
6 minute read
Mobilité durable : encore trop peu exploitée.

Solution nationale Pour Bénédicte Grosjean, une solution en vue d’augmenter la mobilité durable serait la prise de décisions nationales sur le sujet. Selon la professeure de l’UCLouvain, il serait possible de desservir tout le territoire grâce au substrat historique et de transport en commun dont dispose la Belgique. On ne pourrait plus se permettre le rail mais il existe d’autres moyens plus inventifs.
Advertisement

Un bon début Selon une étude Ipsos du 8 février dernier réalisée pour le compte de Partena Professional, 4 travailleurs belges sur 10 (43%) auraient recours à des moyens de transport durables pour rejoindre leur lieu de travail. Mais cela varie selon la région : 31% en Wallonie, contre 44% en Flandre et 52% à Bruxelles. Néanmoins, 47% des travailleurs interrogés utiliseraient toujours leur voiture personnelle.
La mobilité durable s’incarne aujourd’hui dans trois volets distincts : réduction des déplacements, voiture électrique et solution multimodale. Mais encore faudrait-il exploiter ces initiatives au maximum.
S’il est un secteur économique qui se remet en question actuellement, c’est bien celui de la mobilité. Et pour cause ! “Ce secteur est en effet le deuxième plus gros émetteur de CO2 (30%) au monde”, explique Bénédicte Grosjean, professeure à la Faculté d’architecture de l’UCLouvain. “Dans ce secteur, c’est la route qui est responsable de ¾ des émissions dans le transport.” Mais si des changements sont primordiaux, par où commencer ? “La volonté a toujours existé de rendre l’entièreté du territoire accessible. La Belgique possède un territoire spécifique, il faut donc aborder la question en gardant cela à l’esprit”. Trois volets existent via lesquels on pourrait aborder la mobilité durable. “La réduction des déplacements, l’augmentation des transports dits “doux” et de la multimodalité et la transition de la voiture actuelle vers la voiture plus verte”, détaille Eloïse de Villegas, conseillère adjointe du Centre de compétence Energie, Climat & Mobilité de la FEB.
Trois volets importants, donc, mais dont les limites sont pourtant déjà perceptibles. “Diminuer les déplacements est loin d’être évident !”, poursuit Eloïse de Villegas. “Et le Covid nous l’a fait clairement comprendre”. Même en télétravail, des experts ont en effet constaté que les gens se déplaçaient toujours autant, mais dans des zones plus proches de chez eux. De même, la peur des contaminations dans les transports en commun aurait augmenté l’utilisation de la voiture. Faudrait-il dès lors se focaliser uniquement sur la voiture électrique et durable ? “Oui et non ! Le gouvernement pousse les gens à aller vers l’électrique, alors que d’autres types de transports et de technologies sont et doivent être considérés”, insiste Eloïse de Villegas. Les experts évoquent aussi le manque cruel d’infrastructures nécessaires. “Doit-on rappeler que notre pays compte moins de bornes de recharge électrique qu’Amsterdam ?” Les transports en commun, quant à eux, offriraient un potentiel inexploité. Que ce soit en Wallonie ou à Bruxelles, il y a des gares SNCB un peu partout, même si parfois les gens l’ignorent.
Reste la multimodalité et son idée de budget mobilité ingénieux, mais, encore une fois, sous exploité et méconnue. Depuis sa mise en application en 2019, cette mesure gouvernementale permet aux travailleurs d’échanger leur voiture de société contre un certain budget alloué à des solutions de mobilité durable. Or cette solution s’applique de manière très large. Outre l’achat d’une voiture électrique ou d’un abonnement de transport, ce budget permet également de louer une voiture pendant les vacances, d’acheter un vélo, ou même de payer son loyer ou son crédit hypothécaire à condition d’habiter à moins de 10 km de son lieu de travail. “De plus, c’est avantageux fiscalement et si, à la fin de l’année, le budget n’est pas utilisé, vous recevez l’argent en cash. Avec l’inconvénient d’une taxation importante (38,07%) pour le travailleur, et ce pour encourager l’utilisation pour une mobilité verte”, explique Eloïse de Villegas. Une aubaine quand on sait que le montant annuel du budget mobilité représente 3.000 euros au minimum et au maximum un cinquième du salaire brut annuel total, avec un maximum absolu de 16.000 euros.
Malgré toutes ces solutions parfois encore trop peu utilisées, on se demande quand même si, au final, la clé d’une mobilité durable ne résiderait pas dans le changement de notre mode de vie. Pas si simple pourtant ! “La mobilité est quelque chose de très personnel”, estime Eloïse de Villegas. “La solution est d’avoir une variété de l’offre de mobilité durable à disposition. Ainsi tout le monde pourra en profiter. Et c’est là que s’opérera le modal shift !”
La mobilité est quelque chose de très personnel.
— Eloïse de Villegas, Centre de compétence Energie, Climat & Mobilité de la FEB

La nouvelle génération de VE utilitaires.
Nous vous présentons le nouveau G6 de GOUPIL
Dernier né de la gamme, le G6 offre des prestations de haut niveau dans la catégorie des Véhicules Utilitaires Légers électriques. Fidèle à l’ADN de la marque, le G6 propose une charge utile de plus d’une tonne, pour un volume allant jusqu’à 9 m3. Adapté à chaque usage professionnel, le G6 sera disponible en version plateau basculant, fourgon, polybras ou bien encore transport de personnes à mobilité réduite. Moderne, le G6 embarque un combiné d’instrumentation intégralement numérique et dispose des derniers équipements de sécurité et de confort. Disponible au dernier semestre 2020, le Goupil G6 a une autonomie de 175 kilomètre et atteint 80 km/h en vitesse de pointe.



G4M et G4L: les références en matière d’utilitaire compact électrique
Vous recherchez un utilitaire compact 100% électrique, robuste et performant ? Le G4 saura vous séduire en s’adaptant à votre métier grâce à ses nombreux carrossages disponibles et équipements professionnels embarqués. Référence dans sa catégorie, le G4 est conçu sur la base d’un châssis acier ultra-robuste sur lequel repose une cabine aluminium, les batteries se situant en position centrale. Doté de batteries au lithium, le G4 a une autonomie pouvant atteindre 120 kilomètres tout en assurant une conduite fluide et une charge simplifiée. Le Goupil G4 offre un des rayons de braquage les plus courts du marché (4 mètres), une charge utile jusqu’à 1,2 tonne et la possibilité de tracter une remorque de 1,4 tonne.
Découvrez le plus compact des Goupil: le nouveau G2
Design moderne, conduite souple et facilité d’utilisation, le G2 est le partenaire idéal de vos déplacements courts. Homologué route et capable d’embarquer jusqu’à 600 kg de charge utile, ses batteries au lithium lui garantissent une autonomie allant jusqu’à 80 kilomètres. Sa cabine aluminium associée à une plateforme tubulaire en acier lui confère une légéreté et une résistance unique sur ce segment de véhicule. Vous profiterez également de son gabarit ultra compact (1,1 mètre de large) pour évoluer dans les voies les plus étroites.




Votre distributeur exclusif pour la Belgique. >


driven by nature