Mission Égalité Femme-Homme

Page 1

LIVRET DES PARTICIPANTS

MISSION ÉGALITÉ FEMME-HOMME DU 26 AVRIL AU 1ER MAI 2015


SOMMAIRE 1. L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE AU QUÉBEC 1.1. APERÇU DE LA SITUATION DES FEMMES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL AU QUÉBEC

3 3

1.2. POLITIQUES PUBLIQUES ET LÉGISLATIONS FAVORISANT L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE AU QUÉBEC 4 1.3. MESURES ET PROJETS EN FAVEUR DE LA DIVERSIFICATION PROFESSIONNELLE 6

2. PRÉSENTATION DES INSTITUTIONS ET ORGANISATIONS VISITÉES

7

3. RESSOURCES EN MATIÈRE D’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

10


INTRODUCTION Ce livret a été rédigé à l’attention des participants de la mission Région Île de France en matière d’égalité professionnelle au Québec. Cette mission, organisée par l’Office franco-québécois de la jeunesse (OFQJ), se déroule du 26 avril au 1er mai 2015 et débute à la Ville de Québec pour se poursuivre à compter de jeudi à Montréal. Les objectifs de cette mission sont les suivants : 1. Découvrir la formation professionnelle au Québec 2. Cerner les mesures prises au Québec pour favoriser l’égalité professionnelle.

࢝​࢝Quels sont les acteurs (institutionnels, professionnels, etc..) qui agissent sur le sujet au Québec ? ࢝​࢝Comment favorise-t-on l’égalité dans l’emploi via la formation ? Comment les professionnels sontils formés à cette question ? ࢝​࢝Comment peut-on sensibiliser les jeunes en formation professionnelle ? Dans ce livret, nous dressons un portrait de l’égalité professionnelle au Québec et identifie les ressources pertinentes et les politiques publiques qui soutiennent cette égalité. Bonne lecture et bon séjour sous le signe de l’égalité au Québec  !

1. L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE AU QUÉBEC 1.1. APERÇU DE LA SITUATION DES FEMMES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL AU QUÉBEC1 Les femmes sont de plus en plus présentes sur le marché du travail. Bien qu’encore inférieurs à ceux des hommes, les taux d’activité et d’emploi des femmes n’ont jamais été aussi élevés. Les avancées des femmes sont également remarquables sur le plan de la scolarisation. ࢝​࢝En 2014, 70,4 % des femmes occupent un emploi, contre 41,3 % en 1976 ;

࢝Le ࢝ taux de bachelières a également plus que doublé depuis 1990 et elles sont plus nombreuses à avoir poursuivi leurs études jusqu’à l’université soit 25,5 % des femmes vs 23,8 % des hommes (2014) ; ࢝​࢝Les filles et les femmes affichent une performance scolaire élevée. En 2011-2012, 97,5 % des filles obtiennent un diplôme du secondaire (contre 89,1 % pour les garçons) Malgré ces avancées, les iniquités entourant la situation des femmes perdurent sur le marché du travail. Certains groupes de femmes sont particulièrement vulnérables sur le marché du travail ou à risque de sous-emploi : ࢝​࢝En 2011, 23,3 % des femmes sans diplômes d’études secondaires occupent un emploi (40,2 % pour les hommes) ࢝​࢝Les mères monoparentales ayant un enfant de moins de 3 ans présentent un taux d’emploi inférieur à 50 %. En comparaison en 2007, le taux d’emploi des mères de jeunes enfants dans une famille biparentale s’établit à 73 % ࢝​࢝En 2010, le taux d’emploi des femmes de 55 à 64 ans est de 57,4 % comparativement à 67 % pour les hommes de la même tranche d’âge 1. Ces données statistiques sont tirées des portraits statistiques du Comité consultatif femmes (www.cc-femmes.qc.ca) et de l’étude récente du Conseil du statut de la femme (CSF) « Portrait des Québécoises en 8 temps » disponible sur www.csf.gouv.qc.ca

3


࢝​࢝En 2006, le taux d’emploi des femmes âgées de 15 à 64 ans ayant une limitation fonctionnelle était de 35,8 % comparativement à 44,9 % des hommes ayant ces mêmes caractéristiques ࢝​࢝En 2006, 55 % des femmes issues des minorités visibles occupaient un emploi, comparativement à 67 % chez leur pendant masculin ࢝​࢝En 2006, le taux d’emploi des immigrantes arrivées récemment au Québec (5 ans ou moins) était de 46 % alors que celui-ci s’élève à 62 % pour leurs homologues masculins De plus, le marché du travail demeure fortement ségrégué avec des conséquences majeurs sur la qualité des emplois occupés par les femmes : les emplois occupés par ces dernières sont beaucoup moins diversifiés et rémunérateurs que ceux des hommes : ࢝​࢝On compte 33 professions à prédominance féminine contre 81 pour les professions à prédominance masculine ; ࢝​࢝Signe de ghettoïsation, huit des dix principales professions occupées par les femmes en 2005 se regroupent dans deux catégories; soit les emplois de bureau et de services. Sur le plan de la scolarisation, on retrouve cette même différenciation : ࢝​࢝Les femmes et les hommes s’orientent vers des professions et des métiers différents. En 2013-2014, trois secteurs (administration, commerce et informatique; santé; soins esthétiques) regroupent plus des trois quarts (76,4 %) des étudiantes inscrites à la formation professionnelle au secondaire. La concentration est moins prononcée du côté des garçons, puisque les cinq secteurs qui les attirent en plus grand nombre représentent moins des deux tiers (60,4 %) du total des inscriptions masculines à la formation professionnelle. Ces secteurs sont : bâtiment et travaux publics; administration, commerce et informatique; électrotechnique; entretien d’équipement motorisé; métallurgie. En 2013-2014, au collégial technique, les filles privilégient les techniques biologiques (35,9 % des étudiantes) et les techniques humaines

4

(30,8 %), alors que les garçons préfèrent les techniques physiques (31,3 % des étudiants) et les techniques administratives (30,8 %) ; ࢝​࢝Au premier cycle de l’université, les sciences de l’administration attirent, en 2013-2014, 20,8 % des étudiantes et 22,9 % des étudiants, tandis que les sciences humaines regroupent 22,1 % des étudiantes et 15,8 % des étudiants. Les hommes sont majoritaires en sciences appliquées, où ils constituent 74,8 % des effectifs étudiants; les femmes, elles, représentent 76,2 % des effectifs étudiants en sciences de la santé. À l’automne 2013, la majorité des personnes nouvellement diplômées dans les domaines suivants sont des femmes : sciences de l’éducation (79,5 %), lettres (71,2 %), sciences humaines (69,2 %), sciences de l’administration (55,6 %), droit (62,5 %) et arts (62,7 %). En 2013, les femmes sont devenues majoritaires parmi les personnes diplômées du premier cycle en sciences pures. Elles constituent en effet 51,6 % de ces dernières. Cette situation a un impact sur la situation économique des femmes, dont, en 2007 : ࢝​࢝Le salaire moyen des femmes de 15 à 64 ans employées à temps plein est 19.20 $ (21.60 $ pour les hommes, un écart de 11 %) ; ࢝​࢝Près d’une femme sur cinq (20 %) gagne moins de 10 $ de l’heure ; ࢝​࢝Le revenu annuel des femmes reste inférieur à celui des hommes (2005, 29 % de moins).

POUR ALLER PLUS LOIN

« La nouvelle étude publiée par le Comité consultatif Femmes, Les femmes et le marché du travail au Québec  : portrait statistique  » , réalisée par l’économiste Ruth Rose  http://www.cc-femmes.qc.ca/ ETUDE_CCF_RRose_VF.pdf


1.2. POLITIQUES PUBLIQUES ET LÉGISLATIONS FAVORISANT L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE AU QUÉBEC Il existe au Québec des dispositifs législatifs importants visant à instaurer l’égalité en milieu de travail. Le Québec est souvent considéré à l’étranger comme un modèle progressiste ; plusieurs pays cherchent d’ailleurs à mieux connaître l’expérience québécoise en cette matière afin de s’en inspirer dans l’élaboration de leurs politiques. En particulier, deux types de lois suscitent de l’intérêt : les programmes d’accès à l’égalité et la loi proactive en matière d’équité salariale. LE CADRE INSTITUTIONNEL EN MATIÈRE D’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE Le Québec s’est doté, en 1975, de la Charte des droits et libertés de la personne. Celle-ci interdit toute discrimination, notamment en matière d’emploi (art. 16 et 19), sur la base de divers critères dont le sexe. Elle stipule, depuis 1982, que sont légales les mesures temporaires prises pour corriger les effets de la discrimination historique sur les groupes cibles et pour prévenir tout nouvel effet discriminatoire. Ainsi, des mesures d’équité en emploi, de redressement et de soutien sont permises lorsqu’elles respectent les paramètres fixés par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ). Toutefois, le peu de progrès réalisé dans le monde du travail suite à la ratification de ces lois a entraîné l’adoption de diverses mesures législatives en matière d’équité en emploi, tant au Canada qu’au Québec. Parmi celles-ci, on trouve les Programmes d’accès à l’égalité (PAE) LES PROGRAMMES D’ACCÈS À L’ÉGALITÉ : FAVORISER L’ÉGALITÉ DES FEMMES EN EMPLOI En 1985, est introduit dans la Charte des droits et libertés de la personne (CDLP), la partie III, chapitre spécifique qui est consacré aux PAÉ. Elle encadre l’élaboration et l’implantation de programmes d’accès à l’égalité dans les entreprises et les organisations québécoises et confie également diverses responsabilités à la Commission. Les PAE permettent de remédier à une situation discriminatoire historiquement construite et corriger ses effets en accordant à ceux qui connaissent des désavantages des mesures de rattrapage. Sur le long terme, il s’agit, par un effet d’entraînement lié à la présence d’une masse critique des représentants des groupes historiquement exclus, d’assurer le maintien des effets obtenus dans les milieux bénéficiant des programmes d’accès à l’égalité.

Les programmes d’accès à l’égalité permettent de contrer la discrimination en emploi. Ces programmes s’adressent aux organismes publics (municipaux, des réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux et sociétés d’État), à certaines entreprises privées ainsi qu’à certains organismes gouvernementaux. Les groupes victimes de discrimination visés par les programmes sont notamment les femmes. Ils ont été créés pour que les membres de groupes victimes de discrimination soient représentés équitablement au sein de leur personnel. Leurs objectifs ? ࢝​࢝Assurer une représentation équitable des personnes issues de groupes victimes de discrimination dans tous les types d’emploi d’une organisation; ࢝​࢝Repérer et corriger les règles et pratiques en gestion des ressources humaines susceptibles d’avoir des effets discriminatoires UN EXEMPLE DE PAE : La mise sur pied d’un programme d’accès à l’égalité par le Service de police de la Communauté Urbaine de Montréal (SPCUM) a permis une augmentation de la représentation des femmes parmi les agents de police de quartier et les agents auxiliaires passant ainsi de 10,2 % à 20 % sur la période allant de 1991 à 1998. Cette progression se doit d’être nuancée, notamment à la lecture du bilan de la SPCUM de 2006 et des données concernant la présence féminine par grade ; celle-ci n’est que de 12,1 % au grade de sergent ainsi qu’au grade de commandant.

POUR ALLER PLUS LOIN

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ)  http://www.cdpdj.qc.ca L’ÉQUITÉ SALARIALE Depuis les années 1990, le Québec met l’accent sur la réduction des inégalités de salaires avec pour objectif d’atteindre dans toutes les entreprises l’équité salariale. L’équité salariale a pour objet d’assurer un salaire égal pour un travail de valeur égale sans discrimination. Alors que l’accès à l’égalité a pour objectif d’assurer une égalité de représentation des femmes dans les emplois dont elles ont été traditionnellement exclues, l’équité salariale veut rendre équitable la rémunération des emplois dans lesquels elles sont concentrées. L’idée ? Attribuer à des emplois traditionnellement occupés par des femmes un salaire égal à celui d’emplois traditionnellement occupés par des hommes, même si ces postes

5


sont différents, pourvu qu’ils soient de même valeur ou de valeur comparable dans l’entreprise. Une loi a été votée en ce sens le 21 novembre 1996 : elle prévoyait ainsi que tous les employeurs de 10 salariés ou plus déterminent les réajustements nécessaires pour atteindre l’équité salariale. En 2006, le bilan est mitigé : seules 47 % des 60000 entreprises concernées se sont pliées à la loi, 38 % ayant préféré le statu quo. D’où un renforcement sur la période 2009-2011 des obligations des entreprises, avec un dispositif de sanctions sous forme de rattrapage rétroactif des salaires. Et les conséquences se sont fait sentir : alors qu’en 1997, les femmes gagnaient en moyenne 15,06 dollars de l’heure contre 18,05 pour les hommes, en 2011, l’écart se resserre petit à petit : elles gagnent 20,11 dollars contre 22,81 pour leurs collègues masculins.

POUR ALLER PLUS LOIN

La Commission de l’équité salariale (CES) http://www.ces.gouv.qc.ca/ LES POLITIQUES PUBLIQUES D’EMPLOI FAVORISANT L’ÉGALITÉ

࢝​࢝La Stratégie d’intervention à l’égard de la main-d’œuvre féminine La Stratégie d’intervention à l’égard de la main-d’œuvre féminine constitue la politique gouvernementale principale en ce qui a trait aux femmes et à l’emploi. Elle a été adoptée en 2001. Dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique gouvernementale en condition féminine Pour que l’égalité de droit devienne l’égalité de fait (2006), la Stratégie a été actualisée à la lumière des changements qu’a connus le marché du travail et de bilan des interventions réalisées depuis 2001. La Stratégie qui s’inscrit dans la continuité de celle de 2001, comprend deux grands axes d’intervention : ࢝​࢝La connaissance, reconnaissance et la prise en compte de la problématique de la main-d’œuvre féminine; ࢝​࢝La diminution des obstacles à l’intégration et au maintien en emploi de la main d’œuvre féminine.

Cette politique d’Emploi-Québec soutient notamment la diversification professionnelle avec, par exemple, les mesures suivantes : ࢝​࢝Faire la promotion des métiers et professions qui offrent de bonnes perspectives d’emploi (à la fois ceux traditionnellement masculins et ceux traditionnellement féminins) et à informer les femmes des possibilités offertes par ces métiers et des compétences requises pour l’exercer; ࢝​࢝Soutenir les entreprises en vue de l’intégration et du maintien en emploi des femmes dans les professions et métiers traditionnellement masculins, notamment dans le contexte des activités des comités régionaux du Pacte pour l’emploi ou d’autres lieux de concertation. Cette stratégie est actuellement en cours d’actualisation. Elle est disponible à cette adressehttp://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/publications/pdf/00_imt_ femmes_strategie.pdf

࢝​࢝La politique pour l’égalité La politique gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes, intitulée « Pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait », a été lancée publiquement en décembre 2006. Cette politique trace la marche à suivre pour les dix prochaines années. Un premier plan d’action document a été mis en œuvre pendant la période 2007-2011, accompagné de nouveaux investissements de 34 M $. S’inscrivant dans la poursuite de ce premier plan d’action, le Plan d’action gouvernemental pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2011-2015 prévoit 102 actions, de 26 ministères et organismes gouvernementaux, visant à faire progresser l’égalité des sexes dans plusieurs sphères de la vie courante. Ce récent plan d’action prévoit des mesures en faveur de l’égalité en emploi. Parmi celles-ci : ࢝​࢝Favoriser la concertation en matière d’accès des femmes aux métiers non traditionnels et de mixité des professions ࢝​࢝Promouvoir les carrières scientifiques et technologiques d’avenir auprès des femmes ࢝​࢝Favoriser la diversification des choix scolaires et professionnels des filles et des garçons ࢝​࢝Améliorer l’intégration socioprofessionnelle des personnes immigrantes nouvellement arrivées au Québec On peut prendre connaissance de cette politique à cette adresse http://www.scf.gouv.qc.ca/index.php?id=5

6


1.3. MESURES ET PROJETS EN FAVEUR DE LA DIVERSIFICATION PROFESSIONNELLE Depuis plus de quarante ans, le mouvement des femmes travaille à développer l’accès pour les femmes aux métiers non traditionnels (ou majoritairement masculins) afin de couvrir un éventail de choix dans tous les secteurs de la formation professionnelle et du marché du travail. Pourtant, quarante ans plus tard, où en sont les femmes ? Le constat montre que le marché du travail demeure encore fortement sexué et que l’accès pour les femmes à certains métiers et domaines professionnels est toujours aussi difficile. En réponse à cette ségrégation professionnelle, des actions ciblées ont été mises en œuvre : ࢝​࢝Une des initiatives gouvernementales les plus importantes visant à encourager les étudiantes à intégrer des domaines traditionnellement masculins provient du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Le concours Chapeau, les filles ! (http://www.mesrs.gouv. qc.ca/chapeaulesfilles/), par l’octroi de bourses, favorise la diversification des choix scolaires des filles et encourage celles qui sortent des sentiers battus à persévérer jusqu’à l’obtention de leur diplôme. Le volet Excelle Science (http://www.mesrs.gouv.qc.ca/ chapeaulesfilles/) du concours poursuit les mêmes objectifs au niveau universitaire. ࢝​࢝Plusieurs autres mesures gouvernementales soutiennent la diversification des choix professionnels des femmes notamment la Bourse Irma LeVasseur. Depuis 1987, la ministre de la Condition féminine attribue chaque année une bourse d’études à une fille ou à une équipe de deux filles de quatrième année du secondaire ou plus qui a manifesté concrètement de l’intérêt pour étudier en science ou en technologie. La bourse est de 1000  $ pour chacune des lauréates (http:// scf.gouv.qc.ca/index.php?id=30)

qui l’entourent visent à démontrer que les métiers issus des FP et des FT sont intéressants, valorisants et peuvent permettre de s’épanouir tout en étant bien rémunérés. ࢝​࢝Au niveau régional, mentionnons également le Réseau montérégien des organismes en non traditionnel (RMONT). Le RMONT se donne comme mission de mettre en commun ses ressources et ses expertises pour d’abord améliorer les conditions socioéconomiques des femmes en favorisant l’accès de cellesci à un emploi non traditionnel. Le RMONT (Réseau montérégien des organismes en non traditionnel), coopérative de producteurs à but non lucratif, se donne comme mission de mettre en commun ses ressources et ses expertises pour d’abord améliorer les conditions socioéconomiques des femmes en favorisant l’accès de celles-ci à un emploi non traditionnel et jouer un rôle de partenaire prioritaire dans l’intégration des femmes dans des emplois non traditionnels. Plus récemment, l’adoption du Programme d’accès à l’égalité des femmes (PAEF) dans l’industrie de la construction 2015-2024 soutient la diversification professionnelle. Le principal objectif du PAÉF, à atteindre d’ici 3 ans, est l’accroissement de 1,4 % à 3 % de femmes employées sur les chantiers de construction. Parmi les nombreuses mesures phare annoncées, la Coalition québécoise pour les femmes dans la construction souligne la pertinence du Programme pour la formation des femmes en entreprise. Cette initiative innovante facilitera l’accès des travailleuses à la formation, qui est une mesure essentielle d’intégration et de maintien des femmes en emploi. Le cours de Gestion et travail au sein d’équipes mixtes permettra aussi de favoriser un meilleur vivre ensemble sur les chantiers et au sein des entreprises dans le respect des droits des femmes.

࢝​࢝La campagne Tout pour réussir (www. toutpourreussir.com) est de mieux faire connaître auprès des jeunes les métiers ayant de bonnes perspectives d’emploi qui demandent une formation professionnelle au secondaire ou de formation technique au collégial. Le site et les activités promotionnelles

7


2. PRÉSENTATION DES INSTITUTIONS ET ORGANISATIONS VISITÉES ÉDUCATION INTERNATIONALE Créée en 2001, Éducation internationale est une coopérative sans but lucratif de services de développement et d’échanges en éducation. En créant notre coopérative, les commissions scolaires et les organismes du milieu de l’éducation du Québec se sont dotés d’un guichet unique pour ouvrir le réseau scolaire québécois vers l’international et pour aider leurs élèves à devenir des citoyens du monde. Éducation internationale regroupe la majorité des commissions scolaires francophones et anglophones du Québec ainsi que plusieurs organismes et associations fournissant des services aux commissions scolaires. Éducation internationale compte également parmi ses membres des cégeps, des instituts et des collèges privés.

www.education-internationale.com NAVTI FONDATION

NAVTI Fondation Canada est un organisme de coopération internationale qui s’engage à faire avancer l’éducation, promouvoir la santé et aider au développement économique. L’organisme intervient dans la région de Bui, au Nord-Ouest du Cameroun et réalise ses objectifs en privilégiant quatre secteurs d’activités : la coopération internationale, les stages internationaux, l’éducation et le commerce équitable.

http://navtifondationcanada.org/ LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT

Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport réalise ses activités dans les domaines de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire et secondaire, ainsi que dans les domaines du loisir et du sport. Ses activités visent notamment à : ࢝​࢝promouvoir l’éducation, le loisir et le sport; ࢝​࢝contribuer, par la promotion, le développement et le soutien de ces domaines, à l’élévation du niveau scientifique, culturel et professionnel ainsi que du niveau de la pratique récréative

8

et sportive de la population québécoise et des personnes qui la composent; ࢝​࢝mener des actions concertées avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie afin de favoriser la continuité, le développement et l’intégration des parcours éducatifs; ࢝​࢝contribuer à l’harmonisation des orientations et des activités avec l’ensemble des politiques gouvernementales et avec les besoins économiques, sociaux et culturels. L’ÉCOLE DES MÉTIERS, DES OCCUPATIONS DE L’INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION DU QUÉBEC École moderne comptant sur des équipes d’enseignants compétents, des ateliers bien aménagés et des équipements à la fine pointe de la technologie, l’EMOICQ assume avec dynamisme son rôle de leader régional pour tout l’Est du Québec dans la formation initiale des jeunes et des adultes dans le secteur de la construction. Par ailleurs la formation continue des compagnons et des apprentis de bon nombre de métiers régis n’est pas négligée puisque l’EMOICQ réalise à chaque année, de concert avec les partenaires de l’industrie, un volume toujours croissant d’activités de recyclage et de perfectionnement.

www.emoicq.qc.ca

LE CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE WILBROD-BHERER Le CFP est un établissement d’enseignement offrant des programmes de formation menant à l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP).Le CFP offre des programmes en équipement motorisé : carrosserie, mécanique : automobile, engins de chantier, véhicules lourds routiers, service-conseil à la clientèle : conseiller technique. Il propose également des formations dans le secteur du textile : confection sur mesure et retouche, production industrielle de vêtements. L’établissement accorde également un soutien particulier aux femmes et concours Chapeau les filles  !

www.cfpwb.com

LE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INNOVATION ET DES EXPORTATIONS Le Ministère a pour mission de soutenir le développement de l’économie du Québec, l’innovation et les exportations en assurant, notamment, la coordination et la concertation des différents acteurs des domaines économiques, scientifiques, sociaux et culturels, et ce, dans une perspective :


࢝​࢝de création d’emplois; ࢝​࢝de prospérité économique; ࢝​࢝de développement durable.

www.economie.gouv.qc.ca LE COLLÈGE PROFESSIONNEL LAFLÈCHE En continuité avec l’œuvre éducative de ses fondatrices, les Ursulines, suivant les valeurs de l’humanisme chrétien, le Collège Laflèche a pour mission d’offrir une formation collégiale préuniversitaire, technique et continue dans une perspective de développement global de la personne. Tourné vers l’avenir, dans un environnement où la relation humaine occupe une place centrale, le Collège Laflèche développe des activités et partenariats qui amènent l’étudiant à s’ouvrir sur la société et le monde. Afin de réaliser la mission du Collège, tout le personnel oeuvre de concert à favoriser chez l’étudiant l’acquisition de savoirs, le développement d’habiletés et l’adoption d’attitudes propices à son épanouissement. Dans ce but : ࢝​࢝Nous proposons à l’étudiant une solide formation répondant aux exigences scientifiques et techniques de son domaine d’études; ࢝​࢝Nous lui permettons également d’acquérir une maîtrise de la pensée logique, de l’analyse, de la synthèse ainsi que de la langue française en tant que système privilégié de communication, de pensée et de support de la culture; ࢝​࢝Nous entendons aussi créer des lieux d’échanges où l’étudiant pourra s’interroger sur le sens de l’expérience humaine, développer la maturité de son jugement, se responsabiliser à l’égard de lui-même, des autres et de l’environnement; ࢝​࢝Nous entendons aussi développer des relations empreintes d’humanité et la capacité d’adaptation aux changements qui permettront à l’étudiant de s’engager comme citoyen au sein de son milieu; ࢝​࢝De plus, nous voulons sensibiliser l’étudiant à la responsabilité qu’il a de se doter d’une saine condition physique et mentale. LE CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DES RIVERAINS Au Centre de formation professionnelle des Riverains, l’élève a droit à une formation qualifiante, à une forma-

tion d’excellence en conformité avec les orientations de la Commission scolaire des Affluents et les milieux de travail dans le respect de tous nos partenaires.

www.cfpriverains.qc.ca

LE CONSEIL D’INTERVENTION POUR L’ACCÈS DES FEMMES AU TRAVAIL Le Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (CIAFT) est une organisation québécoise constituée de groupes et de personnes qui œuvrent dans le domaine de l’accès et du maintien des femmes au travail. Depuis sa création en 1982, le CIAFT s’est vu identifier comme un des principaux défenseurs des droits des femmes au travail au Québec. La philosophie d’intervention du CIAFT relève de la certitude que l’autonomie financière des femmes est largement tributaire de leur accès au travail à condition que ce travail soit rémunéré à sa juste valeur. Dans cette perspective, la mission du CIAFT est d’œuvrer à la défense, à la promotion et au développement de services, de politiques et de mesures permettant de répondre aux besoins spécifiques des femmes en matière de travail.

www.ciaft.qc.ca PIXELLES

Pixelles est une initiative sans but lucratif dédiée à aider plus de femmes à créer et à changer le jeu vidéo à Montréal. Fondée par Tanya Short et Rebecca Cohen-Palacios, Pixelles organise des ateliers, un programme de mentorat, et des activités sociales.

http://pixelles.ca/

LADIES LEARNING CODE - MONTREAL CHAPTER Ladies Learning Code est une organisation à but non lucrative qui offre des ateliers aux femmes afin de leur apprendre les rudiments de la programmation et ce dans un environnement collectif et ludique.

www.ladieslearningcode.com/ ACTION TRAVAIL DES FEMMES

Action travail des femmes (ATF) est un organisme autonome à but non lucratif oeuvrant à soutenir les femmes socio-économiquement défavorisées de tous âges et origines dans leurs démarches pour accéder à des emplois décents, particulièrement dans les domaines non traditionnels. Afin de lutter contre l’exclusion et la discrimination dont les femmes sont victimes, ATF continue à intervenir énergiquement pour que des mesures actives soient mises en place et pour que la législation en matière de droits de la personne soit améliorée. Au fil des années, ATF a remporté

9


de grandes victoires qui ont permis d’améliorer la situation des femmes sur le marché du travail. Ces actions et interventions ont même mené ATF devant le plus haut tribunal du Canada qui, en 1987, imposait pour la première fois un programme d’accès à l’égalité.

3. RESSOURCES EN MATIÈRE D’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

LE COMITÉ PARITAIRE DE L’INDUSTRIE DES SERVICES AUTOMOBILES DE LA RÉGION DE MONTRÉAL

INSTITUTIONS

Le Comité paritaire de l’industrie des services automobiles de la région de Montréal (CPA Montréal) est formé d’associations d’employeurs et de salariés pour négocier et administrer le Décret sur l’industrie des services automobiles de la région de Montréal. Le CPA Montréal est le moyen par lequel l’industrie se donne des règles de fonctionnement, s’administre, se développe et s’autodiscipline.

Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

www.atfquebec.ca

En plus de promouvoir l’image de l’industrie et de favoriser la relève, le CPA Montréal établit des conditions de travail équitables aux travailleurs et encourage une saine concurrence entre les entreprises. Tous ces efforts sont menés dans l’intérêt des travailleurs, des employeurs, des consommateurs et des usagers de la route.

www.cpamontreal.ca/

LE CHANTIER DE L’ÉCONOMIE SOCIALE Le Chantier de l’économie sociale vise la construction d’une économie plurielle qui a pour finalité le rendement à la communauté et la défense du bien commun directement liée aux besoins et aux aspirations des collectivités. Les entreprises d’économie sociale assurent le contrôle collectif et pérennisent la vitalité économique, sociale et culturelle des communautés. Sa mission est de promouvoir l’économie sociale comme partie intégrante de l’économie plurielle du Québec et ce faisant, de participer à la démocratisation de l’économie ainsi qu’à l’émergence de ce modèle de développement basé sur des valeurs de solidarité, d’équité et de transparence.

www.chantier.qc.ca

Comité consultatif femmes

http://www.cc-femmes.qc.ca/ http://www.cdpdj.qc.ca

Conseil du statut de la femme

https://www.csf.gouv.qc.ca/ Secrétariat à la condition féminine

http://www.scf.gouv.qc.ca/

Organismes liés au marché du travail - Québec / Canada Au bas de l’échelle

http://www.aubasdelechelle.ca/

Coalition des organismes communautaires en développement de la main-d’œuvre

http://cocdmo.qc.ca/

GROUPES DE FEMMES Fédération des femmes du Québec (FFQ)

http://www.ffq.qc.ca/

Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine

http://cdeacf.ca/ Cybersolidaires

http://cybersolidaires.typepad.com/ Orégand

http://www.oregand.ca/

RESSOURCES EN MATIÈRE DE DIVERSIFICATION PROFESSIONNELLE Trousse virtuelle sur les femmes et les emplois majoritairement masculins

http://cdeacf.ca/actualite/2015/01/15/ nouvelle-trousse-virtuelle-femmes-emplois-majoritairement

10


Concertation montréalaise femmes et emplois majoritairement masculins

http://www.cmfemm.org/

Equité professionnelle et mixité en emploi (ressources du CIAFT)

http://www.ciaft.qc.ca/index. php?section=2&page=37

D’égal à égale, La Presse, publié le 22 mars 2015

http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201503/20/01-4854153-degal-a-egale. php

L’art de la programmation au féminin, La Presse, Publié le 30 octobre 2014

http://www.lapresse.ca/vivre/societe/20 1410/30/01-4814213-lart-de-la-programmation-au-feminin.php

DOCUMENTS ET ÉTUDES PERTINENTS Les politiques d’égalité professionnelle et salariale au Québec : l’ambivalence du rôle de l’État québécois, Marie-Thérèse Chicha

https://www.erudit.org/revue/rf/2001/v14/ n1/058125ar.html

Les politiques d’égalité professionnelle des entreprises pour l’accès des femmes aux postes de décision économique : espoirs et progrès, au Québec et au Canada, Hélène Lee-Gosselin

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ oss_1634-8176_2008_num_7_1_1253

Les femmes et le marché du travail au Québec : portrait statistique

http://www.cc-femmes.qc.ca/ Resume_ETUDE_CCF_RRose_VF.pdf

La formation professionnelle et technique au Québec - Un aperçu - Version 2010

http://www.mels.gouv.qc.ca/fileadmin/ site_web/documents/dpse/formation_professionnelle/LaFPTAuQuebec_ UnApercu_2010_f.pdf

QUELQUES ARTICLES L’emploi au féminin. Des avancées pour les jeunes diplômées, moins pour les autres, Revue Développement social, Vol. 13, no 1, mai 2012

http://www.mediak.ca/modele-economique-industriel-nuit-il-a-egalitefemmeshommes.aspx

Le modèle économique industriel nuit-il à l’égalité femmes/hommes?, Revue Développement social, Vol.13, no 1, mai 2012

http://www.mediak.ca/modele-economique-industriel-nuit-il-a-egalitefemmeshommes.aspx

CRÉDITS Recherche et rédaction : Sophie Clerc, consultante en condition féminine Design-graphique et mise en page : Anne-Laure JEAN (La Dactylographique)

11



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.