Portfolio - Architecture 2014

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Guillaume Sicard Portfolio d’architecture - 2013 2014


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Contenu

Curriculum Vitae

p6-7

Grande Échelle p 6 - 11

«Grand Allier» Architecture Interface(s), Pont du Château, France

p 12 - 19

26 logements, la Rochelle, France

p 20 - 25

Usine, Parent, France

p 26 - 31

Mémoire

p 32 - 35

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données personelles

portable : +33 (0)6 35 20 79 13 e-mail : gsicard.archi@gmail.com adresse : 23 rue léon branchet, 19100 Brive la Gaillarde, France

réferénces

Boris Bouchet : 72 avenue Marx Dormoy, 63000 Clermont Ferrand, France, tel. : +33 (0) 4 73 29 06 25 Simon Teyssou : Avenue du 15 Séptembre, 15290 Le Rouget, France, tel : +33 (0) 4 71 46 90 24 Frédéric Martinet : 20, avenue Jean Guiton, 17000 La Rochelle France, tel : +33 (0) 6 59 78 70 99

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Guillaume Sicard

formation 2012 - 2014 Diplomé de l’Ecole Nationale Supèrieure d’Architecture de Clermont Ferrand, domaine d’étude EVAN - mention Bien - président du Jury : Frédéric Bonnet 2011 - 2012 Programme d’échange inter université passé à University of Oklahoma, Oklahoma, USA. encadré par Toni Cricchio et Stephanie Pilat 2008 - 2011 Licence à l’Ecole Nationale Supèrieure d’Architecture de Clermont Ferrand,

recherches et écrits mai 2012 «Cold War Architectural Legacy in Norman, OK» - dirigé par Dr Stephanie Pilat (PhD), University of Oklahoma. décembre 2011 «Architectural Education : An essay on ‘an architect in search of pratice’ by Eric Cesal» encadré par Dr Stéphanie Pilat (PhD), University of Oklahoma.

expérience juin - juillet 2013 stage professionnel de deux mois, FMAU , la Rochelle, France (avec Jérémy Serrurier) juin - juillet 2012 stage professionel de deux mois, DPA, Brive la Gaillarde, France février 2011 stage d’observation d’un mois, Département Urbanisme de la Mairie, Brive la Gaillarde

capacités & ressources autocad +++++

archicad +++++

3ds max +++++

skectchup +++++

photoshop, illustrator & indesign +++++ office +++++

ordinateur personnel et permis de conduire

anglais courant (écrit & oral) , notions d’espagnol

en plus ... voyages marquants: USA (Goff, Mies van der Rohe, Kahn, Ando, Yosemite & Grand Canyon National Park); Thailande (rizières, Wat Pho, palais royal de Bangkok); Kenya (Reserve de Masai Mare); Croatie (Dubrovnik & les côtes de la mer adriatique); Italie (Herculanum, Pompei, Rome & le Colisée, Florence & les églises Santa Maria, Como) Suisse (Patrick Berger, Luigi Snozzi, Guidotti ; Genève, Lausanne, Monte Carasso, Mendrisio & Lugano) et ... musicien depuis plus de 15 ans & collectionneur de guitares. Amateur de cinéma et en particuliers les travaux de Martin Scorcese, les frères Cohen & Quentin Tarantino.

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LE GRAND ALLIER, LA MÉTROPOLE CLERMONTOISE PAR LE PAYSAGE LOCAL

réalisé avec Gaëtan Amossé, Fabien Damas & Jonathan Mazuel ; encadré par Olivier Malclès, Simon Teyssou, Laetitia Lafont , Aude Mernier, Yvan Okotnikoff & David Robin, master 2, semestre de printemps 2014

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L’enjeu de cette stratégie est d’incarner le futur du Grand Clermont par le paysage local du Val d’Allier. Ce dernier incarne un paysage continu, accessible à tous, partagé par un grand nombre de communes mais néanmoins peu ou pas mobilisé comme support de développement à grande échelle. Ce Grand Allier fait émerger cette figure métropolitaine de la rivière afin de faire émerger les solutions au problématique de la métropole paysagère clermontoise. Le projet de territoire se concentre alors sur les trois villes du Grand Clermont à être en contact physique et visuel avec la rivière : Lempdes, Cournon et Pont du Chateau. Ce triptyque urbain est sinistré par l’étalement pavillonnaire, l’absence d’équipements emblématiques et la relation à sens unique vers Clermont. L’idée principale vise à unir ces villes autours de l’Allier et de leurs passés agricoles communs. Le geste principal, et premier, consiste en la création d’une bande d’agriculture maraîchère, d’une centaine de mètres de large, liant le triptyque autours d’un paysage commun autrefois typique du Val d’Allier clermontois. La nouvelle polarité à l’échelle du Grand Clermont reçoit ensuite les mobilités et les équipements indispensable à son émancipation métropolitaine. Ces 180 hectares agricoles deviennent des supports de projets, hybridables avec les besoins immédiats des communes et du grands territoire, et l’opportunité de reconnecter ces satellites clermontois à leur paysage local moteur d’identité. Le triptyque vise à mieux équilibrer le rapport de force entre Clermont et ses satellites en exploitant ce paysage local.

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les centralités en contact avec l’entité territoriale de l’Allier, à l’échelle du Puy de Dôme.

les centralités en contact avec l’entité territoriale de l’Allier, à l’échelle de la ville de Clermont Ferrand.

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CAS D’ETUDE APPROFONDI : PONT DU CHÂTEAU

La ville de Pont-du-Château est dans une situation spécifique par rapport à l’Allier. En effet, un pont sur la rivière existe depuis des siècles et a permis un développement sur les deux rives. Malgré cela, la ville n’a pas placé le fleuve au centre des réflexions urbaines. Les espaces y étant connectées sont secondaires (espaces sportifs inondables, plaine de loisirs oubliée, lycée vétuste) et ne donnent pas d’image fédératrice de cet élément paysager. Pont-du-Château a suivi un développement concentrique partant du centre historique formé autour du château, en surplomb de l’Allier. La ville étant en permanente connexion avec Clermont-Ferrand, la majorité des constructions est composée de maisons,le travail se trouvant plus à l’ouest aux pieds des volcans. De même, peu d’équipements sont présents et ceux y étant déjà implantés sont vieillissants. L’enjeu du projet sera donc de permettre à Pont-du-Château de se former en tant que ville appartenant au Grand Allier mais aussi au chapelet de ville du Val d’Allier Clermontois. Des villes de la rive Est sont plus propices à accueillir de nouvelles populations du fait d’un prix du foncier bien moindre. Il sera donc question ici de travailler l’interface qui relie ces différentes villes de manière spécifique afin de terminer l’urbanisation de Pont-duChâteau au sud tout en permettant d’accueillir des équipements pour le Val d’Allier. Cette interface se déploie sur une ligne horizontale au sud le long d’une ligne tendue dans le paysage par la voie ferrée. Cette dernière était une limite à l’urbanisation qui a finalement été franchie pour y bâtir un lotissement et quelques entreprises de construction (vendeur de matériaux, fabrique de bitume, etc.). La voie ferrée connecte également les deux entrées principales de Pont-du- Château, la Zone artisanale de Champlamet à l’ouest et la commune de Chignat à l’est. A l’échelle du paysage, cette ligne de chemin de fer se tend entre deux grand paysages, la Chaîne des Puys et les monts du Forez, elle connecte ainsi visuellement les deux Parcs Naturels Régionaux.

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«L’enjeu du projet sera donc de permettre à Pont-du-Château de se former en tant que ville appartenant au Grand Allier»

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«Cette interface se déploie sur une ligne horizontale au sud le long d’une ligne tendu dans le paysage par la voie ferrée»

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Interface(s), Pont du Château, France

Projet de fin d’étude,

approfondissement de la stratégie du Grand Allier réalisé avec Gaëtan Amossé ; encadré par Olivier Malclès, Simon Teyssou, Laetitia Lafont & Aude Mernier, Master 2 EVAN, semestre de printemps 2014 - mention bien président du jury : Frédéric Bonnet

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L’exercice de projet de fin d’étude vise à approfondir à l’échelle de l’édifice, les grands principes stratégiques énoncés par le Grand Allier. Le site, à Pont du Château, a été choisi pour sa situation stratégique au carrefour des entités importantes de la nouvelle entité que nous créons. Le projet se doit d’incarner ces éléments et de les révéler. Il répond non seulement aux besoins existant de la ville mais également aux futures exigences de la stratégie du Grand Allier. Le nom d’interface a été choisi pour incarné les nouvelles relations entre la ville, son nouveau paysage maraîcher, ses nécessités en terme de développement et son passé agricole. L’enjeu du projet est de travailler une figure unitaire abritant l’intégralité des programmes,de l’échelle locale à l’échelle territoriale. Ces derniers sont organisés en deux bandes active et publique. La première assure la façade sur la ville, la gravière en reconversion et le deuxième franchissement automobile, et la deuxième appuie la voie ferrée en présence. Des blocs durs et des espaces halles unifient le projet en abritant respectivement les espaces techniques et les espaces plus flexibles. Le travail en élévation appuie cette idée de figure unitaire en proposant un traitement homogène, entre bac acier, béton et menuiserie aluminium. La façade est crénelée, les altitudes varient et racontent la diversité des programmes. Ces attitudes au niveau du site, du projet et de son architecture visent à mettre en tension ces mondes qui d’ordinaire s’ignorent. Leur juxtaposition et les frictions qui en résultent crée les conditions de nouvelles rencontres, de mixité et de richesses : l’ouvrier de la conserverie sort de son travail et rencontre les usagers du marché hebdomadaire du jeudi ; les spectateurs d’un concert croisent les artistes qui installent leurs œuvres à l’extérieur, les promeneurs des sentiers entre Issoire et Vichy partent avec les produits du maraîchage etc ... Le bâtiment réconcilie la ville et ses habitants avec son territoire en s’ancrant durablement dans son histoire passée et future.

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plan masse

0

Êch. 1/5000ème

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100 m

200 m


axonométrie des registres

«tranche» axonométrique

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plan de rez de chaussée éch. 1/1 500ème

coupe longitudinale éch. 1/1 500ème

façade Nord éch. 1/1 500ème

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30 m

75 m

0

30 m

75 m

0

30 m

75 m


coupe sur l’usine et le centre de conférence éch. 1/ 500ème

coupe sur l’arrivée marchandise et le marché éch. 1/ 500ème

coupe sur la cuisine et la cantine éch. 1/ 500ème

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10 m

20 m

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10 m

20 m

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10 m

20 m


26 logements à la Rochelle, France réalisé chez FMAU à la Rochelle, avec Frédéric Martinet et Jeremy Serrurier, été 2013

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Le projet des 28 logements réintroduit au sein du «campus» des Minimes une échelle urbaine forte. Le bâti en alignement sur la rue, présente une hauteur urbaine de 5 étages, avec une façade sobre et tramée. En cela, le projet rompt avec l’architecture fragmentée, multicolore et insulaire des immeubles des années 80-90 pour amorcer la silhouette d’un réel boulevard urbain jusqu’à la plage des Minimes. La parcelle est bâtie au maximum de la surface de plancher autorisée, dans un soucis de rentabilité logique de promotion, tout en créant de nombreuses porosités sur le grand patio intérieur et sur les connexions avec les immeubles voisins. Les appartements, aux typologies nombreuses (du Studio au T6) offrent tous des implantations traversantes nord sud, afin de profiter de l’ensoleillement et d’une bonne ventilation naturelle. Les couloirs sombres et anxiogènes sont remplacés par de vastes coursives, prolongements des logements pour y recevoir vélos, plantes, petites tables. L’ensemble ceinture un vaste jardin intérieur qui joue le rôle de régulateur thermique, et apporte une souplesse dans la géométrie stricte de l’ensemble. Les logements familiaux sont essentiellement situés en duplex et en penthouse. Le climat rochelais a été intégré pour que chacun puisse vivre dehors en toute intimité s’il le souhaite, mais sans jamais être totalement coupé de la ville.

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plan masse

0

15 m

30 m

0

5m

10 m

éch. 1/ 750ème

façades Nord & Sud éch. 1/ 250ème

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rez de jardin

r+4

r+5

plans d’étage

0

10 m

20 m

0

5m

10 m

éch. 1/ 500ème

coupe longitudinale éch. 1/ 250ème

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Usine à Parent, Puy de Dôme, France réalisé sous la direction de Boris Bouchet & Laëtitia Lafont, Master 1 EVAN, semestre de printemps 2013

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Cet exercice se décompose en deux temps. Le premier vise à déterminer un site pour le projet d’usine de produits à haute valeur ajoutée (ici des platines tourne disque). La démarche volontaire du semestre visait à questionner l’implantation d’un tel programme dans un bourg du territoire du Grand Clermont. Le choix de Parent s’est imposé de par sa situation à l’entrée Sud de la métropole, sa proximité avec la voie ferrée Issoire Clermont. L’implantation d’une usine ici vise à «rééquilibrer» le triptyque des villages Parent - Montpeyroux Coudes ; le premier étant en perte d’habitants et éclipsé par les équipements des deux autres. Le projet s’insère dans une parcelle agricole à l’abandon, au niveau de l’entrée Sud du bourg. Il se loge dans la pente aux moyen de terrasses de manière à impacter au minimum la vue remarquable sur le val d’Allier. Les deux premières terrasses sont dévolues à des jardins municipaux, toujours dans cette réflexion autour de la réciprocité. L’usine se décompose en trois corps bâtis : deux pavillons (comprenant le restaurant d’usine et l’administration) et l’espace de conception. Ce dernier offre également son toit au public en y accueillant une aire de jeu pour l’école à proximité et un terrain de basket. Un geste architectural unificateur vise à concentrer les espaces techniques et servant dans une colonne vertébrale en béton; les espaces servis et «nobles» sont alors libérés de poteaux intermédiaires et accusent une grande flexibilité. La «colonne vertébrale» supporte les poutres en lamellé collé, base de cette intention. Il en résulte une exposition optimale vers le paysage environnant, et de ce fait des conditions de travail uniques pour les artisans. Ce projet questionne le rôle d’une usine fabriquant des produits à haute valeur ajoutée. Il prouve qu’un édifice de cette importance, couplé avec une démarche volontaire, peut contribuer à la qualification, la mise en valeur et la révélation d’un territoire.

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ClermontFerrand

ClermontFerrand

Cournon d’Auvergne

Cournon d’Auvergne

Parent Parent

«Le choix de Parent s’est imposé de par sa situation à l’entrée Sud de la métropole, sa proximité avec la voie ferrée Issoire Clermont.»

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plan masse

0

Êch. 1/2000ème

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40 m

80 m


plan de l’espace de fabrication

0

éch. 1/ 500ème

coupe transversale générale éch. 1/ 500ème

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10 m

20 m


détail

0

10 m

20 m

0

10 m

20 m

éch. 1/ 100ème

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Mémoire : Sub-urbanisme et architecture des milieux : vers un élargissement de la notion de site ?

L’inventaire raisonné des constructions sur l’Île de Nantes, réalisé par l’atelier Alexandre Chemetoff et Associés. Ce document est l’un des composants du Plan Guide de l’île. Couplé à une cartographie minutieuse de tout le territoire insulaire, un processus de projet long et rigoureusement méthodique, le projet de l’île de Nantes incarne une façon de faire la ville inédite sur le territoire français.

«On dénombre quatre échelles problématiques : la géographie, le site, le plan et la matière. Quatre familles de questions, qui peuvent être croisées, sans que la dimension apparemment suggérée ne soit un facteur prioritaire.»

Source : CHEMETOFF (Alexandre), Patrimoine Commun, leçon inaugurale de l’école de Chaillot, 2011, édition de la cite de l’architecture et du patrimoine, p. 27

Source: rapport de recherche, «l’architecture de la grande échelle» - Chris Younès et Frédéric Bonnet (Gerphau) - septembre 2007 - octobre 2008

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Le travail de mémoire a été l’opportunité de questionner le substrat d’intervention de tout aménagement spatial : le site. Défendu comme unique par certains, générique par d’autres, le «site» reste néanmoins le terrain de jeu des architectes et des urbanistes. J’ai voulu démontré dans ce mémoire que le «site», au travers de deux manières de faire et concevoir la ville, pouvait prendre une dimension bien plus grande que le simple périmètre administratif auquel nous le réduisons souvent. Le mémoire prône une mise en relation de l’architecture des milieux défendue par le tandem Frédéric Bonnet et Chris Younes et le sub-urbanisme défendu par Sébastien Marot. Ces deux visions, sans qu’elles ne soient apparentées, sont complémentaires. Elles ouvrent des possibles et donnent des outils pour répondre aux attentes actuelles et futures. Ces deux doctrines mobilisent toutes les échelles de réflexions et les outils d’aménagement de l’espace, de la géographie au paysagisme, de l’architecture à l’urbanisme. Le «site», passé au prisme de l’architecture des milieux et du sub-urbanisme, se redécouvre une nouvelle importance, qui lui est propre et lui permet de se lier à un imaginaire plus grand. En s’attachant aux réalités en présence , à cette mémoire en perpétuelle écriture, ces passerelles entre sub-urbanisme et architecture des milieux rejoignent finalement le propos de Marot, en conclusion de son livre l’Art de la Mémoire, le Territoire et l’Architecture (page suivante) :

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«Trop d’endroits, trop de régions, des villes et des territoires, brutalement réquisitionnés et remembrés au nom des impératifs et des commodités d’un présent sans étoffe, sont tous les jours aplatis, lissés, réduits aux deux dimensions d’une piste atterrissage (...) le siècle n’est plus à l’extension des villes mais à l’approfondissement des territoires». Sébastien Marot, L’art de la mémoire, le territoire et l’architecture, 2010, la villette éditions, p 131.

photos prises par l’auteur : en haut, une extension réalisée par Guidotti Architetti à Monte Carrasso en Suisse italienne, en bas le centre de formation réalisé par Durisch + Nolli à Gordolla en Suisse italienne également.

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