Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014
PRESSE QUOTIDIENNE REGIONALE
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 4/10/2013
SUD OUEST La maison écologique qui défiera les séismes
BÂTIMENT Cinq étudiants de l’IUT de La Rochelle partent à Valparaiso, au Chili, participer à la construction d’un prototype d’habitat Laure, Nathan, Thomas, Pierre et Simon, c’est le club des cinq. Cinq étudiants en première année de licence professionnelle Bâtiments bois basse consommation et passifs de l’IUT (1) de La Rochelle. Ils se préparent à s’envoler pour Valparaiso, au Chili, avec leur chef de projet, l’ingénieur Gérard Schellenbaum. But du voyage : confronter leur expérience avec celle d’étudiants en architecture de l’université Federico Santa Maria pour participer, avec eux, au Solar Décathlon Europe 2014 (2) en construisant un prototype de maison solaire autosuffisante en énergie et adaptée aux régions soumises aux catastrophes naturelles. Pavillon témoin La Casa Fenix (3) rochelo-chilienne va concourir au Solar Décathlon Europe 2014, compétition organisée toutes les années paires depuis 2002. Cette année, l’épreuve finale aura lieu dans le cadre prestigieux du château de Versailles, en juin et juillet 2014. Vingt équipes en binômes de deux nationalités ont été sélectionnées pour y participer. Dont le club des cinq rochelais. Les cinq étudiants et leur chef de projet devant la structure d’un des modules. PHOTO PASCAL COUILLAUD Ils décolleront donc mardi 8 octobre pour Valparaiso où ils passeront un mois. Retour début novembre
avec les étudiants chiliens pour construire le prototype modulaire et donc démontable - dans le hall du département Génie civil de l’IUT. La maison de 45 mètres, toute en bois, est destinée à répondre aux situations d’urgence. Donc elle se monte vite, avec des structures légères, dans l’esprit d’un meuble Ikea. « Dans ces pays où les séismes sont fréquents, le provisoire s’avère souvent définitif. Et les gens vivent alors dans des cabanes sans isolation ni confort. Casa Fenix est justement destinée à s’adapter à toutes les situations et climats », explique Gérard Schellenbaum, qui a passé quelques nuits blanches à mettre sur pied ce projet « qui a un coût. Et je dois dire que sans la Région, nous n’aurions pu aller au bout. Mais Ségolène Royal a tout de suite été
séduite et est allée, financièrement, au-delà de notre demande ». « En 2012, à Madrid, ce sont les étudiants de Grenoble qui avaient remporté le Solar Décathlon avec une tête de building destinée à limiter l’étalement urbain. Leur procédé a été repris et a abouti à la construction d’un bâtiment sur la presqu’île de Grenoble », poursuit le prof. Vainqueurs à Versailles ou pas, les cinq étudiants ramèneront et reconstruiront leur maison révolutionnaire à La Rochelle. Elle servira, en quelque sorte, de pavillon témoin pour le savoir-faire de l’IUT de La Rochelle.
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 14/10/2014
OUEST FRANCE Bientôt une voiture à l’énergie solaire ?
C’était l’un des stands les plus prisés de la fête de la Science : des voitures miniatures fonctionnant grâce à la lumière. Ça bouchonne devant la table où des véhicules miniatures fonctionnent à l’énergie solaire. Enfin, à l’énergie lumineuse, puisque des torches suppléent le soleil. Les plus jeunes sont séduits par cette application très concrète de la science, dans le cadre de la fête qui lui est consacrée à l’université. « Des modèles grandeur nature sont déjà testés en Australie ou aux ÉtatsUnis » , note Mihaela Girtan, maître de conférences à la faculté de sciences et spécialiste des énergies renouvelables. Aux États-Unis, toujours, un agriculteur a réussi à devenir totalement autonome, grâce à ses panneaux solaires, qui rechargent même les batteries de son tracteur. Pour autant, la voiture de Monsieur tout le monde ne roulera pas demain à l’énergie solaire. « Ce n’est pas une simple question de science, mais une question de politique, de volonté » , définit l’enseignante. Les énergies renouvelables, ça peut attendre, le temps de piller toutes les autres ressources énergétiques... En attendant, les véhicules miniatures fonctionnent à merveille. Ils serviront à promouvoir la participation de l’université d’Angers au concours universitaire national Solar Décathlon 2014. Vingt équipes ont été sélectionnées à travers le monde, dont le team réciprocité qui associe l’université de Boone, en Caroline du Nord, et l’université
d’Angers. Il s’agira de construire une maison solaire « vivable, équitable et viable » , à Versailles, en juin prochain. Histoire de mettre en lumière tout le potentiel de l’énergie solaire... et des étudiants angevins. Laurent BEAUVALLET.
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 25/10/2013
OUEST FRANCE La fac planche sur la maison solaire du futur
L’université d’Angers participe à un concours international pour inventer une maison solaire autosuffisante. Et lance un appel aux partenaires économiques. L’initiative La maison de demain s’invente aujourd’hui à Angers. « Notre maison sera non seulement autosuffisante, mais pourra même produire suffisamment d’énergie pour alimenter une petite voiture électrique », précise François Thibault, le responsable du projet Solar Decathlon 2014 , organisé tous les deux ans. Le défi de ce concours international auquel participe cette année l’université d’Angers ? Imaginer et bâtir une maison solaire passive, c’est-à-dire qui consomme moins d’énergie qu’elle n’en produit. Sa surface habitable de 100 m² se répartira sur un rez-de-chaussée et un étage. L’énergie solaire fournira l’électricité et l’eau chaude, tandis que les calories des eaux usées seront récupérées pour chauffer ou rafraîchir la bâtisse. Une petite touche angevine parmi d’autres : un des murs de la salle de bain sera recouvert d’ardoises de Trélazé. « Nous cherchons à mettre en valeur des produits et des savoir-faire de la région. Ce sont nos partenaires américains qui ont été séduits par ces ardoises. » Pour rivaliser avec les vingts équipes universitaires engagées, l’université d’Angers s’est associée avec celle de Caroline du Nord qui dispose, elle, d’un département architecture et génie civil. Le prototype sera construit aux Etats-Unis. Puis les différents modules qui la composent seront transportés par containers et
assemblés à Versailles, où toutes les maisons lauréates seront exposées à partir du 15 juin 2014. Université cherche partenaires « Pour parvenir à relever ce défi, nous avons besoin de partenaires. Des professionnels, des industriels, des constructeurs, des bureaux d’études ou des associations. Les Américains possèdent une vraie culture du sponsoring, notamment grâce à leurs réseaux d’anciens étudiants très développés et actifs. Nous n’avons pas cette culture en France, donc forcément, c’est plus difficile pour nous. Nous devons les solliciter », explique François Thibault. L’aide recherchée peut être financière, mais peut aussi se traduire par des prestations de service, d’expertise ou de compétences. « Comme ce bureau d’étude qui a aidé nos étudiants à effectuer des calculs sur les gaz à effet de serre, en leur donnant accès à des logiciels spécialisés. » A ce jour, six partenaires ont répondu à l’appel. Ce projet peut-il avoir des débouchés concrets ? « Le brevet d’une des maisons construites en 2011 par des Américains a été racheté par un constructeur. Grâce à cela, l’université touche aujourd’hui des royalties. Un tel projet pourrait donc éventuellement déboucher sur une source de revenus pour l’université d’Angers. » Wissem AGUIR.
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 5/11/2013
L’UNION La maison solaire, le nouveau dÊfi des jeunes architectes
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 7/11/2013
OUEST FRANCE TITRE DE L’ARTICLE
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 8/11/2013
LE PARISIEN 78 CĂŠcile Duflot lance le Solar Decathlon
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 12/11/2013
L’ECHO REPUBLICAIN Les maisons du futur dans le Parc du Château
« LA CITE DU SOLEIL » DANS LE CHATEAU DE VERSAILLES. La cité royale a été choisie pour accueillir, en juin, les réalisations des équipes en compétition dans le Solar Décathlon. Un défi lancé aux universités du monde entier pour concevoir les maisons solaires de demain. Organisé depuis 2002 par le département de l’énergie américain, le Solar Decathlon est une compétition universitaireinternationale. Les participants doivent imaginer et réaliser des maisons de 75m2 autonomes sur le plan énergétique et utilisant le soleil comme seule source d’énergie. Les vingt prototypes ont été présentés la semaine dernière, à la Cité de l’architecture, à Paris, en présence de Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement. La manifestation a lieu en alternance aux États-Unis (à Washington) et dans un pays européen. Après Madrid, qui a accueilli les deux dernières éditions décentralisées, c’est donc Versailles qui recevra l’édition 2014 (du 28juin au 14juillet) sur le site des Mortemets, dans le parc du Château. Sur place, les huit cents compétiteurs représentant seize pays construiront, sur dix hectares en taille réelle, leurs projets de maisons du futur. Cette année, deux équipes françaises participeront à la compétition: l’une de Nantes, l’autre de Paris. Ils créeront ainsi une véritable cité du soleil que le public pourra venir
visiter à sa guise. 20.000personnes sont attendues. Une cité éphémère qui sera démontée au bout de quinze jours.
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 13/11/2013
TOUTES LES NOUVELLES La vitrine des maisons de demain
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 17/03/2014
LE PARISIEN 78 Versailles : Michel Desjoyeaux, parrain du concours d’architecture Solar Decathlon Le célèbre navigateur, Michel Desjoyeaux, sera le parrain du concours international d’architecture Solar Decathlon qui se déroulera à Versailles (Yvelines) du 28 juin au 14 juillet 2014. Organisée tous les deux ans à travers le monde, cette compétition met aux prises vingt équipes d’universités, écoles d’ingénieurs et d’architecture, représentant seize pays répartis sur trois continents. Le challenge consiste à concevoir et construire une maison solaire autonome en énergie. «Tous les ingrédients qui me passionnent - la compétition, la technologie, l’économie d’énergie et le travail d’équipe - sont présents dans cet événement qui montre l’importance de sauvegarder la planète» a déclaré le navigateur après avoir été présenté ce matin par Cécile Duflot, ministre du Logement et instigatrice de l’événement. Solar Décathlon, qui aura pour cadre la plaine des Mortemets dans le parc du château, espère attirer 1 million de spectateurs.
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 21/05/2014
TOUTES LES NOUVELLES Devenez volontaire au Solar Decathlon
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 4/06/2014
TOUTES LES NOUVELLES Versailles attend 200 000 visiteurs
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 16/06/2014
TOUTES LES NOUVELLES Solar Decathlon: quel chantier !
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 13/07/2014
OUEST FRANCE Ces étudiants en compétition pour l’habitat de demain
À deux pas du château de Versailles, le Solar Decathlon rassemble vingt équipes d’étudiants de seize pays. Philéas, le projet nantais, et Reciprocity, l’américano-angevin, sont en lice. C’est un drôle de village avec des maisons futuristes écolo, à deux pas du château de Versailles. Solar Decathlon, affrontement très cordial, se joue sur un ancien terrain d’exercice de l’armée. Clin d’oeil au Roi Soleil, le jeu consiste à capter l’énergie de l’astre, pour assurer l’autonomie des logements.
Une vingtaine d’équipes d’étudiants bâtisseurs sont en lice. Ils viennent de seize pays différents et de presque tous les continents. Il est à peine 10 h et les premiers visiteurs se pressent. Près de l’entrée, les visseuses crissent et les marteaux frappent la mesure. Liv-Lib, la maison d’une équipe parisienne, n’est pas prête à temps et le moral n’y est pas. « Un menuisier nous a laissés tomber au dernier moment », se désespère l’un des étudiants. Les Indiens et les Roumains connaissent aussi pas mal
de déboires. Philéas est fin prêt Enraciné entre le Team on top allemand, le Prêt à loger néerlandais et le Resso espagnol, le prototype nantais Philéas est fin prêt. Arrivé en pièces détachées et transporté par plusieurs camions, il a été monté avec un temps d’avance, ce qui lui a valu un bonus. Le bâtiment, composé d’un bout d’appartement, d’un morceau de loggia et chapeauté d’une serre, illustre une intention plus large. « L’idée consiste à réhabiliter Cap
Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 44, un vieil immeuble de bureaux désaffecté d’un quartier nantais, proche de la Loire. À l’origine, c’était un moulin. Un des tout premiers bâtiments à structure poteau poutre béton Hennebique », explique Coralie, de Sup de com, une des porte-parole de l’équipe. Photos et témoignages Sur l’une des façades, de grands portraits de femmes et d’hommes qui ont travaillé à Cap 44. Les photos sont accompagnées de témoignages pour dire combien il était agréable de travailler dans un tel cadre. À l’entrée de Philéas, des légumes et des fruits. Certains sont produits dans la serre. D’autres sont fournis par un maraîcher nantais. Quelques fruits aussi. « Prenez », invite la jeune étudiante. À l’intérieur, cadre très sympa, on s’affaire. Aurèle, en master 2 à l’École d’architecture de Nantes, bat des oeufs et taille des courgettes, aidé par Luana, jeune Brésilienne en troisième année à l’École supérieure du bois, et Estelle, de l’École de design. Ils sont une bonne centaine d’étudiants d’une dizaine d’écoles supérieures engagés dans l’aventure. « Ce soir, on reçoit un Thaïlandais et un Roumain à dîner. Deux des nôtres vont chez un Mexicain. Cela fait partie des épreuves, raconte Aurèle en rigolant. On va faire un dîner presque parfait ! » Architecture, innovation... Le Solar Decathlon mesure dix critères. L’architecture, l’efficacité énergétique, l’ingénierie, l’innovation sont notamment pris en compte. Sans oublier le fonctionnement au quotidien, avec vraie machine à laver et autres instruments qui pompent de l’électricité. Le résultat est diffusé en direct sur Internet et le public est invité à voter. Le Reciprocity, implanté à quelques dizaines de mètres, a la particularité d’arborer des couleurs américaines et françaises. Des étudiants de l’université d’Angers ont travaillé avec ceux de l’Appalachian state university de Boome, en Caroline du Nord. « On a travaillé en
visioconférence tous les jeudis après midi à partir d’octobre dernier. Une demi-douzaine d’entre nous sont allés aux États-Unis pendant deux mois », racontent Clément, en licence pro d’aménagement paysager, et son copain François, en maintenance immobilière et sécurité. 1,7 million de dollars Les modules du bâtiment sont venus d’outre-Atlantique. Conjugaison d’acier et de panneaux de bois lamellé croisé, triple vitrage au nord et double au sud... Tout a été conçu et pensé dans les moindres détails. « Jusqu’à la vaisselle et les couverts », s’enthousiasme François en indiquant que les Américains ont assuré une grosse part du job. « Le bâtiment a coûté 1,7 million de dollars. La manifestation terminée, il va être remonté temporairement à Angers. Il va servir d’outil pédagogique et de démonstrateur. L’objectif est de vendre le concept à des bailleurs sociaux », expliquent les deux étudiants. Philéas rejoindra aussi Nantes, avec ou sans lauriers. Thierry BALLU. http://jactiv.ouest-france.fr/ilssactivent/initiatives/ces-etudiantscompetition-pour-lhabitatdemain-34330