Polaroid

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THE IMPOSSIBLE POLAROÏD BOOK « N entreprenez pas un projet à moins qu il ne soit vraiment important et quasiment impossible à réaliser »

Edwin Herbert Land

SILVIA BALDAN

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THE IMPOSSIBLE POLAROÏD BOOK

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La famille Roll-film La famille Pack La famille SX-70 Les appreils «tout plastique» (SX et 600) Les appareils pour photo d identité Les appareils Macro Les appareils professionnels

Les appareils Polaroid

Naissance et histoire du Polaroid Comment ça marche un Polaroid? La vraie fausse fin de Polaroid L avenir: The impossible Pro

Introduction

SOMMAIRE


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Galerie

Andy Warhol et le Polaroid

Manipulations d images SX-70 ou artistic TZ Utiiliser le Goop comme négatif virtuel Le transfert d image Le transfert d émulsion La solarisation d un négatif Polaroid

Les manipulations artistiques

Les films type Pack 100 Les plans-films grand format Les nouevaux films du Impossible Project

Les films instantanés



01 INTRODUCTION Clic, bzzzzz .

Une photo sort, toute pâle. On la regarde, incrédule. Que l on soit photographe ou photographié. On se la passe, on la se coue délicatement, même si on sait que ça ne sert à rien. Peu à peu les couleurs, les ombres, les formes apparaissent. L incrédilité laisee place à l émerveillement. Les yeux des enfants pétillent comme lors d un tour de magie. On vient d assister en direct au développement d une vraie photo Polaroïd.


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NAISSANCE ET HISTOIRE DU POLAROïD Edwin Herbert Land l inventeur du système Polaroid et fondateur de la société. Scientifique américian né en 1909, étudiant en chimie à Harvard, Land se distingua en inventant un procédé pour fabriquer à moindre coût des filtres polarisants de très bonne qualité. IL fonda sa société, et ses filtres polarisants furent utilisés dans l optique, le cinéma, les premiers écrans à cristaux liquides et les sustèmes de visée de l aviation américiane pendant la seconde guerre mondiale. Toutefois, Edwin H. Land ne connut la célévrité qu à partir de 1948, l année de la sortie de sa deuxième invention: le premier appareils photo instantanée, dénommé Polaroid 95 Land Camera. Le système, déjà révolutionnaire à sa sortie, vit de nombreuses évolutions dans les années qui suivirent, Land mettant au point par exemple en 1962 le premier film instantané couleur. Mais c est dix ans plus tard, en 1972, que Land présenta au monde son chefd oeuvre: l appareil SX-70 et son film intégral permettant

u n d é v e l o p p e m e n t a u t o m a t ique et en plein jour. Le magazine «Time» lui consacrera sa une, fait unique pour un produit photographique. Avec le système intégral, le Polaroid était devenu magique et à la portée de tout le monde, du père de famille aux plus grandes stars de la photo ou du monde artistique. Ainsi, la plupart des grands photogra phes l ont utilisés, de Robert Mapplethorpe à Sarah Moon en passant par ANsel Adams, qui fut chargé par Edwin Land de tester et mettre eu point les mouveaux produits qu il dévéloppait. Le Polaroid à également été dans les années 1950 à 1970 le compagnon privilégié de nombreux artistes du mouvement pop art, comme David Hockney ou Andy Warhol. Dans les années 1980, Polaroid s est évertué à démocratiser son système au travers des séries 600, utilisant largement le plastique. La société y est tellement bien parvenue que le mot Polaroid est désormais devenu synonyme de «photographie instantanée.


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Introduction

COMMENT ÇA MARCHE UN POLAROïD ?

L invention du génie d Edwin Land est contenue entre deux feuilles. La première est le négatif, dérivé de ses premières expérimentations sur les films polarisants. Comme tout bon négatif, il s imprime lorsqu il reçoit la lumière de la photo. La seconde feuille, qui lui fait face, est le positif, qui deviendra la photo finale. Elle est composée d une feuille de papier photo contenant un fixateur qui permet de terminer le procédé de développement. Une fois la photo exposée, la photo et tirée manuellement hors de l appareil à travers deux rouleaux très légèrement espacés, qui écrasent au passage une capsule contenant le révélateur (réactif alcalin) et l étalent sur toute la surface de la photo, entre le posi tif et le négatif. Au contact du négatif imprimé par la lumière, le révélateur libère les pigments correspondant à chacunw des couleurs primaires, qui vont se fixer sur le positif. Après le temps imparti au développemnt, on sépare le négatif (que l on jette) et le posotif, devenu photo finale. Dans le système intégral plus r é c e n t ( 6 0 0 ou SX), le positif est un film transparent en Mylar. L image est projetée sur le négatif à travers ce film puis la photo est automatiquement éjectée. Les pigments viennent se fixer sua la face intérieure du Mylar. Le négatif et la chimie restent sur la face arrière de l image, il n y a rien à jeter ou à manipuler.

LA VRAIE FAUSSE FIN DE POLAROïD L histoire aurait pu dire que les années 2000 seraient celles de la mort du système de photographie instantanée Polaroid. Fortement concurrencée par l arrivée des appareils numériques grand publique, victime de choix malheureux dans s es d évelo ppemen t s récen t s , la société Polaroid annonce en 2007 l abandon du système instantané, et ferme un an plus tard ses dérnieres usines de fabrication de films. C est la stupeur dans le monde de la photographie, car s il est moins répandu et rentable que dans le années 1980, le système est encore largement utilisé par de nombreux photographes à des fins scientifiques ou artistiques. En effet, des milleirs de photographes ont utilisé le système Poaroid au cours des soixante dernières années. À force d imagination et de recherche, ils ont détournée l utilisation de ces appareils et inventé des procédés et des manipulations pour exprimer, grâce au support instantané, leur sensibilité artistique. La médiatisation de la ferm ture des usines Polaroid suscite également des vocations naissantes chez les persones ayant découvert la photographie par le numérique, et qui découvrent ajourd hui les possibilité artistiques exceptionnelles du film instantané. On veut faire du Polaroid avant qu il ne disparaisse.


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12 01 L’AVENIR: THE «IMPOSSIBLE PROJECT»

Introduction

Avan t même q ue le d o c teur Edwin Land, décédé en 1991, n ait pu se retourner dans sa tombe à l annonce de la fin du système, un second docteur, Florian Kaps, d origine autrichienne, va venir au secours du film instantané.S il n est pas un inventeur comme Land, Kaps ne manque pas d idées et d esprits d initiative. Il lance un projet qu il définit lui-même comme «impossible», en frome d hommage à la philosophie de Land, qui disait «N entreprenez pas un projet, à moins qu il ne soit vraiment important et quasiment impossible à réaliser.» Le but du Impossible project: relancer une fabrication de nouveaux films instantanés. Pour cela, dès 2008, il embauche une équipe d anciens de chez POlaroid, conclut u n p a r t e n a r i a t a v e c H a rman (Ilford) et rachète une partie des machines et des locaux de l usine Polaroid d Enschede, aux Pays-Bas. À peine un an plus atrd, le mot impossible a perdu son préfixe, et les premiers films sont prêts pour une commercialisation en 2010. Dans la foulée, Polaroid cède une licence pour qu une société tierce puisse relancer la fabrication de certains appareils, assurant ainsi la survie du système. La magie du Polaroid est sauve. Les yeux des enfants devenus grands continueront de pétiller.




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LES APPAREILS POLAROïD

Durant ces soixante années de production, Polaroïd a sorti de nombreux modèles d appareils, plus ou moins intéressants aujourd hui, au vu des f ilm s disponibles et des im a ges qu ils permettent de réaliser. Nous allons faire un tour d horizon des différentes familles d appareils disponibles et de leurs possibilités d utilisation créative.




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Les appareils Polaroïd

LA FAMILLE ROLL-FILM

LA FAMILLE PACK

Comme son nom le laisse dev i n e r, l a f a m i l l e d e s a p p a r e i l s Roll-film utilisait des films en rouleau. C est la première famille apparue en 1948, avec le Polaroid 95. Ils ressemblent à la majorité des chambres pliantes fabriquées à l époque -dites Klapps-, mais sont encore plus gros et plus lourds. La gamme des appareils Rollfilm comprendra au total les 19 modèles suivants (classés chronologiquement): 95, 110, 80, 95A, 100, 700, 80A, 95B, 110A, 150, 800, 80B, 110B, 900, 120, 850, J33, J66, 160.

Le film en rouleau ayant aujourd hui complètement disp a r u , c e s m o d è l e s n o n t d i nt é r ê t q u e p o u r l e s c o l l e c t i o nneurs, ou pour les très bons bricoleurs qui saurint adapter un dos plus recent (acceptant des films Pack 100 ou 4x5) sur certains de ces modèles qui possédaient un très bon o b j e c t i f e t u n o b t u r a t e u r m an u e l , c e u x d e l a s é r i e 1 1 0 n otamment.

Lancée en 1963, la famille des Pack 80 et 100 utilise des nouveaux films sous-forme de cartouche (Packs). Les cartouches sont bine plus pratiques que les rouleaux. Elles sont disponibles en deux fomats (Pack 80, le format carré, et pack 100 , le format rectangulaire), en noir te blanc, et, grande nouveauté pour l époqiue, en couleur . La fammille des appareils pour Pack 80 et 100 va connaître un grand succès et ajourjourd hui encore, ce sont des appareils recherchés car les films Pack 100 sont toujours largement diffusés et permettent de nombreuses manipulations artistiques, notamment les fameux transferts d image et d émulsion. Les appareils Packs 100 sont p o u t l a p l u spart des appareils à soufflet rétractable (Folfing), relativement pratiques , bien q u i l s s o i e n t l o u r d s e t e n c o mbrants. Les séries 100 à 455 seront produites de 1963 à 1975, puis replacées en 1977 par les appareils de type EE100 et Propack, plus compact et légers mais malheureusement de moins bonne qualité optique. Tous ces appareil sont équi-

pés d une cellule d exposition automatique et d un correcteur d exposition. D autres appareils plus économiques ont été produits, sans soufflet et avec une chambre rigide en plastique. Il s agit des familles Colorpack iu EE, ou de l original appareil Big Shot, le favori d Andy Warhol, conçu p o u r u n u s a g e l i m i t é a u x p o rtraiits à une distance détérminée d environ 1 mètre.


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LA FAMILLE SX-70

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Les appareils Polaroïd

P o l a r o i d v a p r e n d r e u n e n o uvelles dimension en 1972, lors du lancement du SX-70. Cet appareil est une révolution, tant sur le plan du design que sur celui de ses caractéristiques techniques. Tout d abord, l appareil est un reflex, c est-à-dire que la visée passe par l objectif, afin que le photographe voie exactement ce qu il photographie. De plus, le SX-70 est le premier reflex pliable de l histoire de la photographie. une fois replié, l appareil est complètement plat et peut se glisser dans une (grande) poche. Le SX-70 annonce aussi une nouvelle ère au niveau des films. Le nouveau sys-

tème dit intégral se développe seul, sans aucune intervention du photographe. Le film est éjecté automatiquement de l appareil, et l image apparaît à l abri sous un film transparent, il n est plus besoin de séparer posi qui alimente le système dans la cartouche duutif et négatif et de jeter les restes. Polaroid a par ailleurs l idée féniale d e g l i s s e r l a p i l e s q u i a l i m e nte le système dans la cartouche du film. Ainsi, toutes les dix photos, on dispose d une pile neuve. Si la solution n est pas un must en matière d écologie, elle est toutefois bien adaptée car l appareil est assez gourmand en énergie.

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LES APPAREILS «TOUT PLASTIQUE» (SX ET 600)

# Des SX en plastique. Suite au succès de la famille SX-70 et du film intégral en général, polaroid a cherché un moyen de démocratiser ce concept. Ainsi naquirent des nouveaux appareils, tout en plastique, non pliables, et utilisant le film intégral SX-70. Il s agit des modèles 1000, 1500, 2000, 3000, Pronto et The Button. Comme les SX originaux, tous ces appareils proposent une exposition automatique et un correcteur d exposition. Le 1000, premier appareil utilisat le design «plastique» est un modèle icône de la marque, avec sa couleur blanche et son logo arc-en-ciel. C est d ailleurs lui qui sera réédité en

2010, plus de trente ans après sa sortie. La luminosité étant le point faible de ces appareils, la marque eut l idée de sortir un nouveau film intégral plus sensible, le film 600, qui fut présenté en 1981. # La gamme infinie des 600 A partir de la sortie de ce film haute sensibilité (640 ISO), Polaroid multiplia les versions d appareil plastique 600. Tous sont des qualités comparables, les diffèrences se situant principalement dans la présence d un flash intégré, d une lentille close-up (pour mise au point rapprochée) ou d une mise au point automatique par sonar sur certains modèles.


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Les appareils Polaroïd

LES APPAREILS MACRO LES APPAREILS PROFESSIONNELS

I n i t i a l e m e n t d e s t i n é s a u x a pplications dentaires ou chirurgicales, les appareils Macro Polaroid peuvent aussi être utilisés pour de la macro classique (fleurs, insectes ou outre). La Macro 3 possède trois objectifs intégrés sélectionnables permettant des grossissements de 100 %, 200 %, ou 300 %. Le Macro 5 permet d obtenir 500 % grâce à cinq objectifs différents. Un grossissement de 100 % signifie que le sujet photographié à la même taille sur la

photo que dans la réalité. A 200 % il est deux fois plus gros que sur la photo, et ainsi de suite. On arrive donc à de très forts grossissements avec ces appareils, dont l exposition est assurée par deux flashes intégrés non débrayables. Les appareils Macro 3 et 5 utilisent les films Image/Spectra, qui donnent une image légèrement rectangulaire.

Il s agit des appareils qui font rêver plus d un fan de polaroid: les Folding et les Mamiya/Polaroid 600 SE. Ces appareils permettent de tout faire sur un support Pack 100 Polaroid ! Equipés d objectifs haut de gamme, de télémètres précis, de prises pour flashes externes et d obturateurs manuels p e r m e t t a n t d e g é r e r l a v i t e sse, l ouverture et donc la profondeur de champ, ils ouvrent la porte à toutes les recherches

photographiques. Créé par Polaroid avec la gamme 180,185,190,195, le folding haut de gamme a un objectif et obturateur manuel. Le Polaroid 600 SE, fabriqué par Mamiya pour Polaroid, est une chambre professionnelle télémétrique entièrement réglable, à dos et objectifs interchangeables. Sûrement l appareil le plus pro jamais fabriqué pour faire de la photo instan tanée.


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Les appareils Polaroïd

LES APPAREILS POUR PHOTOS D’IDENTITÉ

De par la nature même du film instantané, parfaitement adapté à cet usage, Polaroid a eu, jusqu à l arrivée du numérique, l e q u a s i - m o n o po le d e la ph otographie d identité. Pour cet usage, la marque a développé divers modèles, regroupés sous les dénominations Miniportrait et Studio Express. Utilisant exclusivement le f i l m P a c k 1 00, dont la surface de l image contient 4 photos d identité au format officiel, ces appareils sont construits sur le même modèle : une chambre noire séparée en 4 parties, et surmontée de 4 objectifs afin de pouvoir prendre les 4 photos d un coup, ou pour les plus perfectionnés, séparément. Ils sont tous munis de prises synchro flash, puisque leur utilisation première était le studio. La mise au point est fixe et ne permet de cadrer qu un rectangle correspondant à la taille d un portrait. ne pensez pas les util i s e r p o u r f aire des photos de paysage. Aujourd hui, si ces appareils ne sont plus utilisés pour leur fonction première, ils sont en revanche très recherchés pour les applications artistiques d assemblage de photos. C est d e v e n u u n j eu très prisé chez les fans de «pola» : parvenir à prendre 4 images différentes sur la même photos, en conservant un bon sens de la composition et en exprimant sa créativité !


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80 80a 80b 95 95a 95b 100 103 104 110 110a 110b 160 180 195 automatic automatic automatic automatic

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automatic 330 automatic 340 automatic 350 automatic 360 automatic 420 automatic 430 automatic 440 automatic 450 automatic 415 polaroid 800 polaroid 850 big shot camel polaroid J-33 polaroid J-66 swinger model 20 swinger sentinel m15 sx-70 (deluxe model) sx-70 model 3

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LES FILMS INSTANTANÉS Malgré la cessation de production de nombreux films originaux, il est encore facile de trouver des films qui peuvent être utilisés dans les appareils instantanés aujourd hui. Ces films, même périmés, sont capables de vous donner de très bonnes images. D autres sont encore fabriqués, et de nouvelles références vont sortie bientôt. Voilà un tour d horizon des différents types de films et formats.


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Les films instantanés

LES FILMS INTÉGRAUX POLAROïD DE FORMAT CARRÉ

Il s agit des films qui alimentent les appareils série 600 ou SX70. Ils se caractérisent par leur image carrée contenue dans un cadre blanc. Le cadre mesure 8,8 x 10,7 cm, tandis que la zone image mesure 7,9 x 7,9 cm. Les films intégraux contiennent, dans leur partie inférieure, la pile qui va alimenter les appareils (600 ou SX-70) ainsi que 8 ou 10 photos contenues dans la cartouche. Ce sont les plus courants et les plus modernes, il est donc relativement facile de le trouver. Le format intégral carré est celui qui est lié à l image du Pola roid auprès du grand public, du fait de sa grande diffusion dans le format 600. # Le film 600 est le plus courant. Il est fabriqué en million d exemplaire, jusqu à la fin de la production de Polaroid. Les derniers produits sont datés 2009 et assurent encore de belles années de photos colorées et bien équilibrées. Il existe plusieurs version de ce film 600 (600 Extrême, 600 Mat, 600 Notepad, 779, 780 Turbo). Hormis le mat et le noir et blanc, tous ce film sont fabriqués sur le même modèle et donnent une image équivalente. # Dans la série SX-70, on peut encore trouver différents films en sensibilité originale de 150 ISO (ou 100 ISO) : le film SX-70 Original, très recherché par le puristes, le film SX-70 Blend, le film Artistic TZ.

LES NOUVEAUX FILMS DU «IMPOSSIBLE PROJECT»

Les nouveaux films produits par l équipe du Dr Kaps ont été commercialisés à partir de février 2010. Ils se nomment « Impossible Instant Film » et sont distribué via Internet, directement sur le site de The Impossible Project, et également dans quelques magasins sélectionnés dans chaque pays. Les premiers film produits sont des film intégraux monochrome (noir et blanc très légèrement sépia) développés en collaboration avec Harman (Ilford), et disponibles en deux sensibilités, permettant ainsi d alimenter les appareils de type 600 et SX-70. # A vérifier : Plus tard viendront de nouveaux films couleur, des films au format Image/Spectra, et des films séparables, afin que les passionnés puissent continuer de pratiquer une fois que les stocks de films fabriqués par Polaroid seront épuisés.


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Les films instantanés

LES PLANSFILMS GRAND FORMAT

Le terme plan-film désigne un film qui permet d obtenir une photo individuelle, par opposition à « pack film » (film en cartouche). Utilisés dans de dos pour chambres 4 x 5 pouces ou 8 x 10 pouces, ils permettent de réaliser une photos, et donc de changer de film entre chaque pose. On peut ainsi modifier les sensibilités ou passer d u n o i r e t b l a n c à l a c o u l e u r. Les plan-film Polaroid sont généralement vendus en boîte de 20 films. Pour les films 4 x 5 pouces, les références sont les suivantes : d u f i l m n° 5 1 a u n°5 9 , 6 4 , 7 2 , 79 et pour les films 8 x 10 pouces, il s agit du film n°803, 804, 809, 879. Les films au format 8 x 10 pouces sont livrés en deux parties. Le négatif doit être exposé, puis on rajoute le positif lors du passage dans une dév e l o p p e u s e s p é c i a l e , q u i p e rmet d obtenir l épreuve finale. Il est possible de mélanger les po s it ifs d un film avec les n égatifs d un autre, afin d obtenir une épreuve aux couleurs « spéciales ».


Les films Pack 100 sont les plus nombreux et sont disponibles dans de nombreuses sensibilités, en couleur et en noir et blanc. Les films Pack 100 sont rectangulaires et surlignés d un fin cadre blanc. La photo mesure 8,5 x 10,8 cm et la zone image 7,3 x 9,5 cm. Ces films sont tous compatibles avec les appareils de la famille Pack 100, les appareils à photos d identité, les appareils professionnels tels que le 600 SE, ainsi que les reproducteurs de dia positives et le dos de type 405. # Parmi ces films, ont trouve : « les films originaux Polaroid » qui portent généralement des références à trois chiffres commençant par 6, comme par exemple « 667 » ; « les fabrications récentes Polapremium », trois films monochrome 100 Sépia, 100 Blue et 100 Chocolate qui proposent une forte dominante colorée, à utiliser selon l humeur ; « les films Fuji » qui se caractérisent par leurs couleurs vives, bien équilibrées, donnant un aspect moderne aux photos, à choisir si on recherche une bonne fidélité d image plutôt qu un aspect vintage ; « le film 665 » un film positif/négatif (P/N) qui présente un négatif transparent, en tout point semblable aux négatifs argentique, et une fois le film développé et le positif récupéré, le négatif peut être utilisé pour réaliser des copies argentiques de la photo originale, à l agrandisseur.

Les films instantanés

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LES FILMS TYPE PACK 100



04 LES MANIPULATIONS ARTISTIQUES

Les films Polaroid permettent de nombreuses manipulations artistiques surprenantes. Nées de l ingéniosité des photographes, perfectionnées au plus profond des labos pendant des décennies et souvent tenues secrètes par ceux qui les maitrisaient, les voici aujourd hui mises à la portée de tous.


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Les modifications artistiques

MANIPULATIONS D’IMAGES SX70 OU ARTISTIC TZ

Les deux films SX-70 Time-Zero et Artistic TZ permettent une manipulation surprenante. En effet, ces films intégraux mettent très longtemps à se stabiliser, et leur chimie reste souple derrière l image pendant plusieurs heures. Durant ces quelques heures, il est possible de déformer l image afin d obtenir un effet rappelant certaines peintures expressionnistes. Pour cela, on va « dessiner » avec un outil à bout rond (dos de crayon, bouchon de stylo, cuillère à café, ou outil spécialement fabriqué pour l occasion) directement sur l ima ge, ce qui aura pour effet de repousser les couleurs et de noyer certains détails.

Il est également possible en effectuant une pression plus forte avec un outil plus fin (et de préférence métallique) de surligner les traits sur la pho to et, selon la pression exercée et la couleur de base de cette zone, de les faires apparaître en blanc ou en noir. Enfin vous pouvez aussi appliquer des textures à votre image, en plaçant par exemple un morceau de papier de verre à grain fort sous celle-ci, puis en frottant la surface supérieure afin de transférer la texture sur des parties de l image. Le rendu est particulièrement intéressant sur les zones avec peu de détails, un ciel par exemple. Ces manipulations demandent

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toutefois un bon choix de su jet, sans quoi l effet peut facilement basculer dans l inutile. Les nuages et les feuillages sont de bons sujets à traiter de l a s o r t e , d e m ê m e q u e c e r t a ines images graphiques et très colorées.


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UTILISER LE «GOOP» COMME NÉGATIF VIRTUEL

Le terme goop désigne la partie que l on jette normalement lors de l utilisation d un film séparable : le négatif, chargé de la chimie restante du procédé de développement. Dans certains cas, après la fin du développement et l ouverture du Polaroid, l image va rester imprimée quelque temps sur le goop (en négatif ou positifs). Il est possible de récu pérer cette image, qui donne parfois des effets intéressants, car chacune des couleurs pri-

maires réagit différemment sur cette surface. Si une image résiduelle est présente sur le goop, il faut la laisser sécher et puis la scanner. Une fois l image scannée, il est possible de la modifier dans un logiciel de traitement d image afin de remettre les couleurs en positif et ensuite équilibrer les contrastes et les courbes de manière à récupérer un maximum d informations de l image originale. Les résultats peuvent être surprenants, car

certaines goops ont une tendance à se solariser tout seuls au contact de la lumière. Il est également possible de scanner un goop ayant servi à un transfert d image.


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Les modifications artistiques

LE TRANSFERT D’IMAGE

Le transfert d image Polaroid est sûrement la manipulation créative la plus utilisée et la plus simple à mettre en oeuvre. Elle permet d obtenir un effet de photo vieillie, se rapprochant du rendu d une peintu re. Il se réalise en appliquant le négatif d un film séparable sur un nouveau support. L image est transférée par contact. Le transfert d image est possible uniquement à partir d une photo sur film séparable. Vous utiliserez de préférence les 669, 59, 559 ou 809, selon le format de votre appareil. Mais il est également possible de réaliser facilement des transferts à partir de la plupart des films couleur comme les 690, 125i et également des films Fuji FP. Il est impossible de réaliser un transfert d image à partir d un film intégral (600, SX, Image) ou noir et blanc. Il faudra tout d abord choisir le support sue lequel vous souhaitez transférer votre photo. Le papier aquarelle est le support le plus couramment utilisé. Vous pouvez choisir sa texture, son grain, et il absorbe bien les couleurs. Toutefois il est également possible de transférer vos photos sur tissu, toile ou sur divers types de papier. À vous de laisser parler votre imagination.

LE TRANSFERT D’ÉMULSION De toutes les manipulations de photos Polaroïd, le transfert d émulsion est la plus originale. Elle consiste à décoller la couche d émultion d une épreuve positive Polaroïd pour la déposer sur un nouveau support. La couche d émulsion est celle qui conetient l image. En fonction des supports, ele peut être très fine et délicate à manipuler, ce qui conduit souvent à des résultats torturés, caractérisés par des plis, des déchirures et une certaine déformation de l image originale. Il est possible de réaliser des transferts d émulsion à partir de plusieurs références de films séparables et même de certains films intégraux, comme l e f i l A r t i s t i c T Z . To u t e f o i s , l a pratique la plus courante utilise les films 669, 59 et 809 car ils présentent la particularité de créer une couche d émulsion très épaisse, facilment manipulable. Les autres films compatibles avec cette technique nécessitent infiniment plus de soin et ne sont pas recommandés pour débuter. P o u r f a i r e s i m p l e , n o u s p r e ndrons donc un appareil au format Pack 100, un film 669 et un support pour recevoir l image t r a n s f é r é e . D E m u l t i p l e s s u pports sont possibles: papier, tissu, toile à peindre, bois, verre, etc. En fait la seule contrainte lors du choix du support est de pouvoir l immerger le temps de la phase de dépose de l émulsion. Le papaier à aquarelle est ici encore un bon choix de base, comme pour le transfert d image.

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Les modifications artistiques

LA SOLARISATION D’UN NÉGATIF POLAROïD

La solarisation est une manipulation originale à effectuer avec un film positif/négatif. Elle permet, sous l effet d une lumière violente, de faire virer certaines parties du négatif en positif. Pour solariser un négatif, vous devez d abord prendre la photo, puis vous mettre dans le noir pour lancer le développement. Là, avant que celui-ci ne soit terminé, vous allez ouvrir le film et exposer le négatif à une lumière brève et violente, par exemple l éclair d un flash, ou une exposition proche d une ampoule électrique. Cette violente source de lumière va modifier les parties du négatif sur lesquelles le développement n est pas terminé. Vous obtiendrez ainsi une image où certaines parties seront positives et d autres négatives, et sur lesquelles les frontières entre noir et blanc donneront l impression d être surlignées. Un effet très graphique donc, qui pourra ensuite être scanné, et/ou tiré soit en positif, soit en négatif.




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LE POLAROÏD ET ANDY WARHOL




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MUHAMMAD ALI MUHAMMAD ALI WAYNE GRETZKY O.J. SIMPSON KAREEM ABDUL-JABBAR VITAS GERULAITIS DOROTHY HAMILL JOHN MC.ENROE and TATUM O NEAL DOROTHY HAMILL PELÉ CHRIS EVERT


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GALLERIE PHOTO



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RÉFERÉNCES TEXTE L

# «LE POLAROID, technique et artistique» de Philippe Garcia 2010-2011

RÉFÉRENCES IMAGES L

# «LE POLAROID, technique et artistique» de Philippe Garcia 2010-2011 # «The Polaroid Book» Edited by Steve Crist Essay by Barbara Hitchcock TASCHEN

W

# www.the-impossible-project.com # www.polanoid.net


JONES PETER

JONES PETER

«IMPOSSIBLE PROJECT»

«IMPOSSIBLE PROJECT»

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

JONES PETER

JONES PETER

FILHOL ALAIN

JONES PETER

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

Green House 1979

Seagulls ans Boy

JONES PETER

ERFURT, STEPHAN

JONES PETER

JONES PETER

Seagulls ans Boy

New York Restaurant 1985

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

T-55 Film

sx-70 Time Zero Film

T-665 Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film


«IMPOSSIBLE PROJECT»

«IMPOSSIBLE PROJECT»

«IMPOSSIBLE PROJECT»

«IMPOSSIBLE PROJECT»

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

JONES PETER

«IMPOSSIBLE PROJECT»

JONES PETER

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

LEE, JIM

PETER ERIKSSO

JONES PETER

JONES PETER

Two Green Houses

Unkown

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

Film Polaroid 55

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film


TOSCANI OLIVIERO

ANDY WARHOL

ANDY WARHOL

Andy W/ camera

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

T-105 Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

JONES PETER

CHARLESWORTH, BRUCE

LANG CAY

LANG, CAY

Seagulls ans Boy

Utitled 1979

Thompson II (1987)

Jeanne IV (1987)

KOLBRENER, BOB

MINKKINEN, ARNO RAFAEL

WILLIAM ALBERT

DIANA & BROEKMANS

Lake & Line

Self-Portrait, Fosters Pond

Oaxaca, Mexico (1980)

The Message (1981)

sx-70 Time Zero Film

T-52 Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

20x24 Polacolor Film

SX-70 Time Zero Film

20x24 Polacolor Film

sx-70 Time Zero Film


ANDY WARHOL

ANDY WARHOL

CASTELLI LUCIANO

BOUREL, BRUNO

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

Irené (1978)

9x Abstract

«IMPOSSIBLE PROJECT»

«IMPOSSIBLE PROJECT»

Seagulls ans Boy

Seagulls ans Boy

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film

sx-70 Time Zero Film


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