CATALOG ARNO BANI - MICHAEL JACKSON by Serum AndCo

MICHAEL JACKSON par ARNO BANI

Pierre Bergé & associés

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MICHAEL JACKSON par

arno bani

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auctIOn Date

lundi 13 décembre 2010 - 20 heures

Monday, December 13, 2010 at 8 pm

LIeu De La vente

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hôtel salomon de rothschild

11, rue Berryer 75008 ParIs

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samedi 11 décembre 2010 de 10 heures à 22 heures

saturday, December 11, 2010 from 10 am to 10 pm

Dimanche 12 décembre 2010 de 10 heures à 22 heures

sunday, December 12, 2010 from 10 am to 10 pm

Lundi 13 décembre 2010 de 10 heures à 15 heures

Monday, December 13, 2010 from 10 am to 3 pm

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as so cié s

Biographie

MICHAEL JACKSON 1958-2009

Par Philippe Margotin

Gary, Indiana Depuis que I Want You Back a atteint les première et deuxième places des classements américains et britanniques en janvier 1970, Gary, dans l’Indiana, n’est plus seulement la « Magic city steel », mais aussi et surtout le fief de la famille Jackson. c’est en effet dans cette ville située en bordure du lac Michigan, dans la banlieue sud-est de chicago, que sont nés les cinq membres des Jackson Five : sigmund esco « Jackie », le 4 mai 1951 ; toriano adaryll « tito », le 15 octobre 1953 ; Jermaine, le 11 décembre 1954 ; Marlon, le 12 mars 1957 ; et Michael, le 29 août 1958. auxquels il faut ajouter Maureen, le 29 mai 1950 ; La toya, le 29 mai 1956 ; randy, le 31 octobre 1961 ; et Janet, le 16 mai 1966. sous l’égide de leur père Jo, qui leur a imposé une discipline de fer, et avec le soutien de Diana ross, qui les a vus sur scène, les Jackson Five décrochent un contrat chez Motown, le label de Berry Gordy. c’est la belle aventure qui commence. I Want You Back est suivi par d’autres très grands succès : I’ll Be There, ABC, Mama’s Pearl, Never Can Say Goodbye, Doctor My Eyes. Quant aux concerts, ils transmettent à un large public, sans distinction d’âge ni de race, à la fois l’énergie du rhythm’n’blues et l’humanisme de la soul.

Biographie

Michael en solo Mais Berry Gordy veut aller plus loin, c’est-à-dire faire enregistrer les cinq frères séparément. c’est Michael qui ouvre le bal, avec Got To Be There, chanson qui donne son nom à son premier album solo, sorti en 1972. On y trouve Ain’t No Sunshine de Bill Withers et You’ve Got A Friend de carole King, mais aussi I Wanna Be Where You Are de Leon Ware, Rockin’ Robin’ de Leon rene et Love Is Here And Now You’re Gone du trio de choc de Motown hollandDozier-holland. ce premier effort solo sera numéros 3 et 14 dans les charts de rhythm’n’blues et pop du magazine Billboard et se vendra à quatre millions d’exemplaires dans le monde. Pour Berry Gordy et Michael Jackson, ce n’est donc pas seulement un joli coup d’essai : c’est un véritable coup de maître. aussi, tout en poursuivant son parcours avec ses frères, Michael enregistre-t-il pour Motown les albums Ben (1972), Music And Me (1973) et Forever, Michael (1975), qui comprennent à leur tour leurs lots de hits internationaux : la chanson-titre pour le premier, qui est aussi son premier numéro 1 dans les classements ; la chanson-titre, ainsi que With A Child’s Heart et Happy (le thème du film Lady Sings The Blues de sidney J. Furie avec Diana ross dans le rôle de la chanteuse de jazz Billie holliday) pour le deuxième ; et, pour le troisième, Just A Little Bit Of You. en 1976, c’est le divorce entre les frères Jackson et Berry Gordy. si la signature chez epic permet aux Jacksons, comme ils s’appellent désormais, de connaître un nouveau souffle créatif, c’est également l’occasion pour Michael de donner libre cours à son inspiration, qui est immense. ainsi, tout en participant aux sessions de Goin’ Places (1977) et de Destiny (1978), il mène à bien ses propres projets. Il joue aux côtés de Diana ross dans le remake du Magicien d’Oz (1978) de sidney Lumet, puis, avec Quincy Jones pour producteur, il entre en studio pour son cinquième album solo. Off The Wall sort en 1979. On y trouve Girlfriend de Paul Mccartney et I Can’t Help It de stevie Wonder ; mais ce sont les propres compositions de Michael qui suscitent l’enthousiasme général, à l’image de Don’t Stop Till You Get Enough, de Rock With You et de She’s Out Of Life. Off The Wall se solde par un énorme succès commercial. Onze millions d’exemplaires : aucun artiste afro-américain n’avait fait aussi bien !

Biographie

Thriller et Bad récompensé par un Grammy award, Off The Wall consacre Michael Jackson nouvelle star de la soul. et ce n’est là, en quelque sorte, que le hors-d’œuvre. Le plat de résistance paraît en 1982, deux ans après le bien nommé Triumph des Jacksons, mais aussi après les premières révélations à sensation de la presse. Injections d’hormones pour garder son timbre de voix, opérations et traitements divers pour garder sa « jeunesse éternelle », que ne lit-on pas alors. La réponse de l’artiste aux rumeurs vient sous la forme d’un chef-d’œuvre absolu, une fois encore réalisé avec Quincy Jones et rod temperton (le claviériste britannique du groupe heatwave). Thriller, en effet, c’est une suite ininterrompue de hits – sept numéros 1 dont la chanson éponyme, Billie Jean et The Girl Is Mine (avec Paul Mccartney). c’est la synthèse parfaite de plusieurs décennies de musiques afro-américaines. c’est un rôle nouveau conféré aux clips, désormais réalisés comme de véritables courts-métrages (celui de Thriller mis en scène par John Landis). c’est encore ce Moonwalk (interprété pour la première fois lors des retrouvailles de Michael Jackson et de Berry Gordy pour le 25e anniversaire de Motown en mai 1983). enfin, à ce jour, c’est l’album le plus vendu dans le monde (peut-être 118 millions d’exemplaires) ! alors que bien des artistes se seraient enfermés dans leur tour d’ivoire à la suite d’une telle réussite artistique et commerciale, Michael Jackson se sent prêt à relever de nouveaux défis. après avoir retrouvé ses frères pour l’enregistrement de Victory (1984), et pour la tournée qui a suivi, il incarne le personnage principal de Captain Eo, court-métrage de Francis Ford coppola destiné aux parcs d’attractions Disney, et compose, en collaboration avec Lionel richie, We Are The World, chanson interprétée en 1985 par le groupe de stars usa For africa contre la famine en Éthiopie. symbole de son exceptionnel parcours : celui que l’on surnomme le « roi de la pop » rachète la société d’édition atv, qui possède les droits des deux tiers des chansons des Beatles. Mais ce qui intéresse le public, et la critique, c’est d’abord et avant tout son œuvre musicale. nous sommes en 1987. Thriller est déjà une vieille histoire. Pourquoi un si long silence ? L’interprète de Beat It et de Billie Jean serait-il en manque d’inspiration ? c’est alors que sort Bad, le 31 août 1987. L’accueil des fans se passe de commentaires : onze chansons (dont neuf écrites par Jackson lui-même), cinq numéros 1 (la chanson-titre, The Way You Make Me Feel, Man In The Mirror, I Just Can’t Stop Loving You avec siedah Garrett et Dirty Diana) et 38 millions d’exemplaires vendus. Mais, peut-être plus important encore, ce troisième album solo chez epic est celui de la transformation, celui de la maturité même. Le docile jeune homme a cédé la place au « bad boy » : ce n’est plus l’adolescent consensuel qui s’exprime, mais un créateur qui exalte pleinement son héritage afro-américain.

Biographie

La remise en cause ce virage musical se trouve confirmé avec Dangerous, disponible dans les bacs le 26 novembre 1991. avec teddy riley comme successeur de Quincy Jones, cet album est puissamment marqué par le new jack swing ; mais c’est le morceau le plus rock, Black Or White (avec la guitare de slash des Guns n’ roses), qui inonde les ondes et qui atteint la première place des classements des deux côtés de l’atlantique. Le clip, de nouveau réalisé par John Landis, est encore une petite merveille, le chanteur se métamorphosant en panthère noire et anéantissant tout ce qui symbolise l’amérique WasP. Michael Jackson enregistrera encore deux albums originaux, HIStory, Past, Present And Future Book I (1995) et Invincible (2001), qui poursuivent l’un et l’autre l’œuvre entamée avec Bad. Le roi de la pop a définitivement quitté l’adolescence. Le 26 mai 1994, il se marie avec Lisa-Marie Presley, la fille d’elvis et de Priscilla. Mais, deux ans plus tard, c’est le divorce, à la demande de Lisa-Marie pour « différences irréconciliables ». Dès le mois de novembre 1996, il épouse en secondes noces Debbie rowe, l’infirmière de son dermatologue, avec qui il aura Prince Michael Junior (13 février 1997) et Paris Michael (3 avril 1998). Ils divorceront à l’amiable, en avril 1998. enfin, le 24 février 2002, il devient le père de Prince Michael II (Blanket), né par insémination artificielle. au cours de toutes ces années, Michael Jackson s’occupe activement des enfants défavorisés dans le cadre de sa fondation heal the World. et, bien vite, de nouveau les rumeurs, puis le scandale... en mars 1993, il est accusé d’abus sexuel sur mineur. Il l’est de nouveau en 2002. aussitôt, on perquisitionne sa propriété de neverland. un mandat d’arrêt est lancé contre lui : il risque 20 ans de prison. Le verdict tombe le 13 juin 2005 : il est innocenté des dix chefs d’inculpation. Michael Jackson est donc libre. Mais le mal est fait. Quatre années se passent. en mars 2009, il annonce une nouvelle série de concerts – les derniers assure-t-il. cette tournée, dont les concerts sont d’ailleurs prévus à Londres, entre juillet et septembre 2009, puis en janvier et février 2010, s’intitule « this Is It » (« c’est tout » en français). Mais, le 25 juin 2009, en milieu de journée, Michael perd connaissance dans sa demeure de Bel air. Il est conduit de toute urgence au ronald reagan ucLa Medical center, où il décède une heure plus tard. c’est toute la planète qui lui rendra un ultime hommage (tandis qu’une enquête commence). un hommage légitime, il est vrai. Durant quatre décennies, Michael Jackson aura incarné la musique noire dans tout ce qu’elle a de plus excitant et aura donné des rêves à ceux qui en avaient tant besoin.

Biographie

1979_Off the Wall 1982_Thriller 1987_Bad 1991_Dangerous 1995_HIStory â&#x20AC;&#x201D; 2001_Invincible 9

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Biographie

ARNO BANI né en 1976

c’est au lycée que débute la carrière d’arno Bani. autodidacte et déterminé, il décide à dix-huit ans de s’impliquer dans un travail d’expression visuelle en réalisant ses premières images. Il désire connaître le métier de l’intérieur et de manière plus professionnelle et quitte le système scolaire. Il s’exerce quelques mois à la fonction d’assistant sur les plateaux des plus grands studios parisiens, mais il souhaite affirmer son point de vue derrière l’objectif. Il profite alors des structures offertes par les studios et se lance dans la cour des grands. tout juste âgé de vingt ans, il réalise des images de mode et de beauté en suède et commence à se faire connaître hors de Paris. Il attire l’attention d’Isabella Blow, dénicheuse de talents du Sunday Times, qui repère ses premiers essais. une confiance se crée, les collaborations s’enchaînent et l’univers mis en scène par le jeune Français prend de plus en plus d’ampleur tandis que sa démarche gagne en assurance. ses créations naissent d’un mélange de réflexion et d’impulsions. Les notions de luxe et de chic, revisitées, y sont mises en avant. associant son talent et son goût à ceux d’Ora-ïto et de topolino, arno Bani sort des sentiers battus de la mode et construit un univers visuel personnel, où il exprime sa vision précise du féminin. Michael Jackson remarque alors son travail dans les pages mode du Sunday Times. Il désire lui confier son image par le biais d’une série de portraits. arno Bani, âgé de vingt-trois ans, se retrouve ainsi face à un mythe vivant qu’il devra sublimer grâce à son objectif.

Biographie

cette collaboration achèvera d’installer arno Bani comme l’un des photographes les plus doués de sa génération. Par la suite, il est sollicité par des institutions de la mode et du luxe comme Lacroix, Givenchy et cartier ou par les musiciens du duo air, David Guetta et Bob sinclar. À vingt-cinq ans, arno Bani est un photographe reconnu au-delà des frontières de la mode. Faite d’oppositions, mélangeant classicisme et modernité, son approche monochromique de l’image est désormais incontournable et s’exprime dans les pages de Citizen K, Spoon, Visionaire ou Jalouse. Il photographie ainsi Monica Bellucci, Mélanie thierry ou noémie Lenoir. si la symbolique du noir / rouge et celle du Puzzle ont habité ses premières créations et ont imposé sa griffe, c’est désormais vers l’hyperréalisme et « l’hyper-matière » qu’arno Bani oriente ses travaux sur l’image et le portrait. une démarche qui s’accompagne d’une ouverture aux nouvelles technologies d’impression et de réalisation photographique. en 2003, la fondation nicolas hulot lui confie la réalisation d’une campagne publicitaire qui est récompensée du deuxième prix photo du club des directeurs artistiques. Début 2004, arno Bani réalise son premier film, le vidéo-clip du hit Rocking Music de Martin solveig, DJ et producteur house français. cela lui vaut de réaliser dans la foulée son premier film publicitaire pour le parfum Deep red d’hugo Boss, avec anouk Lepère, puis la campagne club Internet début 2005. Durant l’été 2005, la talentueuse et réputée acheteuse d’art Isabelle Baud lui confie la réalisation de la campagne film et photo pour l’ouverture du nouveau musée d’art contemporain du valde-Marne (MacvaL). À travers l’accroche « venez prendre l’art », il se réapproprie les codes de l’art contemporain et les projette dans son univers, en insistant sur la richesse des matières et des couleurs tout en abordant une dimension plus humaine. Le film gagne le prix argent eurobestlive 2005 (the european awards For creative exellence). Début 2006, arno réalise le nouveau vidéo-clip Happy Therapy pour Demon, starring Ora-ïto et vahina Giocante, conçu également pour promouvoir le premier parfum anti-dépresseur smiley. Il s’attaque ici à la 3D, en créant un ruby’s cube. À cette occasion, arno est finalement aussi chargé de la campagne photo du parfum. Durant l’année 2006, arno réalise les films publicitaires très remarqués pour tPs, dans lesquels il met en scène une série d’yeux maquillés, dans le cadre du lancement de la télévision en haute définition. Il tourne ensuite un vidéo-clip pour le groupe superbus et leur tube Butterfly. Dans ce film, arno plonge les membres du groupe dans un univers pailleté. en 2006, grâce au film du musée d’art contemporain du val-de-Marne (MacvaL), arno obtiendra un nouveau prix, mais cette fois au très reconnu et respecté Festival D&Da (le club des directeurs artistiques anglais). Il sera récompensé par un Pencil, avant même d’avoir 30 ans.

Ci-contre : page intérieure du supplément style du sunday times du 11 avril 1999, Arno Bani.

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Biographie

en 2007, arno Bani participe à la diffusion de l’image d’une nouvelle marque de haute joaillerie, akillis, il réalise la campagne de publicité ainsi que le catalogue de vente. cette nouvelle enseigne, comme elle le revendique, tend à « offrir une vision radicalement moderne, audacieuse et libre », ainsi les photographies transfigurent cette ligne directrice à l’esprit jeune et novateur. au cours de cette même année, Jérôme coste fait appel à lui pour créer les visuels de la campagne ruby, prestigieuse marque de casques de moto, qui a su mêler dans un élan artistique, le sport à l’esthétisme. Parallèlement, il continue à collaborer avec ses amis Ora-ïto, jeune designer français, et Mélanie thierry dont il exécute les portraits. Les artistes contemporains du cinéma, de la mode ou de la musique confient leur image à arno Bani. Il est donc amené à collaborer avec Frédéric Beigbeder, xavier veilhan, Jeancharles de castelbajac, Irina Wolkonskii, le groupe air ou encore Kolkoz, dont l’association propose une modélisation de l’espace où tout devient possible par une dynamique constante : une re-modélisation du monde. en 2009, awdio.com, site internet permettant d’écouter de la musique en live, sollicite arno Bani pour réaliser les photographies mises en ligne. en 2010, riche de son art et de son succès, il signe avec la marque samsung et réalise plusieurs images de publicité. ces quelques années auront suffi à arno Bani pour s’imposer comme un artiste indépendant dont le talent est reconnu de tous : en effet il a su comprendre les demandes tout en créant un univers qui lui est propre.

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Il était une fois...

Couverture du supplément style du sunday times du 11 avril 1999. 16

Il était une fois...

Il était une fois

MICHAEL JACKSON en habits de lumière… Par Jéromine Savignon

For ever Michael par Arno Bani Il était une fois, au pays de la musique et du ballet de L’Opéra de la Lune, au pays de tous les imaginaires, une célèbre étoile, un petit clown triste, qui voulait à tout prix oublier de grandir. aussi, cherchait-il à fuir le temps en déguisant son angoisse de paillettes, de fulgurations gestuelles fascinantes et de chansons très belles. un jour, c’était en avril 1999, il se trouvait seul dans la chambre d’un palace londonien… seul, avec l’image envahissante et cruelle d’une enfance volée par un père abusif décidé à faire de ses cinq fils, à tout prix et malgré eux, les nouvelles stars de la musique du rêve américain. Les souvenirs surgissaient, angoissants… L’impitoyable férule paternelle… La tyrannie des jours et le temps dévoré de concerts et de répétitions où jamais ne pouvaient trouver place l’insouciance et les jeux… Les premiers succès des Jackson Five et lui, Michael, le benjamin, très tôt devenu la vedette du groupe avant de s’envoler, solitaire, vers les prisons et le « brouillard doré » d’une gloire universelle qui semblait, ce matin-là, vaciller. Le doute rôdait. au-delà de la catharsis jubilatoire de la scène, de l’ivresse impérieuse de la danse et des sons, lui faudrait-il donc vivre toujours l’écartèlement douloureux d’un autisme Mozartien ? serait-il une fois, juste une fois, délivré de l’obsession de fuir l’incurable souffrance de ne jamais s’appartenir, d’être fatalement et constamment dépouillé par l’hydre à disques d’or de tous les Big Brothers de la célébrité ? et, sous tant d’apparitions multiples, sous ce « visage global » de poupée de cire, y avait-il seulement un vrai Michael ? Michael, le « kid » à la voix de pur cristal, l’enfant prodige qui avait « une folie dans les jambes » et tellement de tristesse dans la tête.

Il était une fois...

ce 11 avril 1999, dans le luxe anonyme, anesthésiant et banal, de cet hôtel de nulle part et d’ailleurs, Michael Jackson rêvait et jouait à tromper l’angoisse et l’ennui en feuilletant, par distraction, le Sunday Times. soudain, la couverture du supplément Style accroche son regard. L’image est sublime. sur fond de brume d’une cité imaginaire, le mannequin astrid Muñoz surgit, irréelle, du cadre doré d’un décolleté inventé par Jean-Paul Gaultier pour une robe de châtelaine de science-fiction ; un châle des Indes l’enlace, telle une carapace d’or. uniformément peint d’un maquillage d’argent irisé, le visage lisse et muet irradie d’une beauté androgyne, à la fois hiératique, impénétrable et mise à nu ; un peu comme une évocation rétrofuturiste de la mystique des icônes byzantines. La rencontre fortuite de cette image est, bien au-delà du choc esthétique, ressentie par Michael comme une nouvelle échappée vers son « cher pays des histoires » et des contes qui, depuis toujours, l’aide à survivre. Il la sent déjà comme une réponse, inespérée, salvatrice, à l’hérésie mortelle de sa destinée, une sorte de talisman extra-ordinaire qui pourrait exorciser ses chagrins. elle est pour lui comme une promesse de lumière dont il attend beaucoup car elle semble vibrer d’une dark fantasy proche de la sienne. Michael Jackson en est sûr : il lui faut absolument connaître l’auteur de cette image envoûtante. très vite, il découvre qu’il s’agit d’arno Bani, un tout jeune photographe de mode parisien d’à peine vingt-trois ans, autodidacte intuitif à l’extrême et récemment révélé par l’aristocratique pythie londonienne de la mode, Isabella Blow, alors rédactrice au Sunday Times. elle l’avait un soir « flashé » au studio de l’un de ses « poulains », le styliste Jérôme Dreyfuss, dont il était l’ami dans une complicité de toutes les frasques et de tous les projets. son côté « chien fou qui trace plus vite que la lumière », ses tenues de gamin frondeur et la poésie d’une inventivité déchaînée allant jusqu’à mettre en pot des femmes-fleurs, l’avaient enchantée ; depuis quelques mois, déjà, Isabella Blow travaillait avec lui. Impatient comme l’enfant qui vient d’entrevoir l’espérance d’un nouveau jouet, Michael charge alors son équipe rapprochée d’inviter à new York arno et son book. Les coups de téléphone pleuvent en vain. arno, qui n’en croit ni ses yeux, ni ses oreilles, pense à une blague. Michael Jackson voudrait le voir ? Inimaginable ! Il faudra tout le talent de persuasion de son avocat, emmanuel asmar, et la réception d’un billet d’avion pour le convaincre qu’il ne s’agit pas d’un rêve. un jour et demi plus tard, arno est à new York !

Il était une fois...

Arno, qui n’en croit ni ses yeux, ni ses oreilles, pense à une blague. Michael Jackson voudrait le voir ? Inimaginable ! 19

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« Monsieur Jackson est prêt à vous recevoir. » Un couloir dérobé, une porte qui s’ouvre enfin, et l’idole, en pantoufles de velours et pyjama de satin, saisit Arno dans ses bras. Surnaturel ! 20

Il était une fois...

et le thriller-conte de fées commence : limousine et gorilles, suite avec salle de billard privée au Waldorf astoria et déjeuner initiatique avec l’état-major de la maison de disques pour une formation éclair à l’étiquette de cour en vigueur au royaume du prince Michael. Le message final est clair : « tu vas rencontrer Michael cet après-midi. À partir de maintenant, tu oublies tout, sinon… » et la radicalité d’un geste et d’un bruitage sans équivoque ponctue la menace. Le suspense se prolonge. une théorie d’antichambres, des cohortes de talkies-walkies et de gardes du corps au regard vide, de longues minutes d’attente, et même une fouille en règle avant le sésame magique : « Monsieur Jackson est prêt à vous recevoir. » un couloir dérobé, une porte qui s’ouvre enfin, et l’idole, en pantoufles de velours et pyjama de satin, saisit arno dans ses bras. surnaturel ! La rencontre est vraiment magique ! Michael et arno se trouvent, se reconnaissent comme deux enfants joueurs et complices pour s’amuser de tout. À plat ventre sur la moquette, ils explorent ensemble le book d’arno, reviennent longuement sur l’image du Sunday Times. au hasard des pages, Michael, enthousiaste, pose mille questions et s’attarde parfois à caresser d’une main légère l’image qui lui plaît avant d’applaudir doucement, lentement, extasié, en murmurant, la voix nimbée de rêve : « I like it… I like it… ». et l’incontournable aréopage de ses assistants, manager et directrice artistique, groupés en silence au fond du salon, note fébrilement la référence de chaque photo qu’il aime. ainsi s’achève la cérémonie, la première scène, surréaliste, d’un conte unique en train de devenir la belle histoire de Michael et d’arno. À quelque temps de là, Michael fait savoir à arno qu’il veut travailler avec lui. c’est arno, dont il avait instantanément pressenti la jeunesse, arno et nul autre, qui fera la pochette de son prochain album comme un « copier-coller » de l’image fantasmagorique du Sunday Times. Il lui demande aussi de réfléchir à d’autres propositions, d’autres looks, d’autres scenarii pour le futur ; il souhaite même que le regard pénétrant d’arno se pose vraiment sur lui pour écrire la féerie jacksonienne du troisième millénaire. arno, qui est revenu de new York avec des tonnes de cassettes vidéo, de clips et de minidiscs, et qui croit vivre un rêve éveillé, se passe en boucle You Are Not Alone, s’abandonnant sans limites à ce monde de concerts aux résonnances transcendantes, de fans en pleurs et de folie dans une communion universelle. cette totale immersion dans la schizophrénie et la démesure d’un univers extraterrestre, jusqu’alors insoupçonné, lui est une révélation palpable de la tragédie d’abandon, de dépossession et d’infinie solitude qui, au-delà de l’iconostase, est le cœur même de la vie fabriquée de Michael Jackson, sa peine, sa douleur.

Il était une fois...

À partir de cette intimité captée sous l’illusoire factice et le cérémonial du mythe, arno, photographe-magicien de l’invisible, veut absolument rendre au Petit Prince son visage, ses traits, la vérité d’une enfance engloutie, et fixer à jamais cette beauté déchirante. Déjà, un livre d’images défile en 3D dans sa tête. Il faudra couper court les cheveux de Michael, tout axer sur un look, un style transpercé de lumière. arno constitue d’abord son équipe, une bande de gosses fous comme lui, fans inconditionnels de Michael, et tous très excités par ce projet incroyable. L’absolu secret imposé en fait une sorte de secte mystique vouée au culte de l’enfant-dieu, leur « MJ ». Il y a Jérôme Dreyfuss, le styliste, avec Frédérique Lorca, sa muse qui joue les assistantes, la styliste Maïda, seb Bascle le coiffeur, topolino, cet artiste qui peint les visages comme on écrit un roman, le plasticienpoète Daniel adric, sans oublier l’assistant d’arno, Gilles Quemoun. tout ce monde est en effervescence, les idées fusent, les premiers dessins s’animent, on fait des shoppings dans les bureaux de presse ou les boutiques de luxe, on cherche des idées de décor, de matières, des échantillons de broderies chez Lesage. Il y des brainstormings impromptus où l’on s’amuse parfois à prendre quelques libertés avec les contraintes marketing de la maison de disques. et la paranoïa du secret est telle que les mensurations de Michael Jackson sont expédiées de new York dans le mystère le plus romanesque et par mallette quasi diplomatique déposée, par porteur spécial, chez l’avocat parisien du photographe. entre arno et Michael, Les Affinités Électives continuent de jouer à fond. Fax… coups de téléphone nocturnes… voyages éclair à new York… autour de leur œuvre à quatre mains, deux mois d’une collaboration interactive inoubliable dans une euphorie ludique. entre eux, l’osmose est parfaite. Michael, infiniment séduit par le regard talentueux et intuitif d’arno, s’enchante de tout ce qu’il apporte, de toutes ses trouvailles. Il adore caresser les tissus, plonge avec délice ses doigts dans les pots de paillettes et souffle dessus pour voir la nacre s’envoler ; l’instant d’après, le temps d’une pirouette, le voilà racontant passionnément à arno, Fred astaire, l’un de ses modèles préférés, dont il admire le « veston strict qui tout à coup délire, ces souliers de cuir d’une si belle qualité qui soudain entrent en transe et frappent le plancher comme s’ils voulaient le défier ou le rendre enragé, cette pochette de soie si fine sur un cœur qui se met brusquement à saigner… »

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Autour de leur œuvre à quatre mains, deux mois d’une collaboration interactive inoubliable dans une euphorie ludique. 23

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Michael abandonnera, sans réserve et près de quatre cents fois, son image de dance symbol à tous les déclics de l’œil inspiré d’Arno. 24

Il était une fois...

Michael, au grand étonnement d’arno, aime tout, est d’accord sur tout, et le photographe comprend vite que cette apparente anesthésie de jugement est lourde de sens : « Il aimait tout, non pas parce que j’étais toujours juste, mais parce qu’il avait seulement envie que nous fassions le shooting à tout prix, qu’il y ait plein de choses, des objets, des vêtements, des maquillages, des textures, et que l’on s’amuse avec tout. » Plus qu’une photo pour son prochain album, ce que Michael attend de ce grand frère d’élection, surgi dans son royaume tel un miraculeux Peter Pan, c’est qu’il le fasse rêver encore, toujours, et toujours plus fort. La séance de prises de vue qui doit avoir lieu début juillet, à Paris et dans le plus grand secret, va cristalliser la magie d’une rencontre où la part de rêve est absolue et tous les semblants possibles. avec une confiance enfantine, une ascèse de danseur et l’exigence drastique d’aller toujours plus loin dans le vrai, Michael abandonnera, sans réserve et près de quatre cents fois, son image de dance symbol à tous les déclics de l’œil inspiré d’arno, pour illustrer d’une photo unique chacun des quatre principaux scénarii imaginés dans leur délire complice. L’aventure débute au Plaza, la veille du jour « J », avec une séance d’essayage dans les appartements privés de Michael qui se montre, comme toujours, adorable, facétieux, sensible et touchant. Le lendemain matin, l’équipe d’arno, au grand complet, se retrouve dans un immense studio de cinéma d’Issy-les-Moulineaux, réquisitionné pour la circonstance et spécialement aménagé suivant un cahier des charges hollywoodien. Il a fallu prévoir une salle de jeux féerique pour Prince Michael, le fils aîné du chanteur. Les hautes portes métalliques du hangar peuvent escamoter, en une seconde, « MJ », sa limousine et sa suite, et tout est fait pour lui assurer un luxe inouï d’intimité et de secret. exclusivement réservé à son seul usage, un moelleux sentier de moquette chemine de sa voiture à sa loge et de sa loge aux plateaux où l’on a déjà installé, éclairage et décor compris, une série de studios pour permettre de passer plus vite d’une histoire à l’autre. tout est prêt pour accueillir le prince.

Il était une fois...

Dans une ambiance joyeuse et survoltée de pensionnat sans surveillant, l’équipe d’arno, moyenne d’âge vingt-cinq ans, est au garde à vous. elle attend son idole et le prince ne vient pas… Pour tromper l’impatience qui monte, chacun s’affaire. arno s’excite sur ses films, multiplie les tests ; le décorateur arrose une fois encore un tapis de roses digne d’Alice au Pays des Merveilles ou du Magicien d’Oz ; stylistes, coiffeur et maquilleur, s’amusent comme des gamins à explorer les gadgets de luxe de ce lieu hors série, évocateur d’une Secret Story télévisuelle. vers treize heures, l’énergie tombe. « MJ » n’est pas là, rien ne filtre, on imagine tout. et, pour arno et sa bande, l’angoisse culmine lorsqu’ils découvrent, au déjeuner, que le staff Jackson au grand complet, escorte-maison de disques, escadrille-beauté-costumes, est là, en terrain conquis. ambiance plutôt froide… La journée s’achève, morose. au matin suivant, le moral est au plus bas. et puis, soudain, la nouvelle qui se propage par talkie-walkie : « L’autorité » – son nom de code – est annoncée ; elle est, quelque part sur le périphérique, en train de déjouer fans et paparazzis. soulagement, curiosité, impatience et branle-bas de combat. un gorille pousse tout le monde derrière le paravent d’un immense rideau noir spécialement tendu pour protéger au maximum Michael des regards. Il paraît enfin, arno l’accueille. La cérémonie du photo shoot de Michael Jackson par arno Bani peut commencer. L’image pour la pochette d’Invincible ouvre le feu. Dans une totale liberté, le photographe aborde cette séance de prises de vue avec sa fougue habituelle, subtil mélange de rigueur professionnelle et de fulgurantes improvisations inspirées. « Je voulais que cela soit beau, élégant et juste, intemporel aussi. Il ne fallait pas entraîner Michael dans un univers compliqué, un délire prétentieux de mise en scène où il se serait perdu. Je voulais simplement le mettre en valeur en le respectant, aller à l’essentiel avec du “rien”. “rien”, un mot que j’adore. “rien”, c’est-à-dire la coiffure, le maquillage, le stylisme, une lumière qui ne soit pas sophistiquée, pas d’effets. Faire du pictural, du graphique, de la pureté, avec des éléments simples, de la réalité sublimée. »

Il était une fois...

Dans une ambiance joyeuse et survoltée de pensionnat sans surveillant, l’équipe d’Arno, moyenne d’âge vingt-cinq ans, est au garde à vous. Elle attend son idole… Et le prince ne vient pas. 27

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« Daddy, you look great ! », s’enthousiasme Jackson Junior devant les métamorphoses de son père. Et Michael sourit. 28

Il était une fois...

Michael semble las, épuisé, comme habité d’un grand vide et si chancelant qu’on voudrait le prendre dans ses bras pour le protéger. Mais, sous cette émouvante fragilité, s’abrite un incroyable charisme, une force, un ascendant rare. sa capacité de concentration étonne tout le monde sur le plateau. Pendant une séance de maquillage, il peut rester des heures, impassible, à fixer silencieusement le miroir, soucieux avant tout du travail de chacun. Mais il peut aussi, au grand dam de ses chaperons, se déchaîner comme un gosse avec arno et ses copains sur un refrain, bien français et très seventies, que distille la vieille radio de pacotille de topolino, sans perdre pour autant son tragique fatal de héros viscontien. Prince Michael, son fils, jamais très loin, semble être le seul à pouvoir casser la malédiction d’empêchement qui le hante : « Daddy, you look great ! », s’enthousiasme Jackson Junior devant les métamorphoses de son père. et Michael sourit, un temps apaisé. Mais lorsqu’il aperçoit dans la glace son fils en train de faire un caprice, il fronce le sourcil et Prince Michael n’a plus qu’à obéir. extrêmement concentré, précis, le chanteur-idole se plie avec une gentillesse extrême à chaque vision du photographe. sous l’œil réprobateur de son coiffeur personnel, on lui coupe radicalement les cheveux, il adore. ne serait-ce pas sa manière à lui de résister à l’intolérable pression de la nébuleuse de son entourage, une tentative désespérée pour s’affranchir de tout un système, ringard, démoniaque et dévorant, instauré pour, soi-disant, le préserver, lui et son statut de pop star ? un malaise qui l’étouffe à en mourir. une fois look et lumière cadrés, arno aime shooter vite, dans l’improvisation à haut risque, en donnant peu d’indications, et Michael joue le jeu, parfaitement. Leur complicité se fait intense. alors qu’ils se trouvent tous les deux dans le set à fond blanc et que le Requiem de Mozart se répand dans le studio, arno, qui tient son Polaroid pour les premiers tests, esquisse un pas de danse et demande : « Bouge un peu, déplace-toi de droite à gauche. » avant même que la phrase soit achevée et sans qu’il s’y attende le moins du monde, Michael Jackson exécute, pour lui seul, quelques pas de moonwalk en le regardant dans les yeux. renversé, subjugué par « l’hyperréel » de ce show intimiste, arno mitraille sans réfléchir, puis jette le « Pola » pour saisir son Pentax… Le temps qui déchire et se déchire…

Il était une fois...

À la fin du dernier jour, il faisait très beau ce jour-là, Michael s’en est allé, saluant arno à deux mains jointes tout en psalmodiant en douce litanie : « Thank you very much, thank you so much, thank you, thank you… » et devant les hautes portes refermées du studio d’Issy-les-Moulineaux, près desquelles se fanaient déjà les bouquets et poèmes qu’en dépit du secret les fans avaient sacramentellement déposés, l’équipe du shooting, la tête encore dans les étoiles et qui de loin lui faisait escorte, s’est brusquement sentie vide et désemparée, mais avec le sentiment gratifiant, jouissif, d’avoir pu restituer sa vérité profonde au Petit Prince de la pop. comme une déclaration d’amour, elle venait de lui offrir l’oxygène de « la normalité », le bonheur pur, inespéré, de ne plus être, le temps d’un flash, « Lonely at the top ». « Être ange c’est étrange dit l’ange ». Michael Jackson, ce jeune noir, Bambi-e.t. de la musique et de la danse, fut, par sa naissance même, immergé et vite enfermé dans tous les mirages, très « Middle of the road », d’une célébrité Disneyland. Il est aussi l’enfant du rêve américain au tournant des années cinquante, ce paradoxe du pays le plus riche et le plus triste au monde où la réussite ne savait générer que la mélopée d’une mélancolie existentielle et les nostalgies des peintures d’edward hopper. Lorsqu’il commença une carrière en solo, Quincy Jones fut sa chance. Le producteur-musicien fit éclater la chrysalide en révélant au monde, addict et fasciné, un hybride inédit de funk, soul, rock, pop, dont les aspérités contradictoires se fondaient en une musique-morphing universelle, naïve, jubilatoire, et d’une beauté irrationnelle. La machine infernale de l’industrie du disque et du clan Jackson avait ensuite broyé, sans états d’âme, ce moment de grâce et de vérité. tous avaient cru simplement céder à une lubie sans conséquences en tolérant le subit engouement de Michael pour arno. L’enjeu était beaucoup plus grave, c’était « pour de vrai ». « cette image que je regarde, j’en fais ce que je veux, ça me regarde. » en décidant, sans peur ni retenue, de remettre entre les mains d’arno son image, Michael Jackson avait inconsciemment renoué avec la beauté matricielle de sa rencontre avec Quincy Jones ; et comme dans You Rock my World, l’un des premiers titres d’Invincible qu’il lui avait fait écouter à new York, arno, ce soir-là, ne se doutait pas à quel point sa « vie ne serait plus jamais la même ».

Il était une fois...

Arno, ce soir-là, ne se doutait pas à quel point sa « vie ne serait plus jamais la même ». 31

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Parmi toutes les planches-contacts que lui adresse ensuite arno, avec ses commentaires et préférences, Michael en choisit quatre. et c’est enfin, après retouches et finalisation, l’ultime traversée de l’atlantique pour les tirages, version définitive, révélant, comme un applaudissement d’enfant, celui dont Michael était coutumier, la complicité et les connivences qui les avaient fait naître. Quatre portraits impressionnants de « la première vraie star de l’histoire du monde » signés arno Bani : Portrait de Michael Jackson à l’œil bleu : un clown triste… Des fragilités d’oisillon perdu et déjà parti vers le merveilleux « Pays de Jamais-Jamais ». Dans une impassibilité frémissante, la pureté de l’enfance et ses drames inavoués s’abritent derrière le bleu intense et factice d’une paupière close. arc parfait du sourcil, graphisme inattendu des cheveux courts, trait incisif du décolleté. La théâtralité s’abolit dans un hiératisme qui exclut toute comédie et souligne la vanité des broderies miroitantes criblant de faisceaux lumineux la veste du smoking Yves saint Laurent. c’est l’épure au scalpel, furtif instant de la vérité d’un mythe… Presque un memento mori. « La grâce est toujours la grâce en dépit de toute controverse… » Portrait de Michael Jackson sur fond rouge d’un rideau de scène : le plus touchant, le plus subjuguant peut-être ; celui de l’artiste qui rêve, désarmé, « méditatif et grave », lorsque s’éteignent les feux de la rampe. Incertitude ? apaisement ? solitude ? un peu de tout cela sans doute avec l’émouvante et fluide ambiguïté d’une silhouette noire, androgyne, dans la soie d’une chemise Yves saint Laurent. Portrait de Michael Jackson à la cape d’or : c’est le portrait d’un enfant-roi, d’un enfant-dieu, qui, dans l’aura diffuse d’une lumière sourde, celle de l’aube peut-être ou d’un soleil couchant qui vient de s’abolir, règne sur la terre, impavide, énigmatique et nu, seulement drapé d’une lourde chape d’or. sous la frange sombre et lisse des cheveux courts, s’étirent en oblique des yeux empruntés à quelque portrait du Fayoum, « ses yeux, ses larges yeux aux clartés éternelles », ouverts sur un ailleurs et qui transpercent sans voir. Invincible Michael ! Portrait de Michael Jackson à la main d’argent : un jeune garçon masqué joue, main d’argent sur le cœur, au mutant extraterrestre, transfuge peut-être d’une constellation lointaine qui lui aurait laissé partout des miettes de lumière et qu’il rêve de rejoindre encore. comme howard hughes, il « invente des mondes, et file à la vitesse de l’éclair dans les cieux ». On ne voit que ses yeux, des yeux enfantins et tendres, toujours en quête de l’inaccessible étoile.

Il était une fois...

Michael Jackson en habits de lumière ou quatre visages en quatre photographies, chacune unique, restées longtemps endormies au secret d’un coffre, et maintenant révélées.

avec ces images infiniment sophistiquées, éternelles et fugaces à la fois, arno Bani parvient cependant à donner à chacun de ces portraits « du relief, du saillant, du trait, de la présence » en affirmant la modernité aiguë d’un graphisme « très photo de mode ». « Je suis photographiste », aime-t-il répéter. Michael Jackson, comblé, poursuit arno, par téléphone, jusqu’aux montagnes de ses vacances, pour le remercier encore et encore. et puis c’est le silence, un très long silence. L’album Invincible sort en 2001 et ce n’est pas la photo d’arno qui orne la pochette. arno et Michael ont été trahis. Michael Jackson en habits de lumière ou quatre visages en quatre photographies, chacune unique, restées longtemps endormies au secret d’un coffre, et maintenant révélées. Il était une fois la fabuleuse rencontre d’un jeune photographe qui savait « passer des rêves à la réalité comme il traverserait du papier de soie » et d’un petit clown triste, trop seul et qui ne voulait pas grandir… « Oh, laissez-moi m’en aller de la nuit. Laissez-moi retourner sur la lune. Le soleil va m’accompagner car j’ai eu froid toute la journée. » c’est une histoire ou c’est un conte ?

Letâ&#x20AC;&#x2122;s dance 34

VENTE

sans prix de réserve La découverte magique des photographies d’arno Bani, auteur des images exceptionnelles de Michael Jackson, a soulevé une question déterminante : Quelle estimation pouvait-on envisager pour ces photographies ? 500 €, 1 000 €, 10 000 €, 50 000 €, 100 000 €, 200 000 €... ? Les collectionneurs et les amateurs détermineront eux-mêmes la valeur de ces tirages. nous avons donc décidé de fixer uniquement une mise à prix : Pour les quatre grands tirages : 1 000 z Pour les tirages 6/7 et les planches-contacts : 500 z Let’s dance !

as so cié s

Biography

MICHAEL JACKSON 1958-2009

By Philippe Margotin

Gary, Indiana From the moment that I Want You Back climbed to number 1 in the us Billboard chart and number 2 in the uK singles chart in January 1970, Gary, Indiana, was no longer simply the “Magic city of steel.” It was now famed as the home of the Jackson family. It was here on the edge of Lake Michigan, in the southeast suburbs of chicago, that the five members of the Jackson Five were born: Jackie (sigmund esco) on May 4, 1951; tito (toriano adaryll) on October 15, 1953; Jermaine on December 11, 1954; Marlon on March 12, 1957; and Michael on august 29, 1958. the Jackson family also included Maureen, born May 29, 1950; Latoya, born May 29, 1956; randy, born October 31, 1961; and Janet, born May 16, 1966. under the very strict guidance of their father Joe, and with the support of Diana ross, who had seen them perform on stage, the Jackson Five signed a contract with Berry Gordy’s Motown label. the amazing adventure had begun. I Want You Back was followed by many outstanding hits, including I’ll Be There, ABC, Mama’s Pearl, Never Can Say Goodbye, and Doctor, My Eyes. at their concerts, the Jackson Five crossed all barriers of age and race, bringing the energy of rhythm ’n’ blues and the warmth of soul music to huge audiences.

Biography

Michael goes solo But Berry Gordy wanted to go further and let the five brothers record solo. It was Michael who got the ball rolling with Got To Be There, the single which eventually became the title track for his first solo album, released in 1972. On the album were Bill Withers’s Ain’t No Sunshine and carole King’s You’ve Got A Friend, as well as Leon Ware’s I Wanna Be Where You Are, Leon rené’s Rockin’ Robin, and Love Is Here And Now You’re Gone from Motown’s phenomenal songwriting team of holland–Dozier–holland. Michael’s debut album shot to number 3 on Billboard’s rhythm ’n’ blues chart, and number 14 on the pop album chart, selling almost four million copies worldwide. For Berry Gordy and Michael Jackson, this was more than beginner’s luck. a star was born.

While continuing to pursue his musical career with his brothers, Michael recorded several solo albums for Motown, all containing international hit singles. Initially released as a single, Ben later appeared as the title track on Jackson’s second solo album (1972), and was Jackson’s first number one as a solo artist. On Music And Me (1973), his third solo album, hits included the title track, With A Child’s Heart, and Happy (the latter the theme from the film Lady Sings The Blues by sidney J. Furie, starring Diana ross in the role of jazz singer Billie holliday). Just A Little Bit Of You was the big hit from his fourth solo album, Forever, Michael (1975). In 1976 came the end of the relationship between the Jackson brothers and Berry Gordy. For the Jacksons (as they were now known), signing a new contract with epic not only allowed the group to breathe new creativity into their music, but it was also an opportunity for Michael to let his inspiration run free. During the band’s recording sessions for Goin’ Places (1977) and Destiny (1978), he continued to work his own projects. he sang alongside Diana ross in The Wiz (1978) by sidney Lumet, a remake of The Wizard of Oz, and then with Quincy Jones as producer, he went into the studio to record his fifth solo album, Off The Wall, released in 1979. songs included Paul Mccartney’s Girlfriend and stevie Wonder’s I Can’t Help It, but it was Michael’s own compositions that created the biggest buzz, including such classics as Don’t Stop Till You Get Enough, Rock With You, and She’s Out Of My Life. Off The Wall was a huge commercial success with 11 million albums sold. no african-american artist had ever before achieved this level of success. 38

Biography

Thriller and Bad earning him a Grammy, Off The Wall made Michael Jackson the new star of soul. But this was just the warm-up for what was to come. the follow-up album came in 1982, two years after the Jacksons’ appropriately named album, Triumph, but also after the first revelations into Michael’s personal life hit the media. hormone injections to maintain his high voice, plastic surgery, and various treatments to preserve his “eternal youth”—incredible allegations of this kind were all over the papers. the artist responded to the rumors with an absolute masterpiece, once again recording with Quincy Jones and rod temperton (British keyboardist of the group heatwave). Thriller topped the charts with a string of consecutive hits: seven number ones, including Billie Jean, The Girl Is Mine (with Paul Mccartney), and the title track. It was the perfect fusion of decades of popular music. Thriller was also groundbreaking in turning music videos into a new artform, mini-movies in themselves. (the Thriller video was directed by John Landis.) and of course, there was Michael’s signature dance move, the moonwalk, showcased for the first time during a performance of Billie Jean, when Michael Jackson and Berry Gordy reunited for the 25th anniversary of Motown in May 1983. even today, Thriller remains the best-selling album in the world, with 118 million copies sold. rather than lock himself up in an ivory tower as many artists would after such artistic and commercial success, Michael Jackson was ready to tackle new challenges. he teamed up with his brothers to record Victory (1984) and went on tour with them. he then played the title role in Captain Eo, a short 3D film directed by Francis Ford coppola for Disney Parks. In 1985, together with Lionel richie, he also composed We Are The World for usa for africa, recorded by an impressive group of celebrities to raise money to fight against the famine in ethiopia. Michael Jackson was now regarded as the “King of Pop,” a fact symbolized by his purchase of the publishing company atv Music, which owned the rights to two thirds of the songs of the Beatles. But what most interested the public and the critics was his music. It was now 1987. Thriller was old news. so why such a long silence? Was the creator of Beat It and Billie Jean lacking inspiration? the release of Bad, on august 31, 1987 answered that question. the following figures speak for themselves: 11 songs (including nine written by Jackson himself), five number ones (the title track, The Way You Make Me Feel, Man In The Mirror, I Just Can’t Stop Loving You with siedah Garrett, and Dirty Diana), and 38 million copies sold. But perhaps most important, this third solo album with epic marked a transformation, a new maturity that had not been seen before. the innocent young man had become the “bad boy.” he was no longer just an teenager having fun, but a true artist, fully embracing his musical roots.

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A moment of doubt Michael’s new musical direction was confirmed with the release of Dangerous, in stores november 26, 1991. With teddy riley succeeding Quincy Jones, this album was heavily influenced by the sounds of new jack swing. Yet it was the song with a rock influence, Black or White (with guitar from slash of Guns ’n’ roses) that made waves, and reached the top spot in the charts on both sides of the atlantic. the video, once again directed by John Landis, was another masterpiece, with the singer morphing into a black panther, making a strong symbolic statement. Michael Jackson released two more albums, HIStory: Past, Present And Future, Book I (1995) and Invincible (2001), both following the work that had begun with Bad. the King of Pop shed his youth for good. On May 26, 1994, he married Lisa Marie Presley, daughter of elvis and Priscilla. But two years later, Lisa Marie filed for divorce on the grounds of “irreconcilable differences.” Only a few months after this, in november 1996, he married Debbie rowe, his dermatologist’s nurse. together they had two children, Prince Michael Junior (born February 13, 1997) and Paris Michael (born april 3, 1998). an amicable divorce followed in april 1998. On February 24, 2002, he became the father of Prince Michael II (known as Blanket), born by artificial insemination. throughout his career, Michael Jackson took an active part in charity work, and in 1992 he set up the heal the World Foundation to care for underprivileged children. But once again, rumors were rife, and then came the scandal. In March 1993, he was accused of child sexual abuse. he faced this same charge again in 2002. his home, neverland ranch, was immediately searched. an arrest warrant was issued, and Michael faced the possibility of twenty years in prison. the verdict came in June 13, 2005: he was found innocent on all counts. Michael Jackson was free. But the damage had already been done. Four years passed. In March 2009, he announced a new series of concerts to take place in London—his very last, he assured everyone. this tour, with concerts scheduled between July and september of 2009, and then again in January and February of 2010, was entitled “this Is It.” But on June 25, 2009, at his home in Bel air, in the middle of the day, Michael lost consciousness and was rushed to the ronald reagan ucLa Medical center. he passed away one hour later. the entire planet paid homage to him, while an investigation into his death immediately began. he was truly deserving of all his accolades. Performing for over four decades, Michael Jackson created music that encompassed the best of what music had to offer, and gave so many people a chance to dream.

Biography

1979 Off the Wall 1982 Thriller 1987 Bad 1991 Dangerous 1995 HIStory â&#x20AC;&#x201D; 2001 Invincible 41

as so cié s & eb er gé Pi er r ©

Biography

ARNO BANI born 1976

arno Bani’s career began while he was still in high school. self-taught and ambitious, he decided at the age of eighteen to take his first photographs as a means of visual self-expression. Wanting to learn the craft from the inside and in a more professional manner, he left school and spent several months working as a floor assistant at some of Paris’s best-known studios. But what he really wanted to do was go behind the lens himself. he took advantage of the facilities provided by the studios and made a push for the big time. at the age of twenty, he took his first fashion and beauty shots in sweden, and began to make a name for himself outside of Paris. he caught the eye of Isabella Blow, fashion director for London’s Sunday Times, who saw his early work and spotted his talent. a relationship of mutual trust was formed, and they collaborated on many subsequent projects. the young Frenchman began to turn his camera to a wider range of subjects and his confidence continued to grow. his work reflected a mixture of thought and instinct, with redefined concepts of luxury and chic at the forefront. uniting his artistic talents and tastes with those of Ora-ïto and topolino, arno Bani went off the beaten path of fashion to create his own visual world and express his own particular vision of the female form. Michael Jackson chanced upon Bani’s work in the fashion pages of The Sunday Times, and commissioned the photographer to capture his image in a series of portraits. at the age of just twenty-three, arno Bani found himself face to face with a living legend.

Biography

this collaboration sealed arno Bani’s reputation as one of the most talented photographers of his generation. he then received commissions from fashion houses and luxury brands such as Lacroix, Givenchy, and cartier, and from musicians like David Guetta, Bob sinclar, and the band air. By the age of twenty-five, Bani was a photographer whose fame had spread beyond the fashion world. Bringing opposites together and blending classicism and modernity, his monochromatic approach to imagemaking could soon be seen everywhere. his work appeared in the pages of Citizen K, Spoon, Visionaire, and Jalouse, and he photographed Monica Bellucci, Mélanie thierry, and noémie Lenoir. While his early work was marked by red-Black and Puzzle symbolism, arno Bani’s later portraits began to focus on hyperrealism and what he calls “hypermatter.” this transition was accompanied by the use of new printing and photographic techniques. In 2003, the nicolas hulot Foundation chose him to produce an advertising campaign, which was subsequently awarded second place in the photography category by the club des Directeurs artistiques. early in 2004, arno Bani made his first film, the video for Rocking Music by French DJ and producer Martin solveig. this led him to shoot his first commercial for the fragrance hugo Boss Deep red, starring anouk Lepère, as well as a club Internet ad campaign in early 2005. In the summer of 2005, the talented art buyer Isabelle Baud chose Bani to produce the film and photo campaign for the opening of the new Modern art Museum in val-de-Marne (Mac/ vaL). using the motto “Venez prendre l’art” (“a breath of fresh art”), he took the conventions of modern art and projected them into his own creative world, stressing the richness of the colors and materials and giving them a more human dimension. the film won silver at eurobest Live 2005, the european awards for creative excellence. In early 2006, arno Bani directed the video for Happy Therapy by Demon, starring Ora-ïto and vahina Giocante, which was made to promote the first antidepressant perfume, smiley. In this film, he experimented with 3D graphics, creating a spinning rubik’s cube of images. Bani was also in charge of shooting the smiley perfume campaign. Later that same year, he created a highly successful print campaign for tPs, using a series of heavily made-up eyes to promote the launch of a high-definition tv service. he then directed a memorable video for the song Butterfly by superbus, in which the band and their instruments are gradually covered in glitter. also in 2006, arno’s work for Mac/vaL won him another honour, this time being chosen to appear in the prestigious D&aD annual. he was not yet thirty years old. Opposite: Inside page of the Sunday Times Style supplement, April 11, 1999, Arno Bani. 44

as so cié s

Biography

In 2007, Bani created an advertising campaign and sales catalog for a new high-end jewelry brand, akillis. the brand offered “an ultramodern view, combining boldness and freedom of style,” and the photographs reflected this youthful and innovative spirit. In the same year, Jérôme coste commissioned Bani to shoot print ads for Les ateliers ruby, his prestigious brand of motorcycle helmets, taking an artistic approach that brought sport and aesthetics together. throughout this period, Bani continued to work with friends including the young French designer Ora-ïto, and the actress Mélanie thierry, whose portrait he shot. contemporary artists in the film, fashion and music industries looked to Bani to capture their images. he was invited to work with Frédéric Beigbeder, xavier veilhan, Jean-charles de castelbajac, Irina volkonskii, the music group air, and the art collective Kolkoz, whose work aims to reshape the world and make anything possible through a constant and dynamic rebuilding process. In 2009, awdio.com, a website that allows people to listen to live music worldwide, approached Bani to shoot photographs for a web campaign. In 2010, at a peak of creativity and success, Bani signed with the brand samsung and shot a series of ads. these few years have been more than enough for arno Bani to prove himself as an independent artist whose talent is now internationally recognized and who is able to fulfill a wide range of briefs without compromising his own visual style.

Pi er r

eb er gé

as so cié s

Once upon a time...

Cover of the Sunday Times Style supplement, April 11, 1999 48

Once upon a time...

MICHAEL JACKSON a shining star By JĂŠromine Savignon

Forever Michael by Arno Bani Once upon a time, in the land of music and moonwalking, in the land of all dreamers, there was a famous star, an unhappy clown who, more than anything, did not want to grow up. and so he sought to evade the march of time by disguising his fear behind glittering clothes, lightning-fast dance moves, and beautiful songs. One day, in april of 1999, he found himself alone in a palatial London hotel suite. alone, save for the cruel and overwhelming thoughts of his childhood, stolen away by a controlling father who wanted to make his five sons into superstars, no matter what the cost. the bad memories came flooding back: the iron hand of his father; the punishing schedule with day after day eaten up by concerts and rehearsals, with no time for childish playfulness and games; his early success as the youngest of the Jackson Five; then becoming a star, going solo and getting caught up inside the gilded cage of fame. On that morning, he was assailed by doubts. away from the joyous catharsis of performance, the overwhelming exhilaration of music and dance, was he always destined to suffer the pain of being a child prodigy, cut off from the rest of the world? For once, just once, could he be free from the desire to run away and escape the torment of never being comfortable with himself, and the endless pressures of producing hit after hit? and under the many disguises and the glittering public mask, where was the real Michael? Michael, the kid with a voice like cut glass, the boy with fever in his feet and so much sadness in his heart.

Once upon a time...

On that day, april 11, 1999, in the anonymous and sterile luxury of a hotel room that could have been anywhere, Michael Jackson daydreamed and tried to forget his anguish and boredom. he was leafing through The Sunday Times as a distraction when suddenly the cover of the Style supplement caught his eye. the image was magnificent. against the hazy background of an imaginary city, the model astrid Muñoz stood framed by the metallic neckline of a JeanPaul Gaultier dress, fit for a science-fiction princess, with an Indian shawl wrapped around her like a golden shell. totally covered in iridescent silver makeup, her smooth face radiated an androgynous beauty; a beauty that was calm, impenetrable and yet exposed, like a retrofuturistic revival of the mystique of Byzantine icons. to Michael, the chance discovery of this image was not only an aesthetic pleasure but felt like finding a new escape route into a storybook world, a fairytale of the kind that had always helped him to survive. this unexpected occurrence felt like something that might save him from the shadows of his destiny, a kind of extraordinary talisman that could exorcize his sorrows. It appeared to be a light in the darkness, and all the more promising because it seemed to emanate a sense of dark fantasy similar to his own. Michael Jackson was certain of one thing: he needed to meet the creator of this bewitching image. he soon learned that it was arno Bani, a young Parisian fashion photographer, barely twenty-three years old. Bani was self-taught, extremely talented, and had been recently discovered by London’s aristocratic style priestess, Isabella Blow, then fashion editor of The Sunday Times. she had first met Bani one evening at the studio of one of her protégés, the stylist Jérôme Dreyfuss, who was a friend of Bani’s and his partner in all sorts of adventures and projects. enchanted by Bani’s hyperactive side, his boyish and rebellious dress sense, and his unbridled and poetic approach to creativity, Isabella Blow had already been working with him for several months. as impatient as a child who’s been promised a new toy, Michael instructed his closest retinue to invite arno to new York with his lookbook. But the barrage of telephone calls was in vain. arno couldn’t believe what he was hearing and thought someone must be playing a trick on him. Michael Jackson wanted to see him? surely not! It took the persuasive talents of his lawyer, emmanuel asmar, and a plane ticket to new York to convince arno that this was not a dream. a day and a half later, arno was in new York.

Once upon a time...

Arno couldnâ&#x20AC;&#x2122;t believe what he was hearing and thought someone must be playing a trick on him. Michael Jackson wanted to see him? Surely not! 51

Once upon a time...

â&#x20AC;&#x153;Mr. Jackson will see you now.â&#x20AC;? Down a secret hallway, a door opened at last and the star, in silk slippers and satin pajamas, reached out to embrace Arno. It was surreal. 52

Once upon a time...

now the fairytale truly began: a limousine and bodyguards, a huge suite with a private billiard room at the Waldorf astoria, and an introductory lunch with the staff of Michael’s record company for a fast lesson in the etiquette of the court of the King of Pop. the final message was clear: “You’re going to meet Michael this afternoon. From now on, forget everything, or else...” the warning was punctuated by an unambiguous gesture and an unmistakable sound effect. the suspense went on. a succession of rooms, walkie- talkies, and security men with empty stares, long minutes of waiting, and even a full search before the magic words were heard: “Mr. Jackson will see you now.” Down a secret hallway, a door opened at last and the star, in silk slippers and satin pajamas, reached out to embrace arno. It was surreal. the meeting was truly magical. together, Michael and arno became playmates and partners in crime, ready to have fun. Lying on the floor, they explored arno’s lookbook, dwelling on the image from the Sunday Times for a long time. Leafing through the pages, Michael enthusiastically asked questions and occasionally lingered over an image he particularly liked before applauding softly, slowly, and with utter delight, and whispering in a soft and dreamy voice: “I like it... I like it...” the ever-present crowd of his assistants, manager, and art director, waiting silently in the back of the room, feverishly took a note of every photograph he liked. and here ended the ceremony, the first strange scene in what was to become the amazing story of Michael and arno. shortly afterward, Michael let arno know that he wanted to work with him. It must be arno, whose youthfulness he had instantly felt, arno and no other, who would create the cover artwork of his next album, in the style of the phantasmagorical image from the Sunday Times. he also asked arno to think about other proposals, other looks, other scenarios for future projects; he wanted arno’s penetrating gaze to be inspired by him and to create an extravaganza of images fit for the 21st century. arno returned home from new York with tons of video cassettes, music videos, and mini discs, feeling like a dream had come true. he listened to You Are Not Alone over and over again, losing himself in the world of mindblowing concerts, screaming fans, and collective euphoria. this total immersion in an alien world—exaggerated, double-edged, and never before experienced—provided a glimpse into the tragedy, isolation, and loneliness that lay at the heart of Michael Jackson’s life of make-believe; the sorrow and pain behind his iconic status.

Once upon a time...

after this intimate glimpse behind the layers of artifice and legend, arno, the magical photographer of the invisible, decided that what he most wanted was to show the Prince of Pop’s face, his features, the truth of a lost childhood, and to capture this heartbreaking beauty forever. he could already see a parade of images as they flashed in 3D before his mind’s eye. Michael’s hair would have to be cut short; everything would have to be based around a look, a style, glittering with light. First arno put his team together, a gang as young and crazy as himself, all huge fans of Michael and all thrilled by this incredible project. a vow of complete silence was imposed, virtually turning the group into a kind of mystical sect, dedicated to the cult of “MJ.” there was Jérôme Dreyfuss, the stylist, with his muse Frédérique Lorca who acted as his assistant, the stylist Maïda, the hairdresser seb Bascle, the makeup artist topolino, a poetic painter of faces, the talented set designer Daniel adric, and of course arno’s assistant, Gilles Quemoun. they were buzzing with energy, ideas were coming together, and rough sketches were taking shape. they trawled luxury boutiques and press offices, searched for ideas for sets and fabrics, and collected embroidery samples from the house of Lesage. there were impromptu brainstorming sessions in which, just for fun, liberties were taken with the record company’s marketing rules. the secrecy was so intense that Michael Jackson’s measurements were sent from new York in the most storybook circumstances: in a diplomatic-style attaché case, hand-delivered by a special courier to arno’s Parisian lawyer. the chemistry between arno and Michael continued to grow: faxes, telephone calls in the middle of the night, lightning-fast trips to new York. Working in symbiosis, they spent two months in unforgettable collaboration, in a haze of playful euphoria. theirs was a perfect balance of give and take. Michael was endlessly bewitched by arno’s talented and intuitive eye and enthralled with everything he brought to the table. he loved stroking the fabrics, joyfully digging his hands into the jars of glitter and blowing on them to watch the colors fly. a moment later, he could be passionately taking to arno about one of his idols, Fred astaire.

Once upon a time...

Working in symbiosis, they spent two months in unforgettable collaboration, in a haze of playful euphoria. 55

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Michael wholly and unconditionally allowed Arnoâ&#x20AC;&#x2122;s inspired eye and camera to capture his image nearly four hundred times. 56

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to arno’s amazement, Michael loved and agreed to everything, and the photographer soon understood that this apparent suspension of all criticism was highly significant: “he loved everything, not because I was always right, but because all he wanted was for us to go ahead with the photo shoot no matter what the cost, for there to be a variety of sets, props, costumes, and makeup designs, and for us to have fun with all of it.” More than just a cover image for his next album, what Michael wanted from this chosen brother figure, who had flown into his kingdom like Peter Pan, was for him to keep turning dreams into reality, again and again, making them bigger and better every time. the photo shoot was scheduled to take place at the beginning of July, in Paris and amid the greatest secrecy, and became the lasting record of a magical meeting in which dreams were the stars and anything was possible. With the trust of a child, the discipline of a dancer, and the powerful need to keep going further, Michael wholly and unconditionally allowed arno’s inspired eye and camera to capture his image nearly four hundred times, all in pursuit of one photograph to illustrate each of the four main themes they had selected during their collaborative craziness. the adventure began at the hôtel Plaza athénée, on the eve of the big day, with a fitting session in Michael’s private apartments. as always, Michael was delightful, playful, sensitive, and endearing. the next morning, arno’s entire team met in a huge movie studio in Issyles-Moulineaux, specially hired and fitted out in accordance with a hollywood-style list of specifications. It also included a lavish playroom for Prince Michael, Michael’s eldest son. In a matter of seconds, the high metallic hangar doors could be closed to conceal “MJ,” his limousine, and his suite, and everything was done to ensure the utmost privacy and luxury. reserved exclusively for Michael’s personal use, a pathway of soft carpet led from his car to his trailer, and from his trailer to the sets, where a series of studios had been installed, with their own lighting and props, allowing him to move quickly from one set to the next. everything was ready to welcome the prince.

Once upon a time...

arno’s team, their average age only twenty-five, got ready in a haze of excitement, like a class of schoolchildren without a teacher. the team waited for their idol, but the prince didn’t show. to stave off their growing impatience, everyone kept busy. arno focused on his film stocks, carrying out more tests; one more time, the set decorator watered the bed of roses that resembled something from Alice in Wonderland or The Wizard of Oz; the stylists, hairdressers, and makeup artists played like children with the luxury gadgets in this extraordinary place, reminiscent of the tv show Big Brother. at around one o’clock in the afternoon, the energy faltered. “MJ” had not arrived; there was no news and anything could have happened. For arno and his team, anxiety reached a peak when they discovered during lunch that Jackson’s entire staff—the record company entourage, costume and makeup people—were there, giving everyone orders. the warm atmosphere grew cold and the day ended on a gloomy note. the following morning, morale was at its lowest. and then, suddenly, the news spread by walkie-talkie: “the authority,” Michael Jackson’s code name, was on his way; he was somewhere on Paris’s outer ring road, trying to thwart fans and paparazzi. this news was greeted with a mixture of relief, curiosity, and impatience; everyone manned their battle stations. a bodyguard pushed everyone behind the safety of a huge black curtain, designed to protect Michael as much as possible from prying eyes. at last, he appeared. arno greeted him. the ceremony of the photo shoot could begin. the image for the Invincible album cover opened the proceedings. With complete artistic freedom, the photographer approached the session with his usual energy, a subtle mix of professionalism and flashes of sudden, inspired improvisation. “I wanted it to be beautiful, elegant, and right, and timeless too. I couldn’t surround Michael with anything too complicated, a crazy and pretentious set where he would have been lost. I just wanted to show off the best in him but stay respectful, to get back to basics with ‘nothing.’ ‘nothing,’ a word I love. ‘nothing’ as the keynote for hair, makeup, styling, unsophisticated lighting, no special effects. to do something pictorial, something graphic, something pure, using simple elements of elevated reality.”

Once upon a time...

Arnoâ&#x20AC;&#x2122;s team, their average age only twenty-five, got ready in a haze of excitement, like a class of schoolchildren without a teacher. The team waited for their idol, but the prince didnâ&#x20AC;&#x2122;t show. 59

Once upon a time...

“Daddy, you look great!” exclaimed Jackson Junior enthusiastically at each one of his father’s metamorphoses. And Michael smiled. 60

Once upon a time...

Michael seemed worn out, exhausted, as if filled with a great emptiness, and so frail that you wanted to take him into your arms to protect him. But under this touching fragility lay incredible charisma, strength, and a unique sense of authority. his ability to concentrate surprised everyone on the set. During a makeup session, he could stay impassive for hours, silently staring at the mirror, letting everyone get on with their allotted task. But, much to his chaperones’ displeasure, he could also go wild with arno and his friends over an old French song from the seventies, coming from topolino’s cheap radio. nonetheless, he still bore the demeanor of a tragic hero. his son, Prince Michael, never very far away, seemed to be the only one who could break through the veil of restraint that seemed to clothe him: “Daddy, you look great!” exclaimed Jackson Junior enthusiastically at each one of his father’s metamorphoses. and Michael smiled, reassured for a while. But when he caught a glimpse in the mirror of his son misbehaving, he frowned and Prince Michael had no choice but to obey. extremely focused and precise, the star did everything that the photographer asked of him, willingly and with the utmost kindness. under his personal hairdresser’s disapproving gaze, he was given a drastic haircut, which he loved. It was just his style to resist the intolerable pressures put upon him by the amorphous mass of his entourage, and make a desperate attempt to shake free from a whole system, old-fashioned, demonic, and devouring, that was supposedly there to protect him and his own star status but which had become a malaise that was smothering and stifling him. Once the styling was done and the lighting was right, arno liked to shoot quickly, in a highrisk improvisational style, giving few directions, and Michael played along perfectly. their chemistry was intense. so much so that, when they were on the set with the white backdrop and Mozart’s requiem filling the studio, arno picked up his Polaroid for the first test shots, then did a few dance steps and said: “Move a little, move from right to left.” Before he could even finish his sentence, something happened that he had never expected: Michael Jackson did a few moonwalk steps for arno alone, while looking him straight in the eye. Overwhelmed by the almost surreal nature of this private show, arno shot a series of images without thought or hesitation, then threw aside his Polaroid and grabbed his Pentax. time was flying by....

Once upon a time...

at the end of the final day, in beautiful weather, Michael took his leave, speaking to arno with hands pressed together, as if reciting a soft litany: “Thank you very much, thank you so much, thank you, thank you....” In front of the closed doors of the Issy-les-Moulineaux studio, bouquets and notes had already been solemnly left by fans, in spite of the secrecy surrounding the shoot. arno’s team, their heads still in the clouds and their thoughts still with Michael, suddenly felt empty and lost, yet they had the gratifying feeling of having managed to restore an inner truth to the King of Pop. Like a declaration of love, the team had given him a glimpse of normal life, the pure, unexpected joy of not being lonely at the top, if only for the time it took for a shutter to click and a bulb to flash. Michael Jackson, almost since birth, had been immersed and imprisoned in the illusory world of celebrity and its run-of-the-mill fairytales. he was also a child of the american dream of the 1950s, but to him, america was a paradox: both the richest and the unhappiest country in the world, where success promised much, but brought nothing but endless monotony, existential melancholy, and sentimental nostalgia. When Michael began his solo career, Quincy Jones gave him a unique opportunity. the producer broke open Michael’s cocoon, revealing to a fascinated world an unprecedented hybrid of funk, soul, rock, and pop, whose jagged and contradictory edges melded into an ever-changing musical mixture, international, unpretentious, explosive, and ridiculously beautiful. the infernal machinery of the record industry and the Jackson clan soon crushed this moment of grace and truth without a second thought. everyone had simply thought they were agreeing to an inconsequential whim by tolerating Michael’s sudden interest in arno. But the actual stakes were much higher; this was “for real.” By deciding to place his image into arno’s hands, fearlessly and unconditionally, Michael Jackson had unconsciously rediscovered the beauty of his work with Quincy Jones. and just like in You Rock My World, one of the first tracks from Invincible that Michael had let arno hear on that night in new York, arno had no idea of the truth behind the lyrics: “Life will never be the same.”

Once upon a time...

Arno had no idea of the truth behind the lyrics: â&#x20AC;&#x153;Life will never be the same.â&#x20AC;? 63

Once upon a time...

From all the contact sheets that arno submitted, marked with his own comments and preferences, Michael chose four images. Finally, after retouching and final approval, it was time for the prints’ final journey across the atlantic. Like a burst of spontaneous, childlike applause—just the kind that Michael was known for—the definitive versions embody the complicity and collaborative spirit that brought the images into being. Four unique and unforgettable portraits of the world’s biggest and brightest star, all by arno Bani: Michael Jackson’s Blue Eye: a sad clown; the fragility of a lost little bird already on his way toward the wonders of neverland. vibrant yet impassive, childlike innocence and unrevealed dramas lie hidden behind the intense and artificial blue of a closed eye. a perfectly arched eyebrow, the strong, graphic look of the short hair, the sharply defined collar. an almost sacred stillness strips away the drama and emphasizes the mirror embroidery that covers the Yves saint Laurent tuxedo jacket with sparkling rays of light. clean and precise, the truth of a myth is captured in a fleeting moment, like a memento mori. as shakespeare wrote, “Grace is grace, despite of all controversy.” Michael Jackson with Red Background: the most touching and perhaps the most captivating of portraits: the singer stands dreaming, unguarded, reflective and solemn, waiting for the stage lights to go out. uncertainty? relief? Loneliness? Perhaps there’s a little of all these things in the fragile and fluid ambiguity of a dark, androgynous silhouette, clothed in the silk of a Yves saint Laurent shirt. Michael Jackson with the Golden Cape: the image of a boy king or a young god, enveloped in a soft halo of glowing light, like the dawn or the sunset. he seems to reign over the earth, impassive, enigmatic, and bare beneath a heavy cloak of gold. Beneath the smooth fringe of short hair lie dark eyes that could have come from an egyptian portrait, clear and timeless, gazing out but never seeing. truly invincible. Michael Jackson with the Silver Hand: silver hand on his heart, a young man in a mask becomes an otherworldly being, a fugitive from a faraway galaxy that has left him sprinkled with stardust, and where he dreams of returning one day. Like howard hughes, he creates worlds and shoots through the skies at lightning speed. his eyes are all that can be seen, childlike and gentle, always seeking the unreachable star.

Once upon a time...

Michael Jackson, clothed in light: four faces in four photographs, each one unique, long hidden away in the secrecy of a safe, and now uncovered for the first time.

With dazzling sophistication, timeless and yet fleeting, arno Bani manages to give each one of these portraits depth, brilliance, character, and presence, combined with the strong, graphic modernity of contemporary fashion photography. â&#x20AC;&#x153;I am a photographic designer,â&#x20AC;? he likes to say. Michael Jackson was overwhelmed by the results, and tracked arno down by telephone, finally reaching him on vacation in the mountains, to thank him over and over again. and then there was silence, a very long silence. the album Invincible was released in 2001 but it was not one of arnoâ&#x20AC;&#x2122;s images that adorned the cover. arno and Michael had been betrayed.

Michael Jackson, clothed in light: four faces in four photographs, each one unique, long hidden away in the secrecy of a safe, and now uncovered for the first time. Once upon a time, there was an incredible encounter between a young photographer who could move easily between dreams and reality, and a sad and lonely clown who did not want to grow up. a true story that sounds like a fairytale.

Letâ&#x20AC;&#x2122;s dance 66

AUCTION

without minimum price the magical discovery of these exceptional portraits of Michael Jackson, taken by arno Bani, raised one very important question: What estimate could be set for these images? €500, €1,000, €10,000, €50,000, €100,000, €200,000...? seasoned collectors and amateurs alike will be able to determine the value of these prints for themselves. We have therefore decided only to set a starting price: For the four large prints: z1,000 For the 6 x 7 prints and contact sheets: z500 Let’s dance!

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LA SELECTION de Michael Jackson

Parmi toutes les planches-contacts que lui adresse Arno avec ses commentaires et ses préférences, Michael en choisit quatre. Quatre portraits impressionnants et uniques de « la première vraie star de l’histoire du monde ».

From all the contact sheets that Arno submitted, marked with his own comments and preferences, Michael chose four images. Four unique and unforgettable portraits of the world’s biggest and brightest star.

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Michael Jackson à

L’ŒIL BLEU Dans une impassibilité frémissante, la pureté de l’enfance et ses drames inavoués s’abritent derrière le bleu intense et factice d’une paupière close.

Vibrant yet impassive, childlike innocence and unrevealed dramas lie hidden behind the intense and artificial blue of a closed eye.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_210 cm L_166,7 cm visuel : h_200 cm L_156,7 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 210 cm x 166.7 cm Image: 200 cm x 156.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu n°2, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu n°3, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu, 1999 Planche-contact n°6. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels dont un sélectionné. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°6. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images including one selected. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu n°4, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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La théâtralité s’abolit dans un hiératisme qui exclut toute comédie et souligne la vanité des broderies miroitantes criblant de faisceaux lumineux la veste du smoking Yves Saint Laurent. C’est l’épure au scalpel, furtif instant de la vérité d’un mythe… Presque un memento mori. « La grâce est toujours la grâce en dépit de toute controverse… » An almost sacred stillness strips away the drama and emphasizes the mirror embroidery that covers the Yves Saint Laurent tuxedo jacket with sparkling rays of light. Clean and precise, the truth of a myth is captured in a fleeting moment, like a memento mori. As Shakespeare wrote, “Grace is grace, despite of all controversy.”

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu n°5, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu, 1999 Planche-contact n°4. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°4. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu n°6, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu n°7, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu, 1999 Planche-contact n°5. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°5. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson dans les étoiles n°1, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson dans les étoiles n°2, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson dans les étoiles, 1999 Planche-contact n°24. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°24. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à l’œil bleu, sur fond rouge, à la chemise blanche 1999 Planche-contact n°25. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant huit visuels dont deux sélectionnés et portant une mention manuscrite « Air Brush » par Michael Jackson. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°25. Unique print, 1999. Contact sheet with eight images including two selected and one handwritten note by Michael Jackson: “Air Brush.” Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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Michael Jackson sur

FOND ROUGE Le portrait le plus touchant, le plus subjuguant peut-être ; celui de l’artiste qui rêve, désarmé, « méditatif et grave », lorsque s’éteignent les feux de la rampe. The most touching and perhaps the most captivating of portraits: the singer stands dreaming, unguarded, reflective and solemn, waiting for the stage lights to go out.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_210 cm L_166,7 cm visuel : h_200 cm L_156,7 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 210 cm x 166.7 cm Image: 200 cm x 156.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°2, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°3, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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Le rideau rouge est tombé… Michael au chapeau blanc ou le dernier salut de l’artiste : « I love you. » The red curtain falls and Michael tips his hat before taking a final bow.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°4, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge, 1999 Planche-contact n°8. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°8. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°5, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°6, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge, 1999 Planche-contact n°9. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°9. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°7, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°8, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°9, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge, 1999 Planche-contact n°7. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°7. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°10, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson sur fond rouge n°11, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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Michael Jackson à

LA CAPE D’OR Le portrait d’un enfant-roi, d’un enfant-dieu, qui, dans l’aura diffuse d’une lumière sourde, celle de l’aube peut-être ou d’un soleil couchant qui vient de s’abolir, règne sur la terre, impavide, énigmatique et nu, seulement drapé d’une lourde chape d’or. The image of a boy king or a young god, enveloped in a soft halo of glowing light, like the dawn or the sunset. He seems to reign over the earth, impassive, enigmatic, and bare beneath a heavy cloak of gold.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_210 cm L_166,7 cm visuel : h_200 cm L_156,7 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 210 cm x 166.7 cm Image: 200 cm x 156.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°14. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°14. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°13. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°13. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or n°2, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or n°3, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°12. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°12. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°11. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels dont un sélectionné. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°11. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images including one selected. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or n°4, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or n°5, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°17. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°17. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°16. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels dont un sélectionné. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°16. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images including one selected. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or n°6, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°21. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°21. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°20. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°20. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or, 1999 Planche-contact n°10. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant sept visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°10. Unique print, 1999. Contact sheet with seven images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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Sous la frange sombre et lisse des cheveux courts, s’étirent en oblique des yeux empruntés à quelque portrait du Fayoum, « ses yeux, ses larges yeux aux clartés éternelles », ouverts sur un ailleurs et qui transpercent sans voir. Beneath the smooth fringe of short hair lie dark eyes that could have come from an Egyptian portrait, clear and timeless, gazing out but never seeing.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or brodée n°7, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or brodée, 1999 Planche-contact n°19. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°19. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or brodée, 1999 Planche-contact n°15. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°15. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or brodée n°8, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or brodée n°9, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or brodée, 1999 Planche-contact n°18. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°18. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la cape d’or brodée, 1999 Planche-contact n°22. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°22. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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Michael Jackson à

LA MAIN D’ARGENT Un jeune garçon masqué joue, main d’argent sur le cœur, au mutant extraterrestre, transfuge peut-être d’une constellation lointaine qui lui aurait laissé partout des miettes de lumière et qu’il rêve de rejoindre encore. Silver hand on his heart, a young man in a mask becomes an otherworldly being, a fugitive from a faraway galaxy that has left him sprinkled with stardust, and where he dreams of returning one day.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la main d’argent, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_210 cm L_166,7 cm visuel : h_200 cm L_156,7 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 210 cm x 166.7 cm Image: 200 cm x 156.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la main d’argent n°2, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la main d’argent n°3, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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Comme Howard Hughes, il « invente des mondes, et file à la vitesse de l’éclair dans les cieux ». On ne voit que ses yeux, des yeux enfantins et tendres, toujours en quête de l’inaccessible étoile. Like Howard Hughes, he creates worlds and shoots through the skies at lightning speed. His eyes are all that can be seen, childlike and gentle, always seeking the unreachable star.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la main d’argent n°4, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson à la main d’argent, 1999 Planche-contact n°23. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels dont un sélectionné et portant une mention manuscrite « Yes » par Michael Jackson. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°23. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images including one selected and one handwritten note by Michael Jackson: “yes.” Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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Michael Jackson

« LE MIME » Voyageur sidéral, Michael danse comme un enfant dans une boutique d’étoiles... « ... Ne me demandez pas la lune, nous avons déjà les étoiles. », dit la star. A galactic voyager, Michael dances in a starry cloud like a child. “Don’t let’s ask for the moon,” he seems to say. “We have the stars.”

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°1, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°2, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime », 1999 Planche-contact n°29. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°29. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°3, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°4, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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Le dance symbol et son moonwalk. Michael Jackson, lâ&#x20AC;&#x2122;artiste total. A dance icon and his moonwalk. Michael Jackson, the ultimate artist.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°5, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime », 1999 Planche-contact n°26. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels dont un sélectionné. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°26. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images including one selected. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°6, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°7, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime », 1999 Planche-contact n°28. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°28. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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« Je suis différent des autres. » Michael Jackson, Thriller. “I’m not like other guys.” Michael Jackson, Thriller

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°8, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime », 1999 Planche-contact n°31. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels dont un sélectionné. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°31. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images including one selected. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°9, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Le Mime » n°10, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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Michael Jackson

« BLACK OR WHITE » Black Or White ? Sweet plutôt que Bad, Michael Jackson, « première vraie star de l’histoire du monde », en ballade buissonnière sur le chemin du pays d’Oz. Innocent rather than Bad, Michael Jackson strolls down the Yellow Brick Road through the Land of Oz.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°1, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°2, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White », 1999 Planche-contact n°1. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°1. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°3, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°4, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°5, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°6, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White », 1999 Planche-contact n°2. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels dont un sélectionné. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°2. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images including one selected. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°7, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°8, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White », 1999 Planche-contact n°3. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°3. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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Un sylphe en apesanteur ! Comme Peter Pan, Michael va s’envoler : « Je suis la jeunesse, je suis la joie, je suis un petit oiseau sorti de l’œuf. » Weightless and sylphlike, Michael seems about to fly away like Peter Pan: “I am youth. I am joy. I am a little bird that just escaped its shell.”

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson « Black Or White » n°9, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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Michael Jackson

EN STUDIO « HIStory, Past, Present and Future, Michael for ever par Arno Bani » HIStory: Past, Present and Future. Forever Michael by Arno Bani.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio n°1, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio n°2, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio, 1999 Planche-contact n°27. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°27. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio n°3, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio n°4, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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« Le petit homme qui chantait sans cesse, le petit homme qui dansait dans ma tête » est las… « Succès, gloire et fortune ! Autant d’illusions… La seule chose réelle est l’amitié que deux êtres peuvent partager… », a dit Michael, l’Épouvantail du Magicien d’Oz. “Success, fame and fortune, they’re all illusions. All there is that is real is the friendship that two can share,” said Michael as the Scarecrow in The Wiz.

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio n°5, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio, 1999 Planche-contact n°30. tirage unique 1999. Planche-contact comprenant dix visuels. tirage couleur sur papier Fujicolor. signé, daté et numéroté 1/1. h_25 cm L_29, 7 cm Contact sheet n°30. Unique print, 1999. Contact sheet with ten images. Color print on Fujicolor paper. Signed, dated, and numbered 1/1. 25 cm x 29.7 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio n°6, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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ARNO BANI (NÉ EN 1976) Michael Jackson en studio n°7, 1999 tirage unique de 2010. tirage Lambda sur papier argentique. signé, daté et numéroté 1/1. tirage : h_9,7 cm L_7,8 cm visuel : h_8,7 cm L_6,8 cm Unique print, 2010. Lambda silver print. Signed, dated, and numbered 1/1. Print: 9.7 cm x 7.8 cm Image: 8.7 cm x 6.8 cm

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Acknowledgments by Arno Bani I dedicate this catalog to my son Léon, to my parents, to Laurence, to Alma, to my uncle, to Velvet, to Marmotte, to my family, to my friends, to Ari. I would like to thank: Michael JACKSON Emmanuel Asmar, Frédéric Chambre, Jéromine Savignon, Jérôme Dreyfuss, Topolino, Seb Bascle, Maïda Gregory-Boina, Frédérique Lorca, François Lesage, Daniel Adric, Gilles Quemoun, Isabella Blow, Marco Giani, Ora-ïto, Christophe Pete, Pierre-Henri Camy, Jérôme Coste, Isabelle Baud, Thierry Marotte, Martine Lagier, Pauline Étienne, La C2C, Anne-Claire Albecker.

Acknowledgments by Jéromine Savignon I would like to express all my gratitude to Pierre BERGÉ. I would also like to thank Arno Bani, Frédéric Chambre, Emmanuel Asmar, Pierre Huyghe, all of Arno’s team for the Michael Jackson photo shoot, Goran Vejvoda for his talents as a visual artist and composer, Xavier Landrit for his kind and precious help, Charlotte Beauvisage, Jean-Philippe de Tonnac, François Lesage, France de Malval, Emmanuel de Rengervé, Gaël Mamine, Véronique Belloir, Vincent Mermier, Bernard Savignon, Mage Barbier, and the documentation center at the Galliera Museum. I dedicate my account of Michael and Arno’s beautiful story to my son, Ludwig.

Acknowledgments by Frédéric Chambre and Antoine Godeau We would like to thank: Emmanuel Asmar, Arno Bani, Charlotte Beauvisage, Pierre Leroy, Fabienne Kriegel, Nathalie Lefebvre, Sherri Aldis, Jéromine Savignon, Aurore Blot Lefevre, and the entire team at Pierre Bergé & associés, Patricia Goldman Communication, Serum&co, Montana&co.

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Remerciements d’Arno Bani Je dédie ce catalogue à mon fils Léon, à mes parents, à Laurence, à alma, à mon oncle, à velvet, à Marmotte, à ma famille, à mes amis, à ari. Je remercie : Michael JacKsOn emmanuel asmar, Frédéric chambre, Jéromine savignon, Jérôme Dreyfuss, topolino, seb Bascle, Maida Gregory-Boina, Frédérique Lorca, François Lesage, Daniel adric, Gilles Quemoun, Isabella Blow, Marco Giani, Ora-ïto, christophe Pete, Pierre-henri camy, Jérôme coste, Isabelle Baud, thierry Marotte, Martine Lagier, Pauline Étienne, La c2c, anne-claire albecker.

Remerciements de Jéromine Savignon Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à Pierre BerGÉ. Je remercie également arno Bani, Frédéric chambre, emmanuel asmar, Pierre huyghe, toute l’équipe d’arno de ce « shooting Michael Jackson », Goran vejvoda pour sa vision éclairante de compositeur-plasticien, xavier Landrit pour son aide amicale et si précieuse, charlotte Beauvisage, Jean-Philippe de tonnac, François Lesage, France de Malval, emmanuel de rengervé, Gaël Mamine, véronique Belloir, vincent Mermier, Bernard savignon, Mage Barbier et le centre de documentation du musée Galliera. Je dédie mon récit de la belle histoire de Michael et d’arno à Ludwig, mon fils.

Remerciements de Frédéric Chambre et d’Antoine Godeau nous remercions : emmanuel asmar, arno Bani, charlotte Beauvisage, Pierre Leroy, Fabienne Kriegel, nathalie Lefebvre, sherri aldis, Jéromine savignon, aurore Blot Lefevre, et toute l’équipe de Pierre Bergé & associés, Patricia Goldman communication, serum&co, Montana&co.

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cOnDItIOns De vente La vente sera faite au comptant et conduite en euros (e). Les acquéreurs paieront en sus des enchères les frais suivants : jusqu’à 500 000 e, 24 % ttc (soit 20, 07 % ht + tva 19, 6%) et au-delà de 500 000 e 17, 94 % ttc (soit 15 % ht+ tva 19, 6%). ce montant étant calculé par lot et par tranche. GarantIes conformément à la loi, les indications portées au catalogue engagent la responsabilité du commissaire - Priseur, sous réserve des rectifications éventuelles annoncées au moment de la présentation de l’objet et portées au procès - verbal de la vente. une exposition préalable permettant aux acquéreurs de se rendre compte de l’état des biens mis en vente, il ne sera admis aucune réclamation de ce fait, une fois l’adjudication prononcée. Les photographies du catalogue n’ont pas de valeur contractuelle. Les antiques comportent généralement des accidents et des restaurations ; nous les avons notifiés dans la mesure de nos moyens. L’état des pièces est mentionné au catalogue à titre strictement indicatif. DescrIPtIF Des LOts et raPPOrt D’etat Les lots sont vendus en l’état. L’acquéreur potentiel doit s’assurer par lui-même de l’état de chaque lot et de la nature et de l’étendue de tout dommage ou restauration en l’examinant avant la vente. L’exposition précédant la vente est ouverte à tous et n’est soumise à aucun droit d’entrée. Les spécialistes de Pierre Bergé et associés y sont à la disposition des enchérisseurs potentiels et du public pour fournir tous renseignement ou conseil. Ils peuvent notamment établir sur demande des rapports écrits ou verbaux sur l’état de conservation des objets. Les rapports écrits sur l’état des objets sont disponibles sur demande pour les objets ayant une valeur supérieure à 3000 euros. toutes mentions comprises dans les descriptions du catalogue ou dans les rapports d’état d’un lot, toute déclaration orale ou écrite faite par ailleurs constituent l’expression d’une simple opinion et non l’affirmation d’un fait. Du fait de leur ancienneté et de leur nature, de nombreux lots ne sont pas dans leur état d’origine et certaines descriptions figurant au catalogue ou rapport d’état peuvent dans certains cas faire mention d’un dommage et/ou d’une restauration. Les références faites dans la description du catalogue ou dans le rapport d’état relatives à un accident ou à une restauration, sont faites pour faciliter l’inspection par l’enchérisseur potentiel et sont soumises à l’appréciation devant résulter d’un examen personnel de l’acheteur ou de son représentant compétent. L’absence d’une telle référence dans le catalogue n’implique aucunement qu’un objet soit exempt de tout défaut ou de toute restauration, de plus une référence à un défaut particulier n’implique pas l’absence de tous autres défauts. Les informations relatives aux dimensions d’un lot figurant dans la description du catalogue ou dans le rapport d’état sont communiquées à titre indicatif et ne sont pas garanties. Les estimations des prix de vente ne doivent pas être considérées comme impliquant la certitude que l’objet sera vendu pour le prix estimé ou que la valeur ainsi donnée est une valeur garantie. enchères Les enchères suivent l’ordre des numéros du catalogue. Pierre Bergé & associés est libre de fixer l’ordre de progression des enchères et les enchérisseurs sont tenus de s’y conformer. Le plus offrant et dernier enchérisseur sera l’adjudicataire. en cas de double enchère reconnue effective par Pierre Bergé & associés, l’objet sera remis en vente, tous les amateurs présents pouvant concourir à cette deuxième mise en adjudication. OrDre D’achat et enchère Par tÉLÉPhOne tout enchérisseur qui souhaite faire une offre d’achat par écrit ou enchérir par téléphone peut utiliser le formulaire prévu à cet effet en fin du catalogue de vente. ce formulaire doit parvenir à Pierre Bergé & associés, au plus tard deux jours avant la vente, accompagné des coordonnées bancaires de l’enchérisseur. Les enchères par téléphone sont un service gracieux rendu aux clients qui ne peuvent se déplacer. en aucun cas Pierre Bergé & associés ne pourra être tenu responsable d’un problème de liaison téléphonique. retraIt Des achats Les risques passent sur la tête de l’acquéreur dès l’adjudication. en cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance des objets pourra être différée jusqu’à l’encaissement complet du prix, l’acquéreur ne devenant propriétaire qu’au moment de cet encaissement. Dès l’adjudication, l’objet sera sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire. L’acquéreur sera lui - même chargé de faire assurer ses acquisitions, et Pierre Bergé & associés déclinent toute responsabilité quant aux dommages que l’objet pourrait encourir, et ceci dès l’acquisition prononcée. toutes formalités et transports restent à la charge exclusive de l’acquéreur. PrÉeMPtIOn Dans certains cas, l’État français peut exercer un droit de préemption sur les œuvres d’art mises en vente publique conformément aux dispositions de l’article 37 de la loi du 31 décembre 1921 modifié par l’article 59 de la loi du 10 juillet 2 000. L’État se substitue alors au dernier enchérisseur. en pareil cas, le représentant de l’État formule sa déclaration après la chute du marteau auprès de la société habilitée à organiser la vente publique ou la vente de gré à gré. La décision de préemption doit ensuite être confirmée dans un délai de quinze jours. Pierre Bergé & associés n’assumera aucune responsabilité du fait des décisions administratives de préemption. FOLLe enchère tout lot non payé par l'adjudicataire dans un délai de trois mois à compter de la date de la vente pourra être remis en vente par Pierre Bergé & associés après les mises en demeure légales, la différence éventuelle restant à la charge de l'adjudicataire défaillant. a cet effet, le propriétaire donne mandat à Pierre Bergé & associés de décider et de mettre en oauvre le cas échéant la procédure dite de folle enchère.

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CONDITIONS OF SALE The auction will be conducted in euros (€) and lots will be paid full in cash. As well as the hammer price, buyers will pay the following premium: up to €500,000, 24% inclusive of tax (20.07% HT + 19.6% VAT), and above €500,000, 17.94% inclusive of tax (15% HT + 19.6% VAT). This calculation applies to each lot individually. GUARANTEES The auctioneer is bound by the indications in the catalogue, modified only by eventual announcements made at the time of the sale noted into the legal records thereof. An exhibition prior to the sale permits buyers to establish the condition of the works offered for sale and therefore no claims will be accepted after the hammer has fallen. Catalogue photographs are not contractually binding. Antique objects generally have wear and have been restored; we have brought attention to these as much as possible. Their conditions are mentioned in the catalogue strictly for your information. DESCRIPTION OF LOTS AND REPORT CONDITION Lots will be sold in condition. The potential buyer must ensure by himself the condition of each lot and the nature and extent of any damage or restoration before considering the sale. The exhibition prior to the auction is open to everyone and is not subject to any entrance fee. The Pierre Bergé specialists are available to potential bidders and the public to provide any information or advice if needed. They can also establish, on demand, written or verbal reports about the conservation state of the objects. The written reports on the condition of the objects are available on demand for the lots with greater value than 3,000 euros. All references included on catalogue description or condition reports, any oral or written statement made otherwise constitute an expression of a mere opinion and not fact. Because of their age and their nature, many lots are not in their original condition and some descriptions in the catalogue or in the condition report may, in some cases, mention damages and/or restoration. References in the catalogue description, or in the condition report, on an accident or a restoration are made to facilitate the inspection by potential bidders and are subject to the assessment that must be the result of a personal examination by the buyer or his appropriate representative. The absence of such a reference in the catalogue does not imply that an object is free of any defects or restoration; furthermore a reference to a particular defect does not imply absence of all other defects. Information on the dimensions of a lot shown in the catalogue description or in the condition report is intended as information only and is not guaranteed. Estimated selling price should not be considered as implying the certainty that the object will be sold for the estimated price or that the value given here is a guaranteed value. BIDS Bidding will be in accordance with the lot numbers listed in the catalogue or as announced by Pierre Bergé & associés, and will be in increments determined by the auctioneer. The highest and last bidder will be the purchaser. Should Pierre Bergé & associés recognize two simultaneous bids on an object, the lot will be put up for sale again and all those present in the sale room may participate in this second opportunity to bid. ABSENTEE BIDS AND TELEPHONE BIDS Those wishing to make a bid in writing or by telephone should use the form provided with the auction catalogue. This form, accompanied by the bidder’s bank details, must be received by PBA no later than two days before the sale. Telephone bids are a free service designed for clients who are unable to be present at auction. Pierre Bergé & associés cannot be held responsible for any problems due to technical difficulties. REMOVAL OF PURCHASES From the moment the hammer falls, sold items will be in the exclusive responsibility of the buyer. If payment is made by check or by wire transfer, the objects can only be delivered once the full amount has been received in our account, the buyer becoming the owner only at this moment. From the moment the hammer falls, sold items will be in the exclusive responsibility of the buyer. Transportation and storage will be invalided to the buyer. The buyer will be solely responsible for insurance, and Pierre Bergé & associés assume no viability for any damage items may incur from the time the hammer falls. All transportation arrangements are the sole responsibility of the buyer. PREEMPTION In certain cases, the French State is entitled to use its right of preemption on works of art or private documents, as stated in the clauses of Article 37 in the law of December 31, 1921, modified by Article 59 in the law of July 10, 2000. This means that the state substitutes itself for the last bidder and becomes the buyer. In such a case, a representative of the French State announces the exercise of the preemption right during the auction and immediately after the lot has been sold, and this declaration will be recorded in the official sale record. The French State will have then fifteen (15) days to confirm the preemption decision. Pierre Bergé & associés will not be held responsible for any administrative decisions of the French State regarding the use of its right of preemption. DEFAULT OF THE BUYER Any lot unpaid by the buyer within 3 months since the day of the auction will be re-ordered for sale by Pierre Bergé & associés, after the legal former notice, the possible difference of price remaining to the buyer in default. As a result, the owner mandates PBA to decide and carry out the procedure legally applied in the case of default of the buyer.

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Pierre Bergé & associés Société de Ventes Volontaires_agrément n°2002-128 du 04.04.02 12, rue Drouot 75009 Paris T. +33 (0)1 49 49 90 00 F. +33 (0)1 49 49 90 01

Pierre Bergé & associés - Belgique Grand sablon 40 Grote Zavel Bruxelles B-1000 Brussel T. +32 (0)2 504 80 30 F. +32 (0)2 513 21 65

Pierre Bergé & associés - Suisse 11, rue du général Dufour ch-1204 Genève T. +41 22 737 21 00 F. +41 22 737 21 01 www.pba-auctions.com