When Pioneers of the Daguerrian Era Testify: the Charm and Relevance of Primary Sources

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De: Serge Plantureux fotografia@atelier41.press

Objet: 20.07.2022 When Pioneers of the Daguerrian Era Testify: the Charm and Relevance of Primary Sources

Date: 22 juillet 2022 à 16:05

À: serge@plantureux.it

In front of the invention of photography, we feel something of an immense astonishment like a child discovering the ocean. Then comes the uncertainty - am I not confronted with a common knowledge, causing a smile on the faces of the scientists?

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Daguerre's Primary Sources:

Victor de Moléon (b. 1784)

Jean-Pierre Thierry (b. 1810)

Jean-Gabriel-Victor de Moléon (17841856). Historique et description du Daguerréotype / Recueil de la Société Polytecnique / Paris, septembre-octobre 1839. In-8, titre du périodique, 111 pp, 2 planches dépliantes, reliure d’époque en basane marbrée pour la Chambre de Commerce de Bordeaux.

Victor de Moléon is a prolix bureaucrat, chief engineer of the land registry, member of several learned societies. He scans the scientific actuality, and, as a former student of the École Polytechnique, he has an e!cient and extensive network ...

Context, let's imagine you are in Paris, early 1839. The editors of this monthly scientific journal have followed all the announcements and public sessions of the invention since January 1839, whose stages they rigorously trace. One of the most interesting publications of the historical days of the publication of the invention of photography. J.G.V. de Mauléon privileges the importance of Daguerre at the expense of Nièpce, which is natural in the circumstances of an immediate actuality :

"The discoveries of Mr. Daguerre have made a real revolution in the arts; we cannot collect with too much care all that is related to their history. We have already provided the first elements by inserting the various notes read or communicated to the Academy of Sciences by Mr. Arago, whose enlightened patriotism knew how to call on this invention the interest of the country. A first note was inserted in the issue of our

collection in January 1839; a 2nd in February; a 3rd in April. A 4th published by Mr. Chevalier concerning the drawings produced by the action of the solar light. As the 5th document we have given in full the report of Mr. Arago made in the name of the commission appointed by the Chamber of Deputies. "

Publication savante et complémentaire contemporaine de l’édition originale de la notice de Daguerre publiée par Giroux, les rédacteurs de ce journal scientifique mensuel ont suivi depuis janvier 1839 toutes les annonces et toutes les séances publiques de l’invention dont ils retracent rigoureusement les étapes. L’une des plus intéressantes publications des journées historiques de la publication de l’invention de la photographie. J.G.V. de Mauléon privilégie l’importance de Daguerre aux dépends de Nièpce, ce qui est naturel dans les circonstances d’une actualité immédiate.

"Les découvertes de Monsieur Daguerre on fait une véritable révolution dans les arts ; on ne saurait recueillir avec trop de soin tout ce qui se rattache à leur historique. Nous en avons déjà fourni les premiers éléments en insérant les diverses notes lues ou communiquées à l’Académie des sciences par M. Arago, dont le patriotisme éclairé a su appeler sur cette invention l’intérêt du pays. Une première note a été insérée dans la livraison de notre recueil en janvier 1839 ; une 2e en février ; une 3e en avril. Une 4e publiée par Monsieur Chevalier concernant les dessins produit par l’action de la lumière solaire. Comme 5e document nous avons donné en entier le rapport de Monsieur Arago fait au nom de la commission nommée par la chambre des députés. "

Joseph Nicéphore Nièpce. Extrait des lettres (published by Mauléon, 1839)

"To complete on this subject the series of pieces which must pass successively under the eyes of our readers it would remain us to give them:

6th the notes that Mr. Arago thought he had to add to his report by publishing it in the minutes of the sessions of the Academy of Sciences (pages 33-46)

7th the treaty of transfer made to the State by MM. Daguerre and Niepce fils, of their process (pages 46-48)

8th the explanatory statement of the

8th the explanatory statement of the bill presented by the Minister of the Interior to the Chamber of Deputies on June 15, 1839.

9th the bill having for object to grant to Mr. Daguerre a pension of 6000 Fr. and to Mr. Niepce son one of 4000 Fr.

10th the report to the Chamber of Pairs on the same subject, made by Mr Gay-Lussac.

11th the notice on the heliography discovered by Mr. J.-N. Niepce (pages 48-61)

12th the notes on the modifications brought by M. Daguerre to the process of M. Niepce (pages 97104)

13th the historical note on the Daguerreotype process (pages 104111)

14th the description of the processes followed by M. Daguerre to produce the drawings accompanied by the explanation of the plates where are represented the instruments necessary to the operation. (pages 6 à 32)

It seemed unnecessary to us to reproduce the 8th, 9th, and 10th documents, which are found in great part in the so complete report of M. Arago. One will read moreover in the

booklet sold at Giroux's; and among the others we will choose first the 14th, as having to satisfy the impatience of our readers. The 6th, 7th, 11th, 12th, and 13th documents will follow in succession.

Before printing the description of the processes, we read and compared all that has appeared on this subject, and we gave preference to the one that Mr. Giroux delivered to the public, as it was written by Mr. Daguerre himself. In such matters what is from the master is sacred; nevertheless, we have used, for some additions, the description published by the society of encouragement and our own memories, because we attended and paid great attention to the experiments that M.Daguerre was willing to make in the presence of the Free Society of Fine Arts, from which it results a perfect plate representing the Tuileries and the Louvre, taken from the Quai d'Orsay. "

"Pour compléter sur ce sujet la série des pièces qui doivent passer successivement sous les yeux de nos lecteurs il nous resterait à leur donner :

6e les notes que Monsieur Arago a cru devoir ajouter à son rapport en le publiant dans les compte rendu des séances de l’Académie des sciences ;

7e le traité de cession fait à l’État par MM. Daguerre et Niepce fils, de leur procédé ;

8e l’exposé des motifs du projet de loi présenté par le Ministre de l’intérieur à la

présenté par le Ministre de l’intérieur à la chambre des députés le 15 juin 1839.

9e le projet de loi ayant pour objet d’accorder à M. Daguerre une pension de 6000 Fr. et à Monsieur Niepce fils une de 4000 Fr.

10e le rapport à la chambre des Pairs sur le même objet, fait par Monsieur Gay-Lussac.

11e la notice sur l’héliographie découverte par M. J.-N. Niepce

12e les notes sur les modifications apportées par M. Daguerre au procédé de M. Niepce

13e la note historique sur le procédé du Daguerreotype

14e la description des procédés suivi par M. Daguerre pour produire les dessins accompagnée de l’explication des planches où sont représentés les instruments nécessaires à l’opération."

Il nous a paru inutile de reproduire les 8e, 9e et 10e documents, qui se retrouvent en grande partie dans le rapport si complet de M. Arago, et qu’on lira d’ailleurs dans une brochure qu’on vend chez Giroux ; et parmi les autres nous choisirons d’abord la 14e, comme devant satisfaire l’impatience de nos lecteurs. Viendront après et successivement les 6e, 7e, 11e, 12e, et 13e document.

Avant d’imprimer la description des procédés, nous avons lu et rapproché tout ce qui a paru à ce sujet, et nous avons donné la préférence à celle que M. Giroux a livré au public, parce qu’elle a été faite par M. Daguerre lui-même, et quand pareille matière ce qui est du maître est sacramantel ; néanmoins, nous nous sommes servi, pour quelques additions, de la description publiée par la société d’encouragement et de nos propres souvenirs, car nous avons assisté et prêté une grande attention aux expériences que M.Daguerre

attention aux expériences que M.Daguerre lui-même a bien voulu faire en présence de la Société libre des Beaux-Arts, desquelles il résulte une planche parfaite représentant les Tuileries et le Louvre, pris du Quai d’Orsay.

At the end of the volume two triple plates with 21 figures drawn by de Moleon, engraved by Marlier.

"The engravings attached to the pamphlets of Messrs. Giroux and Susse are on too small a scale; we have used those engraved by the Société d'encouragement, but

Société d'encouragement, but supplementing them and applying to them the letters indicated in the edition of Mr. Daguerre, which has for us a more o!cial character. Thus, in summary we think that taking advantage of the meeting of all the materials published until now, our collection will contain what will be able to satisfy our readers the most.

Notice on Heliography by M. Niepce; warning: we have placed at the bottom of the pages the notes of M. Daguerre which contain the observations he made to M. Niepce during his communication. His notes are not written with a critical purpose but only to make known precisely the state of this discovery which could seem, according to the description of its author, to o#er a perfection to which it is far from reaching, in spite of the improvements which have been made. "

"Les gravures jointes aux brochures de MM. Giroux et Susse sont à une trop petite échelle ; nous nous sommes servi de celles gravées par la Société d’encouragement, mais on les complétant et y appliquant les lettres indiquées dans l’édition de M. Daguerre, qui a pour nous un caractère plus o!ciel. Ainsi, en résumé nous pensons que profitant de la réunion de tous les matériaux publiés jusqu’à ce jour, notre recueil renfermera ce qui pourra le plus satisfaire nos lecteurs.

Notice sur l’Héliographie par M. Niepce ;

Notice sur l’Héliographie par M. Niepce ; avertissement : on a placé en bas des pages les notes de M. Daguerre qui renferme les observations qu’il a faites à M. Niepce lors de sa communication. Ses notes ne sont pas écrites dans un but critique mais seulement pour faire connaître précisément l’état de cette découverte qui pourrait paraître, d’après la description de son auteur, o#rir une perfection à laquelle elle est loin d’atteindre, malgré les améliorations qui ont été apportées. "

Jean-Gabriel-Victor de Moléon (1784-1856). Monthly magazine, printed title-page coinciding with Giroux' Daguerreotype notice publication, September 1839.

Eight years later, in May 1847, appears one of the first history of the invention, written as an early synthesis:

"When we see what prodigies operate a discovery, is it not of the greatest interest to know what was the mother idea, the first idea?

What were its steps and its developments?"

« Quand on voit quels prodiges opèrent une découverte, n’est-il pas du plus grand intérêt de savoir quelle fut l’idée mère, la première idée ? Quels furent sa marche et ses développements ? »

Jean-Pierre Thierry (1810-1870). Mai 1847- Daguerréotypie. Franches explications précédées d’un Histoire générale abrégée de la Photographie. Lyon et Paris, 1847. In-8, faux-titre, titre, 178 pp, 1 feuillet de table, vignettes gravées, percaline prune

Jean-Pierre Amable Thierry, learned the trade of daguerreotypist with Vaillat in Paris in 1841 before settling the same year in Lyon. A tireless experimenter, he submitted his discoveries to the Academy of Sciences in 1844, published his history of daguerreotyping in 1847, and joined the Mayer* and Pierson* firm shortly before taking part in the Paris World's Fair of 1855, the Brussels World's Fair of 1856, and the French Photographic Society's exhibitions of 1857, 1863 and 1864. Successive addresses: 6, rue du Bât-d'Argent in Lyon (1841-1855); 45, then 41, rue de la Chaussée-d'Antin (18601870); 4, avenue de Clichy (1870).

His son Amédée Pierre Thierry (born in 1836), assisted him and then succeeded him. Under his name he exhibited daguerreotype views of Lyon at the London World's Fair in 1862. Successive addresses: 41, rue de la Chaussée-d'Antin (18601870); 92, rue Saint-Lazare (1870-1879).

Jean-Pierre Amable Thierry, a appris le métier de daguerréotypiste auprès de Vaillat à Paris en

1841 avant de s'installer la même année à Lyon. Expérimentateur infatigable, il soumets ses découvertes à l'académie des Sciences en 1844, publie son histoire de la daguerréotypie en 1847, rejoint la maison Mayer* et Pierson* peu avant de participer à l'exposition universelle de Paris de 1855, à celle de Bruxelles de 1856 ainsi qu’aux expositions de la Société française de photographie de 1857, 1863 et 1864. Adresses successives : 6, rue du Bât-d'Argent à Lyon (1841-1855) ; 45, puis 41, rue de la Chausséed'Antin (1860-1870) ; 4, avenue de Clichy (1870).

Son fils Amédée Pierre Thierry (né en 1836), l’assiste puis lui succède. Expose sous son nom des vues de Lyon au daguerréotype lors de l’exposition universelle de Londres en 1862. Adresses successives : 41, rue de la Chausséed'Antin (1860-1870) ; 92, rue Saint-Lazare (1870-1879).

Thierry's Histoire is illustrated with a few

Thierry's Histoire is illustrated with a few personal woodcut illustrations

"Since time immemorial, inspired men gifted with the art of divination have described in action, have reproduced to the eyes of their contemporaries, as well as to those of the following generations, the reflections of light on the numerous beings of creation. By the degradations of tints which they had observed in nature (as much however as the imperfection of their eyes had allowed it to them), they animated their works by expressing in a suave way all the luminous reflections on the velvety contours of the human skin.

But to these geniuses precursors of the truth, a new Messiah appeared one day, he told them: you had guessed right, my children! You were almost right! This is how I reflect myself on the creation that I illuminate! I am the great designer! The great artist! The inspirer of the inspired! I am the sun, bow down!!!

Yes, he had the power of the supreme master! Happy circumstances have brought together men to prove it; the Photographer, this nobel

Photographer, this nobel instrument, was created for this purpose. It has already traversed Europe, as says our spiritual prince of the criticism in the prospectus of the Excursions Daguerriennes, tracing on its way its softer aspect, the oldest buildings, the richest monuments of the Fine Arts, as those to which the tradition attaches the most interesting memories.

In this faithful mirror, the giants of the human work, as well as the most piquant details of the private life, the rare moments of happiness which are allocated to us, all these pictures, mobile as fugitive, are retracing with all the charms of the unforeseen.

Also France and Europe, astonished, amazed to see themselves reproduced with all their graces, have welcomed with legitimate transports the realization of a phenomenon which had always seemed a dream to past ages.

This noble motive of miraculous things has formed many adapters to Photography; it is for them that we write. We want to encourage the noble fever that has been declared in these elite

declared in these elite organizations, which, hearing about sunshine, flowers, poetry, marvelous achievements, get drunk with happiness like others with wine.

They are also rewarded, by the assent of sensible men, to have disdained with all their height the denigrations of these chagrined spirits who have never understood anything beautiful or elevated. Would one believe that they found defects in the solar images? The wretches! Without thinking that these defects exist in the sphericity of the eye; that they exist in the objects placed on di"erent planes because of the thickness of the layer of air; that the only defect, a major defect that exists in their poor organization, and the much greater one of not knowing how to appreciate anything.

When one does not use it like children, certainly the Daguerreotype is a children's toy. Fortunately, the facts are there to make them blush at their foolish indi"erence, because as our great contemporary artists say: it is a serious science and fruitful in discovery... "

« Depuis les temps immémoriaux

«

Depuis les temps immémoriaux des hommes inspirés et doués de l’art de la divination ont décrit en action, ont reproduit aux yeux de leurs contemporains, comme à ceux des générations suivantes, les reflets de la lumière sur les nombreux êtres de la création. Par les dégradations de teintes qu’ils avaient observées dans la nature (autant cependant que l’imperfection de leurs yeux le leur avait permis), ils ont animé leurs œuvres en exprimant d’une manière suave tous les reflets lumineux sur les contours veloutés de la peau humaine.

Mais à ces génies précurseurs de la vérité, un nouveau Messie est apparu un jour, il leur a dit : vous aviez bien deviné, mes enfants ! Vous aviez presque raison ! Voici comme je me reflète sur la création que j’éclaire ! Je suis le grand dessinateur ! Le grand artiste! L’inspirateur des inspirés ! Je suis le soleil, inclinez-vous !!!

Oui, il avait la puissance du maître suprême ! Des circonstances heureuse ont amené des hommes réunis à le prouver ; le Photographe, ce nobe l’instrument, a été créé à cet e"et. Il a déjà parcouru l’Europe, comme le dit notre spirituel prince de la critique dans le prospectus des Excursions dDaguerriennes, retraçant sur son chemin elle est plus doux aspect, les plus vieux édifices, les plus riches monuments des BeauxArts, comme ceux auxquels la tradition attache les plus intéressants souvenirs.

Dans ce miroir fidèle, les géants de l’œuvre humaine, comme les plus piquants détails de la vie privée, les rares instants du bonheur qui nous sont départis, tous ces tableaux, mobiles comme fugitifs, sont retracés avec tous les charmes de

fugitifs, sont retracés avec tous les charmes de l’imprévu.

Aussi la France et l’Europe, étonnées, émerveillées de se voir reproduites avec toutes leurs grâces, ont-elles accueilli avec de légitimes transports la réalisation d’un phénomène qui avait toujours paru un rêve aux âges passés.

Ce noble mobile des choses miraculeuse a formé de nombreux adaptes à la Photographie ; c’est pour eux que nous écrivons. Nous voulons encourager la noble fièvre qui s’est déclarés dans ces organisations d’élite, lesquelles, entendant parler de soleil, de fleurs, de poésie, de réalisations merveilleuses, s’énivrent de bonheur comme les autres de vin.

Aussi sont-elles récompensées, par l’assentiment des hommes sensés, d’avoir dédaigné de toute leur hauteur les dénigrements de ces esprits chagrins qui n’ ont jamais rien compris de beau ni d’élevé. Croirait-on qu’ils ont trouvé des défauts aux images solaires ? Les misérables ! Sans réfléchir que ses défauts existent dans la sphéricité de l’oeil ; qu’ils existent dans les objets placés sur des plans di"érents par suite de l’épaisseur de la couche d’air ; que le seul défaut, défaut capital qui existe dans leur piètre organisation, et celui bien plus grand de ne rien savoir apprécier.

Quand on n’en use comme des enfants, certainement le Daguerreotype est un jouet d’enfants. Heureusement que les faits sont là pour les faire rougir de leur sotte indi"érence, car comme l’on dit nos grands artistes contemporains : c’est une science sérieuse et féconde en découverte… »

In a footnote, M. Thierry gives us an indication that could partly explain the abnormally reduced number of daguerreotypes made by Daguerre: "Daguerre had tried to preserve the prints by means of di"erent varnishes obtained with succin [yellow amber], copal [diluted in alcohol = shellac], rubber [latex, dissolved in turpentine], wax and several resins; but he had noticed that by the application of any varnish, the lights of the prints were considerably attenuated and that at the same time the vigors were veiled. To this inconvenience was added the decomposition of the mercury by its combination with the varnishes tested; this e"ect which began to develop only after two or three months ended up destroying the image entirely. Moreover, for the author to reject the use of varnishes entirely, it was su#cient that their application destroyed the intensity of the lights, since the most desirable

lights, since the most desirable improvement, which M. Fizeau achieved, was, on the contrary, the means of increasing this intensity." (page 84)

Toutes sortes de renseignements émaillent l'ouvrage. dans une note de bas de page, M. Thierry nous livre une indication qui pourrait en partie expliquer le nombre anormalement réduit de daguerréotypes réalisés par Daguerre :

"Daguerre avait essayé de préserver les épreuves au moyen de di"érents vernis obtenus à l’aide de succin [ambre jaune], de copal [dilué dans de l’alcool = gomme-laque], de caoutchouc [latex, dissous dans la térébenthine], de cire et de plusieurs résines ; mais il avait remarqué que par l’application d’un vernis quelconque, les lumières des épreuves étaient considérablement atténuées et qu’en même temps les vigueurs étaient voilées. À cet inconvénient se joignait la décomposition du mercure par sa combinaison avec les vernis essayés ; cet e"et qui ne commençait à se développer qu’au bout de deux ou trois mois finissait par détruire entièrement l’image. Du reste, il su#sait pour que l’auteur rejetât entièrement l’usage des vernis, que leur application détruisît l’intensité des lumières, puisque le perfectionnement le plus à désirer, et que M. Fizeau a réalisé, était, au contraire, le moyen d’augmenter cette intensité". Page 84

Tampon ex-libris de F. Chartron, planneur lyonnais, producteur de plaqué d'argent pour daguerréotypes, fournisseur de JeanPierre Thierry

ATELIER 41 via fratelli Bandiera 60019 SENIGALLIA (AN)

fotografia@aterlier41.press

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