Diktyo fr 24

Secrétariat de Mission · Province Mariste L'Hermitage

24 Octobre 2014

Année Montagne.

Octobre 2014 – Juillet 2015 Le 28 octobre 2014, anniversaire de la rencontre du Père Champagnat avec le jeune Montage, démarre l’année MONTAGNE. C’était au hameau Les Palais, à environ 6 ou 7 kilomètres de La Valla.

C’est dans ce lieu qu’un jour se rendit le Père Champagnat pour assister le jeune moribond de la famille Montagne. « Cette rencontre avec le jeune Montagne fut un événement qui a marqué profondément la vie du Père Champagnat, et a certainement provoqué la naissance de l’Institut Mariste.

Cette première icône nous accompagnera jusqu’à juillet 2015. Ce sera le rappel de l’importance et de l’urgence de notre mission, aussi actuelle aujourd’hui qu’aux temps du Père Champagnat.

Inspirés par notre Fondateur qui s’est déplacé de La Valla jusqu’à ce lieu en marchant durant plusieurs heures, nous aussi nous nous sentons appelés à nous mettre en route à la rencontre des jeunes Montagne d’aujourd’hui, là où ils se trouvent.

Nous entendons résonner en nous l’appel insistant du Pape François à sortir de la commodité et à oser aller dans les milieux marginalisés qui ont besoin de la lumière de l’Évangile (EG 20). Dans son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium (49), il nous dit : « Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités.

Je ne veux pas une Église préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. Plus que la peur de se tromper j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » (Mc 6, 37) Qu’est-ce qui brûlait au cœur du Père Champagnat sur le chemin du retour à La Valla, après avoir rencontré le jeune Montagne ? Qu’est-ce qui mijotait en lui-même et qui l’a amené à fonder l’Institut quelques mois plus tard ? Interrogeons-nous : n’est-ce pas le même chemin que, maintenant, nous sommes appelés à refaire, nous laissant interpeler profondément par la situation des jeunes Montagne d’aujourd’hui ? ».

Extrait du message du F. Emili Turú S.G. 06.06.2014 Publication trimestrielle du Secrétariat de Mission de la Province Mariste L’Hermitage

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Maristes 2017 Un nouveau commencement.

Le 6 juin dernier le F. Emili Turú, proposait à tous l’Institut de faire « Un nouveau commencement » à l’occasion du bicentenaire de la fondation de l’Institut. Sa vidéo tournée sur les « Lieux Maristes » nous indique un chemin pour ces trois prochaines années.

Fin juin à Karcag (Hongrie), le Secrétariat de Mission élargi de la Province (SMHe) a débuté une réflexion sur des animations possibles pour les éducateurs, les professeurs, les enfants et les jeunes de nos œuvres éducatives.

Le Conseil général de Rome nous a fourni le logo du bicentenaire avec un logo spécifique pour chacune des trois années. Dans la Province nous proposerons une affiche pour les trois ans qui viennent et qui reprend les logos de l’Institut.

Nous avons poursuivi notre réflexion afin d’élaborer diverses actions possibles pouvant permettre que chacun se sente concerné par cet anniversaire. Ainsi une petite équipe élaborera deux animations par an pour les adultes de nos œuvres. On décide de marquer d’une façon plus particulière encore une « Journée Champagnat » pour nos enfants et jeunes avec la remise d’un « souvenir » différent chaque année. L’équipe SMH-Pastorale mettra en ligne des propositions d’animation par tranche d’âge. Nous proposerons à chaque établissement de travailler une valeur mariste et de la traduire dans une petite vidéo.

Afin de permettre une bonne communication autour de nous sur cet événement nous mettrons à la disposition de tous une « boite à outils ». Il y aura des textes, des photos, des dessins qui permettront à tous de communiquer régulièrement dans notre environnement local. Ce sera une documentation qui permettra de mieux comprendre le sens voulu par le F. Emili de ce triennat, sur une présentation du P. Champagnat, des « Lieux maristes », de quelques « Premiers frères », sur «l’icône » des années.

Un site WEB spécifique « bicentenaire » est en cours de construction qui proposera des outils et mettra en ligne toutes contributions intéressantes et permettra un dialogue permanent. À tous « UN NOUVEAU COMMENCEMENT ».

En route vers la Rencontre Internationale de Jeunes Marites à Lyon, « Dare to dream » Les 15 et 16 août s’est tenue la première réunion préparatoire de la Rencontre Internationale de Jeunes Maristes à Lyon (été 2016). Cette rencontre suit le plan des rencontres précédentes (Sydney 2008, Madrid 2011 et Rio de Janeiro 2013), en coïncidence avec les jours qui précèdent la JMJ de Cracovie 2016, en Pologne, mais cette fois il y a une raison supplémentaire pour que la rencontre se déroule à Lyon : le 23 juillet 2016 on célébrera les 200 ans de la promesse de Fourvière. Ainsi donc, après l’expérience de collaboration lors de la rencontre de jeunes de Rio de Janeiro, les Conseils généraux des quatre branches maristes ont décidé, ensemble, de convoquer la rencontre de 2016 à Lyon.

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La réunion de la commission s’est tenue dans la maison provinciale de Lyon, avec la participation des représentants des quatre branches maristes : Alejandro Muñoz, Ad Blommerde, pour les Pères Maristes (SM) ; Apolina Ikauno, Marie José de Préville et Aubierge Amoussou, pour les Sœurs Maristes Missionnaires (SMSM) ; Bridget Brady et Teri O’Brien, en représentation des Sœurs Maristes (SM), et André Déculty, Gabriel Villa-Real et Ramon Rúbies, pour les Frères Maristes (FMS). La réunion a mis en évidence la richesse de pouvoir réaliser la rencontre conjointe des quatre branches maristes mais aussi l’avantage d’en esquisser les principales lignes d’organisation.

La rencontre se tiendra du 17 au 23 juillet 2016 avec pour devise : « Dare to dream » (Ose rêver). Le chemin de préparation vers la rencontre internationale de jeunes maristes est donc bien commencé. Les quatre branches maristes, nous nous mettons en chemin avec Marie !

Échos de la II Assemblée Internationale de la Mission Mariste. Nairobi, 17-27 septembre 2014 Àngel Domingo

Les voix du feu !

Certainement il me manque des mots pour définir l’expérience vécue en Nairobi dans le cadre de la deuxième Assemblée Internationale de la Mission. Tout ce qui a été vécu m’interpelle directement car, pour moi, cela fut un moment privilégié de connaissance de la spiritualité elle-même et de la redécouverte d’un sentiment de totale communion avec toutes personnes avec lesquelles nous vivions et que nous communions au charisme mariste.

C’est un sentiment de communion que j’ai expérimenté pas seulement avec les personnes privilégiées avec lesquelles nous avons participé à l’Assemblée mais aussi avec les personnes avec qui nous avons eu la joie de partager un processus qui a été amorcé il y a un an à peine. J’ai senti qu’à Nairobi nous avons tous parlé. J’ai senti que lorsque les représentants de la province, Nikos, Pau et moi-même, nous parlions lors des séances plénières, lors de la prière, en petit groupe, ce n’était pas uniquement notre voix qui était écoutée mais la voix de toutes les personnes de la province qui avons participé à ce processus. Peut-être, cela a à voir avec le sentiment d’UBUNTU, un mot africain (le frère Emili Turú nous l’a expliqué) qui a une relation avec la communion, J’existe parce que nous existons.

L’Assemblée de Nairobi n’a pas été une assemblée uniquement de la mission, mais il y a eu aussi partage d’une réflexion concernant les trois dimensions du charisme : la spiritualité, la communion et la mission. Dans ces domaines, l’assemblée n’a pas donné beaucoup de réponses mais a suggéré beaucoup de questions : Agissons-nous selon l’ « être » ? Quel est le centre de notre agir ? Agissons-nous comme des activistes ? Par inertie ? Ou bien agissons-nous dans un sens Mariste ? Que signifie aujourd’hui le mot « communauté » ?

Est-ce le moment encore d’élargir la tente ? Ou bien, la tente est-elle neuve ? La tente est-elle internationale ? Interreligieuse ? Est-ce que nous parierons, d’une manière déterminée, sur les enfants et les jeunes qui se situent aux périphéries du monde ? Est-ce que nous croyons que la Pastorale Mariste des Jeunes est la grande opportunité que nous avons ?

A ces questions et à beaucoup d’autres, nous devrons chercher des réponses ensemble ; ce sont des défis qui, sans aucun doute, nous situeront dans une NOUVELLE ÉPOQUE POUR LE CHARISME MARISTE. Le processus n’est pas terminé en Nairobi, le processus continue. Nous sommes invités à continuer à rêver ensemble… Si tu veux arriver vite, vas-y seul, si tu veux arriver loin, allons y ensemble : c’est aussi le sens de UBUNTU.

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Nikos Noulas Tout au long de notre vie il nous arrive, de temps en temps, de nous sentir particulièrement chanceux et heureux grâce à diverses expériences uniques et exceptionnelles que nous vivons et avons vécues.

En même temps, nous prenons conscience que ces expériences sont lourdes en responsabilité, car elles ne doivent pas se limiter à un usage personnel, mais devraient être transmises comme la lumière sainte (le Feu sacré) dans l’âme d’autres personnes. Ceci est le fruit des premières pensées que j’ai eues après ma participation active de quinze jours à la 2ème Assemblée Internationale de la Mission Mariste.

Un événement important de notre vie n’est pas vécu uniquement au moment où il se réalise, mais on pourrait éventuellement le revivre à chaque fois que nous le ramenons dans notre esprit quand on essaie d’y porter un jugement, de le comparer et d’en tirer nos conclusions. Cette Assemblée fut pour moi comme une graine plantée dans un sol fertile. Et maintenant, le moment est venu de prendre soin de cette graine : il faut l’arroser pour qu’elle pousse, grandisse et porte ses fruits. Toute chose, en son temps, a besoin de mûrir.

Maintenant, c’est le moment où les réflexions, les expériences, les paroles, les images opèrent dans l’esprit de tous les participants.

Quelqu’un pourrait se poser la question pourquoi je considère cette expérience comme étant unique. La réponse est simple et évidente : La 2ème Assemblée Internationale était un événement où un grand nombre de personnes venant des quatre coins du monde ont participé et chacun d’eux a apporté dans ses bagages ses propres mentalités, son propre mode de vie, sa propre culture, ses propres racines. Mais ils regardaient tous à travers le prisme mariste, ils ont tous ressenti cette sensation de faire partie d’une même communauté de chrétiens, de maristes ayant des visions et des objectifs communs. La particularité de cet événement repose sur le fait qu’il ne peut être organisé régulièrement et c’est pour cette raison que chaque participant s’est montré affable, les yeux et les oreilles grands ouverts, absorbant tout comme une éponge.

La 2ème Assemblée Internationale de la Mission Mariste a beaucoup à offrir dans la vie et l’évolution de l’Institut comme : 1. Le renouvellement et l’ouverture vers le monde entier. Ce qui caractérise le chrétien, et, par conséquence, l’esprit mariste également, est son caractère œcuménique.

2. La critique mais aussi l’autocritique.

3. Le repérage de problèmes et le fait d’essayer d’y apporter des solutions 4. Le retour aux sources de Marcellin Champagnat afin de reprendre conscience des origines.

5. Le courage de prendre des risques et de faire face à ses responsabilités 6. La sensation pour chaque mariste qu’il n’est pas seul, mais qu’il fait partie d’une grande famille, d’un réseau à envergure internationale et doté d’une valeur universelle 7. La nouvelle vitalité de la disponibilité.

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8. La promotion du développement du monde intérieur et de la spiritualité de chaque mariste à travers le dialogue, la vie communautaire et le partage des expériences.

9. La notion de la réalité de la région (province).

10. La prise de conscience de la diversité et de la spécificité.

11. La relation harmonieuse entre frères et laïcs (la mission mariste ressemble à un talent d’or, où d’un côté du talent il y a les frères et de l’autre les laïcs. Aucun coté n’a de valeur supérieure à l’autre, et aucun coté ne peut être dissocié de l’autre.

12. Le fait de reconnaitre que nous avons tous besoin d’une formation, personne n’a la connaissance absolue, quel que soit son âge ou sa fonction.

13. Le réaménagement, le remaniement et la rénovation de la communauté mariste qui constitue le noyau de la vie chrétienne.

14. Le repérage et le recueil des exemples vivants et des témoignages essentiels de la mission mariste.

15. Le repérage, aussi, des « Montagne » d’aujourd’hui.

L’œuvre mariste est dotée d’un passé, d’un présent et d’un futur car il s’agit d’une réalité (vérité) éternelle, d’un témoignage d’amour à autrui, de l’œuvre de Dieu.

Si Marcelin Champagnat représente un phare pour la jeunesse, Jésus Christ en est donc la lumière. « Jésus leur parla de nouveau, disant : Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». St Jean (8:12).

Fr. Pau Tristany La II Assemblée Internationale de la Mission Mariste s’est déroulée à Nairobi (Kenya, Afrique) du 17 au 27 septembre dernier. La première a eu lieu à Mendes (Brésil), où frères et laïcs ont réfléchi et proposé des lignes d’action concernant la mission mariste du futur. Sept ans après, quelquesunes de ces lignes sont en train de se concrétiser dans différentes parties du monde mariste.

Le XXIème Chapitre général (tenu en septembre 2009) a proposé une deuxième assemblée. De septembre 2014 à juin 2014 chaque Province du monde mariste a tenu son assemblée provinciale, après avoir achevé la phase locale. A Nairobi nous étions plus de 150 personnes de 45 pays des cinq continents afin de réfléchir sur l’avenir de la mission mariste dans le monde, avec pour devise « Maristes nouveaux en mission ». Dans une réunion de ce genre on imagine aisément que la communication et la différence de cultures peut supposer un problème… mais la réalité a été tout autre. L’engagement de tous envers le charisme mariste et les activités du premier jour ont aidé rapidement à se connaître et à faciliter une atmosphère de communication, tout en créant de la sorte un esprit de famille et de cordialité.

Les participants étaient trois représentants de chaque Province, tous engagés vis-à-vis de la mission mariste.

Nous étions des jeunes, des laïcs et des frères qui vivions et travaillions ensemble.

Le logo de la rencontre était un acacia africain et un feu, signifiant que nous étions assis autour du même feu qui nous éclaire et nous réchauffe, nous permettant à la foi de dialoguer et d’expliquer les différences, à l’instar des tribus africaines.

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Les frères africains nous ont accueillis les bras ouverts, par la salutation « Karibú » (bienvenue), spécialement les frères du MIC (Marist International Center) qui étudient la théologie au Marist International University College.

Les maisons ou nous étions hébergés ainsi que la maison où l’Assemblée s’est tenue offraient les conditions nécessaires pour jouir du séjour et du travail. La peur que nous avions ressentie étant donné les nouvelles sur les maladies ou le terrorisme ne s’est jamais matérialisée. L’animation des journées nous aidait à réfléchir et à approfondir la mission mariste et les défis et opportunités que nous pose l’avenir. Les moments de prière et de célébration nous ont aidés à ne pas oublier que c’est Jésus qui nous convoque à travailler dans la mission, comme le ferait Champagnat.

La journée débutait par une causerie (préparée généralement par un frère Conseiller général), puis nous entrions dans le vif du sujet à partir de certaines activités. Le travail en petits groupes, par langue, s’est avéré très important. Cela nous permettait de partager, d’écouter et d’approfondir avec grande souplesse. Les ateliers, les moments de silence et autres nous aidaient à nous centrer sur le thème. L’ambiance de l’Assemblée a toujours été familiale et fraternelle. Les dialogues en petits groupes, les assemblées ou les moments festifs se sont distingués par un grand esprit d’union et de fraternité. Toutes les activités et les différents moments ont été empreints de la joie qui découle de la foi en Jésus, d’un optimisme évangélique qui nous a permis d’envisager l’avenir avec espérance.

Les journées précédant l’Assemblée et les dimanches ont favorisé des moments de détente dont nous avons profité pour connaître la culture et la faune africaines. Un après-midi nous avons visité des institutions qui travaillent auprès des enfants et des jeunes démunis.

Les nuits festives, où nous avons pu connaître les cultures des différents pays, ont vivifié les esprits et donnée la joie nécessaire pour toute la rencontre. Tous les deux jours, en soirée, un continent se présentait : traditions, gastronomie, danses.

Certains thèmes sont revenus très souvent: communion entre frères et laïcs, engagement dans une même mission, vitalité du charisme mariste dans le monde, nécessité d’une spiritualité enracinée dans le Christ, être le visage marial de l’Église, internationalité et mobilité de frères et laïcs susceptible d’apporter richesse et variété à la mission. Une commission est en train d’achever la rédaction et la traduction du document final de l’Assemblée. Il nous parviendra probablement en décembre. Demandons au bon Dieu de conserver la flamme qu’il a allumée à Nairobi, et d’être capables de la porter partout afin de pouvoir parler autour du feu dans chacun de nos lieux d’origine. Aidés par la Bonne Mère, ce ne sera pas difficile.

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Expérience de service des scouts au “Centre Marista d’Escoltes” (CMS) aux œuvres maristes de Hongrie.

L’année 2010 a connu le début de la collaboration entre le « Centre Marista de Escoltes » (CMS) et les œuvres éducatives de Hongrie. Cette initiative de service et de soutien éducatif est née de l’intérêt des deux parties.

Du côté des frères de Hongrie car ils ont vu la nécessité d’offrir cette expérience de collaboration à des jeunes de la Province en vue de leur propre enrichissement et aussi pour les bienfaits de pouvoir partager quelques journées avec des personnes d’autres pays ; et du côté du Comité de Direction du mouvement scouts mariste qui cherchait à offrir des expériences significatives de service aux scouts les plus âgés du CMS (les pionniers).

Après avoir concrétisé le projet durant l’année scolaire 2009-2010, l’été de cette même année les pionniers de l’AE Garbí, de Lleida, ont participé pendant trois semaines au camp d’été au sine d’A MI HAZUNK, à Esztergom, secondant le personnel éducatif du Centre.

C’est ainsi que débutait cet intéressant projet provincial. Les jeunes s’impliquaient dans une activité éducative du centre hongrois, tout en participant à une excellente démarche d’apprentissage qui leur donnait des aptitudes dans différents domaines, malgré la difficulté de la langue. D’un autre côté s’ouvrait pour les enfants, les jeunes, les éducateurs et les frères de Hongrie, la possibilité de partager quelques jours avec des jeunes d’un autre pays, avec tout ce que cela suppose d’enrichissement et d’ouverture pour tous.

Après le succès et la bonne expérience de 2010, le projet de 2011 s’est élargi à la ville de Karcag, lieu de participation de l’AE Albada, de l’école mariste de Rubí.

Dès lors et au long de trois étés, un bon groupe de jeunes a pu bénéficier de cette expérience de service et de collaboration. Outre les groupements scouts de Lleida et Rubí, d’autres groupements ont participé à la démarche : Girona (A.E. Arrels), Mataró (A.E. La Soca) et l’A.E. Montserrat du collège Sants-Les Corts de Barcelone.

Carles Pueyo, conseiller pionnier de l’A.E, Albada, a accompagné les jeunes de Rubí pour vivre cette expérience le mois de juillet dernier et a écrit le récit que nous transcrivons à la suite : En juillet dernier, huit pionniers et deux moniteurs de l’A.E. Albada ont eu l’opportunité de vivre une expérience de service tout en donnant un coup de main à la colonie d’été de l’école Szent Pál, dans la ville hongroise de Karcag. La communauté mariste nous a accueillis sur place pendant deux semaines, comme si nous étions à la maison, et a répondu à nos questions sur la mission mariste en Hongrie.

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Que dire de cette magnifique expérience vécue en Hongrie ?

Nous avons fait de nombreuses expériences et avons connu bien des personnes qui nous ont ouvert les portes toutes grandes dès le début : d’abord les frères présents dans la communauté : Pere, Ton, Misi, puis les éducateurs et les volontaires, tout donnés au service, étant toujours un grand exemple pour nous, et enfin les enfants de la colonie. Nous nous souvenons encore du premier jour, nous visages étaient un livre ouvert : nouvelle langue, nouvelle réalité, mais les enfants ont réussi à dissiper nos craintes.

Décidemment, aussi loin que l’on aille, le sourire est une langue universelle ! En moins d’une minute nous étions entourés de tous les enfants ; quelle énergie ! C’est ainsi que nous avons accompagné ces enfants pendant les deux semaines et partagé tant de moments et d’activités, ateliers, jeux de table, etc., et pourquoi pas, apprenant par la même occasion quelques mots de hongrois !

Puisque nous étions en Hongrie, nous ne pouvions pas manquer l’occasion de visiter sa capitale du pays. Le week-end nous avons donc mis le cap sur Budapest. Esztergom étant assez proche, nous y avons passé la nuit. Le frère Pau et la communauté nous ont offert de la place pour dormir. Qui plus est, nous avons pu rencontrer des visages connus, les pionniers de l’A.E, La Soca qui, comme nous, achevaient les deux semaines de service auprès de la communauté d’Esztergom. Inutile de dire combien nous nous sommes amusés : ce fut génial !!! Glaces spéciales, dîners interminables, et … Budapest Express, tout a contribué à rendre notre week-end extrêmement agréable et amusant.

En vérité, ce fut une expérience unique, tant pour l’accueil magnifique dont nous avons bénéficié que pour les aspects positifs que nous en avons retiré. Grâce aux petits détails tels que sourires, bisous et accolades que nos recevions chaque jour de la part des enfants dès qu’ils nous voyaient, nous avons appris à valoriser davantage les détails de chaque jour, et surtout à renforcer notre conviction que le service est un outil de transformation, tant de notre être que de la réalité qui nous entoure. Nous nous efforcerons de nous laisser guider par la devise si connue… « Laissons un monde un peu meilleur que nous ne l’avons trouvé. »

Köszönöm és hamarosan találkozunk!

Merci et à bientôt !

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Prix Jean-Baptiste Montagne Prix d’innovation pédagogique – Province L’Hermitage

Pantelís Zouras Lycée Léonin Néa Smyrni (Grèce)

Péter Catalá i Erika Fordorné Karcag (Hongrie)

Pere Travesset, Dolors Elias, Anna Cabau, Pilar Bigordà , Encarni Serrano, Mari Carmen Oró, Anna Terrado, Pili Cuesta, Irene Mayoral, Elisabet Girol i Joan Pifarré.

Maristes Montserrat (Catalunya)

Pour la deuxième année consécutive, l’année scolaire précédente on a convoqué le Prix Jean-Bte Montagne d’innovation pédagogique pour les éducateurs des œuvres éducatives, sociales et scolaires de la Province l’Hermitage.

Le prix est inspiré par la rencontre de Marcellin Champagnat et le jeune Jean-Baptiste Montagne. Grâce à cette rencontre, Marcellin a pris conscience de la réalité des jeunes de son temps et a su donner une réponse courageuse et inédite. Être proches des enfants et des jeunes, spécialement des plus défavorisés, telle est la vision de Champagnat dont nous sommes héritiers et continuateurs. Écouter les enfants, être attentifs à un monde en mutation, voilà les attitudes que nous devons faire nôtres pour que le rêve de Champagnat devienne réalité : que les enfants et les jeunes que nous accompagnons deviennent de « bons chrétiens et de vertueux citoyens ».

Les prix aux travaux gagnants de cette 2ème édition ont été remis à partir du mois de septembre. Vous trouverez des informations sur les travaux gagnants sur le site web des œuvres éducatives de la Province : www.maristes.eu

Plan stratégique : plans d’action provinciaux pour l’année 2014-15 Lors de la session du mois de septembre dernier, le Secrétariat de Mission élargi a évalué les plans d’action de l’année 2013-14. Puis on a fixé le Plan au niveau provincial pour l’année 2014-15.

Le plan stratégique provincial présente des initiatives stratégiques en continuité avec le travail développé les dernières années ayant pour but rendre service aux œuvres éducatives maristes et à la communauté éducative.

Voici les lignes d’action dans les différents domaines : Axe 1 : Pastorale  S'assurer de l'existence d'un Plan Pastoral dans toutes les œuvres de la Province et de sa mise en œuvre.  Coordonner et assurer la mise en place de propositions pour la célébration du Bicentenaire.  Promouvoir, accompagner, mettre en contact et assurer l'existence d'une équipe vocationnelle dans chaque pays en lien avec les organes de coordination des œuvres.

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 

Coordonner la mise en place des initiatives en vue de développer la pastorale de vocations en lien avec les secrétariats SFA i SCFL. Participer dans l'organisation de la RIJM qui aura lieu à Lyon en 2016.

Axe 2 : Animation et gestion des œuvres scolaires et sociales  Elaborer un cadre commun provincial de communication interne et externe pour les œuvres.  Coordonner l'élaboration du Plan Stratégique 2015-21.  Accompagner les travaux dans les différents pays en vue d'obtenir la certification ISO-9001.

Axe 3 : Enfants et jeunes en difficulté  Organiser et réaliser une journée consacrée aux droits des enfants au niveau provincial.  Faire connaître aux responsables des organes et des œuvres la politique provinciale de protection de l’enfance et mettre en route les structures nécessaires pour sa réalisation.  Connaître les dispositifs existants pour l'accompagnement des enfants et des jeunes dans les différents pays de la Province.

Axe 4 : Gestion des personnes  Coordonner la mise en place du projet sur la gestion des personnes dans les différents pays.  Développer une formation sur le projet de gestion des personnes pour les leaders des pays.  Faire une réflexion sur la détection de leaders maristes au niveau provincial, des pays et des œuvres.  Mettre en œuvre le programme de formation provinciale spécifique sur la mission mariste d'évangélisation Axe 5 : Économie  Consolider l'utilisation des instruments professionnels pour la gestion économique des œuvres et les différents circuits et calendriers pour la prise des décisions.  Assurer la formation des responsables des œuvres dans chaque pays à la lecture et à l'analyse des instruments pour la gestion économique des œuvres.

Axe 6 : Pédagogie  Partager des expériences et des bonnes pratiques éducatives, pédagogiques et pastorales.

Tous ensemble pour une mission commune et une vision partagée.

Dans le cadre de la démarche de planification stratégique et de l’élaboration du plan 2015-2021, le secrétariat à la mission élargi a défini les personnes, groupes et instances mis à contribution pour les différentes étapes de ce plan.

Avant de rentrer dans le détail des axes stratégiques et des projets qui seront la concrétisation du plan pour les six ans à venir, il fallait définir la mission des œuvres éducatives de la Province et la vision que nous en avons à l’horizon 2021.

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Mission

Pour être plus précis, définir la mission, c’est définir tant notre identité que notre raison d’être. C’est détailler la façon spécifique dont nous effectuons ce que nous avons à faire en référence à nos destinataires.

La vision, quant à elle, décrit le but que nous souhaitons atteindre dans l’avenir par rapport à notre mission. La vision nous aide à partager un rêve commun de ce que nous voulons devenir à l’avenir.

Vision

Les groupes sollicités, environ 140 personnes, pour définir ces deux éléments essentiels pour bâtir le futur plan stratégique se sont vus proposer deux dynamiques originales.

Pour la mission : la dynamique proposait aux personnes et groupes interrogés d’échanger pour dégager un consensus autour des 5 éléments qui leur paraissaient indispensables car intrinsèques à la mission mariste.

Pour la vision, la dynamique demandait des échanges pour aboutir à la rédaction de messages courts de type « tweet », pour définir le rêve que nous partageons concernant l’avenir de la mission éducative mariste dans notre province pour les 6 ans à venir.

Valeurs

La diversité des apports des différents pays représente une vraie richesse et témoigne également de la convergence de vue sur ce qui nous unit en tant que province mariste, tous ensemble pour une mission commune et une vision partagée.

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