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Faire le bien en Zambie
Un projet de tournage de vidéos en Afrique m’a permis d’apprécier le travail de l’Armée du Salut à l’échelle internationale.
Aaron Bowes
Photos : Avec l’aimable autorisation d’Aaron Bowes
Lors d’un des derniers jours de notre visite en Zambie, notre équipe de tournage s’est rendue sur un site où se déroulait un match de football. Pas de chaussures à crampons ni de maillots d’équipe : simplement des enfants de tous âges qui se défoulaient à cœur joie en donnant des coups de pied dansun ballon usé.
Alors que nous nous apprêtions à tourner quelques séquences, un homme s’est approché. Il n’appréciait visiblement pas le fait que nous nous préparions à filmer ces jeunes. Mais
Zoom avant Aaron Bowes prépare un plan pour une entrevue au quartier général de l’Armée du Salut à Lusaka, en Zambie.
son attitude intimidante s’est évaporée dès qu’il a aperçu le bouclier de l’Armée sur nos vestes. « Oh, l’Armée du Salut, a-t-il dit en souriant. Vous pouvez venir ici autant que vous le voulez. »
C’est à ce moment-là que j’ai compris que partout en Zambie, les gens sont au courant de l’œuvre de l’Armée du Salut.
Aventure africaine En tant que producteur de contenu numérique pour l’Armée du Salut, j’ai été chargé d’accompagner une équipe
Allégresse générale Des soldates de l’Armée du Salut du poste de Livingstone, en Zambie.
du service des missions mondiales à l’occasion d’un voyage d’information en Zambie, au début de cette année. Je devais aider à filmer une douzaine de vidéos qui mettraient en valeur le travail de l’Armée là-bas.
Si les protocoles de tournage en public à l’étranger me rendaient nerveux, j’étais aussi très enthousiaste, car je n’étais encore jamais allé en Afrique. Des conversations avec des collègues qui avaient déjà fait des voyages semblables m’ont rassuré.
Malgré le long voyage de 30 heures de Toronto jusqu’à Lusaka, capitale de la Zambie, via Addis-Abeba, en Éthiopie, j’avais hâte de commencer à travailler. La lieutenante-colonelle Brenda Murray, directrice du service des missions mondiales, ainsi que notre chef d’équipe m’ont confié plus tard que je semblais toujours avoir le sourire aux lèvres. Et c’était le cas!
Pour moi, c’était davantage une aventure qu’un travail, malgré le rythme exténuant de 16 heures par jour que nous nous étions imposé.
Respect mérité Chaque jour, il nous fallait commencer tôt, puisque nous devions visiter quotidiennement de quatre à cinq lieux de tournage pour couvrir tout ce que l’Armée accomplit. Nous nous réunissions au bar de l’hôtel pour le déjeuner, et l’équipe attendait que je lui indique le plan global de tournage.
Nous avions une vague idée des personnes que nous allions interviewer, mais une fois sur place, que ce soit sur une ferme ou dans un bidonville, nous ne savions jamais qui allait se présenter ni ce qui nous attendait. Mais nous nous en sommes tenus à l’itinéraire établi et tout s’est bien déroulé.
Nous avons notamment visité une église de l’Armée du Salut au cœur de la ville de Lusaka, où nous avons eu le privilège de participer à un service du culte, puis le quartier général et une école administrée par l’Armée du Salut dans un secteur de Lusaka, ainsi que des hôpitaux dans des collectivités rurales où l’Armée gère des écoles
« Les Zambiens sont conscients de l’ampleur du travail de développement que l’Armée du Salut effectue dans leur pays, et cela leur inspire du respect. » AARON BOWES
et des projets de développement.
Malgré mes multiples occupations, comme l’organisation des entrevues et le tournage des « bobines B », je n’ai pas manqué de remarquer la gratitude que les Zambiens éprouvent à l’égard de l’Armée du Salut. Ils sont conscients de l’ampleur du travail de développement que l’Armée effectue dans le pays, et cela leur inspire du respect.
Changer la vie des collectivités Pendant que nous travaillions à l’étranger, la pandémie de COVID-19 a contrecarré nos plans, et nous avons compris qu’il était temps de rentrer au Canada avant l’imposition du confinement. Nous avons réussi à effectuer tout ce qui figurait sur notre liste de choses à faire et sommes revenus sains et saufs.
J’étais en bonne santé et en sécurité. Mais quel enseignement avais-je tiré de cette expérience? C’est une chose de lire sur le travail que l’Armée du Salut accomplit à l’échelle internationale, mais c’en est une autre de le voir de ses propres yeux et d’en constater les bienfaits.
Sur un plan plus personnel, le voyage a changé ma compréhension de certaines choses que je considérais comme allant de soi. Par exemple, l’accès à l’eau salubre avait toujours fait partie de ma vie quotidienne. Mais en Zambie, l’eau est une question de vie ou de mort, et les projets de l’Armée du Salut en matière d’accès à l’eau salubre changent la vie de collectivités rurales dans tout le pays.
Je n’oublierai jamais mon voyage en Zambie, surtout quand je pense à l’incidence de l’œuvre de l’Armée là-bas. Je suis fier et heureux d’avoir été témoin de l’aide que l’Armée du Salut apporte aux gens qui en ont besoin, partout dans le monde.
Un sujet d’attention Des élèves de Chikankata, en Zambie, observent Aaron en train de filmer.