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Les quatre profils de l’aventurier
Il y a mille manières d’explorer le monde. Vous préférez une nuit à la belle étoile à un lit à baldaquin ? Un dîner gastronomique plutôt qu’une boîte de raviolis réchauffée ? Choisissez bien votre profil d’aventurier avant de partir.
Par Heleen Driesen
Le pur et dur
L’aventurier pur et dur est un homme des bois qui n’a peur ni du froid ni de l’inconfort et qui démarre un feu avec des silex pour faire sa popote. Ce Robinson Crusoé dans l’âme adore observer la faune dans les forêts du Grand Nord, camper sous un rocher dans un parc national ou dérouler son sac de couchage sur une plage déserte. Les plus casse-cou passent la nuit dans les arbres ou accrochés à une falaise. Les amateurs de calme voyagent quant à eux à dos de chameau dans le désert jordanien ou découvrent la liberté ultime de l’arrière-pays australien, du plateau mongol ou des montagnes néo-zélandaises.
L’aventurier de salon
Ce touriste-explorateur veut découvrir le monde et apprécie les expériences hors des sentiers battus. Même s’il préfère les vivre dans un certain luxe et avec la bonne dose d’Instagrammabilité.
Passer la nuit dans une cabane dans les arbres en Afrique du Sud ?
Super ! Si le guide a préparé le Cava et que le hamac est à bonne hauteur. Admirer les aurores boréales ? Génial ! Mais depuis un spectaculaire igloo de verre, comme ceux qu’on trouve en Finlande. Plus près de chez lui, l’aventurier de salon trouve son contentement dans un vieux moulin, un phare, une ancienne prison, une roulotte de cirque, un tramway ou une chapelle, tous confortablement aménagés. Les options originales étant un plus.
L’audacieux
L’audacieux est plutôt réfractaire au “glamping”, mais il n’a que faire du camping version primitive. Il préfère une expérience de voyage originale agrémentée d’une touche de confort, dans un hébergement de charme. Le parfait compromis étant un séjour d’une nuit dans un hébergement structuré comme un tipi, une tiny house, un airlodge ou un pod en pleine nature. Une nuit dans une yourte traditionnelle le ravira également. Le trekking en cabane offre lui aussi un parfait retour aux sources : un lieu de couchage chaud dans les plus beaux endroits après les efforts de la randonnée.
Le campeur local
Pourquoi chercher des destinations lointaines quand on peut parfaitement reproduire chez soi le sentiment d’être en vacances ?
Le campeur local est ravi de ses staycations 3.0. Il fait du “micro-camping” dans une prairie, dans la cour d’une ferme ou dans le jardin magnifiquement aménagé de particuliers. Il suffit de demander la permission, puis de déstresser et de profiter ! Vous pouvez également camper dans le confort de votre maison ou de votre jardin. Disponibles à proximité : des sanitaires propres, une couette supplémentaire et une bouilloire. Ou alors, pour une expérience de camping ultime et ultra-locale, construisez une cabane dans les arbres de votre jardin. Pour vous réveiller au chant des oiseaux et partir au travail frais et dispos. Les vacances c’est une manière de vivre.