infosantésuisse Dossier Nr 1/2009 français

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infosantésuisse : Dossier sondage santé



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Sommaire 1 Sondage santé 2009 23 Sondage santé 2008 42 Article d’infosantésuisse sur le sondage santé 2008 44 Sondage santé 2007 57 Moniteur de la santé 2009¨ 81 Euro Health Consumer Index 2009 150 Euro Health Consumer Index 2008 219 Sondage santé en France 236 Sondage santé au Canada


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 1

Berne, le 3 septembre

sondage santé 2009: La population est favorable à des mesures d’économie urgentes La crise économique et les coûts croissants de la santé laissent des traces chez les payeurs de primes. A tel point que 80 % des sondés estiment que des mesures d’économie urgentes doivent être prises dans le domaine de la santé. Ils se contredisent néanmoins quand il s’agit des solutions à mettre en œuvre. Car bien que leur attitude favorise la hausse des coûts, les assurés sont réticents à faire des compromis. L’idée de limiter soimême le libre choix du médecin si les primes baissent en conséquence est toutefois largement plébiscitée. Près de 90 % des sondés sont par ailleurs favorables à un contrôle plus strict des factures par les assureurs. La hausse des coûts engendre des hausses des primes: plus le temps passe, plus la population comprend ce rapport de cause à effet. 33 % pensent que les primes augmentent parce que l’on va trop souvent chez le médecin. Pour 28 %, ce sont les médicaments qui sont responsables de ces hausses. Mais à présent, 13 % de la population (2008: 4 %) estiment aussi que le manque de volonté à faire des économies est responsable de la hausse des coûts. L’évolution actuelle des coûts et des primes n’est pas sans conséquences : près de 80 % des sondés jugent les primes élevées, 30 % les trouvent même trop élevées (2008: 20 %). Ils ne sont plus que 16 % à affirmer que les primes ne sont pas un problème (2008: 24 %). Quatre personnes sur cinq estiment donc qu’il est très voire assez urgent de faire des économies dans le domaine de la santé. Economiser, certes, mais avant tout chez les autres Faire des économies ? Oui, mais où? La réponse reste contradictoire. Bien que la population se dise en partie responsable de l’évolution des coûts et des primes, elle préfère faire des économies là où elle n’est pas personnellement touchée: la prescription de médicaments et les prix des médicaments (84 % respectivement), les appareils et méthodes de la médecine de pointe ainsi que les prestations des assureurs-maladie (65 % respectivement), et enfin le nombre de pharmacies (58 %). Les sondés sont plus réticents lorsque leur propre consommation est concernée : aucune des propositions visant à mettre des barrières plus élevées aux consultations médicales n’a remporté un franc succès. La taxe de consultation n’obtient que 30 % d’approbations. La proposition de faire payer une taxe à ceux qui se rendent directement à l’hôpital au lieu de consulter leur médecin de famille recueille néanmoins une courte majorité (52 %). Approbation de l’assurance de base duale Les restrictions dans le choix des médecins ont également peu de chances d’aboutir. A moins que les assurés ne puissent décider eux-mêmes s’ils souhaitent ou non restreindre le libre choix du médecin pour bénéficier de primes plus basses. Pas moins de 73 % des sondés soutiennent l’idée d’une assurance de base duale. 71 % sont par ailleurs d’accord d’aller voir d’abord leur médecin de famille à chaque fois qu’ils tombent malades.

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Les assurances complémentaires sont appréciées Neuf personnes sur dix déclarent ne pas avoir changé d’assureur l’an passé. 66 % des sondés justifient cela par la satisfaction qu’ils éprouvent vis-à-vis de leur propre assureur-maladie. Les assurés comptent sur les prestations des assureurs : 88 % attendent de leur assureur qu’il contrôle minutieusement les factures des médecins. Le contrôle et le paiement des factures sont considérés par les sondés comme un avantage important de leur caisse-maladie (80 %). L’offre en assurances complémentaires est également très appréciée (90 %), de même que le remboursement rapide des paiements (79 %) et la fourniture de conseils et d’offres en matière de promotion de la santé (70 %). Ce qui est réjouissant pour les assureurs-maladie, c’est la hausse de 6 % concernant les services de conseil médical par téléphone. Pas de changement fondamental du système souhaité En dépit de la crise économique actuelle et de l’évolution peu réjouissante des coûts et des primes, la population ne souhaite pas de changement fondamental du système de santé. Cela prouve qu’aucune des propositions de réforme faites jusqu’à ce jour n’a réellement convaincu. S’y ajoute le fait que l’opinion concernant la solidarité entre malades et bien portants ainsi qu’entre pauvres et riches est toujours aussi forte. L’obligation de s’assurer, la prime par tête et la réduction des primes ne sont pas contestées. Les formes de financement alternatives ne recueillent, quant à elles, que peu d’approbation. Le système de l’assurance de base largement méconnu Le sondage santé révèle chaque année la méconnaissance du système de l’assurance de base alors même que l’obligation de s’assurer contraint tout un chacun à s’affilier à une caisse-maladie. Cette année aussi, les résultats des « questions de connaissance » n’indiquent aucun revirement de tendance. Par la même occasion, la part représentée par les frais administratifs des assureurs-maladie reste fortement surestimée (32 %) puisqu’elle n’est en réalité que de 5,7 %. Sur 100 francs de recettes de primes, plus de 94 francs sont donc reversés directement aux assurés sous forme de prestations. santésuisse réclame des mesures durables La population veut faire des économies sans remettre le système en question. santésuisse réclame également des mesures garantissant la pérennité d’une assurance-maladie finançable dans le cadre d’une concurrence réglementée. Pour atteindre cet objectif, il ne faut pas instituer des réglementations supplémentaires, mais mettre en œuvre des réformes durables – en plus de certaines mesures immédiates – qui mettent fin aux incitations nuisibles actuelles et favorisent une médecine efficace. La promotion des soins gérés, l’introduction du financement moniste et la concurrence, notamment entre les fournisseurs de prestations, font partie de ces réformes. Parallèlement, santésuisse voudrait, par l’intermédiaire d’une campagne d’information, expliquer simplement et clairement les interdépendances au sein du système de santé (plus d’informations sous: http://www.santesuisse.ch/fr/dans_linteret_des_assures.html). Modalités de réalisation du sondage santé Mandaté par santésuisse pour la septième fois consécutive, le sondage santé a été réalisé par l'institut d'études de marché DemoSCOPE sur la base d'entretiens téléphoniques représentatifs, assistés par ordinateur, pendant les semaines 24 à 26. Le bureau Neff-Pidoux, Wissensmanagement, à Berne, a assuré la planification et l'évaluation de cette enquête menée auprès de la population. L'univers du sondage englobe la population de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin âgée de 15 à 74 ans. 1201 personnes ont été interrogées dans toute la Suisse. Les résultats de l’échantillon complet devraient concorder avec une probabilité de 95 % (précision de mesure de ± 2,6%) avec la population globale. Pour tout renseignement: Michel Reichenbach Délégué adjoint aux relations publiques Tél. 079 797 54 11 E-mail: michel.reichenbach@santesuisse.ch Vous pouvez consulter ce communiqué de presse ainsi que les documents se rapportant à la conférence de presse sur Internet sous: www.santesuisse.ch. Römerstrasse 20 Case postale 4502 Soleure Tél. 032 625 41 Fax 032 625 41 51 info@santesuisse.ch www.santesuisse.ch


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Rapport sur le sondage santé 2009

La population est favorable à des mesures d’économie urgentes dans le domaine de la santé La crise économique et les coûts croissants de la santé laissent des traces chez les payeurs de primes. En 2009, près de 30 % des sondés ont jugé la prime de l’assurance de base trop élevée (2008: 20 %). Ils ne sont plus que 16 % à affirmer que la prime ne leur pose pas de problème (2008: 24 %). A tel point que 80 % des sondés estiment que des mesures d’économie urgentes doivent être prises dans le domaine de la santé. Ils se contredisent néanmoins quand il s’agit des solutions à mettre en œuvre. Car bien que leur attitude favorise la hausse des coûts, les assurés sont réticents à faire des compromis. L’idée de limiter soi-même le libre choix du médecin si les primes baissent en conséquence est toutefois largement plébiscitée. Près de 90 % des sondés sont par ailleurs favorables à un contrôle plus strict des factures par les assureurs. La crise économique, les coûts croissants de la santé et les hausses de primes annoncées se ressentent dans les résultats du sondage. La tendance est en train de s’inverser: seuls 16 % des sondés déclarent encore que la prime de l’assurance de base ne leur pose pas de problème (2008: 24 %). Question : « Comment estimez-vous personnellement la charge financière de la prime de l'assurance de base? » 60%

50%

40%

30%

20%

10%

0% 2004

2005 Pas de problème

2006 2007 Trop élevée, mais tout de même supportable

2008 2009 Trop élevée pour ma situation financière

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch


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Charge financière de la prime de l’assurance de base

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Trop élevée pour ma situation financière

34%

30%

30%

26%

20%

29%

Trop élevée, mais tout de même supportable

42%

48%

45%

50%

47%

49%

Pas de problème

19%

16%

18%

18%

24%

16%

Autres

5%

3%

0%

1%

3%

2%

Je ne sais pas

0%

3%

7%

4%

6%

5%

1209

1205

1203

1205

1210

1201

Base

La charge financière perçue ou redoutée de la prime de l’assurance de base progresse à nouveau. 29 % des sondés estiment que la prime est trop élevée pour leur situation financière (2008: 20 %). Près de la moitié des sondés juge les primes trop élevées, mais tout de même supportables. Les évaluations partielles révèlent, comme escompté, que les personnes ayant un niveau de formation et de revenu plus bas de même que les Romands ressentent davantage la charge financière représentée par les primes. Ces derniers paient d’ailleurs des primes plus élevées que les Suisses allemands.

Les consultations médicales et les médicaments chers responsables des hausses de primes annuelles Les hausses annuelles des primes sensibilisent les assurés au problème des coûts croissants du système de santé. Il est donc intéressant de savoir, parmi les causes pointées du doigt dans le débat public, lesquelles sont jugées responsables des hausses de primes. Cette question a été intégrée en 2007 dans le sondage santé. Elle est posée sous forme de question ouverte, c’est-à-dire sans propositions de réponses. Question: « Selon vous, pour quelles raisons les primes des caisses-maladie augmentent-elles chaque année? » (NE PAS LIRE les réponses) Raisons pour l'augmentation annuelle des primes

2007

2008

2009

On consulte son médecin pour n’importe quoi

36%

36%

33%

Car les coûts augmentent

22%

19%

16%

Vieillissement de la société

8%

8%

8%

Pas prêts à vouloir économiser

8%

4%

13%

Politique (tergiversations, erreurs, etc.)

3%

3%

3%

Total des facteurs «externes»

77%

70%

73%

Médicaments chers

21%

19%

28%

Médecine de pointe et appareils onéreux

18%

15%

13%

Trop d’hôpitaux

4%

4%

2%

Trop de médecins

5%

6%

2%

48%

44%

45%

10%

5%

5%

8%

4%

1%

18%

9%

6%

Autres

9%

16%

19%

Ne sais pas

9%

13%

12%

18%

29%

31%

161%

152%

155%

1205

1210

1201

Total prestations médicales Coûts administratifs trop élevés des assureursmaladie Bénéfices réalisés par les caisses maladie Total caisses-maladie

Total de toutes les réponses * Base *Réponses multiples possibles (Total >100%)

Le diagramme ci-après montre clairement l’évolution par rapport à l’année précédente. Les coûts des médicaments (2008: 19 %, 2009: 28 %) et le manque de volonté pour faire des économies (2008: 4 %, 2009: 13 %) sont cités bien plus fréquemment. Ces deux évolutions pourRömerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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raient être attribuées au fait que ces deux sujets ont fait l’objet de débats politiques plus intenses: 1. Les prix des médicaments ont été un sujet récurrent au cours des derniers mois. 2. L’absence de solutions voire d’acceptation réciproque de solutions par les acteurs de la santé ont peut-être donné l’impression à la population que ceux-ci n’étaient pas prêts à faire des économies. Les autres changements se situent dans la fourchette des fluctuations statistiques.

On consulte son médecin pour n'importe quoi.

Car les coûts augmentent.

Médicaments chers

Cherté de la médecine de pointe et des appareils 2007 2008

Coûts administratifs trop élevés des assureurs-maladie

2009 On n'est pas prêt à vouloir économiser

Réserves trop élevées des caisses-maladie Vieillissement, les personnes deviennent de plus en plus âgées 0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Une majorité de la population est favorable à des mesures d’économie urgentes La population veut contrer la hausse incessante des coûts et des primes à l’aide de mesures d’économie. 80 % des sondés estiment que des mesures d’économie s’imposent de toute urgence dans le système de santé. Depuis le début du sondage santé, l’attitude face aux économies et les groupes cibles censés réaliser ces économies sont évalués. Pendant sept ans, les réponses aux questions concernant les économies dans le système de santé se sont situées dans une fourchette assez étroite: 45–51 % ne veulent pas faire d’économies dans le domaine de la santé 65–72 % ne sont pas prêts à accepter des pertes de qualité 51–59 % sont prêts à renoncer à des prestations en échange de primes plus basses 55–59 % sont trop peu informés des propositions d’économie. Cette question a donc été supprimée dans le sondage santé 2009 au profit des opinions des sondés concernant la problématique de l’évolution des coûts. « Les coûts de la santé ne cessent d’augmenter et partant les primes. Selon vous, à quel point est-il urgent de faire des économies : très urgent, plutôt urgent, pas trop urgent, pas du tout urgent ? »

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Compte tenu du fait que la population n’est pas disposée – cela s’est confirmé à plusieurs reprises – à renoncer à des prestations, un score de 80 % en faveur d’économies est plutôt surprenant. Mais la prise de conscience pleine et entière du problème ne signifie pas pour autant que la population est prête à modifier ses comportements. Vu sous cet angle, le résultat correspond totalement au modèle de la dissonance cognitive, autrement dit des opinions et des schémas de comportement incompatibles. Si l’on considère l’évaluation par catégories pour la réponse «très urgent», la prise de conscience du problème est plus ou moins marquée selon un schéma observable au niveau de nombreuses questions. Les personnes de plus de 35 ans avec un bon niveau de formation sont plus sensibles à cette problématique, tandis que les Romands, les 15 à 34 ans et les personnes ayant un faible niveau de formation jugent qu’il est moins urgent de faire des économies.

Economiser au niveau des médicaments, de la médecine de pointe et des assureursmaladie La demande de mesures d’économie nous amène directement à la question suivante, qui est de savoir où ces économies doivent être réalisées. Cette question a été posée aux sondés qui estiment qu’il est très voire plutôt urgent de faire des économies. Question: « Selon vous, il est nécessaire de faire des économies dans le secteur de la santé. Mais dans quels domaines précisément? Je vais vous citer quelques possibilités de faire des économies. Veuillez me dire si elles n’entrent absolument pas en compte ou si elles doivent être examinées: - les mesures préventives - les appareils et les méthodes utilisés par la médecine de pointe lors des examens médicaux - les soins médicaux prodigués pour traiter les maladies - la prescription de médicaments - les thérapies de réadaptation - la recherche médicale - les prestations des assureurs-maladie - le nombre de cabinets médicaux - le nombre d’hôpitaux - le nombre d’établissements médico-sociaux - le nombre de pharmacies - les prestations des organisations d’aide et de soins à domicile »

la prescription de médicaments les prestations des assureurs-maladie la médecine de pointe le nombre de pharmacies les soins médicaux le nombre de cabinets médicaux le nombre d'hôpitaux les mesures préventives les thérapies de réadaptation la recherche médicale le nombre d'établissements médico-sociaux soins à domicile 0%

10%

20% non

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

oui

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Les résultats révèlent clairement que les économies doivent être réalisées tout d’abord là où la population n’est pas personnellement touchée. L’industrie pharmaceutique, les assureursmaladie, mais aussi l’utilisation d’appareils et de méthodes de la médecine de pointe remportent les scores les plus élevés. Les prestations des organisations d’aide et de soins à domicile, les EMS ainsi que la recherche médicale sont épargnés. Seule la valeur élevée atteinte par les soins médicaux en cas de maladies « sort du lot » (56 % évalueraient des mesures d’économie). Les mesures de prévention ont manifestement le vent en poupe au sein de la population. Une courte majorité de 52 % des sondés estime en effet qu’il n’y a pas de marge de manœuvre pour faire des économies. Selon qu’ils sont touchés personnellement ou en fonction de leurs intérêts, l’évaluation par catégorie révèle toutefois quelques divergences: • Le fait qu’il existe un potentiel d’économie au niveau des médicaments est une opinion visiblement largement répandue (84 %). Les résultats diffèrent selon les régions. En Suisse alémanique (88 %), la volonté de faire des économies est plus forte qu’en Suisse romande (75 %). La valeur est aussi légèrement plus basse chez les personnes n’ayant fait que la scolarité obligatoire (77 %). • L’utilisation d’appareils et de méthodes de la médecine de pointe pour la réalisation d’examens médicaux est remise en question par deux tiers des sondés. Les Romands et les 15-34 ans sont moins disposés à faire des économies dans ce domaine. Les plus de 55 ans se montrent les plus disposés à faire des économies. • Deux tiers des sondés pensent que des économies peuvent être faites au niveau des prestations des assureurs-maladie. Les personnes jeunes sont encore plus sévères (71 %), les personnes dont le niveau de formation est peu poussé sont plus généreuses (56 %). • Les réponses en ce qui concerne le nombre des pharmacies (58 %) différent aussi selon les régions. Mais il n’y a pas d’écart entre les villes et la campagne comme pour les cabinets médicaux. Ce qui est surprenant, c’est que 64 % des plus de 55 ans, qui ont sans doute besoin plus souvent que la moyenne des pharmacies, remettent leur nombre en question. • Il est assez étonnant que la majorité des sondés souhaiterait trouver des possibilités d’épargne au niveau des traitements médicaux (56 %), car ils pourraient en ressentir personnellement les inconvénients. Ces dernières années, le corps médical a plutôt été «épargné». Seules les réponses des sondés de Suisse romande sont inférieures à la moyenne (43 %). • Plus de la moitié des sondés voudrait réduire le nombre des cabinets médicaux (53 %). On ne s’étonnera pas que ce souhait soit minoritaire à la campagne (43 %) et en Suisse romande (38 %). • Bien que faible, une majorité des sondés voudrait également fermer des hôpitaux (52 %). Les Romands sont plus réticents (36 %). Les hommes (57 %) sont plus ouverts à la fermeture d’hôpitaux, tandis que les femmes (46 %) et les jeunes (46 %) sont plus critiques. • Faire des économies sur les mesures de prévention est plutôt mal vu (46 %). Les personnes avec un niveau de formation peu élevé et les plus de 55 ans sont plus favorables à des économies que les 35 à 54 et les personnes ayant une formation plus poussée. • Aucune des catégories n’est très favorable aux mesures d’économie au niveau de la réadaptation (44 %). En Suisse romande, seuls 37 % approuvent cette proposition. • Seules 35 % des personnes interrogées acceptent l’idée de faire des économies au niveau de la recherche médicale. Les personnes avec un niveau de formation peu élevé y sont plus favorables (45 %) contrairement aux personnes ayant un niveau de formation élevé et les Romands. • Tous les groupes de la population sont opposés à des économies dans les établissements médico-sociaux (31 %). L’écart entre les hommes (36 %) et les femmes (26 %) mérite simplement d’être souligné. • Seul un quart de la population est favorable à des économies au niveau des organisations d’aide et de soins à domicile. Seules les personnes ayant un niveau de formation peu élevé (33 %) et les Romands (32 %) sont légèrement plus enclins à faire des économies. Mais dans l’ensemble, le résultat ne saurait être plus clair. Les prestations des organisations d’aide et de soins à domicile sont bien ancrées dans la population. Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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La prise de conscience individuelle en hausse Etant donné que la population souhaite faire des économies, il est intéressant de connaître le degré de conscience individuelle des coûts. Celui-ci semble progresser : le nombre de personnes affirmant que «les coûts ne jouent aucun rôle» a en effet reculé de 6 points à 37 % (2008: 43 %). Question: « Maintenant, quelques déclarations sur votre propre comportement face aux coûts. A nouveau, veuillez me dire quelles sont les déclarations que vous jugez exactes et celles qui ne le sont pas: - Je contrôle toujours d'une manière détaillée les factures de médecin. - Je souhaite que la caisse-maladie contrôle exactement les factures de médecin. - En ce qui concerne le choix de médecins, hôpitaux, etc., je m'en tiendrai aux recommandations de ma caisse-maladie. - Je peux m'imaginer me renseigner tout d'abord auprès d'un service de consultation si j'ai un problème de santé. REMARQUE: offres telles Medi-24 ou Medgate. - Les coûts ne jouent aucun rôle. REMARQUE: lorsque la santé est en jeu. » Comportement face aux coûts

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Contrôle des factures de médecin

76%

69%

73%

72%

69%

70%

72%

La CM devrait contrôler les factures

92%

92%

93%

92%

89%

90%

88%

Suivre les recommandations des CM

39%

45%

48%

48%

51%

41%

43%

55%

57%

52%

58%

58%

61%

Service téléphonique de consultation Les coûts ne jouent aucun rôle

47%

50%

52%

55%

46%

43%

37%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

1201

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Contrôle des factures du Caisse-maladie devrait Recommandations de la Service de consultation médecin contrôler les factures caisse-maladie 2003

2004

2005

2006

2007

2008

Coûts ne jouent aucun rôle

2009

Le graphique révèle bien que l’opinion concernant le contrôle des factures des médecins n’a pas changé au cours de ces sept années. Une grande majorité des sondés affirme contrôler minutieusement les factures de médecins. Près de 90 % sont par ailleurs favorables à un contrôle plus strict des factures par les assureurs. La disposition à suivre les recommandations des assureurs-maladie en ce qui concerne le choix des fournisseurs de prestations est légèrement supérieure au résultat de l’année précédente. La possibilité d’appeler un service de consultation téléphonique a remporté le score le plus élevé (61 %), ce qui témoigne de la notoriété accrue de cette prestation et du fait que de nombreuses caisses-maladie la proposent dans l’assurance de base. Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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La tendance concernant l’affirmation assez péremptoire que « les coûts ne jouent aucun rôle » est réjouissante. Reste à savoir s’il faut mettre cela sur le compte d’une plus grande prise de conscience des coûts ou sur le caractère « socialement incorrect » de cette déclaration.

Notoriété grandissante des mesures permettant d’économiser sur les primes Compte tenu de la hausse des coûts et des primes, les assurés disposent de diverses possibilités pour réduire leurs primes. Une question ouverte (sans proposition de réponses) a permis de faire le point sur le degré de notoriété des possibilités individuelles d’économiser sur les primes. Question: « Vous avez aussi vous-même diverses possibilités d'économiser sur les primes. Lesquelles vous viennent spontanément à l'esprit? » (NE PAS LIRE les réponses au préalable) Economiser sur les primes

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Augmenter la franchise

54%

54%

49%

49%

52%

54%

52%

Modèle HMO ou modèle du médecin de famille

12%

13%

12%

16%

19%

24%

25%

5%

11%

6%

11%

9%

12%

12%

Comparer les primes, changer de CM Changer d'attitude personnelle

9%

Au niveau des assurances complémentaires

7%

Conseils médicaux par téléphone

5%

6%

5%

8%

Autres

24%

21%

27%

19%

5%

20%

23%

Ne sais pas, pas de réponse Base

26%

24%

28%

26%

21%

21%

20%

1205

1209

1205

1203

1205

1210

1201

Comme les années précédentes, c’est la hausse de la franchise qui est le plus souvent citée. De plus en plus de sondés citent également les modèles HMO ou du médecin de famille. Cette part a doublé depuis 2003 comme le montre très clairement le graphique ci-dessous. La proportion de ceux qui comparent les primes des différentes caisses et qui changent éventuellement de caisse est assez constante, et correspond à peu près au taux de changement à fin 2008. 160% 140%

Je ne sais pas.

120%

Autres Conseils médicaux par téléphone

100%

Assurances complémentaires 80% Changer le comportement 60% Comparer les primes et si nécessaire, changer de caisse-maladie 40%

Opter pour le modèle HMO ou choisir le modèle du médecin de famille

20%

Augmenter la franchise

0% 2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Le niveau de formation joue un rôle crucial pour cette question comme le révèle l’évaluation partielle. Ainsi le nombre de ceux qui sont prêts à augmenter leur franchise est très différent selon qu’il s’agit de personnes ayant quitté l’école après la scolarité obligatoire (22 %) ou de personnes ayant poursuivi leurs études au-delà (62 %). Les écarts sont également importants entre les groupes d’âge et les régions. L’augmentation de la franchise a p.ex. été citée spontaRömerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 10

nément par 64 % des 35-54 ans, mais par seulement 41 % des plus de 55 ans. La franchise a été évoquée par 57 % des sondés de Suisse alémanique contre seulement 36 % des sondés de Suisse romande. Les modèles HMO et du médecin de famille sont aussi moins connus en Suisse romande – ils y sont d’ailleurs moins répandus. Seuls 7 % des Romands ont indiqué cette possibilité contre 31 % en Suisse alémanique.

L’appréciation des questions politiques reste stable Chaque année, les sondés répondent aussi à des questions de politique actuelle concernant l’assurance-maladie. Une nouvelle proposition de réponse et une idée reprise cette année dans le sondage ont remplacé des propositions politiques qui ont été évaluées l’an passé (médecine complémentaire, clé de répartition des coûts, médecine gériatrique) ou qui n’ont plus la même actualité sur le plan politique (levée de l’obligation de contracter, système de bonus/malus). A raison de 84 voire de 70 %, l’approbation de l’alignement des prix des médicaments sur la moyenne européenne et de la prise en charge des traitements médicaux à l’étranger reste élevée. La proposition de permettre aux médecins d’accéder au dossier électronique du patient grâce à la carte d’assuré a également remporté une majorité (72 %). En revanche, la proposition de doubler la quote-part - reprise cette année dans le sondage - a été rejetée à 75 %. Question: « Je vous lis maintenant une série de revendications politiques. Dites-moi pour chacune d'entre-elles si vous êtes certainement pour, plutôt pour, plutôt contre ou certainement contre. - Les prix des médicaments en Suisse devraient correspondre au prix européen moyen. - L'assurance-maladie doit également financer des traitements à l'étranger si les mêmes prestations peuvent y être fournies à des coûts moindres. - Grâce à la nouvelle carte d’assuré, les médecins traitants doivent pouvoir accéder au dossier électronique du patient - La quote-part des assurés doit passer en règle générale de 10 à 20%. » Appréciation des questions politiques

++

+

Prix des médicaments

73%

21%

4%

2%

1%

3,67

Traitements à l’étranger

45%

25%

16%

11%

3%

3,07

Carte d’assuré

40%

32%

14%

9%

4%

3,07

9%

12%

32%

43%

4%

1,85

Quote-part de 10 à 20%

-

--

?

MW

Base: 1210 (++ certainement pour, + plutôt pour, - plutôt contre, -- certainement contre, Mo Moyenne)

La moyenne (Mo) est calculée en attribuant la valeur 4 à «certainement pour», 3 à «plutôt pour», 2 à «plutôt contre» et 1 à «certainement contre». Cette évaluation facilite la comparaison de résultats avec un degré d'accord ou de désaccord différent. Appréciation des questions politiques

2004

2005

2006

Prix des médicaments Traitements à l’étranger

3,11

2007

2008

2009

3,60

3,59

3,67

3,14

3,10

Carte d’assuré

3,07 3,07

Quote-part de 10 à 20%

1,82

1,67

1,80

Base

1209

1205

1203

1,85 1205

1210

1201

Les deux questions récurrentes (prix des médicaments et traitements à l’étranger) ont donc obtenu des résultats similaires à ceux de l’an passé. La proposition de permettre aux médecins d’accéder au dossier électronique du patient grâce à la carte d’assuré a également a obtenu un tout aussi bon résultat. La moyenne de 1,85, qui poursuit la série statistique interrompue entre 2006 et 2009, révèle que les opinions n’ont pas changé depuis 2006 en ce qui concerne la hausse de la quote-part.

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Même si les valeurs moyennes ne révèlent pas à partir de quel résultat une question recueillerait la majorité des voix lors d’une votation populaire - les quatre catégories étant trop approximatives pour déterminer le degré d’approbation ou de rejet -, le résultat pour les questions posées cette année est clair et net.

Augmenter la quote-part de 10 à 20%

Carte d'assuré, dossier électronique du patient

2009 2008 2007 2006

Traitements à l'étranger

2005 2004

Prix des médicaments (moyene européenne)

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Approbation de l’assurance de base duale Outre les questions de politique actuelle, le sondage santé permet aussi de tester des idées de réforme, qui n’ont pas (encore) été beaucoup débattues dans l’opinion publique. Une première série de questions concerne les alternatives à l’obligation de contracter. On constate à cet effet que les restrictions dans le choix des médecins ont peu de chances d’aboutir, indépendamment du fait que les cantons ou les assureurs-maladie décident quels médecins ont le droit de pratiquer dans l’assurance de base. Sauf si ce sont les assurés qui décident eux-mêmes de restreindre ou non le choix des médecins pour bénéficier de primes plus basses. Pas moins de 73 % des sondés soutiennent l’idée d’une assurance de base duale. 71 % sont par ailleurs d’accord d’aller voir d’abord leur médecin de famille à chaque fois qu’ils tombent malades. Question: « De nouvelles solutions sont actuellement discutées dans l’assurance de base. Si vous pourriez prendre une décision au jour d’aujourd’hui, que proposeriez-vous? - Les assureurs-maladie doivent choisir eux-mêmes les médecins et les hôpitaux avec lesquels ils souhaitent passer un contrat et collaborer. - Les cantons désignent les médecins qui sont admis à pratiquer dans l’assurance de base. - Les assurés peuvent choisir entre le libre choix du médecin et le choix limité du médecin, dans ce cas là les primes sont plus basses. - En cas de maladie, les assurés doivent tout d’abord consulter le médecin de famille. - Le système ne doit pas être modifié. Des conventions doivent être conclues avec tous les médecins »

43%

Les assureurs-maladie doivent choisir Les cantons désignent les médecins

37% 73%

Les assurés peuvent choisir

71%

Consulter le médecin de famille 62%

Le système ne doit pas être modifié. 0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

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La disposition à accepter des réformes du système reste dans l’ensemble modérée. 62 % des sondés souhaitent que des conventions soient signées avec tous les médecins comme c’est le cas actuellement.

Désapprobation de barrières plus hautes pour les consultations médicales Les consultations médicales trop fréquentes ont été indiquées comme la première cause des augmentations de primes annuelles. La question logique qui en découle est donc de savoir s’il faut mettre des barrières plus hautes pour les consultations médicales et comment il convient de procéder le cas échéant. Question: « Le fait de consulter son médecin, voire de se rendre aux urgences à l’hôpital pour des bricoles explique en autres les coûts élevés du secteur de santé. Certaines propositions ont été avancées pour changer le comportement des personnes. Laquelle choisiriez-vous si vous aviez la possibilité de vous prononcer? - La franchise est supprimée. La prime peut cependant être baissée par l’intermédiaire d’une quote-part plus élevée. - Lors du premier traitement, une taxe est perçue. - Lors du premier traitement, une taxe est perçue, sauf si l’on a choisi un modèle du médecin de famille ou une assurance managed care. - La personne qui se rend directement à l’hôpital, sans avoir consulté au préalable son médecin, doit payer une taxe. - Le système doit rester tel quel, c’est-à-dire avec une franchise et une quote-part. »

Supprimer la franchise

41%

Taxe lors du premier traitement

30%

Taxe (sauf modèle du médecin de famille)

47%

Taxe (directement à l’hôpital)

52%

Le système ne doit pas être modifié.

77% 0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

Faire des économies ? Oui, mais où? La réponse reste contradictoire. Bien que la population se dise en partie responsable de l’évolution des coûts et des primes, elle est plutôt réticente à accepter des compromis: aucune des propositions pour éviter de trop nombreuses consultations médicales n’a remporté un franc succès. 77 % des sondés souhaitent conserver le système actuel. La taxe de consultation n’obtient que 30 % d’approbation. La proposition de faire payer une taxe à ceux qui se rendent directement à l’hôpital au lieu de consulter leur médecin de famille recueille néanmoins une courte majorité (52 %). L’évaluation partielle révèle que les propositions de réforme sont mieux accueillies par les personnes ayant un niveau d’instruction supérieur. L’inverse s’est produit avec les Romands.

Conserver le modèle de financement actuel de l’assurance de base Les propositions de réforme du système discutées jusqu’à présent concernaient indifféremment tous les assurés. Régulièrement, des propositions sont toutefois faites en vue de redéfinir les contributions des assurés au financement de l’assurance de base voire de redistribuer la charge financière.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 13

Question: « Les dépenses de l’assurance de base sont financées par l’intermédiaire des primes des assurés et de l’Etat. L’Etat accorde une réduction de prime aux personnes dont le revenu est modeste. De nouvelles propositions sont régulièrement avancées pour remplacer ce système. Quelle serait votre réponse si vous deviez vous prononcer aujourd’hui en faveur d’un autre système : - Je souhaite garder le système actuel avec les primes des assurés et les réductions de primes accordées aux personnes à faible revenu. - J’aimerais payer la prime d’assurance-maladie par l’intermédiaire d’une déduction en % faite sur le salaire. - J’aimerais que la prime d’assurance-maladie soit fixée en fonction de ma fortune. - J’aimerais que l’assurance de base soit financée par l’Etat, autrement dit par les impôts ou tout autre revenu. »

46% 45%

Système actuel 23% 24%

Déduction sur le salaire (en %)

Sur la fortune

14% 14%

Par l'Etat (impôts)

12% 14%

2008 2009

4% 4%

Je ne sais pas 0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Les communications régulières sur la recherche de solutions pour contrer l’évolution des coûts n’ont guère eu d’influence sur la disposition des assurés à envisager des modèles de financement alternatifs. Les résultats sont quasiment identiques à ceux de l’année précédente. 45 % des sondés souhaitent conserver le système actuel avec les primes par tête et les réductions de primes.

La solidarité reste forte On parle sans cesse de l’individualisme croissant ou de la désolidarisation au sein de la société. Certains schémas de comportements auxquels nous sommes confrontés au quotidien nous amènent à cette conclusion. Reste à savoir si l’esprit de solidarité, qui constitue la base idéologique de la LAMal, en est également touché. Question: « La loi sur l'assurance-maladie (LAMal) introduite en 1996 devait renforcer la solidarité entre les assurés, c'est-à-dire entre les personnes en bonne santé et les malades, entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les personnes âgées, entre les riches et les pauvres. Veuillez me dire quelles sont les déclarations que vous jugez exactes et celles qui ne le sont pas. - Seule une assurance-maladie obligatoire est en mesure de garantir la solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades. - La solidarité entre les riches et les pauvres est indispensable. C'est le rôle des réductions de primes. - Une assurance-maladie obligatoire n'est pas nécessaire. Chacun assume sa propre responsabilité. - Celui qui néglige sa santé n'agit pas de manière correcte par rapport aux autres payeurs de primes. - Il est normal que les personnes âgées paient des primes plus élevées car elles ont recours à plus de prestations. - En cas d'ennuis de santé, je change la franchise et je paie des primes plus élevées

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 14

80% 76%

Solidarité entre malades et bien portants

87% 87%

Solidarité grâce aux réductions des primes 15% 17%

Responsabilité.individuelle plutôt qu'assurance-maladie

2009 74% 73%

Négliger sa santé est déloyal

2008

26% 27%

Primes plus élevées pour les personnes âgées

35% 38%

Changer la franchise en cas de maladie 0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Les résultats aux questions posées pour la première fois en 2008 sur le thème de la solidarité se sont confirmés. Les résultats de 2009 sont quasiment identiques. L’idée de la solidarité entre pauvres et riches (87 %) de même qu’entre bien portants et malades (80 %) est confirmé de manière magistrale. L’évaluation partielle révèle quelques particularités: •

On constate des différences, pour certaines importantes, entre les différentes catégories de sondés en ce qui concerne l’affirmation « Celui qui néglige sa santé agit de manière non correcte par rapport aux autres payeurs de primes ». Les personnes plus âgées sont plus exigeantes en matière d’équité que les plus jeunes, les Romands (66 %) sont moins sensibles sur ce point que les Suisses allemands (77 %). Pour finir, les personnes avec un niveau d’instruction plutôt bas sont moins nombreuses à approuver cette affirmation. L’affirmation selon laquelle « Il est normal que les personnes âgées paient des primes plus élevées car elles ont recours à plus de prestations » est partagée par beaucoup moins de personnes plus âgées (14 %) que par les 15-34 ans (33 %). Les Romands désapprouvent le plus cette idée (13 %). Les jeunes de 15-34 ans (43 %) sont davantage prêts à changer de franchise en cas d’ennuis de santé que les personnes de plus de 55 ans (24 %). Cela tient sans doute aussi au fait que les personnes plus âgées augmentent plus rarement la franchise car la probabilité qu’ils aient besoin de prestations médicales est élevée. Les différences constatées au niveau des critères « niveau de formation » et « revenu » permettent toutefois de conclure que ces réponses reposent sur des considérations financières.

Les connaissances sur l’assurance de base restent modestes La population est consciente du rapport de causalité entre l’évolution des coûts et des primes. Malgré cela, les connaissances sur l’assurance de base restent modestes. Le niveau de connaissance de la population en matière d’assurance-maladie est intéressant pour deux raisons: 1. Les propositions politiques concernant la LAMal sont-elles comprises et placées dans leur contexte? 2. Les assurés sont-ils capables d’exploiter toutes les possibilités d’individualisation de leur couverture offertes par l’assurance de base? Les «questions de connaissances» suivantes ne donnent que des indications très parcellaires. Elles fournissent néanmoins un premier aperçu de la situation.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 15

Question: « Dans l’assurance-maladie, on fait la différence entre l'assurance de base et l'assurance complémentaire. L'assurance de base est obligatoire pour tous. Je vous lis à ce sujet quelques déclarations faites par rapport à l’assurance de base en vous priant de me dire si, à votre avis, elles correspondent à la réalité ou non: - Toutes les caisses-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l'assurance de base. - L'assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse. - Les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins. - Chaque année, je peux changer mon assurance de base. - Dans l’assurance de base, les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser un bénéfice. » Connaissances sur l'assurance de base

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Mêmes prestations dans l’assurance de base (juste)

82%

85%

83%

84%

86%

86%

85%

49%

50%

51%

55%

55%

54%

51%

53%

57%

60%

Changement chaque année (juste)

73%

81%

82%

Pas de bénéfice dans l’assurance de base (juste)

53%

52%

50%

1205

1210

1201

Traitements médicaux dans toute la Suisse (faux) Obligation de contracter (juste)

53%

Base

1205

1209

1205

1203

L’affirmation selon laquelle l’assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse est fausse en l’absence de précisions (en effet, l’assureur prend en charge les coûts à hauteur du tarif applicable au lieu de résidence ou de travail de la personne assurée). Seuls 40 % des sondés répondent correctement ou devinent la bonne réponse. Mais c’est aussi en quelque sorte une question piège puisque ce cas de figure ne se produit que rarement. Les réponses sont forcément insuffisantes. Toutes les caisses-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l'assurance de base.

200 9 200 8 200 7 200 6 200

L'assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse.

Les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins.

Chaque année je peux changer mon assurance de base.

Les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser des bénéfices dans l'assurance de base. 0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

L’affirmation selon laquelle les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser un bénéfice dans l’assurance de base entre dans la même catégorie de questions. Tous ne comprennent pas que les assureurs-maladie sont autorisés à réaliser des excédents mais qu’ils doivent les utiliser pour constituer des réserves. Il n’est donc pas étonnant que seule la moitié des sondés aient répondu correctement à cette question. On peut partir du principe que les sondés connaissent l’obligation de contracter, un sujet qui est d’ailleurs plusieurs fois évoqué dans le sondage. Quatre cinquième des sondés ont répondu correctement aux deux questions qui sont importantes pour comparer les assureurs-maladie Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 16

(prestations identiques, changement annuel). C’est un bon résultat. Un écart de 15 % est toutefois constaté entre les personnes ayant un niveau de formation peu élevé (70 %) et celles ayant un niveau d’instruction plus élevé (85 %). Globalement, le niveau de connaissances n’a pas beaucoup évolué au fil des ans.

Les frais administratifs dans l’assurance de base toujours largement surestimés La part des frais administratifs sur les dépenses globales de l’assurance de base devrait faire partie des connaissances sur l’assurance-maladie. Question: « Les dépenses totales de l’assurance de base concernent deux domaines: 1. les prestations médicales des médecins et des hôpitaux remboursées par les caisses-maladie et 2. leurs frais administratifs. A combien estimez-vous la part des frais administratifs (en pour cent) ? » 2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

1-5%

4.5%

6.3%

4.9%

6.8%

9.2%

6.9%

7.3%

6-10%

11.7%

10.0%

10.3%

10.6%

9.9%

10.2%

9.5%

11-15%

4.4%

5.0%

6.1%

5.3%

5.5%

6.0%

5.6%

16-20%

9.3%

11.4%

10.2%

8.6%

10.3%

10.7%

11.4%

21-30%

12.1%

13.9%

13.4%

11.5%

12.0%

15.7%

15.7%

31-50%

12.2%

12.9%

14.3%

13.0%

16.3%

19.7%

19.7%

4.3%

5.6%

6.3%

5.0%

13.9%

12.5%

12.7%

35.0%

30.8%

30.0%

35.2%

21.4%

16.9%

16.2%

Sans commentaire

6.0%

3.9%

4.6%

4.0%

1.5%

1.5%

1.7%

Moyenne

26%

28%

26%

26%

32%

32%

32%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

1201

51-100% Ne sait pas

Depuis le début des enquêtes réalisées dans le cadre du sondage santé, les frais administratifs sont largement surestimés. La moyenne des estimations se situe toujours à 32 % alors que les frais ne se montent en réalité qu’à 5,7 %. Sur 100 francs de recettes de primes, plus de 94 francs sont donc reversés directement aux assurés sous forme de prestations. Seul un quart des sondés indique un chiffre inférieur à 15 %. La moyenne des estimations a progressé de 6 % au cours des sept années. Cela tient sans doute aussi au fait que davantage de sondés se risquent à faire une estimation. La proportion des personnes qui ne font pas d’estimation a en revanche diminué de moitié. 40,0%

35,0%

30,0% 2003

25,0%

2004 2005 20,0%

2006 2007

15,0%

2008 2009

10,0%

5,0%

0,0% 1-5%

6-10%

11-15%

16-20%

21-30%

31-50%

51-100%

Je ne sais pas

Pas de réponse

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 17

L’image der assureurs-maladie est égratignée Les résultats concernant l’image donnent une indication sur la manière dont les prises de position et les activités des assureurs-maladie, en tant que branche, sont perçues et comprises par l’opinion publique. Question: « Si vous jugez les caisses-maladie en tant que branche, quelle est l'impression que vous en avez spontanément? Ces organisations sont-elles » Image des assureurs-maladie

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Plutôt modernes

60%

67%

66%

65%

67%

61%

60%

Plutôt démodées

28%

22%

23%

21%

21%

27%

26%

Plutôt flexibles

29%

30%

28%

28%

27%

24%

22%

Plutôt bureaucratiques

65%

64%

67%

63%

64%

70%

71%

Plutôt crédibles

59%

65%

64%

65%

64%

64%

55%

Plutôt non crédibles

34%

27%

29%

25%

26%

28%

35%

Plutôt transparentes

34%

35%

37%

35%

36%

37%

28%

Plutôt nébuleuses

59%

58%

56%

54%

55%

57%

63%

Plutôt sympathiques

58%

61%

61%

59%

59%

54%

50%

Plutôt antipathiques

30%

28%

28%

27%

30%

33%

36%

Plutôt conviviales

57%

61%

62%

60%

58%

56%

52%

Plutôt non conviviales

35%

32%

32%

30%

33%

34%

37%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

1201

Les résultats concernant l’image ont dans l’ensemble un peu évolué en défaveur de la branche. Les résultats en matière de crédibilité et de transparence sont tout particulièrement frappants (moins 9 % respectivement). Mais les résultats ont également reculé de 4 % en ce qui concerne la sympathie et la convivialité. Des tendances négatives peuvent en outre être observées en ce qui concerne la flexibilité, la sympathie et la convivialité.

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% plutôt modernes

plutôt flexibles 2003

plutôt crédibles 2004

2005

2006

plutôt transparentes 2007

2008

plutôt sympathiques

plutôt conviviales

2009

Les résultats en matière d’image peuvent être influencés de nombreuses manières. Les hausses de primes annoncées se sont sans doute répercutées sur la « sympathie » et la « convivialité ». La « transparence » et la « crédibilité » ont sûrement souffert de la complexité et du blocage, plus perceptibles ces derniers mois, dans la recherche de solutions contre la hausse des coûts.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 18

Avec une baisse de 9%, la crédibilité (désormais 55 %) et la transparence (désormais 28 %) se situent en dehors de la fourchette des fluctuations statistiques. Une comparaison avec les résultats de l’an passé révèle que la crédibilité a reculé davantage chez les plus de 55 ans, les Suisses allemands et les personnes sans activité lucrative que dans les autres catégories, alors que le résultat demeure inchangé en Suisse romande. Crédibilité

Transparence ∆

2008

2009

Sympathie ∆

2008

2008

2009

2009

Hommes

65%

56%

-9

35%

26%

-9

53%

47%

-6

Femmes

62%

55%

-7

38%

31%

-7

56%

53%

-3

15-34

67%

62%

-5

36%

27%

-9

53%

47%

-6

35-54

57%

51%

-6

33%

28%

-5

51%

47%

-4

55+

69%

55%

-14

45%

31%

-14

62%

57%

-5

D-CH

66%

55%

-11

41%

29%

-12

59%

52%

-7

W-CH

52%

52%

0

23%

34%

1

41%

45%

4

Ecole primaire

64%

56%

-8

43%

36%

-7

64%

52%

-12

64%

56%

-8

43%

32%

-10

58%

54%

-4

63%

55%

-8

30%

23%

-7

48%

45%

-3

Ecole professionnelle Ecole secondaire

Image: comparaison de plusieurs branches Une comparaison croisée du principal facteur, la « crédibilité », avec d’autres branches est censée renseigner sur le positionnement des assureurs-maladie.

Télécommunications

Industrie pharmaceutique

Caisses de pension

Autres assurances (p. ex. voiture, mobilier)

Assurancesaccidents

Caisses-maladie

Médias

Banques

Question: « Je vous cite certaines branches d’activité; veuillez me dire si vous trouvez qu’elles sont très dignes de confiance, plutôt dignes de confiance, plutôt pas dignes de confiance, absolument pas dignes de confiance. »

Très dignes de confiance

7%

3%

13%

17%

14%

9%

7%

7%

Plutôt dignes de confiance

35%

33%

61%

62%

66%

48%

32%

44%

Plutôt pas dignes de confiance

36%

43%

21%

12%

13%

27%

39%

34%

Absolument pas dignes de confiance

19%

18%

4%

2%

3%

8%

19%

11%

Je ne sais pas

2%

3%

1%

6%

3%

7%

3%

4%

Pas de réponse

1%

0%

0%

1%

0%

1%

0%

0%

Moyenne 2009

2,32

2,22

2,84

3,01

2,95

2,63

2,27

2,49

Moyenne 2008

2,57

2,21

2,92

3,07

2,88

2,81

2,36

2,58

-0,25

0,01

-0,08

-0,06

0,07

-0,18

-0,09

-0,09

Changement

Hormis au niveau des banques, le facteur « crédibilité » n’a que très peu évolué. Les caissesmaladie ont légèrement perdu du terrain (Mo -0.08) et occupent désormais la troisième place derrière les assurances-accidents et les autres assurances. Le recul des banques est plutôt modéré compte tenu de la crise financière: 42 % des sondés jugent les banques très dignes voire plutôt dignes de confiance (2008: 52 %). L’industrie pharmaceutique n’est plus perçue comme très voire plutôt digne de confiance que par 39 % des sondés (2008: 42 %). 74 % (2008: 76 %) des sondés font confiance aux assureurs-maladie. Sur ce plan, l’évolution pour les assureurs-maladie est donc un peu plus modérée que pour les autres facteurs d’image.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 19

Banques Médias Caisses-maladie Assurances-accidents

2009 2008

Autres assurances

2007 Caisses de pension Industrie pharmaceutique Télécommunications 1

1,5

2

2,5

3

3,5

Une majorité de la population satisfaite de son propre assureur-maladie Une personne sur dix au moins avoue avoir changé de caisse d’assurance-maladie l’année passée. Question: « Avez-vous changé d’assureur-maladie au cours de l’année passée? »

Changé d’assurance-maladie

2003

2004

14%

12%

2009 11%

En 2007 et 2008, les motifs pour lesquels les assurés ont renoncé à changer de caisse ont été demandés indirectement. On a demandé à tous les participants du sondage santé à quoi ils attribuaient le fait que tant d’assurés ne changent pas de caisse-maladie. Cette année, la question suivante a été posée aux sondés, qui de leur propre aveu n’ont pas changé de caisse l’an passé: Question: « Vous n’avez pas changé d’assureur-maladie. Pour quelles raisons? » Raisons du non changement de caisse

2007

2008

2009

Travail occasionné par la résiliation

42%

46%

10%

Satisfaction à l’encontre de la caisse maladie

27%

31%

66%

Faibles écarts de prix

22%

16%

17%

Pas d’informations

10%

5%

-

5%

4%

3%

L’assurance de base et l’assurance complémentaire doivent être conclues auprès de la même caisse maladie. Autres Base

14% 1205

1210

1057

Les résultats des trois années ne sont pas totalement comparables car les questions sont formulées quelque peu différemment. Il est étonnant de constater dans les résultats à la nouvelle question que le travail occasionné par la résiliation ne joue qu’un rôle mineur, alors que la satisfaction à l’encontre de la caisse-maladie a été indiquée en premier par deux tiers des sondés. Le motif «Faibles écarts de prix» a été mentionné à peu près aussi souvent que l’an passé où la question était légèrement différente.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 20

Avantages multiples de l’assurance-maladie La relation entre les assurés et leur caisse-maladie revêt plusieurs facettes. Le fait que l’affiliation à une assurance-maladie soit obligatoire joue sans doute aussi. Vu ainsi, bon nombre ne se demandent sans doute pas quels avantages leur caisse-maladie leur apporte personnellement. Ce sujet est donc abordé indirectement à l’aide de quelques propositions que les sondés peuvent évaluer. Question: « Avez-vous déjà réfléchi sur les avantages que l’assurance-maladie vous apporte? Je vous lis un certain nombre de déclarations à ce sujet et j’aimerais savoir si vous les trouvez exactes ou pas ou si elles vous sont totalement inconnues. » - En cas de maladie, la caisse-maladie me protège vis-à-vis de problèmes financiers. - La caisse-maladie contrôle et paie en mon nom les factures des médecins et des hôpitaux, des médicaments et des soins médicaux. - La caisse-maladie veille au remboursement rapide de mes factures. - La caisse-maladie met à disposition un service de conseil médical par téléphone ou via l’Internet. - La caisse-maladie donne des conseils et encourage la santé à travers les produits qu’elle propose. - Les assureurs-maladie contribuent à un bon rapport qualité-prix chez les médecins, les hôpitaux et les médicaments. - La caisse-maladie me propose des assurances complémentaires individuelles. 2009

Avantages de l’assurance-maladie

2008

Protection contre des problèmes financiers

54%

51%

-3

Règlement des factures

82%

80%

-2

Remboursements rapides

77%

79%

2

Service de conseil médical

55%

61%

6

Conseil en matière de promotion de la santé

69%

70%

1

Fixation des prix

48%

40%

-8

Assurances complémentaires individuelles

88%

90%

2

Base

1210

1201

L’avantage personnel dû à la caisse-maladie est évalué à peu près comme l’an passé. L’écart par rapport à l’an passé en ce qui concerne l’affirmation: « Les assureurs-maladie contribuent à un bon rapport qualité-prix chez les médecins, les hôpitaux et les médicaments» est toutefois surprenant. Seuls 40 % y voient encore un avantage personnel. Cela peut sans doute être mis sur le compte des discussions actuelles au sein du système de santé. Ce qui est réjouissant pour les assureurs-maladie, c’est la hausse de 6 % concernant le service de conseil médical par téléphone. Les autres écarts se situent dans la marge d’imprécision statistique.

Assurance complémentaires Contrôle des factures Remboursements rapides Promotion de la santé Conseils médicals Protection (problèmes financiers) Bon rapport qualité-prix 0%

10%

20%

30% 2008

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2009

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 21

L’évaluation partielle révèle quelques résultats intéressants: •

Protection contre des problèmes financiers 51 % (2008: 54 %) Cette fonction importante de l’assurance-maladie n’est considérée comme un avantage que par la moitié des sondés. Les réponses divergent le plus fortement si l’on se réfère aux critères « région » et « niveau de formation ». L’écart n’est toutefois que de 3 % au niveau du critère « revenu ». La plupart des sondés ne font sans doute pas le lien entre la maladie et les problèmes financiers grâce à la sécurité sociale importante qui existe en Suisse.

Contrôle, paiement des factures 80 % (2008: 82 %) Seuls les sondés de Suisse romande sont « sortis du lot » comme l’an passé déjà (64 %).

Promotion de la santé 70 % (2008: 69 %) Les conseils en faveur de la promotion de la santé sont davantage appréciés par les plus de 55 ans (77 %) que par les 15-34 ans (62 %), ce qui tient sans doute aussi au fait que les questions de santé revêtent une plus grande importance pour les personnes plus âgées. L’écart entre les différentes régions du pays est important. Si 75 % des sondés de Suisse alémanique apprécient cet avantage, ils ne sont que 53 % en Suisse romande.

Assurances complémentaires individuelles 90 % (2008: 88 %) Le fait que les assureurs-maladie proposent des assurances complémentaires individuelles en plus de l’assurance de base a été encore davantage apprécié que l’année précédente. Les 35-54 ans (94 %) et les travailleurs à temps partiel (95 %) ont apprécié le plus cet avantage, les résultats les moins élevés ont été atteints en Suisse romande (81 %) et chez les personnes ayant un niveau de formation peu poussé (81 %), qui n’ont peut-être pas les moyens de se payer des assurances complémentaires.

L’état de santé de la population reste stable L’état de santé de la population est déterminé en se basant sur le recours aux prestations médicales. Des accidents ou les maladies de proches peuvent également influer sur l’attitude visà-vis du système de santé. C’est pourquoi ce critère est aussi pris en compte. Question « Passons à quelques questions sur votre état de santé personnel et sur celui de quelques membres de votre famille. - Avez-vous suivi un traitement médical depuis la mi-mars? - Avez-vous reçu un traitement à l'hôpital depuis la mi-mars (ambulatoire ou stationnaire)? - Avez-vous pris régulièrement des médicaments prescrits par le médecin pendant les quatre dernières semaines? - Une personne de votre entourage familier a-t-elle suivi un traitement médical et/ou été traitée à l'hôpital depuis mi-mars? » Etat de santé

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Traitement médical

38%

36%

36%

40%

36%

36%

37%

Traitement à l'hôpital

13%

12%

12%

12%

11%

12%

12%

Médicaments prescrits par le médecin

32%

30%

29%

33%

34%

32%

33%

36%

48%

40%

41%

40%

40%

1209

1205

1203

1205

1210

1201

Personne de l'entourage familial Base

1205

Le graphique ci-après révèle clairement la stabilité de l’état de santé de la population. Les fluctuations minimes ont probablement une cause statistique.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 22

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0% Traitement médical

Traitement à l'hôpital 2003

2004

2005

Médicaments 2006

2007

2008

Personne de l'entourage familier 2009

L’évaluation partielle montre que les personnes sans activité lucrative ainsi que les plus de 55 ans ont suivi plus fréquemment (+10 %) un traitement médical que la moyenne (37 %). Le constat est le même en ce qui concerne les médicaments: 55 % des personnes de plus de 55 ans et 48 % des personnes sans activité lucrative ont consommé des médicaments prescrits par le médecin contre seulement 18 % chez les 15-34 ans.

Détails concernant le sondage santé Il s’agit du septième sondage santé depuis 2003. Initiée par santésuisse, l’organisation faîtière des assureurs-maladie, cette enquête téléphonique représentative menée auprès de la population permet de répondre à des questions spécifiques aux assureurs-maladie, en complément d’autres études existantes. Le sondage santé, entretien assisté par ordinateur, a été mis au point et évalué par le bureau Neff-Pidoux, Wissensmanagement, à Berne et réalisé par l’Institut d’études de marché DemoSCOPE au cours des semaines 24 à 26 de l'année 2009. La population visée par l’enquête comprend la population de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin âgée de 15 à 74 ans. On a ensuite défini un échantillon aléatoire présentant un taux combiné âge et sexe correspondant aux proportions au niveau de l’ensemble de la population. 1201 interviews ont eu lieu au total. 700 personnes ont été interrogées en Suisse alémanique, 300 en Suisse romande ainsi que 201 au Tessin. Les résultats ont été évalués après pondération en fonction de la répartition au niveau de l’ensemble de la population. Les chiffres relevés devraient être représentatifs de celle-ci avec une probabilité de 95 % et une précision de ± 2,6 %. La précision diminue lors de la réalisation des évaluations partielles par facteurs sociologiques comme sexe, âge et revenu.

Pour tout renseignement Pour tout renseignement: Michel Reichenbach Délégué adjoint aux relations publiques Tél. 079 797 54 11 E-mail: michel.reichenbach@santesuisse.ch Franz Neff, Sociologie Neff-Pidoux, Wissensmanagement, Berne Téléphone +41 (0)31 310 95 95 fn@neff-pidoux.ch Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 23

Communiqué Berne, le 4 septembre 2008

sondage santé: la population favorable à des réformes et à la responsabilité individuelle La grande majorité des Suisses apprécie le système d’assurance-maladie actuel. Par ailleurs, les résultats de la sixième édition du sondage santé révèlent que la population est favorable aux réformes et à la responsabilité individuelle. L’ampleur de cette volonté de réformes varie toutefois très fortement entre la Suisse alémanique et la Suisse romande de même qu’en fonction du groupe d’âge. L’économie florissante de ces dernières années déploie ses effets: alors qu’en 2004, 34 % des sondés indiquaient que la prime était trop élevée pour leurs revenus, ils ne sont plus que 20 % cette année – soit plus d’un tiers en moins. Ou formulé inversement : depuis 2004, la part des assurés pour lesquels les primes ne posent aucun problème est passée de 19 à 24 %, soit une hausse de plus d’un cinquième. La moitié de la population considère que les primes sont élevées, mais supportables. Le fait que la charge financière représentée par les primes diminue de plus en plus aux yeux de la population est en contradiction totale avec les exigences de certains directeurs cantonaux de la santé qui veulent contraindre les assureurs-maladie à baisser les primes. Compte tenu de la hausse de près de 5 % des coûts de la santé (communiqué de santésuisse du 30 juillet) et de la fluctuation des revenus des placements, cette exigence, qui pourrait menacer la stabilité financière de certaines caisses-maladie, est irrecevable. A moyen terme, la fin en vue de la bonne conjoncture économique ainsi que les hausses de primes modérées propulseront à nouveau le problème des coûts sur le devant de la scène et détérioreront la perception que les assurés ont des caisses-maladie. La politique doit donc accélérer le processus des réformes. La population est prête à les accepter comme le démontrent les résultats du sondage santé, même si cette volonté de réforme fluctue d’une région à l’autre et en fonction du groupe d’âge. Ainsi, les Romands et les plus de 55 ans sont plus critiques à l’égard des réformes que la moyenne de la population. Une majorité pour l’assouplissement de l’obligation de contracter 89 % des sondés sont « plutôt pour » ou « certainement pour » un alignement des prix des médicaments sur le niveau européen moyen, 81 % sont favorables à la médecine complémentaire dans l’assurance de base, 71 % à une nouvelle clé de répartition des coûts dans le domaine des soins aux personnes âgées, 70 % à la levée du principe de territorialité, voire à la prise en charge des prestations médicales fournies à l’étranger et 69 % à un système de bonus-malus. Enfin, une majorité soutient un assouplissement de l’obligation de contracter (54 %). Ce résultat conforte santésuisse dans son refus d’une plus grande étatisation comme le réclament les directeurs de la santé et la FMH dans le cadre du remplacement du gel des admissions. santésuisse, quant à elle, propose une solution qui donne le libre choix aux assurés entre un modèle d’assurance de base réglementé et un modèle basé sur des principes d’économie de marché. Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 24

La population très attachée à la solidarité et à la responsabilité individuelle La solidarité et la responsabilité individuelle ne sont pas contradictoires pour les sondés. Plus de 75 % de la population sont favorables à la solidarité entre biens portants et malades de même qu’entre riches et pauvres. Les 69 % d’approbations réitérées au système de bonus/malus ne témoignent pas d’un manque de solidarité, mais plutôt d’un sens développé de la responsabilité individuelle et de l’équité. Ainsi, 73 % de la population estiment qu’il est n’est pas juste que quelqu’un néglige sa santé et pèse ainsi sur la collectivité. Le fait de consulter le médecin pour chaque broutille est vu comme le facteur le plus important de hausse des coûts. Les modèles d’assurance qui renforcent la responsabilité individuelle (p.ex. HMO et modèles du médecin de famille) voient leur notoriété augmenter d’année en année. Ils sont toutefois mieux connus des sondés ayant un bon niveau de formation et de bons revenus que des personnes qui n’ont suivi que la scolarité obligatoire ou des Romands. Dans l’ensemble, la Suisse romande se montre plus critique vis-à-vis de la responsabilité individuelle que la Suisse alémanique. Les prestations des assureurs-maladie sont appréciées La disposition de la population à suivre les recommandations de leur caisse-maladie lors du choix d’un médecin, d’un hôpital, etc. a baissé l’an passé de 10 % à 41 %. Etant donné que le sondage a été réalisé en juin, ce recul est à mettre sur le compte des attaques, pour certaines virulentes, dont les assureurs-maladie ont été la cible pendant la campagne des votations concernant l’article constitutionnel sur la santé. Cela n’a toutefois pas empêché les assureursmaladie d’améliorer leur image par rapport à d’autres branches. Pour la première fois, le sondage santé a enquêté sur l’utilité des caisses-maladie aux yeux des assurés. Il en ressort que 88 % des assurés apprécient les assurances complémentaires individuelles, 82 % le contrôle et le paiement des factures, 69 % la promotion de la santé, 55 % le conseil médical et 54 % la protection contre d’éventuels problèmes financiers en cas de maladie. La négociation de prix optimaux avec les médecins, les hôpitaux et d’autres fournisseurs de prestations n’est mentionnée que par 48 % comme un avantage concret – un peu plus souvent par les plus de 55 ans et un peu moins par les Romands. Modalités de réalisation du sondage santé Mandaté par santésuisse pour la sixième fois consécutive, le sondage santé a été réalisé par l'institut d'études de marché DemoSCOPE sur la base d'entretiens téléphoniques représentatifs, assistés par ordinateur pendant les semaines 24 à 26. Le bureau Neff-Pidoux, Gestion des connaissances, à Berne, a assuré la planification et l'évaluation de cette enquête menée auprès de la population. L'univers du sondage englobe la population de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin âgée de 15 à 74 ans. 1210 personnes ont été interrogées dans toute la Suisse. Les résultats de l’échantillon complet devraient concorder avec une probabilité de 95 % (précision de mesure de ± 2,6%) avec la population globale.

Pour tout renseignement: Nello Castelli Délégué aux relations publiques Tél. 031 326 63 61 / 078 653 50 16 E-mail: nello.castelli@santesuisse.ch

Vous pouvez consulter ce communiqué de presse ainsi que les documents se rapportant à la conférence de presse sur Internet sous: www.santesuisse.ch.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 25

Rapport sur le sondage santé 2008

Popularité des réformes et de la responsabilité individuelle La majeure partie de la population suisse déclare apprécier le système d'assurancemaladie actuel. Par ailleurs, les primes destinées à l'assurance-maladie sont de moins en moins considérées comme une charge, vu l'évolution positive de la conjoncture actuelle. Les résultats du sixième sondage santé révèlent que la population est ouverte aux réformes et plébiscite la responsabilité individuelle. La volonté de réforme varie toutefois suivant la catégorie d'âge concernée, et s'exprime avec plus ou moins de vigueur selon que les sondés habitent en Suisse alémanique ou en Suisse romande. L'évolution favorable de l'économie au cours de ces dernières années a certainement influencé le résultat du sondage: si en 2004, 34 % se plaignaient encore de primes trop élevées, ils ne sont plus que 20 % cette année, soit plus d'un tiers de moins. En d'autres termes, depuis 2004, la part des habitants estimant que la charge liée aux primes ne pose aucun problème a augmenté de 19 à 24 %, soit une hausse dépassant le cinquième. La moitié de la population considère quant à elle que les primes sont certes trop élevées, mais supportables. Question : „Comment estimez-vous personnellement la charge financière de la prime de l'assurance de base?“ (NE PAS LIRE la réponse) Charge financière de la prime de l'assurance de base 2004

2005

sondage santé 2008 2006 2007 2008

Trop élevée pour ma situation financière

Trop élevée, mais tout de même supportable

Pas de problème

Autres

je ne sais pas

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 26

Charge financière imputée par la prime

2004

2005

2006

2007

2008

Trop élevée pour ma situation financière Trop élevée, mais tout de même supportable Pas de problème Autres Je ne sais pas

34% 42% 19% 5% 0%

30% 48% 16% 3% 3%

30% 45% 18% 0% 7%

26% 50% 18% 1% 4%

20% 47% 24% 3% 6%

Base

1209

1205

1203

1205

1210

La phase de prospérité économique tirant à sa fin, tout comme les hausses modérées des primes, le problème des coûts sera de nouveau placé en tête des préoccupations majeures à moyen terme, tout autant que le niveau élevé des primes des caisses-maladie. La politique doit donc s'efforcer d'accélérer le processus de réforme. Les résultats du sondage santé confirment en effet la volonté de la population d'accepter les réformes, même si cette volonté varie suivant la classe d'âge et la région concernée. Les Suisses romands et les personnes âgées de plus de 55 ans se montrent quant à eux plus critiques que la moyenne vis-à-vis des réformes. Malgré le 1er juin, l'assouplissement de l'obligation de contracter n'est pas encore réglé Tout comme l'année dernière, les questions d'ordre politique recueillent une majorité de voix positives et atteignent des moyennes très élevées, mis à part l'assouplissement de l'obligation de contracter. Ce sujet est encore débattu, malgré le non du 1er juin à la votation sur l'article constitutionnel sur la santé. Les résultats du sondage laissent à penser que le non du 1er juin ne doit pas être interprété comme un oui au statut quo et au maintien des acquis. Voici d'ailleurs le détail des résultats: 89 % des sondés se déclarent plutôt ou certainement pour que le prix des médicaments corresponde au prix européen moyen, 81 % souhaitent que la médecine complémentaire soit prise en charge par l'assurance de base, 71 % estiment que les coûts des soins aux personnes âgées doivent être répartis sur plusieurs payeurs, 70 % plébiscitent l'abandon du principe de territorialité soit l'indemnisation des prestations médicales fournies à l'étranger, 69 % veulent un système de bonus/malus et 54 % souhaitent l'assouplissement de l'obligation de contracter. Les personnes vivant en Suisse romande et celles âgées de plus de 55 ans sont les plus virulentes dans leur critique vis-à-vis des réformes. Question: „Je vous lis maintenant une série de revendications politiques. Dites-moi pour chacune d'entre-elles si vous êtes certainement pour, plutôt pour, plutôt contre ou certainement contre. - L'obligation de contracter doit être assouplie. Les caisses-maladie ne doivent plus être obligées de passer contrat avec tous les médecins. - Les prix des médicaments en Suisse devraient correspondre au prix européen moyen. - La Confédération et les cantons doivent aussi, à côté de la médecine académique, pourvoir à la prise en compte complète des médecines complémentaires. - Les coûts des soins aux personnes âgées doivent être répartis sur plusieurs payeurs, à savoir sur l'assurance-maladie, les pouvoirs publics et les patients. - L'assurance-maladie doit également financer des traitements à l'étranger si les mêmes prestations peuvent y être fournies à des coûts moindres. - Un système de bonus et malus doit être introduit dans l'assurance-maladie afin que celui qui ne fume pas, qui exerce une activité physique et a une alimentation saine paie des primes plus basses.“ Appréciation des questions politiques Assouplissement de l'obligation de contracter Prix des médicaments en moyenne européenne «Oui aux médecines complémentaires» Coûts des soins aux personnes âgées Financement des traitements à l'étranger Système de bonus-malus

++

+

-

--

?

Mo

26% 67% 50% 33% 47% 46%

28% 22% 31% 38% 23% 23%

21% 6% 11% 16% 17% 15%

13% 2% 5% 6% 10% 14%

12% 4% 4% 7% 3% 2%

2,76 3,59 3,30 3,05 3,10 3,05

Base: 1210 1 (++ certainement pour, + plutôt pour, - plutôt contre, -- certainement contre, Mo moyenne ) 1

La moyenne (Mo) est calculée en attribuant la valeur 4 à «certainement pour», 3 à «plutôt pour», 2 à «plutôt contre» et 1 à «certainement contre». Cette évaluation facilite la comparaison des résultats comportant des degrés différents d'accord ou de désaccord. Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

2


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 27

Appréciation des questions politiques

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Assouplissement de l'obligation de contracter Prix des médicaments en moyenne européenne «Oui aux médecines complémentaires» Coûts des soins aux personnes âgées Financement des traitements à l'étranger Système de bonus-malus

2,43

2,75

2,67

2,66

2,80 3,60

2,76 3,59

3,24 2,81 3,11 2,89

3,31 2,94 3,14 2,92

3,30 3,05 3,10 3,05

Base

1205

1203

1205

1210

1209

1205

Le résultat de la comparaison des moyennes ne varie que très peu par rapport à celui de l'année précédente. On constate certes un léger recul des valeurs quant à l'assouplissement de l'obligation de contracter et au financement des traitements à l'étranger. Les prix des médicaments et la médecine complémentaire sont par contre deux sujets dont les résultats demeurent quasiment identiques. La question de la répartition des coûts dans le contexte des soins aux personnes âgées ainsi que celle du système bonus-malus enregistrent quant à elles une hausse. Enfin, malgré les controverses qui ont entouré le sujet et le refus plutôt majoritaire de l'opinion publique, près de 70 % de la population pensent que les personnes se préoccupant de leur santé devraient payer des primes plus basses. Comme la moyenne est seulement déduite de quatre catégories, il est difficile de dire exactement à partir de quelle valeur une question n'obtient plus la majorité. Il existe une "zone d'ombre" entre 2,4 et 2,7. Mis à part l'assouplissement de l'obligation de contracter qui persiste près de la zone d'ombre, toutes les autres questions restent du côté positif avec des valeurs sûres. Le diagramme suivant représente les moyennes des années précédentes: Appréciation des questions politiques actuelles 2003

sondage santé 2008

2004

2005

2006

2007

2008

3.5

4

L'ob liga tion de contra cte r doit ê tre a ssouplie . Le s ca isse s ma la die ne doive nt plus ê tre obligé e s de pa sse r contra t a ve c tous le s mé de cins.

Le s prix de s mé dica me nts e n S uisse de vra ie nt corre spondre a u prix e urop é e n moye n.

La Confé dé ra tion e t le s ca ntons doive nt a ussi, à côté de la mé d e cine a ca dé mique , pourvoir à la prise e n compte complè te de s mé de cine s complé me nta ire s.

Le s coûts de s soins a ux pe rso nne s â gé e s do ive nt ê tre ré pa rtis sur plusie urs pa ye urs, à sa voir sur l'a ssura nce -ma la die , le s pouvoirs publics e t le s pa tie nts.

L'a ssura nce -ma la die doit é g a le me nt fina nce r de s tra ite me nts à l' é tra nge r si le s mê me s pre sta tions pe uve nt y ê tre fournie s à de s coûts moindre s.

U n systè me de bonus e t ma lus doit ê tre introd uit da ns l'a ssura nce ma la die a fin que ce lui qui ne fume pa s, qui e xe rce une a ctivité physique e t a une a lime nta tio n sa ine pa ie de s prime s plus ba sse s.

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 28

La solidarité et la responsabilité individuelle sont largement plébiscitées Pour la première fois, le sondage santé a cherché à savoir ce que la population pensait de la solidarité au sein de l'assurance de base, un sujet récurrent dans les discussions. Le résultat des suffrages est explicite: la solidarité et la responsabilité individuelle ne s'excluent pas mutuellement. Comme le montre une étude du FNS2 publiée récemment par le PNR, aucune menace ne pèse sur la solidarité entre les personnes âgées et les jeunes ni sur celle entre les personnes en bonne santé et les malades. 76 % des personnes interrogées sont convaincues que seule une assurance-maladie obligatoire est en mesure de garantir la solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades. Ils sont seulement 17 % à vouloir éliminer cette obligation de s'assurer. 87 % de la population estiment par ailleurs que la solidarité entre les riches et les pauvres est indispensable. Malgré, ou peut-être justement à cause de l'obligation de s'assurer, les sondés insistent sur la responsabilité individuelle que tout un chacun doit assumer. 73 % estiment ainsi que celui qui néglige sa santé n'agit pas de manière correcte par rapport aux autres payeurs de primes. Ce sont surtout les personnes âgées de plus de 55 ans qui partagent cet avis le plus souvent, les personnes résidant en Suisse romande ne représentant que 54 % des suffrages, soit une courte majorité. 73 % refusent par ailleurs que les personnes âgées paient éventuellement des primes plus élevées puisqu'elles ont recours à davantage de prestations médicales. Même les jeunes entre 15 et 34 ans rejettent cette proposition à 60 %. Question: „La loi sur l'assurance-maladie (LAMal) introduite en 1996 devait renforcer la solidarité entre les assurés, c'est-à-dire entre les personnes en bonne santé et les malades, entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les personnes âgées, entre les riches et les pauvres. Veuillez me dire quelles sont les déclarations que vous jugez exactes et celles qui ne le sont pas. - Seule une assurance-maladie obligatoire est en mesure de garantir la solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades. - La solidarité entre les riches et les pauvres est indispensable. C'est le rôle des réductions de primes. - Une assurance-maladie obligatoire n'est pas nécessaire. Chacun assume sa propre responsabilité. - Celui qui néglige sa santé n'agit pas de manière correcte par rapport aux autres payeurs de primes. - Il est normal que les personnes âgées paient des primes plus élevées car elles ont recours à plus de prestations. - En cas d'ennuis de santé, je change la franchise et je paie des primes plus élevées." Solidarité

2008

Garantir la solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades Nécessité de solidarité entre riches et pauvres Chacun est responsable de ses actes Ne pas se préoccuper de sa santé n'est pas juste Les personnes âgées devraient payer des primes plus élevées Modification de la franchise en cas de problèmes de santé

76%

Basis

1210

87% 17% 73% 27% 38%

2

Pasqualina Perrig-Chiello, François Höpflinger, Christian Suter: Rapport des générations en Suisse – structures et relations intergénérationnelles. Editions Seismo, Zurich 2008 (édition française à partir d'octobre 2008). Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 29

Solidarité

sondage santé 2008

Seule une assurance-maladie obligatoire est en mesure de garantir la solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades.

76%

La solidarité entre les riches et les pauvres est indispensable. C'est le rôle des réductions de primes.

87%

Une assurance-maladie obligatoire n'est pas nécessaire. Chacun assume sa propre responsabilité.

17%

Celui qui néglige sa santé agit de manière non correcte par rapport aux autres payeurs de primes.

73%

Il est normal que les personnes âgées paient des primes plus élevées car elles ont recours à plus de prestations.

27%

En cas d'ennuis de santé, je change la franchise et je paie des primes plus élevées. 0%

38%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Avantages multiples de l'assurance-maladie Le sondage santé se penche pour la première fois sur l'utilité des assureurs-maladie. 88 % des assurés apprécient l'offre d'assurances complémentaires individuelles, 82 % le contrôle et le paiement des factures, 77 % le remboursement rapide des paiements, 69 % la promotion de la santé, 55 % le conseil médical et 54 % la protection offerte par l'assureur lors de problèmes financiers en cas de maladie. L'assurance-maladie semble être une évidence pour les Suisses. Il faut qu'elle aille de soi pour expliquer que la protection contre des problèmes financiers soit évaluée de manière plutôt faible par rapport à d'autres avantages. Seuls 48 % considèrent comme un avantage concret la négociation de rapports qualité-prix optimaux avec les médecins, les hôpitaux et autres prestataires – les personnes âgées de plus de 55 ans plutôt plus fréquemment, et les Romands, le moins souvent. Question: „Avez-vous déjà réfléchi sur les avantages que l'assurance-maladie vous apporte? Je vous lis un certain nombre de déclarations à ce sujet, et j'aimerai savoir si vous les trouvez exactes ou pas ou si elles vous sont totalement inconnues. - En cas de maladie, la caisse-maladie me protège vis-à-vis de problèmes financiers. - La caisse-maladie contrôle et paie en mon nom les factures des médecins et des hôpitaux, des médicaments et des soins médicaux. - La caisse-maladie veille au remboursement rapide de mes factures. - La caisse-maladie met à disposition un service de conseil médical téléphonique ou via Internet. - La caisse-maladie donne des conseils et encourage la santé à travers les produits qu'elle propose. - Les assureurs-maladie contribuent à un bon rapport qualité-prix chez les médecins, les hôpitaux et les médicaments. - La caisse-maladie me propose des assurances complémentaires individuelles." Avantages de l'assurance-maladie

2008

Assurances complémentaires individuelles Contrôle, paiement des factures Remboursement rapide des paiements Promotion de la santé Service de conseil médical Protection face aux problèmes financiers Rapport qualité-prix des prestataires

88% 82% 77% 69% 55% 54% 48%

Base

1210

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 30

sonda ge santé 2008

Avantages de l’assurance-maladie

La caisse -ma la die me propose de s a ssura nce s complé me nta ire s individue lle s.

La ca isse -ma la die contrôle e t pa ie e n mon nom le s fa cture s de s mé de cins et de s hôpita ux, de s mé dica me nts e t de s soins mé dica ux.

La ca isse -ma la die veille au re mbourse me nt ra pide de me s fa cture s.

La ca isse -ma la die donne de s conse ils e t e ncourage la sa nté à travers le s produits qu'e lle propose .

La caisse-ma la die me t à disposition un se rvice de conse il mé dica l pa r té lé phonique ou via l'Interne t.

En ca s de malacie, la ca issema la die me protège vis-à -vis de problèmes fina ncie rs.

Le s a ssure urs-mala die contribue nt à un bon ra pport qua lité-prix chez le s mé de cins, le s hôpitaux e t le s mé dicaments. 0%

10% oui

non

20%

30%

inconnu

je ne sa is pa s

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Raisons supposées de la hausse annuelle des primes La hausse constante des coûts dans l'assurance-maladie entraîne des augmentations annuelles des primes. Comme diverses raisons pour ces augmentations sont citées dans les débats publics, il est intéressant de savoir lesquelles sont les plus importantes pour la population. 36 % estiment cette année que les assurés consultent leur médecin pour n'importe quelle bagatelle. La proportion des réponses reste la même par rapport à l'année dernière, mais un examen plus approfondi des évaluations partielles montre davantage de polarisation que l'année précédente. Par comparaison aux autres groupes de référence, les jeunes et les personnes sondées en Suisse romande ne considèrent pas autant la visite fréquente du médecin comme raison la plus importante des hausses de primes. Les réponses à ces questions ouvertes, c'est-à-dire sans réponses proposées, révèlent qu'une forte majorité des sondés se fait des idées sur les causes de la hausse constante des coûts dans le secteur de la santé. Seulement 9 % des sondés pensent que les assureurs-maladie sont responsables de la montée en flèche des coûts. L'affirmation selon laquelle la population verrait les assureurs-maladie comme vecteurs de coûts n'est donc pas justifiée.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 31

Question: “Selon vous, pour quelles raisons les primes des caisses-maladie augmentent-elles chaque année?“ (NE PAS LIRE les réponses) Raisons pour l'augmentation annuelle des primes

2007

2008

On consulte son médecin pour n’importe quoi Car les coûts augmentent Vieillissement de la société Pas prêts à vouloir économiser Politique (tergiversations, erreurs, etc.) Total des facteurs «externes»

36% 22% 8% 8% 3% 77%

36% 19% 8% 4% 3% 70%

Médicaments chers Médecine de pointe et appareils onéreux Trop d’hôpitaux Trop de médecins Total prestations médicales

21% 18% 4% 5% 48%

19% 15% 4% 6% 44%

Coûts administratifs trop élevés des assureurs-maladie Bénéfices réalisés par les caisses maladie Total caisses-maladie

10% 8% 18%

5% 4% 9%

Autres Ne sais pas

9% 9% 18%

16% 13% 29%

161%

152%

1205

1210

Total de toutes les réponses * Base *Réponses multiples possibles (Total >100%)

Les caisses-maladie doivent contrôler les factures avec exactitude Il ressort des déclarations sur le comportement individuel face aux coûts que les personnes interrogées font confiance à 90 % aux assureurs-maladie pour contrôler les factures des médecins. Cette proportion est toutefois beaucoup plus faible en Romandie. La volonté de suivre les recommandations de sa propre caisse-maladie dans le choix des fournisseurs de prestations a par contre enregistré une baisse de 10 points pour cent. Comme le sondage s'est déroulé en juin, il est fort possible que ce recul soit dû en partie aux calomnies parfois graves auxquelles les assureurs-maladie ont été exposés lors de la campagne électorale pour l'article constitutionnel sur la santé (voir aussi Image des assureurs-maladie). Les résultats ne varient guère pour les autres déclarations. Question: „Maintenant, quelques déclarations sur votre propre comportement face aux coûts. A nouveau, veuillez me dire quelles sont les déclarations que vous jugez exactes et celles qui ne le sont pas: - Je contrôle toujours d'une manière détaillée les factures de médecin. - Je souhaite que la caisse-maladie contrôle exactement les factures de médecin. - En ce qui concerne le choix de médecins, hôpitaux, etc., je m'en tiendrai aux recommandations de ma caisse-maladie. - Je peux m'imaginer me renseigner tout d'abord auprès d'un service de consultation si j'ai un problème de santé. REMARQUE: offres telles Medi-24 ou Medgate. - Les coûts ne jouent aucun rôle. REMARQUE: lorsque la santé est en jeu." Comportement face aux coûts

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Contrôle des factures de médecin La CM devrait contrôler les factures Suivre les recommandations des CM Service téléphonique de consultation Les coûts ne jouent aucun rôle

76% 92% 39% 47%

69% 92% 45% 55% 50%

73% 93% 48% 57% 52%

72% 92% 48% 52% 55%

69% 89% 51% 58% 46%

70% 90% 41% 58% 43%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 32

Comportement individuel face aux coûts

sondage santé 2008

2003

2004

2005

2006

2007

2008

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Je contrôle toujours d'une manière détaillée les factures du médecin.

Je souhaite que la En ce qui Je peux Les coûts ne caisse-maladie concerne le choix m'imaginer de me jouent aucun rôle. REMARQUE : contrôle exactede médecins, renseigner tout ment les factures hôpitaux, etc., je d'abord auprès lorsque la santé est en jeu. de médecin. m'en tiendrais aux d'un service de recommandations consultation si j'ai un problème de de ma caissesanté. maladie.

Même si 70 % des personnes sondées disent contrôler les factures de médecin de manière détaillée, 90 % comptent encore sur les caisses-maladie pour contrôler les factures. Soit la volonté de contrôler les factures – en raison de la pression sociale – n'est pas à prendre trop au sérieux, soit les factures sont tellement compliquées que les assurés ne veulent pas être les seuls responsables de leur exactitude. L'intérêt porté aux services de consultation téléphonique reste élevé à 58 %, mais ce sont surtout les plus jeunes et les personnes au bénéfice d'une bonne formation qui espèrent en tirer profit. Volonté d'économiser dans le secteur de la santé Si l'on considère les valeurs plus basses enregistrées une nouvelle fois pour la question relative à la charge imputée aux primes dans l'assurance de base, il n'est guère étonnant que l'on constate un léger recul de la volonté d'économiser tout comme celle d'accepter des restrictions au niveau de la qualité ou de renoncer à des prestations si les primes sont plus basses. Suite à cette sixième enquête, deux tendances se détachent: le pourcentage de personnes qui estiment que l'on ne devrait pas économiser dans le secteur de la santé dépasse pour la première fois 50 %, la catégorie des 15-34 ans manifestant encore moins de volonté d'économiser que la population dans son ensemble. Les assurés se montrent par ailleurs moins enclins à renoncer à des prestations s'ils paient des primes plus basses. Près des trois quarts de la population ne souhaitent pas subir de restrictions au niveau de la qualité des prestations pour le seul but de réaliser des économies. Question: „Un gros problème du domaine de la santé réside dans la hausse constante des coûts. Nombreux sont ceux qui disent qu'il faut faire des économies. Je vais vous lire des déclarations au sujet de ces économies à réaliser dans le domaine de la santé et j'aimerai savoir pour chacune d'entre elles si la déclaration correspond à ce que vous ressentez personnellement ou si elle ne correspond pas: - On ne devrait pas faire d'économies dans le domaine de la santé - Je n'accepte aucune restriction sur le plan de la qualité. - Je suis prêt à renoncer à certaines prestations si en contrepartie je dois payer moins de primes à la caisse-maladie. - J'en sais trop peu sur les propositions en matière d'économies.“ Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 33

Attitude en faveur d'économies

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Pas d'économies dans la santé Pas de restriction sur le plan de la qualité Prêt à renoncer à des prestations pour primes plus basses J'en sais trop peu sur les propositions en matière d'économies.

45% 65% 51%

46% 69% 59%

45% 69% 59%

48% 69% 57%

49% 71% 55%

51% 72% 51%

55%

59%

57%

58%

55%

57%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

sondage santé 2008

Economiser 2003

2004

2005

2006

2007

2008

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% On ne devrait pas faire des Je n'accepte aucune économies dans le restriction sur le plan de la domaine de la santé. qualité.

Je suis prêt à renoncer à certaines prestations si en contrepartie je dois payer moins de primes à la caisse-maladie.

J'en sais trop peu sur les propositions en matière d'économies.

Même si la volonté d'économiser baisse dans sa globalité, la population pense que le plus fort potentiel d'économies réside au niveau individuel: plus de 80 % des personnes interrogées estiment que tout un chacun devrait s'efforcer de faire des économies. Seulement un peu plus de la moitié souhaitent que les médecins fassent des économies, et ils ne sont plus que 43 % à le vouloir pour les hôpitaux. Il s'agit d'un résultat tout à fait étonnant, puisque ces fournisseurs de prestations génèrent près des deux tiers des coûts dans l'assurance-maladie. Les sondés se focalisent davantage sur l'industrie pharmaceutique (78 %) et sur les assureurs-maladie (68 %). Question: „Je vous propose quelques exemples où des économies pourraient être réalisées en premier lieu. Dites-moi si vous êtes plutôt pour ou plutôt contre l'exemple proposé: - Les médecins devraient réaliser des économies. - Les hôpitaux devraient réaliser des économies. - Les pharmacies devraient réaliser des économies. - L’industrie pharmaceutique devrait réaliser des économies. - Les assureurs-maladie devraient réaliser des économies. - Chacun d’entre nous devrait réaliser des économies. Groupes cible pour réaliser des économies

2004

2005

2006

2007

2008

Médecins Hôpitaux Pharmacies Industries pharmaceutiques Assureur-maladie Chacun d'entre nous

66% 41% 63% 80% 63%

63% 45% 61% 80% 61%

55% 46% 60% 78% 63%

59% 48% 62% 77% 67% 84%

53% 43% 58% 78% 68% 81%

Base

1209

1205

1203

1205

1210

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 34

sondage santé 2008

Economiser 2004

2005

2006

2007

2008

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Les médecins

Les hôpitaux

Les pharmacies

L'industrie pharmaceutique

Les assureursmaladie

Chacun d'entre nous

La surestimation des frais administratifs des assureurs-maladie se poursuit Une des raisons pour lesquelles la population surestime le potentiel d'économies auprès des assureurs-maladie découle certainement de sa surestimation massive des frais administratifs. La moyenne des estimations se situe à 32 %. Les trois quarts de la population choisissent une valeur dépassant les 15 %. Les dépenses administratives effectives s'élèvent toutefois à 5 %. Le pourcentage de personnes qui ne savent pas continue quant à lui de diminuer. Question: "Les dépenses totales de l’assurance de base concernent deux domaines: 1. les prestations médicales des médecins et des hôpitaux remboursées par les caisses-maladie et 2. leurs frais administratifs. A combien estimez-vous la part des frais administratifs (en pour cent) ?" Part des frais administratifs

2003

2004

2005

2006

2007

2008

4.5% 11.7% 4.4% 9.3% 12.1% 12.2% 4.3% 35.0% 6.0%

6.3% 10.0% 5.0% 11.4% 13.9% 12.9% 5.6% 30.8% 3.9%

4.9% 10.3% 6.1% 10.2% 13.4% 14.3% 6.3% 30.0% 4.6%

6.8% 10.6% 5.3% 8.6% 11.5% 13.0% 5.0% 35.2% 4.0%

9.2% 9.9% 5.5% 10.3% 12.0% 16.3% 13.9% 21.4% 1.5%

6.9% 10.2% 6.0% 10.7% 15.7% 19.7% 12.5% 16.9% 1.5%

Moyenne

26%

28%

26%

26%

32%

32%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

1-5% 6-10% 11-15% 16-20% 21-30% 31-50% 51-100% Ne sait pas Sans commentaire

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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Frais administratifs des caisses-maladie

sondage santé 2008 2003

2004

2005

2006

2007

2008

40.0% 35.0% 30.0% 25.0% 20.0% 15.0% 10.0% 5.0% 0.0% 1-5%

6-10%

11-15%

16-20%

21-30%

31-50%

51-100%

je ne sais pas

Pas de réponse

Financement de l'assurance-maladie: préférence donnée au système actuel Si la population devait choisir aujourd'hui le système de l'assurance de base, 46 % se décideraient pour maintenir le système actuel des primes par tête et réductions de primes. Additionnés, la déduction en pour cent sur le salaire et le calcul des primes sur la base du revenu totalisent un suffrage de 37 %. Le système actuel est donc largement préféré au financement en fonction des capacités financières disponibles. Le financement du système de santé par l'Etat n'a par ailleurs aucune chance. Les personnes interrogées âgées de plus de 55 ans déclarent apprécier encore davantage le système actuel (56 %). Par contre, l'inverse est vrai pour les Romands et la classe d'âge des 15-34 ans qui sont plus ouverts à d'autres variantes. Question: „Les dépenses de l'assurance de base sont financées par l'intermédiaire des primes des assurés et de l'Etat. L'Etat accorde une réduction de primes aux personnes dont le revenu est modeste. De nouvelles propositions sont régulièrement avancées pour remplacer ce système. Quelle serait votre réponse si vous deviez vous prononcer aujourd'hui en faveur d'un autre système? - Je souhaite garder le système actuel avec les primes des assurés et les réductions de primes accordées aux personnes à faible revenu. - J'aimerais payer la prime d'assurance-maladie par l'intermédiaire d'une déduction en % faite sur le salaire. - J'aimerais que la prime d'assurance-maladie soit fixée en fonction de ma fortune. - J'aimerais que l'assurance de base soit financée par l'Etat et non pas par les impôts ou tout autre revenu. Financement de l'assurance de base

2008

Maintenir le système actuel Déduction faite sur le salaire Fixation de la prime en fonction de la fortune Financement par l'Etat Je ne sais pas, pas de réponse

46% 23% 14% 12% 4%

Base

1210

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 36

par l’Etat 12.5%

je ne sais pas, pas de réponse 4.2%

en fonction de la fortune 13.9%

S ystème actuel 46.0%

déduction en % faite sur le salaire 23.4%

Les connaissances en matière d'assurance de base restent moyennes Seuls 8,6 % des sondés ont répondu correctement aux cinq questions concernant l'assurancemaladie. Les résultats n’ont guère changé par rapport aux années passées. Comme il fallait s'y attendre, les connaissances des personnes au bénéfice d'une formation plus poussée sont meilleures. Question: "Dans l’assurance-maladie, on fait la différence entre l'assurance de base et l'assurance complémentaire. L'assurance de base est obligatoire pour tous. Je vous lis à ce sujet quelques déclarations faites par rapport à l’assurance de base en vous priant de me dire si, à votre avis, elles correspondent à la réalité ou non: - Toutes les caisses-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l'assurance de base. - L'assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse. - Les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins. - Chaque année, je peux changer mon assurance de base. - Dans l’assurance de base, les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser un bénéfice.“ Connaissances sur l'assurance de base

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Mêmes prestations dans l’assurance de base (juste) Traitements médicaux dans toute la Suisse (faux) Obligation de contracter (juste) Changement chaque année (juste) Pas de bénéfice dans l’assurance de base (juste)

82%

85%

83%

84%

86%

86%

53%

49% 54%

50% 51%

51% 53% 73% 53%

55% 57% 81% 52%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 37

Connaissances sur l'assurance de base

sondage sante 2008

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Toutes les caisses-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l'assurance de base.

L'assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse.

Les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins.

Chaque année je peux changer mon assurance de base.

Dans l'assurance de base, les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser un bénéfice

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100 %

Notoriété grandissante des modèles d'assurance alternatifs, année après année L'augmentation de la franchise reste l'une des méthodes les plus connues de la population pour économiser des primes. Plus de la moitié des assurés se rappellent spontanément de cette option. En six ans, le pourcentage des personnes qui mentionnent aussi les modèles HMO et du médecin de famille a doublé. Les jeunes, les personnes dont la formation scolaire est peu élevée ainsi que les personnes issues de la partie latine de la Suisse connaissent moins les possibilités les plus courantes d'économies. Question: "Vous avez aussi vous-même diverses possibilités d'économiser sur les primes. Lesquelles vous viennent spontanément à l'esprit?" (NE PAS LIRE les réponses au préalable) Economiser sur les primes

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Augmenter la franchise Modèle HMO ou modèle du médecin de famille Comparer les primes, changer de CM Changer d'attitude personnelle Au niveau des assurances complémentaires Conseils médicaux par téléphone Autres Ne sais pas, pas de réponse Base

54% 12%

54% 13%

49% 12%

49% 16%

52% 19%

54% 24%

5%

11%

6%

11%

24% 26% 1205

21% 24% 1209

27% 28% 1205

5% 19% 26% 1203

9% 9% 7% 6% 5% 21% 1205

12% 5% 5% 5% 10% 21% 1210

Bien que le pourcentage de personnes qui choisissent un modèle d'assurance alternatif et qui profitent ainsi de réductions de primes ne cesse d'augmenter, trois quarts de tous les assurés ont toujours recours à l'assurance de base traditionnelle. Il est évidemment intéressant de savoir pourquoi ces personnes ne passent pas à un modèle d'assurance alternatif. Le besoin de choisir soi-même son médecin, associé à la crainte de devoir changer de médecin, en constituent les raisons principales, selon les résultats du sondage. Pour 36 % des sondés, la relation entre le médecin et le patient joue par ailleurs un rôle primordial.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 38

Question: "J’aimerais savoir pourquoi vous n’avez pas choisi un modèle d’assurance alternatif?" (NE PAS LIRE les réponses) Raisons pour ne pas avoir choisi un modèle d'assurance alternatif

2007

2008

Je veux choisir mon médecin moi-même. Je ne veux pas changer de médecin. Total sur le choix du médecin

20% 14% 34%

25% 11% 36%

Je n'en ai encore jamais entendu parler. Je ne me suis pas encore intéressé à la question. Total connaissance, intérêt

19% 17% 36%

15% 16% 31%

Ma caisse-maladie ne le propose pas. Autres raisons Je ne sais pas

10% 13% 14%

7% 24% 11%

710

652

Base

Image des assureurs-maladie Comme déjà mentionné plus haut, la volonté de la population de suivre les recommandations de la caisse-maladie pour le choix des médecins, hôpitaux, etc., a baissé de 10 % pour atteindre 41 %. L'image des assureurs-maladie a-t-elle souffert de la campagne électorale, menée parfois sans faire de cadeau? Certaines valeurs relatives à l'image ont accusé un léger recul. Seule l'évaluation de la transparence s'est améliorée. Toutefois, la plupart de ces changements se situent plus ou moins dans la fourchette des fluctuations statistiques. En Romandie, les sondés se montrent en général plus critiques envers les assureurs-maladie que la moyenne suisse. Question: "Si vous jugez les caisses-maladie en tant que branche, quelle est l'impression que vous en avez spontanément? Ces organisations sont-elles: Image des assureurs-maladie Plutôt modernes Plutôt démodées

2003 60% 28%

2004 67% 22%

2005 66% 23%

2006 65% 21%

2007 67% 21%

2008 61% 27%

Plutôt flexibles Plutôt bureaucratiques

29% 65%

30% 64%

28% 67%

28% 63%

27% 64%

24% 70%

Plutôt crédibles Plutôt non crédibles

59% 34%

65% 27%

64% 29%

65% 25%

64% 26%

64% 28%

Plutôt transparentes Plutôt nébuleuses

34% 59%

35% 58%

37% 56%

35% 54%

36% 55%

37% 57%

Plutôt sympathiques Plutôt antipathiques

58% 30%

61% 28%

61% 28%

59% 27%

59% 30%

54% 33%

Plutôt conviviales Plutôt non conviviales

57% 35%

61% 32%

62% 32%

60% 30%

58% 33%

56% 34%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 39

Image de la branche

sondage santé 2008 2003

2004

2005

2006

2007

2008

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% plutôt modernes

plutôt flexibles plutôt crédibles

plutôt transparentes

plutôt sympathiques

plutôt conviviales pour les clients

En comparaison avec l'image d'autres branches, les assureurs-maladie ont cependant encore légèrement conforté leur position. Les caisses-maladie occupent en effet la 2e place du classement en termes de confiance. Les banques ont par contre reculé de deux places, ce qui est compréhensible vu les problèmes sur les marchés financiers. Pour les autres branches, les fluctuations ont probablement une origine statistique.

Télécommunications

Industrie pharmaceutique

Caisses de pension

Autres assurances (p. ex. voiture, mobilier)

Assurances-accidents

Caisses-maladie

Médias

Banques

Question: "Je vous cite certaines branches d’activité; veuillez me dire si vous trouvez qu’elles sont très dignes de confiance, plutôt dignes de confiance, plutôt pas dignes de confiance, absolument pas dignes de confiance.“

Très dignes de confiance Plutôt dignes de confiance Plutôt pas dignes de confiance Absolument pas dignes de confiance Je ne sais pas Pas de réponse

15% 37% 33% 12% 3% 1%

4% 29% 46% 17% 3% 1%

17% 59% 18% 3% 2% 0%

23% 58% 11% 2% 5% 1%

17% 55% 20% 4% 4% 0%

16% 48% 24% 5% 8% 0%

7% 35% 39% 14% 4% 1%

11% 44% 32% 10% 3% 1%

Moyenne 2008 Moyenne 2007 Changement

2,57 2,86 -0,29

2,21 2,37 -0,16

2,92 2,95 -0,03

3,07 3,06 0,01

2,88 3,00 -0,12

2,81 2,73 0,08

2,36 2,44 -0,08

2,58 2,59 -0,01

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 40

sondage santé 2008

Image de la branche (comparaison)

Assura nce s-a ccide nts

Ca isse s-ma la die

Autre s a ssura nce s (pa r e xe mple a ssura nce voiture , a ssura nce mobiliè re )

Ca isse s de pe nsion

T é lé communica tions

Ba nque s

Industrie pha rma ce utique

M é dia s

0% très digne

plutôt digne

10%

20%

30%

plutôt pas digne

40%

50%

60%

absolument pas digne

70%

80%

Je ne sais pas

90%

100%

Pas de réponse

Stabilité de l'état de santé de la population Un bon tiers des sondés ont reçu un traitement médical dans les trois mois précédant le sondage. Il s'agit là d'une valeur constante au fil des années. 12 % des personnes interrogées indiquent aussi qu'elles ont suivi un traitement ambulatoire ou stationnaire à l'hôpital pendant cette même période. Les autres indicateurs sont également demeurés stables. Les jeunes consomment moins de prestations médicales que la moyenne, et les personnes âgées, davantage, comme il fallait s'y attendre. Le moniteur de la santé 20083 a montré qu'une proportion croissante des citoyens ne se sent plus en parfaite santé. On ne peut toutefois déduire sur la base des résultats du sondage santé que cette perception se traduit par une hausse automatique de la consommation de prestations médicales. Question „Passons à quelques questions sur votre état de santé personnel et sur celui de quelques membres de votre famille. - Avez-vous suivi un traitement médical depuis la mi-mars? - Avez-vous reçu un traitement à l'hôpital depuis la mi-mars (ambulatoire ou stationnaire)? - Avez-vous pris régulièrement des médicaments prescrits par le médecin pendant les quatre dernières semaines? - Une personne de votre entourage familier a-t-elle suivi un traitement médical et/ou été traitée à l'hôpital depuis mi-mars?“ Etat de santé

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Traitement médical Traitement à l'hôpital Médicaments prescrits par le médecin Personne de l'entourage familial

38% 13% 32%

36% 12% 30% 36%

36% 12% 29% 48%

40% 12% 33% 40%

36% 11% 34% 41%

36% 12% 32% 40%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

1210

3

gfs.berne, Moniteur de la santé 2008

Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 41

Etat de santé

sondage santé 2008 2003

2004

2005

2006

2007

2008

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0% Avez-vous suivi un traitement médical depuis la mi-mars?

Avez-vous reçu un traitement à l'hôpital depuis la mi-mars (ambulatoire ou stationnaire)?

Avez-vous pris régulièrement des médicaments prescrits par le médecin pendant les quatre dernières semaines

U ne personne de votre entourage familier a-t-elle suivi un traitement médical et/ou été traitée à l'hôpital depuis mars 2008?

Détails concernant le sondage santé Il s’agit du sixième sondage santé depuis 2003. Initiée par santésuisse, l’organisation faîtière des assureurs-maladie, cette enquête téléphonique représentative menée auprès de la population permet de répondre à des questions spécifiques aux assureurs-maladie, en complément d’autres études existantes. Le sondage santé, entretien assisté par ordinateur, a été mis au point et évalué par le bureau Neff-Pidoux, Gestion des connaissances, à Berne et réalisé par l’Institut d’études de marché DemoSCOPE au cours des semaines 24 à 26 de l'année 2008. La population visée par l’enquête comprend la population de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin âgée de 15 à 74 ans. On a ensuite défini un échantillon aléatoire présentant un taux combiné âge et sexe correspondant aux proportions au niveau de l’ensemble de la population. 1210 interviews ont eu lieu au total. 701 personnes ont été interrogées en Suisse alémanique, 304 en Suisse romande ainsi que 205 au Tessin. Les résultats ont été évalués après pondération en fonction de la répartition au niveau de l’ensemble de la population. Les chiffres relevés devraient être représentatifs de celle-ci avec une probabilité de 95 % et une précision de ± 2,6 %. La précision diminue lors de la réalisation des évaluations partielles par facteurs sociologiques comme sexe, âge et revenu. Pour tout renseignement Nello Castelli santésuisse Délégué aux relations publiques Waisenhausplatz 25, CH-3011 Berne Téléphone +41 (0)31 326 63 61 Portable +41 (0)78 653 50 16 nello.castelli@santesuisse.ch Franz Neff, Sociologie Neff-Pidoux, Gestion des connaissances, Berne Téléphone +41 (0)31 310 95 95 fn@neff-pidoux.ch Römerstrasse 20 Case postale CH-4502 Soleure Tél. 032 625 41 41 Fax 032 625 41 51 mail@santesuisse.ch www.santesuisse.ch

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 42 « sondage santé » : la population suisse apprécie le système d’assurance-maladie actuel

La population est favorable aux réformes et à la responsabilité individuelle Les résultats de la sixième édition du « sondage santé » montrent que la majorité de la population suisse est satisfaite du système d’assurancemaladie actuel. Les connaissances sur l’assurance de base restent cependant lacunaires. En dépit du rejet de l’article constitutionnel, le 1er juin dernier, la volonté de réforme est bien présente mais elle diffère en Suisse alémanique et en Suisse romande et selon les groupes d’âge.

88 % des assurés apprécient les assurances complémentaires individuelles, 82 % le contrôle et le paiement des factures, 77 % le remboursement rapide des factures, 69 % la promotion de la santé, 55 % le conseil médical (par téléphone ou via Internet) et 54 % la protection contre les problèmes financiers en cas de maladie. Pour les Suissesses et les Suisses, l’assurance-maladie semble être quelque chose de tout à fait normal. C’est la seule explication au fait que les sondés aient accordé relativement peu d’importance à la protection contre les problèmes financiers par rapport aux autres avantages. La négociation avec les médecins, les hôpitaux et les autres fournisseurs de prestations d’un bon rapport qualité/prix n’est mentionnée que par 48 % des sondés comme un avantage concret – un peu plus souvent par les personnes de plus de 55 ans et un peu moins fréquemment par les Romands. Connaissances lacunaires

Il s’avère que seuls 8,6 % des sondés ont su répondre correctement à toutes les questions relatives aux connaissances sur l’assurance-maladie, résultat qui ne diffère pas de celui des années précédentes. Les personnes ayant une formation supérieure répondent mieux. Il est cependant réjouissant de constater que les modèles d’assurance alternatifs sont d’année en année mieux connus. Durant les six dernières années, la part des personnes connaissant aussi les HMO et les modèles de médecin de famille a doublé. En général, les personnes jeu-

nes, celles dont le niveau de formation est inférieur et celles de Suisse italienne sont assez peu au courant des moyens pour faire des économies de primes. La hausse de la franchise reste la solution la plus connue. Cette option vient spontanément à l’esprit de plus de la moitié des sondés. Les frais administratifs des assureurs-maladie sont en moyenne estimés à 32 % des coûts totaux de l’assurance de base. En réalité, la courbe des frais administratifs est la seule qui affiche une tendance à la baisse : ces frais s’élèvent à 5,4 % seulement. Que faut-il faire pour améliorer au sein de la population les connaissances sur l’utilité et l’organisation de l’assurancemaladie ? Devraient-elles être transmises déjà pendant la scolarité obligatoire ? santésuisse y contribue en tout cas en publiant sa brochure B-A-BA de l’assurance-maladie et sa brochure plus approfondie Tout-A-Savoir de l’assurance obligatoire des soins (à paraître à l’automne 2008). Coûts, primes, réserves

L’économie florissante de ces dernières années déploie ses effets : alors qu’en 2004, 34 % des sondés indiquaient que la prime était trop élevée pour leurs revenus, ils ne sont plus que 20 % cette année – soit plus d’un tiers en moins. Environ la moitié de la population considère que les primes sont élevées, mais supportables. Cette affirmation est en contradiction avec les exigences de certains directeurs cantonaux de la santé qui veulent contraindre les assureurs-maladie à baisser les primes. Il s’agit là d’une position indéfendable compte tenu de la hausse des coûts de la santé de près de 5 % et des fluctuations des revenus de placements susceptibles de compromettre la stabilité financière de certaines caisses-maladie. Avec la fin probable de l’embellie conjoncturelle et les hausses de primes modérées de ces dernières années, le problème des coûts va à moyen terme revenir sur le devant de la scène. La charge financière que représentent les primes ­d’assurance-maladie sera de nouveau ressentie comme plus pesante.

Majorité en faveur de l’assouplissement de l’obligation de contracter

Toutes les réformes politiques mises en discussion sont majoritairement approuvées. 89 % des sondés sont « plutôt pour » ou « certainement pour » un alignement des prix des médicaments en Suisse sur les prix moyens européens, 81 % sont favorables à l’intégration des médecines complémentaires dans l’assurance de base, 71 % à une nouvelle répartition des coûts dans le domaine des soins aux personnes âgées, 70 % à la levée du principe de territorialité (donc favorables au remboursement de prestations médicales fournies à l’étranger) et 69 % au système du bonus-malus. ­Enfin, une majorité (54 %) soutient également un assouplissement de l’obligation de contracter. Ce résultat conforte santésuisse dans son refus d’une plus grande étatisation réclamée par les directeurs de la santé et la FMH dans le cadre d’une solution appelée à prendre le relais du gel des admissions. Pour sa part, santésuisse propose de donner le libre choix aux assurés entre deux modèles d’assurance de base, l’un étant réglementé et l’autre fondé sur les principes d’économie de marché. La solidarité : un principe fortement plébiscité

A notre époque où l’individualisme triomphe, les Suissesses et les Suisses veulent-ils encore se montrer solidaires ? Pour la première fois depuis l’introduction du « sondage santé », l’attitude de la population face à la question de la solidarité – si souvent citée dans l’assurance de base – a été sondée. Le résultat est sans équivoque : 76 % des personnes interrogées sont convaincues que la solidarité entre les bien portants et les malades n’est possible que grâce à une assurance obligatoire des soins. 17 % des sondés seulement sont favorables à la suppression de l’obligation de s’assurer. Le système de réduction des primes assurant la solidarité entre les pauvres et les riches est soutenu par 87 % des Suissesses et des Suisses. Le fait que

18 | Assurance-maladie 8/08


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 43

Avantages personnels de l'assurance-maladie

Appréciation des questions politiques actuelles

assurances complémentaires

88% 88%

prix des médicaments (moyen européen)

contrôle des factures

82% 82%

médecines complémentaires

remboursements

77% 77%

promotion de la santé

69% 69%

conseil médical

55% 55%

protection contre les problèmes financiers

54% 54%

exacte

25% pas exacte

système de bonus et malus soins aux personnes âgées obligation de contracter

48% 48%

bon rapport qualité-prix 0%

traitement à l'étranger

50% inconnu

75%

0%

100%

certainem. pour

je ne sais pas

sondage santé 2008 (N: 1210)

25% plutôt pour

50% plutôt contre

75% certainem. contre

100% je ne sais pas

sondage santé 2008 (N: 1210)

La protection contre les problèmes financiers en cas de maladie semble pour la population moins significative que les assurances complémentaires par exemple.

Les réformes politiques du système de santé sont toutes susceptibles de réunir la majorité.

Solidarité

Digne de confiance? assurances-accidents

3,07 +0,01

entre entre personnes personnes en en bonne bonne santé santé et et les les malades malades

76%

caisses-maladie

2,92 +0,01

entre entre les les riches riches et et les les pauvres pauvres

87%

autres assurances (p. e. assurance voiture, mobilière)

2,88

responsabilité responsabilité propre propre

17%

caisses de pension

2,81 +0,08

télécommunications

2,58

-0,01

négligence négligence de de la la santé santé

73%

banques

2,57

-0,29

personnes personnes âgées âgées

27%

industrie pharmaceutique

2.36

-0,08

changer changer la la franchise franchise

38%

médias

2,21 - 0,16

0% très digne sondage santé 2008 (N: 1210)

25% plutôt digne

50% plutôt pas digne

75% pas digne

100% je ne sais pas

sondage santé 2008 (N: 1210)

Le principe de la solidarité est profondément ancré dans la population.

73 % des sondés estiment que, par rapport aux autres payeurs de primes, il n’est pas correct de négliger sa santé témoigne également de l’attachement de la population au principe de solidarité. Cette opinion est défendue le plus fréquemment par les personnes de plus de 55 ans. En Suisse romande toutefois elle l’est seulement par une majorité de 54 %. L’idée de faire payer des primes plus élevées aux personnes âgées parce qu’elles recourent plus fréquemment aux prestations médicales a été refusée à 73 %. Il est réjouissant de constater que même les personnes jeunes, entre 15 et 34 ans, ont rejeté cette proposition à quelque 60 %.

-0,12

Les assureurs-maladie passent pour très dignes de confiance par rapport à d’autres branches.

Crédibilité renforcée des assureurs-maladie

Les assureurs-maladie ont légèrement amélioré leur image par rapport aux autres branches telles que les banques, les médias, les assurances accidents et l’industrie pharmaceutique – et ce, en dépit d’attaques virulentes à leur encontre lors de la campagne de votation concernant l’article constitutionnel sur la santé. En matière de crédibilité, les assureurs progressent donc légèrement en occupant la deuxième place. S’agissant des banques, la crise des marchés financiers a visiblement laissé des traces au niveau de leur image et de leur crédibilité.

Mandatée par santésuisse depuis 2003, l’enquête auprès de la population « sondage santé » a été réalisée par l’institut d’études de marché Demoscope, sur la base d’entretiens téléphoniques représentatifs effectués cette année entre le 6 juin et le 22 juillet. L’enquête porte sur l’ensemble de la population des régions de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin. L’âge des sondés va de 15 à 74 ans. 1210 personnes au total ont été interrogées. L’enquête « sondage santé » adapte et actualise chaque année les thèmes de politique de santé. DOROTHEA L. HAENNI

19 | Assurance-maladie 8/08


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 44

Rapport concernant le sondage santé 2007 Volonté de réforme du système actuel Le sondage santé 2007 montre que des propositions constructives d’amélioration du système d’assurance-maladie sont largement plébiscitées. Alors que le monde politique tergiverse depuis des années, les citoyens font preuve d’une volonté de réforme grandissante. Qu’il s’agisse de la refonte du financement hospitalier et des soins, de la baisse des prix des médicaments, de la liberté de choisir un hôpital dans toute la Suisse ou de l’assouplissement de l’obligation de contracter: selon la cinquième édition du sondage santé représentatif de l’opinion de la population, toutes les propositions recueillent l’assentiment général, parfois dans une mesure considérable. Le degré de connaissance (fondée) des questions relatives à la politique de santé est étonnement bon. Seuls trois des thèmes abordés sont connus de moins de la moitié des personnes interrogées. A l’issue de la publication des résultats du sondage santé 2006, le système de bonus-malus avait fait l’objet d’une discussion animée. Il totalise désormais 72% des suffrages, contre 57% en 2006. La connaissance de l’existence de l’initiative «Oui aux médecines complémentaires» a progressé de 9 points de pourcentage; concernant le financement hospitalier, la hausse atteint même 13 points de pourcentage. Avec 70%, l’exigence de ramener les prix des médicaments en Suisse au niveau moyen européen est également très connue. Question: J’aimerais savoir quelles sont les questions dont vous avez déjà entendu parler parmi les suivantes, en rapport avec les caisses-maladie: - Avez-vous déjà entendu parler de l'idée d'introduire désormais, en lieu et place des primes par tête assorties d’une réduction individuelle des primes, des primes calculées en fonction des revenus? REMARQUE: primes par tête = les assurés d'une caisse-maladie déterminée domiciliés au même endroit paient les mêmes primes. - Avez-vous déjà entendu parler de l’assouplissement de l’obligation de contracter lequel prévoit que les caisses-maladie ne sont plus obligées de passer contrat avec tous les médecins? REMARQUE: actuellement, les caisses-maladie doivent passer contrat avec tous les médecins. - Avez-vous déjà entendu parler de l’idée que les prix des médicaments en Suisse devraient correspondre au prix européen moyen? - Avez-vous déjà entendu parler de l’initiative populaire «Oui aux médecines complémentaires» qui demande que la Confédération et les cantons doivent aussi, à côté de la médecine académique, pourvoir à la prise en compte complète des médecines complémentaires. - Avez-vous déjà entendu parler de l’idée que les coûts des soins aux personnes âgées doivent être répartis sur plusieurs payeurs, à savoir sur l’assurance-maladie, les pouvoirs publics et les patients? - Avez-vous déjà entendu parler de l’idée que le financement des hôpitaux publics et privés devra désormais être uniforme pour toute la Suisse et s’effectuer au moyen de forfaits liés aux prestations? - Avez-vous déjà entendu parler de l’idée que l’assurance-maladie doit également financer des traitements à l’étranger si les mêmes prestations peuvent y être fournies à des coûts moindres?

1


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 45

-

Avez-vous déjà entendu parler de l’idée d’introduire dans l’assurance-maladie obligatoire un système de bonus-malus afin que celui qui ne fume pas, qui exerce une activité physique et qui a une alimentation saine paie des primes plus basses. Avez-vous déjà entendu parler qu’il devrait être possible dans l’assurance de base de choisir librement un hôpital dans toute la Suisse? Connaissances des questions politiques

2003

2004

2005

2006

2007

Primes dépendant du revenu Assouplissement de l’obligation de contracter Prix des médicaments au niveau de l’UE «Oui aux médecines complémentaires» Coûts des soins aux personnes âgées Financement uniforme des hôpitaux Financer les traitements à l’étranger Système de bonus-malus Libre choix de l’hôpital dans toute la Suisse

76% 52%

69% 54%

64% 49%

54% 43%

64% 43% 70% 66% 38% 45% 65% 72% 58%

Base

1205

57% 33% 32% 64% 57% 1209

Connaissances des questions politiques actuelles

20 0 3

1205

1203

1205

sondage santé 2 00 7

2 00 4

2 00 5

2 00 6

2 00 7

Prime s dépenda nt du revenu

Obligation de contra cter

Prix de s médicaments

Médecines complé me ntaires

S oins pour pe rsonne s a gé es

F inance me nt des hôpitaux

Traitement à l’étrange r

S ystè me de bonus et malus

Libre choix de l'hôpita l da ns toute la S uisse

0%

1 0% 2 0% 3 0% 4 0 % 5 0% 6 0% 7 0% 8 0%

S’agissant de tous les thèmes politiques, la classe d’âges 15-34 ans présente (comme l’année dernière) le degré de connaissance le plus bas, les 35-54 ans se classant juste derrière les plus de 55 ans qui affichent clairement le degré de connaissance le plus élevé. Mis à part les deux questions concernant le système de bonus-malus et le libre choix de l’hôpital, les personnes diplômées d’une école secondaire ou supérieure enregistrent la valeur comparative la plus élevée dans le cadre de l’évaluation partielle, les différences étant considérables uniquement pour quatre questions (primes dépendant du revenu, assouplissement de l’obligation de contracter, prix des médicaments, initiative pour les médecines complémentaires). L’assouplissement de l’obligation de contracter est de plus en plus plébiscité Toutes les questions d’ordre politique étudiées recueillent une majorité de voix. Les nouveaux sujets atteignent immédiatement des moyennes élevées: prix des médicaments au niveau européen (3,60), libre choix de l’hôpital dans toute la Suisse (3,44). Tous les thèmes 2


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 46

évoqués pour la première fois l’année dernière réalisent de meilleurs scores, y compris le système de bonus-malus très controversé dans les médias (2,80). Avec 57%, l’assouplissement de l’obligation de contracter enregistre maintenant une majorité de voix (27% certainement pour, 30% plutôt pour). Question: Je vous lis maintenant une série de revendications politiques. Dites-moi pour chacune d'entre-elles si vous êtes certainement pour, plutôt pour, plutôt contre, ou certainement contre. - Le système actuel avec primes par tête et le système de réductions des primes pour les personnes à bas revenu doit être maintenu. - Les primes par tête assorties de la réduction individuelle des primes doivent être remplacées par des primes dépendant du revenu. - L’obligation de contracter doit être assouplie. Les caisses-maladie ne doivent plus être obligées de passer contrat avec tous les médecins. - Les prix des médicaments en Suisse devraient correspondre au prix européen moyen. - La Confédération et les cantons doivent aussi, à côté de la médecine académique, pourvoir à la prise en compte complète des médecines complémentaires. - Les coûts des soins aux personnes âgées doivent être répartis sur plusieurs payeurs, à savoir sur l’assurance-maladie, les pouvoirs publics et les patients. - Le financement des hôpitaux publics et privés doit désormais être uniforme pour toute la Suisse et s’effectuer au moyen de forfaits liés aux prestations. - L’assurance-maladie doit également financer des traitements à l’étranger si les mêmes prestations peuvent y être fournies à des coûts moindres. - Un système de bonus-malus doit être introduit dans l’assurance-maladie afin que celui qui ne fume pas, qui exerce une activité physique et a une alimentation saine paie des primes plus basses. - Il devrait être possible de choisir librement l’hôpital dans toute la Suisse dans l’assurance de base. Appréciation des questions politiques Primes par tête et réduction des primes Primes dépendant du revenu Assouplissement de l’obligation de contracter Prix des médicaments au niveau de l’UE Oui aux médecines complémentaires Coûts des soins aux personnes âgées Financement uniforme des hôpitaux Financement des traitements à l’étranger Système de bonus-malus Libre choix de l’hôpital dans toute la Suisse

++

+

-

--

?

Mo

52% 31% 27% 66% 48% 27% 38% 45% 38% 59%

30% 31% 30% 25% 34% 42% 39% 29% 28% 26%

10% 20% 23% 5% 10% 17% 12% 17% 17% 9%

4% 14% 10% 1% 4% 8% 5% 7% 14% 4%

3% 5% 10% 3% 3% 7% 6% 3% 3% 2%

3.36 2.82 2.80 3.60 3.31 2.94 3.17 3.14 2.92 3.44

Base: 1205 (++certainement pour, + plutôt pour, - plutôt contre, -- certainement contre, Mo moyenne)

3


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Appréciation des question politiques actuelles sondage santé 2007 2003

2004

2005

2006

2007

Primes par tête et réduction des primes

Primes dépendant du revenu

Obligation de contracter

Prix des médicaments

Médecines complémentaires

Coûts des soins aux personnes âgées

Financement uniforme des hôpitaux

Traitements à l’étranger

S ystème de bonus-malus

Libre choix de l’hôpital dans toute la S uisse 0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

4

Il convient de préciser ce qui suit concernant les différentes propositions de réforme: -

Assouplissement de l’obligation de contracter (Mo 2,80): par rapport à l’année précédente, la moyenne est passée de 2,30 à 2,80 et se situe ainsi au-delà de la zone dite grise. Tous les échantillons partiels montrent que la question fait davantage l’unanimité. La Suisse romande demeure plus critique à ce propos.

-

Prix des médicaments au niveau européen (Mo 3,60): de toutes les questions, cette idée enregistre le nombre de suffrages le plus important. L’évaluation des échantillons partiels révèle un assentiment élevé, qui s’explique par la revendication populaire et largement développée de prix des médicaments adaptés.

-

Oui aux médecines complémentaires (Mo 3,31): en Suisse romande, l’assentiment est plus bas. Les jeunes sont aussi plus réservés, de même que les personnes à revenu très élevé et travaillant à temps plein.

-

Coûts des soins aux personnes âgées (Mo 2,94): la moyenne des personnes pour ce postulat a augmenté de 2,81 à 2,94. On notera notamment la faible dispersion des résultats au niveau des échantillons partiels, sauf pour la Suisse italienne et les personnes dont le niveau d’étude est bas.

-

Financement uniforme des hôpitaux (Mo 3,17): la moyenne pour cette exigence complexe à réaliser est passée de 3,09 à 3,17, ce qui dénote un solide assentiment.

-

Financement des traitements à l’étranger (Mo 3,14): le soutien apporté à cette idée populaire et bien connue a encore un peu progressé depuis l’année dernière.

-

Système de bonus-malus (Mo 2,92): en dépit d’échos et de commentaires parfois critiques dans les médias, la moyenne des personnes favorables a encore légèrement progressé, passant de 2,89 à 2,92. En Suisse romande, elle recueille la majorité toutefois uniquement de justesse (Mo 2,70).

-

Libre choix de l’hôpital dans toute la Suisse (Mo 3,44): l’assentiment élevé recueilli par cette idée n’est pas surprenant. A première vue, on ne voit guère quels désavantages le libre choix de l’hôpital dans toute la Suisse pourrait entraîner pour les consommateurs. Les hommes, les personnes à très haut revenu et au niveau d’étude plus élevé se montrent un peu plus critiques.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 48

Simplifier une thématique complexe est difficile Comme dans toutes les enquêtes précédentes, bien que le système actuel enregistre un assentiment élevé, une majorité de personnes interrogées est également favorable à des primes dépendant du revenu: 52% des sondés se déclarent certainement pour et 30% plutôt pour le système existant avec des primes par tête et des réductions de primes pour les personnes à faible revenu. 31% des sondés se déclarent certainement pour, voire plutôt pour des primes dépendant du revenu au lieu de primes par tête et des réductions individuelles de primes, autrement dit une majorité. 611 personnes (50,7%) se sont déclarées favorables à ces deux propositions qui pourtant s’excluent mutuellement. D’autres études parviennent aux mêmes résultats. Il est impossible de déterminer clairement les raisons. Le mode d’enquête joue sans doute un rôle. En cas de liste avec plusieurs propositions, les personnes interrogées ont tendance à apprécier chaque question de manière plutôt isolée (et peut-être également superficielle). S’agissant des enquêtes classiques publiées dans la presse dominicale et portant sur un seul thème, la question est évaluée de manière plus différenciée. Le choix de certains termes ayant une connotation positive pour beaucoup de personnes (réductions de primes, dépendant du revenu) intervient aussi. Quoi qu’il en soit, ce résultat en partie contradictoire dénote la complexité des questions de politique de santé. De faibles connaissances de base concernant l’assurance de base Certaines questions reflètent également la complexité des questions concernant l’assurance de base. Une large majorité de la population sait que tous les assureurs-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l’assurance de base et que les assurés peuvent changer de caisse chaque année. A côté de ces deux caractéristiques majeures de l’assurance de base, seule une personne sur deux sait que l’assurance de base ne couvre pas les traitements médicaux dans toute la Suisse, qu’il existe une obligation de contracter à l’égard des médecins et que dans l’assurance de base, les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser de bénéfice. Question: Dans l’assurance-maladie, on fait la différence entre l'assurance de base et l'assurance complémentaire. L'assurance de base est obligatoire pour tous. Je vous lis à ce sujet quelques déclarations faites par rapport à l’assurance de base en vous priant de me dire si, à votre avis, elles correspondent à la réalité (1) ou non (2): - Toutes les caisses-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l'assurance de base. - L'assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse. - Les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins. - Chaque année je peux changer mon assurance de base. - Dans l’assurance de base, les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser un bénéfice. Connaissances sur l’assurance de base

2003

2004

2005

2006

2007

Mêmes prestations dans l’assurance de base (juste) Traitements médicaux dans toute la Suisse (faux) Obligation de contracter (juste) Changement chaque année (juste) Pas de bénéfice dans l’assurance de base (juste)

82%

85% 53%

83% 49% 54%

84% 50% 51%

86% 51% 53% 73% 53%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

5


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 49

Connaissances sur l’assurance de base

sondage sante 2007 2003

2004

2005

2006

2007

Toutes les caisses-maladie doivent offrir les mêmes prestations dans l'assurance de base. L'assurance de base couvre tous les traitements médicaux dans toute la Suisse.

Les assureurs-maladie doivent conclure des conventions avec tous les médecins.

Chaque année je peux changer mon assurance de base.

Dans l’assurance de base, les assureurs-maladie ne sont pas autorisés à réaliser un bénéfice. 0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Surestimation des frais administratifs de l’assurance de base Etant donné ces modestes connaissances de base, il n’est pas surprenant que les frais administratifs dans l’assurance de base continuent d’être massivement surestimés. En revanche, la proportion de personnes sans opinion a diminué de 14 points de pourcentage, tandis que dans le même temps, celle des personnes estimant les frais administratifs supérieurs à 50% augmentait de 11 points. C’est pourquoi la moyenne de l’estimation est passée à 32%. Question: Les dépenses totales de l’assurance de base concernent deux domaines: 1. les prestations médicales des médecins et des hôpitaux remboursées par les caisses-maladie et 2. leurs frais administratifs. A combien estimez-vous la part des frais administratifs (en pour cent)? Estimation des frais administratifs des caisses-maladie sondage santé 2007 2003

2004

2005

2006

2007

40.0% 35.0% 30.0% 25.0% 20.0% 15.0% 10.0% 5.0% 0.0% 1-5%

6-10%

11-15%

16-20%

21-30%

31-50%

51-100%

ne sait pas

pas de réponse

Sur plusieurs années, on observe une tendance grandissante à citer des valeurs situées en deçà de 5%, alors que la proportion des estimations exactes entre 5-10% reste très stable. 6


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 50

Raisons supposées de la hausse des primes On peut supposer que la population en général sait que les coûts de la santé croissent de manière disproportionnée. Les assurés s’en rendent compte au vu des primes annuelles de l’assurance-maladie. Question: Selon vous, pour quelles raisons les primes des caisses-maladie augmentent-elles chaque année? (NE PAS LIRE les réponses) Raisons pour l’augmentation des primes

2007

On consulte son médecin pour n’importe quoi Car les coûts augmentent Vieillissement de la société Pas prêts à vouloir économiser Politique (tergiversations, erreurs, etc.) Total des facteurs «externes»

36% 22% 8% 8% 3% 77%

Médicaments chers Médecine de pointe et appareils onéreux Trop d’hôpitaux Trop de médecins Total prestations médicales

21% 18% 4% 5% 48%

Coûts administratifs trop élevés des assureurs-maladie Bénéfices réalisés par les caisses maladie Total caisses-maladie

10% 8% 18%

Autre (VEUILLEZ INSCRIRE) Ne sais pas Total de toutes les réponses Base

9% 9% 161% 1205

Une question ouverte, c’est-à-dire sans réponses proposées, donne une image très différenciée. Une grande partie des réponses (il est possible de donner plusieurs réponses, le total dépassant alors 100%) porte sur des facteurs liés à des modèles de comportement spécifiques ou à l’évolution démographique. Les hôpitaux ne sont cités que dans 4% des cas, ce qui est étonnement peu, étant donné qu’ils sont à l’origine de près de 40% des coûts et de la croissance élevée des coûts dans l’assurance de base. La charge financière imputable aux primes est quelque peu plus modérée Le nombre d’assurés considérant les primes de l’assurance-maladie comme une charge financière trop élevée a encore diminué. Si en 2004, 34% se plaignaient de primes trop élevées, ils ne sont plus que 26% aujourd’hui, soit un quart des assurés. Seuls 18% estiment que la charge liée aux primes n’est pas un problème.

7


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 51

Question: Comment estimez-vous personnellement la charge financière de la prime de l’assurance de base ? (NE PAS LIRE les réponses) Charge financière de la prime

sondage santé 2007 2004

2005

2006

2007

Trop élevée pour ma situation financière Trop élevée, mais tout de même supportable

Pas de problème

Autres

Je ne sais pas. Pas de réponse. 0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Malgré une tendance au recul de la proportion de personnes jugeant les primes d’assurancemaladie trop élevées au vu de leur situation financière, les résultats sembleraient parler en faveur d’une charge financière considérable pour un grand nombre d’assurés. Cela se traduit par des demandes de mesures d’économie dans le domaine de la santé en général ainsi que des démarches concrètes de recours aux possibilités individuelles d’économie de primes. Economies dans le domaine de la santé Les exigences concernant l’approvisionnement en prestations médicales demeurent élevées. Bien qu’elles soupçonnent que leur propre comportement participe à la hausse des primes, près de la moitié des personnes interrogées pensent qu’il ne faut pas faire d’économies dans le domaine de la santé. Plus de deux tiers des sondés ne veulent aucune restriction en matière de qualité et seuls 55% sont prêts à renoncer à certaines prestations en contrepartie de primes moins élevées. Question: Un gros problème du domaine de la santé réside dans la hausse constante des coûts. Nombreux sont ceux qui disent qu'il faut faire des économies. Je vais vous lire des déclarations au sujet de ces économies à réaliser dans le domaine de la santé et j'aimerais savoir pour chacune d'entre elles si la déclaration correspond à ce que vous ressentez personnellement (1) ou si elle ne correspond pas (2): - On ne devrait pas faire des économies dans le domaine de la santé. - Je n’accepte aucune restriction sur le plan de la qualité. - Je suis prêt à renoncer à certaines prestations si en contrepartie je dois payer moins de primes à la caisse-maladie. - J'en sais trop peu sur les propositions en matière d'économies.

8


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 52

Attitude en faveur d’économie dans le domaine de la santé

sondage santé 2007

2003

2004

2005

2006

2007

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% On ne devrait pas faire des économies dans le domaine de la santé.

Je n’accepte aucune restriction sur le plan de la qualité.

Je suis prêt à renoncer à certaines prestations si en contrepartie je dois payer moins de primes à la caissemaladie.

J'en sais trop peu sur les propositions en matière d'économies.

La moitié de la population demande donc des économies dans le domaine de la santé, tandis que l’autre moitié y est opposée. Mais où faudrait-il économiser? Question: Je vous propose quelques exemples où des économies pourraient être réalisées en premier lieu. Dites-moi si vous êtes plutôt pour (1) ou plutôt contre l’exemple proposé (2): - Les médecins devraient réaliser des économies. - Les hôpitaux devraient réaliser des économies. - Les pharmacies devraient réaliser des économies. - L’industrie pharmaceutique devrait réaliser des économies. - Les assureurs-maladie devraient réaliser des économies. - Chacun d’entre nous devrait réaliser des économies.

Economies dans le domaine de la santé sondage santé 2007 2004

2005

2006

2007

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Mé de cins

H ôpita ux

P ha rma cie s

Industrie pha rma ce utique

Assure ursma la die

Cha cun d’e ntre nous

84% des personnes interrogées laissent entendre que pour commencer, tout un chacun devrait s’efforcer de faire des économies. L’autocritique qui ressort de ce chiffre est quelque peu surprenante. Mais ce résultat sans appel rejoint d’autres conclusions de cette enquête. Quand on demande aux assurés pourquoi les primes ne cessent d’augmenter d’année en 9


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 53

année, la réponse la plus fréquente avec 36% est celle-ci: «On consulte son médecin pour n’importe quoi». Le classement des autres groupes-cible d’économies est resté inchangé, bien que l’on observe une légère tendance à réclamer plus d’économies de la part des hôpitaux qui étaient jusqu’alors le plus «épargnés».Les recommandations des caissesmaladie ont plus de poids Toutes les possibilités d’économies ne vont pas nécessairement de paire avec des restrictions notables sur le plan de la qualité. Avant de faire appel à des prestations médicales, il est possible de prendre conseil auprès de son assurance-maladie ou d’un service téléphonique de consultation. Ces deux possibilités recueillent toujours plus de suffrages. L’exigence d’un contrôle exact des factures par la caisse-maladie demeure très forte. Question: Maintenant, quelques déclarations sur votre propre comportement face aux coûts. A nouveau, veuillez me dire quelles sont les déclarations que vous jugez exactes (1) et celles qui ne le sont pas (2): - Je contrôle toujours d’une manière détaillée les factures du médecin. - Je souhaite que la caisse-maladie contrôle exactement les factures de médecin. - En ce qui concerne le choix de médecins, hôpitaux, etc., je m’en tiendrais aux recommandations de ma caisse-maladie. - Je peux m’imaginer de me renseigner tout d’abord auprès d’un service de consultation si j’ai un problème de santé. REMARQUE: offres telles que Medi 24 ou Medgate. - Les coûts ne jouent aucun rôle. REMARQUE: lorsque la santé est en jeu. Comportement face aux coûts

2003

2004

2005

2006

2007

Contrôle des factures du médecin La CM devrait contrôler les factures Suivre les recommandations des CM Service téléphonique de consultation Les coûts ne jouent aucun rôle.

76% 92% 39% 47%

69% 92% 45% 55% 50%

73% 93% 48% 57% 52%

72% 92% 48% 52% 55%

69% 89% 51% 58% 46%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

Comportement face aux coûts

sondage santé 2007

2003

2004

2005

2006

2007

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Je contrôle toujours d’une ma niè re dé ta illé e le s fa cture s du mé de cin.

Je souha ite que la ca isse -ma la die contrôle e xa cte me nt le s fa cture s de mé de cin.

Le s coûts ne joue nt En ce qui conce rne le Je pe ux m’ima gine r de choix de mé de cins, me re nse igne r tout a ucun rôle . hôpita ux, e tc., je m’e n d’a bord a uprè s d’un R EMAR QU E : lorsque tie ndra is a ux se rvice de la sa nté e st e n je u. re comma nda tions de consulta tion si j’a i un ma ca isse -ma la die . problè me de sa nté . R EM AR QU E : offre s te lle s que Me di 24 ou Me dga te .

Recours modeste aux possibilités d’économies de primes

10


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 54

D’autres enquêtes ont révélé que près de la moitié des assurés augmentent leur franchise afin de faire des économies de primes et qu’une personne sur six opte pour un modèle d’assurance alternatif (HMO, modèle du médecin de famille). Le potentiel d’une meilleure mise à profit de ces possibilités est considérable. A l’aide d’une question ouverte, il a donc été demandé aux personnes interrogées quelles possibilités d'économies de primes leur viennent spontanément à l'esprit. Question: Vous avez aussi vous-même diverses possibilités d'économiser sur les primes. Lesquelles vous viennent spontanément à l'esprit? (NE PAS LIRE AU PREALABLE les réponses) Economiser sur les primes

2003

2004

2005

2006

2007

Augmenter la franchise Modèle HMO ou modèle du médecin de famille Comparer les primes, changer de CM Attitude personnelle (se surveiller, visite chez le médecin) Au niveau des assurances complémentaires Conseils médicaux par téléphone Autres Ne sais pas, pas de réponse

54% 12% 5%

54% 13% 11%

49% 12% 6%

49% 16% 11%

52% 19% 9% 9%

24% 26%

21% 24%

27% 28%

5% 19% 26%

7% 6% 5% 21%

Base

1205

1209

1205

1203

1205

Une évaluation détaillée montre que les personnes ayant cité à la question précédente une franchise plus élevée ou un modèle d’assurance alternatif comme possibilités d’économies de primes y ont aussi effectivement plus souvent recours. La connaissance des possibilités joue donc un rôle important. Malgré les économies de primes en résultant, seule une minorité de la population choisit un modèle d’assurance alternatif. Pourquoi? 36% des personnes interrogées avouent n’avoir encore jamais entendu parler de cette possibilité ou ne s’y être jamais intéressées. Nombreux sont ceux qui craignent une restriction du choix du médecin (20%). D’autres arguent ne pas vouloir changer de médecin (14%). 10% pensent que leur caisse-maladie ne propose pas ce genre de modèle. Question: J’aimerais savoir pourquoi vous n’avez pas choisi un modèle d’assurance alternatif? (NE PAS LIRE les réponses) Raisons pour ne pas avoir choisi un modèle d’assurance alternatif

2007

Je veux choisir mon médecin moi-même. Je n’en ai encore jamais entendu parler. Je ne me suis pas encore intéressé à la question. Je ne veux pas changer de médecin. Ma caisse-maladie ne le propose pas. Autres: (VEUILLEZ INSCRIRE) Je ne sais pas. Pas de réponse

20% 19% 17% 14% 10% 13% 14% 0%

Base

710

11


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 55

Image positive des assureurs-maladie en comparaison de l’ensemble de la branche de l’assurance On reproche parfois à l’assurance-maladie son manque de transparence. Un des objectifs du sondage santé était donc de cerner si ce sentiment d’opacité résulte de la complexité du sujet (assurance-maladie) ou est lié à la confiance qu’inspirent les assureurs-maladie. La confiance en tant que facteur d’image révèle qu’en comparaison avec l’ensemble de la branche de l’assurance, les assureurs-maladie (79% très dignes de confiance et plutôt dignes de confiance) tirent le mieux leur épingle du jeu, suivis des assurances-accidents (77%) et des autres assurances (78%).

Médias

Caisses-maladie

Assurances-accidents

Caisses de pension

Industrie pharmaceutique

Télécommunications

très dignes de confiance, plutôt dignes de confiance, plutôt pas dignes de confiance absolument pas dignes de confiance Je ne sais pas Pas de réponse

24% 44% 23% 7% 2% 0%

8% 35% 40% 14% 2% 0%

19% 60% 17% 3% 1% 0%

22% 55% 11% 3% 9% 0%

20% 58% 15% 2% 4% 1%

14% 43% 28% 5% 9% 1%

10% 38% 36% 14% 4% 0%

12% 41% 34% 8% 4% 0%

Moyenne

2.86

2.37

2.95

3.06

3.00

2.73

2.44

2.59

Autres assurances (p. ex. voiture, mobilière)

Banques

Question: Je vous cite certaines branches d’activité; veuillez me dire si vous trouvez qu’elles sont très dignes de confiance, plutôt dignes de confiance, plutôt pas dignes de confiance, absolument pas dignes de confiance: banques, médias, caisses-maladie, assurances-accidents, autres assurances (par exemple assurance voiture, assurance mobilière), caisses de pension, industrie pharmaceutique, télécommunications.

Fiabilité

sondage santé 2007

Assurances-accidents Autres assurances Caisses-maladie Banques Caisses de pension Télécommunications Industrie pharmaceutique Médias 0%

10%

20%

très dignes de confiance absolument pas dignes de confiance

30%

40%

50%

plutôt dignes de confiance Je ne sais pas

60%

70%

80%

90%

100%

plutôt pas dignes de confiance pas de réponse

12


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 56

Détails concernant le sondage santé Il s’agit du cinquième sondage santé depuis 2003. Initiée par santésuisse, l’organisation faîtière des assureurs-maladie, cette enquête téléphonique représentative menée auprès de la population permet de répondre à des questions spécifiques aux assureurs-maladie, en complément d’autres études existantes. Le sondage santé a été mis au point et évalué par NeffPidoux Wissensmanagement, Berne et réalisé par l’institut d’études de marché DemoSCOPE du 11 au 7 juillet 2007. La population visée par l’enquête comprend la population de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin âgée de 15 à 74 ans. On a ensuite défini un échantillon aléatoire présentant un taux combiné âge et sexe correspondant aux proportions au niveau de l’ensemble de la population. 1203 interviews ont eu lieu au total. 706 personnes ont été interrogées en Suisse alémanique, 303 en Suisse romande ainsi que 196 au Tessin. Les résultats ont été évalués après pondération en fonction de la répartition au niveau de l’ensemble de la population. Les chiffres relevés devraient être représentatifs de celle-ci avec une probabilité de 95% et une précision de ± 2,6%. Pour tout renseignement : Nello Castelli Délégué aux relations publiques Tél. 078 653 50 16 / 032 625 42 49 E-mail: nello.castelli@santesuisse.ch Franz Neff, sociologue Neff-Pidoux, gestion des connaissances, Berne Téléphone +41 (0)31 310 95 95 fn@neff-pidoux.ch

13


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 57

L’essentiel en bref sur le Moniteur de la santé 2009

Large acceptation des vaccinations contre la rougeole

Claude Longchamp, directeur de l’Institut, politologue Matthias Bucher, directeur de projet, psychologue social Stephan Tschöpe, analyste de données/programmeur Silvia Ratelband-Pally, administratrice de projet


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 58

L’essentiel en bref sur le Moniteur de la santé 2009 Le Moniteur de la santé est conçu comme système d’information permettant de recueillir des informations fiables indiquant la manière dont les citoyens suisses jugent leur système de santé. Il repose pour l’essentiel sur une enquête annuelle menée chaque année auprès d’au minimum 1000 citoyennes et citoyens représentatifs. Dans leur majeure partie, les questions demeurent constantes pour qu’il soit possible de réaliser des comparaisons dans le temps. Chaque année, l’enquête porte sur un thème prioritaire différent; en 2009, il s’agit de la vaccination contre la rougeole. Le Moniteur de la santé est réalisé depuis 1997 par l’Institut de recherches gfs. bern pour le compte d’Interpharma. Il est accessible au public.


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 59

Vaccination contre la rougeole 64 pour cent des personnes interrogées ont été vaccinées contre la rougeole dans leur enfance; chez 21 pour cent, cela n’a pas été le cas, et 15 pour cent ne savent plus.

1 | Vaccination contre la rougeole «Quand vous étiez enfant, avez-vous été vacciné contre la rougeole?» pourcentage de votants

ne sait pas / pas de réponse 15%

non 21%

oui 64%

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = 1208)

Les réponses dépendent fortement de l’âge des personnes interrogées. Plus l’âge est élevé, plus l’aptitude à se souvenir de la vaccination est réduite, et plus est également faible le degré de couverture vaccinale dans la catégorie d’âge correspondante. Chez les plus de 70 ans, il n’est que de 42 pour cent, soit tout juste la moitié du degré de couverture des moins de 30 ans, où les sujets vaccinés représentent 82 pour cent. Les rapports se sont donc nettement modifiés avec le temps. Il existe certaines différences entre les régions linguistiques et selon le lieu de domicile. La proportion de personnes vaccinées est la plus forte au Tessin et dans les grandes agglomérations. En revanche, on ne constate aucune différence en fonction du sexe, et les différences sont faibles selon les classes sociales.

1


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 60

91 pour cent des personnes interrogées savent qu’il existe aujourd’hui encore des cas de rougeole en Suisse. Pour 80 pour cent, la rougeole n’est pas une maladie infantile bénigne, et 61 pour cent considèrent également qu’en cas d’épidémie de rougeole des enfants peuvent mourir. (Graphique 2) La majorité des personnes interrogées ne croient cependant pas que des Suissesses et des Suisses emportent avec eux la rougeole à l’étranger. Par ailleurs, elles ignorent que le taux de vaccination suisse est inférieur aux critères fixés par l’OMS. L’argument le mieux accepté en faveur de la vaccination contre la rougeole est que celle-ci réduit la probabilité d’être soi-même infécté. 92 pour cent partagent plus ou moins nettement cet avis. 83 pour cent admettent que la rougeole est une maladie naturelle; un nombre presque aussi important (85 %) considère par ailleurs que la vaccination contre la rougeole permet de stimuler la formation d’anticorps, sans que cela provoque la maladie. Seule une personne interrogée sur cinq adhère au reproche selon lequel la vaccination contre la rougeole servirait uniquement de prétexte pour augmenter le chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique. 80 pour cent des citoyennes et des citoyens rejettent cet argument. Dans le même ordre d’idées, seule une minorité de 23 pour cent considère l’homéopathie comme un moyen judicieux pour combattre la rougeole. Presque toutes les revendications publiquement mises en avant pour protéger de la rougeole obtiennent le soutien d’une majorité plus ou moins forte; cela vaut tout particulièrement pour les points suivants: 18 jours d’exclusion de l’école, du jardin d’enfants et de la crèche pour les enfants atteints de rougeole et leurs frères et sœurs (83%), et vaccination obligatoire pour les enfants qui fréquentent un jardin d’enfants ou une école publique (60%). Une proposition est rejetée, à savoir que les parents d’enfants malades non vaccinés devraient régler euxmêmes les coûts générés par la maladie. Ainsi s’exprime une ambivalence assez répandue sur la manière dont la responsabilité doit être répartie entre parents, Etat et autorités de santé pour l’application des mesures de vaccination. Pour 36 pour cent, c’est clairement l’affaire des parents. Pour 28 pour cent, la prévention des épidémies de rougeole est l’affaire de l’Etat, et 23 pour cent considèrent que la Suisse doit se conformer aux directives de l’OMS. Il n’existe donc aucune attribution claire et nette de responsabilité. (Graphique 3) 2


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 61

2 | Affirmations sur la vaccination contre la rougeole «A partir de ce que vous savez, laquelle parmi les affirmations suivantes sur les vaccinations contre la rougeole en Suisse est vraie, laquelle est fausse?» pourcentage de votants 61

16

23

Lors d’épidémies, des enfants meurent de la rougeole. 33

37

30

Le taux de vaccination suisse est en dessous de l’objecitff de l’OMS 31

22

47

Des Suissses malades emportent la rougeole avec eux à l’étranger 12

8

80

La rougeole est une maladie infantile inoffensive 5

4

91

En Suisse il n’y a plus de rougeole

■ vraie

■ ne sait pas / pas de réponse

■ fausse

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = 1208)

3 | Expériences faites avec les vaccinations «Si vous repensez à vos vaccinations que vous avez reçues contre les maladies infantiles, quel bilan en tirez-vous?» pourcentage de votants Uniquement de mauvaises expériences 1%

Ne sait pas / pas de réponse 11%

Plus de mauvaises expériences 3%

Plus de bonnes expériences 24%

Satisfait(e) sans réserve 61%

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = 1208)

3


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 62

Au total, les expériences personnelles faites avec les vaccinations contre les maladies infantiles sont positives pour une majorité des Suissesses et des Suisses en âge de voter. 61 pour cent s’en félicitent sans réserve, chez 25 autres pour cent, les aspects positifs l’emportent. Seuls 4 pour cent mettent expressément les inconvénients au premier plan.

Perception personnelle de l’état de santé 86 pour cent des personnes interrogées qualifient leur état de santé personnel au moment de l’enquête de «très bon» à «plutôt bon». La même valeur avait été obtenue l’an dernier, de légères variations n’étant observées que dans les niveaux graduels de l’état de santé personnel perçu par chacun. (Graphique 4) Tout comme dans de précédentes enquêtes, la perception de l’état de santé est fonction de l’âge et du sexe ainsi que du statut social. De toute façon, on observe depuis déjà longtemps que la réticence à se rendre chez le médecin – que ce soit pour se faire traiter ou pour passer un contrôle – est en augmentation. 26 pour cent des personnes interrogées avaient consulté au moins une fois un médecin pour un traitement au cours des 12 mois ayant précédé l’entretien. Il y a 10 ans, cette valeur était encore de 17 points plus élevée (43%). Cela ne signifie pas que le chiffre global des visites chez le médecin ait régressé. Mais cela indique que l’on attend plus longtemps avant de se rendre pour la première fois chez le médecin. Cela se traduit entre autres par le fait qu’au cours des 12 derniers mois 48 pour cent des personnes interrogées n’avaient jamais consulté un médecin pour un traitement ou un contrôle. Soit – s’agissant de cette question particulière – le taux le plus élevé jamais encore atteint dans tout le Moniteur de la santé. (Graphique 5)

4


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 63

4 | Etat de santé personnel «Comment vous sentez-vous actuellement sur le plan de la santé?» pourcentage de votants 1 1 10

2 5

7

12

16 18

47

54 33 34

41

41

44

1986

1994

2002

■ ne sait pas / pas de réponse

■ mal

34

■ assez bien

■ bien

2009

■ très bien

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

5 | Prise en charge médicale au cours des 12 derniers mois «Vous êtes-vous rendu chez un médecin au cours des ces 12 derniers mois, que ce soit pour un traitement ou pour un contrôle, ou vous trouvez-vous actuellement en phase de traitement ou de contrôle?» pourcentage de votants

34

1

1

37

37

8

3

21

27

3 23

1997

48

4 21

13 27

1

13

15

14

20

17

12

2002

2006

2009

■ ne sait pas / pas de réponse ■ non ■ se trouve actuellement en phase de contrôle

■ s’est rendu chez le médecin pour un contrôle ■ se trouve actuellement en traitement ■ s’est rendu chez le médecin pour un traitement

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

5


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 64

L’assurance-maladie personnelle La charge ressentie que représentent les primes des caisses-maladie est restée largement la même en 2009 par comparaison avec les années précédentes. Pour une personne interrogée sur quatre, payer la facture de la caisse-maladie constitue un problème permanent. Un chiffre est en légère augmentation (27%), à savoir celui des personnes pour qui cela pose des difficultés occasionnelles. (Graphique 6) Les problèmes se manifestent avant tout dans les couches de la population les plus pauvres. Le subventionnement des primes permet simplement d’atténuer quelque peu le problème. En tant que problème perçu comme permanent ou occasionnel, la charge que représentent les primes est sensiblement équivalente à celle des impôts. Les plaintes que ces derniers suscitent sont toutefois comparativement plus fréquentes dans les classes de revenus supérieures. La tendance à changer de caisse-maladie persiste. Environ un cinquième des personnes interrogées a entrepris cette démarche au cours des 5 dernières années. La disposition au changement n’a jamais été aussi élevée que cette année depuis l’introduction de la loi sur l’assurance-maladie. (Graphique 7)

6


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 65

6 | Problème continuel ou occasionnel: primes des caisses-maladie «Dites-moi, s.v.p., pour chacune des catégories de dépenses ménagères suivantes si celles-ci constituent pour vous un problème continuel ou occasionnel, quelles sont les dépenses que vous estimez élevées, mais supportables, ou quelles sont les dépenses qui ne représentent pour vous aucun problème?» pourcentage de votants

24

27

25

25

2006

2009

26

13

20

16

1997

2002

■ problème occasionnel

■ problème continuel

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

7 | Changement de caisse-maladie «Songez-vous sérieusement à changer de caisse-maladie, ou avez-vous récemment réfléchi à une telle éventualité, ou alors n’est-ce pas du tout le cas? En avez-vous changé au cours des 5 dernières années ou n’êtes-vous concerné(e) par aucun de ces cas?» pourcentage de votants 6 2 4 1

4 1

5 1

13

13

2002

2004

■ réfléchit à une telle éventualité ■ y songe sérieusement

19

21

2006

2009

■ a changé au cours des 5 dernières années

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

7


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 66

8 | Raisons pour être assuré auprès d’une caisse-maladie «Pourriez-vous me dire pour quelles raisons vous êtes actuellement assuré auprès de cette caisse-maladie en particulier?» (raison principale) Base: mentions de fond

45

45

42

42

36

34

36

37

39

27 19

31

22 15

8/8

13/11

1997 1999

16

12/9

15/9

2000

2001

■ c’est toujours été comme ça ■ primes bon marché

19

22

20

38

34

31 25

19

17

13/12

10/10

16/14

14/9

12

10

2002

2003

2004

2005

2006

2007

26 14 12

26 23

10

2008 2009

■ offre en prestations ■ les prestations sont bonnes

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Pour plus de la moitié des personnes interrogées, les augmentations de primes sont le moment déterminant pour changer de caisse. S’agissant des raisons motivant le maintien dans une caisse, on observe un déplacement des priorités: l’offre de prestations a nettement gagné en importance. L’aspect «tradition» a en revanche régressé. Si cette tendance déjà ancienne devait se poursuivre, il est possible que, dans 1 ou 2 ans, l’offre de prestations constitue la principale raison du maintien dans une caisse. (Graphique 8) 64 pour cent des citoyens en âge de voter ont aujourd’hui souscrit une assurance hospitalière complémentaire en plus de l’assurance de base. On ne peut pas (plus) observer de tendance en termes d’évolution dans le temps. Les modèles du médecin de famille jouissent d’une faveur grandissante (39%). 28 pour cent ont choisi l’option d’une assurance HMO. Les variantes montrent une tendance à la hausse.

8


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 67

La loi sur l’assurance-maladie (LAMal) L’appréciation d’ensemble de la LAMal est majoritairement positive, même si la proportion de voix critiques a de nouveau augmenté. Pour 53 pour cent, le bilan est positif; pour 38 pour cent, il est plutôt négatif. (Graphique 9)

9 | Bilan LAMal «Si vous faites le bilan de la situation de la santé publique après 13 ans de LAMal, votre impression sur le système de santé suisse comment est-elle?» pourcentage de votants 9 29

6 23 15

15

7 29 12

7 33

3

3 30

7

19 31 10

11

9

13 48

42 36

11 2003

37

43

45 42

14 2004

■ très négative ■ plutôt négative

15 2005

5 2006

■ ne se souvient plus / ne souhaite pas répondre

11 2007

20 2008

10 2009

■ plutôt positive ■ très positive

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Le catalogue actuel des prestations de l’assurance de base bénéficie d’un degré d’acceptation élevé, et même en progression. Avec 73 pour cent, le taux d’approbation de 2009 est plus haut qu’il ne l’a jamais été depuis que la question a été posée pour la première fois en 2001. Le souhait d’un élargissement a continué à faiblir. (Graphique 10)

9


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 68

10 | Attitude vis-à-vis du catalogue de prestations «En ce qui concerne le catalogue de prestations couvertes par l’assurance de base, d’une manière très générale, êtes-vous pour une extension, pour la conservation à l’état actuel ou pour une suppression?» pourcentage de votants 13 7

11 7

9 9

46

56

56

26

26

2002

2003

34 2001

8 12

7 6

52

■ ne sait pas / pas de réponse ■ pour une suppression

8 7

5 2

6 5

58 67

58

62

35 18 2004

2005

6 5

27 2006

35

2007

22 2008

73

16 2009

■ pour la conservation à l’état actuel ■ pour une extension

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Sans oublier que la répartition entre le fait de savoir si certaines prestations relèvent de la responsabilité individuelle ou doivent être assurées par la collectivité est restée sensiblement la même. Ainsi, pour une petite majorité, la remise d’héroïne sur prescription médicale est-elle une mesure à la charge de l’assurancemaladie obligatoire. Seule une minorité considère en revanche la médecine préventive et le contrôle des problèmes de poids comme étant de la responsabilité des caisses. (Graphique 11)

10


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 69

11 | S’acquitter soi-même des prestations ou indemnisation par la caisse-maladie «Je vais vous citer par la suite quelques situations où des prestations doivent être indemnisées. Veuillez me dire pour laquelle à votre avis la personne concernée devrait s’acquitter elle-même des prestations et dans quels cas vous êtes d’avis que les caisses les prennent en charge?» pourcentage de votants 83

15

2

invalidité d’un membre de la famille 75

13

12

infection du sida 64

29

6 1

troubles psychiques 60

26

13

1

problèmes dus au stress 51

21

24

4

remise de l’heroïne par ordonnance du médecin 48

19

31

2

prévention des problèmes de santé 46

29

23

2

problèmes liés au poids 38

33

28

1

stérilité non désirée 36

27

35

2

toxicomanie 31

19

48

2

problèmes de santé dus au tabac ou à l’alcool 24

18

56

2

pillule contraceptive ■ à la charge de l’assurance-maladie obligatoire ■ l’un et l’autre

■ s’acquitter elle-même ■ ne sait pas / pas de réponse

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = 1208)

11


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 70

12 | Exigences vis-à-vis des caisses-maladie (tout à fait et plutôt d’accord) «Voici une liste comportant diverses exigences adressées aux caisses-maladies. Dites-moi, s.v.p., à chaque fois si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d’accord avec ces exigences.» pourcentage de votants 90/ 87

85 72 76

58

67/67

63/62

63

63 62/62/59/53 23/21

27

31

22/19 2001 ■ ■ ■ ■ ■

2003

2004

2005

système de primes d'assurance-maladie compensation des risques primes dépendant des revenues franchise dépendant des revenues bonus en cas de non-recours aux prestations de la LaMal ■ Primes en fonction du comportement

2006

2007

2008

2009

■ médicaments pour maladies bénignes ■ augmenter la franchise maximale ■ bonus en cas de comportement favorisant la santé ■ augmenter la quote-part ■ augmenter la franchise minimale

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Les assureurs-maladie sont confrontés à un catalogue de revendications largement inchangé. En l’occurrence, 9 sur 10 des personnes interrogées désirent conserver le système en vigueur avec primes individuelles et compensation des primes. 87 personnes sur 100 sont en faveur de la compensation des risques entre les caisses. Deux personnes interrogées sur trois considèrent qu’il faudrait prendre le revenu en compte pour la fixation des primes et des franchises. 62 pour cent souhaitent que le niveau des primes ne soit pas affecté par le comportement individuel. Toutefois, une proportion égale approuverait que le non-recours à des prestations soit récompensé par un bonus. 53 pour cent se déclarent prêtes à payer elles-mêmes les médicaments pour maladies bénignes. Sont en revanche loin de recueillir la majorité les revendications demandant que les taux minimaux des franchises ou de la quote-part soient relevés. (Graphique 12)

12


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 71

13 | Préférences concernant le système de santé publique en Suisse «Je vous demanderais cette fois de me dire quel système de santé publique vous souhaiteriez avoir en Suisse. Si vous êtes d’accord avec la première partie de la proposition, sélectionnez ‹1› ou un chiffre proche de ‹1›. Si vous êtes d’accord avec la seconde partie de la proposition, sélectionnez ‹6› ou un chiffre proche de ‹6›.» «Souhaitez-vous avoir en Suisse un système de santé publique où le marché a plus d’influence que l’Etat ou où l’Etat a plus d’influence que le marché?» pourcentage de votants

15 15 20

10 8

10

13

13

12

12

11

5 9

6 11

4 7

11 4

14

12 6

7 24 30

11

23

18

28 17 13

7 6 8 10

17

25

30

26

15

30

29

9

14

19

14

17

13

12

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

■ l’Etat

■5

■4

■ ni l’un ni l’autre

■3

■2

■ le marché

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = environ 1200 par sondage)

Le système de santé idéal En Suisse, le système de santé idéal garantit en principe des possibilités de choix, assure la qualité des prestations et maintient leur quantité à un niveau élevé. S’agissant de ces éléments clés, le consensus reste pratiquement inchangé du point de vue de la population. Une orientation vers le principe d’une économie de marché est un peu plus fortement soutenue. La tendance à davantage de marché n’est pas parfaitement linéaire, mais elle est claire et nette au fil des années. (Graphique 13) Les critères de valeur observés s’expriment par des opinions très tranchées dès lors qu’il s’agit de la répartition des responsabilités entre Confédération et cantons ou collectivité et individu, ou encore qu’il s’agit de savoir si l’assurance-maladie doit couvrir tous les risques ou uniquement les risques importants.

13


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 72

Sélection de revendications concernant la politique de santé En conséquence de quoi, il est procédé à l’évaluation des revendications politiques actuelles concernant le système de santé: 63 pour cent souhaiteraient que les caisses soient obligées de rembourser les prestations de tous les médecins agréés. L’approbation de l’obligation de contracter a ainsi progressé de 10 points en un an et atteint un nouveau pic. (Graphique 14)

14 | Attitude vis-à-vis des contrats entre caisses-maladie et médecins «On parle actuellement de la possibilité que les caisses ne soient plus obligées de conclure des accords avec tous les médecins, comme c’était le cas jusq’à présent. Quelle est votre opinion?» pourcentage de votants

28

35

35

41

36

48

43

42

3

5

11 10

11

8

33 4

8 3

61

55

54

51

56

49

54

53

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

63

2009

■ A: les caisses d’assurance-maladie doivent être libres de conclure des contrats avec les médecins de leur choix. ■ ne sait pas / pas de réponse ■ B: les caisses d’assurance-maladie doivent continuer à conclure des accords avec tous les médecins autorisés à exercer. Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

64 pour cent des personnes interrogées attendent de toujours recevoir le médicament le plus adéquat en cas de besoin. Les considérations économiques passent au second plan. Cette proportion atteint ainsi un niveau encore jamais relevé dans le Moniteur de la santé. Avec 73 pour cent de taux d’approbation – taux inchangé –, les génériques sont bien acceptés. (Graphique 15)

14


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 73

15 | Attitude vis-à-vis de la prescription de médicaments «Pour la plupart des traitements des problèmes de santé, il existe divers médicaments à choix. Lorsque vous vous rendez chez le médecin, attendez-vous de lui qu’il vous prescrive à tout prix le médicament le plus adéquat, sans égards aux coûts de ce dernier, attendez-vous qu’il vous prescrive des médicaments pas trop chers, ou attendez-vous qu’il pondère à chaque fois les deux aspects (efficacité et coûts)?» pourcentage de votants 1

2

18

13

16

43

45

38

38

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2001

2002

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53

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2004

2005

2006

62

2007

20

27

16 20

64 51

2008

2009

ne sait pas / pas de réponse devrait veiller à ce que les médicaments ne soient pas trop chers devrait pondérer les deux aspects devrait toujours prescrire le médicament le plus adéquat

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Une majorité continue à exprimer des réserves vis-à-vis de l’achat de médicaments à l’étranger. Même si elles avaient le choix, trois sur quatre des personnes interrogées donneraient la préférence à l’achat des médicaments en Suisse. Les restrictions à la liberté de choix ne sont généralement pas appréciées. Comme l’année précédente, une faible majorité est prête à faire des concessions en matière de liberté thérapeutique et de choix de l’hôpital, pour autant que cela s’accompagne de diminutions de primes. Mais, même dans ces conditions, les restrictions à l’accès aux médicaments innovants ou une réduction du catalogue des prestations ne sont pas acceptées. (Graphique 16)

15


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 74

16 | Répartition des finances «Admettons un instant que vous deviez décider de la répartition des finances du secteur de la santé. Le budget à disposition ne pourrait cependant pas être dépassé. Pour quels domaines investiriezvous moins d’argent, autant, ou plutôt plus qu’aujourd’hui? Si l’un des domaines suivants ne vous dit rien, dites-le-moi, s.v.p.» pourcentage de votants 57

37

1 4 1

administration des caisses-maladie 42

50

3 3 2

hôpitaux privés 39

46

2

13

spécialistes 36

54

1

9

pharmacies 27

59

1

13

généralistes 27

52

2

19

prestations des caisses-maladie 26

57

2

14

1

prévention des dépendances 24

63

1

12

médicaments 21

67

3

7

2

dans le domaine de la psychothérapie 17

62

1

19

1

recherche sur les médicaments 14

48

3

33

2

naturopathes/médecine alternative 10

65

2

21

2

médecine des soins intensifs 7

67

2

24

hôpitaux publics 5

51

4

Spitex ■ plutôt moins ■ autant qu’aujourd’hui ■ ne sait pas / pas de réponse Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = 1208)

16

■ plus ■ ne lui est pas connu

33

7


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 75

17 | Responsabilité par rapport à la diminution des coût de santé «Voici la liste des prestataires du domaine de la santé. A votre avis, qui devrait figurer à la première place pour endosser la responsabilité par rapport à la diminution des coûts de la santé?» pourcentage de votants

43

43

43

44

33

33 29

18

20

17 13

13

11

19

17

■ la Confédération ■ les caisses-maladie ■ les médecins

25 12/9/9 4/3

13/12/10/2/9 2003

29

2004

2005 ■ les patients ■ les cantons

2006

2007

2008

2009

■ l’industrie pharmaceutique ■ les hôpitaux

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Si les citoyennes et les citoyens pouvaient eux-mêmes décider de la répartition des moyens financiers, ils pratiqueraient des coupes dans l’administration des caisses-maladie. La volonté d’économie est certes ici moins marquée qu’elle ne l’a déjà été, mais elle continue à recueillir une majorité. Seraient également touchés les hôpitaux privés et les médecins spécialistes. Davantage de moyens seraient en outre consacrés aux soins dispensés à domicile (l’ASSASD) et à la médecine naturelle. Toutefois, ni l’un ni l’autre de ces domaines ne sont majoritaires. Enfin, aucune baisse notable des coûts n’est attendue dans le système de santé. Les scénarios de stabilisation sont jugés avec un peu plus de pessimisme qu’ils ne l’étaient auparavant. Les personnes interrogées mettent particulièrement en cause la Confédération et les assureurs. (Graphique 17)

17


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 76

Les acteurs du système de santé Les fournisseurs de prestations les plus crédibles du système de santé demeurent les médecins. Ils se distinguent le mieux en termes de compétence et de responsabilité, sans toutefois atteindre les chiffres records obtenus en 2000. (Graphique 18)

18 | Compétence des acteurs «En matière de santé, divers groupes ou organisations prennent ouvertement position. Nous serions intéressés de connaître votre opinion à ce sujet. Dites-moi, s.v.p. – en vous servant pour cela de l’échelle suivante –, quel degré de compétence vous donnez aux organisations ou groupes suivants compétents dans le domaine de la santé? ‹0› signifie que ces organisations ou groupes n’ont pas de compétence, ‹10› signifie beaucoup de compétence. Les valeurs intermédiaires vous permettent de nuancer votre jugement. Si vous ne connaissez pas une de ces organisations, veuillez me le signaler ainsi.» moyens 7,9

8,1

8,4 7,9

8,3 7,9 7,7

7,3 7,1/ 7,2

8,3 7,6

7,2

8,1

8,1 7,7

7,6

7,9 / 7,6 7,1

6,7 6,8 6,0 6,0 /5,6

6,3 /6,3 6,0

8,0

7,9

5,8

6,1

5,9

5,3

6,3

6,6 / 6,5 6,3

5,4

5,5

6,0 /4,8 1997 1999

■ ■ ■ ■ ■

2000

2001

médecins pharmaciens / pharmaciennes industrie pharmaceutique scientifiques / experts caisses-maladie

2002

2003

■ ■ ■ ■

2004

2005

2006

2007

2008 2009

organisations des consommateurs organisations de patients politiciens chargés des questions de la santé des gens comme vous et moi

Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

Immédiatement derrière suivent les pharmacies, puis l’industrie pharmaceutique. Scientifiques, offices fédéraux, organisations de patientes et de patients et caisses-maladie se partagent le quatrième rang. Plus loin derrière, on trouve les responsables politiques (en matière de santé) et enfin – nettement distancés – les «gens comme vous et moi». Ce classement peut être interprété comme la preuve que les citoyennes et les citoyens se sentent nettement dépassés pour ce qui concerne les questions de politique de santé. Dans d’autres domaines, en effet – en matière de politique fiscale, par exemple –, ils se considèrent comme tout à fait compétents. Dès lors qu’il s’agit de questions de santé publique, cela n’est plus valable, ce qui déteint 18


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 77

19 | Déclarations relatives à l’industrie pharmaceutique (correspond tout à fait et plutôt) «Voici quelques déclarations d’ordre général relatives à l’industrie pharmaceutique suisse. Veuillez me dire pour chacune de celles-ci, sur la base de vos connaissances, quel est son impact sur l’industrie pharmaceutique.» pourcentage de votants 97/86

84

92/86

94/86

71

77

95/86

90/83

66

40

43

80/70/67

41 2001

2002

2003

94/93

96/91

95/93

84/85

85/83

84/84

68

66

55

53

54

2006

2007

2008

85/85/78

73 65

97/88

82/78/66

69 57

45 35 2004

2005

2009

■ ■ ■ ■

«L’industrie pharmaceutique est un employeur important en Suisse.» «Grâce à l’exportation, l’industrie pharmaceutique représente un moteur de l’économie suisse.» «L’industrie pharmaceutique suisse possède une bonne réputation professionnelle à l’étranger.» «Les grands bénéfices de l’industrie pharmaceutique sont nécessaires pour le financement de la recherche.» ■ «L’industrie pharmaceutique s’intéresse au site suisse.» ■ «L’industrie pharmaceutique suisse informe de manière transparente au sujet de ses activités.» Source: gfs.bern, Moniteur de la santé 2009 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

apparemment aussi sur le classement des responsables politiques. Enfin, on semble avoir compris que cette branche s’est fortement professionnalisée au cours de ces dernières années, et que la compétence vient aujourd’hui des fournisseurs de prestations eux-mêmes. La branche pharmaceutique compte indéniablement parmi ces fournisseurs de prestations. Ce qui convainc avant tout chez elle, c’est l’image centrée sur les prestations. Elle est considérée pratiquement sans restriction comme un employeur important et un moteur de l’exportation. Une chose est également admise: la nécessité de gains élevés permettant de financer la recherche. Une opinion est également répandue, à savoir que l’industrie pharmaceutique jouit d’une bonne réputation à l’étranger – et contribue ainsi à la bonne image de tout le pays. Une majorité lui reconnaît aussi sa solidarité avec le site d’activité qu’est la Suisse. Ces paramètres n’ont pratiquement pas évolué au cours des dernières années. Un point s’est toutefois notablement amélioré depuis 2005: l’image de la branche en termes de communication, laquelle est aujourd’hui considérée comme transparente par une majorité de citoyennes et de citoyens. (Graphique 19) 19


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 78

La base de données Les résultats du travail relatif au Moniteur de la santé reposent sur une enquête représentative menée auprès de 1 208 citoyennes et citoyens de toute la Suisse et effectuée par l’Institut gfs.berne à la demande d’Interpharma. Cette enquête a été réalisée entre le 20 avril et le 8 mai 2009 à l’aide d’entretiens personnels. L’erreur statistique respective d’échantillonnage pour les groupes recensés est la suivante: Tableau 1 Sélection d’erreur statistique d’échantillonnage selon la taille de l’échantillon et la distribution initiale Taille de l’échantillon

Taux d’erreur distribution initiale 50:50

Taux d’erreur distribution initiale 20:80

N = 1200

2,9%

2,3%

N = 1000

3,2%

2,5%

N = 100

10,0%

8,1%

N=

14,0%

11,5%

50

Exemple de lecture: chez environ 1000 personnes interrogées et pour une valeur chiffrée de 50 pour cent, la valeur effective se situe entre 50% ± 3,2 points; pour une valeur de base de 20%, elle se situe entre 20% ± 2,5 points. Pour réduire à un minimum les risques d’erreurs d’interprétation, nous ne procédons à aucune analyse de sous-groupes inférieure à 50 cas.

20


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 79

L’équipe gfs.bern Claude Longchamp Politologue, directeur de l’Institut, conseiller d’administration Pôles de compétence: votations, élections, partis, intégration européenne, politique en matière de technologie, culture politique et communication politique, histoire et méthodes de la démoscopie Matthias Bucher Psychologue social, directeur de projet Pôles de compétence: analyse des attitudes, questions de société, votations, élections, études ad hoc, méthodes quantitatives Stephan Tschöpe Analyste de données/programmeur Pôles de compétence: analyse complexe des données, programmations informatiques et programmations d’enquêtes, extrapolations, baromètre des partis politiques, visualisation Silvia-Maria Ratelband-Pally Administratrice Pôles de compétence: publication assistée par ordinateur, visualisations, administration de projets, administration des conférences

21


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 80

Interpharma Petersgraben 35, case postale CH-4003 Bâle Téléphone +41 (0)61 264 34 00 Téléfax +41 (0)61 264 34 01 info@interpharma.ch www.interpharma.ch

22


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 81

EuroHealth Consumer Index 2009 Denmark

Estonia

Finland

France

FYR Macedonia

Germany

Greece

Hungary

Iceland

Ireland

Netherlands

Norway

Poland

Portugal

Slovakia

Slovenia

Spain

Sweden

Switzerland

United Kingdom

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1.3 No-fault malpractice insurance

Winner: Netherlands Runner-up: Denmark Third place: Iceland

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1.4 Right to second opinion

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1.5 Access to own medical record

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1. Patient rights and information

1.6 Register of legit doctors

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1.7 Web or 24/7 telephone HC info

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i l i l n.ap. h h h i

Sub-disciplines:

175

130

143

143

110

123

136

143

110

110

136

136

162

136

117

123

104

149

1.8 Cross-border care seeking

Patient rights and information: Denmark e-Health: Portugal

2. e-Health

1.9 Provider catalogue with quality ranking

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Subdiscipline weighted score

117

149

130

84

h 84

91

97

91

84

117

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123

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2.3 Lab test results direct to patients via e-health?

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2.4 On-line booking of appointments?

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h n.ap. n.ap. n.ap. i n.ap.

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2.5 On-line access to personal care costs (by insurers)

3.1 Family doctor same day access

Outcomes :

Subdiscipline weighted score

Range and reach of services Belgium, Luxembourg, Sweden

110

2.1 EPR penetration

2.6 e-prescriptions

3. Waiting time for treatment

117

2.2 e-transfer of medical data between professionals

Waiting time for treatment : Albania, Belgium, Germany, Switzerland

Sweden

84

Romania

Czech Republic

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Malta

Cyprus

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Luxembourg

Croatia

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Lithuania

Bulgaria

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INDICATOR

Latvia

Belgium

SUB-DISCIPLINE Euro Health Consumer Index at a glance:

Italy

Austria

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1.2 Patient organisations involved in decision making

Albania

1.1 Healthcare law based on Patients' Rights

For more info please visit: www.healthpowerhouse.com

h 29

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38

42

h 54

h 38

38

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3.2 Direct access to specialist

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3.3 Major non-acute operations <90 days

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25

46

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h 42

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i 67

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i 54

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l 54

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3.4 Cancer therapy < 21 days

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3.5 CT scan < 7days

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Subdiscipline weighted score

187

173

187

120

120

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133

120

120

173

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147

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120

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107

107

120

133

120

93

80

93

93

187

80

4.1 Heart infarct case fatality

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Pharmaceuticals :

4.2 Infant deaths

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Denmark, Netherlands

4.3 Ratio of cancer deaths to number of cancer cases

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4.4 Preventable Years of Life Lost

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4.5 MRSA (resistant) infections

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4.6 Rate of decline of suicide

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l = Intermediary (2)

4.7 % of diabetics with high HbA1c levels

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h = Not-so-good (1)

Subdiscipline weighted score

190

155

143

155

190

202

143

226

202

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131

131

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226

226

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179

250

214

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4. Outcomes i = Good (3)

n.a. = data not available (1) n.ap. = not applicable (2)

5. Range and reach of services provided

5.1 Equity of healthcare systems

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5.2 Cataract operations per 100 000 age 65+

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5.4 Kidney transplants per million population

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5.5 Dental care included in public healthcare?

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5.6 Rate of mammography

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5.7 Informal payments to doctors

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6.3 Novel cancer drugs deployment rate

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6.4 Access to new drugs (time to subsidy)

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6.2 Layman-adapted pharmacopoeia?

6.1 Prescription drug subsidy, %

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5.3 Infant 4-disease vaccination

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Press Release Swiss healthcare steady among the very best, says annual European ranking – but finds weak spots Brussels, September 28, 2009 Switzerland stayed among the best healthcare systems of Europe when the 2009 Euro Health Consumer Index (EHCI) was presented today in Brussels. The 2009 EHCI, the annual survey of European healthcare, ranked Switzerland 5th out of 33 countries with 788 points from a potential 1,000, two positions better than last year. The Netherlands win the ranking for the second year with a record 863 points, followed by Denmark (819), newcomer Iceland (811) and Austria (795). The Swiss score high in categories such as short waiting for care, access to medicines and treatment outcomes. The Index ranks Switzerland ahead of Germany but behind Austria. “Switzerland has an impressive ranking with a combination of rapid access to treatments, top outcomes and medicines available, “states Dr. Arne Björnberg, the Euro Health Consumer Index Director. “The Swiss pay a lot for healthcare – so it should be good. In this context you are surprised to find mean mammography performance and a low level of cataract surgery. But Switzerland still seems stuck in the model of patients having to rely on their doctor for information on health and pharmaceuticals.” This year’s measurement indicates that the top performers in European healthcare start using healthcare information and choice to engage patients in the decision-making building a pressure from below for improvement. At the lower end of the ranking you find many countries stuck to old style healthcare, filled with hierarchies and lack of transparency. This gap challenges EU principles of equality and solidarity. About the Index The EHCI has become a measurement standard for European healthcare. It ranks 33 national European health care systems across 38 indicators, covering six areas that are key to the health consumer: Patients’ rights and information, e-Health, Waiting times for treatment, Treatment outcomes, Range and reach of services provided and Access to medication. The Index is compiled from a combination of public statistics, patient polls and independent research conducted by the founders, Brussels-based think tank Health Consumer Powerhouse. The 2009 EHCI works under the auspices of the Swedish EU Presidency. The e-Health subcategory is developed in cooperation with the European Commission - DG Information Society and Media. For more information and the explanatory report: http://www.healthpowerhouse.com/index.php?option=com_content&view=article&id=55&Itemid=54 About the EHCI, contact Dr. Arne Bjornberg arne.bjornberg@healthpowerhouse.com, +46 705 84 84 51 About the Health Consumer Powerhouse: www.healthpowerhouse.com or contact Dr. Raluca Nagy, raluca.nagy@healthpowerhouse.com, +32 472 61 24 63 Office Brussels: Rue Fossé aux Loups 34, B - 1000 Brussels, Belgium Phone: +32 (0) 2 218 73 93 brussels@healthpowerhouse.com www.healthpowerhouse.com


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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 84

Health Consumer Powerhouse

Euro Health Consumer Index 2009 Report

Arne Björnberg, Ph.D., Beatriz Cebolla Garrofé, Ph.D. and Sonja Lindblad arne.bjornberg@healthpowerhouse.com beatriz.cebolla@healthpowerhouse.com sonja.lindblad@healthpowerhouse.com

Health Consumer Powerhouse 2009-10-01 Number of pages: 66 This report may be freely quoted, referring to the source. © Health Consumer Powerhouse AB, 2009. ISBN 978-91-977879-1-8

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Contents 1. SUMMARY ............................................................................................................................................................ 5 1.1 SOME INTERESTING COUNTRIES ........................................................................................................................................ 5 1.2 BBB; BISMARCK BEATS BEVERIDGE – YET AGAIN! ................................................................................................................ 9 2. INTRODUCTION ....................................................................................................................................................10 2.1 BACKGROUND............................................................................................................................................................ 10 2.2 INDEX SCOPE ............................................................................................................................................................. 11 2.3 ABOUT THE AUTHORS .................................................................................................................................................. 11 3. COUNTRIES INVOLVED .........................................................................................................................................12 4. RESULTS OF THE EURO HEALTH CONSUMER INDEX 2009 ......................................................................................13 4.1 RESULTS SUMMARY .................................................................................................................................................... 15 5. BANG-FOR-THE-BUCK ADJUSTED SCORES .............................................................................................................19 5.1 BFB ADJUSTMENT METHODOLOGY.................................................................................................................................. 19 5.2 RESULTS IN THE BFB SCORE SHEET.................................................................................................................................. 20 5.3 INFORMAL PAYMENTS TO DOCTORS ................................................................................................................................. 21 6. TRENDS OVER THE FIVE YEARS .............................................................................................................................21 6.1 SCORE CHANGES 2006 - 2009...................................................................................................................................... 21 6.2 CLOSING THE GAP BETWEEN THE PATIENT AND PROFESSIONALS .............................................................................................. 23 6.3 CLOSING THE GAP BETWEEN EAST AND WEST .................................................................................................................... 24 6.4 TRANSPARENT MONITORING OF HEALTHCARE QUALITY ......................................................................................................... 24 6.5 LAYMAN-ADAPTED COMPREHENSIVE INFORMATION ABOUT PHARMACEUTICALS ......................................................................... 25 6.6 WAITING LISTS: WHO CARES (FOR THE PATIENT)? .............................................................................................................. 25 6.7 CHANGE UNDER PRESSURE ............................................................................................................................................ 26 6.8 WHY DO PATIENTS NOT KNOW? ..................................................................................................................................... 26 6.9 MRSA SPREAD .......................................................................................................................................................... 26 7. HOW TO INTERPRET THE INDEX RESULTS? ...........................................................................................................27 8. EUROPEAN DATA SHORTAGE ...............................................................................................................................27 8.1 MEDICAL OUTCOMES INDICATORS INCLUDED IN THE EHCI .................................................................................................... 27 9. EVOLVEMENT OF THE EURO HEALTH CONSUMER INDEX ......................................................................................29 9.1 SCOPE AND CONTENT OF EHCI 2005 .............................................................................................................................. 29 9.2 SCOPE AND CONTENT OF EHCI 2006 – 2009 .................................................................................................................. 30 9.3 EHCI 2009 .............................................................................................................................................................. 31 9.4 NO INDICATORS TAKEN OUT FROM THE EHCI 2008 SET....................................................................................................... 31 9.5 NEW INDICATORS INTRODUCED FOR EHCI 2009 ............................................................................................................... 31 9.6 INDICATOR AREAS (SUB-DISCIPLINES) ............................................................................................................................... 32 9.7 SCORING IN THE EHCI 2009......................................................................................................................................... 33 9.8 WEIGHT COEFFICIENTS ................................................................................................................................................. 33 9.9 INDICATOR DEFINITIONS AND DATA SOURCES FOR THE EHCI 2008 ......................................................................................... 36 9.10 THRESHOLD VALUE SETTINGS ....................................................................................................................................... 43 9.11 “CUTS” DATA SOURCES ............................................................................................................................................. 44 9.12 CONTENT OF INDICATORS IN THE EHCI 2009 .................................................................................................................. 45 9.13 HOW THE EURO HEALTH CONSUMER INDEX 2009 WAS BUILT ............................................................................................ 56 9.14 PRODUCTION PHASES ................................................................................................................................................ 56 9.15 EXTERNAL EXPERT REFERENCE PANEL ............................................................................................................................. 58 10. REFERENCES .......................................................................................................................................................58 10.1 MAIN SOURCES ........................................................................................................................................................ 58 10.2 USEFUL LINKS .......................................................................................................................................................... 59 ANNEX 1: SOURCE DOCUMENT FOR THE PATIENTS’ RIGHTS INDICATOR (IN ADDITION TO FEEDBACK FROM NATIONAL AUTHORITIES). ............ 61 APPENDIX 1. QUESTIONNAIRE USED IN THE SURVEY COMMISSIONED FROM PATIENT VIEW FOR THE EURO HEALTH CONSUMER INDEX 2008...........................................................................................................................................64 iii


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The flying Dutchman reigns European healthcare as the inequity gap grows This 5th annual edition of the Euro Health Consumer Index, is offering a user-focused, performance-related comparison of 33 national healthcare systems. The most remarkable outcome is no doubt the outstanding position of the Dutch healthcare, indicating that the ongoing healthcare reform now pays off. Can we imagine a new “model” gaining a lead, similar to the impact from the British NHS in the 1950’s and 60’s? The Dutch progress is essential from another point of view: the strategic role of the health consumer created by the reform. It combines competition for funding and provision within a regulated framework. There are information tools to support active choice among consumers. The Netherlands started to work on patient empowerment early, which now clearly pays off in many areas. The Dutch are not alone in the systematic efforts to engage patients and consumers using choice and information. The most prominent European healthcare systems all move in this direction, which contributes to the growing healthcare divide indicated by this year’s Index. Most Central and Eastern European healthcare systems lose rank, although they almost all score more points in the Index every year. And this might be a very real manifestation of the financial crisis and the competition among healthcare approaches: some healthcare systems move ahead, driven by not only economic wealth but good policy as well, while others move slower, thus failing to meet the growing needs and expectations of the citizens. The signals of expanding inequalities in healthcare following on the financial crisis challenge EU principles of solidarity and equity. It is not only a matter of money but attitude. With patient mobility growing around Europe, there is a strong need for transparency exposing the pros and cons of the national healthcare systems. The EU intends to introduce a cross-border care scheme which requires significantly better information to patients. Qualities such as access to your medical record, second opinion and information about results produced by care providers have been slowly spreading. The trend of user empowerment makes provider catalogues and layman pharmacopoeias take off. Sensible policy integrates e-Health in this change, providing a spearhead to radically reduce costs, opening for rapid treatment access and patient safety advancement. We thank the ministries and agencies in the Index countries for a creative dialogue and provision of data. We want as well to thank the European Commission – DG Information Society and Media for supporting the development of the e-Health sub-discipline (and that sub-discipline only) of this year’s Index. The EHCI 2009 is presented under the auspices of the Swedish EU Presidency. Brussels, September 23, 2009 Johan Hjertqvist President Health Consumer Powerhouse


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 87 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

1.

Summary

The 2009 Euro Health Consumer Index has a completely novel ranking situation. In previous EHCI editions, as well as in the Euro Consumer Heart Index 2008 and the Euro Consumer Diabetes Index 2008 (all available at www.healthpowerhouse.com), 3 – 5 top countries are separated by only a few points on the 1000-point scale. The EHCI 2009 total ranking of healthcare systems shows an unprecedented landslide victory for The Netherlands, scoring 863 points out of 1000, 44 points ahead of runners-up Denmark at 819 points, followed by newcomers in the EHCI, Iceland, at 811 and Austria at 795. The ranking was noticeably influenced by the 2008 introduction of an additional sixth subdiscipline, “e-Health” (for more information on e-Health sub-discipline see section e-Health), measuring essentially the penetration of electronic medical records and the use of e-solutions solutions for the transfer of medical information between professionals, and from professionals to patients. The e-solutions for communication to patients indicators are new for 2009, and very much show that essentially all of European healthcare still has a long way to go in the implementation of IT solutions in healthcare. No country scores all Green on the six e-Health indicators (see Section 9.7 for explanation on scoring colours).

1.1 Some interesting countries (not necessarily in Index score order). 1.1.1 The Netherlands!!! The Netherlands is the only country which has consistently been among the top three in the total ranking of any European Index the Health Consumer Powerhouse has published since 2005. The 2009 NL score of 863 points is by far the highest ever seen in a HCP Index. The NL shares the sub-discipline victory with Denmark only on e-Health and Pharmaceuticals, and the large victory margin seems essentially due to that the Dutch healthcare system does not seem to have any really weak spots, except possibly some scope for improvement regarding the waiting times situation, where some central European countries excel. Normally, the HCP takes care to state that the EHCI is limited to measuring the “consumer friendliness” of healthcare systems, i.e. does not claim to measure which European state has the best healthcare system across the board. However, the fact that is seems very difficult to build an Index of the HCP type without ending up with The Netherlands on the medallists’ podium, creates a strong temptation to actually claim that the landslide winner of the EHCI 2008 could indeed be said to have “the best healthcare system in Europe”. 1.1.1.1 So what are the Dutch doing right? It has to be emphasized that the following discussion does contain a substantial amount of speculation outside of what can actually be derived from the EHCI scores: The NL is characterized by a multitude of health insurance providers acting in competition, and being separate from caregivers/hospitals. Also, the NL probably has the best and most structured arrangement for patient organisation participation in healthcare decision and policymaking in Europe. 5


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Here comes the speculation: one important net effect of the NL healthcare system structure would be that healthcare operative decisions are taken, to an unusually high degree, by medical professionals with patient co-participation. Financing agencies and healthcare amateurs such as politicians and bureaucrats seem farther removed from operative healthcare decisions in the NL than in almost any other European country. This could in itself be a major reason behind the NL landslide victory in the EHCI 2009. 1.1.1.2 So what, if anything, are the Dutch doing wrong? The NL scores very well in all sub-disciplines, except Waiting times/Access, where the score is more mediocre. As was observed by Siciliani & Hurst of the OECD in 2003/2004, and in the EHCI 2005 – 2009, waiting lists for specialist treatment, paradoxically, exist mainly in countries having “GP gatekeeping” (the requirement of a referral from a primary care doctor to see a specialist). GP gatekeeping, a “cornerstone of the Dutch healthcare system” (said to the HCP by a former Dutch Minister of Health) is widely believed to save costs, as well as providing a continuum of care, which is certainly beneficial to the patient. As can be seen from the references given in Section 9.12.3 on indicator 3.2, there is no evidence to support the cost-reducing hypothesis. Also, as can be seen in Section 5.1, the NL has risen in healthcare spend to actually having the highest per capita spend in Europe (outside of what the HCP internally calls “the three rich bastards”; Norway, Switzerland and Luxembourg, who have a GDP per capita in a class of their own). It could well be that the Netherlands would break the 900 points barrier by relaxing the GP gatekeeping rules! 1.1.2 Denmark Denmark did gain a lot from the introduction of the e-Health sub-discipline. Denmark has been on a continuous rise since it was first included in the EHCI 2006. Denmark is doing particularly well on Patient Rights and Information, being one of only three countries (not the same three) scoring Green both on Free choice of caregiver in the EU and on having a hospital registry on the Internet showing which hospitals have the best medical results. Mainly for this reason, Denmark is outdistancing its Nordic neighbours in the EHCI, is spite of having a slightly lower score on Outcomes than these. 1.1.3 Iceland Due to its location in the North Atlantic, Iceland has been forced to build a system of healthcare services, which has the capability (not dimensions!) of a system serving a couple of million people, which is serving only 300 000 Icelanders. The Icelandic bronze medal did not come as a surprise to the HCP research team. Lacking its own specialist qualification training for doctors, Iceland does probably benefit from a system, which resembles the medieval rules for carpenters and masons: for a number of years after qualification, these craftsmen were forbidden to settle down, and forced to spend a number of years wandering around working for different builders. Naturally, they did learn a lot of different skills along the way. Young Icelandic doctors generally spend 8 – 10 years after graduation working in another country, and then frequently come back (and they do not 6


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need to marry a master builder’s widow to set up shop!). Not only do they learn a lot – they also get good contacts useful for complicated cases: the Icelandic doctor faced with a case not possible to handle in Iceland, typically picks up the phone and calls his/her ex-boss, or a skilled colleague, at a well-respected hospital and asks: Could you take this patient?, and frequently gets the reply: “Put him on a plane! 1.1.4 Germany – the “Mystery Country” In 6th place with 787 points, Germany probably has the most restriction-free and consumeroriented healthcare system in Europe, with patients allowed to seek almost any type of care they wish whenever they want it. The main reason Germany is not engaged in the fight for medals is the mediocrity of Outcomes (and “Germany” and “mediocre quality” are rarely heard in the same sentence!). This is probably due to a characteristic of the German healthcare system: a large number of rather small general hospitals, not specializing. The “mystery” is: how is it possible to operate a restriction-free system, and not have healthcare costs run wild? As can be seen from the cost graph in Section 5.1, German healthcare costs are in the middle of the Western European countries. Another speculative explanation: There are studies, that show that German doctors work harder; long hours and many appointments/operations per doctor per year. It is well known that hindering a German from working is difficult. Could the relatively good cost containment in German healthcare be explained simply be “German work ethic”? Unfortunately, the EHCI does not provide the answer. 1.1.5 Ireland, Spain and Greece In 13th, 22nd and 24th place respectively. For the EHCI 2009, the HCP has had much better contact with national healthcare bodies than in previous years. For that reason, the Patient View survey to patient organizations, which provides part of the data for the EHCI, has essentially not been used as a single CUTS (see section 9.11) data source, but mainly as a “reality check”. These three countries seem to have a domestic “marketing problem” for their healthcare services. This is particularly striking for Ireland, which after is HSE reform has been steadily climbing in the EHCI, but where the responses from patient organizations on issues such as waiting times are very negative still in 2009. Greece leads Europe by a wide margin in the number of doctors per capita (below). Still the picture of Greek healthcare, painted by the patient organization responses, does not at all indicate any sort of healthy competition to provide superior healthcare services.

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1.1.6 Albania 30th place, 562 points. Albania is included in the EHCI at the request of the Albanian Ministry of Health, who in a very nice e-mail wrote that “we might well finish last, but we want to be in there anyway”. Albania, as can be seen above and in Section 5.1, does have very limited healthcare resources. The country avoids ending up last chiefly due to a very strong performance on Access, where patient organizations confirmed the official ministry version that waiting times essentially do not exist. In fact, Albania tops the Waiting Times subdiscipline together with Belgium, Germany and Switzerland! The ministry explanation for this was that “Albanians are a hardy lot, who only go to the doctor when carried there”, i.e. underutilization of the healthcare system. This is an oversimplification; Albanians visit their primary care doctor more than twice as often as Swedes (3.9 visits per year vs. 1.6)! 1.1.7 Sweden 9th place, 762 points. Still, the European champion on medical outcomes. For five years, it has not seemed to matter which indicators are tried on Outcomes (at least for rather serious conditions); Sweden keeps being the only country to score All Green. At the same time, the notoriously poor accessibility situation seems very difficult to rectify, in spite of state government efforts to stimulate the decentralized county-operated healthcare system to shorten waiting lists. The HCP survey to patient organizations confirms the picture obtained from www.vantetider.se, that the targets for maximum waiting times, which on a European scale are very modest, are not really met. The target for maximum wait to see your 8


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 91 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

primary care doctor (no more than 7 days) is underachieved only by Portugal, where the corresponding figure is < 15 days. Another way of expressing the vital question: Why can Albania operate its healthcare services with practically zero waiting times, and Sweden cannot? 1.1.8 Estonia 1½ million population Estonia has dropped rather dramatically; from an impressive 11th place overall in the 2008 Index (score 669) to 18th in 2009, with 638 points. What this might show is one of the few visible examples of the financial crisis hitting a healthcare system. 1.1.9 Croatia 23rd place, 627 points. As was assumed in the EHCI 2008 report, Croatia was then handicapped by numerous “not available” in the score matrix. What the HCP finds particularly encouraging is that data, which in 2008 was confined to the Croatian MoH, has since been released into the public domain, to the benefit of citizens and the EHCI score. 1.1.10 Portugal 21st place, 632 points. Rather surprisingly also to the sponsor of the e-Health indicators, the European Commission – DG Information Society and Media, Portugal emerges as the European champion on e-Health deployment, with widespread use of Electronic Patient Records, electronic prescriptions and on-line booking of doctor appointments (at least for the 4 million inhabitants of the Lisbon area).

1.2 BBB; Bismarck Beats Beveridge – yet again! All public healthcare systems share one problem: Which technical solution should be used to funnel typically 7 – 10 % of national income into healthcare services? Bismarck healthcare systems: Systems based on social insurance, where there is a multitude of insurance organisations, Krankenkassen etc, who are organisationally independent of healthcare providers. Beveridge systems: Systems where financing and provision are handled within one organisational system, i.e. financing bodies and providers are wholly or partially within one organisation, such as the NHS of the UK, counties of Nordic states etc. For more than half a century, particularly since the formation of the British NHS, the largest Beveridge-type system in Europe, there has been intense debating over the relative merits of the two types of system. Already in the EHCI 2005, the first 12-state pilot attempt, it was observed that “In general, countries which have a long tradition of plurality in healthcare financing and provision, i.e. with a consumer choice between different insurance providers, who in turn do not discriminate between providers who are private for-profit, non-profit or public, show common features not only in the waiting list situation …” Looking at the results of the EHCI 2006 – 2009, it is very hard to avoid noticing that the top consists of dedicated Bismarck countries, with the small-population and therefore more easily 9


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 92 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

managed Beveridge systems of the Nordic countries squeezing in. Large Beveridge systems seem to have difficulties at attaining really excellent levels of customer value. The largest Beveridge countries, the U.K. and Italy, keep clinging together in the middle of the Index. There could be (at least) two different explanations for this: 1. Managing a corporation or organisation with 100 000+ employees calls for considerable management skills, which are usually very handsomely rewarded. Managing an organisation such as the English NHS, with close to 1½ million staff, who also make management life difficult by having a professional agenda, which does not necessarily coincide with that of management/administration, would require absolutely world class management. It is doubtful whether public organisations offer the compensation and other incentives required to recruit those managers. 2. In Beveridge organisations, responsible both for financing and provision of healthcare, there would seem to be a risk that the loyalty of politicians and other top decision makers could shift from being primarily to the customer/patient. Primary loyalty could become shifted to the organisation these decision makers, with justifiable pride, have been building over decades (or possibly to aspects such as the job-creation potential of such organisations in politicians’ home towns).

2.

Introduction

The Health Consumer Powerhouse (HCP) has become a centre for visions and action promoting consumer-related healthcare in Europe. “Tomorrow’s health consumer will not accept any traditional borders”, we declared in last year’s report, but it seems that this statement is already becoming true in 2008; the “Commission proposal for a Directive for patients rights at Cross border care” is in this way being an excellent example of this trend. In order to become a powerful actor, building the necessary reform pressure from below, the consumer needs access to knowledge to compare health policies, consumer services and quality outcomes. The Euro Health Consumer Indexes are efforts to provide healthcare consumers with such tools.

2.1 Background Since 2004 the HCP has been publishing a wide range of comparative publications on healthcare in various countries. First, the Swedish Health Consumer Index in 2004 (www.vardkonsumentindex.se, also in an English translation). By ranking the 21 county councils by 12 basic indicators concerning the design of ”systems policy”, consumer choice, service level and access to information we introduced benchmarking as an element in consumer empowerment. In two years time this initiative had inspired – or provoked – the Swedish Association of Local Authorities and Regions together with the National Board of Health and Welfare to start a similar ranking, making public comparisons an essential Swedish instrument for change. For the pan-European indexes in 2005 – 2008, HCP aimed to basically follow the same approach, i.e. selecting a number of indicators describing to what extent the national healthcare systems are “user-friendly”, thus providing a basis for comparing different national systems. 10


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Furthermore, since 2008 the HCP has enlarged the existing benchmarking program considerably:

In January 2008, the Frontier Centre and HCP released the first Euro-Canada Health Consumer Index, which compared the health care systems in Canada and 29 European countries. The 2009 edition was released in May, 2009.

The Euro Consumer Heart Index, launched in July 2008, compares 29 European cardiovascular healthcare systems in five categories, covering 28 performance indicators.

The first edition of Canada Health Consumer Index was released in September 2008 in co-operation with Frontier Centre for Public Policy, examining healthcare from the perspective of the consumer at the provincial level.

The first Euro Consumer Diabetes Index, launched in September 2008, provides the first ranking of European diabetes healthcare services across five key areas: Information, Consumer Rights and Choice; Generosity, Prevention; Access to Procedures and Outcomes.

This year's edition of Euro Health Consumer Index covers 38 healthcare performance indicators for 33 countries.

Though still a somewhat controversial standpoint, HCP advocates that quality comparisons within the field of healthcare is a true win-win situation. To the consumer, who will have a better platform for informed choice and action. To governments, authorities and providers, the sharpened focus on consumer satisfaction and quality outcomes will support change. To media, the ranking offers clear-cut facts for consumer journalism with some drama into it. This goes not only for evidence of shortcomings and method flaws but also illustrates the potential for improvement. With such a view the EHCI is designed to become an important benchmark system supporting interactive assessment and improvement. As we heard one of the Ministers of health saying when seeing his country’s preliminary results: “It´s good to have someone still telling you: you could do better.”

2.2 Index scope The aim has been to select a limited number of indicators, within a definite number of evaluation areas, which in combination can present a telling tale of how the healthcare consumer is being served by the respective systems.

2.3 About the authors Project Management for the EHCI 2008 has been executed by Arne Björnberg, Ph.D. Dr. Björnberg has previous experience from Research Director positions in Swedish industry. His experience includes having served as CEO of the Swedish National Pharmacy Corporation (”Apoteket AB”), Director of Healthcare & Network Solutions for IBM Europe Middle East & Africa, and CEO of the University Hospital of Northern Sweden (“Norrlands Universitetssjukhus”, Umeå). Dr. Björnberg was also the project manager for the EHCI 2005 – 2008 projects, the Euro Consumer Heart Index 2008 and numerous other Index projects. 11


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Beatriz Cebolla, Ph.D. After graduating in biochemistry, Dr. Cebolla has worked as a researcher for the last ten years and has been attached to various institutions relevant to the healthcare field. She completed her Ph.D. at the Biomedical Research Institute (IIB/CSIC) in Madrid and continued with a postdoctoral fellowship at the Institute for Molecular Pathology (IMP) in Vienna in Dr. Meinrad Busslinger’s laboratory. She has carried out several collaborations with other scientist groups working on cancer and diabetes and is currently studying a Master in International Public Health, and was also the Project Manager for the 2008 Euro Consumer Diabetes Index. Sonja Lindblad, DIHR Sonja Lindblad has been employed in various health care companies. She holds a teacher´s degree and is presently working on her master degree in public health at the University of Stockholm. She has been engaged as researcher/project manager in several Swedish healthcare index projects.

3.

Countries involved

In 2005, the EHCI started with a dozen countries and 20 indicators; this year’s index already includes all 27 European Union member states, plus Norway and Switzerland, the candidate countries of Croatia and FYR Macedonia, and for the first time also Albania and Iceland.

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4. Results of the Euro Health Consumer Index 2009

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14


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4.1 Results Summary

This fifth attempt at creating a comparative index for national healthcare systems has confirmed that there is a group of EU member states, which all have good healthcare systems seen from the customer/consumer’s point of view. The scoring has intentionally been done in such a way that the likelihood that two states should end up sharing a position in the ranking is almost zero. It must therefore be noted that great efforts should not be spent on in-depth analysis of why one country is in 13th place, and another in 16th. Very subtle changes in single scores can modify the internal order of countries, particularly in the middle of the ranking list. The EHCI 2009 total ranking of healthcare systems shows an even greater landslide victory for The Netherlands, scoring 863 points out of 1000, 44 points ahead of runnersup Denmark at 819 points, closely followed by newcomers Iceland at 811 points, and 2007 winners Austria in 4th place with 795 points. This should not at all be dismissed as an effect of changing indicators, of which there are 38 in the EHCI 2009, up from 34 in the previous year, and/or sub-disciplines. The Netherlands is the only country which has consistently been among the top three in the total ranking of any European Index the Health Consumer Powerhouse has published since 2005. Although being the sub-discipline winner, scoring full maximum points, in only one sub-discipline of the EHCI 2009; “Range and reach of services provided” 15


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(formerly called “Generosity” in previous EHCI editions), the Dutch healthcare system does not seem to have any really weak spots in the other sub-disciplines, except possibly some scope for improvement regarding the waiting times situation, where some other central European states excel. Normally, the HCP takes care to state that the EHCI is limited to measuring the “consumer friendliness” of healthcare systems, i.e. does claim to measure which European state has the best healthcare system across the board. However, the fact that is seems very difficult to build an Index of the HCP type without ending up with The Netherlands on the medallists’ podium, creates a strong temptation to actually claim that the landslide winner of the EHCI 2009 could indeed be said to have “the best healthcare system in Europe”. Denmark did gain a lot from the introduction of the e-Health sub-discipline. Non the less, as can been seen from the longitudinal analysis in Chapter 7, where the EHCI 2009 has been modelled back on the EHCI 2007 (with only five sub-disciplines), Denmark has been on a continuous rise since it was first included in the EHCI 2006. It would seem that the dedicated efforts made by Danish politicians and public agencies, to achieve a real upgrade of the healthcare system in Denmark, are paying off. This is corroborated by the fact than Denmark emerged as the total winner of the Euro Consumer Diabetes Index 2008. Bronze medallists are newcomers Iceland at 811 points. In 4th place resides the 2007 winner Austria at 795 points; not doing as well on e-Health services but scoring the first ever full score in the pharmaceuticals sub-discipline. Switzerland comes in 5th at 788 points and Germany 6th at 787. These three countries offer truly excellent accessibility to healthcare services, but as they do not reach the same score levels on the heavily weighted (“the proof of the pudding is in the eating”) Outcomes sub-discipline as do Sweden and the Netherlands, they do not quite reach the top. One country showing a significant downward slide in the EHCI is the 2006 overall winner France, ending up in 10th place in 2008. This is partially due to weakness in the implementation of e-Health solutions. As the HCP research team was informed at a visit to the French ministry of health already in 2006, France was starting to make access to healthcare specialist services less liberal. This seems to be reflected in the French 2008 scores on Waiting Times, where the survey commissioned to patient organisations seemed to confirm that access is now noticeably more restricted. The accessibility situation seems to have improved again, with France in 7th place at 778 points. The Swedish score for technically excellent healthcare services is, as ever, dragged down by the seemingly never-ending story of access/waiting time problems, in spite of national efforts such as Vårdgaranti (National Guaranteed Access to Healthcare); Sweden still makes a good 9th place with 762 points. For the second time, the EU candidate states of Croatia and FYR Macedonia have been included in the EHCI. In 2008, the scores of these countries were underestimated due to less participation in EU-instigated data collection activities. In southern Europe, Spain and Italy provide healthcare services where medical excellence can be found in many places. Real excellence in southern European healthcare seems to 16


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be a bit too much dependent on the consumers' ability to afford private healthcare as a supplement to public healthcare. A mixed performance in shown by the U.K; the overall U.K. score is dragged down by waiting lists and uneven quality performance. Some eastern European EU member systems are doing surprisingly well, considering their much smaller healthcare spend in Purchasing Power adjusted dollars per capita. However, readjusting from politically planned to consumer-driven economies does take time. Consumer and patient rights are improving. In a growing number of European countries there is healthcare legislation explicitly based on patient rights and a functional access to your own medical record is becoming standard. Still very few countries have hospital/clinic catalogues with quality ranking. Generally European healthcare continues to improve but medical outcomes statistics is still appallingly poor in many countries. This is not least the case regarding the number one killer condition: cardiovascular diseases, where data for one very vital parameter; 30day case fatality for hospitalized heart infarct patients had to be compiled from several disparate sources. If healthcare officials and politicians took to looking across borders, and to "stealing" improvement ideas from their EU colleagues, there would be a good chance for a national system to come much closer to the theoretical top score of 1000. As a prominent example; if Sweden could just achieve a German waiting list situation, that alone would suffice to lift Sweden to the Silver medal with ~850 points. A further discussion on results of states and the changes observed over time can be found in Chapter 6: Important trends over the four years. 4.1.1 Country scores There are no countries, which excel across the entire range of indicators. The national scores seem to reflect more of “national and organisational cultures and attitudes”, rather than mirroring how large resources a country is spending on healthcare. The cultural streaks have in all likelihood deep historical roots. Turning a large corporation around takes a couple of years – turning a country around can take decades!

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Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

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4.1.2 Results in “Hexathlon” The EHCI 2008 is made up of six sub-disciplines. As no country excels across all aspects of measuring a healthcare system, it can therefore be of interest to study how the 31 countries rank in each of the six parts of the “hexathlon”. The scores within each sub-discipline are summarized in the following table:

As the table indicates, the total top position of the Dutch healthcare system is to a great extent a product of an even performance across the subdisciplines, very good medical quality and shared top scores on e-Health and Access to pharmaceuticals. Runner-up Denmark is still in top position for Patient rights and information, and also top of Europe with a full score on e-Health. The Swedish healthcare system would be a real top contender, were it not for an accessibility situation, which by Albanian, Belgian, Austrian, German or Swiss standards can only be described as abysmal. Maximum Sub-discipline

Top country/countries

Score

1. Patient rights and information

Denmark

175!

175

2. e-Health

Portugal

67

75

3. Waiting time for treatment

Albania, Belgium, Germany, Switzerland

187

200

4. Outcomes

Sweden

250!

250

5. Range and reach of services

Belgium, Luxembourg, Sweden

137

150

6. Pharmaceuticals

Denmark, Netherlands

138

150

score

18


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5.

Bang-For-the-Buck adjusted scores

With all 27 EU member states and six other European countries included in the EHCI project, it becomes apparent that the Index tries to compare states with very different financial resources. The annual healthcare spending, in PPP-adjusted (Purchasing Power Parity) US dollars, varies from less than $400 in Albania more than $4000 in Norway, Switzerland, and Luxembourg. Continental Western Europe and Nordic countries generally fall between $2700 and $3700. As a separate exercise, the EHCI 2009 has added a value for money-adjusted score: the Bang-For-the-Buck adjusted score, or “BFB Score”.

5.1 BFB adjustment methodology It is not obvious how to do such an adjustment. If scores would be adjusted in full proportion to healthcare spend per capita, the effect would simply be to elevate all less affluent states to the top of the scoring sheet. This, however, would be decidedly unfair to the financially stronger states. Even if healthcare spending is PPP (Purchasing Power Parity) adjusted, it is obvious that also PPP dollars go a lot further to purchase healthcare services in member states, where the monthly salary of a nurse is € 200, than in states where nurse’s salaries exceed € 3500. For this reason, the PPP adjusted scores have been calculated as follows: Healthcare spends per capita in PPP dollars have been taken from the WHO HfA database (August 2009; latest available numbers, most frequently 2007) as illustrated in the graph below:

For countries not having a 2007 value in the database, the “latest available” number has been multiplied by the average % increase in the EU since the “latest available” year.

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For each country has been calculated the square root of this number. The reason for this is that domestically produced healthcare services are cheaper roughly in proportion to the healthcare spend. The basic EHCI scores have been divided by this square root. For this exercise, the basic scoring points of 3, 2 and 1 have been replaced by 2, 1 and 0. In the basic EHCI, the minimum score is 333 and the maximum 1000. With 2, 1 and 0, this does not (or only very marginally) change the relative positions of the 33 countries, but is necessary for a value-for-money adjustment – otherwise, the 333 “free” bottom points have the effect of just catapulting the less affluent countries to the top of the list. The score thus obtained has been multiplied by the arithmetic means of all 33 square roots (creating the effect that scores are normalized back to the same numerical value range as the original scores).

5.2 Results in the BFB Score sheet The outcome of the BFB exercise is shown in the graphic below. Even with the square root exercise described in the previous section, the effect is to dramatically elevate many less affluent nations in the scoring sheet.

The BFB scores, naturally, are to be regarded as somewhat of an academic exercise. Not least the method of adjusting to the square root of healthcare spent certainly lacks

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scientific support. The BFB method is also a shade too blunt to accommodate countries, who have a very low healthcare spend, such as Albania and FYR Macedonia; particularly Albania’s official healthcare spend is very modest. After the research work, however, it does seem that certainly the supreme winner in the 2007 and 2008 BFB scores, Estonia, keeps doing very well within its financial capacity. To some extent, the same could be said about Hungary and the Czech Republic. It is good to remember that Croatia (and FYR Macedonia) were handicapped by many “n.a.:s” in the 2008 score sheet. The good position of Croatia in the B-F-B sheet is probably not just an artifact; Croatia does have “islands of excellence” in its healthcare system, and might well become a popular country for “health tourism”; there are few other places where a state-of-the-art hip joint operation can be had for €3000. One thing the authors find interesting is to see which countries top the list in the BFB Scores, and which countries do reasonably well in the original scores. Examples of such countries are primarily the Netherlands, Iceland and Denmark. The U.K. has a less prominent position in the BFB exercise than in previous years – it would seem that the increased healthcare spend in the U.K. has not yet materialized fully in improved healthcare services. In public sector services (and also in private enterprise; cf. IBM in 1990!), the availability of a lot of money frequently results in decreasing cost effectiveness. This is probably illustrated by the modest positions of Ireland and Norway in the BFB scores.

5.3 Informal payments to doctors The cross-European survey on informal payments is, in spite of its obvious imperfections, the first one in history, which also illustrates the low level of attention paid by nations and European institutions to the problem of parallel economy in healthcare. This observation gives reason for two questions: 1. Unlike other professionals, such as airline pilots, lawyers, systems engineers etc, working for large organisations, doctors are unique in being allowed to run side jobs without the explicit permission of the main employer. What is the reason(s) for keeping that? 2. What could be done to give doctors “normal” professional employment conditions, i.e. a decent salary and any extra energy spent on working harder (Yes, and making more money) for the main employer?

6.

Trends over the five years

EHCI 2005 was a pilot attempt with only 12 countries and 20 indicators, and is hence not included in the longitudinal analysis.

6.1 Score changes 2006 - 2009 From the point of view of a healthcare consumer, the overall situation is improving: 21


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Figure 6.1. These results over the four years 2006 – 2009 have been normalized to all be calculated the same way as the EHCI 2007 (with its five sub-disciplines). This means that “2.1 EPR penetration” has been moved back to “1. Patients’ Rights and Information”, and the “e-Health” sub-discipline has been taken out. New additional indicators in sub-disciplines 4. Outcomes and 5. Range and Reach of services are in the 2008 and 2009 scores.

22


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The fact that most countries show an upward trend in this normalized calculation can be taken as an indication that European healthcare is indeed improving over time. That some countries such as Malta and Sweden have a downward trend cannot be interpreted in the way that their healthcare systems have become worse over the time studied – only that they have developed less positively than the EU average! Countries, where healthcare seems to develop faster than average in a direction of improved consumer friendliness are: The Netherlands: Found the keys to a truly consumer-friendly healthcare system? Denmark: A determined political effort to improve delivery and transparency of healthcare, which seems to be paying off. Germany: Outcomes scores are creeping up from the “all Yellow” a couple of years ago. Will be a real top contender, if this trend continues. Ireland: The creation of the Health Service Executive was obviously a much-needed reform. Steady upward trend. Hungary, the Czech Republic and Lithuania: reforms in the area of Patient Rights and Information seem to be taking hold.

6.2 Closing the gap between the patient and professionals When the indicator on the role of patients’ organisations was introduced in 2006, no country got a Green score. This year, a high level of non-governmental patient’s organisations involvement can be seen in Belgium, Croatia, Denmark, Estonia, France, Germany, Hungary, Lithuania, Netherlands, Norway, Poland, Slovakia and Switzerland, which is a remarkable improvement. More and more states are changing the basic starting point for healthcare legislation, and there is a distinct trend towards expressing laws on healthcare in terms of rights of citizens/patients instead of in terms of (e.g.) obligations of providers (see section describing the indicator Healthcare law based on Patients' Rights). Still, there is a lot to improve: if the patient has to fill in a two-page form and pay EUR 15 to get access to her own medical record, it sounds more like a bad joke than a 21st century approach to patients’ rights (this is an actual example). Furthermore, only a handful of EU countries have integrated in their national legislation the Convention on Human Rights and Biomedicine1 principles, being the first legally binding international instrument in the field of bioethics, awarding the patient with a systematic framework of direct and readily applicable rights.

1

Convention for the Protection of Human Rights and Dignity of the Human Being with regard to the Application of Biology and Medicine: Convention on Human Rights and Biomedicine. Council of Europe, Oviedo 1997

23


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6.3 Closing the gap between East and West There seems to be a visible wave of legislation changes across the CEE, which results in patients’ empowerment. For example, in the past years Slovenia introduced changes in the domain of access to specialists, no-fault malpractice insurance, and the right to second opinion, together with considerable improvement in the area of access to information (register of legit doctors, pharmacopoeia, and even a nice attempt to construct a true providers’ catalogue with quality ranking); some of these changes being attributable to the introduction of an Act On Patients’ Rights of 2008. In the Czech Republic, a systematic reform of healthcare legislation had impact on drug deployment speed; in Lithuania, the level of involvement of patient organisations increased in past years to a level higher than the majority of the wealthiest countries in the West. Hungary improved a lot in the field of patient information by introducing the Doctor Info service with register of doctors. Access to how much caregivers have charged for a person’s care has been introduced – this is the only example of a country with a “monolithic” financing system having done this, and also nice attempts on provider catalogue, pharmacopoeia and other healthcare information. The example of Hungary is a good indication that an important improvement in EHCI scoring can be done in one or two years, without the need to increase healthcare spending in a dramatic way. Usually it costs very little to incorporate the patients’ rights in the national legislation or to make publicly available information already stored somewhere, such as a registry of doctors or information on pharmaceuticals. Also the newly included Candidate countries have adapted patients’ rights in their legislation. In e-Health, some CEE countries have introduced applications, which are still rare in Western Europe. This is probably similar to the rapid uptake of mobile telephones in India – sometimes, it can be an advantage not to have had an ancient technology established.

6.4 Transparent monitoring of healthcare quality In 2005, Dr. Foster of the UK was the single shining star on the firmament of provider (hospital) listing, where patients could actually see which hospitals had good results in term of actual success rates or survival percentages. In 2007, there were already a few more examples, where the Health Consumer Powerhouse believes that the most notable is the Danish www.sundhedskvalitet.dk, where hospitals are graded from to as if they were hotels, with service level indicators as well as actual results, including case fatality rates on certain diagnoses. Perhaps the most impressive part of this system is that it allows members of the public to click down to a link giving the direct-dial telephone number of clinic managers. Germany has joined the limited ranks of countries (now 3!) scoring Green by the power of state company Bundesgeschäftsstelle Qualitätssicherung GGmbH, www.bqs-online.de, which also provides results quality information on a great number of German hospitals. 24


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This year, we can find not-so-perfect, but already existing catalogues with quality ranking in Cyprus, France, Hungary, FYR Macedonia, Italy (regional; Tuscany et al.), Netherlands, Norway, Portugal and Slovenia!

6.5 Layman-adapted comprehensive information about pharmaceuticals In a discussion as late as January 2007, a representative of the Swedish Association of Pharmaceutical Industry (LIF), who were certainly pioneers with their well-established pharmacopoeia “Patient-FASS” (www.fass.se), was arguing that this and its Danish equivalent were the only examples in Europe. Today, easy-to-use web-based instruments to find information on pharmaceuticals can be found in 13 countries, also in CEE countries, e.g. Czech Republic, Estonia, Hungary, Romania, and Slovakia.

6.6 Waiting lists: Who cares (for the patient)? Not all the trends show an improvement. Over the years, one fact becomes clear: gatekeeping means waiting. Contrary to popular belief, direct access to specialist care does not generate access problems to specialists by the increased demand; repeatedly, waiting times for specialist care are found predominately in restrictive systems, which seem to be rather an absurd observation. One of the most characteristic systems of this kind, the NHS in the UK, recently spent millions pounds on reducing waiting and introduced a maximum of 18 weeks to definitive treatment after diagnosis. The patient survey commissioned by the HCP for this year's Index does not show any kind of improvement. On the contrary, UK patient organizations in 2009 have been surprisingly negative in their responses to the Waiting times questions! Furthermore, even the strong winners of past years’ rankings are turning to restrictive measures: France, for example, was restraining access in 2007, which resulted in waiting times, and therefore worse score (together with not really brilliant results in the e-Health sub-discipline). In 2009, French patients (and doctors?) seem to have learned to work the new regulations, as the French survey responses on this sub-discipline were very positive. Even more notable: one of the indicators, introduced for the first time in 2008, is asking whether patients are expected to make informal payments to the doctor in addition to any official fees. Under-the-table payments serve in some (rather surprising western European) countries as a way to gain control over the treatment: to skip the waiting list, to access excellence in treatment, to get the use of modern methods and medicines. More on informal payments can be found in the section Informal payments to doctors. In this context, HCP will continue to advocate the free choice, equal and direct access and measures intended to diminish the information handicap of the consumer as cornerstones of 21st century modern European healthcare.

25


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6.7 Change under pressure Some general beliefs about healthcare in Europe would say that the best performers are the relatively rich countries with a long tradition of full-coverage healthcare systems. It is therefore very difficult to score well for a non-western country. To some extent this can be true: generally speaking, good outcomes need money and continuity. The HCP work is, nevertheless, not concentrated on outcomes to the same extent that the common comparative studies. GDP-correlated indicators have been avoided as best possible. Against the beliefs presented above, it must be admitted that the way to the top of the Euro Health Consumer Index is not too difficult; the key measures are: choice, patients’ rights, accessibility, information/transparency, quality measurement – and some of these cost little to introduce. The key factor seems to be the overall responsiveness of the national system, and the capability to implement strategic changes. Under external pressure, visible in the past few years, individual countries take very different measures to keep healthcare sustainable, ranging from deep systematic reforms to defensive restrictive measures on the level of provision and access. Apparently, some national healthcare systems experience a sort of inertia to any change. On the other hand, quick learners like Estonia or Slovakia have had the questionable advantage of facing a crisis so threatening that it became an opportunity to redesign the whole approach to healthcare.

6.8 Why do patients not know? Each year, the results of the survey made in co-operation with Patient View reveal an interesting fact: in some countries, the patients’ organisations and health campaigners (even very respectful ones) do not know about some of the services available in their country. For example, the research team constantly finds negative answers on the existence of doctors’ registries, pharmacopoeias, access to medical records etc. in countries where HCP researchers can easily find this kind of information even without the knowledge of local language. To sum up, probably the reason is that national authorities make considerable improvements, but miss out on communicating these to the wide public. Three countries, where the opinions of patient organizations are deviating negatively from official statistics, are Greece, Ireland and Spain. One example: Spanish regulations do give patients the right to read their own patient records – nevertheless, Spanish patient organizations returned the most pessimistic responses to this survey question of any of the 33 countries.

6.9 MRSA spread In the EHCI 2007, considerable attention was paid to the problem of antibiotics resistance spread: “MRSA infections in hospitals seem to spread and are now a significant health threat in one out of two measured countries.” Unfortunately, the only countries where significant improvement can be seen are Bulgaria, Poland and the British Isles. In addition, both the newly included Candidates countries face the MRSA spread as well.

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Only 7 countries out of 33 can say that MRSA is not a major problem, thus scoring Green. 6.9.1 Ban sales of antibiotics without prescription! There is one measure, which could be very effective against the spread of microbial resistance; the banning of sales of antibiotics without a prescription. There is no country, where this practice is commonplace, which does not have a significant resistance problem!

7.

How to interpret the Index results?

The first and most important consideration on how to treat the results is: with caution! The Euro Health Consumer Index 2009 is an attempt at measuring and ranking the performance of healthcare provision from a consumer viewpoint. The results definitely contain information quality problems. There is a shortage of pan-European, uniform set procedures for data gathering. But again, the HCP finds it far better to present the results to the public, and to promote constructive discussion rather than staying with the only too common opinion that as long as healthcare information is not a hundred percent complete it should be kept in the closet. Again, it is important to stress that the Index displays consumer information, not medically or individually sensitive data. While by no means claiming that the EHCI 2009 results are dissertation quality, the findings should not be dismissed as random findings. On the contrary, previous experience from the general Euro Health Consumer Indexes reflects that consumer ranking by similar indicators is looked upon as an important tool to display healthcare service quality. The HCP hopes that the EHCI 2009 results can serve as inspiration for how and where European healthcare can be improved.

8. European data shortage 8.1 Medical outcomes indicators included in the EHCI There is one predominant feature, which characterizes European/Canadian public healthcare systems as opposed to their more industrialised counterparts in countries such as the U.S.A.: there is an abundance of statistics on input of resources, but a traditional scarcity of data on quantitative or qualitative output. Organisations like the WHO and OECD are publishing easily accessible and frequently updated statistics on topics like: • • •

the number of doctors/nurses per capita hospital beds per capita share of patients receiving certain treatments

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• • • •

number of consultations per capita number of MR units per million of population health expenditure by sources of funds drug sales in doses and monetary value (endless tables)

Systems with a history of funding structures based on grant schemes and global budgeting often exhibit a management culture, where monitoring and follow-up is more or less entirely focused on input factors. Such factors can be staff numbers, costs of all kinds (though not usually put in relation to output factors) and other factors of the nature illustrated by the above bullet list. Healthcare systems operating more on an industrial basis have a natural inclination to focus monitoring on output, and also much more naturally relate measurements of costs to output factors in order to measure productivity, cost-effectiveness and quality. The EHCI project has endeavoured to obtain data on the quality of actual healthcare provided. Doing this, the ambition has been to concentrate on indicators, where the contribution of actual healthcare provision is the main factor, and external factors such as lifestyle, food, alcohol or smoking are not heavily interfering. Thus, the EHCI has also avoided including public health parameters, which often tend to be less influenced by healthcare performance than by external factors. One chosen quality indicator has been: Heart infarct case fatality < 28 days after hospitalisation (de-selecting such parameters as total heart disease mortality, where the Mediterranean states have an inherent, presumably life-style dependent, leading position). The data originally used were those from the so-called MONICA study, completed with data obtained directly from healthcare authorities of countries not part of MONICA. For Sweden, Finland, Denmark and Austria and a few more countries much more recent data from national sources have been used, but with the cut-off to get a Green score set at 8% case fatality rather than 18%. In the early 1990’s, 18% was state-of-the-art – 15 years later, that has improved considerably. There is a surprising lack of more recent data on this the #1 killer disease in modern-day Europe. The graph shown below is in its original form from material published by the European Society of Cardiology, (with the identities of countries not given) based on what is by now very ancient MONICA data.

28


infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 111 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

The Health Consumer Powerhouse wishes the best of success to the European Society of Cardiology in its efforts on the Euro Heart Survey, the EUROASPIRE and EUROCISS projects, which will in all likelihood remedy the lack of outcomes data in this very vital field.

9. Evolvement of the Euro Health Consumer Index 9.1 Scope and content of EHCI 2005 Countries included in the EHCI 2005 were: Belgium, Estonia, France, Germany, Hungary, Italy, the Netherlands, Poland, Spain, Sweden, the United Kingdom and, for comparison, Switzerland. To include all 25 member states right from the start would have been a very difficult task, particularly as many memberships were recent, and would present dramatic methodological and statistic difficulties The EHCI 2005 was seeking a representative sample of large and small, long-standing and recent EU membership states. The selection was influenced by a desire to include all member states with a population of ~40 million and above, along with the above-mentioned mix of size and longevity of EU membership standing. As the Nordic countries have fairly similar healthcare systems, Sweden was selected to represent the Nordic family, purely because the project team members had a profound knowledge of the Swedish healthcare system. As already indicated, the selection criteria had nothing to do with healthcare being publicly or privately financed and/or provided. For example, the element of private providers is specifically not at all looked into (other than potentially affecting access in time or care outcomes).

29


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 112 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

One important conclusion from the work on EHCI 2005 was that it is indeed possible to construct and obtain data for an index comparing and ranking national healthcare systems seen from the consumer/patient’s viewpoint.

9.2 Scope and content of EHCI 2006 – 2009 The EHCI 2006 included all the 25 EU member states of that time, plus Switzerland using essentially the same methodology as in 2005. The number of indicators was also increased, from 20 in the EHCI 2005 to 28 in the 2006 issue. The number of sub-disciplines was kept at five; with the change that the “Customer Friendliness” sub-discipline was merged into “Patient Rights and Information”. The new sub-discipline “Generosity” (What is included in the public healthcare offering?) was introduced, as it was commented from a number of observers, not least healthcare politicians in countries having pronounced waiting time problems, that absence of waiting times could be a result of “meanness” – national healthcare systems being restrictive on who gets certain operations could naturally be expected to have less waiting list problems. In order to test this, the new sub discipline “Generosity” of public healthcare systems, in 2009 calles “Range and reach of services”. A problem with this sub discipline is that it is only too easy to land in a situation, where an indicator becomes just another way of measuring national wealth (GDP/capita). The indicator “Number of hip joint replacements per 100 000 inhabitants” is one prominent example of this. The cost per operation of a hip joint is in the neighbourhood of € 7000 (can be slightly more in Western Europe – less in states with low salaries for healthcare staff). That cost, for a condition that might be crippling but not life-threatening, results in Provision levels being very closely correlated to GDP/capita. Cataract operations seem a better and less GDP-correlated indicator on the Generosity of public healthcare systems. The cost per operation is only one tenth of that for a hip joint and thus much more affordable in less affluent countries. Interestingly, Belgium – a country with minimal waiting list problems, and which was most often to us accused of achieving this through restrictiveness, by far has (along with Canada) the highest provision levels for cataract operations in the OECD. To achieve a higher level of reliability of information, one essential work ingredient has been to establish a net of contacts directly with national healthcare authorities in a more systematic way than was the case for previous EHCI editions. The weaknesses in European healthcare statistics described in previous EHCI reports can only be offset by in-depth discussions with key personnel at a national healthcare authority level. In general, the responsiveness from Health Ministries, or their state agencies in charge of supervision and/or Quality Assurance of healthcare services, was good in 2006 – 2008. Written responses were received from 19 EU member states. This situation greatly improved in 2009 (see section 9.9.2).

30


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 113 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.3 EHCI 2009 The project work on the Index is a compromise between which indicators were judged to be most significant for providing information about the different national healthcare systems from a user/consumer’s viewpoint, and the availability of data for these indicators. This is a version of the classical problem “Should we be looking for the 100dollar bill in the dark alley, or for the dime under the lamppost?” It has been deemed important to have a mix of indicators in different fields; areas of service attitude and customer orientation as well as indicators of a “hard facts” nature showing healthcare quality in outcome terms. It was also decided to search for indicators on actual results in the form of outcomes rather than indicators depicting procedures, such as “needle time” (time between patient arrival to an A&E department and trombolytic injection), percentage of heart patients trombolysed or stented, etcetera. Intentionally de-selected were indicators measuring public health status, such as life expectancy, lung cancer mortality, total heart disease mortality, diabetes incidence, etc. Such indicators tend to be primarily dependent on lifestyle or environmental factors rather than healthcare system performance. They generally offer very little information to the consumer wanting to choose among therapies or care providers, waiting in line for planned surgery, or worrying about the risk of having a post-treatment complication or the consumer who is dissatisfied with the restricted information.

9.4 No indicators taken out from the EHCI 2008 set Of the totally 34 indicators used for the EHCI 2008, none has been discontinued in the 2009 Index. Despite a frenetic disagreement from some countries, HCP proudly keeps the indicator “Direct access to specialists” in the EHCI, as there is absolutely no evidence that the GP gatekeeping role has an impact on expenses side of healthcare. Studies such as that made by Kroneman et al.2 provide more respectful reasoning in this regard than statements like “The gatekeeping is a matter of policy and we insist that this indicator is removed from the index.”

9.5 New indicators introduced for EHCI 2009 In the design and selection of indicators, the EHCI has been working on the following three criteria since 2005: 1.

Relevance

2.

Scientific soundness

3.

Feasibility (i.e. can data be obtained)

The HCP team was happy to learn that those same three principles are also governing the new German quality indicators project, www.bqs-online.de. 2

Kroneman et al: Direct access in primary care and patient satisfaction: A European study. Health Policy 76 (2006) 72–79

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 114 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

As every year the international expert panel has fed in a long list of new indicators to be included in this year’s Index (find more on expert panel composition), there was a true brainstorm of new bright ideas to be included in this year’s Index. Unfortunately, the research team was unable to turn all of them into a green-yellow-red score in the matrix; for example, the indicator “Hospital admissions for asthma” (a high number giving a Red score) had to be discarded due to the chaos of diagnosis differentiation between asthma, COPD, bronchitis and possibly other ailments. Nevertheless, the research team was able to present data for six new/modified indicators. For description and more details on the indicators, see section “Content of indicators in the EHCI 2009”. Sub-discipline 1 (Patient rights and information) 1.8. Cross border care seeking 1.9 Provider catalogue with quality ranking; this was moved back from the e-Health subdiscipline into sub-discipline 1 (where it used to reside 2005 – 2007). Sub-discipline 2 (e-Health) This sub-discipline was introduced to highlight the fact that the largest, most informationintensive industry in society (= healthcare) is incredibly under-developed in the field of computer use. A nurse handles probably one hundred times more information on an 8hour shift than a nightwatchman does. Nevertheless, nightwatchmen in many countries are sporting handheld computers, and nurses are not. The potential for improvements in outcomes, patient safety, flow rationalization and other areas of healthcare through increased intelligent use of computers is enormous. The sub-discipline contains three novel indicators: 2.3 Lab test results communicated direct to patients via e-health solutions? 2.4 Do patients have access to on-line booking of appointments? 2.5 on-line access to check how much doctors/clinics have charged insurers for your care? Sub-discipline 4 (Outcomes) 4.3 ”Ratio of cancer deaths to incidence 2006” replaced the previous Cancer 5-year survival indicator, as no fresh data cound be found – the most recent are still the EUROCARE data on patients diagnosed 1995 – 1999. Sub-discipline 5 (Range and Reach of services provided) 5.1 Equity of healthcare systems

9.6 Indicator areas (sub-disciplines) The 2009 Index is, just like in 2008, built up with indicators grouped in six subdisciplines. After having had to surrender to the “lack of statistics syndrome”, and after scrutiny by the expert panel, 38 indicators survived into the EHCI 2009.

32


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 115 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

The indicator areas for the EHCI 2009 thus became: Sub-discipline

Number of indicators

1. Patient rights and information

9

2. e-Health

6

3. Waiting time for treatment

5

4. Outcomes

7

5. Range and reach of services (“Generosity”)

7

6. Pharmaceuticals

4

9.7 Scoring in the EHCI 2009 The performance of the respective national healthcare systems were graded on a threegrade scale for each indicator, where the grades have the rather obvious meaning of Green = good ( ), Amber = so-so ( ) and red = not-so-good ( ). A green score earns 3 points, an amber score 2 points and a red score (or a “not available”, n.a.) earns 1 point. The introduction of indicator “2.5 On-line access to check how much caregivers have charged for care give to an individual”, together with having six non-EU countries in the Index, which should not be stigmatized for not (yet) being EU member states on indicator “1.8 Free choice of care in another EU state”, forced the introduction of a new score in the EHCI 2009: “not applicable”. The numerous countries, who have tax-financed healthcare systems, have no insurers to charge. These countries therefore receive the “n.ap.” score, which earns 2 points. That score was also applied on indicator 1.8 for nonEU member states. Since the 2006 Index the same methodology has been used: For each of the subdisciplines, the country score was calculated as a percentage of the maximum possible (e.g. for Waiting times, the score for a state has been calculated as % of the maximum 3 x 5 = 15). Thereafter, the sub-discipline scores were multiplied by the weight coefficients given in the following section and added up to make the final country score. These percentages were then multiplied by 100, and rounded to a three digit integer, so that an “All Green” score on the 38 indicators would yield 1000 points.

9.8 Weight coefficients The possibility of introducing weight coefficients was discussed already for the EHCI 2005, i.e. selecting certain indicator areas as being more important than others and multiplying their scores by numbers other than 1. For the EHCI 2006 explicit weight coefficients for the five sub-disciplines were introduced after a careful consideration of which indicators should be considered for higher weight. The accessibility and outcomes sub disciplines were decided as the main 33


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 116 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

candidates for higher weight coefficients based mainly on discussions with expert panels and experience from a number of patient survey studies. Here, as for the whole of the Index, we welcome input on how to improve the Index methodology. In the EHCI 2009, the scores for the six sub-disciplines were given the following weights: Sub discipline

Relative weight (“All Green” score contribution to total maximum score of 1000)

Patient rights and information

Points for a Green score in each sub-discipline

175

19.44

75

12.50

Waiting time for treatment

200

40.00

Outcomes

250

35.71

Range and reach of services (“Generosity”)

150

21.43

150*)

37.50

e-Health

Pharmaceuticals Total sum of weights

1000

*) 15 % is the typical share of European healthcare budgets going into pharmaceuticals

Consequently, as the percentages of full scores were added and multiplied by (1000/Total sum of weights), the maximum theoretical score attainable for a national healthcare system in the Index is 1000, and the lowest possible score is 333. It should be noted that, as there are not many examples of countries that excel in one subdiscipline but do very poorly in others, the final ranking of countries presented by the EHCI 2009 is remarkably stable if the weight coefficients are varied within rather wide limits. The project has been experimenting with other sets of scores for green, amber and red, such as 2, 1 and 0 (which would really punish low performers), and also 4, 2 and 1, (which would reward real excellence). The final ranking is remarkably stable also during these experiments.

9.8.1 Regional differences within European states The HCP is well aware that many European states have very decentralised healthcare systems. Not least for the U.K. it is often argued that “Scotland and Wales have separate NHS services, and should be ranked separately”. The uniformity among different parts of the U.K. is probably higher than among regions of Spain and Italy, Bundesländer in Germany and possibly even than among counties in tiny 9 million population Sweden. Grading healthcare systems for European states does present a certain risk of encountering the syndrome of “if you stand with one foot in an ice-bucket and the other on the hot plate, on average you are pretty comfortable”. This problem would be quite

34


infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 117 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

pronounced if there were an ambition to include the U.S.A. as one country in a Health Consumer Index. As equity in healthcare has traditionally been high on the agenda in European states, it has been judged that regional differences are small enough to make statements about the national levels of healthcare services relevant and meaningful.

35


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 118

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.9 Indicator definitions and data sources for the EHCI 2008 It is important to note, that 2009 has been different from earlier EHCI editions in that the HCP has been receiving much more active feedback from national healthcare agencies in all but a few of the 33 countries. In those cases, the responses in the survey commissioned from Patient View 2009 have been applied very cautiously, e.g. when the “official” data says Green, and the survey says “definitely Red”, the country has been awarded a Yellow score.

Subdiscipline

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

1.1 Healthcare law based on Patients' Rights

Is national HC legislation explicitly expressed in terms of Patients' rights?

No

1.2 Patient organizations involved in decision making

1. Patient rights and information

1.3 No-fault malpractice insurance

Can patients get compensation without the assistance of the judicial system in proving that medical staff made mistakes?

1.4 Right to second opinion

1.5 Access to own medical record

Can patients read their own medical records?

Yes

Various kinds of patient charters or similar byelaws

Yes, statutory

Yes, by common No, not practice in advisory compulsory capacity or

Yes

Fair; (such as > 25% invalidity covered by the state)

Yes

Yes, but difficult to access due to bad information, bureocracy or doctor negativism Yes, requires written application or only access with medical professional "walkthough"

Yes, they get a copy by simply asking their doctor(s)

generally done in practice No

No

No, no such statutory right.

http://europatientrights.eu/about_us.html; Patients' Rights Law (Annex 1 to EHCI report); http://www.healthline.com/galecontent/patient-rights-1; http://www.adviceguide.org.uk/index/family_parent/health/nhs_patients_rights.htm; www.dohc.ie; http://www.sst.dk/Tilsyn/Individuelt_tilsyn/Tilsyn_med_faglighed/Skaerpet_tilsyn_med_ videre/Skaerpet_tilsyn/Liste.aspx; http://db2.doyma.es/pdf/261/261v1n2a13048764pdf001.pdf. Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies.

Swedish National Patient Insurance Co. (All Nordic countries have no1fault insurance); www.hse.ie; www.hiqa.ie. In Austria, the Patientombudsman can award < kEUR 36 compensation. National healthcare agencies.

Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2008. Health and Social Campaigners’ News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies.

Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. Health and Social Campaigners’, News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies; www.dohc.ie

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 119

Subdiscipline

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Main Information Sources

Comment Score 3 Score 2

Score 1

1.6 Register of legit doctors

Indicator

Can the public readily access the info: "Is doctor X a bona fide specialist?"

No

Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National physician registries.; p://www.sst.dk/Tilsyn/Individuelt_tilsyn/Tilsyn_med_faglighed/Skaerpet_tilsyn_med_vid ere/Skaerpet_tilsyn/Liste.aspx; http://

No

telephone HC info with interactivity

can help a patient take decisions of the nature: “After consulting the service, I will take a paracetamol and wait and see” or “I will hurry to the A&E department of the nearest hospital” Can patients choose to be treated in another EU state

Yes, but in publication expensive or cumbersome to acquire Yes, but not generally available

Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies; http://www.nhsdirect.nhs.uk/; www.hse.ie; www.ntpf.ie.

Yes; including elective inpatient procedures

Yes, with preapproval, but usually no problem, or limited to out-patient procedures

Survey commissioned for Heart Index by HCP from Patient View 2009. National Healthcare agencies.

Yes

"not really", but nice attempts under way

Yes, with preapproval, or very limited choice (for care not given in home country) No

≥ 90 % of GP practices

<90 ≥ 50 % of practices

< 50 % of practices

http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl126_fr.pdf; http://www.europartnersearch.net/ist/communities/indexmapconso.php?Se=11; www.icgp.ie; Commonwealth Fund International Health Policy Survey of Primary Care Physicians"Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany (p.60), Gartner Group

Yes, on the www or in widely spread publication 1.7 Web or 24/7 Information which Yes

1.8 Crossborder care seeking financed from home

1.9 Provider catalogue with quality ranking

2. e-Health

2.1 EPR penetration

“Dr. Foster” in the U.K. a typical qualification for a Green score. The “750 best clinics” published by LePoint in France would warrant a Yellow. % of GP practices using electronic patient records for diagnostic data

http://www.drfoster.co.uk/home.aspx; http://www.sundhedskvalitet.dk; http://www.bqsonline.de; http://www.sykehusvalg.no/sidemaler/VisStatiskInformasjon____2109.aspx; http://www.hiqa.ie/; http://212.80.128.9/gestion/ges161000com.html. National healthcare agencies

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 120

Subdiscipline

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

2.2 e-transfer of medical data between health professionals

% of GP practices using enetworks for transfer of medical data to care providers / professionals Can patients receive test results either by e-mail or by logging on to personal web page?

≥ 25 % of GP practices

<25 ≥10 % of practices

< 10 % of practices

Yes, widely available

Only from some No, or very pioneer rare hospitals/laboratori es

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies.

Can patients book doctor appointments online?

Yes, widely available

Only from some No, or very pioneer rare hospitals/laboratori es

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies.

Can patients Yes check on-line how much garegivers have clamed from their health insurance?

For some caregivers, from some insurance providers, or "Not applicable" (e.g. in tax-financed systems)

No

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies.

% of GP ≥ 50 % of practices using GP electronic practices networks for prescriptions to pharmacies Can I count on Yes seeing my primary care doctor today? Without referral Yes from family doctor (GP)

<50 ≥ 5 % of practices

< 5 % of practices

"Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany. (p.45), Gartner Group, Cambio

Yes, but not quite fulfilled

No

Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National healthcare agencies.

Quite often in reality, or for limited number of specialities

No

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies,

2.3 Lab test results communicated direct to patients via ehealth solutions? 2.4 Do patients have access to on-line booking of appointments? 2.5 on-line access to check how much doctors/clinics have charged insurers for your care? 2.6 eprescriptions

3. Waiting time for treatment

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

3.1 Family doctor same day access 3.2 Direct access to specialist

"Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany (p.45), Gartner Group, Cambio Sweden

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 121

Subdiscipline

4. Outcomes

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

3.3 Major nonacute operations <90 days 3.4 Cancer therapy < 21 days 3.5 CT scan < 7days 4.1 Heart infarct case fatality

Coronary bypass/PTCA and hip/knee joint

90% <90 days

50 - 90% <90 days

> 50% > 90 days

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies,

Time to get radiation/ chemotherapy after decision

90% <21 days

50 - 90% <21 days

> 50% > 21 days

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies,

Typically <7 days

Typically <21 days

4.2 Infant deaths 4.3 Ratio of cancer deaths to incidence 2006 4.4 Preventable Years of Life Lost 4.5 MRSA infections

/1000 live births

4.6 Rate of decline of suicide 4.7 % of diabetics with high HbA1c levels (> 7)

28 (30)-day case fatality of hospitalised MI patients

Typically > 21 days Clearly Not clearly far from Clearly not better than EU average as good as EU average EU average <4 <6 ≥6

Cancer ≤ 0.45 deaths/number of new cancer cases (2006)

0.45 - 0.50

≥ 0.50

All causes, Years lost, /100000 populat.,0-69

< 3300

3300 - 4500

>4500

Susceptibility results for S. aureus isolates, % Incline of e-log line for suicide SDR:s 1995 - l.a.

<5%

<20%

Strongly negative

Modestly negative

< 50 %

50-60 %

Percentage of total diabetic population with HbA1c above 7

>20%

Positive (increased suicide rate) >60 %

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies, Compilation from OECD Health at a Glance; December 2007, MONICA, national heart registries

WHO Europe Health for All mortality database August 2009, latest available statistics. http://globalis.gvu.unu.edu/indicator_detail.cfm?IndicatorID=25&Country=BE J. Ferlay et al., Annals of Oncology, 2007

OECD Health Data 2009; Non-OECD: WHO HfA Aug 2009: SDR all causes per 100000, ages 0-64

EARSS, September 2009 (data for 2008).

MINDFUL, WHO HfA Mortality database, January 2009

EUCID, Interviews with national diabetes experts and health care officials, National Registries

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 122

Subdiscipline

5. Range and reach of services provided

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

5.1 Equity of healthcare systems 5.2 Cataract operations per 100 000 age 65+ 5.3 Infant 4disease vaccination 5.4 Kidney transplants per million pop. 5.5 Is dental care included in the public healthcare offering?

Public HC spend as % of total HC spend

≥ 80 %

<80 % - >70 %

≤ 70 %

Total number of procedures divided by 100 000's of pop. > 65 years Diphteria, tetanus, pertussis and poliomyelitis, arithmethic mean Living and deceased donors, procedures p.m.p. Is dental care subsidized on essentially the same terms as somatic healthcare (pat:s 20 - 64)? Percentage of females aged 5069 screened, latest data available; European target is 70%. Mean response to question: "Would patients be expected to make unofficial payments?"

> 5000

5000 - 3000

≥97 %

≥92 - <97%

<92 %

WHO HfA database, Aug -09

≥ 40

40 - 30

< 30

OECD Health Data 2009, Council of Europe Newsletter 13/2008, Croatian registry for renal replacement therapy, Rozental R: Donation and transplantation in Latvia 2006.

Yes, finanically treated as other forms of healthcare

> 40 % of the cost reimbursed

Essentially European Observatory HiT Reports, National healthcare agencies a private affair for people 20 64

≥ 80 %

<80 % - >60 %

≤ 60 %

OECD Health Data 2009; WHO World Health Survey 2006.

No!

Sometimes; depends on the situation

Yes, frequently

Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National healthcare agencies.

5.6 Rate of mammography

5.7 Informal payments to doctors

< 3000

WHO HfA database, Aug -09

OECD Health Data 2009, WHO HfA database, Aug -09, WHO Prevention of Blindness and Visual Impairment Programme, European Community Health Indicators

40


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 123

Subdiscipline

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

6.1 Rx subsidy

Proportion of total sales of Rx drugs paid for by public subsidy Is there a laymanadapted pharmacopeia readily accessible by the public (www or widely avaliable)?

<60%

6.2 Laymanadapted pharmacopeia?

6. Pharmaceuticals

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

6.3 Novel cancer drugs deployment rate 6.4 Access to new drugs (time to subsidy)

>90%

60 - 90%

Yes

Yes, but not really easily accessible or frequently consulted

Close to EU More intense than average EU average Between registration and inclusion in subsidy system

<150 days

<300 days

No

http://www.efpia.org/6_publ/infigure2004h.pdf 2005 update? WHO Health for All database 2005; http://www.laegemiddelstyrelsen.dk/statistik/overvaagning/udgifter/2007-1/2007-1.asp.; National healthcare agencies www.fass.se and other similar websites from other countries. National healthcare agencies.

"A pan-European comparison regarding patient access to cancer drugs", February Less 2009, Nils Wilking & Bengt Jönsson, Karolinska Institute, Stockholm. intense than EU average >300 days Phase 6 Report Feb 2007. PATIENTS W.A.I.T. Indicator Commissioned by EFPIA. IMS Global Consulting. "A pan-European comparison regarding patient access to cancer drugs", Nils Wilking & Bengt Jönsson, Karolinska Institute, Stockholm. National healthcare agencies

Table 9.8: Indicator definitions and data sources for the EHCI 2008

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 124 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.9.1 Additional data gathering - survey In addition to public sources, as was also the case for the 2005 - 2008 Indexes, a webbased survey to Patient organisations was commissioned from PatientView, Woodhouse Place, Upper Woodhouse, Knighton, Powys, LD7 1NG, Wales, Tel: 0044-(0)1547-520965, E-mail: info@patient-view.com. In 2009, this survey included the five Waiting Time indicators, the new e-Health indicators plus the other indicators listed in Appendix 1. A total of 602 patient organisations responded to the survey. The lowest number of responses from any single country was 4 (Albania and Iceland), except from FYR Macedonia, from where only one response was obtained. 2009 is different from previous EHCI editions in that the feedback from National Agencies has been a lot better and more ambitious in 2009 than ever before. For that reason, the responses from the PV survey have been used very cautiously when scoring the indicators. On any indicator, where the HCP has received substantial information from national sources (i.e. information including actual data to support a score), the PV survey results have only been used to modify the score based on national feedback data, when the PV survey responses indicate a radically different situation from that officially reported. Consequently, unlike in 2008, the PV survey has essentially not been used as a CUTS data source (see section 9.11) for the waiting time indicators, and indeed not for any indicator (except 5.7 Informal payments do doctors). However, on the new e-Health indicators 2.4 and 2.5, the PV survey responses have been a very important source of information, as there is very little European (or indeed national) statistics available on those. 9.9.2 Additional data gathering – feedback from National Ministries/Agencies On July 2nd, 2009, preliminary score sheets were sent out to Ministries of Health or state agencies of all 33 states, giving the opportunity to supply more recent data and/or higher quality data than what is available in the public domain. This procedure had been prepared for during the spring and summer of 2009 by extensive mail, e-mail, telephone contacts and personal visits to ministries/agencies. Finally, feedback responses, in the form of returned “single country score sheets” and/or thorough discussions at personal visits to MoH:s/national agencies, have been had from official national sources as illustrated in the following table: Country Albania Austria Belgium Bulgaria Croatia Cyprus Czech Republic Denmark Estonia Finland France

Responded in 2006

Responded in 2007

Responded in 2008

Responded in 2009

not applicable

not applicable √

not applicable √

√ not applicable

√ √ √ √ √ √

√ not applicable not applicable √ √ √ √

√ √ √ √

√ √ √ √

√ √ √

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 125 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Country FYR Macedonia Germany Greece Hungary Iceland Ireland Italy Latvia Lithuania Luxembourg Malta Netherlands Norway Poland Portugal Romania Slovakia Slovenia Spain Sweden Switzerland United Kingdom

Responded in 2006

Responded in 2007

not applicable

not applicable

√ not applicable

√ not applicable √

Responded in 2008

√ √ √ not applicable √

√ √ not applicable √ √ not applicable

√ √ √

Responded in 2009

√ √

√ √ √ √ √ √ √ √ √

√ √

√ √ √

√ √

√ √

Score sheets sent out to national agencies contained only the scores for that respective country. Corrections were accepted only in the form of actual data, not by national agencies just changing a score (frequently from Red to something better, but surprisingly often honesty prevailed and scores were revised downwards).

9.10 Threshold value settings It has not been the ambition to establish a global, scientifically based principle for threshold values to score green, amber or red on the different indicators. Threshold levels have been set after studying the actual parameter value spreads, in order to avoid having indicators showing “all Green” or “totally Red”. Setting threshold values is typically done by studying a bar graph of country data values on an indicator sorted in ascending order. The usually “S”-shaped curve yielded by that is studied for notches in the curve, which can distinguish clusters of states, and such notches are often taken as starting values for scores. A slight preference is also given to threshold values with even numbers. The performance of national healthcare systems was graded on a three-grade scale for each indicator (see more information in Scoring section). For each of the six sub-disciplines, the country score was calculated as a percentage of the maximum possible (e.g., for Outcomes, the score for a state has been calculated as percent of the maximum: 7 x 3 = 21). Thereafter, the sub-discipline scores were multiplied by the weight coefficients given in the following section and added to make the total country score. The scores thus obtained were multiplied by (1000/the sum of weights; see Section 5.2.1) and rounded to a three

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 126 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

digit integer, giving a score system where a state with “all Green” would receive 1000 points (and “all Red” 333 points). One (minor) reason for this somewhat complex scoring methodology has been driven by the “competition” element of the Heart Index, reducing the likelihood of two or more states ending up in a tied position. The Eurovision Song Contest, for example, changed the score in the same direction after four countries tied for first place in 1969. Finally, the HCP is a value-driven organisation. We believe in Patient/Consumer Empowerment, an approach that places highest importance on quantitative and qualitative healthcare services. As is illustrated by the “Quality information about care providers” indicator, this sometimes leads to the inclusion of indicators where only few countries, theoretically none, score Green (in this case, only Denmark, Germany and the Netherlands do).

9.11 “CUTS” data sources Whenever possible, research on data for individual indicators has endeavoured to find a “CUTS” (Comprehensive Uniform Trustworthy Source). If data on the underlying parameter behind an indicator is available for all or most of the 29 states from one single and reasonably reliable source, then there has been a definitive preference to base the scores on the CUTS. As CUTS would be considered EUCID data, WHO databases, OECD Health data, Special Eurobarometers, and scientific papers using well-defined and established methodology. Apart from the sheer effectiveness of the approach, the basic reason for the concentration on CUTS, when available, is that data collection primarily based on information obtained from 33 national sources, even if those sources are official Ministry of Health or National Health/Statistics agencies, generally yields a high noise level. It is notoriously difficult to obtain precise answers from many sources even when these sources are all answering the same question. For example, in the Euro Consumer Diabetes Index 2008, it was difficult to find answers to indicators like “Do you have nurse practitioners in your country?” or “Is diabetes foot (podiatrist) a recognized sub-speciality in your country?”. The reason is very simple: the definition of what is a diabetes nurse or a diabetes podiatrist and the amount of education and training required to qualify are different in every country. It has to be emphasized that also when a CUTS for an indicator has been identified, the data are still reviewed through cross-check procedures, as there have frequently been occasions where national sources or scientific papers have been able to supply more recent and/or higher precision data. 9.11.1

The “Rolls-Royce gearbox” factor

Another reason for preferably using CUTS whenever possible is the same reason why Rolls-Royce (in their pre-BMW days) did not build their own gearboxes. The reason was stated as “We simply cannot build a better gearbox than those we can get from outside suppliers, and therefore we do not make them ourselves”. For the small size organisation HCP, this same circumstance would be true for an indicator where a Eurobarometer question, the WHO HfA database, or another CUTS happens to cover an indicator.

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9.12 Content of indicators in the EHCI 2009 The research team of the Euro Health Consumer Index 2009 has been collecting data on 38 healthcare performance indicators, structured to a framework of six sub-disciplines. Each of these sub-disciplines reflects a certain logical entity, e.g. Medical outcomes or eHealth implementation. The indicators come numbered in the report, to provide more reader friendliness and clarity. Where possible, CUTS - Comprehensive Uniform Trustworthy Sources - were used; see section “CUTS Data Sources” for more information on this approach, typical for HCP research work. 9.12.1 Patients' Rights and Information This sub-discipline is testing the ability of a healthcare system to provide the patient with a status strong enough to diminish the information skew walling the professional and patient. Why does HCP love this sub-discipline? Because it is a GDP non-dependent indicator family. Even the poorest countries can allow themselves to grant the patient with a firm position within the healthcare system; and this year's Euro Health Consumer Index is proving this observation again. There are nine indicators in this sub-discipline: 1.1 Patients' Rights based healthcare law Is national healthcare legislation explicitly expressed in terms of patients' rights? By law or other legislative act? Are there professional ethical codes, patients' charters, etc.? Sources of data: http://europatientrights.eu/about_us.html ; Patients' Rights Law (Annex 1 to EHCI report); National healthcare agencies, web-based research, journals search. NonCUTS data. 1.2 Patients' Organisations involved in decision making Do patient organisations have right to participate in healthcare decision making? Sometimes we find that patient's organisations are welcomed to get involved, sometimes they do it by law, sometimes they do it only informally, but usually, sometimes only formally without a real participation, sometimes not at all. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 1.3 No-fault malpractice insurance Can patients get compensation without the assistance of the judicial system? Does the compensation prerequisite proving who among the medical staff made a mistake? Each year, the HCP research staff is meeting high healthcare officials who have never heard of no-fault malpractice system, such as that put in place essentially in the Nordic countries.

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Source of data: Swedish National Patient Insurance Co. (All Nordic countries have no1fault insurance); www.hse.ie; www.hiqa.ie. National healthcare agencies, web-based research, journals search. Non-CUTS data. 1.4 Right to second opinion As in other areas of human life, there are not many questions and conditions with only one right answer, in medicine also. Therefore, do the patients have the right to get the second opinion, without having to pay extra? Is it a formal right, but unusual practice, or well-established institute? Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. Health and Social Campaigners’ News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 1.5 Access to own medical record Can patients readily get access to, and read, their own medical records? Hard to believe, at some places in Europe, the patient's personal data and integrity is so protected, that he cannot access his own medical record. This is remarkable, as the Data protection directive is very clear on the fact that the patient should have this right by law. Elsewhere, he cannot access it neither, but at least he is not being told it is for his own good. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. Health and Social Campaigners’ News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies; web and journal research. Non-CUTS data. 1.6 Register of legit doctors Can the public readily access the information: "Is doctor X a bona fide specialist?" Has to be a web/telephone based service and Yellow pages do not score Green – with an exception for Luxembourg, where the chapter on physicians is yearly reviewed and approved by the Ministry of health. Very easy and cheap to implement, but still very difficult to find sources of information. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National physician registries. National healthcare agencies; web and journal research. Non-CUTS data. 1.7 Web or 24-7 telephone healthcare info with interactivity Simple description of this indicator used in previous years' editions remains the same in 2008: Information which can help a patient take decisions of the nature: “After consulting the service, I will take a paracetamol and wait and see” or “I will hurry to the A&E department of the nearest hospital” The most comprehensive service of this kind is the British NHS Direct. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies, web search. Non-CUTS data.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 129 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

1.8 Crossborder care seeking financed from home After the spring 2009 EU directive on cross-border care, the indicator on cross-border mobility was reintroduced in the form it had in 2007. The only three countries scoring Green are Denmark, Luxembourg and the Netherlands. Denmark had its 2007 law on free mobility in the EU temporarily suspended between November 2008 and June 30, 2009, but that has now come back into effect. The Luxembourg Green might strike as “cheating”, but in the insourcing-prone public sectors, the LUX good common sense to refrain from building their own comprehensive healthcare services (which LUX certainly could have afforded), and let its citizens seek care in neighbouring countries, does deserve recognition. Sources of data: Survey commissioned for Heart Index by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies. 1.9 Provider catalogue with quality ranking In 2005, Dr. Foster of the UK was the single shining star on the firmament of provider (hospital) listing, where patients could actually see which hospitals had good results in term of actual success rates or survival percentages. In 2009, there are already a few more examples, where the Health Consumer Powerhouse believes that the most notable is the Danish www.sundhedskvalitet.dk, where hospitals are graded from to as if they were hotels, with service level indicators as well as actual results, including case fatality rates on certain diagnoses. Perhaps the most impressive part of this system is that it allows members of the public to click down to a link giving the direct-dial telephone number of clinic managers. In 2009 the Danish www.sundhedskvalitet.dkremains the standard European qualification for a green score, the “750 best clinics” published by LaPointe in France would warrant a yellow, as a nice attempt, as in eight other countries. The rest of the countries are desperately red. Sources of data: http://www.drfoster.co.uk/home.aspx ; http://www.sundhedskvalitet.dk/ ; http://www.sykehusvalg.no/sidemaler/VisStatiskInformasjon____2109.aspx ; http://www.hiqa.ie/ ; http://212.80.128.9/gestion/ges161000com.html, www.bqsonline.de . Non-CUTS data.

9.12.2 E-health This is a new sub-discipline introduced to EHCI 2008. Healthcare which is supported by electronic processes and communication is healthcare aiming to provide evidence based and safe practice. Surprisingly, contrary to general beliefs, e-health implementation is not truly a question of national wealth, which is seen in these sub-discipline results. E-health reflects the new face of healthcare, with a high degree of information processing to ensure access, speed and safety.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 130 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

2.1 EPR penetration Percentage of GP practices using computer for storage of individual patient diagnosis data. Sources of data: http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl126_fr.pdf ; http://www.europartnersearch.net/ist/communities/indexmapconso.php?Se=11 ; www.icgp.ie ; Commonwealth Fund International Health Policy Survey of Primary Care Physicians"Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany (p.60), Gartner Group. CUTS data. 2.2 e-transfer of medical data between health professionals Indicator similar to the previous one: percentage of GP practices using electronic networks for transfer of medical data betweencare providers /professionals. Sources of data: “Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany (p.45). CUTS data. 2.3 Lab test results communicated direct to patients via e-health solutions? What percentage of GP practices is using electronic networks for transferring medical data such as lab test results directly to patients? Could be e-mail, or a personal webpage which the patient could log on to. As seen in the EHCI, these solutions have been implemented very sparingly across Europe. In waiting list-free countries, there is frequently the argument that electronic communication between doctor and patient is “awful information quality”, which is probably a major reason why Germany scores low on some e-Health Indicators. Sources of data: Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies. 2.4 Do patients have access to on-line booking of appointments? The supply/demand ratio for specialist appointments or major surgery is very similar to that of hotel rooms or package holidays. There is no real reason why patients should not be able to book available “slots” at their convenience. This exists very sparingly in Europe; one of theonly two Green scores goes to Portugal, where “4 million people in the Lisbon region” have access to this service. The other Green is Croatia – note the “Indian mobile telephone penetration” referred to above! Sources of data: Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies. 2.5 On-line access to check how much doctors/clinics have charged insurers for your care? This service was introduced in the Czech Republic in 2007, and has had a few followers by 2009. In Austria and a couple of other countries, patient get this information on a paper “bill” when discharged from hospital; however, this does not count towards a

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Green score on this e-Health indicator. Many tax-financed systems do not have any insurers being charged – the cowardly way out of this dilemma has been the introduction of the “n.ap.” score (“not applicable” = Yellow) not to unfairly stigmatize these countries. Hungary is an interesting country scoring Green while having a “monolithic” financing system: the reason is that the Hungarian government has wanted to enlist 10 million Hungarians as “auditors”, to help the government check up on hospital fraud! Sources of data: Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies. 2.6 e-prescriptions What percentage of GP practices can send prescriptions electronically to pharmacies? Sweden, with its centralized pharmacy system, is a role model: more than 70% of all prescriptions are sent to a central e-mailbox, and the patient can then walk into any pharmacy in the country, where they simply pull down the prescription from the mailbox. Sources of data: "Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany. (p.45), Gartner Group, Cambio, National healthcare agencies.

9.12.3 Waiting time for treatment 3.1 Family doctor same day access Testing a very reasonable demand: Can patients count on seeing a primary care doctor today, simply because the patient believes he/she needs to? This indicator basically shows that there is no explication for waiting times in primary care; the findings seem to be randomly placed in the matrix and there is no correlation with GDP nor the range of services provided, nor the density of primary care network. In some rather unexpected countries, the GP has even the obligation to answer the phone to every patient registered in his practice 24 hours per day, 7. days a week. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare: Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. Health and Social Campaigners’ News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies; journal search. Non-CUTS data. 3.2 Direct access to specialist Can patients see a specialist without first having to gain a referral from a primary-care doctor? This indicator happens to be the most disputed of all in the history of HCP indexes. Although, or maybe consequently, it has been kept since 2005, and seems to confirm the

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notion that “no significant effects of gatekeeping were found on the level of ambulatory care costs, or on the level or growth of total health care expenditure"3 Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare: Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies with healthcare officials; http://www.im.dk/publikationer/healthcare_in_dk/healthcare.pdf ; http://www.ic.nhs.uk/ ; http://www.oecd.org, www.vantetider.se, . Non-CUTS data. 3.3 Major non-acute operations<90 days What is the interval between diagnosis and treatment for a basket of coronary bypass/PTCA and hip/knee joint? It is difficult to avoid the observation that for countries, which do have official waiting time statistics (Ireland, Sweden, UK etc), this is in itself a not very flattering circumstance. Countries such as Germany, where waiting times tend to vary in the 2 – 3 weeks range, have never felt the urge to produce waiting time data, for principally the same type of reason that Madrid has less snow-ploughs than Helsinki. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 3.4 Cancer therapies < 21 days Time to get radiation/chemotherapy after decision. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 3.5 CT scan < 7days As a representative for waiting times for advanced diagnostics was chosen Time to get a CT scan after decision. There proved to be some difficulty making respondents (in national healthcare agencies) not answer in terms of “acute” or “non-acute” examinations. Again, is has to de emphasized that waiting times for a CT scan is both poor service quality and also increases costs, not saving money, as teh procedure of keeping track of patients for weeks/months is by no means costless, and the examination itself is if anything cheaper if the patient (and the care provider) has the underlying cause fresh in their minds. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data.

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G Van Merode, A Paulus, P Groenewegen: Does general practitioner gatekeeping curb health care expenditure? J Health Serv Res Policy. 2000 Jan ;5 (1):22-6 See also Kroneman et al: Direct access in primary care and patient satisfaction: A European study. Health Policy 76 (2006) 72–79

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9.12.4 Outcomes The Outcomes sub-discipline assesses the performance of different national healthcare systems when it comes to results of treatment. The healthcare professionals sometimes tend to think about the healthcare systems predominantly in the terms of outcomes – saying that what really counts, is the result. We do agree to some extent, and this is reflected in the weight attributed to the outcomes sub-discipline indicators. 4.1 Heart infarct case fatality4 Data availability on this vital indicator is shockingly fragmented and incoherent over Europe. The OECD Health at a Glance Report (December 2007) lists this parameter. To illustrate the problem, the best number in Europe, 6.4% for Denmark, should be compared with official communication from the Danish Sundhedsstyret that the Danish number (Hjaerteregistret, 2004) is 15.5%. One explanation could be that the OECD asked for the “in-hospital 30-day case fatality”, which is a different (and lower) number. The scores on this indicator are therefore based on a compilation of data from various sources and points in time (back to MONICA data), national registries and finally checked against the SDR:s for ischaemic heart disease – in this checkup, scores have been given a negative bias for states with high SDR:s (Standardized Death Rates), and vice versa. The logic behind that would be that if a country claims excellent case fatality rates, and still has high SDR:s it could be feared that this excellent care is not accessible to everybody. Definitively non-CUTS data. Sources of data: Compilation from OECD Health at a Glance; December 2007, MONICA, national heart registries. Non-CUTS data. 4.2 Infant deaths Infant mortality rate is the number of infants dying before reaching one year of age, per 1,000 live births in a given year. In the well developed countries the increased infant mortality occurs primarily among very low birth weight infants, many of whom are born prematurely; in Europe, very low birth weight infants probably account for more than half of all infant deaths. In Europe, with infant deaths normally counting below 6/1000, good check-ups during pregnancy and access to state-of-the-art delirvery care are probably the key factors behind attaining really low numbers. Iceland has the lowest infant death rate on Earth, less than 2/1000. Sources of data: WHO Europe Health for All mortality database August 2009, latest available statistics. CUTS data. 4.3. Ratio of cancer deaths to incidence 2006 The EHCI 2008 indicator on cancer outcomes was the more conventional 5-year survival rates of cancer (all types except skin). As no more recent (EUROCARE-4, patients diagnosed 1995 – 1999) data was available in 2009, the very comprehensive paper by J. Ferlay et al, listing cancer incidences and cancer deaths in 2006 for all 33 countries was 4

This indicator and other cardiac care indicators are explained in detail in the Euro Consumer Heart Index 2008, Health Consumer Powerhouse AB, Brussels 2008, www.healthpowerhouse.com .

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chosen as 2009 indicator data. In this indicator, a ratio of less than 0.4 for Deaths/Incidence, would in principle be equal to a survival rate > 60%. Not surprisingly, there are more Green scores (11 vs. 4) based on the 2006 data than on the 5-year data on patients diagnosed in the 2nd half of the 1990’s. Sources of data: J. Ferlay et al., Annals of Oncology, 2007. 4.4 Preventable Years of Life Lost All causes, Years lost per 100.000 population 0-69. Potential Years of Life Lost (PYLL), used by the OECD, take into account the age at which deaths occurs by giving greater weight to deaths at younger age and lower weight to deaths at older age. Potential Years of Life Lost are calculated from the number of deaths multiplied by a standard life expectancy at the age at which death occurs. PYLL is preferred as an indicator over and above the popular “Healthcare Amenable Deaths”, as that indicator automatically gives low values to states with a low CVD death rate, such as the Mediterranean states. The PYLL (Potential Years of Life Lost) is produced by the OECD, and consequently does not cover all the 33 countries in the EHCI. However, it was found that there is a strong correlation between PYLL and SDR (all causes), ages 0 – 64, which can be obtained for all countries from the WHO: a linear regression calculation did confirm that the correlation (R-value) between the two was 97 %. Therefore, for non-OECD countries, the PYLL values are calculated as the function PYLL = K*SDR + M. Sources of data: OECD Health Data 2009; Non-OECD: WHO HfA, August 2009, SDR all causes per 100000, ages 0-64. CUTS data. 4.5 MRSA infections Percentage of hospital-acquired strains being resistant. The aim of this indicator is to assess the prevalence and spread of major invasive bacteria with clinically and epidemiologically relevant antimicrobial resistance. As in the previous year's indexes, The European Antimicrobial Resistance Surveillance System (EARSS) data is used. The data is collected by 800 public-health laboratories serving over 1300 hospitals in 31 European countries. Sources of data: EARSS, August 2009.CUTS data. 4.6 Relative decline of suicide rate Incline of e-log line for suicide SDR:s 1995 - latest available. Since 2005, HCP has wanted to introduce an indicator on quality of psychiatric care. Due to substantial methodological and definitions problems, we rejected the usual indicators as psychiatric beds per population, mental disorders hospitalisation, drug sales and many others. The decline of suicide in a ten year period, e.g. since 1995, somehow returned, every year, to the expert panel's working sessions. But, adding to uncertain data reliability, there was a practical problem to solve: taking into account the very significant peak of suicide in Eastern European countries in 1991-1995, how to make the indicator fair for all the European region? In 2008, following long and vivid discussions, the

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indicator “inclination of e-log line for suicide SDR:s 1995 – l.a.” was introduced, being fully aware of its interpretative limitations. The use of logarithmic values eliminates effects from countries having very different absolute suicide rates, i.e. countries lowering the suicide SDR from 4 to 3 get the same trend line as those lowering it from 40 to 30. Sources of data: MINDFUL, WHO HfA Mortality database, January 2009. CUTS data. 4.7 % of diabetes patients with high HbA1c levels Percentage of total diabetic population with HbA1c level above 7. This indicator has been adapted from the Euro Consumer Diabetes Index5. It is an important assessment tool of how well diabetes has been managed on individual patients for the previous two or three months. Sources of data: EUCID, Interviews with national diabetes experts and health care officials, National Diabetes Registries. Non-CUTS data.

9.12.5 Range and reach of services provided 5.1 Equity of healthcare systems The simple indicator “What % of total healthcare spend is public?” has been introduced in 2009 as a measure on equity of healthcare systems. A few countries report 100% in the WHO database. These countries all get a Red score on indicator 5.7 (below). Therefore, the 100% did not survive the customary “Do we believe this? test” in the expert panel discussions, and 100% therefore gives a Red score. Also, Switzerland was judged to be a victim of the same kind of definition problems as pre-reform (2006) Netherlands, where on formal grounds a large part of the common health insurance was reported as private spend, and given a Green score. Sources of data: WHO HfA database, Aug -09 5.2 Cataract operations per 100 000 age 65+ Surgical procedures by ICD-CM, Cataract surgery, Total procedures performed on patients of all ages, but divided by 100 000’s of population over 65. Few cataracts are performesd on patients under 65, and age-separated data is not available. Cataract operations per 100 000 total population has been continuously used in previous EHCI editions as a proxy of capability of the healthcare systems to provide non-lifesaving care aimed to improve the quality of life of the patient. As of 2008, it has been ageadjusted following a suggestion made by Irish officials (which is not surprising, as the former construction of the indicator would have disadvantaged Europe’s youngest populations of Macedonia, Ireland and Romania). Sources of data: OECD Health Data 2009, WHO HfA database, Aug -09, WHO Prevention of Blindness and Visual Impairment Programme, European Community Health Indicators 5

For more information, see Euro Consumer Diabetes Index 2008, Health Consumer Powerhouse AB, Brussels 2008. ISBN 978-91-976874-7-8

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 136 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

5.3 Infant 4-disease vaccination Percentage of children vaccinated (Diphteria, tetanus, pertussis and poliomyelitis, arithmethic mean). Sources of data: WHO HfA database, Aug -09, National vaccination registries 5.4 Kidney transplants per million population Procedures per million population. There is a commonly encountered notion that this number is greatly influenced by factors outside the control of healthcare systems, such as the number of traffic victims in a country. It must be judged that the primary explanation factors are inside healthcare, such as “the role and place of organ donation in anaesthesiologists’ training”, “the number of Intensive Care Unit beds p.m.p.” etc. Sources of data: OECD Health Data 2009, Council of Europe Newsletter on Organ Donation and Transplantation, Vol 13, Sept. 2008, Croatian registry for renal replacement therapy, Rozental R: Donation and transplantation in Latvia 2006. 5.5 Is dental care included in the public healthcare offering? In the past years, a the very simple indicator “What percentage of public healthcare spend is made up by dental care?” was selected as a measure of affordability of dental care, on the logic that if dental care accounts for close to 10 % of total public healthcare expenditure, this must mean that dental care is essentially a part of a fair public healthcare offering. In 2008, an Eurobarometer survey was used. This indicator was redesigned as “Percentage responding dental care to be "not at all affordable/not very affordable". In 2009, the data on this indicator is chiefly based on information from National healthcare agencies, with the actual question: “Is dental care subsidized on the same terms as somatic care, for patients aged 20 – 64?” Sources of data: European Observatory HiT Reports, National healthcare agencies. NonCUTS data. 5.6 Rate of mammography Percentage of females aged 50-69 screened, latest data available. This indicator was introduced as a proxy of practical ability to organize and follow a simple screening on well-defined and easily reachable target population. Results are desperately variable across Europe: the target is set to 70 % (the HCP logic would say: why not 100 %?) and the actual values range from 10 % to 98 %. Sources of data: OECD Health Data 2009; WHO World Health Survey 2006, WHO World Health Statistics 2009.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 137 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

5.7 Informal payments to doctors Mean response to question: "Would patients be expected to make unofficial payments?" with range of answers: plain “No!”, “Sometimes, depends on situation” and “Yes, frequently”. The indicator was first introduced in 2008. As an informal payment was considered any payment made by the patient in addition to official co-payment. That survey on informal payments was the first cross-European survey done ever on this problem, and was repeated in 2009, with highly compatible results compared with 2008. Sources of data: Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 9.12.6 Pharmaceuticals 6.1 Rx subsidy % What percentage of total prescription drug sales is paid by subsidy? Sources of data: http://www.efpia.org/6_publ/infigure2004h.pdf 2005 update? WHO Health for All database 2005; http://www.laegemiddelstyrelsen.dk/statistik/overvaagning/udgifter/2007-1/2007-1.asp. ., National healthcare agencies. Non-CUTS data. 6.2 Layman-adapted pharmacopoeia Is there a layman-adapted pharmacopoeia readily accessible by the public (www or widely avaliable)? The existence of these (a comprehensive data collection on all drugs registered and offered for sale in a country, searchable both on chemical substance and brand name, and containing at least the same information as do the packing leaflets, written in a was to be understandable by non-porefessionals) has grown considerably from 2005, when essentially only Denmark and Sweden had them. Sources of data: Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 6.3 Novel cancer drugs deployment rate This indicator measures the use, in DDD/100 000 inhabitants, of a basket of 21 latestgeneration cancer drugs. The use of each drug has been indexed, and the indicator data is the average of those 21 indexes. Sources of data: "A pan-European comparison regarding patient access to cancer drugs", February 2009, Nils Wilking & Bengt Jönsson, Karolinska Institute, Stockholm. CUTS data. 6.4. Access to new drugs (time to subsidy) Time lag between registration of a drug, and the drug being included in the national subsidy system.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 138 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Sources of data: Phase 6 Report Feb 2007. PATIENTS W.A.I.T. Indicator Commissioned by EFPIA. IMS Global Consulting. "A pan-European comparison regarding patient access to cancer drugs", Nils Wilking & Bengt Jönsson, Karolinska Institute, Stockholm.

9.13 How the Euro Health Consumer Index 2009 was built The Index does not take into account whether a national healthcare system is publicly or privately funded and/or operated. The purpose is health consumer empowerment, not the promotion of political ideology. Aiming for dialogue and co-operation, the ambition of HCP is to be looked upon as a partner in developing healthcare around Europe.

9.14 Production phases The EHCI 2008 was constructed under the following project plan. 9.14.1 Phase 1 Start-up meeting with the Expert Reference Panel - Mapping of existing data The composition of the Expert panel can be found in the section 9.15. The major area of activity was to evaluate to what extent relevant information is available and accessible for the selected countries. The basic methods were: •

Web search, journal search

Telephone and e-mail interviews with key individuals, and

Personal visits when required.

Web search: a) Relevant byelaws and policy documents b) Actual outcome data in relation to policies Information providers: a) National and regional Health Authorities b) Institutions (EHMA,, Picker Institute, Legal-ethical papers of Catholic University in Leuwen, others) c) Private enterprise (IMS Health, pharmaceutical industry, others) Interviews (to evaluate findings from earlier sources, particularly to verify the real outcomes of policy decisions): a) Phone and e-mail b) Personal visits to key information providers

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 139 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.14.2 Phase 2 •

Data collection to assemble presently available information to be included in the EHCI 2009.

Identification of vital areas where additional information needed to be assembled was performed.

Collection of raw data for these areas

A round of personal visits by the researchers to Health Ministries and/or State Agencies for supervision and/or Quality Assurance of Healthcare Services.

Regular contact with the Expert Reference Panel mainly to discuss the indicators, the criteria to define them, and the data acquisition problems. Finally, we had a second meeting on September 10th, 2009, at which was discussed in detail each of the indicators, including those that could not be included in the Index due to lack of data. Also, the discrepancies between data from different sources were analyzed. Sub-discipline relative weights were discussed and set.

9.14.3 Phase 3 9.14.3.1 Consulting European patient advocates and citizens through HCP survey performed by external research facility (Patient View, U.K.). The EHCI survey contained of the questions found in Appendix 1 of this report and was committed in partnership with The Patient View (see also section Additional data gathering - survey for more information). The survey was available on the Internet from June 7th in English, German, Spanish and Scandinavian (Swedish). The closing date was September 1st, 2009; 602 responses were submitted. 9.14.3.2

“Score update sheet” send-out.

On July 2, 2009, all 33 states received their respective preliminary score sheets (with no reference to other states’ scores) as an e-mail send-out asking for updates/corrections by August 25. The send-out was made to contacts at ministries/state agencies as advised by states during the contact efforts prior to July 2009. One reminder was also sent out. Corrective feedback from states was accepted up until September 17, by which time replies had been received from countries denoted in section Additional data gathering – feedback from National Ministries/Agencies for more information on national feedback. 9.14.4

Phase 4

Project presentation and reports •

A report describing the principles of how the EHCI 2008 was constructed.

Presentation of EHCI 2008 at a press conference and seminar in Brussels.

On-line launch on www.healthpowerhouse.com .

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 140 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.15 External expert reference panel As is the standard working mode for all HCP Indexes, an external Expert Reference Panel was recruited. The panel met for two 6-hour sittings during the course of the project, the Panel Members having been sent the Index working material in advance. The following persons have taken part in the Expert Reference Panel work for EHCI 2009: Name

Affiliation

Martin R. Cowie, Professor

National Heart and Lung Institute, Imperial College London, U.K. Gerontologicke centrum and Charles University, Prague, Czech Republic Mykolas Romeris University, Vilnius, Lithuania

Iva Holmerova, Asst. prof. MUDr.

Danguole Jankauskiene, Asst. prof., Vicedean of Strategic management and policy department Ulrich Keil, Professor Dr. Dr. Institut für Sozialmedizin, Universität Münster, Germany Meni Malliori, Ass. Prof of Psychiatry

Athens, Greece

Leonardo la Pietra, Chief Medical Officer

Eur Institute of Oncology, Milan, Italy

Francisco Rodriguez Perera, Dr.

Best Doctors, Inc. (Europe), Madrid, Spain

The Expert Reference Panel for a HCP Index has two core tasks: A. To assist in the design and selection of sub-disciplines and indicators. This is obviously of vital importance for an Index, if the ambition is to be able to say that a state scoring well can truly be considered to have good, consumer-friendly healthcare services. B. To review the final results of research undertaken by HCP researchers before the final scores are set. If the information obtained seems to clash too violently with the many decades of cardiac care experience represented by the panel members, this has been taken as a strong signal to do an extra review of the results. The HCP wishes to extend its sincere thanks to the members of the panel for their fundamentally important contribution to the Index work, and for very valuable discussions.

10.References 10.1

Main sources

The main sources of input for the various indicators are given in Table 9.8 above. For all indicators, this information has been supplemented by interviews and discussions with healthcare officials in both the public and private sectors.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 141 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

10.2 Useful links Web search exercises have yielded useful complementary information from, among others, these websites: http://www.aesgp.be/ http://www.bqs-online.de http://www.wrongdiagnosis.com/a/amputation/stats-country_printer.htm http://www.easd.org/ http://www.diabetes-journal-online.de/index.php?id=1 http://www.drfoster.co.uk/ http://www.rivm.nl/earss/ http://www.eudental.org/index.php?ID=2746 http://europa.eu/abc/governments/index_en.htm http://europa.eu/pol/health/index_en.htm http://ec.europa.eu/public_opinion/index_en.htm http://europa.eu.int/youreurope/index_sv.html http://www.eurocare.it/ http://www.ehnheart.org/content/default.asp http://www.euro.who.int/observatory http://www.escardio.org/ http://epp.eurostat.cec.eu.int/portal/page?_pageid=1090,30070682,1090_33076576&_dad =portal&_schema=PORTAL http://ec.europa.eu/health-eu/index_en.htm http://www.who.dk/eprise/main/WHO/AboutWHO/About/MH#LVA (Health Ministries of Europe addresses) www.fass.se http://www.hospitalcompare.hhs.gov/ http://www.hope.be/ http://www.activemag.co.uk/hhe/error.asp?m=2&productcode=&ptid=3&pid=2&pgid=34 &spid= (Hospital Healthcare Europe) http://www.idf.org/home/ http://www.eatlas.idf.org/ http://www.hospitalmanagement.net/ http://www.lsic.lt/html/en/lhic.htm (Lithuanian Health Info Centre) http://www.lse.ac.uk/collections/LSEHealthAndSocialCare/

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 142 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

http://www.medscape.com/businessmedicine http://www.oecdbookshop.org/oecd/display.asp?TAG=XK4VX8XX598X398888IX8V& CID=&LANG=EN&SF1=DI&ST1=5LH0L0PQZ5WK#OtherLanguages (OECD Health Data 2005) http://www.oecd.org/department/0,2688,en_2649_33929_1_1_1_1_1,00.html Health Policy & Data Department)

(OECD

http://www.medscape.com/medline/abstract/15176130 (Patient Ombudsmen in Europe) http://aitel.hist.no/~walterk/wkeim/patients.htm (Patients’ Rights Laws in Europe) http://www.patient-view.com/hscnetwork.htm http://www.pickereurope.org/ http://www.vlada.si/index.php?gr1=min&gr2=minMzd&gr3=&gr4=&id=&lng=eng (Slovenia Health Ministry) http://www.sundhedskvalitet.dk http://www.100tophospitals.com/ http://www.worldcongress.com/presentations/?confCOde=NW615 http://www.who.int/healthinfo/statistics/mortestimatesofdeathbycause/en/index.html http://www.who.int/topics/en/ http://www.who.int/healthinfo/statistics/mortdata/en/ http://www.euro.who.int/hfadb (WHO “Health for All” database) http://www.who.dk/healthinfo/FocalPoints (addresses to Health Statistics contacts in Europe) http://www.who.int/genomics/public/patientrights/en/ http://www.waml.ws/home.asp (World Association of Medical Law) http://www.wrongdiagnosis.com/risk/geography.htm

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 143 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Annex 1: Source document for the Patients’ Rights Indicator (in addition to feedback from national authorities). Patients' Rights Laws

Country

Name with Link

Language

Finland, 1992

Lag om patientens ställning och rättigheter (785/1992): http://www.mhbibl.aland.fi/patient/patientlag.html

Swedish

Netherlands, Dutch Medical Treatment Act 1994: 1994 http://home.planet.nl/~privacy1/wgbo.htm

English

Israel, 1996

Patient´s Rights Act: http://waml.haifa.ac.il/index/reference/legislation/israel/israel1.htm

Lithuania, 1996

Law on the Rights of Patients and Damage Done to Patients: English http://www3.lrs.lt/c-bin/eng/preps2?Condition1=111935&Condition2=

Iceland, 1997

Lög um réttindi sjúklinga: http://www.althingi.is/lagas/123a/1997074.html

English

Swedish

Law of Medicine (= The law on medical treatment): Latvia, 1997 http://aitel.hist.no/~walterk/wkeim/files/Latvia_The_law_of_Medicine. English htm Hungary, 1997

Rights and Obligations of Patients (According to Act CLIV of 1997 Hungarian / on Public Health): http://www.eum.hu/index.php?akt_menu=4863. The English Szószóló Foundation supports patients’ rights.

Greece, 1997 Law 2519/21-8-97 Denmark, 1998

Lov om patienters retsstilling, LOV nr 482 af 01/07/1998

Norway, 1999

Pasientrettighetsloven: http://www.lovdata.no/all/hl-19990702063.html. Other Norwegian Health laws.

Georgia, 2000

The Law of Georgia on the Rights of patients

Norwegian

LOI n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (1): France, 2002 French http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=mesx0 100092l# Belgium, 2002

Act on Patients’ Rights: http://www.lachambre.be/

Switzerland, Patientenrechtverordnung 1991, Patientenrechtsgesetz ist in

Dutch / French German

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 144 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

2003

Vorbereitung: http://www.zh.ch/gd/aktuell/news/presseberichte/news_21_12_00_1a.h tm

Russia

Fundamentals of The Russian Federation Legislation: On protection of citizens' health.

Estonia, 2002

Draft of the Act on Patients' Rights PATSIENDISEADUS: http://www.riigikogu.ee/

Romania, 2003

Legea nr 46/2003, legea drepturilor pacientului (Law of Patients’ Romanian Rights): http://www.dreptonline.ro/legislatie/legea_drepturilor_pacientului.php

Estonian

European Ethical-Legal Papers N° 6 Patient Rights in Greece: English Cyprus, 2005 http://www.eurogentest.org/web/info/public/unit4/ethical_legal_papers. xhtml#legal_5

Charters of the Rights of Patients

Country

Name with Link

Language

France 1974 Charte du Patient Hospitalisé: http://www.chand 1995 erstein.fr/charte/chartepatient.html

French

UK, (1991), The Patient's Charter for England: 1997 http://www.pfc.org.uk/medical/pchrt-e1.htm

English

Czech Republic, 1992 Spain, 1994 Charter of Rights and Duties of Patients Ireland, 1995 Charter of Rights for Hospital Patients South Africa, PATIENTS RIGHTS CHARTER: 1996 http://www.hst.org.za/doh/rights_chart.htm

English

Portugal, 1997

Portuguese

Patients' Rights Charter: Carta dos Direitos e Deveres dos Doentes http://www.dgsaude.pt

Honk Kong, Patients' Charter: http://www.ha.org.hk/charter/pceng.htm 1999

English

Poland, 1999 Karta Praw Pacjenta: http://wojtas_goz.webpark.pl/karta.html Polish Polish Patients Association: Letter to Commissioner for Human Rights. Slovakia, Charter on the Patients Rights in the Slovak Republic: English 2001 http://www.eubios.info/EJ143/ej143e.htm Austria,

Vereinbarung zur Sicherstellung der Patientenrechte (Patientencharta): German http://www.noel.gv.at/service/politik/landtag/LandtagsvorlagenXV/We 62


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 145 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

2001

itereVorlagenXV/795/795V.doc

Germany, 2001

Experts support patients' rights law: Sachverständigenrat tritt für Patientenrechte-Gesetz ein. The German health system is most expensive in EU, but only under average (World Health Report 2000: Rank 25) in quality of services. Petition der Bundesarbeitsgemeinschaft der Notgemeinschaften Medizingeschädigter: http://www.patientenunterstuetzung.de/Grundsaetzliches/Petition.pdf

German

Cyprus Patients Rights' Charter: Cyprus, 2001 http://www.activecitizenship.net/documenti/Cyprus Charter Patients' Rights.doc

English

Germany, 2002

Patientenrechtscharta: http://www.bag-selbsthilfe.de/archiv/jahr2002/patientencharta/patientenrechte-in-deutschland/

German

Europe, 2002

Active Citizenship Network: European Charter of Patients Rights http://www.activecitizenship.net/projects/europ_chart.htm

English

Italy

Active Citizenship Network: Italian Charter of Patients Rights http://www.activecitizenship.net/health/italian_charter.pdf

English

Six years after the WHO Declaration on the Promotion of Patients’ Rights in Europe (Amsterdam, 1994), more than eight countries (Denmark, Finland, Georgia, Greece, Iceland, Israel, Lithuania, the Netherlands and Norway) have enacted laws on the rights of patients; and four countries (France, Ireland, Portugal and the United Kingdom) have used Patients’ Charters as a tool to promote patients’ rights. (German version). European Journal of Health Law 7: 1-3, 2000: Lars Fallberg: Patients’ Rights in Europe: Where do we stand and where do we go?

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 146 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 Report Appendix 1

Appendix 1. Questionnaire used in the survey commissioned from Patient View for the Euro Health Consumer Index 2008. How user friendly is your country's healthcare system in 2009? About this survey SURVEY OBJECTIVE: “To compare the extent to which the national healthcare systems of Europe take the patient and the consumer into consideration in 2009”. Dear health campaigner, For the fifth year running, Health Consumer Powerhouse (HCP) is asking health campaigners across Europe to help it compile the annual EURO HEALTH CONSUMER INDEX. The Index is designed to measure the user-friendliness of national healthcare systems across Europe. If you would like to contribute your views on the condition of your country’s healthcare system in 2009, this year’s questionnaire for the Index is short — only 15 questions — and should take no more than about 10 minutes of your time to complete. All responses will be anonymous. You will find the questions on the next 4 pages. The survey’s closing date is Tuesday August 25th 2009 (but HCP would welcome your opinions before then, in order to draw up some initial trends). To thank you for contributing your opinions to the study, and to allow you to read the results, PatientView, the survey manager, will send you (if you wish) the weblink to the Euro Health Consumer Index upon publication on September 28th 2009. Yours faithfully, Dr Arne Björnberg and Dr Beatriz Cebolla Health Consumer Powerhouse Brussels, Stockholm, and Winnipeg. If you have any questions about this survey, please contact: Louise Oatham, PatientView, Woodhouse Place, Upper Woodhouse, Knighton, Powys, LD7 1NG, UK. Tel: 0044-(0)1547-520-965 e-mail: info@patient-view.com

Questions 1 to 6: on patients rights’ and information 1/15: Are patient organisations in your country involved in healthcare decision-making? (Such involvement might be at Ministry of Health level, or it might be at local government level.)

Yes, patient groups in my country have a legal right/obligation to become involved. There is no legal right to become involved, but patient groups OFTEN DO (by common practice). There is no legal right to become involved, but patient groups OCCASIONALLY do, or RARELY do. Patient groups in my country DO NOT USUALLY become involved.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 147 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 Report Appendix 1

2/15: Do patients in your country have the statutory right to request a second opinion on an important medical problem, without having to pay extra (except, perhaps, for any regular co-payment fee for an appointment)?

Yes. Patients do have such a right, but it is difficult to access (perhaps due to a public lack of information about the right, or due to bureaucracy within the healthcare system, or because the healthcare system discourages patients from using such a right). No.

3/15: Can patients in your country readily get access to, and read, their own medical records?

Yes, simply by asking their doctor. The information is available, but the patient has to make a written application for it, or is only permitted to read it with an 'intermediary', such as a medical professional, present to explain it. No, patients in my country do not have access to such information.

4/15: Can patients in your country readily get access to information about whether their doctor (or any other doctor in their country) is a legitimate, bona fide, qualified healthcare professional?

Yes, the information is readily available on the Internet or in a well-known free publication. The information is available, but the patient has to pay for it (or the information is, in some other way, difficult to access). No, patients in my country do not have access to such information.

5/15: Does your country have a web-based or a telephone healthcare information service that is publicly available in all parts of the country, runs 24 hours a day/7 days a week, and is interactive? [The sort of information that the service provides could typically be: “Take an aspirin, and wait to see if you get better”, or “You must hurry to the A&E department of the nearest hospital”.]

Yes. Such a service exists, but few members of the public know about it, or it is hard to access. No.

6/15: Can patients in your country choose to be treated in another EU state of their choice on the same economic terms as for treatment at home? [This facility is known as 'cross-border care'.]

Yes, even if they would only have to wait a modest amount of time (perhaps one month) for treatment in their home country. Yes—they have to have pre-approval, but that is usually given with no problem, or have had to wait for a long time (> 3 months) for treatment. No—or the pre-approval is usually only granted for very rare, special treatments.

Questions 7 to 9: on E-health 7/15: Can your country's patients receive their test results by email (or by logging onto a personal web page)?

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 148 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 Report Appendix 1

Yes, this facility is widely available. It does exist, but is only offered by a few pioneering hospitals, laboratories, health authorities, etc. No (or it is very rare).

8/15: Can your country's patients book appointments with their doctor online?

Yes, this facility is widely available. It does exist, but is only offered by a few pioneering health authorities, hospitals, etc. No (or it is very rare). o Primary-care doctors (GPs). o Hospital specialists.

9/15: Can your country's patients check ONLINE how much their healthcare providers (doctors/clinics) have been charging their insurers for supplying them with treatment/care?

Yes. This information is not available online, but can be obtained annually in print format. No (or not applicable, or not an insurance-based system).

Questions 10 to 14: on waiting times 10/15: Can your country's patients see their primary-care doctor that same day (with or without an appointment)?

Yes. Sometimes, but not always. Normally not on the same day.

11/15: Can your country's patients see a specialist (for a non-acute condition) without first having to get a referral from a primary-care doctor?

Yes. Yes, but only for a few specialties (such as gynaecology or paediatrics). Yes, but only if the patient is able to 'beat the system' and avoid going through the primary-care doctor. No.

12/15: Which of the following would be the more typical waiting time in your country for an operation for a NON-LIFE-THREATENING CONDITION (such as for a hip-joint replacement, or a non-acute heart bypass)? [Please regard “waiting time” as the period between when a doctor/specialist decides that the operation is needed, and when the patient actually receives the operation — without the patient having to go privately.]

The vast majority of patients (over 90%) would get the operation WITHIN three months. Most patients (over 50%) would get the operation WITHIN three months. Most patients (over 50%) would typically WAIT MORE THAN three months.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 149 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 Report Appendix 1

13/15: Which of the following would be the more TYPICAL waiting time in your country for chemotherapy or radiotherapy for cancer patients? [Please regard “waiting time” as the period between when a doctor decides that treatment is needed, and when the patient actually receives it — without the patient having to go privately.]

The vast majority of patients (over 90%) would get the treatment WITHIN three weeks. Most patients (over 50%) would get the treatment WITHIN three weeks. Most patients (over 50%) would typically WAIT MORE THAN three weeks.

14/15: Which of the following would be the more TYPICAL waiting time in your country for a CT scan (computed tomography X-ray scan)? [Please regard “waiting time” as the period between when a doctor decides that a CT scan is needed, and when the patient actually receives it — without the patient having to go privately.]

Typically LESS THAN 7 days. Typically MORE THAN 7 days, but LESS THAN 21 days. Typically MORE THAN 21 days.

Finally, question 15: on 'informal' payments to doctors The survey's final question looks at one aspect of the financial probity of medical professionals. 15/15: Would your country's patients be expected to make unofficial payments [sometimes described as 'under-the table' payments] to doctors for their services (in addition to any official co-payment of appointment fees)?

Yes, frequently. Sometimes/it depends on the the services provided, or on the doctor. No.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 150

Euro Health Consumer Index 2008 Austria

Belgium

Bulgaria

Croatia

Cyprus

Czech Republic

Denmark

Estonia

Finland

France

FYR Macedonia

Germany

Greece

Hungary

Ireland

Italy

Latvia

Lithuania

Luxembourg

Malta

Netherlands

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Poland

Portugal

Romania

Slovakia

Slovenia

Spain

Sweden

Switzerland

United Kingdom

Healthcare law based on Patients' Rights

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Patient organisations involved in decision making

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No-fault malpractice insurance

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Access to own medical record

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Register of legit doctors

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Web or 24/7 telephone HC info

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Patient rights and information: Denmark

Cross-border care information

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Subdiscipline weighted score

100 106

88

94

88

81 144 125 131 113

88 100 100 119

88 100

56 131 106

94 125 106 94

63

81

94

119 75

100 100 94

e-Health: Denmark

Provider catalogue with quality ranking

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EPR penetration

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e-transfer of medical data

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For more info please visit: www.healthpowerhouse.com SUBDISCIPLINE

Euro Health Consumer Index at a glance: Winner: Netherlands Runner-up: Denmark Third place: Austria

Patient rights and information

Subcategories:

e-Health

Waiting time for treatment : Germany, Luxembourg, Switzerland Outcomes : Sweden Range and reach of services provided : Netherlands

Waiting time for treatment

Pharmaceuticals : Austria

Outcomes = Good

l = Intermediary h = Poor n.a = Data not available

Range and reach of services provided

Pharmaceuticals

INDICATOR

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e-prescriptions

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42

50

33

50

42 100

50

58

50

50

50

33

58

42

42

33

33

42

33

92

75

33

42

33

42

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50

75

50

92

Family doctor same day access

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Direct access to specialist

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Major non-acute operations <90 days

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Cancer therapy < 21 days

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MRI scan < 7days

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Subdiscipline weighted score

173 173 133 93

Heart infarct case fatality Infant deaths

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Cancer 5-year survival

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Avoidable deaths – years of Life Lost

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MRSA infections

120 147 120 147 80

133 93

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Rate of decline of suicide

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% of patients with high HbA1c levels (> 7)

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187 133 160 107 120 67

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160 133 80

93

80

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n.a

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Subdiscipline weighted score

202 131 107 119 143 179 214 143 214 190 107 190 179 131 190 190 143 119 190 119 214 202 131 131 71

95

167 179 238 167 155

Cataract operations per 100 000

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Infant 4-disease vaccination

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Kidney transplants per million pop.

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Dental care affordability

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Informal payments to doctors

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75

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117 92

133 108 75

100 67

92

92

100 100 67

133 92

150 117 83

92

67

92

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Rx subsidy

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Layman-adapted pharmacopeia?

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New cancer drugs deployment speed

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RANK

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TOTAL SCORE

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Subdiscipline weighted score

© Health Consumer Powerhouse 2008

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100 75

100 75

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125 125 125 100

784 661 486 464 563 640 820 669 705 695 463 740 599 647 643 640 449 520 758 532 839 707 511 507 488 556 582 639 743 712 650 3

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 151

Press Release Swiss healthcare system witnesses decline in European health consumer ranking Brussels, 13th November 2008 Switzerland has the 7th most consumer friendly healthcare system, according to the annual Euro Health Consumer Index (EHCI) launched today in Brussels. This is three steps down from last year’s 4th position and also a poorer performance than the 5th rank in 2006. The Netherlands lead the 31 country ranking with a score of 839 points, followed by Denmark (Diabetes Index winner in 2008), Austria (EHCI winner in 2007), Luxemburg and Sweden. In six categories, covering 34 performance indicators, Switzerland scores 712 points out of a potential 1,000. Switzerland was ranked fourth in the Euro Heart Index 2008. “Overall, the poor availability of healthcare outcomes data in an otherwise very well organised country is disappointing,” comments Dr. Arne Björnberg, Research Director for the Euro Health Consumer Index. What more could be done in Switzerland? “Switzerland has a problem with mammography coverage, which is usually attributed to Eastern European states. The problem might be at the level of information rather than availability; the opportunity to have this type of service is probably not sufficiently known or reminded, which allows us to draw the Swiss attention on the information issue,” says the president of the Health Consumer Powerhouse, Mr. Johan Hjertqvist, when analysing the Index outcomes for Switzerland. About the Index The Euro Health Consumer Index is the annual ranking of national European healthcare systems across six key areas: Patient rights and information, e-Health, Waiting time for treatment, Outcomes, Range and reach of services provided and Pharmaceuticals. 31 countries are covered. First published in 2005, the EHCI is sourced from public statistics and independent research. The producer is the analysis and information organisation Health Consumer Powerhouse. As with all other HCP Indexes, the organisation takes a consumercentred position. For more information and the explanatory report: http://www.healthpowerhouse.com/archives/cat_media_room.html About the Health Consumer Powerhouse: www.healthpowerhouse.com Health Consumer Powerhouse contact: Ms Kajsa Wilhelmsson, +32 (0) 496-23 55 30. Office Brussels: Rue Fossé aux Loups 34, B - 1000 Brussels, Belgium Phone: +32 (0) 2 218 73 93 Fax: + 32 (0) 2 218 73 84 media@healthpowerhouse.com www.healthpowerhouse.com


infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 152

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 153

Health Consumer Powerhouse

Euro Health Consumer Index 2009 Report

Arne Björnberg, Ph.D., Beatriz Cebolla Garrofé, Ph.D. and Sonja Lindblad arne.bjornberg@healthpowerhouse.com beatriz.cebolla@healthpowerhouse.com sonja.lindblad@healthpowerhouse.com

Health Consumer Powerhouse 2009-10-01 Number of pages: 66 This report may be freely quoted, referring to the source. © Health Consumer Powerhouse AB, 2009. ISBN 978-91-977879-1-8

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 154

Contents 1. SUMMARY ............................................................................................................................................................ 5 1.1 SOME INTERESTING COUNTRIES ........................................................................................................................................ 5 1.2 BBB; BISMARCK BEATS BEVERIDGE – YET AGAIN! ................................................................................................................ 9 2. INTRODUCTION ....................................................................................................................................................10 2.1 BACKGROUND............................................................................................................................................................ 10 2.2 INDEX SCOPE ............................................................................................................................................................. 11 2.3 ABOUT THE AUTHORS .................................................................................................................................................. 11 3. COUNTRIES INVOLVED .........................................................................................................................................12 4. RESULTS OF THE EURO HEALTH CONSUMER INDEX 2009 ......................................................................................13 4.1 RESULTS SUMMARY .................................................................................................................................................... 15 5. BANG-FOR-THE-BUCK ADJUSTED SCORES .............................................................................................................19 5.1 BFB ADJUSTMENT METHODOLOGY.................................................................................................................................. 19 5.2 RESULTS IN THE BFB SCORE SHEET.................................................................................................................................. 20 5.3 INFORMAL PAYMENTS TO DOCTORS ................................................................................................................................. 21 6. TRENDS OVER THE FIVE YEARS .............................................................................................................................21 6.1 SCORE CHANGES 2006 - 2009...................................................................................................................................... 21 6.2 CLOSING THE GAP BETWEEN THE PATIENT AND PROFESSIONALS .............................................................................................. 23 6.3 CLOSING THE GAP BETWEEN EAST AND WEST .................................................................................................................... 24 6.4 TRANSPARENT MONITORING OF HEALTHCARE QUALITY ......................................................................................................... 24 6.5 LAYMAN-ADAPTED COMPREHENSIVE INFORMATION ABOUT PHARMACEUTICALS ......................................................................... 25 6.6 WAITING LISTS: WHO CARES (FOR THE PATIENT)? .............................................................................................................. 25 6.7 CHANGE UNDER PRESSURE ............................................................................................................................................ 26 6.8 WHY DO PATIENTS NOT KNOW? ..................................................................................................................................... 26 6.9 MRSA SPREAD .......................................................................................................................................................... 26 7. HOW TO INTERPRET THE INDEX RESULTS? ...........................................................................................................27 8. EUROPEAN DATA SHORTAGE ...............................................................................................................................27 8.1 MEDICAL OUTCOMES INDICATORS INCLUDED IN THE EHCI .................................................................................................... 27 9. EVOLVEMENT OF THE EURO HEALTH CONSUMER INDEX ......................................................................................29 9.1 SCOPE AND CONTENT OF EHCI 2005 .............................................................................................................................. 29 9.2 SCOPE AND CONTENT OF EHCI 2006 – 2009 .................................................................................................................. 30 9.3 EHCI 2009 .............................................................................................................................................................. 31 9.4 NO INDICATORS TAKEN OUT FROM THE EHCI 2008 SET....................................................................................................... 31 9.5 NEW INDICATORS INTRODUCED FOR EHCI 2009 ............................................................................................................... 31 9.6 INDICATOR AREAS (SUB-DISCIPLINES) ............................................................................................................................... 32 9.7 SCORING IN THE EHCI 2009......................................................................................................................................... 33 9.8 WEIGHT COEFFICIENTS ................................................................................................................................................. 33 9.9 INDICATOR DEFINITIONS AND DATA SOURCES FOR THE EHCI 2008 ......................................................................................... 36 9.10 THRESHOLD VALUE SETTINGS ....................................................................................................................................... 43 9.11 “CUTS” DATA SOURCES ............................................................................................................................................. 44 9.12 CONTENT OF INDICATORS IN THE EHCI 2009 .................................................................................................................. 45 9.13 HOW THE EURO HEALTH CONSUMER INDEX 2009 WAS BUILT ............................................................................................ 56 9.14 PRODUCTION PHASES ................................................................................................................................................ 56 9.15 EXTERNAL EXPERT REFERENCE PANEL ............................................................................................................................. 58 10. REFERENCES .......................................................................................................................................................58 10.1 MAIN SOURCES ........................................................................................................................................................ 58 10.2 USEFUL LINKS .......................................................................................................................................................... 59 ANNEX 1: SOURCE DOCUMENT FOR THE PATIENTS’ RIGHTS INDICATOR (IN ADDITION TO FEEDBACK FROM NATIONAL AUTHORITIES). ............ 61 APPENDIX 1. QUESTIONNAIRE USED IN THE SURVEY COMMISSIONED FROM PATIENT VIEW FOR THE EURO HEALTH CONSUMER INDEX 2008...........................................................................................................................................64 iii


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 155

The flying Dutchman reigns European healthcare as the inequity gap grows This 5th annual edition of the Euro Health Consumer Index, is offering a user-focused, performance-related comparison of 33 national healthcare systems. The most remarkable outcome is no doubt the outstanding position of the Dutch healthcare, indicating that the ongoing healthcare reform now pays off. Can we imagine a new “model” gaining a lead, similar to the impact from the British NHS in the 1950’s and 60’s? The Dutch progress is essential from another point of view: the strategic role of the health consumer created by the reform. It combines competition for funding and provision within a regulated framework. There are information tools to support active choice among consumers. The Netherlands started to work on patient empowerment early, which now clearly pays off in many areas. The Dutch are not alone in the systematic efforts to engage patients and consumers using choice and information. The most prominent European healthcare systems all move in this direction, which contributes to the growing healthcare divide indicated by this year’s Index. Most Central and Eastern European healthcare systems lose rank, although they almost all score more points in the Index every year. And this might be a very real manifestation of the financial crisis and the competition among healthcare approaches: some healthcare systems move ahead, driven by not only economic wealth but good policy as well, while others move slower, thus failing to meet the growing needs and expectations of the citizens. The signals of expanding inequalities in healthcare following on the financial crisis challenge EU principles of solidarity and equity. It is not only a matter of money but attitude. With patient mobility growing around Europe, there is a strong need for transparency exposing the pros and cons of the national healthcare systems. The EU intends to introduce a cross-border care scheme which requires significantly better information to patients. Qualities such as access to your medical record, second opinion and information about results produced by care providers have been slowly spreading. The trend of user empowerment makes provider catalogues and layman pharmacopoeias take off. Sensible policy integrates e-Health in this change, providing a spearhead to radically reduce costs, opening for rapid treatment access and patient safety advancement. We thank the ministries and agencies in the Index countries for a creative dialogue and provision of data. We want as well to thank the European Commission – DG Information Society and Media for supporting the development of the e-Health sub-discipline (and that sub-discipline only) of this year’s Index. The EHCI 2009 is presented under the auspices of the Swedish EU Presidency. Brussels, September 23, 2009 Johan Hjertqvist President Health Consumer Powerhouse


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 156 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

1.

Summary

The 2009 Euro Health Consumer Index has a completely novel ranking situation. In previous EHCI editions, as well as in the Euro Consumer Heart Index 2008 and the Euro Consumer Diabetes Index 2008 (all available at www.healthpowerhouse.com), 3 – 5 top countries are separated by only a few points on the 1000-point scale. The EHCI 2009 total ranking of healthcare systems shows an unprecedented landslide victory for The Netherlands, scoring 863 points out of 1000, 44 points ahead of runners-up Denmark at 819 points, followed by newcomers in the EHCI, Iceland, at 811 and Austria at 795. The ranking was noticeably influenced by the 2008 introduction of an additional sixth subdiscipline, “e-Health” (for more information on e-Health sub-discipline see section e-Health), measuring essentially the penetration of electronic medical records and the use of e-solutions solutions for the transfer of medical information between professionals, and from professionals to patients. The e-solutions for communication to patients indicators are new for 2009, and very much show that essentially all of European healthcare still has a long way to go in the implementation of IT solutions in healthcare. No country scores all Green on the six e-Health indicators (see Section 9.7 for explanation on scoring colours).

1.1 Some interesting countries (not necessarily in Index score order). 1.1.1 The Netherlands!!! The Netherlands is the only country which has consistently been among the top three in the total ranking of any European Index the Health Consumer Powerhouse has published since 2005. The 2009 NL score of 863 points is by far the highest ever seen in a HCP Index. The NL shares the sub-discipline victory with Denmark only on e-Health and Pharmaceuticals, and the large victory margin seems essentially due to that the Dutch healthcare system does not seem to have any really weak spots, except possibly some scope for improvement regarding the waiting times situation, where some central European countries excel. Normally, the HCP takes care to state that the EHCI is limited to measuring the “consumer friendliness” of healthcare systems, i.e. does not claim to measure which European state has the best healthcare system across the board. However, the fact that is seems very difficult to build an Index of the HCP type without ending up with The Netherlands on the medallists’ podium, creates a strong temptation to actually claim that the landslide winner of the EHCI 2008 could indeed be said to have “the best healthcare system in Europe”. 1.1.1.1 So what are the Dutch doing right? It has to be emphasized that the following discussion does contain a substantial amount of speculation outside of what can actually be derived from the EHCI scores: The NL is characterized by a multitude of health insurance providers acting in competition, and being separate from caregivers/hospitals. Also, the NL probably has the best and most structured arrangement for patient organisation participation in healthcare decision and policymaking in Europe. 5


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 157 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Here comes the speculation: one important net effect of the NL healthcare system structure would be that healthcare operative decisions are taken, to an unusually high degree, by medical professionals with patient co-participation. Financing agencies and healthcare amateurs such as politicians and bureaucrats seem farther removed from operative healthcare decisions in the NL than in almost any other European country. This could in itself be a major reason behind the NL landslide victory in the EHCI 2009. 1.1.1.2 So what, if anything, are the Dutch doing wrong? The NL scores very well in all sub-disciplines, except Waiting times/Access, where the score is more mediocre. As was observed by Siciliani & Hurst of the OECD in 2003/2004, and in the EHCI 2005 – 2009, waiting lists for specialist treatment, paradoxically, exist mainly in countries having “GP gatekeeping” (the requirement of a referral from a primary care doctor to see a specialist). GP gatekeeping, a “cornerstone of the Dutch healthcare system” (said to the HCP by a former Dutch Minister of Health) is widely believed to save costs, as well as providing a continuum of care, which is certainly beneficial to the patient. As can be seen from the references given in Section 9.12.3 on indicator 3.2, there is no evidence to support the cost-reducing hypothesis. Also, as can be seen in Section 5.1, the NL has risen in healthcare spend to actually having the highest per capita spend in Europe (outside of what the HCP internally calls “the three rich bastards”; Norway, Switzerland and Luxembourg, who have a GDP per capita in a class of their own). It could well be that the Netherlands would break the 900 points barrier by relaxing the GP gatekeeping rules! 1.1.2 Denmark Denmark did gain a lot from the introduction of the e-Health sub-discipline. Denmark has been on a continuous rise since it was first included in the EHCI 2006. Denmark is doing particularly well on Patient Rights and Information, being one of only three countries (not the same three) scoring Green both on Free choice of caregiver in the EU and on having a hospital registry on the Internet showing which hospitals have the best medical results. Mainly for this reason, Denmark is outdistancing its Nordic neighbours in the EHCI, is spite of having a slightly lower score on Outcomes than these. 1.1.3 Iceland Due to its location in the North Atlantic, Iceland has been forced to build a system of healthcare services, which has the capability (not dimensions!) of a system serving a couple of million people, which is serving only 300 000 Icelanders. The Icelandic bronze medal did not come as a surprise to the HCP research team. Lacking its own specialist qualification training for doctors, Iceland does probably benefit from a system, which resembles the medieval rules for carpenters and masons: for a number of years after qualification, these craftsmen were forbidden to settle down, and forced to spend a number of years wandering around working for different builders. Naturally, they did learn a lot of different skills along the way. Young Icelandic doctors generally spend 8 – 10 years after graduation working in another country, and then frequently come back (and they do not 6


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need to marry a master builder’s widow to set up shop!). Not only do they learn a lot – they also get good contacts useful for complicated cases: the Icelandic doctor faced with a case not possible to handle in Iceland, typically picks up the phone and calls his/her ex-boss, or a skilled colleague, at a well-respected hospital and asks: Could you take this patient?, and frequently gets the reply: “Put him on a plane! 1.1.4 Germany – the “Mystery Country” In 6th place with 787 points, Germany probably has the most restriction-free and consumeroriented healthcare system in Europe, with patients allowed to seek almost any type of care they wish whenever they want it. The main reason Germany is not engaged in the fight for medals is the mediocrity of Outcomes (and “Germany” and “mediocre quality” are rarely heard in the same sentence!). This is probably due to a characteristic of the German healthcare system: a large number of rather small general hospitals, not specializing. The “mystery” is: how is it possible to operate a restriction-free system, and not have healthcare costs run wild? As can be seen from the cost graph in Section 5.1, German healthcare costs are in the middle of the Western European countries. Another speculative explanation: There are studies, that show that German doctors work harder; long hours and many appointments/operations per doctor per year. It is well known that hindering a German from working is difficult. Could the relatively good cost containment in German healthcare be explained simply be “German work ethic”? Unfortunately, the EHCI does not provide the answer. 1.1.5 Ireland, Spain and Greece In 13th, 22nd and 24th place respectively. For the EHCI 2009, the HCP has had much better contact with national healthcare bodies than in previous years. For that reason, the Patient View survey to patient organizations, which provides part of the data for the EHCI, has essentially not been used as a single CUTS (see section 9.11) data source, but mainly as a “reality check”. These three countries seem to have a domestic “marketing problem” for their healthcare services. This is particularly striking for Ireland, which after is HSE reform has been steadily climbing in the EHCI, but where the responses from patient organizations on issues such as waiting times are very negative still in 2009. Greece leads Europe by a wide margin in the number of doctors per capita (below). Still the picture of Greek healthcare, painted by the patient organization responses, does not at all indicate any sort of healthy competition to provide superior healthcare services.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 159 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

1.1.6 Albania 30th place, 562 points. Albania is included in the EHCI at the request of the Albanian Ministry of Health, who in a very nice e-mail wrote that “we might well finish last, but we want to be in there anyway”. Albania, as can be seen above and in Section 5.1, does have very limited healthcare resources. The country avoids ending up last chiefly due to a very strong performance on Access, where patient organizations confirmed the official ministry version that waiting times essentially do not exist. In fact, Albania tops the Waiting Times subdiscipline together with Belgium, Germany and Switzerland! The ministry explanation for this was that “Albanians are a hardy lot, who only go to the doctor when carried there”, i.e. underutilization of the healthcare system. This is an oversimplification; Albanians visit their primary care doctor more than twice as often as Swedes (3.9 visits per year vs. 1.6)! 1.1.7 Sweden 9th place, 762 points. Still, the European champion on medical outcomes. For five years, it has not seemed to matter which indicators are tried on Outcomes (at least for rather serious conditions); Sweden keeps being the only country to score All Green. At the same time, the notoriously poor accessibility situation seems very difficult to rectify, in spite of state government efforts to stimulate the decentralized county-operated healthcare system to shorten waiting lists. The HCP survey to patient organizations confirms the picture obtained from www.vantetider.se, that the targets for maximum waiting times, which on a European scale are very modest, are not really met. The target for maximum wait to see your 8


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primary care doctor (no more than 7 days) is underachieved only by Portugal, where the corresponding figure is < 15 days. Another way of expressing the vital question: Why can Albania operate its healthcare services with practically zero waiting times, and Sweden cannot? 1.1.8 Estonia 1½ million population Estonia has dropped rather dramatically; from an impressive 11th place overall in the 2008 Index (score 669) to 18th in 2009, with 638 points. What this might show is one of the few visible examples of the financial crisis hitting a healthcare system. 1.1.9 Croatia 23rd place, 627 points. As was assumed in the EHCI 2008 report, Croatia was then handicapped by numerous “not available” in the score matrix. What the HCP finds particularly encouraging is that data, which in 2008 was confined to the Croatian MoH, has since been released into the public domain, to the benefit of citizens and the EHCI score. 1.1.10 Portugal 21st place, 632 points. Rather surprisingly also to the sponsor of the e-Health indicators, the European Commission – DG Information Society and Media, Portugal emerges as the European champion on e-Health deployment, with widespread use of Electronic Patient Records, electronic prescriptions and on-line booking of doctor appointments (at least for the 4 million inhabitants of the Lisbon area).

1.2 BBB; Bismarck Beats Beveridge – yet again! All public healthcare systems share one problem: Which technical solution should be used to funnel typically 7 – 10 % of national income into healthcare services? Bismarck healthcare systems: Systems based on social insurance, where there is a multitude of insurance organisations, Krankenkassen etc, who are organisationally independent of healthcare providers. Beveridge systems: Systems where financing and provision are handled within one organisational system, i.e. financing bodies and providers are wholly or partially within one organisation, such as the NHS of the UK, counties of Nordic states etc. For more than half a century, particularly since the formation of the British NHS, the largest Beveridge-type system in Europe, there has been intense debating over the relative merits of the two types of system. Already in the EHCI 2005, the first 12-state pilot attempt, it was observed that “In general, countries which have a long tradition of plurality in healthcare financing and provision, i.e. with a consumer choice between different insurance providers, who in turn do not discriminate between providers who are private for-profit, non-profit or public, show common features not only in the waiting list situation …” Looking at the results of the EHCI 2006 – 2009, it is very hard to avoid noticing that the top consists of dedicated Bismarck countries, with the small-population and therefore more easily 9


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managed Beveridge systems of the Nordic countries squeezing in. Large Beveridge systems seem to have difficulties at attaining really excellent levels of customer value. The largest Beveridge countries, the U.K. and Italy, keep clinging together in the middle of the Index. There could be (at least) two different explanations for this: 1. Managing a corporation or organisation with 100 000+ employees calls for considerable management skills, which are usually very handsomely rewarded. Managing an organisation such as the English NHS, with close to 1½ million staff, who also make management life difficult by having a professional agenda, which does not necessarily coincide with that of management/administration, would require absolutely world class management. It is doubtful whether public organisations offer the compensation and other incentives required to recruit those managers. 2. In Beveridge organisations, responsible both for financing and provision of healthcare, there would seem to be a risk that the loyalty of politicians and other top decision makers could shift from being primarily to the customer/patient. Primary loyalty could become shifted to the organisation these decision makers, with justifiable pride, have been building over decades (or possibly to aspects such as the job-creation potential of such organisations in politicians’ home towns).

2.

Introduction

The Health Consumer Powerhouse (HCP) has become a centre for visions and action promoting consumer-related healthcare in Europe. “Tomorrow’s health consumer will not accept any traditional borders”, we declared in last year’s report, but it seems that this statement is already becoming true in 2008; the “Commission proposal for a Directive for patients rights at Cross border care” is in this way being an excellent example of this trend. In order to become a powerful actor, building the necessary reform pressure from below, the consumer needs access to knowledge to compare health policies, consumer services and quality outcomes. The Euro Health Consumer Indexes are efforts to provide healthcare consumers with such tools.

2.1 Background Since 2004 the HCP has been publishing a wide range of comparative publications on healthcare in various countries. First, the Swedish Health Consumer Index in 2004 (www.vardkonsumentindex.se, also in an English translation). By ranking the 21 county councils by 12 basic indicators concerning the design of ”systems policy”, consumer choice, service level and access to information we introduced benchmarking as an element in consumer empowerment. In two years time this initiative had inspired – or provoked – the Swedish Association of Local Authorities and Regions together with the National Board of Health and Welfare to start a similar ranking, making public comparisons an essential Swedish instrument for change. For the pan-European indexes in 2005 – 2008, HCP aimed to basically follow the same approach, i.e. selecting a number of indicators describing to what extent the national healthcare systems are “user-friendly”, thus providing a basis for comparing different national systems. 10


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Furthermore, since 2008 the HCP has enlarged the existing benchmarking program considerably:

In January 2008, the Frontier Centre and HCP released the first Euro-Canada Health Consumer Index, which compared the health care systems in Canada and 29 European countries. The 2009 edition was released in May, 2009.

The Euro Consumer Heart Index, launched in July 2008, compares 29 European cardiovascular healthcare systems in five categories, covering 28 performance indicators.

The first edition of Canada Health Consumer Index was released in September 2008 in co-operation with Frontier Centre for Public Policy, examining healthcare from the perspective of the consumer at the provincial level.

The first Euro Consumer Diabetes Index, launched in September 2008, provides the first ranking of European diabetes healthcare services across five key areas: Information, Consumer Rights and Choice; Generosity, Prevention; Access to Procedures and Outcomes.

This year's edition of Euro Health Consumer Index covers 38 healthcare performance indicators for 33 countries.

Though still a somewhat controversial standpoint, HCP advocates that quality comparisons within the field of healthcare is a true win-win situation. To the consumer, who will have a better platform for informed choice and action. To governments, authorities and providers, the sharpened focus on consumer satisfaction and quality outcomes will support change. To media, the ranking offers clear-cut facts for consumer journalism with some drama into it. This goes not only for evidence of shortcomings and method flaws but also illustrates the potential for improvement. With such a view the EHCI is designed to become an important benchmark system supporting interactive assessment and improvement. As we heard one of the Ministers of health saying when seeing his country’s preliminary results: “It´s good to have someone still telling you: you could do better.”

2.2 Index scope The aim has been to select a limited number of indicators, within a definite number of evaluation areas, which in combination can present a telling tale of how the healthcare consumer is being served by the respective systems.

2.3 About the authors Project Management for the EHCI 2008 has been executed by Arne Björnberg, Ph.D. Dr. Björnberg has previous experience from Research Director positions in Swedish industry. His experience includes having served as CEO of the Swedish National Pharmacy Corporation (”Apoteket AB”), Director of Healthcare & Network Solutions for IBM Europe Middle East & Africa, and CEO of the University Hospital of Northern Sweden (“Norrlands Universitetssjukhus”, Umeå). Dr. Björnberg was also the project manager for the EHCI 2005 – 2008 projects, the Euro Consumer Heart Index 2008 and numerous other Index projects. 11


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Beatriz Cebolla, Ph.D. After graduating in biochemistry, Dr. Cebolla has worked as a researcher for the last ten years and has been attached to various institutions relevant to the healthcare field. She completed her Ph.D. at the Biomedical Research Institute (IIB/CSIC) in Madrid and continued with a postdoctoral fellowship at the Institute for Molecular Pathology (IMP) in Vienna in Dr. Meinrad Busslinger’s laboratory. She has carried out several collaborations with other scientist groups working on cancer and diabetes and is currently studying a Master in International Public Health, and was also the Project Manager for the 2008 Euro Consumer Diabetes Index. Sonja Lindblad, DIHR Sonja Lindblad has been employed in various health care companies. She holds a teacher´s degree and is presently working on her master degree in public health at the University of Stockholm. She has been engaged as researcher/project manager in several Swedish healthcare index projects.

3.

Countries involved

In 2005, the EHCI started with a dozen countries and 20 indicators; this year’s index already includes all 27 European Union member states, plus Norway and Switzerland, the candidate countries of Croatia and FYR Macedonia, and for the first time also Albania and Iceland.

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infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 164 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

4. Results of the Euro Health Consumer Index 2009

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4.1 Results Summary

This fifth attempt at creating a comparative index for national healthcare systems has confirmed that there is a group of EU member states, which all have good healthcare systems seen from the customer/consumer’s point of view. The scoring has intentionally been done in such a way that the likelihood that two states should end up sharing a position in the ranking is almost zero. It must therefore be noted that great efforts should not be spent on in-depth analysis of why one country is in 13th place, and another in 16th. Very subtle changes in single scores can modify the internal order of countries, particularly in the middle of the ranking list. The EHCI 2009 total ranking of healthcare systems shows an even greater landslide victory for The Netherlands, scoring 863 points out of 1000, 44 points ahead of runnersup Denmark at 819 points, closely followed by newcomers Iceland at 811 points, and 2007 winners Austria in 4th place with 795 points. This should not at all be dismissed as an effect of changing indicators, of which there are 38 in the EHCI 2009, up from 34 in the previous year, and/or sub-disciplines. The Netherlands is the only country which has consistently been among the top three in the total ranking of any European Index the Health Consumer Powerhouse has published since 2005. Although being the sub-discipline winner, scoring full maximum points, in only one sub-discipline of the EHCI 2009; “Range and reach of services provided” 15


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(formerly called “Generosity” in previous EHCI editions), the Dutch healthcare system does not seem to have any really weak spots in the other sub-disciplines, except possibly some scope for improvement regarding the waiting times situation, where some other central European states excel. Normally, the HCP takes care to state that the EHCI is limited to measuring the “consumer friendliness” of healthcare systems, i.e. does claim to measure which European state has the best healthcare system across the board. However, the fact that is seems very difficult to build an Index of the HCP type without ending up with The Netherlands on the medallists’ podium, creates a strong temptation to actually claim that the landslide winner of the EHCI 2009 could indeed be said to have “the best healthcare system in Europe”. Denmark did gain a lot from the introduction of the e-Health sub-discipline. Non the less, as can been seen from the longitudinal analysis in Chapter 7, where the EHCI 2009 has been modelled back on the EHCI 2007 (with only five sub-disciplines), Denmark has been on a continuous rise since it was first included in the EHCI 2006. It would seem that the dedicated efforts made by Danish politicians and public agencies, to achieve a real upgrade of the healthcare system in Denmark, are paying off. This is corroborated by the fact than Denmark emerged as the total winner of the Euro Consumer Diabetes Index 2008. Bronze medallists are newcomers Iceland at 811 points. In 4th place resides the 2007 winner Austria at 795 points; not doing as well on e-Health services but scoring the first ever full score in the pharmaceuticals sub-discipline. Switzerland comes in 5th at 788 points and Germany 6th at 787. These three countries offer truly excellent accessibility to healthcare services, but as they do not reach the same score levels on the heavily weighted (“the proof of the pudding is in the eating”) Outcomes sub-discipline as do Sweden and the Netherlands, they do not quite reach the top. One country showing a significant downward slide in the EHCI is the 2006 overall winner France, ending up in 10th place in 2008. This is partially due to weakness in the implementation of e-Health solutions. As the HCP research team was informed at a visit to the French ministry of health already in 2006, France was starting to make access to healthcare specialist services less liberal. This seems to be reflected in the French 2008 scores on Waiting Times, where the survey commissioned to patient organisations seemed to confirm that access is now noticeably more restricted. The accessibility situation seems to have improved again, with France in 7th place at 778 points. The Swedish score for technically excellent healthcare services is, as ever, dragged down by the seemingly never-ending story of access/waiting time problems, in spite of national efforts such as Vårdgaranti (National Guaranteed Access to Healthcare); Sweden still makes a good 9th place with 762 points. For the second time, the EU candidate states of Croatia and FYR Macedonia have been included in the EHCI. In 2008, the scores of these countries were underestimated due to less participation in EU-instigated data collection activities. In southern Europe, Spain and Italy provide healthcare services where medical excellence can be found in many places. Real excellence in southern European healthcare seems to 16


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 168 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

be a bit too much dependent on the consumers' ability to afford private healthcare as a supplement to public healthcare. A mixed performance in shown by the U.K; the overall U.K. score is dragged down by waiting lists and uneven quality performance. Some eastern European EU member systems are doing surprisingly well, considering their much smaller healthcare spend in Purchasing Power adjusted dollars per capita. However, readjusting from politically planned to consumer-driven economies does take time. Consumer and patient rights are improving. In a growing number of European countries there is healthcare legislation explicitly based on patient rights and a functional access to your own medical record is becoming standard. Still very few countries have hospital/clinic catalogues with quality ranking. Generally European healthcare continues to improve but medical outcomes statistics is still appallingly poor in many countries. This is not least the case regarding the number one killer condition: cardiovascular diseases, where data for one very vital parameter; 30day case fatality for hospitalized heart infarct patients had to be compiled from several disparate sources. If healthcare officials and politicians took to looking across borders, and to "stealing" improvement ideas from their EU colleagues, there would be a good chance for a national system to come much closer to the theoretical top score of 1000. As a prominent example; if Sweden could just achieve a German waiting list situation, that alone would suffice to lift Sweden to the Silver medal with ~850 points. A further discussion on results of states and the changes observed over time can be found in Chapter 6: Important trends over the four years. 4.1.1 Country scores There are no countries, which excel across the entire range of indicators. The national scores seem to reflect more of “national and organisational cultures and attitudes”, rather than mirroring how large resources a country is spending on healthcare. The cultural streaks have in all likelihood deep historical roots. Turning a large corporation around takes a couple of years – turning a country around can take decades!

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Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 169

4.1.2 Results in “Hexathlon” The EHCI 2008 is made up of six sub-disciplines. As no country excels across all aspects of measuring a healthcare system, it can therefore be of interest to study how the 31 countries rank in each of the six parts of the “hexathlon”. The scores within each sub-discipline are summarized in the following table:

As the table indicates, the total top position of the Dutch healthcare system is to a great extent a product of an even performance across the subdisciplines, very good medical quality and shared top scores on e-Health and Access to pharmaceuticals. Runner-up Denmark is still in top position for Patient rights and information, and also top of Europe with a full score on e-Health. The Swedish healthcare system would be a real top contender, were it not for an accessibility situation, which by Albanian, Belgian, Austrian, German or Swiss standards can only be described as abysmal. Maximum Sub-discipline

Top country/countries

Score

1. Patient rights and information

Denmark

175!

175

2. e-Health

Portugal

67

75

3. Waiting time for treatment

Albania, Belgium, Germany, Switzerland

187

200

4. Outcomes

Sweden

250!

250

5. Range and reach of services

Belgium, Luxembourg, Sweden

137

150

6. Pharmaceuticals

Denmark, Netherlands

138

150

score

18


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 170 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

5.

Bang-For-the-Buck adjusted scores

With all 27 EU member states and six other European countries included in the EHCI project, it becomes apparent that the Index tries to compare states with very different financial resources. The annual healthcare spending, in PPP-adjusted (Purchasing Power Parity) US dollars, varies from less than $400 in Albania more than $4000 in Norway, Switzerland, and Luxembourg. Continental Western Europe and Nordic countries generally fall between $2700 and $3700. As a separate exercise, the EHCI 2009 has added a value for money-adjusted score: the Bang-For-the-Buck adjusted score, or “BFB Score”.

5.1 BFB adjustment methodology It is not obvious how to do such an adjustment. If scores would be adjusted in full proportion to healthcare spend per capita, the effect would simply be to elevate all less affluent states to the top of the scoring sheet. This, however, would be decidedly unfair to the financially stronger states. Even if healthcare spending is PPP (Purchasing Power Parity) adjusted, it is obvious that also PPP dollars go a lot further to purchase healthcare services in member states, where the monthly salary of a nurse is € 200, than in states where nurse’s salaries exceed € 3500. For this reason, the PPP adjusted scores have been calculated as follows: Healthcare spends per capita in PPP dollars have been taken from the WHO HfA database (August 2009; latest available numbers, most frequently 2007) as illustrated in the graph below:

For countries not having a 2007 value in the database, the “latest available” number has been multiplied by the average % increase in the EU since the “latest available” year.

19


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 171 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

For each country has been calculated the square root of this number. The reason for this is that domestically produced healthcare services are cheaper roughly in proportion to the healthcare spend. The basic EHCI scores have been divided by this square root. For this exercise, the basic scoring points of 3, 2 and 1 have been replaced by 2, 1 and 0. In the basic EHCI, the minimum score is 333 and the maximum 1000. With 2, 1 and 0, this does not (or only very marginally) change the relative positions of the 33 countries, but is necessary for a value-for-money adjustment – otherwise, the 333 “free” bottom points have the effect of just catapulting the less affluent countries to the top of the list. The score thus obtained has been multiplied by the arithmetic means of all 33 square roots (creating the effect that scores are normalized back to the same numerical value range as the original scores).

5.2 Results in the BFB Score sheet The outcome of the BFB exercise is shown in the graphic below. Even with the square root exercise described in the previous section, the effect is to dramatically elevate many less affluent nations in the scoring sheet.

The BFB scores, naturally, are to be regarded as somewhat of an academic exercise. Not least the method of adjusting to the square root of healthcare spent certainly lacks

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scientific support. The BFB method is also a shade too blunt to accommodate countries, who have a very low healthcare spend, such as Albania and FYR Macedonia; particularly Albania’s official healthcare spend is very modest. After the research work, however, it does seem that certainly the supreme winner in the 2007 and 2008 BFB scores, Estonia, keeps doing very well within its financial capacity. To some extent, the same could be said about Hungary and the Czech Republic. It is good to remember that Croatia (and FYR Macedonia) were handicapped by many “n.a.:s” in the 2008 score sheet. The good position of Croatia in the B-F-B sheet is probably not just an artifact; Croatia does have “islands of excellence” in its healthcare system, and might well become a popular country for “health tourism”; there are few other places where a state-of-the-art hip joint operation can be had for €3000. One thing the authors find interesting is to see which countries top the list in the BFB Scores, and which countries do reasonably well in the original scores. Examples of such countries are primarily the Netherlands, Iceland and Denmark. The U.K. has a less prominent position in the BFB exercise than in previous years – it would seem that the increased healthcare spend in the U.K. has not yet materialized fully in improved healthcare services. In public sector services (and also in private enterprise; cf. IBM in 1990!), the availability of a lot of money frequently results in decreasing cost effectiveness. This is probably illustrated by the modest positions of Ireland and Norway in the BFB scores.

5.3 Informal payments to doctors The cross-European survey on informal payments is, in spite of its obvious imperfections, the first one in history, which also illustrates the low level of attention paid by nations and European institutions to the problem of parallel economy in healthcare. This observation gives reason for two questions: 1. Unlike other professionals, such as airline pilots, lawyers, systems engineers etc, working for large organisations, doctors are unique in being allowed to run side jobs without the explicit permission of the main employer. What is the reason(s) for keeping that? 2. What could be done to give doctors “normal” professional employment conditions, i.e. a decent salary and any extra energy spent on working harder (Yes, and making more money) for the main employer?

6.

Trends over the five years

EHCI 2005 was a pilot attempt with only 12 countries and 20 indicators, and is hence not included in the longitudinal analysis.

6.1 Score changes 2006 - 2009 From the point of view of a healthcare consumer, the overall situation is improving: 21


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 173 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Figure 6.1. These results over the four years 2006 – 2009 have been normalized to all be calculated the same way as the EHCI 2007 (with its five sub-disciplines). This means that “2.1 EPR penetration” has been moved back to “1. Patients’ Rights and Information”, and the “e-Health” sub-discipline has been taken out. New additional indicators in sub-disciplines 4. Outcomes and 5. Range and Reach of services are in the 2008 and 2009 scores.

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The fact that most countries show an upward trend in this normalized calculation can be taken as an indication that European healthcare is indeed improving over time. That some countries such as Malta and Sweden have a downward trend cannot be interpreted in the way that their healthcare systems have become worse over the time studied – only that they have developed less positively than the EU average! Countries, where healthcare seems to develop faster than average in a direction of improved consumer friendliness are: The Netherlands: Found the keys to a truly consumer-friendly healthcare system? Denmark: A determined political effort to improve delivery and transparency of healthcare, which seems to be paying off. Germany: Outcomes scores are creeping up from the “all Yellow” a couple of years ago. Will be a real top contender, if this trend continues. Ireland: The creation of the Health Service Executive was obviously a much-needed reform. Steady upward trend. Hungary, the Czech Republic and Lithuania: reforms in the area of Patient Rights and Information seem to be taking hold.

6.2 Closing the gap between the patient and professionals When the indicator on the role of patients’ organisations was introduced in 2006, no country got a Green score. This year, a high level of non-governmental patient’s organisations involvement can be seen in Belgium, Croatia, Denmark, Estonia, France, Germany, Hungary, Lithuania, Netherlands, Norway, Poland, Slovakia and Switzerland, which is a remarkable improvement. More and more states are changing the basic starting point for healthcare legislation, and there is a distinct trend towards expressing laws on healthcare in terms of rights of citizens/patients instead of in terms of (e.g.) obligations of providers (see section describing the indicator Healthcare law based on Patients' Rights). Still, there is a lot to improve: if the patient has to fill in a two-page form and pay EUR 15 to get access to her own medical record, it sounds more like a bad joke than a 21st century approach to patients’ rights (this is an actual example). Furthermore, only a handful of EU countries have integrated in their national legislation the Convention on Human Rights and Biomedicine1 principles, being the first legally binding international instrument in the field of bioethics, awarding the patient with a systematic framework of direct and readily applicable rights.

1

Convention for the Protection of Human Rights and Dignity of the Human Being with regard to the Application of Biology and Medicine: Convention on Human Rights and Biomedicine. Council of Europe, Oviedo 1997

23


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 175 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

6.3 Closing the gap between East and West There seems to be a visible wave of legislation changes across the CEE, which results in patients’ empowerment. For example, in the past years Slovenia introduced changes in the domain of access to specialists, no-fault malpractice insurance, and the right to second opinion, together with considerable improvement in the area of access to information (register of legit doctors, pharmacopoeia, and even a nice attempt to construct a true providers’ catalogue with quality ranking); some of these changes being attributable to the introduction of an Act On Patients’ Rights of 2008. In the Czech Republic, a systematic reform of healthcare legislation had impact on drug deployment speed; in Lithuania, the level of involvement of patient organisations increased in past years to a level higher than the majority of the wealthiest countries in the West. Hungary improved a lot in the field of patient information by introducing the Doctor Info service with register of doctors. Access to how much caregivers have charged for a person’s care has been introduced – this is the only example of a country with a “monolithic” financing system having done this, and also nice attempts on provider catalogue, pharmacopoeia and other healthcare information. The example of Hungary is a good indication that an important improvement in EHCI scoring can be done in one or two years, without the need to increase healthcare spending in a dramatic way. Usually it costs very little to incorporate the patients’ rights in the national legislation or to make publicly available information already stored somewhere, such as a registry of doctors or information on pharmaceuticals. Also the newly included Candidate countries have adapted patients’ rights in their legislation. In e-Health, some CEE countries have introduced applications, which are still rare in Western Europe. This is probably similar to the rapid uptake of mobile telephones in India – sometimes, it can be an advantage not to have had an ancient technology established.

6.4 Transparent monitoring of healthcare quality In 2005, Dr. Foster of the UK was the single shining star on the firmament of provider (hospital) listing, where patients could actually see which hospitals had good results in term of actual success rates or survival percentages. In 2007, there were already a few more examples, where the Health Consumer Powerhouse believes that the most notable is the Danish www.sundhedskvalitet.dk, where hospitals are graded from to as if they were hotels, with service level indicators as well as actual results, including case fatality rates on certain diagnoses. Perhaps the most impressive part of this system is that it allows members of the public to click down to a link giving the direct-dial telephone number of clinic managers. Germany has joined the limited ranks of countries (now 3!) scoring Green by the power of state company Bundesgeschäftsstelle Qualitätssicherung GGmbH, www.bqs-online.de, which also provides results quality information on a great number of German hospitals. 24


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 176 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

This year, we can find not-so-perfect, but already existing catalogues with quality ranking in Cyprus, France, Hungary, FYR Macedonia, Italy (regional; Tuscany et al.), Netherlands, Norway, Portugal and Slovenia!

6.5 Layman-adapted comprehensive information about pharmaceuticals In a discussion as late as January 2007, a representative of the Swedish Association of Pharmaceutical Industry (LIF), who were certainly pioneers with their well-established pharmacopoeia “Patient-FASS” (www.fass.se), was arguing that this and its Danish equivalent were the only examples in Europe. Today, easy-to-use web-based instruments to find information on pharmaceuticals can be found in 13 countries, also in CEE countries, e.g. Czech Republic, Estonia, Hungary, Romania, and Slovakia.

6.6 Waiting lists: Who cares (for the patient)? Not all the trends show an improvement. Over the years, one fact becomes clear: gatekeeping means waiting. Contrary to popular belief, direct access to specialist care does not generate access problems to specialists by the increased demand; repeatedly, waiting times for specialist care are found predominately in restrictive systems, which seem to be rather an absurd observation. One of the most characteristic systems of this kind, the NHS in the UK, recently spent millions pounds on reducing waiting and introduced a maximum of 18 weeks to definitive treatment after diagnosis. The patient survey commissioned by the HCP for this year's Index does not show any kind of improvement. On the contrary, UK patient organizations in 2009 have been surprisingly negative in their responses to the Waiting times questions! Furthermore, even the strong winners of past years’ rankings are turning to restrictive measures: France, for example, was restraining access in 2007, which resulted in waiting times, and therefore worse score (together with not really brilliant results in the e-Health sub-discipline). In 2009, French patients (and doctors?) seem to have learned to work the new regulations, as the French survey responses on this sub-discipline were very positive. Even more notable: one of the indicators, introduced for the first time in 2008, is asking whether patients are expected to make informal payments to the doctor in addition to any official fees. Under-the-table payments serve in some (rather surprising western European) countries as a way to gain control over the treatment: to skip the waiting list, to access excellence in treatment, to get the use of modern methods and medicines. More on informal payments can be found in the section Informal payments to doctors. In this context, HCP will continue to advocate the free choice, equal and direct access and measures intended to diminish the information handicap of the consumer as cornerstones of 21st century modern European healthcare.

25


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 177 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

6.7 Change under pressure Some general beliefs about healthcare in Europe would say that the best performers are the relatively rich countries with a long tradition of full-coverage healthcare systems. It is therefore very difficult to score well for a non-western country. To some extent this can be true: generally speaking, good outcomes need money and continuity. The HCP work is, nevertheless, not concentrated on outcomes to the same extent that the common comparative studies. GDP-correlated indicators have been avoided as best possible. Against the beliefs presented above, it must be admitted that the way to the top of the Euro Health Consumer Index is not too difficult; the key measures are: choice, patients’ rights, accessibility, information/transparency, quality measurement – and some of these cost little to introduce. The key factor seems to be the overall responsiveness of the national system, and the capability to implement strategic changes. Under external pressure, visible in the past few years, individual countries take very different measures to keep healthcare sustainable, ranging from deep systematic reforms to defensive restrictive measures on the level of provision and access. Apparently, some national healthcare systems experience a sort of inertia to any change. On the other hand, quick learners like Estonia or Slovakia have had the questionable advantage of facing a crisis so threatening that it became an opportunity to redesign the whole approach to healthcare.

6.8 Why do patients not know? Each year, the results of the survey made in co-operation with Patient View reveal an interesting fact: in some countries, the patients’ organisations and health campaigners (even very respectful ones) do not know about some of the services available in their country. For example, the research team constantly finds negative answers on the existence of doctors’ registries, pharmacopoeias, access to medical records etc. in countries where HCP researchers can easily find this kind of information even without the knowledge of local language. To sum up, probably the reason is that national authorities make considerable improvements, but miss out on communicating these to the wide public. Three countries, where the opinions of patient organizations are deviating negatively from official statistics, are Greece, Ireland and Spain. One example: Spanish regulations do give patients the right to read their own patient records – nevertheless, Spanish patient organizations returned the most pessimistic responses to this survey question of any of the 33 countries.

6.9 MRSA spread In the EHCI 2007, considerable attention was paid to the problem of antibiotics resistance spread: “MRSA infections in hospitals seem to spread and are now a significant health threat in one out of two measured countries.” Unfortunately, the only countries where significant improvement can be seen are Bulgaria, Poland and the British Isles. In addition, both the newly included Candidates countries face the MRSA spread as well.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 178 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Only 7 countries out of 33 can say that MRSA is not a major problem, thus scoring Green. 6.9.1 Ban sales of antibiotics without prescription! There is one measure, which could be very effective against the spread of microbial resistance; the banning of sales of antibiotics without a prescription. There is no country, where this practice is commonplace, which does not have a significant resistance problem!

7.

How to interpret the Index results?

The first and most important consideration on how to treat the results is: with caution! The Euro Health Consumer Index 2009 is an attempt at measuring and ranking the performance of healthcare provision from a consumer viewpoint. The results definitely contain information quality problems. There is a shortage of pan-European, uniform set procedures for data gathering. But again, the HCP finds it far better to present the results to the public, and to promote constructive discussion rather than staying with the only too common opinion that as long as healthcare information is not a hundred percent complete it should be kept in the closet. Again, it is important to stress that the Index displays consumer information, not medically or individually sensitive data. While by no means claiming that the EHCI 2009 results are dissertation quality, the findings should not be dismissed as random findings. On the contrary, previous experience from the general Euro Health Consumer Indexes reflects that consumer ranking by similar indicators is looked upon as an important tool to display healthcare service quality. The HCP hopes that the EHCI 2009 results can serve as inspiration for how and where European healthcare can be improved.

8. European data shortage 8.1 Medical outcomes indicators included in the EHCI There is one predominant feature, which characterizes European/Canadian public healthcare systems as opposed to their more industrialised counterparts in countries such as the U.S.A.: there is an abundance of statistics on input of resources, but a traditional scarcity of data on quantitative or qualitative output. Organisations like the WHO and OECD are publishing easily accessible and frequently updated statistics on topics like: • • •

the number of doctors/nurses per capita hospital beds per capita share of patients receiving certain treatments

27


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 179 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

• • • •

number of consultations per capita number of MR units per million of population health expenditure by sources of funds drug sales in doses and monetary value (endless tables)

Systems with a history of funding structures based on grant schemes and global budgeting often exhibit a management culture, where monitoring and follow-up is more or less entirely focused on input factors. Such factors can be staff numbers, costs of all kinds (though not usually put in relation to output factors) and other factors of the nature illustrated by the above bullet list. Healthcare systems operating more on an industrial basis have a natural inclination to focus monitoring on output, and also much more naturally relate measurements of costs to output factors in order to measure productivity, cost-effectiveness and quality. The EHCI project has endeavoured to obtain data on the quality of actual healthcare provided. Doing this, the ambition has been to concentrate on indicators, where the contribution of actual healthcare provision is the main factor, and external factors such as lifestyle, food, alcohol or smoking are not heavily interfering. Thus, the EHCI has also avoided including public health parameters, which often tend to be less influenced by healthcare performance than by external factors. One chosen quality indicator has been: Heart infarct case fatality < 28 days after hospitalisation (de-selecting such parameters as total heart disease mortality, where the Mediterranean states have an inherent, presumably life-style dependent, leading position). The data originally used were those from the so-called MONICA study, completed with data obtained directly from healthcare authorities of countries not part of MONICA. For Sweden, Finland, Denmark and Austria and a few more countries much more recent data from national sources have been used, but with the cut-off to get a Green score set at 8% case fatality rather than 18%. In the early 1990’s, 18% was state-of-the-art – 15 years later, that has improved considerably. There is a surprising lack of more recent data on this the #1 killer disease in modern-day Europe. The graph shown below is in its original form from material published by the European Society of Cardiology, (with the identities of countries not given) based on what is by now very ancient MONICA data.

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infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 180 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

The Health Consumer Powerhouse wishes the best of success to the European Society of Cardiology in its efforts on the Euro Heart Survey, the EUROASPIRE and EUROCISS projects, which will in all likelihood remedy the lack of outcomes data in this very vital field.

9. Evolvement of the Euro Health Consumer Index 9.1 Scope and content of EHCI 2005 Countries included in the EHCI 2005 were: Belgium, Estonia, France, Germany, Hungary, Italy, the Netherlands, Poland, Spain, Sweden, the United Kingdom and, for comparison, Switzerland. To include all 25 member states right from the start would have been a very difficult task, particularly as many memberships were recent, and would present dramatic methodological and statistic difficulties The EHCI 2005 was seeking a representative sample of large and small, long-standing and recent EU membership states. The selection was influenced by a desire to include all member states with a population of ~40 million and above, along with the above-mentioned mix of size and longevity of EU membership standing. As the Nordic countries have fairly similar healthcare systems, Sweden was selected to represent the Nordic family, purely because the project team members had a profound knowledge of the Swedish healthcare system. As already indicated, the selection criteria had nothing to do with healthcare being publicly or privately financed and/or provided. For example, the element of private providers is specifically not at all looked into (other than potentially affecting access in time or care outcomes).

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 181 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

One important conclusion from the work on EHCI 2005 was that it is indeed possible to construct and obtain data for an index comparing and ranking national healthcare systems seen from the consumer/patient’s viewpoint.

9.2 Scope and content of EHCI 2006 – 2009 The EHCI 2006 included all the 25 EU member states of that time, plus Switzerland using essentially the same methodology as in 2005. The number of indicators was also increased, from 20 in the EHCI 2005 to 28 in the 2006 issue. The number of sub-disciplines was kept at five; with the change that the “Customer Friendliness” sub-discipline was merged into “Patient Rights and Information”. The new sub-discipline “Generosity” (What is included in the public healthcare offering?) was introduced, as it was commented from a number of observers, not least healthcare politicians in countries having pronounced waiting time problems, that absence of waiting times could be a result of “meanness” – national healthcare systems being restrictive on who gets certain operations could naturally be expected to have less waiting list problems. In order to test this, the new sub discipline “Generosity” of public healthcare systems, in 2009 calles “Range and reach of services”. A problem with this sub discipline is that it is only too easy to land in a situation, where an indicator becomes just another way of measuring national wealth (GDP/capita). The indicator “Number of hip joint replacements per 100 000 inhabitants” is one prominent example of this. The cost per operation of a hip joint is in the neighbourhood of € 7000 (can be slightly more in Western Europe – less in states with low salaries for healthcare staff). That cost, for a condition that might be crippling but not life-threatening, results in Provision levels being very closely correlated to GDP/capita. Cataract operations seem a better and less GDP-correlated indicator on the Generosity of public healthcare systems. The cost per operation is only one tenth of that for a hip joint and thus much more affordable in less affluent countries. Interestingly, Belgium – a country with minimal waiting list problems, and which was most often to us accused of achieving this through restrictiveness, by far has (along with Canada) the highest provision levels for cataract operations in the OECD. To achieve a higher level of reliability of information, one essential work ingredient has been to establish a net of contacts directly with national healthcare authorities in a more systematic way than was the case for previous EHCI editions. The weaknesses in European healthcare statistics described in previous EHCI reports can only be offset by in-depth discussions with key personnel at a national healthcare authority level. In general, the responsiveness from Health Ministries, or their state agencies in charge of supervision and/or Quality Assurance of healthcare services, was good in 2006 – 2008. Written responses were received from 19 EU member states. This situation greatly improved in 2009 (see section 9.9.2).

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 182 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.3 EHCI 2009 The project work on the Index is a compromise between which indicators were judged to be most significant for providing information about the different national healthcare systems from a user/consumer’s viewpoint, and the availability of data for these indicators. This is a version of the classical problem “Should we be looking for the 100dollar bill in the dark alley, or for the dime under the lamppost?” It has been deemed important to have a mix of indicators in different fields; areas of service attitude and customer orientation as well as indicators of a “hard facts” nature showing healthcare quality in outcome terms. It was also decided to search for indicators on actual results in the form of outcomes rather than indicators depicting procedures, such as “needle time” (time between patient arrival to an A&E department and trombolytic injection), percentage of heart patients trombolysed or stented, etcetera. Intentionally de-selected were indicators measuring public health status, such as life expectancy, lung cancer mortality, total heart disease mortality, diabetes incidence, etc. Such indicators tend to be primarily dependent on lifestyle or environmental factors rather than healthcare system performance. They generally offer very little information to the consumer wanting to choose among therapies or care providers, waiting in line for planned surgery, or worrying about the risk of having a post-treatment complication or the consumer who is dissatisfied with the restricted information.

9.4 No indicators taken out from the EHCI 2008 set Of the totally 34 indicators used for the EHCI 2008, none has been discontinued in the 2009 Index. Despite a frenetic disagreement from some countries, HCP proudly keeps the indicator “Direct access to specialists” in the EHCI, as there is absolutely no evidence that the GP gatekeeping role has an impact on expenses side of healthcare. Studies such as that made by Kroneman et al.2 provide more respectful reasoning in this regard than statements like “The gatekeeping is a matter of policy and we insist that this indicator is removed from the index.”

9.5 New indicators introduced for EHCI 2009 In the design and selection of indicators, the EHCI has been working on the following three criteria since 2005: 1.

Relevance

2.

Scientific soundness

3.

Feasibility (i.e. can data be obtained)

The HCP team was happy to learn that those same three principles are also governing the new German quality indicators project, www.bqs-online.de. 2

Kroneman et al: Direct access in primary care and patient satisfaction: A European study. Health Policy 76 (2006) 72–79

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As every year the international expert panel has fed in a long list of new indicators to be included in this year’s Index (find more on expert panel composition), there was a true brainstorm of new bright ideas to be included in this year’s Index. Unfortunately, the research team was unable to turn all of them into a green-yellow-red score in the matrix; for example, the indicator “Hospital admissions for asthma” (a high number giving a Red score) had to be discarded due to the chaos of diagnosis differentiation between asthma, COPD, bronchitis and possibly other ailments. Nevertheless, the research team was able to present data for six new/modified indicators. For description and more details on the indicators, see section “Content of indicators in the EHCI 2009”. Sub-discipline 1 (Patient rights and information) 1.8. Cross border care seeking 1.9 Provider catalogue with quality ranking; this was moved back from the e-Health subdiscipline into sub-discipline 1 (where it used to reside 2005 – 2007). Sub-discipline 2 (e-Health) This sub-discipline was introduced to highlight the fact that the largest, most informationintensive industry in society (= healthcare) is incredibly under-developed in the field of computer use. A nurse handles probably one hundred times more information on an 8hour shift than a nightwatchman does. Nevertheless, nightwatchmen in many countries are sporting handheld computers, and nurses are not. The potential for improvements in outcomes, patient safety, flow rationalization and other areas of healthcare through increased intelligent use of computers is enormous. The sub-discipline contains three novel indicators: 2.3 Lab test results communicated direct to patients via e-health solutions? 2.4 Do patients have access to on-line booking of appointments? 2.5 on-line access to check how much doctors/clinics have charged insurers for your care? Sub-discipline 4 (Outcomes) 4.3 ”Ratio of cancer deaths to incidence 2006” replaced the previous Cancer 5-year survival indicator, as no fresh data cound be found – the most recent are still the EUROCARE data on patients diagnosed 1995 – 1999. Sub-discipline 5 (Range and Reach of services provided) 5.1 Equity of healthcare systems

9.6 Indicator areas (sub-disciplines) The 2009 Index is, just like in 2008, built up with indicators grouped in six subdisciplines. After having had to surrender to the “lack of statistics syndrome”, and after scrutiny by the expert panel, 38 indicators survived into the EHCI 2009.

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The indicator areas for the EHCI 2009 thus became: Sub-discipline

Number of indicators

1. Patient rights and information

9

2. e-Health

6

3. Waiting time for treatment

5

4. Outcomes

7

5. Range and reach of services (“Generosity”)

7

6. Pharmaceuticals

4

9.7 Scoring in the EHCI 2009 The performance of the respective national healthcare systems were graded on a threegrade scale for each indicator, where the grades have the rather obvious meaning of Green = good ( ), Amber = so-so ( ) and red = not-so-good ( ). A green score earns 3 points, an amber score 2 points and a red score (or a “not available”, n.a.) earns 1 point. The introduction of indicator “2.5 On-line access to check how much caregivers have charged for care give to an individual”, together with having six non-EU countries in the Index, which should not be stigmatized for not (yet) being EU member states on indicator “1.8 Free choice of care in another EU state”, forced the introduction of a new score in the EHCI 2009: “not applicable”. The numerous countries, who have tax-financed healthcare systems, have no insurers to charge. These countries therefore receive the “n.ap.” score, which earns 2 points. That score was also applied on indicator 1.8 for nonEU member states. Since the 2006 Index the same methodology has been used: For each of the subdisciplines, the country score was calculated as a percentage of the maximum possible (e.g. for Waiting times, the score for a state has been calculated as % of the maximum 3 x 5 = 15). Thereafter, the sub-discipline scores were multiplied by the weight coefficients given in the following section and added up to make the final country score. These percentages were then multiplied by 100, and rounded to a three digit integer, so that an “All Green” score on the 38 indicators would yield 1000 points.

9.8 Weight coefficients The possibility of introducing weight coefficients was discussed already for the EHCI 2005, i.e. selecting certain indicator areas as being more important than others and multiplying their scores by numbers other than 1. For the EHCI 2006 explicit weight coefficients for the five sub-disciplines were introduced after a careful consideration of which indicators should be considered for higher weight. The accessibility and outcomes sub disciplines were decided as the main 33


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 185 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

candidates for higher weight coefficients based mainly on discussions with expert panels and experience from a number of patient survey studies. Here, as for the whole of the Index, we welcome input on how to improve the Index methodology. In the EHCI 2009, the scores for the six sub-disciplines were given the following weights: Sub discipline

Relative weight (“All Green” score contribution to total maximum score of 1000)

Patient rights and information

Points for a Green score in each sub-discipline

175

19.44

75

12.50

Waiting time for treatment

200

40.00

Outcomes

250

35.71

Range and reach of services (“Generosity”)

150

21.43

150*)

37.50

e-Health

Pharmaceuticals Total sum of weights

1000

*) 15 % is the typical share of European healthcare budgets going into pharmaceuticals

Consequently, as the percentages of full scores were added and multiplied by (1000/Total sum of weights), the maximum theoretical score attainable for a national healthcare system in the Index is 1000, and the lowest possible score is 333. It should be noted that, as there are not many examples of countries that excel in one subdiscipline but do very poorly in others, the final ranking of countries presented by the EHCI 2009 is remarkably stable if the weight coefficients are varied within rather wide limits. The project has been experimenting with other sets of scores for green, amber and red, such as 2, 1 and 0 (which would really punish low performers), and also 4, 2 and 1, (which would reward real excellence). The final ranking is remarkably stable also during these experiments.

9.8.1 Regional differences within European states The HCP is well aware that many European states have very decentralised healthcare systems. Not least for the U.K. it is often argued that “Scotland and Wales have separate NHS services, and should be ranked separately”. The uniformity among different parts of the U.K. is probably higher than among regions of Spain and Italy, Bundesländer in Germany and possibly even than among counties in tiny 9 million population Sweden. Grading healthcare systems for European states does present a certain risk of encountering the syndrome of “if you stand with one foot in an ice-bucket and the other on the hot plate, on average you are pretty comfortable”. This problem would be quite

34


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pronounced if there were an ambition to include the U.S.A. as one country in a Health Consumer Index. As equity in healthcare has traditionally been high on the agenda in European states, it has been judged that regional differences are small enough to make statements about the national levels of healthcare services relevant and meaningful.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 187

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.9 Indicator definitions and data sources for the EHCI 2008 It is important to note, that 2009 has been different from earlier EHCI editions in that the HCP has been receiving much more active feedback from national healthcare agencies in all but a few of the 33 countries. In those cases, the responses in the survey commissioned from Patient View 2009 have been applied very cautiously, e.g. when the “official” data says Green, and the survey says “definitely Red”, the country has been awarded a Yellow score.

Subdiscipline

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

1.1 Healthcare law based on Patients' Rights

Is national HC legislation explicitly expressed in terms of Patients' rights?

No

1.2 Patient organizations involved in decision making

1. Patient rights and information

1.3 No-fault malpractice insurance

Can patients get compensation without the assistance of the judicial system in proving that medical staff made mistakes?

1.4 Right to second opinion

1.5 Access to own medical record

Can patients read their own medical records?

Yes

Various kinds of patient charters or similar byelaws

Yes, statutory

Yes, by common No, not practice in advisory compulsory capacity or

Yes

Fair; (such as > 25% invalidity covered by the state)

Yes

Yes, but difficult to access due to bad information, bureocracy or doctor negativism Yes, requires written application or only access with medical professional "walkthough"

Yes, they get a copy by simply asking their doctor(s)

generally done in practice No

No

No, no such statutory right.

http://europatientrights.eu/about_us.html; Patients' Rights Law (Annex 1 to EHCI report); http://www.healthline.com/galecontent/patient-rights-1; http://www.adviceguide.org.uk/index/family_parent/health/nhs_patients_rights.htm; www.dohc.ie; http://www.sst.dk/Tilsyn/Individuelt_tilsyn/Tilsyn_med_faglighed/Skaerpet_tilsyn_med_ videre/Skaerpet_tilsyn/Liste.aspx; http://db2.doyma.es/pdf/261/261v1n2a13048764pdf001.pdf. Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies.

Swedish National Patient Insurance Co. (All Nordic countries have no1fault insurance); www.hse.ie; www.hiqa.ie. In Austria, the Patientombudsman can award < kEUR 36 compensation. National healthcare agencies.

Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2008. Health and Social Campaigners’ News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies.

Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. Health and Social Campaigners’, News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies; www.dohc.ie

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 188

Subdiscipline

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Main Information Sources

Comment Score 3 Score 2

Score 1

1.6 Register of legit doctors

Indicator

Can the public readily access the info: "Is doctor X a bona fide specialist?"

No

Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National physician registries.; p://www.sst.dk/Tilsyn/Individuelt_tilsyn/Tilsyn_med_faglighed/Skaerpet_tilsyn_med_vid ere/Skaerpet_tilsyn/Liste.aspx; http://

No

telephone HC info with interactivity

can help a patient take decisions of the nature: “After consulting the service, I will take a paracetamol and wait and see” or “I will hurry to the A&E department of the nearest hospital” Can patients choose to be treated in another EU state

Yes, but in publication expensive or cumbersome to acquire Yes, but not generally available

Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies; http://www.nhsdirect.nhs.uk/; www.hse.ie; www.ntpf.ie.

Yes; including elective inpatient procedures

Yes, with preapproval, but usually no problem, or limited to out-patient procedures

Survey commissioned for Heart Index by HCP from Patient View 2009. National Healthcare agencies.

Yes

"not really", but nice attempts under way

Yes, with preapproval, or very limited choice (for care not given in home country) No

≥ 90 % of GP practices

<90 ≥ 50 % of practices

< 50 % of practices

http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl126_fr.pdf; http://www.europartnersearch.net/ist/communities/indexmapconso.php?Se=11; www.icgp.ie; Commonwealth Fund International Health Policy Survey of Primary Care Physicians"Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany (p.60), Gartner Group

Yes, on the www or in widely spread publication 1.7 Web or 24/7 Information which Yes

1.8 Crossborder care seeking financed from home

1.9 Provider catalogue with quality ranking

2. e-Health

2.1 EPR penetration

“Dr. Foster” in the U.K. a typical qualification for a Green score. The “750 best clinics” published by LePoint in France would warrant a Yellow. % of GP practices using electronic patient records for diagnostic data

http://www.drfoster.co.uk/home.aspx; http://www.sundhedskvalitet.dk; http://www.bqsonline.de; http://www.sykehusvalg.no/sidemaler/VisStatiskInformasjon____2109.aspx; http://www.hiqa.ie/; http://212.80.128.9/gestion/ges161000com.html. National healthcare agencies

37


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 189

Subdiscipline

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

2.2 e-transfer of medical data between health professionals

% of GP practices using enetworks for transfer of medical data to care providers / professionals Can patients receive test results either by e-mail or by logging on to personal web page?

≥ 25 % of GP practices

<25 ≥10 % of practices

< 10 % of practices

Yes, widely available

Only from some No, or very pioneer rare hospitals/laboratori es

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies.

Can patients book doctor appointments online?

Yes, widely available

Only from some No, or very pioneer rare hospitals/laboratori es

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies.

Can patients Yes check on-line how much garegivers have clamed from their health insurance?

For some caregivers, from some insurance providers, or "Not applicable" (e.g. in tax-financed systems)

No

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies.

% of GP ≥ 50 % of practices using GP electronic practices networks for prescriptions to pharmacies Can I count on Yes seeing my primary care doctor today? Without referral Yes from family doctor (GP)

<50 ≥ 5 % of practices

< 5 % of practices

"Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany. (p.45), Gartner Group, Cambio

Yes, but not quite fulfilled

No

Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National healthcare agencies.

Quite often in reality, or for limited number of specialities

No

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies,

2.3 Lab test results communicated direct to patients via ehealth solutions? 2.4 Do patients have access to on-line booking of appointments? 2.5 on-line access to check how much doctors/clinics have charged insurers for your care? 2.6 eprescriptions

3. Waiting time for treatment

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

3.1 Family doctor same day access 3.2 Direct access to specialist

"Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany (p.45), Gartner Group, Cambio Sweden

38


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 190

Subdiscipline

4. Outcomes

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

3.3 Major nonacute operations <90 days 3.4 Cancer therapy < 21 days 3.5 CT scan < 7days 4.1 Heart infarct case fatality

Coronary bypass/PTCA and hip/knee joint

90% <90 days

50 - 90% <90 days

> 50% > 90 days

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies,

Time to get radiation/ chemotherapy after decision

90% <21 days

50 - 90% <21 days

> 50% > 21 days

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies,

Typically <7 days

Typically <21 days

4.2 Infant deaths 4.3 Ratio of cancer deaths to incidence 2006 4.4 Preventable Years of Life Lost 4.5 MRSA infections

/1000 live births

4.6 Rate of decline of suicide 4.7 % of diabetics with high HbA1c levels (> 7)

28 (30)-day case fatality of hospitalised MI patients

Typically > 21 days Clearly Not clearly far from Clearly not better than EU average as good as EU average EU average <4 <6 ≥6

Cancer ≤ 0.45 deaths/number of new cancer cases (2006)

0.45 - 0.50

≥ 0.50

All causes, Years lost, /100000 populat.,0-69

< 3300

3300 - 4500

>4500

Susceptibility results for S. aureus isolates, % Incline of e-log line for suicide SDR:s 1995 - l.a.

<5%

<20%

Strongly negative

Modestly negative

< 50 %

50-60 %

Percentage of total diabetic population with HbA1c above 7

>20%

Positive (increased suicide rate) >60 %

Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies, Compilation from OECD Health at a Glance; December 2007, MONICA, national heart registries

WHO Europe Health for All mortality database August 2009, latest available statistics. http://globalis.gvu.unu.edu/indicator_detail.cfm?IndicatorID=25&Country=BE J. Ferlay et al., Annals of Oncology, 2007

OECD Health Data 2009; Non-OECD: WHO HfA Aug 2009: SDR all causes per 100000, ages 0-64 EARSS, September 2009 (data for 2008).

MINDFUL, WHO HfA Mortality database, January 2009

EUCID, Interviews with national diabetes experts and health care officials, National Registries

39


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 191

Subdiscipline

5. Range and reach of services provided

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

5.1 Equity of healthcare systems 5.2 Cataract operations per 100 000 age 65+ 5.3 Infant 4disease vaccination 5.4 Kidney transplants per million pop. 5.5 Is dental care included in the public healthcare offering?

Public HC spend as % of total HC spend

≥ 80 %

<80 % - >70 %

≤ 70 %

Total number of procedures divided by 100 000's of pop. > 65 years Diphteria, tetanus, pertussis and poliomyelitis, arithmethic mean Living and deceased donors, procedures p.m.p. Is dental care subsidized on essentially the same terms as somatic healthcare (pat:s 20 - 64)? Percentage of females aged 5069 screened, latest data available; European target is 70%. Mean response to question: "Would patients be expected to make unofficial payments?"

> 5000

5000 - 3000

≥97 %

≥92 - <97%

<92 %

WHO HfA database, Aug -09

≥ 40

40 - 30

< 30

OECD Health Data 2009, Council of Europe Newsletter 13/2008, Croatian registry for renal replacement therapy, Rozental R: Donation and transplantation in Latvia 2006.

Yes, finanically treated as other forms of healthcare

> 40 % of the cost reimbursed

Essentially European Observatory HiT Reports, National healthcare agencies a private affair for people 20 64

≥ 80 %

<80 % - >60 %

≤ 60 %

OECD Health Data 2009; WHO World Health Survey 2006.

No!

Sometimes; depends on the situation

Yes, frequently

Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National healthcare agencies.

5.6 Rate of mammography

5.7 Informal payments to doctors

< 3000

WHO HfA database, Aug -09

OECD Health Data 2009, WHO HfA database, Aug -09, WHO Prevention of Blindness and Visual Impairment Programme, European Community Health Indicators

40


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 192

Subdiscipline

Main Information Sources

Indicator

Comment Score 3 Score 2

Score 1

6.1 Rx subsidy

Proportion of total sales of Rx drugs paid for by public subsidy Is there a laymanadapted pharmacopeia readily accessible by the public (www or widely avaliable)?

<60%

6.2 Laymanadapted pharmacopeia?

6. Pharmaceuticals

Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

6.3 Novel cancer drugs deployment rate 6.4 Access to new drugs (time to subsidy)

>90%

60 - 90%

Yes

Yes, but not really easily accessible or frequently consulted

Close to EU More intense than average EU average Between registration and inclusion in subsidy system

<150 days

<300 days

No

http://www.efpia.org/6_publ/infigure2004h.pdf 2005 update? WHO Health for All database 2005; http://www.laegemiddelstyrelsen.dk/statistik/overvaagning/udgifter/2007-1/2007-1.asp.; National healthcare agencies www.fass.se and other similar websites from other countries. National healthcare agencies.

"A pan-European comparison regarding patient access to cancer drugs", February Less 2009, Nils Wilking & Bengt Jönsson, Karolinska Institute, Stockholm. intense than EU average >300 days Phase 6 Report Feb 2007. PATIENTS W.A.I.T. Indicator Commissioned by EFPIA.

IMS Global Consulting. "A pan-European comparison regarding patient access to cancer drugs", Nils Wilking & Bengt Jönsson, Karolinska Institute, Stockholm. National healthcare agencies

Table 9.8: Indicator definitions and data sources for the EHCI 2008

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 193 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.9.1 Additional data gathering - survey In addition to public sources, as was also the case for the 2005 - 2008 Indexes, a webbased survey to Patient organisations was commissioned from PatientView, Woodhouse Place, Upper Woodhouse, Knighton, Powys, LD7 1NG, Wales, Tel: 0044-(0)1547-520965, E-mail: info@patient-view.com. In 2009, this survey included the five Waiting Time indicators, the new e-Health indicators plus the other indicators listed in Appendix 1. A total of 602 patient organisations responded to the survey. The lowest number of responses from any single country was 4 (Albania and Iceland), except from FYR Macedonia, from where only one response was obtained. 2009 is different from previous EHCI editions in that the feedback from National Agencies has been a lot better and more ambitious in 2009 than ever before. For that reason, the responses from the PV survey have been used very cautiously when scoring the indicators. On any indicator, where the HCP has received substantial information from national sources (i.e. information including actual data to support a score), the PV survey results have only been used to modify the score based on national feedback data, when the PV survey responses indicate a radically different situation from that officially reported. Consequently, unlike in 2008, the PV survey has essentially not been used as a CUTS data source (see section 9.11) for the waiting time indicators, and indeed not for any indicator (except 5.7 Informal payments do doctors). However, on the new e-Health indicators 2.4 and 2.5, the PV survey responses have been a very important source of information, as there is very little European (or indeed national) statistics available on those. 9.9.2 Additional data gathering – feedback from National Ministries/Agencies On July 2nd, 2009, preliminary score sheets were sent out to Ministries of Health or state agencies of all 33 states, giving the opportunity to supply more recent data and/or higher quality data than what is available in the public domain. This procedure had been prepared for during the spring and summer of 2009 by extensive mail, e-mail, telephone contacts and personal visits to ministries/agencies. Finally, feedback responses, in the form of returned “single country score sheets” and/or thorough discussions at personal visits to MoH:s/national agencies, have been had from official national sources as illustrated in the following table: Country Albania Austria Belgium Bulgaria Croatia Cyprus Czech Republic Denmark Estonia Finland France

Responded in 2006

Responded in 2007

Responded in 2008

Responded in 2009

not applicable

not applicable √

not applicable √

√ not applicable

√ √ √ √ √ √

√ not applicable not applicable √ √ √ √

√ √ √ √

√ √ √ √

√ √ √

42


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 194 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Country FYR Macedonia Germany Greece Hungary Iceland Ireland Italy Latvia Lithuania Luxembourg Malta Netherlands Norway Poland Portugal Romania Slovakia Slovenia Spain Sweden Switzerland United Kingdom

Responded in 2006

Responded in 2007

not applicable

not applicable

√ not applicable

√ not applicable √

Responded in 2008

√ √ √ not applicable √

√ √ not applicable √ √ not applicable

√ √ √

Responded in 2009

√ √

√ √ √ √ √ √ √ √ √

√ √

√ √ √

√ √

√ √

Score sheets sent out to national agencies contained only the scores for that respective country. Corrections were accepted only in the form of actual data, not by national agencies just changing a score (frequently from Red to something better, but surprisingly often honesty prevailed and scores were revised downwards).

9.10 Threshold value settings It has not been the ambition to establish a global, scientifically based principle for threshold values to score green, amber or red on the different indicators. Threshold levels have been set after studying the actual parameter value spreads, in order to avoid having indicators showing “all Green” or “totally Red”. Setting threshold values is typically done by studying a bar graph of country data values on an indicator sorted in ascending order. The usually “S”-shaped curve yielded by that is studied for notches in the curve, which can distinguish clusters of states, and such notches are often taken as starting values for scores. A slight preference is also given to threshold values with even numbers. The performance of national healthcare systems was graded on a three-grade scale for each indicator (see more information in Scoring section). For each of the six sub-disciplines, the country score was calculated as a percentage of the maximum possible (e.g., for Outcomes, the score for a state has been calculated as percent of the maximum: 7 x 3 = 21). Thereafter, the sub-discipline scores were multiplied by the weight coefficients given in the following section and added to make the total country score. The scores thus obtained were multiplied by (1000/the sum of weights; see Section 5.2.1) and rounded to a three

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 195 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

digit integer, giving a score system where a state with “all Green” would receive 1000 points (and “all Red” 333 points). One (minor) reason for this somewhat complex scoring methodology has been driven by the “competition” element of the Heart Index, reducing the likelihood of two or more states ending up in a tied position. The Eurovision Song Contest, for example, changed the score in the same direction after four countries tied for first place in 1969. Finally, the HCP is a value-driven organisation. We believe in Patient/Consumer Empowerment, an approach that places highest importance on quantitative and qualitative healthcare services. As is illustrated by the “Quality information about care providers” indicator, this sometimes leads to the inclusion of indicators where only few countries, theoretically none, score Green (in this case, only Denmark, Germany and the Netherlands do).

9.11 “CUTS” data sources Whenever possible, research on data for individual indicators has endeavoured to find a “CUTS” (Comprehensive Uniform Trustworthy Source). If data on the underlying parameter behind an indicator is available for all or most of the 29 states from one single and reasonably reliable source, then there has been a definitive preference to base the scores on the CUTS. As CUTS would be considered EUCID data, WHO databases, OECD Health data, Special Eurobarometers, and scientific papers using well-defined and established methodology. Apart from the sheer effectiveness of the approach, the basic reason for the concentration on CUTS, when available, is that data collection primarily based on information obtained from 33 national sources, even if those sources are official Ministry of Health or National Health/Statistics agencies, generally yields a high noise level. It is notoriously difficult to obtain precise answers from many sources even when these sources are all answering the same question. For example, in the Euro Consumer Diabetes Index 2008, it was difficult to find answers to indicators like “Do you have nurse practitioners in your country?” or “Is diabetes foot (podiatrist) a recognized sub-speciality in your country?”. The reason is very simple: the definition of what is a diabetes nurse or a diabetes podiatrist and the amount of education and training required to qualify are different in every country. It has to be emphasized that also when a CUTS for an indicator has been identified, the data are still reviewed through cross-check procedures, as there have frequently been occasions where national sources or scientific papers have been able to supply more recent and/or higher precision data. 9.11.1

The “Rolls-Royce gearbox” factor

Another reason for preferably using CUTS whenever possible is the same reason why Rolls-Royce (in their pre-BMW days) did not build their own gearboxes. The reason was stated as “We simply cannot build a better gearbox than those we can get from outside suppliers, and therefore we do not make them ourselves”. For the small size organisation HCP, this same circumstance would be true for an indicator where a Eurobarometer question, the WHO HfA database, or another CUTS happens to cover an indicator.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 196 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.12 Content of indicators in the EHCI 2009 The research team of the Euro Health Consumer Index 2009 has been collecting data on 38 healthcare performance indicators, structured to a framework of six sub-disciplines. Each of these sub-disciplines reflects a certain logical entity, e.g. Medical outcomes or eHealth implementation. The indicators come numbered in the report, to provide more reader friendliness and clarity. Where possible, CUTS - Comprehensive Uniform Trustworthy Sources - were used; see section “CUTS Data Sources” for more information on this approach, typical for HCP research work. 9.12.1 Patients' Rights and Information This sub-discipline is testing the ability of a healthcare system to provide the patient with a status strong enough to diminish the information skew walling the professional and patient. Why does HCP love this sub-discipline? Because it is a GDP non-dependent indicator family. Even the poorest countries can allow themselves to grant the patient with a firm position within the healthcare system; and this year's Euro Health Consumer Index is proving this observation again. There are nine indicators in this sub-discipline: 1.1 Patients' Rights based healthcare law Is national healthcare legislation explicitly expressed in terms of patients' rights? By law or other legislative act? Are there professional ethical codes, patients' charters, etc.? Sources of data: http://europatientrights.eu/about_us.html ; Patients' Rights Law (Annex 1 to EHCI report); National healthcare agencies, web-based research, journals search. NonCUTS data. 1.2 Patients' Organisations involved in decision making Do patient organisations have right to participate in healthcare decision making? Sometimes we find that patient's organisations are welcomed to get involved, sometimes they do it by law, sometimes they do it only informally, but usually, sometimes only formally without a real participation, sometimes not at all. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 1.3 No-fault malpractice insurance Can patients get compensation without the assistance of the judicial system? Does the compensation prerequisite proving who among the medical staff made a mistake? Each year, the HCP research staff is meeting high healthcare officials who have never heard of no-fault malpractice system, such as that put in place essentially in the Nordic countries.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 197 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Source of data: Swedish National Patient Insurance Co. (All Nordic countries have no1fault insurance); www.hse.ie; www.hiqa.ie. National healthcare agencies, web-based research, journals search. Non-CUTS data. 1.4 Right to second opinion As in other areas of human life, there are not many questions and conditions with only one right answer, in medicine also. Therefore, do the patients have the right to get the second opinion, without having to pay extra? Is it a formal right, but unusual practice, or well-established institute? Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. Health and Social Campaigners’ News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 1.5 Access to own medical record Can patients readily get access to, and read, their own medical records? Hard to believe, at some places in Europe, the patient's personal data and integrity is so protected, that he cannot access his own medical record. This is remarkable, as the Data protection directive is very clear on the fact that the patient should have this right by law. Elsewhere, he cannot access it neither, but at least he is not being told it is for his own good. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. Health and Social Campaigners’ News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies; web and journal research. Non-CUTS data. 1.6 Register of legit doctors Can the public readily access the information: "Is doctor X a bona fide specialist?" Has to be a web/telephone based service and Yellow pages do not score Green – with an exception for Luxembourg, where the chapter on physicians is yearly reviewed and approved by the Ministry of health. Very easy and cheap to implement, but still very difficult to find sources of information. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National physician registries. National healthcare agencies; web and journal research. Non-CUTS data. 1.7 Web or 24-7 telephone healthcare info with interactivity Simple description of this indicator used in previous years' editions remains the same in 2008: Information which can help a patient take decisions of the nature: “After consulting the service, I will take a paracetamol and wait and see” or “I will hurry to the A&E department of the nearest hospital” The most comprehensive service of this kind is the British NHS Direct. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Systems in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies, web search. Non-CUTS data.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 198 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

1.8 Crossborder care seeking financed from home After the spring 2009 EU directive on cross-border care, the indicator on cross-border mobility was reintroduced in the form it had in 2007. The only three countries scoring Green are Denmark, Luxembourg and the Netherlands. Denmark had its 2007 law on free mobility in the EU temporarily suspended between November 2008 and June 30, 2009, but that has now come back into effect. The Luxembourg Green might strike as “cheating”, but in the insourcing-prone public sectors, the LUX good common sense to refrain from building their own comprehensive healthcare services (which LUX certainly could have afforded), and let its citizens seek care in neighbouring countries, does deserve recognition. Sources of data: Survey commissioned for Heart Index by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies. 1.9 Provider catalogue with quality ranking In 2005, Dr. Foster of the UK was the single shining star on the firmament of provider (hospital) listing, where patients could actually see which hospitals had good results in term of actual success rates or survival percentages. In 2009, there are already a few more examples, where the Health Consumer Powerhouse believes that the most notable is the Danish www.sundhedskvalitet.dk, where hospitals are graded from to as if they were hotels, with service level indicators as well as actual results, including case fatality rates on certain diagnoses. Perhaps the most impressive part of this system is that it allows members of the public to click down to a link giving the direct-dial telephone number of clinic managers. In 2009 the Danish www.sundhedskvalitet.dkremains the standard European qualification for a green score, the “750 best clinics” published by LaPointe in France would warrant a yellow, as a nice attempt, as in eight other countries. The rest of the countries are desperately red. Sources of data: http://www.drfoster.co.uk/home.aspx ; http://www.sundhedskvalitet.dk/ ; http://www.sykehusvalg.no/sidemaler/VisStatiskInformasjon____2109.aspx ; http://www.hiqa.ie/ ; http://212.80.128.9/gestion/ges161000com.html, www.bqsonline.de . Non-CUTS data.

9.12.2 E-health This is a new sub-discipline introduced to EHCI 2008. Healthcare which is supported by electronic processes and communication is healthcare aiming to provide evidence based and safe practice. Surprisingly, contrary to general beliefs, e-health implementation is not truly a question of national wealth, which is seen in these sub-discipline results. E-health reflects the new face of healthcare, with a high degree of information processing to ensure access, speed and safety.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 199 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

2.1 EPR penetration Percentage of GP practices using computer for storage of individual patient diagnosis data. Sources of data: http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl126_fr.pdf ; http://www.europartnersearch.net/ist/communities/indexmapconso.php?Se=11 ; www.icgp.ie ; Commonwealth Fund International Health Policy Survey of Primary Care Physicians"Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany (p.60), Gartner Group. CUTS data. 2.2 e-transfer of medical data between health professionals Indicator similar to the previous one: percentage of GP practices using electronic networks for transfer of medical data betweencare providers /professionals. Sources of data: “Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany (p.45). CUTS data. 2.3 Lab test results communicated direct to patients via e-health solutions? What percentage of GP practices is using electronic networks for transferring medical data such as lab test results directly to patients? Could be e-mail, or a personal webpage which the patient could log on to. As seen in the EHCI, these solutions have been implemented very sparingly across Europe. In waiting list-free countries, there is frequently the argument that electronic communication between doctor and patient is “awful information quality”, which is probably a major reason why Germany scores low on some e-Health Indicators. Sources of data: Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies. 2.4 Do patients have access to on-line booking of appointments? The supply/demand ratio for specialist appointments or major surgery is very similar to that of hotel rooms or package holidays. There is no real reason why patients should not be able to book available “slots” at their convenience. This exists very sparingly in Europe; one of theonly two Green scores goes to Portugal, where “4 million people in the Lisbon region” have access to this service. The other Green is Croatia – note the “Indian mobile telephone penetration” referred to above! Sources of data: Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies. 2.5 On-line access to check how much doctors/clinics have charged insurers for your care? This service was introduced in the Czech Republic in 2007, and has had a few followers by 2009. In Austria and a couple of other countries, patient get this information on a paper “bill” when discharged from hospital; however, this does not count towards a

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 200 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Green score on this e-Health indicator. Many tax-financed systems do not have any insurers being charged – the cowardly way out of this dilemma has been the introduction of the “n.ap.” score (“not applicable” = Yellow) not to unfairly stigmatize these countries. Hungary is an interesting country scoring Green while having a “monolithic” financing system: the reason is that the Hungarian government has wanted to enlist 10 million Hungarians as “auditors”, to help the government check up on hospital fraud! Sources of data: Survey commissioned by HCP from Patient View 2009. National healthcare agencies. 2.6 e-prescriptions What percentage of GP practices can send prescriptions electronically to pharmacies? Sweden, with its centralized pharmacy system, is a role model: more than 70% of all prescriptions are sent to a central e-mailbox, and the patient can then walk into any pharmacy in the country, where they simply pull down the prescription from the mailbox. Sources of data: "Benchmarking ICT use among GP:s in Europe"; European Commission, April 2008; study made by Empirica, Bonn, Germany. (p.45), Gartner Group, Cambio, National healthcare agencies.

9.12.3 Waiting time for treatment 3.1 Family doctor same day access Testing a very reasonable demand: Can patients count on seeing a primary care doctor today, simply because the patient believes he/she needs to? This indicator basically shows that there is no explication for waiting times in primary care; the findings seem to be randomly placed in the matrix and there is no correlation with GDP nor the range of services provided, nor the density of primary care network. In some rather unexpected countries, the GP has even the obligation to answer the phone to every patient registered in his practice 24 hours per day, 7. days a week. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare: Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. Health and Social Campaigners’ News International: Users’ perspectives on healthcare systems globally, Patient View 2005. National healthcare agencies; journal search. Non-CUTS data. 3.2 Direct access to specialist Can patients see a specialist without first having to gain a referral from a primary-care doctor? This indicator happens to be the most disputed of all in the history of HCP indexes. Although, or maybe consequently, it has been kept since 2005, and seems to confirm the

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 201 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

notion that “no significant effects of gatekeeping were found on the level of ambulatory care costs, or on the level or growth of total health care expenditure"3 Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare: Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies with healthcare officials; http://www.im.dk/publikationer/healthcare_in_dk/healthcare.pdf ; http://www.ic.nhs.uk/ ; http://www.oecd.org, www.vantetider.se, . Non-CUTS data. 3.3 Major non-acute operations<90 days What is the interval between diagnosis and treatment for a basket of coronary bypass/PTCA and hip/knee joint? It is difficult to avoid the observation that for countries, which do have official waiting time statistics (Ireland, Sweden, UK etc), this is in itself a not very flattering circumstance. Countries such as Germany, where waiting times tend to vary in the 2 – 3 weeks range, have never felt the urge to produce waiting time data, for principally the same type of reason that Madrid has less snow-ploughs than Helsinki. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 3.4 Cancer therapies < 21 days Time to get radiation/chemotherapy after decision. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 3.5 CT scan < 7days As a representative for waiting times for advanced diagnostics was chosen Time to get a CT scan after decision. There proved to be some difficulty making respondents (in national healthcare agencies) not answer in terms of “acute” or “non-acute” examinations. Again, is has to de emphasized that waiting times for a CT scan is both poor service quality and also increases costs, not saving money, as teh procedure of keeping track of patients for weeks/months is by no means costless, and the examination itself is if anything cheaper if the patient (and the care provider) has the underlying cause fresh in their minds. Sources of data: Patients' Perspectives of Healthcare Waiting times in Europe; survey commissioned by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data.

3

G Van Merode, A Paulus, P Groenewegen: Does general practitioner gatekeeping curb health care expenditure? J Health Serv Res Policy. 2000 Jan ;5 (1):22-6 See also Kroneman et al: Direct access in primary care and patient satisfaction: A European study. Health Policy 76 (2006) 72–79

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 202 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.12.4 Outcomes The Outcomes sub-discipline assesses the performance of different national healthcare systems when it comes to results of treatment. The healthcare professionals sometimes tend to think about the healthcare systems predominantly in the terms of outcomes – saying that what really counts, is the result. We do agree to some extent, and this is reflected in the weight attributed to the outcomes sub-discipline indicators. 4.1 Heart infarct case fatality4 Data availability on this vital indicator is shockingly fragmented and incoherent over Europe. The OECD Health at a Glance Report (December 2007) lists this parameter. To illustrate the problem, the best number in Europe, 6.4% for Denmark, should be compared with official communication from the Danish Sundhedsstyret that the Danish number (Hjaerteregistret, 2004) is 15.5%. One explanation could be that the OECD asked for the “in-hospital 30-day case fatality”, which is a different (and lower) number. The scores on this indicator are therefore based on a compilation of data from various sources and points in time (back to MONICA data), national registries and finally checked against the SDR:s for ischaemic heart disease – in this checkup, scores have been given a negative bias for states with high SDR:s (Standardized Death Rates), and vice versa. The logic behind that would be that if a country claims excellent case fatality rates, and still has high SDR:s it could be feared that this excellent care is not accessible to everybody. Definitively non-CUTS data. Sources of data: Compilation from OECD Health at a Glance; December 2007, MONICA, national heart registries. Non-CUTS data. 4.2 Infant deaths Infant mortality rate is the number of infants dying before reaching one year of age, per 1,000 live births in a given year. In the well developed countries the increased infant mortality occurs primarily among very low birth weight infants, many of whom are born prematurely; in Europe, very low birth weight infants probably account for more than half of all infant deaths. In Europe, with infant deaths normally counting below 6/1000, good check-ups during pregnancy and access to state-of-the-art delirvery care are probably the key factors behind attaining really low numbers. Iceland has the lowest infant death rate on Earth, less than 2/1000. Sources of data: WHO Europe Health for All mortality database August 2009, latest available statistics. CUTS data. 4.3. Ratio of cancer deaths to incidence 2006 The EHCI 2008 indicator on cancer outcomes was the more conventional 5-year survival rates of cancer (all types except skin). As no more recent (EUROCARE-4, patients diagnosed 1995 – 1999) data was available in 2009, the very comprehensive paper by J. Ferlay et al, listing cancer incidences and cancer deaths in 2006 for all 33 countries was 4

This indicator and other cardiac care indicators are explained in detail in the Euro Consumer Heart Index 2008, Health Consumer Powerhouse AB, Brussels 2008, www.healthpowerhouse.com .

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 203 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

chosen as 2009 indicator data. In this indicator, a ratio of less than 0.4 for Deaths/Incidence, would in principle be equal to a survival rate > 60%. Not surprisingly, there are more Green scores (11 vs. 4) based on the 2006 data than on the 5-year data on patients diagnosed in the 2nd half of the 1990’s. Sources of data: J. Ferlay et al., Annals of Oncology, 2007. 4.4 Preventable Years of Life Lost All causes, Years lost per 100.000 population 0-69. Potential Years of Life Lost (PYLL), used by the OECD, take into account the age at which deaths occurs by giving greater weight to deaths at younger age and lower weight to deaths at older age. Potential Years of Life Lost are calculated from the number of deaths multiplied by a standard life expectancy at the age at which death occurs. PYLL is preferred as an indicator over and above the popular “Healthcare Amenable Deaths”, as that indicator automatically gives low values to states with a low CVD death rate, such as the Mediterranean states. The PYLL (Potential Years of Life Lost) is produced by the OECD, and consequently does not cover all the 33 countries in the EHCI. However, it was found that there is a strong correlation between PYLL and SDR (all causes), ages 0 – 64, which can be obtained for all countries from the WHO: a linear regression calculation did confirm that the correlation (R-value) between the two was 97 %. Therefore, for non-OECD countries, the PYLL values are calculated as the function PYLL = K*SDR + M. Sources of data: OECD Health Data 2009; Non-OECD: WHO HfA, August 2009, SDR all causes per 100000, ages 0-64. CUTS data. 4.5 MRSA infections Percentage of hospital-acquired strains being resistant. The aim of this indicator is to assess the prevalence and spread of major invasive bacteria with clinically and epidemiologically relevant antimicrobial resistance. As in the previous year's indexes, The European Antimicrobial Resistance Surveillance System (EARSS) data is used. The data is collected by 800 public-health laboratories serving over 1300 hospitals in 31 European countries. Sources of data: EARSS, August 2009.CUTS data. 4.6 Relative decline of suicide rate Incline of e-log line for suicide SDR:s 1995 - latest available. Since 2005, HCP has wanted to introduce an indicator on quality of psychiatric care. Due to substantial methodological and definitions problems, we rejected the usual indicators as psychiatric beds per population, mental disorders hospitalisation, drug sales and many others. The decline of suicide in a ten year period, e.g. since 1995, somehow returned, every year, to the expert panel's working sessions. But, adding to uncertain data reliability, there was a practical problem to solve: taking into account the very significant peak of suicide in Eastern European countries in 1991-1995, how to make the indicator fair for all the European region? In 2008, following long and vivid discussions, the

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indicator “inclination of e-log line for suicide SDR:s 1995 – l.a.” was introduced, being fully aware of its interpretative limitations. The use of logarithmic values eliminates effects from countries having very different absolute suicide rates, i.e. countries lowering the suicide SDR from 4 to 3 get the same trend line as those lowering it from 40 to 30. Sources of data: MINDFUL, WHO HfA Mortality database, January 2009. CUTS data. 4.7 % of diabetes patients with high HbA1c levels Percentage of total diabetic population with HbA1c level above 7. This indicator has been adapted from the Euro Consumer Diabetes Index5. It is an important assessment tool of how well diabetes has been managed on individual patients for the previous two or three months. Sources of data: EUCID, Interviews with national diabetes experts and health care officials, National Diabetes Registries. Non-CUTS data.

9.12.5 Range and reach of services provided 5.1 Equity of healthcare systems The simple indicator “What % of total healthcare spend is public?” has been introduced in 2009 as a measure on equity of healthcare systems. A few countries report 100% in the WHO database. These countries all get a Red score on indicator 5.7 (below). Therefore, the 100% did not survive the customary “Do we believe this? test” in the expert panel discussions, and 100% therefore gives a Red score. Also, Switzerland was judged to be a victim of the same kind of definition problems as pre-reform (2006) Netherlands, where on formal grounds a large part of the common health insurance was reported as private spend, and given a Green score. Sources of data: WHO HfA database, Aug -09 5.2 Cataract operations per 100 000 age 65+ Surgical procedures by ICD-CM, Cataract surgery, Total procedures performed on patients of all ages, but divided by 100 000’s of population over 65. Few cataracts are performesd on patients under 65, and age-separated data is not available. Cataract operations per 100 000 total population has been continuously used in previous EHCI editions as a proxy of capability of the healthcare systems to provide non-lifesaving care aimed to improve the quality of life of the patient. As of 2008, it has been ageadjusted following a suggestion made by Irish officials (which is not surprising, as the former construction of the indicator would have disadvantaged Europe’s youngest populations of Macedonia, Ireland and Romania). Sources of data: OECD Health Data 2009, WHO HfA database, Aug -09, WHO Prevention of Blindness and Visual Impairment Programme, European Community Health Indicators 5

For more information, see Euro Consumer Diabetes Index 2008, Health Consumer Powerhouse AB, Brussels 2008. ISBN 978-91-976874-7-8

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5.3 Infant 4-disease vaccination Percentage of children vaccinated (Diphteria, tetanus, pertussis and poliomyelitis, arithmethic mean). Sources of data: WHO HfA database, Aug -09, National vaccination registries 5.4 Kidney transplants per million population Procedures per million population. There is a commonly encountered notion that this number is greatly influenced by factors outside the control of healthcare systems, such as the number of traffic victims in a country. It must be judged that the primary explanation factors are inside healthcare, such as “the role and place of organ donation in anaesthesiologists’ training”, “the number of Intensive Care Unit beds p.m.p.” etc. Sources of data: OECD Health Data 2009, Council of Europe Newsletter on Organ Donation and Transplantation, Vol 13, Sept. 2008, Croatian registry for renal replacement therapy, Rozental R: Donation and transplantation in Latvia 2006. 5.5 Is dental care included in the public healthcare offering? In the past years, a the very simple indicator “What percentage of public healthcare spend is made up by dental care?” was selected as a measure of affordability of dental care, on the logic that if dental care accounts for close to 10 % of total public healthcare expenditure, this must mean that dental care is essentially a part of a fair public healthcare offering. In 2008, an Eurobarometer survey was used. This indicator was redesigned as “Percentage responding dental care to be "not at all affordable/not very affordable". In 2009, the data on this indicator is chiefly based on information from National healthcare agencies, with the actual question: “Is dental care subsidized on the same terms as somatic care, for patients aged 20 – 64?” Sources of data: European Observatory HiT Reports, National healthcare agencies. NonCUTS data. 5.6 Rate of mammography Percentage of females aged 50-69 screened, latest data available. This indicator was introduced as a proxy of practical ability to organize and follow a simple screening on well-defined and easily reachable target population. Results are desperately variable across Europe: the target is set to 70 % (the HCP logic would say: why not 100 %?) and the actual values range from 10 % to 98 %. Sources of data: OECD Health Data 2009; WHO World Health Survey 2006, WHO World Health Statistics 2009.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 206 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

5.7 Informal payments to doctors Mean response to question: "Would patients be expected to make unofficial payments?" with range of answers: plain “No!”, “Sometimes, depends on situation” and “Yes, frequently”. The indicator was first introduced in 2008. As an informal payment was considered any payment made by the patient in addition to official co-payment. That survey on informal payments was the first cross-European survey done ever on this problem, and was repeated in 2009, with highly compatible results compared with 2008. Sources of data: Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 9.12.6 Pharmaceuticals 6.1 Rx subsidy % What percentage of total prescription drug sales is paid by subsidy? Sources of data: http://www.efpia.org/6_publ/infigure2004h.pdf 2005 update? WHO Health for All database 2005; http://www.laegemiddelstyrelsen.dk/statistik/overvaagning/udgifter/2007-1/2007-1.asp. ., National healthcare agencies. Non-CUTS data. 6.2 Layman-adapted pharmacopoeia Is there a layman-adapted pharmacopoeia readily accessible by the public (www or widely avaliable)? The existence of these (a comprehensive data collection on all drugs registered and offered for sale in a country, searchable both on chemical substance and brand name, and containing at least the same information as do the packing leaflets, written in a was to be understandable by non-porefessionals) has grown considerably from 2005, when essentially only Denmark and Sweden had them. Sources of data: Survey commissioned from Patient View by HCP 2009. National healthcare agencies. Non-CUTS data. 6.3 Novel cancer drugs deployment rate This indicator measures the use, in DDD/100 000 inhabitants, of a basket of 21 latestgeneration cancer drugs. The use of each drug has been indexed, and the indicator data is the average of those 21 indexes. Sources of data: "A pan-European comparison regarding patient access to cancer drugs", February 2009, Nils Wilking & Bengt Jönsson, Karolinska Institute, Stockholm. CUTS data. 6.4. Access to new drugs (time to subsidy) Time lag between registration of a drug, and the drug being included in the national subsidy system.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 207 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Sources of data: Phase 6 Report Feb 2007. PATIENTS W.A.I.T. Indicator Commissioned by EFPIA. IMS Global Consulting. "A pan-European comparison regarding patient access to cancer drugs", Nils Wilking & Bengt Jönsson, Karolinska Institute, Stockholm.

9.13 How the Euro Health Consumer Index 2009 was built The Index does not take into account whether a national healthcare system is publicly or privately funded and/or operated. The purpose is health consumer empowerment, not the promotion of political ideology. Aiming for dialogue and co-operation, the ambition of HCP is to be looked upon as a partner in developing healthcare around Europe.

9.14 Production phases The EHCI 2008 was constructed under the following project plan. 9.14.1 Phase 1 Start-up meeting with the Expert Reference Panel - Mapping of existing data The composition of the Expert panel can be found in the section 9.15. The major area of activity was to evaluate to what extent relevant information is available and accessible for the selected countries. The basic methods were: •

Web search, journal search

Telephone and e-mail interviews with key individuals, and

Personal visits when required.

Web search: a) Relevant byelaws and policy documents b) Actual outcome data in relation to policies Information providers: a) National and regional Health Authorities b) Institutions (EHMA,, Picker Institute, Legal-ethical papers of Catholic University in Leuwen, others) c) Private enterprise (IMS Health, pharmaceutical industry, others) Interviews (to evaluate findings from earlier sources, particularly to verify the real outcomes of policy decisions): a) Phone and e-mail b) Personal visits to key information providers

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 208 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.14.2 Phase 2 •

Data collection to assemble presently available information to be included in the EHCI 2009.

Identification of vital areas where additional information needed to be assembled was performed.

Collection of raw data for these areas

A round of personal visits by the researchers to Health Ministries and/or State Agencies for supervision and/or Quality Assurance of Healthcare Services.

Regular contact with the Expert Reference Panel mainly to discuss the indicators, the criteria to define them, and the data acquisition problems. Finally, we had a second meeting on September 10th, 2009, at which was discussed in detail each of the indicators, including those that could not be included in the Index due to lack of data. Also, the discrepancies between data from different sources were analyzed. Sub-discipline relative weights were discussed and set.

9.14.3 Phase 3 9.14.3.1 Consulting European patient advocates and citizens through HCP survey performed by external research facility (Patient View, U.K.). The EHCI survey contained of the questions found in Appendix 1 of this report and was committed in partnership with The Patient View (see also section Additional data gathering - survey for more information). The survey was available on the Internet from June 7th in English, German, Spanish and Scandinavian (Swedish). The closing date was September 1st, 2009; 602 responses were submitted. 9.14.3.2

“Score update sheet” send-out.

On July 2, 2009, all 33 states received their respective preliminary score sheets (with no reference to other states’ scores) as an e-mail send-out asking for updates/corrections by August 25. The send-out was made to contacts at ministries/state agencies as advised by states during the contact efforts prior to July 2009. One reminder was also sent out. Corrective feedback from states was accepted up until September 17, by which time replies had been received from countries denoted in section Additional data gathering – feedback from National Ministries/Agencies for more information on national feedback. 9.14.4

Phase 4

Project presentation and reports •

A report describing the principles of how the EHCI 2008 was constructed.

Presentation of EHCI 2008 at a press conference and seminar in Brussels.

On-line launch on www.healthpowerhouse.com .

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 209 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

9.15 External expert reference panel As is the standard working mode for all HCP Indexes, an external Expert Reference Panel was recruited. The panel met for two 6-hour sittings during the course of the project, the Panel Members having been sent the Index working material in advance. The following persons have taken part in the Expert Reference Panel work for EHCI 2009: Name

Affiliation

Martin R. Cowie, Professor

National Heart and Lung Institute, Imperial College London, U.K. Gerontologicke centrum and Charles University, Prague, Czech Republic Mykolas Romeris University, Vilnius, Lithuania

Iva Holmerova, Asst. prof. MUDr.

Danguole Jankauskiene, Asst. prof., Vicedean of Strategic management and policy department Ulrich Keil, Professor Dr. Dr. Institut für Sozialmedizin, Universität Münster, Germany Meni Malliori, Ass. Prof of Psychiatry

Athens, Greece

Leonardo la Pietra, Chief Medical Officer

Eur Institute of Oncology, Milan, Italy

Francisco Rodriguez Perera, Dr.

Best Doctors, Inc. (Europe), Madrid, Spain

The Expert Reference Panel for a HCP Index has two core tasks: A. To assist in the design and selection of sub-disciplines and indicators. This is obviously of vital importance for an Index, if the ambition is to be able to say that a state scoring well can truly be considered to have good, consumer-friendly healthcare services. B. To review the final results of research undertaken by HCP researchers before the final scores are set. If the information obtained seems to clash too violently with the many decades of cardiac care experience represented by the panel members, this has been taken as a strong signal to do an extra review of the results. The HCP wishes to extend its sincere thanks to the members of the panel for their fundamentally important contribution to the Index work, and for very valuable discussions.

10.References 10.1

Main sources

The main sources of input for the various indicators are given in Table 9.8 above. For all indicators, this information has been supplemented by interviews and discussions with healthcare officials in both the public and private sectors.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 210 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

10.2 Useful links Web search exercises have yielded useful complementary information from, among others, these websites: http://www.aesgp.be/ http://www.bqs-online.de http://www.wrongdiagnosis.com/a/amputation/stats-country_printer.htm http://www.easd.org/ http://www.diabetes-journal-online.de/index.php?id=1 http://www.drfoster.co.uk/ http://www.rivm.nl/earss/ http://www.eudental.org/index.php?ID=2746 http://europa.eu/abc/governments/index_en.htm http://europa.eu/pol/health/index_en.htm http://ec.europa.eu/public_opinion/index_en.htm http://europa.eu.int/youreurope/index_sv.html http://www.eurocare.it/ http://www.ehnheart.org/content/default.asp http://www.euro.who.int/observatory http://www.escardio.org/ http://epp.eurostat.cec.eu.int/portal/page?_pageid=1090,30070682,1090_33076576&_dad =portal&_schema=PORTAL http://ec.europa.eu/health-eu/index_en.htm http://www.who.dk/eprise/main/WHO/AboutWHO/About/MH#LVA (Health Ministries of Europe addresses) www.fass.se http://www.hospitalcompare.hhs.gov/ http://www.hope.be/ http://www.activemag.co.uk/hhe/error.asp?m=2&productcode=&ptid=3&pid=2&pgid=34 &spid= (Hospital Healthcare Europe) http://www.idf.org/home/ http://www.eatlas.idf.org/ http://www.hospitalmanagement.net/ http://www.lsic.lt/html/en/lhic.htm (Lithuanian Health Info Centre) http://www.lse.ac.uk/collections/LSEHealthAndSocialCare/

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http://www.medscape.com/businessmedicine http://www.oecdbookshop.org/oecd/display.asp?TAG=XK4VX8XX598X398888IX8V& CID=&LANG=EN&SF1=DI&ST1=5LH0L0PQZ5WK#OtherLanguages (OECD Health Data 2005) http://www.oecd.org/department/0,2688,en_2649_33929_1_1_1_1_1,00.html Health Policy & Data Department)

(OECD

http://www.medscape.com/medline/abstract/15176130 (Patient Ombudsmen in Europe) http://aitel.hist.no/~walterk/wkeim/patients.htm (Patients’ Rights Laws in Europe) http://www.patient-view.com/hscnetwork.htm http://www.pickereurope.org/ http://www.vlada.si/index.php?gr1=min&gr2=minMzd&gr3=&gr4=&id=&lng=eng (Slovenia Health Ministry) http://www.sundhedskvalitet.dk http://www.100tophospitals.com/ http://www.worldcongress.com/presentations/?confCOde=NW615 http://www.who.int/healthinfo/statistics/mortestimatesofdeathbycause/en/index.html http://www.who.int/topics/en/ http://www.who.int/healthinfo/statistics/mortdata/en/ http://www.euro.who.int/hfadb (WHO “Health for All” database) http://www.who.dk/healthinfo/FocalPoints (addresses to Health Statistics contacts in Europe) http://www.who.int/genomics/public/patientrights/en/ http://www.waml.ws/home.asp (World Association of Medical Law) http://www.wrongdiagnosis.com/risk/geography.htm

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 212 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 report

Annex 1: Source document for the Patients’ Rights Indicator (in addition to feedback from national authorities). Patients' Rights Laws

Country

Name with Link

Language

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Patient´s Rights Act: http://waml.haifa.ac.il/index/reference/legislation/israel/israel1.htm

Lithuania, 1996

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Iceland, 1997

Lög um réttindi sjúklinga: http://www.althingi.is/lagas/123a/1997074.html

English

Swedish

Law of Medicine (= The law on medical treatment): Latvia, 1997 http://aitel.hist.no/~walterk/wkeim/files/Latvia_The_law_of_Medicine. English htm Hungary, 1997

Rights and Obligations of Patients (According to Act CLIV of 1997 Hungarian / on Public Health): http://www.eum.hu/index.php?akt_menu=4863. The English Szószóló Foundation supports patients’ rights.

Greece, 1997 Law 2519/21-8-97 Denmark, 1998

Lov om patienters retsstilling, LOV nr 482 af 01/07/1998

Norway, 1999

Pasientrettighetsloven: http://www.lovdata.no/all/hl-19990702063.html. Other Norwegian Health laws.

Georgia, 2000

The Law of Georgia on the Rights of patients

Norwegian

LOI n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (1): France, 2002 French http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=mesx0 100092l# Belgium, 2002

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Switzerland, Patientenrechtverordnung 1991, Patientenrechtsgesetz ist in

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Vorbereitung: http://www.zh.ch/gd/aktuell/news/presseberichte/news_21_12_00_1a.h tm

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Fundamentals of The Russian Federation Legislation: On protection of citizens' health.

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Draft of the Act on Patients' Rights PATSIENDISEADUS: http://www.riigikogu.ee/

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Legea nr 46/2003, legea drepturilor pacientului (Law of Patients’ Romanian Rights): http://www.dreptonline.ro/legislatie/legea_drepturilor_pacientului.php

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European Ethical-Legal Papers N° 6 Patient Rights in Greece: English Cyprus, 2005 http://www.eurogentest.org/web/info/public/unit4/ethical_legal_papers. xhtml#legal_5

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Language

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Experts support patients' rights law: Sachverständigenrat tritt für Patientenrechte-Gesetz ein. The German health system is most expensive in EU, but only under average (World Health Report 2000: Rank 25) in quality of services. Petition der Bundesarbeitsgemeinschaft der Notgemeinschaften Medizingeschädigter: http://www.patientenunterstuetzung.de/Grundsaetzliches/Petition.pdf

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Cyprus Patients Rights' Charter: Cyprus, 2001 http://www.activecitizenship.net/documenti/Cyprus Charter Patients' Rights.doc

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German

Europe, 2002

Active Citizenship Network: European Charter of Patients Rights http://www.activecitizenship.net/projects/europ_chart.htm

English

Italy

Active Citizenship Network: Italian Charter of Patients Rights http://www.activecitizenship.net/health/italian_charter.pdf

English

Six years after the WHO Declaration on the Promotion of Patients’ Rights in Europe (Amsterdam, 1994), more than eight countries (Denmark, Finland, Georgia, Greece, Iceland, Israel, Lithuania, the Netherlands and Norway) have enacted laws on the rights of patients; and four countries (France, Ireland, Portugal and the United Kingdom) have used Patients’ Charters as a tool to promote patients’ rights. (German version). European Journal of Health Law 7: 1-3, 2000: Lars Fallberg: Patients’ Rights in Europe: Where do we stand and where do we go?

63


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 215 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 Report Appendix 1

Appendix 1. Questionnaire used in the survey commissioned from Patient View for the Euro Health Consumer Index 2008. How user friendly is your country's healthcare system in 2009? About this survey SURVEY OBJECTIVE: “To compare the extent to which the national healthcare systems of Europe take the patient and the consumer into consideration in 2009”. Dear health campaigner, For the fifth year running, Health Consumer Powerhouse (HCP) is asking health campaigners across Europe to help it compile the annual EURO HEALTH CONSUMER INDEX. The Index is designed to measure the user-friendliness of national healthcare systems across Europe. If you would like to contribute your views on the condition of your country’s healthcare system in 2009, this year’s questionnaire for the Index is short — only 15 questions — and should take no more than about 10 minutes of your time to complete. All responses will be anonymous. You will find the questions on the next 4 pages. The survey’s closing date is Tuesday August 25th 2009 (but HCP would welcome your opinions before then, in order to draw up some initial trends). To thank you for contributing your opinions to the study, and to allow you to read the results, PatientView, the survey manager, will send you (if you wish) the weblink to the Euro Health Consumer Index upon publication on September 28th 2009. Yours faithfully, Dr Arne Björnberg and Dr Beatriz Cebolla Health Consumer Powerhouse Brussels, Stockholm, and Winnipeg. If you have any questions about this survey, please contact: Louise Oatham, PatientView, Woodhouse Place, Upper Woodhouse, Knighton, Powys, LD7 1NG, UK. Tel: 0044-(0)1547-520-965 e-mail: info@patient-view.com

Questions 1 to 6: on patients rights’ and information 1/15: Are patient organisations in your country involved in healthcare decision-making? (Such involvement might be at Ministry of Health level, or it might be at local government level.)

Yes, patient groups in my country have a legal right/obligation to become involved. There is no legal right to become involved, but patient groups OFTEN DO (by common practice). There is no legal right to become involved, but patient groups OCCASIONALLY do, or RARELY do. Patient groups in my country DO NOT USUALLY become involved.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 216 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 Report Appendix 1

2/15: Do patients in your country have the statutory right to request a second opinion on an important medical problem, without having to pay extra (except, perhaps, for any regular co-payment fee for an appointment)?

Yes. Patients do have such a right, but it is difficult to access (perhaps due to a public lack of information about the right, or due to bureaucracy within the healthcare system, or because the healthcare system discourages patients from using such a right). No.

3/15: Can patients in your country readily get access to, and read, their own medical records?

Yes, simply by asking their doctor. The information is available, but the patient has to make a written application for it, or is only permitted to read it with an 'intermediary', such as a medical professional, present to explain it. No, patients in my country do not have access to such information.

4/15: Can patients in your country readily get access to information about whether their doctor (or any other doctor in their country) is a legitimate, bona fide, qualified healthcare professional?

Yes, the information is readily available on the Internet or in a well-known free publication. The information is available, but the patient has to pay for it (or the information is, in some other way, difficult to access). No, patients in my country do not have access to such information.

5/15: Does your country have a web-based or a telephone healthcare information service that is publicly available in all parts of the country, runs 24 hours a day/7 days a week, and is interactive? [The sort of information that the service provides could typically be: “Take an aspirin, and wait to see if you get better”, or “You must hurry to the A&E department of the nearest hospital”.]

Yes. Such a service exists, but few members of the public know about it, or it is hard to access. No.

6/15: Can patients in your country choose to be treated in another EU state of their choice on the same economic terms as for treatment at home? [This facility is known as 'cross-border care'.]

Yes, even if they would only have to wait a modest amount of time (perhaps one month) for treatment in their home country. Yes—they have to have pre-approval, but that is usually given with no problem, or have had to wait for a long time (> 3 months) for treatment. No—or the pre-approval is usually only granted for very rare, special treatments.

Questions 7 to 9: on E-health 7/15: Can your country's patients receive their test results by email (or by logging onto a personal web page)?

65


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 217 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 Report Appendix 1

Yes, this facility is widely available. It does exist, but is only offered by a few pioneering hospitals, laboratories, health authorities, etc. No (or it is very rare).

8/15: Can your country's patients book appointments with their doctor online?

Yes, this facility is widely available. It does exist, but is only offered by a few pioneering health authorities, hospitals, etc. No (or it is very rare). o Primary-care doctors (GPs). o Hospital specialists.

9/15: Can your country's patients check ONLINE how much their healthcare providers (doctors/clinics) have been charging their insurers for supplying them with treatment/care?

Yes. This information is not available online, but can be obtained annually in print format. No (or not applicable, or not an insurance-based system).

Questions 10 to 14: on waiting times 10/15: Can your country's patients see their primary-care doctor that same day (with or without an appointment)?

Yes. Sometimes, but not always. Normally not on the same day.

11/15: Can your country's patients see a specialist (for a non-acute condition) without first having to get a referral from a primary-care doctor?

Yes. Yes, but only for a few specialties (such as gynaecology or paediatrics). Yes, but only if the patient is able to 'beat the system' and avoid going through the primary-care doctor. No.

12/15: Which of the following would be the more typical waiting time in your country for an operation for a NON-LIFE-THREATENING CONDITION (such as for a hip-joint replacement, or a non-acute heart bypass)? [Please regard “waiting time” as the period between when a doctor/specialist decides that the operation is needed, and when the patient actually receives the operation — without the patient having to go privately.]

The vast majority of patients (over 90%) would get the operation WITHIN three months. Most patients (over 50%) would get the operation WITHIN three months. Most patients (over 50%) would typically WAIT MORE THAN three months.

66


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 218 Health Consumer Powerhouse Euro Health Consumer Index 2009 Report Appendix 1

13/15: Which of the following would be the more TYPICAL waiting time in your country for chemotherapy or radiotherapy for cancer patients? [Please regard “waiting time” as the period between when a doctor decides that treatment is needed, and when the patient actually receives it — without the patient having to go privately.]

The vast majority of patients (over 90%) would get the treatment WITHIN three weeks. Most patients (over 50%) would get the treatment WITHIN three weeks. Most patients (over 50%) would typically WAIT MORE THAN three weeks.

14/15: Which of the following would be the more TYPICAL waiting time in your country for a CT scan (computed tomography X-ray scan)? [Please regard “waiting time” as the period between when a doctor decides that a CT scan is needed, and when the patient actually receives it — without the patient having to go privately.]

Typically LESS THAN 7 days. Typically MORE THAN 7 days, but LESS THAN 21 days. Typically MORE THAN 21 days.

Finally, question 15: on 'informal' payments to doctors The survey's final question looks at one aspect of the financial probity of medical professionals. 15/15: Would your country's patients be expected to make unofficial payments [sometimes described as 'under-the table' payments] to doctors for their services (in addition to any official co-payment of appointment fees)?

Yes, frequently. Sometimes/it depends on the the services provided, or on the doctor. No.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 219

Annexe 1

Sondage d’opinion réalisé auprès de 1007 Français


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 220

Méthodologie

Période d’enquête :

Du 7 au 8 novembre 2008.

Echantillon :

1007 personnes, échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

Méthode :

Interviews réalisées par téléphone. La représentativité est assurée par la méthode des quotas de sexe, d’âge, de profession du chef de famille après stratification par région et catégorie d’habitat.


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 221

Profils des échantillons

Ensemble

Ensemble

n=

1007

Hommes

48%

Agriculteur

2%

Femmes

52%

Artisan, commerçant, chef d’ent.

6%

Cadre supérieur

10%

Sexe

n=

1007

Profession du Chef de famille

Age 15-24 ans

16%

Profession intermédiaire

15%

25-34 ans

18%

Employé

11%

35-44 ans

18%

Ouvrier

23%

45 à 50 ans

10%

Retraité

27%

51 à 64 ans

19%

Inactif

6%

65 ans à 74 ans

11%

75 ans et plus

8%

Rural

25%

Moins de 20.000 habitants

17%

Région

Catégorie d’agglomération

Ile-de-France

18%

20 000 à 100 000 hab.

13%

Nord-Ouest

23%

Plus de 100 000 hab.

29%

Nord-Est

24%

Agglomération de Paris

16%

Sud-Ouest

11%

Sud-Est

24%


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 222

Importance de la qualité des soins

Pour chacune des situations que je vais vous citer à propos de la qualité de soins dans les hôpitaux, vous allez me dire si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord. (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 223

Facilité de prise de rendez-vous avec un médecin proche de chez soi Vous diriez que vous pouvez prendre rendez-vous avec un médecin généraliste/spécialiste proche de chez vous très facilement, assez facilement, assez peu facilement ou pas du tout facilement ? (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 224

Facilité de prise de rendez-vous avec un médecin le soir ou le week-end Vous diriez qu’il est facile de joindre un médecin le soir ou le week-end très facilement, assez facilement, assez peu facilement ou pas du tout facilement ? (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 225

Satisfaction vis-à-vis du système d’urgences proche de chez soi Concernant les systèmes d’urgences (hôpital, médecin ou SAMU) situés à proximité de votre domicile, diriez-vous que vous en êtes très satisfait, plutôt satisfait, plutôt pas satisfait ou pas du tout satisfait ? (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 226

Sentiment sur les facilités d’accès aux nouveaux médicaments En France, pensez-vous que l’on puisse se procurer les nouveaux médicaments très facilement, assez facilement, assez peu facilement ou pas du tout facilement ? (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 227

Connaissance du prix des médicaments Aujourd’hui, diriez-vous que vous connaissez le prix des médicaments très bien, assez bien, assez mal ou très mal ? (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 228

Perception du prix des médicaments D’après vous, pour chacune des phrases que je vais vous citer à propos du prix des médicaments en France, vous allez me dire si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord. (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 229

Perception sur la quantité de médicaments prescrits Vous diriez que votre médecin vous prescrit… ? (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 230

Inquiétudes vis-à-vis des remboursements futurs Craignez-vous que demain des médicaments utiles ne soient plus remboursés en France ? (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 231

Fréquence de recherche d’informations Avez-vous recherché par vous-même ou reçu de l’information sur une des thématiques que je vous ai citées précédemment au cours des 12 derniers mois ? (Une seule réponse possible)

Base Ensemble : n= 1007

Les informations que vous avez reçues ou que vous avez cherchées sur ces thématiques santé ces 12 derniers mois, vous ont-elles aidé à mieux gérer votre santé ? (Une seule réponse possible)

Base A recherché ou reçu de l’information au cours des 12 derniers mois : n= 444


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 232

Sources d’informations (1)

Par quel moyen avez-vous recherché ou reçu cette information ? (2 réponses possibles)

Base A recherché ou reçu de l’information au cours des 12 derniers mois : n= 444


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 233

Impact des informations trouvées sur la gestion de la santé Les informations que vous avez reçues ou que vous avez cherchées sur ces thématiques santé ces 12 derniers mois, vous ont-elles aidé à mieux gérer votre santé ? (Une seule réponse possible)

Base A recherché ou reçu de l’information au cours des 12 derniers mois : n= 444


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 234

Annexe 2 – Synthèse du sondage d’opinion réalisé auprès de 1007 Français

Les Français font a priori confiance à la qualité des soins de leurs hôpitaux de proximité mais sont prêts à aller plus loin pour bénéficier du meilleur 74% des Français font confiance à l’hôpital qu’ils ont près de chez eux. Il importe de noter que cette confiance se fait a priori (sans expérience pour le valider), la moitié des Français ignore en effet le niveau de qualité de l’hôpital près de chez eux. Pour bénéficier de soins de meilleure qualité, 84% de la population se dit disposée à aller dans un hôpital plus éloigné.

Des Français satisfaits du système d’urgence de proximité Environ 8 Français sur 10 se déclarent satisfaits du système d’urgence proche de chez eux, toutes offres de soins confondues (hôpital/SAMU/médecins de ville…). Cet excellent niveau de satisfaction souligne l’attachement des Français à leur prise en charge actuelle…

Un accès facile aux médecins généralistes mais beaucoup moins aisé pour prendre rendez-vous avec des médecins spécialistes proches de chez soi… En effet, s’il parait facile de prendre rendez-vous avec un médecin généraliste à une large majorité de la population (88%), cela semble, sans surprise, nettement moins le cas pour un médecin spécialiste (54%). En revanche, lorsqu’il s’agit de contacter un médecin -généraliste ou spécialiste- le soir ou le week-end la tâche se complique. Seulement 8% des Français considèrent pouvoir le faire facilement.

Les Français se sentent inquiets pour l’avenir du médicament en France… Comme en témoignent les 83% de Français (dont 63% tout à fait) qui craignent que demain, les médicaments utiles ne soient plus remboursés. On note un niveau d’inquiétude prégnant sur cette question.

Débat rencontres plénières HAS 2008– Ipsos – décembre 2008

1


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 235

Les Français ne connaissent pas vraiment les prix des médicaments, pourtant ils les jugent excessifs 70% des Français ne connaissent pas le prix des médicaments, la moitié déclare même ne pas s’en préoccuper. Pourtant le sentiment dominant est que les médicaments ne sont pas à leur juste valeur (deux tiers des répondants). Dans le détail, on s’aperçoit que l’opinion s’accorde sur une impression de prix excessifs des médicaments.

Trois quarts des Français estiment que le prix des médicaments non remboursés est excessif. Un résultat sans surprise : dans un climat d’attentes fortes sur le pouvoir d’achat et d’inquiétudes sur le contexte économique, l’opinion publique semble a priori en revendication d’endiguement de ses charges, (même tendance observée sur les dépassements d’honoraires). Par ailleurs, les récentes communications d’acteurs de la grande distribution et certaines réactions aux mesures gouvernementales sur le libreservice en officine ont sans doute contribué à ce large mouvement d’opinions sur le prix des médicaments OTC.

Quand on parle maintenant des médicaments remboursés, ceux pris en charge par l’assurance maladie, la perception est moins majoritaire : 53% de la population considère que le prix des médicaments reste excessif.

Le sentiment d’un juste niveau de prescription médicale domine Globalement, les Français estiment personnellement que les médecins leur prescrivent suffisamment de médicaments (86%). Seulement 9% de la population considère que leur médecin leur prescrit trop de médicaments : remontée de la réputation française de surprescription collective médicaments ou souhait individuel de limiter la place des médicaments au profit d’alternatives ?

Internet à l’avant-garde de la recherche d’information santé

Près d’un Français sur deux a par lui-même recherché ou reçu de l’information sur la santé (parmi les différents thèmes cités plus haut) au cours des 12 derniers mois (44%). Les deux tiers de ces derniers ont jugé que cette information les a aidés à mieux gérer leur santé, signe d’information le plus souvent adaptée. Internet représente la première source d’information pour ces personnes (48%). Les professionnels de santé n’arrivent qu’en seconde position derrière ce média (36% des répondants). Ces données confirment l’autonomisation émergente des patients en matière de santé grâce au développement des nouvelles technologies de l’information.

Débat rencontres plénières HAS 2008– Ipsos – décembre 2008

2


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 236

La santé au Canada: Résultats de l’étude 10e anniversaire


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 237

Sommaire

La qualité des soins de santé au Canada

11

Les valeurs personnelles (Grand public seulement)

31

La santé et l’environnement

47

L’accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé

61

Les conditions chroniques (Grand public seulement)

98

1


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 238

Les soins de santé au Canada, partenaires 2007

Association canadienne des institutions de santé universitaires Association canadienne des soins de santé Association canadienne de soins et services à domicile Association médicale canadienne Association des infirmières et infirmiers du Canada Coalition canadienne des organismes bénévoles en santé Merck Frosst Canada Ltée Université de of Montréal - Groupe de recherche en gestion thérapeutique Rogers Media POLLARA 2


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 239

Méthodologie Les résultats de l’étude reposent sur des entrevues téléphoniques avec des échantillons représentatifs au niveau national du grand public, des médecins, du personnel infirmier, des pharmaciens et des administrateurs de soins de santé au Canada. Les entrevues ont été faites entre le 3 octobre et le 8 novembre 2007. Groupes

Taille de l’échantillon

Marge d’erreur

1 223

+ 2,8 %

Médecins

202

+ 6,9 %

Pharmaciens

202

+ 6,9 %

Personnel infirmier

201

+ 6,9 %

Administrateurs

201

+ 6,9 %

Grand public canadien

Les questionnaires ont été élaborés par POLLARA en collaboration étroite avec les partenaires de SSSC.

3


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 240

L’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face - Suivi Impôts (3 %)

Environnement/Réchauffement planétaire (23 %) Soins de santé (19 %) Économie/Économie mondiale (7 %) Guerre/Afghanistan/Iraq (6 %) Inquiétudes au sujet gouv./h. et f. politiques (4 %)

45%

Pauvreté/Pauvreté enfants (3 %) Crime/Criminalité juvén./Système judic. (3 %) Emploi (3 %) Éducation (3 %) 41%

40% 35% 30%

28% 26%

25%

25% 23%(23 %) Environnement/Réchauffement planétaire

20%

20%

19% (19 %) Soins de santé

17%

16%

14%

15%

11% 10%

8%

7% (7 %) Économie/Économie mondiale 6% (6 %) Guerre/Afghanistan/Iraq 4% (4 %) Inquiétudes au sujet gouv./h. et f. polit. 3% (3 %) Impôts

7%

5% 0% 2e tr. 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05

2e tr 05

Mai 06

Fév. 07

Mars 07

Avr. 07

Août 07

(3 %) Pauvreté/Pauvreté enfants (3 %) Crime/Criminalité juvén./Syst. judic. (3 %) Emploi (3 %) Éducation

Source : Perspectives Canada – Selon vous, quel est l’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face?

4


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 241

L’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face aujourd’hui en matière de santé

Au cours des 10 dernières années, les Canadiens ont changé de point de vue pour ce qui est des grands enjeux auxquels le pays doit faire face en matière de soins de santé. En 1998, ils classaient au premier rang le manque de financement/les compressions du gouvernement. En 2007, le grand public canadien croit que les délais d’attente (20 %) et la pénurie de médecins (19 %) sont les enjeux les plus importants en matière de soins de santé; Les fournisseurs de soins de santé croient aussi que les délais d’attente et la pénurie de médecins sont les enjeux les plus critiques mais les directeurs/administrateurs d’hôpitaux considèrent aussi la disponibilité/l’accessibilité (20 %) comme un enjeu principal et pour eux (17 %) comme pour le personnel infirmier (16 %), la pénurie de fournisseurs de soins de santé en général est un enjeu important pour le système de soins de santé.

5


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 242

L’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face aujourd’hui - Suivi 2% 19%

Manque financ./Compressions gouv.

9% 18% 3% 10%

Pénurie personnel/Surcharge travail

4% 2% 20% 7% 6%

Délais d’attente 4%

2007 2000 1999 1998

8% 5% 5% 5%

Vieillissement de la population

19% 5% 5%

Pénurie de médecins/Départ vers É .-U. 3% 0%

10%

Q3. En matière de santé, quel est le plus important enjeu auquel le Canada doit faire face présentement? (QUESTION OUVERTE)

20%

30% 6


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 243

L’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face aujourd’hui, selon le groupe de fournisseurs 60%

Délais d'attente Manque de médecins Vieillissement de la popul./Aînés Disponibilité/Accessibilité Manque de financement/Argent 40%

25% 21% 19%

21% 20%

7%

20%

16% 13%

12% 10%

9%

15%

7% 7%

6% 3%

4%

4% 6%

5%

0%

Médecins

Pharmaciens

Personnel infirmier

Q3. En matière de santé, quel est le plus important enjeu auquel le Canada doit faire face présentement? (QUESTION OUVERTE)

Gestionnaires 7


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 244

L’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face aujourd’hui, selon le sexe 60%

Délais d'attente Manque de médecins Vieillissement de la popul./Aînés Disponibilité/Accessibilité Soins du cancer 40%

23% 20%

22% 17% 14% 7%

8% 5%

4%

5%

4%

0%

Hommes

Femmes

Q3. En matière de santé, quel est le plus important enjeu auquel le Canada doit faire face présentement? (QUESTION OUVERTE)

8


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 245

L’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face aujourd’hui, selon l’âge (les 3 premiers) 60%

Délais d'attente Manque de médecins Vieillissement de la popul./Aînés 40%

27% 21%

21%

20%

20%

20%

16%

20%

18%

22% 19% 15%

13% 8%

10% 7%

8%

8%

6%

0%

18 à 24 ans

25 à 34 ans

35 à 44 ans

45 à 54 ans

55 à 64 ans

Q3. En matière de santé, quel est le plus important enjeu auquel le Canada doit faire face présentement? (QUESTION OUVERTE)

65 ans et plus 9


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 246

L’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face aujourd’hui, par région (les 3 premiers) 60%

Délais d'attente Manque de médecins Vieillissement de la popul./Aînés 40%

28% 23%

22% 20%

24% 19%

17% 13%

20%

18%

22%

15% 12%

10%

7%

5%

7% 4%

2%

0%

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

Alberta

Q3. En matière de santé, quel est le plus important enjeu auquel le Canada doit faire face présentement? (QUESTION OUVERTE)

CB/Territoires 10


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 247

La qualité des soins de santé au Canada

11


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 248

La qualité des soins de santé au Canada

Juste un peu plus de la moitié des Canadiens (57 %) croit que nous recevons des soins de santé de qualité; ceci n’a pas changé de façon significative depuis 2002; Les fournisseurs de soins de santé sont plus positifs que la population en général : environ deux tiers du personnel infirmier (66%), environ trois quarts des médecins (72 %) et des pharmaciens (76%) et plus de neuf gestionnaires/administrateurs sur dix (91 %) croient que la population canadienne reçoit des soins de santé de qualité; Les médecins francophones (80 %) sont plus nombreux que les médecins anglophones (69 %) à croire que la population canadienne reçoit des soins de santé de qualité. De même, le personnel infirmier francophone (83 %) et les gestionnaires/administrateurs francophones (89 %) ont une perception plus positive que le personnel infirmier anglophone (61 %) et les gestionnaires/administrateurs anglophones (72%). Les hommes (61 %) sont plus enclins que les femmes (54 %) à croire que nous recevons des soins de santé de qualité; Les personnes qui accordent les plus mauvaises cotes à leur état de santé (47 %) sont moins enclines que celles qui accordent les meilleures cotes à leur état de santé (60 %) à croire qu’il y a des soins de santé de qualité dans ce pays. 12


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 249

Perceptions de la qualité des soins de santé au Canada, selon le sexe et l’âge ENSEMBLE

37%

57%

33%

61%

Hommes

Sexe Femmes

Âge

41%

54%

18 à 24 ans

59%

34%

25 à 34 ans

59%

35%

35 à 44 ans

57%

45 à 54 ans

53%

55 à 64 ans

54%

65 ans et plus 0%

37% 42% 43% 30%

63% 20%

40%

Reçoivent soins de qualité

60%

80%

100%

Ne reçoivent pas soins de qualité

Q2. En général, diriez-vous qu'actuellement les Canadiens reçoivent ou ne reçoivent pas des services de santé de qualité?

13


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 250

Perceptions de la qualité des soins de santé au Canada, par région

57%

ENSEMBLE Atlantique

37%

48%

50%

Québec

58%

35%

Ontario

59%

35%

Région Prairies

46% 65%

Alberta

31%

58%

C.-B./Territoires 0%

49%

20%

39% 40%

Reçoivent soins de qualité

60%

80%

100%

Ne reçoivent pas soins de qualité

Q2. En général, diriez-vous qu'actuellement les Canadiens reçoivent ou ne reçoivent pas des services de santé de qualité?

14


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 251

Perceptions de la qualité des soins de santé au Canada, selon le revenu

Ensemble Moins de 25,000 $

Revenu

57%

37%

53%

38%

25 000 $ - 34 999 $

56%

37%

35 000 $ - 44 999 $

58%

38%

45 000 $ - 54 999 $

57%

38%

55 000 $ - 64 999 $

55%

41%

59%

65 000 $ - 74 999 $

37%

75 000 $ - 100 000 $

64%

Plus de 100 000 $

66%

0%

20%

40%

Reçoivent soins de qualité

31% 33% 60%

80%

100%

Ne reçoivent pas soins de qualité

Q2. En général, diriez-vous qu'actuellement les Canadiens reçoivent ou ne reçoivent pas des services de santé de qualité?

15


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 252

Perceptions de la qualité des soins de santé au Canada, selon l’état de santé

Ensemble

57%

47%

Mauvaise/Passable

Santé

37%

Bon

Très bonne/Excellente 0%

20%

48%

57%

37%

60%

34% 40%

Reçoivent soins de qualité

60%

80%

100%

Ne reçoivent pas soins de qualité

Q2. En général, diriez-vous qu'actuellement les Canadiens reçoivent ou ne reçoivent pas des services de santé de qualité?

16


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 253

Perceptions de la qualité des soins de santé au Canada - Suivi

Grand public

2007

57%

2006

55%

2003

58%

37%

37%

38%

53%

2002 0%

20%

42% 40%

Reçoivent soins de qualité

60%

80%

100%

Ne reçoivent pas soins de qualité

Q2. En général, diriez-vous qu'actuellement les Canadiens reçoivent ou ne reçoivent pas des services de santé de qualité?

17


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 254

Perceptions de la qualité des soins de santé au Canada, selon le groupe de fournisseurs - Suivi 72% 78% 70% 72% 76% 80% 74% 81% 66% 66% 58% 64% 91% 86% 88% 74%

2007

Médecins

2006 2003 2002 2007

Pharmaciens

2006 2003 2002 2007

Personnel infirmier

2006 2003 2002 2007

Gestionnaires

2006 2003 2002

0%

20%

40%

Reçoivent soins de qualité

60%

80%

Q2. En général, diriez-vous qu'actuellement les Canadiens reçoivent ou ne reçoivent pas des services de santé de qualité?

100% 18


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 255

Évolution des soins de santé au Canada au cours des cinq ans qui viennent Presque la moitié (48 %) des Canadiens croient que l’accès en temps opportun à des soins de santé de qualité va s’améliorer considérablement (7 %) ou un peu (41 %) au cours des cinq ans qui viennent; ceci est le niveau le plus élevé depuis l’apparition de la question en 2002; Les Québécois (43 %) sont moins enclins à croire que l’accès va s’améliorer que les Canadiens ailleurs au pays (50 %); les Canadiens de l’Atlantique étaient les plus positifs à 53 %; Parmi les fournisseurs de soins de santé, les gestionnaires/administrateurs (69 %) sont les plus convaincus que l’accès en temps opportun à des soins de santé de qualité va s’améliorer; suivent les pharmaciens (46 %), les médecins (37 %) et le personnel infirmier (33 %).

19


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 256

Évolution des soins de santé au Canada au cours des cinq ans qui viennent, selon le sexe et l’âge Total amélioration ENSEMBLE 7%

41%

Hommes 8%

32%

42%

11%

48 %

31%

10%

50 %

33%

11%

47 %

Sexe Femmes 7%

40%

18 à 24 ans 11% 25 à 34 ans 3%

Âge

56%

35 à 44 ans 5%

42%

45 à 54 ans 6%

36%

55 à 64 ans 9%

S’améliorera considérablement

38% 33%

45% 20%

40%

S’améliorera un peu

21% 60%

Se détériorera un peu

11%

47 %

14%

42 %

13%

45 %

9% 80%

67 % 43 %

7%

37%

36%

65 ans et plus 11% 0%

39%

40%

6%

25%

56 % 100%

Se détériorera considérablement

Q4. Pour les Canadiens, croyez-vous que l'accès en temps opportun à des services de santé de qualité s'améliorera considérablement, s'améliorera un peu, se détériorera un peu ou se détériorera considérablement au cours des cinq prochaines années?

20


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 257

Évolution des soins de santé au Canada au cours des cinq ans qui viennent - Suivi

Total amélioration 2007 7%

41%

32%

2006 7%

39%

31%

2004 4%

34% 40%

2003 7% 2002 3%

35% 30%

31%

0% S’améliorera considérablement

20%

39% 40%

S’améliorera un peu

60% Se détériorera un peu

11% 15%

17%

48 % 46 %

38 %

14%

47 %

22%

34 %

80%

100%

Se détériorera considérablement

Q4. Pour les Canadiens, croyez-vous que l'accès en temps opportun à des services de santé de qualité s'améliorera considérablement, s'améliorera un peu, se détériorera un peu ou se détériorera considérablement au cours des cinq prochaines années?

21


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 258

Évolution des soins de santé au Canada au cours des cinq ans qui viennent, par région Total amélioration ENSEMBLE 7% Atlantique

41%

8%

47%

Québec 6%

Région

9%

45%

Prairies

10%

42%

Alberta

7%

0%

S’améliorera considérablement

33% 28%

36% 20%

S’améliorera un peu

10%

40%

55 %

16%

43 %

8%

54 %

10%

52 %

31%

34%

48 %

11%

29%

37%

Ontario

C.-B./Territoires 3%

32%

38%

11%

41 %

41%

9%

39 %

60%

Se détériorera un peu

80%

100%

Se détériorera considérablement

Q4. Pour les Canadiens, croyez-vous que l'accès en temps opportun à des services de santé de qualité s'améliorera considérablement, s'améliorera un peu, se détériorera un peu ou se détériorera considérablement au cours des cinq prochaines années?

22


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 259

Évolution des soins de santé au Canada au cours des cinq ans qui viennent, selon le revenu Total amélioration Ensemble

Revenu

7%

41%

Moins de 25 000 $

10%

39%

25 000 $ – 34 999 $

6%

47%

35 000 $ – 44 999 $

12%

45 000 $ – 54 999 $

9%

55 000 $ – 64 999 $

6%

65 000 $ – 74 999 $

2%

75 000 $ – 100 000 $ 3% Plus de 100 000 $

4% 0%

S’améliorera considérablement

32% 29%

27%

43%

9%

58 %

49 %

9%

43 %

6%

45 %

10%

37 %

41%

33%

45% 40%

60%

Se détériorera un peu

49 %

9%

41%

42%

S’améliorera un peu

53 %

13%

36%

41%

49 %

14%

28%

40%

48 %

12%

29%

46%

20%

11%

80%

100%

Se détériorera considérablement

Q4. Pour les Canadiens, croyez-vous que l'accès en temps opportun à des services de santé de qualité s'améliorera considérablement, s'améliorera un peu, se détériorera un peu ou se détériorera considérablement au cours des cinq prochaines années?

23


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 260

Évolution des soins de santé au Canada au cours des cinq ans qui viennent, selon l’état de santé et la maladie chronique Total amélioration ENSEMBLE 7% Mauvaise/Passable 6%

Santé

Maladie chronique

41%

36%

Bonne 7%

42%

Très bonne/Excellente 8%

42%

Oui 9%

42%

Non 6% 0%

S’améliorera considérablement

32%

35%

30%

29%

S’améliorera un peu

34% 40%

60%

Se détériorera un peu

48 %

14%

42 %

11%

49 %

10%

33%

40% 20%

11%

50 %

10%

51 %

11% 80%

46 % 100%

Se détériorera considérablement

Q4. Pour les Canadiens, croyez-vous que l'accès en temps opportun à des services de santé de qualité s'améliorera considérablement, s'améliorera un peu, se détériorera un peu ou se détériorera considérablement au cours des cinq prochaines années?

24


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 261

Évolution des soins de santé au Canada au cours des cinq ans qui viennent, selon le groupe de fournisseurs Total amélioration

Médecins 3%

Pharmaciens 1%

Personnel infirmier 4%

34%

45%

S’améliorera considérablement

13%

43%

29%

Gestionnaires 7% 0%

43%

41%

62% 20%

S’améliorera un peu

8%

60%

Se détériorera un peu

46 %

20%

25%

40%

37 %

33 %

4% 69 %

80%

100%

Se détériorera considérablement

Q4. Pour les Canadiens, croyez-vous que l'accès en temps opportun à des services de santé de qualité s'améliorera considérablement, s'améliorera un peu, se détériorera un peu ou se détériorera considérablement au cours des cinq prochaines années?

25


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 262

Approche à adopter avec le système de soins de santé au Canada Le point de vue des Canadiens sur l’approche qu’il faudrait adopter avec le système de soins de santé n’a guère changé depuis 1998. Juste un peu plus du tiers (34 %) du public canadien croit que le système de santé n’a besoin que de mises au point mineures. Toutefois, 68 % pensent que le système a besoin de réparations plutôt majeures (41 %) ou d’une reconstruction complète à partir de la base (17 %); Les Québécois (32 %) sont plus enclins que les Canadiens des autres provinces (12 %) à croire que le système a besoin d’une reconstruction complète à partir de la base; Plus de femmes (63 %) que d’hommes (52 %) pensent que le système de soins de santé canadien a besoin au moins de réparations plutôt majeures; Chez les fournisseurs de soins de santé, le personnel infirmier (69 %) est le plus enclin à prescrire au moins des réparations plutôt majeures; suivent les gestionnaires/administrateurs (66 %), les médecins (62 %) et les pharmaciens (52 %); Les fournisseurs de soins de santé au Québec sont beaucoup plus enclins que ceux des autres provinces à penser que le système de soins de santé a besoin d’une reconstruction complète à partir de la base.

26


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 263

Approche à adopter avec le système de soins de santé au Canada - Suivi Total réparations majeures/ Reconstruction complète 2007

17%

2006

14%

2004 - Automne

17%

2004 - Printemps

13%

2003

10%

41% 41%

58 %

38%

4%

55 %

23%

51%

30%

51% 46% 50%

13%

2001

5%

54%

21%

2002

34%

2000 12%

49%

3% 4%

71 % 64 %

35%

4%

61 %

29%

2%

67 %

32%

4%

63 %

34%

3%

61 %

1999

13%

42%

40%

3%

55 %

1998

12%

45%

37%

4%

57 %

0% Reconstruction complète

20%

40%

Réparations majeures

60% Mises au point mineures

80%

100%

Situation bien telle quelle

Q5. Selon vous, quelle approche faudrait-il adopter par rapport au système de santé canadien présentement – une reconstruction complète à partir de la base, des réparations plutôt majeures, des mises au point mineures ou la situation est-elle bien telle qu'elle est? (ALTERNEZ L'ORDRE)

27


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 264

Approche à adopter avec le système de soins de santé au Canada, selon le sexe et l’âge

ENSEMBLE

17%

Hommes

15%

41%

34%

37%

39%

Total Réparations maj./ Reconstruction complète 5% 58 %

7%

52 %

4%

63 %

Sexe Femmes

18%

18 à 24 ans

16%

45%

55 à 64 ans 65 ans et plus 0%

53%

21% 24%

34%

42%

20%

Reconstruction complète

40%

Réparations majeures

3% 5%

29%

35%

35% 60%

46 %

5%

34%

37%

17%

7%

39%

46%

35 à 44 ans 11% 45 à 54 ans

42%

30%

25 à 34 ans 8%

Âge

30%

4% 8%

80%

Mises au point mineures

54 % 64 % 58 % 66 % 52 %

100%

Situation bien telle quelle

Q5. Selon vous, quelle approche faudrait-il adopter par rapport au système de santé canadien présentement – une reconstruction complète à partir de la base, des réparations plutôt majeures, des mises au point mineures ou la situation est-elle bien telle qu'elle est? (ALTERNEZ L'ORDRE)

28


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 265

Approche à adopter avec le système de soins de santé au Canada, selon le revenu, l’état de santé et la maladie chronique Total Réparations maj./ Reconstruction complète

Ensemble Moins 25 000 $ 25 000 $ - 34 999 $ 35 000 $ - 44 999 $

Revenu

45 000 $ - 54 999 $ 55 000 $ - 64 999 $

17% 30% 15% 18%

38% 40%

15% 14%

39% 45%

65 000 $ - 74 999 $ 13% 75 000 $ - 100 000 $ 8% Plus de 100 000 $

Santé

Mauvaise/Passable Bonne

34% 28% 39% 35% 35% 35%

52% 47% 48%

21% 19%

33%

40% 40%

58 % 60 %

5% 7%

53 %

6% 3%

54 %

35%

39%

14%

5% 9%

58 %

59 % 65 %

3% 4%

30% 32%

5% 5%

47 % 62 % 61 % 59 %

42% 39%

37% 35%

6% 5%

56 %

Oui

14% 18%

Non

16%

42%

34%

5%

58 %

Très bonne/Excellente

Maladie chronique

41% 30%

0%

Reconstruction complète

20%

40%

Réparations majeures

60%

Mises au point mineures

80%

57 %

100%

Situation bien telle quelle

Q5. Selon vous, quelle approche faudrait-il adopter par rapport au système de santé canadien présentement – une reconstruction complète à partir de la base, des réparations plutôt majeures, des mises au point mineures ou la situation est-elle bien telle qu'elle est? (ALTERNEZ L'ORDRE)

29


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 266

Approche à adopter avec le système de soins de santé au Canada, selon le groupe de fournisseurs Suivi

Médecins

2007 9% 2006 10%

53%

2003 8% 2007 10%

Pharmaciens

Personnel infirmier

58%

29%

61%

28%

42%

44%

50%

42% 58%

2007 11% 2006 7%

29%

59%

32%

65% 62%

32%

2006 6%

57%

37%

0% Reconstruction complète

64% 20%

40%

Réparations majeures

1%

27% 60% Mises au point mineures

80%

68 % 69 % 52 %

2%

54 %

1%

56 %

1%

69 %

1%

66 %

28%

2007 4% 2003 8%

2% 1%

46%

48%

2006 6% 2003 6%

2003 7%

Gestionnaires

34%

Total Réparations maj./ Reconstruction complète 2% 62 %

72 %

2%

66 % 63 %

1%

72 %

100%

Situation bien telle quelle

Q5. Selon vous, quelle approche faudrait-il adopter par rapport au système de santé canadien présentement – une reconstruction complète à partir de la base, des réparations plutôt majeures, des mises au point mineures ou la situation est-elle bien telle qu'elle est? (ALTERNEZ L'ORDRE)

30


infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 267

Les valeurs personnelles (Grand public seulement)

31


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 268

Valeurs personnelles

Plus de neuf Canadiens sur dix (93 %) sont d’accord qu’il est de la responsabilité de chaque Canadien de prendre soin de sa propre santé en prévenant les maladies et les blessures et en adoptant un mode vie sain; Plus de huit sur dix (88 %) sont d’accord qu’il est de la responsabilité de chaque Canadien de travailler en partenariat avec les fournisseurs de soins de santé et de participer à la gestion de ses soins de santé; Les Québécois (77 %) sont moins enclins à être d’accord qu’il est de la responsabilité de chaque Canadien de travailler en partenariat avec les fournisseurs de soins de santé et de participer à la gestion de ses soins de santé que les Canadiens des autres provinces (91 %).

32


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 269

Valeurs personnelles (suite)

Presque deux tiers (64 %) du grand public est d’accord qu’on devrait récompenser d’une manière quelconque les Canadiens qui font régulièrement de l’exercice, ont une alimentation saine, ne fument pas, etc. L’opinion selon laquelle on devrait récompenser les Canadiens qui mènent une vie saine est inversement liée à la perception qu’ont les gens de leur état de santé. Un peu de la moitié (56 %) des Canadiens qui qualifient leur état de santé de mauvais ou de passable sont d’accord comparativement à 61 % de ceux qui le qualifient de bon et à 67 % de ceux qui le qualifient d’excellent; Juste un peu plus de trois Canadiens sur quatre (76 %) sont d’accord que les investissements du gouvernement en santé mènent à une société saine et productive; Les Québécois (64 %) sont moins enclins que les Canadiens des autres provinces (80 %) à croire qu’il existe un lien entre les investissements du gouvernement dans les soins de santé et la santé et la productivité de la société.

33


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 270

Valeurs personnelles et responsabilité

Total d’accord C’est la responsabilité de chaque Canadien de prendre soin de sa propre santé en prévenant les maladies et les blessures et en adoptant un mode de vie sain

66%

C’est la responsabilité de chaque Canadien de travailler en partenariat avec les fournisseurs de soins de santé et de participer à la gestion de ses soins de santé

59%

Les investissements du gouvernement en santé mènent à une société saine et productive On devrait récompenser les Canadiens qui font régulièrement de l'exercice, ont une alimentation saine, ne fument pas, etc. (au moyen d'incitatifs fiscaux, par exemple)

29%

39%

37%

28%

36%

0%

Tout à fait d’accord

20%

27%

40%

Plutôt d’accord

Plutôt en désaccord

93 %

6% 3%

88 %

13% 7%

76 %

16%

64 %

18% 60%

4%3%

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q6-9. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ)

34


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 271

Santé personnelle et prévention de la maladie, selon le sexe et l’âge Total d’accord Ensemble

66%

27%

4%3%

27%

5%2% 92 %

Hommes

65%

Femmes

67%

27%

2%3%

94 %

18 à 24 ans

69%

23%

5%1%

92 %

25 à 34 ans

67%

35 à 44 ans

64%

Sexe

Âge

93 %

45 à 54 ans

22%

67% 65%

29%

65 ans et plus

66%

26%

20%

Tout à fait d’accord

40%

Plutôt d’accord

5%2% 93 %

29%

55 à 64 ans

0%

2%1% 98 %

31%

60%

Plutôt en désaccord

4%5%

89 %

4%3% 94 % 2%3%

80%

92 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q6. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) C'est la responsabilité de chaque Canadien de prendre soin de sa propre santé en prévenant les maladies et les blessures et en adoptant un mode de vie sain.

35


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 272

Santé personnelles et prévention de la maladie, selon l’état de santé

Total d’accord

54%

Mauvaise/Passable

Santé

34%

63%

Bonne

Très bonne/Excellente 0%

27%

66%

Ensemble

20%

Tout à fait d’accord

40%

Plutôt d’accord

5%5%

30%

71% 60%

Plutôt en désaccord

4%3%

93 %

88 %

4%2%

93 %

23% 3%2%

94 %

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q6. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) C'est la responsabilité de chaque Canadien de prendre soin de sa propre santé en prévenant les maladies et les blessures et en adoptant un mode de vie sain.

36


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 273

Santé personnelle et prévention de la maladie, par région Total d’accord

64%

Atlantique Québec

29% 1%4%

75%

Ontario Prairies

70%

Alberta

58%

C.-B./Territoires 0%

20%

Tout à fait d’accord

40%

4%4%

92 %

24% 4%1%

94 %

Plutôt d’accord

3%5%

24% 60%

Plutôt en désaccord

93 % 95 %

31%

70%

93 %

20% 3%2% 31%

61%

Région

4%3%

27%

66%

Ensemble

80%

4%2%

89 % 94 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q6. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) C'est la responsabilité de chaque Canadien de prendre soin de sa propre santé en prévenant les maladies et les blessures et en adoptant un mode de vie sain.

37


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 274

Soins de santé : partenariat entre les Canadiens et les fournisseurs de soins, selon le sexe et l’âge Total d’accord Ensemble

59%

Hommes

54%

29% 33%

6%3%

88%

7%4%

87%

5%2%

89%

Sexe 63%

Femmes 18 à 24 ans

Âge

26%

78%

13% 2%

30%

48%

25 à 34 ans

58%

32%

6%3%

35 à 44 ans

57%

32%

8%2% 89%

45 à 54 ans

55%

55 à 64 ans

63%

65 ans et plus

63%

0%

20%

Tout à fait d’accord

30% 25% 28% 40%

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

80%

90%

7%4%

85%

4%3%

88%

4% 2%

91%

100%

Tout à fait en désaccord

Q7. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) C'est la responsabilité de chaque Canadien de travailler en partenariat avec les fournisseurs de soins de santé et de participer à la gestion de ses soins de santé.

38


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 275

Soins de santé : partenariat entre les Canadiens et les fournisseurs de soins, selon l’état de santé

Total d’accord

57%

Mauvaise/Passable

Santé

29%

62%

Bonne

Très bonne/Excellente 0%

29%

59%

Ensemble

27%

30%

58% 20%

Tout à fait d’accord

40%

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

80%

6%3%

88 %

6%5%

86 %

4%4%

89 %

7%2%

88 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q7. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) C'est la responsabilité de chaque Canadien de travailler en partenariat avec les fournisseurs de soins de santé et de participer à la gestion de ses soins de santé.

39


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 276

Soins de santé : partenariat entre les Canadiens et les fournisseurs de soins, par région Total d’accord

61%

Atlantique

46%

Québec

30% 31%

7%2%

13% 5% 28%

64%

Ontario

6%3%

29%

59%

Ensemble

4%2%

88 % 91 % 77 % 92 %

Région 19% 5%1%

68%

Prairies

57%

Alberta

34% 31%

60%

C.-B./Territoires 0%

20%

Tout à fait d’accord

40%

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

80%

87 %

5%2%

91 %

3%3%

91 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q7. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) C'est la responsabilité de chaque Canadien de travailler en partenariat avec les fournisseurs de soins de santé et de participer à la gestion de ses soins de santé.

40


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 277

Récompense pour un mode de vie sain, selon le sexe et l’âge Total d’accord Ensemble Hommes

36% 38%

28%

18%

16%

64 %

26%

18%

15%

64 %

17%

63 %

Sexe Femmes 18 à 24 ans 25 à 34 ans

Âge

35 à 44 ans 45 à 54 ans

33%

29%

42% 29%

39%

65 ans et plus

37% 20%

Tout à fait d’accord

20%

Plutôt d’accord

18%

69 %

11%

18%

71 %

16%

15%

68 %

25%

27% 40%

14%

19%

26%

38% 35%

0%

37%

32%

55 à 64 ans

18%

30%

17% 60%

Plutôt en désaccord

15%

64 %

17%

55 %

16%

64 %

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q8. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) On devrait récompenser les Canadiens qui font régulièrement de l'exercice, ont une alimentation saine, ne fument pas, etc. (au moyen d'incitatifs fiscaux, par exemple).

41


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 278

Récompense pour un mode de vie sain, selon l’état de santé

Total d’accord Ensemble

Mauvaise/Passable

Santé

28%

28%

Bonne

34%

Très bonne/Excellente

38%

0%

Tout à fait d’accord

20%

19%

27%

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

64 %

22%

20%

29% 40%

16%

18%

28%

36%

17%

56 %

18%

61 %

14%

67 %

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q8. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) On devrait récompenser les Canadiens qui font régulièrement de l'exercice, ont une alimentation saine, ne fument pas, etc. (au moyen d'incitatifs fiscaux, par exemple).

42


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 279

Récompense pour un mode de vie sain, par région Total d’accord Ensemble

36%

Atlantique

33%

Québec

34%

Prairies

35%

Alberta

32%

Région

C.-B./Territoires

26%

Tout à fait d’accord

20%

20% 18%

26% 31%

13%

33%

15%

32%

38%

0%

18%

29%

40%

Ontario

18%

28%

40%

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

18% 80%

16%

64 %

18%

62 %

12%

66 %

20%

60 %

18%

66 %

18%

65 %

10%

70 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q8. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) On devrait récompenser les Canadiens qui font régulièrement de l'exercice, ont une alimentation saine, ne fument pas, etc. (au moyen d'incitatifs fiscaux, par exemple).

43


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 280

Les investissements du gouvernement en santé mènent à une société productive, selon le sexe et l’âge Total d’accord Ensemble Hommes

37%

39% 37%

76 %

13% 7%

40%

14% 6%

77 %

Sexe Femmes 18 à 24 ans 25 à 34 ans

Âge

35 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans 65 ans et plus 0%

41%

34% 48%

34% 48%

36%

34%

39% 35%

42% 33%

37%

40% 20%

40%

Tout à fait d’accord

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

9% 5%

82 %

10% 3%

84 %

17%

6%

73 %

12% 9%

77 %

14%

36%

75 %

12% 8%

12%

70 %

12% 5% 80%

76 % 100%

Tout à fait en désaccord

Q9. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) Les investissements du gouvernement en santé mènent à une société saine et productive.

44


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 281

Les investissements du gouvernement en santé mènent à une société productive, selon l’état de santé

Total d’accord

37%

Mauvaise/Passable

Santé

37%

39%

Ensemble

35%

Bonne

0%

20%

Tout à fait d’accord

40%

Plutôt d’accord

76 %

35%

15%

9%

72 %

40%

12% 7%

75 %

12% 7%

77 %

36%

41%

Très bonne/Excellente

13% 7%

60%

Plutôt en désaccord

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q9. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) Les investissements du gouvernement en santé mènent à une société saine et productive.

45


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 282

Les investissements du gouvernement en santé mènent à une société productive, par région Total d’accord Ensemble

39 %

Atlantique

37%

Québec

37%

38%

22%

45%

Région Prairies

35% 46%

30%

Alberta

42%

C.-B./Territoires

37% 34%

45% 0%

20%

Tout à fait d’accord

40%

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

76 %

12% 5% 82 %

45%

26%

Ontario

13% 7%

64 %

9% 9% 6%

80 %

12% 7%

76 %

11% 7%

79 %

9% 7%

79 %

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q9. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? (ALTERNEZ) Les investissements du gouvernement en santé mènent à une société saine et productive.

46


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 283

La santé et l’environnement

47


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 284

Santé et environnement Les Canadiens considèrent la pollution de l’air et de l’eau comme les plus grandes menaces pour leur santé dans l’avenir; Les Canadiens qui perçoivent leur état de santé comme mauvais ou passable (76 %) sont les plus enclins à considérer que l’effet négatif de la pollution de l’eau sur la santé deviendra plus grave que ceux qui le perçoivent comme bon (66 %) ou excellent (63 %); Les Québecois sont plus enclins que les Canadiens des autres provinces à croire que l’effet sur la santé de l’augmentation des gaz à effet de serre (69 % et 59 %, respectivement) et le rappel des produits manufacturés (47 % et 39 %, respectivement) s’aggravera au cours des prochaines années; Les gestes les plus courants posés par les Canadiens pour aider à améliorer l’environnement incluent : recycler les déchets domestiques (87 %), utiliser des sacs et des contenants réutilisables (79 %), réduire l’utilisation du chauffage et de la climatisation (73 %), acheter des électroménagers plus éconergétiques (71 %), conduire un véhicule plus petit ou plus économique (56 %), composter les matières organiques (44 %) et emprunter les transports en commun (43 %). 48


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 285

Santé et environnement (suite)

La pollution de l’eau inquiète davantage les pharmaciens (70 %) et le personnel infirmier (75 %) que les médecins (58 %) et les gestionnaires/ administrateurs (57 %); Les gestionnaires/ administrateurs sont moins enclins que les autres fournisseurs de soins de santé à croire que l’effet sur la santé de la contamination des aliments et de la contrefaçon des médicaments s’aggravera au cours des prochaines années; Les pharmaciens en milieu rural sont moins enclins que leurs collègues urbains à croire que l’effet sur la santé des diverses sources mentionnées s’aggravera; Le personnel infirmier du Québec est plus enclin que celui des autres provinces à croire que l’effet sur la santé de la plupart des sources mentionnées s’aggravera.

49


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 286

Santé et environnement (suite) Les pharmaciens du Québec sont plus enclins que ceux des autres régions à croire que les effets sur la santé de la pollution de l’eau (77 %), de l’épuisement des ressources naturelles (70 %), de l’augmentation des gaz à effet de serre (77%), des médicaments contrefaits (64 %) et du rappel des produits manufacturés (47 %) vont s’aggraver (68 %, 63 % 66 %, 44 % et 37 %, respectivement); Les pharmaciens du Québec sont moins enclins que ceux des autres provinces à croire que les effets sur la santé des aliments contaminés (32 %) de la croissance urbaine (62 %) vont s’aggraver (42 % et 70 %, respectivement); Les médecins du Québec sont plus susceptibles que ceux des autres régions de croire que les effets sur la santé de la pollution de l’eau (63 %), et du rappel des produits manufacturés (46 %) vont s’aggraver (56 % et 38 %, respectivement); Les médecins du Québec sont moins susceptibles que ceux des autres provinces de croire que les effets sur la santé de la pollution de l’air (63 %) va s’aggraver (71 %) . 50


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 287

Opinion du public quant aux effets négatifs futurs sur la santé provenant de sources spécifiques

Pollution de l’air

71%

18%

9%

Pollution de l’eau

66%

22%

11%

Augment. des gaz à effet de serre

62%

23%

10%

Épuisement des ressources natur.

61%

27%

8%

Croissance urbaine

58%

29%

8%

Contamination des aliments Rappel de produits manufacturés Médicaments contrefaits 0%

47%

35% 39%

41% 39% 20%

Plus prononcé

15%

30% 40%

60%

À peu près stable

12% 11% 80%

100%

Moins prononcé

Q10. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années?

51


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 288

Effets négatifs futurs sur la santé provenant de sources spécifiques, selon le groupe de fournisseurs

70%

Pharmaciens

23%

75%

Personnel infirmier

18%

57%

Gestionnaires 0%

20%

8%

34%

58%

Médecins

32% 40%

Plus prononcé

60%

À peu près stable

7%

7%

10%

80%

100%

Moins prononcé

Q6. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années? La pollution de l’eau.

52


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 289

Effets négatifs futurs de la pollution de l’air sur la santé, selon le groupe de fournisseurs

23%

69%

Médecins

18% 7%

75%

Pharmaciens

81%

Personnel infirmier

14% 4%

71%

Gestionnaires 0%

20%

Plus prononcé

22%

40%

8%

60%

À peu près stable

80%

5% 100%

Moins prononcé

Q6. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années? La pollution de l’air.

53


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 290

Effets négatifs futurs des aliments contaminés sur la santé, selon le groupe de fournisseurs

49%

9%

47%

13%

40%

Médecins

40%

Pharmaciens

47%

Personnel infirmier

41%

27%

Gestionnaires 0%

10%

15%

55%

20%

40%

Plus prononcé

60%

À peu près stable

80%

100%

Moins prononcé

Q6. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années? La contamination des aliments.

54


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 291

Effets négatifs futurs de l’épuisement des ressources naturelles sur la santé, selon le groupe de fournisseurs

33%

59%

Médecins

64%

Pharmaciens

26%

73%

Personnel infirmier

19%

56%

Gestionnaires 0%

20%

Plus prononcé

37% 40%

60%

À peu près stable

80%

5%

8%

6%

4% 100%

Moins prononcé

Q6. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années? L'épuisement de nos ressources naturelles.

55


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 292

Effets négatifs futurs de la croissance urbaine sur la santé, selon le groupe de fournisseurs

70%

Médecins

68%

Pharmaciens

66%

Personnel infirmier

0%

20%

Plus prononcé

40%

5%

24%

7%

23%

65%

Gestionnaires

23%

29% 60%

À peu près stable

80%

7%

4% 100%

Moins prononcé

Q6. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années? La croissance urbaine.

56


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 293

Effets négatifs futurs des gaz à effet de serre sur la santé, selon le groupe de fournisseurs

70%

Médecins

68%

Pharmaciens

74%

Personnel infirmier

0%

20%

Plus prononcé

8%

21%

8%

20%

63%

Gestionnaires

20%

30% 40%

60%

À peu près stable

80%

5%

5% 100%

Moins prononcé

Q6. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années? Les gaz à effet de serre.

57


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 294

Effets négatifs futurs des médicaments contrefaits sur la santé, selon le groupe de fournisseurs

33%

46%

Médecins

49%

Pharmaciens

28%

33%

Gestionnaires 0%

20%

11%

37%

47%

Personnel infirmier

8%

42% 40%

Plus prononcé

60%

À peu près stable

9%

10% 80%

100%

Moins prononcé

Q6. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années? Les médicaments de contrefaçon.

58


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 295

Effets négatifs futurs du rappel de produits manufacturés sur la santé, selon le groupe de fournisseurs

39%

Pharmaciens

40%

33%

Gestionnaires 0%

20%

Plus prononcé

10%

49%

45%

Personnel infirmier

11%

41%

40%

Médecins

10%

7%

56% 40%

60%

À peu près stable

80%

100%

Moins prononcé

Q6. Pour ce qui est des éléments suivants, croyez-vous que leur effet négatif sur la santé deviendra plus prononcé, moins prononcé ou restera à peu près stable au cours des quelques prochaines années? Les produits manufacturés faisant l’objet de rappel.

59


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 296

Efforts faits par les Canadiens pour améliorer l’environnement 87%

Recycler les déchets domestiques

79% 73% 71%

Utiliser des sacs d'épicerie/contenants à nourriture réutilisables Réduire l'utilisation du chauffage et de la clim. à la maison Acheter des électroménagers plus éconergétiques Conduire un véhicule plus petit ou plus économique

56%

Composter les matières organiques à la maison Emprunter le transport en commun ou un mode de transport alternatif au lieu de conduire Ampoule à faible consommation d’énergie

44% 43%

2% Logement à bon rendement énergétique 1% Potagers/Aliments bios 1% Économiser l’énergie/Moins d’électricité 1% Économiser l’eau 1% Recycler/Ne pas polluer 1%

Planter des arbres/Faire pousser plus de plantes Cesser de fumer Éteindre les lumières Ne pas utiliser de produits chimiques Autre source de chauffage/d’électricité

1% 1% 1% 1% <1%

Corde à linge <1% Autre 2% Ne sait pas/Refus

1%

0%

20%

40%

60%

Q11. Parmi les choses suivantes, qu'avez-vous fait pour améliorer l'environnement au Canada? (Grand public seulement) *Comprend réponses spontanées et assistées.

80%

100%

60


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 297

L’accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé

61


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 298

Accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé Les Canadiens sont très enclins à croire que l’accès aux médecins de famille s’est détérioré (49 %) et très peu enclins à croire que l’accès aux nouveaux médicaments (13 %) s’est détérioré au cours des deux dernières années; Les Canadiens sont très enclins à croire que l’accès aux nouveaux médicaments (25 %) s’est amélioré et très peu enclins à croire que l’accès aux chirurgies non urgentes (11 %) s’est amélioré au cours des deux dernières années; Les Canadiens de l’Atlantique sont très enclins à croire que l’accès aux nouveaux médicaments est demeuré le même (40 %) ou s’est détérioré (17 %) comparativement aux Canadiens des autres régions; Les Canadiens des milieux urbains (50 %) ne sont pas beaucoup plus enclins que ceux des milieux ruraux (47 %) à croire que l’accès aux médecins de famille s’est détérioré; Il n’y a pas non plus de différence significative entre la proportion de Canadiens en milieu urbain (47 %) et la proportion de Canadiens en milieu rural (44 %) qui croit que l’accès aux spécialistes s’est détérioré. 62


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 299

Accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé (suite) Les médecins Canadiens sont les moins enclins à percevoir que l’accès aux nouveaux médicaments s’est amélioré comparativement aux autres groupes de fournisseurs. Huit médecins sur dix (80 %) croient que l’accès aux nouveaux médicaments est soit demeuré le même (52 %) ou s’est détérioré (28 %) au cours des deux dernières années; Les gestionnaires/administrateurs (27 %) sont plus enclins à croire que l’accès au système de santé en général s’est amélioré, que les médecins (13 %), le personnel infirmier (11 %) ou les pharmaciens (8 %); Les gestionnaires/administrateurs (49 %) sont beaucoup moins enclins à croire que l’accès aux spécialistes s’est détérioré au cours des deux dernières années que le personnel infirmier (72 %), les pharmaciens (65 %) et les médecins (64 %); Les médecins sont moins enclins (16 %) que les pharmaciens (24 %), le personnel infirmier (27 %) et les gestionnaires/administrateurs (26 %) à croire que l’accès aux soins à domicile s’est amélioré.

63


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 300

Accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé (suite) Les gestionnaires/administrateurs (20 %) sont plus enclins que les médecins (11 %), les pharmaciens (12 %) et le personnel infirmier (12 %) à croire que l’accès aux soins de longue durée s’est amélioré; Le personnel infirmier (62 %) est plus enclin que les autres groupes de fournisseurs (54 % - médecins et pharmaciens, 52 % - gestionnaires/administrateurs) à croire que l’accès aux chirurgies non urgentes s’est détérioré; Les gestionnaires/administrateurs (46 %) sont beaucoup plus enclins que les médecins (18 %), les pharmaciens (11 %) ou le personnel infirmier (19 %) à croire que l’accès aux procédures de diagnostic s’est amélioré au cours des deux dernières années; Le personnel infirmier en milieu rural est plus enclin à croire que l’accès aux spécialistes (76 %), aux soins de longue durée (71 %) et aux procédures de diagnostic (54 %) s’est détérioré depuis deux ans que le personnel infirmier en milieu urbain (68 %, 63 % et 48 % respectivement); Le personnel infirmier du Québec est plus enclin à croire que l’accès aux nouveaux médicaments (29 %), aux soins à domicile (45 %) et aux procédures de diagnostic (24 %) s’est amélioré que le personnel infirmier des autres provinces (16 %, 22 % et 17 %, respectivement). 64


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 301

Accès aux soins de santé au cours des deux dernières années

Accès ponctuel au système de santé en général

18%

Accès ponctuel aux médecins de famille

14%

33%

Accès ponctuel aux spécialistes

14%

32%

Accès ponctuel aux nouveaux médicaments

15%

Accès ponctuel aux chirurgies non urgentes

11%

29%

Demeuré le même/Inchangé

19% 1%7%

35% 40%

Détérioré

Aucune attente

22%

4% 18%

40%

20%

2%5%

13% 1%4% 17%

33%

34%

18%

0% Amélioré

31%

1%3% 1%1%3%

46% 40%

20%

Accès ponctuel aux soins de longue durée

39% 49%

25%

Accès ponctuel aux soins à domicile

Accès ponctuel aux procédures de diagnostic

38%

1%3% 12%

33% 60% Incertain(ne)

Q12. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans.

2%10% 80%

100%

Ne sait pas/ Refus

65


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 302

Accès aux soins de santé au cours des deux dernières années, selon le groupe de fournisseurs

Médecins

57%

28%

13%

Pharmaciens 8%

60%

31%

Personnel infirmier 11%

29%

58%

27%

Gestionnaires 0%

37%

34%

20%

40%

Amélioré

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q7. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Le système de santé en général.

66


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 303

Accès aux médecins de famille au cours des deux dernières années, selon le groupe de fournisseurs

81%

Médecins 6% 11%

Pharmaciens 3% 18%

78%

Personnel infirmier 6% 12%

81%

Gestionnaires 10% 0%

71%

18% 20%

40%

Amélioré

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q7. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Les médecins de famille.

67


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 304

Accès aux spécialistes au cours des deux dernières années, selon le groupe de fournisseurs

Médecins 9%

24%

64%

Pharmaciens 7%

27%

65%

Personnel infirmier 5%

Gestionnaires

22%

12% 0%

72%

49%

37% 20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q7. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Les spécialistes.

68


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 305

Accès aux nouveaux médicaments au cours des deux dernières années, selon le groupe de fournisseurs

28%

52%

15%

Médecins

39%

Pharmaciens

19%

Personnel infirmier

51%

26%

Gestionnaires 0%

25%

50%

20%

Amélioré

15%

44%

40%

60%

Demeuré le même

16% 80%

100%

Détérioré

Q7. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Les nouveaux médicaments.

69


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 306

Accès aux soins à domicile au cours des deux dernières années, selon le groupe de fournisseurs

24%

Pharmaciens

26%

Gestionnaires 0%

35%

36%

27%

Personnel infirmier

46%

31%

16%

Médecins

20%

Amélioré

31%

37%

33%

37%

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q7. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Les soins à domicile.

70


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 307

Accès aux soins de longue durée au cours des deux dernières années, selon le groupe de fournisseurs

Médecins 11%

Pharmaciens

12%

Personnel infirmier

12%

0%

50%

33%

20%

20%

Gestionnaires

62%

20%

67%

56%

21% 20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q7. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Les soins de longue durée.

71


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 308

Accès aux chirurgies non urgentes au cours des deux dernières années, selon le groupe de fournisseurs

Médecins 10%

Pharmaciens 7%

Personnel infirmier 10%

33%

54%

35%

54%

27%

62%

15%

Gestionnaires 0%

52%

31% 20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q7. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Les chirurgies non urgentes.

72


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 309

Accès aux procédures de diagnostic au cours des deux dernières années, selon le groupe de fournisseurs

Pharmaciens

11%

53%

34%

19%

Personnel infirmier

53%

28%

18%

Médecins

29%

51%

46%

Gestionnaires 0%

20%

Amélioré

24% 40%

60%

Demeuré le même

28% 80%

100%

Détérioré

Q7. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Les procédures de diagnostic.

73


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 310

Accès au système de santé au cours des deux dernières années, par région

38%

Ensemble

18%

Atlantique

15%

41%

Québec

14%

39%

Ontario

39% 40% 42%

37%

23%

37%

Région Prairies Alberta

18%

C.-B./Territoires

17%

0%

33%

45%

15%

34%

47% 39%

39% 20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q12A. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Accès ponctuel au système de santé en général

74


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 311

Accès aux médecins de famille au cours des deux dernières années, par région

33%

Ensemble

14%

Atlantique

13%

29%

52%

Québec

16%

23%

58%

Ontario

14%

Prairies

14%

Alberta

11%

49%

35%

47%

Région

36%

C.-B./Territoires 12% 0%

35%

49% 49%

44%

38% 20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q12B. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Accès ponctuel aux médecins de famille

75


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 312

Accès aux spécialistes au cours des deux dernières années, par région

32%

Ensemble 14%

46%

29%

Atlantique

14%

Québec

17%

28%

Ontario

14%

36%

52% 49% 43%

Région Prairies 10%

38%

43%

Alberta

15%

29%

49%

C.-B./Territoires 12%

32%

48%

0%

20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q12C. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Accès ponctuel aux spécialistes

76


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 313

Accès aux nouveaux médicaments au cours des deux dernières années, par région

Ensemble

25%

40%

Atlantique

25%

40%

Québec

26%

37%

Ontario

25%

43%

10%

Prairies

26%

39%

14%

13% 17% 12%

Région

Alberta

24%

C.-B./Territoires

24%

0%

37%

17% 14%

41%

20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q12D. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Accès ponctuel aux nouveaux médicaments

77


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 314

Accès aux soins à domicile au cours des deux dernières années, par région

Ensemble Atlantique Québec Ontario

31%

20%

19%

30%

26% 23%

30%

20%

27% 13%

32%

20%

Région Prairies Alberta

14%

33%

C.-B./Territoires

14%

28%

0%

18%

26%

31%

20%

Amélioré

23% 22% 40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q12E. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Accès ponctuel aux soins à domicile

78


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 315

Accès aux soins de longue durée au cours des deux dernières années, par région

Ensemble

15%

Atlantique

15%

Québec

14%

Ontario

15%

29%

33%

38%

35%

30%

30%

27%

33%

Région Prairies Alberta

15%

C.-B./Territoires

14%

0%

33%

30%

19%

32%

32% 42%

24% 20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q12F. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Accès ponctuel aux soins de longue durée

79


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 316

Accès aux chirurgies non urgentes au cours des deux dernières années, par région

Ensemble 11% Atlantique 4% Québec 10%

34%

40%

33%

48%

29%

Ontario 12%

44%

38%

35%

Région Prairies

Alberta 11% C.-B./Territoires 9% 0%

40%

31%

19%

36%

35% 45%

31% 20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q12G. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Accès ponctuel aux chirurgies non urgentes

80


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 317

Accès aux procédures de diagnostic au cours des deux dernières années, par région

Ensemble

18%

Atlantique

15%

Québec

18%

35%

33%

36%

40%

38%

30% 31%

Ontario

22%

34%

Prairies

19%

36%

37%

Alberta

19%

39%

30%

Région

C.-B./Territoires 12% 0%

41%

31% 20%

Amélioré

40%

60%

Demeuré le même

80%

100%

Détérioré

Q12H. Pour chacun des éléments suivants, veuillez indiquer si l'accès ponctuel s'est amélioré, s'est détérioré ou est resté le même depuis deux ans. Accès ponctuel aux procédures de diagnostic

81


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 318

Politiques pour augmenter l’accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé Les Canadiens atteints de maladie chronique sont plus enclins (25 %) à appuyer fermement l’idée que les patients devraient être obligés de s’enregistrer auprès d’un médecin de famille ou autre fournisseur de soins de santé primaires que les Canadiens sans maladie chronique (19 %); Plus de femmes (27 %) que d’hommes (15%) appuient fermement l’application d’une politique où les patients doivent s’enregistrer auprès d’un fournisseur de soins de santé primaires; Plus de femmes (44 %) que d’hommes (32 %) appuient fermement l’obligation pour les professionnels de la santé de travailler en équipe; Les Québécois (45 %) appuient davantage l’idée de faire en sorte qu’il soit plus facile pour les médecins formés à l’étranger de pratiquer au Canada que les Canadiens des autres provinces (38 %); Les femmes (42 %) et les personnes en milieu rural (45 %) appuient davantage le recrutement des professionnels de la santé revenant des É.U. que les hommes (36 %) et les personnes vivant en milieu urbain (38 %); Plus de femmes (60 %) que d’hommes (51%) appuient fermement l’augmentation des inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers. 82


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 319

Politiques pour augmenter l’accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé (suite) Le personnel infirmier est plus enclin (32 %) à appuyer fermement l’obligation pour les patients de s’enregistrer auprès d’un médecin de famille ou autre fournisseur de soins primaires que les gestionnaires/administrateurs (21 %), les médecins (18 %) ou les pharmaciens (19 %); Les médecins sont beaucoup moins enclins (23 %) à appuyer fermement l’obligation pour les fournisseurs de soins de travailler en équipe que les gestionnaires/administrateurs (65 %), le personnel infirmier (61 %) ou les pharmaciens (51 %); Les médecins (5 %) sont aussi beaucoup moins enclins à appuyer fermement l’obligation pour les professionnels de la santé de travailler dans des régions géographiques précises que les gestionnaires/administrateurs (12 %), le personnel infirmier (17 %) ou les pharmaciens (15 %); Le personnel infirmier est le plus enclin (31 %) à appuyer fermement l’idée de faire en sorte qu’il soit plus facile pour les médecins formés à l’étranger de pratiquer au Canada; les médecins (18 %) sont les moins enclins; Le personnel infirmier est plus enclin que les autres groupes à appuyer fermement le recrutement de professionnels de la santé revenant des É.-U. (44 %) et l’augmentation des inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers (73 %). 83


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 320

Politiques pour augmenter l’accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé (suite) Le personnel infirmier en milieu rural est moins enclin (27 %) à appuyer fermement l’idée de faire en sorte qu’il soit plus facile pour les médecins formés à l’étranger de pratiquer au Canada que celui qui travaille en milieu urbain (35 %); Par contraste, le personnel infirmier en milieu rural est plus enclin (50 %) à appuyer fermement le recrutement de professionnels de la santé revenant des É.-U. que ne l’est le personnel infirmier en milieu urbain (39%); Le personnel infirmier du Québec (24 %) est moins enclin à appuyer fermement le recrutement de professionnels de la santé revenant des É.-U. et l’augmentation des inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers que le personnel infirmier des autres provinces (51 % et 76 %, respectivement).

84


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 321

Politiques pour augmenter l’accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé (suite) Les pharmaciens du Québec (9 %) sont moins enclins à appuyer fermement l’obligation pour les patients de s’enregistrer auprès d’un médecin de famille ou d’un autre fournisseur de soins de santé que les pharmaciens des autres régions (22 %); Les médecins du Québec sont plus nombreux à appuyer fermement l’obligation pour les patients de s’enregistrer auprès d’un médecin de famille ou d’un autre fournisseur de soins de santé primaires (27 %), l’obligation pour les professionnels de la santé de travailler en équipe (31 %), l’idée de faire en sorte qu’il soit plus facile pour les médecins formés à l’étranger de pratiquer au Canada (23 %), le recrutement de professionnels de la santé revenant des É.-U. (37 %) et l’augmentation des inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers (58 %) que les médecins des autres provinces (15 %, 20 %, 17 %, 25 % et 50 %, respectivement).

85


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 322

Appui du public à diverses initiatives pour augmenter l’accès aux soins de santé et aux professionnels de la santé Moyenne Augmenter les inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers

55%

27%

10% 2%2%2%

8,4

Exiger que les prof. de la santé travaillent en équipe avec d'autres types de fourniss. de soins de santé

38%

32%

19% 3%3%4% 7,7

Faire en sorte qu'il soit plus facile pour les médecins formés à l'étranger de pratiquer au Canada

40%

30%

19% 5%5%2% 7,5

Recruter les profess. de la santé revenant des É.-U. Exiger que les profess. de la santé travaillent dans des régions géographiques précises

21%

0% Plutôt d’accord (7,8)

25%

21%

Exiger que les patients s'enregistrent auprès d'un médecin de famille ou d'un autre fournisseur de soins de santé primaires (ex. infirm. praticienne), c.-à-d. que les patients doivent consulter exclusivement ce fournisseur pour les soins primaires Tout à fait d’accord (9,10)

27%

39%

Neutre (5,6)

24% 20%

40%

Plutôt en désaccord (3,4)

25% 24%

5%8%3% 7,3

18%

12% 11% 6% 10%

60%

16% 4%

80%

Tout à fait en désaccord (1,2)

Q13. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT)

6,2 6,0

100%

Ne sait pas/ Refus

86


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 323

Appui à l’enregistrement des patients auprès d’un médecin de famille ou d’un autre fournisseur de soins primaires, selon le groupe de fournisseurs Moyenne Médecins

Pharmaciens

Personnel infirmier

Gestionnaires 0% Tout à fait d’accord (9,10)

31%

18%

19%

20%

31%

32%

21%

24%

20%

39%

21% 20% Plutôt d’accord (8,7)

11%

40% Neutre (6,5)

10%

9%

5,9

19%

6,0

14%

6,6

13% 8%

19% 60%

19%

80%

Plutôt en désaccord (4,3)

6,6

100%

Tout à fait en désaccord (2,1)

Q8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Exiger que les patients s'enregistrent auprès d'un médecin de famille ou d'un autre fournisseur de soins de santé primaires

87


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 324

Appui à l’obligation pour les professionnels de la santé de travailler en équipe avec d’autres types de fournisseurs de soins de santé, selon le groupe de fournisseurs Moyenne Médecins

Pharmaciens

32%

23%

51%

Tout à fait d’accord (9,10)

20% Plutôt d’accord (8,7)

40% Neutre (6,5)

15%

13%1%4%

24%

28%

65%

Gestionnaires

10%

30%

61%

Personnel infirmier

0%

20%

60% Plutôt en désaccord (4,3)

80%

6,3

8,1

11%1%2%

8,6

3%2%1%

8,8

100%

Tout à fait en désaccord (2,1)

Q8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Exiger que les professionnels de la santé travaillent en équipe avec d'autres types de fournisseurs de soins de santé.

88


Appui à l’obligation pour les professionnels de la santé de travailler dans des régions spécifiques, selon le groupe de fournisseurs infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 325

Moyenne Médecins 5% 13%

Pharmaciens

Personnel infirmier

26%

15%

30%

17%

Tout à fait d’accord (9,10)

27%

35% 20%

Plutôt d’accord (8,7)

38%

31%

27%

Gestionnaires 12% 0%

18%

27%

11%

10%

13%

40%

60%

80%

Neutre (6,5)

Plutôt en désaccord (4,3)

3,9

13%

16%

6,0

5,9

14%

5,9

100% Tout à fait en désaccord (2,1)

Q8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Exiger que les professionnels de la santé travaillent dans des régions géographiques précises.

89


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 326

Appui à la facilitation de la pratique au Canada pour les médecins formés à l’étranger, selon le groupe de fournisseurs Moyenne Médecins

Pharmaciens

Personnel infirmier

Gestionnaires 0% Tout à fait d’accord (9,10)

33%

18%

24%

32%

38%

31%

23%

36%

21%

49%

23% 20% Plutôt d’accord (8,7)

9% 6%

6,4

9% 6%

6,8

5%5%

7,3

20%

5% 2% 7,3

80%

100%

40%

60%

Neutre (6,5)

Plutôt en désaccord (4,3)

Tout à fait en désaccord (2,1)

Q8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Faire en sorte qu'il soit plus facile pour les médecins formés à l'étranger de pratiquer au Canada.

90


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 327

Appui au recrutement de professionnels de la santé revenant des États-Unis, selon le groupe de fournisseurs Moyenne Médecins

Pharmaciens

Personnel infirmier

Gestionnaires 0% Tout à fait d’accord (9,10)

36%

28%

29%

42%

44%

Plutôt d’accord (8,7)

18%

30%

38%

30% 20%

23%

40% Neutre (6,5)

7% 3%

16% 4%4%

26% 60%

6% 6%

80%

Plutôt en désaccord (4,3)

7,0

7,4

7,8

5%2% 7,3 100% Tout à fait en désaccord (2,1)

Q8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Recruter les professionnels de la santé revenant des États-Unis .

91


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 328

Appui à l’augmentation des inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers, selon le groupe de fournisseurs Moyenne

42%

Pharmaciens

43%

32%

60%

Gestionnaires 0%

20% Plutôt d’accord (8,7)

9%1%4%

8,2

11%1%3%

8,0

18% 7%1%1% 9,1

73%

Personnel infirmier

Tout à fait d’accord (9,10)

33%

52%

Médecins

40%

60%

80%

Neutre (6,5)

Plutôt en désaccord (4,3)

6%1%1%

8,7

100% Tout à fait en désaccord (2,1)

Q8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Augmenter les inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers

92


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 329

Appui à l’enregistrement des patients auprès d’un médecin de famille ou d’un autre fournisseur de soins primaires Suivi, grand public et groupe de fournisseurs Total Appui 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Pers. infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

21% 26% 34%

24% 33% 28%

10% 16% 22% 6% 8% 21% 6% 10%

31% 18% 20% 11% 19% 26% 13% 11% 31% 19% 17% 23% 22% 15% 20% 31% 21% 10% 19% 19% 36% 37% 13% 9% 5% 35% 36% 16% 6%5% 32% 24% 20% 9% 14% 49% 29% 13%2%7% 45% 22% 15% 4% 11% 21% 39% 19% 13% 8% 34% 36% 16% 10%4% 30% 34% 22% 8% 5%

0% Tout à fait d’accord (9,10)

24%

Plutôt d’accord (7,8)

20%

40% Neutre (5,6)

60% Plutôt en désaccord (3,4)

80%

45 % 59 % 62 % 49 % 50 % 40 % 50 % 73 % 71 % 56 % 78 % 67 % 60 % 70 % 64 %

100%

Tout à fait en désaccord (1,2)

Q13/8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Exiger que les patients s'enregistrent auprès d'un médecin de famille ou d'un autre fournisseur de soins de santé primaires.

93


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 330

Appui à l’obligation pour les professionnels de la santé de travailler en équipe - Suivi, grand public et groupe de fournisseurs Total Appui

2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005

38% 39% 39% 23% 18% 20%

51% 54% 48% 61% 59% 50% 65% 61% 62%

2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Pers. infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

0% Tout à fait d’accord (9,10)

32% 29% 32%

20%

Plutôt d’accord (7,8)

40% Neutre (5,6)

32% 19% 3%3% 37% 17% 2%2% 37% 18% 3%2% 10% 15% 20% 33% 7% 13% 18% 12% 17% 30% 13%1%4% 29% 16% 1% 8%1%2% 40% 11%1%2% 24% 11% 1% 29% 11%1%3% 31% 3%2%1% 28% 3%2%1% 33% 7%3%1% 28% 60% Plutôt en désaccord (3,4)

80%

70 % 76 % 76 % 55 % 47 % 52 % 81 % 83 % 88 % 85 % 88 % 81 % 93 % 94 % 90 %

100%

Tout à fait en désaccord (1,2)

Q13/8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Exiger que les professionnels de la santé travaillent en équipe avec d'autres types de fournisseurs de soins de santé.

94


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 331

Appui à l’obligation pour les professionnels de la santé de travailler dans des régions spécifiques Suivi, grand public et groupe de fournisseurs Grand public

2007 2006 2005

Médecins

2007 2006

25% 21% 25% 12% 11% 26% 8% 10% 30% 21% 35% 32% 19% 7% 6% 5% 13% 26% 18% 38% 22% 41% 5% 10% 22%

2005 7%

Pharmaciens

2007 2006

Fournisseurs

2005

Pers. infirmier

2007 2006 2005

Gestionnaires

2007 2006 2005

Plutôt d’accord (7,8)

25% 30% 31%

15% 13% 24% 17% 18% 22% 12% 17% 19%

0%

Tout à fait d’accord (9,10)

20%

32% 27% 29% 28% 35% 36% 37% 20%

40%

Neutre (5,6)

Total Appui

21% 25% 31% 11% 13% 33% 7% 14% 25% 10% 8% 27% 10% 16% 28% 11% 9% 23% 8% 18% 27% 13% 14% 21% 14% 12% 23% 13% 7% 60%

Plutôt en désaccord (3,4)

80%

46 % 51 % 67 % 18 % 15 % 27 % 45 % 44 % 56 % 44 % 48 % 50 % 47 % 53 % 56 %

100%

Tout à fait en désaccord (1,2)

Q13/8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Exiger que les professionnels de la santé travaillent dans des régions géographiques précises.

95


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 332

Appui à la facilitation de la pratique au Canada pour les médecins formés à l’étranger - Suivi, grand public et groupe de fournisseurs Total Appui

Grand public

2007

40%

30%

19%

5% 5%

70 %

2006

40%

32%

17%

4%5%

72 %

9% 6%

51 %

2007

18%

2006

18%

Médecins

Pharmaciens

2007 2006

Fournisseurs Pers. infirmier

2007 2006

Gestionnaires

2007 2006 0%

Tout à fait d’accord (9,10)

33%

32%

36%

24%

21%

26% 23%

38% 41%

31% 23%

21%

40% 49%

41% 20%

Plutôt d’accord (7,8)

Neutre (5,6)

60%

54 %

9% 6%

62 %

3%5%

62 %

5%5%

16% 20%

35% 40%

12%

29%

36%

37%

9%

19%

67 %

4%3%

67 %

5%2%

72 %

2%3%

76 %

80%

100%

Plutôt en Tout à fait en désaccord (3,4) désaccord (1,2)

Q13/8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Faire en sorte qu'il soit plus facile pour les médecins formés à l'étranger de pratiquer au Canada.

96


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 333

Appui à l’augmentation des inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers - Suivi, grand public et groupe fournisseur Total Appui

Public

2007

55%

2006

51%

2007

52%

Médecins

2006

Fournisseurs Pers. infirmier

38%

0% Tout à fait d’accord (9,10)

Plutôt d’accord (7,8)

86 %

11% 1%3%

85 %

32%

42% 20%

12% 2%

36%

60%

2006

85 %

18%

57%

2007

9% 1%4%

12% 4%2%

73%

2006

Gestionnaires

43%

2007

82 %

37% 43%

45% 40% Neutre (5,6)

60% Plutôt en désaccord (3,4)

82 %

13% 2%2%

33%

42%

2007

10% 2%2%

31%

49%

2006

Pharmaciens

27%

80%

7%1%

81 % 91 %

4%1%

93 %

6%1%1%

92 %

10%2%1%

87 %

100%

Tout à fait en désaccord (1,2)

Q13/8. Et dans quelle mesure seriez-vous en accord ou en désaccord avec chacune des politiques suivantes pour augmenter l'accès aux professionnels de la santé? Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10 signifie « tout à fait en accord », quelle cote accorderiez-vous aux éléments suivants : (LISEZ EN ALTERNANT) Augmenter les inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers.

97


infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 334

Les conditions chroniques (Grand public seulement) *Nouveau en 2007*

98


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 335

Conditions chroniques Plus de la moitié (57 %) des Canadiens qualifient leur santé de très bonne (39 %) ou d’excellente (18 %); Un peu moins de Québécois (51 %) qualifient leur santé de très bonne ou d’excellente comparativement aux Canadiens des autres régions (58 %); Plus d’un Canadien sur trois (37 %) souffre d’une maladie chronique diagnostiquée; Les Canadiens des communautés rurales (41 %) sont un peu plus exposés à un diagnostic de maladie chronique que les Canadiens en milieu urbain (36 %); Les Québécois (32 %) sont un peu moins exposés à un diagnostic de maladie chronique que les Canadiens ailleurs (39 %); 15 % des Canadiens atteints d’une maladie chronique travaillent avec une équipe de soins de santé et un autre 10 % travaillent avec un médecin de famille et une équipe de soins de santé pour gérer leur condition; Les Canadiens atteints d’une maladie chronique qui qualifient leur santé de mauvaise ou passable (22 %) sont plus enclins à travailler avec une équipe de soins de santé que ceux qui la qualifient de bonne (10 %) ou d’excellente (14 %). 99


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 336

Conditions chroniques (suite) Plus de huit Canadiens sur dix (88 %) atteints de maladie chronique jugent qu’ils ont accès à l’information dont ils ont besoin pour gérer leur condition; Les femmes (91 %) sont un peu plus enclines que les hommes (85 %) à penser qu’elles ont accès à une information adéquate; Plus de huit Canadiens sur dix (85 %) jugent aussi que les professionnels de la santé leur donnent le soutien dont ils ont besoin pour gérer leur condition; Les Canadiens atteints d’une maladie chronique qui qualifient leur santé de mauvaise ou de passable (75 %) sont moins enclins que ceux qui qualifient leur santé de très bonne ou d’excellente (89 %) à juger que les professionnels de la santé leur donnent le soutien dont ils ont besoin.

100


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 337

Autoperception par les Canadiens de leur santé

18%

Excellente

39%

Très bonne

Bonne

27%

Passable

Mauvaise 0%

12%

4% 20%

40%

Q14. En général, quelle cote accorderiez-vous à votre santé? Diriez-vous que votre santé est :

60%

80%

101


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 338

Autoperception de la santé, selon le sexe et l’âge

Ensemble

39%

18%

Hommes

18%

36%

Femmes

19%

18 à 24 ans

24%

25 à 34 ans

22%

46%

35 à 44 ans

22%

45%

27%

12% 4%

29%

13% 4%

Sexe

Âge

45 à 54 ans

17%

55 à 64 ans

17%

65 ans et plus

41% 45%

0%

Excellente

11% 2%

21%

7% 5% 7%2% 12%2%

29%

34%

30%

31% 20%

18%

24%

39%

13%

11% 4%

26%

14% 5% 17% 5%

33% 40%

Très bonne

60%

Bonne

Passable

Q14. En général, quelle cote accorderiez-vous à votre santé? Diriez-vous que votre santé est :

80%

100%

Mauvaise

102


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 339

Autoperception de la santé, selon le revenu

Ensemble

18%

Moins de 25 000 $

13%

Revenu

16%

65 000 $ – 74 999 $

18%

75 000 $ – 100 000 $

19%

Plus de 100 000 $ 0%

Excellente

28%

40%

12% 3%

23%

15% 3%

43% 40%

Bonne

7% 2%

27%

50%

Très bonne

9% 3%

32%

41%

20%

8%

12% 6%

28%

37%

25%

12% 4% 21%

42%

22%

55 000 $ – 64 999 $

33% 35%

18%

45 000 $ – 54 999 $

27%

26%

19%

25 00 $ – 34 999 $ 35 000 $ – 44 999 $

39%

60%

Passable

Q14. En général, quelle cote accorderiez-vous à votre santé? Diriez-vous que votre santé est :

21%

10%1%

24%

8%1%

80%

100%

Mauvaise

103


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 340

Autoperception de la santé, par région

Ensemble Atlantique

39%

18% 20%

Québec

14%

Ontario

19%

27%

36%

12% 4%

22%

37%

14%

12% 3%

33%

40%

9%

11% 4%

25%

Région Prairies Alberta C.-B./Territoires

14%

38%

18%

41%

0%

Excellente

20%

Très bonne

40%

Bonne

13% 4%

25%

38%

23%

15% 2%

30%

29% 60%

Passable

Q14. En général, quelle cote accorderiez-vous à votre santé? Diriez-vous que votre santé est :

9%2%

80%

100%

Mauvaise

104


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 341

Condition ou maladie chronique, selon le sexe et l’âge

Ensemble

62%

37%

Hommes

36%

Femmes

39%

64%

Sexe 18 à 24 ans

88%

12%

25 à 34 ans

Âge

61%

35 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans

15%

84%

23%

77% 73%

27% 53%

65 ans et plus 0%

46%

65% 20%

34% 40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q15. Est-ce qu'un médecin a déterminé que vous souffrez d'une condition ou d'une maladie chronique comme l'asthme, l'arthrite, le diabète, l'insuffisance cardiaque, l'ostéoporose ou l'hypertension artérielle?

105


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 342

Condition ou maladie chronique, selon le revenu

Ensemble

51%

Moins de 25 000 $

Revenu

45 000 $ - 54 999 $ 55 000 $ - 64 999 $ 65 000 $ - 74 999 $ 75 000 $ - 100 000 $ Plus de 100 000 $ 0%

49%

41%

25 000 $ - 34 999 $ 35 000 $ - 44 999 $

62%

37%

59% 61%

39%

66%

33% 36%

64% 68%

32% 30%

70%

25% 20%

75% 40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q15. Est-ce qu'un médecin a déterminé que vous souffrez d'une condition ou d'une maladie chronique comme l'asthme, l'arthrite, le diabète, l'insuffisance cardiaque, l'ostéoporose ou l'hypertension artérielle?

106


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 343

Condition ou maladie chronique, par région

Ensemble Atlantique Québec

62%

37% 43%

57%

32%

67%

Ontario

40%

59%

Prairies

39%

61%

Alberta

37%

63%

Région

C.-B./Territoires 0%

66%

34% 20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q15. Est-ce qu'un médecin a déterminé que vous souffrez d'une condition ou d'une maladie chronique comme l'asthme, l'arthrite, le diabète, l'insuffisance cardiaque, l'ostéoporose ou l'hypertension artérielle?

107


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 344

Travail avec une équipe de soins de santé, selon le sexe et l’âge

Ensemble

15%

63%

Hommes

62%

Femmes

64%

10%

14%

9%

Sexe 18 à 24 ans 25 à 34 ans

Âge

11%

60% 44%

19%

3%

61%

35 à 44 ans 45 à 54 ans

21%

60%

65 ans et plus

18%

67% 20%

Médecin

8%

15% 6%

68%

55 à 64 ans

0%

15%

11%

11% 13%

40%

60%

Équipe

80%

100%

Les deux

Q15A. Travaillez-vous avec un médecin ou une équipe de professionnels de la santé pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

108


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 345

Travail avec une équipe de soins de santé, selon le revenu

68%

Moins de 25 000 $

9%

64%

25 000 $ - 34 999 $

17%

63%

55 000 $ - 64 999 $

11% 14% 8%

68%

45 000 $ - 54 999 $

14% 8%

65 000 $ - 74 999 $

54%

26%

75 000 $ - 100 000 $

55%

26%

70%

Plus de 100 000 $ 0%

20%

Médecin

13%

8% 11%

56%

35 000 $ - 44 999 $

Revenu

15% 10%

63%

Ensemble

6% 9%

11% 11%

40%

Équipe

60%

80%

100%

Les deux

Q15A. Travaillez-vous avec un médecin ou une équipe de professionnels de la santé pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

109


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 346

Travail avec une équipe de santé, par région

Région

15% 10%

Ensemble

63%

Atlantique

60%

13% 10%

Québec

62%

11% 10%

Ontario

76%

Prairies

13% 10% 20%

59%

C.-B./Territoires 20%

Médecin

40%

Équipe

14% 18%

68%

Alberta

0%

15%

62%

60%

5% 80%

100%

Les deux

Q15A. Travaillez-vous avec un médecin ou une équipe de professionnels de la santé pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

110


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 347

Accès à l’information nécessaire pour gérer la condition, selon le sexe et l’âge

Ensemble

88%

10%

Hommes

85%

14%

Sexe

91%

Femmes

22%

78%

18 à 24 ans

18%

82%

25 à 34 ans

Âge

7%

35 à 44 ans

88%

10%

45 à 54 ans

88%

12%

55 à 64 ans

89%

9%

65 ans et plus

90%

9%

0%

20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q15B. Avez-vous accès à l'information dont vous avez besoin pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

111


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 348

Accès à l’information nécessaire pour gérer la condition, selon le revenu

Ensemble

88%

10%

Moins de 25 000 $

85%

14%

84%

25 000 $ - 34 999 $ 35 000 $ - 44 999 $

Revenu

5%

95%

45 000 $ - 54 999 $

9%

89% 82%

55 000 $ - 64 999 $

15% 4%

96%

65 000 $ - 74 999 $

85%

75 000 $ - 100 000 $

15%

91%

Plus de 100 000 $ 0%

13%

20%

40%

Oui

9% 60%

80%

100%

Non

Q15B. Avez-vous accès à l'information dont vous avez besoin pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

112


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 349

Accès à l’information nécessaire pour gérer la condition, par région

Ensemble

10%

88%

Atlantique

93%

Québec

5%

75%

23%

Ontario

93%

6%

Prairies

94%

3%

Région

Alberta

89%

11%

C.-B./Territoires

89%

11%

0%

20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q15B. Avez-vous accès à l'information dont vous avez besoin pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

113


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 350

Reçoivent le soutien nécessaire de professionnels de la santé pour gérer la condition, selon le sexe et l’âge

Sexe

Hommes

85%

Femmes

86%

18 à 24 ans

14% 22% 20%

80% 83%

35 à 44 ans 45 à 54 ans

15% 20%

79%

55 à 64 ans

86%

65 ans et plus 0%

12%

78%

25 à 34 ans

Âge

13%

85%

Ensemble

14%

89% 20%

40%

Oui

8% 60%

80%

100%

Non

Q15C. Les professionnels de la santé vous donnent-ils le soutien dont vous avez besoin pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

114


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 351

Reçoivent le soutien nécessaire de professionnels de la santé pour gérer la condition, selon le revenu Ensemble Moins de 25 000 $

86%

25 000 $ - 34 999 $

14%

80%

35 000 $ - 44 999 $

16% 8%

91%

45 000 $ - 54 999 $

Revenu

13%

85%

14%

86%

55 000 $ - 64 999 $

71%

26%

65 000 $ - 74 999 $

86%

14%

75 000 $ - 100 000 $

89%

9%

Plus de 100 000 $ 0%

86% 20%

40%

Oui

14% 60%

80%

100%

Non

Q15C. Les professionnels de la santé vous donnent-ils le soutien dont vous avez besoin pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

115


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 352

Reçoivent le soutien nécessaire de professionnels de la santé pour gérer la condition, par région

Ensemble

85%

Atlantique

80%

15%

Québec

82%

14%

Ontario

86%

13%

14%

Région 12%

88%

Prairies Alberta

90%

10%

C.-B./Territoires

89%

10%

0%

20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q15C. Les professionnels de la santé vous donnent-ils le soutien dont vous avez besoin pour gérer votre condition? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

116


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 353

Médicaments d’ordonnance Plus de huit Canadiens sur dix (87 %) atteint d’une maladie chronique prennent au moins régulièrement un médicament d’ordonnance; Plus de femmes (91 %) que d’hommes (83 %) prennent au moins un médicament d’ordonnance pour soigner leur condition; En moyenne, les Canadiens atteints d’une condition chronique prennent 3,8 médicaments d’ordonnance; Seuls 3 % admettent prendre leur médicament plus souvent que ce qui est prescrit; Seize pour cent (16 %) admettent prendre le médicament moins souvent que ce qui est prescrit. Les femmes (20 %) et les personnes en milieu rural (23 %) sont plus enclines à agir ainsi que les hommes (12 %) et les gens en milieu urbain (14 %); Seuls 2 % des Canadiens admettent prendre une dose plus élevée que la dose prescrite; 9 % disent prendre une dose plus faible que la dose prescrite. Les Canadiens anglophones (9 %) sont légèrement plus enclins à le faire que les francophones (5 %). 117


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 354

Prennent un ou des médicaments d’ordonnance, selon le sexe et l’âge

Ensemble

87%

Hommes

83%

Sexe

17%

91%

Femmes 18 à 24 ans 25 à 34 ans

13%

9% 39%

61%

50%

50%

35 à 44 ans

82%

45 à 54 ans

79%

18%

Âge 88%

55 à 64 ans

11%

97%

65 ans et plus 0%

21%

20%

40%

Oui

3% 60%

80%

100%

Non

Q16. Présentement, prenez-vous régulièrement des médicaments d'ordonnance, par exemple quotidiennement ou hebdomadairement? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

118


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 355

Prennent un ou des médicaments d’ordonnance, selon le revenu

91%

Moins de 25 000 $

8%

87%

25 000 $ - 34 999 $

Revenu

13%

87%

Ensemble

13%

35 000 $ - 44 999 $

85%

15%

45 000 $ - 54 999 $

83%

17%

92%

55 000 $ - 64 999 $

19%

81%

65 000 $ - 74 999 $

78%

75 000 $ - 100 000 $

22%

85%

Plus de 100 000 $ 0%

8%

20%

40%

Oui

15% 60%

80%

100%

Non

Q16. Présentement, prenez-vous régulièrement des médicaments d'ordonnance, par exemple quotidiennement ou hebdomadairement? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

119


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 356

Prennent un ou des médicaments d’ordonnance, par région

Ensemble Atlantique

Région

13%

87% 75%

25%

Québec

89%

10%

Ontario

90%

10%

Prairies

91%

9%

87%

Alberta

17%

83%

C.-B./Territoires 0%

13%

20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q16. Présentement, prenez-vous régulièrement des médicaments d'ordonnance, par exemple quotidiennement ou hebdomadairement? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique, N=458)

120


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 357

Nombre de médicaments d’ordonnance, selon le sexe et l’âge

3,8

Ensemble

4,1

Hommes

Sexe Femmes

3,6 4,2

18 à 24 ans

2,6

25 à 34 ans 35 à 44 ans

3,4

45 à 54 ans

3,2

Âge 3,6

55 à 64 ans

4,4

65 ans et plus 0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

Q16A. Combien de médicaments d'ordonnance prenez-vous présentement? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement, N=398)

10,0

121


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 358

Nombre de médicaments d’ordonnance, selon le le revenu

3,8

Ensemble

5,1

Moins de 25 000 $

3,7

25 000 $ - 34 999 $

3,4

35 000 $ - 44 999 $

Revenu

2,8

45 000 $ - 54 999 $

3,2

55 000 $ - 64 999 $

4,1

65 000 $ - 74 999 $

3,7

75 000 $ - 100 000 $

2,8

Plus de 100 000 $ 0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

Q16A. Combien de médicaments d'ordonnance prenez-vous présentement? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement, N=398)

10,0

122


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 359

Nombre de médicaments d’ordonnance, par région

Ensemble

3,8

Atlantique

4,8

Québec

Région

4,4

Ontario

3,7

Prairies

3,5

Alberta

3,8

C.-B./Territoires 0,0

3,0 2,0

4,0

6,0

8,0

Q16A. Combien de médicaments d'ordonnance prenez-vous présentement? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement, N=398)

10,0

123


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 360

Adhérence à la médication – Prise plus fréquente que ce qui est prescrit, selon le sexe et l’âge

Sexe

Ensemble 3%

97%

Hommes 4%

96%

Femmes 3%

97%

83%

17%

25 à 34 ans

Âge

78%

22%

18 à 24 ans

35 à 44 ans 5%

95%

45 à 54 ans 5%

95%

55 à 64 ans 2%

98%

65 ans et plus 2%

98%

0%

20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q17a: Est-ce que vous : Prenez vos médicaments plus souvent qu'on vous le prescrit? (p. ex. deux fois par jour plutôt qu'une fois) (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement, N=398) )

124


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 361

Motifs de la prise plus fréquente de médicaments

Ne les prend qu’au besoin

25%

Ne pensait pas qu’ils faisaient effet

18%

Il en fallait plus pour qu’ils soient efficaces

17%

Effets secondaires

15%

Les symptômes ont disparu

6%

Autre

17% 16%

Ne sait pas/Refus 0%

20%

40%

60%

80%

Q17a1: Pourquoi (prenez-vous vos médicaments plus souvent qu’on vous les prescrit)? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement et qui le prennent parfois plus souvent que prescrit, N=13)

100%

125


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 362

Adhérence à la la médication – Prise moins fréquente que ce qui est prescrit, selon le sexe et l’âge

Ensemble

84%

16%

Hommes 12%

Sexe Femmes

88%

20%

18 à 24 ans

80%

30%

35 à 44 ans 45 à 54 ans

51%

49%

25 à 34 ans

Âge

70%

30%

70%

26%

74%

55 à 64 ans 13%

87%

65 ans et plus 9% 0%

91% 20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q17b.Est-ce que vous : Prenez certains de vos médicaments moins souvent qu’on vous le prescrit (p. ex. Deux fois par jour plutôt que trois fois par jour)? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement, N=398)

126


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 363

Motifs de la prise moins fréquente de médicaments Oublie de les prendre

38%

Les symptômes ont disparu

18% 13%

Ne les prend qu’au besoin Effets secondaires

10%

Médicaments non couverts par l’assurance-médicaments

8%

En avait besoin de plus

8% 5%

A diminué pour voir les effets secondaires A oublié de renouveler l’ordonnance

4% 0%

20%

40%

60%

80%

Q17b1: Pourquoi (prenez-vous votre médicament moins souvent qu’on vous le prescrit)? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement et qui le prennent parfois moins souvent qu’on le prescrit, N=66)

100%

127


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 364

Adhérence à la la médication – Prise de doses supérieures à la dose prescrite, selon le sexe et l’âge

Sexe

Ensemble 2%

98%

Hommes 2%

98%

Femmes 2%

98%

18 à 24 ans

100%

25 à 34 ans

100%

35 à 44 ans 6%

Âge

94%

45 à 54 ans 3%

97%

55 à 64 ans 2%

98%

1%

99%

65 ans et plus

0%

20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q17c:Est-ce que vous : Prenez une dose plus élevée de certains de vos médicaments que la dose prescrite? (p. ex. 2 comprimés par dose plutôt qu'un)? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement, N=398)

128


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 365

Motifs de la prise de doses supérieures à la dose prescrite Il en fallait plus pour qu’ils soient efficaces

46%

16%

Ne pensait pas qu’ils faisaient effet

Effets secondaires

11%

Manque de temps

11%

N’en prend qu’au besoin

8%

Ne sait pas/refus

9% 0%

20%

40%

60%

80%

Q17c1: Pourquoi (prenez-vous une dose plus élevée de votre médicament que la dose prescrite)? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement et qui prennent parfois une dose plus élevée que la dose prescrite, N=9)

100%

129


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 366

Adhérence à la la médication – Prise de doses inférieures à la dose prescrite, selon le sexe et l’âge

Sexe

Ensemble 9%

91%

Hommes 8%

92%

Femmes 9%

91%

18 à 24 ans

30%

70%

25 à 34 ans0%

Âge

100%

35 à 44 ans 13%

87%

45 à 54 ans 14%

86%

55 à 64 ans 8%

92%

65 ans et plus 6%

94%

0%

20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q17d:Est-ce que vous : Prenez une dose plus faible de certains de vos médicaments que la dose prescrite? (p. ex. deux comprimés par dose plutôt que 4)? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement, N=398)

130


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 367

Motifs de la prise de doses inférieures à la dose prescrite Ne prend les médicaments qu’au besoin

23%

Oublie de les prendre

14%

Les symptômes ont disparu

13%

Médicaments non couverts par l’assurance-médicaments

11%

Diminue pour voir les effets

10%

Effets secondaires

9%

Ne pensait pas qu’ils étaient efficaces

4%

A oublié de renouveler l’ordonnance

4%

N’aime pas les médicaments/peur de la dépendance

3%

Ne les prend pas avant de faire du sport

2%

Autre

3% 9%

Ne sait pas/refus 0%

20%

40%

60%

Q17d1: Pourquoi (prenez-vous une dose de votre médicament plus faible que la dose prescrite)? (Question posée seulement aux personnes atteintes d’une maladie chronique qui prennent au moins un médicament prescrit régulièrement et qui prennent parfois une dose plus faible que la dose prescrite, N=35)

80%

100%

131


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 368

Erica Berman Conseillère principale en recherche POLLARA 101, avenue Yorkville, bureau 301 Toronto, Canada M5R 1C1 Tél. : 416.921.0090 / Fax : 416.921.3903 www.pollara.com


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 369

La santé au Canada: Résultats de l’étude 10e anniversaire


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 370

Sommaire

Les produits pharmaceutiques et les vaccins

5

Le financement des soins de santé

28

Les opinions sur l’assurance privée

34

L’innovation dans le système de santé

48

L’expérience personnelle (Grand public seulement)

70

Les soins et la gestion des maladies chroniques (Fournisseurs seulement)

82

1


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 371

Les soins de santé au Canada, partenaires 2007

Association canadienne des institutions de santé universitaires Association canadienne des soins de santé Association canadienne de soins et services à domicile Association médicale canadienne Association des infirmières et infirmiers du Canada Coalition canadienne des organismes bénévoles en santé Merck Frosst Canada Ltée Université de of Montréal - Groupe de recherche en gestion thérapeutique Rogers Media POLLARA 2


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 372

Méthodologie Les résultats de l’étude reposent sur des entrevues téléphoniques avec des échantillons représentatifs au niveau national du grand public, des médecins, du personnel infirmier, des pharmaciens et des administrateurs de soins de santé au Canada. Les entrevues ont été faites entre le 3 octobre et le 8 novembre 2007. Groupes

Taille de l’échantillon

Marge d’erreur

1 223

+ 2,8 %

Médecins

202

+ 6,9 %

Pharmaciens

202

+ 6,9 %

Personnel infirmier

201

+ 6,9 %

Administrateurs

201

+ 6,9 %

Grand public canadien

Les questionnaires ont été élaborés par POLLARA en collaboration étroite avec les partenaires de SSSC.

3


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 373

L’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face - Suivi Impôts (3 %)

Environnement/Réchauffement planétaire (23 %) Soins de santé (19 %) Économie/Économie mondiale (7 %) Guerre/Afghanistan/Iraq (6 %) Inquiétudes au sujet gouv./h. et f. politiques (4 %)

45%

Pauvreté/Pauvreté enfants (3 %) Crime/Criminalité juvén./Système judic. (3 %) Emploi (3 %) Éducation (3 %) 41%

40% 35% 30%

28% 26%

25%

25% 23%(23 %) Environnement/Réchauffement planétaire

20%

20%

19% (19 %) Soins de santé

17%

16%

14%

15%

11% 10%

8%

7% (7 %) Économie/Économie mondiale 6% (6 %) Guerre/Afghanistan/Iraq 4% (4 %) Inquiétudes au sujet gouv./h. et f. polit. 3% (3 %) Impôts

7%

5% 0% 2e tr. 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 1er tr 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05

2e tr 05

Mai 06

Fév. 07

Mars 07

Avr. 07

Août 07

(3 %) Pauvreté/Pauvreté enfants (3 %) Crime/Criminalité juvén./Syst. judic. (3 %) Emploi (3 %) Éducation

Source : Perspectives Canada – Selon vous, quel est l’enjeu le plus important auquel le Canada doit faire face?

4


infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 374

Les produits pharmaceutiques et les vaccins

5


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 375

Produits pharmaceutiques et vaccins Presque un Canadien sur quatre (23 %) est tout à fait d’accord que, comparativement au système américain, le système fédéral d’approbation des médicaments d’ordonnance donne aux Canadiens un accès rapide aux nouveaux médicaments; Quarante et un pour cent (41 %) des Canadiens sont tout à fait d’accord que le gouvernement devrait établir une limite personnelle maximale pour la portion du coût des médicaments d’ordonnance que les individus doivent débourser; la même proportion (41 %) est tout à fait d’accord qu’il est facile de savoir si le coût d’un nouveau médicament prescrit est couvert par l’assurance-médicaments; Quarante-trois pour cent (43 %) sont tout à fait d’accord que pour attirer le financement de la recherche et du développement au pays, il faut que le prix des produits pharmaceutiques soit concurrentiel; Les Canadiens de l’Atlantique (51%) sont les plus enclins à être tout à fait d’accord que le gouvernement devrait établir une limite personnelle maximale pour la portion du coût des médicaments d’ordonnance que les individus doivent débourser comparativement aux Canadiens des autres régions du pays. 6


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 376

Produits pharmaceutiques et vaccins (suite) Les Québécois (51 %) sont plus nombreux à être tout à fait d’accord que pour attirer le financement de la recherche et du développement au pays,il faut que le prix des produits pharmaceutiques soit concurrentiel que les Canadiens des autres régions (41 %). Environ un tiers des Canadiens (34 %) est tout à fait d’accord que dans certaines circonstances, les pharmaciens et les infirmières devraient avoir le droit de prescrire des médicaments; Environ trois-quarts (76 %) des Canadiens sont tout à fait d’accord que si un professionnel de la santé prescrit un nouveau vaccin ou médicament, il devrait être couvert par l’assurance-médicaments d'ordonnance de la personne; Presque deux tiers (65 %) des Canadiens (Alberta 71 %, Atlantique 70 %) sont tout à fait en désaccord que les assurances-médicaments privées ou publiques ne devraient pas couvrir le coût des nouveaux médicaments contre le cancer; Environ la moitié (51 %) des Canadiens est tout à fait d’accord que le gouvernement devrait développer des programmes pour stimuler le développement et l'utilisation des nouveaux vaccins. 7


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 377

Produits pharmaceutiques et vaccins (suite) Les pharmaciens sont plus nombreux (24 %) à être tout à fait d’accord que comparativement au système américain, le système canadien d'approbation des médicaments d'ordonnance donne aux Canadiens rapidement accès aux nouveaux médicaments et traitements, que les médecins (11 %), le personnel infirmier (15 %) ou les gestionnaires (12 %); Les pharmaciens sont moins nombreux (31 %) à être tout à fait d’accord que le gouvernement devrait établir une limite personnelle maximale pour la portion du coût des médicaments d'ordonnance que les individus doivent débourser, que les médecins (43 %), le personnel infirmier (36 %) ou les gestionnaires/administrateurs (42 %); Les gestionnaires/administrateurs (31 %) sont moins enclins à être tout à fait d’accord que pour attirer le financement de la recherche et du développement au Canada, il faut que le prix des produits pharmaceutiques y soit concurrentiel, que les médecins (45 %), les pharmaciens (44 %) ou le personnel infirmier (49 %); Les pharmaciens sont plus nombreux (47 %) à être tout à fait d’accord qu’il est facile de savoir si le coût d'un nouveau vaccin ou médicament prescrit est couvert par l’assurance-médicaments, que les médecins (23 %), le personnel infirmier (31 %) ou les gestionnaires/administrateurs (29 %). 8


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 378

Produits pharmaceutiques et vaccins (suite)

Les médecins sont beaucoup moins nombreux (12 %) à être à tout à fait d’accord que dans certaines circonstances, les pharmaciens et les infirmières devraient avoir le droit de prescrire des médicaments, que les pharmaciens (56 %), le personnel infirmier (41 %) et les gestionnaires/administrateurs (50 %); Le personnel infirmier est plus nombreux (65 %) à être tout à fait d’accord que si un professionnel de la santé prescrit un nouveau vaccin ou médicament, il devrait être couvert par l’assurance-médicaments de la personne d'ordonnance, que les médecins (45 %), les pharmaciens (36 %) ou les gestionnaires/administrateurs (47 %); Les pharmaciens sont moins nombreux (35 %) à être tout à fait d’accord que le gouvernement fédéral devrait développer des programmes pour stimuler le développement et l'utilisation des nouveaux vaccins, que les médecins (56%), le personnel infirmier (52%) ou les gestionnaires/administrateurs (45%).

9


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 379

Produits pharmaceutiques et vaccins (suite)

Les médecins du Québec sont plus enclins à être tout à fait d’accord que comparativement au système américain, le système canadien d'approbation des médicaments d'ordonnance donne aux Canadiens rapidement accès aux nouveaux médicaments et traitements (19 %), que le prix des produits pharmaceutiques au Canada doit être concurrentiel (54 %) et que dans certaines circonstances, les pharmaciens et les infirmières devraient avoir le droit de prescrire des médicaments (23 %), que les médecins des autres provinces (9 %, 42 % et 9 %, respectivement).

10


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 380

Opinion du grand public sur diverses questions concernant les produits pharmaceutiques et les vaccins Total d’accord Si un professionnel de la santé vous prescrit un nouveau vaccin ou médicament, il devrait être couvert par votre assur.-médic d'ordonn.

76%

Le gouvernement fédéral devrait développer des programmes pour stimuler le développement et l'utilisation des nouveaux vaccins

51%

Pour attirer le financement de la recherche et du développement au Canada, il faut que le prix des produits pharm. y soit concurrentiel

0%

17% 20%

Plutôt d’accord

12%

26% 33%

23% 9% 7%

12% 12% 4%72 %

35%

41%

Comparativement au système américain, le système canadien d'approbation des médicaments d'ordonnance donne aux Canadiens rapidement accès aux nouveaux médicaments et traitements

8% 5%7% 79 %

31%

34%

Il est facile de savoir si le coût d'un nouveau vaccin ou médicament prescrit est couvert par votre assurance-médicaments

6%2%4%87 %

36%

41%

Dans certaines circonstances, les pharmaciens et les infirmières devraient avoir le droit de prescrire des médicaments

Tout à fait d’accord

36%

43%

Les gouvernements devraient établir une limite personnelle maximale pour la portion du coût des médicaments d'ordonnance que les individus doivent débourser

Les assurances-médicaments privées ou publiques ne devraient pas couvrir le coût des nouveaux médicaments contre le cancer

18% 2%1%3%93 %

14% 10% 9% 67 % 14% 10%

Plutôt en désaccord

60% Tout à fait en désaccord

Q18. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT)

19%

56 %

3%15 %

65% 40%

17% 2%69 %

80%

100%

Ne sait pas/ Refus

11


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 381

Opinions sur le système d’approbation des médicaments – grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord

Grand public

33%

23%

Médecins 11%

Pharmaciens

38%

14% 10%

22%

24%

44%

56 %

14%

21%

49 %

4%

48 %

Fournisseurs Personnel infirmier

36%

15%

Gestionnaires 12% 0%

39% 20%

Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

23%

11%

51 %

24%

11%

51 %

60% Plutôt en désaccord

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18A/9A. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Comparativement au système américain, le système canadien d'approbation des médicaments d'ordonnance donne aux Canadiens rapidement accès aux nouveaux médicaments et traitements.

12


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 382

Opinions sur la limitation des débours personnels pour les médicaments d’ordonnance - grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord

Grand public

Médecins

Pharmaciens

31%

41%

35%

43%

31%

39%

12% 12%

72 %

10% 11%

16% 10%

78 %

70 %

Fournisseurs Personnel infirmier

Gestionnaires 0%

45%

36%

37%

42% 20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

10% 6%

81 %

13% 8% 79 % 80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18B/9B. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Les gouvernements devraient établir une limite personnelle maximale pour la portion du coût des médicaments d'ordonnance que les individus doivent débourser. .

13


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 383

Opinions sur la compétitivité des prix des produits pharmaceutiques – grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord

Grand public

36%

43%

Médecins

45%

36%

Pharmaciens

44%

39%

8% 5%

79 %

8%4%

81 %

13%3% 83 %

Fournisseurs 41%

49%

Personnel infirmier

40%

31%

Gestionnaires 0%

20%

Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

5%2% 91 %

19%

8%

80%

71 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q18C/9C. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Pour attirer le financement de la recherche et du développement au Canada, il faut que le prix des produits pharmaceutiques y soit concurrentiel.

14


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 384

Opinions sur la facilité de savoir si une nouvelle ordonnance est couverte par l’assurance-médicaments – grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord

Grand public

Médecins

Pharmaciens

26%

41%

32%

23%

14% 10%

25%

47%

67 %

12%

28%

17%

55 %

7%

75 %

Fournisseurs Personnel infirmier

31%

Gestionnaires

29%

0%

20% Tout à fait d’accord

33%

19%

34% 40% Plutôt d’accord

10%

29% 60%

Plutôt en désaccord

80%

64 %

7%

63 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q18D/9D. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Il est facile de savoir si le coût d'un nouveau vaccin ou médicament prescrit est couvert par votre assurance-médicaments.

15


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 385 Opinions sur l’à propos de permettre aux pharmaciens et au personnel infirmier de prescrire des médicaments dans certains cas – grand public et groupes de fournisseurs

Total d’accord

Grand public

35%

34%

35%

Médecins 12%

12%

18%

69 %

32%

56%

Pharmaciens

17%

38%

47 %

4%1% 94 %

Fournisseurs Personnel infirmier

Gestionnaires 0%

35%

41%

32%

50% 20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

16% 7%

76 %

11% 5%

82 %

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18E/9E. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Dans certaines circonstances, les pharmaciens et les infirmières devraient avoir le droit de prescrire des médicaments .

16


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 386

Opinions sur l’à propos que les nouveaux médicaments et vaccins prescrits soient couverts par l’assurancemédicaments – grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord

Grand public

Médecins

Pharmaciens

18% 2%1% 94 %

76%

36%

45%

36%

41%

12%2%

81 %

16% 5%

77 %

Fournisseurs Personnel infirmier

Gestionnaires 0%

31%

65%

34%

47% 20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

3%1%96 %

16% 2% 81 % 80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18F/9F. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) ) Si un professionnel de la santé vous prescrit un nouveau vaccin ou médicament, il devrait être couvert par votre assurance-médicaments d'ordonnance.

17


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 387

Opinions sur l’à propos que le coût des nouveaux médicaments contre le cancer soit couvert – grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord

Grand public 9% 7% 17%

Médecins 4% 16%

65%

26%

51%

37%

Pharmaciens 3% 16%

16 %

20 %

42%

19 %

Fournisseurs Personnel infirmier 8% 11%

Gestionnaires 7% 13% 0%

20% Tout à fait d’accord

22%

57%

31% 40% Plutôt d’accord

19 %

47% 60% Plutôt en désaccord

80%

20 % 100%

Tout à fait en désaccord

Q18G/9G. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) *Notez formulation inversée de la question : Les assurancesmédicaments privées ou publiques ne devraient pas couvrir le coût des nouveaux médicaments contre le cancer.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 388 Opinions sur l’à propos que le gouvernement fédéral développe des programmes pour stimuler le développement et l'utilisation des nouveaux vaccins – grand public et groupes de fournisseurs

Total d’accord

Grand public

Médecins

Pharmaciens

36%

51%

6%2%

34%

56%

35%

52%

87 %

5% 2% 90 %

10%1% 87 %

Fournisseurs Personnel infirmier

Gestionnaires 0%

40%

52%

49%

45% 20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

80%

6%

92 %

4% 1%94 % 100%

Tout à fait en désaccord

Q18H/9H. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Le gouvernement fédéral devrait développer des programmes pour stimuler le développement et l'utilisation des nouveaux vaccins.

19


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 389

Opinions sur le système d’approbation des médicaments, par region 33%

23%

Ensemble

37%

18%

Atlantique

28%

Québec Ontario

24%

Prairies

25%

14% 10% 15% 13%

36% 32%

15% 8% 15%

11%

Region 31%

13% 8%

Alberta

20%

29%

15%

C.-B./Territoires

19%

33%

11% 11%

0%

20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

12%

60% Plutôt en désaccord

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18A/9A. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Comparativement au système américain, le système canadien d'approbation des médicaments d'ordonnance donne aux Canadiens rapidement accès aux nouveaux médicaments et traitements.

20


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 390

Opinions sur la limitation des débours personnels pour les médicaments d’ordonnance , par region 31%

41%

Ensemble

33%

51%

Atlantique

37%

Québec

28%

3% 12%

18%

30%

40%

Ontario

12% 12%

13%

12% 13%

Region 32%

45%

Prairies

8% 11%

Alberta

40%

35%

8% 11%

C.-B./Territoires

41%

34%

10% 8%

0%

20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18B/9B. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Les gouvernements devraient établir une limite personnelle maximale pour la portion du coût des médicaments d'ordonnance que les individus doivent débourser. .

21


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 391

Opinions sur la compétitivité des prix des produits pharmaceutiques, par region 36%

43%

Ensemble

37%

39%

Atlantique

51%

Québec Ontario

44%

Prairies

45%

8% 5% 12% 4%

31% 35%

7%4% 8% 6%

Region 36%

38%

Alberta

37%

33%

C.-B./Territoires 0%

20% Tout à fait d’accord

45% 40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

12%1% 10% 5% 7% 9% 80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18C/9C. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Pour attirer le financement de la recherche et du développement au Canada, il faut que le prix des produits pharmaceutiques y soit concurrentiel.

22


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 392

Opinions sur la facilité de savoir si une nouvelle ordonnance est couverte par l’assurancemédicaments, par region Ensemble

41%

26%

Atlantique

40%

30%

Québec

40%

27% 25%

45%

Ontario

14% 10% 15%

9%

17%

10%

10% 11%

Region 29%

38%

Prairies

33%

Alberta

26%

37%

C.-B./Territoires 0%

20% Tout à fait d’accord

12% 11% 17%

24% 40% Plutôt d’accord

18% 60%

Plutôt en désaccord

12% 10% 80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18D/9D. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Il est facile de savoir si le coût d'un nouveau vaccin ou médicament prescrit est couvert par votre assurance-médicaments.

23


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 393

Opinions sur l’à propos de permettre aux pharmaciens et au personnel infirmier de prescrire des médicaments dans certains cas, par region Ensemble Atlantique

35%

Québec

37%

Ontario

35%

34%

12%

42% 27%

9% 13% 16%

37%

30%

17%

20%

11%

19%

Region Prairies Alberta

38%

C.-B./Territoires

37%

0%

29%

33%

20% Tout à fait d’accord

17%

41% 37% 40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

18% 8% 9% 11% 15% 80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18E/9E. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Dans certaines circonstances, les pharmaciens et les infirmières devraient avoir le droit de prescrire des médicaments .

24


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 394

Opinions sur l’à propos que les nouveaux médicaments et vaccins prescrits soient couverts par l’assurance-médicaments, par region

15% 2%1%

80%

Atlantique

72%

Québec

Region

18% 2%1%

76%

Ensemble

22% 3%2%

Ontario

78%

15%2%1%

Prairies

79%

13%2%2%

Alberta

75%

22% 2%

C.-B./Territoires

72% 0%

20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

19% 4% 60% Plutôt en désaccord

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18F/9F. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) ) Si un professionnel de la santé vous prescrit un nouveau vaccin ou médicament, il devrait être couvert par votre assurance-médicaments d'ordonnance.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 395

Opinions sur l’à propos que le coût des nouveaux médicaments contre le cancer soit couvert , by region Ensemble 9% 7% 17% Atlantique

65%

8% 8% 13%

Québec 9% 4%

70% 63%

20%

Ontario 10% 6% 15%

Region

64%

Prairies 5%5% 21%

67%

Alberta 6% 4% 18% C.-B./Territoires

9% 14% 0%

20% Tout à fait d’accord

71% 13%

62% 40%

Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18G/9G. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) *Notez formulation inversée de la question : Les assurancesmédicaments privées ou publiques ne devraient pas couvrir le coût des nouveaux médicaments contre le cancer.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 396 Opinions sur l’à propos que le gouvernement fédéral développe des programmes pour stimuler le développement et l'utilisation des nouveaux vaccins, par region

51%

Ensemble

Region

36%

6%2%

Atlantique

52%

36%

7%2%

Québec

55%

33%

8% 2%

Ontario

56%

31%

7%2%

Prairies

45%

Alberta

44%

C.-B./Territoires

46%

42% 0%

20% Tout à fait d’accord

2%1%

51%

40% 40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

5%1% 5%5% 80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q18H/9H. Je vais vous lire des énoncés sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun. (LISEZ EN ALTERNANT) Le gouvernement fédéral devrait développer des programmes pour stimuler le développement et l'utilisation des nouveaux vaccins.

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infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 397

Le financement des soins de santĂŠ

28


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 398

Financement des soins de santé

L’option qui recueille le plus grand appui chez les Canadiens est celle de puiser de l'argent dans d'autres services financés par le gouvernement, en sachant que ces services seraient réduits afin d’améliorer le système de soins de santé; Les femmes (33 %) sont plus enclines que les hommes (25%) à être tout à fait d’accord pour puiser de l'argent dans d'autres services financés par le gouvernement, en sachant que ces services seraient réduits; Les hommes (22 %) sont plus enclins que les femmes (16 %) à être tout à fait d’accord pour augmenter les taxes et impôts et acheminer cet argent vers le système de santé afin de l’améliorer; Les Québécois (11%) sont moins enclins à être tout à fait d’accord pour augmenter les taxes et impôts et acheminer cet argent vers le système de santé que les Canadiens d’autres régions (21 %).

29


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 399

Financement des soins de santé (suite)

Ce sont les médecins (26 %) et les pharmaciens (30 %) qui appuient le plus l’obligation pour les patients de payer directement une partie du coût des soins et services médicaux qu'ils reçoivent au point de service; Le personnel infirmier préfère l’option puiser de l'argent dans d'autres services financés par le gouvernement, en sachant que ces services seraient réduits (26%) afin d’améliorer le système de soins de santé; Le personnel infirmier du Québec est moins favorable à l’option puiser de l'argent dans d'autres services financés par le gouvernement (16%) et plus enclin à appuyer l’obligation pour les patients de payer directement une partie du coût des soins et services médicaux (22 %) que celui d’autres régions (30 % et 12 %, respectivement). La préférence des gestionnaires/administrateurs (24%) va à l’option augmenter les taxes et impôts et acheminer cet argent vers le système de santé; Les pharmaciens du Québec sont plus enclins à accepter que les patients privés qui en paient les frais aient accès aux tests et aux chirurgies du système public en dehors des heures normales d'utilisation (38 %) que ceux des autres provinces (15 %) et moins favorables à l’option puiser de l'argent dans d'autres services financés par le gouvernement (9 %) que ceux des autres provinces (22 %). 30


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 400

Appui du grand public à diverses options pour améliorer le système de soins de santé

Puiser de l'argent dans d'autres services financés par le gouvernement, en sachant que ces services seraient réduits

29% 19%

Augmenter les taxes et impôts et acheminer cet argent vers le système de santé Demander au public d'acheter de l'assurance maladie privée supplémentaire, directement ou par l'intermédiaire de leur employeur, pour couvrir une portion du coût des soins de santé Exiger que les patients paient directement une partie du coût des soins et services médicaux qu'ils reçoivent au point de service Accepter que les patients privés qui en paient les frais aient accès aux tests et aux chirurgies du système public, en dehors des heures normales d'utilisation Accepter que les patients privés étrangers qui en paient les frais aient accès aux tests et aux chirurgies du système public, en dehors des heures normales d'utilisation Ne sait pas/Refus 0%

13% 12% 9% 5% 14% 20%

40%

60%

Q19. S'il fallait plus d'argent pour améliorer le système de santé, laquelle des options suivantes favoriseriez-vous? (N'ACCEPTEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE)

80%

100%

31


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 401

Appui à diverses options pour améliorer le système de soins de santé, selon le groupe de fournisseurs Puiser de l'argent dans d'autres services financés par le gouvernement, en sachant que ces services seraient réduits

14%

Augmenter les taxes et impôts et acheminer cet argent vers le système de santé

26%

15% 7% 14%

Demander au public d'acheter de l'assurance maladie privée supplémentaire, directement ou par l'intermédiaire de l’employeur, pour couvrir une portion du coût des soins de santé

23%

Exiger que les patients paient directement une partie du coût des soins et services médicaux reçus au point de service Accepter que les patients privés qui en paient les frais aient accès aux tests et aux chirurgies du système public, en dehors des heures normales d'utilisation

19%

14%

24%

17%

26%

19%

17%

30%

17% 14% 11%

20% 2% 17%

Accepter que les patients privés étrangers qui en paient les 2%2%2%6% frais aient accès aux tests et aux chirurgies du système public, en dehors des heures normales d'utilisation Ne sait pas/Refus

5%5%6%6%

0%

20%

Médecins

40% Pharmaciens

60% Pers. infirm.

Q10. S'il fallait plus d'argent pour améliorer le système de santé, laquelle des options suivantes favoriseriez-vous? (N'ACCEPTEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE)

80%

100%

Gestionnaires

32


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 402

Appui du grand public à diverses options pour améliorer le système de soins de santé, par région Ensemble

29%

Atlantique

29%

Québec

27%

14% 11% 14% 10% 12%

Ontario

29%

13%

23%

12%

24%

Région Prairies

30%

Alberta

31%

C.-B./Territoires

30%

0% Puiser de l’argent dans d’autres services

Faire couvrir portion des coûts par assur. privée

13% 21%

13% 8%

20%

Augmenter taxes/ impôts et acheminer vers syst. de santé

19%

12% 9% 5% 23%

11%2%5%

10% 7% 3% 13% 6%1%

14% 11% 12% 6% 21%

40%

Demander aux patients de payer une partie des coûts

12% 13% 2% 60%

80%

Accès hors heures normales pour patients privés

Q19. S'il fallait plus d'argent pour améliorer le système de santé, laquelle des options suivantes favoriseriez-vous? (N'ACCEPTEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE)

100% Accès hors heures normales pour patients privés étrangers

33


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 403

Les opinions sur l’assurance privée

34


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 404

Opinions sur l’assurance privée Les Canadiens et les fournisseurs de soins de santé sont ambivalents quant aux coûts et avantages de l’assurance privée. Un tiers (33 %) est tout à fait d’accord qu’elle va améliorer l'accès aux services de santé pour tout le monde; Les Albertains sont moins nombreux à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va améliorer l'accès aux services de santé pour tout le monde que les Canadiens d’autres provinces; Quarante et un pour cent (41 %) des Canadiens sont tout à fait d’accord que l’assurance privée va créer un système à deux vitesses; Les Canadiens qui perçoivent leur santé comme très bonne ou excellente (44 %) sont plus enclins à être d’accord que l’assurance privée va créer un système à deux vitesses que ceux qui la perçoivent comme bonne (40 %) ou ceux qui la perçoivent comme mauvaise ou passable (35 %); Environ un quart (26%) des Canadiens est tout à fait d’accord que l’assurance privée va faire augmenter les coûts des soins de santé; Presque un tiers (32 %) des Canadiens est tout à fait d’accord que l’assurance privée va réduire les délais d’attente; Les Québécois (40 %) sont plus souvent tout à fait d’accord que l’assurance privée va réduire les délais d’attente que les Canadiens d’autres régions (29 %). 35


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 405

Opinions sur l’assurance privée (suite)

Environ un quart (26 %) des Canadiens est tout à fait d’accord que l’assurance privée va entraîner une amélioration de la qualité des soins de santé; Les Canadiens qui décrivent leur santé comme mauvaise ou passable (31 %) sont plus enclins à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va entraîner une amélioration de la qualité des soins de santé que ceux qui la décrivent comme bonne (26 %) ou très bonne/excellente (24 %); Les Québécois sont plus nombreux (35 %) à être tout a fait d’accord que l’assurance privée va entraîner une amélioration de la qualité des soins de santé, que les Canadiens des autres provinces (23 %); Plus d’un tiers (36 %) des Canadiens est tout à fait d’accord que l’assurance privée va entraîner un manque de médecins et d’infirmières dans le système public; Les Québécois sont moins nombreux (30 %) à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va entraîner un manque de médecins et d’infirmières dans le système public, que les Canadiens des autres provinces (38 %). 36


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 406

Opinions sur l’assurance privée (suite) En général, les gestionnaires/administrateurs sont moins convaincus des avantages de l’assurance privée pour les service de santé couverts par l’assurance maladie que les autres groupes de fournisseurs de soins; Les gestionnaires/administrateurs sont moins nombreux (17%) à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va améliorer l'accès aux services de santé pour tout le monde, que les médecins (24 %), les pharmaciens (25 %) et le personnel infirmier (28 %); Le personnel infirmier (46 %) et les gestionnaires/administrateurs (44 %) sont plus souvent tout à fait d’accord que l’assurance privée va créer un système à deux vitesses, que les médecins (35 %) et les pharmaciens (32 %); Les gestionnaires/administrateurs (30 %) sont les plus enclins à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va augmenter les coûts des soins de santé; les pharmaciens (13%) sont les moins enclins à le penser; Les gestionnaires/administrateurs (14 %) sont moins nombreux à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va réduire le temps d’attente, que les médecins (32 %), les pharmaciens (34 %) et le personnel infirmier (28 %); 37


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 407

Opinions sur l’assurance privée (suite)

De même, les gestionnaires/administrateurs sont moins nombreux (9 %) à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va entraîner une amélioration de la qualité des soins de santé que les médecins (18 %), les pharmaciens (19%) et le personnel infirmier (17 %). Les médecins du Québec (44 %) sont plus enclins à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va créer un système à deux vitesses mais aussi plus enclins à être tout à fait d’accord qu’elle va réduire le délai d’attente (48 %) et entraîner une amélioration de la qualité des soins de santé (27%), que les médecins des autres provinces (32 %, 27 % et 15 %, respectivement); Les médecins du Québec (13 %) sont moins enclins à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va augmenter les coûts des soins de santé que les médecins ailleurs (23 %);

38


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 408

Opinions sur l’assurance privée (suite)

Les pharmaciens du Québec sont moins enclins à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va créer un système à deux vitesses (23 %) , augmenter les coûts des soins de santé (4 %) et entraîner un manque de médecins et de personnel infirmier dans le système public (19 %), que les pharmaciens des autres provinces (35 %, 16 % et 28 %, respectivement); Les pharmaciens du Québec sont plus souvent (40 %) tout à fait d’accord que l’assurance privée va réduire le délai d’attente que les pharmaciens ailleurs (32 %); De même, le personnel infirmier du Québec est moins enclin à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va créer un système à deux vitesses (37 %) , augmenter les coûts des soins de santé (14 %) et entraîner un manque de médecins et de personnel infirmier dans le système public (27 %) que le personnel infirmier des autres provinces (49 %, 27 % et 34 %, respectivement); Le personnel infirmier au Québec (20 %) est in peu plus enclin à être tout à fait d’accord que l’assurance privée va augmenter la qualité des soins de santé que celui des autres provinces (16 %). 39


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 409

Accord du grand public avec divers énoncés sur l’assurance privée des services de santé Total d’accord Réduirait le temps d'attente Entraînerait un manque de médecins et d'infirmières dans le système public, à mesure qu'ils quitteraient pour travailler dans le nouveau système privé Créerait un système à deux vitesses dans lequel ceux ayant les moyens de payer obtiendront un meilleur traitement que ceux qui ne les ont pas Améliorerait l'accès aux services de santé pour tout le monde

32%

41% 33% 26%

Entraînerait une amélioration de la qualité des soins de santé

26%

Tout à fait d’accord

26%

36%

Augmenterait les coûts des soins de santé

0%

31%

20% Plutôt d’accord

18%

17%

15% 5% 63%

17%

15% 6% 62%

11%

27%

3% 59%

24%

18%

20%

4% 57%

30%

22%

29% 40% Plutôt en désaccord

14% 7%

20% 60%

20% 80%

Tout à fait en désaccord

Q20. Si les Canadiens avaient le droit d'acheter de l'assurance privée pour les services de santé déjà couverts par l'assurance maladie, êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord pour dire que cela : (ALTERNEZ)

56%

5% 55% 100%

NSP/Refus

40


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 410

Accord du grand public avec divers énoncés sur l’assurance privée des services de santé - Suivi 2007 Réduirait le temps d'attente 2006 2005 2007 Entraînerait un manque de médecins et d'infirmières dans le système public, à mesure 2006 qu'ils quitteraient pour travailler dans le nouveau système privé 2005 2007 Créerait un système à deux vitesses dans lequel ceux ayant les moyens de payer 2006 obtiendront un meilleur traitement que ceux qui ne les ont pas 2005 2007 Améliorerait l'accès aux services de 2006 santé pour tout le monde 2005 2007 Augmenterait les coûts des soins de santé 2006 2005 2007 Entraînerait une amélioration de la qualité des soins de santé 2006 2005 0%

32% 29% 32% 36% 36% 34% 41% 43% 46% 33% 30% 31% 26% 26% 30% 26% 23% 25% 20%

Tout à fait d’accord

31% 17% 15% 35% 17% 15% 36% 15% 13% 26% 17% 15% 26% 22% 10% 27% 20% 14% 18% 11% 27% 20% 13% 22% 22% 12% 18% 24% 18% 20% 29% 19% 21% 28% 19% 19% 30% 22% 14% 29% 25% 15% 28% 23% 14% 29% 20% 20% 32% 21% 21% 35% 18% 17% 40%

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

Q20. Si les Canadiens avaient le droit d'acheter de l'assurance privée pour les services de santé déjà couverts par l'assurance maladie, êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord pour dire que cela : (ALTERNEZ)

80%

100%

Tout à fait en désaccord 41


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 411

L’assurance privée va améliorer l’accès - Suivi, grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Pers. infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

24% 18% 20% 33% 29% 19% 30% 21% 31% 28% 19% 19% 33% 22% 24% 19% 40% 15% 10% 32% 29% 39% 18% 11% 38% 23% 14% 25% 23% 46% 19% 12% 25% 43% 24% 9% 28% 31% 15% 25% 25% 29% 21% 24% 15% 28% 24% 30% 17% 27% 25% 31% 12% 36% 22% 29% 14% 25% 32% 28%

0%

20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

80%

57 % 59 % 59 % 57 % 72 % 68 % 63 % 69 % 68 % 59 % 54 % 43 % 44 % 48 % 39 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q11A. Si les Canadiens avaient le droit d'acheter de l'assurance privée pour les services de santé déjà couverts par l'assurance maladie, êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord pour dire que cela : (ALTERNEZ) Améliorerait l'accès aux services de santé pour tout le monde

42


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 412

L’assurance privée va créer un système à deux vitesses – Suivi, grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord

41% 43% 46% 35% 27% 34% 32% 32% 33% 46% 51% 56% 44% 40% 37%

2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Pers. infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

0%

20%

Tout à fait d’accord

18% 11% 27% 20% 13% 22% 22% 12% 18% 22% 21% 20% 32% 22% 17% 27% 20% 16% 35% 21% 11% 28% 19% 14% 38% 21% 8% 26% 9% 17% 21% 7% 20% 19% 15% 9% 23% 17% 15% 26% 21% 11% 34% 16% 10% 40%

Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

80%

59 % 63 % 68 % 57 % 59 % 61 % 67 % 60 % 71 % 72 % 72 % 75 % 67 % 66 % 71 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q11B. Q20. Si les Canadiens avaient le droit d'acheter de l'assurance privée pour les services de santé déjà couverts par l'assurance maladie, êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord pour dire que cela : (ALTERNEZ) Créerait un système à deux vitesses dans lequel ceux ayant les moyens de payer obtiendront un meilleur traitement que ceux qui ne les ont pas.

43


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 413

L’assurance privée va augmenter les coûts Suivi, grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Pers. infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

0%

30% 22% 14% 26% 29% 25% 26% 15% 30% 28% 23% 14% 26% 22% 20% 25% 22% 28% 23% 20% 19% 26% 31% 19% 27% 41% 16% 13% 15% 28% 45% 11% 17% 34% 35% 13% 24% 30% 22% 19% 25% 32% 29% 11% 28% 30% 27% 8% 30% 27% 30% 12% 34% 22% 31% 11% 27% 27% 37% 7% 20% Tout à fait d’accord

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

80%

56 % 55 % 58 % 46 % 42 % 45 % 40 % 43 % 51 % 54 % 57 % 58 % 57 % 56 % 54 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q11C. Si les Canadiens avaient le droit d'acheter de l'assurance privée pour les services de santé déjà couverts par l'assurance maladie, êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord pour dire que cela : (ALTERNEZ) ) Augmenterait les coûts des soins de santé

44


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 414

L’assurance privée va réduire le temps d’attente – Suivi, grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Pers. infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

0%

32% 29% 32% 32% 38% 31% 34% 40% 40% 28% 31% 28% 14% 14% 18% 20% Tout à fait d’accord

63 % 17% 15% 64 % 17% 15% 68 % 15% 13% 72 % 15% 11% 10% 3% 85 % 47% 72 % 41% 16% 8% 46% 14% 6% 80 % 45% 11%4% 85 % 46% 11%3% 86 % 70 % 42% 14% 13% 75 % 44% 9% 14% 70 % 42% 16% 10% 54 % 40% 26% 20% 58 % 44% 21% 20% 64 % 46% 21% 13%

31% 35% 36% 40%

40% Plutôt d’accord

60% Plutôt en désaccord

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q11D. Si les Canadiens avaient le droit d'acheter de l'assurance privée pour les services de santé déjà couverts par l'assurance maladie, êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord pour dire que cela : (ALTERNEZ) Réduirait le temps d'attente

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 415

L’assurance privée va améliorer la qualité des soins de santé – Suivi, grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Personnel infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

29% 20% 20% 26% 32% 21% 23% 21% 25% 35% 18% 17% 36% 21% 18% 22% 39% 6% 23% 28% 22% 41% 24% 10% 43% 26% 10% 19% 21% 45% 25% 7% 22% 53% 19% 4% 17% 33% 24% 20% 13% 37% 28% 20% 17% 29% 25% 24% 9% 29% 33% 27% 10% 29% 34% 25% 10% 34% 34% 20%

0%

20%

Tout à fait d’accord

40%

Plutôt d’accord

60%

80%

Plutôt en désaccord

Q11E. Si les Canadiens avaient le droit d'acheter de l'assurance privée pour les services de santé déjà couverts par l'assurance maladie, êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord pour dire que cela : (ALTERNEZ) Entraînerait une amélioration de la qualité des soins de santé

55 % 55 % 60 % 54 % 62 % 63 % 62 % 66 % 75 % 50 % 50 % 46 % 38 % 39 % 44 %

100%

Tout à fait en désaccord

46


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 416

L’assurance privée va entraîner un manque de médecins et de personnel infirmier – Suivi, grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Personnel infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005 0%

26% 17% 15% 36% 26% 22% 36% 10% 34% 27% 20% 14% 27% 17% 29% 23% 31% 22% 19% 25% 17% 26% 33% 23% 37% 25% 11% 26% 28% 40% 25% 7% 21% 42% 28% 7% 32% 32% 18% 12% 34% 37% 18% 4% 35% 37% 19% 5% 32% 31% 21% 13% 34% 21% 32% 12% 27% 33% 31% 8% 20%

Tout à fait d’accord

40%

Plutôt d’accord

60%

Plutôt en désaccord

80%

62 % 62 % 61 % 56 % 50 % 43 % 63 % 68 % 63 % 64 % 71 % 72 % 63 % 55 % 60 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q11F. Si les Canadiens avaient le droit d'acheter de l'assurance privée pour les services de santé déjà couverts par l'assurance maladie, êtes-vous tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord pour dire que cela : (ALTERNEZ) Entraînerait un manque de médecins et d'infirmières dans le système public, à mesure qu'ils quitteraient pour travailler dans le nouveau système privé.

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infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 417

L’innovation dans le système de santé

48


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 418

L’innovation dans les système de santé

Juste un peu plus de la moitié (55 %) des Canadiens est tout à fait d’accord que l’on devrait augmenter le financement gouvernemental pour la recherche en santé dans les universités, les hôpitaux d'enseignement et autres organismes de bienfaisance ; Quarante-trois pour cent (43 %) des Canadiens sont tout à fait d’accord que des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour favoriser les investissements privés dans les recherches sur la santé; La moitié (50 %) des Canadiens est tout à fait d’accord que des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour encourager l'adoption de nouvelles technologies en santé; Les Québécois sont plus souvent (56 %)tout à fait d’accord que des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour encourager l'adoption de nouvelles technologies en santé que les Canadiens des autres provinces (48 %).

49


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 419

L’innovation dans les système de santé (suite)

Les pharmaciens (41 %) et les gestionnaires/administrateurs (44 %) sont moins souvent tout à fait d’accord que l’on devrait augmenter le financement gouvernemental pour la recherche en santé dans les universités, les hôpitaux d'enseignement et autres organismes de bienfaisance que les médecins (57 %) et le personnel infirmier (53 %); Les médecins (53 %) sont plus souvent tout à fait d’accord que des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour favoriser les investissements privés dans les recherches sur la santé que les pharmaciens (40 %), le personnel infirmier (42 %) et les gestionnaires/administrateurs (37 %); Les pharmaciens (38 %) sont moins souvent d’accord que des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour encourager l'adoption de nouvelles technologies en santé que les médecins (49 %), le personnel infirmier (48 %) et les gestionnaires/administrateurs (50 %).

50


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 420

L’innovation dans les système de santé (suite)

Les médecins du Québec (60 %) sont plus souvent tout à fait d’accord que des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour favoriser les investissements privés dans les recherches en santé que ceux des autres régions (51 %); Les pharmaciens du Québec (34 %) sont moins souvent tout à fait d’accord que l’on devrait augmenter le financement gouvernemental pour la recherche en santé dans les universités, les hôpitaux d'enseignement et autres organismes de bienfaisance que ceux des autres provinces (43 %); Le personnel infirmier du Québec (55 %) est plus souvent d’accord que des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour encourager l'adoption de nouvelles technologies en santé que celui des autres provinces (46 %).

51


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 421

Accord du grand public avec divers énoncés sur le financement de la recherche en santé Total d’accord On devrait augmenter le financement gouvernemental pour la recherche en santé dans les universités, les hôpitaux d'enseignement et autres organismes de bienfaisance

Des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour favoriser les investis-sements privés dans les recherches universitaires, les hôpitaux d'enseignement et autres organismes de bienfaisance

Des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour encourager l'adoption de nouvelles technologies en santé

0% Tout à fait d’accord

34%

55%

35%

43%

50%

20% D’accord

5%2%2%

8% 6%4%

36%

40% Neutre

60% En désaccord

89%

78%

7%3%1% 86%

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q21. La recherche en santé peut inclure la recherche sur le plan des traitements, des meilleures façons d'offrir les soins et de la gestion du système de santé. Êtes-vous tout à fait en accord, en accord, neutre, en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun des énoncés suivants? (LISEZ EN ALTERNANT)

52


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 422

On devrait augmenter le financement gouvernemental pour la recherche en santé :Suivi, grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Personnel infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

0% Tout à fait d’accord

34% 43% 42% 33% 49% 39% 46% 41% 48% 35% 50% 42% 43% 45% 42%

55% 43% 41% 57% 39% 46% 41% 50% 45% 53% 38% 48% 44% 40% 45% 20% Plutôt d’accord

40% Neutre

60% Plutôt en désaccord

5%2%2% 89 % 8%3%2% 86 % 8% 5%2% 83 %

4%4%1% 90 % 8% 5% 88 % 8% 6%

85 %

9% 3%1% 87 % 3%4%1% 91 % 3%3% 93 % 9%4%4%88 % 5%5%1% 88 % 4%3%2% 90 % 9% 4% 87 % 7% 7% 85 % 7% 4%2%87 %

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q12A. La recherche en santé peut inclure la recherche sur le plan des traitements, des meilleures façons d'offrir les soins et de la gestion du système de santé. Êtes-vous tout à fait en accord, en accord, neutre, en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun des énoncés suivants? (LISEZ EN ALTERNANT) On devrait augmenter le financement gouvernemental pour la recherche en santé dans les universités, les hôpitaux d'enseignement et autres organismes de bienfaisance.

53


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 423 Des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour favoriser les investissements privés dans les recherches - Suivi, grand public et groupes de fournisseurs

Total d’accord 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Personnel infirmier 2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005

0% Tout à fait d’accord

35% 44% 43% 36% 51% 41% 48% 33% 50% 39% 40% 48% 44% 44% 48%

43% 37% 42% 53% 40% 45% 40% 52% 40% 42% 45% 37% 37% 42% 39% 20%

40%

Plutôt d’accord

Neutre

60%

8% 6% 4%

78 %

10% 5%2% 81 % 7% 5%2% 85 % 3%4%2% 89 % 6% 3%91 % 7%3%2% 86 % 6% 5%2%88 % 11%1%2%85 % 4%4%2%90 % 10% 6% 3%81 % 8%3%2% 85 % 5%4%3% 85 % 9%

7% 3% 81 % 8% 5%1%86 %

5% 5%2% 87 %

80%

Plutôt en désaccord

Q12B. La recherche en santé peut inclure la recherche sur le plan des traitements, des meilleures façons d'offrir les soins et de la gestion du système de santé. Êtes-vous tout à fait en accord, en accord, neutre, en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun des énoncés suivants? (LISEZ EN ALTERNANT) Des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour favoriser les investissements privés dans les recherches universitaires, les hôpitaux d'enseignement et autres organismes de bienfaisance.

100%

Tout à fait en désaccord

54


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 424

Besoin de plus d’incitatifs gouvernementaux pour encourager l'adoption de nouvelles technologies en santé – Suivi, grand public et groupes de fournisseurs Total d’accord 2007

Grand public

2006 2005 2007

Médecins

2006 2005 2007

Pharmaciens

2006 2005

Fournisseurs

2007

Personnel infirmier

2006 2005 2007

Gestionnaires

2006 2005 0%

Tout à fait d’accord

20%

Plutôt d’accord

7%3%1% 86 %

36%

50% 35% 35% 49% 29% 50% 38% 41% 37% 48% 39% 39% 50% 30% 36%

46% 49% 36% 54% 39% 53% 41% 48% 42% 48% 51% 40% 54% 52% 40%

Neutre

60%

10% 4%2% 81 % 9% 3%2% 84 % 10% 3% 0%85 % 7% 6%2% 83 % 5% 5% 89 % 6% 2% 91 % 9% 6%

82 %

7% 7% 2%85 % 6%3%0%90 % 7%1%1% 87 % 5%2%1%90 % 5%4%1%90 % 10%4%1% 84 % 6%2%2% 88 %

80%

Plutôt en désaccord

Q12C. La recherche en santé peut inclure la recherche sur le plan des traitements, des meilleures façons d'offrir les soins et de la gestion du système de santé. Êtes-vous tout à fait en accord, en accord, neutre, en désaccord ou tout à fait en désaccord avec chacun des énoncés suivants? (LISEZ EN ALTERNANT) Des incitatifs gouvernementaux devraient être mis en place pour encourager l'adoption de nouvelles technologies en santé.

100%

Tout à fait en désaccord

55


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 425

Appui aux initiatives pour améliorer le système de santé Plus d’un Canadien sur quatre (28 %) est tout à fait favorable à l’augmentation du recours à des fournisseurs de soins de santé autres que les médecins; Plus d’un sur trois (35 %) est tout à fait favorable à l’augmentation du financement pour aider les patients à gérer leur maladie chronique; Les Canadiens qui qualifient leur santé de mauvaise ou de passable (42 %) sont plus souvent tout à fait favorables à l’augmentation des investissements pour aider les patients à gérer leur maladie chronique que ceux qui la qualifient de bonne (32 %) ou de très bonne/excellente (34 %); Quarante-quatre pour cent (44 %) des Canadiens sont tout à fait favorables à la mise en œuvre de garanties de temps d'attente pour les tests et les traitements critiques; Les Canadiens qui qualifient leur santé de mauvaise ou de passable (51 %) sont plus souvent tout à fait favorables aux garanties de temps d'attente pour les tests et les traitements critiques que ceux qui la qualifient de bonne (45 %) ou de très bonne/excellente (42 %); 56


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 426

Appui aux initiatives pour améliorer le système de santé (suite) Les femmes sont plus nombreuses (50 %) que les hommes (38 %) à être tout à fait favorables aux garanties de temps d'attente pour les tests et les traitements critiques. Quarante-cinq pour cent (45 %) des Canadiens sont tout à fait favorables au développement de davantage de programmes de soins à domicile et de soins de santé communautaires; Les Québécois (56 %) sont plus souvent tout à fait favorables au développement de davantage de programmes de soins à domicile et de soins de santé communautaires que les Canadiens des autres régions (42 %); Les femmes (52 %) et les gens qui vivent en milieu rural (51 %) sont plus souvent tout à fait favorables au développement de davantage de programmes de soins à domicile et de soins de santé communautaires que les hommes (38 %) et les gens en milieu urbain (44%); Quarante-deux pour cent (42 %) des Canadiens sont tout à fait favorables à davantage de financement de l'éducation et des interventions en matière de promotion du bien-être et de la prévention des maladies. 57


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 427

Appui aux initiatives pour améliorer le système de santé (suite) Environ un Canadien sur quatre (26 %) est tout à fait favorable à l’accélération de l'utilisation des dossiers électroniques; Trente pour cent (30 %) des Canadiens sont tout à fait favorables à l’accès aux cliniques privées si les garanties de temps d'attente ne sont pas respectées; Les Québécois (41 %) sont plus souvent tout à fait favorables à l’accès aux cliniques privées si les garanties de temps d'attente ne sont pas respectées que les Canadiens des autres provinces (26 %); Un tiers (33 %) des Canadiens est tout à fait favorable à l’augmentation de la la participation du patient au processus décisionnel concernant le système de santé; Les femmes (38 %) et les résidents en milieu rural (42 %) sont plus souvent tout à fait favorables à l’augmentation de la participation du patient au processus décisionnel concernant le système de santé que les hommes (28 %) et les Canadiens qui vivent en milieu urbain (31 %).

58


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 428

Appui aux initiatives pour améliorer le système de santé (suite) Les médecins sont beaucoup moins (18 %) enclins à être tout à fait favorables à l’augmentation du recours à des fournisseurs de soins de santé autres que les médecins que ne le sont les pharmaciens (40 %), le personnel infirmier (60 %) ou les gestionnaires/administrateurs (67 %); Le personnel infirmier est plus souvent (55 %) tout à fait favorable à l’augmentation des investissements pour aider les patients à gérer leur maladie chronique que les médecins (32 %), les pharmaciens (26 %) ou les gestionnaires/administrateurs (43 %); Le personnel infirmier est plus souvent (56 %) tout à fait favorable à la mise en œuvre des garanties de temps d'attente que les médecins (29 %), les pharmaciens (33 %) ou les gestionnaires/administrateurs (32 %); Le personnel infirmier (67 %) et les gestionnaires/administrateurs (55 %) sont plus souvent tout à fait favorables au développement de davantage de programmes de soins à domicile et de soins de santé communautaires que les médecins (44 %) ou les pharmaciens (39 %); Les gestionnaires/administrateurs sont plus souvent (61 %) tout à fait favorables à l’accélération de l'utilisation des dossiers électroniques que les médecins (32 %), les pharmaciens (46 %) ou le personnel infirmier (33%). 59


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 429

Appui aux initiatives pour améliorer le système de santé (suite) Le groupe le plus enclin à être tout à fait favorable au financement accru de l'éducation et des interventions en matière de promotion du bien-être et de la prévention des maladies est le personnel infirmier (66 %); le moins enclin : les médecins (47 %); Le groupe plus enclin à être tout à fait favorable à l'accès aux cliniques privées si les garanties de temps d'attente ne sont pas respectées est le personnel infirmier (38 %); suivent les médecins (23 %), les pharmaciens (26 %) et les gestionnaires/administrateurs (17 %); Le personnel infirmier (54 %) est le plus souvent tout à fait favorable à plus de participation du patient au processus décisionnel; suivent les médecins (31 %), les pharmaciens (29 %) et les gestionnaires/administrateurs (45 %); Plus de médecins au Québec sont tout à fait favorables au recours à des fournisseurs de soins de santé autres que les médecins (25 %), à plus de financement pour aider les patients à gérer leur maladie chronique (42 %), à la mise en œuvre de garanties de temps d'attente (38 %), au développement de plus de programmes de soins à domicile et de soins de santé communautaires (52 %), à plus de financement de l'éducation et les interventions en matière de promotion du bien-être/ prévention des maladies (60 %), à l'accès aux cliniques privées si les garanties de temps d’attente ne sont pas respectées (46 %) et à plus de participation du patient au processus décisionnel (48 %) que dans d’autres provinces (16 %, 28 %, 25 %, 42 %, 43 %, 15 % et 25 %, respectivement). 60


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 430

Appui du grand public à diverses initiatives pour améliorer le système de santé - Suivi* 2007 Développer davantage de programmes de soins à domicile et de soins de santé communautaires

2006 2005

Augmenter le financement pour aider les patients à gérer leur maladie chronique Augmenter la mise en œuvre des garanties de temps d'attente pour les tests et les traitements critiques

2007

Financer davantage l'éducation et les interventions en matière de promotion du b.-ê. et de la prévent. des maladies

2007

Augmenter la participation du patient au processus décisionnel concernant le système de santé Offrir l'accès aux cliniques privées si les garanties de temps d'attente ne sont pas respectées (tests et traitem. critiques)

2007

Augmenter le recours à des fournisseurs de soins de santé autres que les médecins, (patients ne verraient p.-ê. pas un médecin lorsque des soins similaires peuvent être offerts par d'autres fournisseurs)

2007

30%

31%

2007

0%

Tout à fait favorable (9,10)

28% 30%

44% 42%

2005

2006

20%

Plutôt favorable (8,7)

19% 3%3% 72 % 14% 3%5% 72 %

37%

35%

2006

2007

Neutre (6,5)

15% 2%2%80 % 81 % 14% 3%2%

33% 36%

35% 28% 30% 31% 29% 26% 31%

2005 Accélérer l'utilisation des dossiers électroniques, même si cela signifie que les renseignements sur la santé des patients pourraient être accessibles à d'autres fournisseurs de soins de santé

33%

45% 47% 45%

33% 30% 28% 28% 26% 26% 29%

2007

Total favorable 14%2%3% 78 %

40%

18% 3%3%

20% 3%4% 21% 8% 10% 22% 7% 10% 23% 6% 10% 21% 9% 13% 24% 9% 11% 21% 6% 10% 19% 60%

Plutôt défavorable (4,3)

6% 11% 80%

72 % 72 % 68 % 58 % 58 % 59 % 55 % 52 % 60 % 61 %

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q22. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) *Si applicable – toutes les questions n’ont pas été posées précédemment.

61


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 431

Opinions sur le recours accru à des fournisseurs de soins de santé autres que les médecins grand public et fournisseurs de soins de santé Total favorable

Grand public

30%

28%

Médecins

18%

25%

37%

40%

Pharmaciens

22%

39%

7% 10%

58 %

7% 10%

55 %

15% 4%3%79 %

Fournisseurs

67%

Gestionnaires 0%

Tout à fait favorable (9,10)

20%

Plutôt favorable (8,7)

9%2%2%87 %

27%

60%

Personnel infirmier

40%

Neutre (6,5)

60%

Plutôt défavorable (4,3)

25%

5%2%1%92 %

80%

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q13A. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) Augmenter le recours à des fournisseurs de soins de santé autres que les médecins, c'est-à-dire que les patients ne verraient peut-être pas un médecin lorsque des soins similaires peuvent être offerts par d'autres fournisseurs.

62


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 432

Opinions sur les investissements accrus pour aider les patients à gérer leur maladie chronique – grand public et groupes de fournisseurs Total favorable

Grand public

35%

Médecins

32%

26%

Pharmaciens

19% 3%3% 72 %

37%

43%

20% 2%1% 75 %

56%

11% 5%1% 82 %

Fournisseurs

0% Tout à fait favorable (9,10)

20%

Plutôt favorable (8,7)

10%2%1%87 %

44%

43%

Gestionnaires

14% 3% 83 %

28%

55%

Personnel infirmier

40% Neutre (6,5)

60% Plutôt défavorable (4,3)

80%

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q13B. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) Augmenter le financement pour aider les patients à gérer leur maladie chronique

63


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 433

Opinions sur la mise en œuvre de garanties de temps d’attente - grand public et groupes de fournisseurs Total favorable

Grand public

Médecins

Pharmaciens

28%

44%

29%

20%

37%

33%

72 %

14% 3% 5%

7% 6% 66 %

14% 4% 6% 74 %

41%

Fournisseurs

Gestionnaires 0% Tout à fait favorable (9,10)

25%

56%

Personnel infirmier

20%

Plutôt favorable (8,7)

16% 5%2% 76 %

44%

32%

Neutre (6,5)

40%

10%3%4% 81 %

60%

Plutôt défavorable (4,3)

80%

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q13C. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) Augmenter la mise en œuvre des garanties de temps d'attente pour les tests et les traitements critiques.

64


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 434

Opinions sur le besoin de plus de soins à domicile et de soins de santé communautaires – grand public et groupes de fournisseurs Total favorable

Grand public

45%

Médecins

44%

39%

Pharmaciens

14%2%3% 78 %

33%

37%

14% 2% 81 %

48%

9%2%2%87 %

Fournisseurs

38%

55%

Gestionnaires 0%

Tout à fait favorable (9,10)

24%

67%

Personnel infirmier

20%

Plutôt favorable (8,7)

Neutre (6,5)

40%

60%

Plutôt défavorable (4,3)

8%1% 91 %

5%1% 1%93 %

80%

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q13D. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) Développer davantage de programmes de soins à domicile et de soins de santé communautaires

65


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 435 Opinions sur le financement accru de l'éducation et des interventions en matière de promotion du bien-être et de la prévention des maladies – grand public et groupes de fournisseurs

Total favorable

Grand public

30%

42%

Médecins

47%

Pharmaciens

30%

50%

18% 3%3%

72 %

15%3%2%

77 %

37%

8%3%2% 87 %

Fournisseurs Personnel infirmier

Gestionnaires

29%

59%

0%

Tout à fait favorable (9,10)

25%

66%

20%

Plutôt favorable (8,7)

40%

Neutre (6,5)

60%

Plutôt défavorable (4,3)

7%2%1% 91 %

8%3%1% 88 % 80%

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q13E. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) ) Financer davantage l'éducation et les interventions en matière de promotion du bien-être et de la prévention des maladies

66


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 436

Opinions sur l’accélération des dossiers électroniques – grand public et groupes de fournisseurs Total favorable

Grand public

26%

26%

32%

Médecins

24%

11%

9%

10%

21%

25%

46%

Pharmaciens

9%

33%

52 %

57 %

12% 4% 5%

79 %

Fournisseurs

0%

20%

Plutôt favorable (8,7)

27% 40%

Neutre (6,5)

8%

19%

61%

Gestionnaires

Tout à fait favorable (9,10)

30%

33%

Personnel infirmier

60%

Plutôt défavorable (4,3)

80%

9%

63 %

7%3%2% 88 % 100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q13F. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) Accélérer l'utilisation des dossiers électroniques, même si cela signifie que les renseignements sur la santé des patients pourraient être accessibles à d'autres fournisseurs de soins de santé

67


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 437

Opinions sur l’accès aux cliniques privées si les garanties de temps d'attente ne sont pas respectées – grand public et groupes de fournisseurs Total favorable

Grand public

28%

30%

23%

Médecins

24%

30%

26%

Pharmaciens

21%

35%

8% 10%

10%

58 %

53 %

11%

7% 6% 61 %

26%

Fournisseurs

35%

17%

Gestionnaires 0% Tout à fait favorable (9,10)

22%

38%

Personnel infirmier

Plutôt favorable (8,7)

20% Neutre (6,5)

23%

25%

40%

60%

Plutôt défavorable (4,3)

7% 10%

9% 80%

14%

60 %

52 %

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q13G. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) Offrir l'accès aux cliniques privées si les garanties de temps d'attente ne sont pas respectées pour les tests et les traitements critiques.

68


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 438

Opinions sur la participation accrue du patient au processus décisionnel concernant le système de santé – grand public et groupes de fournisseurs Total favorable

Grand public

33%

Médecins

31%

Pharmaciens

29%

35%

20% 3%4%

24%

32%

43%

7% 3%

20%

68 %

63 %

4%4% 72 %

Fournisseurs

0% Tout à fait favorable (9,10)

36%

45%

Gestionnaires

20%

Plutôt favorable (8,7)

40% Neutre (6,5)

11% 3%1%85 %

31%

54%

Personnel infirmier

60%

Plutôt défavorable (4,3)

15% 3% 1 % 81 % 80%

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q13H. Je vais vous lire une liste d'initiatives qui pourraient peut-être améliorer le système de santé. En pensant à la mesure dans laquelle ces initiatives pourraient être efficaces, j'aimerais que vous me disiez si vous êtes favorable ou défavorable à la mise en œuvre de ces initiatives. Veuillez utiliser une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable ». Commençons par…(LISEZ EN ALTERNANT) Augmenter la participation du patient au processus décisionnel concernant le système de santé

69


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 439

L’expérience personnelle (Grand public seulement)

70


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 440

Où les Canadiens cherchent de l’information

Les Canadiens qui cherchent de l’information sur une maladie qui ne met pas leur vie en danger s’adressent le plus souvent au bureau de leur médecin (43 %); viennent ensuite l’Internet (19 %), les cliniques sans rendezvous (16 %), le personnel infirmier ou les lignes d’info-santé (7 %), les pharmaciens (7 %) et les services d’urgence des hôpitaux (4 %); Les malades chroniques (52 %) sont plus enclins à s’adresser d’abord à leur médecin que les personnes sans maladie chronique (38 %); Les Québécois consultent moins souvent leur médecin (30 %) ou l’Internet (15 %) et s’adressent plus souvent à une clinique sans rendez-vous (20 %), à un pharmacien (17 %) ou à du personnel infirmier/uneligne d’info-santé (11 %), que les Canadiens d’autres régions (47 % - médecins; 21 % - Internet; 15 % clinique sans rendez-vous; 4 % - pharmaciens; 6 % - personnel infirmier/ligne info-santé).

71


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 441

Premier choix du grand public en quête d’information sur une maladie ne mettant pas la vie en danger, selon le sexe et l’âge Ensemble

52%

Hommes

Sexe Femmes 18 à 24 ans 25 à 34 ans

19%

43%

16%

21%

17%

31%

26%

24%

29%

14%

16%

38%

7% 7% 4%

20%

4% 6% 4%

8% 7% 3% 7% 5%2%

16%

18%

35 à 44 ans

35%

25%

19%

45 à 54 ans

35%

24%

20%

7%2%

10% 6%3%

Âge 55 à 64 ans

55%

65 ans et plus 0%

Bureau du médecin

Internet

16%

61% 20%

5% 9% 2%

12% 3% 7% 3%

7% 11%3%5% 40%

60%

8%

80%

Clinique Pers. infirm./ Pharmacien sans r.-v. ligne info-santé

100%

Urgences hôpital

Q23. Lorsque vous avez une maladie ou une condition ne mettant pas votre vie en danger, où cherchez-vous d'abord de l'information? (N'ACCEPTEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE)

72


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 442

Premier choix du grand public en quête d’information sur une maladie ne mettant pas la vie en danger, par région 19%

43%

Ensemble

47%

Atlantique

30%

Québec

17% 15%

20% 18%

51%

Ontario

16%

7% 7%4%

12%2% 10% 11%

8%

17% 3%

14%

6%3%4%

15%

7% 5%2%

Région

50%

Alberta

19% 29%

37%

C.-B./Territoires 0%

Bureau du médecin

21%

45%

Prairies

Internet

20%

40%

17% 16%

60%

6%2%1%

5%1%3%

80%

Clinique Pers. infirm./ Pharmacien sans r.-v. ligne info-santé

100%

Urgences hôpital

Q23. Lorsque vous avez une maladie ou une condition ne mettant pas votre vie en danger, où cherchez-vous d'abord de l'information? (N'ACCEPTEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE)

73


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 443

Expérience négative suite aux soins reçus dans le système de santé Moins d’un Canadien sur cinq (19 %) signale que lui ou un membre de sa famille a fait l’expérience d’effets ou d’événements négatifs suite aux soins reçus dans le système de santé; Les Québécois (23 %) rapportent plus souvent un effet ou un événement négatif que les Canadiens des autres provinces (17 %); Les événements le plus souvent signalés sont les complications médicales (19 %), le temps d’attente trop long (17 %), la mauvaise qualité des soins (14 %), l’erreur de diagnostic (13 %), l’administration d’un mauvais médicament (6 %) et la réaction allergique à un médicament (5 %).

74


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 444

Expériences négatives suite aux soins reçus dans le système de santé du Canada – ensemble, selon le sexe et l’âge et par région Ensemble Femmes 18 à 24

23%

74%

25 à 34

24% 21%

71%

Hommes

Sexe

Âge

79%

19% 17% 20%

35 à 44 45 à 54 55 à 64

81% 77%

78% 74%

24% 14%

84%

65 ans et plus 11% Atlantique 15% Québec

Région

88% 84%

23%

76%

Ontario

18%

80%

Prairies

18%

79%

Alberta

17%

80%

C.-B./Territoires

16%

80%

0%

20%

40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q24. Au cours des 2 dernières années, est-ce qu'un membre de votre famille, y compris vous-même, a fait l'expérience d'effets ou d'événements négatifs suite aux soins reçus dans le système de santé canadien?

75


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 445

Événements négatifs vécus

Complications médicales

19%

Temps d’attente/Trop long

17%

Mauvaise qualité des soins

14%

Erreur de diagnostic

13%

Reçu le mauvais médicament Réaction allergique au médicament

6% 5%

Cancer (NON SPÉCIFIQUE)

3%

Manque de service/Pas de médecins

3%

Décès dans la famille

2%

Analyses et dossiers égarés

1%

Chirurgie <1% Autres Ne sait pas/Refus 0%

6% 11% 20%

Q24A. (SI OUI : Quelle était la nature de cette expérience? (QUESTION OUVERTE) ) N=230

40%

60%

76


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 446

Canadiens qui prennent soin d’un membre de la famille ou d’un ami Presque un Canadien sur quatre (23 %) a pris soin d’un membre de sa famille ou d’un ami ayant un grave problème de santé au cours de l’année passée; Plus d’un cinquième de ces soignants (22 %) a été obligé de prendre un mois de congé ou plus; Les Québécois ont moins souvent (12 %) été obligés de prendre des congés que les Canadiens des autres régions (24 %); Onze pour cent (11 %) des soignants canadiens ont dû quitter leur emploi pour prendre soin d’un membre de leur famille ou d’un ami; Sept pour cent (7 %) ont eu accès aux prestations de compassion de l'assurance-emploi du gouvernement fédéral; Neuf pour cent (9 %) des soignants ont eu accès à d'autres prestations de leur employeur; Quarante et un pour cent (41 %) ont dû utiliser leur épargne personnelle pour survivre pendant qu’ils prenaient soin d’un membre de leur famille ou d’un ami. 77


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 447

Soin d'un membre de sa famille ou d'un ami intime ayant un grave problème de santé au cours des 12 derniers mois - Suivi, ensemble et selon le sexe

23%

2007

75%

Ensemble 26%

2006

74%

21%

2007

78%

Hommes 2006

24%

75%

2007

26%

73%

2006

27%

72%

Sexe Femmes

0%

20%

40%

60%

Oui

80%

100%

Non

Q25. Au cours des 12 derniers mois, personnellement, avez-vous eu à prendre soin d'un membre de votre famille ou d'un ami intime ayant un grave problème de santé?

78


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 448

Soin d'un membre de sa famille ou d'un ami intime ayant un grave problème de santé au cours des 12 derniers mois - Suivi, selon l’âge

2006

17% 21%

80% 79%

2007

15%

82%

2006

15%

2007

18 à 24 ans 25 à 34 ans

2006

25% 21%

74% 79%

2007

27%

72%

2007

35 à 44 ans Âge 45 à 54 ans

2006 2007

55 à 64 ans 65 ans et plus

85%

2006 2007 2006 0%

35%

65%

25%

74%

35%

63%

24%

75%

19%

80% 20%

40%

60%

Oui

80%

100%

Non

Q25. Au cours des 12 derniers mois, personnellement, avez-vous eu à prendre soin d'un membre de votre famille ou d'un ami intime ayant un grave problème de santé?

79


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 449

Soin d'un membre de sa famille ou d'un ami intime ayant un grave problème de santé au cours des 12 derniers mois - Suivi, par région Ensemble Atlantique

2007

Ontario

Région Prairies

26%

74%

2007

24%

76%

C.-B./Territoires

30%

70%

2007

22%

77%

2006

24%

75%

2007

26%

74%

2006

27%

72%

35%

2007 2006

Alberta

75%

2006 2006 Québec

23%

2007

25% 20%

2007

18%

0%

75%

16%

2006 2006

63% 82% 79% 79%

27% 20%

73% 40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q25. Au cours des 12 derniers mois, personnellement, avez-vous eu à prendre soin d'un membre de votre famille ou d'un ami intime ayant un grave problème de santé?

80


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 450

Conséquences d’avoir pris soin d’un membre de la famille ou d’un ami - Suivi

Eu à utiliser ses épargnes personnelles (compte bancaire, placements, etc.) pour survivre au cours de cette période

2007

41%

2006

41%

Pris un mois de congé ou plus, consécutivement 2007 ou cumulativement au cours de l'année, pour prendre soin de cette personne

2006

Eu à quitter son emploi pour prendre soin de cette personne

58% 59%

22%

78%

22%

76%

2007 11%

88%

2006 9%

90%

9%

90%

2007 Eu accès à d'autres prestations de l’employeur

88%

2006 11% Eu accès aux prestations de compassion de l'assurance-emploi du gouvernement fédéral

2007 7%

92%

2006 9%

90%

0%

20%

40%

60%

Oui Q26. Lorsque vous avez pris soin de cette personne, avez-vous : (LISEZ EN ALTERNANT) N=292

80%

100%

Non

81


infosantĂŠsuisse : Dossier sondage santĂŠ 1/2009 451

Les soins et la gestion des maladies chroniques (Fournisseurs seulement) *Nouveau en 2007*

82


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 452

Soins et gestion des maladies chroniques

Médecins, personnel infirmier et gestionnaires/administrateurs expliquent à peu près tous également les écarts de soins dans la gestion de la maladie chronique par l’accès inadéquat aux soins (40 %, 37 %, 38 %, respectivement) ou la mauvaise adhérence au traitement de la part du patient (38 %, 35 %, 35 %, respectivement); Les pharmaciens sont beaucoup plus enclins à expliquer les écarts de soins par la mauvaise adhérence au traitement de la part du patient (44 %) et par l’accès inadéquat aux soins (29 %); Les médecins du Québec expliquent plus souvent les écarts de soins par le non-diagnostic de la maladie (25 %) et les attribuent moins souvent à la mauvaise adhérence au traitement de la part du patient (27 %) que les médecins des autres provinces (10 % et 42 %, respectivement); Le personnel infirmier du Québec est plus enclin à expliquer les écarts de soins par l’accès inadéquat aux soins (45 %) et le non-diagnostic de la maladie (22 %) et moins enclin à blâmer la mauvaise adhérence au traitement de la part du patient (27 %) que le personnel infirmier ailleurs (34 %, 16 % et 38 %, respectivement). 83


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 453

Soins et gestion des maladies chroniques (suite)

Le personnel infirmier (42 %) participe beaucoup plus souvent à un programme d'intervention coordonnée pour aider les patients à gérer la maladie chronique, suivi par les gestionnaires/administrateurs (35 %), les médecins (31 %) les pharmaciens (26 %); Les médecins (19 %), le personnel infirmier (24 %) et les pharmaciens (13 %) du Québec participent moins souvent à ce type de programme que les médecins, le personnel infirmier et les pharmaciens des autres provinces (35 %, 47 % et 29 %, respectivement).

84


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 454

Cause principale des écarts de soins, selon le groupe de fournisseurs

Médecins

40%

Pharmaciens

29%

14% 3%

14% 10%

38%

4%

44%

3%

Fournisseurs Personnel infirmier

37%

Gestionnaires

38%

0%

Accès inadéquat aux soins

Non-diagnostic de la maladie

20%

Prescription inadéquate de médicaments

18% 6%

13% 6%

40%

60%

35%

35%

8%

80%

Mauvaise adhérence du patient au traitement

Q14. On estime que la moitié de tous les adultes canadiens souffrent d'au moins une maladie chronique. Pour bon nombre d'entre eux, il y a des écarts dans leurs soins ou des écarts entre les soins recommandés et les soins reçus. Selon vous, quelle est la cause principale de ces écarts parmi les suivantes? (N'ACCEPTEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE)

5%

100%

Ne sait pas/ Refus 85


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 455

Participation à un programme d'intervention coordonnée dans une équipe de professionnels de la santé, selon le groupe de fournisseurs

Médecins

Pharmaciens

31%

66%

26%

74%

Fournisseurs Personnel infirmier

Gestionnaires 0%

42%

57%

35% 20%

63% 40%

Oui

60%

80%

100%

Non

Q15. La gestion des soins thérapeutiques est l'une des façons proposées d'améliorer les soins. Il s'agit d'un système de programmes d'intervention coordonnée souvent offerts par une équipe de professionnels de la santé. Participez-vous présentement à un tel programme?

86


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 456

Appui à diverses interventions pour améliorer les soins aux patients En général, le personnel infirmier et les gestionnaires/administrateurs sont plus favorables que les médecins et les pharmaciens à toutes les interventions mentionnées pour améliorer les soins aux patients; Les médecins du Québec (60 %) sont plus souvent favorables aux programmes qui aident le patient sur le plan de l'autogestion de la santé que ceux des autres provinces (45 %); Les pharmaciens du Québec sont moins enclins à être tout à fait favorables aux communications régulières et continues à l'intention des fournisseurs de soins (38 %), à la communication régulière entre les patients et les fournisseurs de soins sur les résultats de test, l'adhérence et l'éducation au sujet de la maladie (55 %) et aux programmes qui aident le patient sur le plan de l'autogestion de la santé (40 %) que les pharmaciens d’ailleurs (60 %, 66 % et 51 %, respectivement); Le personnel infirmier du Québec est moins souvent tout à fait favorable aux communications régulières et continues à l'intention des fournisseurs de soins (61 %), à la communication régulière entre les patients et les fournisseurs de soins faisant état des résultats de test, de l'adhérence et de l'éducation au sujet de la maladie (65 %), aux programmes qui aident le patient sur le plan de l'autogestion de la santé (65 %) que celui des autres régions (72 %, 76 % et 76 %, respectivement). 87


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 457

Appui à la mise en œuvre de programmes reposant sur un modèle de gestion de la maladie chronique, selon le groupe de fournisseurs Total favorable

Médecins

Pharmaciens

42%

33%

15% 2%2%

12% 2% 85 %

48%

37%

75 %

Fournisseurs Personnel infirmier

59%

Gestionnaires

60%

0% Tout à fait favorable (9,10)

Plutôt favorable (8,7)

20% Neutre (6,5)

26%

10%1%2%85 %

34% 40%

60%

Plutôt défavorable (4,3)

80%

5% 94 % 100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q16A. Q1. Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable », veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes favorable ou défavorable à chacune des interventions suivantes pour améliorer les soins aux patients : La mise en œuvre de programmes reposant sur un modèle de gestion de la maladie chronique

88


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 458

Appui aux communications régulières et continues à l'intention des fournisseurs de soins sur les résultats des tests cliniques, etc., selon le groupe de fournisseurs Total favorable

Médecins

42%

41%

55%

Pharmaciens

11% 2%1%

38%

83 %

5%1%1%

93 %

Fournisseurs Personnel infirmier

69%

22%

6% 1%

91 %

Gestionnaires

68%

26%

5%

94 %

0% Tout à fait favorable (9,10)

20%

Plutôt favorable (8,7)

40% Neutre (6,5)

60%

Plutôt défavorable (4,3)

80%

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q16B. Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable », veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes favorable ou défavorable à chacune des interventions suivantes pour améliorer les soins aux patients : Des communications régulières et continues à l'intention des fournisseurs de soins faisant état des résultats des tests cliniques, des ordonnances et des résultats pour le patient

89


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 459

Appui à la communication régulière entre les patients et les fournisseurs de soins, selon le groupe de fournisseurs Total favorable

Médecins

35%

54%

Pharmaciens

64%

7%1%1%

31%

89 %

3%2%

95 %

4%

94 %

Fournisseurs Personnel infirmier

74%

20%

Gestionnaires

76%

21%

0% Tout à fait favorable (9,10)

20%

Plutôt favorable (8,7)

40% Neutre (6,5)

60% Plutôt défavorable (4,3)

80%

2%

97 %

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q16C. Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable », veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes favorable ou défavorable à chacune des interventions suivantes pour améliorer les soins aux patients : Une communication régulière entre les patients et les fournisseurs de soins faisant état des résultats de test, de l'adhérence et de l'éducation au sujet de la maladie

90


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 460

Appui aux programmes qui aident le patient sur le plan de l'autogestion de la santé, selon le groupe de fournisseurs Total favorable

Médecins

49%

Pharmaciens

49%

40%

5%2%0%

40%

89 %

7%1%2%

89 %

17%

7% 2%

90 %

28%

3%

97 %

Fournisseurs 73%

Personnel infirmier

69%

Gestionnaires 0% Tout à fait favorable (9,10)

20%

Plutôt favorable (8,7)

40% Neutre (6,5)

60% Plutôt défavorable (4,3)

80%

100%

Tout à fait défavorable (2,1)

Q16D. Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie « tout à fait défavorable » et 10 signifie « tout à fait favorable », veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes favorable ou défavorable à chacune des interventions suivantes pour améliorer les soins aux patients : Les programmes qui aident le patient sur le plan de l'autogestion de la santé

91


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 461

Utilisation de dossiers médicaux électroniques

Le personnel infirmier est plus souvent (61 %) tout à fait d’accord que le consentement individuel devrait être nécessaire avant que les renseignements sur un patient soient inclus dans le dossier médical électronique que les médecins (48 %), les pharmaciens (38 %) et les gestionnaires/administrateurs (45 %); Les gestionnaires/administrateurs sont moins enclins (7 %) que les médecins (21 %), les pharmaciens (15 %) et le personnel infirmier (23 %) à être tout à fait d’accord qu’avec l'utilisation des dossiers médicaux électroniques, il est difficile d'assurer la confidentialité; Les gestionnaires/administrateurs (63 %) sont beaucoup plus souvent tout à fait d’accord que les avantages des dossiers médicaux électroniques surpassent les risques pour la protection de la confidentialité que les médecins (42 %), les pharmaciens (51 %) et le personnel infirmier (35 %).

92


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 462

Utilisation de dossiers médicaux électroniques

Les médecins du Québec sont plus souvent (27 %) tout à fait d’accord qu’avec l'utilisation des dossiers médicaux électroniques, il est difficile d'assurer la confidentialité que les médecins des autres provinces (19 %); Les pharmaciens du Québec sont moins souvent (43 %) tout à fait d’accord que les avantages des dossiers médicaux électroniques surpassent les risques pour la protection de la confidentialité que les pharmaciens d’ailleurs (53 %). Le personnel infirmier du Québec est plus souvent (37 %) tout à fait d’accord qu’avec l'utilisation des dossiers médicaux électroniques, il est difficile d'assurer la confidentialité, que celui des autres régions (19 %).

93


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 463

Opinions sur la nécessité du consentement pour les dossiers médicaux électroniques partagés, selon le groupe de fournisseurs Total d’accord

Médecins

17%

48%

Pharmaciens

38%

31%

11% 12% 7%

3% 13%

65 %

13%

69 %

Fournisseurs 61%

Personnel infirmier

27%

45%

Gestionnaires 0%

20%

Tout à fait d’accord

Plutôt d’accord

40%

Neutre

60%

Plutôt en désaccord

22% 2% 7%6%

83 %

7% 13% 8%

72 %

80%

100%

Tout à fait en désaccord

Q17A. Dans les situations où les dossiers médicaux électroniques partagés des patients pourraient être utilisés, veuillez indiquer si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec les énoncés suivants : Le consentement individuel devrait être nécessaire avant que les renseignements sur un patient soient inclus dans le dossier médical électronique

94


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 464

Opinions sur la difficulté d’assurer la confidentialité des dossiers médicaux électroniques partagés, selon le groupe de fournisseurs Total d’accord

Médecins

34%

21%

Pharmaciens

15%

32%

10%

5%

21%

29%

9%

55 %

18%

47 %

11%

55 %

Fournisseurs Personnel infirmier

23%

32%

Gestionnaires 7% 16% 0% Tout à fait d’accord

12%

20% Plutôt d’accord

23%

25%

39% 40%

Neutre

8%

60% Plutôt en désaccord

80%

23 %

100%

Tout à fait en désaccord

Q17B. Dans les situations où les dossiers médicaux électroniques partagés des patients pourraient être utilisés, veuillez indiquer si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec les énoncés suivants : Avec l'utilisation des dossiers médicaux électroniques, il est difficile d'assurer la confidentialité.

95


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 465

Avantages par rapport aux risques de l’utilisation des dossiers médicaux électroniques, selon le groupe de fournisseurs Total d’accord

Médecins

Pharmaciens

29%

42%

51%

12% 10% 2%

30%

71 %

4% 9% 5% 81 %

Fournisseurs Personnel infirmier

35%

Tout à fait d’accord

8% 14% 7%

26%

63%

Gestionnaires 0%

34%

20%

40%

60%

Plutôt d’accord

Neutre

Plutôt en désaccord

Q17C. Dans les situations où les dossiers médicaux électroniques partagés des patients pourraient être utilisés, veuillez indiquer si vous êtes tout à fait en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord avec les énoncés suivants : Les avantages des dossiers médicaux électroniques surpassent les risques pour la protection de la confidentialité.

80%

69 %

3% 4%4% 89 % 100%

Tout à fait en désaccord

96


infosantésuisse : Dossier sondage santé 1/2009 466

Erica Berman Conseillère principale en recherche POLLARA 101, avenue Yorkville, bureau 301 Toronto, Canada M5R 1C1 Tél. : 416.921.0090 / Fax : 416.921.3903 www.pollara.com


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