Courrier du médecin vaudois Revue de la Société vaudoise de médecine
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Reflets de la journée du
La SVM, 175 ans et après? Un comité face à des enjeux vitaux
anniversaire ® Portrait d’un ancien président de la SVM 175e
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mycoses, méningite à cryptocoques chez les patients atteint, de sida. Cl: Traitement simultané par: terféna ne cisapride. Grossesse (jusqu’à 7 jours après e. traitement), allaitement. El: Troubles gastrointestinaux, éruption cutanées, valeurs anormales des test, de la fonction rénale et hépatique (en particulier chez les patients présentan des formes graves de maladie de base). là: Substances métabolisées par les isoenzymes CYP 2C9. CVP 206 ou CV 3*4. P: C. oropharyngée: 5CC—100) mgi). pendant 7—14 j.; c. oesophagienne: 400 mg en dose unique;: t. va mal 150 mg en dose unique; autres candidoses, 50 mgi). pendant 14—30 j. Liste: 8, LS. Imazol’ Cré e/ Me.Crème Crème (g): Clotrimazol 10 mg, héxamidine 2.5 mg; Pàte.Crèn,e Cg): Clotrimazol 10 mg. Lis : Crème: B, LS: P4 eCrème: Pour de C,plus LS. amples Imacort’•nforrnations, Z: Crème (g)’consulter Clotrimazol le Compendium 10 mg, hèsamidine Suisse des 2.5 Médicaments. mg, prédnisolone S mg. Liste: 8, LS.
les patients prÉsentant tant neutropénia Induito pari. chimlothfr.ple ou le radiothérapie, candidamie, demi. o
fliacanl’ C: Fluconezoit C.p.u esSo mg. 150 mg, 200 mg. I: Candidos, des muqueuus y comptis prophylaxie che
SVM, quo vadis? ‘-p
Les anniversaires sont une bonne occasion de se demander qui l’on est et où l’on va. Après avoir fêté dans la joie et la convivialité son 175e anniversaire, notre Société consacre ce numéro du CMV à ces interrogations.
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En 175 ans, la SVM a fait beaucoup de choses. Créée en tant que Société de scientifiques à un moment d’ébullition politique, elle a gardé ces deux aspects tout au long de sa car rière. Qu’avons-nous réalisé ces dernières années? Il vaut la peine de se pencher attentivement sur le rapport adressé aux délégués avant l’AD de novembre (à lire sur www.svmed.ch/espace membre/assemblée des délé gués) pour en avoir un panorama assez complet. On y voit que la SVM a oeuvré dans de nombreux domaines à adapter le corps médical aux chan gements màjeurs de contexte socio-politique de ces années difficiles. Que nous soyons installés en ville (ou à la campagne), en hôpital public ou en clinique, de garde générale ou spécialisée, actifs en EMS, en réseau ou encore pour FARMED, assidus ou non aux formations locales ou éloignées, nous avons tous bénéficié des négociations et des actions que la SVM a réalisées ces dernières années. Et pour l’avenir? La politique contemporaine suit une tendance «rationa liste», qui s’exprime par la présence constante de mots comme producti vité, rendement rationalisation, rapport coût/bénéfice. Leurs avatars médicaux répondent aux dénominations: Evidence-based medicine, Num ber-needed to treat, etc. Cette sécheresse ne peut satisfaire un corps pro fessionnel consacré tout entier à l’humain, et particulièrement à ses fai blesses face à la maladie et à la mort. C’est pourquoi les médecins attendent aussi autre chose de leur société can tonale. Point de rencontre et de ralliement lieu social où échapper à sa soli tude de thérapeute, rencontre de proximité, havre de paix loin du stress quotidien, conseil dans l’incertitude, guide pratique efficace, voici quelques besoins exprimés au détour des conversations lors du 175e et ailleurs. Après des années consacrées principalement à la lutte, notre Société doit redévelopper son caractère de communauté et de rencontre. Comment faire coexister cet objectif avec les actions en cours? Comment le réaliser auprès de membres qui travaillent de nombreuses heures par semaine et sont donc peu disponibles? Ce sont des questions qui préoccupent le Comité et que nous vous posons aujourd’hui à tous. Nous n’avons pas encore trouvé toutes Its réponses. Grâce à vous tous et pour vous tous, nous somme sûrs qu’elles viendront. Dr Ch.-A. Favrod-Coune, président de la SVM
Le Comité de la SVM présente ses meilleurs voeux pour 2005 aux lecteurs du CMV. li remercie les membres de leur confiance et de leur active participation à la vie de la SVM.
Sommaire Dossier
3-9
La SVM, 175 ans et après? Les présidents de la SVM, de la FMH, de la SMRS, le secrétaire général et des membres parlent du rôle de la SVM aujourd’hui et demain. Souvenirs de la Journée du 175e
Bertrand Piccard, l’un des orateurs de la Journée du
175e.
Echos de l’Assemblée des délégués 10 SVM Express
10-11
Opinions
11,13
Portrait de membre 15 Le Dr Henri Jaccottet ou le parcours d’un ancien président dont la vision de la SVM fut jadis traitée de révolutionnaire
Calendrier médical vaudois
Courrier du médecin vaudois
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La SVM, 175 ans et après?
Sommaire du Dossier L’union dans la diversité ou l’organisation et les missions de la SVM
La SVM a fêté en 2004 ses 175 ans Le CMV de décembre fait de cet événement le thème de son Dossier ou, plus exactement profite de cet anniversaire pour faire le point: quel est le rôle d’une association cantonale de médecine aujourd’hui et plus précisément celui de la SVM? Le secrétaire général Pierre-André Repond en rappelle les activités et décrit les dossiers urgents qui occupent son esprit et celui du Comité. Autres regards, autres opinions sur la SVM: ceux du président de la FMH, le Dr Jacques de Haller, et du président de la SMSR, le Dr Philippe Freiburghaus. Mais ce sont trois membres de la SVM qui auront le dernier mot de ce Dossier: ils disent ce qu’ils attendent, aujourd’hui et surtout demain, de leur association professionnelle.
Reflets et photos souvenirs de la manifestation qui a marqué le 175e anniversaire de la SVM 7 A chacun sa vérité sur le rôle de la SVM 8-9
Constellation ou nébuleuse? Pierre-An dré Repond Secrétaire général de la SVM
Les missions et les tâches de la SVM ont fortement évolué ces dernières années, sous la pression des changements structurels de la profession et de l’envi ronnement. Cette tendance va sans doute encore s’accen tuer dans la mesure des évolutions qui toucheront la médecine mais aussi des orientations décidées par le corps médical lui-même.
Mais la SVM ce sont avant tout les quelque 2400 membres1 ou mieux 2400 individualités indépendantes qui la composent. Ceux-ci sont organisés en 21 groupements de spécialistes, soit autant de métiers à l’intérieur de la médecine; en 16 groupements régionaux, soit autant de sensibilités locales ou régio
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l’heure posé à l’article 4 de nos statuts qui assigne quatre buts
Notre Société doit lutter constamment contre un risque d’isolement.
à notre Société: promouvoir
eune cadre de notrerespectueuse action est pour médecine de la déontologie médicale, assurer l’unité du corps médical vaudois et renforcer les liens avec les sociétés médicales des autres cantons, représenter et défendr~ les intérêts de ses membres, promouvoir le perfectionnement professionnel ainsi que les conditions nécessaires à l’exer cice de la profession.
nales; en six groupements d’activités spécifiques: médecins hospitaliers, médecins-cadres du CHUV, médecins en cliniques privées, médecins en EMS, médecins conseils de CMS, médecins scolaires. Ce sont autant de conditions de travail, de conventions, d’intérêts différents, voire divergents dont il y a
Courrier du medecin vaudois
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Constellation ou nébuleuse?
lieu, toujours, de rechercher la cohé rence et le dénominateur commun vers lequel faire converger des forces centri fuges sans cesse renouvelées.
Collectivité des membres fin 2004 EnvIron 2400 membres
C’est la raison d’être de l’Assemblée des délégués, le parlement des médecins vaudois, qui représente, au travers de ses 60 délégués, toutes ces composantes et a su, au fil des ans, procéder aux arbitrages nécessaires dans les domaines les plus sensibles: TarMed, réseau, garde, etc.
Assemblée des délégués 60 membrer représenlant: .16 greupemenis régionaux (l6délégués)
Faire converger des forces centrifuges vers un dénominateur commun.
.21 groupements de disciplines médicales (39 délégués)
Secrétariat g~rié;a[
6 groupements daclivité médicale spécilique (6 délégués) 7 membres
membres
Les relations avec l’extérieur se structu rent généralement sous la forme de conventions dont les principales sont: la convention cantonale TarMed, la con vention vaudoise d’hospitalisation, la convention d’hébergement, la conven tion collective des médecins-chefs qui vient d’être acceptée très largement en votation, celle des médecins agréés (en préparation), le mandat d’organisation de la garde médicale, le dépistage du cancer du sein, etc. Autant de dossiers épais, nécessitant d’innombrables séances de négociation, dont les effets sont lourds de consé quences, les mises économiques se chif frant par centaines de millions, mais aussi chargées d’enjeux médicaux essen tiels : secret médical, relation privilégiée médecin-patient, liberté thérapeutique, position du corps médical. Certains sujets sont d’une actualité brû lante et marquent des virages fonda mentaux pour la collectivité et les indi vidus. Il en est ainsi du TarMed et de ses corollaires, mais aussi de la révision de la LAMa ou du changement de statut des médecins hospitaliers qui passeront d’un statut complet d’indépendant à un statut de salarié ou du moins mixte. La SVM devra se redéployér autour des termes d’une nouvelle équation tendue entre unité et diversité. Ces relations externes prennent aussi la forme d’une présence active de la SVM aux niveaux romand (vice-présidence et secrétariat de la Société médicale de la Suisse romande) et national (Confé rence des présidents, Chambre médi
cale, commission des finances de la FMH, 67, Newlndex, bureau suisse de la neutralité des coûts TarMed, notam ment) qui oblige progressivement notre Président à se muer en ministre des affaires étrangères, condition de l’effi cacité de notre société dans un domaine de plus en plus centralisé. Notre Société doit lutter constamment contre un risque d’isolement en entre tenant des relations aussi régulières que possible tant avec ses partenaires médi caux qu’avec les organisations de la santé (hôpitaux, EMS, cliniques, soins à domicile, etc.), les organisations profes sionnelles (pharmaciens, infirmiers, phy siothérapeutes, etc.) ou de patients et d’assurés, les administrations et le monde politique. Tout cela ne saurait se faire sans s’appuyer non seulement sur les forces du secrétariat de la SVM mais aussi sur
un important réseau de compétences externes (dans les différents domai nes du droit et des assurances par exemple). Les buts exigeants assignés à la SVM et la haute idée que nous nous en faisons nécessitent d’exercer en même temps plusieurs métiers: négocieç représenter, communiquer, assurer le support logis tique des instances de la SVM, offrir des services et des conseils individuels à nos membres dans différents domaines (droit, gestion du cabinet, assurances, etc.), former (les Jeudis de la Vaudoise, TarMed), proposer des médiations entre individus ou communautés. Autant de missions délicates exigent souvent, compte tenu des forces en présence, de procéder à de difficiles choix de priorités oû l’intérêt général domine parfois. Alors la SVM: constellation ou nébu leuse? A vous de choisir!
La SVM en quelques chiffres* 8 membres forment le comité de la SVM 10 personnes travaillent au secrétariat général (soit 7,9 postes à 100%) 8 éditions du Courrier du médecin vaudois 8 matinées de formation continue (les Jeudis de la Vaudoise) 78 contacts avec les media 80 dossiers d’admission traités 90 circulaires envoyées à tous ou à une partie des membres 500 séances et réunions diverses ins~rites dans l’agenda commun 26000 appels téléphoniques 52000 lettres et courriels reçus ou envoyés 280000 photocopies *chiffres estimés 2004
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La SVM a fêté ses 175 ans
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Plusieurs actions ont marqué cette année le 175e anniversaire de la SVM. L’événement phare fut, sans nul doute, la manifes tation du 7 octobre 2004 qui a eu lieu à l’Aula des Cèdres à Lausanne.
SVM a été enrichie cette année par une réception réservée aux nouveaux membres qui ont pu a traditionnelle mieux faire connaissance Journée dedes la activités de leur société cantonale. Dans l’après-midi, la partie statutaire fut sui vie de la prestation de serment des nou veaux membres et de l’hommage rendu aux membres honoraires 2004. Plusieurs orateurs se sont adressés aux quelques centaines de membres pré sents. Citons les présidents de la SVM et de la FMH et le conseiller d’Etat CharlesLouis Rochat. Le thème de L’oedème de l’altitude et les problèmes d’adaptation de l’être humain à très haute altitude fut traité par le Professeur Urs Scherrer du Service de médecine interne du CHUV, et illustré par le témoignage du Docteur et aérostier Bertrand Piccard. La seconde conférence sur Le système suisse de santé: un luxe? a ramené l’au
ditoire sur terre. Martin Bernhardt, du groupe de médicométrie de l’université de Cenève, a su rendre passionnant son exposé tout en clarifiant les concepts et enjeux de sa spécialité. Enfin, la partie festive de cette journée a accueilli l’humoriste bien connu Yann Lambiel. Devant un auditoire ravi, celuici a revisité le Conseil fédéral, illustrant notamment Ruth Dreifuss découvrant les joies du TarMed et du code diagnos tic lors d’une consultation minutée chez son médecin. Autre grand moment de ce spectacle: Pascal Couchepin rebapti sant la SVM... Société des Véritables Martignenois! Ajoutons enfin que cette manifestation organisée par les colla boratrices du secrétariat général a bénéficié du soutien bienvenu de plu sieurs sponsors. Elle fut l’occasion de riches échanges entre les membres de la SVM, avant pendant et après l’excellent buffet! AF —
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Moment d’humour avec ann am le
Conversations nourries à la pause.
L’exposition La SVM d’hier à aujourd’hui: et demain? Point d’attraction pendant les pauses de la manifestation du 175’, cette exposition a été conçue par Catherine Saïb et Fariba De Francesco, avec le précieux concours du Dr Albert Mudry, médecin et historien. «Nous souhaitions inciter nos membres, mais également nos invités, à entamer une réflexion sur le système de la santé qui sorte des habituels critères politiques ou économiques. Il ne s’agit pas d’une étude historique au sens strict du terme mais plutôt d’une exploration du passé pour comprendre le présent et s’in terroger sur le futur», précise Catherine Saïb. Parmi les thèmes abordés sur les panneaux de l’exposition, citons les négociations avec les sociétés «d’autos-taxis» pour per mettre aux médecins de se déplacer à bon prix, la publicité
pour les ancêtres de nos ambulances; mais aussi les tracas quotidiens avec les débiteurs. A remarquer que la Carde médicale représentait déjà une source de difficultés et que la traque de l’exercice illégal de la médecine a beaucoup occupé la SVM. Quand on sait aujourd’hui le prix du surpoids et de l’inactivité de nos contemporains, il vaut la peine de lire la correspondance originale entre la SVM et le baron Pierre de Coubertin concernant la création de «cures de santé» dans un but de prévention. Découvrez ou redécouvrez les treize panneaux de cette exposition sur le site www.svmed.ch. Ils y seront visibles dans les premières semaines de 2005.
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Agir de façon reconnue pour une médecine de qualité Comment définissez-vous le rôle des sociétés cantonales face à ces défis?
Les points de vue des Drs Jacques de Haller et Philippe Freiburghaus, respectivement président de la FMH et président de la SMSR, font à l’évi dence partie du dossier sur le rôle de la SVM.
Dri. de Haller: Les sociétés cantonales,
dans toute leur diversité, sont appelées à une collaboration constructive avec une FMH qui se renouvelle et a fait voeu de transparence et d’ouverture; l’esprit de clocher (fût ce celui de la cathédrale de Lausanne...) n’est plus de mise, ni la méfiance militante qui a été celle des années passées; le Comité cen tral ne peut imposer une ambiance de travail de façon unilatérale!
Pas de politique de santé sans la FMH. Dr I de I-laller
Vous êtes depuis six mois à la tête de la FMH; quels sont les dossiers que vous allez traiter prioritairement et dans un proche avenir? Dr J. de Haller: A l’interne, la réforme
des structures de la FMH est une né cessité vitale pour nous garantir la cohésion nécessaire à agir de façon reconnue; malgré des processus théori quement démocratiques ces dernières années, des pans entiers du corps médi cal se sont sentis laissés pour compte ou spoliés, et cela ne peut plus être. Face à l’extérieur, il nous faut d’ur gence repréciser puis défendre ou imposer la place des médecins dans le système de santé: notre slogan sera «Pas de politique de santé sans la FMH”, et nous devrons assumer les risques liés à un profil plus clair, plus «parlant’>, du corps médical dans les débats. Que ce soit dans la perpétuelle révision de la LAMaI, dans le travail sur la com pensation des risques, dans la défini tion de critères de qualité ou d’écono micité, la FMH... connaît le sujet et doit être présente, respectée et entendue.
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Dans cet esprit, tant la réforme des structures que par exemple le travail sur la qualité et l’économicité (les contrats d’adhésion TarMed sont canto naux!) devraient pouvoir être le lieu d’une collaboration fertile; je l’appelle de mes voeux!
En tant qu’ancien président de la Société neuchâteloise de médecine, quelle est votre vision du rôle actuel et futur des sociétés cantonales? Dr Ph. Freiburghaus: Les SCM sont et
doivent rester le ciment du corps médi cal, le lieu de la solidarité sans faille entre les différents groupes de méde cins: spécialistes et omnipraticiens, hos pitaliers et indépendants. Elles restent aussi les partenaires des gouverne ments cantonaux. Elles sont hélas, de moins en moins partenaires directs des assureurs. Une fois la période de neu tralité des coûts passée, on peut espé rer toutefois que les cantons consti tuent à nouveau des espaces de négociations offrant l’avantage de la proximité.
La SVM? Soudée, solidaire et engagée Qu’attendez-vous prioritaire ment de votre société cantonale? Telle est la question que nous avons posée à trois membres de la SVM.
Dr Ph. Freiburyhaus.
A votre avis, comment se profile l’ac tion de la SMSR que vous présidez face aux dossiers chauds du moment? Or Ph. Freiburghaus: L’accession d’un médecin genevois à la présidence de la FMH et les nouvelles orientations qu’affiche récemment cette dernière réduisent peut-être momentanément la dimension du rôle de la Société médicale de la Suisse romande. Simul tanément la SMSR voit sa Revue se fondre dans une nouvelle identité. Du coup, il faut se rappeler que la SMSR exista avant la FMH et surtout, que la SMSR est un instrument au service des 5CM. Coordination, unification, par tage de ressources et proximité sont ses moyens. Défense d’une médecine de qualité satisfaisant les attentes légi times des patients comme des méde cins et, à l’occasion, mise en exergue de spécificités romandes sont ses buts essentiels. Les dossiers brûlants, particulièrement ceux contenus dans les projets actuels de révision de la LAMaI, concernent la FMH au premier chef mais la SMSR déploiera la plus grande énergie dans toute action d’envergure que les cir constances pourraient prochainement exiger!
Or Stéphane David, interniste, Lausanne: Est-ce risqué d’avancer que nous avons besoin de repères? Impossible de se tenir è jour sur les différents dossiers qui nous pressent, difficile de se fier à la FMH seule. J’attends donc un point de ralliement d’abord. Pas seulement sur les dossiers politiques ou économiques, mais aussi sur les dossiers éthiques, la formation continue, la place que nous souhaitons prendre dans la commu nauté, et un regard à long terme sur notre activité, ce dont notre travail de terrain nous prive souvent. Il y a un avantage d’autant plus net à «soigner» l’identité du médecin vaudois que les centres de décision se rappro chent de Berne. En quelque sorte, une FMH plus forte et dont les compétences s’accroissent devrait avoir pour consé quence une société cantonale plus sou dée et vivante, II y va de la qualité de notre profession, pour aujourd’hui et surtout pour l’avenir. Françoise Riquier psychiatre, Prilly: Qu’elle fournisse avant tout un soutien politique et logistique de longue durée à ses membres, surtout face aux enjeux du monde médical d’aujourd’hui. Dresse
J’attends d’elle et de ses dirigeants qu’ils s’engagent dans les projets et la défense des intéréts des médecins avec une poli tique d’ouverture en évitant au maxi mum l’utilisation de la langue de bois. D’autre part, elle devrait être un point de rencontre entre collègues et un moyen d’intégration facilité pour les médecins ayant fait leur formation hors canton ou à l’étranger. Merci à la SVM qui, à ce jour, a répondu efficacement à mes attentes. Nadine Crivelli, chirurgienne, val lée de Joux: Une société qui soit repré sentative de l’ensemble du corps médi cal, ce qui n’est pas chose facile étant donné les conditions de travail et les intérêts divers; également un lieu de réflexion commune sur les principes et l’avenir de la médecine dans le canton; et surtout un foyer de solidarité face aux pressions politiques et financières de plus en plus fortes et aux accusations dont le corps médical fait souvent l’ob jet. De par ces rôles, la SVM doit per mettre de lutter contre l’isolement et la solitude, fléaux qui touchent tous les médecins, que ce soit dans l’exercice de leur métier ou face aux contingences extérieures toujours plus stressantes. Dresse
Je voudrais saluer le travail accompli par ceux de nos collègues qui s’investissent sans compter pour les intérêts collectifs et sans qui la Société vaudoise de méde cine n’existerait pas. Interviews CBP
Interviews AF
Courrier du médecin vaudois Décembre 2004
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Le professeur Gerster a pris sa retraite
Brèves
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L’initiative «Oui à la médecine com plémentaire» vient de sortir et pro pose d’introduire dans l’article 118 de la Constitution fédérale la «prise en compte systématique des méde cines complémentaires». Cela ga rantirait des critères équitables en matière de recherche et fabrication aux normes pour ces médecines au même titre que pour l’allopathie. Pierre-Yves Maillard. conseiller national et vice-président du Parti socialiste suisse, a été élu le 24 octobre dernier au Conseil d’Etat vaudois, Il a pris la tête du Départe ment de la santé et de l’action sociale (DSAS). La tâche est lourde mais «on ne fait pas de politique si l’on veut avoir la vie facile», a-t-il déclaré au journaliste de 24 heures peu après son élection.
Agenda —
Les réunions du Groupe d’intervi sion en homéopathie auront lieu en principe tous les deuxièmes jeudis du mois dès janvier 2005 à la Salle du Grand-Pont à Lutry. Renseigne ments: Dr Ingo Schneider, Lausanne.
A lire
e Les
Editions Georg de Médecine et Hygiène publient «La formation des infirmières en psychiatrie», une his toire de l’école cantonale vaudoise d’infirmières et d’infirmiers en psy chiatrie de 1961 à 1966, écrite par Jérôme Pedroletti. «A l’heure où la profession infirmière se reconfigure è travers la mise en place des HES, se pose à nouveau la question de l’adap tation de la formation aux exigences de la réalité complexe des soins.» Pour commandes et renseigne ments: livres@medecinehygiene.ch
e Le
CEMCAV du CHUV publie «Le petit Rouvé”. atlas de dermatologie sous forme de thèse multimédia. Destiné en premier lieu aux étu diants, il sera une aide précieuse au diagnostic pour les praticiens non dermatologues. Renseignements: www.chuv.ch/cem cav/cemcav home/cemcav info.htm
1 O~ Courrier du medec,n vaudois
«65 ans... c’est vraiment dommage d’arrêter si jeune!» C’est en octobre 1976 que le Professeur Jean-Charles Gerster arrive au CHUV où il occupe successivement les fonctions de médecin adjoint au Service RMR du Professeur Yves Saudan puis, dès 1994, de médecin-chef sous la direction du Professeur Alexander Kail Li So. Il est nommé privat-docent et agrégé de la Faculté en 1979, professeur associé en 1987 et professeur ordinaire en 199g. Presque trente ans de bons et loyaux services dans notre hôpital universitaire et il part ou presque à la retraite en trou vant que «65 ans... c’est vraiment dom mage d’arrêter si jeune”l Cette phrase le caractérise tellement et traduit fidèle ment sa carrière bouillonnante d’activi tés. C’est ainsi qu’il a formé quasi tous les rhumatologues en fonction dans notre canton et beaucoup d’autres ailleurs dans le pays qui sont devenus professeur ou médecin-chef. C’est aussi ce qui lui a permis une telle prolixité d’articles (351 publications dont plus de 230 comme premier auteur dans les plus grandes revues mondiales qui lui valent une répu tation internationale). Et n’oublions pas les 7 thèses de doctorat qu’il a dirigées. Jean-Charles Gerster est le premier à rapporter en Europe sur la maladie de Lyme dont le germe Borrelia, transmis par les tiques, avait été identifié aux Etats-Unis quelques années auparavant.
Plus tard, c’est sur les microcristaux qu’il focalise son attention. (.4 Le Professeur Gerster mériterait mainte nant de figurer sur la couverture du N°33 de L’Hebdo, ce numéro d’avant les Jeux olympiques qui consacrait ses pages «Evénements» aux nouveaux retraités en pleine forme et débordant d’activi tés. Car à peine départi de son poste de médecin-chef, que le voilà revenu comme médecin adjoint. Une nouvelle jeunesse, un nouveau rôle qu’il assu mera comme superviseur des expertises dans ce service qu’il a longtemps dirigé. Merci à Jean-Charles de tout ce qu’il a apporté aux étudiants, à nous ses parte naires, à ses collaborateurs et à notre Faculté. Groupement des rhumatologues vaudois
Echos de l’Assemblée des délégués du 25 novembre 2005 A l’occasion de la 19e AD du 25 novembre dernier, les médecins vaudois ont accepté à la grande majorité les quatre points forts de l’ordre du jour: le budget tout d’abord, avec une légère augmentation des cotisations après plu sieurs années sans modification qui per mettra d’aller de l’avant dans les grands dossiers en cours; la Commission de déontologie ensuite, en surcharge chro nique de travail depuis deux ans déjà, verra une commission ad hoc se consti tuer afin de définir les modalités de son fonctionnement pour les années à venir; puis la mise en place d’une nou velle organisation du cours d’introduc tion pour les assistantes médicales générera transitoirement une légère
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augmentation des charges pour les médecins; et enfin, les modifications du nouveau règlement de la garde ont ancré le principe d’une taxe d’exemp tion pour les médecins ne participant pas à la garde médicale. CAP
Prochaines parutions No 1/2005 9 février 2005 (délai rédactionnel 31.2005) No 2/2005 23 mars 2005 (délai rédactionnel 11.2.2005)
Recommandations de l’IUMSP pour le développement des soins palliatifs L’institut universitaire de médecine sociale et préventive de Lausanne (IUMSP) a sou mis au comité de pilotage du Programme cantonal de développement des soins palliatifs un rapport décrivant la situation vaudoise au démarrage du programme. il dérive des résultats de l’évaluation les recommandations suivantes: les soins palliatifs ne devraient pas être limités aux derniers jours de vie et la prise en charge palliative précoce devrait être renforcée, à domicile tout comme en milieu institu tionnel. La prescription d’opiacés devrait être accompagnée d’un monitoring systématique de la douleur et d’autres symptômes au moyen d’instruments standardisés figurant dans le dossier, en sorte de pouvoir être consultés par tous les membres de l’équipe soignante et servir de base à l’ajustement des médicaments. L’appui et la formation en soins palliatifs destinés aux médecins traitants devraient figurer parmi les priorités, et aborder la question des soins palliatifs sans la limiter aux affections oncologiques. Cette dernière recommandation émane du fait que les indicateurs de soins palliatifs choisis ont permis d’observer une prise en charge pal liative plus faible parmi les personnes recensées par les CMS que pour celles héber gées en EMS et Hôpital C, notamment pour les patients non cancéreux. Une forte proportion de décès en milieu hospitalier est par ailleurs mise en évidence pour cette même population.
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A lire «Chirurgie orthopédique et trauma tologie ostéo-articulaire de l’adulte et de l’enfant”, publié aux éditions Médecine et Hygiène, sous la direc tion du Dr Michel Rûfenacht et co-écrit par l’équipe du Service de chirurgie orthopédique et de trau matologie de l’appareil moteur du HUC: ((Les connaissances en chirur gie orthopédique et traumatologie ostéo-articulaires avancent et se modifient profondément. (...) Ce livre représente un travail collectif oû toutes les facettes de la chirurgie ostéo-articulaire sont représentées.» Pour commandes et renseigne ments: livres@medecinehygiene.ch
Courrier du médecin vaudois Rcn’c dc I. Sodélé nodal,, dc wéd,dnc
Pour de plus amples informations, consulter le rapport sur http://www.iumsp.ch Prof. B. Santos-Eggimann, médecin adjoint 5. Paroz, chargée de recherches
Société vaudoise de médecine Route d’Oron 1, Case postale 76 lolo Lausanne 10 Tél. 021 651 0505— Fax 021 6510500 secgen@svmed.ch — www.svmed.ch
Rédacteur responsable Pierre-André Repond, secrétaire général
Cette rubrique n’engage que la responsabilité des signataires
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La pénurie, par tous les moyens La caisse-maladie CSS a eu la gentillesse de calculer et de nous communiquer des statistiques que nos programmes infor matiques balbutiants ont de la peine à nous donner. J’apprends ainsi que, entre janvier et mai 2004, comparative ment à la moyenne des deux années précédentes, pour les mêmes périodes, le nombre d’assurés de la CSS que j’ai examinés a augmenté de 8%, le nombre des consultations de 73%, alors que le coût moyen par patient a dimi nué de 33,4%. Nous savons que les coûts de la santé sont engendrés par les médecins. Il ne semble pas que je sois un cas isolé. On pourrait donc s’attendre, à la constatation de tels chiffres, que les cotisations d’assurance-maladie soient réduites. Or, rien de tel n’est annoncé pour l’année prochaine.
Ces chiffres confirment nos impressions: avec TarMed, il faut travailler plus pour gagner moins. Mais pourquoi travailler plus? A la nécessité économique: le cabinet doit survivre, s’ajoute une obli gation morale: nous ne pouvons pas refuser des soins à nos patients. Faute de relève, les listes d’attente pour les rendez-vous s’allongent ou pour pren dre des termes économiques, l’offre réduite n’est plus en mesure de faire face à la demande. La politique mise en oeuvre par nos autorités a pour but d’organiser la pénurie (cf. CMV No 4/2004): on pense qu’en empêchant les patients de consul tei on fera des économies. Ainsi, on interdit à nos jeunes confrères de s’ins taller, on tente d’imposer la fin de ccl’obligation de contracter», pour limi ter le nombre des actifs; pour se débar rasser des autres, on les force à se tuer au travail. Lorsqu’ils auront tous crevé, le but sera atteint. Dr P-O. Rosselet
Secrétaires de rédaction
catherine Borgeaud Papi! CBP Ag nés Forbat / AF (Rachat & Partenaires Lausanne) Comité de rédaction du CMV Dr Charles-A. Favrod-Coune Dr Jean-Pierre Randin Dr Patrick-olivier Rosselet Dr Louis-Alphonse crespo Dr Georges Buchheim Dr Francis Thévoz Réalisation et régie des annonces inEDIT Publications SA Chemin des Jordils 40 Case postale 74— 1025 Saint-Sulpice Tél. 021 695 95 95 — Fax 021 695 95 51 Illustrations Photos: Fariba De Francesco; A. Asteri (Journée du 175’) Dessin: Yves Giroud Le Comité de la SVM encourage ses membres à adresser un courrier de lecteur à la rédaction du CMV. lI prie toutefois les auteurs de se limiter à un texte de maxi mum 1500 caractères, espaces compris. Si le texte devait dépasser cette longueur, des coupures seraient apportées par la rédaction. Le comité de la SVM rappelle que la pré sence d’un encart publicitaire dans le CMV n’engage pas la SVM.
Courrier du médecin vaudois
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Fusion resHO
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• le fonctionnement du resHO, et en particulier celui du site de Saint-Loup, ne changera en aucune manière avant le 1er juillet 2005 au plus tôt;
CHYC
Chers(êres) Collègues, Comme vous l’aurez appris le 12 octobre par la conférence de presse du conseiller d’Etat Ch.-L. Rochat, la fusion des établissements hospitaliers resHO et CHYC aura lieu le 1er janvier 2005. M. Rochat a également annoncé le déplacement des lits d’hospitalisation de gynécologie-obstétrique et de pédia trie de Saint-Loup à Yverdon, et la fer meture du bloc opératoire durant la nuit et le week-end sur le site de SaintLoup, ceci en principe au 1er juillet 2005. Cette décision est désapprouvée formel lement par les médecins du resHO. De plus, suite à ces annonces, des inexacti tudes circulent dans la population. Aussi, le Collège des médecins-chefs de Saint-Loup aimerait préciser les point suivants:
• tous les services d’hospitalisation et de consultation ambulatoire générale et spécialisée, y compris la gynécologieobstétrique et la pédiatrie, ainsi que les urgences médico-chirurgicales et pédiatriques 24h124, les soins intensifs, le SMUR et le service d’ambulances continueront à étre assumés sans changement; • la sécurité des patients n’est en rien modifiée et les investissements néces saires d’entretien et de rénovation continuent à être réalisés; • les dates de modifications de fonc tionnement prévues au 1er juillet 2005 devront étre confirmées ultérieure ment et le Collège entend vérifier que les conditions d’accueil, de confort et de sécurité pour les patients seront remplies;
• il déplore l’absence de toute évalua tion rationnelle, même approxima tive, ayant conduit à une économie chiffrée par l’Etat à 3,8 millions de francs. Cela prouve le caractère pure ment politique de cette décision; • il souligne l’absence de respect de la planification sanitaire telle que pré sentée et adoptée par le Grand Conseil au printemps 2004 en ce qui concerne les délais de mise en oeuvre; • il dénonce l’absence de toute consul tation des médecins praticiens et hos pitaliers des régions couvertes par le resHO et le CHYC. Par conséquent, il est persuadé que des modifications d’activité sont nécessaires dans le canton pour correspondre aux besoins sanitaires de la population et s’engage à les promouvoir, pour autant qu’elles soient rationnelles et transpa rentes. Le Collège des médecins-chefs du resHO
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Portrait de membre
Dr Henri Jaccottet Le bonheur de s’engager pour sa profession
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Jaccottet à s’intéresser aux activités de la SVM dès Pou verture de son cabinet en u’est-ce 1960? «Je qui me a poussé suis le senti Dr concerné par les problèmes qui se posent entre les médecins, les malades, les caisses maladie et l’Etat» raconte-t-il. A l’époque déjà, il assiste régulièrement aux assemblées générales de la SVM et constate que le président assume d’écrasantes responsabilités, sans autre soutien que l’aide de sa propre secré taire. Le Dr Jaccottet et il n’est pas le seul pose aussi un regard critique sur les membres présents aux assemblées générales «peu à même de prendre des décisions qui engageaient pourtant l’avenir de la médecine de notre pays». Au milieu des années soixante, il fait partie des médecins qui décident d’agir et de créer le groupe des 21: ils sont traités de dangereux révolutionnaires par certains de leurs pairs. Le Dr Jaccot tet et le Dr Jean-Pierre Muller futur président de la SVM nouvelle mouture prennent exemple sur l’organisation professionnelle des médecins belges et oeuvrent à mettre en place des change ments fondamentaux à la SVM, avec les difficultés que cela suppose. «L’accepta tion des statuts, donnant une structure professionnelle à notre association, a constitué un véritable combat.)> En 1969, la SVM s’installe à la route d’Oron et engage monsieur Willy Schûpbach, son premier secrétaire général. «Doté de grandes qualités humaines, il maîtri sait l’ensemble des tàches administra tives dont nous avons ainsi compris l’im portance.» Parmi les nouveautés qui sont nées ces années-là, le Or Jaccottet cite les groupements régionaux, la vota tion générale pour toutes les décisions importantes ainsi qu’un service de per manence pour les membres et tous les interlocuteurs. Acteur de cette nouvelle vision de la SVM, le Dr Jaccottet ne rejoindra son comité qu’en 1974 et deviendra président en 1976, organi sant ses journées entre son cabinet, La Source et la SVM. —
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Le Dr Henri Jaccottet, ancien médecin interniste à Lausanne, a présidé la SVM de 1976 à 1978. Les combats notamment économiques étaient déjà à l’ordre du jour. —
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part active dans l’organisation des soins à domicile. Il s’est aussi agi de définir les compétences respectives des consulta tions extérieures des services du CHUV et des médecins installés. «Nous avons également réglé les archives avec la Bibliothèque cantonale et défendu notre position dans les questions liées au plan hospitalier cantonal. Je dois avouer que dans certaines commissions paritaires, il nous est parfois arrivé, face à des personnes formées à la stratégie et à la négociation, de nous faire avoir... C’est dire que nous avons dû gérer quelques conflits! On parlait aussi des économies que nous devions nous imposer~ après l’euphorie des années soixante, et nous avons livré des batailles concernant les tarifs. Heureu sement, j’ai toujours été efficacement secondé par les membres du comité.))
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Les grands thèmes des deux années de présidence du Dr Jaccottet furent nom breux: créer des commissions de travail ad hoc pour préparer les décisions concernant en particulier la garde, «un vrai serpent de mer», ou prendre une
Parmi les nombreux entretiens et négo ciations, ceux avec Claude Perey, chef du Département de la santé publique «Un vrai homme d’Etat, disponible et ouvert» ont marqué le Dr Jaccottet. Autre bonheur au cours de ses années de présidence: il a personnellement reçu chaque nouveau membre de la SVM. —
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Et si c’était à refaire? «Oui, sûrement, je m’engagerais. Voire, si j’avais la cin quantaine aujourd’hui, je rejoindrais volontiers le comité!» A 79 ans, le Dr Jaccottet ne reste pas inactif: il vient d’achever un manuscrit consacré aux réflexions sur ses nombreuses lectures, intitulé Glané au fil des jours et qui devrait paraître en 2005. .
Courrier du médecin vaudois
Agnès Forbat Décembre 2004•
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Calendrier médical vaudois
Période du 10 janvier au 26 février 2005 Mardi 11 janvier 2005
Vendredi 21 janvier 2005
11h-12h: Conférence de ~IUMSP — Prof. B. Terracini: «Cancer registries» — Lausanne, rue du Bugnon 17, salle de colloques de l’institut universitaire de méde cine sociale et préventive — Renseignements: Mme C.Turrian, tél. 021 314 7321. 12h15: Séminaire de l’institut de pharmacologie et de toxicologie — Dr Igor Stagljar (2H): «High-throughput anaiysis of yeast and human membrane protein inter actions using the membrane yeast two-hybrid (MbYTH) technology» — Lausanne, Institut de pharma cologie et de toxicologie, rue du Bugnon 27, entrée C3, 1er étage, salie de conférence — Renseignements: site internet http://uniLch/ipharm/seminaire.html
Jeudi 13janvier 2005 9h-12h: Colloque du DHURDV — Nyon — Renseigne ments: Or R-G. Panizzon, tél. 021 31403 50. Septiéme journée Forum Santé — «La santé, une pénu rie programmée?» - Montreux, Hôtel Montreux Palace — Renseignements et inscriptions: Forum santé, e-mail: forumsante@sanofi-synthelabo.com, site internet: www.forumsante.ch 14h: Symposium du Service de neurologie — Profes seurs M. Giroud (Dijon), C. iadecola (New York), H. Lassmann (Vienne) et C. Lubenki (Paris): «Mort neuronale dans la sclérose en plaques et les accidents vasculaires cérébraux: similaire ou différente?» — Lau sanne, CHUV, auditoire Versin — Renseignements et inscriptions: Secrétariat du Service de neurologie, fax 0213141256. 14h15-15h45: Conférence du CEPUSPP — Dr R-H. Castel, Paris: «La question psychiatrique du trans sexualisme est-elle définitivement réglée?» — Prilly, auditoire de la clinique psychiatrique universitaire, site de Cery — Renseignements: Secrétariat du Prof. R Guex, Mme S. Lippune~ tél. 021 3142841.
Vendredi 14 janvier 2005 8h30-1 7h: Module de formation continue universi taire en pelvipérinéologie — «Urologie et coloproctolo gie pédiatrique» — Renseignements et inscriptions: Service de formation continue de l’UNIL, tél. 021 6922290, e-mail: formcont@unil.ch
Mardi 18 janvier 2005 8h-9h: Formation continue du département de pédia trie de Lausanne — Dr C. de Courten: «Ophtaimolo gie/génétique: urgences d’ophtalmologie: cas choisis» — Lausanne, CHUV — Renseignements: Dr E. Roulet, tél. 021 31435 63. 9h-10h: Formation continue du département de pédia trie de Genéve — Dr A. Bottani: «Ophtalmologie/géné tique: retard mental lié à l’X» — Genève, HUG — Ren seignements: Dr Ph. Eigenmann, tél. 022 382 45 31. 11h-12h: Conférence de l’IUMSP — Or W. Weiss: «Health Surveys» — Lausanne, rue du Bugnon 17, saUe de colloque de l’institut universitaire de médecine sociale et préventive — Renseignements: Mme C. Turrian, tél. 021 3147321.
Jeudi 20janvier 2005 Symposium CNS — «Gériatrie moderne: défis de la neurologie et la psychiatrie» — Montreux, Centre de congrès et d’exposition — Renseignements et inscrip tions: Or Schlegel, Pharmamarketing AG, tél. 041 748 7600,faxO4l 7487611, e-mail: s.willimann@schlegelpharma.ch 11h-12h: Conférence de l’IUMSP — Prof. J. Koplan: «Surveillance of behavioral risks factors» — Lausanne, rue du Bugnon 17, salle de colloques de l’institut universitaire de médecine sociale et préventive — Ren seignements: Mme C. Turrian, tél. 021 3147321.
1 6 . Courrier du médecin vaudois
15h: Manifestation en l’honneur du Dr François Méan — Conférence scientifique: Or J. Besson «Alcoologie, vers un savoir réconcilié», Dr R-A Raeber «Panorama des nouvelles menaces biologiques: perception et réalité, discours et action», Dr J-R Zellweger «Succès et échecs de la lune contre la tuberculose». Apéritif dès 17h15 — Lausanne, CHU\~ auditoire A.-Yersin — Renseignements et inscriptions: SSF~ 021 316 42 48, fax 021 31642 72. e-mail: info@ssp.vd.ch
Mardi 25 janvier 2005 11h-12h: Conférence de l’IUMSP — Prof. A. Spira: «Création d’un atelier parisien de santé publique» — Lausanne, rue du Bugnon 17, salle de colloques de l’institut universitaire de médecine sociale et pré ventive — Renseignements: Mme C. Turrian, tèl. 021 31473 21.
Jeudi 27 janvier 2005 15h-17h30: Colloque de formation continue du ser vice de cardiologie du CHIJV Professeurs W. Riesen, J-C. Defesche, J. Cornuz: «Prévention primaire: évalua tion globale du risque cardio-vasculaire. Hypercholes térolémie familiale. Tabagisme: impact d’une consulta tion spécialisée» — Lausanne, CHU’~t auditoire A. Tissot — Renseignements: Dr A. Jaussi, tél. 02442552 44.
Mardi 1er février 2005 9h-1 7h: Formation continue universitaire: Médecine communautaire et société. «Apartheids médicaux: nouveaux défis pour la santé communautaire» — Pro fesseurs Holly. Domenighetti. Mougeot, Geoffard et M, Laurent Bonnard, journaliste RSR: «La santé: trop chére ou trop bon marché?» — Lausanne, PMU — Ren seignements et inscriptions: Formation continue UNIL, Mme Kunzli, tél. 021 692 22 93, e-mail : laurence.kunzli@unil.ch Jeudi 3 février 2005 9h-12h: Jeudi de la Vaudoise — «L’insuffisance car diaque en 2005» — Lausanne, CHUV, auditoire CésarRoux — Renseignements et inscriptions: SVM, tél. 021 651 0505, fax 021 651 0500, e-mail: formationconti nue@svmed.ch, site internet: ~w.svmed.ch 9h-12h: Colloque du DHURDV — Nyon — Renseigne ments: Or R-G. Panizzon, tél. 021 31403 50. 16h30-18h: Colloques communs ILJMSP-IST — Dr A. Klipstein (ZH): «Musculoskeletal diseases: prevention andlor intervention?» — Lausanne, rue du Bugnon 17, Salle de colloques de l’Institut universitaire de méde cine sociale et préventive — Renseignements: iS~ Mme Anita Martin. tél. 021 314 73 26. site internet: ~wiurst.ch
Mardi 8 février 2005 9h-1 7h: Formation continue universitaire: Médecine communautaire et société. «Apartheids médicaux: nouveaux défis pour la santé communautaire» — Drs Papart, Kiefe~ Singy, Vannotti et M. Laurent Bonnard, journaliste RSR: «Combien de vitesses pour la santé en Suisse?» Lausanne, PMU — Renseignements et ins criptions: Formation continue IJNIL, Mme Kunzli. tél. 021 692 22 93, e-mail: Iaurence.kunzli@unil.ch
Jeudi 10 février 2005 14h-16h30: Formation continue du Service d’immu nologie et d’allergie — «Allergies — Allergènes mono clonaux: intérêt diagnostique et thérapeutique. Déve loppements en immunothérapie» — Lausanne, auditoires CHUV ou PMU (selon programme spéci fique) — Renseignements et inscriptions: Mme Pier rette Braun, Cl-IIJV, tél. 021 314 07 90. site internet: ~‘w.immunologyresearch.ch
Décembre 2004
14h15-15h45: Conférence du CEPUSPP — Dr L. Hol zer: «Les inquiétantes surprises de la maturation céré brale à l’adolescence» — Prilly, auditoire de la clinique psychiatrique universitaire, site de Cery — Renseigne ments: Secrétariat du Prof R Guex, Mme S. Lippuner, tél. 021 3142841.
Vendredi 11 février 2005 8h30-1 7h: Module de formation continue universitaire en pelvipérinéologie — «Sexologie» — Renseignements et inscriptions: service de formation continue de l’UNIL, tél. 021 692 2290, e-mail: formcont@unil.ch
Jeudi 17 février 2005 17h30: Conférence de la clinique de la Métairie — Dr A. Horvath (Zùrich): «Suicidalité sous traitement antidépressif avec SSRI» — Nyon, Clinique de la Métairie — Renseignements et inscriptions: Clinique de la Métai rie, tél. 022 363 20 20, e-mail: contact@lametairie.ch
Mardi 22 février 2005 9h-17h: Formation continue universitaire: Médecine communautaire et société. «Apartheids médicaux: nouveaux défis pour la santé communautaire» — Drs Gervasoni et Graz, M. Gonseth réalisateur et M. Lau rent Bonnard, journaliste RSR: «Santé et mondialisa tion: nouvelles inégalités?» — Lausanne, PMU — Ren seignements et inscriptions: Formation continue UNIL, Mme Kunzli, tél. 021 69222 93, e-mail: iaurence.kunzli@unil.ch
Jeudi 24 février 2005 8h30-18h: Formation continue: Troubles du compor tement alimentaire — Or V. Giusti: «L’alimentation» Lausanne, Site des Hospices-CHIJV — Renseignements et inscriptions: Service de formation continue de l’IJNIL, tél. 021 69222 90, fax 021 692 22 95, e-mail: formcont@unil.ch 14h-17h: Formation continue: Santé et Migration — Modérateurs: Professeur I. Rossi et Dr M. Gheri «Les parcours des migrants» — Lausanne, auditoire de l’Hô pital de l’Enfance, 4» étage — Renseignements (entrée libre): Mme Simone Chardon, PMU, tél. 021 31461 00, e-mail: simone.chardon@hospvd.ch 15h-17h30: Colloque de formation continue du service de cardiologie du CHUV — Professeurs M. Schapira et R Vogt: «Anticoagulation en cardiologie: mise à jour. Traitement antipiaquenaire: mise à jour» — Lausanne, CHU\~ auditoire A. Tissot — Renseigne ments: DrA. Jaussi, tél. 024 425 5244.
Jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26 février 2005 Formation continue universitaire: Troubles du compor tement alimentaire 24.02.05: 8h30-18h: DrV. Giusti: «L’alimentation» 25.02.05: 8h30-18h: Prof R-A. Michaud: «Définitions, concepts et épidémiologie» 26.02.05: 8h30-18h: Or G. Gabris: «Descriptions des grands syndromes» Lieu: La formation aura lieu sur le site des Hospices CHU\~ Lausanne. Renseignements et inscriptions: Service de formation continue de l’IJNIL tél. 021 692 22 90, fax 021 692 22 95, e-mail: formcont@unii.ch
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de service étendues
Slmvaetin-Mepha C: Simvastatinum. Excipients: Antioxydants: hydrotyaxsisoie butylé 5320, excipient pro compresso obduclo. I: Nypercttotestérotémie primitive, formes mixtes d’hyperlipidémie et Itypercholestérolémle familiale fsétérotygote. Cardiopsthle coro nsire et hypercltoleslérolénlie. Poeologle: Nyperchoiestérolémle primitive. formes mixtes d’hypedipidéntlie: dose initiale pour tout les petients lOmg par jour es dose unique te toir. Cardiopathie coronaire: dose initiale 2Omg par jour, dote maximale éOmg pli jour, Adaptations posologiques: voir Compendium Suisse des Médicaments. CI: Hypemensibilité à l’égard de l’un des conssituenla de ce médicement. H4patopalhie active ou sscessios pemistante des Irassaminsses séri ques d’étiologie indésersninée. G,ossessatsiaitemens (catégorie de srossesse Q, Ne pas sdminislmr aus ertfsnss. M lace en garde et précautiona: Avant le début du traitement et périodiquesiiens par la mille, contrôle des fonctions hépatiques pendant la prersiére année de lrsilennesl ou jusqu’à une année après la demiére sugmentasion de la dose. Interrompre le srallernens si myopathie. Effets indésIrables: Les plus fréquents: douleurs abdominales, constipalios, flatulence, nausée. Autres: asshénie. céphalées, diarrhée, esanshàmes. dyspepsie. Rares: vomissement, pancréalile. hépatite. anémie. Syndrome d’hypemensibililé. Myopelhle, crsmpes et douleurs muacuiaims, rhsbdomyolyae. InteractIons: Le gemfibrozil et les sulres fibrsses, de ménse que la niacine à des doses hypolipémianses (e Ig/jourj augmentent le risque de myopathie. Ce risque est également augmenté 10m de l’administration coscomisanle d’acide nicosinique. de cycloaporine, d’ifrscosazole, de késoconszole, d’éMhro.sycine, de clarithromyclne, d’inhibiteurs des prosésses VIN al de néfazodone. Dérivés couinsriniques j20—4tmgljourj: eifet ansicoasulant modérément augmenté. Jus de grapefruits en grsndes quantités (nseracsion avec la CYP3A4). LIas.: B, Pour les informations com pIétas. consulter le Compendium Suisse des Médicamenta. Vous trouverez d’sssres lntonmaliotss sur Simvastin-Mepha’ à l’adresse de notre Service Listérature: medlzinschweizomepha.ch Mepisa Pharlna SA, CH’4147 AesolVBL, Tél. 061 70643 43, Fax 061 705 4365 www,mephe.ch