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COÛT DE FOURCHETTE

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économiques, re-coupées avec différents organismes dont l’INSEE, et on s’est aperçu qu’au premier confinement, un établissement sur trois n’allait pas s’en relever. Aujourd’hui, on est davantage à un sur deux.

Des établissements qui étaient déjà fragilisés avant la crise ?

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Les économistes du gouvernement expliquent que même si c’est très triste, ça va faire une sélection, seuls les meilleurs vont rester, mais ça n’est pas la réalité ! Il y a des gens très pro avec des entreprises qui fonctionnaient bien qui ont fait des investissements, et donc des prêts pas prorogés. Ils se retrouvent maintenant à refaire un prêt pour pouvoir assurer le remboursement de leur emprunt. Bon ou pas bon, ce n’est pas la question…

Quelle est la part des établissements qui ont mis en place un service de vente à emporter ?

Grosso modo, 40% des entreprises ont décidé de faire tout ce qu’elles pouvaient pour ouvrir et 60% ont baissé les bras parce que ce n’était pas rentable. Ceux qui ont proposé de l’emporté ont bricolé, et même si ça ne couvre pas les frais, il l’ont fait pour garder un lien avec les clients.

Avec les stations qui ne rouvrent pas, c’est un nouveau coup dur pour la région ?

D’autant qu’un tas de fournisseurs dépendent de nos activités, de l’hôtellerie, de la restauration, des remontées mécaniques… Tout s’imbrique. Les agriculteurs de la région sont nos premiers fournisseurs… Eux aussi sont impactés par nos fermetures. En decembre, les stations ont connu un peu l’effet « crèche de Noël», les gens sont venus au moins pour prendre l’air. En février, ils veulent skier. Sans eux, les répercussions seront encore plus importantes.

Qu’est-ce que vous espérez aujourd’hui ?

On aimerait un peu de considération, ne plus être stigmatisés, et qu’on nous permette de travailler, avec une date fixe d’ouverture sans un énième protocole sanitaire. On l’a déjà modifié deux fois, STOP ! Ça suffit. On sait garantir la sécurité, on est constamment contrôlé par les services vétérinaires. Il n’y a pas eu de clusters de tout l’été alors qu’il y a eu beaucoup de monde dans nos établissements. Les foyers de covid viennent principalement du milieu privé, de l’entreprise, pas de la restauration. On ne prend rien à la légère, on sait avec les réseaux sociaux, la vitesse à laquelle une réputation peut être démolie. On a intérêt, à 200%, d’être vigilant.

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