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LES FACES D'UN ORAGE

L'été 2022 aura été aussi un été d'orages. Ici, un bel exemple d'un orage supercel‐lulaire en France. Sa structure était telle‐ment bien développée qu'il s'agit d'un "cas d'école" : à l'avant de l'orage, cette bande de nuages appelée "bande d'af‐flux" correspond à l'alimentation en air chaud et humide qui permet à l'orage de s'alimenter. Dans cette partie, il est très fréquent de sentir un vent chaud se diri‐ger vers l'orage.

La colonne rotative correspond au mé‐socyclone. C'est dans cette partie de l'orage que les courants ascendants sont les plus violents. À la base de celui‐ci se développe un nuage mur, qui n'est autre qu'un appendice du nuage. C'est à cet endroit que l'air chaud et humide est aspiré et entre dans le nuage. Donc une belle entrée dans l'ascenseur pour les pi‐lotes imprudents à portée du monstre. À l'arrière de l'orage, on retrouve le courant descendant issu des précipitations (grêle/pluie).

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Ce type d'orage a la capacité d'avoir une longévité accrue grâce au cisaillement de vent (directionnel et en vitesse) qui per‐met de séparer le courant ascendant du courant descendant. Celui‐ci est alors continuellement alimenté... Merci au ser‐vice Météo42

Merci au service Météo42 (www.face‐book.com/profile.php?id=10002894198 6845) pour ces explications.

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