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Panel d’experts : conseils déco 2022
Les tendances déco 2022
Il y a un peu plus de deux mois, nous entrions en 2022 le cœur gonflé d’espoir. Celui d’un renouveau fait de liberté et d’un sentiment de nostalgie des jours sans pandémie. Les tendances déco 2022 reflèteraient-elles cet état d’esprit ? Ce qui est certain, c’est que le changement est de mise.
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Mettez de la couleur dans votre déco Les matériaux de 2022 : du bois au papier recyclé. Des motifs de toutes tailles à l’originalité appuyée Un design tout en courbes et en arrondis
C’est une explosion de couleurs qui nous attend en 2022. Comme si la sortie de pandémie nous ramenait à l’exubérance chromatique des seventies. Et cela tant pour vos murs que pour votre mobilier : tapis rose flashy, bleu Klein électrique (des coussins de canapé au mobilier) ou lampe vert pomme, tout sera permis. Car votre intérieur déprimé par le confinement a besoin de gaieté et de fantaisie ! Osez les palettes complexes avec des motifs géométriques ou les bandes de couleurs sur vos murs. Bref, laissez parler votre inspiration. Mais évitez surtout le total look blanc, bien trop froid, ou alors égayez-le de détails vivifiants ! Et pour vos murs, préférez-lui les teintes crème ou écru. Et si vous êtes allergique aux couleurs vives, optez pour l’ocre, le brun ou la terracotta. Brut ou ouvragé, le bois est intemporel et se décline à l’infini: tabourets, canapé, fauteuil, escalier… Séculaire, chaleureux et authentique, il ne vous décevra jamais. Son complément idéal en 2022 est la céramique. Partageant sa noblesse, elle peut aussi faire preuve de modernité et est devenue un matériau incontournable. Quant à la laine bouclée, elle reste votre meilleur atout cocooning. Tapis, fauteuils, plaids ou canapés, elle irradie la pièce de son aura chaleureuse, confortable et raffinée. 2022, c’est aussi la profusion des matières recyclées en mode design. Papier, métal et plastique recyclés acquérant ainsi leur blanc-seing écologique. Exit la tendance minimaliste et bonjour les motifs ! Qui permettent de créer de véritables univers dans chaque pièce de vie. Ils sont déclinables sous de nombreuses formes et textures: des imprimés mouchetés aux formes abstraites (minimalistes, colorées et créatives), en passant par les motifs floraux (opulents ou délicats), artsy, tie&dye (pour un côté hippie assumé), terrazzo (minéral et brut), folk et bohème (couleurs chaudes et motifs ethniques) ou même à gros carreaux (classiques et rassurants). Tout est permis ! 2022 est l’occasion d’afficher votre personnalité jusqu’à l’excès dans votre intérieur. Osez le kitch, le grandiloquent ou l’iconique si vous en rêvez. Personne ne vous le reprochera ! Terminé les lignes et les angles droits ! En 2022, on arrondit les angles. Miroirs, fauteuils, lampes, tables, chaises ou autres objets de décoration, la tendance est aux courbes. Les arrondis plus doux offrant comme un repli sur soi chaleureux en mode cocooning. L’heure est au design organique, à l’accent mis sur le naturel et la durabilité, déjà ébauché les années précédentes. Tout cela s’articule dans un mix assez revigorant qui fera pétiller notre intérieur : fait d’éléments rétro, naturels et zen. Et qui accueillera avec bonheur les plantes qui apporteront à l’ensemble cette bouffée d’air frais dont vous avez tant besoin.



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Des économies grâce aux nouvelles énergies
Bois, gaz, photovoltaïque, il existe de nombreuses alternatives aux énergies fossiles. Vers laquelle se tourner pour faire des économies en protégeant la planète ? Petit tour de la question à Bruxelles et en Wallonie.
Pierre-Louis Bombeck
Valbiom
Charles Julian
HomeGrade Brussels
Benjamin Wilkin
Energie-Commune
Quel est le prix d’une installation pour l’utilisation des énergies renouvelables ?
Niveau impact écologique, vers quelle énergie se tourner pour limiter celui-ci autant que possible ?
Quel est le conseil n°1 pour faire des économies à domicile ?
« Question complexe, puisque cela dépend du type d’installation et de la forme d’énergie renouvelable. Chez Valbiom, nous conseillons en matière de bois : poêle, chauffage local, chaudière. Les prix sont variables selon la technologie mise en œuvre et de la qualité de l’installation. Celle qui revient le plus souvent, c’est le poêle à bois ou pellet, et donc l’indispensable conduit de cheminée, qui nécessite l’installation par un professionnel. En moyenne, il faut comper de 3 à 4.000 euros comme prix de départ. » « A Bruxelles, l’énergie solaire est la plus facile à mettre en œuvre. Le plus rentable, c’est l’installation de panneaux photovoltaïques. Entre 8 et 12 panneaux coûteront entre 5 et 8.000 euros. L’investissement sera rentable d’un point de vue écologique en 3 ou 4 ans ; du côté financier, on parle d’une rentabilité en +/- 7 ans. Cet aspect financier prend en compte les certificats verts, l’autoconsommation et la revente de l’énergie. Ces aides permettent des économies dés les premières années. » « Une installation solaire photovoltaïque destinée à produire de l’électricité va coûter entre 5 et 8.000 euros selon la taille du système. D’un point de vue financier, c’est l’investissement le plus rentable, surtout à Bruxelles. En Wallonie, ça l’est un petit peu moins, puisqu’il n’y a plus les certificats verts, mais cela le reste également. Par rapport à l’électricité en réseau, le prix est jusqu’à trois fois moins moindre. Ce qui n’est pas négligeable. »
« Le bois énergie est une source renouvelable et renouvelée puisqu’il s’agit de bois issus de co-produits de la transformation belge. On utilise les parties non-valorisables des arbres pour fabriquer des bûches. Les chênes de qualité vont, eux, être transformés en meuble. Il ne s’agit donc pas de déforestation. Du point de vue de l’impact écologique, le bois est une source neutre. Brûler des bûches va générer du CO2 naturel, qui a été absorbé dans l’atmosphère par l’arbre durant sa croissance. » « L’impact du gaz en termes de CO2 est pour l’instant moins important que celui de l’électricité. De plus, celui-ci coûte moins cher pour se chauffer. Le photovoltaïque ne permet pas une surproduction d’électricité suffisante pour combler tous les besoins. Dans le futur, il est fort possible qu’on en vienne à utiliser de plus en plus d’énergies renouvelables pour les logements. Il faudra combiner cela avec une bonne isolation pour réduire au maximum les besoins de chauffage et installer des panneaux solaires pour produire de l’électricité. » « Au niveau de l’électricité, le photovoltaïque sans hésiter. Pour la chaleur, il existe la biomasse avec les chaudières à pellets et à bois, très performants, à partir du moment où ils proviennent de forêts gérées de manière convenable. C’est un peu plus cher au niveau de l’investissement initial, mais c’est toujours moins cher et moins impactant pour la planète que le gaz ou le mazout. De nombreux scénarios prouvent qu’il est possible de vivre exclusivement à base d’énergies renouvelables. »
« Les travaux d’isolation sont les plus intéressants à mettre en œuvre. Quand un bâtiment est difficile à isoler, il faut alors se tourner vers des systèmes de production de chauffages qui font appel à un combustible renouvelable et peu cher. Et là, le bois a son rôle à jouer, surtout en Wallonie. Que ce soit un poêle à bois ou à pellet ou une chaudière, toujours à bois ou à pellet, ces types d’installations aident à faire des économies aux niveaux financier et écologique. » « Efforcez-vous de bien comprendre votre installation. Chez Homegrade, nous faisons des visites à domicile pour conseiller les ménages bruxellois et on se rend compte que peu de personnes comprennent leurs équipements. Il y a pourtant de petites choses à apprendre afin d’optimiser votre utilisation. Vous pourrez découvrir dans quelle mesure vous ne l’utilisez pas bien et donc changer votre manière de faire afin de réellement réaliser des économies. L’énergie la moins chère, c’est celle que l’on n’utilise pas. » « L’isolation de votre habitation est un point important pour faire des économies. Ce que l’on ne consomme pas, on n’a pas besoin de l’acheter. Même si cela représente des travaux conséquents, cela en vaut vraiment la peine. Une fois l’isolation installée, vous pouvez produire votre propre énergie et donc, on en revient au photovoltaïque et à la biomasse. Les pompes à chaleur sont également intéressantes malgré le fait qu’elles utilisent de l’électricité. Des économies peuvent rapidement être réalisées moyennant quelques aménagements. »
Allumez (bien) le feu !
Si le feu de bois représente un gain financier, énergétique et écologique certain, encore faut-il disposer du bon matériel et s’y prendre de la meilleure manière possible. Car il ne faut pas perdre de vue que, parfois, la combustion de biomasse est une source importante de pollution de l’air, nocive pour la santé.
«I l existe effectivement une vingtaine de bonnes pratiques à respecter pour que tout se passe bien », pointe Julien Hoyaux, conseiller à l’« AwAC », « Agence Wallonne de l’air et du climat », qui signe la campagne « la maîtrise du feu », dont le site recense l’intégralité de ces conseils avisés.
Ses recommandations pour bien utiliser un chauffage au bois s’articulent autour de trois axes principaux. « Contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre en évitant le recours aux combustibles fossiles, contribuer aux objectifs d’utilisation durable de l’énergie, et préserver la qualité de l’air en minimisant les émissions de particules fines, nocives pour la santé. Il s’agit donc tout d’abord d’augmenter l’efficacité de la combustion. Ce qui se fait, notamment, en choisissant un poêle adapté et moderne, conçu spécialement pour maximiser l’énergie dégagée et limiter les émissions de polluants. Sans oublier de faire entretenir régulièrement sa cheminée. Enfin, il ne faut bien entendu pas oublier de se faire plaisir en améliorant le confort de l’utilisateur. »
Tout ça sans omettre que si le feu dégage une chaleur et une énergie précieuses (et chères), encore faut-il les conserver à l’intérieur pour maximiser les gains en tous genres. « Raison pour laquelle, nous conseillons toujours l’utilisation d’un poêle plutôt que celle d’un feu ouvert, ce dernier constituant carrément une porte ouverte vers l’extérieur. Bref, ce que vous produirez d’un côté comme énergie, vous le perdrez de l’autre. »
Après, l’objectif n’est pas que tout le monde se chauffe uniquement au bois. « Certains ne peuvent tout simplement pas se chauffer au bois car ils habitent des endroits qui ne le permettent pas. Comme des appartements ou un milieu très urbain. Et même si on se chauffe en partie au bois, cette solution doit toujours faire partie d’un mix énergétique. Nous espérons que les gens se montreront sensibles à ces conseils. » Touchons… du bois !
Julien Hoyaux
Conseiller à l’ « AwAc »
L’« Agence wallonne de l’air et du climat » (« AwAC ») représente la Région Wallonne aux niveaux national et européen et dans les organisations internationales relatives à l’air et au climat. Par ailleurs, elle contrôle la qualité de l’air, contribue à l’analyse des effets de la pollution sur la santé et sur l’environnement, et élabore des politiques et mesures visant à prévenir ou réduire les émission et à atteindre les exigences régionales et européennes en la matière. Plus d’informations sur la campagne ? www.lamaitrisedufeu.be


Contribution précieuse à une transition énergétique.


La transition énergétique ne se fera pas en mode big bang. Ce sera un processus en plusieurs étapes, dépendant des ressources et de la technologie disponibles lors de chacune d’elles. Antargaz s’y prépare.
Les fournisseurs d’énergie sont régulièrement montrés du doigt dans le cadre du processus de transition énergétique, tant pour le réchauffement climatique que pour les tarifs élevés que doivent payer les entreprises et les particuliers. Antargaz soutient également le Green Deal et est prêt à embrasser le processus de transition énergétique durable. Et pour ce faire, nous examinons avant tout comment nous pouvons désormais agir à l’épreuve du temps dans un processus par étapes. L’objectif étant de combiner une consommation sans cesse décroissante de combustibles fossiles et des investissements réalistes, à la fois pour nous et pour le client final.
En Belgique, Antargaz est leader du marché dans la distribution de propane et de butane en bouteilles et de propane en citernes à gaz, tant aux particuliers qu’aux entreprises. La transition énergétique est comme la somme d’initiatives diverses, parfois modestes et parfois plus ambitieuses, un processus de prise de conscience de nos responsabilités sociales dans lequel chacun doit faire des choix?
Biopropane
Les énergies fossiles vont céder la place aux sources d’énergies renouvelables dans un processus évolutif. Il y a une place pour le propane en bouteilles et surtout en citernes à gaz, car tout le monde ne peut pas investir dans une pompe à chaleur ou dans la géothermie. Les citernes que nous installons sont aériennes ou souterraines. Il s’agit toujours là d’une énergie fossile et en assume la responsabilité en proposant du gaz compensé en CO2. Antargaz compense les émissions par des investissements forestiers partout dans le monde . En attendant, le fournisseur d’énergie privilégie le biopropane, obtenu à partir de déchets et de résidus ainsi que d’huiles végétales ou de graisses animales En prévoyant ainsi de réduire de moitié ses émissions de CO2 d’ici 2030 et en poursuivant 100% de neutralité carbone d’ici 2050, Antargaz accompagne dès aujourd’hui la transition énergétique progressive de demain.


LE PHOTOVOLTAÏQUE : LA MEILLEURE RÉPONSE À LA HAUSSE DES PRIX DE L’ÉNERGIE









Le prix des énergies s’envole ! Face à cela, la meilleure solution reste de produire sa propre électricité et, mieux, de revendre ses surplus au meilleur prix. Alexis Vander Putten, fondateur et CEO d’Energreen, installateur de panneaux photovoltaïques, nous détaille tout cela…
Aujourd’hui, les marchés internationaux de l’énergie sont pour le moins agités. Avec une conséquence durable : la hausse des prix. Mais, il existe une alternative : l’énergie solaire.
Alexis Vander Putten en dit plus : « Les panneaux photovoltaïques représentent le meilleur moyen de se prémunir de la hausse des prix de l’électricité. Produire sa propre énergie avec des panneaux, c’est garantir un prix fixe de l’électricité pendant minimum 25 ans. Même avec les taxes et redevances, l’investissement est rapidement amorti. En 20 ans, les prix d’une installation se sont largement démocratisés tandis que la technologie solaire s’est considérablement développée. Pour résumer, on compte généralement que la puissance d’un panneau a doublé en 12 ou 13 ans. Équipé d’une installation solaire, un ménage peut donc produire lui-même tout ou partie de son électricité à un coût abordable et compétitif, mais aussi stable et prévisible dans le temps. Et donc indépendamment de ce qui se passe sur les marchés internationaux de l’électricité pour 25 ans. »
À l’heure actuelle, on estime que seulement 10 à 15 % des maisons en Belgique sont équipées de panneaux solaires. « C’est dire le potentiel de développement. Par ailleurs, les trois habituelles réticences ont de moins en moins lieu d’être. Elles concernent généralement l’esthétique, mais le design des panneaux a bien évolué et ceux-ci commencent en outre à faire partie du paysage. On entend souvent des craintes au niveau du budget, mais ce dernier a considérablement baissé, oscillant de 3 500 à 10 000 euros selon le type d’installation. Enfin, le public se dit parfois perturbé par la politique gouvernementale envers le secteur photovoltaïque. Mais cette dernière s’est plutôt stabilisée ces derniers mois. » Les demandes de permis d’urbanisme ont explosé ces dernières années, et cela, toutes régions confondues. Avec l’obligation d’inclure une part d’énergie renouvelable dans toute nouvelle construction, les panneaux photovoltaïques représentent le moyen le plus facile et accessible pour les particuliers.
Et puis, il est aussi possible de vendre sa propre électricité produite en surplus. Ce qui pourra, là aussi, alléger le budget global. Enfin, même si l’installation de panneaux photovoltaïques a le vent en poupe, il n’est pas question d’opter pour un installateur qui s’improviserait spécialiste. Et Energreen dispose d’une série d’arguments qui ne laisseront personne de glace, qu’Alexis Vander Putten résume comme suit : « Tout d’abord, nous assurons un suivi personnalisé du projet du client de A à Z. Ensuite, la pose est assurée par des ouvriers disposant d’une large expérience. De son côté, Energreen jouit tant d’une expertise de plus de 11 ans que d’une excellente réputation. Le matériel utilisé est toujours de première qualité. Enfin, que vous ayez fait installer vos panneaux par nos soins ou pas, Energreen vous assistera grâce à un service après-vente qui voit loin. Ce qui fait que dans 25 ans, on pourra toujours faire appel à nous. »
Les solutions sont donc là et tendent de plus en plus à rendre son habitation autonome en énergie. La norme Q-Zen et les maisons passives vont d’ailleurs en ce sens. Le PEB accorde également de l’importance aux installations permettant de se chau er et de se fournir en électricité de façon écologique. « Bref, dans un contexte où on pense aux générations futures et à ce que l’on va leur léguer, commençons par rendre nos habitations plus vertes et neutres écologiquement », conclut Alexis Vander Putten.

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