2 minute read

hôtel

Next Article
news

news

Sables mouvants

Une poignée de chambres, une table surprenante avec pour cadre un presbytère du XVIe siècle et, non loin, le Mont-Saint-Michel projetant son ombre sur la mer et sur sa baie en perpétuel mouvement. Bienvenue à L’ auberge Sauvage.

Advertisement

D U A R E H E I R A M E N N A © T I A R T R O P — R D © S O O T H P

Jessica & Thomas

À QUATRE MAINS Couple dans la vie, couple en scène. Elle, Jessica Schein, chouchoute les hôtes, peaufine la décoration, traque les talents. Lui, Thomas Benady, chef, jardinier, pêcheur, presque alchimiste, puise dans le terroir et la mer le meilleur et invente «une cuisine locale, engagée, traçable et identitaire».

Auberge Sauvage

PARFUM IODÉ Trois chambres: Persiflore, Berce, Mélisse; trois autres devraient suivre. Bouquets de fleurs sauvages, meubles chinés métissés d’objets design telles les suspensions «Q» en feutre de John Felici. Et, en guise de réveil, les cloches de l’église Saint Martin construite par les prieurs du Mont-SaintMichel au XIVe siècle. Facile de visiter ce trésor, la clé est à l’Auberge Sauvage.

3 place Saint-Martin 50574 Servon Tel : +33 2 33 60 17 92 aubergesauvage.fr 1 DES CHAMBRES OÙ SONNENT LES MATINES Terre balayée par les vents, terre de pâturages où paissent les moutons de prés salés, terre sainte avec l’archange Saint-Michel veillant sur le mont: chaque objet, chaque couleur racontent ce terroir rugueux et poétique. Matériaux bruts, lin, bois, béton, meubles rustiques, comme les tabourets de traite, nous ancrent dans ces confins normands flirtant avec la Bretagne.

2TABLES D’ARTISTES CONVIVIALES Quinze couverts midi et soir dans la salle que réchauffe si besoin le feu de la vaste cheminée aux chenets et plaque conçus sur mesure. L’été, on s’installe en terrasse donnant sur le jardin bio. Dessinées par Thomas, le chef, les tables en chêne clair ont été réalisées avec Nicolas Coche, membre de l’association d’artistes Faire de Rien à Avranches.

3VIEILLES PIERRES ET MENU FAIT MAISON Dans la Manche, au cœur de Servon, 275 habitants, le presbytère du XVIe siècle, quasi abandonné, reprend vie. Y posent leurs valises les amoureux des sites chargés d’histoire, des paysages infinis, et les épicuriens sensibles à un menu composé de la pêche et de la récolte du jour et au tout fait maison, même le pain, le vinaigre, la charcuterie et les tisanes.

/ ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ

This article is from: