texte publié dans la revue d’architecture n°239.
« La norme fabrique l’exclusion et scelle l’inhospitalité. Au moment où l’accueil des migrants interroge frontalement la disponibilité immédiate de logements, le bidonville continue d’être stigmatisé et démoli. Entre le cynisme installé d’une « ville générique » où rien ne serait possible et les messianismes qui voudraient Medellin à Paris, nous pourrions plutôt interpeller concrètement un changement de statut pour les quartiers autoconstruits, leur trouver espace et temps dans la fabrique planifiée de nos villes, apprendre à leur être utiles dans nos pratiques d’architectes. »