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Panel d’experts • Les résolutions
Les résolutions du nouvel an : objectifs réels ou bonne conscience passagère ?
Le nouvel an approche et avec lui son cortège flou de bonnes résolutions : perdre du poids, arrêter l’alcool, moins dépenser… entre ambitions réelles et traditions imposées, y sommes-nous tenus chaque année ? Et par quoi ?
Nadèje Denoz
Coach de vie en développement personnel
Philippe Alexandre
Diététicien / Coach Sportif
Alexandra Balikdjian
Docteur en Psychologie/ Psychothérapeute
Pourquoi se fixe-t-on de nouveaux objectifs de vie à l’approche de la nouvelle année ?
Les résolutions de nouvelle année sont-elles universelles et pratiquées par tous ?
Les résolutions prises sont-elles tenues et ont-elles réellement vocation à l’être ?
« De manière générale, l’approche de la nouvelle année est synonyme de renouveau dans l’esprit de beaucoup de gens qui ont une envie de changement, d’une occasion de faire le ménage, ou juste de faire place à quelque chose de neuf. C’est une manière de laisser les regrets derrière soi, les choses qui n’ont pas marché au cours de l’année écoulée, c’est une tentative de repartir sur de meilleures bases. Le principe de créer de nouveaux objectifs aide à faire ce ménage intérieur. » « Pour moi, c’est beaucoup dû à l’euphorie du moment, l’ambiance des grands soirs. Ce sont des grands moments qui exhortent à prendre de grandes décisions, pour changer d’habitudes et changer de vie, mais la plupart du temps ce n’est pas vraiment réfléchi. Dans ma profession, j’observe une augmentation d’à peu près 30 pourcent de ma clientèle qui débarque en début de nouvelle année avec pour résolution classique une perte de poids, une meilleure santé générale, ou de la prise de masse pour les hommes. » « Parce que c’est la nouvelle année, et donc un nouveau départ, c’est vécu comme un moment charnière par beaucoup. Alors certes, c’est bien souvent illusoire et sans grande conséquence sur le long terme, mais que ce soit en début de semaine, de mois ou d’année, les gens aiment lier leurs prises de décisions à un moment symbolique. En réalité, on peut les prendre à tout moment, mais c’est vrai que le début d’année reste un moment privilégié pour commencer une thérapie par exemple. »
« Sans parler pour d’autres cultures et de manière très générale, ce sont les fins et les débuts de cycle qui ont une importance symbolique pour les gens. En ce sens oui, il y a certainement d’autres cultures dans le monde qui doivent y trouver également du sens, il n’y aurait rien d’étonnant à ce que l’on adopte des comportements semblables aux ‘‘bonnes résolutions’’ mais dans d’autres contextes et pour d’autres occasions que le nouvel an. » « La tradition du 31 décembre/1er janvier en ellemême est plutôt spécifique au monde occidental, mais il s’agit aussi de quelque chose de culturel lié au lieu de vie. Au niveau de ma clientèle ici en Belgique, les gens viennent en masse à cette période de l’année mais sans réelle distinction d’origine. Donc pour ceux qui vivent en Belgique au moins, il s’agit bien d’une tradition universelle, peu importe les origines culturelles. » « Je crois que c’est vraiment quelque-chose qui lie profondément les humains, par-delà toutes les cultures du monde. Alors évidemment, certains vont peut-être relier ça à l’apparition de la nouvelle lune ou à un autre phénomène qui leur est culturellement plus proche, mais cette idée du renouveau et de la renaissance est commune, bien que le vrai le changement soit en nous. Peu-importe le moment et la place ou le contexte de la prise de décision, l’envie de changement se trouve dans chaque être humain. »
« Cela part d’un bon sentiment et d’une volonté réelle, mais souvent les motivations s’essoufflent parce que l’objectif était trop difficile à atteindre. Personnellement, j’en ai pris par le passé que j’ai laissé tomber… Aujourd’hui je ne prends plus de résolutions en début d’année, mais seulement en cours d’année. Elles sont réfléchies en cohérence avec ma vie, mon agenda, et je ne crois pas qu’il faille un ‘‘bon’’ moment pour prendre une ‘‘bonne’’ décision, mais juste un bon état d’esprit. » « Je dirais qu’un petit tiers seulement tiennent leurs engagements, mais la plupart de ceux qui s’inscrivent début janvier abandonnent dès février/ mars et certains ne finissent même pas le mois. Ceux qui continuent leurs efforts sont ceux qui en avaient pris une décision mûrement réfléchie et à tête reposée, bien avant les fêtes. Mais pour la plupart il s’agit juste de faire comme les autres, de suivre le groupe , comme s’il s’agissait d’un effet de mode ou de respecter une coutume. » « Certaines résolutions ont vocation à être tenues et le seront, d’autres sont d’emblée illusoires, mais l’important c’est la posture, de s’y tenir qu’importe la difficulté. Un objectif simple de 3 kilos à perdre, par exemple, peut être atteint, mais seulement par ceux qui continueront malgré les imprévus et les contretemps. C’est la persévérance qui fait la différence, trébucher ne veut pas dire échouer. Moi aussi je prends des résolutions, mais toujours en fonction de ce que j’ai décidé, pas du moment de l’année. »
Les Petits Riens, bien plus que de la seconde main
Vous êtes fan de seconde main ? Alors vous devez forcément connaître Les Petits Riens : une entreprise d’économie sociale, circulaire et solidaire qui existe depuis maintenant 85 ans. Derrière chaque t-shirt, livre ou objet donné ou acheté à l’association, il y a un projet social et des milliers de personnes que vous aidez. En effet, le revenu généré par l’activité économique de l’association permet de financer leurs nombreuses actions sociales visant à lutter contre la pauvreté en Belgique.
Faites du shopping solidaire dans un de leurs 25 magasins de seconde main
Présents à Bruxelles et en Wallonie, les boutiques des Petits Riens sont ouvertes à tou·te·s, avec autant de belles marques que de pièces à prix doux.
En rentrant dans l’un des 25 magasins de l’association, on ne remarque pas que l’on rentre dans un magasin de seconde main. La déco multiplie les clins d’œil récup’ tandis que les rayons débordent d’articles triés sur le volet. Vêtements, accessoires de mode, mobilier vintage, matériel de cuisine, livres d’occasion, créations upcycling ou déco unique, Les Petits Riens regorgent de pépites en tous genres.
Focus sur le plus grand magasin de l’association
Si vous ne deviez faire qu’une seule adresse, on vous recommande sans hésitation le magasin central des Petits Riens. Ce repère ixellois niché en plein Châtelain est le repère des accros de la seconde main. Au total, comptez 1.500m² réparti entre plusieurs départements: textile, retro, librairie, objets déco, électronique, enfants et mobilier.
► Rue américaine 101, Ixelles ► Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 18h00
Un don pour la bonne cause
Envie d’opérer un tri salutaire et solidaire dans votre garde-robe ou vos étagères? Il est possible de faire un don matériel aux Petits Riens.
• Déposez vos dons de textiles ou d’accessoires dans l’une des 800 bulles à vêtements de l’association (dans toute la Belgique)
• Bon à savoir : il est aussi possible de faire don de vos textiles directement dans les magasins des Petits Riens
• Déposez vos dons de livres, meubles, électronique ou objets divers dans l’un de leurs 4 points de dépôt (Ixelles, Anderlecht, Wavre, Namur)
Plus d’infos et adresses complètes sur petitsriens.be/dons-en-nature.
Vos dons et vos achats ont le pouvoir de changer des vies
Depuis 1937, Les Petits Riens luttent contre la pauvreté et l’exclusion sociale en Belgique. En plus de son impact environnemental positif, l’activité économique de collecte, tri et vente de biens de seconde main des Petits Riens constitue une plateforme d’insertion socioprofessionnelle pour plus de 500 personnes chaque année.
Cerise sur le gâteau, les bénéfices générés par les magasins permettent de financer de nombreuses actions sociales, dont l’hébergement et l’accompagnement de sans-abri. Chaque année, près de 300 personnes sans logement sont ainsi hébergées au sein des 3 maisons d’accueil des Petits Riens. Chaque centre d’hébergement s’adresse à un public différent aux besoins spécifiques. Une grande maison d’accueil pour hommes sans-abri, une pour des jeunes en errance de 18 à 24 ans et la dernièrenée pour familles monoparentales en situation de détresse.
Envie de (re)joindre ce mouvement circulaire et solidaire ? Un don matériel, un achat solidaire, un don financier, chaque petit geste compte et peut faire la différence, de petits riens en petits riens…