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4 pages Cinéma
Les films que nous voyons au cinéma ou sur nos # 14 Silence. . . On tourne. . . Action !
L’édito
écrans de télévision nous marquent, et il y a souvent un ou plusieurs films que nous apprécions tout particulièrement. Qu’ils soient mauvais ou bons, c’est notre point de vue qui importe le plus. Il existe plusieurs genres de films, le fantastique, l’horreur, le policier, le romantique ou encore la comédie. Mais il existe toujours un risque qu’un film ne comble pas les attentes du public : beaucoup sont déçus par des films qu’ils n’ont pas trouvé bons. En ce moment, avec toutes les sorties de films sur le grand écran, on ne sait plus trop quoi regarder. Le plus souvent, on regarde les critiques du film. Selon certains commentaires, c’est un chef-d’œuvre, selon d’autres, c’est un navet. Cela montre bien que la qualité d’un film dépend aussi des points de vue : un film peut être excellent pour un, mauvais pour un autre et mitigé pour nous. Voici le point de vue des journalistes du P’tit Charles sur des films qu’ils ont aimé et veulent vous faire découvrir…
Marie Jadin
06 DECEMBRE 2017 n° 14 - Gratuit Responsable de publication Samuel PINHAL Rédactrice en chef MARIE-PATATE Ont collaboré à ce numéro : ALEXANDRE/CHARLIE/ DANIEL/DERUDDER/ FHAKY/FRACHONS/ GATIEN/JADIN/KHORYSS/ MAYLY/MEYER/THOMAS Maquette : ALEXANDRE/FRACHONS Edition CDI LPO C.De Gaulle Rue Jacques Daguerre 60200 Compiègne Tirage 200 exemplaires Imprimé par nos soins
Journal des lycéens LPO Charles de Gaulle - Compiègne
La vie est belle, le rire face à l’inhumain 2
C
hef d’œuvre des années 90 du réalisateur italien Roberto Benigni et histoire poignante sur les camps de concentration nazis. Non, rien à voir avec un de ces documentaires qu’on voit en boucle sur les chaînes culturelles ! Ce film mêle l’histoire de la seconde guerre mondiale à une romance poignante. Histoire d’un père et son fils. En 1938 Guido est un jeune homme juif plein de vitalité, il tombe fou amoureux d’une maîtresse d’école. Dora est promise à un bureaucrate du régime. Mais le charme de Guido, sa liberté et son imagination débordante ont séduit la jeune femme. Leur amour est mis en avant traduit par de nombreux gags de Guido. Cette dimension humoristique, rend les personnages attachants. Ils ont un fils, mènent une vie très heureuse. Mais la situation politique vient troubler ce bonheur rejetant de plus en plus les personnes juives, jusque dans les magasins. La guerre éclate en 1939. Ils se retrouvent dans les premiers camps de concentration Guido protège son fils de la violence absurde en lui faisant croire que c’est un jeu et que les nazis sont les méchants, cache-cache, roi du silence le but est de gagner, il fait tout pour garder l’innocence charmante de son enfant. Le contraste de l’enfant innocent et des nazis sans pitié est particulièrement touchant.
C’est aussi l’histoire d’amour de Guido et Dora qui se retrouvent séparés dans le camp. Ce film est pour vous, amateurs d’histoire et de romance. Il se différencie des autres films sur le thème de la seconde guerre mondiale. Plus émouvant il ne montre pas la violence physique mais la souffrance morale d’une famille séparée par l’absurdité de l’antisémitisme. Il souligne le courage des personnages à travers les malheurs sentimentaux avant la violence de la guerre en elle-même. Être loin de ceux que l’on aime s’avère être un autre point de vue plus douloureux que les armes, la faim et la peur. Il voit la vie différemment, et donne, grâce à son optimisme, une véritable conscience sur les actes barbares et absurdes générés par les Hommes. Considéré comme un véritable chef d’œuvre, il a été récompensé par une quarantaine de prix. L’œil averti du spectateur saura y déceler de nombreuses références cinématographiques. Pour exemple le numéro de prisonnier de Roberto Benigni (Guido), est le même que celui sur l'uniforme de Charlie Chaplin dans Le Dictateur qui est une satire du fascisme et du racisme de Hitler. Axelle Derudder
Tout P’tit Charles, 06 décembre 2017
Tout ça pour Ça / Kingsman 3
Venez découvrir une petite ville où des enfants disparaissent mystérieusement, et où les parents ne voient rien des conditions terribles de leurs enfants. Venez vivre un été où des enfants doivent devenir des adultes pour affronter leurs pires cauchemars sous la forme d’un clown. Venez voir Ça !! Le film Ça, a battu les records d’entrée dès sa première semaine d’exploitation et se situe dans la catégorie « Horreur – Epouvante ». Dans le public, il y a deux grandes catégories : ceux qui n’ont pas eu peur et ceux qui ont été terrorisés. Mais, au-delà du simple film d’horreur, Stephen King, auteur de romans à succès, dont le livre Ça, nous entraîne dans une fable expliquant le passage de l’enfance à la vie adulte. De plus, les personnages sont fidèles par rapport à l’œuvre tout en ayant été remis au goût du jour. La peur que l’on peut éprouver devant ce film ne vient pas tant des apparitions du clown, mais plutôt de la représentation de chaque phobie des protagonistes. Chacun d’entre nous peut y retrouver ses propres phobies, peur du noir ou peur de la maladie… Ce qui m’a toutefois vraiment effrayée, ce sont certaines apparitions du clown très bien orchestrées. On peut retrouver des clins d’œil au livre, notamment la date de sortie du film. Le film est sorti en 2017, 27 ans après le film de 1990 ; or Grippe-Sou se réveille tous les 27 ans… Un film à voir absolument, sauf bien sûr si vous avez peur des clowns… Marie Jadin
Kingsman est une série de deux films. Le premier est sorti en 2014 et le second en 2017. Ils ont été réalisés par Matthew Vaughn, et relatent les aventures d’Eggsy Unwin, un enfant des quartiers (pauvres ?) de Londres qui entre dans une organisation secrète, et se fait passer pour un tailleur appelé Kingsman. Le premier film montre la compétition entre les prétendants au seul poste disponible à Kingsman pour remplacer un agent décédé au cours d’une mission. En même temps, un génie du mal prévoit de faire une « sélection naturelle » parmi les humains. Le second montre le combat de Kingsman contre une psychopathe, chef du cartel de la drogue, qui a empoisonné des milliards de gens grâce à ses substances et demande une rançon. Les deux films ne sont pas des films d’espionnage classique. Ils sont assez humoristiques et détruisent certains clichés (dans le premier film le méchant n’a pas du tout une allure machiavélique). Ce méchant dit d’ailleurs « ce n’est pas ce genre de film » en parlant des films d’espionnage. Les deux films sont vraiment très bien, agréables à regarder et parfaits pour les soirées entre amis. Le second film débute très tristement en revanche, et comporte des incohérences par rapport au premier. Je suis tenté de dire qu’il est moins bien que le premier, tout en restant bon. D’ailleurs, saviez-vous qu’Elton John a participé au casting de Kingsman 2 (à vous de découvrir quel personnage il incarne) ? Et en sortant de ce film, vous regardez vos hamburgers autrement… Khorrys le Stagiaire
Tout P’tit Charles, 06 décembre 2017
Le Sida, La Lutte 4
Le film se passe dans les années 90, le sida tue depuis près de 10 ans, des militants d’Act Up Paris, multiplient les actions pour lutter contre l’indifférence de tous. Un nouveau dans le groupe, Nathan, va être bouleversé par la radicalité de Sean. Le film a été réalisé par Robin Campillo. Il a remporté le Grand Prix et la Queer Palm au Festival de Cannes 2017, ainsi que le Prix FIFipresci et le Prix Public au Festival de Cabourg 2017. Frachons 120 battements par minute met en valeur la prévention des MST, peu présente dans les années 1990 et faite surtout par les associations de prévention et lutte contre le SIDA, tel qu’ActUp, une association activiste étant constituée essentiellement d’homosexuels séropositifs qui est présentée dans le film, nous mettant directement dans la peau d’un nouveau membre de l’association et nous emmène dans leurs réunions et leurs actions, comme celle dans les locaux de Melton Pharm, dans lesquels les membres envoient des poches de faux sang sur les employés et les locaux, que je trouve assez extrême à cause des séquelles psychologiques que cette action a pu causer. Malgré la mise en avant de la communauté LGBTQ+ (Lesbian, Gay, Bi, Trans, Queer +) le film ne rentre pas dans les clichés et va jusqu’à ironiser avec certains d’entre eux comme la féminisation des hommes homosexuels. Il traite aussi la question de l’euthanasie avec les personnes en phase terminale qui décident de se faire euthanasier pour abréger leurs souffrances. Alexandre
120 battements par minute : combat majeur d’Act Up. Le quotidien des acteurs du groupe d’Act Up Paris est mis en avant évoquant la virulence de cette maladie dans la vie des souffrants. Leur vie bascule à cause de cette maladie. J’ai trouvé le film très cru, trop choquant dans les détails et dans certaines scènes ou répliques. Une mise en scène surprenante bien adaptée pour ce film. Quelques longueurs et pas assez d’action à mon goût… Il nous fait réagir en transmettant un message fort aux spectateurs : la lutte contre le sida n’est pas terminée. Ce film s’adresse à un public aimant les drames au cinéma…. Il est à voir, expliquant bien l’évolution la maladie du Sida…. Si vous aimez ce genre de film à savoir Drame ou que vous voulez en savoir plus sur le sida, Allez le voir… Thomas
Hors-sujet Le drapeau Japonais Mais qu’est-ce que c’est ? Le drapeau japonais est constitué d’un fond blanc et d’un disque rouge. Ce disque représente le soleil levant. Son nom, Hi no Maru, littéralement "le disque du soleil", désigne le disque solaire. Il symbolisait à l'époque la monarchie, la religion ancestrale et l’identité japonaise. Gatien
Tout P’tit Charles, 06 décembre 2017