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©EmmanuelLaurent-#magritteducinema2017

Enthusiastic magazine

GRATUIT

shiny

Anne-Pascale Clairembourg

L’actrice aux deux amours

02 03.2017



Notre première édition vous a plu ? Notre deuxième vous plaira davantage. Place à l’esprit d’entreprise made in Bw. Place aux initiatives de tous bords. Place au spectacle. Place aux personnalités de chez nous. Et d’ailleurs. Place à l’innovation. Bref place à tout ce qui fait ce que nous sommes. Mettre en lumière nos racines. Et nos aventures. Ni plus, ni moins. Prochain rendez-vous en été. D’ici-là, passez liker notre page facebook, il y a des petits cadeaux qui vous y attendent et surtout, éclatez-vous, ... le soleil est de retour, parait-il. Luc Pieltain

Et si on revisitait le Bw ?

Shiny Magazine. Issue 2 Changement de saison. Nouveau Shiny.

Shiny Magazine est une publication de Xpresseo sprl - Rue de l’Evêché 3 - 1400 Nivelles I Editeur responsable : Rédacteur en chef : Luc Pieltain I Rédaction : Ann-Laurence Dehont - Emilie Colle - Melissa Collignon Matilda Ancora - Pietje Schramouille - Alexandra Zeletzki v. Potschenitz I Photographes : Emilie Colle / Luc Pieltain / Fotolia I Responsable commerciale et publicité Shiny Magazine : Josianne Lhote : 0497 499 284 - josianne. shiny@gmail.com I Contact rédaction : Luc Pieltain : 0475 42 83 46 - luc.shiny@gmail.com I Adresse de la rédaction : Rue de l’ Evéché 3 - 1400 Nivelles I Distribution : Le magazine Shiny est distribué gratuitement dans tout le Brabant wallon. Vous le trouverez dans : • Les centres culturels • Les business Centers • Les Offices de Tourisme • Les hôtels • une grande sélection de commerces et restaurants I Avertissement : Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. Aucun article ne peut être reproduit même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction.


© Valérie Nagant

AP C Le Brabant wallon regorge décidément de talents ! La Brainoise Anne-Pascale Clairembourg en est la parfaite démonstration. Passionnée des deux univers qui ont ce pouvoir de nous emmener dans la magie de l’imaginaire, le théâtre et le cinéma, l’actrice devient la 2ème femme à assumer le rôle de maîtresse de cérémonie à la 7ème cérémonie des Magritte du cinéma belge. Parallèlement, elle défend le paysage verdoyant menacé de Braine-L’Alleud. Projecteur sur un chemin où s’entremêlent les différentes facettes de sa personnalité...

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Anne-Pascale Clairembourg L’actrice aux deux amours


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Sh M : Parlez-nous de votre parcours... Qui vous a transmis vos 2 passions du théâtre et du cinéma ? APC : Mes parents m’ont, toute petite, beaucoup emmenée au théâtre, voir des spectacles et des concerts. Je suis née dans une ambiance culturelle. Mon père a fait le conservatoire de Liège, ma maman a aussi, comme moi, fait l’IAD. Ils ont ensuite travaillé à la RTBF. On peut dire que je suis tombée dedans quand j’étais petite. Sh M : En 2013, vous recevez le Magritte du meilleur espoir féminin pour Mobil Home et 4 ans plus tard, BETV, le principal organisateur de l’événement, vous accorde une grande confiance en vous octroyant le rôle de maîtresse de cérémonie des Magritte du cinéma...Vous vous y attendiez ? APC : Je ne m’y attendais vraiment pas du tout ! Quand BETV me l’a proposé, j’ai d’abord ri en leur disant que ce n’était pas mon métier ! J’ai donc décliné. J’ai mis 15 jours à me décider car j’avais très peur. J’allais m’exposer. Je devais en quelque sorte dépasser quelque chose qui est de l’ordre de la pudeur. C’était aussi osé de leur part de faire ça, car ce n’était une évidence pour personne. Je ne suis pas la fille à côté de laquelle on s’assied aux fêtes de famille en se disant que l’on va rire toute la journée. Je ne suis pas la boute-en-train de service ! Mais je m’en serais voulue de refuser par peur. La peur ne fait pas avancer. J’ai donc dit oui! Sh M : Votre prestation était à la fois discrète et remarquée et a mis en exergue vos différentes facettes... Comment l’avez-vous vécu ? Avec un taux d’adrénaline au max ? APC : Je n’ai pas vraiment été consciente de l’ampleur de l’événement. Mon objectif était de faire passer une bonne soirée au public. J’ai fait fi des caméras et heureusement, sinon j’aurais peutêtre paniqué ! Ce n’est pas mon métier, mais l’expérience fut enrichissante à plus d’un titre. J’ai travaillé avec des personnes vraiment intéressantes que je n’aurais sans doute pas rencontrées ailleurs. Je savais aussi que c’était une présentation unique vu que l’année prochaine je serai en tournée avec la pièce de théâtre « Tristesses ». Au théâtre on sait que si on a été moins bon dans certaines scènes, on va les recommencer le lendemain... Ici, je n’avais en quelque sorte pas droit à l’erreur, ce qui ajoutait un stress.


Sh M : On vous a vue dans la trêve de Matthieu Donck, le tout nouveau testament de Jaco Van Dormael. Ou encore dans Partouze. Au théâtre, vous continuez la tournée de la pièce « Tristesses » et on vous verra bientôt dans une fiction « Tueurs, la stratégie de la tension ». D’autres projets à venir ? APC : Oui, je jouerai en octobre au théâtre des Tanneurs à Bruxelles, dans «Encore une histoire d’amour» avec Alexandre Trocki , mis en scène par David Strosberg. C’est un texte de Thomas Günzig. C’est d’ailleurs lui qui a aussi écrit mes textes pour la cérémonie des Magritte du cinéma... Sh M : Anne-Pascale, vous vivez à BraineL’Alleud. Que représente pour vous le Brabant wallon ? APC : Etudiante, j’ai vécu à La Hulpe ! Et voilà 10 ans que je vis à Braine-L’Alleud où j’ai « atterri » par coup de coeur pour la maison dans laquelle je vis ! Les propriétaires vendaient la maison de leurs parents. La rencontre a été forte et touchante entre nous... Mon frère habite dans une commune voisine, c’est gai d’y être en famille ! J’avoue que quitter Bruxelles m’effrayait un peu car à Braine, on est vraiment à la campagne. Mais ce n’est pas loin du tout et très accessible en train et revenir le soir au vert me ressource... Par contre, cela risque de changer, la commune a un projet vraiment très dérangeant !

Sh M :Vous semblez avoir un coup de gueule par rapport à ce projet à Braine-L’Alleud ! APC : Oui, j’ai un coup de gueule énorme ! La commune veut construire une route, « Le projet du contournement ouest » comme disent les responsables politiques. Mais ce n’est pas un contournement du tout. C’est une route qui va traverser Braine et abîmer tous les chemins de promenades, détruire des exploitations de fermes et même expulser des habitants ! Cela fait des mois que nous, les Brainois, sommes en train de nous battre contre ce projet. On fait des marches, on signe des pétitions. Nous avons même introduit un recours au Conseil d’Etat. Nous mettons tout en oeuvre pour que ça n’aboutisse pas. Sh M : Dans quel but veulent-ils construire cette route ? APC : On nous fait croire que c’est pour le bien commun des habitants de Braine-L’Alleud, mais la vraie raison serait la construction d’un zonning industriel. Je vous invite tous à nous rejoindre sur la page facebook : « L’avenir de la campagne brainoise, c’est maintenant. » afin de nous soutenir dans nos actions. Peu de gens sont au courant ! Sh M : Aujourd’hui vous décririez Braine-L’Alleud comment ? APC : Je dirais pratique, avec son accès à la campagne rapide et facile. Ressourçant, pour son Bol d’air. Solidaire, pour la qualité des rapports au voisinage. C’est très convivial et on s’entraide beaucoup. Les plus jeunes aident les plus vieux. Un voisin a été hospitalisé, on va lui rendre visite. Il y a un mélange de couches sociales et de communautés différentes très intéressant et enrichissant ! Matilda Ancora

© Valérie Nagant

Sh M : Les femmes sont moins présentes dans le cinéma belge. BETV semble y être sensible... APC : C’est vrai, elles sont moins présentes . Mais il y a une volonté de BETV de rétablir l’équilibre. Cette année la présentatrice et la présidente étaient des femmes. Il y avait autant de femmes que d’hommes dans l’équipe avec laquelle j’ai travaillé. Il y a eu une vigilance particulière pour que ce soit juste. Par exemple, cette année, le « trophéiste », donc la personne qui apporte les Magritte sur scène, était un garçon. Ce qui casse le schéma de la femme potiche qui apporte le trophée. Ils ont tenté d’inverser les rôles. Mais je ne peux nier la difficulté des femmes dans le milieu du cinéma. Il faut rester vigilants. On est dans une période un peu effrayante où on fait un peu marche arrière par rapport aux droits des femmes. Ne fut-ce que par rapport à l’avortement...


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Š A. Nielsen


© Freebird Studio

Le vin des Femmes, une histoire d’hommes ? Muriel Lombaerts, véritable « communicante » wavrienne aux multiples casquettes, lance en mars 2012, « Le vin des Femmes ». Ce concept original né dans le Brabant wallon, fait voler en éclats tous les clichés et traverse la France, l’Italie ou encore le Maroc ! De quoi vous mettre le vin à la bouche... Ou la bière ! Car depuis 2014, le label se décline aussi en « Bière des Femmes »...

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ShM : Muriel, en 2012, vous avez créé le concept unique en Belgique « Le vin des Femmes » ! Pouvez-vous nous l’expliquer ? ML : Un jury exclusivement féminin procède à une élection. 6 femmes dégustent à l’aveugle et de manière intuitive 8 vins différents maximum. En général, 4 blancs et 4 rouges. Elles élisent leur coup de coeur. Un blanc et un rouge. La dégustation se fait dans un restaurant de qualité, souvent étoilé et le chef doit élaborer un menu en fonction des vins élus. Ceux-ci sont ensuite proposés chez le restaurateur tout comme chez le caviste partenaire du label, avec la mention « Le vin des Femmes ». Le concept s’est ensuite élargi à des soirées thématiques et à des escapades. C’est aussi un site web avec des informations sur le vin et la gastronomie. ShM : L’idée a-t-elle à la base une connotation féministe ? ML : Non, pas vraiment. En réalité, je voulais faire tomber les clichés habituels et mettre à l’honneur le goût des femmes, le savoir-faire des vignerons (et vigneronnes) et les partenaires qui travaillent en étroite collaboration avec eux, comme les cavistes et les restaurateurs, parce que leur travail est essentiel et de qualité. ShM : Quels sont ces clichés qui vous dérangent tant ? ML : Au restaurant, 8 fois sur 10, le serveur s’empresse de faire goûter le vin à monsieur et lors des dégustations auxquelles je participe, de nombreux hommes sont convaincus que les femmes préfèrent les vins rosés ou « doux ». Il n’en est rien. Très souvent, les femmes choisissent un vin rouge corsé ou un bon vin blanc sec. Depuis que le label du vin des Femmes a été créé, c’està-dire il y a 5 ans, j’ai pu confirmer cette tendance du goût des femmes pour des vins de caractère. ShM : C’est donc par revanche que vous organisez des « Wine battle », les femmes contre hommes ? ML : Pas du tout. Mais c’est vrai que la déclinaison du concept en « Wine battle » est intéressante. Les hommes sont très curieux de réellement découvrir nos goûts féminins et les femmes s’amusent à deviner les goûts des hommes. Cette « battle » est un jeu pour rendre la dégustation accessible aux deux sexes et les réunir autour d’une même passion. ShM : Concrètement, comment se déroule ce jeu que vous avez par ailleurs organisé à l’hôtel de ville de Wavre en compagnie de Charles Michel et BJ Scott ?

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ML : D’un côté, les femmes dégustent du vin à l’aveugle et de manière intuitive choisissent leur vin préféré. Dans une pièce séparée, les hommes font pareil. Ils doivent ensuite deviner le choix des femmes. Ils sont souvent très surpris et cela crée une ambiance très conviviale. D’autant plus, que deux coups de cœur des femmes, un blanc et un rouge, sont ensuite servis pour accompagner le repas destiné à nous réunir et à terminer la soirée. ShM : Parlez-nous de vos autres soirées thématiques... ML : Il y a aussi les « Women only » qui sont des soirées exclusivement féminines qui se déroulent dans un resto. Les femmes découvrent notre sélection de vins avec un menu élaboré spécialement pour elles. Quant à « L’enterrement de vie de jeune fille », c’est une dégustation de vins entre amies, couplée à un atelier cuisine ou un resto... Je fonctionne à la carte pour ce cas de figure. ShM : Vous avez également créé « La Bière des Femmes »... ML : Suite au succès du vin des Femmes, l’idée de « La bière des Femmes » m’est devenue incontournable. Les vraies amatrices de bière préfèrent d’ailleurs, tout comme pour le vin, les bières fortes et de caractère. N’oublions pas que nous vivons aussi dans le pays de la bière. Bière qui est, depuis le 30 novembre 2016, classée au patrimoine de l’UNESCO. ShM : Peut-on dire qu’il existe des vins et des bières d’hommes et de femmes ou c’est obsolète ? ML : C’est complètement obsolète. Tous les goûts sont dans la nature. Certaines femmes aimeront des vins appréciés aussi par les hommes et inversement. En revanche, lors des jurys, la seule chose qu’on puisse affirmer, c’est que les femmes ont du goût et un palais très affiné. ShM : Où et quand nous donnez-vous rendez-vous ? ML : Je vous donne rendez-vous sur ma page facebook « Le vin des Femmes » ainsi que mon site www. levindesfemmes.com pour tous les détails, mais je peux déjà vous dire que je projette bientôt une soirée qui se déroulera à l’hôtel Koru, à Autre-Église. Ce sera une combinaison de détente via un spa, avec un repas gastronomique et une dégustation de vins, puisque le lieu s’y prête à merveille. Matilda Ancora



EB Eric Boschamn Un mec qui n’a pas que de la bouteille…

Eric Boschman, c’est le Rémy Bricka de la restauration. Il sait tout y faire et il connaît le secteur de l’horeca comme peu de gens. Ce quinquagénaire a plein de flèches dans son carquois. C’est aussi une forme de Robin des Bars. Défendant sans cesse les petits avec intégrité saine. Sa liberté en fait son particularisme. Difficile d’avoir une prise sur ce trampoline humain. Champion de l’hédonisme. Séducteur au coeur tendre qui cherche à plaire sans séduire. Son premier métier qu’il fait le mieux et pour lequel il fait l’unanimité, c’est d’être un excellent sommelier. Depuis 1982, il truste les différents prix. En 1990, il révolutionne par sa gouaille la Manufacture comme sommelier très révolutionnaire. Si pour vous, un sommelier, c’est un monsieur dans un costume strict qui vous articule du « françois » châtié dans un discours poétique, force est de reconnaître qu’il est un peu l’Audiard des boissons alcoolisées. Cela envoie du bois mais de qualité. Donc, il dérange un poil mais comme ses connaissances sont sans faille, il est difficilement pris en défaut. On peut lui accorder une ressemblance avec Coluche tant par le physique, la générosité et son amitié sans faille que dans ses réparties qui font mouche. On peut même dire qu’il y a un peu du regretté Jean-Pierre Coffe dans notre Boschman.

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© Serge Anton

Né dans la restauration… Le natif de Charleroi, véritable enfant de la poêle, cet homme au physique pour le moins pas banal avec une tête qui fonctionne bien devient une personnalité médiatique avec de très nombreuses apparitions sur les antennes. Facile à reconnaître par ses tenues anticonformistes et ses chemises souvent fleuries. Le garçon n’a pas sa langue en poche. Il est passé par les grandes écoles de l’époque : Romeyer, Chez Bruneau et enfin l’Oasis. Il ouvre en 1992 avec Alain Coumont, un restaurant qui fait fureur, le Pain et le Vin. Alain Coumont, c’est l’homme qui a créé la chaîne florissante de Pain Quotidien. A « hall of fame » figurent quelques beaux trophées comme le meilleur sommeiller de Belgique en 1988, 4ème et finaliste au championnat du monde Sommeiller à Cuba en 2008 et tout récemment, la Wine Personality of the Year par Vino. Il se la pète un peu avec son ordre d’officier de l’Ordre du Mérite National de la république française. L’autodérision fait partie de son registre donc vous êtes prévenus. Du vin au cigare en passant par la nourriture, l’homme est incollable. Il est de la race de ces seigneurs qui font tout sérieusement mais sans se prendre au sérieux. Il a participé à une bonne dizaines de livres car il a la plume facile et efficace. Si vous devez en lire deux, Shiny vous recommande « La Cuisine des Boschman : une histoire de famille ». Livre écrit à 6 mains avec son père et son frère. Il est sorti en 2009 mais il doit bien exister un bouquiniste qui pourra vous le trouver. Dans le même esprit, en 2012, il publie « Le goût des Belges : La Saga » avec Nathalie Derny. Chez les Editions Racine. Dans les médias Il est apparu régulièrement sur les chaînes de notre service public donc la RTBF dans « Un gars. Un chef » avec l’ami Gérald Wathe-

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let et Adrien De Devyver. Il est régulièrement le matin sur Bel RTL en compagnie de Sandrine Dans dans « Ça se discute ». Même sa voix donne du relief à l’émission car l’homme est affable sur tout. Et affable à table bien entendu. Il a un avis sur tout. Sur les planches Mais le sacré Graal et donc son panard intégral, il le touche sur scène depuis 3 ans dans un stand-up vachement efficace. Il partage son savoir avec les spectateurs qui dégustent pendant le spectacle. « Ni Dieux ni maîtres mais du rouge » évoque son parcours de sommelier de manière comment dire Boschmanienne. Donc, on s’amuse. Débuté au théâtre Le Public. Il a été au Festival d’Avignon et Festival d’Uzès. Il est dans toutes les salles en Belgique. Là aussi, il dérange. Pas vraiment issu du sérail théâtral. Fatalement, il dérange l’établishment. Comme à son habitude, il fait cela sans aucunement se prendre le melon et cela marche. Cela cartonne même. Il fait de l’ombre à certains mais il s’en accommode. Personnage public Si on doit comparer Eric, c’est un peu le Toots du vin, le Geluck du cigare, l’Arno du Whisky, le Brel de l’horeca, le De Groodt des planches, le Damiens de la réplique qui tue, … il représente tellement bien la Belge Attitude de l’époque de la Belle Gique Joyeuse. L’union fait sa force. C’est chaque fois l’assurance de vivre un excellent moment lors de chacune des rencontres. L’homme est hyperconnecté. Il vous parle en envoyant un texto, likant un commentaire ou Whatsappant un plat, en Facebook Live avant un spectacle, … Comme évoqué au début de ce papier, c’est l’authentique Rémy Bricka du 21ème siècle. Un éternel enfant qui vit à 300 à l’heure. Un homme à connaître et à côtoyer. Pietje Schramouille


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Le Shopping Nivelles, pratique et sympa Le Shopping Nivelles, c’est plus d’une centaine de magasins aux propositions diversifiées et un parking gratuit de 1500 places, mais c’est aussi (et surtout) l’assurance de trouver son bonheur rapidement et sans difficulté.

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PUBLI REPORTAGE

Magasins de vêtements, de bijoux ou de cadeaux, restaurants, coiffeurs ou supermarché… les 105 commerces du Shopping Nivelles, concentrés sous le même toit, représentent un gain de temps et d’énergie considérable. De plus, dans un pays où le soleil et la chaleur se font plutôt rares à certaines périodes de l’année, l’endroit chauffé et couvert est un atout non négligeable ! Situé au carrefour de plusieurs axes routiers, à deux pas du rond-point de Nivelles Sud, le Shopping a tout pour séduire la clientèle. D’ailleurs, chaque année, ce ne sont pas moins de 3,8 millions de visiteurs qui foulent son entrée. Pour les femmes essentiellement Fraîchement arrivée au poste de Marketing Coordinator, Jessica Rassart explique: « Afin d’offrir le meilleur service qui soit, nous avons effectué, il y a peu, une enquête qui nous a permis d’analyser le profil de nos clients. Il s’est avéré que l’essentiel de notre clientèle est composée de femmes actives, âgées de 30 à 50 ans, qui ont un pouvoir d’achat assez élevé. » Pas étonnant, vu que les magasins de textiles pour femmes sont majoritaires au Shopping, dont certains proposent des vêtements haut de gamme. Autre atout pour les femmes : les enseignes de vêtements et jouets pour enfants, ainsi que les boutiques de beauté (parfumeries, salon esthétique). Vaste choix également pour les pauses repas en famille : cuisine italienne, sushis, Pizza-Hut, Quick, Lunch Garden, brasseries pour les pauses désaltérantes ou Exki pour ceux qui préfèrent le bio… Plus d’interactions via des animations Chaque mois, le Shopping organise des animations. Liées à l’actualité festive de l’année (braderie, soldes, Pâques, Saint Nicolas, etc), elles sont souvent gratuites, « et c’est ce qui fait la force de nos animations.

Jessica Rassart Marketing Coordinator,

Nous essayons également, autant que possible, d’impliquer les commerçants, de faire de sorte qu’il y ait de l’interaction et surtout, de l’animation dans la galerie. » Car à l’heure de l’E-commerce, pas toujours facile d’attirer du monde. Pour pallier cette vague de modernité, le Shopping a su toutefois s’adapter et désormais, il est possible de passer certaines commandes sur le Net. « Au Delhaize, vous pouvez faire vos achats en ligne et venir chercher la commande une fois qu’elle est prête. Bientôt, il sera également possible de réserver une table dans nos établissements via notre site internet. Ce qui est intéressant pour les entreprises qui se trouvent à proximité. » The point : un nouveau point de contact Dans le courant du mois d’avril, le tout nouvel accueil du Shopping de Nivelles sera inauguré. Objectif de ce point de contact : proposer plus de services, être davantage à l’écoute des clients. Garder un esprit de bien vivre et un caractère convivial. Demandez votre Gift Card (carte cadeau) valable chez tous les commerçants du Shopping (en vente à The Point, juste à côté du Lunch Garden).

Shopping de Nivelles Chaussée de Mons, 18 A 1400 Nivelles 067/ 21 50 65 info.nivelles@wereldhave.com www.shoppingnivelles.be

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P& G

Rétrospective au Musée d’Ixelles Bruxelles du 16 février au 14 mai

Pierre et Gilles, mariage de lumières et d’ombres... Rares sont les artistes qui résistent à l’épreuve du temps... La longévité de la présence de Pierre et Gilles sur la scène de la création contemporaine trouve sans nul doute ses racines dans la sincérité et la générosité qui les animent depuis leurs débuts : honorer, glorifier, déifier l’humain, le sauver de ses méandres et le plonger dans un décor flamboyant volontairement kitsch ! Coeurs fléchés, dessous religieux moins chics, ambiance marine... Les tableaux des artistes français Pierre et Gilles naissent en couple, dans le mélange du meilleur et du pire. Comme la vierge à l’enfant sur un tas de détritus. Un travail de longue haleine qui choque ou qui séduit, mais qui ne laisse personne indifférent. Quand la lumière marie l’ombre, quand le clair et l’obscur s’entremêlent, quand la beauté fait oublier la laideur, que reste-t-il des amours passées ? Une exposition au musée d’Ixelles dont on ne ressort pas sans s’être posé une multitude de questions. Quels sont les messages sous-jacents aux strass et paillettes , de la culture pop et gay, aux stars photographiées par l’un, retravaillées en peinture par l’autre dans une connexion presque télépathique ? Deux âmes en tandem La relation gémellaire, presque homozygote (jumeaux issus du même oeuf) du couple n’échappe à personne. L’un ne va pas sans l’autre. L’un termine la phrase de l’autre, l’autre le travail de l’un. les regards s’échangent lors des discussions sans fin. Leurs tripes parlent, s’expriment sur les faits sociétaux, d’une façon inattendue. Ils s’aiment, c’est l’évidence et jettent sur la toile, tout leur amour du monde, toutes les blessures mortelles. Hommage est rendu tout en douceur à leurs amis partis trop tôt du sida... 40 ans de vie commune, 40 ans de carrière. La fusion permet ce travail de grande envergure, le mélange des passions, des constructions et déconstructions du monde.


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© Collection privée Pierre et Gilles


© Collection privée Pierre et Gilles

80 oeuvres qui s’exposent depuis les années 70. On est presque étonné d’y voir un Yves Saint Laurent trop sage, comparé au jeune matelot en train de déféquer. Magnificence et décadence Les contrastes surprennent. La réalité touche les profondeurs de l’imaginaire. Le couple insuffle une touche d’humanité aux stars à la beauté factice, magnifient les gens ordinaires, réenchantent le monde par leurs héros arrachés à la mythologie, à la bible ou encore aux contes de fées ! Sous l’objectif de Pierre et les pinceaux de Gilles, les portraits faits d’ombres et de lumière, de Yin et de Yang, reflètent une nature humaine qui peut elle aussi être à la fois brillante et médiocre et osciller entre nombre de contradictions... Que l’on soit amateur d’art actuel, de mode ou de musique ou que l’on se laisse emporter par les portraits des célébrités métamorphosées en figures bibliques ou mythiques, chacun y trouvera une raison de vouloir toujours aller plus loin dans la découverte d’une exposition inédite et vibrante. Les oeuvres de l’exposition proviennent de grandes institutions internationales (Centre Pompidou, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Museum of Fine Arts de Houston) et de collections privées de premier plan.

Biographie succincte 1950 : Naissante de Pierre Commoy à la Rochesur-Yon 1953 : Naissance de Gilles Blanchard au Havre 1969 : Gilles entre à l’école des Beaux-arts 1972 : Arrivée de Pierre à Paris 1976 : Rencontre de Pierre et Gilles lors d’une soirée donnée par Kenzo. Ils deviennent inséparables et s’installent dans leur premier appartement-atelier. Ils entreprennent leur premier projet commun : des photos d’amis grimaçant, sur fond coloré. 1977 : Premier voyage au Maroc où ils sont frappés par les images des vedettes retravaillées avec des couleurs vives et par la pratique de la photographie de studio. 1979 : Premier voyage en Inde, ce qui est un second choc visuel pour Pierre et Gilles et deviendra une source importante d’inspiration. 1983 : Première exposition personnelle, à la Galerie Texbraun, Paris. 1990 : Installation au Pré-Saint-Gervais. Ils emménagent dans leur appartement un studio photo et un atelier de peinture. 1993 : Ils remportent le Grand Prix de photographie de la ville de Paris 2006 : Pierre et Gilles passent de la technique de la photographie peinte à la photographie imprimée par jet d’encre sur toile et peinte. Vive la France (2006) est la première oeuvre réalisée avec cette nouvelle technique. 2015 : Ils commencent à utiliser la photographie numérique, avec un appareil photo 24X36 2016 : Publication de la monographie Pierre et Gilles. 40 ans aux éditions Flammarion. 2017 : Rétrospective au Musée d’Ixelles, 71, rue Jean Van Volsem à Bruxelles du 16 février au 14 mai et au MuMa – Musée d’art moderne AndréMaraux au Havre Matilda Ancora


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Le citoyen se prend en main Les démarches pleuvent…

Frigo Solidaire de Waterloo

Il y a un monde avant et après « Demain ». Le film « Demain » réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion. Il a insufflé un état d’esprit fantastique. Une série d’intervenants offre un témoignage étonnant positif et constructif. Dont Pierre Rabhi, essayiste, agriculteur-biologiste, romancier et poète français, fondateur du mouvement Colibris. Ainsi que Perrine et Charles Hervé-Gruyer, agriculteurs biologistes français, producteurs en permaculture au Bec-Hellouin, dans l’Eure. Les papes de la permaculture. Le film fût récompensé aux Césars en 2016 et donc sous le feu des projecteurs médiatiques. Plus d’un million de personnes ont vu ce film en salles en France. C’est à voir et à revoir en famille. A l’école. En entreprise. De même que « En quête de sens ». Ces films sont des musts. Outre l’élan neuf donné à beaucoup de citoyens mais pas les politiques, ils ont permis de conscientiser une série de nos contemporains qui sont passés à l’acte. Très concernés par les problèmes que connaît la fin un peu pénible du néolibéralisme. En clair, le citoyen doit penser à vivre en autarcie. Seul ou en collectivité. Un mouvement plutôt « bo-bo » (bourgeois-bohème) avait déjà vu le jour, ce sont les villes en transition. Une série de citoyens se sont réunis pour réfléchir à comment améliorer le quotidien de leurs concitoyens. Dans l’esprit de « Think global. Act local ».

Les villes en transition Le réseau Transition fait partie du mouvement mondial des Initiatives de Transition (Transition Network), initié à Totnes en Angleterre. Celui-ci connaît une expansion extraordinaire depuis sa création en 2007. Aujourd’hui, on compte plus de 4.000 initiatives dans plus de 50 pays ! Et en Belgique, les réseaux se sont multipliés par deux depuis la sortie du film « Demain ». 85 villes se sont lancées dans la bagarre dont Waterloo. Waterloo en transition Shiny a intégré le mouvement en assistant à une réunion plénière, pour essayer de comprendre comment et pourquoi cela fonctionne. Force est de reconnaître que sur la vingtaine de participants, il y a une très large majorité de femmes. Peu nous importe, nous devinons une envie de construire qui est boostante. Le tout dans un management horizontal. Pas de hiérarchie précise. Des moyens de communication ludiques pour accélérer la discussion. Autour de la table sont présentes des personnes déjà engagées de manière très altruistes dans des oeuvres diverses. Pas d’élus communaux si ce n’est Jean-Louis Verboomen(Ecolo) - Conseiller au Collège Communal de Waterloo. L’exception qui confirme la règle. Concrètement De ces « Think Tanks » (une belle expression pour briller dans les dîners), sont déjà sorties des activités concrètes et tangibles


comme le Repair Café à titre d’exemple. Cette initiative citoyenne et bénévole a pour but d’encourager les citoyens à réparer ou faire réparer les appareils défectueux (petit électro-ménager, ordinateur,s vélos, etc.) en y ayant recours pour les réparations légères et aux commerces de réparation locaux pour les réparations plus conséquentes. Le Repair Café de Waterloo aura lieu le premier dimanche de chaque mois de 14h à 17h à l’Espace Bernier. Ambiance conviviale autour d’un café, morceau de tarte ou d’une boisson fraîche. Frigo Solidaire de Waterloo Indépendamment de Waterloo en transition, Véronique alias Niquie et son compagnon Pierre ont eu l’idée de mettre en place sur le parking du Tennis de Waterloo un frigo solidaire. Juste derrière l’hôtel Ibis (Bd Rolin) un frigo accessible 24 heures sur 24. Des waterlootois viennent y déposer ce qui déborde de leurs frigos et des bénévoles font le tour d’une dizaine de commerces et de restaurants qui donnent leurs invendus. La question traditionnelle est celle de savoir si ce sont les bons bénéficiaires qui en profitent. Vu la liberté d’accès, c’est évidemment non. Tout le monde est face à sa propre conscience pour savoir si oui ou non, il peut se servir. Lancé début novembre, cela a été un succès immédiat. Le frigo se vide aussi vite qu’il se remplit avec une augmentation très sensible en fin de mois. Une quarantaine de bénévoles se relayent pour nettoyer, ranger, remplir, trier et animer ce frigo. A nouveau, une majorité de femmes. Un stock tampon est assuré chez Véronique et Pierre qui gèrent les surplus dans un congélateur et un autre frigo pour éviter de mettre trop d’aliments à la fois. Niquie cuisine également pour le Menu Next Door tous les mardis afin de récolter des fonds pour le Frigo Solidaire et d’acheter des éléments utiles à

la vie de cette belle initiative. Ils s’agitent également comme des dingues pour créer d’autres frigos dans les communes environnantes. Un Frigo a déjà vu le jour à Uccle. Un autre à Ath. Des projets concrets naissent à Braine l’Alleud, Ittre, Court-Saint-Etienne, … Le succès du Frigo de Waterloo est tel que les gens viennent de loin pour nourrir leurs familles. C’est donc cruellement nécessaire. Ceci en plus de ce que font déjà très bien les Cpas. Pour tout savoir sur le frigo ou rejoindre la famille des bénévoles appelée les Frigolottes, rejoignez la page Facebook : Frigo Solidaire Waterloo ou appelez Niquie au 0489/499 409 2017 en numérologie est une année importante dans le changement. Il est en route. A vous maintenant avec votre conscience et votre faculté à sortir de votre zone de confort . Faire du bien aux autres vous fait du bien aussi. Cela réveille l’altruiste qui sommeille en vous. Pietje Schramouille


IE François-Xavier Depireux

Import-Export Clubs : les pays arabes du golfe persique, en 2017 Sur l’ensemble de la Wallonie « Je cherche, je cherche et non, rien de rien… Rien que du positif à tous les niveaux ! » Tel était le commentaire élogieux laissé l’an passé par un participant des « Import-Export Clubs » sur son formulaire d’évaluation. Bonne nouvelle pour nos exportateurs, la Chambre de Commerce & d’Industrie du Brabant wallon réitère l’initiative en 2017 et l’élargit à la Wallonie, avec le concours des autres CCI. A l’Ouest, rien de nouveau ? Si, puisque la CCIBW organisera ses clubs en collaboration avec la CCI Hainaut et la CCI Wallonie picarde qui y intégreront des sociétés de leurs territoires. A l’Est, les clubs de la CCI Liège-Verviers-Namur progresseront en parallèle, également sous la houlette de François-Xavier Depireux, spécialiste de la région ciblée*. Après l’Afrique subsaharienne, ce sont, cette fois, les pays arabes du golfe persique que les groupes aborderont, multipliant les partages d’expériences et échanges de bonnes pratiques. « Nous nous attachons à sélectionner des régions à haut potentiel, mais réputées « difficiles », précise Dominique Verleye, International Relations Manager CCIBW, afin de démystifier les obstacles et d’anticiper les contraintes liées à ces pays ». Les 5 réunions inter-entreprises nonconcurrentielles, se dérouleront chaque fois dans une entreprise participante. Elles feront un tour de la question assez exhaustif, puisque les aspects stratégiques, financiers, culturels et douaniers liés à l’importation et l’exportation y seront traités. Armés, face aux risques liés à l’exportation… Les formules favorisant les rapprochements entre entreprises dans leurs efforts de conquête/reconquête/incursions plus en profondeur de marchés sont toujours porteuses. Des programmes d’« exportation collaborative » ne peuvent en effet être dénués de fondement en regard des obstacles que doivent surmonter nos entreprises. Cités dans une enquête réalisée en septembre 2016 par Trends-Tendances pour le

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compte de Credendo (ndlr : auprès de quelque 600 chefs d’entreprise belges), les principaux d’entre eux vont des coûts de la production en Belgique (41%) aux formalités (douane, administration, certification,… - 34%), en passant par les risques de non-paiements (36%). Près d’un quart des exportateurs n’auraient même aucune assurance contre ceux-ci révèle encore l’enquête. Face à ces réalités, les import-export clubs apportent des conseils bien utiles, un accompagnement, des contacts locaux et internationaux, des informations sur les marchés… En voici quelques grandes lignes du programme 2017 : l’interculturalité, les 8 clés du succès dans le Golfe (« do’s » et « don’ts ») ; l’organisation du transport, les moyens de paiements efficaces… Envie d’en connaître davantage ? Rendez-vous sur : http://www.ccibw.be/evenement/import-export-club-2017-pays-golfe/ En bref : La formule : des clubs de partages d’expériences, menés par un spécialiste du terrain La cible : CEO’s, export managers, business development managers, sociétés en croissance ou avec une expérience du marché, PME ou grandes entreprises. Le déroulement : 5 réunions + un événement final commun à tous les clubs, probablement en Flandre Le prix : tarif préférentiel pour les membres des CCI wallonnes Contact : CCI BW : Dominique Verleye dominique.verleye@ccibw.be - 067/89.33.32 CCI Hainaut : Audrey Vassart audrey.vassart@ccih.be - 071/53.28.73 CCI Wallonie picarde : Catherine Esarte c.esarte@cciwapi.be - 069/89.06.80 * Riche de 10 années d’expérience de terrain dans les 6 pays arabes du golfe persique, il anime régulièrement des réunions composées d’exportateurs dans les organismes suivants : KVK Voka, BECi, Ducroire, les CCI françaises…


Une organisation de

du 26 avril au 13 septembre

Marché Gourmand

Food Trucks Party

Grand-Place de Nivelles

Tous les mercredis Dès 12h

Food Trucks I Dégustations I Produits locaux I Artisans I Espace détente Informations et réservations : 0470 55 45 38 I Agenda des events : Facebook : Nivelles Village avec le soutien de


Gilles Mahieu, Gouverneur du Brabant wallon

Autorité administrative située dans les provinces belges et à Bruxelles-Capitale, le gouverneur représente à la fois l’état fédéral et les entités fédérées. Une fonction méconnue au statut hybride, mais dont le travail, qui s’étale dans bien des domaines, est essentiel pour la population. Rencontre avec Gilles Mahieu, Gouverneur du Brabant wallon.


Ils sont dix gouverneurs en Belgique : dix hommes et femmes à se trouver au carrefour de différents niveaux de pouvoirs. Leur objectif ? Renforcer, développer et valoriser leur province, en aidant à réduire les risques qui entourent la vie familiale, sociale ou économique. « Un Gouverneur se consacre beaucoup aux questions de sécurité », explique Gilles Mahieu, « il a des tâches administratives variées, et comme il est à la fois Commissaire des gouvernements fédéral, régional et communautaire et organe provincial, il joue les facilitateurs entre les niveaux de pouvoirs. » Politiquement neutre, le Gouverneur a une double obligation de loyauté et de réserve à l’égard de ses mandants comme à l’égard de l’ensemble des citoyens de sa province. Criminologue de formation, Gilles Mahieu est Gouverneur du Brabant wallon depuis le 1er octobre 2015. Nommé chef puis directeur de différents cabinets politiques de 1995 à 2008, Secrétaire général du Parti socialiste de 2008 à 2015, c’est entre autres sa connaissance des différents niveaux de pouvoir qui l’a amené jusqu’à

cette fonction. Si ses domaines de prédilection sont nombreux (politiques urbaines, développement local, marketing territorial, politique culturelle, audiovisuel et médias, politiques internationales et européennes,assuétudes,participation citoyenne et aide à la jeunesse, gestion de crises, communication, création et gestion de projets et partenariats publics-privés), il a, de par sa formation notamment, un intérêt particulier pour les questions de sécurité et de prévention.

Mais pas seulement, car initier des dynamiques et créer des contacts sont des fonctions qu’il affectionne également : « Couper des rubans ne me passionne évidemment pas, mais j’aime faire du lien entre des personnes qui peuvent, par la suite, développer des projets entre eux.. » Trois domaines de compétences On peut donc distinguer trois grands domaines dans lesquels le Gouverneur agit. Premièrement, la sécurité où il coordonne par exemple les services de secours en cas de catastrophe, organise des exercices, agit comme autorité de police, préside des commissions de prévention, etc. « Nous pilotons des commissions provinciales de fonctions légales, nous avons un pouvoir d’initiative en matière de sécurité pour tenter d’améliorer les choses, c’est ce qui est intéressant dans la fonction. » Vient ensuite un second domaine plus administratif, où il délivre de multiples autorisations (armes, tutelles sur la province, CPAS, cultes, rallyes, passeports, etc.) Et enfin, un rôle de relations publiques où il joue un rôle de relais entre les forces vives du Brabant wallon, les autorités communales, provinciales, régionales, fédérales et communautaires. « A l’intérieur de notre province, nous devons mettre les gens ensemble, faire du lien, soutenir l’activité économique, culturelle et sociale, tandis qu’à l’extérieur, nous représentons la province et devons donc vanter ses intérêts. » Comment devient-on Gouverneur d’une province ? Nommé par le Gouvernement wallon sur avis conforme du Gouvernement fédéral, un gouverneur n’est jamais candidat à ce poste. « Il faut un consensus entre tous les partis pour être désigné. Ça doit ensuite être approuvé par le fédéral. » Un processus de désignation qui semble laborieux mais qui mène à une longue carrière diplomatique, car lorsqu’un Gouverneur est nommé à la tête d’une province, c’est jusqu’à la fin de sa carrière. Souhaitons que celle de Gilles Mahieu soit longue et parcourue de succès.

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« Le Brabant wallon ? Beauté, ouverture au monde et dynamisme. » Le Gouverneur nous parle de sa Province. Shiny : Qu’est-ce qui fait du Brabant wallon une terre où il fait bon vivre ? Gilles Mahieu : Le Brabant wallon est une terre pleine de richesses, qui foisonne d’activités et de structures économiquement dynamiques. Nous avons aussi la chance d’être une province de petite taille, ce qui engendre le fait qu’on se connaît rapidement. La taille facilite la confiance et permet de donner un climat favorable à l’émergence des projets, quelle que soit leur nature. Notre dynamisme économique vient également du fait de la présence de l’UCL (Université Catholique de Louvain), qui est l’un des moteurs économiques de la Belgique, grâce aux liens qu’elle entretient avec le monde économique. Shiny : La Province est également géographiquement centrale… G.M. : C’est une autre grande richesse du Brabant wallon : sa proximité avec Bruxelles. Le BW occupe une situation géographique qui permet une stabilité relativement favorable au développement de projets. En plus, nous ne sommes pas trop exposés aux risques naturels. Avec une superficie de plus de 60% de terres agricoles, le BW est une zone au PIB élevé, où l’agriculture est de haute qualité. Nous sommes dans une province dotées d’aspects ruraux tout-à -faits performants, sans compter le patrimoine… Shiny : Tout cela vous rend donc fier de défendre les intérêts du BW ? G.M. : Bien sûr, je suis évidemment fier de vanter tous ces atouts à l’extérieur. Le Brabant

wallon n’est pas forcément connu à travers le monde, en revanche, tout le monde connaît Waterloo qui constitue un atout très utile à l’image du Brabant wallon. Lorsque je suis à l’extérieur, le travail de communication est très important, il faut donner une vision dynamique et sympathique du BW, terre accueillante mais pas exclusive, qui possède par ailleurs un taux d’ouverture économique exceptionnel. A ce propos, le BW exporte plus qu’il n’importe, et cet aspect, qui fait également sa richesse, permet le développement de la province. Shiny : Quelles sont les difficultés rencontrées par le BW ? G.M. : Je ne parlerais pas de difficultés, mais l’augmentation de la population entraine évidemment des points d’attention en termes de mobilité et de logements. C’est là le travail des politiques : améliorer la qualité de vie de la population. La province est en plein développement et il est essentiel d’entretenir cette croissance. Nous avons un écosystème favorable aux startups, mais il faut le renforcer sans cesse, renouveler la dynamique, ne pas se reposer sur mes lauriers. Du côté culturel, notre proximité avec Bruxelles entraîne le fait qu’il y a une consommation culturelle assez importante à Bruxelles, cependant, on commence à avoir pas mal de Bruxellois qui viennent voir des spectacles chez nous. Il importe de garder ce tissu permettant à la province de conserver une vitalité culturelle. Il faut être vigilant à conserver cet écosystème. Shiny : Quels sont vos coins préférés du BW ? G.M. : Il existe des coins fascinants, des sites ignorés qu’on retrouve dans l’est du Brabant wallon. Je pense notamment aux édifices romains et gallo-romains qui se trouvent du côté de Orp-Jauche, de Chastres. Je trouve également que le site du mémorial de Waterloo est une vraie réussite, c’est un ensemble passionnant qui donne différentes clés d’accès à l’histoire. Saviez-vous que le champ de bataille de Waterloo a été le premier territoire classé en Belgique ? Il y a aussi toutes ces fermes carrées brabançonnes qui marquent le territoire, l’Abbaye de Villers-la-Ville qui est un endroit très romantique, le Bois des Rêves ou le Domaine d’Hélécine, idéaux pour les balades... Finalement, je dirais que quel que soit ce qu’on ait envie de faire, on trouve de quoi faire dans notre province ! Melissa Collignon


1500 m² d’ambiances printanières à venir découvrir


Depuis quelques années, un vent nouveau souffle sur les modes d’organisation du travail. Le coworking a en effet pris place de manière rapide et naturelle dans le paysage professionnel, pour devenir, selon certains experts, l’espace qui répondra le mieux à l’évolution de nos manières de travailler. Zoom sur un esprit coworking attirant, et sur le soutien de la Région wallone à travers le réseau CoWallonia.

coworking

la force du collectif du

Le concept du coworking

Le coworking est un mode d’organisation du travail qui regroupe deux notions complémentaires : l’espace de travail partagé et le réseau de travailleurs. Il propose ainsi, à toute personne souhaitant travailler, de partager des infrastructures communes dans un cadre professionnel et convivial. Un espace où indépendants, salariés, étudiants … travaillent ensemble (côte à côte) pour des clients distincts. Un lieu où les salles communes (cuisine, repos, réunion, etc.) et les outils (matériel, et équipements) sont également partagés. Un environnement stimulant, sans hiérarchie, compétition ou politique. Mais cet espace de travail est encore bien plus qu’un bureau partagé. Il est aussi, et surtout, un formidable lieu de rencontres et de réseautage. Un lieu où l’on peut bénéficier de l’expérience des autres, recevoir des avis et partager ses compétences. Un endroit qui provoque les rencontres, les échanges et le partage, et par là le surgissement de nouvelles idées, le développement de la créativité, et la mise en place de nouvelles collaborations. Les origines du coworking semblent remonter à l’ouverture du hackerspace C-Base de Berlin en 1995. Le premier espace officiel ouvre 10 ans plus tard à San Francisco, créé par Brad Neuberg, également fondateur de la célèbre Hat

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Factory. Le mouvement de coworking est né du besoin d’échange de la communauté grandissante des entrepreneurs indépendants et freelances. Car en faisant le choix de la liberté et de l’autonomie, ces derniers se sont heurtés au problème de la solitude et de l’isolement social. Une solitude pesante humainement, parfois pénalisante sur le plan professionnel, qui s’avère (généralement) ni agréable ni efficace. Le coworking permet donc de contrer les problèmes d’isolement, d’assouvir les besoins de socialisation, de poser des limites claires entre le privé et le professionnel, d’offrir un cadre de travail stimulant, de pallier le manque de motivation, d’augmenter son rendement, d’étendre son réseau, de faire des rencontres improbables, des économies financières, etc, etc ! La majorité des espaces de coworking proposent des formations, workshops et toutes autres animations veillant à générer des interactions entre ses membres, et développer les compétences de tous. CoWallonia, l’action coworking du programme Creative Wallonia Dans la lignée du Plan Marshall, Jean-Claude Marcourt a lancé en juin 2010 un appel à projet afin de susciter la création d’espaces de coworking en Wallonie. 8 candidatures ont été retenues, qui se sont partagé l’enveloppe de 100.000 euros prévue pour leur co-financement, et qui ont ouvert leurs sites respectifs dans le courant


© www.idfirst.be - Lindsay Zébier

LisaLombardi Smart Territory Ambassador at DigitalWallonia.be

de l’année 2012. Ces 8 espaces de coworking wallons représentent le réseau CoWallonia, activé lui-même par le programme Creative Wallonia, une initiative du Gouvernement Wallon qui vise à placer la créativité et l’innovation au cœur de l’économie et de la société wallonne. Concrètement, on retrouve les 8 sites à Namur, Charleroi, La Louvière, Mons, Tournai, Louvainla-Neuve, Seraing et Liège. L’action des espaces de CoWallonia repose sur la combinaison de trois piliers : Work, Learn & Connect. Le premier consiste à fournir une infrastructure de travail partagé parfaitement équipée pour un usage professionnel. Le deuxième prend la forme d’un programme d’animation à vocation formative, informative ou sociale, en collaboration avec des partenaires privés et publics. Le troisième est celui qui constitue l’essence-même du mouvement coworking : la création d’une communauté et l’interaction entre ses membres, dans le but de leur permettre d’encore mieux développer leurs activités (plus de 80% des travailleurs disent avoir développé une interaction constructive avec un autre coworker !). La combinaison de ces 3 piliers repose sur l’action d’un animateur, qui œuvre principalement à l’accueil, au coaching, à la communication et au marketing. Les retours d’études menées sur le terrain sont extrêmement positifs, et démontrent le rôle essentiel des espaces de coworking dans un nouveau modèle économique. Un mode d’or-

ganisation du travail permis par le développement des technologies de l’information et de la communication (aujourd’hui, avec un téléphone, un ordinateur et une bonne connexion, on peut faire ce qu’on veut !) et accompagné d’une évolution des mœurs, qui remet en question les anciennes théories pyramidales et les structures très hiérarchisées des entreprises. Le coworking, espace de travail du futur très certainement, et facette d’une révolution culturelle plus profonde où la mobilité, la flexibilité, la liberté, l’échange et l’équilibre entre vie privée et professionnelle sont devenus les valeurs d’une nouvelle génération. En savoir plus ? Sur CoWallonia : www.cowallonia.be Sur le Louvain Coworking Space : www.louvaincoworking.be Sur Creative Wallonia : www.creativewallonia.be Emilie Colle

Nouvel appel à projets ! La Région Wallone lance un appel à projet pour le développement d’expériences-pilotes d’espaces de coworking au sein des communes rurales et semi-rurales de Wallonie. Les candidatures sont à remettre pour le 15 mai 2017. Plus d’infos : www.digitalwallonia.be

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Š Luc Viatour

Le OFFBar|ONSpace, un bar pour travailler autrement !

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© Luc Viatour

Dans le Brabant wallon, en-dehors du Louvain Coworking Space (issu du réseau CoWallonia), plusieurs espaces de coworking issus d’initiatives privées ont vu le jour ces dernières années. Nous sommes allés à la rencontre de Guillaume Braconnier et Thomas Stassin, les gérants du OFFBar|ONSpace, un bar coworking super cosy, à l’Axisparc de MontSaint-Guibert !

L’Axisparc est le parc d’affaires installé à deux pas de Louvain-la-Neuve, le long de la N25 et à proximité immédiate de l’E411. On y trouve une vingtaine d’immeubles et des milliers de m2 de bureaux quasi tous occupés. L’un de ces bâtiments est le Creative Spark … un « hub » (comprenez plate-forme) pour startups créé par et pour les entrepreneurs en 2014. Un véritable écosystème fondé sur un principe de partage de l’espace de travail, d’idées, d’outils et de bonnes pratiques, où l’on développe son business dans un environnement créatif et une atmosphère conviviale. Au 1er étage du Creative Spark , on retrouve les bureaux de Nest’Up, le programme accélérateur de startups activé par Creative Wallonia. Au 3ème, on rentre dans l’univers pétillant de l’espace de coworking RueDuWeb (adressé aux petites entreprises actives dans le numérique, la communication et la formation). Aux 2ème et 4ème étages, on accède à des espaces à louer pour bureaux. Et enfin, au rez-de-chaussée, on retrouve notre OFFBar|ONSpace ! Créé dans le projet même du Creative Spark, le OFFBar se distinguait initialement de son ONSpace. Au départ, il y avait le bar pour les rencontres et les événements, et l’espace de coworking pour travailler selon différentes formules. Mi-2016, un constat : la fréquentation est bien au rendez-vous, mais l’équilibre financier semble difficile à atteindre (pas de subsides, loyers très chers, clients en périodes de transition, espace de coworking de la Rue duWeb au 3ème étage, etc.). Les investisseurs, en accord avec la gérance du OFFBar changent leur stratégie : l’espace coworking devient une extension du bar, qui devient donc plus grand et modifie sa voca-

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tion en un concept encore plus simple : le OFFBar|ONSpace sera désormais un « bar coworking », un bar où les gens viennent pour travailler ! Seuls ou entre collègues, ils y retrouvent un cadre cosy, calme et convivial, pour un rendez-vous, une rencontre, une réunion, pour sortir du cadre du bureau ou ne pas être isolé. Et c’est gratuit ! il est simplement demandé de consommer … même un verre d’eau ! Le OFFBar|ONSpace propose aussi deux salles de réunion en location, et est devenu au fil du temps, un expert en organisation d’événements pour les entreprises. Avec eux, tout est possible : réunions, team building, petits-déjeuners, soirées, rien ne leur résiste. Ils se font un plaisir d’accéder tant aux requêtes les plus précises, qu’à celles qui font appel à leur imagination créative. 100% succès garanti ! Et afin de satisfaire la demande, ils répondent aussi présent à l’organisation d’événements privés, quels qu’ils soient ! L’espace est ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 19h … sauf ( !) le jeudi, qui est LA soirée afterwork du OFFBar, et le vendredi aussi … fermeture en fonction de l’ambiance et de l’affluence ! L’avantage du lieu ? Le parking à foison dès 17h, et la possibilité de faire du bruit sans ennuyer les voisins ! A la carte du OFFBar, on retrouve des classiques mais pas seulement … ici pas de bières trappistes ni de commerciales, mais des produits de brasseries locales (Bertinchamps, Brasserie de la Senne, … et toutes autres jolies découvertes) et leur propre pils (la OFFBeer, bien sûr !). On peut y manger le midi des produits de traiteurs et producteurs locaux, avec au choix : salade ou soupe de saison, planche de charcuterie/ fromage et pain bio, ou la lunch box (préparée par le restaurant presque voisin l’O Si Près). Une belle manière de faire découvrir de nouvelles choses, et de favoriser le commerce local et de saison.

© Luc Viatour

Derrière le comptoir, propriétaires et gérants de la OffBar sprl : Guillaume Braconnier et Thomas Stassin, tous les deux 29 ans. Guillaume arrive début 2015, 4 mois après l’ouverture. Il prend la

gestion du bar, Pauline s’occupe de la gestion et de l’animation du coworking. Quand ils fusionnent le OFF et le ON, elle part pour de nouveaux horizons professionnels, et Thomas s’invite dans la danse : Guillaume et lui deviennent co-gérants et rachètent la société, en octobre 2016. Amis depuis plus de 10 ans, ils ont tous deux un parcours assez similaire : après avoir tenté des études universitaires qui ne leur conviennent pas, ils commencent à bosser jeunes et à emmagasiner de l’expérience dans plusieurs domaines. Aujourd’hui, ils se partagent la gestion du bar et leurs autres métiers :Thomas est aussi informaticien, et Guillaume pompier volontaire (et on croise les doigts pour que cela devienne professionnel !). L’espace connaît un joli succès de fréquentation. 90% de la clientèle vient de l’Axisparc, dont la majorité de la rue dans laquelle il est implanté. Le bar fonctionne comme catalyseur et émulateur, et offre à ses clients les avantages d’un espace de coworking classique : un cadre différent pour travailler seul ou en équipe, un endroit pour faire des rencontres dans le calme de la journée ou la frénésie des afterworks. Avec en prime, la possibilité pour tous (indépendants, startups, pme, … ) d’y organiser des événements à la carte et adaptés aux besoins de l’entreprise. Une partie de leur boulot qu’ils souhaitent d’ailleurs ardemment développer avec énergie et enthousiasme, afin de maximiser leur visibilité et leur rendement. Le OFFBar|ONSpace, un bar de travail unique, à l’ambiance chaleureuse et à l’accueil convivial. Un endroit où l’on se sent bien, où l’on vient pour bosser avec envie et dans le respect de chacun, … et qui révèle une joyeuse et piquante face B à partir de 19h, les jeudis et vendredis …. Allez-y ! promis, vous ne le regretterez pas ! Rue Emile Francqui 6, à 1435 Mont-Saint-Guibert 0497.66.26.43 thomas@offbar.be www.offbar-onspace.be et aussi … www.rueduweb.be www.creativespark.be www.axisparc.com Emilie Colle

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Vincent André et John-John Goossens, fondateurs du nouvel espace de co-working Buzzynest à La Hulpe

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Le clan Goossens La famille Goossens, c’est notre famille glamour. John, le père, a été le patron emblématique de Texaco puis de Belgacom. Le grand John, alias le Texan, reste dans la mémoire collective le dernier chef d’entreprise charismatique belge. Le dernier véritable boss tout court. On le voyait partout. Il était partout. Il avait pris les commandes du Royal Automobile Club de Belgique en qualité de président passionné. Son attachement à son entreprise et aux sports mécaniques est tel qu’il meurt lors d’un team building Belgacom devant ses lieutenants à Francorchamps. Une sortie en scène comme en rêvent tous les artistes. Sans cet arrêt brutal, John Goossens aurait été, probablement, le président de la FIA. Le grand pape du sport automobile mondial. C’était son rêve d’homme. Une simple visite dans son bureau vous donnait l’illusion d’être dans une chambre d’adolescent. Au 27ème étage des tours Belgacom. Il était resté un grand enfant. La relève est assurée. Un bel entrepreneur est né Il laisse derrière lui trois enfants. John-John, Michael et Sandy. Son fils aîné a repris le flambeau. John-John comme chez les Kennedy. Lui aussi a une passion comme son père pour le rêve américain. Il se met lui aussi au sport automobile, il s’est destiné à une carrière de réalisateur en se formant à l’Institut des Arts et Diffusion. Tout ce qu’il approche, il en fait de l’or. D’abord associé avec ses copains de base, il crée la société 4J avec John-Alexander Bogaerts et Jérôme Fabry. 4J pour les quatre « J » de leurs prénoms. Kiss. Keep it stupid and simple. Ils organisent une tapée d’événements dont des soirées privées pratiquement chaque weekend de l’année, ensuite vient le temps du corporate et ils se focalisent sur le

John-John Goossens Le Kennedy belge

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haut de gamme : Chine Collection pour qui ils organiseront tous les défilés, Dior pour le seul défilé organisé en Belgique, Porsche, LVMH parfums, … Ils se séparent en gentillesse. John-Alexander Bogaerts reprend les rênes de l’entreprise familiale, suite au décès de son illustre père Rudy, dont le journal satirique Ubu Pan et il crée avec un grand succès les cercles B19. Jérôme Fabry prend la direction technique du JT de RTL Tvi entre autre. People Magazine Avec son pote John-Alexander Bogaerts, ils sont toujours associés dans People Group depuis 2004. Après le succès retentissant du Zoute People, ils ont créé le Hockey People, le Golf People, l’Art People, Cars People, Charity People, Anderlecht People, … Le concept est simple. Des photos y sont prises lors d’événements et les gens se précipitent sur le magazine pour voir si ils sont dedans. Y être est un must. Ne pas y être, c’est la « loose ». Au Zoute, c’est carrément Léopold Lippens qui en assure physiquement la distribution. Pas une ligne. Pas un journaliste. Les annonceurs suivent fidèlement. Cela fait un carton.

University. Un petit empire festif qui est géré entre amis avec Vincent André, Fred Bouvy et Damien Coens. On y retrouve dans toute la communication la patte graphique de JohnJohn. Ils viennent de vendre tout ce « cheptel » aux jeunes de la famille Lhoist. Une belle page qui se tourne. Au service des anciens Avec son vieux pote Vincent André, qui fait le début de sa carrière dans la technique événementielle chez Son Privé, qu’il fait grandir avec John-John entre autres pour devenir Can Do. Et qu’ils vendent en 2008 au premier groupe Européen. Ils décident ensuite de s’associer pour mettre en place un concept pour les aînés à La Hulpe : le Cénacle. C’est un tout nouveau concept d’appartements privatifs de luxe avec services pour seniors. A l’origine du concept, un « cénacle » : deux esprits jeunes qui croient en la séduction et en l’avenir de leur projet. Unis par un intérêt commun, ils ont développé une vision nouvelle qui fait du quotidien des seniors un art de vivre différent. Re-Re-belotte. En plein dans le mille.

Knokke Out Café

Une grande chambre à jouer pour les grands enfants

C’est d’abord Cré-Action, une boîte d’événementiels qui prend les rênes du Knokke Out dans les années 90. C’est le club-house du tennis du Zoute. Rapidement, le bar devient « the place to be ». C’est Damien Coens qui en devient le chef d’orchestre et ils décident de reprendre la Maison du Seigneur le long du ring Ouest qu’ils baptisent Knokke Out Brussels. Ils ouvrent un hôtel, pas comme les autres, près du circuit de Francorchamps : le Kottage. Ils se jettent sur un des bars de plage le Riverwoods Beach Club puis ensuite ouvrent un café à Louvain-la-Neuve le Knokke Out

Les garçons adorent jouer aux petites voitures. Grands, ils continuent à jouer avec les voitures. La taille et les prix sont très différents. A nouveau avec Vincent André, ils sont actionnaires dans Hangar 125. Un lieu où les heureux propriétaires peuvent venir stocker et faire bichonner leurs ancêtres, où vous pouvez en louer une pour un week-end en amoureux. Allez boire un pot avec des dingues du ricin et de la carrosserie qui galbe. C’est à Bierges que ce lieu magique existe. Quand vous passez dans le coin, allez-y jeter un coup d’oeil. Ce n’est que du bonheur.Allez réveiller

Vincent Andre, Fred Bouvy, Damien Coens, John-John Goossens 4 1

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Nysdam Office park - Reine Astrid 92 - La Hulpe - Tel. 02 633 66 33 Shiny 4 2


l’enfant qui somnole en vous. Retour aux sources En 2016, John-John revient enfin à sa passion. C’est avec son ami réalisateur Manu Coeman, qu’ils réalisent les clips de Christophe Maé «Le bonheur» et «la Parisienne». Ensemble, ils décrochent le NRJ Music Awards du Clip de l’année, face à Coldplay, Rihanna et Adele. Belgium first ! La prochaine étape ? Un long métrage est en développement et devrait sortir en 2018. Affaire à suivre donc ! Dernière oeuvre : Buzzy Nest A La Hulpe. Proche de Gaillemarde. Vincent et John-John viennent d’ouvrir un co-working pour le moins étonnant. Buzzynest est un site exceptionnel et un incubateur, ou des entrepreneurs qui ne se prennent pas (trop) au sérieux, des jeunes (très) dynamiques et des créatifs et innovateurs sans limites se retrouvent pour travailler, vivre ensemble, prendre du bon temps et développer des projets hors du commun pour demain. C’est dans un bâtiment construit par Atenor. Très controversé à cause d’un avant-gardisme violent dans au regard des amoureux de la nature, il offre une vue hors du commun sur le château de la Hulpe.

Et demain ? John-John et Vincent veulent mettre en place une école pour que tous les passionnés de codage hébergés au Buzzynest puissent transmettre leur savoir à des enfants à partir de 6 ans! La future génération passera aussi par la Ruche ! Encore un carton. L’élève John-John a dépassé le maître John. Dans un registre très différent. Mais avec le même charisme. La même passion. La même ferveur. La même liberté. Le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre. Le petit John-John grandit encore. On en connaît un, là-haut, qui doit être vachement fier de son aîné. Pietje Schramouille

Véritable écrin dans un halo de lumière créé par le bâtiment où le vitrage est dominant, c’est un endroit très intelligemment décoré. Très fonctionnel. Bref, l’endroit où l’on a envie de poser son laptop et de créer. A peine ouvert, il fait le plein. On y a vu Terry Gilliam venir chercher auprès d’une start-up les éléments essentiels pour son prochain opus. Petite piqûre de rappel, ce garçon a fait partie des Monty Pythons et il a fait un film que vous pourrez revoir sans souci, c’est « Brazil ». Un film de Ouf comme on dit maintenant. Vous entrez dans ce lieu et vous avez directement l’impression qu’il a été conçu pour vous. On a beaucoup de mal à en sortir. On veut créer. Créer. Créer. C’est un environnement qui donne une dynamique entrepreneuriale qui manque cruellement à notre pays. Suivez les guides. Ils travaillent au milieu de vous. www.buzzynest.com 4 3

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Look&Fin est la première plate-forme en ligne de financement des PME en Belgique. Cette plate-forme permet aux entreprises en croissance et à la recherche de fonds d’organiser simplement et rapidement des levées de fonds. Après une inscription sur le site internet, ces levées de fonds sont accessibles à tout un chacun ! Look&Fin : une véritable place de marché La plate-forme a été créée en juin 2012 par Frédéric Lévy Morelle suite à un certain nombre de constats effectués lors de son expérience en tant qu’Investment Manager dans des fonds de venture capital. Il y avait notamment observé le fait qu’il y avait énormément d’entreprises à la recherche de financement mais finalement peu d’entre-elles étaient retenues, parfois pour de mauvaises raisons. Look&Fin est une place de marché qui répond à ces deux besoins. « Nous démocratisons l’investissement à risque tout en permettant à des PME de se financer sans passer par la banque », explique Frédéric Lévy-Morelle , Fondateur et CEO de Look&Fin. En quatre ans et demi d’existence, Look&Fin a financé près de 90 PME pour près de 15 M€. « Nous sommes le leader du crowdlending en Belgique et N°3 en France » Leurs emprunteurs (les PME que la plate-forme finance) sont français et belges tandis que leurs prêteurs sont actuellement répartis sur cinq pays : La France, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et le Luxembourg. Le crowdfunding : «le financement par la foule » Ce terme générique qu’est le crowdfunding regroupe trois métiers bien distincts appelés rewardbased crowdfunding, equity-based crowdfunding ou encore crowdlending : 1. Reward-based crowdfunding : c’est le don, donc pas de retour sur investissement à prévoir, même si les généreux donateurs peuvent parfois, bénéficier d’avantages en lien avec l’activité de l’entreprise financée. 1. L’equity-based crowdfunding : vous investissez en échange d’actions, mais vous n’avez pas de visibilité sur quand vous récupérerez votre mise et sur le montant de la potentielle plus-value réalisée. C’est souvent de l’investissement dans des start-up qui cherchent des fonds pour démarrer leur business. 1. Le crowdlending : C’est le métier de Look&Fin. C’est le prêt par la foule. Des particuliers prêtent leur épargne à des PME en échange d’un taux de rendement. Le prêteur sait en amont la durée du prêt et le Shiny 4 4

Quand les particuliers financent votre PME plus vite que les banques !

Frédéric Lévy-Morelle


taux d’intérêt qu’il percevra. De plus, le crowdlending permet aux PME d’emprunter directement auprès de particuliers sans passer par les banques ! Shiny : Quelles entreprises ( à savoir les emprunteurs) sont éligibles sur lookandfin.com ? Look&Fin : Nous sélectionnons des entreprises qui disposent au minimum de 3 années d’historique commercial, qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 300 000€ et qui sont rentables. Chaque dossier est rigoureusement analysé par l’un de nos experts qui étudie les aspects financiers, organisationnels et opérationnels. Shiny : Quel rendement proposez-vous aux investisseurs ? Look&Fin : Nous permettons aux prêteurs de diriger leur épargne immédiatement dans l’économie réelle tout en disposant d’un rendement attractif. A titre d’exemple: le rendement actuel net de défaut de Look&Fin s’élève actuellement à 8,41%. Nos membres prêtent en moyenne 4 000€ par dossier. Ils diversifient leurs placements et se créent un portefeuille qui s’élève en moyenne à 20 000€. Shiny : Look&Fin enregistre une activité en croissance de 200% par an depuis 4 ans, c’est énorme ! Quel objectif vous fixez-vous ? Look&Fin : Jusqu’à il y a peu, le crowdlending avait une connotation exclusivement locale ou concernait des niches de secteurs. Un mouvement plus global est enclenché : Look&Fin travaille déjà sur une dimension européenne. Ainsi, nous travaillons sur la France et la Belgique mais nous sollicitons également des prêteurs aux Pays-Bas, au Luxembourg ou encore en Suisse.Vous pouvez donc être hollandais et prêter à une PME du sud de la France ! (La plateforme est disponible en deux langues, français et néerlandais). Bien évidemment nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. D’autres pays seront ouverts à moyen terme. Effectivement, depuis notre lancement nous réalisons une croissance de 200% par an. Cette tendance va encore se renforcer. Notre priorité à court terme consiste à structurer notre équipe et développer de nouveaux outils informatiques. Nous allons passer de 8 à 30 collaborateurs dans les prochains mois. Les moyens humains complémentaires couplés à de nouvelles technologies vont nous permettre de raccourcir les délais d’obtention de crédit et aussi d’augmenter notre deal flow.

PME à la recherche de Fonds. C’est totalement gratuit pour les prêteurs, sans frais de gestion par la suite. Nous finançons les PME plus vite que les banques. En effet, en moyenne nous levons 250.000€ en 4 minutes ! Mais au-delà de la rapidité de financement, le crowdlending est aussi apprécié des dirigeants de PME de par l’absence de garantie à octroyer ce qui, en plus, facilite l’obtention d’un crédit bancaire souvent complémentaire au financement que nous structurons via la plateforme. Enfin, nous avons aussi pour avantage de financer tous types de besoins sur tous types de secteurs. Shiny : Quels conseils donneriez-vous aux prêteurs qui veulent se lancer dans le crowdlending ? Voici trois conseils importants afin que les prêteurs puissent optimiser leur performance et minimiser l’impact d’éventuels défauts : 1. Prêter à minimum 15 dossiers : plus vous répartissez vos prêts sur un nombre important de dossiers plus vous minimisez votre risque. 1. Ne prêtez pas plus de 10% de votre portefeuille sur un seul dossier: une exposition trop importante sur un dossier accroît le risque de perte. 1. Répartissez vos prêts selon les classes de risques : plus le dossier est risqué plus le taux d’intérêt sera élevé. Soyez toutefois vigilant à panacher le risque de votre portefeuille en fonction de votre profil d’investisseur. Alors, tentés par l’aventure du crowdlending ? LOOK&FIN Bureau Belgique - Allée de la Recherche 12 1070 Bruxelles - Belgique Tel: +32 2 529 59 69 - Fax: +32 2 529 5922 e-mail: info@lookandfin.com Bureau France - Rue Jules Guesde, 105 92300 Levallois-Perret - France Tel: +33 1 49 46 50 05 e-mail: info@lookandfin.com www.lookandfin.com Ann-Laurence Dehont

Shiny : Quels sont les autres services que vous proposez ? Look&Fin : Nous avons donc d’un côté une offre pour les prêteurs, qui viennent donc dynamiser leur épargne et de l’autre, des emprunteurs, des

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Depuis des années, Victoria Boutique et son petit frère, Victor Boutique, ont su séduire les Nivellois par leurs propositions de tenues chics et tendances. Rencontre avec Katty et Eric, les propriétaires, qui aiment ce qu’ils font (et cela se ressent !).

VICTOR

L’art du vêtement dans le centre de Nivelles


PUBLI REPORTAGE

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VICTORIA

Judicieusement installés l’un face à l’autre dans la rue piétonne du Pont Gotissart, Victoria et Victor Boutique, sont des enseignes de référence à Nivelles. Si on s’y sent d’ailleurs vite comme chez soi, c’est parce qu’à l’instar de l’accueil, le décor des magasins est chaleureux. Les vêtements proposés sont d’un excellent rapport qualité-prix. C’est beaucoup de travail et une passion pour le métier qui ont conduit Katty Masquelier et Eric Hudebine, les propriétaires des boutiques, au joli succès qu’ils rencontrent aujourd’hui. « Tout d’abord, nous aimons les produits que nous proposons, » expliquent-t-ils. « De plus, notre spécificité face à la concurrence et aux grands réseaux de distribution réside dans le fait que nous sommes multimarques. Chaque pièce de nos collections est choisie avec soin, nous mettons ensemble le meilleur de chaque marque et c’est ce qui fait notre force : lorsque nos clients ressortent de chez nous, ils sont habillés différemment. Sans compter que nous avons l’exclusivité de nos marques à Nivelles. » Victor Boutique Spécialisé dans le style sportwear allant jusqu’à la taille 6XL, Victor Boutique propose un vaste choix de vêtements exclusifs pour hommes, tels que des chemises à partir de 50 , des blasers, vestes à partir de 130 , des pantalons, des chaussures, des chaussettes, ceintures, cravates, et enfin, des boxers, le tout, dans des marques telles que Camel Active, Gant, Garcia, Marvelis, Marcus, TNT etc.


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Comme chez Victoria Boutique, chez Victor, on vient chercher les conseils d’Eric et de Laurence. « Les hommes ont davantage besoin de conseils », explique Eric Hudebine, « L’homme est timide, il faut le mettre à l’aise. Si on arrive à briser la glace et à lui faire découvrir une personnalité qu’il ne connaît pas, alors, il ose tenter de nouvelles choses, au point de vue vestimentaire. Certaines personnes viennent même chez nous pour se relooker! C’est notre force : arriver à leur faire mettre des tenues qu’ils n’ont pas dans leur garde– robe. » Victoria Boutique Depuis ses travaux de rénovation qui datent du début de l’année, Victoria Boutique a élargi la gamme de vêtements qu’elle propose aux dames. Là aussi, le choix est vaste et les prix, abordables. Spécialisée dans le style casual, Victoria Boutique propose des pièces s’étalant du 36 au 46, dans des marques telles que Malvin, Rosner, Thelma et Louise, Signe Nature, Masaï, Bandolera, Garcia, Soyaconcept, etc., ainsi que des chaussures de la marque Exit et Noë qui achèvent ou complètent les tenues. Besoin d’un conseil ? Katty et Sophie sont là pour vous accueillir et pour vous aider à trouver la tenue idéale. Victoria Boutique et Victor Boutique Nivelles Ouverts du mardi au samedi de 10H à 18H30 sans interruption Rue du Pont Gotissart, 7 et 12 1400 Nivelles - Belgique kattymasquelier@hotmail.com Tél 067/84 13 58 Victoria Tél 067/87 00 69 Victor

Sur présentation de cet article, bénéficiez de -20% sur une pièce de votre choix ! (1 bon par client et non cumulable)

Suivez-nous sur Facebook : Victoria Boutique - Prêt à porter Dame à Nivelles et Victor Boutique – Prêt à porter Homme à Nivelles www.victoriaboutique.com www.victorboutique.com

Valable jusqu’au 20 mai 2017 Boutiques Victor & Victoria - rue Pont Gotissart 7 & 12 - 1400 Nivelles


L’Antre 2 Herbes, un retour aux soins naturels faits maison Il y a tout juste 2 ans, Julie Bernard créait L’Antre 2 Herbes, une activité grâce à laquelle elle transmet aujourd’hui son savoir-faire sur les méthodes de soins au naturel. Herboriste qualifiée et épanouie, elle démontre à travers ses ateliers que la nature porte en elle beaucoup de solutions, et que les plantes bien utilisées sont nos amies ! En poste à l’UCL après des études d’assistante sociale, Julie entame une longue réflexion quant à la suite de sa vie professionnelle, et décide d’entreprendre une formation d’herboriste. Nous sommes en 2012, les cours ont lieu à l’EFP (Bruxelles) deux soirs par semaine et se déroulent pendant deux ans. Une formation très soutenue, tellement le matière est dense et scientifique, qui ne voit finir que 3 élèves sur les 47 qu’ils étaient au départ.

de ne pas ouvrir d’herboristerie (pour avoir le temps et l’occasion de continuer à courir les bois, cueillir les plantes et imaginer ses recettes) ce qui rend la visibilité de son activité plus compliquée. Mais selon elle, ce qui aura vraiment été le plus dur, c’est de parvenir à se sentir légitime dans son métier et à acquérir de la crédibilité. Aujourd’hui, la confiance de la profession et des clients est réellement installée, et c’est un soulagement et une fierté !

Les soins naturels sont rentrés dans la vie familiale de Julie sur le tard, suite à une expérience très positive qu’a connu l’un de ses proches malade. Elle s’y intéresse, s’informe et creuse le sujet, d’abord pour son plaisir. Très vite, grâce à ses connaissances acquises sur le tas, elle conseille ses amis, qui finissent par la surnommer « la sorcière ». Et elle réalise qu’elle aime ça ! Aider les autres, faire don de soi, elle l’a toujours fait spontanément. Fille de la campagne, et amoureuse de la nature, elle réalise que ce qu’elle veut vraiment, c’est aider les gens par le soin. Le métier d’herboriste lui apparaît alors comme une évidence.

L’Antre 2 Herbes propose ses ateliers à la Ferme de la Hulotte (Wavre), à L’Herboristerie de Louise (Saint-Gilles) et à domicile. Son offre est axée sur 4 types d’ateliers : l’herboristerie (les plantes et leur transformation en remèdes) ; l’aromathérapie (les huiles essentielles) ; la cosmétique naturelle (crèmes, baumes, soins, savons, etc.) ; et la cuisine avec les plantes sauvages (beurres, soupes, sablés, crêpes, etc.).

Au départ, ce dont Julie rêve, c’est créer et vendre ses propres remèdes. Mais le projet est très compliqué, surtout au niveau financier : les produits doivent être notifiés et validés par une commission, réalisés dans des conditions de laboratoire, et tout cela coûte beaucoup d’argent. En parallèle, elle prend conscience que c’est avant tout le partage et la transmission des connaissances qui lui plaisent, et se décide alors à lancer ses ateliers et formations. L’Antre 2 Herbes naît en avril 2015, sur ses fonds propres et avec une motivation en béton. Naturellement, la première difficulté pour l’entreprise a été de se faire connaître. Julie a choisi

Julie centre ses ateliers sur la transmission et l’apprentissage, parce que son but est de rendre les gens autonomes dans l’utilisation des plantes. Elle explique tout : le pourquoi de chaque ingrédient, l’effet de chacun d’eux, et les alternatives possibles afin que chacun puisse adapter les recettes selon ses besoins. En plus de ces formations pratiques, Julie vend également quelques produits (une gamme d’huiles essentielles, et une marque de bourgeons) à retrouver sur son site. Elle présente également une fois par mois le Sain@fterWork dans la boutique Melting Pot à Grez-Doiceau, en partenariat avec sa gérante. Un lieu qui met en avant le talent belge sous toutes ses formes, et un événement pendant lequel elle distribue quelques potions, répond aux questions et donne des conseils adaptés.

le B2B et les animations en entreprises. Un projet qui prendra forme un jour assurément, quand elle sera financièrement en mesure de lâcher son mi-temps de salariée pour se consacrer pleinement à son activité. La nature comme vivier de remèdes naturels, Julie y croit complètement. Depuis deux ans, elle prend soin d’elle entièrement au naturel … et tombe rarement malade ! Ses conseils et ses recettes sont basés sur des études scientifiques où rien n’est dit au hasard. Son objectif est de pouvoir guider et aider les gens à profiter des bienfaits de la nature, et à apprendre à comment et pourquoi s’en servir. Elle ne souhaite pas convertir à tout prix les plus réfractaires, et, surtout, ne casse pas l’allopathie. Parce que, selon elle, c’est la bonne coordination entre les différentes méthodes de soins qui fonctionne le mieux. Les retours des clients et professionnels sont aujourd’hui très positifs face aux compétences et aux talents pédagogiques de Julie au sein de l’Antre 2 Herbes. Ce qu’elle aime par dessus tout, c’est parvenir à vulgariser et à rendre accessibles des remèdes qui ne le sont pas au premier abord, d’ouvrir les gens aux méthodes naturelles et à plus de simplicité, et pour finir, voir les étincelles dans leurs yeux. Dans un parfait mélange de nature et de don de soi, Julie a réussi à faire de son métier ce qu’elle aime et ce qu’elle est ! Emilie Colle

www.lantre2herbes.be contact@lantre2herbes.be 0477/83.85.13 Tous les premiers mercredis du mois, Sain@fterWork chez Melting Pot www.meltingpop.be

L’évolution de l’Antre 2 Herbes, elle la voit dans

Le saviez-vous ? Boire de la sève de bouleau est extrêmement bon pour les êtres humains ! Cette sève que l’on extrait de l’arbre lors de sa montée a pour but premier d’aider les premiers bourgeons à s’ouvrir. Elle est riche en vitamines et minéraux excellents pour notre organisme. La mélisse est une plante plutôt méconnue au double bienfait : elle calme le système nerveux central, et elle aide à la digestion. En infusion (avec de l’herbe séchée c’est encore mieux) le soir, elle vous fera beaucoup de bien ! 4 9

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PermaFungi Lorsque le pleurote vit dans le marc de cafĂŠ

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La jeune entreprise bruxelloise PermaFungi, fondée par Martin Germeau, bio ingénieur spécialisé en ressources en eau et en sol et Martin François, entrepreneur social, commercialise des pleurotes depuis mars 2013. Cela n’aurait rien d’original et encore moins de révolutionnaire si les champignons ne poussaient pas dans du marc de café bio récolté à l’aide de vélos-cargos loués à l’asbl Cyclo dans des établissements Bruxellois, principalement les restaurants Exki. Découverte en Thaïlande par Martin Germeau, cette technique permet de supprimer totalement un déchet qui s’avère être un excellent substrat pour les pleurotes. Si bien que l’entreprise peut se targuer d’avoir déjà pu recycler 30 tonnes de marc de café. La production étant totalement artisanale, la start-up a un grand besoin de main d’œuvre. Heureusement, elle a pu bénéficier d’un subside de 100.000 euros de la part du Service public fédéral de programmation Intégration sociale, ce qui lui a permis d’acheter du matériel et d’engager du personnel durant un an. En outre, en tant qu’entreprise d’insertion, PermaFungi bénéficie d’aides à l’emploi. Des bénévoles prêtent également main-forte. Les co-fondateurs n’œuvrent pas seuls puisque le noyau de l’entreprise est renforcé par les compétences de Loïc van Cutsem, Philippe Montens et Hugues Terlinden, respectivement ingénieur en gestion, manager en business développement et entrepreneur. Entreprise & résilience urbaine L’entreprise se donne pour mission de promouvoir le développement durable de Bruxelles en agissant selon le concept de résilience urbaine développé par Rob Hopkins. Ce mouvement se définit comme « la capacité d’un système à absorber un changement perturbant et à se réorganiser en intégrant ce changement, tout en conservant essentiellement la même fonction, la même structure, la même identité et les mêmes capacités de réaction ». En d’autres termes, l’activité permet de diminuer les transports en produisant localement, de donner de l’emploi à du personnel non-qualifié et de sensibiliser la population au fait que chacun peut à son niveau contribuer

à un changement économique, environnemental et social. Vers tour & Taxis Trouver sur Bruxelles des espaces suffisants pour développer une culture de champignons n’est pas aisé. L’été 2014, la champignonnière quitte les caves du centre d’entreprises Les Tanneurs au cœur de Marolles pour s’installer sur 200m² dans les entrailles de Tour&Taxis. PermaFungi prépare aussi des kits de culture qu’il suffit d’ouvrir et d’arroser. Chaque kit produit de 2 à 3 récoltes, soit jusqu’à 600g de pleurotes blancs et est vendu aux environs de 18 euros. Ensuite, le substrat des kits peut être utilisé comme engrais. On peut aussi mélanger le substrat à de la paille ou du marc de café et le placer au fond du jardin à l’ombre. Il arrive que des pleurotes repoussent en quelques semaines. Enfin, le Fungi Pop permet de cultiver à la maison ou au bureau les pleurotes en utilisant directement son propre marc de café. En décembre 2015, Permafungi ouvre une seconde champignonnière au 5, rue du Danemark à Saint-Gilles-Bruxelles afin d’augmenter sa production de deux tonnes de pleurotes, chez Laurence, auto-entrepreneuse. En 2016, l’entreprise étend ses ateliers dans un nouvel espace de 1000m2 au cœur des caves de Tour & Taxis. De délicieux champignons et des qualités nutritives intéressantes Ces nouveaux espaces permettent de cultiver également le pleurote du Panicaut dit aussi eryngii, réputé pour ses qualités de renforcement immunitaire. Le pleurote rose originaire d’Inde et le pleurote jaune provenant de l’est de l’Asie sont également produits et disponibles sur commande. Tous les champignons sont labellisés bio par Certisys. Hypocaloriques, les pleurotes biologiques contiennent cinq fois plus de protéines que la plupart des légumes et s’avèrent être une excellente source de vitamines B3, B2, B5 et cuivre. Enfin, selon plusieurs études scientifiques, ils seraient efficaces contre le cholestérol et le cancer des intestins.

J’ai bien entendu testé le produit et les pleurotes ont du goût et conservent une belle consistance à la cuisson.

Workshops : découvrez le monde fabuleux des champignons Le savoir, ça se partage, et l’entreprise d’économie circulaire organise chaque mois des ateliers permettant de découvrir le monde des champignons et de s’initier à la technique de production. En échange d’une participation de 50 euros, l’élève, en sus d’une meilleure connaissance du monde merveilleux de la myciculture, ramène à la maison 2 boudins de culture qui produisent des pleurotes pour une valeur de 25 euros. Après les champignons, le chicon A force de pousser sur le champignon, une nouvelle idée germera dans le cerveau décidément bien fertile de nos fungiculteurs … pourquoi ne pas rendre au chicon ce qui appartient au chicon et donc lui permettre de se réapproprier Bruxelles, où il est né. Le légume amer plante donc ses racines à Tour & Taxi, et pour que rien ne se perde, on recycle le terreau bien fort de café des pleurotes, le «champost». Les premières feuilles hâves sont déjà sorties dans la pénombre et le chicon bien de Bruxelles sera incessamment sous peu disponible à la distribution. Notons qu’un autre planteur d’endives s’active depuis 2014, dans la commune bruxelloise de Haren. Erik Roggeman a en effet matérialisé son envie de préserver la tradition en relançant la culture de chicon traditionnelle en pleine terre, qui minimise la consommation en énergie et donne au chicon un goût incomparable… Alexandra Zeletzki v. Potschenitz

PermaFungi, Caves de Tour & Taxis, 86/C, avenue du Port à 1000 Bruxelles.

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Yves Vander Cruysen Waterloo, une ville oĂš on croque la vie culturelle Ă pleines dents

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Pur enfant du pays, Yves Vander Cruysen, premier Echevin de Waterloo, est un passionné d’histoire et d’écriture. Un intérêt qu’il met au service d’une commune dont il a redessiné l’horizon culturel à sa façon ces vingt dernières années. Portrait d’un amoureux des lettres qui sait (également) tout sur les Belges à travers le monde. Tout petit déjà, Yves Vander Cruysen était passionné par sa commune. A douze ans, lorsqu’il annonce à ses parents qu’il va au cinéma, c’est pour assister au conseil communal. Un intérêt précoce pour la vie waterlootoise qu’il assouvit en devenant, dans un premier temps, correspondant pour un journal local. « Le journalisme est quelque chose d’ancré en moi, j’ai toujours ressenti l’envie de transmettre mon savoir. » Pendant plus de vingt ans, Yves Vander Cruysen signe des milliers d’articles, jusqu’en 1989, date à laquelle Serge Kubla lui propose une place à ses côtés. Il se présente sur les listes et entame ainsi un parcours politique ponctué de multiples échevinats qui lui permettent de toucher à toutes les attributions de la vie communale. Aujourd’hui, si Yves Vander Cruysen est premier Echevin en charge de la Population, de la Culture, du Tourisme, de l’Information, de l’Animation des Seniors, des Cérémonies patriotiques et des Cultes, il assume également le rôle d’Officier d’État Civil. Une fonction dans laquelle il aura même réussi à glisser la touche historique qu’il affectionne tant : « Pour rendre les mariages un peu plus élégants, j’ai reconstitué l’uniforme d’origine de l’état civil (1830) que je porte lors des cérémonies. Je voulais que les mariages aient une touche originale et particulière. » Les Belges à travers le monde A côté de ses fonctions communales, il reste quelques heures (nocturnes) à Yves Vander Cruysen pour écrire sur son sujet de prédilection : les Belges à travers le monde. « J’ai pas mal voyagé lors de ma mission aux côtés de Serge Kubla. Je me suis alors intéressé aux traces que les Belges ont laissées ici et ailleurs. Ma première passion a été le recensement de toutes les villes de Waterloo dans le monde. J’en ai comptabilisé 124 : aux USA, en Australie, en Sierra

Léone, dans les Caraïbes, en Antarctique… » Une aventure captivante que l’écrivain a immortalisée dans l’ouvrage ‘Waterloo démythifié’ (Editions Jourdan, 2014). Avec plus d’un vingtaine de livres à son actif, Yves Vander Cruysen est également l’auteur de ‘Curieuses histoires des inventeurs belges’ (Ed. Jourdan, 2012), qui met en valeur quelques inventions bien belges, parfois insolites, souvent surprenantes, ou encore ‘Made in France ? Non, c’est du Belge !’ (Ed. Jourdan, 2014), un livre drôle qui passe en revue tout ce que nous pensons être français mais qui, en réalité, nous vient de nos cousins du Nord. Une carrière littérairement prolifique qu’Yves Vander Cruysen a bien l’intention de poursuivre, puisque actuellement, il travaille à la rédaction finale d’un livre qui retracera l’histoire du village de Waterloo, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours. « On ne connaît bien que l’histoire de Waterloo relative à la bataille, j’ai donc envie de décrire Waterloo autrement. » Tourisme & culture Dans ses fonctions politiques, les domaines qui incarnent le plus Yves Vander Cruysen sont la culture et le tourisme. Au niveau touristique tout d’abord, il a été été le maître d’œuvre de la réhabilitation du champ de bataille de Waterloo. Un projet titanesque qui s’est étalé sur quinze ans, et au cours duquel il a restructuré un site qui était en perdition, en lui donnant les outils touristiques du 21ème siècle. Il a également été partie intégrante des festivités du bicentenaire de Waterloo. « Sur le plan touristique, les traces de mes projets resteront, même si mon nom n’apparaît nulle part. Dans tous les cas, j’aurais gardé de tout ça des souvenirs de rencontres avec des gens extraordinaires. » Côté culturel,Yves Vander Cruysen peut se targuer d’avoir véritablement révolutionné le paysage waterlootois, ces vingt dernières années. « Si j’ai été le pilote de différents projets culturels, le moteur de l’action reste toutefois la vie associative de Waterloo. Aujourd’hui, la ville foisonne d’associations culturelles, de chorales, de troupes de théâtre… Nous sommes d’ailleurs passés du statut de cité dortoir à une ville où tout

le monde a envie de vivre, où l’on croque la vie culturelle à pleines dents. » Car à Waterloo, il n’y a pratiquement pas un jour sans activité culturelle. Un programme d’activités chargé qui attire de plus en plus de Bruxellois. « La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, par exemple, est devenue un poumon de la vie culturelle, à l’instar du Cinéma Wellington, situé au cœur d’une ville qui, grâce à lui, vit le soir. » Reste un défi sur le plan culturel : recréer de grands événements avec des moyens financiers limités, car si la ville a vécu pendant des années sur la préparation du bicentenaire de la bataille, il est essentiel de relancer la vie culturelle et événementielle du BW, à travers l’organisation d’événements majeurs. Et dans cette voie, Yves Vander Cruysen et son équipe semblent bien engagés. Melissa Collignon

Quelques dates clés à retenir Du 7 au 11 juin 2017, la Chapelle Reine Elisabeth accueillera un festival de musique classique qui se déplacera dans les coins les plus reculés et originaux de Waterloo. Objectif ? Faire voyager la musique classique en faisant découvrir le patrimoine. Du 15 au 17 septembre 2017, un festival d’humour fera monter de grands noms sur scène, organisé avec « un grand producteur parisien qui habite Waterloo et qui est tombé amoureux de la ville ». On ne peut pas vous en dire plus mais on attend la date avec impatience ! Du 19 au 22 octobre 2017, Waterloo accueillera également la cinquième édition du WHAFF, le ‘Waterloo Historical Film Festival’. Devenu un incontournable du cinéma en Belgique, le WHAFF a déjà accueilli, lors des précédentes éditions, de très nombreuses stars venues visionner des films et des documentaires inédits venus du monde entier… A ne pas louper !

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Lâcher prise

Cinq terres en

Nichés sur les flancs des montagnes de la Riviera italienne, les Cinque Terre sont une ode au temps qui s’est arrêté. Œuvres de la mer et de l’homme, bâties le long des collines escarpées qui abritent des criques et des pins sculptés par la brise, les maisons qui composent ces villages mythiques projettent leurs reflets colorés dans l’eau turquoise de la Méditerranée. Cette partie de l’Italie est une pure invitation au voyage. Et nous, on y plonge les yeux fermés. Étroite bande de terre coincée entre la mer et les collines, les Cinque Terre est un coin de Ligurie où flotte en permanence un vent de vacances. Composé des villages (classés) de Monterosso al Mare, de Vernazza, de Corniglia, de Manarola et de Riomaggiore, inscrits depuis 1997 au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco, ils font partie intégrante d’un Parc national et d’une Aire Marine protégée. Une architecture hors du commun Si les Cinque Terre possèdent cette appellation plutôt singulière, c’est parce qu’au Moyen Âge, le mot ‘terre’ signifiait ‘bourg’. Construits à même les rocheuses par des générations entières d’Italiens, les villages semblent suspendus aux collines, grâce à un travail de terrassement de pas moins de 6 729 km de murs construits à sec (sans ciment). Érigée à partir du XIème siècle à l’aide pierres et de terre, la zone aménagée en terrasse occupe la face côtière en partant du rivage et jusqu’à 450500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Un travail d’orfèvre qui confère au paysage un aspect incomparable. Monterosso al Mare Monterosso est le plus grand des villages des Cinque Terre, mais aussi le plus touristique. Alors que le long de la baie de Fegina se sont installés les hôtels de luxe, le centre historique de Monterosso a gardé tout son charme d’antan, avec ses maisonstours et ses ruelles médiévales étroites. Des treize tours érigées pour défendre la ville des invasions au XVIème siècle, il n’en reste aujourd’hui que trois dans le château, ainsi que la tour médiévale qui accueille la cloche de l’église San Giovanni et la tour Aurora. Entouré de vignobles, d’oliviers et d’une mer à l’eau cristalline, Monterosso, lieu de naissance du célèbre poète Eugenio Montale, est un village qui vaut le détour. Vernazza Avec sa petite plage de galets, sa place bordée de maisons colorées et son port rempli de bateaux de pêcheurs, Vernazza est sans doute l’endroit le plus typique des Cinque Terre. Même si, en 2011, il a souffert d’inondations, il a réussi à garder l’aspect pittoresque d’un village de pêcheurs, grâce à son


port naturel et à sa longue tradition maritime. Ici, pas d’accès en voiture mais de longues balades à faire, à la découverte de l’Église de S. Margherita, du Château Doria, ou des petits chemins qui zigzaguent à travers la montagne. D’ailleurs, quand vous serez là-haut, ne loupez pas le plus beau panorama du village qui pourra être aperçu à partir du sentier qui relie Vernazza à Monterosso. Un paysage époustouflant. Corniglia Perché au sommet d’une colline, Corniglia est le plus petit et le plus haut des cinq villages. C’est aussi le seul qui n’a pas d’accès direct à la mer. Pour y arriver, vous n’aurez pas moins de 377 marches à gravir. Ce sont les vignes entourant le village et les maisons, plus basses et plus étroites, qui ont fait la prospérité de Corniglia. Ces dernières s’articulent autour de la rue principale, la via Fieschi. Si vous cherchez un peu, un point de vue exceptionnel vous permettra d’embrasser du regard les quatre autres villages des Cinque Terre : deux à gauche et deux à droite. Manarola Construit sur un rocher de 70 mètres de haut, Manarola est le second village des Cinque Terre en partant de La Spezia. C’est aussi, selon certains, le plus ancien. Réputé pour ses maisons colorées et brillantes, le village est aussi prisé pour sa petite place où s’alignent les restaurants de fruits de mer. Si vous passez par là, jetez un oeil à l’église. Aujourd’hui, elle est devenue un lieu de rassemblement religieux, mais auparavant, le clocher était utilisé comme poste d’observation pour les invasions pirates. Les amoureux de la nature pourront également jouir de promenades délassantes, surtout avec la “Via dell’Amore” qui mène à Riomaggiore Riomaggiore Ancien village de pêcheur également, Riomaggiore est un adorable amas de maisons aux couleurs typiquement liguriennes (rouge, rose et ocre), adossées à la falaise. Connu pour son caractère historique, le village est également célèbre pour sa production de vin. La rue principale de Riomaggiore est la Via Colombo, animée par de nombreux restaurants, bars et magasins. Autre ‘via’ bien connue : la “Via dell’Amore”, une « promenade de l’amour » qui se situe en corniche sur la mer et porte un nom qui se passe de commentaires... En bref, si l’Italie ne manque pas de coins romantiques, les Cinque terre se défendent bien : ils sont remplis d’authenticité, chargés d’histoire et parfaits pour les amoureux de la nature. Mélissa Collignon Shiny 5 6


La mozzarella, une histoire de goût MOZZARELLA: n.f. Fromage à pate filée d’origine italienne à base de lait de vache ou de bufflone. Surnommée par les Italiens ‘reine de la cuisine méditerranéenne’ ou ‘perle de la table’. Dénomination dérivée de mozzatura : séparation du caillé en petites boules.

C’est au VIIème siècle que l’idée de la mozzarella voit le jour, lorsque des buffles sont ramenés en nombre d’Asie pour aider à la culture des terres italiennes. Si les débuts de ce fromage sont plutôt timides, il connaît un succès grandissant dès le XVIIème siècle. Contraints de s’adapter à la demande croissante, les producteurs se dirigent vers une solution alternative : le lait de vache. On distinguera dès lors la mozzarella au lait de bufflonne de la mozzarella au lait de vache. Si aujourd’hui, on trouve facilement la mozzarella dans nos supermarchés, c’est parce que sa fabrication s’est considérablement industrialisée ces dernières années. Reconnaissable par sa singulière forme ronde et son prix peu élevé, il s’agit (en fait) d’un fromage industriel fabriqué à 90% à partir de lait de vache et qui, selon les Italiens, n’a de mozzarella que le nom ! Car la véritable mozzarella, celle di Bufala Campana, produite en Campanie avec du lait de bufflonne, est l’objet d’une appellation d’origine contrôlée (AOP) depuis 1996. En Italie, la mozzarella de lait de vache est commercialisée sous le nom de Fior di latte ou de Bocconcini.

Deux fromages, deux dégustations Les saveurs de la mozzarella dépendent bien entendu du lait avec lequel elle est fabriquée. Réalisée à base de lait de bufflonne, elle se dégustera essentiellement nature, accompagnée de sel, d’huile d’olive, d’ail, de basilic ou en salade. Son goût prononcé vous fera découvrir les saveurs authentiques de l’Italie… Bien sûr, les parfums dégagés dépendront également de sa qualité. Un fromage de mauvaise qualité sera par exemple dégusté dans des pizzas, des lasagnes, des gratins, des paninis, des cakes ou avec des légumes, car chaude, la mozzarella devient onctueuse, fondante, et son goût s’en trouve diminué. De la mozzarella made in Belgium C’est la baisse du prix du lait de vache qui a poussé Patrick Cornelissen, éleveur de Neufchâteau, à changer d’orientation. Lorsqu’en 2009, la crise économique éclate, il décide de quitter l’élevage intensif, devenu trop peu rentable. En 2010, il fait venir des Bufflonnes laitières du Cantal et bien vite, l’idée de donner naissance à des fromages au lait de Bufflonnes émerge. Pendant deux années, il se lance dans des recherches approfondies sur le sujet et parcourt des formations fromagères poussées. Enfin, il est prêt à se lancer dans la production du premier fromage mozzarella cent pour cent artisanal à base de lait de bufflonne. Aujourd’hui, une trentaine de bufflonnes font partie du troupeau. Sachant qu’elles produisent cinq à six litres de lait par jour et qu’un litre de lait permet de fabriquer deux boules de 125 grammes de mozzarella, on réalise à quel point l’idée était bonne. Et originale. Découvrez l’entreprise Buffl’Ardennes sur www.bufflardenne.be Mélissa Collignon

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myitalian friends

Un vent d’Italie sur Waterloo

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my italian friends n’est pas simplement une boutique, un restaurant ou un traiteur. my italian friends est bien plus que cela : c’est un concept store qui reprend les trois espaces en un seul, un vent d’Italie qui souffle sur Waterloo. Pour tous ceux qui aiment ce pays, un peu, beaucoup... passionnément ! Quand en 2008, my italian friends voit le jour sous la forme d’une épicerie fine, rapidement, le succès s’installe. Au fil des années, le concept store prend de l’ampleur et l’équipe s’étoffe. Des hommes et des femmes, tous passionnés par l’Italie, viennent se joindre à Nathalie (à l’origine du projet) et avec eux, l’envie d’élargir l’offre. « Il y a deux ans, nous avons agrandi la boutique à laquelle nous avons ajouté un espace ‘fashion’, dédié aux vêtements pour femmes » nous explique l’une des associées. « Le restaurant a également pris de l’ampleur. » Un resto dont la carte navigue entre les saveurs italiennes avec un certain talent. Car chez my italian friends, pas question de se contenter de vendre de savoureux produits, les clients sont invités à déguster les propositions des chefs dans la grande salle ouverte sur le jardin. Et évidemment, les plats sont faits maison car ici, c’est come a casa !

Des coups de cœur Aujourd’hui, c’est une équipe de passionnés qui partagent leurs coups de cœur chez my italian friends. Bijoux, objets design, art de la table, parfums d’intérieur, produits d’épicerie fine, vins d’exception, articles design… tous les produits vendus sont choisis avec soin par les gérants qui, régulièrement, se rendent en Italie pour faire leur sélection. « L’idée est de recréer un petit coin d’Italie dans le Brabant wallon, un lieu qui mette à l’honneur une passion pour l’Italie, un art de vivre en famille, entre amis. Nous souhaitons vraiment promouvoir l’Italie dans tout ce qu’elle a d’authentique, faire découvrir et partager ses richesses incontestées. Dans la cuisine par exemple, les aliments sont travaillés de façon très simple, car quand un produit est bon, pas besoin d’en faire trop ! Nous avons aussi une cave à vins dont les bouteilles sont proposées à table et à la vente. » my italian friends, c’est une parenthèse pour soi, à tout moment de la journée : du cappuccino du matin au dîner du soir, en passant par l’aperitivo. Côté ambiance, les dialogues en ‘’version originale’’ entre collègues de toutes régions achèvent de donner à cet endroit cosy LA touche italienne. Alors, séduits ?

my italian friends Drève Richelle 9, 1410 Waterloo I 02 351 32 20 Ouverture: Lundi > mercredi : de 09.00 à 20.00 I Jeudi > samedi : de 09.00 à 23.00

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Considéré comme le plus vendu de tous les scooters à travers le monde, la Vespa a encore de beaux jours devant elle. Chaque année, sa taille de guêpe* continue à séduire des milliers d’amateurs de belles mécaniques. Mais qu’est-ce qui fait le succès de ce deux-roues aux courbes arrondies et originales ? Retour sur une mythique success story.

L’indétrônable Vespa

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Si en 2016, la Vespa fêtait ses 70 années d’existence, force est de constater qu’elle n’a pas pris une ride. Symbole de la créativité italienne, elle sillonne aujourd’hui les routes de pas moins de 114 pays. Sa force ? Des modèles nouvelles générations qui ont gardé leur inimitable style d’origine et leur confort de conduite, mais qui se sont mis au goût du jour, avec, notamment, des moteurs respectueux de l’environnement. A l’origine C’est le constructeur Enrico Piaggio, fils du fondateur du célèbre groupe italien, qui a lancé la Vespa. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, contraint de cesser ses activités de construction d’avions, Piaggio entame un processus de reconversion industrielle centrée sur la mobilité individuelle. Naît alors l’idée d’un deux-roues qu’il veut différent des scooters de l’époque : plus confortable, facile à conduire, accessible aux classes moyennes et surtout, aux femmes. L’ingénieur Corradino D’Ascanio travaille le concept et six mois plus tard, la première Vespa sort des usines de Pontedera : une 98cc Série 1, brevetée le 26 avril 1946. «Ha la vita stretta… pare une Vespa ! (Ca ressemble à une guêpe !) s’écrie Piaggo en voyant le scooter. Le nom reste et la légende naît. Pas comme les autres Piaggio, bien décidé à révolutionner le marché de la motocyclette, lui attribue un look et des particularités complètement innovants. Pour commencer, il fixe les roues latéralement, à la manière d’un train d’atterrissage d’avion (pas étonnant vu l’activité passée du constructeur), ce qui permet de les changer très rapidement en cas de besoin. Ensuite, il place le changement de vitesses à la poignée, tandis que le moteur est installé à l’arrière, facilitant la conduite et équilibrant l’engin, tout en dégageant de l’espace pour poser ses pieds à l’avant. Enfin, le carénage incurvé à l’avant protège les jambes en créant une sorte de parebrise, tandis que l’aile arrière permet l’aména-

gement d’un coffre ou le transport d’une roue de secours. Pratique et esthétique : la Vespa, véhicule considéré par beaucoup comme futuriste et révolutionnaire, va connaître un succès immédiat. A la conquête du cinéma Au début des années cinquante, la Vespa devient un phénomène de mode en Italie, puis au-delà de l’Europe, notamment avec le succès de films tels que «Vacances romaines» ou «La Dolce Vita». Audrey Hepburn et Gregory Peck, qui donnent à la Vespa l’image d’un scooter synonyme de liberté, de romantisme et de convivialité, seront les premiers d’une longue liste d’acteurs et d’actrices que l’on verra sur le célèbre scooter : de “Quadrophenia” à “American Graffiti”, en passant par “Le Talentueux Mr. Ripley”, “Les 102 Dalmatiens”, “Journal Intime”, “Irrésistible Alfie” avec Jude Law ou encore, “L’interprète” avec Nicole Kidman. La Vespa accompagne également sur les plateaux de cinéma des noms aussi célèbres que Ursula Andress, Géraldine Chaplin, Joan Collins, Milla Jovovich, Charlton Heston, John Wayne, Henry Fonda, Gary Cooper, Jean-Paul Belmondo, Sting, Antonio Banderas, Matt Damon, Gérard Depardieu, Jude Law, Nicole Kidman, Eddie Murphy, Owen Wilson… Les Vespas Clubs Dès le départ, Piaggio, qui a su transformer son véhicule en véritable légende, a fédéré des millions de fans autour de la Vespa. En 1952 déjà, à peine six ans après l’arrivée du scooter sur le marché, une Union européenne des conducteurs de Vespa voyait le jour, réunissant des clubs italiens, français, allemands, suisses, néerlandais et belges. Ce sera le début d’une longue liste de groupements d’amoureux de la Vespa, dont les actuels Vespa Clubs, ces associations qui réunissent des passionnés autour de nombreux événements (balades, discussions, ventes aux enchères). Mélissa Collignon

*Vespa=guêpe en italien 6 1

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La Ferme de la Hagoulle fait de votre ĂŠvĂŠnement un moment

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PUBLI REPORTAGE

Lovée au cœur de la campagne brabançonne, la Ferme de la Hagoulle, cet édifice du XVIème siècle rénové avec soin, donne à vos événements le caractère particulier d’un moment convivial et pensé sur-mesure. Située dans un cadre verdoyant, la Ferme de la Hagoulle semble enracinée dans les terres houtinoises. Tout autour du bâtiment, un vaste jardin et des champs de blé confèrent au lieu un côté à la fois paisible et unique, tout en n’étant qu’à deux pas de Nivelles, à trente minutes de Bruxelles, Charleroi, Mons, Namur et à une heure de Liège.

inoubliable

La grange principale, disponible en location, est une spacieuse salle où se marient l’ancien et le contemporain. Modulable en fonction de vos événements, elle peut accueillir de 40 à 400 invités pour des repas assis, et jusqu’à 700 convives pour des cocktails. Entièrement équipée pour la réussite de vos fêtes, elle comprend un système audio intégré, des micros sans fil, une connexion wifi et des écrans de projection. Un jardin clôturé en fait un cadre idéal pour les fêtes de familles, tandis qu’aux abords de l’édifice, les parkings peuvent accueillir jusqu’à 200 voitures. Si le cadre est admirable, la qualité du service proposé à la Ferme de la Hagoulle l’est tout autant. Mariages, anniversaires ou communions, conférences, séminaires ou réceptions, tout est modulable en fonction de vos envies, et pour chaque événement, une formule

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sur-mesure vous est proposée. « Nous essayons vraiment d’être à l’écoute de nos clients » commence Emmanuel Dumont, propriétaire des lieux. « Nous prenons le temps de bien préparer les événements, nous tentons d’être précis et de faire attention à tout, car chaque personne va être soucieuse de ses propres détails. Il faut donc que tout soit parfait, même le sourire de nos équipes ». Une exigence de qualité qui, depuis dix ans, vaut un joli succès à la Ferme de la Hagoulle. Un service traiteur personnalisé Parallèlement à la location de la Ferme, un service-traiteur vous propose un vaste panel de services et de prestations pour vos événements familiaux et professionnels. Du conseil personnalisé jusqu’au service discret et attentionné, l’équipe traiteur saura vous concocter la formule parfaite pour votre événement, qu’il se déroule chez vous ou dans le lieu de votre choix. « Ces dernières années, notre service-traiteur s’est beaucoup développé » continue Emmanuel. « Nous travaillons dans tout le Brabant wallon, pour des clients tels que Kinepolis, Bayer, GSK, ING, Jaguar, Ores, l’UCL, Mc Kinsey, Carrefour, Match ou Monsieur le Gouverneur du Brabant wallon… » Des grandes enseignes qui ont fait confiance à la Hagoulle pour l’organisation de leurs séminaires, conférences, réunions, cocktails ou fêtes d’entreprises. A l’instar des événements pour particuliers, les formules proposées sont ici aussi diversifiées que peuvent l’être les envies des clients : buffets en tout genre, sandwichs garnis, wraps, pains-surprise, barbecues, walking-dinners… La carte se décline selon deux axes : des propositions plus décontractées et

d’autres plus stylées. Spécialisée dans le haut de gamme, l’équipe travaille avec des produits issus autant que possible de l’agriculture locale. La tendance du moment ? Les échoppes qui se déployent à l’infini : frites, pâtes, crêpes, wok, pitas, savoyardes, italiennes, russes, japonaises, espagnoles, mexicaines, chinoises, africaines, tartes, gaufres, etc. Un concept hautement apprécié pour son côté convivial ! « Ces dernières années, nous avons noté que les gens revenaient à des produits simples mais bien travaillés, tels que par exemple, la tartiflette ou les hamburgers revisités. Nous devons être d’autant plus vigilants car ce sont des goûts que les gens connaissent. Il faut donc pouvoir les surprendre. » Côté déco, l’équipe de la Hagoulle se charge également de personnaliser vos événements avec des possibilités de location de chaises, tables, montages fleuris, nappes, serviettes… Une offre personnalisée peut être demandée sans engagement.

La Ferme de la Hagoulle La Hagoulle Traiteur

Rue de Rèves, 38 1476 Houtain-le-Val 067 / 78.00.78 info@lahagoulle.be www.lahagoulle-traiteur.be www.lahagoulle.be


Le Jeu de Jean & Alice revient en fanfare pour sa 10ème édition !

J A Vous êtes nombreux à l’attendre avec impatience ! Le Jeu de Jean & Alice revient cette année, comme tous les 5 ans, sur les pavés de la Place Cardinal Mercier à Wavre. Ce spectacle de grande envergure, en plein air, met en scène l’époque féodale de la cité et plus particulièrement, la remise de la Charte des Libertés aux Wavriens. Le décor du jeu prend la forme d’un grand château médiéval : l’église Saint-Jean-Baptiste et son carillon, s’y intègrent complètement et sont même de véritables « acteurs » du spectacle ! Ann-Laurence Dehont

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Si l’histoire reste la même, la mise en scène, elle, est à chaque fois repensée. Ici, pas de play-back ! Le spectacle est entièrement chanté, parlé et dansé par l’ensemble des 500 participants bénévoles ! Par ailleurs, un chœur de plus de 120 chanteurs, hommes, femmes et enfants, est accompagné par un orchestre professionnel essentiellement composé de cuivres et d’instruments typiques d’époque, comme la mandoline par exemple. Metteur en scène, chorégraphe, décorateurs, techniciens, chef d’orchestre, cavaliers, lanceurs de drapeaux, membres de la Confrérie du Stofé, chef de chœur et géants de Wavre : TOUS s’investissent pour faire du Jeu, un vrai show ! Rencontre avec Frédéric Vaessen, Président du Syndicat d’Initiative de Wavre : Shiny : Pourquoi ce choix de produire le spectacle tous les 5 ans ? Frédéric Vaessen : Cela n’a pas toujours été le cas, le premier jeu s’est déroulé en 1954, ensuite il y a eu 1958 et 1972. Ce n’est que depuis 1987 qu’il a lieu tous les cinq ans de manière régulière. A l’époque c’est le fait que Wavre avait remporté l’émission ‘A qui le gant’ sur la RTBF qui a permis d’organiser ce spectacle d’une autre manière avec plus de moyens. La préparation du jeu, qui je le rappelle se déroule avec près de 400 citoyens, prend deux ans de travail. Il est donc difficilement envisageable de faire des éditions plus fréquemment. Shiny : Il s’agit de la 10ème édition, comment parvenez-vous à vous renouveler et à encore surprendre le public ? F.V : A chaque fois, nous avons un nouveau metteur en scène, avec de nouvelles idées Trois ans avant le spectacle nous réunissons une équipe de réflexion afin de choisir un metteur en scène, un chef de choeur, un chef d’orchestre, un régisseur son-lumière. Et petit à petit l’équipe se forme et la sauce prend. C’est un show où la création et l’imagination des metteurs en scène successifs font que ce n’est jamais le même ! Shiny : Quelles sont les surprises que peuvent espérer le public pour ce 10ème anniversaire ? F.V : Je ne dévoilerai pas les secrets de cette édition mais je peux vous assurer qu’il y a plein de nouvelles choses qui se passeront ! Nous avons un metteur en scène terriblement imaginatif, ainsi qu’un régisseur son-lumière tout aussi créatif. Shiny : Qui sont-ils les différents acteurs de ce grand Jeu de Jean et Alice ? Et surtout, qui sont- ils ces premiers rôles que le public découvrira au mois de mai ? F.V : Pour les rôles principaux, un casting est organisé. L’ensemble de l’équipe passe quelques samedis à audi-


tionner les candidats qui se présentent. Par contre pour les autres participants, à savoir plus de 400, il suffit de s’inscrire et de participer à l’ensemble des répétitions qui se déroulent pendant une grosse année. A cela on ajoute également près d’une centaine de personnes pour donner un coup de main en arrière scène, sur des postes comme le maquillage, le catering, les costumes, le ticketing. Ce qui nous fait un total de plus ou moins 500 personnes. Shiny : C’est une belle aventure pour ces nombreux bénévoles ! F.V : Oui, c’est avant tout un jeu citoyen où les participants sont contents de se retrouver aux répétitions puis au spectacle. Deux années de boulot qui vont crescendo, cela crée des liens. Le jeu de Jean & Alice, c’est d’abord une expérience humaine et citoyenne. On dit toujours qu’on se sent wavrien lorsque l’on a participé au jeu. Shiny : Qu’en est-il des chants, du «choeur » ? Qui sont ces talents ? F.V : Près de 100 choristes sont présents dans le jeu car le spectacle est également chanté pour une grande part. Bien sûr beaucoup de ces personnes font partie de chorales locales mais pas toutes. D’où l’importance des répétitions longtemps à l’avance. Shiny : Comment se passent justement les répétitions pour un tel projet d’envergure ? F.V : Pour l’instant nous avons des répétitions presque tous les jours avec l’un ou l’autre groupe. Que ce soit la foule, les choeurs, les acteurs, les danseurs (nombreux eux aussi). L’une des difficultés est que l’on répète hors site, hors décors. Cela rajoute un peu de piment. Ensuite, petit à petit, les groupes se retrouvent pour des répétitions en commun. Enfin, deux jours avant le spectacle se déroulent alors les répétitions générales sur le site. Le spectacle se déroule du 24 au 28 mai sur la place Cardinal Mercier. Les représentations tous les soirs durant le week-end de l’Ascension 2017, du 24 au 28 mai, soit cinq soirées. Dès 19h : Des animations de rue se déroulent dans la rue Haute menant à la place Cardinal Mercier. Les acteurs de la « foule », costumés, s’installent en ville et accueillent les spectateurs. Ils font vivre la rue par leurs activités. Le décor médiéval est posé, l’ambiance monte… Vers 21h : Les autorités de la Ville, en habit d’époque, sont officiellement escortées depuis l’Hôtel de Ville jusqu’à la place de l’Eglise. Ce sont eux qui donnent le « départ » du Jeu vers 21h30… lorsqu’il fait presque noir et que l’obscurité révèle la magie des effets de lumière. Les réservations peuvent se faire dès à présent via le site internet www.jeudejeanetalice.be 6 7

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Le TILT (Terrain Interactif Ludique pour Tous) à Rixensart, fait partie de ces endroits d’où les enfants de 3 à 12 ans ne veulent plus partir. Ici, pas d’écrans ni de toboggans, mais des espaces qui traversent les continents et leurs cultures avec une approche vivante inédite. Plongée dans un univers dédié à l’ouverture, la diversité et la réflexion sur le monde qui nous entoure, le tout de manière ludique et bienveillante.

Le TILT,

espace culturel d’éveil et d’ouverture Le concept du TILT « Le concept, c’est l’ouverture à la diversité. Pour prévenir les conflits, la haine, l’intolérance, il n’y a rien de mieux que la connaissance. Si depuis tout petit, on sait qu’il y a des gens qui mangent, pensent, s’habillent différemment, on va développer une belle ouverture d’esprit, et par là également un esprit critique. Et de cette manière, devenir un citoyen du monde actif, responsable et solidaire » explique Laurence Rouffart, coordinatrice du projet depuis sa création. « On a envie que les enfants soient acteurs, qu’il ne soient pas juste des réservoirs de savoir à remplir. On va chercher ce qu’ils savent déjà, pour provoquer les échanges, les réflexions, comprendre et casser certains stéréotypes, et les encourager ensuite à prendre les choses autrement. On se veut dénonciateurs du beau, des possibles, des pistes, tout en nous basant sur le savoir, la curiosité et les envies des enfants, Shiny 6 8

afin de créer un projet et leur donner de la puissance ». Le TILT en pratique Le TILT est un espace de 800m2 réparti en une pièce pour chacun des 5 continents, 2 ateliers cuisine, 2 ateliers créatifs, 1 amphithéâtre, 1 théâtre et 1 jardin. Pour chaque continent, on se retrouve plongés dans des cultures différentes au travers de la déco, d’objets, de photos, d’images, de mises en scène, de musique. Tout est accessible, tout est à toucher, à manipuler, à jouer … on est loin d’un musée statique et silencieux ! L’offre des activités est large : le TILT accueille principalement les écoles en semaine, mais également les familles 1 week-end par mois et pendant les vacances d’hiver. Il propose aussi de fêter son anniversaire les mercredis et samedis, des ateliers créatifs le mercredi après-midi, et des stages pendant les vacances de printemps et d’été.

La formule école est accessible aux classes de maternelles et de primaires. Pendant toute une journée, les élèves traversent les 5 continents sur base d’une thématique choisie parmi les parcours proposés qui leur permet de découvrir les particularités d’une région du monde. Les petits de maternelle abordent quant à eux 3 continents à travers 3 ateliers distincts (choisis parmi 10 propositions). Depuis peu, les animateurs du TILT proposent également aux élèves de primaire de venir dans leurs classes, avant et après leur visite. Une belle manière de semer les premières graines et de continuer la réflexion sur l’ouverture et la diversité au travers d’activités et de débats. De plus, afin de construire une aventure tout au long de l’année scolaire, les animateurs constituent actuellement des dossiers pédagogiques pour les professeurs et les élèves, qui leur permettront d’avoir 10 activités sur l’année en lien avec leur seule visite au Centre.


FIZAINE S.P.R.L. Chaussée de Bruxelles 226, 1401 NIVELLES (Nivelles nord, direction Waterloo) - 067/21.40.27 • fizaine@fizaine.be


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Le TILT s’ouvre aux familles le dernier week-end de chaque mois de septembre à mars, et pendant les vacances d’hiver et de Carnaval. Pas de parcours thématiques comme pour les écoles, ici on se déplace librement à travers les 5 continents et on profite des « explo-ateliers » dans chaque pièce (qui mettent un nouveau thème à l’honneur à chaque saison). On participe également à un atelier au choix, entre cuisine, peinture et théâtre/ contes. Les moments « famille » se veulent un temps de partage, de complicité, de jeux et de connaissances. Un temps où l’on met sa vie quotidienne et son téléphone sur off, pour être 100% disponible et présent à ses enfants. Ici l’esprit n’est pas à la garderie ou à la plaine de jeux, mais à l’échange, la participation et la bienveillance. Les stages sont pour le TILT l’occasion de valoriser au mieux leurs outils que sont le lieu (locaux, aire de jeux, jardin, cour) et la pédagogie derrière toutes les activités. Un stage chez eux, c’est surtout jouer, flâner, créer, danser, crier, se reposer, inventer, initier, rêver, discuter, remettre en question, … Aller là où l’énergie du groupe mène, choisir des activités ou des missions qui plaisent et qui rendent heureux. L’histoire du TILT Le TILT est un projet né dans une cuisine, en 2005, suite à une discussion entre amis et à un constat : le manque de loisirs en Brabant wallon permettant d’occuper ses enfants avec du sens. Ils sont 5 à y croire, et font de leur association l’asbl Odyssea. Pendant 4 ans, de manière totalement bénévole et citoyenne, ils frappent à beaucoup de portes, et recherchent le lieu idéal qui

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accueillera leur projet - une mission difficile vu les nombreux critères de qualité qu’ils se sont fixés (parking, gare, jardin, quartier résidentiel et central, … ). Ces 4 années leur permettent d’asseoir leur projet, de valider leurs motivations, de faire connaître leur pari, de se faire des amis, des alliés de cœur. En 2009, ils apprennent le départ des Dominicains de la Ferme de Froidmont à Rixensart et sautent sur l’occasion. En janvier 2010, ils signent le bail pour une installation dans une aile de la ferme, et obtiennent l’autorisation pour 3 postes APE. Démarre alors une course folle : réaliser les travaux tout en démarchant les subsides, afin d’ouvrir le plus vite possible et générer des rentrées financières ! 10 mois de travaux, 7/7 jours, réalisés par eux-mêmes avec des centaines de bénévoles (familles, amis, proches et toutes aides extérieures motivées). Le TILT est inauguré le 22 octobre 2010 et … affiche complet directement jusqu’au mois de juin suivant ! Un peu plus de 6 ans plus tard, il accueille près de 10.000 personnes/an, occupe 16 travailleurs (11,5 équivalents temps plein) et s’est développé récemment dans une extension qui lui offre un nouvel espace en adéquation avec ses besoins. L’évolution du TILT Le succès est clairement au rendez-vous pour un TILT qui ne désemplit pas, et dont tout le monde reconnaît les qualités pédagogiques et citoyennes. Mais des visiteurs en continu, des salaires très (trop) bas pour tous, et beaucoup d’aide de bénévoles n’empêchent malheureusement pas à l’asbl de peiner pour obtenir un équilibre financier. En perpétuelle quête de nouveaux partenaires, mécènes, donateurs et volontaires, le TILT a décidé de franchir le pas qu’il s’était toujours refuser, à savoir augmenter ses tarifs. Bientôt, la visite quotidienne passera de 6 à 8 euros : une différence importante sur une année pour le centre, mais un prix pour le visiteur qui reste plus que raisonnable et justifié en regard de la qualité de l’offre d’accueil et d’animation proposée. Ces dernières années, le TILT a également fait beaucoup de recherches sur les aides et subsides pouvant lui être alloués. Pour se rendre compte alors d’une grosse difficulté : l’unicité de son projet, imaginé sur base de ses envies et développé grâce aux retour de son public, en a fait un concept qui n’entre dans aucune case existante. Un constat très frustrant pour l’équipe, qui se sait réaliser un vrai travail éducatif avec les écoles et les instituteurs, et qui se sent inexistante aux yeux des institutions subventionnelles. Epluchant décrets sur décrets, le TILT finit par se

retrouver dans celui consacré aux Centres d’Expression et de Créativité (CEC) dont il obtient la reconnaissance en 09/2015. En juin prochain, le TILT introduira également un dossier pour être reconnu comme Organisation de Jeunesse (OJ). Deux expériences qui lui sont déterminantes puisqu’elles obligent son équipe à cadrer son activité - qui a parfois eu tendance à s’éparpiller dans trop de (bonnes) idées en même temps - et à concentrer ses énergies sur l’essentiel. Ces démarches ont d’ailleurs provoqué au sein de l’équipe dirigeante une réflexion poussée sur son identité et son fonctionnement interne, qui ont fait ressortir l’envie d’être au sein de l’équipe comme ils le sont avec les enfants, à savoir « par et pour ». Par et pour l’équipe donc, à l’inverse d’une hiérarchie pyramidale qui ne leur est pas naturelle et qui ne marche pas. Le TILT se lance ainsi dans une nouvelle gouvernance (basée notamment sur le livre « Reinventing Organization » de Frédéric Laloux afin de pouvoir continuer à vivre un jour sans ceux qui l’ont construit, et de faire en sorte que le projet existe par lui-même, porté par toutes les énergies en présence. Le TILT, allez-y ! Le TILT a choisi le voyage pour aborder le monde avec les enfants. Dans ce voyage, animateurs et accompagnateurs les invitent à remettre en question leurs connaissances, et à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent. Parce que la connaissance et la compréhension abattent les murs de la peur et de l’intolérance, les animateurs souhaitent que les enfants découvrent la diversité et la différence, dans le respect de tous. Ouvrir les consciences sur soi, et sur les autres, développer l’ouverture d’esprit et l’esprit critique, devenir un citoyen du monde actif, responsable et solidaire. Voilà les enjeux d’un TILT incroyablement motivé et impliqué, dont l’équipe est constituée d’animateurs sincères, bosseurs et débordants de bienveillance. Un centre culturel d’éveil et d’ouverture qui devrait pouvoir aller au fond de ses projets et ambitions sans se soucier de l’aspect financier, tellement il fait du bien, à nos enfants, mais aussi à nous, parents. Un TILT qui devrait être prescrit à tous les citoyens que nous sommes. Emilie Colle

Infos utiles Lieu : Ferme de Froidmont. Chemin du Meunier 44, 1330 Rixensart Site web : http://www.letilt.be Email : info@letilt.be Téléphone : 02/633.51.21




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