FNSinfo print, mars 2012

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éditorial Avec toute mon énergie L’élection au poste de président du Conseil de fondation du FNS est un défi que j’aborde avec énergie. Je suis convaincu que, dans un monde Gabriele Gendotti globalisé et en changeNouveau président du Conseil de fondation ment, la formation et la du FNS recherche sont les bases sur lesquelles peut se construire notre avenir. Seule une recherche de haute qualité nous permettra de trouver les solutions aux problèmes actuels et les stratégies pour une croissance durable. Notre réussite dépendra en grande partie des moyens financiers disponibles. L’une des missions clés du Conseil de fondation consiste ainsi à entretenir de bons contacts avec les milieux politiques, les offices fédéraux et les organisations partenaires et à les convaincre de l’importance de la recherche pour la force d’innovation de l’économie suisse. Le Conseil de fondation devra par ailleurs souligner avec insistance les dangers inhérents aux décisions qui menacent le bon développement de la place scientifique suisse. Les signaux émis par la Confédération et les responsables politiques ces derniers temps sont inquiétants. Ils donnent lieu de craindre que le FNS pourra difficilement suivre la croissance constante de la demande de subsides et que les mesures nécessaires à la relève scientifique seront reléguées au second plan. Il faut impérativement inverser cette tendance.

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N° 15 > mars 2012

A c t u a l i t é s d u Fo n d s n a t i o n a l s u i s s e d e s t i n é e s a u x c h e r c h e u s e s e t c h e r c h e u r s

Encourager la mobilité et l’initiative des jeunes chercheuses et chercheurs A partir de 2013, les bourses du FNS se présenteront sous un jour légèrement différent. De plus, le FNS lance un nouvel instrument d’encouragement pour les doctorantes et doctorants en sciences humaines et sociales et favorise la mobilité, y compris dans l’encouragement de projets. Marcel Kullin, division carrières

Une évaluation externe menée en 2010 a révélé que les bourses du FNS atteignaient leurs objectifs principaux. Elle contenait également des recommandations qui ont entraîné quelques remodelages. Ainsi, à partir de 2013, les bourses pour chercheuses et chercheurs débutants actuelles seront réparties en deux instruments : « Doc.Mobility » pour le niveau du doctorat et « Early Postdoc. Mobility » pour le niveau postdoctoral. Les bourses pour chercheuses et chercheurs avancés, désormais appelées « Advanced Postdoc.Mobility », sont elles aussi légèrement modifiées pour mieux s’harmoniser avec les autres instruments.

Réaliser ses idées personnelles Il est également prévu de lancer « Doc.CH », un nouvel instrument d’encouragement pour les doctorantes et doctorants en sciences humaines et sociales. Le FNS veut offrir à de jeunes chercheuses et chercheurs motivés et talentueux la possibilité de réaliser leurs idées de projet de thèse personnelles dans des délais réalistes. La condition est l’intégration à une université suisse (école doctorale, directrice ou directeur de thèse). Les premières expériences pratiques montreront comment peaufiner l’instrument. Ce projet sera financé par les fonds libérés par le programme ProDoc. Les Commissions de recherche locales du FNS joueront un rôle essentiel dans l’octroi de ces subsides.

© Keystone

Le nouvel instrument «Doc.CH» permettra aux doctorantes et doctorants en sciences humaines et sociales d’appliquer leurs idées de projets dans leur dissertation.

Les bourses ne doivent pas être le seul moyen d’encourager la mobilité des doctorantes et doctorants. Elles ou ils peuvent désormais demander à effectuer un séjour à l’étranger dans le cadre de projets de recherche financés par le FNS, à condition de bénéficier du soutien du responsable de projet. A partir de mai 2012, les frais de voyage et de séjour pour une période de six à douze mois peuvent être pris en charge. Pendant le séjour à l’étranger, les doctorantes et doctorants restent employés par le biais du projet de recherche du FNS. Cette année, le FNS a prévu de consacrer 2,4 millions de francs à cette initiative.

Page 2 > Agora: 17 projets de communication • Page 2 > Eclairage : assurer la relève académique Page 5 > Recherche avec les pays en développement • Page 5 > Message FRI: verre à moitié vide


AcTUEL

Agora : amorcer le dialogue sur la recherche Dans le cadre d’Agora, le FNS finance cette année 17 projets de communication qui mettent en lumière différents domaines de la recherche scientifique actuelle. Il souhaite promouvoir ainsi le dialogue entre les chercheurs et le grand public. Animations, jeux, plateformes Internet, expositions interactives, débats, projets participatifs... il existe de nombreux moyens de stimuler le dialogue entre les chercheurs et la société. Ils peuvent désormais être réalisés dans le cadre du programme Agora. Le FNS a approuvé 17 des 77 requêtes soumises lors de la première mise au concours, à raison d’un montant de 2,1 millions de francs.

Qualité élevée, mais...

© Science et Cité

Les projets Agora visent à stimuler le dialogue entre la science et le grand public.

La commission internationale d’experts qui a évalué les projets a été impressionnée par la qualité des requêtes. Les chercheurs ont proposé de nombreuses idées originales en vue de « leur » dialogue avec le public. Les éléments interactifs ont été déterminants pour la sélection des projets. La commission d’experts retient par ailleurs trois points qui devront être encore davantage pris en compte par les chercheurs dans les prochaines mises au concours : • la stratégie de communication devrait être encore plus axée sur le dialogue ou une communication bilatérale, qui

est la mieux adaptée pour présenter la science au public, si l’on en croit les expériences des autres pays ; • les requérants devraient présenter de manière encore plus détaillée les compétences et activités réalisées par l’équipe de projet en termes de communication, ainsi que leur impact sur le public cible ; • s’il est prévu de réaliser des films ou de publier des livres, ceux-ci doivent s’inscrire dans une stratégie qui permet une communication bilatérale avec le public cible afin de satisfaire aux critères d’encouragement d’Agora. Une liste des projets approuvés sera placée sur le site Internet du FNS. Un résumé de chaque projet se trouvera dans la banque de données de recherche P3 du FNS. La deuxième mise au concours d’Agora est fixée au 15 mai 2012. Les chercheurs intéressés peuvent soumettre leurs requêtes jusqu’au 15 août. JPO Projets Agora autorisés : www.fns.ch > Encouragement > Communication scientifique > Agora

éclairage

La relève académique : une vie entre deux chaises ?

Dieter Imboden Président du Conseil national de la recherche du FNS

La recherche est un défi permanent, et la carrière académique ne déroge pas à cette exigence. Un projet de recherche peut finir dans une impasse; mais cela reste réversible. En revanche, il est bien plus délicat de se relever quand la carrière connaît une fin abrupte « entre deux chaises ». La première chaise peut être une fonction de post­doctorante ou postdoctorant qui prend fin à l’université, la seconde un projet Ambizione pour lequel on ne se sent pas encore tout à fait prêt. Quelque 200 jeunes chercheuses et chercheurs ont récemment participé à l’événement « La Suisse en fait-elle assez pour la relève scientifique ? » sur invitation du FNS. Ils et elles ont réfléchi aux

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moyens d’éviter les chutes aux des jeunes chercheuses et cherrépercussions irrévocables. Pour cheurs y joue un rôle central, par filer la métaphore : les décideurs exemple en cas de mobilité ou de politiques, les hautes écoles et dépôt d’idées de projet de thèse le FNS devraient se concerter personnelles (cf. article titre). La situation finansur l’emplaceUne procédure cière maussade ment des deux chaises de sorte d’évaluation planifiable ne permet malheureusement qu’à l’avenir, ce doit déterminer pas de planifier ne soit pas un la carrière académique d’autres mesures, gouffre accicomme l’introdentel, mais une procédure d’évaluation trans- duction d’une bourse de retour. parente et donc planifiable qui Il est donc impératif que nos pardétermine la carrière d’une cher- tenaires nous emboîtent le pas et déplacent leurs chaises de cheuse ou d’un chercheur. Lors de la planification plurian- manière pertinente et judicieuse nuelle 2012-2016, le FNS s’est afin d’éviter dorénavant toute interrogé sur le placement judi- chute inopinée. Pour atteindre cieux de ses « chaises » pour la nos objectifs, nous devons conjurelève. Soutenir l’initiative propre guer nos efforts.


www.fns.ch Actuel FNSinfo Requêtes & évaluation Politique d’encouragement International/SwissCore Programmes nationaux de recherche Pôles de recherche nationaux Communication & transfert

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Professeurs boursiers : 41 nouveaux bénéficiaires

Services d’évaluation pour des tiers : précision des principes

En février, le FNS a retenu 41 jeunes chercheuses et chercheurs pour bénéficier d’un subside de professeur boursier. Ils seront actifs dans sept universités cantonales, une haute école spécialisée et dans les deux EPF. Le pourcentage de scientifiques expatriés qui reviennent en Suisse avec un poste de professeur boursier est particulièrement élevé cette année (39%). En 2012, 29% des bénéficiaires de cet instrument sont des femmes. Selon les nouvelles conditions en vigueur depuis 2009, le FNS a également octroyé des subsides de professeur boursier à deux candidat-e-s du domaine clinique. Depuis 1999, le FNS a accordé au total 485 subsides de professeur boursier. 72% des professeurs boursiers encouragés entre 2000 et 2008 ont déjà été nommés professeurs. (08.03.2012)

Le FNS fournit des services d’évaluation en faveur de tiers et réalise des programmes communs avec des partenaires externes. En s’appuyant sur les expériences tirées des mandats réalisés jusqu’à présent avec les initiatives de recherche Nano-Tera.ch et SystemsX.ch, les programmes communs avec la Confédération (notamment les initiatives Leading House) et ProDoc (programmes de doctorat), il a précisé en décembre 2011 les principes et les conditions de mise en œuvre. Outre les critères scientifiques, les conditions de prise en charge d’une évaluation par le FNS incluent désormais également des aspects de « good governance ». Les principes révisés entrent immédiatement en vigueur. Ils valent pour l’ensemble des nouveaux mandats ou partenariats, ainsi que pour les contrats reconduits. (08.02.2012)

La Suisse en fait-elle assez pour la relève scientifique ? Pour son 60e anniversaire, le FNS a invité, le 11 janvier 2012 à Berne, 250 personnalités de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la politique à se pencher sur la question d’avenir « Qu’est-ce qui coince dans l’encouragement de la recherche ? ». De jeunes chercheurs ont formulé leurs attentes dans le cadre de workshops. Après les débats animés et constructifs avec des décideurs, la rencontre a été clôturée par la première intervention du conseiller fédéral Alain Berset lors d’une manifestation officielle. (13.01.2012)

© Severin Nowacki

Signature de la convention de prestations 2012 du FNS avec la Confédération

Le FNS publie le premier rapport sur le plagiat dans les requêtes

En décembre 2011, le Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche et le FNS ont signé la convention de prestations 2012. Elle définit le cadre des activités du FNS pour cette année et constitue de fait une prolongation de la période 2008-2011. La convention de prestations spécifie entre autres les conditions-cadres financières et les domaines de prestations stratégiques. Par ailleurs, le Conseil fédéral a approuvé le règlement overhead à durée illimitée qu’a édicté le FNS. (22.12.2011)

Entre octobre 2010 et septembre 2011, le FNS a traité dix cas d’éventuels plagiats dans les requêtes déposées. Cinq cas avaient été signalés par des experts, cinq autres ont été identifiés par le logiciel nouvellement utilisé par le FNS. Dans deux cas, l’enquête interne a conclu à un plagiat effectif. Le rapport « Plagiat dans les requêtes » décrit la pratique du FNS et énumère les cas traités depuis l’introduction du logiciel. (09.12.2011)


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Mise au concours de la quatrième série : à nouveau un grand intérêt pour les PRN

PNR 66 « Ressource bois » : approbation de 28 projets

Dans le cadre de la mise au concours de la quatrième série des Pôles de recherche nationaux (PRN), 63 esquisses ont été soumises. Ce nombre élevé atteste de l’intérêt pour les PRN des chercheurs et hautes écoles suisses. Parmi les esquisses soumises, 26 se concentrent sur les mathématiques, les sciences naturelles et de l’ingénierie, 23 sont axées sur la biologie et la médecine et 14 relèvent des sciences humaines et sociales ; bon nombre sont interdisciplinaires. Au total, les esquisses de projets reçues annoncent un besoin financier d’environ un milliard de francs suisses pour les quatre premières années. Cependant, le cadre financier est estimé à 100 millions de francs. Le FNS informera des résultats de son examen à la fin octobre 2012. L’évaluation prend en compte non seulement l’étude scientifique des esquisses mais aussi les mesures prévues par le PRN afin de promouvoir les structures de recherche. Le délai de soumission des requêtes sera probablement fixé à la fin février 2013. (31.01.2012)

Le FNS a approuvé 28 projets dans le cadre du Programme national de recherche « Ressource bois » (PNR 66). Ce dernier dispose d’une enveloppe totale de 10,7 millions de francs. Les travaux de recherche de ces projets ont débuté en janvier 2012. La qualité élevée de la majorité des quelque 70 esquisses de projets soumises a rehaussé les exigences du processus d’évaluation. Eu égard aux limites de l’enveloppe, le comité de direction a décidé à l’unanimité de maintenir à l’étude au niveau des requêtes environ la moitié des esquisses. La sélection de projets est un grand pas en avant pour le processus d’évaluation du PNR 66. Toutefois, les projets approuvés ne couvrent pas suffisamment tous les aspects du programme. Le module 1 portant sur le thème « le bois brut – disponibilité, politiques et processus d’approvisionnement » présente des lacunes. C’est ce qui a amené le Conseil de la recherche national à accepter une deuxième mise au concours ciblée. Celle-ci a été lancée en janvier 2012. (15.12.2011)

Le FNS met en ligne la banque de données de recherche P3 En janvier, le FNS a mis en ligne sa nouvelle banque de données de recherche P3 sur son site Internet (www.fns.ch). Elle remplace l’ancienne banque de données et contient des informations détaillées non seulement sur le contenu, mais aussi sur les outputs des projets encouragés par le FNS. Disponible en allemand, en français et en anglais, P3 offre des options de recherche élargies et conviviales. La banque de données de recherche est actualisée tous les jours. Dès que le FNS a procédé au virement d’un subside alloué à un projet, les données correspondantes sont publiées dans P3. (10.01.2012)

Communication & transfert

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Horizons mars 2012 : romantisme numérique

Journée de la recherche : le FNS en visite à Zurich

La nouvelle édition du magazine suisse de la recherche Horizons vient de paraître. Elle offre un large panorama de projets soutenus par le FNS. Le point fort s’intéresse à la « numérisation de la vie ». Autres sujets de cette édition : Pronostics précoces pour prématurés – Coupez-moi la jambe! – Le livre, plus indispensable que jamais. Horizons paraît quatre fois par an et s’adresse à un vaste public. L’abonnement est gratuit. (01.03.2012)

Le 13 juin 2012, dans le cadre de la Journée de la recherche, le FNS présentera ses instruments d’encouragement de la recherche à l’Université de Zurich, par le biais de stands d’information et de conférences. Les participants auront l’occasion de poser des questions et, au cours de workshops, d’obtenir des informations détaillées. La Journée de la recherche est ouverte aux chercheurs de toutes les universités suisses. La participation est gratuite et il n’est pas nécessaire de s’inscrire. (20.03.2012)


ACTUEL

r4d.ch ou la recherche globale avec des pays en développement La Direction du développement et de la coopération (DDC) et le FNS lancent conjointement le « Swiss Programme for Research on Global Issues for Development (r4d.ch) ». Une enveloppe de 97,6 millions de francs est mise à disposition pour la durée totale du programme de 2012 à 2022.

© DDC

Les projets de recherche avec les pays en développement doivent urgemment se pencher sur les systèmes d’approvisionnement dans le domaine de la santé.

La coopération de chercheurs suisses avec des pays moins développés s’inscrit dans une longue tradition. En s’engageant au niveau mondial en faveur du développement durable, la communauté scientifique endosse des responsabilités sociales. La DDC et le FNS ont conjointement mis sur pied le « Swiss Programme for Research on Global Issues for Development (r4d.ch)» pour promouvoir l’approche scientifique et des solutions novatrices face aux défis globaux qui se posent dans les pays en développement. Les projets de recherche orientés sur l’excellence scientifique, le partenariat et l’interdisciplinarité sont divisés en deux modules. L’un laisse aux chercheurs le libre choix de la thématique, tandis que l’autre comprend cinq thèmes prioritaires : • les causes et mécanismes de résolution des conflits sociaux dans un contexte institutionnel faible ; • la réduction de la pauvreté par l’emploi et la mise en place de conditions

sociales et de structures étatiques adéquates ; • les systèmes de production agricole et la sécurité alimentaire ; • l’utilisation et la gestion durable des écosystèmes ; • les systèmes d’approvisionnement et les mécanismes de financement dans le secteur de la santé. Les premières mises au concours se dérouleront au printemps 2012.

Etablir de nouveaux partenariats Le programme r4d.ch ne se limite pas au seul soutien des coopérations de recherche existantes. Un autre objectif est de convaincre de nouveaux chercheurs originaires de Suisse et des pays en développement de se lancer dans des partenariats de recherche transfrontaliers et de renforcer la recherche sur les problèmes globaux, tant en Suisse que dans les pays en développement. Vous trouverez plus de détails sous www.r4d.ch. ES

Message FRI 2013-2016 : le verre à moitié vide… Selon le message FRI 2013-2016 adopté par le Conseil fédéral en février, le FNS dispose d’un montant de 3,65 milliards pour son activité d’encouragement et le financement de l’overhead. La croissance moyenne des fonds sur cette période atteint seulement 3,7% par an. Un financement « sain » de l’encouragement de la recherche avec de bonnes perspectives à long terme implique un équilibre entre le développement de la demande et la croissance des moyens. Le message relatif à l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation (message FRI) récemment adopté brosse à cet égard un tableau assez sombre pour le FNS : alors que la croissance annuelle de la demande dans l’encouragement de projets (y compris Sinergia pour les projets en réseau) a atteint 8% en nombre de requêtes et même 13% en subsides sollicités entre 2008 et 2011, le Conseil fédéral ne prévoit à l’avenir qu’une augmentation annuelle de 3,7% des moyens entre

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2013 et 2016. Cette faible croissance des moyens ces prochaines années est dès lors d’autant plus inquiétante que plusieurs facteurs indiquent que le nombre de requêtes continuera à augmenter à l’avenir.

Coupes incontournables Selon le message FRI, le FNS devrait disposer de 3,65 milliards de francs entre 2013 et 2016 pour l’ensemble de ses activités d’encouragement de la relève. Cela représente quelque 900 millions de moins que le montant nécessaire pour mettre en œuvre les mesures en faveur de la place scientifique suisse prévues par le programme pluriannuel du FNS. Des mesures importantes

visant à améliorer les conditions-cadres des chercheurs en Suisse ne pourraient donc pas être financées. Pour éviter une nou­velle baisse du taux de financement dans l’encouragement de projets (y compris Sinergia), des moyens supplémentaires sont indispensables. Devant la forte hausse de la demande de subsides d’encouragement, le FNS estime que les moyens prévus ces quatre prochaines années par le Conseil fédéral dans le cadre du message FRI sont insuffisants. Sans un correctif, le FNS ne sera pas en mesure de satis­faire aux besoins des scientifiques par le biais d’un encouragement compétitif de la recherche. HOC


image de la recherche

Interactions optomécaniques : une connexion quantique entre la lumière et le mouvement

© K-Lab/EPFL

L’oscillateur en verre, d’un diamètre inférieur à celui d’un cheveu, est connecté à la puce de support par quatre rayons afin que la structure puisse vibrer longuement, comme un diapason.

Des chercheurs de l’EPFL ont présenté un système microscopique permettant de convertir la lumière en une oscillation mécanique et de la reconvertir en lumière. Cette interaction est si puissante qu’il est possible de contrôler le mouvement d’un oscillateur au niveau où la mécanique quantique régit son comportement. Cette transformation entre lumière et mouvement se produit si rapidement que les propriétés quantiques de l’impulsion lumineuse initiale ne sont pas perdues lors de l’échange. Cela montre qu’il est possible de contrôler efficacement les propriétés quantiques du mouvement de l’oscillateur et de voir les étranges prédictions de la mécanique quantique à l’œuvre sur des objets fabriqués par l’homme. www.fns.ch > Médias > Communiqués de presse

LE FNS à L’INTERNE Gabriele Gendotti est nommé à la tête du FNS

Martin Vetterli sera le nouveau président du Conseil de la recherche du FNS

Fin janvier, le Conseil de fondation du FNS a élu son président pour la période administrative 2012-2015 en la personne de Gabriele Gendotti. L’avocat tessinois remplace Hans Ulrich Stöckling à la tête du FNS. Il fait partie du Conseil de fondation depuis 2003 en tant que représentant de la Confédération ; il connaît donc très bien le FNS. En tant qu’ancien conseiller national, il est un familier de la politique fédérale et spécialement des questions de politique de la formation et de la recherche, de par sa fonction de directeur de l’instruction publique durant de longues années. De 2000 à 2011, Gabriele Gendotti a été membre de la Conférence universitaire suisse (CUS) et de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP), au sein de laquelle il a assumé la vice-présidence durant 8 ans.

Le 2 mars, le comité du Conseil de fondation du FNS a élu Martin Vetterli président du Conseil national de la recherche pour la période administrative 2013-2016. L’ingénieur est professeur ordinaire en systèmes de communication et doyen de la Faculté informatique et communication de l’EPF de Lausanne (EPFL). Il prendra la succession de Dieter Imboden, qui quittera cette position clé à la fin 2012, après l’avoir occupée durant huit ans. Vice-président de l’EPFL entre 2004 et 2011 et ancien membre du Conseil suisse de la science et de la technologie entre 2000 et 2004, Martin Vetterli est un fin connaisseur de la politique des hautes écoles et de la recherche en Suisse. De plus, en sa qualité de directeur fondateur du PRN MICS, il est un familier du FNS. Ses activités de recherche centrées

sur l’électrotechnique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu plusieurs récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le prix Latsis national en 1996. « La promotion d’une recherche de grande qualité par le FNS est un investissement clairvoyant dans l’avenir de notre pays. C’est pour moi un grand honneur que de diriger une institution aussi reconnue et aussi importante et de perpétuer la tradition de l’excellence dans la recherche en Suisse », souligne Martin Vetterli.

Impressum FNSinfo print paraît trois fois par an • Tirage : 14 200 (9200 en allemand, 4000 en français, 1000 en anglais) Editeur Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) Wildhainweg 3, case postale 8232, 3001 Berne Tél. 031 308 22 22 • Fax 031 301 30 09 • E-mail pri@snf.ch • Site web www.fns.ch Edition Division communication du FNS / responsable : Philippe Trinchan (TR)

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Rédaction Alan Knaus (rédacteur responsable) Corinne Ammann, Célia Francillon, Daniel Höchli (HOC), Juliette Pont (JPO), Elisabeth Schenker (ES), Omar Solanki Traduction Textra, Pfäffikon SZ • Relecture Marie-Pierre Fauchère, Berne Réalisation graphique Agence Symbol, Granges-Paccot (FR) Impression Imprimerie Saint-Paul, Fribourg


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