leurs charismes avec la communauté, autour du seul pasteur, le curé.

Ce que dit le pape François : Dans ses récents enseignements, il prend grand soin d’affirmer que cette piété populaire est un véritable trésor, car il se méfie d’une église trop mondaine ; il propose avec insistance que ne soient pas séparés les ministères (liturgie) et les charismes (piété populaire), car, et c’est le grand enseignement de Vatican II, tous, pape, évêques, prêtres, laïcs, participent à un Sacerdoce commun.

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Brèves • Messe d’accueil du père Jean-Claude Poisson Le dimanche 7 septembre, à 10 h 30, à Longny, sera célébrée la messe d’accueil du père Jean-Claude Poisson, nommé curé de la paroisse Sainte-Anne-du-Perche à compter du 1er septembre 2014. La messe sera suivie d’un repas partagé au foyer de l’abbé Brionne. Soyons nombreux pour lui souhaiter la bienvenue dans cette grande paroisse.

• Rentrée des KT Les réunions de parents sont prévues, à 20 h : jeudi 4 septembre à Longny, vendredi 5 septembre à Randonnai, lundi 8 septembre à Tourouvre, mardi 9 septembre à Neuilly et mercredi 10 septembre à Saint-Maurice.

• Première rencontre de KT - CE et CM : le mercredi 17 septembre de 14 h à 16 h - Sixième : le samedi 20 septembre de 15 h à 19 h 30

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C’est sur une note personnelle que j’aimerais terminer cette approche ; je pense qu’il est grand temps de redonner au mot populaire ses lettres de noblesse.

La littérature moderne et les médias en général, ont trop souvent associé ce mot à une certaine forme de médiocrité ou à des gens “qui n’y connaissent rien”. Les “bobos” parlent volontiers, avec condescendance, de culture populaire, de cinéma populaire, de vote populaire et j’avoue que cela m’irrite un peu !

Il ne faudrait pas qu’au sein du peuple de Dieu, certains, au nom d’une quelconque excellence, soient laissés au bord du chemin. À nous tous d’être vigilants… Il en va de la plus grande Gloire de Dieu.

Le mot de la fin sera de Mgr You, évêque brésilien qui en 2013 déclarait à Famille Chrétienne : “L’Église latino-américaine a beaucoup à témoigner devant la face du monde : une piété populaire qui est son vrai trésor, une proximité avec les petits et les humbles qui fait qu’elle est acceptée par eux comme la vraie mère… elle a encore beaucoup à apprendre, et elle le sait ; c’est ce qui fait son humilité et son ouverture pour recevoir”

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La religion dans la vie quotidienne au Moyen Âge u Moyen Âge, les Français sont personnes mortes en odeur de sainteté tous croyants. Vivant dans un et conservées dans des écrins précieux. monde hostile, dans lequel ils doivent quotidiennement affronLa religion dans la vie ter famines, guerres, pillages, quotidienne maladies et épidémies, ils n’ont d’autre issue pour espérer, que la protecAu Moyen Âge, les jours de la semaine se tion de Dieu-Père, de Jésus, de Marie et succèdent avec leur cortège d’obligations des saints. et d’interdits : Cette grande piété, dont ils font preuve Si le lundi et le mardi sont des jours est accentuée par l’inquiétude qu’ils resbanals, le mercredi, par contre, est un sentent sur ce que deviendra leur âme jour de jeûne et de chasteté car il corresaprès la mort qui, à l’époque pond au jour où le Christ a été est souvent prématurée, (l’es“vendu”. Et si le jeudi est jour pérance de vie moyenne à la de bombance (toute relative L’Église, au naissance n’étant que d’envicompte tenu de la misère de Moyen Âge, ron trente ans). C’est pourquoi, la population) en revanche, le est en suivant les enseignements vendredi est jour d’abstinence de Jésus-Christ, transmis omniprésente stricte, en souvenir de la mort par l’Église et grâce aux sadu Christ. Certaines activités y dans le crements administrés par les sont interdites : lessives, bains, quotidien de prêtres, ils assurent le salut de cuisson du pain, semailles et l’homme. leur âme. Cette grande religiomoissons. sité se manifeste, à la fois par Le samedi est consacré à la la place centrale qu’occupe Vierge. Les femmes doivent l’Église et par le rôle fondamental de la s’abstenir de tout travail. C’est égalereligion dans la vie quotidienne, sociale ment le jour où les âmes délivrées du et spirituelle de chacun.

Purgatoire, montent au ciel.

Le dimanche doit obligatoirement être L’église est le centre chômé et il est interdit de vendre ou de commercer. de la vie religieuse La participation à la messe et aux vêpres L’église où officie le curé ou les vicaires est naturellement impérative est le centre de la communauté. Elle est fréquentée le dimanche (jour de repos La religion dans la vie hebdomadaire) et pendant les grandes sociale fêtes religieuses (Pâques et Noël) ainsi qu’à l’occasion des cérémonies personL’Église a un rôle social très important. nelles (baptêmes et enterrements). La Elle a la charge de l’instruction des fête annuelle du saint protecteur local enfants et aide moralement et matérielou celle des différentes confréries qui lement les pauvres, les malades et les honorent le saint patron du métier est orphelins. Pour jouer ce rôle le clergé distrès suivie. pose de revenus considérables : Outre les L’église est entourée du cimetière afin dîmes, impôts sur toutes les productions que les disparus puissent “participer” à la agricoles, il reçoit des dons (les casuels) vie religieuse. Le culte des saints est très perçus à l’occasion des interventions du présent. Il se développe souvent à partir prêtre dans la vie des familles. de reliques, supposées être les restes de

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La religion dans la vie spirituelle L’Église dirige aussi spirituellement les chrétiens. Elle surveille les fidèles afin qu’ils pratiquent la religion selon des règles strictes. Ainsi, les villageois doivent-ils faire leurs Pâques sous peine d’être suspectés d’hérésie.

Quiconque viendrait à manquer au respect des règles de conduite édictées, se verrait excommunié.

La doctrine chrétienne est connue de la population, majoritairement illettrée, par l’intermédiaire des lieux de culte. L’inspiration du décor est d’origine religieuse (scènes de la Bible) ou de la vie quotidienne (travaux des champs).

Les peintres fresquistes et les sculpteurs mettent leur talent au service des édifices religieux pour les transformer en véritables “Bibles de pierre”, chargées d’instruire les fidèles.

Enfin les pèlerinages sont très nombreux.

Pour y participer, le pèlerin laisse sa famille et son cadre de vie habituel pour se lancer sur les routes en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle, Rome ou Jérusalem pour les plus intrépides. S’il s’agit, la plupart du temps, d’accomplir un vœu ou d’exécuter une pénitence infligée par l’autorité religieuse, l’objectif premier demeure le salut de l’âme. À n’en pas douter, l’Église, au Moyen Âge, est omniprésente dans le quotidien de l’homme. Elle scande sa vie de sa naissance jusqu’à sa mort et les fêtes religieuses rythment le temps civil. Elle définit ses droits et ses obligations et édicte ses règles, morales, sociales et spirituelles. 

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Dossier : La piété populaire est un trésor de l’église

Processions et chemins de Croix La procession, une marche vers Dieu Du latin processio : action de s’avancer.

La procession est l’une des expressions de la piété populaire. La plus importante est celle du Saint-Sacrement, qui se déroule le jour de la fête-Dieu, célébrée le deuxième dimanche après la Pentecôte. Elle constitue une profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l’eucharistie. Le défilé du Saint-Sacrement est encore très populaire en Italie et en Espagne. Mais en France, la procession de la fête Dieu se fait plus rarement. Depuis 2007, l’archevêché de Paris a remis à l’honneur la procession du SaintSacrement et organise des cortèges pour la fête du Corps et du Sang du Christ. Ce renouveau à lieu aussi dans d’autres villes.

Dans nos campagnes, les processions sont souvent liées au Saint Patron protecteur de la commune. Ainsi dans notre paroisse, au Pas-Saint-L’Homer, le dimanche le plus proche du 19 janvier de chaque année, le “bâton” surmonté de la statue de saint L’Homer est porté par un jeune du village. À Montligeon, chaque année en mai, ont lieu des processions lors du pèlerinage des Africains. En effet depuis 1998, à l’initiative de la communauté Chrétienne des Africains, des pèlerins originaires de nombreux pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Benin, Congo…) se retrouvent dans le Perche, car beaucoup d’associations religieuses africaines s’inspirent de la dévotion à Notre-Dame de Montligeon et à la Miséricorde de Dieu. La procession du Saint Sacrement est précédée de la

messe, d’un repas, d’un temps de prières et suivie des vêpres.

Le chemin de Croix, une communion avec le Christ souffrant Une autre forme de piété populaire la “VIA CRUCIS” (chemin de Croix) est un acte de dévotion qui commémore la Passion du Christ en évoquant les 14 stations (parfois 15 : en effet depuis 1958, pour le centenaire des apparitions de Lourdes, un chemin de croix a été créé avec une quinzième station, que l’on retrouve dans les églises modernes comme la cathédrale d’Evry ou Saint-Joseph à Montréal au Canada). La pratique du chemin de Croix est lié à l’indulgence et pour l’obtenir les fidèles devaient s’arrêter devant chaque station en méditant sur le mystère de la Passion.

Le chemin de Croix représente pour nous chrétiens, un temps de prières, de réflexion, de méditation et aussi un parcours de pénitence, à l’instar de saint Jean-Paul II qui conduisait lui-même un chemin de croix au Colisée en portant personnellement la Croix, le soir du Vendredi saint, en communion aux souffrances du Christ, notre Sauveur.

Processions et chemins de Croix prolongent la vie liturgique, mais ne la remplacent pas ! Ils permettent de faire participer davantage les fidèles pour qu’ils vivent leur foi, malgré les difficultés de la vie, dans la joie et l’espérance.

Jean-Claude Chevalier

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PHOTOS D.R.

La marche, activité quotidienne de l’homme, est aussi le symbole de la progression de l’homme vers Dieu. Dans l’Évangile, les disciples marchent à la suite du Christ. Dans les processions liturgiques, c’est toute l’assemblée (ou quelques-uns de ses membres) qui se met en marche pour rencontrer Dieu : on peut mentionner à la messe, la procession d’entrée, celle des dons et surtout la procession de la communion.

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L’adoration eucharistique

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ans l’adoration, nous nous mettons en présence, réelle et substantielle, du corps du Christ, conservé et exposé. On peut le regarder, le contempler et se laisser regarder par lui. C’est une rencontre : Il nous attend. Il suffit de venir en toute vérité, comme on est. Nous

sommes invités à méditer l’attitude du Christ, qui fait de toute sa vie, une offrande au Père, par amour des hommes, et qui le fait librement ! À notre tour, nous pouvons devenir adorateur du premier adorateur et nous offrir, en Jésus, au Père. Des paroles peuvent retentir en nous. Les temps de silence peuvent être habités par une forme de communion, un au-delà des mots.

L’Amour du Christ est offert à tous les habitants, qui vivent, sous leur toit, des joies, des malheurs, des angoisses, des maladies, des souffrances. Les adora-

Pourquoi le bénédicité ? e bénédicité (dire du bien) est une prière (paroles ou chant) dite lorsque l’on se rassemble avant le repas.

C’est une action de grâce, où l’on manifeste sa reconnaissance et sa gratitude pour ce qui nous est donné, pour les bienfaits de la nature (la terre, la pluie, le vent…) ainsi que pour le travail des hommes (technique, savoir-faire…), que nous tenons de Dieu, créateur de tout.

L’eucharistie l’exprime bien quand le prêtre dit à l’offertoire : “Tu es béni Dieu de l’univers toi qui nous donne ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes…”

Voici quelques idées pour le préparer : On peut : • Choisir un chant : un bénédicité ou un refrain • Dire une parole : lire une petite prière, offrir une intention écrite spécialement pour l’occasion…

• Proposer de faire un geste ensemble : - le signe de croix pour se mettre en présence de Dieu - se donner la main - faire un geste d’offrande, les mains ouvertes par exemple - distribuer du pain en se passant une corbeille

L

Au sein du Mouvement eucharistique des jeunes, il existe un très beau bénédicité qui apprend aux enfants (et aux plus grands) à remercier et à reconnaître les merveilles de Dieu dans le monde.

Bénis Seigneur les fruits de la terre, la vie de tes enfants, le pain de l’amitié. (bis) Ouvre mes yeux sur le monde, mon cœur pour mieux l’aimer, mes mains pour le servir. (bis) Grâce à la proposition du MEJ et à son projet pédagogique (l’Eucharistie est au centre du mouvement), le jeune apprend à rendre grâce ; il reconnaît ainsi les dons de Dieu et peut ainsi entrer dans une attitude d’offrande comme le Christ dans l’Eucharistie.

Il est invité à la suite de Jésus, à recevoir et donner sa vie pour et avec les autres, à poser un regard bienveillant sur le monde qui l’entoure.

On peut écouter le bénédicité du MEJ sur le site : www.chantonseneglise.fr/jplayer. php ?mp3=15 049

teurs portent toutes les prières du monde, comme une réponse à l’Amour du Christ.

Deux lieux pour se retrouver : Une rencontre - chaque jeudi soir de 19 h et une réponse à 20 h en l’église de Saintà l’Amour du Maurice-lès-Charencey aniChrist mée par Louis et Marie-José Champion et centrée sur les vocations - à Neuilly animée par Étienne Lebrun

Louis et Marie-José Champion pion

Pourquoi dire le chapelet ?

Chaque vendredi de l’année, à 188 h, un chapelet est récité dans l’une des églises de la paroisse. Ce temps de prière est animé par Louis et MarieieJosé Champion. Le premier vendredi du mois, il a toujours lieu à l’église de Chennebrun, à 13 h 30, et est animé par Christophe Levêque.

Dire le chapelet, c’est prier sainte Marie pour qu’elle sanctifie notre prière et intercède auprès de son fils Jésus.

Le chapelet dure environ 30 minutes et rappelle, par l’évocation des différents mystères, les étapes de la vie de Jésus.

C’est la prière des simples, des humbles et, grâce à la répétition, l’on parvient à s’imprégner du mystère de la foi et à rejoindre la communauté des chrétiens pour s’unir à ceux qui prient au même moment, comme à Lourdes.

Propos de Louis et MarieJosé Champion recueillis par E. Esnol de France

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Montrer à tous le message chrétien de la fête de Noël, un message d’amour et de paix…

Noël, un goût de paradis, avait annoncé le prophète Isaïe…

I

l y a plus de 2000 ans, le premier Noël… Il est sans doute bon de rappeler le vrai sens de cette fête !

Noël, célébration de la naissance de Jésus, nous rappelle l’origine de l’ère chrétienne, le passage de l’Ancien au Nouveau Testament : Ancienne Alliance, Nouvelle Alliance, dit-on aujourd’hui.

Pendant son court passage sur terre, le Christ est venu apporter aux hommes un message d’amour et de paix… un message fondamental et libérateur, qui a fait évoluer l’humanité guidée alors par la loi de Moïse, les Dix Commandements. Le témoignage de la vie de Jésus nous ouvre à une conscience plus élargie, où l’amour, l’attention à autrui éclairent nos comportements.

C’est plus exigeant !

C’est pourquoi, chaque année, depuis plus de quinze ans, à Beaulieu, une crèche grandeur nature rappelle ce message.

Aménagée d’abord sous le porche de l’église ou de l’abri sco-

laire, cette crèche toute simple avec Marie, Joseph et l’enfant Jésus, n’était pas très visible. Elle est maintenant installée au cœur du carrefour, lieu de passage incontournable. L’âne, le bœuf, les bergers avec leurs moutons et les rois Mages ont aussi pris place dans la crèche et rappellent que Pauvres et pauvres et riches sont invités à riches sont vivre selon la loi d’amour.

invités à vivre selon la loi d’amour.

Le prophète Isaïe l’avait annoncé par ce langage imagé, facile à interpréter : “Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau seront nourris ensemble, un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte ; et le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra […]”.

Françoise Le Secq PHOTOS D.R.

Dossier : La piété populaire est un trésor de l’église

Une crèche au cœur du village

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Vivre un temps de retraite, un moment de partage et de silence!

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Camp de préparation à la première communion

Chaque année, les enfants se préparant à recevoir la première communion, se retrouvent à l’abbaye de La Trappe. Pendant deux jours, ils découvrent les sacrements de l’Église : le baptême, l’eucharistie, la confirmation, le mariage, le pardon, le sacrement des malades et celui de l’ordre.

Le soir, ils assistent aux complies, dernier temps de prière de la journée des moines.

Le lendemain matin, à 6 h, ils se rendent en pèlerinage à Notre-Dame-de-la-confiance.

Ces deux temps de recueillement leur donnent l’occasion de faire l’expérience du silence et de la prière communautaire.

Une rencontre avec le frère François leur permet de poser leurs questions sur la vie des moines. Ils découvrent ainsi que des hommes ont consacré leur vie à la prière.

Camp de préparation à la profession de foi

Les jeunes préparant leur profession de foi se retrouvent trois jours à l’abbaye de La Trappe. Ce temps de retraite commence par la messe avec la communauté chrétienne, à Tourouvre. En début d’après-midi, le groupe constitué des jeunes, des catéchistes, de lycéens, de parents, d’amis ou de paroissiens,

s’élance pour une marche de Tourouvre à l’abbaye de La Trappe.

Attendre celui qui marche moins vite, soutenir celui qui est fatigué, pousser ou tirer la poussette du plus jeune randonneur, soudent le groupe.

Les deux jours à la bergerie de La Trappe sont rythmés par des temps de travail, de jeux, de prières avec les moines et celui d’une rencontre avec le frère François.

Les jeunes assistent aux complies. Le troisième jour, à six heures, ils montent pour un temps de prière à Notre-Damede-la-Confiance, puis ils rejoignent les moines pour la messe à sept heures. Pendant deux heures, ils partagent la vie de silence des moines : belle expérience pour ces jeunes habitués au bruit et à bouger.

Merci aux collégiens, lycéens et étudiants qui donnent du temps sur leurs vacances pour venir encadrer les plus jeunes.

Merci aux catéchistes qui accompagnent les enfants tout au long de leurs années de catéchèse.

Et un grand merci à nos super mamies et papy qui préparent les repas à La Trappe et sans qui, nous ne pourrions plus organiser ces retraites.

Pourquoi ces 2 retraites ?

Béatrice Leys

Tout d’abord pour couper avec toutes nos habitudes, se mettre “en retrait”.

Ensuite, pour permettre à tous ces jeunes de prendre un temps de réflexion sur cette nouvelle étape dans leur vie de chrétien.

Puis aussi pour découvrir des hommes qui ont donné leur vie à Dieu, dans la prière et le silence.

C’est un temps de désert, de retrait pour couper avec toutes les habitudes.

C’est un temps d’écoute de Dieu et d’entraînement à la fidélité à Dieu (Mt 4,1-11).

C’est un temps qui nous prépare à détecter dans notre vie les manœuvres, les ruses, les astuces de satan afin de savoir lui résister.

Car après la profession de foi, le jeune est appelé à témoigner de sa foi dans sa vie quotidienne, ainsi que de sa fidélité au Dieu de Jésus-Christ, face à la tentation de l’orgueil, du pouvoir, de l’avoir, et à la séduction d’abandonner sa foi pour servir et adorer “d’autres divinités”.

Père César

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Dossier : La piété populaire est un trésor de l’église

En chemin dans les pas du Christ artir en pèlerinage, c’est quitter son “chez soi” (mais aussi son “en soi”) confortable, ses habitudes rassurantes, c’est laisser également derrière soi ses problèmes, ce qui nous encombre, nous alourdit. Lâcher les amarres et quitter le port, c’est prendre un risque, celui du changement. C’est un peu accepter de se mettre en danger, en rompant avec ce que l’on connaît, pour l’inconnu. Mais c’est aussi “aller vers”, “cheminer vers”, pour aller à la rencontre : - Des autres que l’on croise sur le chemin. Les autres, ces inconnus d’horizons différents qui parfois nous font peur. Pourtant d’un coup, nos pas s’accordent au même rythme, et voilà nos cœurs qui s’ouvrent, et l’échange devient plus facile et plus vrai.

- De nous-mêmes aussi. Cheminer, c’est aussi aller à sa propre rencontre, se découvrir, s’étonner soi-même, se dépasser, mais aussi aller un peu plus au fond de soi pour affronter ce lieu intime qui parfois nous dérange. Lorsque nos pas et les battements de notre cœur s’harmonisent avec notre souffle, c’est comme si nous retrouvions une unité perdue, et de là naît une énergie nouvelle.

- Mais surtout et avant tout, c’est aller à la rencontre de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. C’est quitter le vieil homme, et mourir un peu à soi-même, mais pour revêtir l’homme nouveau et renaître enfant de Dieu. Pèleriner, c’est aller à la rencontre de notre Créateur et mettre nos pas dans ceux du Christ, pour suivre son enseignement.

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Godefroy et Caspar.

Envoi en pélerinage vers SaintJacques de Compostelle.

Béatrice Jacquand ¹ Réf : http://www.stjoseph-allex.org/Lectiodivina.html

Une retraite pour se retirer de soi et donner la première place à Dieu

P

artir en retraite, se retirer du monde ce n’est pas “faire le vide”, mais laisser la place libre (pour faire le plein de Dieu !). C’est se rendre disponible pour pouvoir entendre la voix de Dieu, qui se fait discrète par respect de notre liberté, pour que nous discernions le chemin qu’Il nous propose, pour que son œuvre puisse s’accomplir en nous.

Se rendre disponible, se mettre à l’écoute !

Il y a plusieurs manières de partir en retraite. Partir seul(e) dans un monastère et vivre au rythme des moines ou moniales, avec pour seul guide la BIBLE, est une expérience magnifique mais cela demande une certaine maturité dans la foi. C’est pourquoi nous sont aussi proposées des retraites à thème qui nous aident à cheminer. Ainsi s’alternent enseignements, échanges, rencontre avec le prêtre ou un moine, moments de prières, d’adoration ou simplement de “solitude “où la Rencontre devient possible.

Libéré des contraintes matérielles, des personnes “au service” s’occupant des repas, le rythme serein des monastères apaisent notre espace intérieur si souvent affolé et ex-centré. Pour autant, il ne s’agit pas de se centrer sur soi, mais de se tourner

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tout entier, corps et âme, vers Dieu en nous, d’ouvrir cet espace sacré pour se faire crèche ou tabernacle ; et c’est là que dans le silence, Dieu s’adresse à nous, l’Esprit nous guide et le Christ nous prend par la main.

Seul(e), en couple ou en famille, vivre une retraite, c’est prendre un temps pour re-dire oui à Dieu, comme Marie ; pour se “convertir” (se tourner vers Dieu).

Attention, une retraite n’est pas une parenthèse, ressourçante certes, que l’on refermerait en reprenant sa vie d’avant, comme avant ; ce n’est pas non plus la solution magique, miraculeuse à nos problèmes, et questionnements existentiels. Ne rien attendre et tout attendre, lâcher prise pour se se laisser saisir par Dieu et se laisser conduire jour après jour avec humilité, enfant de Dieu dans les pas du Christ. 

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“Si quelqu’un veut venir après moi qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive” Luc 9 : 23.

Les psaumes chantent une foi en marche.

Images de route, de chemin, de voie qui montrent le croyant en cheminement, avec le désir de vivre en communion avec Dieu : “Heureux ceux qui marchent dans la Loi du Seigneur ! […] Guide-moi au chemin de tes commandements, car j’ai là mon plaisir. Une lampe sur mes pas, ta parole, une lumière sur ma route” (Ps 119 1, 35 et 105). “Seigneur, guide-moi dans ta justice. […] Redresse devant moi ton chemin” (Ps 5, 9) ; “Tu m’apprendras le chemin de vie” (Ps 16, 11) ; “Fais-moi connaître tes voies” (Ps 25, 4) ; “Fais que je sache la route à suivre” (Ps 143, 8) ; “Conduis-moi sur le chemin d’éternité” (Ps 139, 24).¹

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Les pèlerinages dans nos villages Pèlerinage de saint Firmin Saint Firmin est né à Pampelune (Espagne) dans une famille convertie au christianisme. Il fût sacré évêque à Toulouse par saint Saturnin qui lui donna pour mission d’aller prêcher parmi les populations encore soumises au culte des idoles. Par la suite, il devint le premier évêque d’Amiens.

Le succès de ses prédications, qui convertirent un grand nombre, lui valut d’être emprisonné sur ordre du gouverneur Sebastianus, qui le fît décapiter le 25 septembre 303.

Saint Firmin est connu pour ses miracles : guérisons de malades, paralysés, aveugles etc.

Lorsque ses reliques furent transportées à Pampelune en 1196, la ville décida de créer un événement annuel, mêlant la légende du martyre de saint Saturnin et de son taureau, à celle de la décapitation de saint Firmin.

Ainsi s’instaurèrent les fêtes de San Fermín, ou Sanfermines, célébrées chaque année du 6 au 14 juillet, à Pampelune, capitale de la Navarre en Espagne. Elles sont internationalement connues en raison de la tradition qui consiste à lâcher des taureaux qui courent dans les rues étroites et sinueuses de la ville, précédés ou suivis de milliers de personnes. Le foulard rouge noué autour du cou des participants aux fêtes est censé rappeler la décapitation de saint Firmin Dans notre paroisse a lieu traditionnellement un pèlerinage à l’église de Normandel, où une chapelle est consacrée à saint Firmin (il aura lieu cette année, le samedi

6 septembre). On peut y admirer une belle statue du XVIe siècle le représentant en évêque et un magnifique retable de pierre blanche, sculpté et ornementé dans le plus pur style de la Renaissance.

Ils évoquent la foi ardente de cet évangélisateur de la Gaule Romaine du IIIe siècle.

Le vitrail de Clovis Loncle, de Tourouvre, mis en place en 1902 dans cette même chapelle, représente le martyre du saint, décapité par les soldats romains. Enfin dans la sacristie, un vieux fragment de bannière brodée porte l’image de saint Firmin et l’inscription “Charité de Normandel - 1513”. ¹

Pèlerinage de saint Christophe Christophe de Lycie, plus connu comme saint Christophe, est considéré comme le patron des voyageurs. Martyr en Lycie (IIIe siècle), son culte est attesté dès le Ve siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée.

Son nom, qui signifie “porte-Christ”, l’a désigné comme protecteur de tous ceux qui utilisent des moyens de transport.

En effet, la légende raconte qu’un enfant fit appel à lui pour traverser la rivière. Il le prit sur ses épaules, et, aidé de son bâton, alors que l’enfant devenait de plus en plus lourd, parvint de l’autre côté de la rive, où l’enfant lui révèle qu’il est le Christ, son Roi, le fils de Dieu créateur du monde.

Le village de Saint-Christophe-sur-Avre, est sur le tracé de l’ancienne voie romaine venant d’Évreux. Cette voie longeait l’Avre et se séparait aux alentours de l’actuel carrefour Sainte-Anne en deux bras,

l’un vers Chartres et Orléans, l’autre vers Le Mans. Depuis une époque très ancienne, la paroisse occupant ce lieu de passage (où un chemin permettait de franchir à gué la rivière), porte le nom de saint Christophe, patron des voyageurs 2.

Sa statue dans l’église fait pendant à celle de saint Jacques de Compostelle, patron des pèlerins 2. Un vitrail représentant Jean Paul II, Pèlerin du monde, fut installé lors de la dernière restauration de l’église.

Chaque année, en juillet, le pèlerinage pour la bénédiction des voyageurs, des automobiles, pompiers, cyclistes a lieu en cette église de notre paroisse. Cette année sera le 64e pèlerinage.

Pourquoi ce pèlerinage ? Pour que notre chemin, comme toute notre vie, soit ancré dans notre foi et offert à Dieu et pour nous mettre sous sa bénédiction. Le porte-clef de saint Christophe accompagne souvent le pèlerin au cours de ses voyages, comme un rappel de la présence de Dieu à ses côtés.  Marcel Fonte et Robert Duyck 1 http://sainteanneduperche.com/ Église-de-Normandel 2 http://sainteanneduperche.com/ Église-de-Saint-Christophe-sur

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La table de Jean-Claude

“Chauds les marrons, chauds” été se termine et nous allons doucement vers les brumes automnales et leurs cortèges de fruits à coque ou à bogue. Intéressons-nous, en cette période de rentrée des classes, à deux arbres souvent présents dans nos cours d’école et nos forêts : le marronnier, et le châtaignier. Tous les deux laissent tomber leurs bogues vertes et épineuses, offrant marrons pour le premier ou châtaignes pour le second.

Mais voila, quelle est réellement la différence ? La châtaigne est un fruit comestible alors que le marron est une graine qui ne l’est pas. Mais gare à la confusion, lorsque nous appelons “chauds les marrons”, les châtaignes grillées, et parlons de crème de marron, de marrons glacés ou de “la compagne” de la fameuse dinde de Noël, alors qu’il s’agit en réalité de châtaigne.

Historiquement parlant notons que le mot “marron” proviendrait de l’italien “marrone” qui veut dire châtaigne. Nourriture des cochons et “fruit du pauvre”, dégustée grillée ou en galettes de farine, – comme en Corse par exemple –, la châtaigne prit le nom de “marron” en arrivant sur la table des nobles. Pas facile de s’y retrouver, mais sachez qu’une châtaigne est le fruit provenant de 3 fleurs serrées dans une cupule. Ainsi quand la bogue est mûre, elle libère 3 fruits issus des 3 fleurs, alors que le marron provient d’une seule fleur qui donne 2 graines.

Même si le lapin, dont nous avons besoin pour notre recette, est d’élevage, ses ancêtres ont été lapins de Garenne, (à l’origine une zone de chasse gardée et réservée au Seigneur des lieux).

En se domestiquant la femelle s’est vu appelée lapine alors que sa sœur sauvage est restée la hase, tout comme sa cousine, la femelle du lièvre ! Le poids d’un lapin oscille entre 800 grammes pour le nain et 10 kg pour le géant des Flandres.

Souvenons-nous de ne jamais prononcer son nom sur un bateau ou devant un marin, sauf à parler “d’animal aux grandes oreilles”. Adultes, nous aurons une pensée pour le magnifique tableau du Titien en 1530 : “La Vierge au lapin” ; pendant que les enfants rêveront au petit lapin blanc d’Alice aux pays des merveilles ou plus récemment à Bugs Bunny.

Recette

L’

Menuiserie - Charpente - Escaliers Jean LAVENANT

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NORMANDIE

Pour fêter l’arrivée de l’automne je vous suggère une recette facile et de saison : le lapin p au chou et aux marrons. 

Le lapin au chouu et aux marrons Vous aurez besoin d’un beau lapin de notre campagne percheronne, de lardons, de carottes, d’oignons, de vin blanc sec, de chou à choucroute et de marrons en boite ou surgelés. Mieux encore, vous pourrez utiliser les “marrons” frais que vous aurez ramassés lors d’une belle promenade en forêt. Il faudra alors les éplucher en les blanchissant dans l’eau bouillante après avoir retiré la bogue (expérience un peu piquante !).

• Faîtes revenir vos lardons, sans matière grasse, dans une cocotte.

• Réservez-les.

• Faites-y rissoler les morceaux de lapin en ajoutant un peu de beurre.

• Ajoutez les carottes, les oignons un bouquet garni, du sel et du poivre.

• Puis remettez les lardons, le chou et les marrons.

• Et arrosez de vin blanc.

• Laissez cuire environ 1 h 30 Pour la boisson, le vin utilisé dans la recette, un vin blanc d’alsace par exemple – tel qu’un Riesling ou un Sylvaner –, fera très bien l’affaire.

Avec modération comme d’habitude !

Et bien sûr, bon appétit

Eric LEYS Demeures de caractère

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0500

Septembre 2014 Trimestriel

n°67

Orne

Diocèse de

Sées

Le corps et les membres

L’

année pastorale qui s’ouvre sera pour notre diocèse un temps de réflexion sur l’avenir de nos communautés. Des communautés qui veulent : annoncer l’Évangile, servir le frère, célébrer le Seigneur.

Ce travail va se vivre dans un contexte de fragilité que chacun connaît, climat qui ne doit pas cacher des vitalités réelles que connaît notre Église. Ainsi ces témoignages qui vous sont proposés dans ce numéro en sont-ils le signe.

L’enjeu pour chacun est de ne jamais considérer l’Église comme une instance extérieure : “Il faudrait que l’Église fasse ceci, ou cela…” Combien de fois entendons-nous ces réflexions. L’Église c’est chacun d’entre nous. Saint Paul, pour en parler, utilise la belle image du corps. Un corps composé de plusieurs membres, chacun ayant sa place, son rôle, son utilité.

Saint Paul va plus loin, il explique que ce sont parfois les membres les plus cachés qui ont la plus grande importance. Sainte Thérèse, du fond de son carmel, expliquait que dans ce corps elle voulait être le cœur.

Cette réflexion nous fera aussi mesurer la communion que nous devons vivre les uns avec les autres.

Saint Paul le dit clairement : Dieu a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres (1 Co 12, 25).

Dans ce corps de l’Église quelle place je peux tenir ? Voilà une bonne question à se poser.

Ce numéro peut nous donner des éléments de réponse.

Bonne lecture à tous.

+ Jacques Habert

D.R.

Lors de l’ordination dans la cathédrale de Séez le 29 juin 2014.

15 I

Ce qui naît Des laïcs conduisent les funérailles Depuis 1996, le diocèse a organisé la formation de centaines de laïcs qui prennent en charge les inhumations. Actuellement, 25 personnes se forment.

Elles rejoindront les 120 laïcs qui conduisent les funérailles. Divers thèmes sont abordés : symboles et rites chrétiens, rôle de la Parole de Dieu, foi en la résurrection, mise en terre et crémation, attitudes envers les enfants, etc.

René Blais, de la Lande-Patry (paroisse Saint-Pierre - Saint-Paul en Bocage) est maintenant sur le terrain depuis trois ans. Il nous confie ses réflexions.

Orne Actualités

“

II

L’essentiel est d’être à l’écoute des personnes qui sont dans la peine. Et l’on en touche vraiment beaucoup qui sont à la périphérie de l’Église. Si, a priori, elles sont surprises de ne pas voir le prêtre, elles comprennent vite que, sans messe d’inhumation, la présence du prêtre ne s’impose pas. Notre rôle est de leur apporter le soutien, la compassion de l’Église ; leur faire prendre conscience du sens de la vie et de la mort quand on est baptisé. Je pense qu’ainsi, on sème pour l’avenir.

Le plus difficile est le suicide et l’accident, surtout lorsque c’est un jeune. Comment, alors, laisser entrevoir la petite lumière “Espérance” ? En se tenant à l’écoute, en toute humilité.

Lors de la cérémonie, je ne suis pas seul. Nous formons une petite équipe de trois personnes où chacune a son rôle. Il me revient de lire l’Évangile et de le commenter en évitant la leçon de caté.

J’essaie de coller à la réalité vécue par le défunt.

C’est là que le dialogue préparatoire avec la famille est capital.

Je vis cette tâche comme un service rendu à la communauté chrétienne. Service exigeant mais aussi service gratifiant s’il en est : je pense aux remerciements appuyés des familles après les inhumations.”

Propos recueillis par Michel Marpaud

Lire l’Évangile : une idée neuve ?

677 livrets “Évangile de Luc” ont été vendus en 2012-2013.

Ces livrets d’Évangile ont été préparés pour une lecture en groupe, avec des questions, des points d’éclairage au fil du texte. Plus de 80 groupes se sont constitués partout dans le diocèse. Ce succès évident s’est poursuivi, en 2013 et 2014, par la vente de 630 livrets “Actes des Apôtres”, la suite que saint Luc a donnée à son Évangile, pour raconter la naissance de l’Église.

Si cette démarche vous intéresse : s’adresser au Service Formation du diocèse de Séez : 29 rue Conté BP 25 - 61 500 Sées Tél. 02 33 81 15 15 Courriel : secretariat.formation@ diocesedeseez.org

La Bible : une lecture qui se partage Des groupes sont constitués sur la paroisse Bienheureuse Marguerite de Lorraine (Pays d’Argentan) pour lire les Actes des Apôtres ; le travail est en cours. Cela fait suite à lecture de l’Évangile proposée l’an dernier.

Un premier groupe témoigne : “La lecture du texte est faite à haute voix, chacun dit ce qui l’a marqué le plus. Tout le monde ne perçoit pas les choses de la même façon. C’est une ouverture à l’écoute des autres. On approfondit davantage en groupe : ça nourrit notre foi.”

Un deuxième groupe s’exprime en disant : “Tout le monde peut prendre la parole ; il y a un échange mutuel qui nous éclaire. On découvre certains passages qu’on avait déjà lus, mais pas intégrés, ni compris. Cette formation est accessible à tout le monde.”

Le troisième groupe (neuf personnes dont quatre pratiquants) se réunit chez l’une des participantes. Les invitations se sont faites de bouche à oreille dans l’immeuble. Il s’agit d’une relation de voisinage. Ces personnes sont contentes de se retrouver pour lire les Actes des Apôtres ; l’une d’entre elle y trouve un intérêt culturel. Toutes sont à l’écoute les unes des autres et demandent à continuer. C’est un groupe d’un certain âge qui ne peut se déplacer à l’église : c’est l’Église qui vient à lui. L’animatrice, avec sa solide formation chrétienne apporte un éclairage sur la compréhension des Actes des Apôtres.

Bernadette Lelandais

dans l’Église La Bonne No ean-Marc est diacre depuis quinze années. Il est père de trois enfants, commerçant, propriétaire de deux magasins, adhérent à un groupement d’achat qui lui a confié une responsabilité nationale. Elle l’a amené à connaître les confrères sur toute la France, occasion d’un accompagnement non seulement économique et commercial mais aussi humain, faisant par là même connaître son ministère diaconal.

En 2012, le président du groupement d’achat est décédé. La famille a demandé à Jean-Marc d’assurer la célébration d’inhumation. Son ministère diaconal est apparu au grand jour. Les confidences sont alors arrivées, lui demandant aide et soutien au plan des affaires ou au plan personnel. Depuis, il a été amené à célébrer baptêmes et mariages à travers la France. Il est devenu “signe d’Église” pour ses collègues. Reconnu à la fois comme confrère dans le monde des affaires et comme responsable dans l’Église catholique, il exerce cette mission de “ser-

vice des frères” auprès de ses confrères.

Il a vu des hommes écrasés par la vie, il y en a dans tous les milieux, même si certains le cachent.

Jean-Marc a une autre mission au nom du diocèse de Séez : “être proche des personnes séparées, divorcées, divorcées remariées, et de celles qui sont concernées par l’homosexualité”. En lien avec une équipe de chrétiens, il essaie d’aider des femmes et des hommes blessés par la vie, ou par l’institution ecclésiale, à rester debout, à se sentir toujours d’Église. Il est appelé à conduire des “Temps de prière” avec eux. Ces moments permettent de riches partages de foi et de vie en Église.

Son service près des personnes concernées par l’homosexualité est encore balbutiant, mais aide l’Église catholique à trouver un chemin de dialogue.

“Le diaconat est une Bonne Nouvelle pour le monde d’aujourd’hui”, affirme JeanMarc. Car il est le signe visible d’une Église qui est dans le monde et pour le monde. L’Église “se mouille” ainsi avec les

Dimanches “déployés” ?

L

a démarche, ouverte à tous, est préparée équipe. Elle prévoit quatre temps qui se déroulent 1 h 30 avant la messe : - accueil pour créer la convivialité (café, jus de fruits…)

- présentation à tous de la démarche, “mise en appétit” avec un conte, une histoire, un support visuel, un dialogue… et proclamation de la Parole de Dieu - appropriation, en plusieurs ateliers (enfants, adolescents, adultes) du thème du jour - partage entre générations.

La communauté prend un autre visage “C’est une bonne initiative pour associer parents, enfants et communauté chrétienne” disent des participants.

“Les échanges sont riches. Cela permet de partager des choses profondes que beaucoup de personnes disent ne pouvoir vivre ailleurs”.

“C’est un temps où l’on se pose.”

“La méthode qui consiste à échanger en petits groupes à partir de textes de la Bible, ça marche bien. Cela permet d’entamer un dialogue en invitant chacun à écouter la parole de l’autre et à oser soi-même la prendre.

Ce que l’on vit dans le cadre des dimanches déployés, n’est pas déconnecté de la vie.”

“La foi est un don à redécouvrir, à cultiver et dont il faut témoigner, afin que le Seigneur accorde à chacun de nous de vivre la beauté et la joie d’être chrétien”. Ce message de Benoît XVI se vit dans ces temps forts s’appuyant sur la force du témoignage, le partage d’expériences, dit-on en Pays de Flers.

hommes dans deux secteurs difficiles : la vie économique et la vie affective. Le diacre doit être attentif aux pauvres et entraîner toute l’Église à se faire proche d’eux ; mais j’en vois partout qui vivent mille pauvretés.

Recueilli par Denis Mary, prêtre à L’Aigle

La joie d’être catéchiste

Photos D.R.

J

Dans l’Orne, des centaines de personnes s’investissent dans la proposition de la foi. Elles prennent du temps pour se former à Sées. Une journée de formation commence par un “chemin du silence” qui apprend à vivre l’intériorité. Puis un passage de la Bible entraîne sur les pas des communautés chrétiennes des premiers temps de l’Église. Un intervenant extérieur au diocèse éclaire et enrichit le débat : “Qui sont les enfants, comment les rejoindre ?” Le catéchiste est invité à se situer comme “aîné dans la foi”.

Odile, catéchiste depuis plusieurs années, partage sa joie “C’est toujours avec la même joie que je vais aux rendez-vous de caté. Ce qui m’anime : être avec de jeunes enfants.

Nous partageons, nous parlons, nous écoutons la Parole de Dieu, nous prions ensemble. Bien sûr, je témoigne de ma foi, mais être à l’écoute des petits la fait grandir et je reçois plus que je ne donne. Être catéchiste, c’est aussi faire partie d’une équipe. Nous préparons ensemble, nous discutons, partageons et écoutons. Être catéchiste ne se limite pas aux rencontres de caté. Quelle joie d’être interpellée dans un magasin par un enfant du caté et ses parents. Il y a aussi toutes les messes des familles, en particulier la messe de rentrée du caté. C’est vraiment du bonheur. Dieu nous aime et nous avons à témoigner de cette joie qui nous habite.”

III

Ce que le 18 mai met en lumière e dimanche à Sées, la fête s’ouvre par de multiples et joyeux “bonjour !” que lancent clowns, familles, chrétiens plus ou moins jeunes, plus ou moins engagés. Tous vont voir à l’œuvre diverses préoccupations de notre Église : - Évangéliser, suivre le Christ en le connaissant mieux – voir le développement des groupes de lecture de la Parole ; l’imiter surtout en allant à la rencontre de l’autre, ainsi lors des petitsdéjeuners B’ABBA, démarche de première annonce. Car on peut à tout âge, découvrir la foi : dix adultes baptisés à Pâques ont, le soir, reçu avec vingt-trois autres la confirmation.

- Préserver un pont entre l’Église et le monde, que le Café-Théo fait dialoguer. Les plus fragiles, eux, sont invités à partager leurs précarités pour vivre la fraternité : il importe d’aller sans peur avec Jésus dans les “périphéries” chères au pape François.

- Offrir à chacun des occasions pour s’exprimer, découvrir son originalité et partager dans la liberté par le jeu, l’activité

C

manuelle, la musique, le chant, la danse, le théâtre, Alpha jeunes…

Méditons la question de Mgr Habert dans l’envoi : “Qui pourra discerner dans les cœurs les semences d’espérance que ce rassemblement aura pu initier ?”

Orne Actualités

Formation Permanente : Service diocésain • Différentes formations existent : le parcours CREDO (Chrétiens en Responsabilité Ecclésiale dans le département de l’Orne) est ouvert aux chrétiens en responsabilité dans l’Église ou se préparant à recevoir une mission. La promotion actuelle, avec 43 participants, a vécu la 1re année sur Jésus-Christ. Elle va commencer la 2e sur l’Église. Cette formation existe depuis 25 ans.

• D’autres formations plus récentes répondent à de nouveaux besoins, ainsi : Lire la Bible : voir pages précédentes Le concile Vatican II. Une proposition pour redécouvrir les grands textes du concile (1962-1965), à raison d’une Constitution par an.

• Le Service de Formation Permanente n’est pas le seul à organiser des formations ; d’autres services en organisent qui leur sont spécifiques : Enseignement catholique, Catéchèse, Pastorale de la santé, Pastorale Liturgique et Sacramentelle… formation deuil (voir pages précédentes)

• Un travail se fait aussi avec le Centre d’études Théologiques de Caen, dont des professeurs interviennent dans les formations diocésaines. Il propose aussi des formations approfondies à Caen. En 2014, 10 Ornais ont suivi une série sur : “Naître/Vivre/mourir”.

Bref, à tout âge une formation adaptée aux besoins existe ! La Web TV, Internet, élargissent l’impact auprès de personnes ne pouvant se déplacer…

Pour plus d’informations : http://theologie-caen.cef.fr ou http://www.orne.catholique.fr

Naissance d’une communauté D’abord trois, puis douze de plusieurs nationalités (polonaise, tchèque, chinoise…) les sœurs de la Nouvelle alliance vivent à la Chapelle-Montligeon. Leur communauté est née dans l’Orne, à la fin des années 1980, à l’initiative de sœur Marie-Aimée.

Sa mission Servir l’amour miséricordieux de Jésus présent et rayonnant dans l’eucharistie.

Objectifs pastoraux : · Célébrer : à travers une intense vie eucharistique et la prière des heures, au prieuré, à la basilique ou dans les villages. · Partager : par des sessions pour petits et grands, des rencontres fraternelles permettant de découvrir la prière, la Parole de Dieu. · Réconforter : en effectuant des visites à domicile ou proposant des accueils

d’écoute et d’accompagnement spirituel au prieuré.

PUBLICATION DU DIOCÈSE DE SÉES B.P.25 - 61 500 Sées. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Guy Fournier Éditeur : Bayard Service Édition Ouest, BP 97 257 - 35 772 Vern-sur-Seiche - Tél. 02 99 77 36 36 - bse-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Bernard Le Fellic - MAQUETTE : Christelle Karpikhine - IMPRIMERIE : Du Loch. DÉPÔT LÉGAL : 3e trimestre 2014 - ISSN en cours Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit la présente maquette Orne Actualités, sans autorisation préalable et écrite de la part de Bayard Service. Tout contrevenant s’expose à des poursuites pénales.

IV

Anne de Gouville, responsable du service diocésain des formations.

Livre de vie Baptêmes

Randonnai

Bivilliers

7 juin : Benoît Guffroy et Sophie Camus

11 mai : Titouan Bourgerie

Funérailles

Longny 4 mai : Apolline Morizon, Timéo Gouault 1er juin : Chloé Legrand, Chloé Rouaud, Éloïse Legrand 8 juin : Timéo Ferreira-Dasilva

Beaulieu 23 mai : Philippe Carbonell, 62 ans 4 juin : Alain Duliscouët, 80 ans

L’Hôme-Chamondot 25 avril : Alexis Délogé, 89 ans

Neuilly

Le Mage

27 avril : Olivia Baillif 25 mai : Sasha Elie-Vallory 22 juin : Camille et Paul Baillif

23 avril : Jean Vandecapelle, 72 ans 21 mai : Daniel Perrote, 70 ans

Randonnai

19 avril : Denise Sergent, 88 ans 24 avril : Paul Drouin, 87 ans 6 mai : Antoine Nourry, 87 ans 24 juin : Christiane Manceau, 91 ans

Dimanches et célébrations

Longny

17 mai : Dylan Chantoisel, Evan Marquer-Royer, Lola Lefevre, Manon Marquer-Royer, Nolan Chantoisel 29 mai : Jessica Alix, Lou-Anne Durand 7 juin : Ambre Fonteix, Chloé Perril, Evan, Melissa et Yanis Guy

Saint-Maurice

Marchainville 28 juin : Philippe Davoust, 43 ans

Monceaux 16 avril : Denise Courtois, 92 ans

Moulicent 16 avril : Jean Michaud, 78 ans 24 avril : Réjane Petit, 84 ans

4 mai : Martin Le Jeanne

Tourouvre

Neuilly

6 avril : Timothé Maltier 27 avril : Étienne Barbotin 11 mai : Gaétan Rosier, Niels Mathias, Noémie Anzeray 1er juin : Valentine Roques 22 juin : Lily-Rose Vingante

- 28 mai : René Pelleray, 94 ans

Randonnai 17 avril : Jeanine Forêt, 83 ans 28 mai : Simone Quinet, 82 ans 24 juin : Suzanne Fayette, 89 ans

Saint-Christophe 28 mai : Suzanne George, 94 ans

Mariages

Saint-Maurice-lès-Charencey

Irai

13 juin : Madeleine Foucher, 99 ans

10 mai : Jérôme Joui et Céline Gauthier

Saint-Victor-de-Réno

L’Hôme-Chamondot

30 mai : Reine Cappelle, 79 ans

31 mai : Yann Carré et Alexandra Travers

Tourouvre

Longny

7 avril : Juliette Proux, 91 ans 23 avril : Pierre Boudon, 87 ans 25 avril : Marguerite Beaumont, 87 ans 3 juin : Jeannin Godard, 88 ans 5 juin : Raymonde Fournier, 84 ans 13 juin : Suzanne Codevelle, 96 ans 14 juin : Claude Elzermans, 86 ans 25 juin : Patrick Elzermans, 62 ans 30 juin : Odette Turbout, 90 ans

31 mai : Guilhem Richard et Diana Mamunia 7 juin : Sébastien Lelong et Emilie Provost 21 juin : Sébastien Schvartz et Amandine Perier

Normandel 14 juin : Dimitri Zerwetz et Natacha Marc

Baptêmes à Randonnai.

Pour connaître les horaires des messes chaque week-end, consulter : • Les feuilles affichées chaque mois à la porte des églises • Le site de la paroisse : http://sainteanneduperche.com • L’accueil du presbytère de Tourouvre : 02 33 25 73 21 (du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h et de14 h à17 h) • L’accueil du presbytère de Longny : 02 33 73 66 09 (le mercredi ou le samedi de 10 h à 12 h) Horaires de Toussaint, • Vendredi 31 octobre : messe anticipée à 18 h 30 à Neuilly-sur-Eure • Samedi 1er novembre : messes à 10 h 30 à Tourouvre et à 10 h 30 à Longny Messes pour les défunts : Chaque année, dans chaque relais de la paroisse, la communauté chrétienne prie pour tous les défunts de l’année.

Les familles endeuillées sont invitées à participer, au moment de la prière universelle, en déposant un cierge à l’appel du nom de leur défunt.

Nous commémorerons les défunts le : • Dimanche 2 novembre à 10 h 30 à Saint-Maurice et Randonnai.

• Samedi 8 novembre à 18 h 30 à Longny.

• Dimanche 9 novembre à 10 h 30 à Neuilly et Tourouvre.

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19

Les fleurs et la liturgie

C

omme il me semble normal de fleurir notre maison ou de mettre un bouquet sur une table de fête, il me semble tout aussi naturel que nos églises soient fleuries.

Le bouquet n’est pas là seulement pour “faire joli”, il est avant tout au service de la liturgie, pour aider l’assemblée à prier.

En lien avec le texte du jour, les compositions florales offrent la paix et la joie et nous aident à nous recueillir, à louer Dieu et à lui rendre grâce. Je dis souvent : “Bénis sois-tu, Seigneur, pour nos petites sœurs les fleurs, de la naissance à la mort, compagnes silencieuses et fidèles, discrètes et belles, elles laissent deviner ta tendresse”.

Réaliser une composition florale, c’est l’occasion renouvelée chaque semaine, de découvrir que les fleurs parlent au nom de la nature. Elles ont toutes leur raison d’être avec leur caractère et leurs expressions.

Arranger, assembler des fleurs, des branchages, c’est donner une partie de soi : exprimer sa personnalité, son état d’âme du moment, et par cette action, collaborer modestement à l’œuvre divine.

Mozart aurait dit enfant : “Il faut choisir et placer des fleurs comme des notes qui s’aiment”.

Les fleurs nous parlent de la création toute entière. Ouverte aujourd’hui, fanée demain, leur fragilité nous rappelle la vie et la mort. Elles disent la terre où nous vivons, le pays d’où nous sommes, le temps qui passe, les saisons et le rythme de la nature.

Une composition florale est un lien, offrande de beauté où chacun est libre de trouver son chemin vers Dieu. Le bouquet est une parole silencieuse. Dans la nature, il faut prendre le temps d’écouter le “silence habité”, il en va de même dans l’église !

Liturgie

Madeleine Blin

Merci à toutes les mains vertes qui fleurissent, chaque semaine, nos églises.