SPIRIT N°54

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/// Bruce Bégout /// Didier Estèbe /// Fernando Alvim /// Dominique A /// Jean-Philippe Clarac & Olivier Delœuil /// Suzanne Juul /// Sean Bouchard /// Inclus le supplément

La clé des champs urbains en Gironde / n°54 / Oct. 09 / Gratuit

Insiders pratiques, usages, savoir-faire

Supplément gratuit au journal SUD OUEST du 3 octobre 2009 disponible sur les lieux de ventes des communes référencées en page 5.





Sommaire #54 La matière et l’esprit La plage et le grain

Comme le médecin malgré lui, l’idéologue d’aujourd’hui décrète que l’individu construit la société à l’image du grain de sable qui formerait la plage. Sur les épaules de cet individu, sur sa liberté exprimée par un « Je peux faire ce que je veux » -, sur son talent et sa grâce, sa médiocrité et sa tare, se bâtiraient les empires. L’individu est ce grain, chargé de mille vices et de peu de vertus, dont les rassemblements naturels et magiques devront donner à la fin une société réussie ou une belle plage. Voilà la vérité indiscutable portée par l’idéologue : c’est grâce à la cupidité individuelle qu’une société s’enrichit. C’est pourtant l’inertie de la plage qui fait exister le sable. Sans elle, le grain disparaîtrait, comme notre individu sans société. Cette querelle de la plage et de ses grains aurait peu d’importance, si elle ne concernait notre propre liberté. Ainsi, nos droits, par exemple, déformés par la lunette de notre idéologue, se traitent grain par grain : un avantage contre une revendication, une prime contre un silence, une ristourne contre l’échange juste, une remise de peine contre une trahison. Toutes ces questions restent néanmoins des problèmes de plage, qui ne se règlent pas par la fortune de misérables grains. Penser à ce petit niveau suppose que « la liberté absolue apparaisse alors pour chaque homme comme cet état idéal où l’individu pourra évoluer sans empêchement ». Cette définition, proposée par le philosophe Benasayag, montre l’impossibilité de cette liberté. Ce pouvoir absolu du grain est l’équivalent du mouvement perpétuel. Une idée, mais une fiction. Nul besoin d’être bouddhiste pour voir que l’individu n’existe pas, c’est un mythe sur lequel s’écrase notre possibilité même d’existence personnelle, déshabillée de tout son droit. Les beaux ou les vilains petits grains ne font pas la beauté de la plage : elle a sa propre loi. Celui qui prétend le contraire en affirmant que les vices de chacun font le bien de tous est peut-être aveugle, rêveur, ou menteur. Qu’il reste à la plage. [Laurent Boyer]

Il était une fois la révolution, un film de Sergio Leone, en salle le 21 octobre

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Plaît-il?

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L’œil en faim

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Tables & comptoirs

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Sono

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Toiles & lucarnes

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Agenda

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Cours & jardins

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En garde

Carte Blanche Evento

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Formes

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Pour evento, Bruce Bégout, philosophe et commissaire associé, pense la ville « à la marge » afin de mieux l’appréhender.

Didier Estèbe, 20 ans de Krakatoa. Fernando Alvim, l’Angola au Grand Théâtre. Dominique A, encore et toujours.

Clarac & Delœuil et le more cruel au TnBA. Les Flamands du collectif Berlin montrent Moscou sur la rive droite !!!

L’ultime mise en bouche avant la première édition de la nouvelle biennale artistique bordelaise.

Une proposition de parcours evento. Insiders au CAPC, les folklores d’aujourd’hui. Madame Bim fait du cruising.

Guy Maddin, Frederick Wiseman et Julie Lopes-Curval. De Winnipeg à Arcachon, des émotions transatlantiques.

Quand Luculus va au musée, c’est pour l’assiette. In Vino Veritas, l’amour de la vin selon Jean-Pierre Rousseau.

Un truc utile pour sacrifier à la civilisation des loisirs...Mais aussi pour les enfants et les parents exigeants !

Les éditions Gaïa invitées dans le cadre de En Nord par Lettres du Monde. La subjective sélection mensuelle.

Alberto Alessi, héritier d’une dynastie de designers italiens.

Inclus le supplément Insiders, pratiques, usages, savoir-faire

☛ Désormais, retrouvez SPIRIT avec votre quotidien SUD OUEST le premier samedi de chaque mois chez les dépositaires presse des communes suivantes : Artigues, Ayguemorte les Graves, Beautiran, Bègles, Blanquefort, Bordeaux, Bordeaux Bastide, Bordeaux Caudéran, Bruges, Cadaujac, Canéjean, Castres Gironde, Cenon, Cestas, Créon, Eysines, Floirac, Gradignan, Isle Saint-Georges, La Brède, Le Bouscat, Le Haillan, Léognan, Le Taillan, Lormont, Martignas, Martillac, Mérignac, Parempuyre, Pessac, Saint-Aubin du Médoc, Saint-Caprais, Saint-Jean d’Illac, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Médard d’Eyrans, Saint-Morillon, Saint-Selves, Saucats, Talence, Villenave d’Ornon. Spirit Gironde est publié par PUB.L.IC 31-33, rue Buhan 33 000 Bordeaux Tél. : 05 56 52 09 95 Fax : 05 56 52 12 98 www.spiritonline.fr myspace.com/spiritbordeaux redac@spiritonline.fr

Directeur de la publication : Cristian Tripard Fondateur associé : José Darroquy Rédacteur en chef : Marc Bertin Tél. : 05 56 52 09 95 redac.chef@spiritonline.fr Direction artistique : Anthony Michel Tél. : 05 56 52 50 57 graphiste@regie-public.com

Rédaction : Luc Bourousse, Laurent Boyer, Cécile Broqua, Emmanuelle Debur, Séverine Garat, Estelle Gentilleau, Annabelle Georgen, Frédéric Lacoste, Serge Latapy, Florent Mazzoleni, Joël Raffier, José Ruiz, Jean-Pierre Simard, Nicolas Trespallé, Cyril Vergès. Crédit photos et illustrations : Couverture : Anthony Michel, Lucie Bevilacqua (Christophe), Lorenza Daverio (Le bonheur d’une étoile), élodie Leguay (Didier Estebe), Maria Mochnacz (Dominique A), Pierre Planchenault (La

Conserverie de vieux), Philippe Taris, (Célia Houdart & Sébastien Roux), Annabelle Tirbois (Julien Pras), éric Vernazobres (Anaïs) Régie publicitaire : PUB.L.I.C 05 56 52 09 96 - Fax 05 56 52 12 98 vincent@regie-public.com Pao : Anthony Michel www.regie-public.com

Dépôt légal à parution © Spirit Gironde 2009 Impression : SAPESO ISSN 1954-1155

2007


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Plaît-il? Spirit #54 Bruce Bégout

Tentative d’épuisement de lieux bordelais Philosophe et écrivain bordelais, Bruce Bégout est commissaire associé à Evento. Un choix nullement surprenant de la part de Didier Faustino puisque de nombreux travaux du penseur, dont Zéropolis, L’expérience de Las Vegas et Lieu commun, Le motel américain, questionnent le rapport à la ville. Partant de l’œuvre du regretté J.G. Ballard, il a conçu un parcours de rencontres « à la marge », destiné à une nouvelle appréhension du territoire urbain. Evento est sous-titré « Intime/ Collec tif ». Quelle en es t votr e définition ? C’est le fruit d’une longue réflexion en amont de l’événement. Le thème principal, c’est la ville. Or, trop souvent, la ville se réduit à sa définition technique. Je souhaitais, pour ma part, aborder la transformation de la ville sous l’influence conjuguée de la vitesse, de la virtualité et des flux d’information. Soit partir des pratiques et des individus pour définir une approche « horizontale ». Et partir de l’échelle individuelle, c’est partir de la subjectivité ; une subjectivité vécue. Dès lors, on introduit une notion de subjectivité d e g r oup e , u ne s u bj e c t i v it é c ol le c t i ve . E n out re , « I nt i me / Collectif » est une approche plus intéressante que la paire habituelle « Public/Privé », trop rabâchée depuis vingt ans. Notre angle, c’est la ville à taille humaine où l’individu vit à la fois « collectif » et « intime » car il existe une collectivité intime et une intimité collective. L’intime ne saurait se réduire au « chez soi », ni le collectif au « dehors ». Il faut dépasser l ’approche d ’une ville monumentale. « Intime/Collectif » n’est pas un slogan, mais un thème assez ouver t pour que chacun puisse s’y projeter. Ce titre of fre une véritable respiration. J’ai aussi le sentiment que le public entend plus l’intime que le collectif. Ayant

travaillé sur la quotidienneté, cela me convient pleinement car cette dernière est traversée à la fois par le collectif et l ’intime. Donc, je me retrouve pleinement dans ce choix. Enfin, je pense que l’intime n’est pas un thème philosophique s t r i c t o s e n s u , i l a p p a r t i e nt plu s au vo c abu l a i re l it tér a i re que philosophique. Comment avez-vous travaillé cette thématique ? Didier Faustino m’a offert une carte blanche, de la même façon que si j’étais un artiste. J’ai joui d’une liberté totale de choix. J’ai ainsi

je souhaitais qu’il commente une sélection de photos en rapport avec son œuvre. Hélas, il nous a quittés bruta lement (le 19 av ri l, nd lr) bien que nous le savions malade. Néanmoins, la conférence en son honneur est maintenue. Pour le nomadisme et l’errance postsituationniste, c’est la même chose : Didier et moi avions des affinités élec t ives. Une sor te d ’ hu meu r commune. Or, l’expérience de la ville repose souvent sur l’humeur. J’ai identifié des thèmes avec des noms puis proposé le tout à Didier. En contactant les intervenants, j’ai nourri ma réflexion.

« Intime/Collectif n’est pas un slogan, mais un thème assez ouvert pour que chacun puisse s’y projeter. » choisi des sujets qui me plaisaient en rapport avec la ville et la thématique « Intime/Collectif » afin de proposer un parcours en résonance avec mes obsessions. Toutefois, j’espère qu’il s’agit d’un « égoïsme altruiste »… De mes lubies, je me suis dirigé vers un parcours théorique et littéraire. L’hommage à Ballard est l’un des premiers sujets que Didier Faustino et moi-même avions abordé. Il nous avait donné son accord et nous devions filmer notre rencontre, la projeter et établir un duplex. En fait,

Nous voulions autant que possible éviter les grands problèmes urbains, préférant attaquer la ville par les marges. Ce n’est pas le grand oral de Sciences-Po ni une commission de la CUB ! Il faut pénétrer la ville par les biais, initier une flânerie étrange. Par exemple, nous avons sciemment éludé tout sujet du genre « perte du lien social dans la ville ». Il ne faut pas oublier qu’Evento est un festival d’art contemporain. On est donc plus proche de l’expérimentation. Il faut transmettre avant tout. En

dernier lieu, et non des moindres, je laisse, à mon tour, une car te blanche à mes invités. Libre à eux de s’en servir ! L’œuvre de Ballard semblait-elle aussi évidente pour Evento ? On ne cesse de se rendre compte de la place occupée par Ballard dans l’inconscient collectif contemporain, notamment artistique et théorique. Ballard est un visionnaire. J’aime plus le penseur que le styliste et j’apprécie particulièrement sa fascination pour la ville, plus encore pour la banlieue. Avec Didier, il s’est imposé comme une évidence. Ballard se transmet comme une source d’influence. Son œuvre entière tourne autour de l’urbanité occidentale, voire euro-centrée. En même temps, il a anticipé tous les problèmes d’aujourd’hui : la voiture, la pollution, la ghettoïsation, l’invasion de l’espace urbain… Certes, nombreux sont les écrivains ayant une évidence urbaine Dickens, Hugo, Sue -, mais Ballard est un peintre avec un œil. Enfin, Ballard lisait peu ses contemporains, préférant la littérature spécialisée, technique ou professionnelle. Vous proposez une série intitulée « Errance urbaine » à travers une exploration nocturne de quelques parkings bordelais. Or, s’il est un lieu, voire un non-lieu, fantasmatique

dans la ville, c’est bien ce dernier. Pourquoi ce choix ? C ’est la t hémat ique cent ra le d ’Evento : le f u r t i f. De pa rk i ng en parking, ce parcours nocturne pose un regard particulier sur un territoire très vaste dans l’expérience urbaine dont l’importance en termes d’occupation des sols est de premier plan. Le parking rejoint les hétérotopies de Foucault (le cimetière, la chambre de motel). Nous sommes en présence d ’un espace au cœur de la ville, régi par une autre règle urbaine que celle de la flânerie ou bien de la rencontre. J’ai une fascination personnelle pour ces lieux, une espèce d’exotisme intramuros. Cela entre en résonance avec mon propre travail. Le parking constitue une sorte d’expérience : comme le motel, il secrète un monde parallèle à la ville. Il s’y déroule des événements qui défient et se défient de la ville. C’est également un lieu hautement imprégné par toute une my thologie cinématographique et littéraire. Ce qui n’est pas surprenant car la culture a horreur du vide, donc même un lieu « vide » engendre sa propre cu lture. Le parking est un lieu hyposignifiant : il produit du sens alors qu’il en est strictement dépourvu. Le parking s’enrichit par la pratique. Même les lieux les plus médiocres des villes ont quelque chose à dire. Toutefois, il ne s’agit pas de poésie


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Plaît-il? Spirit #54 Bruce Bégout

béate. Ce n’est pas Paris Plage… Je ne propose pas une célébration mais bien une déambulation. Je n’adopte pas une attitude postm o d e r n e c o n s i s t a nt à p a s s e r sans vergogne de la détestation à la célébration. Je n’enlève pas la négativité de la chose. Le parking est le lieu de la magie grise : il fait surgir un peu d’irrationnel dans un endroit hyper-rationnel et hyperfonctionnel. Le parking n’est ni festif, ni multicolore. Je souhaite leur laisser leurs parts d’inquiétude, d ’ i l léga lité, de margina lité. On n’est pas là pour s’extasier. C’est une épreuve politique loin de toute tentative de pacification urbaine. Où se déroule ce parcours ? J’ai choisi trois parkings : celui du cours Victor Hugo où Mathieu Larnaudie présentera un texte inédit au sujet de ce parking et de Montaigne ; celui de Tourny, qui

Programme Dimanche 11 octobre 14h-17h, rencontres, sous le chapiteau evento quai Louis XVIII. La nouvelle Babylone. La ville selon J.G. Ballard, avec Jérôme Schmidt, Iain Sinclair, Guy Bennett et Jean-Jacques Schuhl. La chair et la pierre : le corps dans la ville entre intime et étranger avec Beatriz Preciado, Elsa Dorlin, Michaël Foessel et Fabienne Brugère.

est souterrain, avec l’intervention d’un architecte ; et, enfin, ceux des anciens hangars 15 et 17 où le photographe slovaque Branislav K ropi la k mont rera son t rava i l totalement irréel sur les parkings. Pourquoi ces trois-là ? Ce choix obéit à de nombreux impératifs techniques dont, au premier chef, comment amener une centaine de personnes sans souci pendant trois heures ? La rencontre VAPS (Ville Architecture Peur S éc ur i té) r essemble à un meeting politique... On ne peut interroger la ville contemporaine en faisant l’impasse sur cette thématique. La ville syncrétisant toutes les peurs moder nes, la tend a nce évolue nécessa i rement vers l ’ hy persécurisation. De plus en plus d’architectes travaillent sur le Mercredi 14 octobre 21h30-23h, rencontres, sous le chapiteau evento quai Louis XVIII. Errance urbaine. Exploration nocturne de quelques parkings bordelais avec Éric Troussicot, Mathieu Larnaudie et Branislav Kropilak. Jeudi 15 octobre 20h, rencontres, sous le chapiteau evento quai Louis XVIII. Aux marges des villes. Carte blanche

sécuritaire. À titre d’exemple, la CIA est le plus gros commanditaire de bâtiments de ce genre. Les tendances conjuguées du repli sécuritaire et de la paranoïa conduisent à se poser la question de la place de l’étranger dans la ville. J’ai bien sûr conscience q u’ i l s ’a g i t d ’u n e t h é m a t i q u e hautement polémique, mais l’hypersécurisation est un réel danger. Qu’en est-il des « marges de la ville » ? C’est l’occasion de montrer le travail de Philippe Vasset et de NoGo Voyages. Le premier identifie des zones blanches laissées sur les cartes de l’IGN. Il propose avec l’Atelier de Géographie Parallèle, une espèce d’exploration virtuelle de ces territoires fantômes. Pour Evento, s’appuyant sur le moteur de recherches Google Earth™, il est parti à l’exploration des zones blanches de Bordeaux à l’océan. Les seconds organisent des « voyages à Philippe Vasset. Bordeaux vue du ciel. Quelques usages poétiques des vues aériennes par Philippe Vasset et l’Atelier de géographie parallèle. NoGo voyage avec Stéphane Degoutin.
 Vendredi 16 octobre 20h, rencontre, sous le chapiteau evento quai Louis XVIII. VAPS (ville architecture peur sécurité) avec Olivier Razac, Guillaume Le Blanc, Philippe Simay et Stéphane Degoutin.

immobiles », une flânerie statique digne de Georges Perec.

pro cha i ne , c yc le c om menç a nt avec Lisbonne.

Quel est le lien entre l’approche documentaire de la ville et la littérature ? C’est une volonté de Didier : comment traiter la question urbaine via le prisme de la littérature contemporaine ? J’ai donc sollicité mon collègue de Bordeaux III, Dominique Rabaté, spécialiste de littérature française contemporaine, et l’ai associé à cette réflexion. Nous avons retenu trois idées de rencontres : la flânerie comme mode d’expression urbaine, le document au-delà de la simple fiction sur la ville (tradition que l’on peut tracer depuis Les Misérables) et le polar où comment la ville joue un rôle central dans la littérature noire. Ce projet est mené en collaboration avec arc en rêve et devrait inaugurer un cycle Ville & Littérature dès l’année

Êtes-vous serein et rassuré par le travail accompli ? J’ai voulu inviter des « jeunes », pas très connus, loin des standards, afin de présenter des points de vue singuliers ; ceux de figures en devenir. C’est un parti pris dans la programmation des conférenciers : puisque nous sommes dans la marge, autant être singulier, sans pour autant être marginal. Maintenant, il me tarde de retourner à mon travail. J’ai bénéficié d’une liberté entière alors que mon programme n’est pas des plus faciles. J’ai conçu ces soirées comme des œuvres, à la manière d’un artiste. C’est encore et toujours le principe de l’ananas : il faut goûter pour savoir…

Samedi 17 octobre 15h, rencontres, sous le chapiteau evento quai Louis XVIII. Marcher, méditer. Londres, Tokyo, Paris avec Jacques Roubaud et Michael Sherringham. Approches documentaires de la ville dans la littérature contemporaine avec David et Lionnel Ruffel, Robert McLiam Wilson et Jean Rolin.

[propos recueillis par Marc Bertin]

Dimanche 18 octobre 15h, rencontre, sous le chapiteau evento quai Louis XVIII. La ville en noir (le polar urbain) avec Didier Daeninckx, Dominique Viart, Hervé Le Corre et Dominique Rabaté.

Renseignements http://evento2009.org/


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Sono Spirit #54 Didier Estèbe

La menace du volcan

20 ans déjà que les amplis grésillent entre les murs de la salle de concert mérignacaise. Didier Estèbe, 47 ans, ex-manager de Noir Désir, tient la baraque depuis tout ce temps-là. Pas du genre à avoir retourné sa veste, le directeur du Krakatoa sait toujours faire le grand écart entre têtes d’affiche et découvertes. Et l’homme préfère le présent au passé composé, ce qui n’est pas un détail pour nous... sur la fabrication d’affiches, la réalisation d’un disque. Et on essaie de les programmer en première partie des groupes qui passent chez nous. Si un groupe amateur peut devenir les Beatles ou les Clash, je doute fort qu’il refuse la chose. À part Didier Wampas, personne ne fait plus ça. Il arrive toujours un moment-charnière où certains vont décider de se professionnaliser. On essaie alors de donner un coup de main à ceux qui sont prêts à prendre des risques, à conditionner leur vie de façon à faire avancer leur histoire musicale. Des projets ? On va aller faire des « concerts en chambres » à l’hôpital, pour amener de l’oxygène aux gens. Si tu ne peux pas aller au Krakatoa, c’est lui qui viendra à toi. On commence avec Perrine Fifadji, le 15 octobre au service des grossesses pathologiques du Tripode. Des regrets ? Ah oui ! De ne pas avoir pu faire Bashung. De ne toujours pas avoir réussi à avoir Tom Waits. C’est un fantasme... D’avoir raté les Clash !

Comment est né le Krakatoa ? À la fin des années 80, il n’y a plus que des bars rock à Bordeaux, avec des petites jauges. C’est là que naît l’idée du Krakatoa : trouver une salle de spectacle dans laquelle l’association Transrock pourrait mener une programmation régulière. Reste à savoir quelle municipalité sur la Communauté urbaine va accepter... Ce n’est pas vraiment à l’ordre du jour, pas à la mode, car à cette époque le public des concerts de rock est considéré comme « à risques ». Le hasard fait qu’en 1989 Noir Désir doit partir en tournée, or le groupe a besoin d’un lieu pour répéter. Je pose une demande à la salle des fêtes d’Arlac, à Mérignac. La ville accepte. Pendant qu’on monte la sono, un des techniciens, Bubu, aujourd’hui violoniste des Rageous Gratoons, sort son instrument et se met à jouer et ça sonne bien. Et là, je me dis que j’ai trouvé la salle que je cherchais. Je rencontre alors le maire, Michel Sainte-Marie, pour lui parler du projet. Une semaine après, il me dit : « C’est bon, on y va ». Je n’ai pas ma carte au PS. Je ne cherche pas à passer la brosse à

« On a toujours fonctionné avec nos goûts mais avec le « devoir » de couvrir l’intégralité des tribus des musiques actuelles. » reluire, mais je lui tire mon chapeau pour avoir accepté à cette époque. Je ne pense pas du fond du cœur que ça soit son secteur culturel préféré. Le Krakatoa est lancé le 17 mars 90, avec un concert des Soucoupes violentes et des Pistones. Quelles sont les choses les plus folles que vous ayez pu voir en vingt ans de concerts ? Celui de Screamin’ Jay Hawkins pour nos cinq ans, un énorme délire ! Je me souviens aussi qu’on avait reçu un Air de famille et qu’à la fin du concert il y a un rappel, puis un second. On rallume la salle et les gens ne sortent pas. On a commencé à démonter sous les huées. Le groupe a alors chanté Les rues de Paris a capella, salle allumée. C’était magique. Un soir, Lee Scratch Perry a demandé à ce qu’on lui amène son micro dans les loges. Pendant que ça gueulait dans la salle, les techniciens

ont mis des rallonges bout à bout pour descendre le micro jusqu’au sous-sol. Et il s’est mis à gonfler des ballons de baudruche de toutes les couleurs et à les accrocher sur le fil du micro pendant un quart d’heure ! Quand il est monté sur scène, la moitié des ballons ont pété en chemin ! Il a donné ce soirlà un concert fabuleux, avec Mad Professor au son. Une autre fois, c’est Didier Wampas qui a disparu à la fin du concert. On l’a cherché partout. Il était en fait à la porte, en train de faire la bise aux gens. Et tous les spectateurs se sont mis en file pour l’embrasser. J’ai vu aussi des choses que je ne raconterai jamais ! L’éclectisme a toujours été l’un des credos de la salle. On a toujours fonctionné avec nos goûts mais avec le « devoir » de couvrir l’intégralité des tribus des musiques actuelles. La tribu

reggae, noise, metal, rock’n’roll, pop, les musiques du monde, la nouvelle chanson française, le rap... Et notre programmation va de Maceo Parker aux groupes lycéens. C’est hyper important. Je n’en démords pas, sinon ça serait du business. La pointure internationale nous permet de programmer les découvertes. En revanche, il y a des choses qu’on a refusé de faire : tout ce qui se situe sur les terrains mouvants autour du racisme et de la misogynie. Je me souviens d’un concert de Capleton, avec Military Man en première partie, où j’étais très méfiant. Je me suis fait traduire les paroles pendant le concert. À la fin, j’ai dit au tourneur que c’était fini. Pendant quatre ans, on a été les seuls à boycotter ces groupes. Dans d’autres temps ce sont les groupes de skins faf qu’on refusait. Comment aidez-vous les groupes qui font partie de la pépinière du Krakatoa ? On donne des conseils, on met la salle à disposition. On peut aussi intervenir financièrement

Qu’est-ce qui a changé en 20 ans dans le monde des musiques actuelles ? Des structures associatives qui étaient originellement dans le maquis ont pris leur place. Même si les musiques actuelles font 95% du public et n’ont que 5% des subventions. Les Scènes de Musiques Actuelles, (SMAC) ont réussi à démontrer qu’elles étaient créatives tout en étant sérieuses. Aujourd’hui, il est impossible d’organiser des concerts comme on le faisait dans les années 70 : les règles se sont resserrées et les exigences ont changé. Avec le Krakatoa, je pense qu’on a apporté une alternative. Il y a plein de groupes qui ne monteraient pas sur scène si seul le commerce comptait. Le Krakatoa est un volcan proche de la côte ouest de Java, en Indonésie. On a choisi ce nom parce que c’est chaud, énergique et que ça a un niveau sonore important. Ça reste vrai. Même si le niveau sonore est maintenant contrôlé. [propos recueillis par Annabelle Georgen] Renan Luce, jeudi 8 octobre, 20h15. Shannon Wright + Chris Garneau, samedi l0 octobre, 20h15. Erik Truffaz & Sly Johnson, jeudi 22 octobre, 20h15. Renseignements 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org


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Sono Spirit #54 Mulatu Astatke

Le Négus

Depuis plus de quarante ans, Mulatu Astatke incarne la figure tutélaire de la musique instrumentale éthiopienne ; genre qui n’existait pas ou presque avant lui. Sur cette seule réputation de « roi de l’ethio-jazz », craint et respecté de tous dans un pays où règne la hiérarchie, il a bâti son empire. Le bon goût de Jim Jarmusch l’ayant remis en selle, Sa Majesté sera sur scène le 12 octobre.

Sans en imposer, derrière les Heliocentrics, Mulatu Astatke, sourire coquin sur le visage, savoure son retour au plus haut plan. En 2005, le succès de la bande originale de Broken Flowers, dont il est la vedette américaine, lui a certainement mis du baume au cœur. Quoi de plus normal ? L’essentiel de son œuvre a été enregistré entre 1968 et 1974 alors que l’empire de Selassié se délitait au son d’une exquise et folle insouciance musicale. L’Éthiopie s’abandonnait alors lascivement aux influences musicales venues d’Occident, du rock à la soul, donnant naissance à une musique unique. Fils d’un seigneur provincial, Mulatu a été le premier musicien éthiopien à partir étudier à l’étranger, d’abord au Trinity College de Londres, où il est marqué par le calypso, puis brièvement au fa meu x Berk lee College of Music de Boston, avant de terminer cette scolarité dilettante dans les clubs new-yorkais. Là, il absorbe la vitalité de la fusion entre jazz et musiques latines. À New York, en 1966, il publie deux albums avec l’Ethiopian Quintet, groupe portoricain avec lequel il invente une afro-latin soul, aux percussions afro-cubaines délurées

et vibrantes. Nourri de ces influences insoupçonnées en Éthiopie, mais aussi d’une ouverture sur le monde assez rare pour un Éthiopien, il rentre au pays en 1968, en plein Swinging Addis. Ses talents pluriels d’auteur, compositeur, producteur et arrangeur pour Tlahoun Gèssèssè ou Seyfu Yohannès font merveille. La musique populaire éthiopienne est alors en pleine effervescence, portée par les grands orchestres et des chanteurs et chanteuses f lamboyants, dessinant un groove addissin à la modernité assassine. Mulatu, lui, esquisse alors les contours magnifiques de l’ethio-jazz - un genre mort-né car pratiqué par lui seul -, introduisant vibraphone, bongos et percussions, sans pour autant faire d’émules. Enregistré en 1969, Yèkèrmo sèw illustre tout son art élusif : ses arrangements de cuivre rococo suggèrent les plaisirs les plus délicieux, son vibraphone l’ésotérisme le plus insondable et la guitare fuzz une modernité fugace qui ne durera que six courtes années, jusqu’au renversement d’Hailé Selassié. En 1972, il publie un impeccable troisième album, Mulatu of Ethiopia, sur le label américain Worthy,

sponsorisé par Ethiopian Airlines, alors qu’il s’apprête à devenir le musicien officiel du régime militarostalinien du Colonel Mengistu. La venue de Duke Ellington à AddisAbeba en novembre 1973 est l’un des derniers grands événements de l’âge d’or de la musique éthiopienne, auquel participe bien évidemment Mulatu, seul musicien reconnu de jazz éthiopien. Depuis, inféodé aux différents gouvernements en place, son nom a toujours été astiqué, mais son œuvre a largement tourné en rond, hormis un anecdotique lp polonais en 1986. Ce concert ellingtonien est peu ou prou son dernier concert important jusqu’à la venue à Addis-Abeba d’un autre orchestre américain, l’Either/ Orchestra en janvier 2004, qui relance sa carrière. Après trente ans de passivité musicale et de léthargie, le lustre de l’ambassadeur se remet à briller de mille feux grâce à ses récentes agapes avec les Heliocentrics. [Florent Mazzoleni] Mulatu Astatke & The Heliocentrics + DJ Marakatoo, lundi 12 octobre, 20h30, Espace Tatry. Renseignements 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com


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Sono Spirit #54

Africa remix Invité dans le cadre d’Evento à présenter l’idée la plus précise possible de ce qu’est Luanda aujourd’hui, Fernando Alvim - repéré pour ses projets internationaux (Bruxelles, Johannesburg) - a fait le choix de donner de la capitale de l’Angola l’image d’une ville « suave » et « frénétique » à la fois. Plutôt des vidéastes et des photographes que des peintres et des sculpteurs et un projet acoustique pour mettre en évidence la relation de la ville au son plutôt qu’à la musique. L’ h i s t o i r e d e L u a n d a , v i l l e moderne, contemporaine même, est symbolique du pays. Pendant les 26 années de guerre, elle a accueilli des réfugiés et des gens venus des autres provinces et sa population est passée en 15 ans de 1 million à 15 millions d’habitants ! Ce que nous avons souhaité, c’est mettre en lumière le regard des artistes invités. Une version intimiste, attachée à chacun des artistes, qui peut être une sorte d’exorcisme de la guerre angolaise. Mais c’est surtout une exposition qui peut apporter des éléments pour comprendre l’histoire de cette ville. Nous avons voulu un moment interactif plus qu’une vérité absolue sur cette ville. Le défi était là : recevoir des artistes qui, jusque-là, avaient travaillé sur Luanda. La guerre a bel et bien joué un rôle déterminant dans la création contemporaine en Angola. Bien sûr. C’est normal. Le milieu culturel doit réfléchir sur toutes les marques que laisse un conflit. C’est indissociable, comme on ne peut dissocier l’actuelle Union européenne de la deuxième guerre mondiale. C’est un exercice périlleux et complexe chez cette génération d’artistes. Nguxi va présenter une vidéo de 5 minutes qui est une lecture intimiste de la guerre angolaise. Mais d’autres travaux feront allusion à la nouvelle époque de Luanda, à ses transformations incessantes,

parce qu’on dirait que cette ville court après ce temps perdu. L’espèce d’optimisme généralisé chez cette génération d’Angolais fait que de nombreux artistes présentent des projets qui n’ont rien à voir avec la guerre. Quelle identité de la création angolaise contemporaine, en dehors de l’impact de la guerre, avez-vous voulu souligner ? L’importance de la politique, forcément liée à la culture. Elle est ancrée dans le monde artistique. Les leaders politiques des années 50 et 60 avaient une grande connaissance de l’histoire de leur peuple et ont

utilisé la culture pour soutenir leur pensée. Le premier président de l’Angola était un poète, écrivain et médecin, le deuxième était musicien et faisait de la musique contre le pouvoir colonial. Il est intéressant de voir qu’à l’échelle africaine, la relation entre culture et politique est une réalité. Et la particularité de l’Angola vient de son histoire et du fait d’avoir déterminé que son indépendance ne serait réelle que si la Namibie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud devenaient indépendants aussi. Les Angolais ont vraiment la conscience qu’on est un pays qui a participé profondément à la fin

de l’apartheid. Sans l’intervention des Angolais dans les années 70, je ne crois pas que Mandela aurait été libéré. Ce n’est surtout pas le fameux concert de Wembley qui a libéré Mandela. Même si toute la presse a surtout retenu cet événement très médiatique, avec la bonne conscience que se sont donnée les artistes. Il ne faut pas oublier que l’Afrique du Sud était alors sous blocus international et que cela n’empêchait pas de nombreux états de continuer de faire du commerce avec elle... C’est sans doute la lutte armée contre le pouvoir colonial qui donne à notre nation son caractère spécifique.

chronique

En France, l’UMP a vanté les « bienfaits du colonialisme »... Je veux croire à la volonté de Monsieur Sarkozy de faire une nouvelle politique par rapport à l’Afrique. Je pense qu’il n’a pas été capable de s’exprimer sur ce sujet. C’est comme si vous essayiez de convaincre une femme qui a été violée qu’il y avait quand même du bon dans ce viol parce qu’elle n’est pas tombée enceinte. La colonisation est un crime contre l’humanité, comme l’esclavage. Elle a déboussolé le continent africain jusqu’à nos jours. Reconnaître les torts de l’histoire dans n’importe quel peuple, c’est aussi une façon d’exorciser la violence de nos propres histoires. Les nations doivent comprendre que le temps de donner des leçons au continent africain est dépassé. Au contraire, l’Afrique a besoin de trouver des partenaires pour qu’on grandisse ensemble et qu’on construise une histoire nouvelle. [propos recueillis par José Ruiz] Luanda Smooth and Rave, du vendredi 9 au dimanche 18 octobre, Grand Théâtre. Scène ouverte Luanda « non-stop city » : Meirinho Mendes, Rogerio Carvalho, Vânia Gala, Nástio Mosquito, Paulo Flores, Yuri da Cunha, Next, Selecta Mano, Puto Lilas …, samedi 10 octobre, 17h, Grand-Théâtre. Renseignements http://evento2009.org

Gloire(s) locale(S)

Farouche et audacieux Délaissant temporairement son groupe Calc, sans pour autant lâcher Victory Hall, Pull et Mars Red Sky, l’épatant Julien Pras poursuit sa « petite parenthèse solitaire » avant la sortie d’un premier album solo en février. Julien Pras a un joli défaut. Il est timide. Les étouffantes heures de trac avant de monter sur scène, il a donné pendant des années, merci. Les interviews ? Pas vraiment son exercice de style favori. Mais pas désagréable pour un sou, il ne la joue pas artiste-arraché-à-sacréation-qui-n’a-pas-le-temps-derépondre-aux-questions. Et conte, avec une modestie qui n’a d’égale que son talent, l’histoire d’un mec qui murmurait au creux d’une guitare. Première claque musicale à 8 ans, devant MTV. La famille Pras a quitté la banlieue bordelaise deux années durant pour suivre le père, salarié chez Ford, aux États-Unis : « J’ai découvert Guns N’ Roses. J’étais fasciné. ».

Des années plus tard, il préfère la basse à la guitare, parce que ça lui « paraissait plus simple », quand il monte un groupe de noise hip-hop avec son grand frère et des potes de collège. Une erreur d’appréciation qui le conduira à empoigner une six cordes sans tarder. Et la magie opèrera. Sur des arpèges taillés dans la dentelle, le garçon brode des nappes mélodiques planantes, mi-pop mi-folk, et pose dessus une voix claire, délicatement teintée de spleen. Il passe ses soirées à s’enregistrer, passant de la guitare à la basse quand il ne prend pas les baguettes. « J’ai commencé avec un petit poste à cassette. Puis j’ai eu deux postes à cassette. Puis un 4 pistes. J’ai beaucoup

enregistré là-dessus. Comme tu n’as pas beaucoup de pistes, il faut ruser. Ça aiguise l’oreille. Et c’est vachement excitant d’enregistrer des petits bouts, petit à petit, jusqu’à que ça donne quelque chose ». En 1996, il fonde Calc, une pop éthérée et léchée sous inf luence américaine, d’abord seul dans sa chambre. Il est très vite rejoint sur scène par David Lespès, par ailleurs prog ra m mateu r du K ra k atoa (guitare, basse), David Argellies (guitare), Hugo Berrouet (batterie) et Mathieu Le Gall (claviers). En 2004, Victory Hall voit aussi le jour grâce à son 4 pistes. « J’ai continué à enregistrer tout seul, mais comme si c’était un groupe. C’était très lo-fi, dans le genre

de Guided by voices. » Il confie la batterie à Martial Solis, par ailleurs disquaire compulsif et passionné de Total Heaven. « Je l’ai d’abord connu en tant que fan car j’adorais son groupe Pull », se souvient ce dernier, qui décrit Pras comme un « artiste complet » et « un gars assez introverti. Ça lui donne un

côté charmant, sensible, fragile. Il est vraiment touchant quand il est sur scène ». Grand buveur de thé, dévoreur de polars, Julien Pras est aussi professeur de guitare à ses heures et sait enchaîner les petits boulots quand les cachets viennent à manquer. Au moment de la rencontre, il vient juste d’achever le mastering de son premier album solo, Comfortably Stranded, à paraître chez Vicious Circle. Un vrai travail d’orfèvre, de longue haleine, pour lequel il s’est à nouveau fait homme-orchestre, chorale à lui seul dans l’intimité d’une chambre à coucher. Signant peut-être non pas la fin d’une petite parenthèse solitaire, mais le début d’une grande carrière solo. [Annabelle Georgen] http://www.myspace.com/julienpras http://www.myspace.com/victorycore http://www.myspace.com/pullorchestra http://www.myspace.com/calcmusic


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Sono Spirit #54 chronique

maestro

Entre Evento et dilemmes... La vie, comme on sait, a repris la deuxième quinzaine de septembre, après la pluie, et le début d’octobre en est un peu bousculé. Pour le 10, la situation est plus simple : les amateurs d’opéra iront au Pin Galant assister à la retransmission de Tosca en direct du Met, les autres se précipiteront au Bouscat écouter la fascinante Zhu Xiao-Mei, qui ouvre la saison anniversaire (dix ans, ça se fête !) de l’Académie Jean-Sébastien Bach avec les Variations Goldberg, précédées d’une conférence de l’irremplaçable Gilles Cantagrel - il n’y a simplement pas à hésiter. La semaine suivante, le problème se pose en termes historico-esthétiques : baroque ou pas baroque ? Jordi Savall et sa viole éloquente entre

toutes en l’église de Saint-Cierssur-Gironde ou Mikhaïl Rudy et l’Orchestre de chambre de Stuttgart au Pin Galant ? Bach, Marais et Sainte-Colombe ou Mozart, Stravinsky et Chostakovich (pour ne rien dire du plus rare Qigang Chen) ? Là encore, le choix ne peut être que purement subjectif… Heureusement, il reste encore des soirées libres de tout dilemme ! Le 6, Michel Laplénie et Sagittarius dans leur cher Schütz en l’église Notre-Dame, musique sublime amoureusement servie ; le 8, concert de rentrée de l’ONBA, programme dont l’implacable et profonde cohérence intellectuelle aboutit le plus naturellement du monde à une délectable suite de tubes (le

Don Juan de Strauss, La Valse et L’Empereur, pas moins) avec la belle Shani Diluka en soliste - on n’a pas oublié que l’orchestre et son chef ont enregistré avec elle le concerto de Grieg ; le 13, cabaret virtuose aux Quatre Saisons, avec le toujours éblouissant saxophoniste Richard Ducros et l’exquise Sophie Teboul au piano, dont le grand moment devrait être la Blue Party de Christian Lauba par ses remarquables créateurs de Monte-Carlo, la pianiste Wenjiao Wang et Daniel Mesguich ; le 17 au Grand-Théâtre, l’étonnant chœur japonais Roppongi, répertoire unique et certes inaccoutumé sous nos cieux ; et les 28 et 29, le très curieux Concerto pour quatuor à cordes de Spohr par l’ONBA et son propre quatuor. L’orchestre du reste ne chômera pas ce mois-ci. Outre sa propre

programmation, il apporte une contribution essentielle à la célébration du centenaire des Ballets russes par le Ballet de l’Opéra. Les chorégraphies sont signées Fokine, Nijinsky, Massine, mais pour le mélomane, c’est simplement l’avalanche de chefs-d’œuvre : la gracieuse Invitation à la valse rhabillée par Berlioz, le Prélude à l’après-midi d’un faune, Petrouchka, et le Sacre, tout ça dans la même soirée, ça ne se refuse pas… Les excellents Paul Connelly et Geoffrey Styles se relaieront à la tête de la formation bordelaise du 16 au 25 octobre. Et puis, naturellement, il y a Evento. Il est permis de trouver que le programme réunissant l’ONBA, Dani Siciliano, Mara Carlyle, Seaming, Max De Wardner et autres résulte d’une démarche à

l’éclectisme un peu prévisible, pour ne pas dire banal, ce qui du reste ne préjuge aucunement d’un résultat qu’on veut bien croire parfaitement séduisant, et peut-être même passionnant ; mais on s’avouera plus séduit par la Travelling Music proposée dès le 9 octobre par le studio Diller Scofidio + Renfro en collaboration avec le conservatoire de Bordeaux et la compositrice Julia Wolfe, membre fondateur de Bang on a Can, directeur du département de composition musicale de l’université de New York : une œuvre musicale existant au gré des flux urbains, parfaite expression du principe fondateur de l’événement… [Lulu du Fa-Dièze, par interim]

Du chant à la une ! Au printemps dernier, Dominique A publiait La Musique, neuvième album en près de vingt ans de carrière. Sa légitimité dans le paysage d’un certain rock français n’est certes plus à prouver, ni son influence considérable. Toutefois, il semble malheureusement acquis que son talent n’en fera jamais un artiste « grand public ». Et le Twenty-Two Bar de rester à jamais une belle méprise. C’est au Carré, le 30 octobre, qu’il vient défendre sa dernière merveille. Sur scène, les connaisseurs le savent : il n’y a rien de plus beau depuis Barbara. snob d’aller dénicher un incunable ? Rassure-toi, je le suis aussi. Cela étant, j’ai très rarement joué cette chanson sur scène, je l’avais oubliée à vrai dire, mais tu me donnes des idées…

Il est assez cocasse de voir que ton dernier album a été perçu comme un retour aux sources... Penses-tu que la critique écoute consciencieusement les disques ? Si consciencieusement signifie plus de trois fois attentivement, non, je ne pense pas. Cela dit, personnellement, je n’ai pas à me plaindre de la façon dont sont perçus mes disques. Dans sa « fragilité », La Musique dégage un parfum digne de Young Marble Giants. Cette vertu n’est plus franchement au goût du jour ? Ben tu vois que c’est un retour aux sources, tu me parles de Young Marble Giants comme au temps de La Fossette. Franchement, je ne sais pas ; il y a eu un indéniable retour des années 80, donc comme Young Marble Giants en font partie, je n’ai pas le sentiment d’être très original par rapport à l’époque. Après, la fragilité, on m’en parle depuis mes débuts, c’est délicat : je pense dans le cas présent que c’est une perception liée au premier titre, Le sens, qui, effectivement, donne le sentiment de quelque chose de très ténu, mais il y a d’autres titres qui ne me semblent pas aller dans le même sens - sans jeu de mots crétin. Faut-il comprendre la vertu domestique à l’œuvre comme une rupture avec des opus trop « arrangés », une contrainte nécessaire parce qu’il faut bien un cadre pour créer ou l’illustration des tourments de l’industrie musicale qui n’a plus soi-disant les moyens de payer des sessions studio aux artistes ? C’est un peu tout ça mélangé : le repli sur soi induit une intimité plus forte avec

Pour beaucoup, et toi peut-être le premier, Le courage des oiseaux c’était hier, or l’an prochain, tu vas « fêter » tes 20 ans de carrière. Pensais-tu « durer » autant ? Non, c’est loin, je me revois encore la première fois où je l’ai joué, dans un entrepôt où des chauves-souris volaient, face à des « beaux-arteux » émêchés, c’était une drôle d’ambiance, la première guerre d’Irak était déclenchée le jour même… Non, je ne me voyais pas durer, non, je me croyais de passage.

les chansons et donc un cadre sonore moins ample, encore qu’avec des titres comme Immortels, l’orchestration est pas mal développée et renvoie à Tout sera comme avant dans l’arrangement par exemple. Quoi que je fasse, je sais que je parviens à un meilleur résultat dans un cadre solitaire, parce que le registre des chansons appelle ça, mon timbre de voix aussi. Ensuite, c’est vrai que le fait d’être seul maître à bord permet d’éviter la traditionnelle explosion de budget et c’est un poids en moins sur les épaules qui peut libérer la tête et amener à composer et enregistrer avec plus de sérénité ; et aussi à reporter une partie du budget plus conséquente pour le mix, pour avoir le temps d’y tenter des choses.

Pourquoi ce diptyque La Musique/ La Matière ? L’une ne sait s’épanouir sans l’autre ? L’une est-elle forcément constitutive de l’autre ? C’était pour éviter d’avoir encore des titres « compliqués » au sein d’un disque qui se veut « facile » ; je voulais que le premier volet soit fluide, fonctionne comme un disque pop et ne soit pas ralenti dans son rythme par des titres à rallonge genre Valparaiso ou plus expérimentaux type Bel Animal ; toutefois, comme j’aime beaucoup faire des Valparaiso et des Bel Animal, ça permet d’éviter une frustration d’artiste. La musique est-elle ta matière ? Ben oui, ma belle matière évaporée.

24 titres, c’est pour défier Murat ? Ouh là, je me garderais bien de « défier » Murat. On ne peut pas défier un ermite. Il est trop seul pour être « défiable ». Sur scène, ce sera en groupe, donc plutôt savoureux après tous ces mois en solitaire ? Ça, c’est sûr, cela me tardait. Surtout que, paradoxalement, les nouveaux titres ne fonctionnent pas très bien en solo sur scène. Justement, au sujet de la scène, interprètes-tu encore Le poids du monde, la plus belle chanson de ton répertoire pourtant fort riche en sommets ? Merci, mais ne serais-tu pas un peu

Bashung disparu, le salut du rock en français dans le texte passe forcément par toi... Ça, c’est un point de vue qui te regarde. Je ne me sens pas seul en tout cas. Quelle est ta place dans le paysage musical français ? Entre la marge et le grand bain, l’underground et Drucker, pile poil au milieu. Les chanteurs sont-ils toujours tes amis ? Globalement oui. Ils font un beau métier, mais certains ne s’en rendent pas toujours bien compte. [propos recueillis par Marc Bertin] Dominique A, vendredi 30 octobre, 20h30, Le Carré, Saint-Médard-en-Jalles (33160). Renseignements 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr La Musique (Cinq 7 / Wagram Music)


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Cours & jardins Spirit #54 Jean-Philippe Clarac et Olivier Delœuil

Une histoire de violence Trentenaires au parcours atypique, passés de Sciences-Po à la réalisation de documentaires puis à la direction artistique de l’Opéra Français de New York, Jean-Philippe Clarac et Olivier Delœuil font une première excursion dans le pur théâtre avec le More Cruel, ovni baroque présenté au TnBA du 8 au 23 octobre. Un texte français anonyme, daté de 1613, ou la vengeance très sanglante d’un serviteur mahométan envers la famille de son maître catholique et espagnol. Comment deux jeunes metteurs en scène venus de Bordeaux peuventils devenir directeurs artistiques de l’Opéra français de New York ? Jean-Philippe Clarac : On est arrivés à Bordeaux au début des années 90. On s’est rencontrés à Science-Po. Sortis de l’école, on a réalisé des documentaires pour France 5 et arte sur le monde de l’opéra. En 2000, on a suivi l’Opéra français de New York. Et c’est pour eux qu’on a fait notre première mise en scène... Ça a l’air impensable en France, or les Américains sont assez directs, ils vous regardent travailler et disent : « OK, pourquoi pas ? » Le spectacle, le Pèlerin de la Mecque de Gluck, a été assez bien accueilli, ce qui a favorisé une mise en scène à l’Opéra de Nantes et d’autres projets pour l’OFNY. En 2004, le directeur artistique

Cette reconnaissance américaine vous a-t-elle servi à vous imposer en France ? C’est un peu cliché, mais c’est ça. On a un parcours atypique, beaucoup de gens ont du mal à nous situer : on aime la grande forme et les petits projets, on s’intéresse aussi bien à la perf ’, l’art contemporain, on fait parfois la scénographie, les costumes. On n’a pas eu une carrière type d’assistant, ni maîtres ni mentors. Bref, on est autodidactes, un peu chefs de troupe, réalisateurs… Avec le More Cruel vous passez pour la première fois au « pur » théâtre. Pourquoi ? Et pourquoi avec ce curieux texte, écrit par un anonyme du XVII° siècle ? O. D. : On a m i s du temps à comprendre que les mots pouvaient

« On ne pense pas que le public sortira avec un message évident et c’est ce qu’on aime. » Yves Abel, en partance, nous a conseillés de présenter un projet pour le remplacer. Ce qu’on a fait entre 2005 et 2008. On a resigné jusqu’en 2011. Travaillez-vous toujours dans ce cadre ? Olivier Delœuil : Non. Concrètement on y passe 16 semaines par an, le reste du temps, on est basés à Bordeaux. On a créé une structure, le Lab, pour développer des projets plus expérimentaux. L’an dernier, nous avons fait une production avec l’Opéra du Rhin à partir du roman de Jean Echenoz, Ravel. On peut aussi être engagés comme metteurs en scène indépendants : c’est ce qui s’est passé pour le Faust de Gounod, joué à l’Opéra de Bordeaux l’an dernier.

être la musique. Ce qui nous a d’abord intéressés, c’est cette langue pré-racinienne, âpre, rugueuse et très musicale. On a choisi de travailler comme si on était face à un orchestre. Sur les rythmes - legato, staccato -, on a écrit des effets vocaux. J.-P.C. : Ce projet est né d’une rencontre avec le dramaturge Christian Biet, qui a retrouvé ce corpus. Il est né par hasard juste après la « querelle d’Avignon » avec Jan Fabre, qui opposait théâtre d’images et de mots et posait la question de la violence sur scène. Et ce texte de ce point de vue est extraordinaire : il s’appuie sur une langue et en même temps, c’est un théâtre d’images.

Pour qualifier ce genre sanglant, Christian Biet parle de « théâtre de l’échafaud ». Que peut-il signifier aujourd’hui ? J.-P.C. : La violence est toujours d’actualité. La vraie question est : quel usage politique en fait-on ? Ce que j’ai aimé dans ce texte c’est que chacun en use pour des raisons différentes. Il nous a semblé qu’elle était ici tout sauf gratuite. O.D. : Je pense que c’est un théâtre qui aide à comprendre Sarah Kane et Edward Bond. Il y a une filiation. C’est presque une tragédie du judiciaire : il y a la mise en accusation du maître par le More qui devient son procureur, ensuite, la sentence est exécutée. Mais elle pose la question de la punition par rapport à la faute. Le More ne refuse pas l’esclavage, il refuse les coups. Ce qui déclenche d’autres violences : physique, psychologique, politique, religieuse... Ce drame était déjà exotique pour le public de 1613. Il l’est encore plus aujourd’hui. Que faire sur scène de cette étrangeté ? O.D. : Nous avons d’abord cherché à placer le spectateur presque dans les conditions d’une représentation d’époque, c’est-à-dire avec des tréteaux et un public autour, debout, libre de circuler. Avec des costumes d’époque et une langue qu’on n’a pas changée - à quelques coupes près. Mais au fur et à mesure, je pense qu’on arrive à quelque chose de plus atemporel. Le dispositif évolue et on replace le spectateur dans des questionnements plus contemporains... Lesquels ? O.D. : La violence qu’on exerce finit par nous détruire nous-mêmes. C’est pour moi l’idée importante

de ce texte. Le More va jusqu’à son autodestruction. On passe de la violence à la terreur, de la terreur au terrorisme. Elle pose aussi la question de l’esclavage. Ce texte semble raciste, du moins aussi raciste que son époque. S’en servir pour évoquer l’esclavage, surtout à Bordeaux, n’est-ce pas paradoxal ? J.-P.C. : Il est raciste, mais d’un racisme très bien-pensant. On pourrait dire « gentiment raciste », à une époque où le Noir n’a pas d’âme... Le More n’est pas caricatural, il est plein de profondeur. O.D. : On pense que cette pièce a certainement été jouée à Bordeaux au XVII° siècle. Cette ville a beaucoup bénéficié de l’esclavage. Mais aujourd’hui, elle est face à une mémoire meurtrie et doit tenter de rétablir son histoire. Pas spécialement dans la repentance - ce n’est pas l’objet du texte - mais en acceptant son identité fondée en partie aussi sur l’esclavage. On va rappeler comment vous avez relié ce texte à l’histoire de l’esclavage à Bordeaux. J.-P.C. : Cela ne vient pas de nous mais c’est une bonne idée. À la suite de l’ouverture des salles du Musée d’Aquitaine consacrées au commerce triangulaire, on va faire une journée autour de la figure du Noir dans le théâtre classique et coupler ça avec une visite sur la représentation de l’esclavage à l’époque. Ces valeurs et la violence de la pièce posent la question de votre distance à l’œuvre. Comment la monter, sans complaisance ou sans verser dans le Grand Guignol ? O.D. : Le Grand Guignol n’a pas d’intérêt ici. En tout cas, on cherche à l’éviter. Ça passe par l’éviction

d’effets spéciaux pour figurer les scènes de viol ou de meurtre ; on ne cherche pas à arroser le public avec du sang. C’est une violence médiatisée, stylisée. Elle est distanciée, tout en gardant une certaine forme de réalisme. J.-P.C. : On a essayé de susciter de l’effroi. Au cinéma, il y a des moyens techniques extraordinaires pour y parvenir : montage, bande-son, gros plan. Sur une scène, ça ne marche pas. En la matière on a fait le choix de mettre les acteurs très près des gens. Le spectateur sera voyeur, au cœur du spectacle. Voulez-vous renouer avec un théâtre empathique, frontal ? J.-P.C . : J’a i mera is bien. Peutêtre pas avec vous, vous êtes un spectateur averti. J’espère qu’il y a un public sur lequel on va réussir à créer cet effet. O.D. : Est-ce que le spectacle vivant doit abandonner la violence - ou l’amour - au cinéma ? Je pense qu’au théâtre aujourd’hui, il y a un besoin de retour à la chair. Je n’aime pas le théâtre de divertissement - on est là pour une expérience collective. Il est important que les gens sortent un peu troublés. En outre, il est intéressant de confronter le spectateur à une pièce qui n’est pas politiquement correcte. On ne pense pas que le public en sortira avec un message évident et c’est ce qu’on aime. [propos recueillis par Pégase Yltar] Le More cruel, mise en scène de Jean-Philippe Clarac et Olivier Delœuil, du jeudi 8 au vendredi 23 octobre (sauf les dimanches et lundis), 20h, TnBA Studio de Création. Renseignements 05 56 33 36 80 www.tnba.org



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Cours & jardins Spirit #54

« Moscow, a circus ? » À l’occasion d’Evento, le TnBA, invite le collectif Berlin, les 9 et 10 octobre, qui propose un voyage sur la rive droite de la Garonne, direction Moscou. La métropole russe, ville de tous les contrastes et de tous les excès, y est mise en scène, sous un grand chapiteau avec une projection vidéo accompagnée d’un quatuor et d’un piano. Tandis que l’installation Iqaluit, elle, est présentée du 12 au 18 octobre square Dom Bedos. Au départ, un projet titré Holocène pensé comme l’art de dériver, d’une ville à l’autre, de Moscou « where every cliché is confirmed and denied » en passant par Iqaluit, capitale des Inuits de 6000 habitants, accessible uniquement par avion... À la manière des Lettristes ou des Situationnistes qui firent de la dérive une théorie et une pratique (1958), le collectif Berlin arpente les villes avec cette même « itinérance active ». « No hay camino, el camino se hace al andar » (Machado). À la fois artistes, chercheurs et essayistes, leurs voyages sont autant d’occasions d’éprouver les lieux comme points de vue spécifiques. Pensée comme champ d’expériences, chaque ville fait d’abord l’objet d’un travail de recherche suivi d’un premier repérage censé confirmer les premières intuitions et tracer de

nouvelles pistes. Viennent alors les temps de l’immersion et de l’écriture, avec une équipe qui s’installe sur place pour 2 mois. Parce qu’il faut du temps pour rencontrer des gens, pour comprendre que le présent à l’œuvre l’est toujours en fonction d’un passé, pour confronter la grande Histoire

aux récits individuels. Tels ces chemins empruntés par ces artistes que l’on reconnaît à leur mobilité participative (De Francis Alÿs à Renée Green - dont on ne manquera pas la première rétrospective au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne jusqu’au 3 janvier 2010), les itinérances du collectif Berlin

sont autant d’occasions de provoquer rencontres et discussions avec les habitants, autour de questions qui touchent à l’identité individuelle et collective. Quelle perception avonsnous du monde, de l’histoire et des autres selon que l’on est Iqalummiut (habitant d’Iqaluit), que l’on vit dans une commune de sept habitants (Bonanza) ou à Moscou « where everything you touch is history »? Collectant images, sons, histoires et documents au gré de leurs dérives, les membres du collectif commencent alors à organiser leurs matériaux, produisant ainsi une archive qui déjà œuvre au montage du projet. In fine, l’objet présenté au public peut aussi bien être un film, une installation ou une performance, le collectif résistera toujours à une appartenance disciplinaire. Berlin fabrique ainsi

chronique

des espaces de discours-images, sortes d’images à écouter, destinés à provoquer un travail d’analogies et de combinaisons chez le spectateur. « No hay camino, el camino se hace al andar »… Accueillis par le TnBA dans le cadre d’Evento, dont le concept clé pour cette première édition est l’Intime/ Collectif, les Flamands ne pouvaient espérer meilleure thématique. Pour rencontrer leur travail, plusieurs entrées sont alors possibles, quand chaque pièce du projet Holocène connaît son autonomie de diffusion. Toutefois, il nous faudrait sans doute préférer faire ce chemin de Moscou à Iqaluit (toutes deux présentées à Bordeaux) et pourquoi pas, oser pousser jusqu’à Bonanza (à Toulouse dans le cadre du Printemps de Septembre). [Séverine Garat] Collectif Berlin, Moscou, du vendredi 9 au samedi 10 octobre, Iqaluit, du lundi 12 au dimanche 18 octobre, espace chapiteau du TnBA, square Dom Bedos. Renseignements http://evento2009.org/

chronique postée

C Conseil de la création artistique comme

Chaque mois, l’abécédaire des politiques culturelles s’écrit comme une chronique postée à un acteur culturel local. Il dispose alors de 1000 signes dans le prochain numéro de SPIR!T pour réagir à une entrée. Ce mois-ci, chronique postée à Michel Schweizer, artiste (production/diffusion - la coma).

« Comme dans toute industrie, il faut bien un service de recherche et développement. D’un côté, le laboratoire, de l’autre l’institution. » Quel est donc le statut de ce Conseil que son délégué général Marin Karmitz n’hésite pas à qualifier de « boîte à idées pour les créateurs » ? Avec un budget propre pris sur l’enveloppe du Premier ministre, un budget de fonctionnement de 200 000 euros et 10 millions d’euros pour la phase expérimentation (le tout rondement négocié en 7 mois seulement), voilà de quoi donner le tournis aux artistes et chargé(e)s de production. Par décret n°2009-113 du 30/01/09 le Conseil de la création artistique fut donc institué afin « d’éclairer les choix des pouvoirs publics en vue d’assurer le développement et l’excellence de la création artistique française, de promouvoir sa diffusion la plus large, notamment internationale, et d’arrêter

les orientations de nature à permettre leur mise en œuvre. » Le cénacle fut d’abord largement associé à l’idée d’un cabinet d’audit, chargé de venir en aide à une institution taxée de confusion et d’immobilisme. Des « travaux de prospective » étaient donc attendus afin de repérer « ce qui marche » de « ce qui ne marche pas » et, de répondre à la principale mission : « permettre le développement de nouvelles sources de financement de la création artistique, étudier les modalités de gestion et d’évaluation des aides à la création artistique et formuler toute proposition d’amélioration ». Mais le 10 septembre 2009, au Musée du quai Branly, la surprise fut de taille avec l’exposé 10 projets/10 millions à l’échelle 1/1 dès 2010 ! Le Président avait prévenu : « Moi, ce n’est pas un rapport dont j’ai besoin, ce sont des actions, des décisions, des faits, des objectifs, et même, des résultats. Ce n’est pas pour alimenter ces discussions théoriques que je vous ai invités, c’est pour apporter des réponses pratiques ! »

Après sept mois de résidence de création, nos « vieux amis » livrent donc la clé de la politique culturelle du XXI° siècle : Transversalité ! Heureusement qu’ils sont là. Sans eux, comment feraient ces artistes qui ont déjà renvoyé leur dossier de subvention pour 2010 dans la catégorie toujours bien spécifique théâtre ou danse ou musique ou arts plastiques ? Transversalité disciplinaire. Transversalité des financements. Transversalité ministérielle aussi, avec la santé, la jeunesse, le logement voire même... la défense. Et hop, à l’anglosaxonne, avec des projets qui devraient être financés et animés par huit ministères. Pour exemple, Imaginez maintenant porté par Dominique Hervieu, directrice du Théâtre National de Chaillot et Martin Hirsch, Haut commissaire à la jeunesse. L’opération concerne les jeunes créateurs de moins de 30 ans à qui le Conseil, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, souhaite « remettre symboliquement les clés de la société ». Par créateur,

nous entendrons ici « celui qui fait preuve de créativité dans tous les secteurs aussi bien celui des arts vivants ou des arts plastiques, que la cuisine, le paysagisme, la recherche scientifique, la communication ». Avec un « maître ou grand aîné reconnu » pour parrain ou marraine, « le jeune » connaîtra alors la possibilité de « détourner » un haut lieu patrimonial français. Quoi de mieux que les lieux balisés de la mémoire collective pour inviter la jeunesse à pratiquer « détournement et pas de côté » ? Dans les clous d’un tel dispositif, que pourra-t-elle sinon sous le contrôle d’un contre-pouvoir présidé, rappelons le encore, par le Président de la République ? Réponse de Samuel Dessenoix, administrateur de production/ diffusion de la compagnie chorégraphique Ariadone/Carlotta Ikeda (voir SPIR!T #51, juin 2009). Rappelons qu’au plan national, le budget attribué par le Ministère de la Culture au spectacle vivant

représente environ 20 % de la totalité des aides publiques perçues (hors grands établissements nationaux parisiens). Les collectivités locales (communes, départements et régions) tiennent donc désormais un rôle premier qui a changé la donne du financement public de la création dans ce secteur. Cela n’élude en rien la question de sa légitimité que la parole politique dominante limite au sacro-saint résultat. Il reste à négocier ferme pour s’entendre sur les objectifs que l’on donne aux créateurs. Si la valeur travail doit reprendre son sens, l’artiste ne pourra pas être le seul à ne pas revendiquer son utilité. Avant qu’un regard exclusivement quantitatif ne conditionne son activité, il doit prendre place à côté de l’État et des collectivités locales pour peser sur la définition des critères d’évaluation de la dépense publique culturelle. Il reste le mieux placé pour défendre et expliciter la spécificité immatérielle de son travail. [Séverine Garat]


Didier Fiuza Faustino : intime collectif 2009 Photo Kelly Barrie http://evento2009.org

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Carte blanche Ă Evento


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L’œil en faim Spirit #54 Parcours EVENTO

City on the move Evento, le nouveau rendez-vous artistique de Bordeaux, célèbre la création urbaine multidisciplinaire du 9 au 18 octobre. L’artiste, architecte, urbaniste franco-portugais Didier Faustino a pris les rênes de cette première édition sous la forme d’une carte blanche autour de la ville, considérée comme espace mental à la fois personnel et partagé, notre « Intime/Collectif ». Il a réuni pour cela une affiche internationale composée d’une trentaine d’invités - plasticiens, architectes, urbanistes, cinéastes, vidéastes, photographes, musiciens, danseurs, graphistes, designers ou philosophes. Cette manière de penser la ville en tenant compte de l’existant - ses usages, ses clichés, ses échecs, ses atouts, ses plis, ses changements, ses récits - dessine, à travers les œuvres, une cartographie secrète et subjective où se croisent des écritures du réel et de l’imaginaire. Les œuvres sont réunies les trois premiers jours d’Evento aux abords de la place des Quinconces où se déroule au même moment la Foire aux Plaisirs pour être ensuite disséminées et partir à la rencontre des habitants. ELlles vont circuler sept jours durant, s’amarrer ici dans un quartier pour se loger ailleurs le lendemain. Une forme de cabotage urbain qui rend nomade l’apparition d’un art programmé dans l’espace public et permet d’inventer de nouveaux déplacements, d’appeler les anamnèses de la ville et de tisser un nouvel imaginaire bordelais. Si cette première édition entame un chantier de réflexion riche sur ce qu’une ville a de complexe à offrir, elle semble aussi clairement adossée à un principe d’apparition et de disparition des œuvres. Quelles traces durables restera-t-il dans les mémoires après une telle logique événementielle ? Quelles retombées cette manifestation va-t-elle générer ? De quelles manières Evento va-t-il remettre au travail la politique culturelle de la ville ? Le principe de circulation des œuvres qui vient déboulonner le traditionnel adage: une œuvre, un site, fera-t-il école ? Des œuvres contextuelles, qui se nourrissent de ce que la ville a sédimenté, doivent-elles disparaître ou faire l’objet d’une acquisition éventuelle ? Evento, avec sa stature internationale et la force de ses ambitions, est l’objet de toutes les attentes. À cette occasion, SPIR!T a intercepté quelques œuvres au générique de cet événement à ciel ouvert. Dominique Gonzalez-Foerster, Film d’attraction, Production evento2009.

Tadashi Kawamata, Foot Path, Place des Quinconces, Production evento2009.

Kristina Solomoukha, Haut-Parleur, Production evento2009.

Bien vu La passerelle Foot Path du plasticien japonais Tadashi Kawamata est une œuvre inédite et monumentale de 120 mètres de long sur 12 mètres de large à la frontière de l’architecture et de l’art contemporain. Elle se situe dans le prolongement de l’esplanade des Quinconces. Elle démarre au pied des colonnes rostrales, s’élève pour enjamber les voies de circulation, dévale de l’autre côté vers la Garonne, chemine quelques mètres sur le sol des berges, se red resse de nouveau pou r se conclure par un belvédère qui offre une vue originale sur la rive droite de Bordeaux. De forme serpentine, réalisée en pin maritime - l’artiste conçoit chacun de ses travaux à partir de matériaux prélevés sur

le site de leur implantation - cette pièce amorce un mouvement, comme une impulsion, un élan vers la rive voisine. Elle crée de nouveaux cheminements en s’adossant à la mémoire de la ville et à ses projets de franchissement du fleuve. Tadashi Kawamata, Foot Path, Place des Quinconces, du vendredi 9 au dimanche 18 octobre

Short cuts La plasticienne française Dominique Gonzalez-Fœrster montre un film muet inédit intitulé film d’attraction, c omp os é d ’e x t r a it s de longs métrages cultes, essentiellement américains et français, mélangeant univers urbains et forains. Des scènes extraites de Casino, Midnight

Cowboy, The Warriors, L’Inconnu du nord express, Pierrot le fou ou encore Lola y recomposent une atmosphère « ressourcée à l ’ imaginaire cinématographique ». On y reconnaît des univers, des plans, des images nichées dans la mémoire collective. Montré sur un grand écran de jour, installé sur la Place des Quinconces au départ de la passerelle Foot Path, film d’attraction dialogue également avec la Foire aux Plaisirs en arrièreplan. L’œuvre de Gonzalez-Fœrster et l’univers de la fête foraine opèrent des transferts fictionnels de l’un à l’autre, se rechargent mutuellement d’histoires ordinaires et extraordinaires. Dominique Gonzalez-Fœrster, film d’attraction, Place des Quinconces, du vendredi 9 au dimanche 18 octobre

La fêlure À travers une pratique in situ qui apparaît souvent dans l’espace public, ou un travail vidéo (depuis 1998), l’artiste américain Dennis

Adams « s’attache à des personnages ambigus ou condamnés par notre histoire récente pour en révéler les traumatismes ou les phénomènes d’amnésie collective ». Spill est une vidéo de 45 minutes filmée en partie dans la ville historique et dans le quartier de Mériadeck. Le plasticien a déambulé des jours durant vêtu en blanc - costume, chaussures, borsalino - un verre à vin à la main généreusement rempli. Au fur et à mesure de ses promenades, l’artiste souille progressivement ses vêtements. Ces accidents répétés sont accompagnés de monologues intérieurs, sorte de divagations autour de l’histoire souterraine de Bordeaux et certaines de ces figures méconnues. Le film démarre dans l’enceinte de l’Hôpital Saint-André où l’artiste commence sa promenade en évoquant l’histoire d’Albert Dadas, employé d’une compagnie de gaz à Bordeaux dans les années 1880, qui fut l’une des premières personnes atteintes de la folie du fugueur en France diagnostiquée et traitée là à la fin du XIX° siècle. Dennis Adams,

à la dérive, superpose aux récits qui dévoilent certaines des faces cachées de la cité ses angoisses et sa propre fragilité, mettant à jour certaines aspérités urbaines et quelques secrets collectifs enterrés. Dennis Adams, Spill, Place des Quinconces, du 9 au 11 octobre puis du 12 au 14, place Saint Projet, les 15 et 16, place Pey-Berland et les 17 et 18, place A. Buscaillet à Bacalan.

As you like L’artiste albanais Anri Sala s’est penché sur l’histoire de la salle des fêtes du quartier du Grand Parc, fermée depuis le milieu des années 1990. Cette ancienne salle de concerts, construite par l’architecte Ferret a vu défiler dans les années 80 des groupes mythiques comme The Cure, The Cramps, Dead Can Dance, Echo & The Bunnymen, Siouxie & The Banshees, Iggy Pop, The Young Gods… L’artiste convoque la mémoire du lieu à travers Tease, tease, tease qui combine installation sonore et performance. À heure


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L’œil en faim Spirit #54 Parcours EVENTO

Jean-Luc Moulène, Personne Easy Jet Girl - Berlin, 7 juillet 2006.

fixe, chaque jour de la manifestation d’Evento, un organiste passera devant l’ancienne salle de concert en jouant à l’aide d’un orgue de barbarie et d’une boite à musique Should I stay or should I go des Clash. L’approche du musicien déclenche à l’intérieur de la salle des fêtes fermée la version originale de ce tube. Cette œuvre, par son jeu de champ et de hors champ sonore, par la trajectoire du musicien qui évoque celle d’un travelling, renvoie aux constructions cinématographiques de précédents travaux vidéos de l’artiste. La force de cette proposition semble résider dans le fait de convoquer voire d’exhumer les fantômes pop qui continuent d’habiter ce lieu en déshérence et de célébrer cette musique profane sans domicile fixe. La proposition d’Anri Sala lève le voile sur le rapport singulier que l’artiste entretient avec la mémoire collective et le mélange des genres. Anri Sala, Tese, tease, tease, du vendredi 9 au dimanche 18 octobre, 18h, Salle des Fêtes du Grand Parc.

Buller L a pl a s t ic i e n ne u k r a i n i e n ne Kristina Solomoukha a imaginé une sculpture dont le vocabulaire formel est emprunté à celui du mobilier urbain. L’œuvre est composée de haut-parleurs installés sur un mat de cinq mètres de hauteur utilisé d’ordinaire pour l’installation de l’éclairage dans l’espace public. Le socle en bois de forme carrée, qui stabilise la pièce, offre également la possibilité aux promeneurs de s’asseoir. Habituellement conçus pour amplifier, les haut-parleurs servent ici à diffuser des bulles de savon. Ce geste métaphorique - le son est remplacé par une image - qui suggère le vide du discours public, fait apparaître, de manière furtive et répétitive, une critique poétique qui plonge le spectateur dans un état contemplatif. Kristina Solomoukha, Haut-Parleur, du vendredi 9 au dimanche 11 octobre, place des Quinconces, le 12, place Camille Julian, le 13, place Saint-Michel, le 14, parvis de la gare Saint-jean, le 15, place Ginette

Neveu, le 16, place de l’Europe, les 17 et 18, place A. Buscaillet à Bacalan.

Happy together Le photographe Jean-Luc Moulène à partir de son Journal Impersonnel et d’une pratique de l’édition a produit un journal intitulé Personne traversé par des questionnements sur les notions de personnages et d’isolement. Cette revue organise des faces à faces incongrus, articule une série de diptyques où le dialogue des images de natures diverses fait disparaître la notion de style pour privilégier la polysémie. « Aussi, à force d’ouverture au sens, certaines images résistent à leur assimilation et se maintiennent alors à la surface du Réel. » (1) Jean-Luc Moulène, Personne, distribution grauite. (1) Aurélien Mole, French connection, p 518, 2008, Black jack éditions. [Cécile Broqua & Cyril Vergès]


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L’œil en faim Spirit #54

Les annales du présent Du 9 octobre au 7 février 2010, Insiders, proposé de concert par le CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et le centre d’architecture arc en rêve, célèbre, à travers des pratiques artistiques, la circulation de savoirs singuliers, de savoir-faire et de traditions populaires qui apparaissent au sein même d’une culture globale apatride. À cette occasion, ces nouvelles pratiques, ces nouveaux usages, autrement dénommés « folklores », sont rassemblés, accumulés, déplacés, archivés, documentés et font parfois l’objet d’une réappropriation par les artistes eux-mêmes. De l’œuvre inédite à l’objet ready-made en passant par les archives sauvages, toutes les propositions qui ont été conçues autour du principe de la collecte agissent comme des micro-récits ordinaires, érodant les limites entre pratiques artistiques professionnelles et amateurs. Si les périodes de crise (économique, sociale, politique, environnementale ou technologique) font apparaître des compor tements de repl i allant davantage dans le sens de la conservation de l’ordre existant, elles sont aussi le creuset de nouvelles micropratiques alternatives instaurant des stratégies de résistance aux modèles dominants ; s’ouvre alors un espace de dialogue entre discours hégémoniques et contre-hégémoniques. Insiders, dont le titre est emprunté aux écrits du Suisse Joël Vacheron (1), résulte d’un travail de prospection de longue haleine réalisé à l’échelle de la planète qui a rassemblé, autour du principe fondateur de la collecte sur les folklores contemporains, commissaires, plasticiens, architectes, intellectuels… Les œuvres ont été réparties selon quatre grands ensembles : accumuler, célébrer, participer et transmettre. Étant entendu que les limites de ces catégories sont particulièrement poreuses comme le suggère le travail à la fois « fictionnel et ethnographique » de la jeune artiste Bertille Bak qui documente à travers ses œuvres l’histoire de Barlin, sa ville natale dans le Pas-de-Calais. Elle présente six ensembles de quatre portes fixées les unes aux autres à échelle 1. Prélevées sur six corons, ces constructions ont été réalisées par les habitants de la cité minière qui souhaitaient ainsi résister à la rénovation programmée de leur quartier et à la hausse irréversible de leurs loyers. L’artiste a choisi de montrer les vestiges de cette histoire liée à sa propre histoire en respectant l’alignement des portes et les distances réelles qui séparaient les habitations. Ces architectures relevant de l’autoconstruction, à la fois sculptures, ready-made, documents, relatent la violence sociale d’un contexte économique qui a généré à travers

une organisation collective, un geste désespéré, une résistance symbolique contre une éventuelle mise à la porte. Parmi les œuvres qui évoquent des pratiques contestataires, citons la pièce de l’artiste britannique Ruth Ewan, A Jukebox of People Trying to Change the World (2009), compilation de plus de 800 chants idéalistes ou politiques collectés depuis 2003 et classés par thèmes (féminisme, révolution, anti-thatchérisme…). Concernant les projets d’architecture, la sélection des

t r a v a u x e x p o s é s t é m o i g n e nt d’exercices alternatifs, éminemment poétiques et politiques (les deux maisons de thé de l’architecte japonais Terunobu Fujimori), où les savoirs, les savoir-faire et les traditions populaires font l’objet d’une réappropriation décomplexée par les architectes qui inventent - à l’écoute des usages, des usagers et des contextes - des formes et des volumes au vocabulaire hybride où dialoguent des notions longtemps tenues éloignées les unes des autres : ver nac u la i re e t mo der n i sme ,

artisanat et technologie… Sur ces questions, les projets menés par Ball & Nogues Studio, jeunes architectes américains implantés à Los Angeles, sont particulièrement éclairants. À partir des technologies numériques, le duo développe des environnements dont le passage du modèle mathématique à la réalité physique n’est assuré que par les utilisations conjuguées de matériaux « fragiles » - carton, vieux tissus - et des savoir-faire issus de l’artisanat. Ils présentent Feathered edge, une suspension imposante aux courbes

généreuses et douces qui laisse entrevoir un canevas très élaboré de fils textiles attachés à la main à un support en toile perforé selon la technique traditionnelle du tissage. Cette pièce célèbre la répétition d’une panoplie de gestes anciens au service d’un procédé issu de la révolution numérique. Passionnant, poétique, subversif, Insiders réunit et mélange un ensemble hétérogène et subjectif de propositions artistiques enracinées dans l’existant. Il montre, dans un système global tourmenté, comment la circulation des individus et des savoirs crée sans cesse de la nouveauté partout et à tout moment, comment des pratiques alternatives apparaissent et disparaissent parfois dans le même temps. Le principe de collecte avec son désir de rendre compte dans la perspective de transmettre des savoirs dissidents semble poser la question relative à la chasse à l’oubli. Et si ce désir, indépendamment du savoir dont il est question, n’était plus imprévisible ou accidentel ? Insiders initie un récit choral dont les innombrables fragments se nichent dans les recoins labyrinthiques des cultures populaires. L’exposition montre des fractures contemporaines microscopiques et non officielles qui font sens par leur accumulation et, à travers cela, interroge la place d’un musée d’art contemporain et d’un centre d’architecture au sein de la cité. [Cécile Broqua & Cyril Vergès] Insiders – pratiques, usages, savoir-faire, Entrepôt Lainé, du vendredi 9 octobre au dimanche 7 février 2010 Renseignements 05 56 00 81 50 www.bordeaux.fr (1) Joël Vacheron vit et travaille à Londres et à Lausanne. Il écrit sur la musique, l’art et la culture contemporaine. Il contribue notamment aux magazines Vibrations et Idpure. Il a collaboré au catalogue La marque jeune, Musée d’Ethnographie, Neûchatel, 2008, p.87.

Viens me voir IRL L’artiste Carol Bîmes, alias Madame Bim, a imaginé pour le FRACAquitaine « Les rendez-vous de Madame Bim », rencontres dans des lieux inédits autour d’une œuvre d’art issue de la collection publique de l’institution. Installée dans une attitude à la fois mondaine et légère, réflexive et impertinente, la plasticienne développe un travail subtil et drôle qui prend une forme performative, Carol Bîmes est Madame Bim. L’Agence de Madame

Bim, créée en 2000, offre les services de garçons et de filles, « spécialités en tous genres », sous la forme de mini performances pour une poignée d’euros, production de snuff-movies, kidnapping d’animaux, délation ( La chupa : magazine oral de ragots )… Cette posture pop et insoumise dessine les contours d’un projet artistique qui puise dans le quotidien créant sans cesse des allers et retours entre l’art et la vie. Pour ce premier numéro, l’artiste a choisi de montrer

l’œuvre de Wim Delvoye, Sybille II (2000), une vidéo couleur de 4’20’’ dans un nouvel espace, La drôle de dame, ouvert par Lola, figure décalée

des nuits bordelaises. Sybille II révèle progressivement une succession de percements de boutons filmés en macro que Carol Bîmes a choisi de célébrer en organisant une surpriseparty. Transformée pour l’occasion en cruising bar - à la fois propice à la rencontre, la flânerie, la découverte de l’autre et des œuvres -, cette proposition artistique est traversée par l’idée romantique des premiers émois. [C.B. & C.V.]

Les rendez-vous de Madame Bim, samedi 17 octobre, 22h, La drôle de dame (29, rue Bouquière). Renseignements 05 56 24 71 36 www.frac-aquitaine.net Madame Bim recrute pour sa Black Room le 13 novembre au TNT-Manufacture de Chaussures ! Contact : madamebimautnt@gmail.com


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L’œil en faim Spirit #54 chronique

Actu des galeries

Bang bang C or t e x At h le t ic o a c hoi s i d e construire une programmation artistique autour de trois invités : les plasticiens Masahide Otani et Stéphanie Cherpin, et l’historienne de l’art et commissaire indépendante Marie Canet. La volonté affichée de Thomas Bernard, directeur de la galerie, au moment où se déroule à Bordeaux la première édition d’Evento, dont le casting affiche les ambitions internationales de la manifestation, est de présenter le potentiel de ces trois personnalités qui ont en commun d’avoir bâti un bout de leurs parcours à Bordeaux et d’en être parties pour trouver des moyens plus adaptés au développement de leurs recherches. Starving in the belly of a whale (2009) est le titre de l’unique pièce qu’a c hoi s i d e mont re r S t é ph a n i e Cherpin. Pour cette sculpture, l’artiste a scrupuleusement respecté le plan de montage d’un escalier en pin qu’elle a pris soin, une fois réalisé, de taillader à l’aide d’une scie sauteuse. Recouvert de plusieurs couches de peintures noires, l’escalier est accessoirisé par l’accrochage de lattes noires de stores vénitiens en PVC. À l’aide de deux sangles, cet ensemble est suspendu au plafond. Starving in the belly of a whale raconte à travers sa forme insolite, presque méchante, le rapport que l’artiste entretient avec les matériaux qu’elle retient. « Mon travail démarre lorsque je

pars à la rencontre des matériaux dans les chantiers ou les magasins de bricolage. Je cherche à ouvrir au maximum l’ éventail de mes possibilités. Je ne réalise pas de plan ou de dessin préparatoire. J’engage un dialogue sous la forme d’un corps à corps, un combat avec les matériaux. Dans cet échange, je ne souhaite pas être un sujet qui agit sur un objet, mais installer un rapport de sujet à sujet. Je veux être le plus neutre possible. Mon travail n’est pas le fruit d’une improvisation ou d’un

expressionnisme, car je n’y projette pas d’histoires personnelles. Ma sculpture apparaît par l’expérience du travail. J’ai un rapport violent et agressif à l’égard de mes matériaux qui me procure une certaine liberté. J’ai besoin que mes pièces me dépassent, qu’elles me donnent du mal. »

issues de la collection privée de la galerie : Surimpositions from the 60s/70s de Mikhailov et The middle of the day de John Miller. Simon Feydieu a superposé au centre des clichés une photocopie noir et blanc du lapin d’Alice au pays des merveilles, dessiné par John Tenniel. Ce détournement d’œuvres décomplexé illustre à la fois le désir de désacraliser le travail, de brouiller les images voire de ne pas faire image. Alice Borgne rassemble également plusieurs travaux dont les proportions évoquent l’échelle d ’une maquette : Anamorphose

pour un sol (orchidée) (2009), Home fades to fake (vitrine version) (2009). L’ensemble dessine les contours d’une pratique où le changement, le passage d’un lexique à un autre, le work in progress semble faire état chez Feydieu de la volonté de s’affranchir de la notion de style. Une forme de do it yourself qui fait apparaître une panoplie de mini gestes.

Stéphanie Cherpin, Starving in the belly of a whale Mashide Otani Marie Canet, La Chinoise Du jeudi 8 au samedi 31 octobre Cortex Athletico Renseignements 05 56 94 31 89 www.cortexathletico.com

Alice et Simon Jusqu’au 31 octobre, Il ka Bree accueille Simon Feydieu. Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Lyon, ce jeune plasticien développe un travail rapide et contextuel. Les œuvres produites spécifiquement pour cette exposition, intitulée Alice Borgne, ont été conçues autour du principe du cabinet de curiosités et de son aspect hétérogène. Feydieu a ainsi rassemblé des œuvres d’art et des objets qu’il a réinvestis dans sa pratique de sculpteur. La pièce Caviar (2009) est une peinture murale réalisée au crayon et donne à voir l’agrandissement d’une page du manuscrit, non publié, Poisson d’argent du romancier Orion Scohy dont les deux premiers romans ont été édités chez P.O.L. Cette même page a précédemment inspiré l’œuvre sans titre (carton de l’exposition) (2008), composée de dix mille cartons d’invitation imprimés en novembre 2008 à l’occasion de l’exposition lyonnaise L’inconstance du Lépisme dans la Mastication de mes Contemporains. Les tracts étaient disposés au sol, empilés et adossés contre un mur. À la fois légère et élégante, Caviar résulte d’une pratique du recyclage où chaque œuvre nouvelle s’inscrit dans le sillage de travaux antérieurs. Le diptyque sans titre rassemble, quant à lui, deux photographies

Simon Feydieu, Alice Borgne Jusqu’au samedi 31 octobre Renseignements 05 56 44 74 92 www.galerie-ilkabree.com


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Toiles & lucarnes Spirit #54

Tout sur ma mère

Découverte en 2002 grâce au prometteur Bord de mer, récompensée par la Caméra d’Or au festival de Cannes, Julie Lopes-Curval signe son retour avec Mères et filles. S’emparant du registre hautement risqué de l’étude de mœurs dans une cellule familiale, la cinéaste prouve son réel talent d’écriture ainsi qu’une brillante direction d’acteurs. Surtout d’actrices. Mères et filles Un film de Julie Lopes-Curval France, 2009, 1h45 Avec Catherine Deneuve, Marina Hands, Marie-Josée Croze Sur le papier, il est facile de nourrir quelques craintes : un por trait de trois générations de femmes, tourné à Arcachon, avec Catherine Deneuve en caution « sérieuse » de l’entreprise. Surtout que Toi et Moi constituait un sacré motif de déception après l’excellent Bord de mer. De tout ceci et bien plus encore (le secret familial, les reconstitutions d ’ époque), Ju l ie L opes- Cu r va l s’en acquitte de manière élégante et fort convaincante. Lorsque Audrey (Marina Hands toujours au-delà des superlatifs) rentre au pays, pour quelques jours de vacances, elle ignore encore que ce séjour va déclencher une crise plus douloureuse encore que la relation électrique qu’elle entretient avec sa mère, Martine, habitant la station balnéaire où elle est née. Nullement à l’aise chez ses parents, Audrey décide alors de loger dans la maison de famille, lieu du trauma initial. Dans cette vaste demeure Art

Déco, face au Bassin, la fille malaimée ne tarde pas à reconstruire un « foyer » confortable mais également canaliser son humeur de trentenaire en vrac avec « liaison » restée à Toronto, début de grossesse et une sacrée difficulté à mener une conversation apaisée

voire apaisante avec sa mère. Essayant donc de rebâtir ce qui peut l’être et surtout sa dépression au-dessus du jardin, Audrey range et tombe par le plus grand des hasards sur l’objet d’un plus grand dérangement encore : un carnet de recettes tenu par Louise, sa grand-

mère maternelle, celle par qui le scandale est arrivé dans les années 50. Or, plus que de recettes, l’objet jauni sous le poids des années se révèle un journal intime sur les états d’âme d’une femme rêvant d’émancipation alors que son mari l’a peu à peu placée sous cloche dans

un bonheur matériel anxiogène au possible. Dès lors, Audrey partage son temps avec ce fantôme dont elle essaie de comprendre la fuite du domicile conjugal, laissant époux et enfants pour ne plus jamais revenir. Les humeurs maussades de l’hiver et la lumière changeante du Bassin s’accordent pa r fa itement au x errances mentales de la plus si petite-fille qui tente de renouer les fils de l’incompréhension entre sa mère et sa grand-mère disparue. Les hommes, grands absents (Michel Duchaussoy toujours aussi élégant, Jean-Philippe Ecoffey juste et trop rare), assistent en témoins muets à cette lutte sourde et pourtant insupportable car entre Martine et Audrey la cruauté a supplanté l’amour. L’histoire n’est certes pas neuve, mais il n’est pas interdit d’en faire de subtiles variations. Avec peu, la réalisatrice fait des merveilles car, de récente mémoire, on n’avait pas vu plus « beau » couple que celui formé par Catherine Deneuve et Marina Hands. Et c’est déjà beaucoup. [Marc Bertin]

Les chaussons rouges

Fruit d’une immersion de douze semaines entre les murs chargés d’histoire du palais Garnier, La Danse (le ballet de l’Opéra de Paris) est un nouveau tour de force du maître américain Frederick Wiseman. Fidèle à sa méthode « frontale », le documentariste saisit avec une hallucinante acuité la vérité de ce microcosme dont la haute valeur artistique ajoutée ne masque jamais la profonde humanité. La Danse, le ballet de l’Opéra de Paris Un film de Frederick Wiseman France, 2009, 2h38 Avec Emilie Cozette, Aurélie Dupont, Dorothée Gilbert Depuis plus de quarante ans (Titicut Follies en 1967), Frederick Wiseman observe le monde. Tel qu’il est, tel qu’il va. À chaque fois, il choisit un prisme, une société en modèle réduit : l’école, l’hôpital, la justice, l’armée, le zoo et même la Comédie française. L’homme n’a jamais caché sa passion pour la danse classique. Il faut croire que son désir a su rencontrer celui d’un des temples français de la tradition et de l’excellence, une maison « seulement » riche de 154 danseurs dont 16 Étoiles. Une maison finalement inconnue, secrétant autant de légendes que de fantasmes. Or, la vérité, mise à nue avec ce qu’il faut de distance comme de patience par Wiseman, est d’une grande « banalité : ici, on ne fait que travailler. La loi de Joule règne à tous les étages. Certes, il y a des paroles, dispensées aussi bien en cours que lors des réunions,

mais l’essentiel réside dans l’effort incessant. Le geste répété à l’infini, jusqu’à la souffrance, l’écœurement, la limite du tolérable. Une espèce d’abnégation digne du boxeur - l’obsession du poids en commun. Quel entêtement à bien y réf léchir ! Tout ça pour un

moment tellement éphémère… » En effet, que pèse donc une représentation, si magique et pure soit-elle, au regard de toutes ces années de labeur ? Wiseman rappelant, sans en faire la moindre démonstration, que ce sont tous les corps (et non seulement

celui du ballet de l’Opéra) qui mènent à bien l’entreprise : couturières, costumières, maquilleuses, coiffeurs, ad m i nist rateu rs, répét iteu rs, mu sic ien s , ma ît re s de ba l le t , chorégraphes, danseurs ; soit tout un peuple mu par un idéal artistique, hérité d’un certain génie français.

Paquita ou Casse-Noisette, Sasha Waltz ou Angelin Preljocaj, trésors du répertoire ou propositions contemporaines, 1500 personnes dédient leur vie au Beau. Que signifie dès lors la rentabilité quand les hommes et les femmes s’investissent à un tel point ? C’est bien là que réside la force de La Danse : ne jamais se reposer sur l’évidence (les danseurs filmés au quotidien avant un spectacle) mais bien musarder partout, jusque sur les toits et saisir la patience et la méticulosité d’un apiculteur s’occupant de ses ruches. Wiseman ne pouvait espérer trouver plus belle, plus poétique et plus juste métaphore de son sujet. Des ouvrières et une reine, Brigitte Lefèvre, directrice de la danse, ancienne danseuse formée à l’Opéra de Paris. Une hiérarchie très stricte, des missions, des compétences, des sacrifices... Garnier est bien une institution qui fabrique son miel, Wiseman ne s’y est pas trompé. [Marc Bertin]


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Toiles & lucarnes Spirit #54

Heimat

À la faveur d’une rétrospective intégrale au Centre Pompidou consacrée à Guy Maddin, Winnipeg mon amour connaît enfin une sortie en salles. Un poème, ensorcelant et pervers, modèle de déclaration d’amour à sa ville natale et preuve supplémentaire de son génie. Winnipeg mon amour (My Winnipeg) Un film de Guy Maddin Canada, 2007, 1h19 Avec Darcy Fehr, Ann Savage, Amy Stewart Fait n°1 : Winnipeg ou Peg City, capitale du Manitoba, le grenier à céréales du Canada, est nichée à la confluence de deux rivières, la Rouge et l’Assiniboine. Fait n°2 : « It’s a moody manitoba morning / Nothing’s really happening, it never does / Just got up and waited for the mailman / To bring me a letter that never was / I’m not sad or happy just living day by day. » The Bells, Stay Awhile (Polydor, 1971). Fait n°3 : Rome, Federico Fellini ; New York, Martin Scorsese ; Paris, la Nouvelle Vague ; Portland, Gus Van Sant ; Honk Kong, John Woo ; Baltimore, John Waters ; Winnipeg, Guy Maddin. Fait n°4 : le taux de somnambulisme à Winnipeg est dix fois plus élevé qu’ailleurs à tel point qu’un décret autorise les habitants à conserver les clefs de leurs anciennes adresses. Fait n°5: En 1926, le champ de courses de Whitier Park est la

proie des flammes à cause d’un écureuil brûlé vif sur un pylône électrique. Les chevaux fuient l’écurie et se retrouvent prisonniers de la rivière gelée. Seules leurs têtes émergent, constituant une attraction surréaliste. Fait n°6 : la piscine de Sherbrooke est la seule au monde proposant trois bassins

de natation superposés. Fait n°7 : Winnipeg possède le plus grand réseau ferroviaire urbain au monde. Fait n°8 : Winnipeg est la ville de 600 000 habitants la plus froide au monde. Fait n°8 : le pont métallique d’Arlington Street a été initialement forgé pour enjamber le Nil. Fait n°9 : la seule colline de cette ville plate se

nomme Garbage Hill, formée sur un tas d’ordures. Fait n°10 : le parc d’attractions Happyland, inauguré en 1906, ferme ses portes en 1922. Faits ou légendes urbaines ? Vérité ou rêve éveillé ? Départ ou éternel retour ? Pour Guy Maddin, c’est une évidence : Winnipeg est La Matrice, le lieu désiré où la

fourche, la fourrure et le giron maternel se confondent dans une belle symbolique freudienne à son plus surnaturel. Lui-même le concède, inconsciemment, il est frappé de la même torpeur que tous les Winnipegois. De son wagon pour un aller vers nulle part, il ne cesse de revenir dans cette ville de palimpsestes. Et quitte à écrire sur l’histoire, autant engager Ann Savage (l’archétype de la femme fatale selon lui pour son rôle mythique dans Détour de Edgar G. Ulmer) pour interpréter sa mère, autant revenir filmer dans la maison de son enfance, autant filmer le chien de sa compagne pour ressusciter le chihuahua des jeunes années. Autant épuiser les lieux, la géographie, la topographie, la cartographie. Des bisons, des Indiens, des joueurs de hockey, des archives, des animations en papier, des saynètes, hier, aujourd’hui. Un chant d’amour en noir et blanc. Et Maddin le plus grand des poètes. [Marc Bertin]


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En garde Spirit #54

Bibliothèque Rose

Chroniques

Bien avant Stieg Larsson, la littérature scandinave avait trouvé son public français, grâce aux éditions Gaïa, établies depuis dixhuit ans au cœur de la Chalosse. À la veille du festival Lettres du monde, qui s’aventure dans le grand Nord, du 8 au 18 octobre, Susanne Juul, co-fondatrice et directrice, dresse le portrait de sa maison, distribuant au passage quelques coups de griffes. Le tout avec l’accent danois.

L’identité de Gaïa

Nous essayons de garder l’envie initiale : celle d’un éditeur qui publie les livres qu’il aime. Ouvrir notre catalogue aux littératures balkaniques ou francophones s’inscrit dans cette démarche, même si nous publions essentiellement des auteurs suédois, norvégiens, danois ou islandais. Notre histoire a d’ailleurs commencé avec la publication des Racontars arctiques du danois Jørn Riel. Publier les littératures du Nord, c’est aussi prendre des risques. Il faut être un peu fou pour publier de grandes sagas en cinq, six, voire huit tomes. En 2000, nous avons sorti les huit volumes de la Saga des émigrants du suédois Vilhelm Moberg. Son succès nous prouve que les lecteurs attendent de Gaïa ce genre de parti pris. Économiquement cela peut être risqué. Prenons l’exemple d’un ouvrage islandais de huit cents pages. Sa simple traduction aura déjà un coût très élevé pour des chances de succès inconnues. Le pari est toujours un peu dangereux, mais depuis 2005 et notre rachat par Actes Sud, les conséquences d’un échec sont moindres.

Les littératures du Nord

Il est facile pour un français de rassembler les écrits islandais, danois, norvégiens, suédois, finlandais sous ce terme de « littératures du Nord », pourtant ils sont aussi différents que la littérature française l’est de l’espagnole ou l’italienne de l’anglaise. Bien évidemment, il existe une culture commune ; cependant l’histoire de chaque pays façonne son « paysage ». On a tendance à généraliser la présence de la nature, qui a longtemps déterminé la vie des peuples du Nord. Elle est effectivement présente chez les auteurs norvégiens ou suédois mais beaucoup moins chez les danois. L’Islande, quant à elle, est un pays très petit où tout le monde semble se connaître. Les romans islandais sont autant de huis clos peuplés d’une foule de personnages. La popularité des littératures du Nord est

assez récente en France, mais il existe de nombreux « classiques » que nous souhaitons éditer ici et notamment deux prix Nobel de littérature. En février 2010, nous publierons des ouvrages de Knut Hamsun ainsi que sa nouvelle biographie officielle, très populaire en Norvège. Nous ajouterons également au catalogue les œuvres de l’islandais Halldór Laxness.

Feu la révolution rose Depuis le mois d’août, nos ouvrages ne sont plus imprimés sur papier rose. Une révolution pour Gaïa qui en avait fait une véritable marque de fabrique ! Nos motivations sont écologiques, désormais le papier sera crème et issu des forêts labellisées FSC (1) et gérées durablement.

L’effet Millenium Le succès rencontré par Stieg Larsson est à double t ra ncha nt pou r Gaïa. Évidemment, nous sommes heureux que le public s’intéresse à la littérature nordique mais cette année, deux fois plus d’auteurs scandinaves ont été publiés en France par rapport à l’année passée. Les éditeurs cherchent tous un nouveau Larsson, ce qui conduit à une surproduction et des publications de moindre intérêt. Je crains que les lecteurs ne se noient. Depuis plus de quinze ans, nous travaillons à la reconnaissance des littératures nordiques, ce serait dommage que les gens se lassent maintenant, d’autant plus qu’il s’agit de petits domaines linguistiques. Pour Gaïa, publier une dizaine de livres par an c’est déjà difficile. On ne peut pas renoncer à la qualité. [propos recueillis par Estelle Gentilleau] (1) Forest Stewardship Council est un écolabel qui assure que la production d’un produit à base de bois a respecté des procédures censées garantir la gestion durable des forêts. Lettres du Monde / En Nord, du jeudi 8 au dimanche 18 octobre. Renseignements 05 56 96 71 86 www.lettresdumonde.com


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En garde Spirit #54

Livres La sélection

Moi tout craché Jay McInerney Éditions de l’Olivier

Feel like going home Peter Guralnick Rivages Rouge

Pour Hélène Mohone Ouvrage collectif La cabane

J’ai le cerveau sens dessus dessous David Heatley Delcourt

Vingt-cinq ans de carrière, dix ouvrages, dont huit romans, n’y feront rien : Jay McInerney reste à jamais la figure de proue du « brat pack » béni des dieux qui enchanta le paysage littéraire nord-américain au début des années 80… Frappés d’une curieuse amnésie, critiques et public (des deux côtés de l’Atlantique) voient toujours dans le désormais quinquagénaire l’enfant terrible du Downtown Manhattan : no wave, culture clubs, cocaïne, administration Reagan et tant d’autres clichés collant à l’époque ; une espèce de raccourci dont son ami Bret Easton Ellis est relativement épargné. À se demander si McInerney n’est pas devenu au bout du compte ce que beaucoup ont toujours secrètement rêvé : le Fitzgerald MTV. Ce serait tout de même faire insulte au romancier qui, depuis longtemps, a prouvé autre chose qu’un talent, si grand soit-il, de simple peintre de l’hédonisme yuppie. Toutefois, ce recueil de nouvelles, écrites entre 1982 et 2008, risque d’alimenter encore la méprise tout en démontrant, paradoxalement, l’épaisseur de l’auteur. S’il n’a jamais caché que cette exercice relevait à ses yeux de « l’échauffement » - après tout, n’y a-t-il pas un certain « confort » dans l’esquisse par rapport au défi d’une narration de 300 à 400 pages ? -, il ne faut pas croire que McInerney néglige son entraînement. Encore moins son écriture. La nouvelle n’est-elle pas la quintessence des lettres américaines ? En outre, les figures tutélaires du natif de Hartford ne se nomment-elles pas Raymond Carver et Tobias Wolff ? Moi tout craché ne ment pas sur son programme, et, pour une fois, le titre français ne travestit pas l’humeur de l’ouvrage, même si la version originale, How it ended. New and collected stories, dévoile les issues malheureuses de ces histoires. Fin observateur du couple, portraitiste hors pair des mœurs newyorkaises comme de celles du Deep South, McInerney a toujours su faire montre d’une stupéfiante qualité : donner vie, en peu de phrases, à des histoires tout à la fois intimes et universelles, plausibles et hautement « fictionnelles ». Le tout serti d’un esprit sophistiqué. Plus que tout se dessine à travers ce large spectre la conscience d’un écrivain catholique ne cessant d’interroger la notion première de son culte : l’expiation. Du pêché, de la culpabilité ou tout simplement de la honte. Tous ces actes impurs même en pensée qui causent d’infinies tragédies, souvent au-delà du strict cadre familial. Ce n’est pas de maturité dont il est question ici, mais bien d’une œuvre plus profonde qu’il n’y paraît : celle d’un des plus grands romanciers contemporains.

Feel like going home resitue non seulement une époque, mais la passion du chef d’équipe qui signera plus tard la biographie d’Elvis jamais dépassée parue au Castor Astral. 1971, Guralnick ouvre son livre, qui traite respectivement de Muddy Waters, Johnny Shines, Skip James, Robert Pete Williams, Howlin Wolf, les labels Sun et Chess, Jerry Lee Lewis et Charlie Rich, par un chapitre sur la mort du rock, comme descendant du blues, dont les seuls représentants dignes, à ses yeux, sont les Stones… Premier ouvrage du genre avec disco-bibliographie, index et crédits, c’est le début de la littérature de genre qui connaîtra trois éditions successives. Un must pour les amateurs auquel il est difficile de ne pas accoler Héros oubliés du rock’n’roll de Nick Tosches (Allia, 2000), qui, lui, va chercher des racines dans la musique hillbilly pour le reblanchir un peu. Un classique fourmillant d’infos et d’interviews.

C’est un petit livre, humble et discret, qui pourrait aisément glisser derrière le rayonnage d’une bibliothèque sans en déranger l’ordonnancement. Pourtant, cet hommage à Hélène Mohone, poète disparue le 3 avril 2008 des suites d’un cancer, a des choses à nous dire. Des cinq textes écrits par ceux qui l’ont côtoyée, on s’attache d’abord à découvrir les grandes lignes de son parcours : l’enfance en Afrique, l’adolescence à Bordeaux, l’ouverture de la galerie alternative Reportage, puis des voyages, en Roumanie, en Nouvelle-Calédonie... S’esquissent alors d’anecdotes sur sa vie en évocations de son œuvre, une courbe plus impersonnelle, balisée par la passion pour les arts, l’attention portée à la nature, l’exigence envers soimême et le sentiment de l’exil. Certaines citations font par ailleurs entendre un peu de ce « chant très beau modulé du plus primitif à l’étonnamment moderne » (Chambard) et aiguisent l’envie de se plonger dans Le Cœur cannibale ou L’Enfant africaine.

Rapidement présenté comme la confession impudique d’un accro au sexe, J’ai le cerveau sens dessus dessous s’avère bien plus nuancé et subtil, offrant l’autoportrait en cinq grands chapitres d’un dessinateur qui tente de mettre à plat son vécu en reliant les fils de sa vie de manière à réfléchir sur son rapport à l’autre, à lui-même et à sa propre histoire. D’un trait enfantin presque neutre, Heatley décline des strips, mettant sur le même plan souvenirs traumatiques, rêves, micro-événements du quotidien. L’auteur reconstruit et cherche à donner du sens à son histoire très marquée par cette culpabilité blanche chrétienne vis-àvis de la communauté noire tout autant que par son rapport à la sexualité. Ce déversement de franchise loin de mettre mal à l’aise ou de susciter un intérêt lointain tient beaucoup à la personnalité du narrateur qui avec un art de l’ellipse tranché et un humour ironique parfois vachard envers lui-même offre des pages merveilleuses consacrées par le trio magique Ware/Clowes/Panter. Pas moins !

[Jean-Pierre Simard]

[Frédéric Lacoste]

[Nicolas Trespallé]

[Marc Bertin]

Slumberland Paul Beatty Seuil/Fiction &Cie La rentrée romanesque aime beaucoup la musique, ne serait-ce qu’au Seuil, avec Nouveaux Indiens de Jocelyn Bonnerave, barré free jazz et impro. Mais il est beaucoup plus surprenant qu’un ouvrage américain considère ce vecteur artistique comme machine à écouter, vivre, jouer et jouir, tout en parlant de la cause afro-américaine, vue de Berlin et avec autant d’humour, comme c’est le cas dans Slumberland, premier roman traduit de Paul Beatty, écrivain newyorkais, poète et essayiste, responsable d’une anthologie de l’humour afroaméricain à lire d’urgence. Beatty nous convie à l’hypothétique rencontre d’un DJ et d’un trompettiste créant un genre de son parfait sur un mix tuant. Le DJ Darky pourrait être DJ Spooky pour les dégagements philosophiques et littéraires et le trompettiste, Charles Stone, un parfait décalque du grognon et génial Bill Dixon, longtemps exilé en Europe. À ne pas devenir totalement musicien à

Los Angeles, Ferguson Sowell choisit la voie du DJ et devient un archiviste du son. DJ Darky va mixer jusqu’à concevoir un beat parfait auquel ne manque, pour prendre tout son sens, que l’apport de la trompette du “Schwa”, le surnom de Stone. Retrouvant sa trace à Berlin, il se fait engager au Slumberland pour y concevoir le juxe-box idéal destiné à la clientèle d’un lieu multi-racial et haut en couleurs. Berlin à la veille de la chute du Mur est un casse-tête pour l’afroaméricain en quête d’absolu. Mais, de rencontre en rencontre et de test en test pour son bar, il va finir par croiser et reconnaître le “Schwa” qui, le moment venu, acceptera de jouer avec lui et de diffuser en réseau, dans tout Berlin, leur concert, sur la reconstruction d’un mur symbolique qui signifie bien autre chose que la séparation et l’effondrement du bloc de l’Est. Beatty possède une culture musicale ébouriffante et un sens de l’humour proprement hallucinant. Un des grands romans de l’automne, entre réconciliation des cultures noires et européennes et vraie compréhension des différents univers musicaux d’aujourd’hui. L’éclat de rire groovy du moment à ne rater sous aucun prétexte. [Jean-Pierre Simard]

Très cher frère Riyoko Ikeda Asuka Riyoko Ikeda fait partie de la poignée d’auteurs ayant redéfini les bases du shôjô dans les années 70, apportant au genre une sophistication graphique extrême et une ambiguïté trouble, capable d’élever une romance amoureuse impossible en authentique opéra tragique et grandiloquent. Très cher frère s’offre comme une lecture contemporaine des intrigues de la cour de Versailles transposée dans le cadre d’une sororité formant l’élite d’un lycée pour filles. Soumise à la personnalité d’une « reine » capricieuse et charismatique, cette microsociété de courtisanes implose lorsqu’une nouvelle venue se retrouve au cœur des passions et secrets de ce cercle prestigieux. D’un trait d’orfèvre tout en verticalité, Ikeda excelle à délier le chaos intérieur de son héroïne fantasmant sur le mortifère et élégiaque Saint-Just, fille androgyne, dont l’âme torturée et la personnalité fuyante donnent idée de l’idéal romantique pour une jeune Japonaise en fleur. [Nicolas Trespallé]


Dvd

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En garde Spirit #54

Donne-moi la main Pascal-Alex Vincent Bodega Films/SPHE

Une famille brésilienne Walter Salles & Daniela Thomas Diaphana Édition Vidéo/TF1 Vidéo

Looking for Eric Boy A Ken Loach John Crowley Diaphana Édition Vidéo/TF1 Vidéo Pyramide Vidéo/TF1 Vidéo

Antoine et Quentin, frères jumeaux âgés de 18 ans, décident, à l’insu de leur père boulanger, de se rendre à pied en Espagne pour assister aux funérailles de leur mère qu’ils n’ont pas connue. Choisissant de prendre la route de manière buissonnière, ce voyage ne tarde pas à mettre à nu leurs profondes différences. Récit initiatique, Donnemoi la main séduit par sa forme libre, si ce n’est lâche, musardant sur les bascôtés, commettant quelques fautes de goût (de jeunesse ?), caressant la peau de ses inter prètes foug ueu x comme des musta ngs. Sombra nt parfois da ns un forma lisme trop appuyé, Pascal-Alex Vincent néglige son duo incandescent, à trop chercher une évidente filiation 70, typique du road movie. Néanmoins, un film entonnant Melocoton de Colette Magny mérite tous les encouragements.

Plus de dix ans après Terre Lointaine, Walter Salles retrouve sa complice Daniela Thomas pour une plongée au cœur de São Paulo, mégapole rivale de Rio de Janeiro, terrain d’observation propice des mutations de la société brésilienne contemporaine. Vue en coupe archétypale d’un foyer modeste - une femme de ménage, supportant les Corinthians et mère d’une fraternité étonnante : un footballeur, un coursier, un évangéliste, un fils en recherche de paternité - Une famille brésilienne ose le pari un peu casse-gueule, du romanesque assumé et du documentaire, croisant les trajectoires avec la même attention en dépit des enjeux de chaque personnage placé face à un choix crucial. L’ensemble, malgré son interprétation convaincante, laisse néanmoins un sentiment d’inachevé lorsqu’apparaît le générique de fin.

1966 was a great year for England, Eric was born. Hélas, la vérité du terrain ne rejoint jamais celle de la pellicule et le cas du plus grand numéro 7 - après George Best - du Manchester United Football Club n’est malheureusement q u ’u n e a f f a i r e d e r e n d e z -v o u s manqués. Flairant la bonne opération, le Marseillais pensait enfin décrocher la lune en faisant des yeux de Chimène à Ken « The Red » Loach. Or, c’était sans compter Paul Laverty, calamiteux scénariste qui s’ingénie à ruiner un projet sur deux du cinéaste. Le Roi a beau enfiler les perles, se parodier jusqu’au grotesque (« I am not a man, I am Eric Cantona »), Looking for Eric n’est pas le bon ticket pour un homme qui rêve avec une confondante sincérité de cinéma depuis sa retraite d’Old Trafford. On chanterait presque You’ll never walk alone…

Brillante adaptation d’un roman de Jonat ha n Tr igel l ( Jeu x d ’enfants), Boy A con f i r me, si besoi n éta it, l ’ i nc r oy a ble c a p a c it é du c i né m a anglais à faire émerger des acteurs en tout point remarquables d’excellence. Ne serait-ce que pour le jeu tout à la fois i ntense et mut ique d ’A nd rew Ga r f ield , i l faut absolu ment voi r ou revoir cet enthousiasmant long métrage de John Crowley, metteur en scène de théâtre irlandais passé à la réalisation. Variation tout en nuances sur le motif de la rédemption et de la seconde chance, Boy A pourrait tenir en une seule scène (en hommage à Claire Denis que Crowley vénère) : une danse, durant laquelle Jack, sous l’emprise de la drogue, exprime dans sa transe tout son malaise. Un moment de cinéma d’une intensité et d’une beauté époustouf lantes.

[Florida LaFrance]

[Sol La Bonté]

[Marc Bertin]

[Marc Bertin]


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En garde Spirit #54

Still walking Kore-Eda Hirokazu Pyramide Vidéo/TF1 Vidéo

Distingué par de nombreuses récompenses, dont le Prix du jury au festival de Deauville l’an passé, ce premier long métrage d’Aditya Assarat s’impose d’emblée comme l’une des plus belles réussites asiatiques de récente mémoire. Suivant les pas de Ton, jeune architecte originaire de Bangkok chargé de surveiller le chantier d’une chaîne hôtelière dans le village balnéaire de Takua Pa, le cinéaste tisse une subtile histoire d’amour tout en captant le quotidien d’une communauté tentant de se reconstruire après le tsunami de 2004 (qui a causé 8000 morts dans cette localité). Le plus remarquable, au-delà des qualités ici à l’œuvre (maîtrise de la structure narrative, cadre somptueux, photographie impeccable), c’est l’espèce d’écho contemporain à Hiroshima mon amour, la faculté de conjuguer la tragédie humaine à la tragédie intime. Filmer l’impossibilité d’un couple au temps de la reconstruction avec tant de délicatesse et d’intelligence ne saurait mentir : un grand metteur en scène est né.

Venant après les remarquables Distance et After Life, Still walking pourrait a priori dégager un sentiment déceptif. Kore-Eda Hirokazu reconnaissant que l’écriture de ce scénario s’est faite dans l’urgence après la disparition de sa mère, d’aucuns redouteraient même une espèce de variation autour du drame familial, genre très apprécié dans le cinéma japonais. Il n’en est rien. S’il livre au passage son film le plus personnel à ce jour, Kore-Eda n’en demeure pas moins l’un des plus grands cinéastes japonais de sa génération. À Yokohama, dans la moiteur de l’été, une famille se réunit, le temps d’un weekend, pour honorer la mort tragique, il y a quinze ans, du frère aîné. Or, il est immédiatement palpable que la disparition du fils préféré a fissuré l’apparente unité. Chronique pudique d’une incommunicabilité rongeant parents et enfants - ces survivants qui marchent encore-, le film joue de l’intériorité de chacun avec une rare virtuosité et saisit toutes les nuances du ressentiment. Impressionnant.

[Marc Bertin]

[Marc Bertin]

L’Œuf du serpent Ingmar Bergman Carlotta Films/SPHE

Les Anges de l’enfer Howard Hughes Opening/SPHE

Œuvre singulière dans la carrière du maître suédois, L’Œuf du serpent est à la fois sa seule « superproduction » et son unique reconstitution historique d’ampleur, tournée, en 1977, dans les décors de Berlin Alexanderplatz de R.W. Fassbinder. Durant la semaine du 3 au 11 novembre 1923, alors que la république de Weimar est mise à mal par une crise économique sans équivalent et la montée des S.A. (le coup d’état de Munich d’Adolf Hitler échoue cette semaine-là), Abel Rosenberg (surprenant David Carradine), artiste de cirque juif américain, sombre dans le désespoir après avoir découvert le suicide de son frère. Suspect numéro un, rendu paranoïaque par son alcoolisme, il trouve refuge chez Manuela, ancienne compagne de son frère, chanteuse dans un cabaret de seconde zone. Entre tension anxiogène, mise en scène expressionniste, film noir et récit d’espionnage, Otto Dix et Franz Kafka, Fritz Lang et Bertolt Brecht, le reclus de Fårö livrait une fable sur la manipulation et le contrôle dont le dénouement abscons participe au délirant vertige.

1700 figurants engagés, 75 avions de la Première Guerre mondiale, 7 aérodromes loués, 2 ans de tournage, 4 millions de dollars de budget… La démesure de ces chiffres ne peut s’expliquer autrement que par l’homme à leur origine : Howard Hughes. Passionné par l’aviation, le cinéma et les belles femmes, le gentleman séducteur s’était mis en tête de faire mieux que Wings de William Wellman, épique récit de guerre, récompensé par l’oscar du meilleur film en 1929. Perfectionniste, obsédé par le contrôle absolu, le magnat ira jusqu’au bout, faisant fi de l’impensable et surtout de la suspicion de Hollywood, engageant au passage une blonde incendiaire débutante du nom de Jean Harlow. Si l’intrigue « amoureuse » peut sembler franchement anecdotique, la virtuosité de la mise en scène foudroie par sa modernité : ici, nul effet spécial (quatre cascadeurs y laisseront la vie) mais un découpage hallucinant. Un geste cinématographique absolument impensable aujourd’hui à l’image de la destruction d’un zeppelin filmée comme une œuvre d’art.

[Marc Bertin]

[Alain Claverie]

Chroniques

Wonderful town Aditya Assarat Éditions Montparnasse


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En garde Spirit #54 Rock

indie folk

disco pop

Cd frenchiy but chic

Megafaun Gather, Form & Fly (Hometapes/Crammed Discs/Naïve)

Desire II (Italians Do It Better/Differ-Ant)

Jean-Louis Murat Le cours ordinaire des choses (V2/Polydor)

Certainement le trésor le mieux caché du Royaume-Uni, Richard Hawley publie dans une indifférence polie des disques d’une excellence sans commune mesure avec le reste de la concurrence ; si tant est que quelqu’un soit en mesure de rivaliser avec lui… Cinquième album studio depuis Late Night Final, Truelove’s Gutter ne semble opérer aucune révolution de palais. Fausse route ! Avec son instrumentation « baroque » (ondes Martenot, waterphone, scie musicale, glass harmonica, cristal Baschet), sa haute atmosphère littéraire et largement autobiographique, sa production tout en nuances, l’enfant de Sheffield livre un nouveau sommet dans une « jeune » carrière absolument irréprochable. Quelque part entre Lee Hazlewood (Open up your door) et Scott Walker (For your lover give some time), faisant fi des ambitions symphoniques au profit de la musique de chambre, le guitariste virtuose force plus que jamais le respect. Un chef-d’œuvre au-delà de son temps et de son époque. Il n’y en aura aucun autre cette année.

Au risque de rabâcher l’évidence, les plus belles réussites de l’année (Akron/ Family, Grizzly Bear, Le Loup) sont le fait de formations dont l’apparente sagesse dissimule des esprits parmi les plus aventuriers de leur génération. Le deuxième album de Megafaun, trio né sur les cendres de DeYarmond Edison après le départ de Justin Vernon vers une carrière solo sous alias Bon Iver, trouvera sa place aux côtés des exemples précités tant il avance fièrement à travers de généreux paysages où folk boisé, blues décharné, rock primitif, douceur bluegrass se mêlent harmonieusement dans une liberté de ton qui n’exclut jamais les écarts de conduite ni l’improvisation. Là, où tant d’autres se contenteraient d’une livraison americana confite dans son respect des tables de la loi, les cavaliers barbus du Wisconsin inventent leur propre folklore. Crosby, Still & Nash comme les Byrds reviennent souvent en tête à l’écoute de Gather, Form & Fly. Or, ces augustes aînés auraient-ils été en mesure de composer un titre tel que Guns ? Pas si sûr. C’est dire.

Prodigieuse et fertile terre de disco sous tranxène®, l’écurie Italians Do It Better marque - sereinement mais sûrement - de son empreinte les années 00 mourantes. Nouveau coup de génie ou de boutoir d’une conquête sans faille, ce premier album d’un super groupe (Johnny de Glass Candy et de Chromatics, Nattie de Chromatics et l’organe de la montréalaise Megan) devrait s’imposer au rang des obsessions soniques 2009 tant Desire exhale le capiteux parfum d’un label passé maître dans l’art du rétrofuturisme. II présente toutes les évidences d’un cadavre exquis 79/82 : cellule molle, aérobic façon Olivia Newton-John, guitare Siouxie & The Banshees, Missing Persons, The Passions, solo de saxophone inclus (Dans mes rêves)… Soit une espèce de carte du tendre entre balbutiements new wave, disco pop, nappes de synthétiseurs et vocaux éthérés. Comme si West End Girls avait été composé après une nuit de cruising à Los Angeles. « Beautiful boys and beautiful girls get in the car and let’s see the world. » C’est beau.

De son Mustango entre Grosse Pomme et Tucson, Jennifer Charles et Calexico, au présent objet de saison, le fier amant de la Terre n’était pas revenu au pays de Dylan et de Bonnie « Prince » Billy. Dix ans de cale sèche au pays de Giscard à changer d’écurie au gré des soubresauts de l’industrie du sentiment avant d’accomplir son pèlerinage à Nashville, au studio Ocean Way, pour dresser l’état des lieux en forme de « cours ordinaire des choses ». En dépit de leurres exotiques (lap steel, fiddle, Hammond B3, slide et bottleneck), Murat du Mont Sans-Souci reste trouvère car « chanter est ma façon d’errer » ; bel aveu d’un artisan de la langue, qui à chaque disque se met en tête de renouveler le discours amoureux (Falling in love again). Amples paysages, tapis de soie pour chants de gorge, Tony Joe White (16h00 qu’est-ce que tu fais ?) et foklore d’ici (Ginette Ramade). Ornithologue façon Neil Young, JLM débusque le plumage de La mésange bleue ; le plus beau trophée de cette belle ouvrage. Cette country est faite pour le Bougnat.

[Marc Bertin]

[Marc Bertin]

[Patrick Pulsinger]

[Alain Claverie]

afro beat

outer limits

Indie Rock

Chroniques

Richard Hawley Truelove’s Gutter (Mute/EMI)

rock

Nick Cave & Warren Ellis White Lunar (Mute/EMI)

Pax Nicholas & The Nettey Family Na Teef Know De Road Of Teef (Daptone/Differ-Ant)

Sparklehorse + Fennesz In the Fishtank (Konkurrent/Differ-Ant)

Emily Jane White Victorian American (Talitres/Differ-Ant)

Depuis sa prestation hallucinante et hallucinée dans Ghosts… of the civil dead, Nick Cave nourrit une relation plus qu’étroite avec le cinéma. Pourtant, ce fut Wenders le premier à imprimer la pellicule de la marque de l’Australien gothique pour quelques minutes parmi les plus fondamentalement rock’n’roll qui soient. Si son répertoire a largement alimenté l’appétit des réalisateurs, c’est véritablement son compatriote John Hillcoat qui l’a conduit vers l’écriture spécifique pour le grand écran avec The Proposition (toujours inédit en France) en 2005. Collaborant sur ces commandes avec Warren Ellis, désormais Bad Seeds à part entière et membre de Grinderman, Cave fait montre d’un principe antispectaculaire, privilégiant les notes ténues, jouant des atmosphères entre chien et loup, des ambiances incertaines, sans cesse à la lisière de l’inquiétude à l’image de la partition de La Route (l’adaptation du foudroyant roman de Cormac McCarthy). Toutefois, les échos avec sa discographie étant multiples, ce recueil s’avère passionnant.

Originaire d’Accra au Ghana, Nicholas Addo-Nettey intègre à 17 ans le groupe de Fela Kuti. Entre 1971 et 1978, il assure le rôle de percussionniste mais aussi de choriste tout en menant parallèlement sa propre carrière. Or, exception faite du cas de Tony Allen, grandir à l’ombre de Fela n’était pas chose aisée… Enregistré en 1973, à Lagos au Nigéria, avec les musiciens d’Africa 70, Na Teef Know De Road Of Teef aurait suscité l’ire du fondateur de la République de Kalakuta au point qu’il aurait prononcé cette phrase définitive : « Ne rejouez plus jamais ce disque ! » S’il est bien sûr difficile de pardonner la fureur, lourde de conséquence, de telles paroles, il est en revanche aisé d’en comprendre la motivation : ce condensé d’afrobeat est tout simplement irrésistible. Jouant des motifs hypnotiques avec une science consommée, mêlant cuivres incisifs et riffs de guitare high life, le tout porté par un orgue aigrelet mais entêtant, ces quatre titres transpirent un sens du groove se confondant avec la transe. Sublime.

Depuis 1996, avec une belle mais parcimonieuse régularité, le label néerlandais Konkurrent poursuit son projet d’« aquarium », inauguré par les Canadiens hardcore No Means No. Initialement conçue pour un groupe, la série In the Fishtank provoque désormais de belles rencontres - telles les mythiques collaborations Tortoise/The Ex ou Sonic Youth/The Ex -, reposant sur principe immuable : deux jours en studio, une forme libre. Enregistrée en décembre 2007, la session produite par la maison amstellodamoise entre le maître viennois electronica Christian Fennesz et le leader narcoleptique de Sparklehorse Mark Linkous s’impose d’ores et déjà parmi les plus nécessaires à ce jour. Comme une fusion idéale de Endless Summer et de It’s a wonderful Life, les univers respectifs des deux musiciens, qui s’apprécient de longue date, se complètent avec une rare évidence, dégageant des climats oniriques d’une insolente beauté. Lorsqu’un dialogue tutoie à ce point l’intelligence et la complicité, cela s’appelle un chefd’œuvre.

Révélée au printemps 2008, sur la foi de Dark Undercoat, par le bon goût de la maison Talitres (probablement le meilleur label français de la décennie), la très francophile Emily Jane White a fait grande impression avec son folk meurtri, mélancolique à souhait, d’obédience Nick Drake. Relevant le défi tant redoutable et redouté du deuxième album, la néo-californienne revient avec Victorian American, recueil de douze titres d’une incroyable maturité. Enregistré sur un an, entre San Francisco et Oakland, cet album est soyeux comme Emmylou Harris et revêche comme la juvénile Cat Power, profondément americana, donc bouleversant d’intemporalité. Certes, l’humeur ou plutôt la mauvaise humeur ne trompe personne : les tourments sont aussi nombreux que les corbeaux (The Ravens) invoqués. Pour autant, ce cœur glacé fend quelque peu l’armure, osant des arrangements où l’élégance le dispute à la sobriété. Le regard plonge dans l’étendue des paysages, l’écriture avec. Que de progrès et quel potentiel.

[Marc Bertin]

[Éloge Dikoussou]

[Marc Bertin]

[Florida Lafrance]


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En garde Spirit #54 IDM

Warp 20 Chosen & Recreated Various artists (Warp/Discograph) Les anniversaires dégagent toujours un parfum doux-amer, surtout lorsque s’accumulent les années. Or 20 ans dans l’histoire de la musique électronique valent bien un siècle de rock’n’roll tant tout se « démode ». Pour Warp, chaque fin de décennie semble rimer avec un état des lieux - tout le monde a encore en mémoire la roborative trilogie 1999 Warp 10+1 : Influences, Classics, Remixes. En 2009, ce n’est plus trois mais quatre volets que la maison de Sheffield, désormais établie à Londres, propose. On est loin de l’augural manifeste Artificial Intelligence et de sa distribution chiche : The Dice Man, Musicology, Autechre, I.A.O, Speedy J, UP ! et Alex Paterson avant The Orb. Quoi que l’on pense, Warp a atteint une notoriété et une aura qu’aucun de ses homologues n’a pu atteindre, même en rêve. Qui se souvient de Mo’Wax, Soma, Junior Boy’s Own, G-Stone ? Certes l’étiquette n’a pas toujours été sur la brèche, mais a su parfaitement négocier le passage au nouveau siècle par une direction artistique irréprochable, s’ouvrant avec bonheur au-delà de son pré carré. Cette généreuse compilation a fait appel aux fans comme aux artistes maison sans

folk

oublier le mot du patron. Le « top ten » des 50 000 aficions ne surprend pas et le triomphe de Windowlicker d’Aphex Twin des plus logiques : depuis sa sortie en 1999, personne n’a été en mesure d’écrire un tel chef-d’œuvre, fusionnant IBM, electrofunk, r’n’b. Soit l’alpha et l’omega du corps et de l’esprit. Même en le retournant dans tous les sens, ce coup de maître du génie des Cornouailles se pose en monolithe kubrickien. Dans sa sélection, Steve Beckett fait, lui, montre d’un juste équilibre, osant l’anthologie presque parfaite d’Autechre à Broadcast, de Jamie Lidell à Battles. Plus passionnant encore, l’art délicat de la reprise, objet des deux volumes Recreated. Réserve faite du cas désespérant Mäximo Park, massacrant When de Vincent Gallo, le niveau général est assez stupéfiant. Born Ruffians s’emparant d’Aphex Twin, Mira Calix et Bibio de Boards of Canada, Pivot et Jamie Lidell de Grizzly Bear, Plaid de Plone, Diamond Watch Wrists de Pivot, Luke Vibert de LFO, vétérans et jeunes pousses épousent sans effort, avec un naturel confondant, les contours de chacun pour des relectures cinglantes de justesse. Vivement 2019. [Patrick Pulsinger]

world

Tim Buckley Live at the Foklore Center, NYC – March 6, 1967 (Tompkins Square/Differ-Ant)

Tumbélé Biguine, afro & latin sounds from the Fench Caribbean, 1963-74 (Soundway)

S’il est facile de fantasmer l’Histoire, être confronté à un moment « historique » ignoré de tous, sauf de rares et heureux témoins, mais miraculeusement exhumé laisse forcément pantois. L’édition de cet enregistrement public dans une microscopique salle « folk » de la Sixième Avenue ne peut que provoquer une espèce de syndrome de Stendhal, que l’on soit ou non familier de l’œuvre de Tim Buckley. Fraîchement signé sur Asylum, auteur d’un premier album éponyme passé inaperçu, l’angelot de vingt ans avec sa seule guitare à la main délivre une performance d’une beauté à couper le souffle face à 35 personnes, chantant comme s’ils étaient cent fois plus nombreux un florilège de ses compositions passées et à venir (Goodbye and Hello ne sortira qu’en juin). D’une ferveur et d’une magie tout simplement foudroyantes, ce récital dévoile tout le talent insolent de Buckley : jeu de guitare fluide, voix ensorcelante, puissance d’interprétation. Et que dire de cette version de Dolphins de Fred Neil ? En un mot comme en cent : indispensable !

Si la majorité des « Zoreilles » pense immédiatement zouk lorsque l’on évoque le patrimoine musical antillais, quelques connaisseurs tels les méticuleux musicologues de la maison Soundway n’ont jamais oublié que La Guadeloupe et La Martinique sont le berceau de la créolité et donc un creuset d’influences européennes, africaines et même nord-américaines. Durant deux décennies, les DOM ont savouré avec la même délectation le compas haïtien, la rumba congolaise, le guaguanco cubain tout en inventant leur propre folklore : la biguine - ce mélange sophistiqué de jazz New Orleans, de rythmes africains et de contredanse aristocratique -, qui joua le même rôle fondamental que la calypso à Trinidad. Le souvenir ému de La Bananeraie, le club mythique de Fortde-France, éveille des parfums capiteux de grands bals et de cha chas ; époque où les meilleures formations d’Haïti séjournaient et enregistraient sur place ces pépites qui ont à leur tour influencé plus d’un orchestre. « Chauffé Biguine-là ! »

[Marc Bertin]

[Bernard Noyer]


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Formes Spirit #54 Alberto Alessi

« Designer de designers » La fabrique de design italienne Alessi n’est pas encore centenaire que ses produits ont déjà trouvé place dans les plus grands musées du monde. Rencontre avec Alberto Alessi, gardien du temple et âme du studio, à l’occasion de l’exposition Usine à rêves, qui, dans le cadre du salon Conforexpo, du 6 au 15 novembre, présente un parcours en cent objets cultes dédiés aux arts ménagers. Pour que les dynasties durent, il faut que les pères meurent et que les fils demeurent. Le 30 juillet dernier, Carlo Alessi, fils du père fondateur Giovanni, a définitivement laissé les clés de la firme familiale à Alberto, troisième génération régnante. Aujourd’hui pourtant, l’héritier peine à endosser le costume de chef : « J’étais une sorte de Directeur Général qui s’occupait du marketing. Je serai un PDG particulier, qui ne s’occupe pas des nombres. Un de mes frères en est responsable. Mais rien n’est encore fait, on verra dans quelques jours… » Un temps de

suspens donc à Ortegna, sur les rives du lac d’Orta, berceau de la famille et site de leur usine de production de biens domestiques. Giovanni, le grand-père fonde dans les années vingt son « Atelier de travail des plaques en laiton et maillechort avec fonderie ». Il se forge une réputation de perfectionniste mais c’est Carlo, dessinateur industriel, qui donne ses lettres de noblesse au patronyme. Dans les années cinquante, il améliore le catalogue existant et le développe en faisant appel à des designers indépendants. Aprèsguerre, la machine est lancée, Alessi

devient l’une des plus emblématiques « fabriques italiennes de design ». Alberto Alessi souligne, dans un français mâtiné d’accents traînants piémontais, que « depuis, notre façon de travailler a peu changé. La fabrique est encore sur la voie d’un laboratoire industriel et de recherche spécialisé dans les arts appliqués ». Ce concept, c’est la botte secrète d’Alessi, l’axe autour duquel toute la firme tourne. « Nous sommes restés fidèles aux prescriptions des arts appliqués : conjuguer la démarche artistique avec les objets du quotidien. » Allier le beau et le

fonctionnel, ce serait donc élever au rang d’objet culte une bouilloire, un presse-agrumes voire un tirebouchon. Ils s’appellent 9091, Juicy Salif et Anna G et sont nés sous la mine de Richard Sapper, Philippe Starck et Alessandro Mendini. Best sellers internationaux, ils identifient la marque au premier coup d’œil, tout comme le personnage King Kong, dont la ligne enfantine est empruntée à Keith Haring. Alberto Alessi est aussi fier de sa popularité dans les cuisines que de la reconnaissance accordée par le monde de l’art. Désormais, les produits Alessi s’affichent aux côtés de Picasso ou Matisse au Museum Of Modern Art de New York, au Centre Georges Pompidou de Paris, au Victoria & Albert Museum de Londres et même à arc en rêve centre d’architecture à Bordeaux. « C’est la preuve que nous avons fait du bon travail dans la difficile œuvre de médiation entre art et industrie. » Si Carlo Alessi a donné son identité à la marque, Alberto a su négocier le virage de l’innovation. Il précise, un peu doctoral : « L’ innovation, c’est la destinée d’une fabrique de design. Le consommateur n’a pas systématiquement besoin d’une nouvelle cafetière, or les designers sont animés d’une volonté humaine de création. Notre rôle est donc de redessiner la cafetière jusqu’ à la perfection. » Depuis le service Bombé, dessiné en 1945 et toujours au catalogue, les cafetières et autres bouilloires ont, certes, fait sonner les trompettes de la renommée, mais aussi suscité quelques lazzi. En 1985, lorsque Michael Graves dessine sa première bouilloire Oisillon, la démarche fait scandale. Que diable un architecte vient-il faire dans le design ménager ? La pièce a fait pour ses 20 ans l’objet d’une réédition et se place toujours en tête des ventes de la marque. Aujourd’hui, Alberto Alessi considère avoir une équipe active d’environ 200 designers et architectes dans le monde entier. La légende voudrait même qu’ils puissent l’appeler directement pour proposer des projets. « Près de la moitié de nos produits naissent de cette façon de procéder. Récemment,

c’est l’architecte néerlandais Wiel Arets qui m’a proposé une cafetière. Vous pouvez à présent l’acheter sous le nom coffee.it. » L e nouve au PD G de la f i r me définit son rôle avec les designers comme celui d’un médiateur entre le consommateur et l’artiste : « Je suis les pulsions des designers, j’ai une totale confiance en leur façon de créer, à la fois artistique et poétique, qui est la base de notre identité. En revanche, la mission du laboratoire de recherche est de les guider. En tant que médiateur, mon rôle consiste à comprendre et à leur faire comprendre à qui ils s’adressent, à quelle société, à quelle clientèle. » Depuis 2006, le savoir-faire Alessi se décline en trois gammes : A de Alessi, gamme au design souvent humoristique qui regroupe les produits les plus accessibles, la collection principale sous le nom Alessi et Officina Alessi, collection restreinte à haut degré d’innovation. Chaque année, près de soixante projets voient le jour. Alberto Alessi confie ne pas toujours pouvoir les suivre comme il le voudrait et avoue spontanément avoir « un vrai désir d’omnipotence. J’aime accompagner un projet dans ses moindres détails. Si j’en avais la possibilité, j’irais moi-même vendre l’objet au client. » Pourtant, et contrairement à son père Carlo, Alberto Alessi ne dessine pas: « Mon travail c’est d’être le frein ou l’accélérateur dans le processus de création. Quand je suis de bonne humeur, je suis un designer de designers. » [Estelle Gentilleau]



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Tables & comptoirs Spirit #54

Sous la toque et derrière le piano #35 La liste des calembours gratuits à partir du mot Evento s’allonge et court inexorablement comme une rumeur hilarante dans une fumée d’a priori. Pourtant, aussi vrai que « l’éléphant est irréfutable », le mois d’octobre est culturel. Et la culture se doit d’ouvrir l’appétit dans le fast-food sans faim du savoir et du goût des démocraties modernes. Une fois l’appétit ouvert, il faut choisir. Visite des restaurants accolés aux cinémas, musées et théâtres avec Greg, Jean-Do et Amat dans les coulisses. Des classiques. de mascarpone parfumée 8,50 €), elles rappellent que Luis Mariano fut un habitué du quartier. Jean-Do une fois de plus a réussi son coup. La carte des vins est d’une grande richesse et le bar garni de portos, whiskies, cognacs et armagnacs, comme il se doit (de 6 à 15 euros). Fermé le dimanche soir et le lundi mais la classe. Place de la Comédie Renseignements 05 56 44 07 00.

Le Café du théâtre au TnBA Depuis 10 ans sous la houlette de Jean-Marie Amat, ce classique inspire conf iance comme au x premiers jours. La terrine de queue de boeuf (11 euros), le lapin sauté au thym (13 euros), la purée maison, les chipirons sautés riz à l’encre (14 euros), le riz au lait, le crumble de prune d’Ente… On s’approche du divin dans cette comédie-là. L’endroit est clair, moderne sans ostentation. Les prix sont étudiés de manière à donner à chacun la possibilité de goûter une fois dans sa vie de quoi est capable une brigade de cuisine de chez Amat en attendant un saut quantique vers le shakespearien et lormontais Prince Noir. Place Pierre Renaudel Renseignements 05 57 95 77 20.

Café Utopia

Andy Warhol, Green Coca Cola Bottles, 1962

Le restaurant du Musée des Arts Décoratifs Dix ans d’existence. Carole et son micro-restaurant ont leur noyau de fans. Le menu du jour à 19 euros, surprise, offre du foie gras avec une salade vinaigrette sans choquer. Pas question d’avoir la recette : « J’ai mis des années à la mettre au point. » À suivre un cabillaud sur une julienne de petits légumes, cuit et pané comme il faut, suivi d’un exquis moelleux au chocolat, croustillant et fin comme un rêve londonien. Aux « Arts-Déco », le tea pot n’est jamais bien loin et le restaurant colle parfaitement avec le musée et son côté « décor de cinq heures ». Carole fait tout : cuisine, service, conversation. Sa quiche au fromage bleu déclenche des pugilats parmi les dames du quartier… Avec 25 couverts jours, le chiffre n’excède pas le seuil de 88 000 euros. Ce qui lui permet d’être exonéré de TVA selon l’article 293 b du code général des impôts. Ce qui a une autre gueule que les 0,2% de baisse des tarifs des cafés et restaurants calculée par l’INSEE pour le mois

d ’août après baisse de la TVA. Les tartes aux fruits sont vraiment délicieuses, 6 euros avec un thé. Fermé le dimanche lorsque le musée est ouvert et ouvert le mardi lorsqu’il est fermé. Midi uniquement. 39, rue Bouffard Renseignements 05 56 52 60 49

Le Café du Musée au CAPC On peut y voir et revoir les œuvres de Richard Long qui a vraiment su peindre le bouillon du fleuve comme personne. Lorsqu’il ne fait ni trop chaud ni trop froid, la terrasse du Café du Musée est un endroit zen, plutôt idéal qui colle à merveille avec sa demeure contemporaine. Par temps de pluie, c’est d’une nudité affolante. Pour le reste, il est peut-être difficile de rester contemporain pendant dix ans, même pour une assiette. La cuisine fusion du monde que Greg a lancé avec des accents novateurs à la fin du siècle dernier paraît moins séduisante aujourd’hui. Les Fajitas de poulets (14 euros) étaient même franchement datés et la sauce sans

charme et sans le moindre piquant ne pouvait guère le masquer. La proximité surréaliste d’un sashimi de daurade (12 euros) et d’un brebis des Pyrénées (8 euros) sur une carte ne dérange personne mais le carpaccio melon-serrano (13 euros) était fade, en retard de 15 jours sur la saison. Le service est sympathique, efficace et méritant vu l’espace à parcourir et Greg fait partie des entrepreneurs en restauration qui auront marqué la ville de leur empreinte. Hélas, le chariot de pâtisserie aussi a déçu. Quantité mais pas qualité. Pas bien contemporain. À côté, les clients attablés semblaient se régaler. Le brunch du dimanche (25 euros) a ses fans. Alors pas de chance ? 7, rue Ferrère Renseignements 05 56 44 71 61

Café Opera au Grand-Théâtre Ouf ! Jean-Do a pris l’affaire en main... On n’en pouvait plus de voir cet endroit galvaudé. Grand coup de neuf sous les vénérables piliers avec Jean-Do et Colum qui, une

fois encore, se posent en esthètes rénovateurs de la mémoire locale. Un tapis, des chaises, des tables : une métamorphose. Le menu à 14,5 € du midi est léger mais d’un rapport qualité-prix irréprochable. Ici, la qualité prime et le produit est frais, choisi, bien travaillé. Les quantités sont mesurées mais, au final, cela suffira à la plupart. Le soir, les éclairages de la Comédie ajoutent un surcroît de charme. Pour les spectacles, une carte spéciale est proposée aux entractes et audelà. Marco accueille. Il a le génie du lieu avec ses airs de Méphistophélès et un humour plutôt spectaculaire. En cuisine, le jeune Frédéric Texier, ex de chez Guérard, a la main sûre. De l’entrée, foie gras mi-cuit à la gelée de citron (12 euros) à la tarte sablée (8,5 €) en passant par le rôti de veau aux pommes sautées et aux (rares) cèpes du menu, aucune faille. On reviendra goûter le thon torréfié au café et au sésame avec sa sauce cacahouètes (8,5 €) ou la noix de Saint-Jacques poêlée, noisette et légumes à la coriandre (26,5 €). Quant aux Violettes Impériales de l’Impératrice Eugénie (une mousse

Très pratique pour croquer un bout avant ou après un film mais c’est tout. L’endroit déçoit de plus en plus dans le désert gastronomique de la place Camille Jullian. Les plus utopistes parmi les utopistes font la moue. Les pains (de 4,8 à 6,8 €) restent pratiques, toutefois n’espérez pas emporter un sandwich dans une des cinq salles de ce cinéma indispensable. Les assiettes sont bien servies (de 9,5 à 11 euros), rien à dire pour la quantité, mais c’est de l’assemblage qui n’a d’autre intérêt que celui du dépannage. L’assiette du Bassin avec du saumon fumé et du fromage de chèvre a tout faux : qui a vu des chèvres et du saumon sur le bassin ? Le service est décontracté et fait tout pour que vous soyez confortable même si vous attendez quelqu’un sans bruit, sans consommer et en lisant SPIR!T. Reste que le coleslaw (chou blanc et carotte en julienne avec pomme et mayonnaise, excellente recette anglaise) dans l’assiette Romaine (10 euros) avait bien l’air d’être arrivé de Londres (ou de Rome). En calèche. 5, place Camille Jullian Renseignements 05 56 79 39 25 [Joël Raffier]


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Tables & comptoirs Spirit #54 chronique

in vino veritas

Hédoniste en sa cave

Jean-Pierre Rousseau n’est pas un négociant en vin comme les autres. Le directeur de la société bordelaise D.I.V.A. - Distribution Internationale des Vins et Alcools - a commencé sa carrière dans le cinéma. Vin et septième art, deux passions qu’il continue de conjuguer. Avec quelques autres... Méfiez-vous des « boys next door », ils pourraient réserver bien des surprises. Jean-Pierre Rousseau est de ceux-là. Cinquantaine bonhomme et sourire facile, il distribue ses vins dans presque tous les pays du globe depuis 1987. Polo rose fuchsia sérigraphié Château d’Issan, dans son bureau aux meubles 50 du quai de Bacalan, ce fils d’un père vendéen et d’une mère basco-béarnaise avoue s’être d’abord adonné à sa passion pour le septième art. L’animation du ciné-club du Lycée-Collège Marracq de Bayonne - aujourd’hui René Cassin - n’est que le prélude de ses premières amours professionnelles. CAP d’opérateur-projectionniste et diplôme de Sciences-Po en poche doublet dont il n’est pas peu fier -, il gère pendant plus de dix ans des salles de cinéma indépendantes : le Festival à Bègles, les salles d’été des Landes. Il rédige les programmes, tient la caisse, s’occupe de l’affichage et devient même chroniqueur sur l’antenne de Radio France Bordeaux Gironde. Le métier est passionnant mais « il est très difficile de vivre du cinéma en indépendant, alors j’ai essayé d’être malin en gagnant ma vie grâce à ma deuxième passion : le vin », souligne-t-il, rieur. Pour comprendre son amour du vin, il faut retourner sur les bancs des amphis de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux. Entre deux cours d’économie et de finances, ses soirées étudiantes sont atypiques. « Certains de mes camarades possédaient des caves très bien fournies. Nous descendions y boire des Saint-Julien, des Pauillac, des Margaux… Très vite, j’ai été fasciné par la complexité et la richesse du monde du vin. » Lorsqu’il quitte le cinéma, c’est donc vers le négoce

qu’il se tourne. Il fonde la maison Vignobles et Traditions, une petite entreprise pour laquelle il crée des « winetours ». L’œnotourisme n’est alors pas véritablement développé en bordelais. Pour lancer la machine, il collabore avec son épouse Pascale. Elle, travaillant dans l’industrie pharmaceutique, fait venir des médecins à Bordeaux ; lui leur organise des visites dans les châteaux viticoles. L’idée fonctionne. Lorsque Vignobles et Traditions fusionne avec DIVA, qui existait depuis 1979, Jean-Pierre Rousseau tente de nouveau de trouver l’idée, la démarche qui distinguera sa maison du reste du négoce bordelais. Le cinéma sera sa planche de salut. Pour obtenir la faveur des propriétaires, le négociant s’associe au directeur de l’UGC Bordeaux, Pierre Bénard. Les viticulteurs sont conviés à des avantpremières privées, avec champagne et rencontre des réalisateurs, « mais nous avons également invité Woody Allen à Haut-Brion, Pavel Lounguine à Fieusal, Gérard Depardieu et Pierre Richard à Beychevelle. Le vin fait partie des beaux-arts. Les rencontres de Malagar, par exemple, rassemblent aussi les gens qui aiment le vin. J’y ai croisé Jean Lacouture et Eric Fotorino. Certains auteurs sont de très grands passionnés comme Erik Orsenna ou Jay McInerney* ». Enthousiaste, il se souvient également « de dégustations organisées à Eysines pour Madeleine Peyroux ou Diana Krall. ces auteurs ou musiciens ne sont pas nécessairement de grands connaisseurs mais ils sont tous amateurs ». Une philosophie qu’il s’applique à lui-même, féru d’art et grand lecteur

mais aussi passionné de vitesse. Il aime, certes, les belles voitures mais trouve avant tout son plaisir en les conduisant. « Ce qui m’intéresse, c’est de tutoyer la limite, de ressentir la décharge d’adrénaline sur une route dégagée quand je peux appuyer sur l’accélérateur ou lorsque je suis sur une piste de ski. C’est une soupape de sécurité mais c’est finalement très proche de ce qu’on fait dans la société : se mettre en risque. » Jean-Pierre Rousseau érige donc la jouissance de l’instant en art de vivre, surtout quand il s’agit d’admirer la ligne d’une DS jamais sortie du garage ; il n’est pas à un paradoxe près. Alors quand il faut évoquer l’avenir, l’homme s’amuse. « Je prendrai une retraite bien méritée, le métier est compliqué. Je me consacrerai à l’art, au ski, à ma femme et vice-versa. » Wait and see. [Estelle Gentilleau] (*) à lire A Hedonist in the cellar. Adventures in wine, Jay McInerney, Vintage Books, non traduit.

AGENDA Portes Ouvertes Graves de Vayres visites et dégustations. Renseignements : www.gravesdevayres.fr Portes ouvertes Graves, samedi 17 et dimanche 18 octobre, visites et dégustations. Renseignements : www.vins-graves.com Portes ouvertes Fronsac, samedi 24 et dimanche 25 octobre, visites et dégustations. Renseignements : 05 57 51 80 51 Repas des vendanges Sauternes, samedi 10 octobre, Salle des fêtes, Sauternes. Repas de fin de vendange avec élection de Miss vendange. Renseignements : 05 56 76 69 13 www.sauternais-graves-langon.com


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Agenda Spirit #54 Musique Sam 3/10

n Lancement du guide Le Cannelé D’Adresse Animation musicale. 11h, Captain Flem (chanson). 14h, The Wackies (rock’n toys). 15h, The Artyfacts (rock). 16h, The Jouby’s (rocksteady). 17h, Paco Volume. 11:00 - Place Pey-Berland - Entrée libre. n Julien Lucquiaud Récital. 11:30 - Vieille Église Saint-Vincent, Mérignac Entrée libre. Tél 05 56 18 88 62 www.merignac.com n Les Hyènes vs. Cali + Bikini Machine + The Datsuns + George Sound + Doll House Mégamix. 19:00 - Site des Terres Neuves, Bègles - 14€. Tél 05 56 85 61 88 www.lesrdvdeterresneuves. com n Rico Salsa. 20:00 - MAC, Pessac - Entrée libre. n Juan Peña El Lebrijano Flamenco. 21:00 - Théâtre Fémina - 20-27€. Tél 05 56 94 43 43 www.musiques-de-nuit.com n Le SCRIME Electro-acoustique. 21:00 - Agora - Haut Carré, Talence - Entrée libre. n Sickness + Kro’n Oï + Popo & Les Branlettes Punk. 21:00 - Heretic Club - 5€. www.hereticclub.com n Lovvers + The (Best American Band !) + Strong Haiku Garage. 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com n Ouest Côte Trio Jazz. 21:00 - Hôtel Mercure Bordeaux Aéroport, Mérignac - 23€. www.jazzaumercure.com n La Fédération Française de Baryton Drum’n Bar. La Fédération Française de Baryton est heureuse de vous présenter sa nouvelle sélection de saxophonistes baryton et son nouveau défit, Drum’n Bar. Quatre saxophonistes, un batteur, des machines.... Le spectacle Drum’n’bar déroule une musique originale, fraiche, explosive. Un jazz-pop qui ne perd ni le sens de la mélodie ni celui du groove. Le grand écart entre James B. et Maurice R. 22:00 - Guinguette Alriq - 6€. Tél 05 56 86 58 49 n Jazzymuté Jazz. Jazzymuté reprend l’esprit swingjazz manouche de Django pour y ajouter des couleurs de musiques pluriethniques, explorant ainsi l’Irlande, l’Afrique du Nord, certains standards de la chanson française, et bien évidemment les pays d’Europe de l’Est. 22:30 – Le Chat qui pêche – 5€. n Fukkk Offf + Nouch Electro. 23:00 - Le 4Sans- 5€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com n DJ Mlle Lucy + DJ Eric Rust Electro gay friendly. 23:30 - Bt59, Bègles - 10-15€. www.bt59.fr

Dim 4/10

n Trio François Faure Jazz. François Faure (piano), Philippe Laccarrière (contrebasse), Thierry Arpino (batterie). Œuvres de Fauré, Mandel, Raye & Dopaul et Arlen. 11:00 - Grand-Théâtre - 6€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

Avec l’expression de ses sentiments distingués Bashung terrassé par le crabe, ne reste plus désormais que le Beau bizarre, précurseur es déviances depuis la mythique bande originale de la Route de Salinas. Précieux comme du marbre de Carrare, le dernier des Bevilacqua semble plus que jamais éternel dans son insolente solitude, traversant les décennies avec toute l’élégance aristocratique d’un pilote de Ferrari, version Pininfarina. Objet de culte, artisan de sa propre légende, ermite du studio Ferber, idole malgré lui de la génération yéyé, séducteur en vespa, collectionneur compulsif (Harley-Davidson, juke-boxes Wurlitzer, films, 78T), dandy en boots Lucchese, jasmin et lumière parme, Alan Vega et Jean-Michel Jarre, Fellini et Lynch… Christophe continent et comète à la fois, discographie en forme de labyrinthe et de trompe-l’œil : blues, rock, electro, chanson, français, italien, anglais et pourquoi pas américain même si Je ne suis pas Mickey. Au bout du compte, le petit prince de Juvisy-sur-Orge a tout d’un Visconti : égaré dans un monde qui n’a jamais été le sien, orphelin des paradis perdus. Tutoyant gloire, succès, retraites savamment entretenues et retours spectaculaires (Olympia 1975 et 2002), rêvant de dolca vita alors que l’aube se lève place de l’Étoile, fan de Marlon Brando et de Viggo Mortensen… Un destin à l’image de son dernier opus-polaroïd Aimer ce que nous sommes : il n’y a pas de vérité christophienne, juste un kaléidoscope provoquant le vertige. Comme on dit en peinture, le syndrome de Stendhal. « Chiqué, chiqué, c’est du faux, pas du vrai… » [Marc Bertin] Christophe, samedi 17 octobre, 20h30, Casino Théâtre Barrière de Bordeaux. Renseignements www.lucienbarriere.com Aimer ce que nous sommes (AZ/Universal)

n Le Trio d’Argent Récital. Œuvres de Mozart, Hayden et François Daudin Clavaud. 16:00 - Église Saint-Didier, Arsac - 28-38€. Tél 05 57 88 74 79 www.brane-cantenac.com n The Rippers + Invités Garage 21:00 – Le Saint-Ex - 5€. www.le-saintex.com

Mar 6/10

n Sagittarius Baroque. Direction musicale : Michel Laplénie. Œuvres de Heinrich Schütz. 20:00 - Église Notre-Dame - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

n Lalo & Maudou + Les Tontons Michel Chanson. . 20:00 - L’Antirouille, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com n Hugues Aufray Chanson française. 20:30 - Le Pin Galant, Pessac - 31-38€. Tél 05 56 97 82 82 w ww.lepingalant.com n The Arson project + Imply In All + Emo Holocaust Grindcore. 20:30 - Heretic Club - 5€. www.hereticclub.com

Mer 7/10

n Cock Robin Variété. 20:30 - Théâtre Fémina - 33-40€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Nosfell + Buridane Rock. 20:30 - Rock School Barbey - 20-23€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Tinariwen + 17 Hippies Musique du Monde. 20:30 - Bt59, Bègles - 18€. www.bt59.fr

n Michael J. Sheehy + Invités Blues. 20:30 - Espace Tatry - 10€. Tél 05 57 87 05 99 www.espacetatry.fr n Four Slicks + Wild Zeros Rock. 21:00 – Le Saint-Ex - 6€. www.saint-ex.com

Jeu 8/10

n Béa Chanson. Béa, jeune auteur compositeur interprète, originaire de Bordeaux, déploie son univers musical fait de chansons poétiques et colorées, à la fois mélodieuses et malicieuses.


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Agenda Spirit #54 Le public est envoûté par sa voix chaude et personnelle et par son tempérament fougueux. Ses influences sont nombreuses, mais sa culture hispanique est particulièrement présente dans ses mélodies et dans ses textes qui oscillent entre le français, l’anglais et l’espagnol. Elle est soutenue par le réseau aquitain de musiques amplifiées et sera reçue dans le cadre des P’tites Scènes de l’Iddac. 19:30 - Chapelle de Mussonville, Bègles - 5€. Tél 05 56 49 95 95 www.mairie-begles.fr n Festival Courant d’Airs 2009 : Thérèse presque oui Chanson. 20:00 - GLOB - 8-14€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net n ONBA Symphonique. Direction : Kwamé Ryan. Soliste : Shani Diluka, piano. Œuvres de Beethoven, Strauss et Ravel. 20:00 - Palais des Sports - 6-25€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Renan Luce Chanson. Après le succès phénoménal de son premier album Repenti, Renan Luce écrit la page suivante de son aventure. Entre anecdotes abracadabrantes et ordinaires à la fois, coups d’oeil délirants sur le quotidien, personnages résolument hors normes et confidences, il revient sur scène pour présenter son dernier opus Le clan des Miros. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 25€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Les Excès Lyriques Contemporain. Quintette vocal contemporain dirigé par Nadine Gabard. Il développe les thèmes de la poésie, du langage et de l’amour. Hors du cadre des représentations traditionnelles, les excès lyriques associe ambition esthétique et plaisir immédiat d’écoute pour un public non-initié. 20:30 - Éclats 18 rue vergniaud - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 52 52 64 www.eclats.net n Sporto Kantès + Concrete Knives + Invités Electro. . 20:30 - Chapiteau Campus 5, Pessac - 5-15€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n Moindlap Project + Hell In Town + Mind Whispers Metal. 20:30 - Heretic Club - 5€. www.hereticclub.com n Mange le chat party : Sacha Bernardson + Mansfield TYA + SAP Indie pop. . 20:30 - Espace Tatry - 12€. Tél 05 57 87 05 99 www.espacetatry.fr n Thomas Bercy trio Jazz-Swing. Thomas Bercy : Piano. Franck Richard : Contrebasse. Manu Milhou : Batterie. 21:00 - Guinguette Alriq - 5€. Tél 05 56 86 58 49 n Zik Eklektik Swing, reggae, rock. 22:00 - Le Chat qui pêche – 5€. n Modesty Bangs + Montecristo Pop. 22:00 – Le Saint-Ex - Entrée libre. www.saint-ex.com

Ven 9/10

n Les Sea Girls : « Chanson à pousse-pousse » Humour musical. Les Sea Girls chantent, dansent, portent bien la moustache, sont grandes et petites, blondes, brunes ou un peu rousses, elles aiment le fromage, les chansons tristes, les fleurs artificielles, les personnes d’un certain âge et faire pipi… sur le gazon. Sur scène, elles interprètent des chansons inédites, pour la plupart de Jean-Max Rivière, sous forme de saynètes aux titres pour le moins évocateurs. 20:00 - Centre culturel des Carmes, Langon 12-25€. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr n Jade Morrison Indie pop. 20:00 - Bulle de Fabrique’s - Entrée libre. Tél 05 35 31 15 19 n 7weeks + Osso Bucco + Lady Calling Rock. Formé en 2006, 7 Weeks assume et oeuvre dans un registre à mi-chemin entre rock et métal, son riffing s’offrant un rendu sali par la culture du stoner et le soutien d’un groove organique et urgent. Grosse découverte 2009 ! À classer entre Queen of the Stone Age et les groupes de Seattle des années 90. Après plusieurs expériences de groupe, Lady Calling joue depuis quelques temps en solo, quelque part entre Shannon Wright et PJ Harvey. Osso Bucco est un trio bordelais dans la pure tradition du rock grunge US, ils viennent d’achever l’enregistrement de leur premier album. À suivre ! 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 5-8€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n The Watch Progressif. 20:30 - Espace Tatry - 20€. Tél 05 57 87 05 99 www.espacetatry.fr

n Festival Courants d’Air 2009 : Siméo + Bastien Lallemenant Chanson. Voir le 8/10. 21:00 - GLOB - 8-14€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net n Brembo + Leitmotiv + Sweat Baby Sweat + Marla Swingers Rock. 21:00 - Heretic Club - 5€. www.hereticclub.com n Pete Oblio Pop. 21:00 – Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com n Gamy + Kalikoba Chanson. 21:00 - Les Tourelles, Pauillac - 3-5€. Tél 05 56 59 07 56 n Bertrand Noël & Yonathan Avishaï Jazz. Le duo du pianiste Yonathan Avishaï et du batteur Bertrand Noël a vu le jour lors de la dernière édition du Bordeaux Jazz Festival au cours duquel ils ont invité le trompettiste de chicago Razul Siddick. 22:00 - Guinguette Alriq - 6€. Tél 05 56 86 58 49 n Travesti Monsters : Dilemn + Costello + Le catcheur & la pute + Dr Slump + Miss Pop Electro. 22:00 - Bt59, Bègles - 10-12€. www.bt59.fr n Teo Moss + Finzy clubbing. Pour sa première édition, Be My Guest reçoit le dj & producteur Teo Moss, auteur du single Feel Good et résident du Queen pour une nuit très club. 23:00 - Le 4Sans- Entrée libre. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Sam 10/10

n Tosca Projection. En direct du Metropolitan Opera de New York. 19:00 - L’Entrepôt, Le Haillan - 18€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n Blues Rock Festival : Speyside + General Store + Jerome Pietri Rock. 20:00 - Espace Tatry - Entrée libre. Tél 05 57 87 05 99 www.espacetatry.fr n Shannon Wright + Chris Garneau Indie Rock. Shannon Wright s’est construit un monde où elle peut chanter, crier, pleurer, chuchoter tout ce qu’elle a sur le cœur. Armée d’une guitare électrique ou assise derrière un orgue, elle investit l’espace avec charisme et émotion. Ses concerts sont des événements qui brûlent les planches et les esprits. Dans la lignée de Let in the light (2007), son dernier opus Honeybee Girls laisse entrer la lumière... En 2007, le premier album de Chris Garneau avait permis de révéler une pop d’intérieur fragile et délicate. El Radio est un disque apaisé et ouvert sur le monde. Une vraie confirmation. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 15-17€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Soirée Violoncelle Musique classique. Étienne Péclard accompagne depuis le début la démarche du Théâtre du Pont Tournant pour diffuser la musique classique dans les quartiers où elle en est habituellement exclue. C’est très spontanément que son ami et complice Roland Pidoux a accepté de participer à cette initiative. À ces deux phares du violoncelle français se joindront les plus proches collaborateurs d’Étienne Péclard de l’Orchestre de Bordeaux Aquitaine et du Conservatoire de Bordeaux. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 12-20€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant. com n Nouvelle Star, concert finalistes - édition 2009 Variété. 20:30 - Casino Théâtre Barrière-Lac - 27-31€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com n Festival Courant d’Airs 2009 : Bœuf + Alexis HK Chanson. Voir le 8/10. 21:00 - GLOB - 8-14€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net n Stéphane Séva Octet : « To Frank and Ray Sinatra » Jazz swing. 21:00 - Amadeus Song - 8€. Tél 05 56 80 03 86 n Damien & Les Swing Lapins Jazz swing. 21:00 - Chez le Pépère - Entrée libre. n Bertrand Noël & Yonathan Avishaï Jazz / Israël. Voir le 9/10 22:00 - Guinguette Alriq - 6€. Tél 05 56 86 58 49 n Midnite Shuffle Rare groove. 22:00 - Le Saint-Ex - 2€. www.saint-ex.com n Birdy Nam Nam DJ Set Electro, hip-hop. 23:00 - Le 4Sans- 12-15€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com n Pump Up The Volume # IV : Nils Jumpen + D-Fine + Tuff Wheelz + High Life Band Electro. 23:00 - Heretic Club - 6€. www.hereticclub.com

Lun 12/10

n Mulatu Astatke & The Heliocentrics + DJ Marakatoo Ethio jazz. 20:30 - Espace Tatry - 15-20€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n The Boonaraaas !!!! + The Wonkee Monkees Garage. 21:00 – Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com

Mar 13/10 n Charlie Winston + Medi & The Medicine Show Pop. 20:30 - La Médoquine, Talence - 22€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Fink + The Jouby’s Trio Indie rock. . 20:30 - Espace Tatry - 10-15€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n Cabaret virtuose Cabaret musical. Œuvres de Liszt, Lauba, Schubert, Wiedoeff, Matitia et Haydn. Récitant : Daniel Mesguich. 20:45 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 7-22€. Tél 05 56 89 03 23 www.t4saisons.com

Mer 14/10

n Ketil Bjornstad Récital. 21:00 - Église Notre-Dame, Le Haillan - 5€. Tél 05 57 93 11 11 www.lettresdumonde.com n Bass Day : Skream + Jah Air Force + Senbeï Dubstep, drum’n’bass. 21:00 - Bt59, Bègles - 12-15€. www.bt59.fr

Jeu 15/10 n Sélection tremplin Emergenza Rock. 19:00 - Heretic Club - 9-12€. www.hereticclub. com n The Thermals + Mars Red Sky Indie Rock. Le premier album des Thermals avait fait l’effet d’une bombe dans le milieu indie rock jusqu’à être signé sur le mythique label Sub Pop. Bien qu’un peu assagi, le trio vient de sortir son quatrième opus, dans la lignée : énergie brute, son sec et hargneux, paroles engagées mais fines. The Thermals s’est imposé comme un groupe indispensable, brillant et entier. Dignes représentants d’un Stoner Rock bordelais plutôt rare, Mars Red Sky attisent le feu d’une messe vaudou avec leurs riffs old school 70’s et leur groove psychédélique. Un single est annoncé pour la rentrée. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 10-10€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Sidsel Endresen Jazz vocal. Compositrice, interprète et poète, Sidsel Endresen alterne collaborations artistiques nu jazz, électroniques et aventures musicales plus intimistes. Sa voix envoûtante évoque les gouttes qui se brisent sur le cristal, mariage du feu et du fjord, passant du chant à l’incantation, de l’éclat à la confession. Ses compositions empreintes d’effluves de sa Norvège natale, ne laissent cependant pas de glace. On se laisse porter par les échos puissants de ces mélodies hypnotiques, promesses de voyages aux confins septentrionaux du monde... 20:30 - Château Saint-Ahon, Blanquefort 11-15€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Orchestre de chambre de Stuttgart Récital. Direction musicale : Michael Hofstetter. Mikhaïl Rudy : piano. Reinhold Friedrich : trompette. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 26-33€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Hocus Pocus + 0800 Hip hop. 20:30 - Bt59, Bègles - 19€. www.bt59.fr n Thomas Bercy trio Jazz Swing. Voir le 8/10. 21:00 - Guinguette Alriq - 5€. Tél 05 56 86 58 49 n Ketil Bjornstad Récital. 21:00 - Église Saint-Romain, Cenon - 5€. www. lettresdumonde.com n Le Grand N’Importe Quoi du Saint-Ex Electro weird. Zolito Pro + VJ Bencondom + Kevin McAllister. 22:00 – Le Saint-Ex - 3€. www.saint-ex.com

Ven 16/10

n Sélection tremplin Emergenza Rock. 19:00 - Heretic Club - 9-12€. www.hereticclub.com

n Béa Chanson. Auteur, compositeur et interprète bordelaise, Béa développe un univers fait de chansons poétiques et colorées, à la fois mélodieuses et malicieuses, servi par une voix chaude et un tempérament fougueux. Elle varie les plaisirs en chantant en français, espagnol, anglais … Un beau voyage guidé par une voix attachante et des textes diablement féminins. Découvrez un artiste dans l’ambiance chaleureuse et conviviale de l’apéro-concert autour de notre Bar l’Escale. 20:30 - La Caravelle, Marcheprime - 6€. Tél 05 57 71 16 35 La Caravelle n Spaghetti Western Orchestra Variété. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 18-25€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n RFM PARTY 80 Variété. 20:30 - Patinoire Méridacek - 43-49€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Rod Taylor + Bob Wasa + Positive Roots Band Reggae. 20:30 - Rock School Barbey - 12€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Le choc des électrons libres : Familha Artus / Niou Bardophones / Francis Mounier. Musique du Monde. Le « choc des électrons libres » est le résultat d’une fusion entre deux univers musicaux bien trempés que sont ceux de la Familha Artus et des Nioubardophones. Une expérimentation ambitieuse réunissant bretons et gascons autour de Francis Mounier, agitateur et instigateur de ce magma. Ce « choc » active des rythmiques électro indus et des basses puissantes des saxophones barytons avec des prises de solo saturés de la vielle à roue, de la bombarde ou de la cornemuse écossaise, sur lesquels naviguent des voix tribales, le tout martelé par une batterie et une basse chirurgicale. 20:30 - Pôle culturel Ev@sion, Ambarès-etLagrave - 6-12€. Tél 05 56 77 36 26 n Les Oiseaux de passage Chanson française. Les oiseaux de passage,

ce sont tout d’abord deux amis. Deux voix, un accordéon, une guitare, peu de chose en somme pour nous inviter dans « leur pension », un endroit festif où l’on croise tout un tas d’individus, où l’on chante, on danse et la bière coule à flot. La devise de la pension : « Rien n’a plus d’importance sauf la musique et les mots ! ». Les influences sont diverses, de Boris Vian aux VRP, en passant par la Rue Kétanou ou les Ogres de Barback, le groupe visite différents styles musicaux qualifiant leur style de « chanson festive javacoustique ». 22:00 - Le Chat qui pêche – 5€. n Narvalo & Akhan Shukar Musique du monde. Narvalo nous plonge dans un Orient à la fois proche et mystique et rencontre La Musique Hybride d’Akhan Shukar fruit de rencontres d’imaginaires ouverts à de multiples formes d’expression. 22:00 - Guinguette Alriq - 6€. Tél 05 56 86 58 49 n DJ Tagada Groove. 22:00 – Le Saint-Ex - 2€. www.saint-ex.com n I Love Rock ! Mégamix 23:00 - Le 4Sans- Entrée libre. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com n Love Acid : Aaron Liberator + Run’s vs. PE.1 + Moostik Techno. 23:00 - CAT - 7€.

Sam 17/10

n 10 Ans de Centrale Mégamix. Antisolo, Doity Wanka; O.P.A, Obbozuku, Tormenta, Moravagine, Arno de Cea & The Clockwork Wizzards, Jigsaw, Sushisooshamp, Digideps. 16:00 - M.A.C, Pessac - 5€. n Le Gang Dubois Blues. 17:00 - Forum de la FNAC - Entrée libre. www. fnac.com n Carte blanche à l’Institut Culturel Basque : Jimmy Arrabit Trio & Patrice Dumora

bordeaux

Cultures et tendances urbaines


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Agenda Spirit #54 Musique Jazz. 18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66 www.oara.fr n Roppongi Chœur de voix d’hommes. Direction : Naoto

Otomo. Michie Nakamaru : soprano. Tatsuya Higuchi : ténor. Miki Iwai : piano. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-18€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Bagad Men At Han Musique celte. Composé des meilleurs musiciens de Bretagne, la Bagad Men Ha Tan distillera une bande son transcendante, originale et plein de vie avec ses bombardes, cornemuses, batteries ou encore accordéon

diatonique, saxophone ou contrebasse. Pour danser, seize danseurs issus de la Troupe Transe en danses – Cercle Giz’Kalon de Quimperlé qui, s’appuyant sur une base traditionnelle bretonne, teintent leurs chorégraphies de touches novatrices et d’ouvertures au monde. 20:00 - Pôle culturel Ev@sion, Ambarès-etLagrave - 6€. Tél 05 56 77 36 26 n Christophe Frenchy but chic !

20:30 - Casino Théâtre Barrière-Lac - 35-39€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com n Jane Birkin : « Enfants d’hiver » Variété. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 32-39€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Indochine : « Meteor Tour » Variété. COMPLET !!!

Avant les murs Cet automne, Cenon propose un vaste parcours musical en forme de tour de chauffe à la programmation du Rocher de Palmer. Sous l’égide de Patrick Duval, programmateur de l’association Musiques de Nuit, une carte blanche est offerte, le 27 octobre, au label bordelais Talitres. Sean Bouchard, fondateur et directeur artistique au goût plus que recommandable, y présente trois épatantes formations : Be My Weapon, Ralfe Band et Stars Like Fleas. Qu’est-ce qui a motivé cette « carte blanche » ? Je connais Patrick Duval de Musiques de nuit depuis deux ans. Nous collaborons pour étoffer son catalogue de concerts car il souhaite dépasser le strict cadre jazz et musiques du monde. Tout a commencé avec Thee Stranded Horse et Dakota Suite au Comptoir du jazz. Je pense qu’il est sensible à la direction artistique de Talitres. Pour ma part, j’ai enfin trouvé une structure à l’écoute pour la programmation de mes concerts car si la province reste compliquée, Bordeaux l’est encore plus… Patrick essaie de pousser mes artistes même s’ils sont en développement. En outre, il m’offre la possibilité d’une ouverture internationale notamment en Espagne. Rapidement, il m’a parlé du projet du Rocher. C’est ainsi qu’est née en début d’année l’idée d’un partenariat. Quels en sont les termes ? Une ambition commune entre un Be My Weapon

label indépendant et un organisateur de concerts : offrir une carte blanche sur Bordeaux à des groupes français ou étrangers. Soit un véritable travail de lisibilité mais également de visibilité du label en matière de communication. Qui a choisi le plateau du 27 octobre ? J’ai proposé six groupes et Patrick en a retenu deux. Il rêvait de voir Ralfe Band sur scène. Be My Weapon était en tournée. Quant à Stars Like Fleas, il y avait le désir du groupe et la caution de Beaubourg qui les programme cet automne. En somme, il s’agit d’un mélange de disponibilités et d’envies. Cependant, il faut trouver un juste milieu entre démarche artistique et nécessité économique. Si je néglige la première, la seconde ne suivra pas… Une bonne signature ouvre des portes et 2008 a été une bonne année. Il faut continuer dans cet esprit.

Cette invitation sera-t-elle durable ? C’est tout sauf un one-shot. Néanmoins, je ne suis pas foncièrement attaché au côté « carte blanche à Talitres ». Il faut que ce soit cohérent, possible. On peut très bien envisager un plateau avec d’autres groupes pas forcément de mon écurie. L’équation salle + label + organisateur est une excellente idée qui devrait essaimer car c’est le rapprochement idéal sans notion d’exclusivité pour autant. Les affinités sont ici communes, un peu à l’image de mes liens avec La Route du Rock. Certes, il y a toujours des calculs, mais il faut savoir dépasser cet aspect. Peut-on présenter les artistes ? Be My weapon est un projet parallèle de l’immense David Freel, fondateur de Swell, qui cherchait une nouvelle identité musicale. Ralfe Band est un duo londonien composé d’Oliver Ralfe, musicien nomade vivant entre

Londres et Berlin, et d’Andrew Mitchell qui a longtemps vécu au Japon. Je qualifierais la paire de folk rocambolesque ; leur musique est particulièrement malicieuse. Stars Like Fleas est un collectif basé à Brooklyn qui effectue sa première tournée française. Il faut absolument les découvrir sur disque comme sur scène. Leur pop est onirique à la limite de l’improvisation. Ils ont récemment joué au MOMA et la presse dit d’eux qu’ils sont « le secret le mieux gardé de la scène new-yorkaise » ! [propos recueillis par Bobbie Prescott] Carte blanche à Talitres : Be My Weapon, Ralfe Band et Stars Like Fleas, mardi 27 octobre, 21h, château Palmer, Cenon (33150). Renseignements 05 56 94 43 43 www.musiques-de-nuit.com Be My Weapon (Talitres/Differ-Ant) Ralfe Band, Attic Thieves (Talitres/Differ-Ant) Stars Like Fleas, The Ben Burns Effect (Talitres/Differ-Ant)

20:30 - Patinoire Mériadeck - 35€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Housse de Racket + Invités Electro pop. 20:30 - Espace Tatry - 14-16€. Tél 05 57 87 05 99 www.espacetatry.fr n Le Gang Dubois Blues. 20:30 - Amadeus Song - 5€. www.amadeussong.fr n Narvalo & Akhan Shukar Musique du Monde. Voir le 16/10 22:00 - Guinguette Alriq - 6€. Tél 05 56 86 58 49 n Let’s Panic Later’s Party Mégamix. 22:00 - Le Saint-Ex - 2€. www.saint-ex.com n Crookers + Tuff Wheelz™ Electro, fidget. 23:00 - Le 4Sans- 20€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com n Ultimate Superklub : Pedro Pargade + Greg Normal + Jeremy Electro. 23:59 - Heretic Club - 5-8€. www.hereticclub.com

Lun 19/10

n Witch Hunt + Warsawwasraw + Quartier Rouge Punk. 21:00 - Heretic Club - 5€. www.hereticclub.com n Decapante + Tapetto Traci + Black Liquid Death Noise. 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com

Mar 20/10

n À corps et cris Spectacle musical. Théâtre Oz/ Innatendue Cie. 20:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n The Jim Jones Revue + Cut In The Hill Gang + Outrageous Cherry Rock. 20:30 - Bt59, Bègles - 10-15€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com

Mer 21/10

n À corps et cris Spectacle musical. Théâtre Oz/ Innatendue Cie. 20:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n The Virgins + So So Glos + The Automators Pop. 20:30 - Rock School Barbey - 20€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Petite messe solennelle de Rossini Lyrique. Eliane Lavail et son Ensemble Vocal d’Aquitaine, en partenariat avec le Lionsclub Bordeaux-Mérignac et le soutien de la Municipalité de Mérignac, présentent un des joyaux du répertoire choral. Ce concert sera donné au profit de l’enfance de la Gironde et de Voix Nouvelles qui œuvrent sur les implants phonatoires dans le cadre d’opération de Jumelage avec le district de Bizerte en Tunisie. P. Beauchesnais : soprano. B. Legendre : mezzo-soprano. J. Da Cunha : ténor. B. Causse : basse. Ensemble Vocal d’Aquitaine. F. Desneulin : piano. E. Cusmir : clavierharmonium. Direction : E. Lavail. 21:00 - Église Saint-Vincent, Mérignac - 10-17€. Tél 05 56 86 85 94 www.polifoniael.org n Heliodrome + Invités Hip hop. 21:00 – Le Saint-Ex - 3€. www.saint-ex.com

Jeu 22/10

n Erik Truffaz & Sly Johson + Antisolo Electro-jazz. Erik Truffaz, Sly Johnson (ex- Saïan Supa Crew) : leur rencontre était improbable. Leur son ne pouvait être que fusion entre jazz, hip hop et soul. La langue du beatboxer claque et introduit les notes fragiles, à demi-soufflées, du jazzman helvète. L’ensemble est époustouflant, calibré au service d’une musique métissée et résolument moderne. Antisolo est un solo de contrebasse et ordinateur développé par le bordelais Florent Ghys au CV impressionnant. Son show est unique, pouvant rallier Kronos Quartet et Sonic Youth, Battles et Steve Reich. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 20-22€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Naya Musique du Monde. 20:30 - Casino Théâtre Barrière-Lac - 5-15€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com n Sébastien Schuller + Splendor In The Grass Frenchy but chic ! 20:30 - Espace Tatry - 10-15€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n Tina Arena : « Le best & le meilleur » Variété. 20:30 - Théâtre Fémina - 39€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Manu Larrouy + Guillo Chanson.


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Agenda Spirit #54 20:30 - L’Antirouille, Talence - 10€. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com n Thomas Bercy trio Jazz swing. Voir le 8/10. 21:00 - Guinguette Alriq - 5€. Tél 05 56 86 58 49 n Warp Records 20th Anniversary : Clark + Hudson Mohawke + Bibio + 7.5 + Spam IDM. 21:00 - Heretic Club - 10-12€. www.hereticclub. com n Shaolin Temple Defenders Groove. 22:00 - Le Comptoir du Jazz - Entrée libre. www.leportdelalune.com

Ven 23/10 n Chœur de l’Opéra National de Bordeaux Lyrique. Direction : Jacques Blanc. Pianistes : Martine Marcuz ou Jean-Marc Fontana. 12:30 - Grand-Théâtre - 6€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Stéphane Séva : « To Frank and Ray Sinatra » Jazz swing. 20:00 - Casino Miami, Andernos-les-Bains 26€. Tél 05 56 82 00 65 www.partouche-casinoandernos.fr n À corps et cris Spectacle musical. Théâtre Oz/ Innatendue Cie. 20:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Chinese Man + Dub Pistols + Lyre Le Temps Electro. 20:30 - Salle Bellegrave, Pessac - 16-18€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n Nouvelle Vague Concert. La New Wave des années 80 revisitée en bossa nova, jazz ou pop : unique et audacieux ! Dans leur troisième album très, sorti en juin dernier, le concept de Nouvelle Vague est intact. Il révèle et met en valeur avec l’aide des célèbres voix féminines du groupe (Mélanie Pain, Nadeah Miranda, Eloisia, Marina Celeste, Phoebe Killdeer, Silja) des chansons des années 80 à la pertinence impeccable. Le résultat intemporel et universel a déjà fait la première partie de Depeche Mode au Stade de France. 20:30 - La Caravelle, Marcheprime - 19-25€. Tél 05 57 71 16 35 La Caravelle n Yuri Buenaventura : « Cita con la luz » Variété. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 26-33€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Diving With Andy + Revolver Pop.

20:30 - Espace Tatry - 14-16€. Tél 05 57 87 05 99 www.espacetatry.fr n Philippe Lejeune Trio Jazz swing. 21:00 - Hôtel Mercure Bordeaux Aéroport, Mérignac - 23€. www.jazzaumercure.com n JP Honey & J. Reindeer + Sapritch + Antisolo Hip hop. 21:00 – Le Saint-Ex - 4€. www.saint-ex.com n Damily Musique du monde. Le guitariste Damily, figure emblématique du Tsapiky (musique du sud-ouest de Madagascar), a fondé le groupe qui porte son nom au milieu d’un long parcours qui commence en 1985. Ils sont les garants d’une ambiance survoltée. Pour leur quatrième tournée hexagonale, ces cinq musiciens complices d’une vingtaine d’années dans l’art de faire la fête, proposent sur scène leurs compositions : du Tsapiky électrique endiablé aux chants villageois nostalgiques à l’instrumentation dépouillée. C’est toute la culture populaire des ghettos de Tulear à découvrir. 22:00 - Guinguette Alriq - 7€. Tél 05 56 86 58 49 n The Proxy + Tom Deluxxx Electro. Événement avec la venue de The Proxy, auteur de tube underground Raven et de remix pour Digitalism ou Tiga. 23:00 - Le 4Sans- 10€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Sam 24/10 n Soirée From Dub to dubstep Dub. Un concert au coeur du campus avec le vénézuélien Cardopusher qui s’installe à la MAC. Cette valeur montante du dubstep fait tomber les barrières de l’electro, du dubstep et du breakcore. 22:00 - Maison des Activités Culturelles, Pessac - 5€ Tél 05 57 02 21 53 www.vibrations-urbaines.net n Trom Frager + Gwayav’ Reggae. 20:30 - Espace Tatry - 16-17€. Tél 05 57 87 05 99 www.espacetatry.fr n Face Your Enemy + Independenza + Cenesthésie Hxc. 21:00 - Heretic Club - 8€. www.hereticclub.com n The Omens + Invités Garage. 21:00 – Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com n Philippe Lejeune Trio Jazz swing.

21:00 - Hôtel Mercure Bordeaux Aéroport, Mérignac - 23€. www.jazzaumercure.com n Damily Musique du monde. Voir le 23/10 22:00 - Guinguette Alriq - 7€. Tél 05 56 86 58 49 n Cassos Club Party Electro. 22:00 - Bt59, Bègles - 8€. www.bt59.fr n Kiki + X-Lab + Junior Felip Minimal techno. Kiki c’est la sensation de l’année, certainement un des DJ/producteurs les plus talentueux de la galaxie BPitch Control (label de la miss Ellen Alien). Finlandais exilé à Berlin, il est aujourd’hui un des fers de lance de la scène minimale made in Berlin !. 23:00 - Le 4Sans- 10€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Dim 25/10

n Justin(e) + Dolores Riposte + Los Di Maggio’s Punk. 20:00 - Heretic Club - 5€. www.hereticclub.com n Billy Gaz Station + Spudgun + Teenage Renegade + Billy The Kill Psychobilly. 20:30 - Rock School Barbey - 5€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Cave + Invités Psyche. 21:00 – Le Saint-Ex - 6€. www.saint-ex.com

Lun 26/10

n Primal Fear + Brainstorm + Jaded Heart Metal. 20:30 - Rock School Barbey - 25€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Thank You + Invités Indie rock. 21:00 – Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com

Mar 27/10

n Player Yacht rock. « Baby come back, any kind of fool could see / There was something in everything about you / Baby come back, you can blame it all on me / I was wrong, and I just can’t live without you. » 20:00 – Le Saint-Ex - 45€. www.saint-ex.com n Sharko + John Sushi & the Bastards Pop. 20:30 - Rock School Barbey - 10€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

Mer 28/10

n ONBA Symphonique. Direction : Krzysztof Urbanski. Quatuor de l’ONBA : Stéphane Rougier, vioolon ; Cécile Rouvière, violon ; Tasso Adamopoulous, alto ; Étienne Picard, Violoncelle. Œuvres de Dallapiccola, Spohr et Mendelssohn. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-35€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Guthrie Govan Rock. 20:30 - L’Antirouille, Talence - 5-10€. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com n Themselves + Binary Audio Misfits Abstract hip hop. 21:00 - Heretic Club - 7-8€. www.hereticclub.com n Raj + The Artfacts Pop. 21:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. www.saint-ex.com

Jeu 29/10

n ONBA Symphonique. Voir le 28/10. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-35€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Oxmo Pucino + Artemiss Hip hop. 20:30 - Rock School Barbey - 20€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Anaïs Chanson. 20:45 - Théâtre Olympia, Arcachon - 31-38€. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com n Let’s Fly Mégamix. 22:00 - Le Saint-Ex - Gratuit sur réservation. www.saint-ex.com

Anaïs Après son super essai du Cheap Show, le petite bombe de la scène française prend un sacré tournant, sexy et sensuel à souhait, avec son Love Album issu d’une collaboration avec Dan The Automator, producteur de Air et Gorillaz. 20:30 - Ermitage-Compostelle, Le Bouscat - 22-30€. Tél 05 57 22 24 51 www.mairie-le-bouscat.fr

Ven 30/10

n New Bumpers Revival Jazz new orleans. 19:30 - Le Troquet, Arcachon - Entrée libre. n Danakil Reggae. 20:30 - Salle Bellegrave , Pessac - 20€. Tél 05 57 02 21 53 www.vibrations-urbaines.net n Dominique A Chanson. Élégance et voix de velours,

presque vingt ans que Dominique Ané remue imperturbablement la chanson française avec la même constance. Son secret ? Un parcours humble à l’écart des sirènes du show-biz, un sillon personnel et racé tant dans les textes que dans la variété des compositions. Ce géant sensible déploie un registre créatif qui paraît inépuisable, allant là où on ne l’attendait pas. Son dernier album sorti en avril 2009, sobrement intitulé La musique, est une nouvelle invitation à des évasions poétiques sur vibrations électriques et synthétiques. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-enJalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Anaïs Variété. 20:30 - Ermitage-Compostelle, Le Bouscat 22-30€. Tél 05 57 22 24 51 www.mairie-le-bouscat.fr n Zone Libre vs. Casey & B. James + George Sound Rock. 20:30 - Rock School Barbey - 12€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Carly Sings + Lonely Karen Drifter Indie folk. 20:30 - Espace Tatry - 11-14€. Tél 05 57 87 05 99 www.espacetatry.fr n Flawless Victory + Last Exit To Brooklyn Hxc. 21:00 - Heretic Club - 6€. www.hereticclub.com n Madison Street Family Groove. 22:00 - Le Chat qui pêche – 5€. n Tutti Il Mondo : Kurt Russel + Montecristo + Alba Lua Mégamix. 22:00 – Le Saint-Ex - 2€. www.saint-ex.com n Sébastien Benett Clubbing. Succès fulgurant pour ce dj


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Agenda Spirit #54 Musique producteur parisien auteur du maxi Week-end et des soirées house from ibiza. Il est reconnu comme le nouveau DJ montant de la scène electro club française. 23:00 - Le 4Sans- 10€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Sam 31/10 n New Bumpers Revival Jazz new orleans. 19:30 - Le Troquet, Arcachon - Entrée libre. n Vitalic + John Lord Fonda + Donovan Electro. 20:30 - Le 4Sans - 15€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n Halloween Invasion Metal. Gorod + Juggernaut + Tormenta + Year of No Light + Warattah + Pastors of Muppets. 20:30 - Rock School Barbey - 6€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Halloween Psychofetish Party : The Cenobites + The Kryptonix + Lucky Devils Psychobilly. DJ Off vs. DJ Solero, strip tease, animations, stands, projections. 20:30 - Heretic Club - 13€. www.hereticclub.com n Le Bal du Diable Décadence. 22:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. www.saintex.com n Solaris Trance Party : Total Eclipse + DJ Greg + DJ Fred ‘X Trance. 23:00 - Bt59, Bègles - 10€. www.bt59.fr

Dim 1/11

n Tango Quinteto Tango. Pass dégustation pour 11h : 4 euros. 11:00 et 15:00 - Grand-Théâtre - 6€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Grumpf Quartet + Alkalys + Taïga Metal. 21:00 - Le Saint-Ex - 4€. www.saint-ex.com

Mer 4/11

n Alice Russell + The Cherry Boppers Groove. 20:30 - Rock School Barbey - 18€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

Jeu 5/11 n Gamy Festif. 19:30 - Théâtre Le Liburnia - Hall, Libourne Entrée libre. Tél 05 57 74 13 14 www.ville-libourne.fr n ONBA Symphonique. Direction musicale : Jurjen Hempel. Solistes : Lucie Marical, harpe ; Jérôme Simonpoli, hautbois. 20:00 - Palais des Sports - 6-25€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Cléopâtre, la dernière reine d’Égypte Variété. 20:00 - Patinoire Mériadeck - 39-60€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n General Elektriks + Jil is lucky Groove, Folk. Seul aux manettes de son General Elektriks, RV Salters s’agite San Francisco au sein du collectif Quannunm et aux claviers avec Blackalicious. Soutenu par un backing band impeccable et une armée de synthés, samplers, pianos, il dégage sur scène un groove imparable, entre rock, soul, electro, funk, et à l’image du single Take back the instant. Son prénom c’est Jil, pour les initiales de Jil Is Lucky. Après avoir parcouru seul le monde, c’est entre le ghetto de Prague et les places brûlantes de Sidi Bel-Abbès en Algérie qu’il rencontre ses musiciens et peaufine sa pop, no-folk. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 13-15€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n DJ Vadim + Ital Ray Birth + Petit Pois Carotte & Mr M Abstract hip hop. 20:30 - Bt59, Bègles - 10-12€. www.bt59.fr

Ven 6/11 n Maria Riccarda Wessling Lyrique. Pianistes : Martine Marcuz ou JeanMarc Fontana. 12:30 - Grand-Théâtre - 6€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Cléopâtre, la dernière reine d’Égypte Variété.

20:00 - Patinoire Mériadeck - 39-60€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Kassav’ : « All you need is zouk tour » Zouk. 20:00 - Espace Médoquine, Talence - 33€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Rageous Gratoons mettent le cirque au Krakatoa Musique du monde. Les Rageous Gratoons sont nés au confluent du Gange et de la Garonne, dans un endroit connu essentiellement des globe trotters musicaux. Le groupe revient avec un nouvel album studio Everywhere is Garbage (La poubelle est partout), fort en saveurs et autres épices rencontrées lors de leurs voyages. Comme toujours, leur engagement est à fleur de peau : le monde va mal et il faut le dire. Musique trad’, boucles eletrofolk, rythmes des Balkans, chimère du Rajasthan ou riffs de la Méditerrannée, les Rageous nous embarquent dans leur manège d’instruments. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 12-14€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Michel Fugain : « 40 ans de carrière » Variété. 20:30 - Casino Théâtre Barrière-Lac - 39-35€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com n Emma Daumas : « Le chemin de la maison » Variété. 20:30 - L’Entrepôt, Le Haillan - 15-22€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n Émile & Images Variété. 20:30 - Théâtre Fémina - 30-36€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n And Also The Trees + Invités Outer limits. 20:30 - Espace Tatry - 12-18€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n Les Voisins d’en face + Narkor Rock. 20:30 - Médiathèque, Villenave-d’Ornon Entrée libre. www.villenavedornon.fr

Sam 7/11 n Cléopâtre, la dernière reine d’Égypte Variété. 15:00 et 20:30 - Patinoire Mériadeck - 39-60€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Henning Kraggerud et Christian Ihle-Hadland Récital. Œuvres de Grieg, Brahms, Sibelius et Szymanowski. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-35€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Patrick Watson + Thus:owls + Monsieur Botibol Folk, pop. Encensé par la critique internationale, le canadien Patrick Watson revient avec un nouvel opus Wooden Arms, plus folk, fort de sa voix envoûtante, d’arrangements oniriques et éthérés, entre atmosphères mélancoliques et paysages exotiques, pour le révéler clairement comme un des meilleurs singer / songwriter de sa génération !. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 14-16€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Movie Star Junkies Rock. 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com

Dim 8/11 n Cléopâtre, la dernière reine d’Égypte Variété. 15:00 - Patinoire Mériadeck - 39-60€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n La tournée du ponant Chanson. Le ponant, pour les marins, c’est l’Occident. La Tournée du ponant, c’est l’histoire d’un voyage au long cours réunissant le comédien-conteur Yannick Jaulin et le groupe de musiques Sloï. La tchatche de Jaulin et les airs dépaysants de Sloï nous emportent dans un périple jalonné d’histoires rocambolesques glanées de Nantes à La Rochelle, entre mythes ancestraux et anecdotes d’anonymes, collectées auprès des habitants. Avec cet équipage haut en couleur qui vogue de contes en chansons, un vent de fantaisie débridée souffle sur les images folkloriques ! 18:00 - Les Colonnes, Blanquefort - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Madeleine Peyroux Jazz vocal. 19:30 - Théâtre Fémina - 40-51€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr

Bibio

Musique de danse intelligente D’un simple magasin de disques, installé en 1987 dans un hangar désaffecté à la périphérie de Sheffield, Warp a bâti un « empire ». De l’acte fondateur du label, deux ans plus tard, par Steve Beckett et Rob Mitchell est né une référence mondiale incontournable dans la sphère des musiques électroniques. Le genre de sésame aussi mythique que Factory Records, Rough Trade ou U.R. Voilà pour les faits, voilà pour l’histoire. Est-il encore besoin ici de rappeler la liste des artistes signés par le label ? Aphex Twin, Autechre, Anti-Pop Consortium, Battles, Boards of Canada, Broadcast, Flying Lotus, Gravenhurst, Grizzly Bear, Jamie Lidell, Jimmy Edgar, Leila, LFO, Luke Vibert, Nightmares on Wax, Pivot, Plaid, Plone, Prefuse73, Squarepusher, Tim Exile, Tortoise, Two Lone Swordsmen, Vincent Gallo, Richie Hawtin ou !!! Autant dire, une espèce d’anthologie de l’ère digitale usant du synthétiseur comme de la guitare, chantant à gorge déployée ou murmurant dans un vocoder. Rien à redire, juste témoigner le plus profond respect – même si une légende tenace veut que la plus grande déception du regretté Rob Mitchell fut de ne jamais avoir pu signer Tindersticks… Donc, en 2009, pour célébrer à leur juste mesure ces deux décennies irréprochables, Warp a compilé (Chosen, Recreated, box set de luxe), électrisé la Cité de la Musique, publié une nouvelle moisson de tueries et propose un plateau à Bordeaux, le 22 octobre. Et plutôt que les valeurs sûres, place à la jeune et talentueuse génération, soit Chris Clark, Bibio, Hudson Mohawke, enfants du glitch et de l’electronica, pour LA soirée événementielle de l’automne. Are we reasonable people ? Yes, we Warp. Warp 20 : Clark + Hudson Mohwake + Bibio + 7.5™ + Spam, jeudi 22 octobre, 21h, Heretic Club. Renseignements www.organphantom.org


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Agenda Spirit #54 spectacles vivants Sam 3/10

n Un canapé sur le trottoir Boulevard. De Xavier Viton. D’après Frisette de Labiche. Mise en scène décors et costumes : Nicolas Delas. 20:00 et 22:00 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Uchuu Cabaret Danse contemporaine. Cie Ariadone. Chorégraphie : Carlotta Ikéda. 20:30 - Casino Théâtre Barrière de Bordeaux - 8-25€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Safari intime Théâtre. Cie Opéra Pagaï. L’Observatoire des Comportements Humains vous propose de découvrir une espèce unique dans son habitat naturel : l’Homme ! En vous baladant au hasard de ses « tanières » portes et fenêtres ouvertes, il vous sera dévoilé sans fards et dans toute son inavouable intimité : spécimens solitaires, en couples ou en meutes… Safari intime est le zoo le plus fascinant du monde : il est à votre porte, ou plus exactement derrière celle de votre voisin... Attention, certaines scènes sont susceptibles de heurter la sensibilité de ceux qui n’ont jamais osé regarder par le trou de la serrure. 20:30 - Quartier de Gajac, Saint-Médard-enJalles - 5€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Frida ou papa Cabaret. La Grande « Frida » arrive à Bordeaux pour son show, avec les valises pleines de costumes et pour porter ses valises un frère et trois filles qu’elle a eues du temps où il s’appelait Frédéric. Du haut de ces talons, la grande « Frida » mène son petit monde à la baguette. Mais cette fois-ci la baguette change de main et le show prend une autre tournure. 20:30 - La Boîte à jouer- 15€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n La Contrebasse Théâtre. Bien moins connue que Le Parfum, cette autre œuvre de Patrick Süskind nous raconte le plongeon vers la solitude et la folie d’un contrebassiste. Instrument imposant et puissant, il est selon le musicien essentiel à tout orchestre digne de ce nom. Il nous décrit avec passion les liens qui les unissent, humanisant à l’extrême l’objet musical de son désir. Patrick Süskind dévoile avec ironie les dessous de la vie d’orchestre dans cette version finement dirigée par Stéphane Alvarez et interprétée par Thierry Rémi, virtuose du seul en scène. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com

Dim 4/10

n Valérie Bifford : « Tempête sur une toile cirée » Théâtre. Cie les Emus sur l’Île Nouvelle. 10:00 - Ponton, Blaye - 10€. Tél 05 56 17 36 36 www.iddac.net n La Contrebasse Théâtre. Voir le 3/10. 16:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com

Lun 5/10

n Dépeçage Théâtre. Cie Les Limbes. D’après Kurt Schwitters. Mise en scène : Romain Jarry & Loïc Varanguien de Villepin. 19:00 - Maison des Arts, Pessac - Entrée libre. Tél 09 51 15 44 77

Mer 7/10

n La chorégraphie du danger Danse contemporaine. Cie Hors Série. D’après l’œuvre d’Hamid Skif. Direction artistique, chorégraphie et mise en scène : Hamid Ben Mahi. 18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66 www.oara.fr n Mercredis de l’Impro Théâtre d’improvisation. Chaque premier mercredi du mois, la LICOEUR (Ligue d’Improvisation Théatrale de Cambes Originaux et Urbains) et la Ligue interuniversitaire de théâtre d’improvisation propose des matchs à l’ambiance surchauffée, de quoi ravir à la fois les amateurs de sport et de théâtre. Entrée libre à 20h. 20:00 - Forum des Arts & de la Culture, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 12 29 00 n La Contrebasse Théâtre. Voir le 3/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com

n La vie devant soi Théâtre. D’après Romain Gary. Adaptation : Xavier Jaillard. Mise en scène : Didier Long. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 32-39€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 14€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n 2500 à l’heure Théâtre. Théâtre de l’Unité. Mise en scène : Jacques Livchine & Hervée de Lafond. 20:45 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 7-18€. Tél 05 56 89 03 23 www.t4saisons.com

Jeu 8/10

n La chorégraphie du danger Danse contemporaine. Voir le 7/10. 18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66 www.oara.fr n Le more cruel Théâtre. D’après un auteur anonyme français de 1613. Mise en scène : Jean-Philippe Clarac et Olivier Delœuil. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n La Contrebasse Théâtre. Voir le 3/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n La vie devant soi Théâtre. Voir le 7/10. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 32-39€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Le Frichti de Fatou Théâtre. Une comédie de Faïza Kaddour. Avec : Faïza Kaddour et Agnès Dherty. Mise en scène : J.-F. Toulouse Partout où il passe Le Frichti de Fatou laisse une odeur de cuisine orientale qui ouvre l’appétit, la curiosité, la joie de vivre ! Si lors de ses deux passages à la Boîte vous l’avez raté et si vous le ratez à nouveau ce mois d’octobre, on ne pourra plus rien pour vous. C’est à Paris qu’il faudra vous déplacer ! Ce spectacle fut un grand moment de théâtre pour la Boîte à Jouer qui, en cette année particulière, le reçoit comme un cadeau pour elle et pour le public. 21:00 - La Boîte à jouer - 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com

Ven 9/10

n La chorégraphie du danger Danse contemporaine. Voir le 7/10. 18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66 www.oara.fr n Le more cruel Théâtre. Voir le 08/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n La Contrebasse Théâtre. Voir le 3/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n Lucien Courong et Serge Le Clanche : « Écoute voir si c’est bon » Spectacle musical. 20:30 - Amphi Gintrac - Université Victor Ségalen de Bordeaux 2 - Entrée libre. Tél 05 57 57 19 66 www.lesallumesduverbe.com n La Framboise frivole : « Furioso » Spectacle musical. 20:30 - Espace culturel Treulon, Bruges - 1827€. Tél 05 56 16 77 00 n Patrick Bosso : « La courte échelle » Humour. Mise en scène : Gil Galloit. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 26-33€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Nina Comédie. D’après André Roussin. Mise en scène : André Alba. 20:30 - L’Entrepôt, Le Haillan - 18€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Voisins de piano Spectacle musical. 20:30 - Agora - Haut Carré, Talence - 6-15€. Tél 05 56 84 78 82 www.ocet.fr n Être et renaître Danse hip hop. Les Associés Crew. Être et renaître, pièce chorégraphiée pour 6 danseurs, est un écho dansé aux drames quotidiens qui posent les questions de la quête de soi sans omettre les révoltes, les risques d’exclusion du groupe, le paraitre et le problème des appartenances qui jalonnent ce chemin.

Les sociétés reposent sur un système de règles établies. Que l’on y adhère ou que l’on s’y oppose, il nous faut toutefois les suivre. Un instinct primordial nous interdit pour survivre de nous marginaliser, de nous affirmer trop clairement dans nos différences au risque d’être exclus. 20:30 - Pôle culturel Ev@sion, Ambarès-etLagrave - 6-12€. Tél 05 56 77 36 26 n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n Khalid K : « Voyage sonore et musical » Spectacle musical. . 21:00 - Centre Simone Signoret, Canéjan - 8-10€. Tél 05 56 89 38 93 www.signoret-canejan.fr

Sam 10/10

n Lucien Courong et Serge Le Clanche : La mer à boire Spectacle musical. 18:00 - Château Tauzin - Entrée libre. Tél 05 56 98 76 73 www.lesallumesduverbe.com n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:00 et 22:00 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Écrire, c’est créer un lieu où on peut vivre Théâtre. De Jon Fosse. Cie des Limbes. Mise en scène : Romain Jarry & Loïc Varanguien de Villepin. 20:30 - TNT-Manufacture de Chaussures - 8-13€. Tél 05 56 85 82 81 www.lettresdumonde.com n Arrête de pleurer, Pénélope ! 1 & 2 Humour. 20:30 - Théâtre Fémina - 35-38€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n 8e Nuit de la magie Magie. 21:00 - le Cube, Villenave-d’Ornon - 12-18€. www.villenavedornon.fr n A wonderful world Théâtre. BP Zoom. 21:00 - Salle Gérard Philippe, Martignas-surJalles - 6-12€. Tél 05 56 21 42 78

Dim 11/10

n Encontrarse / Se retrouver Conte flamenco. 17:00 - Salle Le Palio, Le Taillan-Médoc - Entrée libre. Tél 05 56 35 60 96 www.lesallumesduverbe.com n Écrire, c’est créer un lieu où on peut vivre Théâtre. Voir le 10/10. 17:00 - TNT-Manufacture de Chaussures 8-13€. Tél 05 56 85 82 81 www.lettresdumonde.com

Lun 12/10

n La Marmaille improvise Théâtre d’improvisation. 20:30 - Théâtre des Salinières - 8€. Tél 05 56 48 86 86 www.la-marmaille-improvise.com

Mar 13/10

n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org

Mer 14/10

n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Marie et Marguerite Théâtre. Marie et Marguerite met en scène deux femmes âgées, l’une a perdu la mémoire immédiate, l’autre l’usage de ses jambes. Elles sont seules, toutes les deux, et voici encore la nuit et son cortège d’insomnies. Pour ne pas sombrer dans un passé qui les hante, pour éloigner d’elles ces images de train sans retour, elles se livrent avec gourmandise et sérieux, à un jeu de questions improbables et elles tentent plus que d’apprivoiser la mort qui s’approche, de savourer ensemble la vie, jusqu’au bout de la vie. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 14€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com

Jeu 15/10

n Carte blanche à Michèle Bouhet Conte. 19:30 - La Laiterie - 6€. Tél 05 56 44 80 47 www.lesallumesduverbe.com n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Théâtre Dromesko. Conception, mise en scène & scénographie : Igor et Liliy. 20:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Marie et Marguerite Théâtre. Voir le 14/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n Les Classiques contre-attaquent Théâtre. Mise en scène : Sébastien Azzopardi. 20:30 - Espace culturel Treulon, Bruges - 1316€. Tél 05 56 16 77 00 n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n À Hue & à Dia Cabaret. « À Hue & à Dia ont emballé le public par leur belle présence. L’émotion, l’originalité et les mélodies travaillées, tels sont les critères qualificatifs de ce spectacle mi-chanson, mione-man show, politiquement incorrect et d’un charme ravageur. Interprétés avec charisme et portés par un pianiste hors pair, ces portraits sont ciselés avec un grand sens de la mise en scène. » Pierre Rambaud, Sud Ouest. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com

Ven 16/10

n Patricia Gaillard : Hänsel et Gretel et autres égarements forestiers Conte. 19:00 - Centre social Bordeaux Nord - 3-8€. Tél 05 56 39 46 72 www.lesallumesduverbe.com n Le Sacre du printemps... Centenaire des Ballets Russes Ballet. Petrouchka, L’Après-Midi d’un Faune, Le Spectre de la Rose, Le Sacre du Printemps. Ballet de l’Opéra National de Bordeaux. ONBA. Direction musicale : Paul Connelly, sauf les 21 et 22/10 : Geoffroy Styles. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Voir le 15/10. 20:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Egotomatoes Performance. Œuvres de Mélanie Hosteint, Sursauts, Aurore Aulong, Gyula Berger et Zéro Balett. 20:00 - Imprimerie Boucherie - Entrée libre. n Marie et Marguerite Théâtre. Voir le 14/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant. com n Hommes de pioche, récits de vie des mineurs de l’Abitibi Conte. 20:30 - Bibliothèque des Sciences de l’Homme Université Victor Ségalen Bordeaux 2 - Entrée libre. Tél 05 57 57 19 96 www.lesallumesduverbe.com n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n « À Hue & à Dia » Cabaret. Voir le 15/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n Éric Bouvron : « Afrika ! » Humour. 21:00 - Le Sully, Coutras - 8-12€. Tél 05 57 69 43 80

Sam 17/10

n Ladji Diallo : « Ma vallée, un truc de fou !! » Conte. 18:00 - Salle Cabrales, Sadirac - 5-10€. Tél 05 56 30 61 17 www.lesallumesduverbe.com n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org

n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Voir le 15/10. 20:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:00 et 22:00 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Egotomatoes Performance. Voir le 16/10. 20:00 - Imprimerie Boucherie - Entrée libre. n Marie et Marguerite Théâtre. Voir le 14/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant. com n Patricia Gaillard : « Ventreroux » Conte. 20:30 - Foyer Municipal, Camblanes-Et-Meynac - 4-8€. Tél 05 57 97 16 93 www.lesallumesduverbe.com n Silence complice Théâtre. De Daniel Keene. Cie Les Labyrinthes. Mise en scène : Gérard David. 20:30 - Salle de la Glacière, Mérignac - Entrée libre. Tél 05 56 47 49 67 www.leslabyrinthes.net n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n « À Hue & à Dia » Cabaret. Voir le 15/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com

Dim 18/10

n Le Sacre du printemps... Centenaire des Ballets Russes Ballet. Voir le 16/10. 15:00 - Grand-Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Voir le 15/10. 16:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org


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Agenda Spirit #54 spectacles vivants n Entre deux rives, hommage à la Méditerranée Spectacle musical. 18:00 - L’Ermitage-Compostelle, Le Bouscat - 5-10€. Tél 05 57 22 24 50 www.lesallumesduverbe.com

Lun 19/10

n Le Sacre du printemps... Centenaire des Ballets Russes Ballet. Voir le 16/10. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

Mar 20/10

n Le Sacre du printemps... Centenaire des Ballets Russes Ballet. Voir le 16/10. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Voir le 15/10. 20:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Madame de Sade Théâtre. D’après Yukio Mishima. Mise en scène : Jacques Vincey. 20:00 - TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n The crystal and the sphere Danse. « L’hommage à Alwin Nikolais, signé par la Ririe-Woodbury Company est un enchantement composé de sept pièces ou extraits créés par le chorégraphe, peintre, musicien, costumier Alwin Nikolais entre 1953 et 1985. Au-delà de la séduction, la construction rigoureuse, le sens de l’espace quasi architectural, du graphisme du mouvement, la malice et l’humour étonnent, parfois cinquante ans après, par leur modernité. Le programme permet de saisir les facettes de l’artiste protéiforme, qui a réalisé les premières oeuvres multimédias. » Le Figaro. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-enJalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Béjart Ballet Lausanne Danse contemporaine. Direction artistique : Gil Roman. Chorégraphies : Maurice Béjart. L’Oiseau de feu, Sonate à 3, Ce que l’Amour me dit. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 45-52€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Tous les grands gouvernements ont évité le théâtre intime Théâtre. Une version de Hedda Gabler de Henrik Ibsen. Adaptation, mise en scène et scénographie : Daniel Veronese. 20:45 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 7-18€. Tél 05 56 89 03 23 www.t4saisons.com n Le jazz fait son cirque Cirque. Les Nouveaux Nez. 20:45 - Théâtre Olympia, Arcachon - 10-15€. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com

Mer 21/10

n Silence complice Théâtre. Cie Les Labyrinthes. Comme leurs lointains ancêtres Vladimir et Estragon, Bill et John sont des paumés plus ou moins floués par un Silver, aussi énigmatique qu’absent. Sauf que Bill et John n’attendent plus ce que la vie leur a refusé. Aliénés, illettrés, ivrognes et sentimentaux, ils n’ont plus rien à perdre ; ils courent après la chance, ils parient sur un chien, Silence complice.Bill le candide philosophe et John le pragmatique fonceur nous présentent une petite métaphysique du couple où l’un dirige et l’autre suit. 19:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n Le Sacre du printemps... Centenaire des Ballets Russes Ballet. Voir le 16/10. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Voir le 15/10. 20:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Madame de Sade Théâtre. Voir le 20/10. 20:00 - TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n La Conserverie de vieux Théâtre. Cie La Grosse Situation. Cécile et Alice au pays des vermeils, ça veut dire quoi « vieux » ? C’est en vrai sociologues qu’Alice Fahrenkrug et Cécile Delhommeau ont écrit

leur spectacle à partir d’une observation in vivo dans des hôpitaux et des maisons de retraite. De fait, La Conserverie de Vieux, sous un titre volontairement provocateur, pose les questions universelles des relations intergénérationnelles dans un souci du détail et une véracité confondants. 20:30 - Salle Fongravey, Blanquefort - 11-15€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Le jazz fait son cirque Humour. Direction musicale : Éric Longworth. Collaboration artistique : Gérard Morel & Ami Hattab. Voici l’histoire de l’improbable rencontre de deux mondes : le jazz et le clown ! 20:30 - Ermitage-Compostelle, Le Bouscat 15-20€. Tél 05 57 22 24 51 www.mairie-le-bouscat.fr n Marie et Marguerite Théâtre. Voir le 14/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant. com n Carte blanche à Jean-Marie Maddeddu Conte. 20:30 - Hall de l’Entrepôt, Le Haillan - 5€. Tél 05 57 93 11 38 www.lesallumesduverbe.com n Béjart Ballet Lausanne Danse contemporaine. Voir le 20/10. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 45-52€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 14€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n À Hue & à Dia Cabaret. Voir le 15/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n Vingt-quatre heures de la vie d’une femme Théâtre. D’après Stefan Zweig. Mise en scène : Jack Delbalat. Le Grand Zampano. 21:00 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 www.theatreenmiettes.org

n La Conserverie de vieux Théâtre. Voir le 21/10. 20:30 - Salle Fongravey, Blanquefort - 11-15€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Silence complice Théâtre. Voir le 21/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 0556110611 www.theatreponttournant.com n Master Class Théâtre. De Terrence McNally. Adaptation : Gilles Stickel. Mise en scène : Didier Long. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 32-39€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com

n Le Sacre du printemps... Centenaire des Ballets Russes Ballet. Voir le 16/10. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Voir le 15/10. 20:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Madame de Sade Théâtre. Théâtre. Voir le 20/10. 20:00 - TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Marie et Marguerite Théâtre. Voir le 14/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 0556110611 www.theatreponttournant.com

n Ça, quand même Théâtre. Écriture, conception et interprétation : Maguy Marin et Denis Mariotte. 20:30 - TNT-Manufacture de Chaussures 8-13€. Tél 05 56 85 82 81 www.letnt.com n Manta Danse contemporaine. Chorégraphie : Héla Fattoumi et Eric Lamoureux. Interprétation : Héla Fattoumi. Scénographie : Stéphane Pauvret. Avec le regard de Pauline Le Boulbat. 20:30 - Le Cuvier, Artigues-près-Bordeaux 10-16€. Tél 05 57 54 10 40 www.lecuvier-artigues.com n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com

Jeu 22/10

n Marie et Marguerite Théâtre. Voir le 14/10. 19:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant. com n Michel Faubert & Myriam Pellicane : « Kronik » Conte. 19:30 - La Morue Noire, Bègles - 6€. Tél 05 56 44 80 47 www.lesallumesduverbe.com n Le songe d’une nuit d’été Théâtre. Pensez-donc, Shakespeare! Une valeur sûre. Le songe, cette poésie nocturne, cette superbe fantaisie comique, reste la pièce la plus jouée au monde ! Et avec ceci : le texte intégral dans la belle traduction de Jean-Michel Deprats. Que du sérieux. Mais interprété par La DreamTeam, c’est la porte ouverte à l’amateurisme le plus décomplexé, aux trous de mémoire, aux fous rires en scène, aux improvisations à deux francs, aux cabotinages, maladresses et autres errances. On va se risquer à une sorte de répétition improvisée qui va encore retomber sur ses pattes. C’est scandaleux. 20:00 - Centre culturel des Carmes, Langon Gratuit sur réservation. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr n Aimez-vous Schubert + Figures Danse contemporaine. Talents danse Adami 2009. Quatre lauréats, valeurs chorégraphiques à suivre, dirigés par deux pointures de la scène danse contemporaine nationale, Valérie Rivière, de la compagnie Paul les Oiseaux, et Serge Ricci, de la compagnie Mi-Octobre. Une seule distribution, deux univers, deux spectacles dans une même soirée, mêlant talents prometteurs et confirmés. 20:00 - GLOB - 8-14€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net n Le Sacre du printemps... Centenaire des Ballets Russes Ballet. Voir le 16/10. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com n Le more cruel Théâtre. Voir le 8/10. 20:00 - TnBA, Studio de création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Voir le 15/10. 20:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Madame de Sade Théâtre. Théâtre. Voir le 20/10. 20:00 - TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org

Alice & Cécile au pays des vermeils C’est quoi être vieux ? Pour Alice Fahrenkrug et Cécile Delhommeau, comédiennes dans la fleur de l’âge, c’est une interrogation, une irritation, une angoisse. Et aussi un spectacle, conçu et interprété par ces deux jeunes femmes venues de l’univers du théâtre gestuel et du conte, au terme d’une immersion de plusieurs semaines dans deux maisons de retraite de la région. De ces observations, de ces entretiens avec les pensionnaires, mais aussi le personnel soignant et les familles, elles ont tiré un matériau brut, qu’elles ont tricoté avec l’aide de quelques aînés, comme les conteurs Pépito Mateo et Olivier Letellier. Le titre de l’objet, la Conserverie de vieux, donne le ton, entre provoc’ et poésie ; pour l’équipe de la Grosse Situation, il s’agissait de construire un objet artistique, de dresser une galerie de portraits vivants ainsi qu’une réflexion sans misérabilisme ni complaisance sur ce troisième âge qui sent la mort, mais bouge encore. Le tout donne un spectacle entre théâtre et conte, incarnation et narration, présenté notamment au festival Mythos de Rennes, au Garage Moderne et à l’édition 2008 de Chahuts à Bordeaux. La Conserverie de vieux est intégrée à la programmation de la nouvelle entité formée par le Carré des Jalles et les Colonnes de Blanquefort, ville où elle fera escale deux jours. La Conserverie de vieux, mercredi 21 et jeudi 22 octobre, Salle Fongravey, Blanquefort (33290). Renseignements 05 57 93 18 93 ou 05 56 95 49 00 www.lecarre-lescolonnes.fr

n À Hue & à Dia Cabaret. chanson cabaret. Voir le 15/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n Vingt-quatre heures de la vie d’une femme Théâtre. Voir le 21/10. 21:00 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 www.theatreenmiettes.org

Ven 23/10

n Silence complice Théâtre. Voir le 21/10. 19:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n Myriam Pellicane : « Les Kilogs du Moineau » Apéro conte. 19:00 - Médiathèque, Andernos-les-Bains Entrée libre. Tél 05 56 03 93 93 www.lesallumesduverbe.com

n Le fantôme dans la Télévision et autres fantastiques récits de vie Spectacle musical. 20:30 - Chapelle de Mussonville, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 44 80 47 www.lesallumesduverbe.com n Marc Jolivet : « Mon frère l’ours blanc » Humour. . 20:30 - Casino Théâtre Barrière-Lac - 31-35€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com n Découverte de chants et danses folkloriques turques Animation culturelle. 20:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr

n À Hue & à Dia Cabaret. Voir le 15/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n Aimez-vous Schubert + Figures Danse contemporaine. Voir le 22/10. 21:00 - GLOB - 8-14€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net n Vingt-quatre heures de la vie d’une femme Théâtre. Voir le 21/10. 21:00 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 www.theatreenmiettes.org

Sam 24/10

n Sergio Mercurio : « En Camino/En Chemin » Marionnettes. 18:00 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 7-15€. Tél 05 56 89 98 23 www.lesallumesduverbe.com


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Agenda Spirit #54 n Marie et Marguerite Théâtre. Théâtre. Voir le 14/10. 19:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n Arrêtez le monde, je voudrais descendre Théâtre. Voir le 15/10. 20:00 - TnBA, Espace Chapiteau - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Madame de Sade Théâtre. Théâtre. Voir le 20/10. 20:00 - TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:00 et 22:00 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Silence complice Théâtre. Voir le 21/10. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com

n Le Frichti de Fatou Théâtre. Voir le 8/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n À Hue & à Dia Cabaret. Voir le 15/10. 21:00 - La Boîte à jouer- 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n Aimez-vous Schubert + Figures Danse contemporaine. Voir le 22/10. 21:00 - GLOB - 8-14€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net n Rachid Bouali : « Un jour, j’irai à Vancouver » Conte. 21:00 - Médiathèque Jacques Ellul, Pessac Entrée libre. Tél 05 56 15 83 90 www.lesallumesduverbe.com n Vingt-quatre heures de la vie d’une femme Théâtre. Voir le 21/10. 21:00 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 www.theatreenmiettes.org

Jeu 29/10

n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. . 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr

Ven 30/10

n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr

Sam 31/10

n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:00 et 22:00 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 17€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr

n L’amante anglaise Théâtre. De Marguerite Duras. La Compagnie L’Âne Bleu. Mise en scène : Martine Amanieu. Le 8 avril 1949 on découvre en France, dans un wagon de marchandises, un morceau de corps humain. Dans les jours qui suivent, en France et ailleurs, dans d’autres trains de marchandises, on continue à découvrir d’autres morceaux de ce même corps. Puis ça s’arrête. Une seule chose manque la tête. On ne la retrouvera jamais. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n Le Malade imaginaire Théâtre. Voir le 3/11. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com

Jeu 5/11

n Frida ou papa Cabaret. Voir le 3/10. 20:30 - La Boîte à jouer- 15€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n L’amante anglaise Théâtre. Voir le 4/11. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n Médée Théâtre. D’après Euripide. Adaptation et mise en scène : Laurent Fréchuret. Théâtre de Sartrouville - CDN. 20:45 - Théâtre des Quatre Saisons - 7-22€. Tél 05 56 89 03 23 www.t4saisons.com n Le malade imaginaire Théâtre. De Molière. Voir le 3/11. 20:45 - Théâtre Olympia, Arcachon - 31-38€. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com

Ven 6/11

n Frida ou papa Cabaret. Voir le 3/10. 20:30 - La Boîte à jouer- 15€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n L’amante anglaise Théâtre. Voir le 4/11. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com n La légende du Serpent Blanc Opéra chinois. 20:30 - Ermitage-Compostelle, Le Bouscat - 15-20€. Tél 05 57 22 26 66 www.mairie-le-bouscat.fr n Stéphane Guillon : « En avant la musique, formule épicée ! » Humour. . 20:30 - Salle Le Galet, Pessac - 22-30€. Tél 05 56 45 69 14 www.mairie-pessac.fr n Le Cirque invisible Cirque. De Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 25€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com

Boum !

Sam 7/11

Le TNT ouvre sa treizième saison avec deux propositions entre performance, théâtre, danse et poésie témoignant de la transversalité du lieu. Avec Écrire, c’est créer un lieu où l’on peut vivre, les 10 et 11 octobre, la compagnie bordelaise des Limbes poursuit son exploration des écritures poétiques contemporaines, cette fois autour de trois textes du Norvégien Jon Fosse. Le dispositif pour cinq comédiens, signé par le duo Jarry et De Villepin, est présenté dans le cadre de la manifestation Lettres du Monde, consacrée à la littérature du Nord. Ce titre à rallonge offre un curieux écho existentiel à la deuxième pièce proposée à la Manufacture de Chaussure, Ça, quand même de Maguy Marin. Danseuse classique, passée notamment chez Béjart, Marin a orienté ensuite sur travail de chorégraphe vers la nouvelle danse puis vers des formes plus expérimentales, théâtrales et minimales, parfois labellisées « Non-Danse ». Avec cette courte pièce emblématique, créée en 2004 avec son compagnon de route Denis Mariotte, la chorégraphe et le compositeur se mettent en jeu autour d’une interrogation à la fois métaphysique, sociale, économique : qu’est ce que c’est qu’être ici et maintenant, au spectacle ? Le titre offre un début de réponse : Marin et Mariotte en chair et en os, c’est quand même pas rien. Pour le reste, faut voir. Écrire, c’est créer un lieu où l’on peut vivre, samedi 10 et dimanche 11 octobre, 20h30. Ça, quand même, vendredi 23 et samedi 24 octobre, 20h30,. TNT-Manufacture de Chaussures Renseignements 05 56 85 82 81 www.letnt.com

n Saleté Danse hip hop. Cie Farid’O. 20:30 - Salle Le Galet, Pessac - 15-20€. Tél 05 56 45 69 14 www.mairie-pessac.fr n Fellag : « Tous les Algériens sont des mécaniciens » Humour. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 22-29€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Ça, quand même Théâtre. Voir le 23/10. 20:30 - TNT-Manufacture de Chaussures 8-13€. Tél 05 56 85 82 81 www.letnt.com n Les Aspirants Théâtre. Cie Fludessence. 20:45 - Théâtre Olympia, Arcachon - 6-8€. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com

Dim 25/10

n Le Sacre du printemps... Centenaire des Ballets Russes Ballet. Voir le 16/10. 15:00 - Grand-Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

Lun 26/10

n La Marmaille improvise Théâtre d’improvisation. 20:30 - Théâtre des Salinières - 8€. Tél 05 56 48 86 86 www.la-marmailleimprovise.com

Mer 28/10

n Naho : « Elles ont toutes folles » One woman show. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 14€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr

Mar 3/11

n Mfan we buti : « L’Homme aux bottes » Danse. 18:30 - Espace culturel Maurice Druon, Coutras - 5€. Tél 05 57 69 43 80 n Le Malade imaginaire Théâtre. De Molière. Mise en scène : Georges Werler. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com

Mer 4/11

n Mercredis de l’Impro Théâtre d’improvisation. Voir le 7/10. 20:00 - Forum des Arts & de la Culture, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 12 29 00

n 80% de réussite Théâtre. Opéra Pagaï. Bienvenue dans la machine à remonter le temps d’Opéra Pagaï qui vous ramène droit à la case… école. Les tableaux s’effacent, les souvenirs restent. Revivre les sensations d’une rentrée des classes, faire connaissance avec ses nouveaux camarades à la récré, découvrir une équipe pédagogique dynamique et motivée… On rit beaucoup de cette madeleine de Proust version cartable et interros surprises où la critique est tout sauf absente. Et c’est pour cela que le spectacle s’adresse avant tout aux adultes !. 10:30 et 15:00 - École La Renney, Blanquefort - 11-15€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Frida ou papa Cabaret. Voir le 3/10. 20:30 - La Boîte à jouer- 15€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com n L’amante anglaise Théâtre. Voir le 4/11. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 10-18€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant. com n Armelle One woman show. Mise en scène : Rodolphe Sand. 20:30 - Espace culturel Treulon, Bruges - 1827€. Tél 05 56 16 77 00 n Le Cirque invisible Cirque. Voir le 6/11. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 25€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com

Dim 8/11

n 80% de réussite Théâtre. Voir le 7/11. 10:30 et 15:00 - École La Renney, Blanquefort - 11-15€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Le Cirque invisible Cirque. Voir le 6/11. 14:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 25€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com


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Agenda Spirit #54 expositions Jusqu’au sam 3/10

Jusqu’au mar 6/10

n Vincent Perrottet : « Travail d’abord, tu t’amuseras ensuite » Photographie. Bibliothèque des Capucins - Entrée libre.

n Yves Dubeau Sculpture. Imagine - Entrée libre. Tél 05 56 51 18 22 http://imagine.art.free.fr n Brigitte & Jean-Marc Millet Sculpture. Imagine - Entrée libre. Tél 05 56 51 18 22 http://imagine.art.free.fr

Du mar 6/10 au sam 24/10

Sam 3/10

Du mar 6/10 au sam 31/10

n Inauguration de L’Agence Créative Art contemporain. L’Agence Créative est une structure protéiforme qui rassemble plusieurs structures ayant chacune leur propre identité pour la production, la diffusion, la vente, la gestion et la conservation de l’art contemporain: Tinbox contemporary art gallery, Art Flox : l’Agenda et Portail des Art en Aquitaine, MyBook : Hébergement de books d’artistes Aquitains en ligne, Dux : création de sites Internet, REC-collection : Gestion des collections, conservation et restauration des œuvres.Inauguration avec l’exposition Just buy art! à la galerie Tinbox. 19:00 - L’Agence Créative, 76 cours de l’Argonne - Entrée libre. Tél 06 63 27 52 49 www.lagence-creative.com

Du sam 3/10 au jeu 15/10

n Projets de l’École Nationale d’Architecture & du Paysage de Bordeaux Talence Architecture. . Forum des Arts & de la Culture - Galerie des projets, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 12 29 00

Du sam 3/10 au sam 14/11

n Just Buy Art ! Art contemporain. Œuvres d’Anna-Marie Durou, Rustha Luna Pozzi-Escot, Sadbam, Vincent Testard. Vernissage samedi 3 octobre à 19h. Tinbox Contemporary Art Gallery - Entrée libre. Tél 06 63 27 52 49 www.galerie-tinbox.com

Jusqu’au dim 4/10

n Kiuston Hallé : « Fragments » Photographie. Arrêt sur l’image galerie - Entrée libre. Tél 05 56 69 16 48 www.arretsurlimage.com

Du lun 5/10 au mar 27/10

n Abelone Vignati : « Vanités modernes » Peinture. . Vernissage mardi 6 octobre à18h30. Théâtre Le Liburnia, Libourne - Entrée libre. Tél 05 57 74 13 14 www.ville-libourne.fr

n Regards Pluriels Art contemporain. Avec Yagui Druid (France/ Bénin) , Rustha Luna Pozzi-Escot (France/ Pérou), Sandra Jirovec (Tchéquie). Vernissage mardi 6 octobre à 18h30.. Forum des Arts & de la Culture, Talence Entrée libre. Tél 05 57 12 29 00

n Hyang Hi Kim Peinture. . Imagine - Entrée libre. Tél 05 56 51 18 22 http://imagine.art.free.fr/

Du mar 6/10 au dim 28/03/2010

n Nicolas Füssler : « Postes de douane » Photographie. Dans le cadre de son cycle d’expositions photographiques, le musée invite le photographe Nicolas Füssler. Sa série inventorie les édifices douaniers délaissés le long de la frontière et parfois réhabilités. Ce travail de mémoire entrepris depuis 2003 témoigne d’un patrimoine historique riche méconnu. Musée national des douanes - 1.50-3€. Tél 05 56 48 82 85 www.musee-douanes.fr

Du jeu 8/10 au sam 7/11

n Vincent Testard Art contemporain. La galerie Tinbox présente une exposition Hors les murs de Vincent Testard à PHM. L’exposition aura pour thème les flux d’individus et leurs déplacements sur l’espace public sous forme de peintures et de dessins. L’association PHM offre aux galeries la possibilité de délocaliser leurs expositions au sein de l’agence AEM (Architecture&Ecologie Mêlées). PHM est dirigé par Guillaume Toumanian et Vincent Pourtau. Vernissage mercredi 7 octobre à 18h30. PHM, 86 cours Victor Hugo - Entrée libre. Tél 06 10 12 00 52 http://phm-bordeaux. blogspot.com/ www.galerie-tinbox.com

Jusqu’au ven 9/10

n France Laplatine : « Éclats de femme » Peinture. La Maison des Femmes - Entrée libre. Tél 05 56 51 30 95 http://maisondesfemmes.bx.free.fr/

Du ven 9/10 au dim 18/10

n Légendes urbaines Art contemporain. Expositions temporaires dans les rues de Bordeaux. L’association Painting-Bordeaux organise un parcours découverte d’oeuvres d’arts plastiques de jeunes plasticiens au sein du centre historique de la ville, à l’occasion du festival OFF de la biennale d’art urbain Evento, entre le 9 et le 18 octobre. Les rues de la ville - Entrée libre. http://painting-bordeaux.blogspot.com/

Du ven 9/10 au ven 6/11

n Poch + Silvio Graphisme, photographie. . Vernissage vendredi 9 octobre à 19h30. Carhartt Shop - Entrée libre. Tél 05 57 87 54 45

Du ven 9/10 au lun 18/01/2010 n Jasper Morrison Design. Musée des Arts Décoratifs - Entrée libre. Tél 05 56 10 14 00 www.bordeaux.fr

Du ven 9/10 au dim 7/02/2010 n Insiders - pratiques, usages, savoir-faire Art contemporain. Arc en rêve centre d’architecture et le CAPC musée d’art contemporain s’associent pour réaliser l’exposition Insiders. CAPC - Entrepôt Lainé - 2-5€. Tél 05 56 00 81 50 www.bordeaux.fr

Jusqu’au sam 10/10

n Les Bordelais s’exposent Peinture. Œuvres de Hervé Schmalz, Florence Chastanet, Sophie Delas, Nathalie Vareille Sorbac, Estelle Séré, Didry, M et Gali. Art & Déco - Entrée libre. Tél 05 56 52 21 54 n Jacques Francheschini : « Projets Totems » Sculpture. Campus universitaire de Bordeaux 3, Pessac Entrée libre.

Du sam 10/10 au sam 24/10

n Salon de la Libre Expression Artistique Durant ces deux semaines, amateurs et professionnels de peinture, sculpture et photographie exposent leurs travaux au

C’est Palace rue Saint-James !

Dans le cadre du magazine Amalgame n°1 / arts graphiques à Bordeaux. Mike Palace investit la rue Saint-James avec une vingtaine de photographies qui ne laisseront pas les passants indifférents. Des images bien léchées, si l’on peut dire, où le corps et la lumière sont mis en scène dans des compositions qui laissent une large place à l’imaginaire. Vernissage jeudi 15 octobre, à Bulle’s de fabrique de 18h à 20h. Du jeudi 15 octobre au samedi 30 octobre. Rue Saint-James - Entrée libre. http://amalgame-arts-graphiques.blogspot.com/>

Bâtiment 20. Salon de découverte pour les artistes qui vont à la rencontre des publics, Salon de créativité pour tous les âges qui peuvent à loisir déambuler sur les 600 m2 d’exposition et s’émerveiller de la large palette de techniques et de la richesse des œuvres présentées. Vernissage vendredi 9 octobre à 18h. Bt20, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 49 95 95 www.mairie-begles.fr

Du sam 10/10 au sam 31/10

n Vector Minded : « First Chapter « Graffiti. Invité par la Galerie A (24, quai Deschamps), le VMD, collectif légendaire de l’ouest parisien, dispensera un cours introductif à la philosophie du vecteur... Vernissage samedi 10 octobre à 20h. Galerie A - Entrée libre. http://galerie-a-mobilier.blogspot.com/

Du sam 10/10 au dim 10/01/2010 n Les maths à portée de mains Exposition pédagogique. Pourquoi une balle va plus vite que l’autre ? Comment construire un pont sans utiliser de clous, de colle, de cordes ou autres outils ? Quel rapport y-a-t-il entre faire rouler des dés et les compositions de Mozart ? Puzzles et casse-tête, bulles de savon géantes, miroirs déformants, ou ponts mystérieux… Cette exposition est constituée d’une suite de manipulations pour faire des maths en s’amusant. Cap Sciences - 1-2€. Tél 05 56 01 07 07 www.cap-sciences.net

Jusqu’au dim 11/10

n Collection Particulière Peinture. Le goût d’un amateur bordelais XIXXX°, oeuvres exposées au Musée des BeauxArts, Salle des Essais. Exposition tous les jours de 11h00 à 18h00 sauf le mardi. 20, Cours d’Albret - Entrée libre. Tél 05 56 10 20 56

n Eliz Barbosa Dessins. Ouvert du mercredi au dimanche de 15h à 19h. Domaine de Lescombes, Eysines - Entrée libre. Tél 05 56 16 18 10 www.villes-eysines.fr n Cathy Schein Peinture. Visites commentées / rencontres le jeudi 8 et le dimanche 11 octobre de 16h à 18h. Sur rendez-vous les autres jours. Château Malleret, Le Pian-Médoc - Entrée libre. Tél 05 56 35 05 36 www.chateau-malleret.fr

Jusqu’au lun 12/10

n Bernard Ouvrad : « Figures libres » Peinture. Galerie D.X - Entrée libre. Tél 05 56 79 70 53 www.galeriedx.com

Jusqu’au mer 14/10

n Attila Durak : « Ebru, reflets de la diversité culturelle turque » Photographie. . Immeuble Gironde - Esplanade Charles de Gaulle - Entrée libre. Tél 05 56 99 35 94 www.gironde.fr

Jusqu’au ven 16/10 n Béatrice Renault-Marchou : « L’envers de l’ordre » Peinture. Espace Saint-Rémi - Entrée libre. www.bordeaux.fr

Du ven 16/10 au lun 23/11 n Chérif & Geza : « L’esprit du mur » Peinture. Chérif & Geza, ou KRM, est un couple d’artistes franco-allemand qui réalise des murs imaginaires sur bois. Un art urbain iconoclaste et rebelle, basé sur la tragédie humaine et la complexité de l’être. La galerie célèbrera les 20 ans de la chute du mur de Berlin avec eux. Galerie DX - Entrée libre. Tél 05 56 23 35 20 www.galeriedx.com

Jusqu’au sam 17/10

Jusqu’au jeu 15/10

n Déva : « Urban Kultur » Peinture. Réseau Paul Bert - Entrée libre. Tél 05 56 79 20 44

n Dominik Senaq Peinture. Boesner - Entrée libre. Tél 05 57 19 94 19 n Marion Orel : « Polka Dot Polka » Photographie. Galerie Eponyme - Entrée libre. Tél 05 56 81 40 03 www.eponyme.eu

Du jeu 15/10 au lun 19/10

Du sam 17/10 au sam 31/10

n Patrick Lara Peinture. Ermitage-Compostelle, Le Bouscat - Entrée libre. Tél 05 57 22 26 66 www.mairie-le-bouscat.fr

n Damien Bestieu : « Cyanines « Peinture. Vernissage samedi 17 octobre à 18h. Atelier (29, rue de la Rousselle) - Entrée libre.

Du jeu 15/10 au sam 31/10

n Fabrice Leclair : « Les Vacances de Monsieur... » Photographie. Forum des Arts & de la Culture - Galerie des projets, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 12 29 00

n Mike Palace rue Saint James Photographie. Rue Saint-James - Entrée libre. http://amalgame-arts-graphiques.blogspot.com/>

Du sam 17/10 au jeu 5/11


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Agenda Spirit #54 Jusqu’au dim 18/10

n Alexandre Chemetoff : « situations construites » Architecture. Tous les jours sauf le lundi de 11h à 18h, jusqu’à 20h le mercredi. arc en rêve centre d’architecture - Entrée libre. Tél 05 56 52 78 36 arcenreve.com n Kimo Kopczynski : « Meta_Phora » Relevés archéopoétiques aléatoires. . Atelier Dartois - Entrée libre. n Claire Soubrier : « Facing Landscape » Photographie. Galerie Regala - Entrée libre. www.regala.fr n Quand la première ivresse des succès bruyants... Art contemporain. Cette exposition est le fruit d’une rencontre avec un lieu, un château du vignoble sauternais et du dialogue entre deux collections, celle du CAPC et celle d’un collectionneur privé d’origine bordelaise, Louis Nègre. Château Guiraud, Sauternes - Entrée libre. Tél 05 56 00 81 50 www.bordeaux.fr

n Simon Feydieu : « Alice Borgne » Art contemporain. Galerie Ilka Bree - Entrée libre. Tél 05 56 44 74 92 www.galerie-ilkabree.com n Guy Labrouche : « L’abstraction du réel » Exposition. « Si l’on veut que le progrès ne soit pas délire, il est essentiel de garder un lien avec le réel, sans le dénaturer de sa charge référentielle. Ce lien, je le retrouve dans les surfaces, les objets rejetés, abandonnés, ignorés. Leur transformation m’intéresse. Autant les traces de leur construction que de leur destruction : cycle perpétuel de la matière. Faire apparaître pour changer notre regard, parce que changer notre regard, c’est changer notre culture, c’est l’autonomiser. » Exposition du mardi au samedi de 15h à 19h. Centre culturel des Carmes - salle George Sand, Langon - Entrée libre. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr

Jusqu’au lun 2/11

n Anne Saffore : « NF... d’Origines « Photographie. MC2A-Porte 44 - Entrée libre. Tél 05 56 51 00 83

n Matise, Marquet : « Correspondances » Peinture & sculpture. Visites commentées le mercredi et le samedi à 16h. Tarif : entrée + 3 euros. Galerie des Beaux-Arts - 2-5€. Tél 05 56 96 51 60 www.bordeaux.fr

Jusqu’au mar 20/10

Jusqu’au mar 3/11

Jusqu’au lun 19/10

n L’Âme du vin chante dans les bouteilles Exposition patrimoniale. Visites de l’exposition tous les mardis, de 11h à 12h30 Visite bilingue français / anglais suivie d’une dégustation. Réservation et renseignements : Office de Tourisme (05 56 00 66 00 ou www.bordeauxtourisme. com) Tous les jeudis, vendredis et dimanches, à 15h, visite commentée de l’exposition. Musée d’Aquitaine - 2-5€. Tél 05 56 01 50 00 www.bordeaux.fr n Présentation des nouvelles acquisitions Art contemporain. Les Arts au mur Artothèque, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 46 38 41 www.lesartsaumur.com

n Christian Lafitte : « Les Visgaes de l’Afrique du Sud » Photographie. Dans le cadre du mois de l’Afrique du Sud. Espace culturel & Médiathèque Maurice Druon, Coutras - Entrée libre. Tél 05 57 69 43 80 n Magdalena Hokines Peinture. Dans le cadre du mois de l’Afrique du Sud. Espace culturel & Médiathèque Maurice Druon, Coutras - Entrée libre. Tél 05 57 69 43 80

Du mar 3/11 au sam 5/12

n Régis Lejonc : « Quelles couleurs ! » Peinture. Librairie Comptines - Entrée libre. Tél 05 56 44 55 56

n L’Abécédaire des instruments de musique Collage. Vernissage vendredi 20 novembre à 18h30. Médiathèque Maurice Druon, Coutras - Entrée libre. Tél 05 57 49 01 49

Du mar 20/10 au ven 27/11

Du jeu 5/11 au dim 20/12

Du mar 20/10 au ven 20/11

n Charlotte Brocard : « Jeux cuisine, on ne joue pas à table » Art contemporain. Vernissage mardi 20 octobre à 18h30. Conseil régional d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 57 57 02 75 www.aquitaine.fr

n Hop là, nous vivons Art contemporain. Galerie ACDC - Entrée libre. www.galerieacdc.com

Du jeu 5/11 au mar 22/12

Du mer 21/10 au dim 31/01/2010

n Nous étions tous des enfants Exposition patrimoniale. Regards croisés d’une génération d’enfants allemands et français marqués par la guerre, proposés par Janaine Gatheron, photographe bordelaise. Avec la mise en commun de récits et de photos de famille des années 39 - 45, le public découvre les parcours d’enfants souvent identiques, qu’ils soient en France ou en Allemagne. Centre Jean Moulin - Entrée libre. Tél 05 56 10 19 90

n SATA Sculpture. Le Grand Prix de la Société Arts Talence Aquitaine (peinture et sculpture) rend cette année un hommage à Roland Maraud, sculpteur et ancien Président de l’association. Antoine Nivelle de Bilhères en Ossau (Pyrénées Atlantiques) sera l’invité d’honneur pour la peinture. Vernissage jeudi 5 novembre à 18h30. Forum des Arts & de la Culture, TAlence Entrée libre. Tél 05 57 12 29 00

Du mer 22/10 au dim 1/11

Du jeu 5/11 au jeu 7/01/2010

n Johan Baggio : « Work Songs » Peinture. Artothèque, Pessac - Entrée libre. Tél 05 57 02 21 53 www.mairie-pessac.fr

Jusqu’au ven 23/10

n Christian Vicens : « Lormont en scènes » Photographie. Espace citoyen Génicart, Lormont - Entrée libre. Tél 05 57 77 07 30 www.lormont.fr

Jusqu’au sam 24/10

n Le dragon de Ranomafane Photographie. Cafécity - Entrée libre. Tél 05 56 44 43 89 n Exposition collective Art contemporain. Galerie d’Art - Passerelle des Arts - Entrée libre. Tél 05 57 10 74 98

Jusqu’au sam 31/10

n Julien Pol : « D’ici & d’ailleurs [non-lieux] » Installation. Maison du Tourisme et du Vin de Pauillac, Pauillac - Entrée libre. Tél 05 56 59 03 08 www.pauillac-medoc.com n Émilie Perotto : « Mieux vaut la pratique que l’étude » Sculpture. Galerie ACDC - Entrée libre. Tél 09 52 98 97 37 www.galerieacdc.com

n Cédric Couturier : « Posture Molle » Art contemporain. Vernissage jeudi 5 novembre à 19h. artothèque, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 46 38 41

Du ven 6/11 au dim 15/11 n Alessi, « l’usine à rêves » - 100 objets cultes Design. Parc des Expositions-Lac - 7€. Tél 05 56 11 99 00 www.conforexpo.com

Du ven 6/11 au sam 9/01/2010

n Portrait Photographie. Exposition collective : Stephane C, Daniel Dandreau, Édouard Decam, Gulschan Gothel, David Helmann, Stephane Klein, Jean Pierre Rey et Simon Rocca. 8 artistes photographes sont invités à explorer le portrait, de la forme au model, pour une exposition qui se fera en deux accrochages, sur une période de 2 mois. Atelier Dartois - Entrée libre.

Du sam 7/11 au sam 21/11

n Clémence Bajeux : « Other Side » Installation vidéo. Forum des Arts & de la Culture - Galerie des projets, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 12 29 00

Du sam 7/11 au dim 29/11

n Biennale Mouvements et langages Sculpture. Vernissage vendredi 6 novembre à 19h. La Morue Noire, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 85 75 84 www.lamoruenoire.fr

Jusqu’au sam 14/11

n Histoire(s) de cinéma ! Une vie mouvementée Exposition patrimoniale. De la lanterne magique à la naissance du cinéma. Médiathèque de Camponac, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 15 83 90 www.mairie-pessac.fr n Kiki & Loulou Picasso : « Engin explosif improvisé » Graphisme. La Mauvaise Réputation - Entrée libre. Tél 05 56 79 73 54 www.lamauvaisereputation.net

Jusqu’au dim 15/11

n Robert de Boissel : « La route invisible » Peinture. Président d’honneur des Artistes Indépendants d’Aquitaine, Robert de Boissel expose beaucoup, seul ou entre amis, dans le Sud-Ouest et au-delà (Paris, Londres, Miami, Québec, Stockholm, Saint-Pétersbourg…) « Robert de Boissel nous parle de lui, de nous. Entre le pinceau et la plume, entre l’image et le mot, il est le passeur. Peintre il l’est ô combien. (…) Métamorphose de la forme, du pigment coloré, qui chante tel un opéra, et nous montre l’invisible » Jacques de Berne, Figure du théâtre bordelais (metteur en scène) et peintre indépendant d’Aquitaine. Théâtre du Pont Tournant - Entrée libre. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com

Jusqu’au ven 20/11

n Enrique Radigal : « Boombox, la sordera de Goya como error virtual »

Art contemporain. Instituto Cervantes, Burdeos - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11 http://burdeos.cervantes.es

Jusqu’au mer 25/11

n Jean-Benoît Lhoste : « Petite essposition sur les esstraterrestres » Art plastique. . Bibliothèque du Jardin Public - Entrée libre. Tél 05 56 81 38 91 www.bordeaux.fr

Jusqu’au dim 29/11

n Visions et Créations dissidentes Art brut. Marie Adda (France), Gildas Baudry (France), Zep Cassar (Australie), Bernard Chevassu (France), Yves Jules (Belgique), Eric Gougelin (France), Alain Lesenfants (Suisse), Phil Smith (États-Unis). Musée de la Création Franche, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 85 81 73 www.musee-creationfranche.com

Jusqu’au ven 18/12

n Los Nuevos Caprichos de Goya Peinture. Instituto Cervantes, Burdeos - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11 http://burdeos.cervantes.es

Jusqu’au sam 19/12

n Nicolas Milhé : « Casus belli » Art contemporain. Pour son exposition Casus belli, Nicolas Milhé, artiste « émergent » récemment remarqué sur la scène nationale, présente un ensemble d’œuvres qui met l’art à l’épreuve de l’architecture « degré zéro ». Par le jeu du détournement, Nicolas Milhé distille un esprit délibérément caustique et un « casus

belli » (un motif de guerre) aux frontières troubles autant qu’universelles. Frac Aquitaine - Hangar G2 - Bassin à flot n°1 - Entrée libre. Tél 05 56 24 71 36 www.frac-aquitaine.net

Jusqu’au jeu 31/12

n Aliment ou médicament ? Que d’innovations ! Exposition scientifique. Cap Sciences - Galerie Industrie & Recherche Entrée libre. Tél 05 56 01 07 07 www.cap-sciences.net

Jusqu’au dim 3/01/2010

n Nanomondes, au cœur de l’infiniment petit Exposition éducative. Cap Sciences - 3-5€. Tél 05 56 01 07 07 www.cap-sciences.net

Jusqu’au dim 31/01/2010

n François Dilasser : « Les rois ont perdu leur couronne pour un chapeau » Peinture. Visite commentée le mercredi et le samedi à 14h30. Tarif : entrée + 3 euros.. Musée des Beaux-Arts, salles René Domergue - 2-5€. Tél 05 56 10 20 56 www.bordeaux.fr

Jusqu’au ven 28/03/2010

n Des animaux, des dieux et des hommes Exposition patrimoniale. Dans le cadre du bicentenaire de la naissance de Charles Darwin et du 150e anniversaire de la publication de l’ouvrage De l’origine des espèces. En partenariat avec le Muséum d’histoire naturelle et le musée Goupil. Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr

Call him Jasper Première réstrospective de taille consacrée à l’un des plus grands designers britanniques de sa génération. A must see !

Jasper Morrison,du vendredi 9 octobre au lundi 18 janvier 2010, Musée des Arts Décoratifs. Renseignements 05 56 10 14 00 www.bordeaux.fr Fauteuil Pipe, 2008 (Magis)


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Agenda Spirit #54 autres rendez-vous Sam 3/10 n 5e Automne du Bourgailh Animations diverses. L’Écosite du Bourgailh accueille l’Automne du Bourgailh. Cette fête de l’arbre et de la nature s’engage dans la sensibilisation du public à la gestion durable de l’environnement. Durant ce week-end, ateliers de plantation d’arbres, démonstrations d’élagage, stands de conseils sur les soins aux arbres et spectacles permettront au public de découvrir, par différents biais, la vie de l’arbre et la richesse de la biodiversité. Écosite du Bourgailh, Pessac - Pass Entrée libre. Tél 05 57 02 20 50 www.mairie-pessac.fr n Marché des producteurs de pays Animations diverses. Gastronomie. Les producteurs de pays s’installent les 3 et 4 octobre à l’Ecosite du Bourgailh de 10h à 19h et proposent de découvrir ou redécouvrir les saveurs de nos régions. 10:00 - Ecosite du Bourgailh , Pessac Entrée libre n Lire en Poche : « Peut-on parler d’écrivains-monde ? » Salon. Jusqu’au 4 octobre, les littératures du monde sont au cœur des débats au salon Lire en Poche. Le rendez-vous grand public automnal consacré aux formats poche et aux métiers du livre propose pour sa cinquième édition plus d’une vingtaine de rencontres et de conférences. Auteurs, traducteurs et professionnels des métiers du livre seront réunis pour l’occasion autour du président d’honneur Olivier Barrot et de deux « écrivains-monde » prestigieux : Russell Banks et Daniel Pennac. 10:00 - Médiathèque, Gradignan - Entrée libre. Tél 05 56 84 97 31 www.lireenpoche.fr n Corner Pop Up Shop #1 Animations. Deux jours réunissant graphistes, stylistes, artistes et musiciens. 10:00 - Corner - Entrée libre. www.cornerculture.fr n Cap Associations Portes ouvertes. La mairie de Bordeaux organise « Cap Associations », nouveau grand carrefour de la vie associative et du bénévolat. Une manifestation festive et interactive Véritable vitrine du dynamisme, de la richesse et de la diversité de la vie associative de la ville, Cap Associations permettra à chacun de rencontrer les associations bordelaises, au travers de stands, animations, démonstrations, expositions, conférence, débats, etc. 10:00 - Hangar 14 - Entrée libre. www.bordeaux.fr n Atelier du lire à l’écrire Animation culturelle. En partenariat avec la librairie Mollat. La littérature scandinave, avec David Vincent. 10:30 - Médiathèque Assia Djebar, Blanquefortentrée gratuite Tél. 05 56 57 48 40 www.ville-blanquefort.fr n Propriété = liberté ? Conférence. Animée par Jade Lindgaard (Médiapart). La propriété, matérielle ou immatérielle, est au centre de nombreuses réflexions porteuses d’idées et d’expressions citoyennes nouvelles qui émergent dans le débat public et les polémiques politiques. Un débat qui porte bien son point d’interrogation, à comparer et compléter au sein du village des associations militantes. 14:30 - Site des Terres Neuves, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 85 61 88 www.lesrdvdeterresneuves.com n Séances Clins d’oeil - L’armée du crime Projections-débats. Un film de R. Guédiguian. Projections suivies de rencontres avec différents intervenants : M. Rajsfus, journaliste, historien, militant ; A. Olive, universitaire, auteur d’un ouvrage sur R. Guédiguian ; J-Y. Boursier, directeur de la faculté de lettres de Nice Sophia Antipolis et professeur d’ethnologie ; B.Rayski, journaliste et essayiste, il a notamment écrit L’affiche rouge (Denoël, 2004) et I. Danel, journaliste et critique de cinéma, auteur de plusieurs ouvrages dont Conversation avec Robert Guédiguian (Ed. Les carnets de l’info, 2008). 16:30 - Cinéma Max Linder, Créon - 4.20-5€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr 20:30 - Cinéma Le Rio, Langon - 4.50-5.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr n Cartune Xprez Projection. Cartune Xprez est un programme itinérant et à géométrie variable de films d’animation et de performances multimédia réalisés par de jeunes artistes nord-américains. Initié par Peter Burr, moitié du duo de vidéo-

pop mutante, Hooliganship (Portland), ce projet qui écume depuis 2006 les festivals et les scènes alternatives US, débarque pour la première fois en France et c’est à Bordeaux que ça se passe. 20:00 - À Suivre... lieu d’art - 5€. www.asuivre.fr n Le défilé de la dernière mode Défilé. D’après Stéphane Mallarmé. 21:00 - Centre François-Mauriac - Domaine de Malagar, Saint-Maixant - Entrée libre. Tél 05 57 98 17 17 www.malagar.asso.fr

Dim 4/10 n Lire en Poche : « Peut-on parler d’écrivainsmonde ? » Salon. Voir le 03/10. 10:00 - Médiathèque, Gradignan - Entrée libre. Tél 05 56 84 97 31 www.lireenpoche.fr n Corner Pop Up Shop #1 Animations. Voir le 3/10. 10:00 - Corner - Entrée libre. www. cornerculture.fr n Cap Associations Portes ouvertes. Voir le 3/10. 10:00 - Hangar 14 - Entrée libre. www.bordeaux.fr

Mar 6/10 n La figure de l’animal vue par quatre artistes contemporains Visite commentée. Par Christine Bourel, commissaire de l’exposition Des animaux, des dieux et des hommes. 12:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Retrouver l’ordre de la Création. La classification des animaux jusqu’au XVIII° siècle Conférence. Animée par Pascal Duris, Univeristé de Bordeaux 1, Master Histoire, Philosophie et Médiations des Sciences. 18:00 - Musée d’Aquitaine - 3€. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Les dégustations littéraires Rencontre littéraire. Le principe est simple : on parle littérature et vin, avec un libraire et un viticulteur. Rejoignez-nous autour d’une table, pour écouter Christophe Dupuis vous présenter divers livres et venez rencontrer Sylvie Carrillo qui vous parlera de sa production viticole au Château Caillivet. Rencontres, échanges, discussions et dégustations seront au programme lors de cette soirée conviviale. 18h30 - Librairie Entre-deux-Noirs, Langon Entrée libre Tél. 05 56 76 67 97 www.entre2noirs.com n Séances Clins d’oeil - L’armée du crime Projections-débats. Voir le 3/10 20:30 - Cinéma Lux, Cadillac - 4.50-4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

Mer 7/10 n Symbolique animale du Proche et MoyenOrient à l’Occident Visite commentée. Par Daniel Gonzalez, commissaire de l’exposition Des animaux, des dieux et des hommes. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n La route du vin, vent debout, de l’Aquitaine à la rade de Brest, aux XVII° et XVIII° siècle Conférence. Animée par Nicole Mainet, historienne. 18:00 - Musée d’Aquitaine - 3€. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Séances Clins d’oeil - L’armée du crime Projections-débats. Voir le 3/10 20:30 - Cinéma Jean Renoir, Eysines - 5€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

Jeu 8/10 n Claude Villers : Le Nord du Nord Conférence. 18:30 - M270 - Maison des savoirs partagés, Floirac - Entrée libre. Tél 05 57 80 90 60 www.lettresdumonde.com n Sylvie Bertrand : « L’Œil du Cyclone » Rencontre théâtrale. Une femme mariée regarde sa vie de couple. Elle constate que les noces de faïence portent bien leur nom et conclut : Il est temps de changer de vaisselle ! Une pièce qui aborde le savoir vivre ensemble, nos différences et touche à nos propres difficultés. 19h00 – La Maison des femmes - Entrée libre Tél. 05 56 51 30 95 http://maisondesfemmes.bx.free.fr

n Séances Clins d’oeil - L’armée du crime Projections-débats. Voir le 3/10 20:30 - Cinéma Les Colonnes, Blanquefort - 4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

Ven 9/10 n Riikka Ala-Harja Rencontre littéraire. 14:00 - Bibliothèque de la Bastide - Entrée libre. Tél 05 56 86 15 28 www.lettresdumonde.com n Albrecht Beutelspacher : Expériences mathématiques Conférence. Dans le cadre de l’exposition Les maths à portée de mains. Directeur du Centre Mathematikum de Giessen. Comment réaliser des expériences mathématiques avec une seule feuille de papier ? C’est ce que vous allez découvrir au travers de cette conférence. Les expériences sont spectaculaires, l’imagination travaille... En bref, « les maths rendent heureux ! » c’est le leitmotiv du Mathematikum. 14:30 - Cap Sciences - Entrée libre. Tél 05 56 01 07 07 www.cap-sciences.net n Riikka Ala-Harja Rencontre littéraire. Rencontre animée par Sébastien Gazeau et suivie de la projection du film de Lenka Hellstedt Reposer sous la mer. 18:30 - Cinéma Le Trianon, Saint-Ciers-surGironde - Entrée libre. Tél 05 57 32 84 36 www.lettresdumonde.com n Le mec de la tombe d’à côté Lecture. Cie Gardel. 19:00 - Bibliothèque de la Bastide - Entrée libre. Tél 05 56 86 15 28 www.lettresdumonde.com n Kristin Marja Baldursdottir & Einar Mar Gudmundsson Rencontre littéraire. Animée par Pierre-Brice Lebrun. 19:00 - La Machine à Lire - Entrée libre. Tél 05 56 48 03 87 www.lettresdumonde.com n Séances Clins d’oeil - L’armée du crime Projections-débats. Voir le 3/10 20:30 - Cinéma La Brèche, Ste Foy la Grande - 4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

Du 10/10 au 18/10 n 36e Salon de Bordeaux Antiquité & Art Contemporain Salon. L’éclectisme haut de gamme qui caractérise l’esprit de ce salon est un point fort appréciés des amateurs généralistes autant que des collectionneurs thématiques. En effet, l’art ancien, français et étranger a laissé son empreinte sur les salons précédents, mais aujourd’hui, ce salon est aussi une vitrine pour l’art contemporain dont l’intérêt auprès du public va croissant. Ces nombreux objets d’Art seront proposés à la vente pendant dix jours du Salon des Antiquaires de Bordeaux, organisé par des marchands pour des marchands. Soucieuse du confort des visiteurs, cette année encore l’administration du salon propose un service d’expertise. En effet, le public qui le souhaite trouvera un expert présent sur toute la durée de cette manifestation. Rencontrer les professionnels de l’antiquité, les galeristes, c’est partager des connaissances et en acquérir de nouvelles. Ces hommes et femmes passionnés sont les garants d’un patrimoine. Nombreux sont ceux qui encouragent la production artistique, la connaissent, la restaure et en refont vivre l’histoire. Ce 36e salon met également l’accent sur la sculpture. Qu’elle soit monumentale, ou bien plus modeste, animalière, classique ou contemporaine, elle sera là, dans tous ces états. Du samedi au dimanche 18 octobre, de 10h à 19h, nocturne mercredi 14 jusqu’à 23h 10:00 – Hangar 14 Tél. 05 56 81 25 64

Sam 10/10 n Riikka Ala-Harja Rencontre littéraire. Animée par Sébastien Gazeau. 11:00 - Médiathèque Jacques Ellul, Pessac Entrée libre. Tél 05 56 15 83 90 www.lettresdumonde.com n Stage : technique du frottage Animations diverses. Stage d’arts plastiques animé par Guy Labrouche. Technique du frottage Notions rapides sur Image et Art, histoire et technique du frottage. Pratique et applications décoratives, artistiques. Protection et perspectives diverses. Petit matériel fourni. Munissez-vous d’une blouse ou d’une vieille chemise. 14:00 - Centre culturel des Carmes, Langon - 8-12€. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr

n 10 ans de passion... Anniversaire de l’Académie Bach ! Portes ouvertes. Animations musicales, diaporama, film et conférence de Gilles Cantagrel sur les Variations Goldberg. 20h : récital de Zhu Xia-Mei (piano), Les Variations Goldberg. Tarifs : 10-15 euros. 14:30 - Ermitage-Compostelle, Le Bouscat Entrée libre. Tél 05 57 22 26 66 www.mairie-le-bouscat.fr n La maison des papillons noirs Projection. Présentation par Olivier Noël. 14:30 - Utopia - Entrée libre. Tél 05 56 79 03 47 www.lettresdumonde.com n Escale du livre à Malagar Rencontre littéraire. 14:30 - Centre François-Mauriac - Domaine de Malagar, Saint-Maixant - Entrée libre. Tél 05 57 98 17 17 www.malagar.asso.fr n Café polar Rencontre. Animée par Christophe Dupuis. 14:30 - Bibliothèque municipale, Talence Entrée libre. Tél 05 56 76 67 67 www.entre2noirs.com n Reposer sous la mer Projection. 16:00 - Centre Simone Signoret, Canéjan Entrée libre. Tél 05 56 89 38 93 www.lettresdumonde.com n Around the Boudoir Salon des cultures fétichistes 20:00 – Le Lucifer – 5€ n Séances Clins d’oeil - L’armée du crime Projections-débats. Voir le 3/10 16:30 - Espace Culturel Georges Brassens, Léognan - 4.50-4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr 21:00 - Cinéma Le Monteil, Blaye - 5-5€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr n Kristin Marja Baldursdottir Rencontre littéraire. Animée par André Limoges. 17:30 - Bibliothèque du Grand-Parc - Entrée libre. Tél 05 56 50 28 35 www.lettresdumonde.com n Einar Mar Gudmundsson & Éric Boury Rencontre littéraire. Animée par Pierre-Brice lebrun. 18:00 - Bibliothèque municipale, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 49 54 81 www.lettresdumonde.com n Riikka Ala-Harja Rencontre littéraire. Animée par Sébastien Gazeau. 18:00 - Médiathèque, Canéjan - Entrée libre. Tél 05 56 89 38 07 www.lettresdumonde.com n Le Livre de Dina Lecture musicale. Cie Gardel. 18:30 - Médiathèque, Lège-Cap-Ferret - Entrée libre. Tél 05 56 60 81 78 www.lettresdumonde.com n Claude Gudin fait son cinéma... érotique Conférence - projection. 21:00 - Cinéma Le Festival, Bègles - 5-6€. Tél 05 56 44 80 47 www.lesallumesduverbe.com

Dim 11/10 n Les Médiévales de Saint-Macaire Animations. Après le Moyen Âge, voici l’Antiquité ! Chars, gladiateurs et légionnaires romains, guerriers et cavaliers gaulois se réunissent sous les remparts de Saint-Macaire pour un événement spectaculaire, haut en couleurs et, pour tout dire, unique ! Riche, bien remplie, la journée commencera dès 10h30 avec l’ouverture des camps installés autour du Circus Maximus ; le public y trouvera diverses activités et démonstrations. Visite des grottes à 11h, séance d’entraînement des chars à 11h30. Restauration avec animation de 12h30 à 14h15 à la Taberna Macaria, où l’on dégustera les crus locaux et le traditionnel bourru-châtaignes en partenariat avec les Côtes de Bordeaux Saint-Macaire. Le Circus Maximus ouvrira ses portes à 14h15, pour un spectacle de plus de trois heures. Après les guerriers gaulois, une scène de génie civil et les combats des gladiateurs, la première partie se terminera par le « clou » du spectacle, la course de chars, à 16h. L‘action reprendra à 17h, après l’entracte, avec les manœuvres de la légion romaine, des démonstrations de sports antiques et une charge de la cavalerie gauloise... Enfin, pour clôturer cette glorieuse journée romaine, des démonstrations de tir et des baptêmes de chars, de 18h30 à 19h. 10h30 – Saint-Macaire – 11-14€ Tél. 05 56 63 32 14 n Reposer sous la mer Projection. Présentée par Riikka Ala-Harja. 11:30 - Utopia - Entrée libre. Tél 05 56 52 00 03 www.lettresdumonde.com

n Escale du livre à Malagar Rencontre littéraire. 14:30 - Centre François-Mauriac - Domaine de Malagar, Saint-Maixant - Entrée libre. Tél 05 57 98 17 17 www.malagar.asso.fr

Lun 12/10 n Faim Projection. Un film de Henning Carlsen (1966, N&B, vostf) d’après Knut Hamsun. 18:30 - Utopia - Entrée libre. Tél 05 56 79 03 47 www.lettresdumonde.com n Népalissime Ciné-conférence. Népalissime est un conte initiatique musical et visuel pour rencontrer les deux grandes composantes du Népal : la société hindouiste et la culture tibétaine, bouddhiste. Entre images animées et vidéos, chansons « en live » et récits de voyage, le spectacle fourmille d’inédits. Cérémonies hindouistes, dans la région reculée de Gorkha et à Katmandou. Levée de deuil chez les moines de Lomanthang, capitale du Mustang. Découvrez ce royaume secret, au cours d’une traversée solitaire à cheval, événement très rare pour un étranger. 20:30 - La Caravelle, Marcheprime - 4-5€. Tél 05 57 71 16 35

Mar 13/10 n La figure de l’animal vue par quatre artistes contemporains Visite commentée. Voir le 6/10. 12:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Les Plume font leur cirque Projection. Un film de Christophe de Ponfilly. 17:00 - Médiathèque de Camponac-Auditorium, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 15 84 00 www.mairie-pessac.fr n Café polar Rencontre littéraire. Animée par Christophe Dupuis. 18:30 - Bibliothèque municipale, Floirac Entrée libre. Tél 05 56 76 67 67 www.entre2noirs.com n Michael Christofferson et Thierry Discepolo Rencontre littéraire. Autour du livre Les intellectuels contre la gauche. 18:30 – La Machine à Lire – Entrée libre Tél. 05 56 48 03 87 www.lamachinealire.com n Le roman prolétarien suédois Rencontre littéraire. Animée par Philippe Bouquet. Suivie d’une projection d’Arrêt dans les marécages. 19:00 - Bibliothèque municipale, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 49 54 81 www.lettresdumonde.com n Retour sur un siècle d’histoire de l’architecture contemporaine de la fin du XIX° siècle à nos jours Conférence. 20:00 - Forum des Arts & de la Culture Galerie des projets, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 12 29 00 n Séances Clins d’oeil - L’armée du crime Projections-débats. Voir le 3/10 20:30 - Magic Ciné, Saint-André-de-Cubzac - 5€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

Mer 14/10 n Symbolique animale du Proche et MoyenOrient à l’Occident Visite commentée. Voir le 7/10. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Autour de la bouteille.... Conférence. Animée par Valérie Kociemba, Hélène Velasco-Graciet, Jean-Claude Hinnewinkel et Philippe Roudié. 18:00 - Musée d’Aquitaine - 3€. Tél 05 56 01 50 00 www.bordeaux.fr n Le roman prolétarien suédois Rencontre littéraire. Animée par Philippe Bouquet. Suivie d’une projection d’Arrêt dans les marécages. 18:30 - Maison des étudiants de Bordeaux 3, Pessac - Entrée libre. www.lettresdumonde.com n Ketil Bjørnstad & Jean-Baptiste Coursaud : La société des jeunes pianistes Lecture musicale. 18:30 - Bibliothèque municipale, Le Haillan Entrée libre. Tél 05 57 93 11 31 www.lettresdumonde.com n Le roi oscar & autres racontars Lecture. D’après Jørn Riel. 19:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66 www.lettresdumonde.com n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Le temps qu’il reste d’Elia Suleiman. Projections suivies de rencontres avec Janine Halbreich-Euvrard, critique de


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Agenda Spirit #54 cinéma, directrice et fondatrice de la biennale de Paris Proche-Orient, que peut le cinéma ?, auteur de Israëliens-Palestiniens, que peut le cinéma ? ; des membres de Palestine33 et des membres de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix). 20:30 - Cinéma Le Renoir, Eysines - 5.20€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

Jeu 15/10

n Des littératures en Nord Colloque. Journée d’achange et de réflexion proposée en partenariat avec ECLA Aquitaine te Médiaquitaine. 9:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66 www.lettresdumonde.com n Vision de l’animal au XIX° siècle dans les collections Goupil Visite commentée. Par Régine Bigorne, commissaire de l’exposition Des animaux, des dieux et des hommes. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Mataharis Projection. De Icar Bollain (2007, 1h35, vo). Ciclo Cine en Femenino. 14:30 et 19:30 - Utopia, Burdeos - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11 http://burdeos.cervantes.es n Johan Hartstad Rencontre littéraire. 17:30 - Maison des étudiants de Bordeaux 3, Pessac - Entrée libre. Tél 05 57 12 45 02 www.lettresdumonde.com n Une histoire du Déluge Conférence. Animée par Frère Joël-Marie Boudaroua. 18:00 - Musée d’Aquitaine - 3€. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Sandro Landi Rencontre littéraire. Autour de sa biographie sur Machiavel, publié chez Ellipses ; débat par animé par Frédéric Dutheil. 18:00 – La Machine à Lire – Entrée libre Tél. 05 56 48 03 87 www.lamachinealire.com

n Arnaud Alessandrin : Ce que les corps trans font aux femmes / Ce que les corps trans font à la féminité. Rencontre-débat. En présence de l’association mutatis mutandis. Cycle de rencontres/ débats : Femme(s), féminité(s), féminisme(s). Exposition de photographies Cross dressing de Tina et d’Arnaud Alessandrin, du 14 au 23 octobre. 19:00 – La Maison des femmes - Entrée libre Tél. 05 56 51 30 95 http://maisondesfemmes.bx.free.fr n Le mec de la tombe d’à côté Lecture théâtralisée. Arguia Théâtre. Mise en scène : Alain Ganas. 19:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66 www.lettresdumonde.com n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 20:30 - Magic Ciné, Saint-André-de-Cubzac - 4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr n Des livres sous les toiles & Elling Projection. Animée par Philippe Bouquet et Denis Ballu. 20:30 - Utopia - Entrée libre. Tél 05 56 52 00 03 www.lettresdumonde.com

n Stig Dagerman Rencontre littéraire. Animée par Philippe Bouquet et Didier Delahais. 19:00 - Librairie Olympique - Entrée libre. Tél 05 56 01 03 90 www.lettresdumonde.com n Le mec de la tombe d’à côté Rencontre littéraire. Cie Gardel. Suivie d’une rencontre avec Katarina Mazetti et sa traductrice Lena Grumbach, animée par Estelle Victor-Gentilleau. 19:00 - Médiathèque, Mérignac - Entrée libre. Tél 05 57 00 02 20 www.lettresdumonde.com n Johan Hartstad & Jean-Baptiste Coursaud Rencontre littéraire. Animée par Jean Laurenti. 19:00 - Médiathèque, Andernos-les-Bains Entrée libre. Tél 05 56 03 93 93 www.lettresdumonde.com n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 20:30 - Ciné Jalles, Saint-Médrad-en-Jalles 5.30€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr n Leif Davidsen Rencontre littéraire. Animée par Pierre-Brice Lebrun. 20:30 - mMédiathèque Roland Barthes, Floirac - Entrée libre. Tél 05 56 86 99 28 www.lettresdumonde.com

Ven 16/10

Ven 16/10 et sam 17/10

n Le design scandinave Conférence. Animée par Caroline Mazel, architecte et responsable de Médiarchi. L’architecte reviendra sur l’histoire et les spécifcités du design scandinave, inspiré très largement de la nature, et dont l’esthétique repose essentiellement sur la fonctionnalité et l’élégance. 19:00 - Médiathèque Assia Djebar, Blanquefortentrée gratuite Tél. 05 56 57 48 40 www.ville-blanquefort.fr

n Les Entretiens de la Liberté : Le retour du politique ? Colloque. Les Entretiens de la Liberté se sont donnés pour objectif de créer un nouvel espace public pour penser le politique. Pour la 2e édition, l’association Montesquieu, l’esprit du politique, propose un thème qui colle étroitement à l’actualité : le retour du politique ? Il s’agit de s’interroger sur la réalité, sur le sens et sur la portée d’un éventuel retour du politique, analysé dans deux de ses dimensions essentielles : la

réinvention de la citoyenneté, et le retour de l’Etat. Les Entretiens 2009 se dérouleront vendredi 16 à Sciences po Bordeaux et samedi 17 octobre sur les terres de Montesquieu au Château de la Brède. Une plateforme numérique à vocation nationale, européenne. Cette 2ème édition a aussi pour objectif de bâtir un collège universitaire numérique, appelé « Les entretiens numériques de la liberté », qui nourrisse la manifestation d’octobre et maintienne des échanges et une réflexion permanente sur les problématiques politiques. Les entretiens de la liberté souhaitent s’orienter tout spécifiquement en direction des jeunes et proposent cette année la mise en placed’une plateforme à vocation nationale voire européenne. www.lesentretiensdelaliberte.org

Sam 17/10 n 20e foire aux bouquins Salon. 10:00 - Place de la Ve République, Pessac Entrée libre. Tél 05 57 02 21 05 www.mairie-pessac.fr n Le roman prolétarien suédois Rencontre littéraire. Suivie de la projection d’Arrêt dans les marécages. 11:00 - Maison des associations Cyber Base, Cenon - Entrée libre. Tél 05 56 67 80 66 www.lettresdumonde.com n Leif Davidsen Rencontre littéraire. Animée par Christophe Dupuis. 11:00 - Médiathèque Assia Djebar, Blanquefort - Entrée libre. Tél 05 56 57 48 40 www.lettresdumonde.com

n Katarina Mazetti & lena Grumbach Rencontre littéraire. Animée par Pierre-Brice Lebrun. 11:00 - Bibliothèque Saint-Augustin - Entrée libre. Tél 05 56 96 78 91 www.lettresdumonde.com n Un weekeend avec Jean-Luc Terrade Rencontre. Stage de théâtre ouvert à tous niveaux. « Autour de Beckett ». Ne rien faire et exister, aller jusqu’au bout de la parole : apprendre à se taire ! Tout un programme autour de l’oeuvre de Beckett mené par le metteur en scène Jean-Luc Terrade, qui vous convie sur le plateau du GLOB pour deux après-midi de 14h à 18h. 14:00 - GLOB - 35€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net n Journées portes ouvertes Animation culturelle. Dans le cadre de « Collections d’automne », une journée portes ouvertes des FRAC, en partenariat avec Platform • Atelier « Haut les mots ! Vous êtes cernés ! » par Véronique Laban, plasticienne. Pour les enfants de 5 à 10 ans accompagnés d’un adulte. De 15h à 17h. Réservation obligatoire fg@frac-aquitaine.net. 3€ duo adulte/enfant, 2€ enfant supplémentaire. • Visite avec Claire Jacquet, commissaire de l’exposition à 16h30. • Lancement du blog Vox autour de l’oeuvre Respublica sur blogvox. frac-aquitaine.net. 15:00 - FRAC-Collection Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 24 71 36 www.frac-aquitaine.net n Leif Davidsen Café polar. Animé par Christophe Dupuis. 16:00 - Médiathèque Gérard Castagnéra, Talence - Entrée libre. Tél 05 56 84 78 90 www.lettresdumonde.com n La saga des émigrants Lecture musicale. Animée par Philippe Bouquet. 16:00 - Médiathèque, Gradignan - Entrée libre. Tél 05 57 12 18 90 www.lettresdumonde.com

Psycho-géographie Dans le cadre d’Evento, MA Asso (jadis responsable des « audio rooms » au CAPC) présente Dérive, un parcours sonore pour une représentation nouvelle de Bordeaux. Soit un audio-guide particulier, conçu à quatre mains par Célia Houdart et Sébastien Roux, afin de mieux se perdre et de (re)découvrir la ville. À la manière des productions de France Culture, Dérive est une véritable pièce radiophonique, scellant « la rencontre entre la prise de son et la prise de notes », selon Célia Houdart. Cette dernière sait parfaitement de quoi il retourne puisque l’an passé, en compagnie déjà de Sébastien Roux (Heller), elle avait créé pour le festival d’Avignon Précisions sur les vagues #2. Avec Dérive, la paire s’aventure dans la fiction en donnant vie à un personnage de vrai-faux guide, dans sa version poétique. Le but affiché : proposer à un groupe d’auditeurspromeneurs de découvrir, à travers une écoute au casque in situ, l’identité sonore de la ville de Bordeaux. Pour ce faire, en lieu et place d’un plan, une œuvre sonore, au format mp3, disponible gratuitement en téléchargement sur le site de la biennale comme celui de MA Asso, mais également au centre socioculturel de Saint-Pierre. L’ambition affichée : (dé)composer un parcours urbain de la Place des Quinconces à Mériadeck - le cœur « historique » - destiné aux autochtones comme aux visiteurs avec la volonté de dépasser les figures imposées d’une exploration purement patrimoniale ; « des miniatures sonores de durée différente, déplacées et au service d’une nouvelle géographie » tient à préciser la romancière.

Dérive mêle donc prises de sons panoramiques, témoignages des caractéristiques acoustiques de la ville (clocher, gare, tramway) à des zooms sonores ou à des interventions de médiateurs (préenregistrés en studio) tout en jouant sans cesse de l’alternance : par moments, le

médiateur parle dans le casque, ponctuant ses phrases de longs silences, comme une invitation à écouter le réel. Parfois, une ambiance est « décontextualisée » : au détour d’une rue très calme dans un quartier résidentiel, on entend la Garonne au casque, telle

une présence quasi onirique de la rivière. Chaque zoom s’envisage comme une espèce de gros plan photographique, proposant à l’auditeur de s’attarder sur un détail, qui a attiré l’attention du chasseur de sons lors de ses séances de captation :

conversations, bruit d’une machine presque imperceptible, ambiance d’une ruelle peu fréquentée… Tout ici concourt à établir un rapport fictionnel à la visite, une nouvelle dimension. Ainsi, les médiateurs sont les rapporteurs d’un texte de Célia Houdart, écrit à Bordeaux, pendant une résidence. Ce texte est un relevé d’événements sonores, antérieurs à la promenade, intervenus dans différents points clés de celle-ci. L’auditeur est donc amené à écouter la description purement textuelle d’une scène sonore qui s’est déroulée dans un lieu donné alors qu’il est le témoin visuel du présent, dans ce même lieu. Ce procédé relativise le réel, le théâtralise. Enfin, Dérive connaîtra un prolongement chez Optical Sound, exigeant label parisien, avec l’édition d’un objet audio-visuel incluant une carte. Eddie Ladoire, responsable de MA Asso, ne cachant pas son souhait que cette première connaisse une suite dans le cadre d’un partenariat avec l’Office de Tourisme de Bordeaux, « à chaque quartier, une commande passée à un artiste ». Allez, sortez les baladeurs, la ville est à vous ! Dérive, Célia Houdart & Sébastien Roux, du samedi 9 au dimanche 18 octobre. Renseignements /www.ma-asso.org


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Agenda Spirit #54 autres rendez-vous n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 17:00 - Cinéma Max Linder, Créon - 4.20-5€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr 20:30 - Espace Culturel Georges Brassens, Léognan - 4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr n Johan Hartstad & Jean-Baptiste Coursaud Rencontre littéraire. Animée par Jean Laurenti. 18:00 - Espace culturel Georges Brassens, Léognan - Entrée libre. Tél 05 57 96 01 33 www.lettresdumonde.com n Knut Hamsun Rencontre littéraire. Animée par Françoise Rouquès. 18:00 - Bibliothèque municipale, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 49 54 81 www.lettresdumonde.com n Katarina Mazetti & Lena Grumbach Rencontre littéraire. Animée par Estelle Victor-Gentilleau. 18:30 - Médiathèque, Lège-Cap-Ferret - Entrée libre. Tél 05 56 60 81 78 www.lettresdumonde.com

Du sam 17/10 au dim 18/10 n Le petit salon de la mode, 2e édition Salon. Pour cette 2° édition, le premier salon entièrement dédié à la mode sur la ville de Bordeaux prend ses quartiers au TNT. Pas moins de 40 exposants finement sélectionnés pour leur créativité et leur savoir-faire, jusqu’à 8 défilés de mode deux « show cut », un espace bar-restauration, des animations « cadeaux beauté » et des shooting photos pour tous sont au programme. De la petite robe noire faite sur-mesure au pantalon éthique-chic, l’occasion de découvrir une mode variée confectionnée par des créateurs débordant d’idées. Des séries limitées et des pièces unique à des prix raisonnables pour le plaisir de tous. 11:00 – TNT-Manufacture de Chaussures -3,5€. Tél. 06 64 77 40 32

Dim 18/10 n 20e foire aux bouquins Salon. 10:00 - Place de la V° République, Pessac Entrée libre. Tél 05 57 02 21 05 www.mairie-pessac.fr

Mar 20/10

Jeu 22/10 n Vision de l’animal au XIX° siècle dans les collections Goupil Visite commentée. Voir le 15/10. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 20:30 - Cinéma Eden, Monségur - 4.50-4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

Ven 23/10 n 3e Rencontre des Rues d’Aquitaine Colloque. À côté et sous les chapiteaux de l’école de cirque de Bordeaux (286, boulevard Alfred Daney). L’année dernière c’étaient 110 exposants (compagnies proposant des spectacles Hors les Murs, mais pas seulement !) et au moins une vingtaine de diffuseurs. Cette année, ce sera encore plus efficace : le matin, une première table ronde présentant « l’actualité et les projets des Festivals Aquitains » puis, l’après midi, une autre table ronde révèlera des « Outils et Services pour améliorer l’administration et la diffusion des compagnies ». 9:30 – École du Cirque – Entrée libre www.pole-emploi-spectacle.fr

Sam 24/10 et dim 25/10 n 40e Salon international du disque de Bordeaux Convention. 80 exposants. La plus grande manifestation du disque dans le Sud-Ouest. Pour cette édition, une exposition spéciale aura lieu à l’effigie de Michael Jackson. En effet, des pièces exceptionnelles (disques, photos, autographes) seront présentés lors de ce 40e salon. Un hommage comme il se doit au « King of pop ». Samedi 24, de 13h à 19h. Dimanche 25, de 10h à 19h. Parc des expositions. Tél. 05 56 81 33 02

Dim 25/10 n Vibrations Urbaines Animations diverses. Déjà la 12e édition pour les Vibrations Urbaines à Pessac. Du 23 octobre au 1er novembre, breakers, skaters et fans de street culture se retrouvent sur le site

17:00 - Médiathèque de Camponac-Auditorium, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 15 84 00 www.mairie-pessac.fr n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 19:30 - Cinéma Eden, Pauillac - 4.50-4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr n Vibrations Urbaines Animations diverses. n Avant-première du film «Whole train» Projection. Whole train, fiction allemande, retrace l’itinéraire de quatre graffeurs en rejet des valeurs et des codes de la société. Diffusé en avant-première française à Pessac, il s’agit d’une projection unique. 21:00 - Cinéma Jean Eustache, Pessac - 5€

Mer 28/10 n Rencontres autour du Hip Hop Rencontre. Thematik.... Diffusion documentaire, débats, démonstrations, ateliers créations musicales, exposition. Présentées par l’Association Efforts 2 Conscience et Transrock, dans le cadre des ThématiK... du Krakatoa et de la tournée Le vent se lève. 14:00 - Médiathèque, Mérignac - Entrée libre. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Symbolique animale du Proche et MoyenOrient à l’Occident Visite commentée. Voir le 7/10. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr

Comme un lego® Du 6 au 15 novembre, à l’occasion du Salon Conforexpo, Cendrine Dominguez met la maison en « boîtes ». Pour cette nouvelle édition, le rendez-vous de la maison et des loisirs propose en effet une expérience originale dans le monde de l’habitat recyclable entre les murs de 14 containers ! Grâce à ce concept, le visiteur entre de plain pied dans une nouvelle façon de se loger à travers 4 tendances décryptées selon nos modes de vie. Si l’habitation modulable a marqué les années 60, le concept a de nouveau la côte avec la « maison container ». Cette boîte de taille XXL, qui voyage sur toutes les mers du monde, représente une surface de 33 à 66 m 2 ! De là à imaginer les métamorphoser, il n’y avait qu’un pas que des architectes ingénieux et visionnaires ont franchi depuis 2006. Initiée à Amsterdam, déclinée en Allemagne, en Australie et au Canada, cette nouvelle manière d’imaginer les logements suscite un véritable engouement et une grande curiosité. On les empile, on les assemble comme des legos. Ces immenses cubes sont équipés de salle de bains, de cuisine, de vraies chambres… Les amoureux de l’écologie et du design en ont déjà fait des maisons branchées y trouvant une belle occasion de s’offrir un logement original et tendance, le tout avec un budget plus léger. Un concept de vie qui ouvre de nombreuses portes dont les socio-styles en définissent les contours. Cendrine Dominguez a, quant à elle et pour Conforexpo, investi ce nouveau « terrain de je » en y apportant tout son décryptage des orientations déco pour ces prochaines années. La réalisation a été confiée aux élèves de l’Institut de Design et d’Aménagement d’Espaces (IDAE) de Bordeaux, guidées par Cendrine Dominguez. Cette dernière s’est inspirée de 4 socio-styles aux codes bien distincts. Placés sous le signe de la tendance, de la métamorphose, de la customisation et de la personnalisation, ces intérieurs illustrés par 4 suites avec chambres à coucher, salle de bains et dressing inspireront les visiteurs, en les menant vers des choix qui leur ressemblent. Donc au choix : le container « Tous en rang pour l’éco-survie » urbain et écolo pour une vie saine et disciplinée, le container « Retour à la ferme » inspiré par la terre et par un équilibre harmonieux entre la vie urbaine et les valeurs du terroir, le container « Ralentir pour vivre mieux » et s’offrir une pause dans une société d’hyper consommation et de « prêt à jeter » et, enfin le container « Maison ouverte et familiale » pour cultiver son intérieur en étant tourné vers le monde extérieur. De nouvelles perspectives, non ?

n La figure de l’animal vue par quatre artistes contemporains Visite commentée. Voir le 6/10. 12:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Jasper Morrison, designer « Supernormal » Conférence. Animée par Delphine Travers. 15:00 - Musée des Arts Décoratifs - Entrée libre. Tél 05 56 10 14 00 www.bordeaux.fr n Le Créationnisme Conférence. Animée par Bernadette RigalCellard, UFR, Université de Bordeaux 3, Master Religion. 18:00 - Musée d’Aquitaine - 3€. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Leçon de musique Animation culturelle. Sieste musicale à l’écoute du jazz scandinave, en partenariat avec Musiques de Nuit (Pôle de ressources jazz et musiques du monde en Aquitaine). Venez vous prélasser sur un transat et savourer cette sieste en musique, à la découverte du jazz scandinave, aussi surprenant que varié. 19:00 - Médiathèque Assia Djebar, Blanquefortentrée gratuite Tél. 05 56 57 48 40 www.ville-blanquefort.fr n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 20:30 - Cinéma Lux, Cadillac - 4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

n Café polar : Jean-Hugues Oppel Rencontre littéraire. Animée par Christophe Dupuis. 17:30 - Bibliothèque municipale, Ambès - Entrée libre. Tél 05 56 76 67 67 www.entre2noirs.com n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 21:00 - Cinéma Gérard Philipe, Gujan-Mestras - 4.30-4.30€. Tél 05 56 46 06 55 w ww.cineproximite-gironde.fr

Mer 21/10

Sam 24/10

n Symbolique animale du Proche et MoyenOrient à l’Occident Visite commentée. Voir le 7/10. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Tertulia Literaria : El sur Salon littéraire. Adelaide Garcia Morales. 18:00 - Instituto Cervantes, Burdeos - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 12 http://burdeos.cervantes.es n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 20:30 - Cinéma Rio, Langon - 4.50-5.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr

n Florent Mazzoleni Rencontre littéraire. Autour de son livre Motown, publié au Serpent à Plume. 18:00 – La Machine à Lire – Entrée libre Tél. 05 56 48 03 87 www.lamachinealire.com n La nuit de l’écrit au Musée d’Aquitaine, voyage en Turquie Rencontre littéraire. . 20:00 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 57 57 22 12 www.gironde.fr

Salon Conforexpo, du vendredi 6 au lundi 15 novembre, Parc des Expositions, 7,50€. Renseignements 0 810 811 118 www.conforexpo.com

n Kent : « L’Homme de mars » Rencontre musicale. 16:00 - Médiathèque de Camponac, Pessac Entrée libre. Tél 05 56 15 83 90 www.mairie-pessac.fr n Séances Clins d’oeil - Le temps qu’il reste Projections-débats. Voir le 14/10 17:00 - Cinéma Rex, Andernos - 4.50€. Tél 05 56 46 06 55 www.cineproximite-gironde.fr n Atelier du lire à l’écrire Animation culturelle. Voir le 3/10. 10:30 - Médiathèque Assia Djebar, Blanquefortentrée gratuite Tél. 05 56 57 48 40 www.ville-blanquefort.fr

de Bellegrave pour un programme concocté spécialement pour eux. Site de Bellegrave, Pessac - Pass Entrée libre. Tél 05 57 02 21 53 www.vibrations-urbaines.net n Pessac battle Arena 8 Compétition de danse hip hop. Le battle arena attire les danseurs des quatre coins du monde, comme les Russes East B Boys ou les Portugais Momentum. Chaque année, les danseurs surprennent, font preuve d’audace dans leurs mouvements pour assurer un show incroyable, dans une ambiance survoltée. 14:30 - Salle Bellegrave, Pessac - 5€ n L’immigration turque en France et la place de la Turquie en Europe Projection-débat. . 14:30 et 16:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 50 00 www.bordeaux.fr

Mar 27/10 n La figure de l’animal vue par quatre artistes contemporains Visite commentée. Voir le 6/10. 12:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Les années Sigma, la provocation amoureuse Projection. Un film de J.-P. Clarac et O. Delœuil..

féminisme(s). 19h00 – La Maison des femmes - Entrée libre Tél. 05 56 51 30 95 http://maisondesfemmes.bx.free.fr

Ven 30/10 n Michèle Lesbre Rencontre littéraire. Autour de son roman Sur le sable, publié chez Sabine Wespieser. 18:30 – La Machine à Lire – Entrée libre Tél. 05 56 48 03 87 www.lamachinealire.com

Sam 31/10 n Vibrations Urbaines Animations diverses. Site de Bellegrave, Pessac - Pass Entrée libre. Tél 05 57 02 21 53 www.vibrations-urbaines.net n Contests internationaux Sport, culture et musique. Les meilleurs riders des 4 coins du monde s’affrontent durant deux jours en street et dirt bmx sur le skatepark de Bellegrave. Entrée gratuite pour les qualifications, 3€ pour les finales 14:00 - Skatepark de Bellegrave, Pessac - 3€ n Olivier Cachin Conférence. Pessac accueille le journaliste français spécialiste du rap pour 1h30 d’échanges sur la culture hip hop. Olivier Cachin proposera une sélection d’albums et un décodage de l’histoire de ce courant musical. 16:00 - Médiathèque Jacques Ellul, Pessac Entrée libre n Soirée de clôture VU / Be Street Glisse et musique. Une soirée glisse et musique pour clôturer les VU avec un contest de skate et un de flat bmx mais aussi la présence de DJ Fly ( champion du monde DMC) 20:30 - Salle Bellegrave, Pessac - 6€

Mar 3/11 n La figure de l’animal vue par quatre artistes contemporains Visite commentée. Voir le 6/10. 12:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Darwin for ever. Comment les naturalistes ontils reconnu que les êtres vivants évoluaient ? Conférence. Animée par Pascal Duris, Université de Bordeaux 1, Master Histoire, Philosophie et Médiations des Sciences. 18:00 - Musée d’Aquitaine - 3€. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n L’Afrique du Sud aujourd’hui Conférence. 18:30 - Espace culturel Maurice Druon, Coutras - Entrée libre. Tél 05 57 69 43 80

Mer 4/11 n Symbolique animale du Proche et MoyenOrient à l’Occident Visite commentée. Voir le 7/10. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr

Jeu 5/11

n Quartiers partagés Projection. Exposition des ateliers « Quartiers partagés » menés par l’association Reesom, du 28 octobre au 13 novembre. Ce projet a eu lieu dans les quartiers St Michel, Ste Croix et aux Capucins (place André Meunier). L’objectif était de participer à l’amélioration d’une dynamique de quartier et de devenir citoyen(ne) de son lieu de vie. 3 ateliers (Manger autrement - Voir autrement Dire autrement) ont été menés par les participantes auprès de différents partenaires dans les quartiers. 18h30 – La Maison des femmes - Entrée libre Tél. 05 56 51 30 95 http://maisondesfemmes.bx.free.fr

Jeu 29/10 n Vision de l’animal au XIX° siècle dans les collections Goupil Visite commentée. Voir le 15/10. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Awa Diop : Nation et genre : que font les figures féminines scandaleuses à la sphère publique sénégalaise ? Rencontre-débat. Cycle Femme(s), féminité(s),

n Vision de l’animal au XIX° siècle dans les collections Goupil Visite commentée. Voir le 15/10. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr n Forum de Pessac : Des droits de l’enfant aux devoirs des adultes Conférence. Ce 5e rendez-vous des Forums de Pessac s’intéresse aux droits de l’enfants et aux devoirs des adultes avec une conférence donnée par Philippe Meirieu, professeur et spécialiste en sciences de l’éducation. 18:00 - Auditorium de la Médiathèque, Pessac - Entrée libre. Tél 05 57 02 21 09 www.mairie-pessac.fr n L’animal par le trait : représentations et symboliques (1450-1700) Conférence. Animée par Catherine Lisak, UFR des pays anglophones, Université de Bordeaux 3. 18:00 - Musée d’Aquitaine - 3€. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr

Dim 8/11 n Espèces d’espèces Projection-débat. 15:00 - Musée d’Aquitaine - 3€. Tél 05 56 01 51 00 www.bordeaux.fr


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Agenda Spirit #54 jeunes publics Sam 3/10

n Lisons ensemble Lecture. - de 4 ans. 10:30 - Médiathèque de Camponac, Pessac Entrée libre. Tél 05 56 15 83 90 www.mairie-pessac.fr n Ciné, goûtez ! - Pierre et le loup Projection animée. Le principe reste le même : une animation + un film + un goûter. Pierre et le loup de Suzie Templeton (à partir de 7 ans), précédée d’une animation musicale. 15:00 - Espace Culturel Georges Brassens , Léognan - 4€. Tél 05 56 46 06 55 n Astralala, Terre, Lune, Soleil Atelier scientifique. Du 3 octobre au 5 septembre 2010. Le soleil a rendez-vous avec la Lune dans le ciel d’Astralala. Jour et nuit. Nuit et jour. C’est la ronde du ciel. Terre, Lune et Soleil tournent, tournent et tournent encore. Décolle avec notre vaisseau spatial pour entrer dans la danse. Vers le ciel et au-delà. Regarde cette petite boule bleue dans l’espace. C’est notre planète, la Terre. La Lune tourne autour. Et le Soleil, très loin là-bas, qu’est-ce qu’il brille ! Viens vite ! Le voyage commence… Les mercredis et samedis à 15h, dimanches à 15h et à 16h30, séance sur réservation. 15:00 - Cap Sciences - 4€. Tél 05 56 01 07 07 www.cap-sciences.net

Lun 5/10

n Duo Rosario Spectacle musical. 9 - 12 ans. Céline Laly, chant. Mickaël Noël, guitare. Mise en scène : Olivier Prou. 20:00 - Ermitage-Compostelle, Le Bouscat - 4€. Tél 05 57 22 26 66 www.mairie-le-bouscat.fr

Mer 7/10

n Viens t’amuser au musée : Lettres et cachets, plaisir de l’écriture Stages et Ateliers. Pour les 6 à 12 ans. Observe le matériel d’écriture présenté dans le musée : écritoires, encriers, plumes et décors de lettres. À l’atelier « En t’inspirant d’une lettre d’époque, réalise un pli cacheté avec ton monogramme ». 14:00 - Musée des Arts décoratifs - 3€. Tél 05 56 10 14 00 n Ciné, goûtez! - Pierre et le loup Projection animée. Voir le 3/10 14:30 - Cinéma Rex, La Réole - 4.50-5.50€. Tél 05 56 46 06 55

les oreilles. 10:00 - La Caravelle, Marcheprime - 4-5€. Tél 05 57 71 16 35 La Caravelle n Bonheur d’une étoile Théâtre musical. 4 - 7 ans. Teatro All Improviso. Ce spectacle est un hommage poétique, sonore et visuel aux petites histoires que se racontent les enfants. Portraits, regards, petits mots,pensées subtiles et lieux secrets où ils s’abritent pour créer leur propre monde dans les replis de leur imagination. « Bonheur d’une étoile » croise performance picturale, vidéo et environnement sonore. Les compositions musicales jouées en direct à la harpe tissent l’atmosphère d’une douce rêverie. 10:30 et 15:00 - Centre Simone Signoret, Canéjan - 5-8€. Tél 05 56 89 38 93 www.signoret-canejan.fr n Viens t’amuser au musée : Métaux précieux Stages et Ateliers. Pour les 6 à 12 ans. Recherche, dans le musée, des objets d’or et d’argent. À l’atelier « Travaille le papier métal ». 14:00 - Musée des Arts décoratifs - 3€. Tél 05 56 10 14 00 n Super Cascadeur Humour. Mise en scène : Sébastien Mossière. 14:30 - L’Entrepôt, Le Haillan - 10-15€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n L’enfant invisible, un conte de la vallée des Moumine Lecture musicale. Cie Gardel. 14:30 - Médiathèque, Lège-Cap-Ferret - Entrée libre. Tél 05 56 60 81 78 www.lettresdumonde.com n Fifi Brindacier Lecture musicale. Cie Tran Thi Nam. 14:30 - Médiathèque Gérard Castagnéra, Talence - Entrée libre. Tél 05 56 84 78 90 www.lettresdumonde.com n Naomi Canard : « Ubuntu, contes de bonne espérance » Conte. 15:00 - Espace culturel Maurice Druon, Coutras - 3€. Tél 05 57 69 43 80

n Fifi Brindacier Lecture musicale. Cie Tran Thi Nam. 19:00 - Bibliothèque du Grand-Parc - Entrée libre. Tél 05 56 50 28 35 www.lettresdumonde.com

norvégien, révélé en France grâce à la publication de ses deux albums L’été de Garmann (Prix du meilleur album de la Foire de Bologne 2009 et Prix Sorcières 2009) et La rue de Garmann, aux éditions Albin Michel jeunesse. 15:00 - Librairie Comptines - Entrée libre. Tél 05 56 44 55 66 www.lettresdumonde.com n Fifi Brindacier Lecture musicale. Cie Tran Thi Nam. 16:30 - Bibliothèque des Capucins - Entrée libre. Tél 05 56 91 18 79 www.lettresdumonde.com n L’enfant invisible, un conte de la vallée des Moumine Lecture musicale. Cie Gardel. 17:00 - Bibliothèque de Saige, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 45 07 57 www.lettresdumonde.com

Sam 17/10

Dim 18/10

n Isidore & la plume bleue Conte. Dès 2 ans. Cie Marizibill & Atelier des Marionnettes. 15:30 - Ermitage-Compostelle, Le Bouscat - 2€. Tél 05 57 22 26 66 www.mairie-le-bouscat.fr

Jeu 15/10

n Les Jeunesses Musicales de France : « Sacrées Sorcières ! » Classique. 10:30 et 14:30 - Les Carmes, Langon - 4€. Tél 05 56 36 75 43 www.lescarmes.fr

Ven 16/10

n L’enfant invisible, un conte de la vallée des Moumine Lecture musicale. Cie Gardel. 10:30 - Médiathèque Michel Bézian, GujanMestras - Entrée libre. Tél 05 57 52 54 60 www.lettresdumonde.com n Bonheur d’une étoile Théâtre musical. 4 - 7 ans. Teatro All Improviso. Voir le 14/10. 11:00 - Chapelle de Mussonville, Bègles - 5€. Tél 05 56 49 95 95 www.mairie-begles.fr n Une lune entre deux maisons Théâtre. 4 - 7 ans. tCie du Réfectoire. D’après Suzanne Lebeau. 11:00 - Salle Le Galet, Pessac - 6-7€. Tél 05 56 45 69 14 www.mairie-pessac.fr n Fifi Brindacier Lecture musicale. Cie Tran Thi Nam. 11:00 - Médiathèque, Saint-Ciers-sur-Gironde - Entrée libre. Tél 05 57 32 84 36 www.lettresdumonde.com n Franklin & ses amis Spectacle musical. 14:00 et 17:00 - Théâtre Fémina - 24-30€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Stian Hole & Jean-Baptiste Coursaud Rencontre littéraire. Animée par Nathalie Ventax. Stian Hole, auteur illustrateur

n Franklin & ses amis Spectacle musical. 11:00 et 14:00 - Théâtre Fémina - 24-30€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr n Fifi Brindacier Lecture musicale. Cie Tran Thi Nam. 16:00 - Bibliothèque municipale, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 49 54 81 www.lettresdumonde.com

Mer 21/10

n Viens t’amuser au musée : Abracadabra, meuble transforme-toi ! Stages et Ateliers. Pour les 6 à 12 ans. Pars à la découverte des meubles à transformation du musée et cherche leurs tiroirs secrets. À l’atelier « Fabrique ton écritoire de bureau à secrets ». 14:00 - Musée des Arts décoratifs - 3€. Tél 05 56 10 14 00 n Annabelle Sergent : « »Bottes de prince et bigoudis » Conte. 6 - 10 ans. 14:30 - Théâtre Méliès, Villenave-d’Ornon - 5€. www.villenavedornon.fr n Cuentacuentos : « Leyendas de otoño » Conte. 16:00 - Instituto Cervantes, Burdeos - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11 www.box.fr

Ven 9/10

n Maria & l’oiseau Théâtre. Cie Opéra Light. 21:00 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 www.theatreenmiettes.org

Dim 11/10

n La petite maison Théâtre d’ombre. Cie La Petite Fabrique. 10:00 - Bibliothèque Saint-Augustin - Entrée libre. Tél 05 56 96 78 91 www.lettresdumonde.com

Mer 14/10

n Parapluie Théâtre d’objets. 6 mois à 4 ans. Cie Les enfants du Paradis. Comptines et mise en scène : Valérie Capdepont. Comédienne : Anne-Laure Gros. Ce petit théâtre d’objets est une variation sur les parapluies : un paraplume, un grand parapluie, un petit parapluie, un parapluie plein d’eau... Un manège de comptines autour du berceau, un jeu de matières et de couleurs pour les tout-petits à prendre avec les yeux et

Lun 26/10

n Viens t’amuser au musée : État de sièges... Stages et Ateliers. Pour les 6 à 12 ans. Stage sur deux jours sur le thème des sièges. 14:00 - Musée des Arts décoratifs - 3€. Tél 05 56 10 14 00

Mer 28/10

n Premier pas dans une galerie d’art Stages et Ateliers. Pour les enfants de 7 à 11 ans. Ateliers d’initiation à l’art, en partenariat avec le Petit Léonard sur le thème « Regards d’enfants sur Picasso ». Avec quoi les tableaux sont-ils faits ? Qu’est ce que l’abstrait ? Comment devient-on artiste ? Faut-il qu’un peintre soit mort pour être célèbre ? Autant de questions que les enfants se posent. Carré d’artistes y répond lors de ses ateliers d’initiation à l’art. Pour comprendre le rôle des couleurs, des formes, des perspectives, les différents styles, des différentes techniques, les enfants sont invités à regarder les oeuvres autrement. 14:00 et 15:00 - Carré d’artistes - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 52 88 04 n Viens t’amuser au musée : Le décor de marqueterie Stages et Ateliers. Pour les 6 à 12 ans. Découvre les décors des meubles marquetés du musée. À l’atelier « Recrée une marqueterie ». 14:00 - Musée des Arts décoratifs - 3€. Tél 05 56 10 14 00

Mar 3/11

n Dollan Dagis Marionnettes. - de 4 ans. C’est la rentrée pour Dollan… et surtout son premier jour à la crèche ! Pas évident de faire ses premiers pas en dehors de la présence protectrice de ses parents. Car dans cette drôle de crèche, la girafe a perdu sa queue, le lapin est peureux et le danseur de la rue Raffe est aussi touchant que pataud ! Les unes après les autres les charmantes marionnettes d’Eva Grytt sortent des boîtes et des recoins pour nous emmener dans un monde décalé et délicieux. 10:30 et 15:00 - Le Carré, Saint-Médard-enJalles - 5-7€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr

n Dollan Dagis Marionnettes. Voir le 3/11. 10:30 et 15:00 - Le Carré, Saint-Médard-enJalles - 5-7€. Tél 05 57 93 18 93 www.lecarre-lescolonnes.fr n Viens t’amuser au musée : Jasper Morrison s’invite au musée Stages et Ateliers. Pour les 6 à 12 ans. Dans chaque pièce du musée, ce grand designer anglais a placé un meuble de sa création. Retrouve-les tous. À l’atelier « Choisis un meuble créé par Jasper et dessine-le dans un nouvel environnement : ta chambre, ton école... Il peut alors avoir de nouvelles fonctions : une chaise devient une cabane, un socle pour faire des acrobaties, etc. ». 14:00 - Musée des Arts décoratifs - 3€. Tél 05 56 10 14 00

n L’enfant invisible, un conte de la vallée des Moumine Lecture musicale. Cie Gardel. 11:00 - Espace culturel Georges Brassens, Léognan - Entrée libre. Tél 05 57 96 01 33 www.lettresdumonde.com n La petite maison Théâtre d’ombre. Cie La Petite Fabrique. 15:30 et 16:30 - Médiathèque Jacques Ellul, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 15 83 90 www.lettresdumonde.com n Maria & l’oiseau Théâtre. Cie Opéra Light. 21:00 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 www.theatreenmiettes.org

Mar 13/10

n Duo Awelé : « Mon école de danse » Marionnettes. Dès 3 ans.. 16:00 - Espace François Mauriac, Talence 4-8€. Tél 05 56 84 78 82 www.ocet.fr

Mer 4/11

Sam 10/10

n Kirikou & Karaba Comédie musicale. D’après Michel Ocelot. Adaptation scénique, mise en scène et chorégraphie : Wayne McGreggor. 16:00 - Le Pin Galant, Mérignac - 25-35€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com

Sam 24/10

La félicité des astres Le spectacle du mois, c’est celui du Teatro all’ improviso, compagnie italienne déjà vue en région avec plusieurs spectacles (Les saisons de Pallina, Les deux reines) et bien connue des aficionados du jeune public. On peut se précipiter à leurs créations les yeux fermés : il s’agit toujours de pièces d’une qualité rare, tant dans l’interprétation que dans le propos. Le bonheur d’une étoile parle cette fois des enfants, de leur monde quotidien, où les pierres se transforment en escargot, où le moindre fil de fer devient prétexte à une pensée. Un monde déréalisé que chacun d’entre nous a déjà entrevu. Pas de spectacle grandiloquent, place à l’introspection, mais ô combien légère de l’enfance : les pinceaux dansent, les crayons esquissent, pastels et peintures aux couleurs de l’arc-en-ciel. Dario Moretti peint douze tableaux sous l’œil captivé du public. Il refait le monde, se joue des collisions de mots, donne vie à un univers onirique, en complicité avec la harpe de Cécilia Chailly, qui devance ou se joue de ses créations. Concert d’image et de sons, Le Bonheur d’une étoile est un hommage au regard décalé des enfants. C’est surtout le fruit du travail sensible de Dario Moretti, artiste de l’instant, qui arrive à nous faire pénétrer des mondes illusoires et fantasmagoriques en deux coups de pinceaux et de couleur. Le Bonheur d’une étoile, Teatro all’ improviso, de 4 à 7 ans. Mercredi 14 octobre, 10h30 et 15h, Centre Simone Signoret, Canéjan (33610). Renseignements 05 56 89 38 93 www.signoret-canejan.fr Samedi 17 octobre, 11h, chapelle de Mussonville, Bègles (33150). Renseignements 05 56 49 95 95 www.mairie-begles.fr

Ven 6/11

n Régis Lejonc Rencontre. Vernissage et grignotage, avec Régis Lejonc, à l’occasion de la parution, aux éditions Thierry Magnier, de Quelles couleurs ! un album nuancier... Exposition du 20 octobre au 20 novembre, d’originaux de Quelles couleurs !. 18:00 - Librairie Comptines - Entrée libre. Tél 05 56 44 55 56

Sam 7/11

n Oscar fait son Carnaval Goûter. En partenariat avec HiBoBiBo Bordeaux, créateur de costumes enfants. Petites lectures thématiques, défilé d’enfants costumés, rencontre/présentation de la créatrice, Goûter. Costume souhaité pour les participants (les libraires se déguiseront aussi). 15:00 - Librairie Oscar Hibou - Entrée libre. Tél 05 56 44 31 11 n Haut les mots ! Vous êtes cernés ! Atelier. 6 - 10 ans. 15:00 - FRAC-Collection Aquitaine - 2-3€. Tél 05 56 24 71 36 www.frac-aquitaine.net


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Agenda Spirit #54

Le choix de la rédaction

PATRIMOINE

Fantastique

Halte aux rumeurs !

Le duc d’Epernon ne devait pas toute sa magnificence aux prodigalités d’Henri III. Il était grand. Et beau et fort. Le 10 et 11 octobre, son valet, Girard, s’emploiera à redorer son blason. Tandis qu’à l’abbaye de la Sauve Majeure, jacquets et coquillards déjoueront énigmes et embûches. Dès 5 ans. Monument jeu d’enfant, samedi 10 et dimanche11 octobre, au Château de Cadillac (05 56 62 69 58) et à l’Abbaye de la Sauve Majeure (05 56 23 01 55).

Et si les artistes étaient les nouvelles fées ? Un peu à la manière de Duchamp, histoire de voir du merveilleux et de la poésie même dans des objets du quotidien, le CAPC inaugure une expo dédiée aux bambins. Intégralement à leur hauteur, dans une ambiance douce et sucrée, mais avec quelques portraits de monstres et de petits objets inquiétants, quand même. On aime se faire peur quand on est un enfant. Dès 6 ans. Où sont passées les fées ?, jusqu’au 3 janvier 2010, CAPC. Renseignements 05 56 00 81 50 www.bordeaux.fr

Pelouse

Une exposition sur les animaux qui peuplent nos jardins et nos balcons. Hérissons, papillons, coccinelles, oiseaux, abeilles, lombrics... objets de curiosité pour les tout-petits, ce sont aussi des aides précieuses pour les jardiniers…L’exposition se poursuit logiquement en extérieur, dans le jardin. Dès 2 ans.

EXPOS

Y’a d’la vie au jardin ! jusqu’au 30 octobre, Maison de la nature, Gradignan (33170). Renseignements 05 56 89 51 74.

1+1

Pourquoi une balle va plus vite que l’autre ? Quel rapport entre des dés et Mozart ? Cette exposition est constituée d’une suite de manipulations pour faire des maths en s’amusant, et renvoie à plusieurs concepts mathématiques comme la perspective, la translation ou la symétrie. Dès 6 ans. Les maths à portée de mains, du samedi 10 octobre au dimanche 10 janvier 2010, Cap sciences. Renseignements 05 56 01 07 07 www.cap-sciences.net

SPECTACLES

Il ne faut pas

Il ne faut pas s’asseoir sur la maîtresse de maison, pas mettre ses coudes (et encore moins les genoux) à table, ne pas manger avec les couverts de son voisin… Quoique… Charlotte Brocard a inventé de nouvelles bonnes manières pour « manjouer ». un détournement hilarant pour une série de vidéos autour du jeu et du geste à table. Dès 6 ans. On ne joue pas à table, du mardi 20 octobre au vendredi 27 novembre, Conseil régional d’Aquitaine. Renseignements 05 57 57 80 00

Mister K.

C’est une comédie musicale, oui mais orchestrée par Michel Ocelot et compte sur des compositeurs et des interprètes de taille : Oxmo Puccino, Rokia Traoré, Youssou N’Dour. Sûr que les papas apprécieront la sorcière. Et les mamans ? Une fois passé de l’état marionnette à l’homme adulte, on dévore Kirikou des yeux. Kirikou et Karaba, dimanche 11 octobre,16h, Le Pin Galant Mérignac (33700). Renseignements 05 56 96 78 91

Les Mercredis du Bouscat

C’est dit ! Le Bouscat remet en route les mercredis des toutpetits : une fois par mois, les bambins de 0 à 6 ans vont voir un spectacle à l’Ermitage-Compostelle. Ce mois-ci, Isidore et la plume bleue par la compagnie Marizibill pour les plus de 2 ans. L’histoire d’un canard un peu canaille et téméraire prêt à tout pour s’emparer d’une plume. Isidore et la plume bleue, mercredi 14 octobre, 15h30, salle Ermitage-Compostelle, Le Bouscat (33110) Renseignements 05 57 22 26 66 www.mairie-le-bouscat.fr

Il était une fois

Villenave d’Ornon accueille Bottes de Prince et Bigoudis de la pétulante Annabelle Sergent, qu’on ne présente plus. Une version inédite de Blanche Neige, qui envoie l’aimé et son baiser aux oubliettes et réduit à néant le mythe du Prince charmant. Enfin. Vive Calamity Jane ! Dès 7 ans. Bottes de Prince et Bigoudis, mercredi 21 octobre, 14h30, Théâtre Mélies, Villenave-d’Ornon (33140). Renseignements 05 57 99 52 24 www.villenavedornon.fr/

À l’ombre d’une histoire

À corps et à cris

Samedi 10 octobre, à 15h30 et 16h30, Médiathèque Jacques Ellul, (Pessac 33600). Mardi 13 octobre, à 10h, à la Bibliothèque de Saint-Augustin. Renseignements 05 56 96 71 86.

À corps et à cris Mardi 20, mercredi 21 et vendredi 23 octobre, 20h, Molière Scène d’Aquitaine. Renseignements 05 56 00 85 95

Une valise minuscule qui s’articule et découvre un théâtre d’ombre, deux comédiennes hors pair (Betty Heurtebise et Sonia Millot) et des contes aussi vieux qu’Esaü. Le tout donne un spectacle ciselé qui fait rire les parents et laisse les enfants bouche bée. Dès 5 ans.

Ils sont quatre, jouent de leurs pieds, de leurs mains, de leur corps et leur voix suit en rythme. Ils s’amusent autant que le public dans la salle. C’est de la danse, mais pas seulement, des percussions, mais pas seulement : on chuchote, on crie, on souffle, on claque des talons et c’est jubilatoire.

La Véritable histoire du chat botté Pascal Hérold, Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff MK2 Hormis la volonté de jouer au plus malin face à la suprématie, certes contestable, de Pixar et consorts, il est difficile de comprendre la motivation du couple Deschamps/ Makeîeff, créateurs des mythiques Deschiens, à l’origine de cette triste relecture d’un des plus beaux joyaux de Charles Perrault. Quelle idée de faire subir au plus sympathique félin de la littérature française les outrages de la 3D ? Pourtant, quand on y songe un instant : un chat qui parle, porte des bottes, fait montre de raison et aide le troisième fils d’un meunier à combattre un ogre pour devenir l’époux de la princesse du royaume, quelle merveille ! Et là, patatras, fi du merveilleux ! On plaint le matou rusé qui hisse son maître au rang de marquis de Carabas afin d’accomplir son rêve secret. Pauvreté des dialogues, anachronismes, mollesse de l’action, laideur de l’animation, musique horripilante… Inutile de se voiler la face, cette adaptation est une catastrophe. Heureusement, on peut (re)lire jusqu’à satiété Perrault. [Monsieur Toutou]




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