Kunsthaus Zürich 2025 FR

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BIENVENUE AU KUNSTHAUS!

Horaires d’ouverture

Mar / mer, ven – dim 10h – 18h

Jeu 10h – 20h kunsthaus.ch/fr/ besuch-planen/besucherinfos

Jours fériés 10h – 18h

26 / 30 décembre 2024

Pâques 18 – 21 avril 2025

1er mai 2025

Ascension 29 mai 2025

Pentecôte 7 – 9 juin 2025

1er août 2025

26 / 29 décembre 2025

2 janvier 2026

Jours fériés 10h – 16h

24 / 31 décembre 2024

24 / 31 décembre 2025

Fermeture

Lundi (sauf: voir plus haut)

25 décembre 2024

1er janvier 2025

25 décembre 2025

1er janvier 2026

Billets d’entrée

Tarifs actuels sur tickets.kunsthaus.ch

En couverture: détails de Roman Signer, Piaggio sur tremplin, 2003; Monster Chetwynd, Lantern Fly (Pastoral), 2021; Vincent van Gogh, Cabanes blanches aux Saintes-Maries, 1888

Agenda

Dates et manifestations actuelles sur kunsthaus.ch/fr/besuchplanen/programm

Accès

Depuis la gare centrale de Zurich: tram 3 ou bus 31 jusqu’à l’arrêt «Kunsthaus»

Adresse et informations

Heimplatz, 8001 Zurich kunsthaus.ch

Direction et administration

Tél. +41 (0)44 253 84 84 info@kunsthaus.ch

Bibliothèque

Rämistrasse 45, 8001 Zurich

Lun – ven 13h – 18h

Tél. + 41 (0)44 253 85 31

Collection d’arts graphiques

Salle d’étude

Lun – ven sur réservation

Tél. +41 (0)44 253 85 39

Éditeur

Zürcher Kunstgesellschaft

Case postale, 8024 Zurich

Tirage: 140 000 exemplaires

Sous réserve de modifications

COLLECTION

Chefs-d’œuvre sur papier d’Albrecht Dürer à Dieter Roth

WILHELM LEHMBRUCK –LES DERNIÈRES ANNÉES En dialogue avec Yves Netzhammer

Nouvelle exposition

À partir du 29 novembre 2024

À partir du 18 janvier 2025 REFIK ANADOL 14.11.25 – 8.3.26 LYGIA CLARK

À partir de décembre 2024 RECOLLECT!

Yto Barrada, Wu Tsang et Wolfgang Laib

À partir de novembre 2024

ART POUR TOUS

Foyer Haefner & jardin

Pacita Abad Monster Chetwynd

CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR

Le Kunsthaus Zürich est un lieu aux multiples facettes. Notre musée réunit plus de huit siècles d’histoire de l’art dans quatre bâtiments différents. À chaque visite, il offre un véritable voyage dans l’espace et le temps. Sa collection s’étend du Moyen Âge à l’époque actuelle, de Rembrandt à Sonja Sekula et Sylvie Fleury en passant par Monet, Manet, Munch et Giacometti. Le programme met aussi bien à l’honneur l’iconique Vincent van Gogh dialoguant avec l’artiste contemporain Matthew Wong, que le héros suisse Roman Signer, sans négliger le travail conceptuel de la Brésilienne Lygia Clark et les sculptures ludiques de Monster Chetwynd. Il couvre un large éventail d’expressions artistiques – de la peinture et de la tapisserie murale à la vidéo et au film, de la Porte de l’Enfer à la Forêt de pixels. Des œuvres dont la beauté nous enchante et des expositions qui nous «interpellent» et nous incitent à réfléchir aux temps mouvementés que nous traversons, mais aussi à l’histoire complexe qui nous a précédés.

Voilà toute la richesse de notre palette pour 2025! Elle marie l’ancien et le familier avec le nouveau et l’inattendu, toujours sous le signe de la curiosité et de la joie. Le programme 2025 vous invite à un périple à travers plusieurs continents artistiques.

Nous vous souhaitons un très beau voyage!

Ann Demeester, directrice –au nom de toute l’équipe du Kunsthaus

Bâtiment Chipperfield, expositions

MATTHEW WONG –VINCENT VAN GOGH

La peinture en dernier recours

Auteur de saisissants paysages, l’artiste sino-canadien Matthew Wong (1984 Toronto – 2019 Edmonton) est devenu un phénomène juste avant son décès précoce. Venu en autodidacte à la peinture, Wong a acquis une notoriété internationale en un laps de temps étonnamment court.

Son œuvre est essentiellement composée de paysages lyriques d’une grande puissance évocatrice, parfois empreints de mélancolie. Fruits de son imagination, ils s’inspirent tout autant de la peinture chinoise traditionnelle que de l’art occidental. Wong a été particulièrement marqué par Vincent van Gogh (1853 Zundert – 1890 Auverssur-Oise). Son influence se ressent dans le style et les motifs de Wong, mais c’est tout aussi vrai de certains éléments de sa

Matthew Wong, Starry Night, 2019
Matthew Wong Foundation, © 2024 ProLitteris, Zurich

25.10.24 – 16.2.25

Bâtiment Pfister, grande salle d’exposition

MARINA ABRAMOVI

C

biographie. Les deux artistes étaient autodidactes, ont appris le dessin et la peinture par leurs propres moyens, et affrontaient d’importantes difficultés psychiques.

L’exposition s’organise autour des parallèles stylistiques et biographiques entre Wong et van Gogh. Elle fait découvrir, pour la première fois en Suisse, environ 40 peintures et dessins de Wong. Une douzaine de chefs-d’œuvre de van Gogh complète l’ensemble.

Conçue par le Musée Van Gogh d’Amsterdam, cette exposition est présentée au Kunsthaus sous une forme légèrement retravaillée. Elle sera ensuite accueillie à l’Albertina, à Vienne.

Marina Abramovic´ est l'une des plus importantes artistes contemporaines. Née en 1946 à Belgrade, elle a réalisé des performances légendaires qui sont entrées dans l’histoire (de l’art). L’exposition au Kunsthaus Zürich présente l’œuvre de cette artiste sans pareille et montre d’importants travaux datant de toutes les phases de ses plus de 55 ans de carrière.

Marina Abramovic´ n’a cessé de sonder les limites de sa propre résistance physique et psychique – et invité le public à partager avec elle ses expériences. Ses œuvres sont un défi pour elle-même et le public. Ou comme elle le dit elle-même: «Je suis une artiste performeuse, je voudrais créer quelque chose avec quoi le public

Vincent van Gogh, Cabanes blanches aux Saintes-Maries, 1888 Kunsthaus Zürich, don de Walter Haefner, 1995
Marina Abramovic´, The Spirit in Any Condition Does Not Burn, 2011
© Courtesy of the Marina Abramovic´ Archives / 2024, ProLitteris, Zurich

Bâtiment Moser, cabinet

ALBERT WELTI

et l’art du fantastique

puisse interagir, quelque chose qu’il puisse sentir, dont il puisse faire l’expérience avec l’énergie qui lui est propre.»

Cette première grande rétrospective de Marina Abramovic´ en Suisse est conçue en étroite collaboration avec l’artiste. Elle est réalisée en coopération avec la Royal Academy de Londres, le Stedelijk Museum d’Amsterdam et le Kunstforum de Vienne.

Les tableaux d’Albert Welti, en particulier sa «Walpurgisnacht» (Nuit de Walpurgis), sont bien connus des habitués du Kunsthaus. On sait moins que Welti (1862 Zurich – 1912 Berne) s’est beaucoup intéressé à la possibilité d’une amplification visionnaire de la perception, notamment dans ses gravures. Le Kunsthaus possède un large éventail de l’œuvre graphique de l’artiste: de l’espièglerie fantaisiste qu’il exprimait dans des gravures utilitaires plutôt petites aux chefsd’œuvre de fantaisie grand format. Il est possible que l’aspect spectral et démoniaque qui caractérise nombre de ses estampes trouve en partie son origine dans l’influence de son professeur, Arnold Böcklin. Mais cela ne suffit pas à les expliquer.

Notre exposition replace les estampes de Welti, qui ne cessa de se référer à l’art ancien, dans le panorama plus large de l’art fantastique de 1750 à 1900.

Marina Abramovic´, Counting the Rice, 2015 Performance live avec public, MONA, Tasmanie
© Courtesy of the Marina Abramovic´ Archives / 2024, ProLitteris, Zurich
Albert Welti, Walpurgisnacht (Hexensabbat), 1897 Kunsthaus Zürich

Bâtiment Chipperfield, collection

UN AVENIR POUR LE PASSÉ

Collection Bührle: art, contexte, guerre et conflit

Depuis l’automne 2023, le Kunsthaus Zürich propose une nouvelle exposition de la Collection Emil Bührle. L’industriel de l’armement Emil Bührle a constitué une grande collection d'art entre 1936 et 1956. À sa mort, elle comprenait 633 œuvres du Moyen Âge à l’art moderne. L'accent de la collection est mis sur la peinture des impressionnistes. Organisée en plusieurs phases, l’exposition sera montrée jusqu’en octobre 2025. Elle a été élaborée par une équipe interdisciplinaire, et son principe consiste à intégrer et à confronter différentes interprétations et perspectives. Les controverses autour de cette collection portent sur des œuvres qui ont appartenu à des juifs persécutés pendant la période nazie. Un autre point qui fait débat est que Bührle, chef d'entreprise, a construit sa fortune en grande partie avec la vente d’armes, notamment à l’Allemagne nazie. L’exposition présente des œuvres d’art, le contexte historique et des portraits d’anciens et anciennes propriétaires dont elle retrace le destin, mais elle crée aussi des espaces de réflexion et de dialogue actif avec le public. Elle fait par ailleurs état des liens étroits qui ont

uni pendant des décennies la Zürcher Kunstgesellschaft (association faîtière du Kunsthaus Zürich) à Bührle. La présentation réserve une place de choix au débat qui a cours actuellement en Suisse autour de la recherche de provenance et de solutions justes et équitables concernant les biens culturels soustraits pendant les persécutions nazies (= art spolié). Ce terme fait référence aux biens culturels que les nazis ont confisqués à leurs propriétaires, principalement juifs, entre 1933 et 1945. Des œuvres vendues sous la contrainte en dehors de la zone du pouvoir nazi, qualifiées jusqu'à présent en Suisse de «biens en fuite», peuvent également en faire partie.

La forme actuelle de l’exposition réagit à deux événements majeurs: à la mi-juin 2024, sur ordre de la Fondation Bührle, cinq œuvres de la collection ont dû être retirées de l’exposition. Pour ces œuvres, des solutions doivent être recherchées avec les ayants droit des anciens propriétaires juifs. De même, le rapport de l’historien suisse Raphael Gross et de son équipe, publié fin juin 2024, a laissé des traces dans l’exposition. Gross avait été mandaté par la ville et le canton de Zurich ainsi que par la Zürcher Kunstgesellschaft pour examiner les recherches de provenance réalisées par la Fondation Bührle, puis formuler des recommandations concernant certaines œuvres.

Polyphonie et résonances
Photos © Franca Candrian, Kunsthaus Zürich

Bâtiment Pfister, grande salle d’exposition

ROMAN SIGNER

Roman Signer (*1938 Appenzell) est l’un des artistes suisses contemporains les plus importants. Ses œuvres pleines d’humour, qui nous font redécouvrir le monde et ses objets quotidiens sous un angle ludique et rafraîchissant, lui ont valu une notoriété internationale. Au cours de ses plus de 50 ans de carrière, ses travaux ont été présentés dans d’importants musées et dans des expositions audacieuses aux quatre coins du monde. Après ce parcours impressionnant, nous nous réjouissons de montrer l’œuvre de cet artiste dans une rétrospective unique, dans la grande salle d’exposition du Kunsthaus Zürich.

Les événements artistiques que Roman Signer construit pour nous sont un mélange détonant de processus, de jeu, d’expérimentation et d’étonnement. Les phénomènes physiques élémentaires, le contrôle et le dégagement d’énergie y jouent un rôle central – tout comme l’humour irrésistible caractérisant ses agencements qui ne cessent de surprendre.

L’exposition montre des œuvres de toutes les phases de son travail créatif. Elle n’est cependant pas conçue comme une rétrospective classique, mais comme une installation globale, dans laquelle les œuvres, grâce à une disposition spatiale spécialement mise au point pour la grande salle d’exposition, entament un dialogue. De nouveaux liens entre les différentes périodes se manifestent ainsi.

Roman Signer, Due Ombrelli, 2016 Nuoro, Sardaigne, Italie, photo: Barbara Signer, © Roman Signer
Roman Signer, Piaggio sur tremplin, 2003 Ski jump, Chochołów, Pologne, photo: Rudolf Steiner / videocompany.ch, © Roman Signer

Bâtiment Chipperfield, expositions

MONSTER CHETWYND

Avec ses performances carnavalesques qui rappellent les mystères et les jeux médiévaux tout en reprenant des thèmes de l’histoire de l’art et de la pop culture, Monster Chetwynd (*1973 Londres, vit et travaille à Zurich), que l’on a connue auparavant sous les noms de Lali, Spartacus ou Marvin Gaye Chetwynd, s’est imposée sur la scène internationale dans les années 2000. En 2012, elle a été la première artiste performeuse à être nominée pour le fameux Prix Turner et elle est aujourd’hui l’une des figures de proue de la performance contemporaine.

Mais l’œuvre de Chetwynd comporte aussi bien d’autres aspects: de la peinture, de la sculpture, des installations et des films. Sa pratique artistique consiste à puiser aux sources culturelles les plus diverses et à les combiner pour faire surgir du nouveau. L’humour, la curiosité et la collaboration sont des caractéristiques importantes de son travail.

Cette exposition réalisée en coopération avec le commissaire Raphael Gygax montrera pour la première fois en Suisse toute l’ampleur de l’œuvre de Chetwynd. Plus de 60 travaux datant des 25 dernières années s’associeront à une architecture immersive.

Monster Chetwynd, Lantern Fly (Pastoral), 2021 Courtesy l’artiste et Galerie Gregor Staiger, Zurich / Milan, © Monster Chetwynd
Monster Chetwynd et Esther Teichmann, Phantasie Fotostudio II, 2018
© Monster Chetwynd et Esther Teichmann. Courtesy les artistes. Photo: Esther Teichmann

Bâtiment Moser, cabinet

SUZANNE DUCHAMP

Suzanne Duchamp (1889 Blainville-Crevon – 1963 Neuilly-sur-Seine) a laissé une œuvre saisissante, mais si elle figure dans des collections mondialement célèbres, elle reste aujourd’hui inconnue du grand public. Sœur de Marcel Duchamp, de Raymond DuchampVillon et de Jacques Villon, elle était au fait des dernières tendances et a elle-même donné des impulsions originales à l’histoire de l’art. Son langage visuel, tout en subtilité et en finesse, est énigmatique, plein d’humour et esthétique – association peu connue dans le mouvement Dada. Et quelle ville conviendrait mieux que Zurich, ville natale de Dada, pour rendre enfin hommage à cette œuvre?

En 1983, une exposition lui avait été consacrée au Centre Pompidou de Paris en coopération avec la Kunsthalle Bern, intitulée «Tabu Dada». Avec la commissaire invitée Talia Kwartler, nous dédions à présent la première rétrospective à cette artiste aux multiples facettes, longtemps restée dans l’ombre de ses frères. Bon nombre des 60 œuvres qui la composent seront présentées au public pour la première fois.

Bâtiment Chipperfield, expositions

WILHELM

LEHMBRUCK –LES DERNIÈRES ANNÉES

En dialogue avec Yves Netzhammer

Wilhelm Lehmbruck (1881 Duisbourg – 1919 Berlin), l’un des sculpteurs majeurs de sa génération, quitta l’Allemagne en 1916 pour se rendre à Zurich. À l’époque de la Première Guerre mondiale, la ville était devenue le lieu de rencontre des artistes internationaux. Dans ce contexte stimulant, Lehmbruck porte son art à un nouveau sommet. Dans ses dernières œuvres, notamment, il apparaît en visionnaire, indiquant par ses sculptures «mentales» la nouvelle direction à suivre. Dans cette exposition, il rencontre le célèbre artiste suisse Yves Netzhammer (*1970 Schaffhouse), interlocuteur du temps présent. Ses dessins, installations et films créés à l’aide de l’ordinateur fascinent par la puissance corporelle qui s’en dégage et leur narration picturale. Netzhammer créera de nouveaux travaux et concevra la scénographie de l’exposition.

Exposition réalisée en coopération avec le Kunstmuseum Moritzburg de Halle (Saale), en collaboration avec le Musée Lehmbruck de Duisbourg.

Suzanne Duchamp, Fabrique de joie, 1920 Galerie 1900 – 2000, Paris, © Suzanne Duchamp / 2024, ProLitteris, Zurich
Wilhelm Lehmbruck, Tête d’un penseur, 1918 Musée Lehmbruck, Duisbourg, photo: Dejan Saric

FAIRE IMPRESSION

Chefs-d’œuvre sur papier d’Albrecht Dürer à Dieter Roth

Il y a dix ans, la collection d’arts graphiques célébrait son centenaire en montrant au public quelques-uns de ses plus beaux dessins.

Aujourd’hui, nous présentons des travaux tirés du riche fonds d’estampes. La gravure n’a pas pour seule fonction la reproduction, loin de là. Le travail des encres, le jeu des lignes et des surfaces a toujours aussi des qualités autonomes.

Notre sélection comprend des artistes qui par leurs travaux ont littéralement «fait impression» sur les générations suivantes en établissant de nouveaux standards dans la technique de la gravure: de Dürer à Munch et à Kollwitz, de Rembrandt et Goya à Roth. Ce «tour d’horizon» comprendra par ailleurs tous les formats, du XS au XL. Nous avons voulu éviter toute hiérarchisation des œuvres par la taille. Car de fait, il n’est pas rare que l’attrait d’une estampe ne se révèle que par l’observation des moindres détails.

Bâtiment Pfister, grande salle d’exposition 14.11.25 – 8.3.26

LYGIA

CLARK

La Brésilienne Lygia Clark (1920 Belo Horizonte – 1988 Rio de Janeiro), l’une des artistes majeures de l’Amérique du Sud, a radicalement renouvelé la notion d’art. Principale représentante du «Neoconcretismo», créé en 1959 à Rio de Janeiro, elle a défendu une expérience artistique organique, qui intègre la personne dans l’œuvre et la fait prendre part elle-même au travail. Par ses installations demandant à être activées, touchées, parcourues, Clark a bouleversé la conception courante de la sculpture et continue à élargir la notion d’art pour en faire une expérience holistique.

Bravant la suprématie de l’expressionnisme abstrait puis du pop art, Clark a réussi à imposer ses idées anti-conventionnelles,

Lygia Clark, Le Je et le Tu: Vêtements
Edvard Munch, Tête contre tête, 1905 Kunsthaus Zürich, 1950

COLLECTION

Expositions et projets

ce qui, dans le contexte de la dictature militaire au Brésil (1964 – 1985), est tout à fait remarquable. Clark a dit à ce propos: «Pour moi, la création artistique, c’est se développer soi-même en tant qu’être humain, ce qui est le plus important. L’art ne devrait chercher à imiter aucun nom ou concept.» À notre époque dont les maîtres mots sont la dématérialisation et la mondialisation, ses œuvres s’adressent plus que jamais à tous les sens. Notre rétrospective est la première dans l’espace germanophone, et la plus grande jamais organisée depuis celle du MoMA de New York en 2014.

Rétrospective réalisée en coopération avec la Neue Nationalgalerie de Berlin, en collaboration avec l’Associação Cultural Lygia Clark de Rio de Janeiro. Elle s’accompagne d’une présentation distincte réalisée en collaboration avec le musée Haus Konstruktiv, qui se concentre sur la connexion entre la Suisse et le Brésil et plus particulièrement sur l’influence du Concret zurichois Max Bill sur Lygia Clark et sa génération, et leur émancipation vis-à-vis de Max Bill.

NOUVELLE EXPOSITION COLLECTION HUBERT LOOSER

À partir du 29 novembre 2024

Bâtiment Chipperfield, collection

Par les œuvres de l’expressionnisme abstrait, du minimalisme et de l’arte povera qu’elle rassemble, la Collection Hubert Looser est unique à Zurich. Depuis l’ouverture du bâtiment Chipperfield à l’automne 2021, 70 œuvres dans la collection zurichoise de l’entrepreneur et philanthrope Hubert Looser sont présentées en sélection à titre de prêt permanent.

Le collectionneur Hubert Looser s’intéresse en particulier au dialogue entre l’art américain et l’art européen, que sa collection révèle par des associations surprenantes. La première présentation de cette collection (automne 2021 – automne 2024) mettait surtout en valeur un ensemble remarquable de chefs-d’œuvre de Willem de Kooning, une série d’œuvres d’Ellsworth Kelly, d’Agnès Martin et de Donald Judd, mais aussi des œuvres de Cy Twombly, Lucio Fontana, Yves Klein et Fabienne Verdier.

Lygia Clark, Trepante versão 1, 1965 Jones Bergamin, © Estate Lygia Clark
Anselm Kiefer, La Toison d'or, 1997
Fondation Hubert Looser, en prêt permanent au Kunsthaus Zürich
© Anselm Kiefer

COLLECTION

Expositions et projets

La deuxième présentation, qui ouvre au public fin novembre 2024, accorde toujours une place de choix à Willem de Kooning, artiste majeur de la collection. Mais à ses côtés, elle met davantage l’accent sur des propositions européennes comme celles d’Anselm Kiefer et de Sean Scully. L’une des icônes de l’arte povera, Giuseppe Penone, est mise à l’honneur dans deux salles, avec des sculptures, une installation et des dessins.

COLLECTION

Expositions et projets

RECOLLECT!

Dans la série «ReCollect!», nous invitons des artistes d’aujourd’hui à se pencher sur la collection du Kunsthaus et à en présenter leur vision, en tant qu’artistes ou commissaires d’expositions. Ils ouvrent ainsi de nouvelles perspectives et interrogent le canon habituel ou le reformulent en lui insufflant un nouvel enthousiasme.

YTO BARRADA

À partir du 13 décembre 2024, RDC bâtiment Müller

Dans sa contribution à ReCollect!, l’artiste franco-marocaine Yto Barrada (*1971 Paris) présente la diversité des médias auxquels elle recourt. Des installations vidéo, des collages et des travaux textiles côtoient différentes œuvres de la collection du Kunsthaus, toutes réalisées en 1971, année de sa naissance. Elle associe les œuvres et les tisse en un dialogue bigarré qui invite à une réflexion sur des histoires personnelles, des processus historiques et des phénomènes naturels.

Giuseppe Penone, Grand geste végétal n° 1, 1983
Fondation Hubert Looser, en prêt permanent au Kunsthaus Zürich © 2024, ProLitteris, Zurich
Yto Barrada, Untitled (After Stella, Sidi Ifni III) Four Times Sidi Ifni, 2022 Courtesy l’artiste et Sfeir-Semler Gallery Beyrouth/Hambourg, © Yto Barrada

COLLECTION

Expositions et projets

WU TSANG

À partir du début de l’été 2025, 1er étage bâtiment Moser

L’artiste américaine Wu Tsang (*1982 Worcester) évolue librement entre le théâtre, la danse, le film et les arts plastiques. Dans le cadre de ReCollect!, elle s’intéresse à l’héritage de la danseuse, chorégraphe et pédagogue suisse Suzanne Perrottet (1889 Rolle –1983 Zurich). Perrottet était l’une des fondatrices de la danse expressive moderne. Elle considérait qu’au-delà de son importance pour la danse artistique, le mouvement rythmique favorisait l’épanouissement de tout être humain. Des notations chorégraphiques de Perrottet issues de la collection du Kunsthaus servent de base à une installation qui soulève des questions sur le statut et l’héritage des systèmes d’écriture de la danse, sur les coopérations intimes et les mouvements collectifs des artistes.

COLLECTION

Expositions et projets

WOLFGANG LAIB

À partir du 2 octobre 2025, 1er étage bâtiment Müller

Depuis la fin des années 1970, l’artiste allemand Wolfgang Laib (*1950 Metzingen) développe un langage artistique très personnel. À partir de substances et de matières naturelles comme le pollen, la cire, le lait ou la pierre, il crée des œuvres par lesquelles il «révèle des espaces intérieurs immensément plus vastes grâce à de minuscules gestes sculpturaux» (Harald Szeemann). Ces dernières années, Laib a eu à plusieurs reprises l’occasion d’intégrer ses travaux dans de célèbres édifices religieux d’Italie, où ils ont rencontré des œuvres d’art allant du 6e siècle à la Renaissance. Dans le cadre de ReCollect!, ce type de rencontres «transhistoriques» a lieu maintenant dans un contexte muséal: des œuvres de Laib côtoient des œuvres exceptionnelles de la collection du Kunsthaus, du Moyen Âge au 20e siècle. Cette confrontation permet de poser de nouveaux regards sur la collection du Kunsthaus, les travaux de Laib agissant comme catalyseurs.

Wolfgang Laib, Pollen, 2015
Photo: Jens Ziehe, courtesy l’artiste et Buchmann Galerie, © Wolfgang Laib
Wu Tsang, We Hold Where Study, 2017 Vue de l’exposition à la Kunsthalle Münster, courtesy l’artiste et Galerie Isabella Bortolozzi, Berlin, photo: Roman Mensing, © Wu Tsang

COLLECTION

Expositions et projets

REFIK ANADOL

À partir du 18 janvier 2025, bâtiment Chipperfield, collection

IA, Big data, Quantified self: la transformation numérique est l’enjeu majeur de notre époque. Les ordinateurs occupent tous les domaines de l’existence. Le Kunsthaus relève lui aussi cet exaltant défi et tente de réfléchir, dans un esprit d’expérimentation, au potentiel artistique et à l’impact sociétal des technologies multimédias.

Refik Anadol (*1985 Istanbul, vit à Los Angeles) est l’un des pionniers les plus importants de l’art créé par intelligence artificielle. Au Kunsthaus, il présente son œuvre spectaculaire «Glacier Dreams» (2023), un espace numérique immersif créé à partir de plusieurs milliers de photos de glaciers. Avec ce projet soutenu par la banque privée suisse Julius Baer, pour lequel l'artiste a également assemblé ses propres données sur des glaciers en Islande, Anadol donne accès, au-delà de la recherche sur les glaciers, à des expériences émouvantes sur la fonte des glaces et rend le changement climatique perceptible de manière impressionnante grâce à l'IA.

Don de la banque privée suisse Julius Baer.

COLLECTION

La collection permanente

LA COLLECTION

Outre son riche programme d’expositions, le Kunsthaus compte un autre joyau: sa collection. Elle rassemble des œuvres d’art du 13e siècle à nos jours et brille par la richesse de ses fonds, dont beaucoup sont de renommée mondiale. La peinture, la sculpture et les installations in situ y sont représentées, la collection graphique rassemblant quant à elle les travaux sur papier, la photographie, les arts vidéo et numériques.

Maîtres anciens

La collection permanente s’ouvre sur les œuvres des maîtres anciens. On peut y admirer de précieuses sculptures et peintures médiévales provenant de divers pays européens, puis des peintures de la Renaissance et de l’époque baroque – des œuvres italiennes, mais surtout de la peinture hollandaise, représentée par des œuvres de Van Goyen, Rembrandt et Ruisdael. La peinture vénitienne du 18e siècle, de Tiepolo à Guardi, est également bien représentée. La peinture zurichoise postérieure à la Réforme conduit pour finir à Füssli, génie

Vue de la collection des maîtres anciens

COLLECTION COLLECTION

excentrique qui a marqué de son empreinte le classicisme européen, ainsi qu’à deux chefs-d’œuvre d’Angelika Kauffmann et à un ensemble de tableaux du peintre romantique norvégien Johan Christian Dahl.

Artistes suisses

La présence de la peinture suisse des 19e et 20e siècles est impressionnante: paysages enchanteurs de Rudolf Koller et Robert Zünd, mondes fantastiques d’Arnold Böcklin et Albert Welti, un bel ensemble d’œuvres d’Albert Anker. Après le Jugendstil d’Augusto Giacometti et de Félix Vallotton, on arrive aux mouvements réalistes et d’avantgarde du 20e siècle – avec notamment certaines œuvres de Sophie Taeuber-Arp et des Concrets zurichois.

Les ensembles de tableaux de Ferdinand Hodler, Giovanni Segantini et Alberto Giacometti sont particulièrement éblouissants. Les œuvres de Giacometti y rencontrent celles d’artistes internationaux qu’il a influencés ou qui étaient ses contemporains à Paris, en particulier les surréalistes, l’école de Paris, Francis Bacon et Rebecca Warren.

De l’impressionnisme à l’art moderne

La peinture française, d’abord représentée par d’importants tableaux de Théodore Géricault, Jean-Baptiste-Camille Corot, Eugène

Delacroix, Gustave Courbet et Édouard Manet, culmine avec un impressionnant groupe d’œuvres de Claude Monet, dont les fameux Nymphéas. Celles-ci sont exposées dans le bâtiment Chipperfield, tout comme l’impressionnisme des années 1870 et le postimpressionnisme de Paul Cézanne et Vincent van Gogh.

Le fonds des débuts de la modernité et de la modernité attire l’attention par des œuvres ou des ensembles importants d’œuvres signées Pierre Bonnard et Édouard Vuillard, Henri Matisse, Pablo Picasso, Fernand Léger, Constantin Brancusi, Germaine Richier, Marc Chagall, Paul Klee, Vassily Kandinsky et Oskar Kokoschka. Le Kunsthaus présente en outre la plus importante collection de tableaux d’Edvard Munch en dehors de Norvège.

Le cabinet Dada renferme l’une des plus importantes collections d’œuvres et de documents de Dada, mouvement créé en exil par des artistes comme Hugo Ball, Emmy Hennings, Hans Arp, Marcel Janco et Tristan Tzara, et qui rompait avec toutes les conventions artistiques.

Inspiré par le mouvement Dada fondé à Zurich en 1916, le surréalisme est représenté non seulement par Alberto Giacometti, mais aussi par des œuvres de Max Ernst, Joan Miró, Salvador Dalí, René Magritte et André Masson. Le constructivisme géométrique de Piet Mondrian et de De Stijl est lui aussi présent. On note enfin un ensemble spectaculaire d’œuvres de la «Pittura Metafisica» italienne (notamment de Giorgio de Chirico).

Vue sur Johann Heinrich Füssli
Claude Monet, Le Bassin aux nymphéas, le soir, 1914 / 1922
Kunsthaus Zürich, don dʼEmil G. Bührle, 1952

COLLECTION

La collection permanente

De 1945 à aujourd’hui

L’école new-yorkaise de l’après-guerre, avec Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman et Sonja Sekula, est tout aussi bien représentée que le Pop Art européen et américain (David Hockney, Richard Hamilton, Robert Rauschenberg, Jaspers Johns, Andy Warhol, Roy Lichtenstein). «Huit élèves infirmières», œuvre majeure de Gerhard Richter datant de 1966, des œuvres de Georg Baselitz et de Sigmar Polke ainsi que les peintures et les rares sculptures originales de Cy Twombly constituent des points d’intérêt particulier. On entre dans le 21e siècle par des photographies, des installations vidéo et des installations d’artistes comme Sylvie Fleury ou Pipilotti Rist.

Digilab

Aucun domaine de l’existence n’échappe à la technologie informatique, et la transformation numérique est devenue l’un des enjeux majeurs de notre époque. Parallèlement à la construction du bâtiment Chipperfield, le Kunsthaus Zürich a donc lancé le «Kunsthaus Digilab» qui propose une exploration artistique et expérimentale des possibilités offertes par un espace public numérique et connecté. Des artistes sont invités à réaliser de nouvelles œuvres pour le «Digilab», en ligne ou pour l’une des salles de la nouvelle extension. Les salles d’exposition classiques se prolongent ainsi dans l’espace numérique, dont les échos résonnent en retour vers la collection.

COLLECTION

La collection permanente

Collections dans le bâtiment Chipperfield:

Merzbacher, Bührle, Looser

Depuis 2021 et l’inauguration de l’extension conçue par David Chipperfield, l’art contemporain bénéficie d’un plus grand espace. Trois importants prêts permanents privés sont des pôles d’attraction majeurs: l’un est consacré au fauvisme et à l’expressionnisme (Collection Gabriele et Werner Merzbacher), un second à l’impressionnisme et aux débuts de la modernité (Collection Emil Bührle), et le troisième à l’abstraction américaine et à l’arte povera (Collection Hubert Looser).

Pixelwald

Le «Pixelwald Turicum» (2021) de Pipilotti Rist est composé de plusieurs milliers de LED suspendues dans la salle à des lianes de câbles, l’ensemble formant une forêt lumineuse magique. Nimbée de musique, elle change constamment de couleur et de forme. En traversant la pièce, le public s’immerge dans cette installation lumineuse au chromatisme intense qui l’enveloppe visuellement. Gabriele et Werner Merzbacher ont acquis cette pièce qui apporte un complément contemporain à leur collection en poursuivant son idée fondamentale, celle de la couleur, traduite ici en une expérience immersive.

La collection peut être consultée en ligne: digital.kunsthaus.ch

Gerhard Richter, Huit élèves infirmières, 1966, Vereinigung Zürcher Kunstfreunde, don de Hans B. Wyss et Brigitte Wyss-Sponagel, 2021
Pipilotti Rist, Pixelwald Turicum, 2021, Collection Gabriele et Werner Merzbacher, en prêt permanent au Kunsthaus Zürich © Pipilotti Rist, courtesy l’artiste, Hauser & Wirth et Luhring Augustine / 2024, ProLitteris, Zurich

Foyer Haefner & jardin Chipperfield

ART POUR TOUS

L’architecte Sir David Chipperfield a conçu le hall d’entrée monumental et le jardin du nouveau bâtiment comme des espaces publics accessibles gratuitement, où tout le monde peut se frotter à l’art. Des artistes du monde entier s’installeront temporairement au Kunsthaus et présenteront, à travers leurs œuvres, une diversité d’influences et de perspectives culturelles. Accessibles librement et gratuitement à tous, leurs œuvres seront exposées à chaque fois pour une période allant de six mois à deux ans.

PACITA ABAD

À partir du 19 novembre 2024

Bâtiment Chipperfield, Foyer Haefner

Au cours de ses longs voyages, Pacita Abad (1946 Batanes, Philippines – 2004 Singapour) a trouvé ses racines dans le textile. Si elle se considérait surtout comme une peintre, elle était aussi fascinée par le «trapunto», une vieille technique italienne de broderie en relief. Par-dessus des motifs matelassés sur tissu cousu, elle plaçait des perles, des boutons, des paillettes, des pierres, des coquillages et des morceaux de verre, conférant ainsi à ses créations une dimension sculpturale.

Entre 1981 et 2000, Abad a créé la série grand format «Masques et esprits», qui plonge ses racines dans les masques africains, mais aussi les rouleaux népalais et tibétains. Ses peintures «trapunto», qui se caractérisent généralement par leurs couleurs vives et une accumulation de matériaux, rassemblent des images et des expériences issues de cultures, d’économies et d’histoires différentes, et soulignent l’influence majeure exercée par l’art dit «primitif» sur la modernité occidentale.

En collaboration avec le commissaire d’exposition Krist Gruijthuijsen, nous vous proposons une sélection d’œuvres de la série «Masques et esprits» inspirées par la culture de PapouasieNouvelle-Guinée.

MONSTER CHETWYND

À partir du début de l'été 2025

Bâtiment Chipperfield, jardin

Outre son exposition au bâtiment Chipperfield, Monster Chetwynd (*1973 Londres) sera la première artiste à transformer véritablement le jardin Chipperfield en jardin des arts. Elle investira cet espace vert en y plaçant une sculpture praticable, qui reliera de manière étonnante l’histoire de la sculpture monumentale aux films fantastiques et de science-fiction des années 1970. Ce projet enrichira un espace urbain accessible au public, mais actuellement peu utilisé, il invitera à l’interaction et servira de porte d’entrée ludique au musée. Outre une activation «naturelle» par le public, qui pourra visiter l’intérieur de la sculpture et l’utiliser pour diverses activités (par exemple comme espace d’exposition temporaire dans le cadre d’ateliers pour les jeunes), l’installation donnera également lieu à une fête annuelle lors d’un week-end d’été, avec des interventions artistiques et ludiques.

Première maquette de la sculpture de Monster Chetwynd pour le jardin Chipperfield
Photo © Raphael Gygax

ART POUR TOUS

LE GATEWAY FUND

S’étonner, expérimenter, découvrir! Le Kunsthaus Zürich transforme ses espaces publics en scènes spectaculaires, avec des sculptures monumentales et des installations fascinantes de stars internationales de l’art contemporain. En 2025, c’est une sculpture époustouflante de la célèbre artiste Monster Chetwynd qui donnera le coup d’envoi dans le jardin des arts.

Cette opération est rendue possible par l’engagement privé. Vous pouvez vous aussi apporter votre pierre à l’édifice: en faisant un don au Gateway Fund, vous contribuez à la création d’expériences artistiques inoubliables et gratuites à Zurich.

Pour participer vous aussi:

DÉCOUVERTES ET EXPÉRIENCES

Ensemble ou individuellement

Apprenez à voir avec un œil neuf. Explorez l’inconnu et vivez des expériences inoubliables. Avec nos programmes, visiter le Kunsthaus est une aventure passionnante pour tous.

Petits et grands, visiteurs individuels et groupes trouveront l’offre qui leur convient! Pour les classes de tous les niveaux scolaires, nous proposons des ateliers et des visites guidées dialoguées, et pour les adultes et les enfants, des audioguides sur les œuvres de la collection et les expositions. Grâce aux visites guidées et aux discussions, les courants de l’histoire de l’art n’auront plus de secret pour vous, et les œuvres vous permettront d’approfondir des questions de fond et d’actualité. Vous pouvez aussi laisser les œuvres d’art vous inspirer pour exprimer votre créativité en participant à l’un de nos ateliers correspondant à vos centres d’intérêt ou à votre tranche d’âge: jeunes et toujours jeunes, parents avec enfants ou personnes de 66 à 99 ans. Par exemple la Villa Kun(s)terbunt ou l’un de nos ateliers peinture ou digital.

Toutes nos offres peuvent aussi être réservées pour des groupes privés et des événements d’entreprise: kunsthaus.ch/fr/besuchplanen/angebote. Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller.

Photo © Caroline Minjolle

THE ART OF MEZZE

BEI MOUDI

UN ART DE VIVRE

L’élégante salle de réception du bâtiment Chipperfield, la grande salle de conférences, le décor Jugendstil de la Villa Tobler et nos jardins offrent un cadre idéal pour organiser des événements inoubliables, en plein cœur de Zurich. Pour préparer vos événements, nous nous ferons un plaisir de vous conseiller, y compris en vous proposant des possibilités de les agrémenter au sein du musée!

kunsthaus.ch/fr/ museum/vermietung

Offrez des expériences artistiques

L’art stimule la créativité, il inspire et met nos sens en éveil. Ouvrez la voie à de nouvelles expériences en offrant une adhésion au Kunsthaus avec accès libre au musée, invitations aux vernissages, et bien d’autres avantages. Pour les entreprises, nous proposons des adhésions spéciales – un cadeau exceptionnel pour votre personnel ou votre clientèle.

fr.shop.kunsthaus.ch/ collections/mitgliedschaften

Contact info@kunsthaus.ch, tél. +41 (0)44 253 84 84 BAR & RESTAURANT

Photo © Franca Candrian, Kunsthaus Zürich

Music, theatre and fine arts – all engage, stimulate and inspire. And foster dialogue. That’s why Swiss Re supports cultural activities and encourages creativity and passion. In dialogue with cultural institutions and artists, we enable stimulating programs, opening minds and new horizons. And create a world of inspiration for all. Partnering for progress.

www.swissre.com

OFFREZ-VOUS UNE ANNÉE PLEINE D’ART!

ADHÉREZ

Profitez-en dès maintenant!

En adhérant à la Zürcher Kunstgesellschaft, vous profiterez de nombreux avantages: entrée gratuite au musée, invitations aux vernissages (avec personne supplémentaire), envoi du magazine du Kunsthaus, remises sur les événements organisés, 10 % de rabais dans les deux boutiques, le café (bâtiment Moser), le bar (bâtiment Chipperfield), le restaurant du Kunsthaus «Bei Moudi am Kunsthaus». Accès gratuit à la bibliothèque.

ADHÉSION 2025

Individuelle: CHF 135.–

Couple: CHF 225.–

Junior (né en 2000 et après): CHF 40.–

ADHÉSION PLUS 2025

Individuelle: CHF 310.– (fiscalement déductible: CHF 120.–)

Couple: CHF 580.– (fiscalement déductible: CHF 200.–)

Avantages supplémentaires de l’adhésion Plus: une entrée gratuite pour une autre personne par adhérent à chaque visite; visites guidées publiques gratuites; 20 % de réduction dans les boutiques et sur les visites guidées privées.

ADHÉRER

Via Internet (QR-Code): payez en ligne, recevez votre carte de membre par la poste.

Au musée: inscrivez-vous sur la tablette à la caisse, payez sur place et obtenez immédiatement une carte provisoire pour entrer gratuitement.

Informations sur l’adhésion: kunsthaus.ch/fr/museum/mitgliedschaft

Ce n’est pas seulement l’économie suisse qui nous tient à cœur, mais aussi l’avenir d’Isaac, Marley, Laura, Luna, Raoul et Noe.

Une banque à l’image de la Suisse

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