REMERCIMENT
A
u terme de ce travail, je tiens à exprimer ma profonde gratitude a mon encadrante Madame Laayeb Sana pour son suivi et pour son énorme soutien, qu’il n’a cessé de me prodiguer tout au long de la période du mémoire. Je tiens à remercier également Mr Hasni Amin pour le temps qu’il a consacré et pour précieuses informations qu’il m’a prodigués avec intérêt et compréhension. J’adresse mes sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants et toutes les personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé mes réflexions et ont accepté de me rencontrer et de répondre à mes questions durant mes recherches. Mes remerciements vont à tout le personnel que j’ai contacté au sein de la direction de l’APAL, auprès desquelles j’ai trouvé l’accueil chaleureux, l’aide et l’assistance dont j’ai besoin. Je ne manquerais pas cette occasion sans remercier mes parents les plus chers, Asma et Maher, qui ont toujours été là pour moi. Je suis reconnaissante à ma sœur Safa et à mon frère Ahmed pour leurs encouragements. Enfin, je remercie mes amis qui ont toujours été là pour moi. Leur soutien inconditionnel et leurs encouragements ont été d’une grande aide. À toutes ces personnes, je présente mes remerciements, mon respect et ma gratitude.
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Figure 1 :Russ Pinterest.com
Mills,
Tardelli
Source:
INTRODUCTION
L
a Galite a toujours été un carrefour méditerranéen accessible aux Tunisiens, Français, Italiens... qui se réfugient ou s'y séjournent pour une halte durant leur périple. En dépit de ce "melting-pot"1 culturel, il n'y a pas eu d'émergence d'une certaine forme d'art ou d'un autre mode expressif. D'une part, les tâches sont réparties entre les habitants pour les engager dans un travail de subsistance de base ; d'autre part, les insularités de la vie sur cette île ne favorisaient pas vraiment une attitude contemplative productive en art. Ainsi, l'île restée méconnue, voire oubliée, pâtit d'une incurie résultant principalement du fait qu'elle ne présente pas une manifestation explicite d'un mode d'expression précis, la nécessité de la vie quotidienne seule a dicté cette élasticité. C'est dans ce sens que nous proposons la revalorisation de l'île pourra se faire essentiellement à travers l'art , la nécessité de concilier l'état de Galite par une intervention se concentrant sur des activités artistiques pour mieux exploiter les ressources et la richesse de la nature et du patrimoine de l'île par l'art qui est une expression et un miroir de l'esprit humain. Il analyse, projette, crée, invente, réfléchit, transfigure. Il témoigne de notre histoire plurielle, visible et cachée. Les activités artistiques aident les gens à se déployer au sein des cultures, des économies et des confrontations entre les peuples. Un médiateur de
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Les villes deviennent souvent des creusets culturels.
Figure 2 :brianoldham Suivre ,Re-entry Source: Pinterest.com
dialogue par excellence. Les arts unissent le passé, le présent et les perspectives d'avenir. Celui-là nous conduit vers une amélioration de nos rapports avec le monde. Il a également la compétence d'aiguiser notre raisonnement et notre créativité. Par-delà cette prise de conscience de la répercussion de l'art sur le façonnement humain, il joue par ailleurs un rôle essentiel dans la requalification de la population de la vie citadine. Les arts, et plus particulièrement quand ils sont diffusés dans l'espace, permettent de redynamiser la ville. Cette nouvelle spécificité peut garantir, en fonction des divers scénarios, de faire émerger de nouvelles expériences : nouer des solidarités en promouvant le vivre vie ensemble, impulser la reprise et la relance économique, privilégier les activités créatives, et valoriser le patrimoine culturel ou environnemental du territoire... Plus qu'un " bel objet " à présenter, l'art est une valeur réelle ajoutée et un levier de développement pour la société, et bien plus qu'un " joli " objet à exposer, il constitue une véritable valeur ajoutée pour la ville et la société. L'art peut être un véritable instrument de socialisation, de formation et de création. Il peut contribuer au progrès de la société et des sociétés, au développement des villes et à leur valorisation. C'est dans cette optique que nous nous engageons à travailler pour que l'art soit accessible à toutes les couches de la collectivité et à tous les horizons. Un débouché qui permettra peut-être de faire émerger tous les domaines du possible....
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Figure 3 :Charles Baudelaire, Le Port Source: Pinterest.com
PROBLÉMATIQUE
D
epuis toujours la mer a constitué un sanctuaire et une source inestimable d'inspiration. Le clapotis de l'eau à perte de vue et constitue pour beaucoup une incitation au songe, tout en rappelant la magnificence de la nature et les innombrables dangers qui vont ébranler tant de gens. En plein océan, les îles, idylliques ou hostiles, sont également des objets de fantaisie. Les écrivains les considèrent à leur tour comme le berceau de sociétés utopiques, de déserts et de rugosités inhospitalières aux rugosités sensuelles et envoûtantes frappées par l'assaut des vagues. L'archipel de Galite,2 n'est plus étrangère à la fascination que les îles exercent sur les artistes et autres. La situation actuelle de l'île ne reflète pas ces potentiels, elle est négligée et mal instrumentalisée...abandonnée et même la majorité des gens n'en connaissent pas et
ne savent pas qu'elle existe. Une pensée sur de cette île me semble indispensable afin de la rendre plus prospère et de mieux exploiter ces ressources. L'archipel de la Galite, est le point le plus septentrional de la Tunisie et du continent africain, il est composé d'une série d'îles aux surfaces très inégales, la plus grande étant l'île de la Galite. L'île est presque méconnue, elle a longtemps été un nom qui figurait sur une carte ou dans un livre d'histoire rappelant le fameux événement de l'emprisonnement du président Habib Bourguiba peu de temps avant l'indépendance. L'île est désertée, malgré son formidable potentiel, ses multiples intérêts biologiques, économiques et scientifiques, elle n'est évoquée qu'au niveau des plans gouvernementaux puisqu'elle fait partie du territoire ou par certains connaisseurs comme les chercheurs, les plaisanciers, les pêcheurs
2 est le point le plus septentrional de la Tunisie et du continent africain, il est composé d'une série d'îles aux surfaces très inégales, la plus grande étant l'île de Galite. il est située au large du Cap Noir, à environ 81 km au nord-ouest de Bizerte et 64 km de Tabarka
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saisonniers, Ce déclin, trop perceptible comme un péril, pourrait se traduire par une opportunité de réinterprétation du village. Il s'agit de rendre la Galite différente et de prendre en compte le tissu existant sans le violer. C'est en visitant la Galite que toutes ces idées m'ont traversé l'esprit, une île au grand potentiel historique et naturel, à couper le souffle et emblématique. Les sentiments d'émerveillement, d'anticipation et d'aventure qui ont accompagné la rencontre avec cet espace restent gravés dans ma mémoire. Mais ce qui m'a vraiment impressionné dans cette île, c'est la naissance de son village, bien qu'il me semble archaïque et marginal. Je me suis mis à penser au moment où M. D'Arco3 a décidé de
Figure 4 :brianoldham Suivre ,Reentry Source: Pinterest.com
quitter son pays, ses amis, sa vie... et de s'installer sur cette île, de créer son propre espace et de creuser son habitat dans les cavernes de l'île.... J'ai trouvé que cet acte, sa capacité à imaginer, construire, mettre en œuvre une idée alternative en contradiction avec le droit et le bon angle, et de changer la perception et la matérialité de cette idée chez les Galitois4 . Dans un site aussi sensible, comment intervenir pour préserver l'identité du lieu tout en réinventant une architecture contemporaine dédiée à l'art ? Quelle approche adopter afin de préserver la biodiversité et les ressources naturelles de l'île ?
3 La première personne qui s'est installée dans la Galite en 1836/1837 4 Les habitants de l’ile
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MÉTHODOLOGIE
A
fin de contextualiser et de préciser nos objectifs, nous nous pencherons avant tout sur la Galite dans le premier chapitre, dans le but de libérer sa richesse et son potentiel naturel et historique afin de développer un projet qui vise à valoriser ce lieu. Nous allons nous permettre d'aborder la question de la mémoire de ce lieu en perte d'identité. La recherche d'une solution soulèvera la question d'un lieu négligé comme lieu à potentiel.... Nous envisageons dans ce sens la mise en valeur de la Galite par l'intervention artistique. Dans un deuxième temps, nous tenterons d'illustrer le processus de l'art, son évolution ainsi que son rôle dans le développement des sociétés. Sachant que Galite a déjà une infrastructure existante, une étude sur la typologie de l'intervention sur l'existant sera primordiale pour la réussite de la solution que nous proposons. Nous suggérons une approche écologique, une démarche de maintenance et une démarche de valorisation écologique afin de revitaliser ce lieu sans perturber l'environnement naturel existant. Cette partie sera conservée pour l’analyse des projets de référence. Le vocabulaire et la somme des concepts acquis dans ce chapitre nous permettront de mieux aborder notre sujet. La compréhension de l’environnement immédiat, de même que du cadre bâti, est une nécessité dans le cursus d’intervention sur l’existant. Une étude aux niveaux macro et micro sera essentielle dans cette dernière partie. Complémentairement à une synthèse des concepts et des interventions analysés dans les chapitres précédents, cette approche nous amènera à définir nos intentions-cibles pour une ingérence urbaine et architecturale que nous allons présenter dans le cadre du projet.
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SOMMAIRE
01 02 03 04 05
Chapitre I : la Galite: méconnu forgeant une histoire............................8 I. Situation II. Contexte naturel III. Historie de l’île IV. Pratique économique et sociale V. Synthése
Chapitre II : l’art à la rescousse de la Galite............................................30 I. L’art : essai de définition II. Les composantes de l’art III. Socialisation de l’art IV. Le rôle de l’art sans la societé V. Synthése
Chapitre III : Gérer l’existant....................................................................62 I. Composer avec l’existant II. Intervenir sur l’existant écologiquement III. Synthese
Chapitre IV : Analyse des références conceptuelles..............................84 I. Naoshima, l’île musée de Tadao Ando II. THREAD : centre culturel et Résidence d’artiste au Sénégal III. LES MUREAUX – Centre d’art Les Ateliers du Moulin
Chapitre V : Le projet..............................................................................124 I. Analyse Urbaine II. Analyse du zone d’intervention III. Projet d’application
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Chapitre I : la Galite: mĂŠconnu forgeant une histoire
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L’
archipel de la Galite, est le point le plus septentrional de la Tunisie et du continent africain, il est composé d’une suite d’îles de superficies très inégales, la plus grande étant l’île de la Galite. Cette île est communément appelée Jalta, elle est située au large du Cap Negro à environ 81 Km au nord-ouest de Bizerte et de 64 Km de Tabarka, 35km au large de Cap Serrat. Elle nous paraît par temps clair, à partir de la portion de la côte Ouest comprise entre Tabarka et Cap Serrat comme un immense rocher plongé en pleine mer.
A: Les iles des chiens
Figure 5 :Position de l’archipel source: google earth+ auteure
B: La Galite
C: Le Galiton
D: La Fauchelle
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Au Sud-ouest de l’île principale et à environ 1.5 miles se trouvent deux îlots séparés de 50m : le Galiton (C) dominé par son phare avec une superficie de 29.6ha et la Fauchelle (D) avec une superficie plane de 13.6ha. Au Nord de l’île principale à un mile environ se trouve le Galiton Ouest. Il est composé de trois îlots, appelés « les îles des chiens » (A) ayant une superficie plane de 14ha. La Galite (B) fait partie du territoire tunisien, c’est une délégation appartenant au gouvernorat de Bizerte. En fait, la France avait établi son protectorat sur la Tunisie en 1881, mais ce Figure 6 :les Différentes iles qui forment l’archipel source :conférence Par philippe n’est que plus tard, à la suite d’uneD’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière visite, le 3 août 1903, du baron d’Anthouard, délégué à la résidence de France à Tunis - visite solennelle considérée comme une prise de possession officielle-, que la Galite fut rattachée administrativement au « caïdat » de Bizerte. Cependant, l’île est restée comme indépendante car éloignée du continent, en plus, c’était comme un lieu apatrié, distant seulement de 200 Km de la Sardaigne, la Galite fut alors un carrefour méditerranéen toujours ouvert aux tunisiens, français, italiens…qui y trouvaient refuge ou s’y arrêtaient pour une halte durant leurs voyages. La situation de l’île fut un acteur majeur dans la détermination de son destin.
Figure 7 :les Différentes iles qui forment l’archipel source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
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II. CONTEXTE NATUREL
II.1. Le climat II.1. 1. La température La température moyenne par an est relativement faible, de l’ordre de 13° en hivers et de 27° en été. En hiver, et du fait de la petite taille de l’île, le climat est marin et très rude, en été, il devient plus tempéré. C’est pour cette raison qu’il y eut toujours peu d’habitants permanents et que la plupart sont des visiteurs qui s’y amarrent pendant la saison estivale. 5
II.1. 2. les précipitations La précipitation est élevée, elle est de l’ordre de 600mm par an. L’eau est assez abondante sur l’île à cause de la forte nébulosité. Par ailleurs, l’humidité n’est presque jamais au dessous de 70%. Ainsi, l’île a toujours représenté une halte excellente pour le ravitaillement en eau. Par ailleurs, la vie en autarcie de l’île a été possible : chaque famille avait une aire cultivée et se procuraient un bon nombre de matériaux d’origine végétale sur place. 6
II.1.3. le vent Les vents de direction Nord, Nord Ouest et Nord Est sont très violents ils ont des effets mécaniques et physiologiques sur les plantes par les embruns marins qu’ils emportent à plus de 180m d’altitude. Les vents empêchait parfois les bateaux de débarquer leurs passagers et de décharger leur cargaison. Par contre, ces vents facilitaient la Vent dominant navigation venant des îles italiennes, c’est entre autres pour cette raison qu’à certaines époques, les habitants furent tous italiens, leurs compatriotes continuent aujourd’hui de visiter l’île pour y pêcher et profiter de sa beauté sauvage.
Figure 8 :vent dominant source: map +auteure
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ILE DE LA GALITE Gestion des espèces introduites en milieu insulaire,février0 2010 ILE DE LA GALITE Gestion des espèces introduites en milieu insulaire ,février 2010
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II.2. Études géo-morphologiques II.2. 1. Les données morphologiques « L’île, c’est la Galite, superbe bijou à demi - sauvage au large de la côte nord de la Tunisie. On imagine la Galite comme une île énormément haute, de plusieurs milliers de mètres avec des grandes falaises qui tombent dans la mer.» Johanna Nabili, septembre 2003 Bien que l’archipel de la Galite soit éloigné de plus de 35 Km de la côte la plus proche, il se présente, en réalité, comme un prolongement du plateau continental tunisien, en effet, entre le continent et les îles on n’enregistre pas de profondeurs supérieures à 200 m. L’île de la Galite a la forme d’un T couché orienté Nord Est – Sud Ouest, elle apparaît comme une île très escarpée, ceinturée de multiples écueils à fleur d’eau. Une topographie accidentée confère à l’île une beauté sauvage. C’est un massif montagneux dont la surface dépasse les 70% de la surface totale. L’Est de l’île est dominé par une série de falaises, au nord, on trouve quelques escarpements à pente raide où se situe la « pointe des chiens ». L’île est dominée par deux lignes de crête : La
Figure 9 :La face sud de la Galite source: Auteure
première au bout du sommet qui partage la Galite en deux parties : - La face sud, la moins étendue en superficie et la plus escarpée. Au niveau de ce versant, on trouve l’Oued principal de l’île, c’est l’un des éléments qui a influencé l’organisation de tout le village par sa topographie.
Figure 10 :La face Nord de la Galite source: Auteure
- La face Nord présente des pentes assez douces entaillées par des vallées profondes, il n’y eut de construction qu’au niveau de la plaine où les maisons sont de nombre réduit. La deuxième, à l’extrémité Est de l’île, présente des escarpements à pentes abruptes se terminant par une série de falaises. On y trouve le point culminant qui où se situe le poste de la vigie (l’ancien phare de la Galite) à une altitude de 391m. Ce point a donc un rôle stratégique de surveillance et de défense sur cette île qui ne présente aucune forme de protection naturelle. Cependant, l’île n’a jamais été le sujet d’un débat quelconque entre les pays l’entourant, certes sa topographie peu hospitalière fut une des raisons pour lesquelles elle n’a jamais été réellement colonisée. PAGE N°13
II.2. 2. Les données géologiques
Figure 11 :Les données géologiques source: Auteure
La partie Nord de l’île, celle qui fait face aux vents puissants, présente des glissements de terrain importants. On trouve des zones rocheuses dont les interstices sont sableux ; ce qui explique encore plus le fait qu’elle ne soit pas occupée. Ces roches sont majoritairement calcaires, elles constituent une grande partie des roches sédimentaires de l’île et sont dus, principalement, à l’activité des êtres vivants. Ces roches sont fréquemment utilisées en construction (maçonnerie) et en agriculture (amendements),... Sous l’action de l’érosion les calcaires ont donné des reliefs très escarpés.
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La plaine Nord, qui se trouve juste derrière le village présente un sol sablo-argileux, ce qui explique son exploitation pour l’agriculture. La ligne de crête à l’extrémité Nord-Est de l’île se termine par une série de falaises basaltiques de couleur foncée qui s’engouffrent dans la mer. En fait, le basalte « est une roche éruptive compacte, très dure, formée d’un agrégat de petits cristaux de feldspath, de pyroxène et d’olivine noyés dans un verre noir. À leur sortie du cratère, les basaltes sont toujours très fluides et ils constituent d’immenses coulées à surface horizontale. Lors du refroidissement, des prismes hexagonaux se forment qui, après érosion des coulées, prennent l’aspect de tuyaux d’orgue. » 7 On suppose qu’ils se sont formés lors de l’éloignement de l’archipel de la côte Nord Tunisienne. Sur la face Sud de l’île, d’anciennes dunes consolidées en grès tendre sont propices à l’installation de la population qui y creusait leurs maisons semi-troglodytiques. Le grès est « en fait une roche détritique formée de grains de nature variable (quartz, feldspath, calcaire, etc.) agglomérés par un ciment siliceux, calcaire, ferrugineux,… »8 . Il est assez tendre
Figure 12 :Roches sableuses du Galite source :Auteure
Figure 13 :falaises basaltiques du Galite source: Auteure
sur l’île il a été utilisé comme meules, pavés, matériau de construction, les dunes ont été donc creusées pour former les premières grottes néolithiques. Figure 14 :Grotte Néolithique source: Auteure
7 http://www2.ggl.ulaval.ca/ 8 http://richebiblio.blogspot.com/
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II.3. La faune et la flore La Méditerranée soit l’une des mers les plus anciennement fréquentées du globe a eu pour conséquence qu’une grande partie de ses paysages et écosystèmes a été modelée par l’activité humaine. Aujourd’hui, elle ne possède pratiquement plus d’espace vierge. Ainsi, les menaces qui s’exercent sur les écosystèmes et la biodiversité en Méditerranée sont importantes. La Galite, du fait qu’elle ne soit occupée que par une minorité, conserve encore jusqu’aujourd’hui ses richesses naturelles tant au niveau de la faune que de la flore. Elle abrite un grand nombre d’espèces rares, endémiques et menacées, de ce fait, elle est considérée comme ayant une importance majeure au niveau de la biodiversité méditerranéenne.
II.3.1. La faune II.3.1.1.Les espèces sauvages II.3.1.1.1. Les espèces terrestres
Figure 15 :phoques moines source :google image
Phénomène exceptionnel et unique de la Méditerranée, l’île accueille la seule colonie de phoques moines méditerranéens des espèces terrestres patrimoniales en s’attachant plus particulièrement à la protection de la grande patelle qui est un mollusque gastéropode à coquille conique. On trouve aujourd’hui à la Galite des habitats terrestres de valeur, encore en excellent état de conservation, des habitats potentiels importants pour le phoque moine et des populations viables d’espèces rares (goéland d’Audoin, faucon d’Eléonore) ou endémiques (Scorpion de Galite, phyllodactylle d’Europe, etc.).
Figure 16 :phyllodactylle d’Europe trouvé à la Galite source: Auteure
II.3.1.1.2. Les espèces halieutiques On trouve aussi des poissons tels que Dentex dentex, Sparus pagrus, Scorpaena scrofa, Spondyliosoma cantharus, Zeus faber, Pagellus erythrinus, Pagellus acarne… La langouste est l’espèce grâce à laquelle la Galite a acquis sa réputation et c’est pour la pêche de ce crustacé que l’île est encore occupée et visitée malgré les conditions climatiques rudes qui la caractérisent.
II.3.1.2. Les espèces apprivoisées
Figure 17 : Langouste. source: google image
Des troupeaux de chèvres avaient l’habitude de pâturer sur les pentes rocailleuses. En fait, Chèvre est un mammifère ruminant. Elle vit une dizaine d’années et met bas de 2 à 4 chevreaux par an, en deux portées. Elle est surtout élevée pour son lait (fromage) et son poil, très peu pour sa viande. Les habitants préféraient plutôt la chair des poissons et crustacés très abondants dans l’île. PAGE N°16
II.3.2. Le flore II.3.2.1.Les espèces terrestres En l’absence d’arbres, une végétation de palmiers nains et surtout de diss, une plante aux longues feuilles, tapisse les versants abrupts qui tombent dans la mer. Partout flotte l’odeur de la lavande et du thym.
Figure 18 :La plateforme du Galite. Source : Auteure
Un peu plus au centre se trouve une plate-forme composée de jardins. L’élément essentiel présent sur le trouve parfois en massif très dense. Au niveau des vallées de la face Nord-Ouest on trouve une végétation arbustive plus dense et souvent impénétrable constituée de « goundoul » et de lentisque laissant place à quelques arbres près des sources. Les palmiers sont des arbres dont le stipe (la tige) est ici très réduit (en forme de liane et sont utilisées surtout en construction et dans la fabrication de divers artéfacts de la vie quotidienne.
Figure 19 :Les palmiers au Galite . Source : Auteure
II.3.2.2.Les espèces marines Les algues ne manquent pas dans l’environnement marin de l’île. On les utilise comme engrais et comme isolants thermique dans les constructions. L’île abrite des espèces endémiques très importantes pour la biodiversité et qui sont surtout rares et menacées . On constate alors que les habitants, obligés de vivre en autarcie pendant de longues périodes et surtout durant l’hiver, ont expérimenté toutes les ressources végétales et animales présentes sur l’île, leur exploitation a dicté à son tour un mode de vie bien précis d’autant plus qu’il y a plusieurs espèces endémiques. Cependant, le savoir faire reste rudimentaire vu le séjour qui dépasse rarement le passage de trois générations successives vivant sur cette île sauvage.
II.3.2.3. Les plantes médicinales Le thym et la lavande particulièrement présents sur l’île ont été considérés comme les plantes médicinales dont les vertus sont les plus connues. Ainsi, leurs huiles essentielles ont été utilisées pour soigner les gerçures et les maux rhumatismaux dont souffrent les habitants d’une telle île au climat peu clément. Figure 20 :Le thym. source: google image
Figure 21 :L a lavande. source: google image
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III.L‘HISTOIRE DE L‘ÎLE D’après les études préliminaires qu i ont été réalisées sur l’île de la Galite pour sa mise en valeur, l’hypothèse que l’île avait été occupée depuis l’âge néolithique est avancée, puisque plusieurs empreintes et vestiges ont été dégagés surtout des troglodytes qui n’ont pas été utilisés ultérieurement. Les puniques et les romains se sont succédés à son occupation en l’utilisant comme escale pendant leurs explorations et leurs voyages en mer. Depuis le moyen âge et peu avant la colonisation de la Tunisie, l’île a souvent servi de refuge aux pirates et de rendez-vous aux contrebandiers italiens qui apportaient des armes et des munitions.
Figure 22 :éclat d’obsidienne trouvé sur l’ile du Galite. Source : Mission décembre 2017 APAL
« Ile au large de Tabarka du pays d’Ifriquia dont la …On y trouve : trois sources d’eau douce, des fermes et des vestiges anciens et une quantité innombrable de bouquetins…. Des chèvres domestiquées revenues à l’état sauvage…peuvent se tenir verticalement sur leurs cornes » Al-Qazwini (1203-1283)
Figure 23 :Quelques pièces trouvées à la Galite. Source : Mission décembre 2017 APAL
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L’île continuait cependant d’abriter plusieurs familles de pêcheurs, tunisiens et italiens. Le naturaliste italien Issel visita la Galite en 1876, après son collègue français Bory Saint-Vincent, qui en fit la première étude scientifique en 1840, et fut tout étonné d’y rencontrer Figure 24 :Antonio, sa femme et 5 enfants habitent une grotte est à mi-pente et près d’une source d’eau 1876 source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
un groupe de treize personnes y vivant en permanence. Il s’agissait de trois familles italiennes, l’une originaire de l’île de Ponza, au large de Naples, les autres de Trapani, en Sicile. Jusqu’au début du XXe siècle, les Italiens de la Galite se partageaient entre ces trois grandes familles : les D’ARCO, les VITIELLO et les MAZELLA. La Galite eut le triste privilège d’abriter en 1952, durant 2 ans un prisonnier célèbre : Habib Bourguiba, enfermé là par le pouvoir colonial. Ce n’est qu’après l’indépendance que quelques pêcheurs de nationalité tunisienne ont choisi de s’y installer avec les familles italiennes qui y ont demeuré.
Figure 25 :l’ancien président habib bourguiba sur l’ile source: google image
Population 1906
1911
1921
41926
1931
Totale
174
186
189
193
175
Français/ italien
64/107
68/118
63/128
62/131
133/42
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Figure 26 :Trace des néolithique source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
D’après les études préliminaires qu i ont été réalisées sur l’île de la Galite pour sa mise en valeur, l’hypothèse que l’île avait été occupée depuis l’âge néolithique est avancée, puisque plusieurs empreintes et vestiges ont été dégagés surtout des troglodytes qui n’ont pas été utilisés ultérieurement.
l’âge néolithique
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Figure 27 :Trace des Romains et Cathagenoi source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
Les puniques et les romains se sont succédés à son occupation en l’utilisant comme escale pendant leurs explorations et leurs voyages en mer
Période puniques et romaines
Figure 28 :Le premier habitant sur l’ile source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
Depuis le moyen âge et peu avant la colonisation de la Tunisie, l’île a souvent servi de refuge aux pirates et de rendez-vous aux contrebandiers italiens qui apportaient des armes et des munitions.
Depuis le moyen âge et peu avant la colonisation
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Figure 29 :L’apparition du village source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
Depuis 1876, il s’agissait de trois familles italiennes, l’une originaire de l’île de Ponza, au large de Naples, les autres de Trapani, en Sicile. Jusqu’au début du XXe siècle, les Italiens de la Galite se partageaient entre ces trois grandes familles : les D’ARCO, les VITIELLO et les MAZELLA.
1876, Jusqu’au début du XXe siècle
Figure 30 : Les habitants du Galite source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
Ce n’est qu’après l’indépendance que quelques pêcheurs de nationalité tunisienne ont choisi de s’y installer avec les familles italiennes qui y ont demeuré.
après l’indépendance
Figure 31 : Le phare du Galiton source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
En 1960, Les Galitois ont quitté l’île, l’île est occupé par les tunisiens jusqu’a 1985, ou il n’y avait que le militaire tunisien pour garder l’île.
1960, 1985 jusqu’a nos jours PAGE N°21
IV. PRATIQUES ECONOMIQUE ET SOCIALE
« Alors qu’on pensait ne pas trouver d’eau sur l’île, des sources résurgent partout, le poisson abonde, on a pris un repas de mérous et langoustes la Galite c’est la méditerranée d’il y a un siècle.. On se prend trois jours de repos sur cette île de robinson sans aucun touriste. » Johanna Nabili, sep2003.
IV.1. Gestion des ressources alimentaires Les espèces halieutiques abondent sur l’île, ainsi, ses habitants ont pu, depuis toujours, puiser les composants principaux de leurs mets dans ce paradis de pêche. Les quantités de langoustes surtout étaient tellement abondantes que plusieurs pêcheurs n’habitant pas l’île mais venant la côte Nord de la Tunisie en avaient fait leur source de vie (La pêche de la langouste Figure 32 : La pèche du Langouste par des Galitois source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
commence en mai et se termine en septembre). Concernant les fruits et légumes, ils dépendaient surtout de l’agriculture puisque leur importation du continent n’était pas toujours possible, d’autant plus qu’il n’existait suffisamment pas des espèces végétales sauvages consommables. Pour la viande, la consommation était parcimonieuse pour les mêmes raisons citées précédemment. En outre, les lapins et les chèvres sauvages étaient difficilement apprivoisables Figure 33 : Travail dans les vallons, sur le plateau par des Galitois source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
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IV.2.Gestion du l‘eau
Figure 34 : l’hydrographie Source : Auteure
les précipitations sont fréquentes sur l’île et les valeurs pluviométriques sont très importantes, les écoulements des eaux pluviales se font surtout sur les versants Nord Ouest, l’abondance des eaux douces est ainsi très remarquable. L’eau douce jaillit richement de plusieurs sources. Près de la côte, on trouve la source la plus connue de l’île, elle constitue le seul point de rencontre des pêcheurs et des plaisanciers qui viennent s’approvisionner en eau douce. Il existe aussi cinq autres sources assez importantes : • la première captée en 1938 pour arroser une épinière forestière. • la seconde au versant Est près du cimetière qui servait à l’arrosage des aires agricoles. • les trois dernières servent à l’alimentation en eau douce du village et à l’arrosage des jardins privés. Figure 35 : Croquis d’une citerne Source : Mission décembre 2017 APAL
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IV.3. Gestion des matériaux de construction Les Galitois, obligées de vivre en autarcie ont su adapter leurs connaissances en matière de construction avec le peu de ressources que leur donnait l’île. En général, les matériaux de construction utilisés sont exclusivement Figure 36 : Croquis du pierre Source : Auteure locaux. C’est la pierre et le bois qui déterminent le caractère des constructions de l’île. L’ancienne mine d’extraction de pierre subsiste aujourd’hui au versant nord de l’île, la roche calcaire était plus facile à extraire que le basalte présent aussi sur l’île, celle-ci était utilisée pour construire les pièces extérieures de l’habitat semi-troglodytique ou comme complément aux pièces creusées dans le grès.
Figure 37 : Croquis du Mine Source : Mission décembre 2017 APAL
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IV.4. Les activités IV.4.1. La pêche La principale activité répandue était la pêche, la saison de pêche de la langouste rouge s’étale du 1 mars au 15 septembre. Les barques de pêche de la langouste ou langoustiers sont des unités mixtes. Elles pratiquent un jour la pêche de langouste à l’aide de filet trémail et un jour la pêche à la palangre de fond qui est une longue et grosse ligne, soutenue par des flotteurs, à laquelle sont attachées des lignes plus petites munies d’hameçons. Les espèces visées par cette dernière technique de pêche sont des poissons de haute valeur commerciale. La présence des pêcheurs à la Galite est plus remarquable à la période estivale, leur séjour dépend de la quantité de glace qu’ils emportent avec eux pour le stockage de la langouste.
Figure 38 : La pèchesource :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
IV.4.2. L’agriculture La plupart des italiens et des tunisiens qui occupaient l’île étaient des pêcheurs et des éleveurs de bétail. La majorité des habitants se donnaient au jardinage (culture maraîchère, vigne) et à la fabrication du vin, ils pratiquaient l’élevage des chèvres, (pour la fabrication du fromage) et du porc. Le savoir faire était hérité du pays d’origine des habitants, ils n’étaient pas spécialement chevronnés en la matière, c’est pour ceci que les techniques d’exploitation étaient tout de même rudimentaires.
Figure 39 : L’agriculture source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
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IV.4.3. L’activité artisanale Les travails artisanaux étaient principalement le complémentaires des activités économiques sur l’île, notamment la pêche. L’activité artisanale principale était la fabrication et la maintenance des bateaux de pêches ainsi la fabrication des éléments de pêche comme le « t » et « la palangre de fond » … on trouve aussi les travaux liés a l’agriculture comme l’élevage de bétails, la fabrication de frommage et de vigne... Figure 40 : Conserverie de Langouste source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
Figure 41 : filet trémail source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
IV.4.4. L’activité sociale L’île, comme on vient de le démontrer, a été occupée de manière irrégulière par des personnes ayant des origines différentes mais qui présentent un profil leur permettant de vivre dans un lieu où le climat est souvent capricieux. On constate alors qu’il n’y avait pas un système social organisé de manière complexe, le sentiment communautaire relèverait plutôt du familial, collégial ou celui du voisinage au plus. Ainsi les tâches étaient partagées entre les habitants de manière à les occuper à effectuer un travail basique de survie ; et les conditions difficiles de la vie sur l’île n’étaient pas vraiment propices à une attitude contemplative productive des évènements ou des festivals.
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IV.4.5.Mode d‘occupation
L’île, comme on vient de le démontrer, a été occupée de manière irrégulière par des personnes ayant des origines différentes mais qui présentent un profil leur permettant de vivre dans un lieu où le climat est souvent capricieux. En fait, les italiens qui sont venus s’y installer sont d’origine insulaire (les îles de Ponza et de Trapani), ils s’étaient adaptés des générations durant au climat des îles méditerranéennes. En outre, les quelques pêcheurs tunisiens qui y demeurent, sont tous originaires de la côte Nord, dont le climat n’est pas très différents de celui de l’île surtout pendant la saison froide, d’autant plus que leurs métier est transmis de père en fils depuis des générations donc ils ont des caractéristiques d’adaptation thermiques et d’endurance physique assez vigoureuses.
Figure 42 : Disposition des maisons des Galitois source :conférence Par philippe D’arco 17 juin 2018: La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
IV.4.6. Les moyens de communication L’île a longtemps été considérée comme coupée du continent, surtout par le mauvais temps. Tel un lambeau de terre jeté au grand large, la liaison avec les autres îles et villes côtières ne pouvait se faire que par bateau. Ceci contribuait certes au développement du mode de vie autarcique, mais aussi était peu encourageant à l’installation définitive de nouveaux habitants. Avec l’indépendance, des cas d'urgence purent être résolus grâce à des vols d'hydravions. Un poste de radio installé par la Marine nationale permit des communications rapides mais ce n’est que plus tard (fin des années 1990) que des gens se sont résolus à s’installer dans l’île.
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V.SYNTHÈSE
Figure 43 : La Galite Source: Auteure
Figure 44 : La Galite Source: Auteure
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La principale constatation consisterait à affirmer que l'histoire de l'île est extrêmement hétéroclite. On supposera que le village n'a jamais été occupé par plus de 200 personnes, il a même été presque désertique. Comme nous l'avons déjà expliqué, cela résulte de la combinaison de plusieurs facteurs, dont un environnement hostile qui se traduit par une vie sédentaire. Il y a absence de progression d'une certaine pratique, car les habitudes vernaculaires nécessitent une hiérarchisation temporelle importante, ce qui explique que ce cheminement a souvent été interrompu pour une raison ou une autre. La Galite, village jadis convoitée en tant que village autonome et aujourd'hui marginalisé en dépit de son potentiel enthousiasmant, de ses nombreux intérêts biologiques, économiques et scientifiques, que certains experts tels que scientifiques, plaisanciers ou pêcheurs saisonniers, le font déjà dans le cadre de leur travail. Cette situation est principalement due au fait qu'elle se situe en dehors des circuits de transport et de servitude. Ainsi, l'île souffre d'une situation précaire qui a conduit à un état de délabrement et de délaissement malgré les directives du gouvernement, qui s'est depuis quelques années soucié des sites naturels. Il est possible d’opter pour un parcours qui servira comme structure de préservation du patrimoine naturel et archéologique de l’île, en soutenant et en promouvant de cette manière une exploitation respectueuse des ressources naturelles et la durabilité des activités de pêche côtière et de tourisme écologique et agricole tout en améliorant la gestion de ces dernières. Cela finira par encourager sa dynamisation pour qu’elle puisse renaître et participer à l’économie du pays.
Figure 45 : La Galite Source: Auteure
Figure 46 : La Galite Source: Auteure
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Chapitre II: l’art à la rescousse de la Galite
I. L’ART : ESSAI DE DÉFINITION
Les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d’entre elles n’est universellement acceptée, d’après le Dictionnaire de L’académie française (8 -ème édition). Selon le dictionnaire Larousse, l’art c’est une « Ensemble des procédés, des connaissances et des règles intéressant l’exercice d’une activité ou d’une action quelconque : Faire quelque chose selon les règles de l’art. »
Figure 48 : Forme des Arts Source :Google image
Figure 47 : Status faite par les dechet des Arbres Source : Pinterest.com
Selon Gwenn Seemel9 "l’art provoque toujours un changement petit ou grand, personnel ou universel. C’est sa valeur, sa raison d’être, son but, et sa définition complète." Donc, c’est la démarche créatrice d’un individu qui par diverses techniques et sur différents supports, cherche à faire passer un message en appelant les émotions d’un public par la recherche de la beauté, de la provocation ou du détournement. On peut situer l’art selon trois grands axes : 9
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Artiste et écrivain français
I.1. l’art comme une activité de l’homme en opposition avec la nature : Ici, l’art s’oppose à la nature, à ce qui est produit sans intervention humaine. Il correspond à tout ce qui n’aurait pas existé sans l’action de l’homme. Une maison est une production humaine : c’est de l’art. Un arbre qui pousse dans la forêt est une production naturelle : ce n’est pas de l’art. On a là un usage non esthétique du mot art.
I.2. l’art comme un procédés technique : L’art est un ensemble de procédés permettant d’obtenir un résultat déterminé. L’art s’oppose ici au hasard et au savoir purement théorique. Contrairement au hasard, l’art manifeste un savoir-faire, une compétence. Par rapport au savoir théorique, l’art suppose une action concrète, voire une expérience. Il ne suffit pas de comprendre le fonctionnement, il faut pratiquer.
I.3. l’art comme élément esthétique : L’œuvre d’art est un objet matériel donc sensible puisque c’est par nos sens que nous la percevons. Or ce qui procure du plaisir aux sens relève de l’agréable. C’est le sens esthétique, de nos jours, qui est dominant. L’œuvre d’art, de ce fait, n’est pas créé dans un but utilitaire, mais ce qu’il y a d’esthétique en lui qui nous touche et qui nous pouvons apprécier.
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II. PROCESSUS DE L’ART
L’art est là où nous donnons un sens au-delà de la langue. L’art consiste à donner du sens par l’intermédiaire d’une agence intelligente, en suscitant une réponse esthétique. C’est un moyen de communication où le langage ne suffit pas à expliquer ou à décrire son contenu. L’art peut rendre visible et connu ce qui n’était pas dit auparavant. Parce que ce que l’art exprime et évoque est en partie ineffable, il nous est difficile de le définir et de le délimiter. il est connu par l’expérience du public ainsi que par l’intention et l’expression de l’artiste par une œuvre d’art. Le sens est donné par tous les participants et ne peut donc jamais être pleinement connu. Il est multifonctionnel et continu. Même un désaccord est une tension qui est elle-même l’expression de quelque chose.
Figure 49 : photo montre qu'il n'y a pas d'interaction entre le public et l'artiste Source : google image+Auteure
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Artiste : créateur (ou inventeur)
Œuvre d’art : (diffusion)
Public : récepteur (passif).
Figure 50 : Un artiste Source : Pinterest.com
II.1.L’artiste
L’artiste a un regard, une écoute, une conscience, une sensibilité, une pratique sur l’humanité. Il l’exprime à travers son art (avec un métalangage inconscient compris de tous) pour que l’on puisse se voir, s’écouter et se comprendre. Les artistes sont sur des lieux d’observation de nos sociétés, insupportables à vivre pour les autres : ce sont des sentinelles, les sentinelles gardiennes de la santé de notre humanité et qui demandent en permanence : « ça va ? » dans son œuvre. L’artiste alerte notre société, de toute dérive inhumaine contre son extinction à travers ses œuvres. il perturbe tout désir d’ordre hégémonique par le sacrifice de soi et est le garant de la liberté humaine et de l’épanouissement de son intelligence. Il est le garant de l’imaginaire collectif.
L’artiste produit un « héritage humain » image de notre humanité. Cet « héritage humain » donne les métiers, les occupations dont chacun tire un sens de sa vie et ses moyens d’existence. Les artistes donnent du sens à l’existence humaine et alimentent la connaissance. Sans eux, nos sociétés se décomposeraient, sans sens en dérivant vers la disparition de l’espèce humaine.
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Figure 51 : Oeuvre d'art source: Pinterest.com + Auteure
II.2.l‘oeuvre d‘art Une œuvre d’art, dans les arts visuels, est un objet physique en deux ou trois dimensions qui remplit une fonction esthétique. Une œuvre d’art singulière est souvent considérée dans le contexte plus large d’un mouvement d’art ou d’une époque artistique. Elle peut également être considérée comme un élément au sein de l’œuvre globale de l’artiste. Toute œuvre artistique cherche à atteindre une dimension esthétique. Cela signifie qu’elle essaie de provoquer des émotions et qu’elle cherche à atteindre « le beau », par opposition à l’utile. L’œuvre d’art offre des couleurs plaisantes, une harmonie dans les formes... Mais cette notion reste toutefois assez subjective : chacun apprécie le côté esthétique d’une œuvre en fonction de ses goûts, de sa sensibilité, de son éducation...
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L’œuvre d’art est fabriquée grâce à une ou des techniques, plus ou moins élaborées. La technique de l’artiste doit avoir eu un rôle primordial dans la conception de l’œuvre. Enfin, concernant la sémantique, l’œuvre d’art exprime quelque chose. Elle véhicule un message, une question, une émotion. Elle doit avoir un fond, compréhensible et caractérisant l’œuvre.
II.3. Le public
le public c’est tout amateur et récepteur d’art d’après le livre Lamour de l’art : les musées d’art européen et leur public de Pierre Bourdieu10 et Alain Dar bel11 , « ce qui était essentiellement un bastion aristocratique est devenu de nos jours un lieu de rencontre pour les gens de la rue. » 12 Cette époque de bouleversements sociaux et culturels ouvre une brèche vers un relativisme croissant. On constate la diversité et l’hétérogénéité des publics de l’art. À partir de ce moment, et encore aujourd’hui, nous pouvons parler des publics de l’art. La sociologie de l’art le confirmera. Un des aspects que nous aimerions souligner d’entrée de jeu est la mouvance de la notion de public. La notion de public est une construction, elle prend corps et s’entrelace avec celle de peuple dans une sorte d’indifférenciation. Pour discuter de la notion de public, nous nous basons sur la littérature provenant de la sociologie de l’art qui porte premièrement sur le public des musées. Dès 1969, Pierre Bourdieu et Alain Darbel publient l’une des premières études sociologiques sur la fréquentation des musées européens. Ils constatent que le public des musées est plutôt homogène : il s’agit soit d’un public touristique, soit d’un public hautement scolarisé. Ce qui a intéressé Bourdieu et Darbel, c’est l’accessibilité à la culture selon des données socio-économiques, en lien, principalement avec l’éducation des sujets. Bourdieu et
10 11 12
Figure 52 : Le public source : Pinterest.com + Auteure
Darbel identifient certaines caractéristiques qui nous permettent de réfléchir à la fréquentation des institutions muséales, aux causes qui déterminent que certains individus vont au musée alors que d’autres s’en abstiennent. Ces publics sont définis par des caractéristiques socio-économiques qui disent peu de la subjectivité des visiteurs du musée, de leurs rapports aux œuvres ou du processus de réception comme phénomène sensoriel, discursif ou signifiant. Elle dit peu de l’œuvre d’art comme production d’intelligibilité.
né le 1er août 1930 à Denguin (Pyrénées-Atlantiques) et mort le 23 janvier 2002 à Paris, est un sociologue français. (1932 - 21 août 1975) est un sociologue français et un ancien administrateur de l’Insee. Bourdieu, 1969.
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III. SOCIALISATION DE L’ART Artiste : créateur (ou inventeur) Selon les époques, les cultures, le taux d’illettrisme, l’art est plus ou moins accessible. Parce qu’il demande un effort et certaines connaissances, tout le monde ne devrait pas être sensible à l’art, même ceux qui le sont devraient faire des efforts pour le comprendre. Ce processus nécessite un perfectionnement du goût et un minimum de connaissances pour bien comprendre et apprécier l’œuvre d’art. Cette vision simplifiée est à l’origine de nombreux malentendus entre les artistes et le public. En contrepartie, beaucoup des artistes et
Œuvre d’art : (diffusion)
Public : actif
Figure 53 : relation entre l'artiste, l'oeuvre d'art et le public apres la socialisation Source: Auteure
des mouvements artistiques ont essayer de contredire cette ancienne attitude, et essayent de diffuser l’œuvre d’art aux grands nombres de public possible en le
Figure 54 : Exemple d'interaction entre l'artiste marina abramovicle public apres la démocratisation Source: google image+Auteur
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pénétrant dans une démarche de démocratisation. La socialisation signifie une action de mettre un bien à la portée de toutes les classes de la société. C’est-à-dire, L’art, engagé dans la démocratisation, ne veut plus être la chasse gardée d’une élite sociale mais il renvoie à l’idée d’une égalisation de l’accès aux arts et à la culture, a une diversification de la morphologie des publics et a une augmentation du nombre des personnes fréquentant les lieux et événements artistiques et culturels. Depuis la naissance de ce concept, une transformation importante de la relation entre le grand public et la scène de l’art est née, ce concept insiste à une démultiplication des occasions de rencontrer des œuvres et des artistes, d’une participation accrue pour les publics tenus à distance des mondes de l’art, d’une intensification des pratiques vers des formes savantes, etc. A cela il faut ajouter une conception de la démocratisation comme forme de socialisation, voire comme un enjeu de restauration du lien social, de formation citoyenne… entre le public et l’art. Il est à noter que le concept de la démocratisation de l’art ne renvoie pas à une contradiction avec le rôle de l’œuvre d’art, la démocratisation de l’art ne signifie pas un encombrement d’une multitude des fabricants qui déforment le goût du public et l’empêchent de comprendre que dans l’art il y a quelque chose de bien supérieur qui charme, élève et ennoblit l’homme. Le côté populaire ne tient pas que l’art perd son objectif noble, il est censé diffuser ces objectifs aux grands publics et être un support pour construire une pensée, une idée, un discours… Toutefois, il existe des mouvements artistiques qui ont pour volonté de toucher toutes les strates sociales, on cite par exemple le street art, les musées à ciel ouvert… Figure 55 : La socialisation de l'art Source: pinterest.com +Auteure
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III.1. L’œuvre sort dans la rue
« La ville est source d’images, de formes, de mouvements et, par extension, d’idées. Alors tous les jours, tel un colporteur d’espace, j’arpente les trottoirs, la rue, le pavé. À pied, à vélo, en bus, en skate ou en auto, je déplace mon corps et mon regard d’un bout à l’autre de la cité. Cette ville dans tous ses états représente pour moi le lieu idéal d’inspiration et de création. » Daniel Buren 2005 L’art n’est pas réservé qu’aux musées. On dit que l’art remonte au temps des hommes des cavernes alors que ces derniers ont peint des images sur les murs de leurs grottes. Ici, on revient un peu aux origines de l’art en s’exprimant encore sur les murs, mais d’une tout autre façon, certes. L’art de rue est
Figure 56 : Une baleine géante en plastique à Brooklyn Source: http://golem13.fr
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beaucoup plus élaboré, il y a beaucoup de techniques utilisées et cela prend un vrai talent d’artiste pour en faire, pas simplement de la peinture en aérosol. Beaucoup d’artistes de rue obtiennent la permission des propriétaires des lieux avant de commencer à peindre, contrairement aux graffiteurs qui en font un acte rebelle et illégal. L’art donc n’est pas confiné dans les musées, on ne veut pas nécessairement s’enfermer dans un musée. Qu’à cela ne tienne, dans plusieurs grandes villes, il est possible de profiter de l’art à l’extérieur, tout cela gratuitement et on gagne à découvrir l’art urbain.
Figure 57 : Status avec des mateiaux recyclé Source: pinterest.com
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III.1.1.Street art Le terme de street art, apparu dans les années 1990 en France, définit initialement une pratique éphémère transgressive, longtemps considérée comme une dégradation de l’espace public. Son statut a considérablement évolué au fil des années, pour devenir une forme artistique reconnue par les mondes de l’art et utilisée en tant qu’outil d’attractivité territoriale dans un contexte de métropolisation par la culture. Les définitions du vocable sont protéiformes et évoluent avec le temps. Nous considérons ici qu’il fait référence à des pratiques qui ne sont pas uniquement réalisées dans et pour l’espace extérieur, mais qui sont parfois créées pour être vues directement en intérieur, L’art urbain est par définition ouvert à la rue. Il propose un dialogue avec les passants et peut être soumis au risque de la destruction-
dégradation. Il n’est donc pas immuable, comme il pourrait l’être dans un musée. Mais sa reconnaissance croissante peut amener certains à essayer de privatiser ou de protéger ces œuvres, par essence éphémères. “A la différence de l’art contemporain élitiste et conceptuel, le street art est accessible et populaire Nicolas Laugero-Lasserre
Pratique spontanée et transgressive
Mouvement contestataire entre Illégitime/institutionnalisation
Place spécifique dans les politiques culturelle urbaine Figure 58 : Shémat montrant les pratiques de l'art Source: Auteure
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Figure 59 : Exemple du street Art dans le monde Source: Pinterest.com
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III.1.2.Musées à ciel ouverte
Un musée en plein air ou à ciel ouvert est un type de musée dont les collections ne se trouvent pas à l’intérieur d’un bâtiment mais à ciel ouvert. Ce type de musée est particulièrement adapté aux écomusées présentant par exemple des reconstitutions historiques et des tableaux vivants mais aussi à des musées de sculpture et à toute œuvre qui supporte les conditions climatiques. Ce type de musée prend de plus en plus d’ampleur partout dans le monde, on cite à titre d’exemple le musée à ciel ouvert à inhotim au brésil et Djerba Hood au Djerba, Tunis.
III.1.2.1.Le musée à ciel ouvert à inhotim
Il est le plus grand musée du monde à ciel ouvert. Il se situe à Brumadinho, dans l’État du Minas Gerais, à soixante kilomètres de Belo Horizonte. Le site compte 1 000 hectares dont seuls 110 sont ouverts au public. Ce musée mêle art contemporain et nature avec son jardin botanique façonné par le magnat du minerai Bernardo Paz. Ce dernier a commencé dans les années 1980 à transformer le jardin de sa maison en un site unique, qui abrite depuis 2006 la plus grande collection d’art contemporain du monde, en pleine forêt tropicale. Le site comprend aussi une serre de 25 000 m², des bibliothèques et des salles de classe. De nouvelles galeries sont attendues, mais aussi des hôtels (un boutique hôtel a ouvert en 2016), un amphithéâtre à ciel ouvert, un théâtre...
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Figure 60 : le „carré magique”, parc Inhotim, Brésil Source: Pinterest. com
Figure 61 : des installations et des peintures 3D dans le parc Inhotim, BrĂŠsil Source: Pinterest.com
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III.1.2.2. Le village africain kassena, burkina fasso où chaque maison est une œuvre d‘art
Nous avons choisi cet exemple pour affirmer que l'art n'est pas une activité qui concerne uniquement les professionnels ou les spécialistes, au contraire, il appartient à tous. Chacun a un aspect artistique en lui et est capable de produire, comprendre, apprécier... l'œuvre d'art. Le Burkina Faso n’est certes pas une région fréquentée par les touristes, mais au pied d’une colline surplombant la savane environnante ensoleillée de l’Afrique de l’Ouest se trouve un village extraordinaire, un complexe circulaire de 1,2 hectare à l’architecture en terre richement ornée. C’est la résidence du chef, de la cour royale et de la noblesse du peuple Kassena, qui s’est établi pour la première fois au XVe siècle, ce qui en fait l’un des groupes ethniques les plus anciens du Burkina Faso. Les Kasséna sont célèbres au Burkina Faso par leur architecture traditionnelle. Celleci se compose de maisons rectangulaires ou rondes. De magnifiques peintures murales recouvrent les façades des habitations. Elles sont réalisées par les femmes qui emploient de la couleur noire, obtenue en délayant un caillou noir broyé ainsi que de couleur blanche à partir d’un caillou blanc (silicate de magnésium). Le fond rouge est constitué de terre argileuse mélangée à de l’eau de cuisson
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Figure 62 : Le village Kasséna au Burkina Fasso Source: Pinterest.com
de cosses de néré. Les motifs représentent des symboles de la vie quotidienne de la religion. Tiébélé a un charme fou avec ses habitations aux façades peintes aux multiples motifs. Au-delà de son aspect esthétique, c’est toute une tradition qui se transmet à travers les symboles qui y sont dessinés. Cet art extraordinaire en Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso en particulier, un art que vous ne trouverez pas dans les musées ou les galeries.... Mais c’est une exposition ouverte dont l’artiste est la femme rurale qui est la créatrice par excellence.
Figure 63 : femme burkinabĂŠ qui peint les murs Source: Pinterest.com
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III.1.3.les musées mobiles Le Musée Mobile, désigné par l’acronyme MuMo, est un musée itinérant d’art contemporain, destiné à aller directement à la rencontre des enfants, en particulier ceux qui se trouvent géographiquement ou socialement éloignés de l’accès à la culture. MuMo, le Musée Mobile, est né d’un désir de partage. Aller à la rencontre des enfants sur leur lieu de vie, les mettre en contact avec la création, susciter leur curiosité, laisser s’exprimer leurs émotions. Cette initiative est née de la volonté d’Ingrid Brochard, ancienne femme d’affaires ayant décidé de consacrer sa vie à
Figure 65 : la participation des enfants.Source: http://www.museemobile.fr
Figure 64 : la participation des enfants.Source: http://www.museemobile.fr
sa passion pour l’art, de l’inscrire au cœur de l’éducation des enfants, en intervenant sur leurs lieux de vie : écoles, centres de loisirs, parkings de quartiers… Elle imagine alors un dispositif d’exposition itinérant permettant de proposer aux plus jeunes une confrontation directe avec des œuvres d’art spécialement créées pour eux par des artistes contemporains internationalement reconnus.
Figure 66 : MuMo2, par la designer matal icrasset SOurce: http://www.musee-mobile.fr
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Figure 68 : MuMo 1 SOurce: http://www.museemobile.fr
Figure 67 : la participation des enfants. Source: http://www.musee-mobile.fr
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III.2. L’artiste dans l’espace public
L’espace public de la ville se qualifie avec la modernité comme un espace de forte attraction d’où la ville devient alors un espace hautement magnétique de la création artistique et attire de plus en plus les artistes. Dans ce cas, on parle de l’artiste « objet de l’œuvre d’art » qui subit une interaction directe avec le public dans un espace ouvert et accessible à tout le monde. Cette interaction prend plusieurs formes Comme par exemple circulaire ou l’artiste prend une position centrale envers le public Ou
Figure 70 :L’auteure dans la marche artistique des étudiants de l´ENAU vers Sidi Bou Said. Source : Auteure
Figure 69 :Marche artistique des étudiants de l´ENAU vers Sidi Bou Said. Source : https://Fwww.lanation.tn
bien une position linéaire ou l’artiste est en face avec le récepteur ou on trouve un positionnement hiérarchique dont le spectateur est libre de choisir son position et son dialogue et réaction avec l’artiste…
Figure 71 :: La Dame Blanche, Festival d’Été de Québec, Canada. Source : http://francisvachon.com
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III.3.Le spectateur-auteur Comme le souligne Jacques Rancière dans Le spectateur émancipé, ce serait une erreur de confondre « regarder » avec une action passive. Le spectateur face à une œuvre, l’étudie, en retire des éléments qui lui sont intéressants, il agit. La participation met en jeu pleinement le spectateur. Comme l’explique Frank Popper, le spectateur est maintenant « invité à donner une réponse totale, c’està-dire à la fois intellectuelle et physique ». La réflexion et la prise de décision d’action/réaction sont donc l’essence d’un art qui appelle à la participation. Cela peut amener à un art plus relationnel où le spectateur peut cette fois devenir co- Figure 72 :Installation interactif Source : google image auteur de l’œuvre avec l’artiste, si ce n’est créateur.
III.3.1. Spectateur interactif
On est loin de la théorie de Brian O’Doherty comme quoi le corps n’est pas bienvenu dans l’espace d’exposition 34, ici, il est nécessaire. De nos jours, l’interaction est souvent liée au numérique. Par programmation d’un ordinateur, le spectateur a plusieurs possibilités d’action qui s’offre à lui. Le logiciel mis en place va ensuite envoyer des données en réagissant à ces actions. Il y a un jeu intellectuel subtil qui né entre le créateur des règles et le percepteur dans l’interprétation de l’œuvre35. Le spectateur n’est plus en contemplation, mais il va chercher à comprendre le fonctionnement de l’œuvre numérique et découvrir ses règles au fur et à mesure. On peut citer à titre d’exemple le festival International d’Art de Lumière INTERFERENCE
Figure 73 :Installation interactif Source : google image
Figure 74 :une interférence à la médina de Tunis Source : google image
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III.3.2. Spectateur participant
La participation met en jeu l’action du spectateur Comme l’explique Frank Popper, la perception est une condition essentielle de la participation. C’est ce qu’on peut retrouver aussi dans l’interaction. Dans les deux cas, le corps du spectateur est essentiel dans l’œuvre. Dans les œuvres participatives le spectateur est un rouage nécessaire pour faire fonctionner l’œuvre. Figure 75 :Installation artistique loge 3eme année enau prise par mr jalel bessaad
III.3.2.1.Tadashi Kawamata
, Collective Folie, 2013, Parc de la Villette Certes, cette œuvre n’utilise pas la forme du jeu mais celle de la construction. Il y a tout de même des règles à suivre. Les usagers peuvent participer avec l’artiste à la construction d’une tour. Chacun décide de ce qu’il veut mettre en place, les matériaux sont fournis. Mais bien sûr, pour que la tour soit fonctionnelle, il faut bien que les différents participants se mettent d’accord et discutent entre eux. Figure 76 :Tadashi Kawamata, Collective Folie Source : google image
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Depuis VIe siècle avant J.C. jusqu’au XIXe siècle
III.4.Conclusion
l’art imite la nature, c’est la «mimésis». Exemple: Piero dellaFrancesca, artiste peintre et mathématicien italien du Quattrocento, développe l’art de la perspective, qui permet de représenter un espace tridimensionnel sur un surface plane.
Du XIXe siècle à 1945
De 1945 à nos jours :
avec l’invention de la photographie par Niépceen 1816, l’art ne cherche plus à imiter la nature mais à peindre les conditions de sa représentation, de sorte qu’il devient son propre sujet, c’est le modernisme.Exemple: Les impressionnistes décomposent la lumière et laissent apparaître les touches du pinceau.
dans l’après-guerre, des artistes comme Andy Warhol révolutionnent l’art moderne. En utilisant la sérigraphie, Warhol neutralise le geste artistique et rompt avec le culte de l’œuvre unique. Ce procédé semi-mécanique lui permet de produire en grande quantité, de déléguer la tâche à des assistants et de gagner beaucoup d’argent : l’art devient une entreprise PAGE N°53
IV. LE RÔLE DE L‘ART DANS LA SOCIÉTE
Les Arts et la culture interviennent dans des actions sociales, économiques ou politiques. Ils témoignent de la solidarité entre les hommes, de leurs conditions ou mode de vie... Ils ont la capacité de faire évoluer les mentalités et d’encourager à agir dans tous les domaines de la société.
IV.1. Le rôle social de l‘art :
« La responsabilité d’un artiste ne tient pas seulement à sa recherche esthétique ou à son impact intellectuel, mais aussi à son influence, à sa capacité à interroger, proposer, critiquer, sensibiliser et élever les consciences. L’Art est un moyen de questionner et découvrir, en même temps qu’il recherche de nouvelles façons de raconter, de proposer, d’agir ... L’Art est ainsi un moyen de prendre conscience de la pluralité des idées, des histoires et des identités. Les Arts et les cultures peuvent contribuer à une rencontre intuitive, sensible et apporter une meilleure connaissance des cultures, des différences, des similitudes et de l’universalisme entre les hommes. » Margalit Berriet Présidente et fondatrice de Mémoire de l’Avenir
Figure 77 :Folie Source : Pinterest.com
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IV.1.1. L‘art pour éduquer : L’art, depuis une cinquantaine d’années, se trouve éclipsé par une recherche conceptuelle et idéologique où ce n’est plus tant la beauté et l’excellence qui comptent mais la rupture, la dialectique, voire la polémique. En effet, l’artiste transpose sa perception de la réalité en une expression artistique qu’il met en disposition de la société, jouant le rôle d’attirer l’attention du public à se poser des questions sur son environnement et à réfléchir sur celui-ci. Grâce à l’art, la société va comprendre et avoir un regard plus poussé sur son quotidien. Il va faire naître une certaine gêne chez les observateurs dans ses relations avec l’univers. L’art va engendrer des émotions chez ces derniers. Figure 78 :L’admiration du l’art Source : Pinterest.com + Auteure
En Tunisie, nous pouvons citer l'exemple de L’association "L’Art Rue" qui est considéré comme fabriquant d’espaces artistiques au cœur de la médina de Tunis. L’Art est vecteur de développement éducatif, social et économique. C’est pourquoi l’association concevoit et met en place des projets artistiques et culturels avec et pour les populations du territoire. L'association consiste a une démarche immersive des artistes qu’elle accueille en résidence, en développant des activités éducatives avec le public… L’association propose tout au long de l’année dans ses locaux aux enfants des ateliers artistiques gratuits conçus et animés par des artistes professionnels bénévoles (expression corporelle, théâtre, conte, design, break dance…).
Figure 79 :atelier co-conception source: google image
Figure 81 :atelier de source: google image
theatre
Figure 80 :atelier de dance source: google image
L’objectif est d’initier les enfants à l’Art et de les accueillir dans un lieu ressource qui leur offre de bonnes conditions pour s’épanouir. L’Art Rue les accompagne également dans leurs devoirs. Les enfants explorent différentes pratiques artistiques, découvrent d’autres rapports possibles au monde et enrichissent leurs modes d’expression. PAGE N°55
IV.2. L‘impact de l‘art sur les villes : La ville a longtemps été une véritable source d'inspiration et d'investissement pour les artistes qui y ont vu un réservoir riche de multiples potentialités, par la variété de sa constitution, ses logiques de mouvement et de flux mais aussi la complexité du jeu interactif qu'elle renferme, l'entité urbaine constitue un argument artistique inépuisable de la création. La relation entre la ville et l'art aborde ainsi une variété de problématiques d’ordre sociales ou économiques, autant qu’esthétiques et artistiques... dans le but de restaurer l'image des quartiers mal aimés et illégitimes, le plus souvent dans le but de renforcer l'attractivité et le développement économique de ces territoires. Nous citons dans ce sens des exemples du monde entier :
• Village arc-en-ciel à Kampung Pelangi Indonésie Avant que Kampung Pelangi ne devienne le « village arc-en-ciel », la région était l'une des plus pauvres de l'île. Pour remédier à cette situation, les autorités de l'Indonésie décident en 2017 de relooker Kampung Pelangi. En repeignant les façades de toutes les maisons, en y dessinant des fresques et des œuvres en 3D. Le gouvernement veut changer l’image de la région, et surtout sortir les habitants de leur pauvreté... « Ne pas aller dans cette partie de l’île de Java, c’est la condamner. Offrir une autre image, une image gaie et positive, c’est lui donner une chance d’exister » estiment les porteurs du projet rainbow. Pour exister donc, chaque maison est peinte d’au moins 3 couleurs différentes.
Figure 82 :le village après l’intervention Source https://www.decisionsdurables.com
En 2018, l’opération porte déjà ses fruits. Selon l’Indonesian Builders Association, les investissements réalisés ont amplifié les projets de développement économique dans la région. De nombreux visiteurs sont venus à Kampung Pelangi pour admirer les maisons et pour se prendre en photo, et qui dit essor de visiteurs dit essor de petits commerces. De nombreuses échoppes ont vu le jour Figure 83 :le village avant et après l’intervention Source https://www.decisionsdurables.com (souvenirs, restaurants, ...) pour satisfaire les besoins de ce nouveau tourisme. Les projets et initiatives citoyennes se multiplient elles-aussi. Les autorités locales ont prévu une rénovation plus poussée des maisons. Elles envisagent également de dépolluer la rivière et la forêt voisines. Pas de doute, PAGE N°56
ces couleurs offrent à tous une nouvelle façon de voir la vie. Un bidonville indonésien, Kampung Wonosari, devenu grâce à l’art urbain, une attraction touristique.
• « Women are heroes » JR artiste, Morro da Providencia, Rio de Janeiro, Brésil 2009
Morro est l'’une des favelas les plus dangereuses du centre de Rio, s'inscrit cette fois dans le monde de l'art grâce au travail du photographe français JR. L’artiste a revêtu les façades des maisons, perchées sur les collines de la favela, de gigantesques photographies de visages et de regards de femmes, en noir et blanc. L'effet est remarquable à distance, alors que leurs yeux écarquillés se détachent de la colline, et semblent se fixer sur les passants au bas de l'Avenida Brasil, l'une des grandes avenues de Rio. Désormais la favela observe la ville.
Figure 84 :Vue sur la favela de Rio Source: Google image
Figure 85 :Vue sur la favela de Rio Source: Google image
Avec cette exposition, JR, pour qui la rue est une galerie d'art universelle et la ville le terrain d'actions de grande ampleur, a voulu rendre hommage aux femmes, celles qui occupent un rôle essentiel dans ces communautés et bien souvent les premières victimes de la violence. L'objectif secondaire est de créer de l'art dans des endroits où il est toujours exclu. JR a donné une nouvelle identité à la favela et a amélioré l'autoestime de ses habitants délaissés par les autorités. Figure 86 :Vue sur la favela de Rio Source: Google image
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IV.2.1. La dimension socio-économique de l’art : Il n’existe pas de société sans qu’une expression artistique n’intervienne à un moment ou un autre de son quotidien. Et, comme le montre Tudor Vianu, « si l’art est indissociable de la vie sociale, son rôle à l’intérieur de celle-ci change considérablement en fonction des époques et des cultures ». À l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, alors que peinture, musique, théâtre, cinéma, photographie, etc. semblent désormais toucher tout le monde et que leurs pratiques se répandent sans cesse plus largement. On marque de nos jours, une augmentation des fréquentations des musées, les prix des œuvres d’art s’envolent… l’art est tout simplement omniprésent presque partout où nous allons, notre regard "croise" des œuvres d’art, de l’architecture à certaines affiches publicitaires… ce qui donne à la pratique artistique une dynamique économique de plus en plus importantes dans les sociétés d’aujourd’hui. Le langage formel de chaque artiste, le sens qu’il donne à son activité peut véhiculer une idéologie particulière, produisant un art pratique et utile à la société, un art qui s’engage à des manifestes éducatifs et idéologiques. L’œuvre d’art est créatrice et porteur de symbole, les artistes observent et critiquent la société et inventent de nouvelles formes de pensées. En créant des mouvements artistiques
• Djerbahood
Figure 87 :Graffiti dans Djerba Hood. Source : http://www.djerbahood.com/
Il s'agit d'un village investi par des artistes venus du monde entier. Le village d’Erriadh à Djerba a accueilli durant l’été 2014 les oeuvres d’une centaine d’artistes de plus de trente nationalités différentes. Erriadh, lieu authentique et traditionnel, est devenu un espace d’expression pour chacun des artistes issus de cultures diverses, un panorama du Street Art mondial et une attraction culturelle incontournable en Tunisie, Djerbahood est un véritable musée a ciel ouvert. PAGE N°58
Figure 88 :Graffiti dans Djerba Hood. Source : http://www.djerbahood. com/
Djerbahood est une expérimentation de ce que pourrait être un musée du mouvement street art : conçu dans le respect des normes muséales classiques avec une lumière, une scénographie et un parcours, il se démarque des festivals d'art urbain.
Figure 89 :Graffiti dans Djerba Hood. Source : http://www.djerbahood. com/
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V.SYNTHÈSE
Artiste : créateur (ou inventeur)
Depuis toujours l'object d'art a été un support visuel bidimensionnel ou tridimensionnel remplissant une fonction esthétique plus ou moins accessible au public. Bien des artistes et des mouvements artistiques ont tenté de réfuter cette notion et de propager l'art au plus possible des gens dans le cadre d'un processus de socialisation. Cette démarche est convertie en multiples facettes dont sont issus le Street Art, les musées mobiles, les expositions a ciel ouverts,... Cette démarche va plus loin encore ou ne se borne pas à rendre l'art accessibles au public mais elle essaye l'intégrer dans l'oeuvre lui meme, ou le public est devenu un élement principale dans l'oeuvre artistique dans une notion de spectatetur interactif ou participatif.
Œuvre d’art : (diffusion)
Socialisation
Public : récepteur (passif).
Artiste : créateur (ou inventeur)
Œuvre d’art : (diffusion)
Public : actif
Figure 90 : Evolution de la relation entre les composantes de l'art Source: Auteure
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Selon les différents exemples étudiés, l'art joue non seulement un rôle prépondérant dans le développement des villes, mais il contribue aussi, au delà de son objectif culturel et éducatif, à la contribution au progrès socio-économique, la pro-acquisition et la valorisation des richesses culturelles locales par des visiteurs et des touristes.
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Chapitre III: Gérer l’existant
I. COMPOSER AVEC L’EXISTANT
Avant de commencer à intervenir sur un site aussi diversifié que la Galite, il est important de bien cerner les principes de base de la notion de patrimoine et les interventions disponibles. De la restauration à la reconversion, mais aussi par l’intégration de l’architecture contemporaine, le dialogue avec l’existant peut apporter un sens entre passé et présent et réveiller un site aujourd’hui disparu.
Figure 91 :Caricature Source :Auteure
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I.1. Définitions des concepts
Le concept
I.1.1 CONSERVATION
Définition
Photos
« La conservation est l’ensemble des processus qui permettent de traiter un lieu ou un bien patrimonial afin de lui maintenir sa valeur culturelle ». La charte de Burra,1979 Les conservateurs en architecture considèrent les bâtiments historiques comme des espèces menacées, qu’il faut protéger non seulement de la destruction, mais des blessures et des mauvais traitements. Conserver un bâtiment n’a réellement de sens que si on l’accepte comme supportA d’évolution possible, et si on admet sa logique spatiale et constructive.
t
Réhabiliter veut dire « rétablir dans un état » I.1.2. et « mettre en valeur », c’est donc redonner au REHABILITATION bâtiment sa capacité d’assumer de nouveau un rôle, rendre la structure efficace pour un usage contemporain par une série d’interventions.
I.1.3. RESTAURATION
La charte de Venise, donne la définition qui suit : « C’est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel de l’objet » Elle a pour but, toujours selon la charte de Venise, de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument, tout en respectant les documents authentiques et la substance ancienne, et s’arrête là où commence l’hypothèse.
Figure 92 :conservation du»maison à chauves-souris» à Virt Source: Google image Figure 93 :réhabilitation d’un bâtiment agricole en habitation Source: Google image
Figure 94 :Restauration de la chapelle de Gragnolet Source: Google image
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I.1.4. RENOVATION
I.1.5. RECONVERSION
Rénover c’est remettre à neuf un bâtiment ou un objet jugé vétuste. Contrairement à la restauration, la rénovation ne fait pas nécessairement référence aux caractéristiques architecturales ou historiques des composantes du bâtiment, elle comprend plutôt les travaux d’entretien, les réparations, les améliorations et le changement des éléments détériorés. On perçoit plutôt cette intervention comme une opération d’ajustement à de nouvelles normes de confort.
Figure 95 :Rénovation du SV-House Par Rocco Borromini Source: Google image
C’est, pour éviter sa désaffectation, le changement de fonction d’un bâtiment. Figure 96 :reconversion de l’usine christofle saint denis le site abrite aujourd’hui des artisans d’art et des plateaux de tournages Source: Google image
I.2. L‘actualisation du patrimoine par la médiation de l‘architecture contemporaine Les ajouts contemporains sur des bâtiments patrimoniaux, quand ils revêtent un caractère clairement distinctif par rapport à l’existant, sont au cœur de l’actualité. En effet, la distinction entre les édifications de nouveaux bâtiments et les constructions qui s’insèrent dans l’existant est relativement récente. C’est le Mouvement moderne en architecture au début du XXe siècle qui, en s’inscrivant en rupture avec l’histoire pour s’en libérer et créer un renouveau, a divisé les approches face au tissu existant. En privilégiant les démolitions au profit des constructions nouvelles, ce mouvement a initié la polarisation de la création envers la conservation. Les raisons d’intervenir sur le patrimoine peuvent varier du besoin d’adaptation d’un site à des exigences contemporaines (sécurité, normes modernes, circuit touristique…), à la réhabilitation de la mémoire d’un lieu en l’interprétant ou en le mettant en valeur, en passant par le recyclage d’un site pour lui donner une nouvelle fonction. Elles peuvent aussi être d’ordre économique (attirer des touristes par l’offre d’un nouveau « service patrimonial »), politique ou Figure 97 :Basculement de « régime d’authenticité » provoqué par un ajout d’architecture. Source : Morisset, 2009 encore idéologique ou religieuse. PAGE N°66
I.2. 1. La révélation Selon Alberto Ferlenga «L'avenir des relations entre vestiges archéologiques et architecture contemporain est une interaction qui consiste non pas à superposer, mais à contribuer à des usages compatibles avec la valeur historique des vestiges ». La révélation est peut-être la stratégie la plus classique et, donc, la plus acceptée, en comparaison avec des insertions qui mettent davantage l’accent sur l’élément contemporain. La révélation se produit avec de nouvelles structures qui mettent en valeur les ruines, la nature ou un édifice existant, dont la construction vise spécifiquement des fins de conservation et d’interprétation. Plutôt que de se présenter comme une insertion sans respect pour l’existant, l’ajout architectural se met au service du patrimoine pour le révéler.
Figure 98 :ue a»rienne sur le projet. Source : Google image
Existant Extension
Figure 99 :coupe montrant l’extension par rapport au projet Source : Google image + auteure
Figure 100 : Différentes vues sur l’extension. Source : www.archiweb.cz
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I.2.2.La prolongation Extension S’insère dans un esprit de continuité fonctionnelle ou symbolique, ou les deux, pour agrandir un lieu et donc le moderniser et l’adapter aux exigences actuelles Tandis que la révélation met l’architecture contemporaine au service du patrimoine en évitant d’imposer la marque du présent sur le sens de l’existant, la prolongation en tant que catégorie communicationnelle représente théoriquement en quelque sorte un équilibre entre les deux temporalités, passé et présent. La prolongation se matérialise généralement dans des annexes à des édifices principaux. L’ajout d’un nouveau segment peut fonctionner de façon indépendante, mais l’édifice principal demeure le point d’ancrage et de référence à l’ajout architectural, tout en restant ouvert à de futures additions.
Existant
Figure 101 :Plan des trois volumes composant l’annexe de Jean Nouvel. Source : Google image + auteure
Figure 103 :Vue intérieur sur l’extension. Source : Pinterest.com
Figure 102 : Différentes vues sur l’extension. Source : Pinterest.com
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I.2.3.La ponctuation La fonction de la ponctuation peut être rapprochée à celle de l’index « L’index est un signe ayant pour fonction d’attirer l’attention sur un objet déterminé, ou de donner un certain statut à cet objet. Ce type de signe ne fonctionne qu’en présence de l’objet désigné. » (Klinkenberg, 1996, p. 210). Il devrait plutôt jouer le rôle de signalement contemporain, même si l’ajout est fonctionnel ou esthétique. La ponctuation consiste en l’insertion d’un élément architectural contemporain qui ne pourrait pas exister indépendamment de l’édifice existant. Celui-ci, reconverti ou pas, est complété et modifié par l’ajout, une touche contemporaine et distincte, qui désigne une nouvelle façon de l’investir. Par contraste, l’annexe du Reina Sofía, même si elle s’inscrit dans la prolongation d’un édifice, est tellement forte qu’elle peut presque exister de façon indépendante.
Figure 106 :Vue extérieur sur l’extension. Source : Pinterest.com
Figure 105 :Maquette du projet. Source : Pinterest.com
Existant Extension
Figure 104 : Coupe montrant l’extension par rapport au projet Source : Google image + auteure
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I.3. Greffe architecturale
Même si elle se définit par une intervention sur l’existant, la greffe architecturale Peut prendre plusieurs formes. Il existe en effet plusieurs attitudes architecturales pouvant être adaptés lors de réalisation d’une telle opération. Le seul défit est d’avoir une bonne compréhension de l’existant et de l’étudier avec sagesse, afin que l’identité greffé soit dans le découlement de l’édifice existant. Le travail de l’architecte Cédric Price autour des typologies des greffes architecturale ou transformation architecturale, consiste une simplification des plus complètes car elles sont basées sur les types de lien entre l’existant et le nouveau selon la construction. Figure 107 : « The Capacity for Linkages », six stratégies de transformation d’édiices existants. Source : projet de Cédric Price. (Tiré de Hardingham, 2003, p. 66.)
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I.3.1. La réduction
Figure 108 : Rooftop Remodeling Falkestrasse coupe . Source : http://www. coop-himmelblau.at
Pour Price. Il y’a d’abord la réduction de l’édifice en enlevant une partie à l’intérieur, ce qui peut donner lieu au façadisme. Vient ensuite l’addition d’éléments nouveau sur l’édifice comme le projet Rooftop Remodeling Falkestrasse a vienne par Coop Himmelb.
Figure 109 :C r o q u i s montrant la relation de l’extension avec l’existant. Source : auteure
Extension
Figure 110 :Rooftop Remodeling Falkestrasse en cour de construction Source:Google image
Figure 111 :Vue intérieur Source:Google image
sur
Rooftop
Remodeling
Falkestrasse.
Existant PAGE N°71
I.3.2. Connexion Qui implique un lieu à distance entre deux édifices, comme le carré d’art à Nîmes par foster et partners.
« Foster a rendu toute la splendeur à cette place et a créé un espace public, manipulant délicatement la pierre à la manière des Romains. » Le Figaro
Figure 113 :Le carré d’art à Nîmes par foster et partners. Source : https:// www.fosterandpartners.com/projects/carre-d-art/
Figure 114 :Croquis du carré d’art à Nîmes par foster et partners source : https://www.fosterandpartners.com/projects/carre-dart/
Existant Figure 112 :Croquis montrant la relation de l’extension avec l’existant. Source : auteure
Extension
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I.3.3. L‘addition
Comme le projet Eglise du couvent de Saint Francesc par David closes. Le projet visait à convertir l’Église en un auditorium et un centre culturel multifonctionnel. L’intervention a consolidé l’église sans supprimer le processus de détérioration et d’effondrement subi par le bâtiment. L’intervention vient de consolider l'ancien tissu en distinguant clairement les nouveaux éléments exécutés des originaux.
Existant
Extension Figure 115 :Croquis montrant la relation de l’extension avec l’existant. Source : auteure
Figure 116 :vue extérieure de l’église saint Francesc Par David closes source : www.architizer.com
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II. INTERVENIR SUR L‘EXISTANT ÉCOLOGIQUEMENT
L’île de la Galite comme on a affirmé précédemment, possède non seulement un patrimoine bâti existant qui nécessite une intervention bien étudiée, mais contient aussi des richesses naturels et écologiques qui devrait être pris en considération dans notre intervention. L’idée est donc d’appliquer les mêmes principes de l’architecture écologique à la restauration de notre site d’étude, qui est dans un état dégradé, afin de redonner une nouvelle vie à ce milieu sans autant perturber le milieu naturel existant. Il s’agit de trouver des solutions aux problèmes environnementaux dans le but de restaurer et réhabiliter un tel site en favorisant le maintien ou la création d’un milieu de vie sain, toujours dans le respect de l’environnement. Notre approche préconise une méthodologie d’entretien et Figure 117 :cycle de vie écologique d’un batiment. source : Auteure d’aménagement écologiques. Elle vise l’intégration et la restauration des éléments du site d’étude, disparus et dégradés à la suite d’une négligence et délaissement, afin de les aider à retrouver leurs places méritées. Comment, en effet, construire un bâtiment quand les chemins sont difficiles, les transports sont chers et aléatoires, les outils sont rudimentaires, si ce n’est pas en recherchant sur place les matériaux nécessaires et en les assemblant avec des gestes simples ?
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La crise écologique à laquelle nous sommes désormais sensibilisés et contre laquelle la lutte s’organise progressivement à différents échelons de la société et du pouvoir et remet à l’ordre du jour la grande question de l’harmonie entre l’homme et la nature. Aborder l’urbanisme et l’architecture selon une approche respectueuse de l’environnement est une des réponses aux problèmes environnementaux. Dans ce contexte, intervenir dans un site aussi sensible comme l’archipel de la Galite nécessite une architecture offrant à la fois le maximum de confort aux usagers tout en respectant les spécificités du contexte d’intervention et en préservant ces ressources naturelles et ces écosystèmes.
II.1.L’architecture écologique « C’est la conception et la construction de bâtiments respectueux de l’environnement, et par extension, une fois le bâtiment achevé, à la santé et au bien-être des utilisateurs, ainsi que la qualité de vie des communautés riveraines.»13 L’architecture écologique s’évertue donc à la mise en œuvre de technologies propres, la minimisation de l’impact sur l’environnement, la réduction de la consommation d’énergie, l’amélioration de la gestion des bâtiments et de la santé des utilisateurs. Le choix de matériaux naturels, l’intégration dans le terrain et l’environnement, la disposition interne des différentes salles en fonctions des apports naturels, des besoins et de la consommation effective d’énergies, la conception des espaces verts ou la gestion des déchets sont autant d’éléments par lesquels l’architecte peut rendre un bâtiment écologique.
II.2.Architecture bioclimatique
L’architecture bioclimatique « vise à produire des bâtiments les plus « naturels » possibles en utilisant des procédés et matériaux qui favorisent la protection de l’environnement. Les constructions sont conçues pour mettre à profit les ressources naturelles, à savoir le vent, du soleil et de la pluie, qui sont des sources d’énergies renouvelables et non polluantes. Elle cherche la meilleure adéquation possible entre le climat, le bâtiment et le confort de l’occupant. »14 C’est un mode de conception ayant pour préoccupation de concevoir une architecture qui doit dans son principe atteindre : - l’amélioration de l’équilibre entre l’homme et son environnement urbain. - la protection et la mise en valeur des espaces naturels. - créer des espaces de vie harmonieux, esthétiques et confortables qui réconcilient l’homme avec son habitat.
13 https://www.architecte-batiments.fr/architecture-ecologique. 14 http://www.ciac.ca/fr/folie-architecturale-architecture-ecologique.
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II.3.Un regard sur le futur qui se fait par un retour sur le passé : l’architecture vernaculaire L’architecture écologique, bioclimatique, vert… sont des réponses à des problèmes environnementaux et vise à une meilleure intégration du bâtiment dans son contexte. Cette multiplicité des réponses n'est d'ailleurs pas nouvelle : l'étude des constructions traditionnelles prouve la multitude des solutions permettant d'apporter aux usagers le confort nécessaire, tout en respectant l'intégrité du territoire. « En architecture, l’expression vernaculaire désigne une construction façonnée par l’homme en harmonie avec son environnement, adaptée à sa situation géographique, son terroir, sa culture et ses habitants. Souvent définie comme une architecture sans architecte le bâti vernaculaire a été façonné au fil des siècles par la somme de connaissances accumulées dans un lieu défini. Reflet de l’identité territoriale et des contraintes qui y sont liées, elle varie donc radicalement en fonction du relief, du climat, des ressources régionales, de la culture locale mais également du mode de vie des citoyens et des choix politiques des États. »15 Figure 118 :Croquis sur l’architecture de la Galite. source : Auteure L'architecture traditionnelle typique d'une aire géographique et culturelle donnée est la manifestation d'un savoir-faire séculaire transmis et amélioré de génération en génération. Cette architecture, dite vernaculaire, est une « science du concret ». Il convient de méditer son enseignement, de le perpétuer, mais aussi de l'enrichir et de le prolonger. Formes, matériaux et techniques de l'architecture vernaculaire ont été dictés par le microclimat et les avantages offerts par les ressources localement disponibles. 15 https://vernaculaire.com/larchitecture-vernaculaire-aujourdhui/
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Le bâti vernaculaire utilise les ressources de la région où il se développe et intègre l’ensemble des contraintes naturelles. Il permet souvent d’éviter le recours à des techniques artificielles de climatisation ou de chauffage. Le matériau, la forme et les techniques utilisées sont choisis en fonction de leur capacité naturelle à réguler l’humidité de l’air, l’isolation, la ventilation… Figure 119 :Vue sur l’habitat troglodyte de la Galite. source : Auteure
II.4.La restauration écologique : Une transition écologique des bâtiments L’éco-restauration, dérivée de ’éco-construction, est nourrie elle aussi d’une philosophie particulière de la vie, où l’on prend en considération toutes les répercussions des activités humaines sur l’ensemble de la collectivité, et, au-delà, sur l’environnement. Elle constitue un exercice difficile, puisqu’elle doit s’appuyer sur une analyse méticuleuse du bâtiment, pour décider des travaux qui permettront de retirer de l’édifice des éléments néfastes. Et, bien sûr, pour élaborer un programme afin de mettre le bâtiment aux normes, améliorer son confort, accueillir les activités projetées… tout en satisfaisant aux exigences de l’éco-construction.
Figure 120 :eco_rennovation source : http://eco-renover.parcvosges-nord.fr/carte-interactive-de-la-maison-bloc-pierre.html
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L’intervention dans l’éco-restauration est envisagée selon ces phases : • la lecture critique du bâtiment. • l’appréciation des interventions nécessaires, des matériels et équipements indispensables à l’aménagement de la maison et à son confort, des matériaux de remplacement ou de complément. • le calcul du coût des travaux et éventuellement un phasage des opérations . • l’évaluation des conditions particulières du chantier en termes de sécurité, car il existe des obligations en matière de démontage ou de destruction des éléments nocifs, de stockage ou d’évacuation des déchets.
Figure 121 :rénovation de la maison de l’Archéologie à Dalheim ,une façade avec des capteurs et panneaux solaires source: livre PATRIMOINE BÂTI, EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE et ÉNERGIES RENOUVELABLES
II.4.1.Le diagnostic technique et écologique Une intervention en éco-restauration demande au préalable un bilan technique, qui va prendre en compte les problèmes « classiques » d’une construction (fléchissements de poutres, affaissements de sols, ruptures de pièces de charpente, fissures dans les murs, dégradations de maçonneries dues à l’humidité, aux surcharges, à l’usure…) mais aussi la qualité des matériaux présents. Il est aussi nécessaire de faire réaliser un diagnostic écologique, il s’agit d’un ensemble d’études de terrain et d’observations sur la zone du projet (ou au-delà), en quelque sorte une « étude d’impact renforcée ». Le diagnostic écologique comprend des inventaires naturalistes classiques (faune/flore/habitats), complétés par des analyses du sol, du climat local, de l’hydrologie…
II.4.2.La biodiversité, une source d’inspiration Le projet architectural traduit les éléments du programme. Il n’existe pas d’architecture standard ni de modèle unique d’écoconstruction. Au contraire, la prise en compte de la biodiversité offre à l’équipe de maîtrise d’œuvre et aux architectes en général l’opportunité d’innover. En s’appuyant sur les recommandations du diagnostic écologique préalable et la demande formulée par le programme, les architectes auront à cœur de diversifier les formes, les structures et la morphologie des bâtiments en s’inspirant du contexte local (climat, géologie, paysage, ressources disponibles à proximité, cultures et savoir-faire humains…) dans la réalisation du plan masse jusqu’aux esquisses
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II.4.3.Les matériaux Un matériau est dit « écologique » lorsque son processus d’extraction, de fabrication, de mise en œuvre et d’élimination ne présente qu’un faible impact sur l’écosystème et le développement durable. « Écologique » signifie également qu’il s’agit de matériau sain et naturel, ne présentant aucun danger pour la santé des êtres vivants. Tout comme le bâtiment, un matériau de construction a un cycle de vie composé de plusieurs étapes : l’extraction, la transformation, l’emballage, … tous ces étapes ont des conséquences sur le milieu naturel. Un matériau est considéré écologique lorsque son effet sur la nature tout le long de son cycle de vie est réduit le maximum possible, de ce fait, lors de la construction d’une architecture écologique, on doit donner une grande attention sur le choix des matériaux de construction et prévoir leur impact sur l’environnement.
II.4.3.1.Les éco-matériaux Ce sont des matériaux de construction bruts ou manufacturés ayant comme composants des produits d’origine naturels. Ces matériaux appelés aussi matériaux biosourcés doivent répondre non seulement à des critères techniques et architecturaux mais aussi à des critères socio-environnementaux de sa Figure 122 :revêtement de la facade par des matériaux écologiques. Source : https://www.lamaisonecologique.com production jusqu’à sa fin en assurant les plus faibles dégâts possibles lors de son fabrication, transport et sa mise en œuvre.
II.4.3.2.Les matériaux locaux Dans la raison que les matériaux locaux ne nécessitent pas un transport ou bien une industrialisation, ils sont considérés beaucoup plus mieux que les matériaux conventionnés. Ils consomment moins d’énergie, tandis que la mise en œuvre de ces derniers ainsi leur caractéristiques techniques et leurs qualités (isolation phonique et thermique) le fait un bon choix pour une construction écologique.
Figure 123 :rénovation d’une maison par des matériaux locaux. Source : https://www.lamaisonecologique.com
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II.4.4.L’intégration de la végétation
L’intégration de la nature matérialisée par la verdure dans les projets architecturales est devenue une pratique quotidienne dans nos jours, soit à cause des enjeux écologiques qui sont devenus une urgence d’où une volonté de préserver la nature et sa biodiversité, soit par le besoin biologique de l’homme, donner une meilleure qualité de vie pour l’homme. L’intégration de la végétation dans les bâtiments offre une biodiversité riche ; le sol, les plantes, le climat… doit être exploiter et utiliser dans l’architecture. La nature permet la baisse des consommations énergétiques des bâtiments par le système de réchauffement des sols et le système de transpiration des plantes. L’utilisation des types de plantes spécifiques dans les bâtiments offre un grand potentiel pour l’architecture, les arbres par la perte et l’acquisition des feuilles pendant les saisons aide à la protection des façades, Figure 124 :restauration avec une toiture végétalisé dans l’enceinte du château fort de Beaufort à goudet source : https://www.soprema.fr/fr/article/reference/chateau-de-beaufort réduire la vitesse du vent et diminue les apports solaires, la filtration des lumières naturelles pendant l’été et le contraire en hivers. Les plantes aussi peut jouer le rôle de régulateur de l’humidité, de purifier et dépolluer l’air ambiant. PAGE N°80
Figure 125 :restauration avec une toiture végétalisé dans l’enceinte du château fort de Beaufort à goudet source : https://www.soprema.fr/fr/article/reference/ chateau-de-beaufort
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III.SYNTHÈSE
La conservation patrimoine et l'écologie semblent de nos jours deux concepts importants. La nécessité de protéger et de transmettre le patrimoine, défini comme bien commun... Pareillement, la volonté de suggérer des modèles écologiques qui répond aux besoins du présent sans mettre en péril la capacité des générations futures à subvenir à leurs propres besoins. Le patrimoine et le développement durable sont deux notions qui comportent certaines similitudes, qui témoignent du même désir de mieux intégrer la dimension de la temporalité, de faire mieux ressortir le passé, le présent et le futur des civilisations, dans une logique de transmission et de solidarité intergénérationnelle. Le patrimoine est une ressource non renouvelable qui doit être protégée, sauvegardée et mis en valeur.
l’ancienne maison
Tout le monde parle des maisons écologiques, enfin ma nouvelle maison!!
Figure 126 :Caricature Source :Auteure
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Le but est de reproduire les valeurs de la démarche écologique dans la rénovation de la zone d'intervention, afin de revitaliser cet environnement sans perturber l›environnement naturel existant, . Il vise à apporter des réponses aux enjeux de la protection de l›environnement pour assainir et réhabiliter ce lieu en promouvant le respect de saines conditions de vie, en veillant à préserver ou créer un environnement sain, tout en respectant son intégrité. Dans notre démarche, nous préconisons une philosophie de maintenance et de valorisation écologique. Il a pour objectif d›intégrer et de restaurer les composantes du site étudié, qui ont disparu et se sont détériorées par inadvertance et désintéressement, pour leur redonner leur méritée dans ce lieu.
Intervention Durable
Materiaux locaux Bois
Pierre
Granit
Figure 127 : Intention ecprojetées sur l'île Source: Auteure
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Chapitre IV: Analyse des rĂŠfĂŠrences conceptuelles
I.NAOSHIMA, L’ILE DE L’AT JAPONAISE
Programme : développement des espaces culturel et éducatif sur l’île (musé d’art, camp, installations artistiques…) Maître d’ouvrage : Fukutake Publishing, et Chikatsugu Miyake Maître d’œuvre : Tadao Ando, Kazuyo Sejima, Ryue Nishizawa et des artistes comme James Turrell, Shinro Ohtake, Walter de Maria, Hiroshi Sugimoto, Yayoi Kusama, Lee Ufan et bien d’autres Localisation : Japon Superficie du terrain :8km² Date de démarrage des travaux :1998
I.1. Présentation Naoshima, l’ile de l’art japonaise est un projet culturel et artistique dans les îles situées au sud du Japon. L’objectif est de redonner vie à des lieux exceptionnels, mais en déchéance, en insérant l’art et l’architecture sur un site naturel et dans la culture locale. Développé par la
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société Benesse Corporation et la Fondation de l’île Naoshima depuis 1989, l’archipel se présente comme un lieu artistique de premier plan, avec des musées, des maisons traditionnelles investies par des artistes, des œuvres posées au beau milieu de la végétation. Un lieu où les arts, la nature et les hommes sont en lien direct, stimulés les uns par les autres.
I.2. Situation Naoshima est une petite île de la mer intérieure de Seto, au Japan, entre Honshū et Shikoku. Elle est située à environ 2 km au sud-est de Tamano sur Honshū et à 5 km à l’ouest de l’île de Teshima.
Figure 128 :Vue aérienne sur l’île source : https://www.pinterest.com
Figure 129 :Vue sur l’île Naoshima source : https://www.pinterest.com
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I.3.Historique
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I.4.Organisation spatiale
L’île est divisée principalement en trois parties ; Miyanoura, Honmura et la plus importante Benesse house qui constitue l’élément fort de l’archipel sur laquelle travaille Tadao Andō à la réalisation d’un complexe de musées et d’hôtels dont la Benesse House, le musée Lee Ufan, le Chichū Art Museum. Dans ce qui suit nous nous intersserons aux Chichu art musuem et les installations artistiques.
Figure 130 :le Plan de l’île. source : https://www. rollthegrapefruit.com/pays/japon/naoshima-ileartistique/
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I.5.Le musée d‘art Chichu Commissionné par Soishiro Fukutake pour réaliser le complexe artistique de Naoshima, Tadao Ando achève, en 2004, la construction du musée Chichu Art Museum. Consacré à 3 artistes majeurs occidentaux – Monet, James Turrell, Walter de Maria – le musée est considéré comme l’un des plus beaux du monde. Il est l’occasion pour l’architecte japonais de développer et radicaliser ses nombreuses réflexions autour de l’équilibre entre la nature, l’art et l’architecture.
I.5.1.La relation avec l‘environnement « J’ai un penchant presque inconscient pour les espaces souterrains. Quelle que soit la nature du site, j’essaye de créer une architecture qui ne s’impose jamais dans son environnement… Travailler sur des volumes souterrains fait un lien avec la quête des origines de l’architecture. » Tado Ando
Figure 131 :Vue aérienne sur le
Topographie du terrain
musée source : Pinterest.com
Le projet
Dans la volonté de ne pas dégrader le Figure 132 :Vue aérienne sur le musée source : https://www. rollthegrapefruit.com/pays/japon/naoshima-ile-artistique/
Figure 133 :Croquis sur l’intégration du projet dans le site. Source : auteure
trois niveaux.
paysage naturel, ni la vision panoramique de Naoshima, le Chichu Art Museum est complétement enterré dans la topographie de l’île. Le bâtiment est totalement enterré dans le sol, à l’écart du spectacle naturel de la mer en contrebas. Sur une parcelle de 9 900 m², Andō a conçu un bâtiment de 2573 m² entièrement en sous-sol où il se déploie sur Figure 134 :Coupe sur le musée. source : https://www.rollthegrapefruit.com/pays/japon/ naoshima-ile-artistique/
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I.5.2. analyse formelle
a composition formelle du projet est un jeu de formes géométriques – des carrés, des rectangles et des triangles, qui, vus d’avion, ont l’air désarticulés, même si les orientations et les lignes de force dialoguent les unes avec les autres.
Figure 135 :Plan masse du projet. source : https://www.archidaily.com + auteure
I.5.1.1.Géométries de base La composition du projet porte sur l’utilisation de trois figures géométriques dans leur état le plus pur: le carré, le triangle et le rectangle. Chacun pour marquer la simplicité et mettre en évidence la nature organique du terrain dans lequel le projet est implanté.
le carré
le triangle
Intérprétation du projet par des formes géomtriques simples
Figure 136 :Plan du projet. source : https:// www.archidaily.com + auteure
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le rectangle
le carré
le triangle
éclairage zénithal
Ces deux formes apparaissent dans ces espaces où l’architecte explore la lumination du zénith car la géométrie permet de réfléchir la lumière. Figure 138 :Croquis de la volumétrie du projet. source : https://www.archidaily.com + auteure
le rectangle
zone de transition les rectangles ont été utilisés dans des espaces de transition ou des endroits où il n’y a pas de permanence marquée, mais au contraire, ils sont parcourus et visualisés dans tout l’espace.
Figure 137 :Plan du projet. source : https://www.archidaily.com + auteure
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I.5.3.Présentation spatio-fonctionelle
zones d’exposition unités commerciales
Circulation verticale Circulation Horizontale
espaces demi-ouverts unités administratives unités techniques Figure 139 :Source éléments graphiques https://www.archidaily.com + auteure
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:
I.5.4.La qualité spatiale La lumière est le sujet central à Chichu Museum. L’ensemble des salles d’exposition est éclairé uniquement par la lumière naturelle. Le musée ferme donc au coucher du soleil.
Figure 140 :Source éléments graphiques et photos : https://www.archidaily.com + auteure
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I.5.5. la relation avec l’art Consacré à 3 artistes majeurs occidentaux Monet, James Turrell et Walter de Maria, l’idée initiale de la conception de Chichu Museum est partie des tableaux « Nymphéas » de Claude Monet, le chef du mouvement impressionniste dont le sujet central des tableaux porte justement sur la lumière. James Turrell et Walter de Maria, figures majeures de l’art contemporain, partagent la même réflexion sur la lumière qu’ils placent au centre de leur travail. Figure 141 :La lumiére dans l’intérieur du projet. Source : Pinterest.com
Figure 142 :Quelques installations artistiques dans le musée. Source : Pinterest.com
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À la différence de la plupart des musées, les espaces d’exposition du Chichu Museum sont imaginés et dessinés sur mesure pour les œuvres qu’ils abritent. C’est un défi dans le sens où Ando fait entrer les œuvres de deux artistes contemporains James Turrell et Walter de Maria, figures importantes du mouvement Land Art, dont le travail est complètement dépendant de l’environnement. Chichu Museum est donc le lieu de rencontre entre la nature et l’artifice, mais aussi l’univers de chaque artiste et celui de Tadao Ando
Figure 143 :La lumiére dans l’intérieur du projet. Source : Pinterest.com
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I.6. Les installations artistiques
Pour donner une seconde vie à cette île, le concept était de développer sur cette île une mise en relation de l’art, de la nature et de l’architecture. Elle est célèbre pour ses musées d’art contemporain à l’architecture très originale mais aussi pour ses sculptures disséminées à travers toute l’île.
Figure 144 :Source photos : Pinterest.com
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Dans la région d’Honmura, où se trouve le projet Art House qui est composé de sept maisons traditionnelles transformées en projets d’art. Le petit village de pêcheurs de Honmura, à l’est de Naoshima, abrite le projet Art House, un ensemble de maisons abandonnées et d’ateliers (ainsi qu’un temple et un sanctuaire), qui ont été convertis en sites et installations artistiques par artistes du Japon et du monde entier. L’idée est d’exposer l’art en plein air, pas besoin d’être un fin connaisseur d’art moderne pour apprécier l’ile, car ici nous sommes plus dans l’expérience que dans la contemplation de tableaux en silence….
Figure 145 :Installation artistique dans l’île. Source : Pinterest.co
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I.7.concepts retenus Dévlopper l'île par l'art
• Exposer les oeuvres d'art en plein air suivant un parcours. => Parcours Artistique
• Transformer des maisons traditionnelles et abandonnées en des projets Artistiques et des ateliers.
Museé d'art naoshima
• Une symbiose entre la nature,l'art et l'architecture L’ambition principale de Tadao Ando dans ce projet de musée est de créer une symbiose entre la nature, l’art et l’architecture.
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• L'intégrationdans le site
Topographie du terrain
Le projet
Dans la volonté de ne pas detruire le paysage naturel et la vue panoramique, le projet est totalement enterré ans le sol.
L'utlisation des formes géomtiques simples • Realtion avec l'art l'intégration du projet en sous-sol et les jeux des ouvertures ont créer une ambiance particulière et contribuer a la mise en valeur des oeuvres d'art exposés. • L'exploitation de la lumiere naturelle Dans le Musée d’art Chichu, Tadao Ando a conçu des passages très monolitiques et simples afin de guider les visiteurs vers les salles d’exposition,mais ce sont également ces espaces qui permettent l’entrée de la nature à l’intérieur grâce à l’apport de lumière naturelle.
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II.THREAD : CENTRE CULTUREL ET RÉSIDENCE D‘ARTISTE AU SÉNÉGAL Programme : centre culturel et résidence d’artistes Maitre d’ouvrage : fondation joseph et Anni Albers Maitre d’œuvre : Toshiko Mori Localisation : Sinthian, Sénégal Superficie du terrain :0,1 hectare Date de démarrage des travaux :2014
II.1. Présentation Ce projet propose plusieurs programmes à la communauté, notamment un espace de rassemblement, un centre de spectacle et une résidence pour les artistes en visite. En collaboration avec la Fondation Josef et
Anni Albers et l’Américain Friends of Le Korsa, ce centre culturel est destiné à compléter les cliniques, l’école maternelle et l’école d’agriculture existantes.
Figure 146 :Vue éxtérieur. Source : Architizer. com
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Figure 147 :Vue aérienne. Source : Google image
II.2. Situation Situé dans la communauté éloignée de Sinthian, au Sénégal, près de la frontière fragile du Mali.
Figure 148 :Situation. Source : Google image
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II.3.Analyse formelle "Une transformation paramétrique de la toiture inclinée traditionnelle est réalisée par un processus d'inversion en inscrivant une série de cours dans le plan du bâtiment et en créant simultanément des zones de studio ombragées autour du périmètre de la cour." Toshiko Mori Le volumétrie du projet est principalement influencée par l'architecture locale avec une transformation paramétrique pour marquer le projet.
Figure 149 :Croquis de la maison traditionnelle au Senegal. Source : auteure
II.4.Analyse spacio-fonctionnelle
Figure 150 :Croquis du projet. Source : auteure
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Le centre, connu sous le nom de Fil, est entouré de cliniques existantes, d’un jardin d’enfants et d’une école d’agriculture
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Figure 151 :Plan masse du projet. Source : architizer.com + auteure
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1 le centre culturel 2 bassins de collecte d'eau 3 maison des invités 4 maison du directeur 5 maison du gardien 6 clinique médicale 7 maisons existantes 8 ancien circuit 9 nouvelle circuit 10 panneaux solaires
Figure 152 :axonométrie du projet. Source : auteure
Ce lieu abrite deux logements d'artistes, ainsi que de nombreux espaces de studio intérieurs et extérieurs. En plus des résidences d'artistes, le Thread fournie une place de marché ainsi qu’un lieu de formation en agriculture, langue, et santé pour les villageois ; et un espace pour les spectacles et réunions de village.
Figure 153 :Les activités éducatives dans le projet. Source : architizer.com
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Residence d'artiste
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1 Chambre 2 Cuisine 3 Salle de bain 4 Atelier privé extensible 5 Atelier Flexible
7
Residence d'artiste
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6 Cour 7 Espace poly-fonctionnel 8 Reservoire de collecte d'eaux 9 Espace de rassemebelemnt
Le centre culturel possède deux chambres individuelles avec salle de bain et cuisine pour les artistes invités à chaque extrémité de l'édifice. Tous les espaces intérieurs sont reliés par un système de canaux étroits qui servent de boucle reliant tous les environnements et soulignent l'importance vitale de l'eau. Au milieu de la construction, un grand espace commun, à l'extérieur, avec deux patios protégés de la pluie et de la chaleur intense sur les côtés, où se déroulent les réunions générales, les expositions locales ou le marché, entourés également de fins canaux ouverts qui se déversent dans chacun des réservoirs de collecte situés aux extrémités.
5
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Centre communautaire informel
Espace de rencontre
Figure 154 :Plan du projet. Source : architizer.com
Atelier, classe et espace d'exposition
Espace de musique et de performance
Figure 155 :modulabilité de l’espace commun . Source : architizer.com
Figure 156 :vue intérieur sur chambre. Source : architizer.com
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une
II.5. Qualité spaciale Soleil
Soleil
Soleil
Figure 157 :coupe. Source : architizer.com + auteure
Au milieu de la construction, un grand espace commun avec deux cours ombragées et protégées de la chaleur intense et des intempéries sur les côtés.
Figure 158 :vue extérieur sur le projet. Source : Pinterest.com
II.6.Structure
La structure principale a été créée à l'aide d'une structure en bambou et de murs en blocs de terre comprimée.
Figure 159 :axonométrie montrant la structure du projet. Source : architizer. com + auteure
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II.7. Relation avec l’art Ce projet vise à assurer la stabilité et à fournir un terrain d’entente au sein d’une communauté composée de douze tribus différentes. Les programmes de musique, d’art et de performance partagés témoignent de la résilience de la région. Peintres, sculpteurs, photographes, écrivains, chorégraphes, musiciens et danseurs du monde entier seront invités à vivre et à travailler sur place, mais le centre sera particulièrement Figure 160 :photo d’un événement. Source : architizer.com accessible et encouragera la participation d’artistes locaux et sénégalais. Dans la conception, une transformation paramétrique de la toiture inclinée d'inversion, en inscrivant une série de cours dans le plan du bâtiment et en créant simultanément des zoZnes de studio ombragées autour du périmètre de la cour.
II.8.Aspet écologique Le projet offre une forme emblématique dans un paysage qui est un vaste terrain de brousse plat. Les considérations climatiques occupent aussi une place importante dans la forme du bâtiment et spécifient l'orientation des studios et des zones de galeries couverte. Figure 161 :le chantier du projet. Source : architizer.com
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Figure 165 :Les différents et techniques de constructon. Source : architizer.com + auteure
Le bâtiment offre également une bonne protection contre les zones extérieures et prend en compte l'orientation du vent pour la ventilation. Le confort climatique est renforcé aussi par de multiples porte-à-faux et des murs de briques espacés qui absorbent la chaleur et permettent à l'air de circuler à l'intérieur du bâtiment. Figure 162 :coupe montrant le systéme d’aération dans le projet. Source : architizer.com
L'inversion du toit crée également une stratégie efficace pour la collecte et le stockage de l'eau de pluie dans les citernes. Avec une superficie totale de 11 285 pieds carrés, le projet est en mesure de répondre aux besoins substantiels en eau domestique et agricole de la communauté. Figure 164 :Coupe montrant le systéme de collecte d’eau. Source : architizer.com
Figure 163 :Coupe montrant le systéme de collecte d’eau. Source : architizer.com + Auteure
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II.9.Concept retenus • L'intégration dans le site
La forme emblématique du projet l'intégre en total cohérence avec son site d'intégration, un vaste terrain en brousse plat.
• L'intérprétation formelle Interprétaion paramétrique de la toiture inclinée traditionnelle de la région. Une architecture influencée par le savoir-faire local.
La forme de la toiture a créer deux logements d'artistes, ainsi des ateliers et une place de marché autour d'un espace central commun ou se déroule des spectacles et des réunions. 1 Chambre 2 Cuisine 3 Salle de bain 4 Atelier privé extensible 5 Atelier Flexible
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Residence d'artiste
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6 Cour 7 Espace poly-fonctionnel 8 Reservoire de collecte d'eaux 9 Espace de rassemebelemnt
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Residence d'artiste
• Les mesures écologiques La projet, construit avec des matériaux locaux (toiture en bambou et en chaume et les murs en blocs de terre comprimés) protége le projet de la chaleur intense et des intempéries sur les côtés, ainsi, la pénétration du lumiére naturelle par la toiture donne des ambiance particuliéres.
Le projet prend en compte l'orientation du vent pour la ventilation et offre une bonne protection contre les zones extérieurs. Ainsi, l'utilisation des portes à faux et des murs de briques espacées renforce le confort climatique du projet.
L'inversion du toit crée un systéme efficace pour la collecte et le stockage de l'eau pluviale pour des utilisations diverses.
• La relation avec l'art Ce projet vise à assurer la stabilité et à fournir un terrain d’entente au sein d’une communauté composée de douze tribus différentes. Les programmes de musique, d’art et de performance partagés témoignent de la résilience de la région. Peintres, sculpteurs, photographes, écrivains, chorégraphes, musiciens et danseurs du monde entier seront invités à vivre et à travailler sur place, mais le centre sera particulièrement accessible et encouragera la participation d’artistes locaux et sénégalais.
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III. LES MUREAUX – CENTRE D’ART LES ATELIERS DU MOULIN
Programme : Réhabilitation d’un ancien moulin et transformation en lieu de fabrication artistique Maitre d’ouvrage : HINK TANK architecture Localisation : Ville des Mureaux, France Superficie du terrain : 590 m2 Date de démarrage des travaux : 2015
Figure 166 :vue éxtérieur Source : http://www. thinktank-architecture.fr
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III.1. Présentation Le projet honore les arts de la main (sculpture, dessin...) et accueille une école de cirque où les plus jeunes peuvent découvrir cet art populaire.
III.2. Situation
Situé à la ville Mureau, à 60 km de la capitale Paris
Figure 167 :Situation du projet. Source : Google maps + auteure
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III.3. Etat d‘origine
Figure 168 :Etat d’origine. Source : http://www.thinktank-architecture.fr
Un nouveau lieu artistique qui prend place au sein d’un bâtiment historique. En effet, le bâtiment principal est constitué d’une ancienne ferme qui était déjà un moulin à eau en 1749. Près de trois siècles plus tard, le lieu se réinvente et s’ouvre à la créativité et à la modernité. Le site renferme 3 entités qui coexistent formant un ensemble harmonieux. Et vu ces édifices portent en leurs pierre histoire de la mémoire de lieu, ils ont été l’objet d’une reconversion dans le cadre du renouvellement urbain touchant tout le quartier. « Il fait partie de l’histoire du quartier, insiste Dieynaba Diop. Nous avons voulu préserver l’âme du bâtiment en conservant la pierre ancienne. » Hink Tank
Figure 170 :vue éxtérieur Source : http://www. thinktank-architecture.fr + auteure
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Figure 169 :vue par satellite. Source : google maps + auteure
III.4.Analyse formelle cette itntervention est très contextuelle dans la gestion du site et hiérarchisation des interventions pour un travail fin sur le clos-couvert qui valorise l’existant tout en l’inscrivant dans la contemporanéité. Il s’agit de produire un outil de travail performant et pérenne, propice à la création artistique, c’està-dire travailler sur des potentiels (spatiaux, financiers, techniques, opérationnels). Afin de valoriser les qualités urbaines et architecturales du lieu, l'architecte a choisit d'exploiter d’utiliser la pente ou plus d'insertion dans le parc, de rendre Figure 171 :Plan. Source : http://www.thinktankarchitecture.fr + auteure le lieu accessible à tous et de tirer parti des beaux volumes et des matériaux rustiques mais de qualité. cette architecture est inscrite d'autre époque,et possèdé d'une résonnance particulière dans ce quartier en pleine restructuration. Les trois corps de bâtiments forment un ensemble homogène, seul témoin de l’architecture vernaculaire et de l’histoire du quartier en plein renouvellement urbain. Des interventions mesurées et efficaces où l’écriture contemporaine valorise l’existant.
Figure 172 :vue éxtérieur Source : http://www. thinktank-architecture.fr
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III.5.Analyse spacio-foncitonnelle
Tous les bâtiments sont facilement accessibles, y compris pour les personnes à mobilité réduite. Ce dispositif aide à retrouver la perméabilité Est-Ouest du site, avec une connexion directe sur le Parc Molière.
Figure 173 :Relation du projet avec le parc. Source : google maps + auteure
Figure 174 :Coupe schématique. Source : auteure
grand emmarchement composé de gradins et d’escaliers permet de gérer les différences de niveaux importantes entre la rue Molière, la cour de la ferme et le niveau de sol de la Bergerie.
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Le hall est positionné sur le pignon Nord du Moulin, en rotule, permettant ainsi une entrée depuis la rue Molière et un accès cour.
Figure 175 :L’accées au projet. Source : http://www. thinktank-architecture.fr + auteure
Le jardin est composé d’une roseraie et d’un jardin des simples, référence évidente aux jardins de curé puisque le lieu a également servi de presbytère. Enfin, la cour en stabilisé devient un espace de travail extérieur, de manutention, ou d’exposition.
Figure 176 :Plan masse du projet.tt Source : http:// www.thinktank-architecture.fr + auteure
Figure 177 :vue sur le cour. Source : http://www. thinktank-architecture.fr
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Le pignon Nord du Moulinabrite l’espace d’accueil, les circulations verticales et un ascenseur. Le volume toute hauteur donne un peu d’ampleur au hall, visible à la fois depuis l’allée des Glaïeuls et la rue Molière.
Figure 178 :Plan RDC. Source : http://www. thinktank-architecture.fr + auteure
Le bâtiment Moulin accueille des ateliers, dont un plateau généreux sous toiture, les locaux annexes (rangement, sanitaires) ainsi que les locaux support pour le personnel des Espaces verts.
Figure 179 :Plan étage. Source : http://www. thinktank-architecture.fr + auteure
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III.6.Qualité spaciale
Figure 180 :L’éclairage du projet par la toiture incliné. Source : http://www.thinktankarchitecture.fr
De grands ensembles menuisés en applique sur la façade, signalent l’entrée et servent également de support de signalétique. Le vitrage laisse voir les dessins originels des baies et la pierre qui se mêlent aux reflets du ciel ou de la végétation. L'orientation de l'espcace vers le Nord et la fonction injectée ont dicté le remplacement d'une partie de la toiture incliné par une verrière afin d'assurer un eclairage naturel de l'espace.
Figure 181 :Les changement au niveau de la facade Source : http://www.thinktank-architecture.fr + auteure
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Les corps de bâtiments Bergerie et Granges accueillent les grands ateliers, toute hauteur. Le pan de toiture Nord est remplacé par une verrière, éclairant largement l’espace de façon naturelle
Figure 182 :éclairage naturelle de l’atelier. Source : Pinterest.com
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La proposition d’intervention s’appuie sur la mise en valeur de la pierre et des charpentes.
Figure 183 :Les matériaux utilisées dans le projet. Source : Google image + pinterest
La palette de matériaux est restreinte, de type industriel, rappelant à la fois la destination du lieu (fabrication artistique) et l’approche durable qui guide la conception (économie de moyen, de gestion, réutilisation, pérennité). Enfin, l’architecte propose une démarche de conception collaborative et ouverte avec la ville en invitant des artistes à participer : intégration d’œuvres dans le projet (installation extérieure, luminaire du hall).
Figure 184 :Le projet en cours du chantier. Source : Google maps
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III.7.Concepts retenus • Le principe d'intervention Le projet se compose de trois entités qui coexistent formant un ensemble harmonieux. Les trois corps de bâtiments forment un ensemble homogène. L’intervention sur ce bâtiment entre dans le cadre du renouvellement urbain touchant tout le quartier. Elle s’inscrit dans une démarche de valorisation de l’existant tout en l’inscrivant dans la contemporanéité et de rendre le lieu accessible à tous et de tirer parti des beaux volumes et des matériaux rustiques mais de qualité. • L'accessibilité
Tous les bâtiments sont aisément accessibles, y compris pour les personnes à mobilité réduite. Ce dispositif permet de restaurer la perméabilité Est-Ouest du site, en liaison directe avec le Parc Molière. Ceci se traduit par de grandes marches composées de marches et d'escaliers.
• Le cours
la cour devient un espace central, autour duquel s’articule les trois entités et abrite les différentes activités ; espace de travail extérieur, de manutention, ou d’exposition.
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Le jardin est composé d’une roseraie et d’un jardin des simples, référence évidente aux jardins de curé
• Les ambiances à l'intérieur L'orientation de l'espace vers le Nord et la fonction injectée ont dicté le remplacement d'une partie de la toiture inclinée par une verrière afin d'assurer un éclairage naturel de l'espace.
• Les matériaux La palette de matériaux est restreinte, de type industriel, rappelant à la fois la destination du lieu et l’approche durable qui guide la conception
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Chapitre V le projet
I. ANALYSE URBAINE
I.1.Situation Le village se trouve au partie sud du l'île contre le vent dominant, Le caractère accidenté reconnu du relief de l’île de la Galite ainsi que l’isolement des milieux propices à la construction n’a fait qu’accentuer ses problèmes d’accès. En effet, c’est seulement à partir du port qu’on peut accéder au village, situé près des côtes Sud, adossé à flanc de couteau entre le port et les jardins du col, et délimité par les deux lignes de crête qui constituent une véritable enceinte qui abrite des vents violents venant du Nord et du Nord Ouest.
Le village
Figure 186 :Position du village Source : Auteure+ google map
Figure 185 :Position du village Source : Auteure+ google map
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I.2.Topographie
Figure 188 :Topographie source:Auteure
Les constructions qui forment le village sont dispersées au milieu de la végétation, elles sont disposées en gradin, orientées Sud et Sud Est. Leurs répartition spatiales découlent d’une structure sociale familiale, les logements sont organisés par famille, qui disposent le plus souvent d’une parcelle de terrain aménagée en jardin privé, et sont relativement divisés en deux franches, une franche Nord du côté de la plaine favorisant les activités agricoles et une franche Sud exposée à la mer favorisant la pêche. Les constructions sont disposées en gradins et adossées aux pentes pour profiter surtout de l’inertie du sol et pour maintenir la structure.
Figure 189 :Coupe shématique source:Auteure
Figure 187 :Coupe sur le village . Source : Auteure
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I.3. Accessibilité:
Figure 190 :Accessibilité. Source : Google image + pinterest
On y accède par le niveau d'une anse , localisée au sud-est de l'île au confluent des bateaux de pêcheurs et de quelques bateaux de plaisance. • À l'ouest de cette petite anse se trouve un modeste abri de pêche datant des années 1980. il se caractérise par sa simplicité, les considérations esthétiques furent ignorées durant sa réalisation. Une fois arrivé au port et que vous désirez atteindre le village, vous devez suivre l'un des deux trajets suivants : celui qui longe toute la côte sud, tout le long de la plage, avec tous les obstacles que cela présente, ou celui qui est au-dessus de la falaise. Ces deux routes sont étroites, longues et assez accidentées.. • l'autre accès situé à l'est comporte un débarcadère dont le quai est en train de s'effondrer. à gauche se trouve la seule plage de sable de taille réduite : à sa droite une plage de cailloux que les randonneurs ne parviennent pas toujours avec aisance à traverser, qui les mène au maison Bourguiba.
Figure 191 :l’accés depuis le Port Source : Auteure + relevé du village par l’apal
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I.4. Distribution fonctionnelle Au milieu se situent les deux édifices publics principaux du quartier, l'école primaire et la chapelle. Ces deux bâtiments constituent un espace de convergence entre eux de tous les habitants, c'est une répétition du schéma du terrain d'une Médina ou du forum romain, en tout cas, quelque soit l'origine des habitants, ils ont ressenti le nécessité de se doter d'un espace public de communication accessible à tous et toujours ouvert. la partie sud dispose de bâtiments de loisirs rattachés au pêché, dont le café la langousterie, l'office des pêcheurs,.... la partie nord est composée de logements qui sont à l'origine des grottes néolithiques développées par les Galitois Le village n'a pas vraiment changé depuis cette époque, sauf pour l'installation d'une dizaine de maisons sur des anciennes maisons en ruines. On peut alors conclure que le mode d'implantation était essentiellement tributaire de facteurs naturels. En revanche, les facteurs stratégiques de défense sont peu importants face aux rigueurs des conditions climatiques et à la topographie abrupte.
Figure 192 :distribution fonctionnelle Source : Auteure+google map
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I.5.Repéres Le port, la radio et la maison Bourguiba sont les constructions qui constituent les repères du village du fait de leur importance. le port prouve son rôle par sa position par rapport à l'île, la radio témoigne de son poids du fait que l'île a depuis toujours été considérée comme enclavée dans le continent, notamment par mauvais temps. Comme un lopin de terre jeté au large des côtes, la liaison avec les autres îles et villes côtières ne pouvait se faire que par bateau. Cela a certainement favorisé le développement du mode de vie autarcique, mais ce n'était pas non plus encourageant pour l'installation permanente de nouveaux habitants. enfin la maison Bourguiba souligne par son histoire politique son importance.
Figure 193 :Reperes Source : Auteure + relevé du village par l’apal
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I.6.Voiries et Accessibilités La disposition des chemins du village de La Galite, qui sont sinueux et irréguliers, se compose de voies organisées de sorte à correspondre harmonieusement à la morphologie de l'ailette, qui dispose parfois de l'éclairage public. Les chemins existants se divisent en deux catégories : d'une part, les pistes principales organisatrices qui suivent les courbes de niveau et, d'autre part, les pistes secondaires de liaison, rectilignes plus ou moins, le plus souvent à escalier. Les principales sorties du village conduisent soit vers la plaine (qui est le plus important espace vert de l'île) soit vers le Cimetière ou le vigie. Depuis le port jusqu'au village, il faut parcourir une longue piste le long des côtes sud. On constate alors que le mode de partition spatiale est fortement lié à la topographie difficile de l'île.
la vioie Principale (rampe) Voie principale Voies sécondaires
Voie sécondaire (escalier) Vers la plaine
Figure 194 :Les voiries Source Auteure + relevé du village par l’apal
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I.7.Source en eaux L'île est principalement constituée de roches éruptives et métamorphiques avec quelques flyschs qui sont par nature imperméables. Ils ne contiennent de l'eau souterraine que lorsqu'ils sont fissurés. Des fissures peuvent également se produire sur les flancs abrupts de l'île. Ces roches pourraient fournir de l'eau en forant. On peut d’ailleurs rencontrer des écoulements de fissures sur les flancs abrupts de l’ile. En raison de l'altitude de l'île de Galite, les apports d'eau ne peuvent être trouvés qu'à de grandes profondeurs (200 à 300 m), et donc difficiles à exploiter sauf au niveau du village.
Le village Figure 195 :Les voiries + relevé du village par l’apal
Figure 196 :La Source d’eau Sidi Ahmed Source :Mission décembre 2017 APAL
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1: Source sidi ahmed 2: Source le président 3: Source El Droij 4: Source di Figuier 12,13 et 14: Constucution situé dans le bassin de la source Sidi ahmed
En contre-partie, dans la vallée du village, le substrat est recouvert d'une nappe sédimentaire, qui est essentiellement constituée de dépôts côtiers plus ou moins consolidés. Ces terres contiennent des eaux souterraines qui donnent naissance à de nombreuses sources. Étant donné la végétation relativement dense, il est difficile de déterminer les sources de l'écoulement des eaux souterraines. Ces sources vont de la cote 100 au niveau de la mer. La plus importante est la source de Sidi Ahmed, qui est collectée pour alimenter tout le village. Il est situé à la cote 100 sous les maisons 11, 12 et 13. Une autre source d'intérêt est la source du Président située à côté de la maison 6 à environ 72.cote 72 environ.
I.8.Etat de bâti
Batiment en etat acceptable
Batiment en mauvais etat
la grave détérioration de l'environnement bâti est imputable à la dégradation des toitures et des enduits provoquée par le manque d'entretien et de la perméabilité des eaux de pluie, ce qui a radicalement remanié le rapport plein et vide, ombre et lumière. le dégât touche également la composition urbaine.. En 1996, le Ministère de la Défense Nationale a réalisé un projet de revalorisation de l'île : les bâtiments, le branchement électrique, l'eau potable, les voiries et la conservation des eaux et sols agricoles. Sans un entretien adapté, ces travaux ont été négligés comme par exemple celui du café et du vieux port, et des bâtiments qui sont tombés en ruines, à cause de leur manque de maintenance.
Batiment en ruine Batiments en etat acceptable Batiments en mauvais etat Batiments en ruine
Figure 197 :Etat du bati Source : Auteure + relevé du village par l’apal
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I.9.Les équipements Le village dispose de quelques bâtiments publics installés depuis la période coloniale. Du côté est se trouvent l’infirmerie et la pharmacie recouvertes d’une toiture en tuiles. Au centre se trouve l’école primaire, composée d’une salle de cours au 1er étage, d’un préau au RDC et du logement de l’instituteur. Elle est organisée autour d’une cours centrale délimitée par une clôture où se rassemblaient tous les enfants du village, à côté de l’école primaire, située sur un promontoire, se trouve la petite chapelle, distinguée dès l’arrivée en mer par son architecture massive et ses façades blanches « plane » qui disposent de fentes au 1er étage filtrant la lumière jusqu’au RDC. Celle-ci présente un volume simple sans clocher signalétique vu l’échelle réduite du village.
Figure 198 :les équipements Source:Auteure
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Dans les années 90, lorsque l'armée s'est installée, elle se contentait de satisfaire ses nécessités locatives en occupant les bâtiments qui lui étaient disponibles, soit les locaux qui constituaient les meilleurs États, soit en permettant une meilleure surveillance du territoire par leur emplacement. Il en a résulté une réaffectation des logements dans des équipements tels que la radio, qui est ainsi devenue l'enceinte de la Garde nationale.
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I.10. L‘habitat
Grottes Habitations
Figure 199 :L‘habitat Source : Auteure + relevé du village par l’apal
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Les habitations étaient troglodytiques : des chambres funéraires de l'époque antique et des cavernes qui avaient servi d’abris aux premiers habitants étaient donc utilisées en partie, agrandies et aménagées, elles servaient de demeures durant les siècles suivants. L’habitat comporte généralement une ou plusieurs pièces construites en pierre et implantées le plus souvent près des grottes du néolithique. Les pièces sont organisées autour d’un espace dégagé (généralement de service).
I.10.1. Habitat Sud Les édifices de la partie orientée au sud sont aménagés autour d'une espace centrale, le plus souvent de service, où toutes les pièces et toutes les grottes de la maison sont accessibles. Les grottes peuvent parfois servir de chambres, car elles sont utilisées pour la cuisine, le stockage et la fabrication de vinaigre.
Figure 200 :Habitat sud Source : Auteure
Piéces creusés dans le sol Piéces construite en Pierre
Figure 202 :plan et coupe d’abitat sud Source : Auteure + relevé Par l’auteure
Figure 201 :plan d’habitat sud Source : Chiraz barhoumi
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I.10.2. Habitat Nord Dans la Franche-Nord, quelques bâtiments réservés aux agriculteurs qui cultivent la plaine, située tout près de terre agricole présentent des constructions plus grandes (comportant des locaux de stockage plus importants), organisées le plus souvent autour d’une cour centrale.
Figure 203 :Habitat Nord Source : Auteure
Figure 204 :Plan du’Habitat Nord Source : Chiraz barhoumi
La lecture syntagmatique de ces ensembles se dégage clairement, on a toujours deux éléments jouxtés : un troglodytique et l’autre construit. Les variantes paradigmatiques qui en découlent sont tributaires du mode de vie des familles qui y résident. Selon leur besoin relatif à l’importance de l’espace utilisé (pour le stockage de vivres par exemple) ou la nécessité d’avoir un certain confort thermique, elles décident du bon
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usage des pièces. Le village d'une quarantaine de maisons blanches ou roses, s'étageait sur le versant qui domine le mouillage, celles-ci sont organisées de manière à ce qu’elles puissent s’adapter parfaitement à la forme en pente, les maisons apparaissent comme une continuité du relief et confèrent ainsi une vue homogène de l’ensemble.
I.11.Matériaux de construction En général, les matériaux de construction utilisés sont exclusivement locaux. C’est la pierre et le bois qui déterminent le caractère des constructions de l’île. Le bois était extrait du palmier nain pour être utilisé comme linteaux ou pièces formant la toiture. Les dimensions des constructions sont modestes pour la plupart vu que les pièces de bois présentent des dimensions réduites. Comme matériau complément au bois au niveau de la toiture, on trouve les algues, excellents isolants thermiques et qui correspondent parfaitement au climat insulaire. En outre, l’argile peu sablonneuse était étalée avec un savoir faire remarquable sur la toiture et pour enduire les murs. Cette argile est laissée ensuite sécher au soleil. On pourrait en conclure que la construction ne pouvait se faire que pendant la saison chaude où les jurées ont enfin lieu. Les tiges de céréales sont tressées pour construire les enclos du bétail. La paille du blé tapissait ceux-ci pour diminuer les odeurs dues à la putréfaction des déjections animales qui étaient récupérées pour être utilisées comme engrais mais aussi pour être mélangées à l’argile et renforcer ainsi l’enduit des murs. On remarque alors que malgré la diversité modeste des matériaux, les habitants, obligées de vivre en autarcie ont su adapter leurs connaissances en matière de construction avec le peu de ressources que leur donnait l’île.
Figure 205 :Croquis du mine source: mission du l’apal 2007
Figure 206 :Axonométrie qui montre les matériaux utlisé pour les construction source:auteure
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II.ANALYSE DE LA ZONE D’INTERVENTION II.1.Situation La zone d'intervention choisit se situe sur la Partie Sud du village Masse arbuste
Figure 207 :Situation. source:auteure
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II.2.Présentation
Parcours Artistique Parcours Sécondaires Batiment à intervenir
La surface d'intervention approximative est de l'orde de 5ha 16
15 13
Il n'existe aucune reglémentation specifique en rapport avec le COS, le CUF ou la hauteur maximale.
14
11
12 8
17
9 7
Le choix de s'implanter dans cette zone se justifie par la présence du village ; une structure déjà installée (routes, bâtiments,...), la simplicité d'accès par rapport aux autres zones et la bonne orientation.
10
6
18 5
4 3 1
2 Figure 208 :Présentation du rone d’intervention. source:auteure
II.3.Orientation
Cette zone se caractérise par un climat du type méditerranéen à étage humide inférieur, marqué par une alternance des périodes de beau temps et des périodes relativement courtes de mauvais temps.
Figure 209 :Orientation. source:auteure
n
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II.4.Topographie
Le terrain presénte un topographie trés marquée. La pente devient plus abrupte sur la frange Nord-ouest du village. Figure 210 :Topographie. source:auteure
Figure 211 :Coupe sur le terrain source:auteure
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II.5.Etat de bâti II.5.1. Les équipements II.5.1.1. L‘école
Figure 213 :Plan étage de l’école Source:auteure
Figure 214 :Position de l’école par rapport à la zone d’intervention. Source:auteure
elle a servi jusqu'au depart des habitatants d'origine comme école Puiss elle a été occupé par l'armé comme foyer pour loger les soldats qui viennent séjourner de 20 à 30 jours pour exploiter les parcelles agricoles.
Figure 212 :Plan RDC de l’école. Source:auteure
II.5.1.2. Les douches publics
Figure 215 :Position des douches publics par rapport à la zone d’intervention. Source:auteure
Il se situe au centre du tissu urbain du village, puisque la plupart des habitations n'ont pas des douches. la population bénéfice de stricte minimum à savoir. Figure 216 :Plan des douches publics source:auteure
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II.5.2.l‘habitat II.5.2.1. Habitat troglodyte
Figure 218 :Position de l’exemple d’un habitat troglogyte par rapport à la zone d’intervention. Source:auteure
Figure 217 :Plan et coupe d’un maison troglodyte source:auteure
Chaque logement disposait de grottes creusées dans la roche servant de cuisine, équipée le plus souvent de four à pain, d’une vinaigrerie pour la fabrication et le stockage de vin et ouvertes directement sur la cour centrale et communiquent parfois avec les pièces. Les autres grottes servent de lieu de stockage et d’abri de bétai
II.5.2.2. Maison Borguiba
Figure 220 :Position du maison Borguiba par rapport à la zone d’intervention. Source:auteure
Ce batiment est parmis les plus interessant de l’ile. Borguiba était logé dans cette demeure pendant son exil de plus de 2 ans. Elle était occupé aprés par un couple de jeune cadre dans la marine nationale, une deuxieme maisonnette est construite dans le même style et occupé par le medecin de l'archipel, ce qui justifie que cette constrcution est la mieux présevé de l'île. PAGE N°144
Figure 219 :Plan du maison Borguiba source:auteure
II.5.3.Acitivité de loisir et de pêche II.5.3.1. Office des pecheurs
Figure 223 :Position d’office des pecheurs par rapport à la zone d’intervention. Source:auteure
Figure 222 :Plan d’office des pêcheurs source:auteure
Servait auparavant comme espace du repos et de detente pour les pêcheurs. Il pouvaient aussi sejouner dans ce local en cas de tempête et de mauvais temps. II.5.3.2. Langousterie
Figure 221 :Position de langousterie par rapport à la zone d’intervention. Source:auteure
Servait auparavant au stckage et à la conserve de la langouste avant son export. c’est la seul construction qui donne directement sur la mer et l’unique plage sableuse de l’achipel. Figure 224 :Plan et coupe du langouterie source:auteure
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III. PROJET D’APPLICATION
III.1.Introduction Le projet illustre la symbiose entre l’homme et la nature de la création. Il offre une bonne compréhension avec la nature et l’homme. Donc il est destiné à allier la naissance d’un lieu artistique, culturel, écologique et éducatif. Un périple au sein de ce village, entre douce utopie et réalité excentrique. Le village est un lieu d’échange et de création accessible à tous : artistes, chercheurs indépendants, passionnés d’art ou simplement curieux de l’art. Figure 225 :Collage qui resume les differntes composantes du parcours source: pinterest.com
Cela nécessite la mise en place d’un ensemble d’infrastructures et de services nécessaires à la production et à la diffusion des œuvres artistiques et culturelles. Il vise à constituer un lieu de découverte, où de multiples événements multidisciplinaires, ludiques et participatifs se dérouleront. Il comprend des conférences, des activités de loisirs et des projets de collaboration, des concerts, des spectacles, des expositions et d'autres festivals et projections. En parallèle, aménagez un jardin forestier (ou "forêt nourricière"). Cela permettrait la production de fruits, de légumes, d'herbes, de fourrage, de plantes médicinales, etc. Une activité de fabrication de produits (conserves, confitures, huiles essentielles, etc.) et de vente directe va aussi être développée. La priorité consistera à rénover certaines ruines de manière durable afin de protéger ce village, en créant des espaces permacoles (pour assurer l'autonomie alimentaire) et artistiques. Figure 226 :Collage qui resume les differntes composantes du parcous srource: interest.com
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III.2.Programme III.2.1.Activités de loisirs La Galite étant un lieu particulièrement riche en paysages naturels exceptionnels, nous proposons des activités de loisirs et de détente. • Aire de repos et de détente/ consommation avec un espace extérieur aménagé en mobilier urbain • Un espace de rencontre pour les visiteurs, afin qu'ils bénéficient de la vie verdoyante et fuient le rythme de la vie quotidienne. • Une surface abordée incluant une structure..
Figure 229 :Collage qui répresente l’aire du repos ource: auteure
Figure 227 :Collage represnte ‘espace du rencontre source:auteure
Figure 228 :Collage qui represente une structure source: auteure
III.2.2.Espaces culturels • Une bibliothéque a ciel ouvert • une aire de manifestation en plein air et de performance pour les artistes ( amphiteatre en verdure) qui peut etre transformer à une cinema en plein air (espace modulables) Figure 230 :Amphiteatre source: pinterest.com
Figure 232 :Amphitheatre en verdure source:Pinterest.com
Figure 231 :Croquis source:auteure
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III.2.3.Activités artistiques • Un parcours d'exposition artistique, un espace ou on peut profiter d'une mosaïque composé par une miltitude des oeuvres. • Graffiti (Quelques batiments qui se trouvent prés du parcours)
Figure 233 :Collage du parcours Artistique source:auteure
Figure 234 :Croquis source: auteure
Figure 235 :Collage des installtion artistique source:auteure
III.2.4.Espaces éducatifs • Des ateliers du pratique artistique accessible à tous; des peinture,scuptures... • Des ateliers polyvalentes ou les visiteures peuvent assister et participer à laa realisations des peuvres d'art qui seront par la suite exposés au public. • Plusieurs espaces scéniques et d’exposition : salles de concerts, amphithéâtre de verdure, muséegalerie d’art. Figure 236 :Ambiances dans les ateliers source:pinterest.com
Figure 237 :Ambiances dans les ateliers source: pinterest.com
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III.2.5. Espaces ludiques
Dédié à la mise en valeur du patrimoine locale de l'île • Ateliers de sensiblisation • Des activité lié aux site d'intervention tels que le plongé, escalade, randonné, camping ... • Ferme permaculture ou forêt nourriciere, cela permet une production en fruits, légumes, herbes,plante medicinales... • Cuisine collective avec des activité de transformation des produits ( conserve,confiturs,huiles essentielles...)
Figure 238 :Ferme permaculture source:pinterest.com
Figure 239 :Plongé source:google.com
Figure 240 :Cuisine collective modulable source: auteure
III.2.6. Espaces de service Les espaces communautaires indispensables à la gestion de l'ensemble du projet sont les suivants • espace d'accueil destiné au public est présente le point de départ du parcours et de détente. • Box de renseignement qui représente un exposant les infirmations nécessaire à la compréhension du promenade. • Espace de consommation tels que des cafés et un restaurant. • Espace de vente
Figure 241 :Accueil source:google.com
Figure 242 :Espace de vente source:google.com
Figure 243 :E s p a c e de consommation l source:google.com
Figure 244 :Collage qui illustre la laison par rapport à l’île l source:auteure
III.2.7.Hébergements En ce qui concerne l'habitation seront prévu deux typologies d’hébergement • Une unité collectif qui fait partie du parcours • Des unités individuelles ou groupées installé en haut de la colline loin du parcours pour ceux qui cherchent l'isolement et l'inspiration
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III.3.Organigramme fonctionnel Ateliers
Unité culurel,educatif et artistique bibliothéque a ciel ouvert
Espace multi_acitivités
Restaurant
A
Auditiruim
parcours
on séc da
Accueil
u o rs c e r a u P rti q s
Hébergement collectif
pa
Infermerie (existant)
ire
Amphitéarte en verdure
it
Hébergements isolés
urs sécond a rco
Café culturel
Maison borguiba (existant)
ire
Espace de vente Administration
Boxe de renseignement
Entrée Figure 245 :Organigramme fontionnel source: Auteure
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III.4. Intentions et concepts L'idée directrice de notre intervention est de tenter de développer et de revaloriser l'île de La Galite à travers une intervention artistique. Nous proposons dans ce sens le développement d'un itinéraire artistique qui regroupe des espaces d'expositions, de rencontres, d'échanges... entre les divers intervenants en exploitant le potentialité que nous offre le site (Bati, parcours existant, vue dégagé…).
Figure 246 :Illustration du parcours source: Auteure
Le parcours que nous souhaitons recomposer et animer est constitué par les rues, parcelles, constructions existantes... dans lesquelles de nouvelles fonctions seront injectées sur la base du programme prévu, de la situation, de la qualité spatiale... Le village est structuré autour des repères qui ont jalonné son histoire et son développement (Maison Bourguiba, l'école, l'église...). Le village négligé, quoique dans un état de décrépitude, nous interpelle sur la configuration de ses espaces et volumes a des potentialités et des contraintes qui révèlent un génie architectural local tout entier.
Figure 247 :Le Parcours et les composantes du village. Source: Auteure
Le bien existant, comme nous venons de le montrer, a un grand intérêt pour la création architecturale, il propose la capacité d'évolution en terme d'intervention sur l'existant. Le principe est d'apporter des modifications et des enrichissements pour la rendre appropriée aux fonctions futures. Figure 248 :Parcours source: Auteure Début troglodyte
Rajout du bâti en dur
Rajout des extentions démontbables
Figure 249 :Développement du l’habitat du Galite source: Auteure
Pour ces bâtiments, il est prévu d'intervenir dans une approche d'éco-restauration afin de valoriser le patrimoine architectural local et de restituer et interpréter ces mêmes principes éco-construction (orientation raisonnée, intégration au sol, matériaux et techniques de construction ...) qui nous ont incités à opter pour des structures légères, démontables et modulables, en prolongement inspiré des architectures locales et du mode de développement des espaces. Figure 250 : Volumes en strcuture légères, modulable et démontable source: Auteure
Cette extension sera construite avec des matériaux locaux si c’est possible dans un processus de limiter l’impact de ces nouvelles extensions sur l’environnement et ne pas détruire le paysage naturel existant. PAGE N°151
Prototype d ' habit at isolé
bibiothéque
Infermerie
Amphithéatre en verdure
Reconversion
Restaurant
Habitat collectif Unité artistique et culturelle
Administration
Aire de camping Auditorium
Projection
Débarcadere
Réstauration
Espace de vente+ Exposition
Maison de Borguiba
Figure 251 : Programme source: Auteure
placer l'amphitéathre en verdure dans cette zone, prés des activités culturels d'une coté, et du parcours artistique de l'autre coté ce qui facilite son accéssibilité et sa visibilté ( prés du parcours de si deux cotés )
une aire de camping sera prévu dans cette zone, vu son emplacement loin de notre parcours et des autres activités.
Comme on a montré précédemment, l'accès au village depuis le port marque plusieurs inconvénients vu la distance qui sépare ce dernier du village et sa capacité limitée... justifie notre choix de parcourir un nouveau accès au village depuis le débarcadère pour faciliter l'accès et bien accueillir les visiteurs.
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Comme on a montré l'artiste est isolé de la masse à cause de sa faculté de perception accrue, à cause de son individualité plus marquée et meme à cause de sa plus grande productivité. Dans cette direction, le choix a consisté à placer les résidents au sommet de la colline, loin du parcours et de toutes les activités pour amplifier la vision de l'artiste, son inspiration et son isolement et aussi pour profiter de la vue dégagée offerte par le site.
Habitations isolés
Figure 252 : Programme Projeté sur le plan source: Auteure
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III.5. Esquisses III.5.1. Parcours artistique
Notre intervention est basée sur deux échelles : - un échelle urbain qui se manifeste par une intervention sur le parcours existant et le transformer en un parcours aristique, qui est composé de diverses installations et des évenements artistiques.
Figure 253 : Ambainces souhaité dans le parcours. Source: Auteure
- un échelle architectural ou notre intervention vise à intervenir sur des bâtiments existents selon le besoin de notre programme. Notre intervention sera basée sur trois typologie : • Projection • Reconversion • Réhabilitation
Figure 254 : Ambiance souhaité. source: Auteure
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4 3
2
Figure 255 : Esquisse du plan masse source: Auteure
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III.5.2. Amphithéâtre en verdure
Figure 256 : Esquisse d’amphitheatre en verdure source: Auteure
Figure 257 : Ambiances souhaitées dans l’amphithéatre, Photo de l’ Amphithéâtre de verdure, Mairie de Pierrevert. source: http://www.mairie-pierrevert.fr
L'amphithéâtre en verdure est s'appuit essentiellement sur la topographie existente du site par une insertion la plus naturelle possible, elle va répondre aux différents besoins des usagers ; elle peut abriter des évenements et des spectacles comme elle peut être un espace de détente, de relaxation et de lecture puisque il est orienté vers la vue dégagée sur la mer et contient alentours des structures culturelles comme une bibliothéque à ciel ouvert, une petite buvette...
Figure 258 : Coupe schématique montrant l’ambiance de l’amphithéatre. source: www.pinterest.com
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III.5.3. De l‘habitat traditionnel vers un logement pour les artistes Existant
Les troglodytes sont réservées aux chambres avec une extension à l'étage pour les ateliers privés des artistes résidents qui cherchent l'inspiration et la solitude. Les extensions des Galitois sont transformées en un espace commun de détente et de rencontre.
Figure 260 : Projection Source: Auteure
du
programme.
Figure 259 : Elements graphique et photos de l’etat exsitant de l’habitat troglodyte. Source: Auteure
Les espaces extérieurs sont réservés aux potagers pour assurer l'auto-suffisance des résidents et renforcer l'idée d'isolement de ces derniers.
Figure 261 : Ambiances souhaité. Source: Auteure
Figure 262 : Axnométrie. Source: Auteure
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Plan RDC
Plan masse
Plan R+1
Plan R-1
Coupe
Coupe PAGE N°158
Figure 263 : Vue de l’hébérgement. Source: Auteure
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III.5.4. De langousterie vers une unité artistique et culturelle III.5.4.1.Variante 1
Plan
Coupe
Figure 265 : Ambiances souhaité. Source: Auteure
Figure 264 : Elements graphique et photos de l’etat exsitant de langousterie. Source: Auteure Principe
Concept
de la salle multifonctionel, un espace modulable aménagé selon l'évennement souhaité.
Figure 266 : Axonometrie. Source: Auteure
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Plan masse
Plan R+1
Plan R+2
Plan RDC
Figure 267 : Vue de Langousterie. Source: Auteure
Coupe
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III.5.4.2.Variante 2 Entré principale
Figure 268 : Coupe shématique. Source: Auteure
placer le volume au dessus de la langousterie
Integrer le volume suivant la pente
Orienter le projet vers la bonne orientation et la vue dégagée vers la mer.
Ajouter une structure surelevé par rapport à la toiture pour éclairer l'espace.
Ajouter une proche qui marque l'entrée du projet. PAGE N°162
Prévoir des ouvertures filantes pour éclairer naturellement le projet.
Figure 269 : Genése du projet. Source: Auteure
Une organisation verticale des espaces selon le programme projeté.
La toiture accessible et végétalisée, l'inclinaison de la toiture suit le parcours et la pente dans le but de faire appel aux usagers . Plan Masse
bureau acceuil bureau
L'entrée principale est une continuité du parcours artistique marquée par la dispositif d'entrée qui laisse pénétrer la lumière naturelle. Ce niveau abrite les activités culturelles tels que le café culturel et la bibliothèque...
café culturel
bibliothéque
Plan R+2
salle de projection
Ce niveau contient les activités artistiques, une salle multi-fonctionnelle prévu dans cette espace qui peut être une salle d'exposition, salle de spectacle... Ainsi une salle de réunion et une salle de projection.
espace modulable
salle de réunion
sanitaire
Plan R+1
Les ateliers artistiques sont placés au rez de chaussé afin de faciliter l’accès et la possibilité d'avoir des ateliers extérieurs. Plan RDC PAGE N°163
SYNTHÉSE GÉNÉRALE
La Galite, une île qui recèle un grand potentiel historique et naturel, marque une situation actuelle négligée, marginalisée et abandonnée.... Cette impudence est dû au fait de sa situation loin des circuits de servitudes et de transports qui a conduit à un état de délabrement et de délaissement. Entre temps, ces paysages marins ont été toujours un source inestimable d'inspiration et de création artistique pour les artistes dont l'idée est développer l'île par une intervention artistique par le biais d'une architecture à la fois contemporaine et respectueuse de l'environnement en tenant compte de l'architecture déjà existante dans le village de l'île. La sauvegarde et la mise en valeur de ce site semble être une nécessitée, de ce fait ce projet se présente comme une vision alternative, qui préconise une intervention selon une démarche de maintenance et de valorisation écologique sur la structure existante du village de la Galite dans le but de redonner vie à ce lieu.
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AFFICHAGE PRÉJURY
AFFICHAGE JURY
TABLE DE CONTENANCE
REMERCIMENT I INTRODUCTION II PROBLÉMATIQUE IV MÉTHODOLOGIE VI SOMMAIRE VII
CHAPITRE I : LA GALITE: MÉCONNU FORGEANT UNE HISTOIRE I. SITUATION GEOGRAPHIQUE II. CONTEXTE NATUREL II.1. LE CLIMAT II.1.1. LA TEMPÉRATURE II.1.2. LES PRÉCIPITATIONS II.1.3. LE VENT II.2. ÉTUDES GÉO-MORPHOLOGIQUES II.2. 1. LES DONNÉES MORPHOLOGIQUES II.2. 2. LES DONNÉES GÉOLOGIQUES II.3. LA FAUNE ET LA FLORE II.3.1. LA FAUNE II.3.1.1.LES ESPÈCES SAUVAGES II.3.1.1.2. LES ESPÈCES HALIEUTIQUES II.3.1.1.1. LES ESPÈCES TERRESTRES II.3.1.2. LES ESPÈCES APPRIVOISÉES II.3.2. LE FLORE II.3.2.1.LES ESPÈCES TERRESTRES II.3.2.2.LES ESPÈCES MARINES II.3.2.3. LES PLANTES MÉDICINALES III.L‘HISTOIRE DE L‘ÎLE IV. PRATIQUES ECONOMIQUE ET SOCIALE IV.1. GESTION DES RESSOURCES ALIMENTAIRES IV.2.GESTION DU L‘EAU IV.3. GESTION DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION IV.4. LES ACTIVITÉS
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8 10 12 12 12 12 12 13 13 14 16 16 16 16 16 16 17 17 17 17 18 22 22 23 24 25
IV.4.1. LA PÊCHE 25 IV.4.2. L’AGRICULTURE 25 IV.4.3. L’ACTIVITÉ ARTISANALE 26 IV.4.4. L’ACTIVITÉ SOCIALE 26 IV.4.5.MODE D‘OCCUPATION 27 IV.4.6. LES MOYENS DE COMMUNICATION 27 V.SYNTHÈSE 28
CHAPITRE II: L’ART À LA RESCOUSSE DE LA GALITE
31
I. L’ART : ESSAI DE DÉFINITION 32 I.1. L’ART COMME UNE ACTIVITÉ DE L’HOMME EN OPPOSITION AVEC LA NATURE 33 I.2. L’ART COMME UN PROCÉDÉS TECHNIQUE 33 I.3. L’ART COMME ÉLÉMENT ESTHÉTIQUE 33 II. PROCESSUS DE L’ART 34 II.1.L’ARTISTE 35 II.2.L‘OEUVRE D‘ART 36 II.3. LE PUBLIC 37 III. SOCIALISATION DE L’ART 38 III.1. L’ŒUVRE SORT DANS LA RUE 40 III.1.1.STREET ART 42 III.1.2.1.LE MUSÉE À CIEL OUVERT À INHOTIM 44 III.1.2.2. LE VILLAGE AFRICAIN KASSENA, BURKINA FASSO OÙ CHAQUE MAISON EST UNE ŒUVRE D‘ART 46 III.1.2.MUSÉES À CIEL OUVERTE 44 III.1.3.LES MUSÉES MOBILES 48 III.2. L’ARTISTE DANS L’ESPACE PUBLIC 50 III.3.LE SPECTATEUR-AUTEUR 51 III.3.1. SPECTATEUR INTERACTIF 51 III.3.2. SPECTATEUR PARTICIPANT 52 III.3.2.1.TADASHI KAWAMATA 52 III.4.CONCLUSION 53 IV. LE RÔLE DE L‘ART DANS LA SOCIÉTE 54 IV.1. LE RÔLE SOCIAL DE L‘ART 54 IV.1.1. L‘ART POUR ÉDUQUER 55 IV.2. L‘IMPACT DE L‘ART SUR LES VILLES 56 IV.2.1. LA DIMENSION SOCIO-ÉCONOMIQUE DE L’ART 58 V.SYNTHÈSE 60
CHAPITRE III: GÉRER L’EXISTANT
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I. COMPOSER AVEC L’EXISTANT 64 I.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS 65 I.1.1CONSERVATION 65 I.1.2.REHABILITATION 65 I.1.3.RESTAURATION 65 I.1.4.RENOVATION 66 I.1.5.RECONVERSION 66 I.2. L‘ACTUALISATION DU PATRIMOINE PAR LA MÉDIATION DE L‘ARCHITECTURE CONTEMPORAINE 66 I.2.1. LA RÉVÉLATION 67 I.2.2.LA PROLONGATION 68 I.2.3.LA PONCTUATION 69 I.3. GREFFE ARCHITECTURALE 70 I.3.1. LA RÉDUCTION 71 I.3.2. CONNEXION 72 I.3.3. L‘ADDITION 73 II. INTERVENIR SUR L‘EXISTANT ÉCOLOGIQUEMENT 74 II.1.L’ARCHITECTURE ÉCOLOGIQUE 75 II.2.ARCHITECTURE BIOCLIMATIQUE 75 II.3.UN REGARD SUR LE FUTUR QUI SE FAIT PAR UN RETOUR SUR LE PASSÉ: L’ARCHITECTURE VERNACULAIRE 76 II.4.LA RESTAURATION ÉCOLOGIQUE : UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE DES BÂTIMENTS 77 II.4.1.LE DIAGNOSTIC TECHNIQUE ET ÉCOLOGIQUE 78 II.4.2.LA BIODIVERSITÉ, UNE SOURCE D’INSPIRATION 78 II.4.3.LES MATÉRIAUX 79 II.4.3.1.LES ÉCO-MATÉRIAUX 79 II.4.3.2.LES MATÉRIAUX LOCAUX 79 II.4.4.L’INTÉGRATION DE LA VÉGÉTATION 80 III.SYNTHÈSE 82
CHAPITRE IV: ANALYSE DES RÉFÉRENCES CONCEPTUELLES
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I.NAOSHIMA, L’ILE DE L’AT JAPONAISE I.1. PRÉSENTATION I.2. SITUATION I.3.HISTORIQUE I.4.ORGANISATION SPATIALE I.5.LE MUSÉE D‘ART CHICHU I.5.1.LA RELATION AVEC L‘ENVIRONNEMENT I.5.2. ANALYSE FORMELLE
86 86 87 88 90 91 91 92
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I.5.1.1.GÉOMÉTRIES DE BASE I.5.3.PRÉSENTATION SPATIO-FONCTIONELLE I.5.4.LA QUALITÉ SPATIALE I.5.5. LA RELATION AVEC L’ART I.6. LES INSTALLATIONS ARTISTIQUES I.7.CONCEPTS RETENUS II.THREAD : CENTRE CULTUREL ET RÉSIDENCE D‘ARTISTE AU SÉNÉGAL II.1. PRÉSENTATION II.2. SITUATION II.3.ANALYSE FORMELLE II.4.ANALYSE SPACIO-FONCTIONNELLE II.5. QUALITÉ SPACIALE II.6.STRUCTURE II.7. RELATION AVEC L’ART II.8.ASPET ÉCOLOGIQUE II.9.CONCEPT RETENUS III. LES MUREAUX – CENTRE D’ART LES ATELIERS DU MOULIN III.1. PRÉSENTATION III.2. SITUATION III.3. ETAT D‘ORIGINE III.4.ANALYSE FORMELLE III.5.ANALYSE SPACIO-FONCITONNELLE III.6.QUALITÉ SPACIALE III.7.CONCEPTS RETENUS
92 94 95 96 98 100 102 102 103 104 104 107 107 108 108 110 113 113 113 114 115 116 119 122
CHAPITRE V:LE PROJET
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I. ANALYSE URBAINE I.1.SITUATION I.2.TOPOGRAPHIE I.3. ACCESSIBILITÉ: I.4. DISTRIBUTION FONCTIONNELLE I.5.REPÉRES I.6.VOIRIES ET ACCESSIBILITÉS I.7.SOURCE EN EAUX I.8.ETAT DE BÂTI I.9.LES ÉQUIPEMENT I.10. L‘HABITAT I.10.1. HABITAT SUD I.10.2. HABITAT NORD TI.11.MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
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II.ANALYSE DE LA ZONE D’INTERVENTION II.1.SITUATION II.2.PRÉSENTATION II.3.ORIENTATION II.4.TOPOGRAPHIE II.5.ETAT DE BÂTI II.5.1. LES ÉQUIPEMENTS II.5.1.1. L‘ÉCOLE II.5.1.2. LES DOUCHES PUBLICS II.5.2.L‘HABITAT II.5.2.1. HABITAT TROGLODYTE II.5.2.2. MAISON BORGUIBA II.5.3.ACITIVITÉ DE LOISIR ET DE PÊCHE II.5.3.1. OFFICE DES PECHEURS II.5.3.2. LANGOUSTERIE III. PROJET D’APPLICATION III.1.INTRODUCTION III.2.PROGRAMME III.2.1.ACTIVITÉS DE LOISIRS III.2.2.ESPACES CULTURELS III.2.3.ACTIVITÉS ARTISTIQUES III.2.4.ESPACES ÉDUCATIFS III.2.5. ESPACES LUDIQUES III.2.6. ESPACES DE SERVICE III.2.7.HÉBERGEMENTS III.3.ORGANIGRAMME FONCTIONNEL III.4. INTENTIONS ET CONCEPTS III.5. ESQUISSE III.5.1. PARCOURS ARTISTIQUE III.5.2. AMPHITHÉÂTRE EN VERDURE III.5.3. DE L‘HABITAT TRADITIONNEL VERS UN LOGEMENT POUR LES ARTISTES III.5.4. DE LANGOUSTERIE VERS UNE UNITÉ ARTISTIQUE ET CULTURELLE III.5.4.1.VARIANTE 1 III.5.4.2.VARIANTE 2 SYNTHÉSE GÉNÉRALE AFFICHAGE PRÉJURY
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140 140 141 141 142 143 143 143 143 144 144 144 145 145 145 146 146 147 147 147 148 148 149 149 149 150 151 154 154 156 157 160 160 162 164 165
BIBLIOGRAPHIE Livre : - ANDO, Tadao et Richard PARE. Couleurs de lumière . Phaidon, Paris, 2002, 283 p - CEDRIC PRICE WORKS 1952 2003 A FORWARD MINDED RETROSPECTIVE, Le moniteur 2016 - Gauzin Muller, Construire durable, l'architecture écologique, Le moniteur 2001 - Christian Schittich, Construire dans l'existant, Le moniteur 2006 - Géologie et hydrogéologie de La Galite, Alain Gauthier 2005 - Géomorphologie de l’archipel de la Galite, Rapport réalisé par Ameur Oueslati, Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral, Septembre 2009 - Mission de Décembre 2007 sur l'île de la Galite, Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral, Décembre 2009 - Parc naturel régional des Vosges du Nord, Vivre et habiter une maison traditionnelle ou eco-rénovation du bâti ancien, , 2015
Mémoire et thèse : - Transformer l’existant : vers une conception assistée par les ambiances, Grégoire Chelkoff et Guilllaume Veslin, hal-01364548, 2003 - L’actualisation du patrimoine par la médiation de l’architecture contemporaine, Alexandra Georgescu Paquin, Sciences de l’information et de la communication. Université d’Avignon, 2013 - Résurrection d'un village berbère, Un musée-mémorial à Zriba El Olya, Khemiri Myriam, Ecole nationale d'architecture et d'urbanisme de Tunis - Centre de recherche, d'exposition et de sensibilisation pour la protection de la Galite, Azidi Yosr, Ecole nationale d'architecture et d'urbanisme de Tunis - Architecture en territoirs naturels protégés : valorisation de l'archipel de la Galite, Maaoui Lamine, Ecole nationale d'architecture et d'urbanisme de Tunis - Ruines autrement: Maison d'hôtes à Hammam Jebli, Mariem Ben Hssine, Ecole nationale d'architecture et d'urbanisme de Tunis PAGE N°175
- Quelques réflexions sur la « Greffe architecturale », Projet d’insertions successives d’un espace de création dans des bâtiments en transition à Lyon, une structure semi - temporaire, Julien PARIS, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-la-Villette
Webographie : - https://www.jstor.org/stable/j.ctt1f1174h Actualiser le patrimoine par l'architecture contemporaine -https://www.archiweb.cz/en/b/muzeum-rimskeho-divadla-v-cartagene-museo-del-teatro-romano-decartagena Musée du théâtre romain de Carthagène - http://www.jeannouvel.com/projets/extension-du-musee-reina-sofia/ Extension du Musée national centre d’art Reina Sofía, Madrid [Jean Nouvel, 2005] - h t t p s : / / w w w. a r c h d a i l y. c o m / 9 1 2 5 9 8 / c e n t r o - c u l t u r a l - c a i x a - f o r u m - b a r c e l o n a - a r a t a isozaki/53e277e1c07a804455000295-centro-cultural-caixa-forum-barcelona-arata-isozaki-photo - http://www. vuw.ac.nz/architecture-onlineteaching/courses/arch403/assign1/ matthew_colson_CHICHU. pdf - https://issuu.com -https://devam.hypotheses.org/files/2011/06/RAPPORT-PRESENTATION-TPFE-JULIEN-PARIS-2007FINAL.pdf - https://www.architecte-batiments.fr/architecture-ecologique. - http://www.ciac.ca/fr/folie-architecturale-architecture-ecologique. - https://vernaculaire.com/larchitecture-vernaculaire-aujourdhui - https://Pinterest.com - https://scholar.google.fr/ - https://architizer.com - https://archidaily.com - http://benesse-artsite.jp/en/art/ando-museum.html - http://www.studio-international.co.uk/museology/chichu.asp
Vidéo: - L’île de Naoshima (l’île de l’art): https://www.youtube.com/watch?v=VPB81Nj5MyI -THREAD Cultural Centre - Senegal: https://www.youtube.com/watch?v=w0jTNiJndVc -Senegal art village hopes to attract world designers: https://www.youtube.com/watch?v=pfefz9f7jYo - Régions - Musée mobile: https://www.youtube.com/watch?v=bILtikN-hTw - Arthur Simony - Ensemble : une oeuvre de street art monumentale et participative: https://www.youtube. com/watch?v=_UAfHBqyQv4
Conférence et révues: - Conférence présentée par Philippe D’arco le 17 Juin 2018 : La Galite : 2000 ans d’histoire singulière
-CHOW, Phoebe. Août 2005. «Art Bunker : Art Museum, Naoshima Island, Japan». The Architectural Review , v. 218, no. 1302, p. 68-71 PAGE N°176
TABLE DES FIGURES CONTENTS FIGURE 1 :RUSS MILLS, TARDELLI SOURCE: PINTEREST.COM 2 FIGURE 2 :BRIANOLDHAM SUIVRE ,RE-ENTRY SOURCE: PINTEREST.COM 3 FIGURE 3 :CHARLES BAUDELAIRE, LE PORT SOURCE: PINTEREST.COM 4 FIGURE 4 :BRIANOLDHAM SUIVRE ,RE-ENTRY SOURCE: PINTEREST.COM 5 FIGURE 5 :POSITION DE L’ARCHIPEL SOURCE: GOOGLE EARTH+ AUTEURE 10 FIGURE 6 :LES DIFFÉRENTES ILES QUI FORMENT L’ARCHIPEL SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 11 FIGURE 7 :LES DIFFÉRENTES ILES QUI FORMENT L’ARCHIPEL SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 11 FIGURE 8 :VENT DOMINANT SOURCE: MAP +AUTEURE 12 FIGURE 9 :LA FACE SUD DE LA GALITE SOURCE: AUTEURE 13 FIGURE 10 :LA FACE NORD DE LA GALITE SOURCE: AUTEURE 13 FIGURE 11 :LES DONNÉES GÉOLOGIQUES SOURCE: AUTEURE 14 FIGURE 12 :ROCHES SABLEUSES DU GALITE SOURCE :AUTEURE 15 FIGURE 13 :FALAISES BASALTIQUES DU GALITE SOURCE: AUTEURE 15 FIGURE 14 :GROTTE NÉOLITHIQUE SOURCE: AUTEURE 15 FIGURE 15 :PHOQUES MOINES SOURCE :GOOGLE IMAGE 16 FIGURE 16 :PHYLLODACTYLLE D’EUROPE TROUVÉ À LA GALITE SOURCE: AUTEURE 16 FIGURE 17 : LANGOUSTE. SOURCE: GOOGLE IMAGE 16 FIGURE 18 :LA PLATEFORME DU GALITE. SOURCE : AUTEURE 17 FIGURE 19 :LES PALMIERS AU GALITE . SOURCE : AUTEURE 17 FIGURE 20 :LE THYM. SOURCE: GOOGLE IMAGE 17 FIGURE 21 :LA LAVANDE. SOURCE: GOOGLE IMAGE 17 FIGURE 23 :QUELQUES PIÈCES TROUVÉES À LA GALITE. SOURCE : MISSION DÉCEMBRE 2017 APAL 18 FIGURE 22 :ÉCLAT D’OBSIDIENNE TROUVÉ SUR L’ILE DU GALITE. SOURCE : MISSION DÉCEMBRE 2017 APAL 1 8 FIGURE 25 :L’ANCIEN PRÉSIDENT HABIB BOURGUIBA SUR L’ILE SOURCE: GOOGLE IMAGE 19 FIGURE 24 :ANTONIO, SA FEMME ET 5 ENFANTS HABITENT UNE GROTTE EST À MI-PENTE ET PRÈS D’UNE SOURCE D’EAU 1876 SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 19 FIGURE 26 :TRACE DES NÉOLITHIQUE SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 20 FIGURE 27 :TRACE DES ROMAINS ET CATHAGENOI SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 20 FIGURE 28 :LE PREMIER HABITANT SUR L’ILE SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 20 FIGURE 29 :L’APPARITION DU VILLAGE SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 21 FIGURE 30 : LES HABITANTS DU GALITE SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 21 FIGURE 31 : LE PHARE DU GALITON SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 21 FIGURE 33 : TRAVAIL DANS LES VALLONS, SUR LE PLATEAU PAR DES GALITOIS SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 22 FIGURE 32 : LA PÈCHE DU LANGOUSTE PAR DES GALITOIS SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 22 FIGURE 35 : CROQUIS D’UNE CITERNE SOURCE : AUTEURE 23 FIGURE 34 : L’HYDROGRAPHIE SOURCE : AUTEURE 23 FIGURE 37 : CROQUIS DU MINE SOURCE : AUTEURE 24 FIGURE 36 : CROQUIS DU PIERRE SOURCE : AUTEURE 24 FIGURE 38 : LA PÈCHESOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 25 FIGURE 39 : L’AGRICULTURE SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 25 FIGURE 41 : FILET TRÉMAIL SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 26 FIGURE 40 : CONSERVERIE DE LANGOUSTE SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 26 FIGURE 42 : DISPOSITION DES MAISONS DES GALITOIS SOURCE :CONFÉRENCE PAR PHILIPPE D’ARCO 17 JUIN 2018: LA GALITE : 2000 ANS D’HISTOIRE SINGULIÈRE 27 FIGURE 43 : LA GALITE SOURCE: AUTEURE 28 FIGURE 44 : LA GALITE SOURCE: AUTEURE 28
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FIGURE 45 : LA GALITE SOURCE: AUTEURE 29 FIGURE 46 : LA GALITE SOURCE: AUTEURE 29 FIGURE 47 : STATUS FAITE PAR LES DECHET DES ARBRES SOURCE : PINTEREST.COM 32 FIGURE 48 : FORME DES ARTS SOURCE :GOOGLE IMAGE 32 FIGURE 49 : PHOTO MONTRE QU'IL N'Y A PAS D'INTERACTION ENTRE LE PUBLIC ET L'ARTISTE SOURCE : GOOGLE IMAGE+AUTEURE 34 FIGURE 50 : UN ARTISTE SOURCE : PINTEREST.COM 35 FIGURE 51 : OEUVRE D'ART SOURCE: PINTEREST.COM + AUTEURE 36 FIGURE 52 : LE PUBLIC SOURCE : PINTEREST.COM + AUTEURE 37 FIGURE 53 : RELATION ENTRE L'ARTISTE, L'OEUVRE D'ART ET LE PUBLIC APRES LA SOCIALISATION SOURCE: AUTEURE 38 FIGURE 54 : EXEMPLE D'INTERACTION ENTRE L'ARTISTE MARINA ABRAMOVICLE PUBLIC APRES LA DÉMOCRATISATION SOURCE: GOOGLE IMAGE+AUTEUR 38 FIGURE 55 : LA SOCIALISATION DE L'ART SOURCE: PINTEREST.COM +AUTEURE 39 FIGURE 56 : UNE BALEINE GÉANTE EN PLASTIQUE À BROOKLYN SOURCE: HTTP://GOLEM13.FR 40 FIGURE 57 : STATUS AVEC DES MATEIAUX RECYCLÉ SOURCE: PINTEREST.COM 41 FIGURE 58 : SHÉMAT MONTRANT LES PRATIQUES DE L'ART SOURCE: AUTEURE 42 FIGURE 59 : EXEMPLE DU STREET ART DANS LE MONDE SOURCE: PINTEREST.COM 43 FIGURE 60 : LE „CARRÉ MAGIQUE”, PARC INHOTIM, BRÉSIL SOURCE: PINTEREST.COM 44 FIGURE 61 : DES INSTALLATIONS ET DES PEINTURES 3D DANS LE PARC INHOTIM, BRÉSIL SOURCE: PINTEREST.COM 45 FIGURE 62 : LE VILLAGE KASSÉNA AU BURKINA FASSO SOURCE: PINTEREST.COM 46 FIGURE 63 : FEMME BURKINABÉ QUI PEINT LES MURS SOURCE: PINTEREST.COM 47 FIGURE 65 : LA PARTICIPATION DES ENFANTS.SOURCE: HTTP://WWW.MUSEE-MOBILE.FR 48 FIGURE 64 : LA PARTICIPATION DES ENFANTS.SOURCE: HTTP://WWW.MUSEE-MOBILE.FR 48 FIGURE 66 : MUMO2, PAR LA DESIGNER MATAL ICRASSET SOURCE: HTTP://WWW.MUSEE-MOBILE.FR 48 FIGURE 67 : LA PARTICIPATION DES ENFANTS.SOURCE: HTTP://WWW.MUSEE-MOBILE.FR 49 FIGURE 68 : MUMO 1 SOURCE: HTTP://WWW.MUSEE-MOBILE.FR 49 FIGURE 69 :MARCHE ARTISTIQUE DES ÉTUDIANTS DE L´ENAU VERS SIDI BOU SAID. SOURCE : HTTPS:// FWWW.LANATION.TN 50 FIGURE 71 :: LA DAME BLANCHE, FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC, CANADA. SOURCE : HTTP://FRANCISVACHON. COM 50 FIGURE 70 :L’AUTEURE DANS LA MARCHE ARTISTIQUE DES ÉTUDIANTS DE L´ENAU VERS SIDI BOU SAID. SOURCE : AUTEURE 50 FIGURE 72 :INSTALLATION INTERACTIF SOURCE : GOOGLE IMAGE 51 FIGURE 73 :INSTALLATION INTERACTIF SOURCE : GOOGLE IMAGE 51 FIGURE 74 :UNE INTERFÉRENCE À LA MÉDINA DE TUNIS SOURCE : GOOGLE IMAGE 51 FIGURE 76 :TADASHI KAWAMATA, COLLECTIVE FOLIE SOURCE : GOOGLE IMAGE 52 FIGURE 75 :INSTALLATION ARTISTIQUE LOGE 3EME ANNÉE ENAU PRISE PAR MR JALEL BESSAAD 52 FIGURE 77 :FOLIE SOURCE : PINTEREST.COM 54 FIGURE 79 :ATELIER CO-CONCEPTION SOURCE: GOOGLE IMAGE 55 FIGURE 81 :ATELIER DE THEATRE SOURCE: GOOGLE IMAGE 55 FIGURE 78 :L’ADMIRATION DU L’ART SOURCE : PINTEREST.COM + AUTEURE 55 FIGURE 80 :ATELIER DE DANCE SOURCE: GOOGLE IMAGE 55 FIGURE 83 :LE VILLAGE AVANT ET APRÈS L’INTERVENTION SOURCE HTTPS://WWW.DECISIONSDURABLES. COM 56 FIGURE 82 :LE VILLAGE APRÈS L’INTERVENTION SOURCE HTTPS://WWW.DECISIONSDURABLES.COM 56 FIGURE 86 :VUE SUR LA FAVELA DE RIO SOURCE: GOOGLE IMAGE 57 FIGURE 84 :VUE SUR LA FAVELA DE RIO SOURCE: GOOGLE IMAGE 57 FIGURE 85 :VUE SUR LA FAVELA DE RIO SOURCE: GOOGLE IMAGE 57 FIGURE 87 :GRAFFITI DANS DJERBA HOOD. SOURCE : HTTP://WWW.DJERBAHOOD.COM/ 58 FIGURE 88 :GRAFFITI DANS DJERBA HOOD. SOURCE : HTTP://WWW.DJERBAHOOD.COM/ 58 FIGURE 89 :GRAFFITI DANS DJERBA HOOD. SOURCE : HTTP://WWW.DJERBAHOOD.COM/ 59 FIGURE 90 : EVOLUTION DE LA RELATION ENTRE LES COMPOSANTES DE L'ART SOURCE: AUTEURE 60 FIGURE 91 :CARICATURE SOURCE :AUTEURE 64 FIGURE 92 :CONSERVATION DU»MAISON À CHAUVES-SOURIS» À VIRT SOURCE: GOOGLE IMAGE 65 FIGURE 94 :RESTAURATION DE LA CHAPELLE DE GRAGNOLET SOURCE: GOOGLE IMAGE 65 FIGURE 93 :RÉHABILITATION D’UN BÂTIMENT AGRICOLE EN HABITATION SOURCE: GOOGLE IMAGE 65 FIGURE 97 :BASCULEMENT DE « RÉGIME D’AUTHENTICITÉ » PROVOQUÉ PAR UN AJOUT D’ARCHITECTURE. SOURCE : MORISSET, 2009 66 FIGURE 95 :RÉNOVATION DU SV-HOUSE PAR ROCCO BORROMINI SOURCE: GOOGLE IMAGE 66 FIGURE 96 :RECONVERSION DE L’USINE CHRISTOFLE SAINT DENIS LE SITE ABRITE AUJOURD’HUI DES ARTISANS D’ART ET DES PLATEAUX DE TOURNAGES SOURCE: GOOGLE IMAGE 66 FIGURE 100 : DIFFÉRENTES VUES SUR L’EXTENSION. SOURCE : WWW.ARCHIWEB.CZ 67 FIGURE 99 :COUPE MONTRANT L’EXTENSION PAR RAPPORT AU PROJET SOURCE : GOOGLE IMAGE + AUTEURE 67 FIGURE 98 :UE A»RIENNE SUR LE PROJET. SOURCE : GOOGLE IMAGE 67 FIGURE 102 : DIFFÉRENTES VUES SUR L’EXTENSION. SOURCE : PINTEREST.COM 68 FIGURE 103 :VUE INTÉRIEUR SUR L’EXTENSION. SOURCE : PINTEREST.COM 68 FIGURE 101 :PLAN DES TROIS VOLUMES COMPOSANT L’ANNEXE DE JEAN NOUVEL. SOURCE : GOOGLE IMAGE
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+ AUTEURE 68 FIGURE 104 : COUPE MONTRANT L’EXTENSION PAR RAPPORT AU PROJET SOURCE : GOOGLE IMAGE + AUTEURE 69 FIGURE 106 :VUE EXTÉRIEUR SUR L’EXTENSION. SOURCE : PINTEREST.COM 69 FIGURE 105 :MAQUETTE DU PROJET. SOURCE : PINTEREST.COM 69 FIGURE 107 : « THE CAPACITY FOR LINKAGES », SIX STRATÉGIES DE TRANSFORMATION D’ÉDIICES EXISTANTS. SOURCE : PROJET DE CÉDRIC PRICE. (TIRÉ DE HARDINGHAM, 2003, P. 66.) 70 FIGURE 110 :ROOFTOP REMODELING FALKESTRASSE EN COUR DE CONSTRUCTION SOURCE:GOOGLE IMAGE 71 FIGURE 111 :VUE INTÉRIEUR SUR ROOFTOP REMODELING FALKESTRASSE. SOURCE:GOOGLE IMAGE 71 FIGURE 108 : ROOFTOP REMODELING FALKESTRASSE COUPE . SOURCE : HTTP://WWW.COOP-HIMMELBLAU. AT 71 FIGURE 109 :CROQUIS MONTRANT LA RELATION DE L’EXTENSION AVEC L’EXISTANT. SOURCE : AUTEURE 71 FIGURE 113 :LE CARRÉ D’ART À NÎMES PAR FOSTER ET PARTNERS. SOURCE : HTTPS://WWW. FOSTERANDPARTNERS.COM/PROJECTS/CARRE-D-ART/ 72 FIGURE 114 :CROQUIS DU CARRÉ D’ART À NÎMES PAR FOSTER ET PARTNERS SOURCE : HTTPS://WWW. FOSTERANDPARTNERS.COM/PROJECTS/CARRE-D-ART/ 72 FIGURE 112 :CROQUIS MONTRANT LA RELATION DE L’EXTENSION AVEC L’EXISTANT. SOURCE : AUTEURE 72 FIGURE 116 :VUE EXTÉRIEURE DE L’ÉGLISE SAINT FRANCESC PAR DAVID CLOSES SOURCE : WWW. ARCHITIZER.COM 73 FIGURE 115 :CROQUIS MONTRANT LA RELATION DE L’EXTENSION AVEC L’EXISTANT. SOURCE : AUTEURE 73 FIGURE 117 :CYCLE DE VIE ÉCOLOGIQUE D’UN BATIMENT. SOURCE : AUTEURE 74 FIGURE 118 :CROQUIS SUR L’ARCHITECTURE DE LA GALITE. SOURCE : AUTEURE 76 FIGURE 119 :VUE SUR L’HABITAT TROGLODYTE DE LA GALITE. SOURCE : AUTEURE 77 FIGURE 120 :ECO_RENNOVATION SOURCE : HTTP://ECO-RENOVER.PARC-VOSGES-NORD.FR/CARTEINTERACTIVE-DE-LA-MAISON-BLOC-PIERRE.HTML 77 FIGURE 121 :RÉNOVATION DE LA MAISON DE L’ARCHÉOLOGIE À DALHEIM ,UNE FAÇADE AVEC DES CAPTEURS ET PANNEAUX SOLAIRES SOURCE: LIVRE PATRIMOINE BÂTI, EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE ET ÉNERGIES RENOUVELABLES 78 FIGURE 123 :RÉNOVATION D’UNE MAISON PAR DES MATÉRIAUX LOCAUX. SOURCE : HTTPS://WWW. LAMAISONECOLOGIQUE.COM 79 FIGURE 122 :REVÊTEMENT DE LA FACADE PAR DES MATÉRIAUX ÉCOLOGIQUES. SOURCE : HTTPS://WWW. LAMAISONECOLOGIQUE.COM 79 FIGURE 124 :RESTAURATION AVEC UNE TOITURE VÉGÉTALISÉ DANS L’ENCEINTE DU CHÂTEAU FORT DE BEAUFORT À GOUDET SOURCE : HTTPS://WWW.SOPREMA.FR/FR/ARTICLE/REFERENCE/CHATEAU-DEBEAUFORT 80 FIGURE 125 :RESTAURATION AVEC UNE TOITURE VÉGÉTALISÉ DANS L’ENCEINTE DU CHÂTEAU FORT DE BEAUFORT À GOUDET SOURCE : HTTPS://WWW.SOPREMA.FR/FR/ARTICLE/REFERENCE/CHATEAU-DEBEAUFORT 81 FIGURE 126 :CARICATURE SOURCE :AUTEURE 82 FIGURE 127 : INTENTION ECPROJETÉES SUR L'ÎLE SOURCE: AUTEURE 83 FIGURE 129 :VUE SUR L’ÎLE NAOSHIMA SOURCE : HTTPS://WWW.PINTEREST.COM 87 FIGURE 128 :VUE AÉRIENNE SUR L’ÎLE SOURCE : HTTPS://WWW.PINTEREST.COM 87 FIGURE 130 :LE PLAN DE L’ÎLE. SOURCE : HTTPS://WWW.ROLLTHEGRAPEFRUIT.COM/PAYS/JAPON/ NAOSHIMA-ILE-ARTISTIQUE/ 90 FIGURE 133 :CROQUIS SUR L’INTÉGRATION DU PROJET DANS LE SITE. SOURCE : AUTEURE 91 FIGURE 131 :VUE AÉRIENNE SUR LE MUSÉE SOURCE : PINTEREST.COM 91 FIGURE 132 :VUE AÉRIENNE SUR LE MUSÉE SOURCE : HTTPS://WWW.ROLLTHEGRAPEFRUIT.COM/PAYS/ JAPON/NAOSHIMA-ILE-ARTISTIQUE/ 91 FIGURE 134 :COUPE SUR LE MUSÉE. SOURCE : HTTPS://WWW.ROLLTHEGRAPEFRUIT.COM/PAYS/JAPON/ NAOSHIMA-ILE-ARTISTIQUE/ 91 FIGURE 136 :PLAN DU PROJET. SOURCE : HTTPS://WWW.ARCHIDAILY.COM + AUTEURE 92 FIGURE 135 :PLAN MASSE DU PROJET. SOURCE : HTTPS://WWW.ARCHIDAILY.COM + AUTEURE 92 FIGURE 137 :PLAN DU PROJET. SOURCE : HTTPS://WWW.ARCHIDAILY.COM + AUTEURE 93 FIGURE 138 :CROQUIS DE LA VOLUMÉTRIE DU PROJET. SOURCE : HTTPS://WWW.ARCHIDAILY.COM + AUTEURE 93 FIGURE 139 :SOURCE ÉLÉMENTS GRAPHIQUES : HTTPS://WWW.ARCHIDAILY.COM + AUTEURE 94 FIGURE 140 :SOURCE ÉLÉMENTS GRAPHIQUES ET PHOTOS : HTTPS://WWW.ARCHIDAILY.COM + AUTEURE 95 FIGURE 142 :QUELQUES INSTALLATIONS ARTISTIQUES DANS LE MUSÉE. SOURCE : PINTEREST.COM 96 FIGURE 141 :LA LUMIÉRE DANS L’INTÉRIEUR DU PROJET. SOURCE : PINTEREST.COM 96 FIGURE 143 :LA LUMIÉRE DANS L’INTÉRIEUR DU PROJET. SOURCE : PINTEREST.COM 97 FIGURE 144 :SOURCE PHOTOS : PINTEREST.COM 98 FIGURE 145 :INSTALLATION ARTISTIQUE DANS L’ÎLE. SOURCE : PINTEREST.CO 99 FIGURE 146 :VUE ÉXTÉRIEUR. SOURCE : ARCHITIZER.COM 102 FIGURE 148 :SITUATION. SOURCE : GOOGLE IMAGE 103 FIGURE 147 :VUE AÉRIENNE. SOURCE : GOOGLE IMAGE 103 FIGURE 149 :CROQUIS DE LA MAISON TRADITIONNELLE AU SENEGAL. SOURCE : AUTEURE 104 FIGURE 151 :PLAN MASSE DU PROJET. SOURCE : ARCHITIZER.COM + AUTEURE 104 FIGURE 150 :CROQUIS DU PROJET. SOURCE : AUTEURE 104 FIGURE 152 :AXONOMÉTRIE DU PROJET. SOURCE : AUTEURE 105
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FIGURE 153 :LES ACTIVITÉS ÉDUCATIVES DANS LE PROJET. SOURCE : ARCHITIZER.COM 105 FIGURE 155 :MODULABILITÉ DE L’ESPACE COMMUN . SOURCE : ARCHITIZER.COM 106 FIGURE 156 :VUE INTÉRIEUR SUR UNE CHAMBRE. SOURCE : ARCHITIZER.COM 106 FIGURE 154 :PLAN DU PROJET. SOURCE : ARCHITIZER.COM 106 FIGURE 159 :AXONOMÉTRIE MONTRANT LA STRUCTURE DU PROJET. SOURCE : ARCHITIZER.COM + AUTEURE 107 FIGURE 157 :COUPE. SOURCE : ARCHITIZER.COM + AUTEURE 107 FIGURE 158 :VUE EXTÉRIEUR SUR LE PROJET. SOURCE : PINTEREST.COM 107 FIGURE 161 :LE CHANTIER DU PROJET. SOURCE : ARCHITIZER.COM 108 FIGURE 160 :PHOTO D’UN ÉVÉNEMENT. SOURCE : ARCHITIZER.COM 108 FIGURE 162 :COUPE MONTRANT LE SYSTÉME D’AÉRATION DANS LE PROJET. SOURCE : ARCHITIZER.COM 1 09 FIGURE 165 :LES DIFFÉRENTS ET TECHNIQUES DE CONSTRUCTON. SOURCE : ARCHITIZER.COM + AUTEURE 109 FIGURE 164 :COUPE MONTRANT LE SYSTÉME DE COLLECTE D’EAU. SOURCE : ARCHITIZER.COM 109 FIGURE 163 :COUPE MONTRANT LE SYSTÉME DE COLLECTE D’EAU. SOURCE : ARCHITIZER.COM + AUTEURE 109 FIGURE 166 :VUE ÉXTÉRIEUR SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR 112 FIGURE 167 :SITUATION DU PROJET. SOURCE : GOOGLE MAPS + AUTEURE 113 FIGURE 170 :VUE ÉXTÉRIEUR SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR + AUTEURE 114 FIGURE 168 :ETAT D’ORIGINE. SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR 114 FIGURE 169 :VUE PAR SATELLITE. SOURCE : GOOGLE MAPS + AUTEURE 114 FIGURE 171 :PLAN. SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR + AUTEURE 115 FIGURE 172 :VUE ÉXTÉRIEUR SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR 115 FIGURE 173 :RELATION DU PROJET AVEC LE PARC. SOURCE : GOOGLE MAPS + AUTEURE 116 FIGURE 174 :COUPE SCHÉMATIQUE. SOURCE : AUTEURE 116 FIGURE 176 :PLAN MASSE DU PROJET.TT SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR + AUTEURE 117 FIGURE 177 :VUE SUR LE COUR. SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR 117 FIGURE 175 :L’ACCÉES AU PROJET. SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR + AUTEURE 117 FIGURE 179 :PLAN ÉTAGE. SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR + AUTEURE 118 FIGURE 178 :PLAN RDC. SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANK-ARCHITECTURE.FR + AUTEURE 118 FIGURE 181 :LES CHANGEMENT AU NIVEAU DE LA FACADE SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANKARCHITECTURE.FR + AUTEURE 119 FIGURE 180 :L’ÉCLAIRAGE DU PROJET PAR LA TOITURE INCLINÉ. SOURCE : HTTP://WWW.THINKTANKARCHITECTURE.FR 119 FIGURE 182 :ÉCLAIRAGE NATURELLE DE L’ATELIER. SOURCE : PINTEREST.COM 120 FIGURE 183 :LES MATÉRIAUX UTILISÉES DANS LE PROJET. SOURCE : GOOGLE IMAGE + PINTEREST 121 FIGURE 184 :LE PROJET EN COURS DU CHANTIER. SOURCE : GOOGLE MAPS 121 FIGURE 186 :POSITION DU VILLAGE SOURCE : AUTEURE+ GOOGLE MAP 126 FIGURE 185 :POSITION DU VILLAGE SOURCE : AUTEURE+ GOOGLE MAP 126 FIGURE 187 :COUPE SUR LE VILLAGE . SOURCE : AUTEURE 127 FIGURE 188 :TOPOGRAPHIE SOURCE:AUTEURE 127 FIGURE 189 :COUPE SHÉMATIQUE SOURCE:AUTEURE 127 FIGURE 190 :ACCESSIBILITÉ. SOURCE : GOOGLE IMAGE + PINTEREST 128 FIGURE 191 :L’ACCÉS DEPUIS LE PORT SOURCE : AUTEURE + RELEVÉ DU VILLAGE PAR L’APAL 128 FIGURE 192 :DISTRIBUTION FONCTIONNELLE SOURCE : AUTEURE+GOOGLE MAP 129 FIGURE 193 :REPERES SOURCE : AUTEURE + RELEVÉ DU VILLAGE PAR L’APAL 130 FIGURE 194 :LES VOIRIES SOURCE AUTEURE + RELEVÉ DU VILLAGE PAR L’APAL 131 FIGURE 195 :LES VOIRIES + RELEVÉ DU VILLAGE PAR L’APAL 132 FIGURE 196 :LES VOIRIES + RELEVÉ DU VILLAGE PAR L’APAL 132 FIGURE 197 :ETAT DU BATI SOURCE : AUTEURE + RELEVÉ DU VILLAGE PAR L’APAL 133 FIGURE 198 :LES ÉQUIPEMENTS SOURCE:AUTEURE 134 FIGURE 199 :L‘HABITAT SOURCE : AUTEURE + RELEVÉ DU VILLAGE PAR L’APAL 136 FIGURE 200 :HABITAT SUD SOURCE : AUTEURE 137 FIGURE 201 :PLAN D’HABITAT SUD SOURCE : CHIRAZ BARHOUMI 137 FIGURE 202 :PLAN ET COUPE D’ABITAT SUD SOURCE : AUTEURE + RELEVÉ PAR L’AUTEURE 137 FIGURE 203 :HABITAT NORD SOURCE : AUTEURE 138 FIGURE 204 :PLAN DU’HABITAT NORD SOURCE : CHIRAZ BARHOUMI 138 FIGURE 206 :AXONOMÉTRIE QUI MONTRE LES MATÉRIAUX UTLISÉ POUR LES CONSTRUCTION SOURCE:AUTEURE 139 FIGURE 205 :CROQUIS DU MINE SOURCE: MISSION DU L’APAL 2007 139 FIGURE 207 :SITUATION. SOURCE:AUTEURE 140 FIGURE 209 :ORIENTATION. N SOURCE:AUTEURE 141 FIGURE 208 :PRÉSENTATION DU RONE D’INTERVENTION. SOURCE:AUTEURE 141 FIGURE 210 :TOPOGRAPHIE. SOURCE:AUTEURE 142 FIGURE 211 :COUPE SUR LE TERRAIN SOURCE:AUTEURE 142 FIGURE 213 :PLAN ÉTAGE DE L’ÉCOLE SOURCE:AUTEURE 143 FIGURE 216 :PLAN DES DOUCHES PUBLICS SOURCE:AUTEURE 143 FIGURE 212 :PLAN RDC DE L’ÉCOLE. SOURCE:AUTEURE 143 FIGURE 215 :POSITION DES DOUCHES PUBLICS PAR RAPPORT À LA ZONE D’INTERVENTION.
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SOURCE:AUTEURE 143 FIGURE 214 :POSITION DE L’ÉCOLE PAR RAPPORT À LA ZONE D’INTERVENTION. SOURCE:AUTEURE 143 FIGURE 220 :POSITION DU MAISON BORGUIBA PAR RAPPORT À LA ZONE D’INTERVENTION. SOURCE:AUTEURE 144 FIGURE 217 :PLAN ET COUPE D’UN MAISON TROGLODYTE SOURCE:AUTEURE 144 FIGURE 219 :PLAN DU MAISON BORGUIBA SOURCE:AUTEURE 144 FIGURE 218 :POSITION DE L’EXEMPLE D’UN HABITAT TROGLOGYTE PAR RAPPORT À LA ZONE D’INTERVENTION. SOURCE:AUTEURE 144 FIGURE 224 :PLAN ET COUPE DU LANGOUTERIE SOURCE:AUTEURE 145 FIGURE 222 :PLAN D’OFFICE DES PÊCHEURS SOURCE:AUTEURE 145 FIGURE 223 :POSITION D’OFFICE DES PECHEURS PAR RAPPORT À LA ZONE D’INTERVENTION. SOURCE:AUTEURE 145 FIGURE 221 :POSITION DE LANGOUSTERIE PAR RAPPORT À LA ZONE D’INTERVENTION. SOURCE:AUTEURE 145 FIGURE 226 :COLLAGE QUI RESUME LES DIFFERNTES COMPOSANTES DU PARCOUS SROURCE: INTEREST.COM 146 FIGURE 225 :COLLAGE QUI RESUME LES DIFFERNTES COMPOSANTES DU PARCOURS SOURCE: PINTEREST. COM 146 FIGURE 229 :COLLAGE QUI RÉPRESENTE L’AIRE DU REPOS OURCE: AUTEURE 147 FIGURE 232 :AMPHITHEATRE EN VERDURE SOURCE:PINTEREST.COM 147 FIGURE 228 :COLLAGE QUI REPRESENTE UNE STRUCTURE SOURCE: AUTEURE 147 FIGURE 230 :AMPHITEATRE SOURCE: PINTEREST.COM 147 FIGURE 227 :COLLAGE REPRESNTE ‘ESPACE DU RENCONTRE SOURCE:AUTEURE 147 FIGURE 231 :CROQUIS SOURCE:AUTEURE 147 FIGURE 234 :CROQUIS SOURCE: AUTEURE 148 FIGURE 233 :COLLAGE DU PARCOURS ARTISTIQUE SOURCE:AUTEURE 148 FIGURE 235 :COLLAGE DES INSTALLTION ARTISTIQUE SOURCE:AUTEURE 148 FIGURE 236 :AMBIANCES DANS LES ATELIERS SOURCE:PINTEREST.COM 148 FIGURE 237 :AMBIANCES DANS LES ATELIERS SOURCE: PINTEREST.COM 148 FIGURE 239 :PLONGÉ SOURCE:GOOGLE.COM 149 FIGURE 241 :ACCUEIL SOURCE:GOOGLE.COM 149 FIGURE 242 :ESPACE DE VENTE SOURCE:GOOGLE.COM 149 FIGURE 238 :FERME PERMACULTURE SOURCE:PINTEREST.COM 149 FIGURE 240 :CUISINE COLLECTIVE MODULABLE SOURCE: AUTEURE 149 FIGURE 244 :COLLAGE QUI ILLUSTRE LA LAISON PAR RAPPORT À L’ÎLE L SOURCE:AUTEURE 149 FIGURE 243 :ESPACE DE CONSOMMATION L SOURCE:GOOGLE.COM 149 FIGURE 245 :ORGANIGRAMME FONTIONNEL SOURCE: AUTEURE 150 FIGURE 247 :LE PARCOURS ET LES COMPOSANTES DU VILLAGE. SOURCE: AUTEURE 151 FIGURE 249 :DÉVELOPPEMENT DU L’HABITAT DU GALITE SOURCE: AUTEURE 151 FIGURE 248 :PARCOURS SOURCE: AUTEURE 151 FIGURE 246 :ILLUSTRATION DU PARCOURS SOURCE: AUTEURE 151 FIGURE 250 : VOLUMES EN STRCUTURE LÉGÈRES, MODULABLE ET DÉMONTABLE SOURCE: AUTEURE 151 FIGURE 251 : PROGRAMME SOURCE: AUTEURE 152 FIGURE 252 : PROGRAMME PROJETÉ SUR LE PLAN SOURCE: AUTEURE 153 FIGURE 254 : AMBIANCE SOUHAITÉ. SOURCE: AUTEURE 154 FIGURE 253 : AMBAINCES SOUHAITÉ DANS LE PARCOURS. SOURCE: AUTEURE 154 FIGURE 255 : ESQUISSE DU PLAN MASSE SOURCE: AUTEURE 155 FIGURE 257 : AMBIANCES SOUHAITÉES DANS L’AMPHITHÉATRE, PHOTO DE L’ AMPHITHÉÂTRE DE VERDURE, MAIRIE DE PIERREVERT. SOURCE: HTTP://WWW.MAIRIE-PIERREVERT.FR 156 FIGURE 256 : ESQUISSE D’AMPHITHEATRE EN VERDURE SOURCE: AUTEURE 156 FIGURE 258 : COUPE SCHÉMATIQUE MONTRANT L’AMBIANCE DE L’AMPHITHÉATRE. SOURCE: WWW. PINTEREST.COM 156 FIGURE 259 : ELEMENTS GRAPHIQUE ET PHOTOS DE L’ETAT EXSITANT DE L’HABITAT TROGLODYTE. SOURCE: AUTEURE 157 FIGURE 262 : AXNOMÉTRIE. SOURCE: AUTEURE 157 FIGURE 261 : AMBIANCES SOUHAITÉ. SOURCE: AUTEURE 157 FIGURE 260 : PROJECTION DU PROGRAMME. SOURCE: AUTEURE 157 FIGURE 263 : VUE DE L’HÉBÉRGEMENT. SOURCE: AUTEURE 159 FIGURE 264 : ELEMENTS GRAPHIQUE ET PHOTOS DE L’ETAT EXSITANT DE LANGOUSTERIE. SOURCE: AUTEURE 160 FIGURE 265 : AMBIANCES SOUHAITÉ. SOURCE: AUTEURE 160 FIGURE 266 : AXONOMETRIE. SOURCE: AUTEURE 160 FIGURE 267 : VUE DE LANGOUSTERIE. SOURCE: AUTEURE 161 FIGURE 268 : COUPE SHÉMATIQUE. SOURCE: AUTEURE 162 FIGURE 269 : GENÉSE DU PROJET. SOURCE: AUTEURE 162
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ANNEXE
Personnalités Galitoises • ITALIENS Achille Vitiello : Maître pêcheur des langoustes et des gros poissons, il est par excellence la mémoire encore vivante de la Galite, il se rappelle du moindre détail et des histoires sur la vie dans l’isolation d’une communauté qui vie sur l’agriculture et la pêche sur une île sans voisinage et réciproquement loin du continent. Âgé de 76 ans, encore actif dans la pêche côtière à la ville de Six-Fours, où il dispose encore d’un étalage mobile pour vendre son poisson frais. Achille avait vécu entre la Galite, Tabarka et Bizerte avant son réinstallation sur les côtes françaises, puis un séjour de plus de trois années pour venir enseigner la technique de la pêche aux langoustes pour les jeunes pêcheurs tunisiens sous un contrat avec l’Office de la Pêche pour compenser le vide créé par le départ des galitois, et faire apprendre à ces jeunes, sans grande expérience, comment se préparer à la saison, les techniques et les moyens pour maitriser la pêche aux langoustes. Gisele d’Arco : Fille de Philippe d’Arco encore en vie, elle habite actuellement à la ville Cabanne. Gisele avait fait ses études primaires à la Galite, puis, les secondaires à Bizerte, parlant couramment l’arabe avec un parfait dialecte tunisien. Gisele ne cache pas son attachement à l’île de la Galite, comme tous les galitois, qui regrette que d’autres galitois n’arrivent pas à se rendre à leur lieu de naissance, trahis par leurs âges avancés. Elle assure convenablement et volontairement la coordination entre les galitois de l’Europe et de la Tunisie. Pendant le premier événement de la Galite, elle était bien marquée par la nostalgie et de fortes émotions quand elle avait rencontré des amis et des collègues de son école de la Galite et du lycée de garçons de Bizerte. Son séjour pendant la rencontre aussi bien à Bizerte et à la Galite ne lui avait pas suffit pour revenir sur les traces de son enfance et sa jeunesse, quand elle a préféré revenir après trois mois en Tunisie pour séjourner à Bizerte pour une semaine, se rappelant son parcours tunisien avec beaucoup d’amour, quand elle se rend à visiter les anciens voisins de la Galite et sentir la fraicheur de Bizerte au vieux port et à l’ancienne médina. Blaise Obino : Né à Manzel Bourguiba, l’ancienne ferry ville, Blaise avait perdu son père à ses dix ans d’âge, sa mère s’est remarié, il a été obligé de travailler malgré tout, choisissant d’être apprenti pêcheur, acceptant ainsi ce travail pénible pour échapper à la misère familiale, quand il avait préféré dormir dans les soutes des bateaux de pêche dans le froid glacial et humide de l’hier. A ses douze ans, Blaise avait trouvé un bateau qui va à la pêche à l’île de la Galite, et depuis, c’est toute sa vie qui a changé pour devenir insulaire, aidé par ses compatriotes d’origine italienne pour vivre et travailler dans
la dignité. Mais, pendant les longs jours de l’hiver sans activités, quand les sorties en mer deviennent difficiles, les vieux pêcheurs galitois se mettent à préparer la saison de la pêche aux langoustes qui débute à la fin du mois d’avril. C’est la confection des nasses à langoustes par plusieurs dizaines pour chaque pêcheur et les cordes qui drainent ces nasses au fond de la mer. Ici, les vieux pêcheurs, qui avaient les origines de l’île de Ponza, n’avaient pas permis à Blaise d’origine de l’île de la Sicile d’apprendre les secrets de la confection des nasses. L’enfant de douze ans, attentif et intelligent, a pu apprendre discrètement tous les détails et les secrets de ce travail artisanal très fin et bien compliqué. Chaque jour, tôt le matin, il quitte le village et s’installe dans une grotte au Nord du plateau, seul endroit cultivable sur la Galite, et derrière le cimetière, se contentant du peu de nourriture que les vielles dames lui offrent. Trois semaines après, il prend son courage entre ses deux petites mains et se prépare à montrer le fruit de son travail aux maîtres pêcheurs. Bien que les vieux aient été éblouis par la qualité du travail, ils n’ont pas caché dans la discrétion apparente comment il est arrivé à les trahir par le vol non déclaré de leur spécialité. Blaise vendait ses nasses aux autres pêcheurs qui arrivent des ports européens pour la saison des langoustes. Quand il s’est installé au Lavandou, Blaise se converti en maçon, échafaudeur et tous les métiers dans les chantiers du bâtiment. Blaise revient après à la confection des nasses de toutes sortes et toutes utilités, devenant ainsi le maitre de la confection artisanale des nasses. Ainsi, il créa son association pour faire apprendre aux français ce noble métier, avant la perte à jamais de cette méthode de pêche sélective. En 2017, Blaise fait sortir un livre sur le parcours de sa vie et bien illustré quand aborde la confection des nasses, aidé par sa nouvelle femme Lou, après le décès de sa première campagne. Pierre de la Galite : André Antoine Vitiello, vivant actuellement à Paris, connu sous le pseudonyme de Pierre de la Galite, fils d’Alexander qui construisait les bateaux à langoustes sur l’île, et les cercueils des morts, tout le travail était assuré par des outils manuels, puisque l’électricité n’était pas encore arrivée à la Galite. Un grand artiste, chanteur et compositeur, ayant dans son bilan plusieurs albums de divers chanson. Pierre de la Galite avait vécu et avait bien connu le commandant suprême Habib Bourguiba pendant son exile de 743 jours à partir de 1952 sur cet île. Sa dernière visite à la Galite date depuis 1996, est il disposé à venir et assurer un concert dont une chanson est dédiée à la Galite, cette île, qu’il préfère l’appeler à chaque fois qu’on l’évoque : «La Galite, mon paradis, la meilleure île au monde». • TUNISIENS Ali Balghagi Retraité de la STEG, Il vie actuellement à Menzel Abderrahmen au Gouvernorat de Bizerte. Fils de pêcheur, Ali avait passé toute son enfance à la Galite avec sa famille Balghagi, qui était une des familles qui c’était installée à la Galite depuis la fin des années quarante.
Ahmed Balghagi Le frère ainé de Ali, Ahmed, une fois il avait réussi ses études secondaires, il est recruté au poste maître d’école aux banlieues de Bizerte, jusqu’au moment où un poste de maître a été vacant à la Galite. Ahmed avait eu la chance d’enseigner sur son île, il raconte avec fierté quand de ses élèves avait arraché le premier rang du concours du sixième de tout le gouvernorat de Bizerte. Habib Guerfel Après l’indépendance, et quand l’Office national de la pêche s’était installé à la Galite, Habib assurait le responsable représentant l’office, qui achète tous les fruits de la pêche, essentiellement les langoustes, qui se collectaient dans des grandes nasses, formant des viviers, jusqu’à l’arrivée du bateau Tazarka, spécialement conçu pour le transport des langoustes vivantes à Bizerte. Habib assurait aussi l’épicier de l’île, puisqu’il ravitaillait les pêcheurs pour les nécessaires des outillages et de tous les produits d’épiceries que les familles avaient besoin. L’achat des langoustes et la vente des produits d’épicerie se calculaient par transaction, il n’y avait presque pas d’échange ni de monnaies ni d’argent, jusqu’à la fin de chaque saison pour faire les comptes et payer les prix des achats des langoustes après déduction des crédits de l’épicerie. La famille Nouablia Salem Nouablia était pêcheur à la Galite jusqu’au jour de vouloir se rendre à Bizerte avec les cageots de poisons et ses matelots, quand une tempête les surprend en pleine mer après avoir franchi le niveau du cap Serat. À leur réveil, des matelots se sont aperçu que le bateau tournait au rond dans la dérive, et Salem manquait à l’appel. Ils ne pouvaient rien faire dans l’obscurité de la nuit et la forte pluie avec du vent du Nord. Ils sont arrivés à redresser la barre éloignant le bateau pour qu’il ne s’écrase pas sur les côtes rocheuses. A la levée du jour, ils avaient péniblement gagné le vieux port de Bizerte. Tous les amis et collègues à Salem se trouvaient sur le quai dans une inquietude profonde. à ses trente deux ans, sa femme et ses enfants Fathi, Moufida et Lilia n’ont appris de la nouvelle que trois jours après quand un autre bateau de pêche arrivait à la Galite pour leur annoncer la douloureuse nouvelle que leur père est disparu.