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Le courage de se battre

Photo : Avec l’aimable autorisation de Walt Disney Pictures

Dans le film Mulan de Disney, une jeune femme découvre en elle une force insoupçonnée qui lui permet de prendre la place de son père au combat.

Jeanette Levellie

Le film Mulan, dont la sortie est prévue le 24 juillet, ravira les amateurs de films d’action. Mulan, comme le film d’animation du même nom sorti en 1998 et également produit par Disney, raconte la légende de la jeune Chinoise Hua Mulan. Destinée à occuper les rôles traditionnels de mère et d’épouse, Mulan décide de bousculer les traditions et de défier les lois, au péril de sa vie.

Lorsque d’impitoyables Huns s’allient à une sorcière maléfique pour attaquer la Chine, l’empereur exige que chaque famille envoie un homme pour combattre au sein de l’armée impériale. Le père âgé de Mulan, un ancien héros de guerre, se porte volontaire, mais sa santé est précaire. Sa femme et ses deux filles savent que s’il s’enrôle dans l’armée, elles ne le reverront jamais. Mulan, l’aînée, se résout à se déguiser en homme, à changer son nom pour Hua Jun et à aller guerroyer à la place de son père. Les combats auxquels Mulan prendra part mettront à rude épreuve son courage et son dévouement.

Se battre comme une fille Lorsque Mulan décide de révéler sa véritable identité, elle brave le danger, puise en elle le courage de lutter et livre bataille avec la combativité issue de l’amour et de la fidélité qui caractérisent les femmes. Un des soldats dit même de Mulan qu’elle est la meilleure d’entre eux, alors qu’il s’était auparavant moqué d’elle, pendant l’entraînement, en raison de sa petite stature.

La détermination de Mulan sera-telle suffisante pour que cette dernière fasse honneur à sa famille? Son audace lui donnera-t-elle la force nécessaire pour aider son pays à vaincre ses ennemis, ou trouvera-telle la mort dans sa tentative?

Une chance sur mille La célèbre actrice chinoise Liu Yifei, qui a notamment joué dans les films Croisades et The Chinese Widow, a été choisie parmi quelque 1 000 candidates pour interpréter le rôle principal. Surnommée « petite fée » par le public chinois en raison de sa silhouette délicate, Liu Yifei cumule l’expérience en art dramatique avec celle en arts martiaux, en mannequinat et en chant. Malgré cela, rien ne l’avait préparée aux six à sept heures difficiles et intenses d’entraînement quotidien à la marche militaire, aux chorégraphies de combat, au maniement de l’épée, à l’équitation et au tir à l’arc.

Dans une vidéo produite par Disney dans les coulisses du tournage, l’actrice indique qu’elle a voulu explorer l’étendue de ses aptitudes et, à l’instar de son personnage Mulan, se découvrir elle-même.

« Liu Yifei personnifie ce que devrait être une héroïne de film d’action », ajoute Niki Caro.

Sauver l’humanité Nous aimons tous les légendes de héros qui nous inspirent à accomplir plus que ce que nous croyons humainement possible. Mulan personnifie parfaitement l’abnégation, le courage et la loyauté à la famille qui façonnent l’héroïsme.

L’histoire de Jésus n’est cependant pas une légende. Il ne s’est pas contenté de « se déguiser » en homme : il en est devenu un. Le verset Philippiens 2:7 nous dit d’ailleurs que Jésus « s’est vidé de lui-même ». La seule façon que le Seigneur pouvait sauver l’humanité du péché, et faire de nous ses enfants, c’était de prendre chair et de mourir pour nous. Jésus est un véritable héros. Il n’a pas simplement défendu une nation contre des envahisseurs, mais il a sauvé l’humanité d’une vie sans espoir.

Le sacrifice, le courage et la loyauté de Jésus envers sa famille ont changé notre vie à tout jamais.

Dojo olympique

TOM SCOTT VISE L’OR AUX JEUX OLYMPIQUES DE 2021, À TOKYO. Jayne Thurber-Smith

Photos : Avec l’aimable autorisation de Tom Scott

Une partie de soccer peut se poursuivre après 90 minutes, un match de tennis peut s’étirer pendant des heures, mais un combat de kumite ne dure que trois minutes. La victoire est l’unique option, car dans un tournoi international, une seule erreur suffit pour se retrouver à bord du prochain vol de retour.

« Quand tout va bien, tu dois te battre six ou sept fois avant d’atteindre la ronde des médailles, dit Tom Scott. Si tu perds, tu dois rapidement apprendre de tes erreurs afin de ne pas les répéter lors du prochain tournoi. Voilà pourquoi chaque compétition est importante. »

Tom, qui a eu la piqûre pour ce sport à l’âge de 8 ans, a pris part à son premier tournoi à 18 ans. Cet athlète, qui a remporté des compétitions nord-américaines et panaméricaines et obtenu deux médailles d’or aux

Au combat Tom Scott (à gauche) lors d’une compétition. Jeux panaméricains, espère ajouter une médaille olympique à son palmarès.

« Je rêvais depuis fort longtemps que le karaté devienne une discipline olympique. Je suis tellement emballé! Le défi est de taille, mais je suis prêt! »

Moments riches d’enseignement Tom s’entraîne depuis plus de 20 ans à l’Academy of Classical Karate, à Plano, au Texas, auprès de Brody Burns, son sensei. Il est dans un cadre qui lui permet d’amalgamer le travail, l’entraînement et les déplacements.

« Un grand nombre d’athlètes doivent gérer judicieusement leur horaire, plus particulièrement leurs temps libres, car ils doivent payer leurs factures. Moi, je suis privilégié de pouvoir mettre en pratique ce que j’ai appris dans le cadre de ma maîtrise en innovation et en entrepreneuriat, là où je m’entraîne, et de travailler sur divers projets de gestion et de marketing. »

Lorsqu’il ne dirige pas l’école ou

« Je rêvais depuis fort longtemps que le karaté devienne une discipline olympique. » TOM SCOTT

ne voyage pas pour se rendre à des compétitions, Tom enseigne à l’académie et transmet avec grand plaisir son amour du karaté à ses élèves.

« C’est formidable d’aider les enfants à acquérir de l’assurance en leur apprenant de nouveaux trucs. Je leur enseigne l’autodiscipline et j’adore quand ils se rendent compte qu’ils aiment être récompensés pour s’être comportés comme il se doit. »

Bien plus en réserve En plus de communiquer sa passion pour son sport, Tom transmet sans gêne celle qu’il nourrit pour Dieu.

« J’ai été élevé dans la foi catholique. Au collège, j’ai exploré en profondeur mes croyances. À l’université, si quelque chose était important pour toi, tu l’étudiais, lisais sur le sujet et regardais des vidéos. C’est ainsi que j’ai abordé ma foi, en trouvant des réponses à ce que je ne comprenais pas. J’avais de merveilleux amis chrétiens dans ma communauté étudiante. Nous organisions des groupes d’étude biblique et avons appris à nous motiver mutuellement et à répondre de nos actes. C’était il y a dix ans, et je continue d’agir ainsi. »

Tom a confiance en Dieu et il lui tarde de savoir ce que ce dernier lui réserve, aux Olympiques et dans la vie.

« Jésus-Christ est devenu mon pilier et mon filet de sécurité, peut-on lire sur la page Web de Tom. Grâce à lui, je ne crains pas les aléas de la vie, les faiblesses de l’humanité, et ce qui m’attend sur le tatami. »

Accuser le coup Ce printemps, Tom a dû faire face à deux réalités—le fait de ne pas avoir été choisi pour faire partie de

Destination Tokyo Malgré le report des Jeux, Tom ne perd pas de vue son rêve.

l’équipe olympique américaine et le report des Jeux en raison de la COVID-19.

« Le processus de qualification pour les Jeux, qui a duré trois mois, a été très difficile. Je me suis qualifié, puis j’ai perdu ma place au profit d’un autre athlète. Ensuite, à cause du virus, toutes mes chances d’accumuler des points se sont évanouies.

« Je peux encore me qualifier pour les Jeux. Mes objectifs sont clairs, mais les qualifications ont réellement été mes propres Jeux olympiques. Peu importe quand les Jeux de Tokyo auront lieu, mon deuxième but est de me tailler une place au sein de l’équipe. Mon premier demeure, bien sûr, de ne pas faire fausse route. Il est difficile de s’apitoyer sur son sort quand on sait que tout ce que nous avons, nous le devons au sacrifice de Christ.

« J’étais anéanti quand j’ai perdu ma place, mais en méditant sur les derniers jours de Jésus sur la terre, j’ai trouvé la paix et l’espoir. »

Un engagement de cœur

Pendant la pandémie, l’Armée du Salut demeure en première ligne.

Linda Leigh

Manne providentielle À Regina, la cantine mobile des services d’urgence et d’aide aux sinistrés de l’Armée du Salut livre quotidiennement des repas dans trois écoles, où des membres de la collectivité vont les chercher.

Les répercussions de la pandémie de COVID-19 se font sentir dans tout le pays, et le travail de l’Armée du Salut, un organisme qui occupe déjà une place unique auprès des personnes vulnérables, est plus important que jamais.

« Au-delà des dangers qu’il pose pour la santé, le coronavirus a fait bondir le nombre des demandes d’aide d’urgence de personnes qui ont subitement perdu leur emploi et leur source de revenus, explique le lieutenant-colonel John P. Murray, porte-parole de l’Armée du Salut. En plus de craindre pour la santé de leur famille, elles ont de la difficulté à joindre les deux bouts. C’est là que nous entrons en jeu. »

Donner de l’espoir Au Canada, l’Armée du Salut compte 225 bureaux de services communautaires et d’aide à la famille, dont plusieurs ont constaté

une hausse du nombre de familles et d’enfants qui ont recours à leur banque alimentaire. Dans nombre de ces entités, les provisions commencent à manquer.

L’Armée, qui continue à faire face à des défis inédits découlant de la pandémie de COVID-19, est reconnaissante au premier ministre Justin Trudeau et au gouvernement du Canada de l’aide financière de 100 millions de dollars versée afin de soutenir des organismes comme l’Armée du Salut, qui viennent en aide aux personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire. De cette somme, l’Armée du Salut a reçu cinq millions de dollars.

« En raison de la fermeture forcée d’un grand nombre d’entreprises et des contrecoups financiers sur les ménages, ce geste du gouvernement canadien nous permettra de fournir des services, d’appuyer les collectivités et de redonner de l’espoir à ceux

Créativité à l’œuvre À Ottawa, l’Armée du Salut a trouvé des façons novatrices qui permettent aux résidents de rester en contact avec leurs proches.

qui en ont le plus besoin », dit le lieutenant-colonel Murray.

Tendre la main L’Armée du Salut, pour qui les gens sont au cœur de sa mission, a pris des mesures sans précédent. Elle a, entre autres, modifié ses programmes et sa prestation de service afin d’assurer la santé et la sécurité de tous ceux qui comptent sur elle pour se nourrir, dormir, combler leurs besoins essentiels et obtenir des soins spirituels et émotionnels. À titre d’exemples : • À Regina, un grand nombre d’élèves comptait sur l’Armée pour prendre un repas chaud, mais la fermeture des écoles les prive de leur dîner. Afin de résoudre ce problème, et à la demande des directeurs d’école, la cantine mobile livre directement des repas à ces enfants et à leur famille.

« On a tous besoin d’une armée, c’est-à-dire de nous. »

LIEUTENANT-COLONEL JOHN P. MURRAY

• L’an dernier, des membres du poste de Fredericton ont mis sur pied un programme visant à apporter des provisions aux aînés et à briser leur isolement. Ils étaient loin de se douter que cette formule prendrait aussi rapidement de l’ampleur et engloberait les personnes touchées par la

COVID-19. Quand quelqu’un a besoin d’aide, des bénévoles déposent une boîte de denrées sur le pas de sa porte ou sur le trottoir, respectant ainsi les consignes en matière de sécurité. • En raison des protocoles de visite stricts en vigueur à la résidence de soins de longue durée Grace

Manor de l’Armée du Salut, à

Ottawa, les résidents communiquent avec leurs proches par vidéoconférence. Ces appels vidéo contribuent à remonter le moral de ceux qui se sentent isolés, et les familles sont reconnaissantes de pouvoir rester en contact avec leurs êtres chers.

« Nous avons tous besoin d’une armée, c’est-à-dire de nous, dit le lieutenant-colonel Murray. L’an dernier, nous avons prêté assistance à 1,6 million de Canadiens. Étant donné que la situation évolue sans cesse, nous nous attendons à ce que ce nombre augmente. En attendant, nous demeurerons en première ligne jusqu’à ce que la dernière personne qui a besoin de nous soit aidée. »

Guidée par la mission L’Armée du Salut du Canada œuvre auprès des plus démunis depuis 1882. De nos jours, elle est présente dans plus de 400 collectivités et est le plus important fournisseur de services sociaux de première ligne après le gouvernement. En ces temps difficiles, l’Armée du Salut est guidée par sa mission, ses valeurs et les informations fondées sur des preuves publiées par les autorités sanitaires locales et l’Agence de santé publique du Canada.

(à gauche) Linda Leigh est directrice des communications au quartier général territorial de l’Armée du Salut, à Toronto.

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