portfolio 2010

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Samuel C么te P ortfolio2 A r c h i t e c t e

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smlcote#ade


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Portfolio Samuel C么te Sommaire & Curriculum vitea


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Portfolio Samuel Côte Sommaire

2005 2006 2006 2007 2008 2008 2009 2010

Hôtel en bord de mer, une cellule répétée...........................

Côte Bretone

Workshop «l’étendue», structure portable.........................

Marne-la-Vallée, Seine et Marne (EAVT)

Lotissement «détours», habitations rurales......................

Blandy-les-Tours, Seine et Marne

Ilot Saint-Élois, un nouvel espace public................................

Paris 12ème arrondissement

L’éphémère, workshop polyvalence & flexibilité..............

Marne-la-Vallée, Seine et Marne (EAVT)

Entre-temps, maison du temps libre.........................................

Asnières, Haut-de-Seine

École du paysage & rizière urbaine d’Angkor...............

Siem Reap, Cambodge

Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo».........

Survilliers/Fosses, Val d’Oise


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Directeur de projet : Catherine Lauvergeat

......................08

Directeurs de projet : J. Ziegler, J.F. Blassel, S. Massy

......................16

Directeurs de projet : Philippe Zourgane, Luc Baboulet

......................26

Directeur de projet : Bernard Landau

......................40

Directeur de projet : Isabelle Birot

......................54

Directeur de projet // licence: Adelfo Scaranello

......................66

Ecole nationale supérieur d’architecture et des territoires à Marne-le-Vallée

Ecole nationale supérieur d’architecture et des territoires à Marne-le-Vallée

Ecole nationale supérieur d’architecture et des territoires à Marne-le-Vallée

Ecole nationale supérieur d’architecture et des territoires à Marne-le-Vallée

Ecole nationale supérieur d’architecture et des territoires à Marne-le-Vallée

Jury : Christophe Quinton, Eric Lapierre, Isabelle Birot

Ecole nationale supérieur d’architecture et des territoires à Marne-le-Vallée

Directeur de projet : Cyrill Ros

......................86

Jury : Emmanuel Cerise, Ignès Gaulis (IPRAUS)

Ecole nationale supérieur d’architecture de Paris-Belleville

Directeur de projet // PFE : Béatrice Mariolle, Philippe Villien Jury : Jean Castrex, Mireille Ferri, Luc Baboulet, Jean-Paul Midant Ecole nationale supérieur d’architecture de Paris-Belleville

....................102


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Portfolio Samuel Côte Curriculum vitae

Samuel Côte

Architecte diplômé d’Etat

smlcote@gmail.com

Diplômes

2010

Diplôme d’État d’Architecture. Directeur de diplôme: Philippe Villien & Béatrice Mariolle.

Travaux réalisés en partenariat avec l’Atelier de Création Urbaine (ACU) dirigé par la région Ile-de-France, et métropole créative.

École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville

2008

Licence d’architecture. Directeur de diplôme: Adelfo Scaranello & Isabelle Birot. École nationale supérieure d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée.

2003

Baccalauréat des sciences et techniques industrielles en section génie des matériaux


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Études & Recherches

2010

La ville.commerce

Les ateliers de création urbaine, Ile-de-France 2030 Recherche soutenue par la région Ile-de-France, la direction de la planification régionale et le SDRIF. Recherche co-réalisée avec L’ENSA-PB, ESSEC, EAVT, ENSCI, Sciences Po, Urbanisme Marne-la-Vallée. ed : Carré. (Octobre 2010).

2010

Le métro classe affaire(s) :

les réseaux de la nouvelle gouvernance francilienne Séminaire : Architectures & villes face à la mondialisation Directrice de diplôme: Alessia de Biase. Jury : Alice Sotgia, David Albrecht. École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville Recherche réalisée en contribution des travaux de l’Observatoire du Grand Paris (OGP). publication web : http://observatoiregrandparis.wordpress.com/regards-croises/

2008

Polyvalence, les valeurs du temps Directeur de diplôme: Pascal Chombart De Lauwe jury : Adelfo Scaranello, Eric Alonzo, Jean Taricat. École nationale supérieure d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée.


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P r o j e t s Samuel A r c h i t

C么te

e c t e * D E


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Côte Bretonne

Hôtel en bord de mer, une cellule répétée

Projet de 1er année, 2005



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Hôtel bord de mer, une cellule répétée Côte bretonne*2006

Plan d’ensemble


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Hôtel bord de mer, une cellule répétée Côte bretonne*2006

Projet d’un hôtel de 14 chambres faisant face à la mer, réparties sur deux niveaux. Contenu dans une étroite parcelle, le travail est de mettre en oeuvre un bâtiment basé sur le principe d’un module de chambre répété. Chaque unité de cette répétition doit comporter un espace nuit, un espace de détente, et une salle d’eau.

La complexité de l’espace réside dans la séparation de la chambre et du petit sallon en deux espaces distincts sans les cloisonner.


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Pour les chambres en rez-de-jardin l’espace se compose d’une partie nuit et d’une partie jour, elles sont contenues dans deux formes géométriques distinctes. Ces dernières sont ensuite reliées par leurs extrémités, créant une compression puis une dilation visuelle au passage de chacune d’elle. L’espace de nuit est en surélévation par rapport au coin de détente, offrant un meilleur point de vue sur la mer.

Plan des chambres en rez-de-jardin

A l’étage, chaque chambre est un espace continu où la distinction entre la partie nuit et la partie jour, s’éffectue par l’articulation de la salle de bain. La forme en angle du module est due à la reprise des murs porteurs des chambres du dessous. Cette géométrie dessine un panorama sur le paysage maritime.

Plan des chambres R+1


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Cette articulation des volumes est créée par l’interpénétration des chambres entre elles. La complexité d’une chambre est le résultat de la complexité de l’ensemble. Chaque élément est alors connecté à l’autre et forme un tout cohérent.

Enfin, cette architecture de l’imbrication se dote d’une façade entièrement vitrée, où chaque chambre devient un belvédère sur l’océan.



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Marne-la-Vallée, Seine et Marne (EAVT)

Workshop «L’étendue», structure portable

Projet de 1er année, 2006



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Workshop «l’étendue», structure portable Marne-la-Vallée, EAVT*2006


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Workshop «l’étandue», structure portable Marne-la-Vallée, EAVT*2006

Au-delà de la théorie et des principes architecturaux, la structure est autant un élément fondateur des objets que l’on conçoit. Travailler la matière , la contraindre pour lui faire dire tout ce qu’elle contient potentiellement, constitue la recherche de ce travail. Ce workshop est l’illustration de la recherche d’une structure autour d’un materiau. Ici, le tissu est l’élément fondateur d’une pensée structurelle.


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Workshop «l’étendue», structure portable Marne-la-Vallée, EAVT*2006

Cette structure portable est un tressage de fines lamelles de bois. Tout d’abord placées en croix à plat, les profilés bois s’attachent par leurs extrémités à de longues baguettes en carbone. Un tissu non-élastique est placé dessus pour être ensuite passé par le dessous et être tendu par un lacet, comme le corset d’une femme. Les matériaux utilisés ont été choisis pour leur souplesse. Le tissu par sa résistance à la traction vient comprimer un assemblage de lattes de bois. Les efforts transmis, la structure devient rigide par l’équilibre des forces mises en opposition. Le tissu met en tension les lames de bois qui se comportent alors comme des voûtes. La struture composée de matériaux souples devient un ensemble rigide autocontraint. Portée en son milieu, elle constitue deux porte-à-faux qui s’équilibrent, pour atteindre une envergure de 8m.


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Blandy-les-Tours, Seine et Marne

Lotissement «détours», habitations rurales

Projet de 2ème année, 2007





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Lotissements «détours», habitations rurales Blandy-le-Tours*2007


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Lotissements «détours», habitations rurales Blandy-le-Tours*2007

Projet d’un ensemble d’habitations rurales pour la commune de Blandy-les-Tours. Le terrain est divisé en trois parties séparées par un espace de circulation dédié à la randonnée. Le projet participe de la mise en valeur du patrimoine du village et guide le promeneur vers le château.

Plan RDC


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Les parcelles sont contenues dans un mur qui enceint chaque maison et offre une altimétrie au jardin. La maison s’élève suivant la topographie de son espace-vert pour offrir à ses occupants un véritable panorama sur la château et le paysage agricole qui l’entoure.

Plan d’étage


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Lotissements «détours», habitations rurales Blandy-le-Tours*2007

Coupe longitudinale

Façade Nord

Coupe longitudinale sur le lotissement

Coupe transversale sur le lotissement


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Faรงade Ouest

Faรงade Est


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Lotissements «détours», habitations rurales Blandy-le-Tours*2007


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Paris 12e arrondissement

Îlot Saint-Élois, un nouvel espace public

Projet de 3ème année, 2007





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Ilot saint Elois, un nouvel espace public Paris 12ème*2007

Considéré comme îlot insalubre, l’îlot Saint-Élois était classé en rénovation conduite par Marc Leboucher en 1959. Bien placé au centre du 12e arrondissement de Paris et entouré de la ville dense, l’îlot Saint-Élois apparaît comme une enclave urbaine, en rupture assez forte avec les tissus qui l’entourent. Cette rupture crée des conflits à la fois de paysage et d’usage, tant à l’intérieur de l’îlot qu’au droit de ses limites avec le quartier environnant. L’objet de ce projet était de traiter l’îlot afin qu’il s’intègre mieux à l’ensemble de son arrondissement. L’îlot Saint-Élois présente une figure sensiblement rectangulaire de 300 mètres par 250 mètres et son emprise est d’environ 7,5 hectares. Il est bordé par la rue de Reuilly, la rue de Charenton (2 rues de faubourg), la rue Erard et deux axes secondaires, la cité Moynet, la rue Sainte-Claire Deville et la rue Montgallet. Lîlot se développe sur un terrain en pente depuis la rue de Reuilly jusqu’à la rue de Charenton avec une différence de niveau variant de 5 mètres à 10 mètres. Le principal handicap de cet îlot provient du mauvais fonctionnement de ses espaces publics. Il génère des problèmes de lisibilité, d’utilisation et de gestion du sol.


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Ilot saint Elois, un nouvel espace public Paris 12ème*2007

Photo aĂŠrienne


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Plan de masse & interventions


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Ilot saint Elois, un nouvel espace public Paris 12ème*2007

Actuellement, le coeur de l’îlot Saint-Élois est constitué d’une dalle qui masque les éléments du site. Il est en rupture avec l’espace public qui l’entoure. La proposition est d’utiliser la dalle pour y concevoir une réarticulation des nivellements du site. Dans le sens de la longeur, le travail d’emmarchement fait disparaître la sensation d’une dalle extrudée pour révéler une déclivité entre les rues. A l’approche latérale du projet, les marches offrent une vision de la dalle comme celle d’un terrassement. La succession des vues est progressive, la dalle ne crée plus de rupture mais accompagne un jeu de regard entre les espaces, elle peut alors se nommer «belvédère». Offrir une entrée au parc, réunifier les accès de l’îlot, et signifier la dalle comme véritable belvédère sur un espace-vert.

Chaque élément s’articule autour des escaliers, la continuité du sol se fait par une couture verticale étirée. Le parc n’a plus besion de signifier son entrée car il n’est plus un simple appareillage mais devient systémique à la promenade. Toute cette articulation s’oppère le long d’une traversée qui joue avec une topographie praticable par tous. La réponse se veut simple et pure pour éclaircir la lisibilité d’un lieu complexe et fragile.


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D茅tail du pas de m没le



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Marne-la-Vallée, Seine et Marne (EAVT)

L’éphémère, workshop flexibilité & polyvalence

Projet de 3ème année, 2008



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L’éphémère, workshop polyvalence & flexibilité Marne-la-Vallée, EAVT*2008


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L’éphémère, workshop polyvalence & flexibilité Marne-la-Vallée, EAVT*2008

Ephémère : du grec ancien «éphêmeros» qui ne dure qu’un jour. CONCEPT - Spatialité = flexibilité de la structure - Fonctionalité = programme polyvalent

Tenter de créer un espace polyvalent c’est permettre à de multiples usages de s’y installer. Ces différents événements définis dans le temps sont dits «éphémères». Le concept qu’utilise cette structure est un système d’assemblage simple permettant de s’adapter rapidement et précisément à des activités ponctuelles.

Une halle de marché flexible.

Les panneaux rétractables composent l’espace

Sa composition de l’espace par des paroies amovibles lui confère la qualité de s’adapter à tout type d’usage contenant sa charpente. La structure tire sa propre existence des événements qu’elle accueille. Elle est «éphémère».

Des panneaux de plastique mobile qui s’accrochent à la structure

Le contrôle de l’espace et des flux


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Structure de halle de marchĂŠ


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L’éphémère, workshop polyvalence & flexibilité Marne-la-Vallée, EAVT*2008

Cette halle de marché qui compose son espace grâce aux panneaux amovibles, permet d’agencer le lieu en temps réel. Ci-contre, la structure crée un espace ombragé pour les périodes à fortes chaleurs. Cette même disposition peut aussi s’apparenter à un lieu de forum d’information, tout comme un lieu d’exposition.


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L’éphémère, workshop polyvalence & flexibilité Marne-la-Vallée, EAVT*2008

Destiné à tout type d’usage, cette halle peut devenir l’abris d’évènements musicaux, un abris provisoire de remplacement lors de travaux, ou tout simplement un lieu jouant de l’espace public. Les panneaux peuvent être utilisés comme des salles fermées, pour ranger de la technique, du matériel, voire des loges sommaires.


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Asnières, Haute-de-Seine

Entre-Temps, maison du temps libre

Projet de licence, 2008



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Entre-Temps, maison du temps libre Asnière*2008


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Entre-Temps, maison du temps libre Asnière*2008

Plan de Masse

SchĂŠma de cadrage du carrefour des quatres chemins


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Le projet de la maison du temps libre s’installe sur une parcelle située entre un parc, une place de marché et un carrefour routier marquant les limlites communales avec les villes de Colombes, Bois-Colombes, Genevilliers et Asnières. Cette situation de carrefour fait de ce croisement une entrée évidente pour chacune de ces communes qui s’observent. L’implantation du bâtiment permet alors le cadrage de ce carrefour tout en présentant les premier éléments constitutifs de la ville d’Asnières.

S’aligner sur la parcelle, offrir la frontalité d’une façade à la place du marché, rend une perspective à la rue de la redoute. Le bâtiment clarifie la compréhention de son tissu urbain et laisse glisser le parc et la place de marché jusqu’au carrefour routier. Il n’y a plus seulement une rue de la ville d’Asnière qui acceuille l’arrivée à la commune mais bien deux rues ainsi qu’un parc et une place de marché qui assoient la présence de la ville.


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Entre-Temps, maison du temps libre Asnière*2008

plan de niveau semi-enterré Restaurant bibliothèque Salle photo accueil Patio


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plan R+1 salle polyvalente entrÊe des salles d’associations loge du gardien salle d’associations


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Entre-Temps, maison du temps libre Asnière*2008

plan d’étage courant salles d’associations salle polyvalente


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Le temps comme nouvel objet de médiation sociale. En quoi la polyvalence renvoie-t-elle aux problématiques de nos villes et de nos vies?

Pour tenter de répondre à cette question il est nécessaire d’analyser les changements opérés dans le monde du travail, leurs implications sur la vie quotidienne des populations, la mobilité et les comportements, sur l’organisation des temps de vie. Les années 90, ont en effet amené l’instabilité de l’emploi et la flexibilité des horaires de travail qui désynchronisent les pratiques sociales. Cette nouvelle temporalité du travail, a plongé la ville dans un flux constant, toujours en mouvement. L’organisation binaire: temps de travail et hors travail, héritée de la ville industrielle, a agencé l’espace urbain qui aujourd’hui n’est plus adapté. Les équipements construits a un moment donné, trop spécialisés et monofonctionnels, n’offraient plus de réponse satisfaisante à la nouvelle donne temporelle. Les territoires se sont alors dotés d’une multitude de nouveaux équipements. Une accumulation, révélatrice d’un certain gâchis. D’autre part, la politique implicite d’aménagement urbain, inscrite dans un mouvement de masse continu, qui veut que l’on concentre ses efforts sur le centre-ville, a figé la potentialité de variation de la ville.

Partant de ce constat, il apparaît nécessaire de s’interroger sur la notion de durabilité des équipements. Francis Godard précise: «la ville durable de demain se définira par sa capacité à l’adaptation des objets architecturaux, la variabilité et la réversibilité de leurs usages». Le problème posé est celui de la transition au travers des mutations sociales. Il s’agit en effet aujourd’hui de concilier le permanent et le transitoire en un même lieu. Ce projet se veut une construction privilégiant la production qualitative au travers d’une architecture « réversible », dont on peut modifier la vocation. Il s’agit là d’un véritable enjeu de cohésion sociale pour la ville.


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Entre-Temps, maison du temps libre Asnière*2008

Afin de permettre une organisation des temps et une évolution de l’histoire du bâtiment, la construction réorganise son programme en déterminant une échelle temporelle à chaque activité. Ainsi, le bâtiment se compose de deux échelles de temps distinct, celle du «variable», et celle de l’éphémère.

Plan axonométrique décomposition programmatique

Chacun de ces deux corps de bâtiment est assis sur une partie semi-enterrée, faisant le lien entre les évènements. Cette construction peut alors se comprendre comme une entité pleine, tout comme trois éléments indépendants.


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Plan schématique bâtiment associatif

Plan schématique bâtiment polyvalent

La partie du bâtiment dédié aux temps de l’échelle variable, c’est à dire dans une durée étirée, renferme les salles d’associations. Chacun de ces étages fonctionne comme un fruit, avec en son centre un noyau rigide de béton, renfermant la distribution verticale ainsi que les éléments techniques. Entre ce noyau et la peau extérieure, des cloisons de panneaux de bois démontables constituent la chaire. La souplesse de mobilité des cloisons permet une réorganisation, voire une partition modulable à chaque situation.

La partie du bâtiment dédiée aux activités éphémères contient la salle polyvalente. Cette dernière est un grand volume tenu par une structure périphérique qui libère le centre de l’espace. La distribution verticale perce ce volume. De ce bloc dur se déploie des cloisons placées sur des rails, pour permettre différents agencements de l’espace. Les points de départ et d’arrivé sont identiques, seul le parcours et les volumes se transforment.


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Entre-Temps, maison du temps libre Asnière*2008

Changer l’usage d’un bâtiment et assurer sa durabilité, réside dans la possibilité de recomposition de sa façade. Ce bâtiment est une cage structurelle de poteaux en béton. Elle est le support de pièces métalliques démontables. Elle n’induit aucune direction et s’exprime par la composition de l’intérieur.

Axonométrie éclaté de la salle polyvalente


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Axonométrie structure béton salle polyvalente.

Détail de façade & son plan Salle polyvalente

Axonométrie d’une possibilité de composition de façade pour le bâtiment polyvalent.


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Entre-Temps, maison du temps libre Asnière*2008

Coupe sur la salle polyvalente & façade dalle et bâtiment associatif


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Coupe détallée & façade bâtiment associatif


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Siem Reap, Cambodge

École du paysage & rizière urbaine d’Angkor

Projet master 1, 2009





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École du paysage & rizière urbaine d’Angkor Siem Reap, Cambodge*2009

Placée en contre-bas des Temples de la cité d’Angkor, la ville de Siem Reap doit acceuillir plus de 2 millions de visiteurs par an. Son développement lié au tourisme laisse peu de place et peu de temps à la constitution d’un tissu urbain cohérent. De nombreux problèmes sanitaires accompagnent ce développement de masse, notamment le traitement des déchets, la salubrité de l’eau, le respect des lits de rivières et la protection de la flore. Ils sont autant d’éléments porteurs de richesses pour le pays. Afin de sensibiliser les populations, former des acteurs durables pour la ville, le choix de créer une école du paysage khmer permettrait de sauver une rizière en bord de ville.


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École du paysage & rizière urbaine d’Angkor Siem Reap, Cambodge*2009

Placé en bordure de la ville dense, le choix de cette rizière permettra de préserver un vide dans la ville qui s’agrandit en permanence. L’urbanisation ne tardera pas à envahir cette zone. Pour preuve, au Cambodge, chaque propriétaire de terrain, enclos sa parcelle afin de protéger son terrain et faire ainsi monter les prix du quartier.

L’école placée sur la rizière permettra aux étudiants de travailler directement sur ce parc préservé. Ils pourront alors le tenir en bon état, modifier la végétation, travailler le paysage et sensibiliser les populations à la nécessité de protéger l’eau et la végétation.


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L’architecture de cette école reprend la construction des «enclosures» de béton et briques, pour former une trame structurant le parc et témoigner d’une ouverture de l’architecture vers le paysage.


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École du paysage & rizière urbaine d’Angkor Siem Reap, Cambodge*2009

Le système de clôture des parcelles est quasiment identique dans toute la ville de Siem Reap. Une structure poteau-poutre de béton avec un remplissage de briques. Les dimensions sont sensiblement identiques d’une clôture à l’autre. Chaque pan de mur possède une assise en bas, parfois seulement l’assise est construite pour permettre le terrassement des terrains. Le Cambodge est un pays très plat qui est quasiment inondé en période de mousson. Les terrassements et la maîtrise des remblais de chemin est indispensable. C’est sur cette particularité que ce projet s’appuie. Il s’agit de contrôler les bassins inondés tout autant que les espaces architecturaux et urbains au sec.


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Les murs déterminent les zones inondées, les lieux d’accès et les zones privées de l’école. Ils sont le support de l’architecture, les cadrages sur le paysage, les directions à suivre et la protection des habitations. Ils conditionnent le tissu urbain de tout le quartier, par le paysage.

Zones inondées & zones inondables actuelles

Zones pleine-terre à sec actuelles

Zones inondées & zones inondables avec installation du projet

Zones pleine terre à sec avec installation du projet


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Surilliers/Fosses, Val d’Oise

Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo»

Projet de fin d’étude, 2010





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Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo» Survilliers/Fosses *2010

La ville chuchotante : 2030 doit-être la ville du silence.

récit fiction

15 septembre 2008, la liquidation de Lehman Brother frappe l’économie américaine, ce qui aura pour conséquence la faillite du reste de la finance mondiale. Les populations moyennes voient leur pouvoir d’achat diminuer considérablement et elles ont de moins en moins l’occasion de s’éloigner en villégiature. Le tourisme se rapproche du foyer. En Ile-de-France, les territoires périurbains représentent un potentiel touristique pour ces lieux oubliés. Parmi eux, le territoire nord de Roissy doit savoir magnifier ses sites et recréer des liens entre les réseaux de clientèle habitant et ceux traversant le territoire. Un projet de téléphérique reliant les points à forte activité touristique fait son chemin. Un outil détourné qui transforme le transport en commun en belvédère sur le paysage. Les années passent, nous sommes en 2030, «Nicolas Hulot avait raison», la planète souffre de notre consommation et le réchauffement climatique bouscule nos modes de vie. L’énergie se fait rare et nos infrastructures doivent devenir de moins en moins gourmandes, même pour les plus propres d’entre elles. La métropole Francilienne est dans une telle demande de denrées alimentaires que l’import ne suffit plus et les territoires agricoles prennent de la valeur. Le transport qui lacère le territoire, tels les autoroutes ou le rail, coûte cher à l’économie. L’homme doit élever ses infrastructures pour libérer sa terre nourricière. Le téléphérique devient alors une des alternatives les plus propices aux problèmes franciliens car il préserve le sol, consomme peu d’énergie et son installation est rapide. Les métropoles de demain accompagnées de leur couronne, se parcourent davantage à pied, en vélo, par des transports qui consomment peu, ceux qui frottent le moins. Les rares voitures sont électriques, la ville devient silencieuse et chuchote sont activité, gênée de son vacarme passé.


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Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo» Survilliers/Fosses *2010

Les valeurs du sol

Dans ce lieu nommé subagglo, nous ne devons pas oublier qu’il s’agit avant tout de la banlieue, là où l’on a banni ce qui n’était pas digne de la « Ville Lumière ». La situation Nord-Roissy se dessine entre ville et campagne : infrastructures filantes depuis la métropole mondiale contre le pavillonnaire générique de la Grande couronne. Quelles valeurs pour ces terres éloignées? Est-ce la richesse de ses sols fertiles qui ont fait l’histoire de Paris, l’activité florissante liée à l’aéroport Charles-de-Gaulle, ou encore l’aubaine foncière dont tirent partie les grandes zones touristiques introverties ? L’utilisation d’un nouveau réseau de transport doit dévier les flux que ces multiples exploitations engendrent.

L’utilisation d’un réseau de téléphérique permettra d’ouvrir les introversions des pôles touristiques en les reliant et en les connectant à des lieux du local. Les zones touristiques autour de Paris fonctionnent de manière radiale, le téléphérique changera cette figure en rhyzome local.


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Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo» Survilliers/Fosses *2010

L’horizon : Lisibilité territoriale par le haut.

Résilience d’un paysage hybride

Le paysage Nord Roissy possède une morphologie relativement plate, l’horizon se dévoile facilement à l’œil. Grâce au téléphérique il est possible de s’élever, ainsi les composantes qui fondent le territoire se comprennent par enchainement. Dès que l’on redescend, l’horizon devient altéré par les grandes infrastructures de la métropole et les vaste zones d’activités. Ainsi, les repères, les lieux, le patrimoine paysager se dissolvent entre les éléments. Voyager en télécabine offre alors une lisibilité territoriale, permet de comprendre les mises en tension des objets et de se forger un nouvel imaginaire de ces territoires de la subagglomération.

Le fonctionnement des multiples activités dessine un nouveau visage des lieux de la subagglo, créant des paysages hybrides. Ce territoire doit se forger une identité propre en assumant ses particularités et en évitant la confrontation de ses langages architecturaux et paysagers. La subagglo, de par son patrimoine historique, sa richesse paysagère, les multiples activités et les flux qu’elle engendre, doit s’appuyer sur ce potentiel pour établir sa résilience, la fabrication d’un milieu. Le téléphérique propose une alternative de mobilité continue, détaché du sol, créant des transversales dans un mouvement de flux tendu.

Dessin du monde «subagglo»

N


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Paysage hors-sol: Du transport en 2D, vers le mouvement 3D.

Lieu du commun : Noeud local, impact territorial.

Il est nécessaire de se détacher des considérations de l’aubaine foncière, et de tirer partie de cette particularité d’hybridation des langages. L’activité doit trouver une alternative pour profiter de cette diversité si particulière par la connexion et le dialogue de ce qui se confronte. La subagglo n’est ni le cœur de la métropole, ni la pleine campagne. Elle possède sa propre dénomination et en assume son côté hybride sans pour autant posséder d’outils singuliers. Jusqu’à présent, les solutions qui lui sont proposées restent celles de la « grande ville ». La subagglo doit trouver ses propres outils, une mobilité adaptée, tels que le téléphérique, qui préserve le paysage, tisse des liens et établit des connexions. Le transport doit se détacher du sol pour le préserver. L’usage des télécabines, trop souvent associées aux terrains à forte déclivité, permettrait de traverser le territoire en laissant le paysage et la nature se promener autour, à travers, en dessous de nous. La mobilité en deux dimensions doit se coupler à celle de la troisième dimension du téléphérique pour ne plus avoir à circuler à travers le paysage mais entre les paysages.

L’altération, le détournement et la connexion des flux actuels doivent passer par des lieux communs. L’identité du territoire de la subagglo doit passer par des lieux symboliques qui transmettent le sentiment d’un projet collectif. Fédérer une activité commune à travers le tourisme culturel permettra de diversifier le commerce et augmenter la demande de service afin de provoquer l’investissement. Le projet s’installe ainsi entre la ville de Fosses et celle de Survilliers. Le nouveau maillage de ligne téléphérique peut alors prendre appui sur la gare Survilliers/Fosses située à la limite intercommunale de ces deux villes. Un couplage qui ouvrira sur une pensée nouvelle des choix urbains et du paysage, à destination des touristes et pour les habitants. Ainsi, ce territoire offrira une meilleure lisibilité territoriale en créant des connexions entre évènements et circuits touristiques reliant des lieux significatifs, créant ainsi un phénomène de contamination culturelle. Reliée à différents pôles touristiques, la gare multimodale associée au programme culturel fait du projet le moteur économique du lieu choisi. Vivre à Fosses c’est être à Roissy-Charles de Gaulle, tout autant qu’au château de Chantilly, proche du parc Astérix, sur des terres agricoles, en bordure de forêt et aux portes de Paris.


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Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo» Survilliers/Fosses *2010

Plateforme

S’ouvrir au paysage, raccrocher des flux, créer de grand espaces communs, y mélanger les groupes et les pratiques sociales en de mêmes lieux, nécessite une articulation. Tout le programme de Survilliers/Fosses se contient et s’articule dans une plateforme ajourée. Cette dernière crée des couches qui fonctionnent en plateaux. En coupe, le bâtiment dessine des horizontales qui partent enterrées depuis Survilliers pour se révéler en belvédère sur la commune de Fosses. Le projet se comprend comme une plateforme qui démultiplie le sol. Elle contient un ensemble d’usages et des activités: gare multimodale, pavillon de l’évènementiel, hôtel, restaurants ou ateliers d’artisans, ouverts sur le paysage.


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Landscraper

Depuis le cœur de Survilliers, alors que de nombreuses rues s’y raccrochent, l’une d’elle est différente. Le dessin en cul-de-sac que l’automobile a généré à disparu. Le chemin qui file vers la topographie du champs de maïs placé en arrière des pavillons, semble descendre. Et pourtant, ce chemin dévoile une nouvelle courbe. Du sol naît le toit. Un niveau de référence continue et se tire vers l’horizon ignorant la déclivité soudaine du terrain naturel. Le dessin géologique préalable semble se soulever, les strates du sol émergent pour créer une linéarité qui révèle alors la pente.

Une nouvelle construction émergeante trace alors un repère horizontal. Un nouveau programme soulevé de la terre, tenant lieu d’évènements temporaires et culturels d’un territoire. Cette émergence désigne le sous-sol de Survilliers comme le Belvédère de Fosses. Des couches géologiques qui « grattent le sol » pour révéler un paysage. A L’inverse de l’Oiseau lyre de Jacques Prévert où « les vitres redeviennent sable, l’encre redevient eau, les pupitres redeviennent arbres, la craie redevient falaise, le porte-plume redevient oiseau », du sable naît le béton.


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Technologie rurale : Assumer l’esthétique de l’infrastructure.

Voici que le téléphérique s’est installé dans le paysage. Son appui au sol se formalise par des points, des appuis qui tirent de grandes émergences linéaires. L’horizontalité de l’objet reste un fin câble qui suspend ponctuellement de petites cabines filant dans le paysage avec douceur. Dans ce mouvement le silence est de rigueur, parfois le clapotis métallique des poulies trahit le mécanisme d’un objet encore méconnu dans ce territoire. Cette linéarité discrète, trace alors de fines lignes de repère qui indiquent les directions des lieux importants pour ces terres. A la gare multimodale de Fosses, chacune de ces lignes converge comme dans un ballet. Elles s’accrochent à cette grande construction sortie du sol pour s’y fondre en un point. Dessous se glissent les trains bruyants de la métropole, tandis que les bus participent à cette danse qui rythme le territoire.

Cette nouvelle infrastructure de téléphérique qui préserve le sol s’est élevée, et tout ses mécanisme sont à nu. Le sol ne subit plus ce type de construction et assume un langage qu’il à toujours voulu cacher et qui pourtant l’a si souvent fragilisé, comme obstacle physique, et par le vacarme de sa vitesse. La technologie de ce lieu se veut assumer son caractère si singulier en s’inscrivant dans le tempérament hybride de ce paysage subagglo de Survilliers/Fosses.




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Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo» Survilliers/Fosses *2010

Les choix du tracé : Afin de déterminer le tracé des téléphériques, de nombreux paramètres mis en confrontations ont permis les choix des arrêts ainsi que des lieux à survoler. Parfois le maillage des transports, les lieux touristiques, le paysage, voire des monuments oubliés, ont déterminé le dessin du tracé de ce téléphérique pour la Subagglo «Nord-Roissy».

Tracé des lignes téléphériques


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Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo» Survilliers/Fosses *2010

les villes de Survilliers/Fosses : une centralité des flux routiers.


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La station RER de Survilliers/Fosses : déjà un centre de réseaux de transports en commun. Cette centralité préexistante sur la gare de Survilliers/Fosses fait d’elle un lieu idéal pour y installer la future gare multimodale qui acceuillera le terminal des trois lignes de téléphérique.


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Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo» Survilliers/Fosses *2010

Un téléphérique Francilien : A la croisée de quatre départements d’Ile-de-France.


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Le téléphérique comme la vitrine volante d’un patrimoine : Un bélvédère sur les Châteaux de l’Oise.


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Le territoire du ciel, télécabines de la «subagglo» Survilliers/Fosses *2010

Un téléphérique à la conquête de la canopée : ou comment survoller les forêts franciliennes.











smlcote#ade


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