L’appel de l’Orient Lorsque Bernhard Egger reçoit son diplôme à l’ETH Zurich en 2002, il voit ses camarades se rendre aux Etats-Unis pour poursuivre leurs études. Mais le jeune homme a d’autres ambitions: «Partir vers l’Est plutôt que vers l’Ouest me semblait plus intéressant et stimulant.» Pourquoi la Corée du Sud, et pas la Chine ou le Japon? En plus de l’image sympathique et travailleuse du pays, Bernhard Egger est séduit par un avantage pratique de taille: l’alphabet, relativement simple. Désormais fermement implanté en Corée du Sud avec sa femme et ses deux enfants, il est à l’aise pour jeter des ponts entre les industries ou les continents. Il collabore avec un collègue d’ETH Zurich, ce qui permet à leurs étudiants de faire des échanges de recherche. Et son travail chez Samsung le maintient sur le terrain. «J’aime accomplir des choses concrètes, qui ont un vrai effet dans le monde réel. Venir en Corée me l’a permis.» Photo: Aaron Choe
Fonds national suisse – Académies suisses: Horizons no 108
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