Cette collection, destinée à publier le premier recueil d’un poète, est parrainée par une compagnie de théâtre, « Jeunes plumes et Cie ». Pour une rencontre vivante avec le public…
« Je t’avais promis une caresse chaque soir désormais, ce sera un poème »
/ Stéphane Bataillon, Où nos ombres s’épousent Dans la collection « L’autre langue »
/ Salah Al Hamdani, Le Balayeur du désert / Oscar Mandel, Cette guêpe me regarde de travers
Stéphane Bataillon Où nos ombres s’épousent
Collection « Jeunes plumes »
Stéphane Bataillon
Où nos ombres s’épousent
/ James Noël, Des poings chauffés à blanc Dans la collection « Soleil noir »
/ Jeanine Baude, Juste une pierre noire
Le choix de l’éditeur Je suis heureux de publier le premier recueil de Stéphane Bataillon. Retenez bien ce nom. L’auteur de ce livre, né à Paris en 1975, d’une mère égyptienne et d’un père français, n’est ni un poète maudit ni un homme en exil. Avec lui, nulle entrée tapageuse en littérature, nulle propension à faire parler de soi sans avoir rien à dire. Stéphane a juste perdu celle qu’il aimait. Que dire de plus ? Il aurait pu s’enfermer dans un silence fracassé, il ne l’a pas fait. Son chant pouvait devenir le lamento d’un être inconsolable, il ne l’est pas. Limpide et profonde, sa poésie est de celles que ne renieraient ni Guillevic ni Claude Vigée. Elle parle juste et parle vrai. Peut-être ceux qui la liront se sentiront-ils aussi deux fois vivants.
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10 euros
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www.editions-brunodoucey.com
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Où nos ombres s’épousent
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Où nos ombres s’épousent est le sixième ouvrage publié par les Éditions Bruno Doucey Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre
Éditions Bruno Doucey Fontaine O Livres 85, rue de la Fontaine-au-Roi 75011 Paris www.editions-brunodoucey.com Partenariat : « Jeunes plumes et Cie » Théâtre et écritures vivantes www.jeunesplumes.net © Éditions Bruno Doucey, 2010 isbn : 978-2-36229-007-7
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Stéphane Bataillon
Où nos ombres s’épousent
Éditions Bruno Doucey
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Ă€ S., pour la vie
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J’avais pensé partir avant la fin du jour Éviter les remous pour m’en aller léger et n’encombrer personne Mais je dois me résoudre à rattacher la barque aux lourds anneaux du port car ce soir il est tard Trop pour prendre la mer.
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Je n’ai pas la douleur Je n’ai pas le besoin et je n’ai pas l’exil J’ai juste perdu celle que j’aimais.
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Que personne ne vienne effleurer la plaie vive De l’espace pour les cris Qu’ils prennent le pouvoir Et remettre à plus tard les étreintes silencieuses Infini des regards qui ne sont pas les siens Il reste un lien ténu qu’on consolidera Quand le temps finira par nous appartenir Quand nous surmonterons.
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Engloutir la matière sans être rassasié Vouloir que tout ressemble au vide que l’on porte Que l’on s’y reconnaisse.
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Il commence à faire froid les jours doivent s’assombrir pour mieux recommencer On rêve de s’accroupir dans une pièce vide autour d’un thé brûlant Et qu’une cérémonie entre nos deux regards puisse accueillir l’hiver.
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Rien n’est à préserver et rien n’est à détruire dans cette chambre de pierre Seule l’épouse de l’ombre peut y sculpter le temps.
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Lorsque les pluies s’abattent et creusent encore la plaie Qu’elles violent le rythme lent de nos débuts de larmes Quand le village se tait Il faut trouver le mot qui saura engranger la force suffisante Qui pourra maintenir.
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Bien sûr, l’asphyxie Bien sûr, le pourquoi crier sans voix au fond de l’ombre Mais quelque chose qui nous dit d’attendre Que nous devrons nommer Quelque chose de simple.
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Du même auteur
Guillevic, Humour blanc (choix des textes et avant-propos), Seghers, coll. « Seghers Jeunesse », 2008. Poésies de langue française, 144 poètes d’aujourd’hui autour du monde, anthologie présentée avec Sylvestre Clancier et Bruno Doucey, Seghers, 2008.
Retrouvez la poésie de Stéphane Bataillon tout au long de l’année sur son site : www.stephanebataillon.com
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Cet ouvrage a été achevé d’imprimer en septembre 2010 pour le compte de Bruno Doucey poète, éditeur de poètes sur les presses de emd s.a.s. Conception graphique Dans les villes
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Dépôt légal : septembre 2010 Numéro d’imprimeur : 23811
/// Imprimé en France
Cet ouvrage est imprimé, pour l’intérieur, sur papier Munken print cream 80 g des papeteries Artic Paper, dont les usines ont obtenu la certification environnementale iso 14001 et opèrent conformément aux normes ecf et emas.
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Cette collection, destinée à publier le premier recueil d’un poète, est parrainée par une compagnie de théâtre, « Jeunes plumes et Cie ». Pour une rencontre vivante avec le public…
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/ Salah Al Hamdani, Le Balayeur du désert / Oscar Mandel, Cette guêpe me regarde de travers
Stéphane Bataillon Où nos ombres s’épousent
Collection « Jeunes plumes »
Stéphane Bataillon
Où nos ombres s’épousent
/ James Noël, Des poings chauffés à blanc Dans la collection « Soleil noir »
/ Jeanine Baude, Juste une pierre noire
Le choix de l’éditeur Je suis heureux de publier le premier recueil de Stéphane Bataillon. Retenez bien ce nom. L’auteur de ce livre, né à Paris en 1975, d’une mère égyptienne et d’un père français, n’est ni un poète maudit ni un homme en exil. Avec lui, nulle entrée tapageuse en littérature, nulle propension à faire parler de soi sans avoir rien à dire. Stéphane a juste perdu celle qu’il aimait. Que dire de plus ? Il aurait pu s’enfermer dans un silence fracassé, il ne l’a pas fait. Son chant pouvait devenir le lamento d’un être inconsolable, il ne l’est pas. Limpide et profonde, sa poésie est de celles que ne renieraient ni Guillevic ni Claude Vigée. Elle parle juste et parle vrai. Peut-être ceux qui la liront se sentiront-ils aussi deux fois vivants.
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