Par ici la sortie
Le Neuvième art reste en vogue La 7ème édition du festival de la BD à Aix-en-Provence
C’est lors d’un dimanche très ensoleillé que petits et grands se sont rassemblés le 25 avril pour assister au défilé de chars haut en couleurs clôturant la 7ème édition du festival de la Bande Dessinée d’Aix-en-Provence. La direction artistique de la parade avait été confiée au dessinateur François Boucq qui avait déjà contribué au réveil du Carnaval de Lille et aux projets liés
à Lille Capitale Européenne de la Culture en 2004. C’est à partir de ses croquis, dont l’imaginaire côtoie le féérique à l’absurde et à la dérision, que les chars et costumes ont été confectionnés. En associant pour la première fois le comité officiel du Carnaval aux « rencontres du 9ème art », ce fut l’occasion de renouveler une tradition aixoise et d’exposer la BD comme un art qui inspire et qui s’inspire des autres formes d’expressions artistiques. Une conception bien présente tout au long de cette édition (du 22 mars au 25 avril), en particulier à travers une rétrospective sur les films de Tim Burton, dont l’univers excentrique et farfelu n’est pas sans rappeler sa carrière originelle de dessinateur. Au cours de ce dernier mois, de nombreux auteurs ont ainsi été mis à l’honneur par l’exposition de leurs planches réparties dans les musées de la ville, les galeries d’art, les cafés et à la Cité du Livre. Parmi eux, retenons Jacques Ferrandez, auteur des Carnets d’Orient , qui a adapté en Bande Dessinée un texte d’Albert Camus, L’hôte, extrait du recueil de nouvelles L’Exil et le Royaume (1957). Plusieurs de ses planches ont été affichées à la Cité du Livre en collaboration avec le centre Albert Camus, transformant avec brio l’écriture en image. Nous pouvons également citer l’exposition au Museum d’Histoire Naturelle de Ptiluc, cet auteur qui a fait du rat son domaine de prédilections pour rendre compte du devenir de l’homme . D’autres ont également rencontré un franc succès, en particulier lors des trois jours de dédicaces (le 9, 10 et 11 avril) durant lesquelles une librairie fut entièrement consacrée aux 60 auteurs invités. François Amoretti et Audrey Alwett, auteurs de Gothic Lolita et d’Alice au pays des merveilles, ont notamment écoulé tout leur stock ! Le succès rencontré lors du carnaval de clôture reflète de manière éloquente la réponse du public face à cette 7ème édition qui n’a pas manqué d’originalité. De l’affiche du festival visible en 3D , au concert final de Marcel & son orchestre, groupe déjanté à l’humour décapant du Nord, l’esprit était donné ! Espérons que l’année prochaine soit de la même trempe. Charlotte Pollet Saga qui raconte l’histoire algérienne, de sa conquête en 1836 à son indépendance en 1962 Exposition jusqu’au 24 mai. Dessinée par Jorge Alderete
Pause café
en compagnie de Jean-Charles Jauffret
Qu’est ce qui vous a fait rire ce mois-ci ? Comment d’infimes poussières émises par un vieux volcan islandais ont pu mettre en échec la mondialisation. Une blague ? Elle est liée à mon dernier livre sur l’Afghanistan et que je narre en conférence : « Les Américains, c’est comme les escargots, c’est à la bavure que l’on voit qu’ils sont passés ! ».
Retrouver sciencespo aix infos sur l’intranet de l’IEP Directeur de la publication : Christian Duval. Responsable du comité éditorial : Daniel van Eeuwen. Numéro réalisé avec la participation des étudiants de la section info/com. 4ème année 2009/2010. Crédit photos: educpros.fr • Charlotte Moali • Collection Catherine et Jean Camus, Fonds Albert Camus, Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence (Droits réservés) • Julie Laporte et Gabriel Lalande, Bureau Des Arts de Science Po Aix. Sciencespo aix Infos : 25 rue Gaston de Saporta- 13625 Aix-en-Provence. Cedex 1 http://www.intranet.iep.univ-cezanne.fr/futur3/gauche.html
Newsletter n°1 - Mai 2010
À vos agendas !
L’Edito Notre grande école se devait de disposer d’un véritable outil d’information en direction tant des acteurs internes et externes de la vie de l’établissement que de tous nos partenaires.
Partiels du second semestre :
du lundi 10 au mercredi 26 mai
C’est désormais chose faîte ! Sciences Po Aix Infos est né.
Grand Oral : à partir du 21 juin
Réalisé par les étudiants spécialisés en INFOCOM avec l’appui d’une équipe d’enseignants motivés, cette « Newsletter » peut compter sur le soutien sans faille de la direction.
Evènements à venir : Jeudi 27 et vendredi 28 mai : Colloque international sur le thème « Le financement du long terme : acteurs publics et investisseurs privés face aux nouveaux besoins d’investissement ». Organisé par le CHERPA / Sciences Po Aix, NATIXIS, l’Institut CDC pour la recherche et la Revue Economique. Lundi 7 juin à 18h : Conférence de M. Radrizzani, directeur de musée à Vevey (Suisse). Organisé par Sciences Po Aix et les Amis du Musée Granet Mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 juin de 9h à 17h : Congrès de l’European Association of Vertebrate Paleontologists (EAVP). Organisé par Sciences Po Aix et le Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence. Lundi 21 au vendredi 25 juin : Ecole d’été de politique comparée. Organisée par le CHERPA / Sciences Po Aix. Vendredi 2 au dimanche 4 juillet : Rencontres économiques d’Aix-en-Provence 2010. Organisé par Sciences Po Aix et le Cercle des économistes.
Conçu pour délivrer des informations reflétant la diversité de la vie foisonnante de l’Institut, l’insertion dans son environnement immédiat et son exceptionnelle ouverture à l’international, ce support se veut interactif, chaleureux et ludique. Félicitations donc aux initiateurs de ce projet et longue vie à Sciences Po Aix Infos pour lequel dynamisme et implication des étudiants constitueront le meilleur gage de succès.
Brève
Christian Duval, Directeur. Daniel van Eeuwen, Directeur Délégué.
Le programme «égalité des chances» compte 25 lycées partenaires. Il couvre le Grand Sud-Est et le territoire national, grâce au réseau IEP
Sommaire
PAGE 2 ça c’est fait Décisions et projets administratifs
PAGE 4 Tête à tête Daniel van Eeuwen l’homme multiple
Le C.H.E.R.P.A Un centre unique de recherche pour une plus grande complémentarité
PAGE 5 Lu, vu, entendu Cours et conférences, interventions, colloques... médias : Bas les masques ! Point de vue sur l’émission diffusée sur la chaîne LCP Public Sénat.
PAGE 3 Vues d’ailleurs L’Australie s’invite en Provence. cursus Plein ciel pour Sciences Po Aix Un nouveau partenariat avec l’Ecole de l’Air
PAGE 6 Zoom sur le Crit Le coin étudiant : 3 Questions à Gabriel Lalande, vice-président de l’AJE
PAGE 7 Retour sur La Conférence sur L’Education populaire : histoire et perspectives PAR ICI LA SORTIE Il y a 50 ans Albert Camus », Exposition à Aix-en-Provence PAGE 8 PAR ICI LA SORTIE Le Neuvième art reste en vogue, La 7ème édition du festival de la BD à Aix-en-Provence PAUSE CAFÉ en compagnie de Jean-Charles Jauffret
ça c’est fait ! Décisions et projets administratifs
Ce deuxième semestre de l’année scolaire 2009-2010 s’achève, il nous a offert un grand nombre de changements administratifs. Tout au long de la période, divers arrêtés ont apporté des modifications au fonctionnement de notre Institut. Administration/Organisation des études Un conseil académique a été créé : celui-ci sera compétent pour donner des avis au directeur à propos notamment des enseignements dispensés à l’IEP, du recrutement des vacataires, des résultats de l’évaluation des enseignements ou encore des orientations du contrat quadriennal. Une commission de péréquation des notes de conférences de méthode a également été instituée. Elle est composée de trois enseignants en langues étrangères (anglais, allemand et espagnol) et de trois enseignants de conférences de méthodes ; elle est présidée par le directeur de l’établissement. Est aussi mise en place une commission des mémoires de quatrième année. Enseignants Le personnel enseignant fait également l’objet de quelques changements. Ainsi, une nouvelle responsable pédagogique de la filière Information et Communication (quatrième et cinquième années), a été nommée. Celle-ci a également été choisie pour être responsable de la démarche qualité pour l’ensemble de l’établissement.
Plusieurs procédures de recrutement sont également mises en place pour la rentrée 2010. Sciences Po Aix recrute ainsi un maître de conférences en histoire, sur poste vacant, ainsi que trois ATER (Attachés Temporaires d’Enseignement et de Recherche) en science politique et en droit public, également sur postes vacants. Un poste de post-doc est créé. La recherche de nouveaux tuteurs pour la rentrée 2010, notamment pour la bibliothèque, commence également et les candidatures sont attendues d’ici fin juin.
L’Australie s’invite en Provence.
Nouvelles formations
On a coutume de dire que les Français sont arrogants et prétentieux, qu’en penses-tu ?
Toute l’équipe enseignante et administrative de l’IEP prépare le renouvellement du contrat quadriennal qui lie l’établissement à l’Etat, ainsi que les nouvelles demandes d’habilitation des masters. A été notamment annoncée la création d’un parcours masterisable de cinquième année « Affaires et projets culturels internationaux/Mécénat ». Il ouvrira à la rentrée 2010. Les informations figurent sur le site internet.
C’est plus compliqué car ce sont des stéréotypes. Mais ce que beaucoup d’étudiants étrangers ont remarqué, c’est qu’il faut faire un effort pour aller vers les Français car ce n’est pas eux qui vont faire le premier pas. Mais je ne pense pas pour autant qu’ils soient arrogants.
Conseil d’administration Le dernier Conseil d’administration, qui s’est tenu en date du 24 avril 2010, a apporté plusieurs changements au règlement d’études. La nouvelle version, ainsi que le relevé des décisions (financières, administratives et pédagogiques) adoptés par le Conseil avec le détail des votes des élus, seront prochainement publiés sur le site internet de notre école. Enfin, il a été annoncé que des contacts étaient en cours avec avec la famille de l’ancien président du Conseil décédé le 7 janvier 2010, pour lui rendre hommage en rebaptisant le site Espace Philippe Séguin situé rue Jean Dalmas. Remerciements à Patricia Rigaud, Secrétaire Générale de l’IEP et à Daniel van Eeuwen, Vice-président du Conseil d’administration de l’IEP.
fit la complémentarité des compétences de chacun. Trois axes majeurs, fixant la ligne directive du CHERPA, ont ainsi été retenus: « Gouvernance et politiques publiques », « Changements culturels et mutations religieuses », « Territoires et mondialisation ». Tel que l’explique le professeur Jean-PierUn centre unique de recherche pour re Gaudin, à la direction du CHERPA deune plus grande complémentarité puis février 2010, il s’agit de comprendre la mobilisation des acteurs sociaux et la mise en place de politiques publiques au Par son statut d’apprenti, regard de ces thèmes fondamentaux. l’étudiant oublie souvent qu’un établissement supérieur ne se contente pas seu- Au travers des projets du centre, le lement d’enseigner. Une grande partie de défi est aussi de mieux relier l’enseignement son activité se fonde dans la recherche, à l’activité de recherche et de ne plus contribuant à sa renommée. établir de séparations rigides avec les filières professionnelles. Il est d’ailleurs prévu dès C’est pourquoi, à l’occasion du 2010, l’intégration au sein du CHERPA lancement de ce nouveau journal interne, des étudiants de 5ème année en master renous proposons une présentation générale cherche. du centre de recherche de Sciences Po Aix. Aussi, l’activité du centre de Depuis le 1er janvier 2008, recherche de l’Institut est multiple. Outre l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en- les nombreuses publications des enseiProvence s’est en effet doté d’un centre gnants-chercheurs, plusieurs colloques unique de recherche baptisé « CHERPA » sont proposés chaque année. Les deux der(Croyance, Histoire, Espace, Régulation niers en date portaient sur l’état de l’AllePolitique et Administrative). En fusionnant magne, de l’Europe Centrale et Orientale les huit anciennes équipes de recherche (le vingt ans après la chute du mur de Berlin CSPC, l’Observatoire du Religieux, le (novembre 2009), et sur l’avenir des reCESPU, le CRAIC, le CREALC, le Cen- lations entre collectivités territoriales et tre Saint Laurent, le Centre d’Histoire universités (décembre 2009). D’autres Militaire, et l’Observatoire méridional sont prévus pour les mois de mai et juin. du politique), Sciences Po Aix a souhaité En plus de ces manifestations, un travail est décloisonner les disciplines et mettre à pro- effectué auprès des étudiants en doctorat.
* Le C.H.E.R.P.A
Vues d’ail eurs
Mathilde Mary
Le CHERPA accueille ainsi 90 doctorants par an répartis dans cinq disciplines : Science politique, Droit public, Sciences de l’information et de la communication, Sociologie et Histoire contemporaine. Dans le cadre d’un suivi, des séminaires doctoraux permettent de réunir mensuellement étudiants et professeurs afin d’échanger sur les différents travaux. De même, depuis quatre ans, une école d’été est proposée aux doctorants désireux de faire part de l’avancement de leurs thèses. Cette semaine de discussion collective a l’avantage de réunir une fois dans l’année l’ensemble des étudiants en doctorat à Aix-en-Provence, alors que 30% d’entre eux effectuent leurs études à l’étranger. Par son ouverture aux doctorants venant d’autres établissements, cette école d’été est aussi une confrontation intellectuelle, riche dans sa diversité. Une rencontre qui fait notamment écho au thème choisi pour cette année : « l’échange politique » . Charlotte Pollet * Rien à voir avec le groupe ethnique tibétain que l’on nomme « Sherpa ». Pour de plus amples informations, voir le site Sciences Po Aix
http://www.iep.univcezanne.fr/recherche_presentation.php
Joshua Phillips est un étudiant australien qui a quitté le temps d’une année les koalas et les plages paradisiaques pour découvrir le charme de la Provence et la vie « à la française ». Il nous raconte son expérience, ses rencontres, ses étonnements et ses déceptions. Pourquoi avoir choisi la France pour ton année de mobilité ? La raison première est linguistique car j’étudie le français depuis 8-9 ans et je voulais le perfectionner en venant ici. Et puis, je suis venu en Bretagne il y a 4 ans et j’ai beaucoup aimé la culture et la gastronomie. J’ai donc décidé naturellement de venir en France.
Cursus
parle. Et puis, ici, les semestres durent 10 semaines à peine. C’est donc difficile de travailler sérieusement. J’aurai aimé avoir des cours avec des étudiants français, ça m’aurait permis de faire plus facilement des rencontres franco-françaises.
Où as-tu voyagé en France ?
Lyon, Lille, Paris, Marseille. J’ai très envie de retourner à nouveau en Bretagne et de faire la Côte d’Azur. Ce qui est formidable en France, c’est qu’il y a une très grande diversité des cultures et des paysages selon les régions et les endroits. Les opportunités de voyages en Europe sont géniales. Deux heures suffisent pour être dans un tout autre pays. En Australie, il faut 5 heures d’avion pour faire SydneyPerth et se retrouver à l’autre bout du pays sans réellement voir de différences.
Qu’est-ce qui te manque le plus ? Les villes australiennes sont de dimenBien évidemment ma famille mais sions américaines. Ne t’es-tu pas senti oppressé dans une petite ville comme Aix- il y a Skype. La plage aussi, d’autant plus que l’hiver est difficile ici. Mais je suis en-Provence ? content d’avoir quitté tout ça pour venir Quand je suis arrivé j’ai été bou- en Provence car ça vaut 100 fois toutes les leversé par la beauté de la ville, les bâti- plages australiennes. ments marqués par l’histoire. Mais après Si un étudiant australien te un mois, j’ai été un peu moins enthousiaste car j’avais l’impression d’avoir déjà fait le demande ton avis sur son départ éventuel tour. J’ai commencé à m’ennuyer. Mais, en France, que lui dirais-tu ? je me suis rendu compte que j’étais tombé Je lui dirais « n’hésite pas ! ». amoureux de la ville, de son esprit, surtout en été où elle est particulièrement splen- Mais il faut être averti du fait qu’il y a beaucoup de problèmes avec l’adminisdide. tration française. J’ai reçu mon visa deux Quelles sont les principales jours avant mon départ et l’agence de différences entre les études que tu fais voyage était prête à annuler mon vol. Il faut être patient et compréhensif sinon on ici, et celles que tu suis en Australie ? peut très vite s’énerver. Mais la France est Je viens d’une très grande un pays qui en vaut vraiment la peine. Université où il y a un grand choix de Le regard que porte Joshua sur matières. J’étudie donc le français, l’espa- gnol, la politique, le développement et un notre pays est à la fois observateur, peu de psychologie. Ici, il y a un programme admiratif mais réaliste. Il rend compte spécifique pour les étudiants étrangers. des difficultés et des défauts de notre Les systèmes universitaires sont très dif- patrie qui n’affectent cependant en rien férents. En Australie, on a quatre cours son amour pour la France. De quoi nous qui durent deux heures chacun où on rendre encore un peu plus fiers et espépeut interagir et parler aux professeurs rons-le, un peu plus chaleureux. de nos éventuels problèmes. A l’IEP, on Julie Laporte. a deux conférences de méthode et cinq cours magistraux où seul l’enseignant
Plein ciel pour Sciences Po Aix Un nouveau partenariat avec l’Ecole de l’Air
Une convention a été signée cette année entre l’Ecole de l’Air de Salon-de-Provence et Sciences Po Aix. Elle permet d’entériner une double formation, à la fois dans le domaine militaire et celui des sciences politiques. Ce partenariat est l’aboutissement des relations qu’entretiennent les deux institutions depuis plusieurs décennies. Celles-ci étaient favorisées notamment par leur proximité géographique, leur orientation vers des activités de service public, leur taille similaire et l’intérêt manifesté par l’IEP d’Aix-en-Provence depuis longtemps pour la sphère militaire, dont le master d’histoire
militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité est une illustration. L’Ecole de l’Air accueillera donc à la rentrée prochaine six étudiants titulaires d’un diplôme de niveau bac + 3 ayant réussi le concours d’entrée, mais aussi les épreuves d’admission en quatrième année de l’IEP d’Aix-en-Provence. Ils suivront alors les enseignements dispensés par l’Ecole de l’Air de Salon-de-Provence pour une durée de trois ans, tout en étant formés par Sciences Po Aix dans des domaines tels que les relations internationales, le management, l’information stratégique, le droit public et la culture générale. A terme, les élèves seront donc diplômés des deux écoles. Ainsi, ils bénéficieront d’une formation diversifiée, un atout pour les responsabilités qu’ils seront amenés à exercer. Blandine Jouve
En tête à tête. Daniel van Eeuwen L’HOMME MULTIPLE
Directeur délégué de Sciences Po Aix, enseignant en géopolitique et science politique dans l’établissement, mais aussi amoureux de l’art et de la littérature , une des figures de proue de notre chère maison, Daniel van Eeuwen nous accorde un long moment pour nous faire partager ses passions, ses envies, ses projets. Une rencontre qui nous donne quelques clefs pour comprendre ce personnage multiple et complexe.
Extraits.
Daniel van Eeuwen en quelques dates Né à Pau. Paris à 16 ans : Propédeutique lettres à la Sorbonne, Fac de Droit.
A quoi ressemble une journée type de Daniel van Eeuwen ?
La journée type c’est qu’il n’y a pas de journée type. Mon activité est à la fois d’enseignement et de direction. Le début de matinée est consacré à la prise d’information. Dans mes tâches de direction déléguée, il y a un volet international et je suis notamment délégué auprès de l’IEP à l’Université EuroMéditerranéenne dont le siège est en Slovénie. Il m’arrive donc de répondre à des demandes de cette université. Puis il y a les partenariats avec les institutions culturelles dans l’optique de l’ouverture du parcours culturel international à la rentrée prochaine. La partie enseignement diffère au fil des années car, dans le domaine géopolitique par exemple, les conflits sont différents, ils évoluent. En fin de journée, j’essaie souvent d’aller dans les manifestations et expositions. C’est l’heure de la culture…
21 ans : Dipl. Sciences Po, admissibilité ENA. Puis DES de Droit Public et DES Science Po (major).
Justement avez-vous un coup de cœur en ce moment pour une exposition ?
23 ans : Officier-interprète ministériel. Après mai 1968 : Chargé de TD Paris 1 et Paris 2. Adjoint à la direction d’une agence de Com (évènements culturels, fondations musicales, festivals de cinéma).
Pas réellement, mais l’activité artistique à Aix évolue très positivement et j’ai abandonné le regard critique que j’avais quand je suis arrivé. Il faut dire que j’ai fait mes études à Sciences Po Paris situé à côté du boulevard St Germain et des grandes galeries d’art contemporain, des endroits où je passais beaucoup de temps. Ma famille avait ouvert une galerie et ça m’a beaucoup intéressé. J’ai ensuite travaillé dans une agence de communication et j’ai, entre autres, monté un prix de peinture pour la brasserie du Dôme à Montparnasse avec des artistes comme César.
27 ans : Assistant à Paris 10. Quitte Paris. Artisan d’art dans le Luberon. 28 ans : Assistant à l’IEP d’Aix, puis docteur d’Etat en science po (1979), MCF (1986), Prof. des Universités (1998) et Directeur délégué (depuis sept. 2006). A Sciences Po Aix : Crée (1980) le Centre de Recherches sur l’Amérique latine et les Caraïbes et récemment le Parcours Pro sur cette même aire (M2), ainsi que le Parcours Affaires Culturelles internationales. Vice-président du Conseil d’Administration. Environ 100 publications (articles et ouvrages). Et ailleurs : Membre du Conseil National des Universités. Président de l’Association européenne des chercheurs mesoaméricanistes. Expert de l’Institut des Amériques.
Pourquoi ne pas vous être consacré professionnellement à l’art ?
En fait, je n’ai jamais eu l’impression de l’avoir quitté. Dans ma vie plus privée, c’est essentiel avec la littérature. Après avoir fréquenté un milieu parisien dans lequel j’étais sur rampe de lancement politique, financier et autre, j’ai eu un retour de flamme soixante-huitard. Je suis venu ici où j’ai fait du cuir, des miroirs que je suis allé vendre sur les routes pendant un an. Dans le Luberon, je vivais une vie bohème et quelque peu précaire jusqu’au jour où un poste d’assistant s’est ouvert à l’IEP d’Aix. Je ne pouvais pas manquer cette opportunité, donc j’ai arrêté de faire des miroirs… Mais l’art et le monde artistique continuent à me passionner. Vous avez 23 ans et nous sommes au cœur des évènements de mai 1968, comment vivez vous ces évènements ?
Participe à l’aventure des Editions de l’Aube (Prix Nobel de littérature 2000).
Je suis né dans une famille où étaient inculquées les valeurs de l’establishment, de l’argent, valeurs avec lesquelles j’ai très vite été en rupture. Je me suis ensuite rapproché du Parti Socialiste Unifié (PSU). En 1968, j’étais le coordinateur Sciences Po-Sorbonne du comité Pierre Mendés France. J’étais aussi, le soir, à l’Odéon haut lieu de la prise de la parole. Comme je faisais mon service militaire le matin, j’étais convoqué par le général qui me disait: « alors van Eeuwen, l’Odéon hier soir c’était quoi ? ». Pendant la période de mai 68, j’étais donc à la fois officier, étudiant (je rédigeais mon mémoire de DES), agitateur… et rapporteur.
Fondateur de l’association « Le Partage Musical » offrant de nouveaux territoires aux jeunes musiciens. Producteur.
Vous avez été admissible à l’ENA, une carrière politique vous aurez-t-elle tenté ?
Voyages dans plus de 100 pays et îles.
Oui. En 1967, j’ai participé à la campagne législative de Robert Badinter, un homme d’exception. J’ai travaillé avec Edgar Pisani pour l’élection de 1968. En 1969, on m’a proposé d’organiser le mouvement des jeunes d’un parti de centre droit ; j’ai refusé car ce n’était pas mon camp. J’ai été militant, dirigeant, expert, mais n’ai finalement pas recherché de mandat national
Administrateur de sociétés. Délégué régional d’un parti politique. Président de Comité cantonal (Conseil Général). Conseiller municipal.
Juin 2006 : Rencontre… la future maman de Solal, qui est né le 6 novembre 2009, et qui, depuis « montre la voie ». La vie commence…
comme celui de député. Tardivement, j’ai été élu Conseiller Municipal dans le Luberon où j’ai aussi été une sorte de successeur désigné d’un Conseiller Général. Puis j’ai quitté le Luberon pour m’installer complètement à Aix et vivre une autre vie, à l’écart des élections comme acteur…mais non comme observateur.
Lu, vu, entendu
Cours conférences interventions
Aucun regret donc ?
Aucun! Peut-être une frustration du coté de la littérature car je n’ai jamais réussi à passer à l’acte ; sans doute parce que j’ai trop lu, j’ai trop d’exigences. Il faut que je me fasse à l’idée de ce que m’a dit une amie un jour « tu mourras sans avoir écrit ». Vous avez tout de même écrit de nombreux ouvrages sur l’Amérique Latine, d’où vous vient cet amour pour cette partie du monde ? C’est difficile à dire. Je suis né dans le Sud-Ouest et certaines personnes de l’entourage parlaient espagnol. J’ai appris la grammaire de la langue en quatrième et j’ai parfois passé des vacances en Espagne. Mais je n’avais pas de raisons spéciales de m’intéresser à l’Amérique Latine en dehors d’une première épouse peintre et psychanalyste uruguayenne ! Tout s’est renforcé à partir d’un premier colloque aixois en 1973. Pour beaucoup de spécialistes ce sont souvent des hasards de vie, d’affect qui les ont amené à s’intéresser à leur sujet. Même si mon domaine de spécialité est l’Amérique Latine, j’ai aussi beaucoup voyagé ailleurs, pour éviter de m’enfermer dans une sorte de communauté de latino-américanistes. Ce qui est essentiel, c’est l’ouverture, accéder à l’Autre, et apprendre à ne pas penser unique.
Avez vous un souvenir particulier en Amérique Latine ?
Un jour, je me suis retrouvé à la frontière du Honduras avec une diplomate française. Brusquement, le conducteur, un proche d’une guérilla salvadorienne, a accéléré, et on a entendu des tirs. Le conducteur a fini par s’arrêter et les gardes frontières nous ont dit « heureusement qu’on a vu la plaque diplomatique sinon vous seriez tous morts. »
Que retenez-vous de l’IEP ?
Tout d’abord, le premier colloque sur l’Amérique latine que j’ai organisé en 1973. Le Chili était en pleine effervescence, des militants trotskistes installés au premier rang de Cassin participaient activement. La rencontre m’apparaissait de plus en plus improbable. Mais tout s’est bien passé et nous avons même publié un opuscule. Depuis peu, le fait d’avoir accédé à la fonction de directeur délégué, qui permet à la fois de construire l’avenir et, au quotidien, de tenter de copiloter à travers les écueils. Et toujours, ce lieu magique au cœur d’Aix. Un de vos principaux projets pour l’IEP et l’ouverture d’un parcours culture pour les étudiants de cinquième année, pouvez-vous nous en dire un peu plus ? C’est en tout cas le projet qui me tient le plus à cœur, car quand je suis arrivé ici, j’ai découvert une ville de culture notamment autour du Festival d’Art Lyrique. Au fil du temps, j’ai été gêné de constater que l’IEP n’avait aucune insertion dans cet environnement et je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. Nous avons fait un véritable travail en amont. La démarche a été de téléphoner au Louvre, à la fondation LVMH, d’interroger les employeurs pour savoir ce qu’ils attendent en matière de cours et de formation afin qu’ils embauchent nos étudiants. La maquette a donc été établie à partir de ces enquêtes. Je suis enchanté de porter ce projet. L’entretien s’achève. Nous prenons congé. Je remercie Daniel van Eeuwen de m’avoir consacré une partie de sa journée « non type ». Sur le chemin du retour, j’ai la tête pleine de couleurs et de senteurs latines et l’espérance d’avoir un jour autant de choses à raconter. Presque une vie en quelque sorte. Et une autre qui s’annonce... Julie Laporte.
Dans le cadre du séminaire ‘‘Le leadership au Maghreb’’, Michel Camau a animé le 23 avril une conférence sur le thème du «Za’ïm, un leader comme les autres ? Figure spécifique du politique et ‘‘théories’’ du leadership». Celle-ci était organisée en partenariat entre le Laboratoire Diraset et l’Ecole doctorale de la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis. Colloques, séminaires Le 28 janvier, Michel Terestchenko a participé au séminaire de la transgression qui se tenait à la maison européenne des sciences de l’homme et de la société à Lille. Il a animé la séance intitulée « Éléments de philosophie politique », avec une intervention sur le thème de « Torture et démocratie : entre transgression et légitimation. »
Publications Les Justes de Camus, avec un dossier de Sophie Doudet, lecture d’image Agnès Verlet (paru en janvier 2010 dans la collection Folioplus) Jean-Charles Jauffret, Afghanistan 2001-2010, Chronique d’une non-victoire annoncée Les droits de la femme à la frontière du droit international et du droit interne inspiré de l’Islam : Le cas des pays arabes de Imad Khillo et André Roux (Broché - 1 décembre 2009) De l’humain : Nature et artifices de Thierry Fabre, Raphaël Liogier, Jean-Gabriel Ganascia, et Bernard Andrieu (Broché - 6 mars 2010) Médias Le 19 février, dans le cadre de l’émission « Le Rendez-vous des politiques » de France Culture, Daniel van Eeuwen interrogeait trois têtes de listes aux régionales ( J.M. Le Pen, Th. Mariani, M. Vauzelles). Le 23 février à l’IEP s’est tenu en direct et en public l’émission de France Inter «Le Téléphone sonne» spécial régionales, en partenariat avec Le Monde. Elle a permis au public de poser ses questions, notamment à Daniel van Eeuwen, sur les enjeux politiques en Provence-Alpes-Côte d’azur. Daniel Van Eeuwen s’est adonné le 9 mars à l’exercice ludique du question/réponse avec les internautes du quotidien « La Provence ». Deux sessions, avant et après les élections, ont permis de répondre aux principales questions sur les régionales. Jean Viard interviewé par Le Ravi (numéro d’avril) et retransmis sur Radio Grenouille dans l’émission « La Grande Tchatche » (disponible sur le site du Ravi). Le point sur le bilan des élections, et en particulier dans la région PACA.
Médias toujours… Déshabillons-les. Bas les masques ! L’idée est simple et pourtant originale : passer au crible le comportement des politiques, les « déshabiller en tout bien tout honneur », selon le mot d’ordre lancé par la présentatrice Hélène Risser au début de l’émission. L’exercice diffère du débat politique traditionnel et choisit de décrypter la psychologie des individus en marge de leurs apparitions médiatiques. En invitant régulièrement des spécialistes de la communication politique, du langage et de la psychologie, « Déshabillons-les » livre des outils de compréhension du discours politique, qu’il s’agisse de rhétorique ou de langage corporel. Tantôt empathique, tantôt exaspéré, le spectateur ne peut rester indifférent aux réactions engagées des spécialistes invités sur le plateau, qui mettent en lumière le pouvoir de l’image en politique et les représentations qui en naissent. Ainsi dénudé, le personnage public y gagne en lisibilité et parfois en sympathie. Le spectateur lui gagne en distance - quitte à retourner sa veste - ce que le discours perd en mystère. Le Mardi à 18H30 sur Public Sénat
SUR LE CRIT
parmi les favoris ont tentés de se consoler autour d’un verre dès le vendredi soir. Quelques accessits (les boulistes, les volleyeuses et les pom-pom girls qui terminent second) et de nombreuses demi-finales (handball, basket, rugby et football féminin) permettent pourtant à Sciences Po Aix de sauver la face et de terminer quatrième : une place au goût mitigé, loin derrière les vainqueurs grenoblois.
Le Crit, baptisé cette année « Choukrit », c’est la réunion des neuf Instituts d’Etudes Politiques (IEP) pour trois jours d’épreuves sportives et de fête. C’est aussi l’occasion pour les étudiants de la délégation aixoise, composée cette année de cinq cars, d’être ensemble, et de rapprocher les différentes promotions dans une ambiance amicale. L’adversité des autres IEP fait également naître chez les étudiants de Sciences Po Aix un sentiment d’appartenance unique, presque irrationnel, grâce auquel chacun partage le plaisir d’être réunis autour du sport, de deux soirées mémorables…et d’une intense fatigue qui participe sans doute à cette solidarité ! Côté sport, c’est aussi une chance inespérée pour des sportifs amateurs d’évoluer devant un large public déchaîné. Les résultats des aixois ont été cependant décevants cette année. Eliminés prématurément, les footballeurs et rugbymen qui figurent habituellement
Le oin étudiant Trois questions à Gabriel Lalande, vice-président de la Junior Experts.
La Junior Experts a été créée par un étudiant de la section entreprise au cours de l’année scolaire 2008-2009. Elle a pour objectif de professionnaliser le parcours Sciences Po en permettant d’acquérir de l’expérience cohérente avec les aspirations de chacun. Elle est uniquement destinée aux étudiants de Sciences Po Aix.
Conférence du 20 avril 2010, organisée par Sciences Po Aix et le Comité Jean Jaurès de Sciences Po Aix.
jeunes et de la culture (MJC), ou bien encore les organismes qui préparent les jeunes à l’obtention du BAFA. Selon le sociologue Christian Maurel, intervenant à l’Université Populaire du Pays d’Aix, l’éducation populaire est une réelle nécessité. En effet, face à la montée de l’individualisme, à la précarité, aux changements dus aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi qu’à la défiance vis-à-vis de la démocratie représentative, elle peut être utile à la reconstruction du politique et des rapports sociaux. Cela en favorisant l’émancipation des individus, en augmentant leur capacité d’agir et en promouvant la parole et la mise en relation des individus d’une manière contradictoire plutôt que de renier les conflits. Les méthodes pour y parvenir sont assez libres, mais certaines paraissent relever encore de l’expérimentation. Blandine Jouve
Par ici la sortie Il y a 50 ans Albert Camus
Heureusement, les danseuses étaient là pour raviver l’orgueil aixois et remporter l’épreuve devant leurs supporters après un spectacle parfaitement exécuté. Merci les filles, et à l’année prochaine à Paris ! Aix devra alors faire mieux pour remporter un titre qui lui échappe depuis 2006. Cette année-là, le Crit se déroulait en terre aixoise… Arthur Jeanne
principalement par le biais du bouche-àoreilles entre les entreprises. De plus, nous comptons nous développer en utilisant le réseau des anciens élèves de Sciences Po Aix. A ce sujet, quelles sont les perspectives de développement de votre association ?
« La J.E permet de faire connaître Sciences po Aix C’est une association jeune et dynamique, au entreprises de la région ». qui a employé cette année plus de quarante
Quand a été créée la Junior Experts et quels sont ses objectifs ?
L’Education populaire: histoire et perspectives
Des adolescents d’un lycée de banlieue répètent et montent Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux, assistés de leur professeur. La trame de fond du film L’Esquive (réalisé par Abdellatif Kechiche, sorti en 2004) peut être mise en parallèle avec l’un des grands principes de l’éducation populaire: faire participer activement les élèves au processus d’éducation, concevoir une éducation
Le Crit 2010 s’est déroulé du 26 au 29 mars à Strasbourg.
etour sur
du peuple pour le peuple et par le peuple. Sauf que l’éducation populaire va plus loin que le projet théâtral représenté dans L’Esquive. Elle a vocation à s’affranchir du cadre strictement scolaire et à s’exercer en tous milieux, en tous lieux et dans tous les champs d’activité. C’est en cela qu’elle peut être définie comme l’ensemble des pratiques éducatives et culturelles qui œuvrent à la transformation sociale et politique et travaillent à l’émancipation des individus et du peuple. L’éducation est populaire en ce qu’elle met les individus en jeu. Elle s’inspire de trois courants de pensée: les Lumières, et notamment le projet d’instruction publique de Condorcet de 1792, le mouvement ouvrier de la révolution industrielle et la doctrine sociale de l’Église de la fin du XIXe siècle. Concrètement, elle est mise en œuvre aujourd’hui par le biais de structures telles que les centres de loisirs, les Maisons des
Cette année est la première où étudiants au cours de missions ponctuelles. nous exerçons réellement, le chiffre d’affaires de l’année en cours s’élèvera proba Quels types de missions propo- blement à 20 000 euros alors qu’il était nul sez-vous et comment vous faites-vous l’an passé. Nous sommes donc optimistes connaître des entreprises ? à propos du futur de notre association. La Junior Experts est une chance Nous sommes polyvalents et proposons pour l’école, elle permet de faire connaître des activités diversifiées, principalement Sciences Po Aix aux entreprises de la rédans le domaine des études de marché et la gion, d’ailleurs tous les entrepreneurs qui réalisation de sites internet. ont fait appel à nos services nous ont fait Nous avons notre propre site part de leur satisfaction. (www.junior-experts.com) afin de nous Arthur Jeanne faire connaître, et nous fonctionnons
Exposition à Aix-en-Provence
A l’occasion du cinquantenaire de la disparition d’Albert Camus, célébré en janvier dernier, le Centre Albert Camus présent à la Cité du Livre d’Aix-en-Provence a choisi d’exposer les hommages rendus à l’écrivain depuis sa mort. En cinquante ans, les voix témoignant de son talent et de son humanité furent nombreuses. Ses amis d’Alger, les ouvriers du livre, les auteurs (dont René Char, un ami fidèle, et Jean-Paul Sartre, témoignage plus inattendu du fait de leur discorde) attestent à travers différentes lettres de leur attachement à l’homme et à l’artiste. L’exposition laisse également la part belle à la presse : de nombreux articles d’époque issus de la presse française (Le Figaro, L’observateur littéraire, Paris Match notamment) et étrangère révèlent l’émotion au lendemain du décès de Camus. L’événement est depuis commémoré par la presse chaque décennie et l’exposition met en avant certains de ces documents, en montrant cependant la rareté de ces articles dans les journaux français pour le quarantenaire en 2000. Deux revues de presse très complètes sur l’auteur (consacrées aux journaux français et étrangers) sont également en consultation libre sur place. Catherine Camus, la fille de l’auteur, collabore étroitement avec le Fonds Albert Camus depuis sa création à la Cité du Livre en 2000 et participe à cette exposition en présentant les documents originaux de son ouvrage Albert Camus, Solitaire et Solidaire paru en décembre dernier. La vitrine principale présente ainsi les documents originaux illustrant ce livre de photos consacré à son père : photographies familiales, manuscrit original, lettres d’Albert Camus... Bien que restreinte, cette exposition a l’avantage de nous proposer une vision originale de la vie et de l’homme qu’était Albert Camus, écrivain étroitement lié à notre ville. Les documents et articles originaux exposés croisent les nombreux hommages consacrés à l’auteur : personnes ayant connu Camus, ses amis et ses descendants, avec ceux de personnes extérieures, journalistes attachés à rappeler sa mémoire. Le Centre Albert Camus dispose de l’ensemble des manuscrits originaux de l’écrivain et plusieurs expositions thématiques sont organisées chaque année depuis dix ans afin de les présenter au grand public. Une prochaine exposition est à venir à l’automne prochain.
Exposition au Centre Albert Camus-Cité du Livre 8, rue des Allumettes Prolongation jusqu’au 15 juin 2010 Mardi, mercredi, jeudi et vendredi : 14h-18h Entrée libre
Mathilde Mary