Attendez, vous m’oubliez !
t u o T
8 derrière la voiture pour essayer de les rattraper, mais.... j'étais au bout de mes forces et je ne voyais déjà plus la voiture au bout de quelques secondes. Ils m'avaient abandonné !!! Alors j'ai essayé en vain de retrouver mon chemin, mais j'étais perdu ! Je passais les heures, les journées, les jours dehors, seul, abandonné. Parfois, des gens de coeur me donnent à manger et à boire. Je les remercie du fond de mon coeur ! D'autres me lancent un regard et disent " pauvre petit chien, il a dû se perdre" . L'autre jour, je me suis approché d'un groupe de jeunes qui sortaient de l'école. L'un d'entre eux, en riant, m'a lancé une pluie de pierres. Il m'a blessé. Une pierre m'a abimé l'oeil et depuis je ne vois plus avec celui-ci.
L’édito
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Hommes + Animaux = ?
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Voilà maintenant 1 semaine que je n'ai pas pu manger. Je me sens faible et mon oeil me fait très mal ! Je ne peux e suis un petit bouvier bernois. Ma maman, elle est presque plus bouger et les gens me frappe à coup de balais géniale parce qu'elle me nourrit et me donne pleins de quand j'essaie de me poser dans un petit coin d'ombre. Cela câlins ! Je l'adore ! Mais un jour on a dû se séparer et j'étais me fait mal. Chaque jour était devenu une souffrance. très triste, elle était très inquiète et m'a dit adieu du regard en Un autre matin, je me suis fait renversé. Je n'oublierai jaespérant que ma nouvelle famille humaine s'occupera aussi bien de moi. Pendant des mois j'étais enfermé dans une cage, mais le regard du conducteur. Il m’a broyé la hanche. La à côté d'autres animaux, des familles passaient et parfois douleur était insupportable, mes pattes arrières ne bougeaient adoptaient. C'était très long et ennuyeux et en plus ma ma- plus et je ne pouvais plus marcher. Les jours, les nuits passaient et je suis toujours là, couché sur un fossé à verser mes man me manque ! larmes de douleur. Les gens de la ville m’ignorent, et je fais Au bout de quelques jours après, c'était mon tour et maintenant partie du décor. Je ne pouvais plus supporter cette une famille est venue me chercher pour s'occuper de moi. douleur alors j’ai fermé les yeux et je me suis endormi… J'était très heureux ! C'était le début d'une nouvelle vie qui J’étais inconscient. Une force m’a fait ouvrir les yeux et j’ai commençait! Dans la maison, il y avait plusieurs enfants, ils vu un homme avec une blouse blanche qui disait à une dame sont tous pour moi comme des petits frères. Ils me tirent ma “ Ce chien ne peut plus être soigné, il vaut mieux arrêter ses queue et je les mords pour jouer. C'est très amusant, on souffrances”. J’ai senti une piqûre, mes yeux se sont fermés s'amuse bien ensemble ! Mais aujourd'hui, ils m'ont disputé. et je me suis endormi pour toujours en me demandant pourMa maîtresse était fâchée contre moi car j'ai fait pipi à l'inté- quoi j’étais né si personne ne m’acceptait. A jamais rieur de la maison. Ce jour là ils étaient tous furieux, mais je et “merci” de m’avoir aidé à trouver le repos éternel. les adore quand même car ils sont gentils comme ma maman! Maintenant, je viens d'avoir 1 an et je suis devenu un chien adulte. Mes maîtres étaient tous fiers de moi ! Un soir, alors qu'on jouait, l'un de mes frères m'a pris ma balle. Moi je ne prends jamais ses jouets! Alors je lui ai repris mais mes mâchoires sont devenues fortes et je l'ai blessé sans le vouloir. Depuis, ils disent qu'il vont me surveiller, et que je suis qu'un ingrat. Parfois ils oublient que j'ai faim et soif.
8 pages L a c a u s e a n im a l e
# 18
epuis la nuit des temps, l’Homme côtoie des animaux. De proies pour nourrir la famille à l’aide au labourage , ils ont toujours rempli le quotidien des Humains, eux aussi « race animale ». Même si de nombreuses personnes continuent de fréquenter les animaux de la même manière et pour les mêmes raisons que nos ancêtres, la condition de l’animal a beaucoup évoluée. Nous utilisons encore les animaux pour nous nourrir, en les chassant moins la plupart du temps ; nous les adoptons
encore comme compagnons, mais plus pour nous aider aux tâches quotidiennes. La proximité avec les animaux a aussi énormément changé, nous vivons moins près de la nature. Elle persiste malgré tout dans les villes, des animaux y vivent, de l’oiseau à l’animal de compagnie à quatre pattes. Cependant, certaines personnes maltraitent les animaux. Des gens de nature violente se défoulent sur, dans quasiment tous les cas, des animaux sans défense ou certaines entreprises utilisent des animaux pour des expériences cruelles et inutiles. Pour toutes ces raisons, la Cause Animale est apparue, au centre des événements et des combats. Des associations sont nées au fur et à mesure du temps, comme la SPA, créée en 1845, dont le combat continue de nos jours. La mentalité de la société actuelle supporte la Cause Animale, malheureusement il n’y a pas encore assez de personnes investies pour la lutte en sa faveur... Tout P’tit Charles vous dévoile quelques aspects de la Cause Animale.
21 décembre 2018 n° 18 - Gratuit Responsable de publication LAURA Rédacteur en chef
Plusieurs semaines passent et un jour il m'ont fait descendre du balcon. J'étais sûr que ma famille m'avait pardonnée. J'étais si fier ! On s'est tous préparé pour faire une ballade ensemble! En plus j'adore les promenades alors je me suis vite précipité dans la voiture ! J'étais impatient! Nous avons donc pris la route et on est arrivé dans une forêt. Ils m'ont ouvert la porte et à peine j'étais descendu qu’ils sont repartis... sans moi. "Attendez, vous m'oubliez! J'ai couru
KHÖRYSS Ont collaboré à ce numéro : ANTOINE/FRACHONS/ KHÖRYSS/LAURA/MAELYS/ MAYLY/MEYER/P.E
Maelys
Maquette : FRACHONS Edition CDI LPO C.De Gaulle Rue Jacques Daguerre 60200 Compiègne Tirage 300 exemplaires
Tout P’tit Charles, 21 Décembre 2018
Imprimé par nos soins
Journal des lycéens LPO Charles de Gaulle - Compiègne
Khöryss
Le Véganisme 2
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© www.vegan-france.fr
Quand un loup mange un lapin, et que c’est notre alter-ego, c’est donc un crime, faut-il vraiment appeler la es gens se battent pour leurs convictions, police ? d’autres abattent les animaux. Boucher, métier ou meurtrier ? Qu’est-ce que le véganisme ? Le véganisme Devenir vegan, ce n'est pas une décision à prendre est un mode de vie alliant une alimentation exclusive par les du jour au lendemain. En plus de se priver de certains alivégétaux (végétalisme) et le refus de participer à la société ments, il faut aussi faire attention à ses allergies, la plupart de consommation au travers de vêtements, chaussures, cos- des aliments vgan étant produits à partir de soja, farine de métiques, etc. ; Ce qui est issu des animaux ou de leur ex- blé , Tofu de Soy, gélifiants, ou encore flocons de blé ou ploitation. (Larousse) d'avoine. il faut être prudent et prendre conseil auprès de votre médecin ou votre allergologue. Attention aux carences alimentaires en fonction du régime choisit. Ne pas faire n’importe quoi !
Les personnes pratiquant le véganisme veulent que l’on considère tous les êtres vivants comme nos « frères » qu’il ne faut pas tuer ou faire souffrir de façon violente et gratuite. Elles refusent de porter, consommer, ou ingérer tous produits provenant de près ou de loin des animaux, comme des vêtements en laine ou en cuir, du poisson, boire du lait de vache ou de chèvre... Elles veulent la fermeture des abattoirs, les boucheries ou encore stands de viande et bars à sushis dans tous les établissements alimentaires. Des associations défendent la Cause Animale, comme 269 life France, L214. Elles essaient de faire en sorte que les animaux aient une meilleure condition de vie, , avec tout le respect qu’on leur doit. Le spécisme c’est de mettre les Animaux et les Hommes dans deux catégories distinctes. En effet, assez souvent, on dit qu'il y a les animaux et, les humains avec un grand « H », mais d'un point de vue totalement biologique, nous sommes fait exactement de la même manière : Squelette, vaisseaux sanguin, muscles nerfs… toujours d'un autre point de vue, celui du niveau trophique (c'est un classement qui montre la chaîne alimentaire, au niveau 1 Les plantes, au niveau 2 les herbivores, au niveau 3 les carnivores...). Ce classement pourrait faire croire à notre supériorité, alors que pas du tout !... Comme nous sommes omnivores (nous sommes à la fois herbivores et carnivores) nous sommes au niveau de 2,2, soit le niveau de l'anchois.
Les actions vegan font de plus en plus de bruit ces temps ci. Entre les vitrines brisées, les effractions des L214 et des 269 life France pour sauver des cochons en pleine nuit dans une camionnette. On entend de plus en plus parler d'eux. Cependant, peut-on considérer les plantes comme des êtres vivants ? Doit-on les manger, Les cuisiniers et les agriculteurs sont-ils des assassins ? Rendez-vous au prochain siècle... P.E Au CDI : Insolente Veggie. Une végétalienne très très méchante (BD) de Rosa. B
Pour aller plus loin :
Tout P’tit Charles, 21 décembre 2018
Chasseurs sachant chasser ?
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7 tion immédiate. Toujours pour les français, 85% trouvent cette pratique cruelle, 76% la qualifie d’obsolète et 72% de aire un article sur la chasse ? Hum… Sujet de dangereuse. discorde. Essayons de présenter les deux points Et maintenant, c’est à vous de vous faire votre propre avis…
de vue.
Antoine Point de vue pro-chasseurs : Pour les pro-chasseurs, leurs pratiques sont bénéfiques. Elles permettent de réguler la faune dans les forêts, ce qui empêche la prolifération des animaux sauvages et par conséquent le développement de maladie virulente pour le bétail et même l’Homme. Ils empêchent également des espèces dites « nuisibles » (comme le sanglier, le cerf, la belette, le lièvre, le putois…) de détruire les cultures en les exterminant. Les chasseurs se vantent aussi d’avoir ardemment défendu les zones humides pour éviter l’implantation d’entreprises agricoles, industrielles ou juste de bâtiments. Nos amis au fusil disent même « enrichir les territoires »en organisant des chasses aux trophées, dont une grande partie des bénéfices est versée au « Domaine de Chasse D’accueil » : l’argent finance les salariés du parc naturel, nourrit certains animaux et permet la formation de gardes-forestiers chargés d’éloigner les braconniers. Dans une vidéo YouTube, un chasseur affirme que « l’animal ne souffre pas, il joue avec les chiens » et qu’il « vient chasser dans le but de se promener et non de prendre un cerf ». Affirmations rendant pour lui la chasse positive pour tous les acteurs, de l’animal au chasseur. Néanmoins, ne serait-ce que pour la diversité des idées, changeons de côté… Point de vue anti-chasseurs : Les antis-chasseurs ont exprimé clairement leur avis dans une revendication. Un passage interpellant ressort tout particulièrement : Aucune loi ni sanction n’existe sur le taux d’alcoolémie d’un chasseur en action, en sachant qu’un fusil est largement aussi dangereux qu’une voiture… Ils critiquent aussi l’insécurité régnante en forêt : le nombre de victimes de chasse depuis 2000 est de 3050 blessés et 403 morts, dont 13 morts et 113 blessés en 2017. Leur revendication dénonce également les méthodes dites « inhumaines » de la chasse à courre, plus précisément la poursuite de l’animal. Une pratique de choc : élever des animaux pour les lâcher dans la nature dans un ball-trap géant. Les anti-chasseurs nomment la chasse comme « une pratique barbare et inutile » suite à l’incident au cours duquel un cerf a été abattu dans le jardin d’une résidence privée. Egalement, en Espagne une partie de chasse à courre a été fatale à un demi-groupe de chiens de chasse, qui ont suivi le cerf piégé ayant sauté d’une falaise. Tous ne sont pas morts, mais les survivants ont gardé de graves séquelles… Pour finir, voici quelques chiffres : 4 français sur 5 se déclarent contre la chasse à courre, 3 sur 4 réclamant une interdic-
Au CDI : Comment se promener dans les bois sans se faire tirer dessus, Giraud Marc
Tout P’tit Charles, 21 décembre 2018
Pour aller plus loin :
SPA
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Mémoire d’un combattant
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e premier combat de la SPA créée en 1845 par Etienne Pariset portait sur la protection des chevaux que les cochers parisiens maltraitaient. Au fil du temps, les actions se sont développées et l'intérêt s'est élargi aux autres espèces animales, en particulier aux animaux de compagnie, les chiens et les chats. Dès 1850, l'assemblée nationale approuve la première loi consacrée à nos amis les animaux. En 1860, Napoléon III accorde la reconnaissance d'utilité publique à cette association défendant les animaux. Un premier refuge à Gennevilliers en 1903, puis, le premier dispensaire en 1945 à Paris.
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e me souviens de ma mère. Avant que les Grandes Créatures ne m’enlevèrent, j’avais une mère et des frères. Même si je ne voyais pas bien à l’époque, je me souviens de son pelage gris et de ses yeux vert, profonds. Je me souviens de la manière dont elle nous allaitait et des braillements de mes frères et moi. Je me souviens de la Grande Créature bébé qui n’était pas plus grande que ma mère qui venait souvent nous caresser, et qui s’était avancée vers moi lorsqu’on m’arracha du panier familial. Je me souviens des aboiements de ma mère, retenue par les parents de la gentille Grande Créature et des mains rugueuses qui me mirent dans une caisse à barreau. Je me souviens avoir été trop jeune pour comprendre ce qui se passait, mais depuis cet instant, je n’ai jamais cessé d’être paniqué.
Je me souviens de mon enfance chez les Grandes Créatures qui m’avaient kidnappé. De leur nourriture à peine suffisante pour apaiser ma faim, de leur eau qui sentait le moisi, de leurs balades où je devais faire mes besoins tout en évitant de prendre trop de temps sous peine de me faire pendre par la laisse. Je me souviens aussi de leurs bottes dans mes côtes lorsque je mettais trop de temps à obéir, mais je me souviens surtout des autres membres de mon espèce, prisonniers comme moi, et dont la haine était virale. Il n’y avait pas d’entre-aide, et les caisses changeaient tout le temps de place. J’avais un de mes camarades qui avait été ici pendant cinq années de sa vie. Il avait les poils longs, même si les cicatrices laissaient des zones découvertes. On ne s’était jamais parlé, le brouhaha ambiant ne le permettait pas de toute façon. Je me souviens juste du fait que les Grandes Créatures le respectaient, même s’ils l’emmenèrent avec eux très souvent. Il revenait toujours, couvert de blessures, du sang partout sur lui et des touffes de poils manquantes. Enfin, jusqu’à un jour où il ne réapparu plus. Une autre cage avait pris sa place, et je sus au fond de moi qu’il était mort.
© SPA
La SPA a aussi son refuge à Compiègne au 2 de l’Avenue de l'Armistice. Là-bas, plein d'animaux adorables n'attendent que vous pour leur donner de l'amour et de l'affection. Pour aller plus loin :
Frachons
Je me souviens de la première fois que les Grandes créatures m’emmenèrent avec elles. Je me souviens de la panique, qui ne m’avait jamais vraiment quitté, revenir en puissance et les pleurs me monter aux yeux. Les grandes créatures me mirent dans une fosse, dont les grillages n’étaient là que pour éviter que je m’enfuie. En face de moi, un autre membre de mon espèce. Il avait mon âge, n’était pas de la même race, mais était aussi paniqué que moi. Ce fut lui qui porta le premier coup. Mon flanc me faisait mal, mais je n’avais pas le temps de m’arrêter pour lécher ma plaie. Dans les yeux de mon adversaire, la panique contrôlait ses actes. Je me résignai, à ce moment-là, à me battre pour ma vie. J’essaye de ne plus me souvenir de ce combat, mais quand le corps inconscient de mon adversaire tomba par terre, je fis un rapide tour à l’infirmerie, porté par des Grandes Créatures, et ils me maltraitèrent après pour n’avoir pas tué l’autre combattant. Ils voulaient du sang, apparemment… Depuis ce jour, les combats s’enchainèrent. Je ne me souviens même plus du nombre, mais je me souviens de ma première victime. Moi qui m’étais dit que je ne tuerais pas, je n’avais pas tenu ma promesse bien longtemps. Ça m’a créé une réputation, cependant, et au bout de trois ans de combat, je n’ai toujours pas perdu. Je me rappelle de mon camarade à poils long, de ses blessures et de sa disparition. Dès fois je critique ma mémoire qui se souvient de beaucoup trop de choses, mais je ne peux rien y faire. Je dois arrêter de me souvenir néanmoins, les grandes créatures sont venues me chercher pour un autre affrontement. Peut-être mon dernier, avec chance…
Au CDI : Mayly et Khörryss
-30 Millions d’amis -Des droits pour les animaux ou de des devoirs à leur égard. Cahiers Français 391
Tout P’tit Charles, 21 décembre 2018
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Animaux et Labos : Que se passe-t-il vraiment ?
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n entend souvent les Protecteurs des animaux se plaindre de la condition des animaux de Laboratoire. Qu’en est-il exactement ? Je suis allé à la rencontre un scientifique dont l’entreprise pharmaceutique expérimente sur des souris de laboratoire… La première chose qu’on me demande c’est l’anonymat ! Bien que cette demande ne me pose pas problème, je me rends compte de la peur ambiante. Les scientifiques estiment que les expériences sur les souris de laboratoire doivent rester un secret, sujet tabou, non pas parce qu’ils ont des choses à se reprocher, mais parce qu’ils ont peur qu’un Extrémiste de la Cause Animale fasse une attaque terroriste sur l’entreprise : il en serait bien capable. Etonné par cette angoisse, je demande si ce n’est pas dû aux conditions de vie de leurs souris, ce qu’ils réfutent. Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, une souris de laboratoire n’est pas un animal sauvage à relâcher dans la nature. Ce sont des animaux nés en laboratoire, par fécondation artificielle, dont la durée de vie ne dépasse pas deux mois et dont le système immunitaire est déficient pour une vie à l’extérieur. Si on les relâche, elles mourront de maladie et risque d’infecter les prédateurs à cause des tests effectués sur elles. Elles sont nées pour mourir. On utilise des souris de laboratoire car ce sont des animaux de petite taille, étudiés depuis longtemps, dont on connait leurs caractères génétiques et qui ont de nombreux points communs avec l’homme. Avant, on faisait des tests sur des sujets humains, et je me doute que vous voudriez pas qu’on les reprenne.
Les souris vivent peu, mais bien. Les scientifiques ont la logique que ce n’est pas parce qu’on a que deux mois à vivre qu’on doit souffrir pendant ces deux mois. Même si elles subissent des tests, les scientifiques font tout pour que leur niveau de stress soit moins élevé possible. On les met dans des cages avec en moyenne, cinq autres compagnons. Seules, elles paniquent, et dans une cage surpeuplée, aussi. Elles ont donc assez de congénères pour ne pas stresser, ne pas paniquer. Souvent, les scientifiques leur offrent des « enrichissements». Ce sont des récompenses qui améliorent leur vie, comme la fameuse Roue-qui-tourne, une attraction fabuleuse pour les grandes et petites souris. Et si jamais une expérience provoque une trop grande souffrance à la souris, les scientifiques ont des moyens de le remarquer, ils mettent un terme à l’agonie douloureuse de la souris. « Rapide et sans douleur », qu’on m’a dit. Vous pouvez penser que des scientifiques peuvent être sadiques et tuent des souris pour leur simple plaisir. Si vous pensez ça, sachez que les interactions scientifiques-souris sont surveillées et qu’il existe aussi une charte pour les scientifiques et les animaliers, ceux qui s’occupent des souris, interdisant la violence inutile. Malheureusement des sadiques il y en a partout, pas uniquement dans les laboratoires... Quand je leur ai parlé de la rumeur d’un logiciel simulant le comportement d’une souris selon les expériences, ils m’ont dit qu’il n’existe pas, sinon ils l’auraient déjà installé. Avoir des souris de laboratoires, ça coûte beaucoup d’argent, un tel logiciel économiserait beaucoup de dépenses. Cependant, s’il existait, il ne serait sans doute pas encore au point pour que les laboratoires le privilégient aux souris, qui restent le moyen le plus sûr. Il ne faut pas oublier que ces laboratoires souvent critiqués pour l’utilisation d’animaux, nous ont permis de créer des vaccins, nous protègeant de certaines maladies. Certes, les souris sont des animaux sacrifiés...pour la survie de l’espèce humaine... Khorryss
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ous le savons tous : le maquillage, les crèmes, les démaquillants, les huiles, les gels douche, shampoings ou encore d'autres soins... sont souvent testés sur les animaux, pour déceler d’éventuelles allergies chez les humains. En 2013, «le Règlement cosmétique européen (n°1223/2009)» a été mis en place afin d’interdire les expérimentations de produits cosmétiques sur des animaux. Et plus encore il permet d'exclure tous ces types de marchandises importées. Malgré un règlement strict, cela n’est pas toujours respecté puisqu’il y reste encore des institutions ou des fabricants qui continuent de faire de plus en plus de tests.
Cependant, plusieurs marques de cosmétiques respectent ce règlement. Pour connaitre les produits fiables, il suffit de regarder s’ils contiennent un badge ou encore le terme «cruelty-free» (en francais “sans cruauté”) qui permet de savoir si ce que vous achetez à été testé illégalement. Certains peuvent mentionner les indications comme bio, vegan, one voice, mais d’autres n'hésitent pas à préciser les tests dermatologiques pour vérifier les éventuelles allergies. Ainsi, il faut prêter attention à ce que vous utilisez sur votre peau ! C’est pour votre bien mais aussi pour celui des animaux ! Vérifiez les signes que vous trouverez sur les packaging ou encore consulter les sites internet des marques ! L’association cruelty free international s'est déjà engagée afin de se battre contre cette cruauté. Son site permet de donner des informations sur les causes et la maltraitance animale. Alors faites, vous aussi un geste pour le bien-être de nos petits animaux !
Laura Pour aller plus loin :
Tout P’tit Charles, 21 décembre 2018