Streetblogger Journal Maquette

Page 1

BAS LES MASQUES doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb mqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb eq

NEWS

à ce que j’avais initié. J’avWD Qcqsdv dsv vqs sdv sdv s

FOCUS

à ce que j’avais initié. J’avWD Qcqsdv dsv vqs sdv sdv s

HOT

à ce que j’avais initié. J’avWD Qcqsdv dsv vqs sdv sdv s

+ sujet de couverture hip hop edulcoré



Peux-tu te présenter en quelques mots ? ALC : Yes, je suis imprévisible et indescriptible, tout simplement…

Peux-tu me dire comment tu es rentré dans le hip hop? ALC : J’ai grandi sur la Westcoast des Etats- Unis ou il y avait

un gros mouvement Hip Hop dans les années 90 avec des groupes comme Cypress Hill, The Pharcyde, Dr Dre, Tha Alkaholiks. Grandir à L.A., il y avait tellement de musique, il y avait les clubs, des studios, des studios de production vidéo, des boites de nuit sur Sunset boulevard qui jouaient que du hip hop. Il y avait un véritable mouvement sur la cote Ouest qui m’a inspiré. Mais en même temps j’ai toujours étais inspiré par les sons et la façon d’utiliser des samples de New York, tu vois ce que je veux dire, avec des producteurs comme Pete Rock, Diamond D, DJ Premier, Large Professor et leurs beats. Même si il y avait Dr Dre, DJ Muggs, E-Swift, Battlecat sur la Westcoast, j’ai toujours préféré les sons de la cote Est…

J’ai entendu que à l’époque déjà tout au début tu trainais

edito avec Evidence avant même de sortir des disques? ALC: Evidence et moi avons grandi ensemble tu vois, je l’ai

rencontré à l’école, Evidence habitait sur Venice Beach juste à coté de QD3 le fils de Quincy Jones. QD3 faisait des beats à l’époque, je trainais avec eux dans le studio de QD3 c’était nos premières expériences ont écoutaient des beats. Evidence rappait déjà à l’époque mais il était dans le graffiti surtout; il est d’ailleurs très fort dans ça, il maitrise vraiment l’art du graffiti. Quand on était jeune moi et lui on trainait tout le temps ensemble, moi à l’époque j’habitais à Beverly Hills donc je venais sur Venice Beach et vice versa. Je trainais avec lui des week end entier et il m’inspirait beaucoup… Il y avait aussi un shop à LA qui s’appelait Hip Hop Shop sur Melrose Boulevard c’est la que Evidence à rencontré Rakaa et on crée Dilated People. En faite on était tous connecté depuis le début… Après j’ai rencontré Cypress Hill et tout a commencé vraiment pour moi…

Après tu as décidé de déménager sur New York pourquoi?




take a look NEWS

page 10-11

Hot

page 10-11

Focus

page 10-11

Interview

page 10-11

Faces

page 10-11

History

page 10-11

à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à

à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à

à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à

à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à

Street Blogger 850 Av des peupliers 93120 Aubervilliers Rédacteur en chef Sidy Rédacteur Thomas Directeur Artistique Batsh Lô Photo éditeur Geoffrey Ashley Chef de Publicité Sidy Contribution textes Sidy, Sidy, Sidy, Sidy, Sidy, Sidy, Contribution photo Sidy, Sidy, Sidy, Sidy, Sidy, Sidy, Directeur des rédactions Sidy Directeur de la publication Sidy

Nous

à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à

History

page 10

à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à

History

page 10-11

à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à

Chro niques page 10-11

à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à

1



news Lascars: le Dessin animé, la BD et le Hip Hop… sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

Le hip-hop a également créé quantité La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait.

communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler de la façon dont ils voient les choses se profiler. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, en leur montrant ce que le monde pourrait être : des gens qui vivent ensemble et s’amusent.

avoir déjà retenu l’attention de mon fils. Que ce soit clair. Quand je lui dis « Ne marche pas comme ça, ne parle pas comme ça », vous marchez et parlez comme ça. Ne soyez pas un revendeur de drogue de plus, un arriviste de plus. Arrêtez les conneries. C’est une échappatoire. C’est trop facile. Vous avez l’attention de mon gosse. Je vous demande de m’aider à l’élever. Le hip-hop a également créé quantité Vous avez peut-être une jolie petite vie. Mais si vous venez du quartier, il y avait quelqu’un qui était là pour vous guider quand vous en aviez besoin, quelqu’un qui disait « Fils, voici deux dollars ». Peutêtre avez-vous tapé sur le ghetto pour vous en sortir,

Mais, trop souvent, ceux qui ont le plus de reconnaissance, sont ceux qui mettent en avant le négatif. Et j’ai l’impression que beaucoup ont peur de parler de choses importantes. « Rester vrai » est devenu la nouvelle lubie. Ca sonne bien. Mais on s’est approprié l’expression en la pervertissant. La question n’est plus de « rester vrai ». Désormais, il s’agit de « rester droit ». Le hip-hop a également créé quantité Par exemple, les rappeurs veulent du clinquant. Vivez-vous vraiment une vie luxueuse ? N’avez-vous pas d’autres problèmes ? Quelles sont les choses qui vous touchent ? Voilà ce dont nous aimerions entendre les rappeurs parler. Entamez un dialogue avec les gens. Parlez des choses qui se passent dans votre quartier.

Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. Le hip-hop a également créé quantité On parle des quatre éléments du hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de s’habiller, une façon de

A

lorsque j’ai commencé à

faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et

Le hip-hop a également créé quantité La musique est parfois un remède contre la réalité, et la seule fois où l’on ouvre le dialogue, c’est quand une tragédie se produit. Quand Tupac, ou Biggie, ou Jam Master Jay sont morts, c’est là que les gens ont voulu parler. Mais c’était trop tard. Trop peu de gens utilisent le hip-hop de façon positive et s’en servent pour parler de sujets sérieux, de façon à faire changer les choses avant que la tragédie ne frappe. Nous avons le pouvoir de faire ça. Si Jay-Z sort un jour avec sa chemise qui pend de telle façon ou que LL Cool J sort avec l’une de ses jambes de pantalon remontée, le jour suivant tout le monde fait pareil. Si nous décidons un jour de dire que nous ne tuerons personne sans raison, tout le monde suivra.

Le hip-hop a toujours été une façon de s’amuser, mais c’est aussi prendre ses responsabilités. Et maintenant, nous avons une plateforme pour exposer nos pensées. Des millions de gens nous regardent. Faisons leur entendre quelque chose de puissant. Disons aux gens ce qu’ils ont besoin d’entendre. Comment allons-nous aider la communauté ? En faveur de quoi nous positionnons-nous ? Que se passerait-il si nous arrivions à faire voter la génération hip-hop, ou à nous organiser en associations pour changer les choses ? Ce serait puissant.

Je ne veux pas entendre les gens dire qu’ils ne veulent pas tenir le rôle de modèle. Vous pourriez

Le hip-hop a également créé quantité Le hip-hop est une famille, donc tout le monde doit

tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

A

mais qu’avez-vous fait pour le ghetto récemment ? Comment peut-on venir de rien et devenir quelque chose, et dans le même temps, continuer à se salir les mains pour tout déchirer ?

lorsque j’ai commencé à

faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées

que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un

A

lorsque j’ai commencé

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont

devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.


Let da game begin

Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui

1/4 de page


reign

dj Weedim The Definition Of a DJ doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj

0

Introduction par DJ Kool Herc

lorsque j’ai commencé

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

legendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe

La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que

je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité

de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est audelà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. On parle des quatre éléments du

hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de s’habiller, une façon de communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler de la façon dont ils voient les choses se profiler. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hiphop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, en leur montrant ce que le monde pourrait être : des gens qui vivent ensemble et s’amusent.

Freeman L’espoir d’un (c)rêve

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb eq

0

Introduction par DJ Kool Herc

nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

lorsque j’ai commencé La plupart des gens me connais-

legendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne

sent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une fa-

mille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement



TALK

Sous les pavés la plage

Ekoué, un des membres de La Rumeur nous reçoit, Une boisson commandée et je suis lancé. Rentrons dans le vif du sujet.

0

Introduction par DJ Kool Herc

lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité

de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hiphop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. On parle des quatre éléments du hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de s’habiller, une façon de communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le

Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler de la façon dont ils voient les choses se profiler. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, en leur montrant ce que le monde pourrait être : des gens qui vivent ensemble et s’amusent. Mais, trop souvent, ceux qui ont le plus de reconnaissance, sont ceux qui mettent en avant le négatif. Et j’ai l’impression que beaucoup ont peur de parler de choses importantes. « Rester vrai » est devenu la nouvelle lubie. Ca sonne bien. Mais on s’est approprié l’expression en la pervertissant. La question n’est plus de « rester vrai ». Désormais, il s’agit de « rester droit ». Par exemple, les rappeurs veulent du clinquant. Vivez-vous vraiment une vie luxueuse ? N’avezvous pas d’autres problèmes ? Quelles sont les choses qui vous touchent ? Voilà ce dont nous aimerions entendre les rappeurs parler. Entamez un dialogue avec les gens. Parlez des choses qui se passent dans votre quartier. La musique est parfois un remède contre la réalité, et la seule fois où l’on ouvre le dialogue, c’est quand une tragédie se produit. Quand Tupac, ou Biggie, ou Jam Master Jay sont morts, c’est là que les gens ont voulu parler. Mais c’était trop tard. Trop peu de gens utilisent le hip-hop de façon positive et s’en servent pour parler de sujets sérieux, de façon à faire changer les choses avant que la tragédie ne frappe. Nous avons le pouvoir de faire ça. Si Jay-Z sort un jour avec sa chemise qui pend de telle façon ou que LL Cool J sort avec l’une de ses jambes de pantalon remontée, le jour suivant tout le monde fait pareil. Si nous décidons un jour de dire que nous ne tuerons personne sans raison, tout le monde suivra. Je ne veux pas entendre les gens dire qu’ils ne veulent pas tenir le rôle de modèle. Vous pourriez avoir déjà retenu l’attention de mon fils. Que ce soit clair. Quand je lui dis « Ne marche

pas comme ça, ne parle pas comme ça », vous marchez et parlez comme ça. Ne soyez pas un revendeur de drogue de plus, un arriviste de plus. Arrêtez les conneries. C’est une échappatoire. C’est trop facile. Vous avez l’attention de mon gosse. Je vous demande de m’aider à l’élever.

Le hip-hop a également créé quantité

Vous avez peut-être une jolie petite vie. Mais si vous venez du quartier, il y avait quelqu’un qui

Le hip-hop quelques dates

Evcb,cv qdmlq wfv w xgq s sz fxg xdg v sdrg srg qq eerg q <szeg s Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, e


lieues, de la ville ou d’ailleurs. Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes.

uNE qUESTION

D’ORGUEIL 0

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est

pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des ban-

7

Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première.La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peutêtre « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs. Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. Le hip-hop a également créé quantité de boulots

blog Juste pour l’ORGUEIL

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rth lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ

Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est par DJ Kool Herc


FOCUS

TEXTE DE QSF PHOTO DSGS

mR. nATE JAMES

Rencontre avec le producteur Alchemist Dans le cadre des « Rencontres de la Villette 2008 », Le Parc de la Villette, Générations 88.2 et CO2 Peux-tu te présenter en quelques mots ? ALC : Yes, je suis imprévisible et indescriptible, tout simple-

rappelé de ça, quand j’ai dû choisir une école, j’ai choisi l’université de New York, j’ai quitté l’école ensuite et je suis resté, j’ai fait des beats Fuck it…

Peux-tu me dire comment tu es rentré dans le hip hop? ALC : J’ai grandi sur la Westcoast des Etats- Unis ou il y avait

Justement, tu viens de la Westcoast, mais ton son et celui de la Eastcoast, pour moi ton son est même la suite logique de producteur comme Pete Rock ou Premier qui ont ce son dur et Soulfull New Yorkais, c’est bizarre pour quelqu’un qui vient de L.A., peux-tu m’expliquer? ALC: Tu sais quoi, Premier je l’ai étudier en profondeur, c’est

ment…

« Lorsque j’ai commencé à faire le

DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. Lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et

A

lorsque j’ai commencé à

faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et

un gros mouvement Hip Hop dans les années 90 avec des groupes comme Cypress Hill, The Pharcyde, Dr Dre, Tha Alkaholiks. Grandir à L.A., il y avait tellement de musique, il y avait les clubs, des studios, des studios de production vidéo, des boites de nuit sur Sunset boulevard qui jouaient que du hip hop. Il y avait un véritable mouvement sur la cote Ouest qui m’a inspiré. Mais en même temps j’ai toujours étais inspiré par les sons et la façon d’utiliser des samples de New York, tu vois ce que je veux dire, avec des producteurs comme Pete Rock, Diamond D, DJ Premier, Large Professor et leurs beats. Même si il y avait Dr Dre, DJ Muggs, E-Swift, Battlecat sur la Westcoast, j’ai toujours préféré les sons de la cote Est…

J’ai entendu que à l’époque déjà tout au début tu trainais avec Evidence avant même de sortir des disques? ALC: Evidence et moi avons grandi ensemble tu vois, je l’ai

rencontré à l’école, Evidence habitait sur Venice Beach juste à coté de QD3 le fils de Quincy Jones. QD3 faisait des beats à l’époque, je trainais avec eux dans le studio de QD3 c’était nos premières expériences ont écoutaient des beats. Evidence rappait déjà à l’époque mais il était dans le graffiti surtout; il est d’ailleurs très fort dans ça, il maitrise vraiment l’art du graffiti. Quand on était jeune moi et lui on trainait tout le temps ensemble, moi à l’époque j’habitais à Beverly Hills donc je venais sur Venice Beach et vice versa. Je trainais avec lui des week end entier et il m’inspirait beaucoup… Il y avait aussi un shop à LA qui s’appelait Hip Hop Shop sur Melrose Boulevard c’est la que Evidence à rencontré Rakaa et on crée Dilated People. En faite on était tous connecté depuis le début… Après j’ai rencontré Cypress Hill et tout a commencé vraiment pour moi…

Après tu as décidé de déménager sur New York pourquoi? ALC: J’étais là bas en vacance avec ma mère quand j’étais

jeune, quand Run DMC était au top et je lui disait emmène moi dans le Queens j’ai envi de voir les quartiers de voir le quartier Jamaica, je savais même pas ou c’était mais c’est parce que j’avais entendu ces noms dans les chansons. J’ai bougé la bas une fois et là j’ai vu les graffitis sur les trains et les murs, la musique et tout … WOW… Tu sais pour moi le rap c’est le sang de New York, c’est comme si New York était un corps et le hip hop son sang. A New York tout est concentré alors que à L.A. c’est plus dispersé. Pour moi New York c’était là bas que ça se passait, et je me suis toujours

tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

A

lorsque j’ai commencé à

faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées

mon idole, quand il sortait un morceau, c’était exactement ce à quoi le hip hop devait ressembler. Quand je travaillais avec DJ Muggs de Cypress Hill à L.A.; à l’époque il me disait tu copie trop Premier hé hé… mais à l’époque j’aimais trop les beats à Premier c’était LES sons. Quand je suis arrivé à New York je suis devenu ami avec Premier, il a prit soin de moi, il a vu que j’étais un gamin à l’époque, il a parlé de moi à tous le monde… à Freddy Fox il disait “YO ça c’est Alchemist il a des beats”… Et quand je pense à lui; il a toujours incarné le son de New York et pourtant il me disait “je suis du Texas et personne ne peut me dire que je ne représente pas New York, car ça fais plus de dix ans que j’habites ici à Brooklyn et je représente New York à travers mon son” donc si lui me dis que je représente New York; Fuck that, parce que ton son c’est new York… ca reste de la musique…

Qu’est ce que tu utilises comme équipement? ALC: j’utilise un ASR-10 et un peu la MPC, j’expérimente avec. Mais la ASR-10 c’est ma machine, je la connais trop bien je peut te faire un beat dans le noir.

Justement c’est marrant que tu me dise ça, parce que beaucoup de producteur de hip hop aujourd’hui investisse dans des gros studios et j’ai posé la même question a Marley Marl que j’avais en interview la semaine dernière. Hank Schoklee du Bomb Squad a dit que aujourd’hui plein de producteur on des studios impressionnants mais sorte des instrus plate, alors que à l’époque avec un simple sample on pouvait faire un morceau beaucoup plus intense, qu’est ce que tu penses de ça? ALC: Ouais en faite à l’époque si tu prends des mecs comme

le Bomb Squad et Public Ennemy quand il produisait un morceau il y avait 10 personnes dans le studio; il expérimentait Chuck D disait mais ce son dessus, rajoute une voie, rajoute en autre sample par dessus. Il y avait 10 personnes qui s’investissaient dans le morceau et données leurs avis, c’était un travail de groupe. Aujourd’hui il n’y a plus de collaboration, dans les année 60 et 70 les musiciens et les chanteurs collaborés et ils se respectés tous les uns et les autres, toi tu fais la batterie lui la basse et il se complétaient tous, ca

que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un

A

lorsque j’ai commencé

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont

devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.


Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs. c’est faites la connexion? ALC: A travers DJ Muggs et Cypress Hill, il faisait Soul Assassin 2 quand j’étais à New York. Il les a rencontré à travers BTP, rest in peace, un gars du label Loud… Muggs m’avait dit “tu devrais te connecter avec le crew de Mobb Deep, les infamous Mobb”. Donc quand je suis arrivé à New York je me suis connecté avec Ty Nitty, Twin Gambino et Godfather c’est eux qui m’on amené à Mobb Deep; on a commençait a travailler ensemble et il m’on apprécié. Petit à petit la connexion c’est faite… Tu as fais un DJ set très bon, les DJs ont évolués depuis quelques années avec l’arrivé du serato et je sais que tu es un crate digger que tu as beaucoup de disques, tu penses quoi du changement?

legendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe eqr q sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe eqr q

devenait magique. Le Bomb Squad et les premiers groupes de hip hop avaient compris ça. Au fur et à mesure des années ça a changé les gens on voulus tout faire tout seul…il n’y a plus autant de collaboration… Moi par exemple je fais mon son je le donne au rapper il enregistre ou vice versa… on collabore pas beaucoup ou peut être pendant le mix…parce que le rap c’est une question d’ego tous le monde a envi d’être le meilleur et ils osent pas dire “YO t’es bon sans toi c’est pas pareils” tu vois… Moi j’aime bien ramener des gars en studio dès fois je ramène Havoc en studio avec Premier et chacun donne son avis sur les productions de l’autre, ça c’est de la vrai collaboration… pour moi c’est surtout ça qui change beaucoup de chose…

canapé et il prenait ses prises de voix; mais pas seulement ça sa personnalité quand on était en studio, il était tellement marrant, il pouvait faire des blagues 24H/24, tu savais jamais quand il était sérieux, c’était vraiment un honneur d’être avec lui en studio. Mais aussi parce qu’il était tellement gros… j’arrêté pas de le regarder du genre WOW… Il avait c’est grand pantalon en cuir et sa veste avec son Tshirt customisé Big Pun, tout était tellement exagéré parce que tu sais le hip hop tous est dans l’exagération, ce gars était juste trop Hip Hop… j’avais peur qu’il me dise qu’est ce que tu regarde parce que j’étais trop impressionné…C’était un sacré personnage c’est juste une honte qu’il soit parti si tôt, il a fait juste 2 albums… Big Pun…

Quels est le rapper avec lequel tu as collaboré qui t’as le plus impressionné? ALC: Big Pun… Big Pun… Parcequ’il était assis sur le

Après tu t’es connecté avec Mobb Deep comment

ALC: je vais te dire ça… c’est génial pour les vétérans qui ont collectés plein de disques… A la base c’est tes disques qui faisaient que tu trouvais des endroit ou jouait parce que un mec disait à un gérant de club ” prends le lui il a des disques qui tue”… Moi et Premier on parle beaucoup de ça… Tu es obligé d’avoir des tonnes de disques chez toi, si tu as une grosse collection tu as le droit d’utiliser serato, si tu es juste un mec qui arrive qui connaît rien tu copie le disque dur à ton pote et tu te dis DJ je vais pas te respecter pareil… parce que c’est la culture de la musique qui fait que tu es un bon DJ, toutes ces années j’ai trimballer mes disques à travers le monde et dès fois l’aéroport te les perds; t’arrive et tu te dis OH SHIT… Donc pour éviter ça c’est bien et même je vais te dire j’ai des disques à la maison que personne n’a… je te garanti que j’ai des trucs que personne n’a car dès fois je cherche sur internet… tu peux dig sur internet et il y a plein de morceaux que j’ai que tu ne trouve pas, personne ne les a… je contenu a aller chez les disquaires chercher ce sample que personne n’a et qui va retourner le monde…. Peux tu me parler un peu de l’album de Prodigy HNIC2 qui va sortir bientôt, j’ai entendu 2-3 morceaux et c’est vraiment très sombres… même plus sombre que le premier… ALC: Yeah… beaucoup plus sombre que le premier. On l’a fait il y longtemps en faite avant que Prodigy ne sache qu’il allait aller en prison, juste après Blood Money en faite de Mobb Deep… Mobb deep travail énormément, ils enregistrent 2- 3 morceaux par jour dès fois, et P il dit ” Je garde ça pour mon solo ou celui la je le garde pour tel ou tel album” par exemple le morceau “Quiet Storm” n’était pas censé être un

1/4 de page


MAIN street

street blogger

QUESTION D’ORGUEIL doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb eq

0

Introduction par DJ Kool Herc

lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait

est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité

de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hiphop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. On parle des quatre éléments du hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de s’habiller, une façon de communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler de la façon dont ils voient les choses se profiler. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, en leur montrant ce que

Le hip-hop quelques dates

Evcb,cv qdmlq wfv w xgq s sz fxg xdg v sdrg srg qq eerg q <szeg s Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, e

le monde pourrait être : des gens qui vivent ensemble et s’amusent. Mais, trop souvent, ceux qui ont le plus de reconnaissance, sont ceux qui mettent en avant le négatif. Et j’ai l’impression que beaucoup ont peur de parler de choses importantes. « Rester vrai » est devenu la nouvelle lubie. Ca sonne bien. Mais on s’est approprié l’expression en la pervertissant. La question n’est plus de « rester vrai ». Désormais, il s’agit de « rester droit ». Par exemple, les rappeurs veulent du clinquant. Vivez-vous vraiment une vie luxueuse ? N’avezvous pas d’autres problèmes ? Quelles sont les choses qui vous touchent ? Voilà ce dont nous aimerions entendre les rappeurs parler. Entamez un dialogue avec les gens. Parlez des choses qui se passent dans votre quartier. La musique est parfois un remède contre la réalité, et la seule fois où l’on ouvre le dialogue, c’est quand une tragédie se produit. Quand Tupac, ou Biggie, ou Jam Master Jay sont morts, c’est là que les gens ont voulu parler. Mais c’était trop tard. Trop peu de gens utilisent le hip-hop de façon positive et s’en servent pour parler de sujets sérieux, de façon à faire changer les choses avant que la tragédie ne frappe. Nous avons le pouvoir de faire ça. Si Jay-Z sort un jour avec sa chemise qui pend de telle façon ou que LL Cool J sort avec l’une de ses jambes de pantalon remontée, le jour suivant tout le monde fait pareil. Si nous décidons un jour de dire que nous ne tuerons personne sans raison, tout le monde suivra.

legendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe eqr q sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe eqr q

Je ne veux pas entendre les gens dire qu’ils ne veulent pas tenir le rôle de modèle. Vous pour-


legendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe eqr q sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez

evenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait.

x

Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clin-

Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

quant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité

de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hiphop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. On parle des quatre éléments du hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de s’habiller, une façon de communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler de la façon dont ils voient les choses se profiler.

Le hip-hop a également créé quantité

Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du

legendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqer-

qwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe srtfhxd f esrw dty

monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, en leur montrant ce que le monde pourrait être : des gens qui vivent ensemble et s’amusent. Mais, trop souvent, ceux qui ont le plus de reconnaissance, sont ceux qui mettent en avant le négatif. Et j’ai l’impression que beaucoup ont peur de parler de choses importantes. « Rester vrai » est devenu la nouvelle lubie. Ca sonne bien. Mais on s’est approprié l’expression en la pervertissant. La question n’est plus de « rester vrai ». Désormais, il s’agit de « rester droit ». Par exemple, les rappeurs veulent du clinquant.


reign

grandfathers of rap

One of the earliest influences on hip-hop, the Last Poets first came together in 1968, combining spoken-word verses with African-inspired drum

0

Introduction par DJ Kool Herc

fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel

lorsque j’ai commencé que tu es ». Nous sommes une fa-

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

legendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe

La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours

mille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

s’habiller, une façon de communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler de la façon dont ils voient les choses se profiler. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait

Le hip-hop a également créé pas le meilleur usage de cette rede boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est audelà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes.

connaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hiphop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, en leur montrant ce que le monde pourrait être : des gens qui vivent ensemble et s’amusent.

On parle des quatre éléments du hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de

Mais, trop souvent, ceux qui ont le plus de reconnaissance, sont ceux qui mettent en avant le négatif. Et j’ai l’impression que beaucoup ont peur de parler de choses impor-

quantité

street blogger uNE UESTION D’ORGUEIL

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb eq

0

Introduction par DJ Kool Herc

nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

lorsque j’ai commencé La plupart des gens me connais-

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne

sent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une fa-

mille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que


DJ First Mike

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj

truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes.

0

lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous

Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première.La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peutêtre « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs. Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un

7

Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon

blog Juste pour l’ORGUEIL

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rth lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ

Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est par DJ Kool Herc


FOCUS

TEXTE DE QSF PHOTO DSGS

the Alchemist

Rencontre avec le producteur Alchemist Dans le cadre des « Rencontres de la Villette 2008 », Le Parc de la Villette, Générations 88.2 et CO2 Peux-tu te présenter en quelques mots ? ALC : Yes, je suis imprévisible et indescriptible, tout simplement…

Peux-tu me dire comment tu es rentré dans le hip hop? ALC : J’ai grandi sur la Westcoast des Etats- Unis ou il y avait

« Lorsque j’ai commencé à faire le

DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. Lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et

Discographie

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée rer ici

un gros mouvement Hip Hop dans les années 90 avec des groupes comme Cypress Hill, The Pharcyde, Dr Dre, Tha Alkaholiks. Grandir à L.A., il y avait tellement de musique, il y avait les clubs, des studios, des studios de production vidéo, des boites de nuit sur Sunset boulevard qui jouaient que du hip hop. Il y avait un véritable mouvement sur la cote Ouest qui m’a inspiré. Mais en même temps j’ai toujours étais inspiré par les sons et la façon d’utiliser des samples de New York, tu vois ce que je veux dire, avec des producteurs comme Pete Rock, Diamond D, DJ Premier, Large Professor et leurs beats. Même si il y avait Dr Dre, DJ Muggs, E-Swift, Battlecat sur la Westcoast, j’ai toujours préféré les sons de la cote Est…

J’ai entendu que à l’époque déjà tout au début tu trainais avec Evidence avant même de sortir des disques? ALC: Evidence et moi avons grandi ensemble tu vois, je l’ai

rencontré à l’école, Evidence habitait sur Venice Beach juste à coté de QD3 le fils de Quincy Jones. QD3 faisait des beats à l’époque, je trainais avec eux dans le studio de QD3 c’était nos premières expériences ont écoutaient des beats. Evidence rappait déjà à l’époque mais il était dans le graffiti surtout; il est d’ailleurs très fort dans ça, il maitrise vraiment l’art du graffiti. Quand on était jeune moi et lui on trainait tout le temps ensemble, moi à l’époque j’habitais à Beverly Hills donc je venais sur Venice Beach et vice versa. Je trainais avec lui des week end entier et il m’inspirait beaucoup… Il y avait aussi un shop à LA qui s’appelait Hip Hop Shop sur Melrose Boulevard c’est la que Evidence à rencontré Rakaa et on crée Dilated People. En faite on était tous connecté depuis le début… Après j’ai rencontré Cypress Hill et tout a commencé vraiment pour moi…

Après tu as décidé de déménager sur New York pourquoi? ALC: J’étais là bas en vacance avec ma mère quand j’étais

jeune, quand Run DMC était au top et je lui disait emmène moi dans le Queens j’ai envi de voir les quartiers de voir le quartier Jamaica, je savais même pas ou c’était mais c’est parce que j’avais entendu ces noms dans les chansons. J’ai bougé la bas une fois et là j’ai vu les graffitis sur les trains et les murs, la musique et tout … WOW… Tu sais pour moi le rap c’est le sang de New York, c’est comme si New York était un corps et le hip hop son sang. A New York tout est

concentré alors que à L.A. c’est plus dispersé. Pour moi New York c’était là bas que ça se passait, et je me suis toujours rappelé de ça, quand j’ai dû choisir une école, j’ai choisi l’université de New York, j’ai quitté l’école ensuite et je suis resté, j’ai fait des beats Fuck it…

Justement, tu viens de la Westcoast, mais ton son et celui de la Eastcoast, pour moi ton son est même la suite logique de producteur comme Pete Rock ou Premier qui ont ce son dur et Soulfull New Yorkais, c’est bizarre pour quelqu’un qui vient de L.A., peux-tu m’expliquer? ALC: Tu sais quoi, Premier je l’ai étudier en profondeur, c’est

mon idole, quand il sortait un morceau, c’était exactement ce à quoi le hip hop devait ressembler. Quand je travaillais avec DJ Muggs de Cypress Hill à L.A.; à l’époque il me disait tu copie trop Premier hé hé… mais à l’époque j’aimais trop les beats à Premier c’était LES sons. Quand je suis arrivé à New York je suis devenu ami avec Premier, il a prit soin de moi, il a vu que j’étais un gamin à l’époque, il a parlé de moi à tous le monde… à Freddy Fox il disait “YO ça c’est Alchemist il a des beats”… Et quand je pense à lui; il a toujours incarné le son de New York et pourtant il me disait “je suis du Texas et personne ne peut me dire que je ne représente pas New York, car ça fais plus de dix ans que j’habites ici à Brooklyn et je représente New York à travers mon son” donc si lui me dis que je représente New York; Fuck that, parce que ton son c’est new York… ca reste de la musique…

Qu’est ce que tu utilises comme équipement? ALC: j’utilise un ASR-10 et un peu la MPC, j’expérimente avec. Mais la ASR-10 c’est ma machine, je la connais trop bien je peut te faire un beat dans le noir.

Justement c’est marrant que tu me dise ça, parce que beaucoup de producteur de hip hop aujourd’hui investisse dans des gros studios et j’ai posé la même question a Marley Marl que j’avais en interview la semaine dernière. Hank Schoklee du Bomb Squad a dit que aujourd’hui plein de producteur on des studios impressionnants mais sorte des instrus plate, alors que à l’époque avec un simple sample on pouvait faire un morceau beaucoup plus intense, qu’est ce que tu penses de ça? ALC: Ouais en faite à l’époque si tu prends des mecs com-

me le Bomb Squad et Public Ennemy quand il produisait un morceau il y avait 10 personnes dans le studio; il expérimentait Chuck D disait mais ce son dessus, rajoute une voie, rajoute en autre sample par dessus. Il y avait 10 personnes

ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un

lorsque j’ai commencé

lorsque j’ai commencé à faire

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de

le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de

lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche.


Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.


x

FOCUS

Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs. Prodigy… P il a une vision d’un album pour HNIC 2 il le voulait très sombre… il a des morceaux avec Anthony Hamilton, avec Mr Porter, des gros morceaux avec des chorus et tout, des hits pour la radio et pour les bitches… et il a dit non, même à un morceau avec Scott Storch… Non, fuck that, HNIC 2 sera dur, sombre pour la rue car c’est ce qu’il manque au rap actuellement… personne ne pense comme ça, alors Fuck that, rien pour les bitches ça sera sombre, tu vois ce que je veut dire et je le respect pour ça, donc c’est un peu plus dure pour la promotion car pas de single pour la radio et la télé mais c’est ce que P voulait…

Mais tu sais quoi, pour moi c’est comme “Return of the mac” qui est un de mes albums préférés de 2007 et… ALC: A cause des samples hé hé

legendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe eqr q sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qe z qery hqerqwdsg drgvcnb cwgh ewzqgez wdrgqe eqr q

qui s’investissaient dans le morceau et données leurs avis, c’était un travail de groupe. Aujourd’hui il n’y a plus de collaboration, dans les année 60 et 70 les musiciens et les chanteurs collaborés et ils se respectés tous les uns et les autres, toi tu fais la batterie lui la basse et il se complétaient tous, ca devenait magique. Le Bomb Squad et les premiers groupes de hip hop avaient compris ça. Au fur et à mesure des années ça a changé les gens on voulus tout faire tout seul…il n’y a plus autant de collaboration… Moi par exemple je fais mon son je le donne au rapper il enregistre ou vice versa… on collabore pas beaucoup ou peut être pendant le mix…parce que le rap c’est une question d’ego tous le monde a envi d’être le meilleur et ils osent pas dire “YO t’es bon sans toi c’est pas pareils” tu vois… Moi j’aime bien ramener des gars en studio dès fois je ramène Havoc en studio avec Premier et chacun donne son avis sur les productions de l’autre, ça c’est de la vrai collaboration… pour moi c’est surtout ça qui change beaucoup de chose…

Quels est le rapper avec lequel tu as collaboré qui t’as le plus impressionné? ALC: Big Pun… Big Pun… Parcequ’il était assis sur le

canapé et il prenait ses prises de voix; mais pas seulement ça sa personnalité quand on était en studio, il était tellement marrant, il pouvait faire des blagues 24H/24, tu savais jamais quand il était sérieux, c’était vraiment un honneur d’être avec lui en studio. Mais aussi parce qu’il était tellement gros… j’arrêté pas de le regarder du genre WOW… Il avait c’est grand pantalon en cuir et sa veste avec son Tshirt customisé Big Pun, tout était tellement exagéré parce que tu sais le hip hop tous est dans l’exagération, ce gars était juste trop Hip Hop… j’avais peur qu’il me dise qu’est ce que tu regarde parce que j’étais trop impressionné…C’était un sacré personnage c’est juste une honte qu’il soit parti si tôt, il a fait juste 2 albums… Big Pun…

Après tu t’es connecté avec Mobb Deep comment c’est faites la connexion?

ALC: A travers DJ Muggs et Cypress Hill, il faisait Soul Assassin 2 quand j’étais à New York. Il les a rencontré à travers BTP, rest in peace, un gars du label Loud… Muggs m’avait dit “tu devrais te connecter avec le

crew de Mobb Deep, les infamous Mobb”. Donc quand je suis arrivé à New York je me suis connecté avec Ty Nitty, Twin Gambino et Godfather c’est eux qui m’on amené à Mobb Deep; on a commençait a travailler ensemble et il m’on apprécié. Petit à petit la connexion c’est faite…

Tu as fais un DJ set très bon, les DJs ont évolués depuis quelques années avec l’arrivé du serato et je sais que tu es un crate digger que tu as beaucoup de disques, tu penses quoi du changement?

ALC: je vais te dire ça… c’est génial pour les vétérans qui ont collectés plein de disques… A la base c’est tes disques qui faisaient que tu trouvais des endroit ou jouait parce que un mec disait à un gérant de club ” prends le lui il a des disques qui tue”… Moi et Premier on parle beaucoup de ça… Tu es obligé d’avoir des tonnes de disques chez toi, si tu as une grosse collection tu as le droit d’utiliser serato, si tu es juste un mec qui arrive qui connaît rien tu copie le disque dur à ton pote et tu te dis DJ je vais pas te respecter pareil… parce que c’est la culture de la musique qui fait que tu es un bon DJ, toutes ces années j’ai trimballer mes disques à travers le monde et dès fois l’aéroport te les perds; t’arrive et tu te dis OH SHIT… Donc pour éviter ça c’est bien et même je vais te dire j’ai des disques à la maison que personne n’a… je te garanti que j’ai des trucs que personne n’a car dès fois je cherche sur internet… tu peux dig sur internet et il y a plein de morceaux que j’ai que tu ne trouve pas, personne ne les a… je contenu a aller chez les disquaires chercher ce sample que personne n’a et qui va retourner le monde….

Peux tu me parler un peu de l’album de Prodigy HNIC2 qui va sortir bientôt, j’ai entendu 2-3 morceaux et c’est vraiment très sombres… même plus sombre que le premier…

ALC: Yeah… beaucoup plus sombre que le premier. On l’a fait il y longtemps en faite avant que Prodigy ne sache qu’il allait aller en prison, juste après Blood Money en faite de Mobb Deep… Mobb deep travail énormément, ils enregistrent 2- 3 morceaux par jour dès fois, et P il dit ” Je garde ça pour mon solo ou celui la je le garde pour tel ou tel album” par exemple le morceau “Quiet Storm” n’était pas censé être un morceau de Mobb Deep mais un morceau solo de

Ouais, mais aussi parce que vous êtes arrivés avec quelque chose a laquelle les gens ne s’attendaient pas… ALC: On a pas fais d’argent… mais à l’époque Blood Money est sortie les gens disaient “Mobb Deep et G-Unit c’est pas bien etc…”Prodigy a dit fuck that, je vais montrer à 50 Cent et à tous le monde que personne ne peux m’arrêter, et avec “Return of the mac” on a essayé de ramener le truc à l’ancienne tout en avançant en leurs donnant cette veille saveur. Il a posé les lyrics moi les beats et voilà “Return of the mac”…

Et toi c’est quoi tes projets?

ALC: J’ai mon nouvel album, ça devait sortir l’année dernière mais j’ai était obligé de le reprendre. Ca s’appele “Chemical Warfare” c’est la suite de “1st infantry” mais à un niveau plus haut. Et on a formé un groupe avec Oh No, qui s’appel “Gangrene”, ont devraient sortir un album au mois de Septembre; c’est un peu comme Jaylib j’adore les sons de Oh No…

Pour “Chemical Warfare” ça va ressembler a “1st Infantry” ou tu vas rapper plus dessus?

ALC: En fait j’ai essayé de corriger mes erreurs de “1st Infantry”. Sur cet album je serais sur 4 morceaux. Je pense un peu comme Dr Dre pas en terme de beats ou de rimes mais en terme de présence. Dès fois il rap sur tout le morceau dès fois sur un verset dès fois pas du tout tu vois. Mais quand tu écoutes l’album c’est du Dr Dre, c’est vers ça que je veux me diriger… En plus je préfère produire donc j’aime bien les featurings, j’ai un morceau avec Kool G Rap un autre avec Twista un autre avec Prodigy… J’ai hâte que ça sorte

Au niveau de la production, tu vas produire pour qui prochainement? ALC: J’ai fais plein de truc mais bon tu sais jamais trop ce qui va sortir. J’ai fais un morceau pour Rakim, pour Jadakiss aussi et pour Lil’Wayne… tu sais je produis pour tous le monde du moment qu’ils veulent des beats Alchemist. Fabolous et Juelz Santana seront sur le morceau de Lil Wayne; c’est un beat dur. Il ya 50 cent avec son nouvel album; l’album de Prodigy ou j’ai 6 morceaux, Dilated People sont entrain de bosser aussi. J’envoi des beats à T.I. aussi à Ludacris, tu sais j’envoi à tous le monde…

Tu es vraiment productif, tu produis pour plein d’artiste différents et pourtant il y a toujours cette touche ALC même quand tu écoutes des morceaux aussi différent que pour Mobb deep ou Ludacris, comment tu fais pour toujours garder ta touche?



TALK

BANGA

uNE qUESTION DE STYLE

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb eq

0

Introduction par DJ Kool Herc

lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ».

Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité

de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hiphop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. On parle des quatre éléments du hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de s’habiller, une façon de communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler de la façon dont ils voient les choses se profiler.

Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, en leur montrant ce que

Le hip-hop quelques dates

Evcb,cv qdmlq wfv w xgq s sz fxg xdg v sdrg srg qq eerg q <szeg s Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, e


uNE qUESTION

D’ORGUEIL 0

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs. Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre

les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel hiplegendes sdfsgb xvchs srtfhxd f esrw dty qepoint z qerylehqerhop est puissant La génération qwdsg drgvcnb cwgh? ewzqgez wdrgqe hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première.La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait.

Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son

7

attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs. Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un

KORIA photograph du rap Francais doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rth lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ

Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est par DJ Kool Herc


TALK

marley marl le père fondateur du son Hip Hop

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb eq

0

Introduction par DJ Kool Herc

lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité

de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hiphop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. On parle des quatre éléments du hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de s’habiller, une

façon de communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler de la façon dont ils voient les choses se profiler. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, en leur montrant ce que le monde pourrait être : des gens qui vivent ensemble et s’amusent. Mais, trop souvent, ceux qui ont le plus de reconnaissance, sont ceux qui mettent en avant le négatif. Et j’ai l’impression que beaucoup ont peur de parler de choses importantes. « Rester vrai » est devenu la nouvelle lubie. Ca sonne bien. Mais on s’est approprié l’expression en la pervertissant. La question n’est plus de « rester

vrai ». Désormais, il s’agit de « rester droit ». Par exemple, les rappeurs veulent du clinquant. Vivez-vous vraiment une vie luxueuse ? N’avezvous pas d’autres problèmes ? Quelles sont les choses qui vous touchent ? Voilà ce dont nous aimerions entendre les rappeurs parler. Entamez un dialogue avec les gens. Parlez des choses qui se passent dans votre quartier. La musique est parfois un remède contre la réalité, et la seule fois où l’on ouvre le dialogue, c’est quand une tragédie se produit. Quand Tupac, ou Biggie, ou Jam Master Jay sont morts,

Le hip-hop quelques dates

Evcb,cv qdmlq wfv w xgq s sz fxg xdg v sdrg srg qq eerg q <szeg s Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, e


Lords of the Underground

Lord jazz 0

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj lorsque j’ai commencé

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs. Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un

truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première.La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peutêtre « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait.

Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. Le hip-hop a également créé quantité de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les en-

Juice Crew

7

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rth lorsque j’ai commencé à faire le DJ au

début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte,

l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous


TALK

street blogger uNE qUESTION D’ORGUEIL

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb eq

0

Introduction par DJ Kool Herc

lorsque j’ai commencé à faire le DJ

au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne nous en rendions compte, l’évolution était en marche. La plupart des gens me connaissent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait.

Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une famille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité

de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hiphop est un pont entre les cultures. Il rapproche les Blancs et les Noirs, les enfants métisses et les enfants asiatiques. Ils ont tous un truc en commun qu’ils adorent. C’est au-delà des stéréotypes et au-delà des gens qui se haïssent à cause de ces stéréotypes. On parle des quatre éléments du hip-hop : le DJ, le B-Boy, le MC et le Graffiti. Je pense qu’il y a bien plus que ça : une façon de marcher, une façon de parler, une façon de s’habiller, une façon de communiquer. A mon époque, nous avions James Brown, les droits civiques et le Black power ; et personne ne s’auto-proclamait activiste du hip-hop. Mais ces gens aujourd’hui parlent de leur époque. Ils ont le droit de parler

de la façon dont ils voient les choses se profiler. Le hip-hop est la voix de cette génération. Même si vous n’êtes pas né dans le Bronx dans les années 70, le hip-hop est là pour vous. C’est devenu une force puissante. Le hip-hop lie tous ces gens, toutes ces nationalités, tout autour du monde, ensemble. Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon col-

Le hip-hop quelques dates

Evcb,cv qdmlq wfv w xgq s sz fxg xdg v sdrg srg qq eerg q <szeg s Mais la génération hip-hop ne fait pas le meilleur usage de cette reconnaissance et de sa position actuelle. Avons-nous conscience d’à quel point le hip-hop est puissant ? La génération hip-hop peut prendre position de façon collective et faire une déclaration. Il y a tellement de gens qui font quelque chose de positif, qui font du hip-hop avec son intention première. Ils touchent des jeunes, e

street blogger uNE UESTION D’ORGUEIL

doutes > d mlz jvm dlkv mqock mlqk dsmqssfsz q dgg dlmkv m vd vdvs eert rthrhr nyj yrtj zvbfb eq

0

Introduction par DJ Kool Herc

nous en rendions compte, l’évolution était en marche.

lorsque j’ai commencé La plupart des gens me connais-

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et tous les architectes ont commencé à l’améliorer ici ou là. Rapidement, avant même que nous ne

sent en tant que DJ Kool Herc. Mais, parfois, quand je me présente à eux, je leur dis simplement que mes amis m’appellent Herc. Plus tard, ils demanderont peut-être « Es-tu ce Herc ? » Mon truc, c’est : venez à la rencontre de celui que je suis. Je n’ai pas la grosse tête, je n’essaie pas d’être tourné vers les gens. Si vous aimez ce que je fais, si vous aimez ma musique ou les fêtes que je donne, hé, c’est ce que je fais pour mes amis et les gens en général. C’est ce que j’ai toujours fait. Pour moi, le hip-hop dit « Viens tel que tu es ». Nous sommes une fa-

mille. Ce n’est une histoire de sécurité. Ce n’est pas une histoire de clinquant. Ce n’est pas une histoire de puissance de ton fusil. Ce n’est pas une histoire de baskets à 200 $. Ce n’est pas une histoire de moi qui serais mieux que toi, ou toi mieux que moi. C’est simplement toi et moi, qui nous connectons l’un à l’autre. C’est pour cela que son attrait est universel. Il a donné aux jeunes une façon de comprendre leur monde, qu’ils viennent des banlieues, de la ville ou d’ailleurs.

Le hip-hop a également créé quantité

de boulots qui n’existeraient pas autrement. Mais, encore plus important, je crois que le hip-hop


1

lorsque j’ai com à faire le DJa vz szvv svddv sv sdv sv qsdv bv sqv qs sqsv qsdvv sdvqsv svqvqdv au début des années 70,

srv dqsvae sd sd q zsevavv dsv svfaev qzefvv

2

4

lorsque j’ai com à faire le DJ au début desq vqvq vdvfvsq zefcqsf zgaéfv an nées 70, ezgv z v zrvzeaqv

3

lorsque j’ai com à faire le DJ au début des années 70, lorsque j’ai com à faire le DJ qafcqs< sqs veq qdfaq cqs qv au début de s années 70,

5

lorsque j’ai com à faire le DJ au dveqzvfq sdvae vd qdfefvqsf cqsf vsd ef ébut des ann ées qdfa caz ev d aef va70, lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des annéesw vqcscqsvvqv 70,

lorsque j’ai commencé à faire le DJ dsvqcv <qcsfqqsfcqsc qsc s au début des années 70, lorsque j’ai commencé à faire le DJ au débz regz gvzut des lorsque j’ai commencé à faire le sedegv segv zsvb svb sdvqa dqsv qqq

DJ wcvw wvq wv q au début des années 70, lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, lorsque j’ai commencé à faire le DJ au début des années 70, lorsque j’ai commencé

1/4 de page

à faire le DJ au début cwxxv xw qdv wvdq sdv q dv ddes années 70, lorsque j’ai commencé à faire le DJ au dé qdvqdvd but des années 70,


TALK

lorsque j’ai commencé

lorsque j’ai commencé

lorsque j’ai commencé

lorsque j’ai commencé

c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et ait quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et uelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et

c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et ait quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et uelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et

c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et ait quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et uelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et

c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et ait quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et uelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et

à faire le DJ au début des années 70,

à faire le DJ au début des années 70,

à faire le DJ au début des années 70,

Bouquin

à faire le DJ au début des années 70, c’était quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et ait quelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et uelque chose que nous faisions tous pour le fun. Je suis né du « choix des gens », de la rue. Quand les gens t’aiment, ils te soutiennent et ton travail parle de lui-même. Les soirées que j’ai données ont eu la chance d’attirer l’attention. Elles sont devenues un rite de passage pour les jeunes du Bronx. Puis, une nouvelle génération est arrivée et a commencé à donner une nouvelle impulsion à ce que j’avais initié. J’avais dessiné une ébauche, et

à faire le DJ au début des années 70,




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.