TASCHEN Magazine 2017/18 (Édition française)

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Albert Watson

KAOS 2017–2018


L’abstrait et l’exotique : Les couleurs et concepts de Beatriz Milhazes page 148

Édition d’art de 100 exemplaires Mango and Passion Fruit in Lilac and Violet

SUMO

Les grands géants au sommet de notre programme, entre 50 et 70 cm

baby SUMO Un SUMO version allégée : entre 47 et 50 cm de haut XXL Pas si loin de leurs cousins SUMO, avec leur taille standard de 39 cm minimum

XL

Les livres XL font au moins 34 cm de haut ou de large


© The Andy Warhol Museum

Les sept merveilles d’Andy

Andy Warhol au travail, souriant à l’objectif, dans un des rares clichés en couleurs datant de cette période. Photographe inconnu, v. 1957


Une réédition unique des livres illustrés par Warhol dans les années 1950


« Un chapitre rarement vu de la créativité de Warhol. »


© The Andy Warhol Museum

Warhol ILLUSTRATEUR Nina Schleif

Des décennies après qu’il est devenu l’une des principales figures du pop art, certains de ses amis se rappellent ­encore avec émotion des petits livres qu’Andy Warhol leur avait offerts dans les années 1950. Avoir reçu ces créations si personnelles et si spirituelles leur avait donné le sentiment de faire partie d’un petit groupe très exclusif. Ces ouvrages, plus tard appelés promotional books (livres promotionnels) ou, plus brièvement, promotionals, charmaient leurs destinataires par l’utilisation de styles et de motifs – chats, chaussures, gâteaux, allusions érotiques – qu’ils appréciaient déjà dans les créations de Warhol pour la mode et la publicité. Warhol avait quitté sa ville natale de Pittsburgh en 1949, à 21 ans, pour s’installer à New York

après avoir obtenu un diplôme de conception graphique du Carnegie Institute of Technology. Sans argent, il dut immédiatement entamer une carrière professionnelle rentable, objectif qu’il poursuivit avec méthode. Tout en cherchant à se loger à moindres frais à Manhattan, il sollicita ses contacts à Pittsburgh, trouva des agents efficaces et entretint ses relations avec ses prospects, mais aussi ses amis, à l’aide de petits cadeaux qu’il réalisait lui-même, dont ces promotional books. [Warhol] entretint ses

relations avec ses prospects,

De 1952 à 1960, il mais aussi ses amis, à l’aide publia huit de ces de petits cadeaux qu’il ouvrages, mais en réalisait lui-même, dont ces créa beaucoup plus promotional books. qui, pour une raison ou une autre, ne furent jamais imprimés. Les huit publiés sont Love Is a Pink Cake (L’amour est un gâteau rose), A Is an Alphabet (A est un alphabet), 25 Cats Name[d] Sam and One Blue Pussy (25 chats nommés Sam et un, Blue Pussy), À la recherche du shoe perdu (À la recherche du soulier perdu), In the Bottom of My Garden (Au fond de mon jardin), A Gold Book (Un livre en or), Wild Raspberries (Framboises sauvages) et enfin Holy Cats by Andy Warhol’s Mother (Chats sacrés, par la mère d’Andy Warhol). Ces livres varient dans leur présentation, leur contenu, leur ton, leur format et leur papier. L’artiste maîtrisait une grande diversité de styles et revint sur certains d’entre eux au cours des années. Il ne datait pas ses ouvrages, mais on a des raisons de penser qu’il en a publié un par an (à l’exception de 1958), entre 1952 et 1960. Plusieurs destinataires se rappellent les avoir reçus en cadeau de Noël.

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L’un des aspects notables de ces promotionals est que la plupart d’entre eux sont le fruit d’une collaboration avec d’autres artistes. Warhol a travaillé avec des auteurs qui lui fournissaient des textes originaux ou des amis photographes qui lui prêtaient leurs images à reporter. Dans d’autres cas, il s’est servi d’images trouvées dans des livres, des magazines ou dans la collection d’art graphique de la Bibliothèque publique de New York. Comme il continuera à le faire tout au long de sa carrière artistique, il savait comment convaincre ses amis et connaissances de l’aider. Dans le cas de ces livres illustrés, il se reposait sur eux pour la mise en couleurs des images.

selon cette technique, il sélectionnait celles qui l’intéressaient le plus pour son livre en cours et les portait à un imprimeur qui les reproduisait en offset. Certaines pages étaient colorées à l’aide d’encres à l’aniline très lumineuses de la marque Dr Ph. Martin’s. Cette colorisation se faisait à la main lors de coloring parties. Les amis de Warhol se souviennent de ce que l’artiste les invitait chez lui ou au café Serendipity 3 dans l’Upper East Side pour l’aider à colorer ces images, gratuitement.

Le nombre étonnamment élevé de 14 livres (huit imprimés, six laissés dans un état préliminaire) La plupart de ces livres promotionnels font apdonne à penser que Warhol prit assez au sérieux pel à une technique de reproduction connue : cette production des années 1950. Pour lui, ils le monotype. Dans ce cas précis, le processus représentaient davantage qu’un simple matériel consistait à dessipromotionnel destiné à impressionner les clients. ner l’original sur Si l’on en juge par leur complexité, Warhol consiun morceau de D’après ce que nous dérait certains d’entre eux comme une entreprise papier relié par savons, sept des huit livres artistique sérieuse. De plus, trois des manuscrits une charnière en ont été publiés à environ laissent penser qu’il avait de vraies ambitions en ruban adhésif à 100 exemplaires chacun. tant qu’illustrateur de livres pour enfants. un autre. Warhol réalisait son dessin au stylo à encre sur le premier papier et pressait le second sur ce dessin encore humide pour ci-dessus : page ci-contre : obtenir une sorte de décalque. Il pouvait utiliser Illustrations extraites de Andy Warhol avec Kitten. divers styles allant du trait très fin de A Is an 25 Cats Name[d] Sam and Edward Wallowitch, 1957. One Blue Pussy. Alphabet au trait gras et irrégulier de In the BotAndy Warhol, 1954. tom. Après avoir créé un ensemble d’illustrations

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25 Cats Name[d] Sam and One Blue Pussy 1954

à gauche :

Auto-édité par Warhol en 1954, 25 Cats Name[d] Sam and One Blue Pussy est son premier livre relié à couverture rigide. C’est aussi le premier en couleurs, et le premier à emprunter l’écriture manuscrite de sa mère. page ci-contre :

Sur un plan personnel, le sujet d’À la recherche du shoe perdu rend hommage à la passion de Warhol pour les chaussures, qu’il collectionnait. Il révèle aussi son ambition de devenir un artiste important. —6—


« …tous avaient leur identité propre, les rendant encore plus précieux à ceux à qui ils étaient offerts. Certains exemplaires se distinguaient par la dédicace manuscrite de Warhol, tandis qu’à d’autres fut attribué un numéro d’édition fictif, grâce auquel Warhol assurait augmenter leur valeur puisque les collectionneurs, pensait-il, avaient tendance à favoriser les petits numéros d’édition. » Nina Schleif

À la recherche du shoe perdu 1955

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Love Is a Pink Cake 1952

à gauche :

Il semblerait que Love Is a Pink Cake, imaginé avec le poète Ralph Thomas alias « Corkie », fut le premier livre de Warhol à être publié, probablement dès 1952. ci-dessous :

Le titre de ce livre sans texte est particulièrement éloquent ; Warhol l’a sûrement choisi lui-même puisqu’aucun auteur n’est nommé. « In the bottom of my garden » est un jeu de mot très grossier sur l’une de ses chansons favorites, « There Are Fairies at the Bottom of Our Garden », interprétée par Beatrice Lillie, une artiste comique adulée à l’époque par la communauté gay de New York. page ci-contre :

En 1959, Warhol imagine le livre de cuisine parodique Wild Raspberries, en collaboration avec son amie Suzie Frankfurt. Abondant en mets audacieux, c’est le plus grand livre promotionnel de Warhol.

In the Bottom of My Garden v. 1956

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Wild Raspberries 1959

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A Is an Alphabet 1953

« Alors que les originaux atteignent des sommes considérables dans les maisons de vente, ce portfolio collector reproduit les illustrations de Warhol avec finesse et précision. Ces sept petits bijoux d’art sont assurément la belle surprise de cette période de fêtes. »

A Gold Book 1957 ci-dessus :

Traditionnellement utilisé pour enseigner l’alphabet aux enfants, l’abécédaire devient, dans les mains de Warhol et Thomas, un livre d’artiste sophistiqué et fantaisiste, s’adressant aux adultes. à droite :

Selon Charles Lisanby, un séjour en Thaïlande, durant le tour du monde qu’il a réalisé avec Warhol en 1956, fut d’une importance capitale pour la forme de A Gold Book.

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Andy Warhol’s books and artwork © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc.

« Magnifique !!! Merci infiniment pour tous vos effort et votre attention au moindre détail. Nous sommes absolument enchantés. Chaque livre est un trésor. » Fondation Andy Warhol pour les arts visuels

XXL Andy Warhol. Seven Illustrated Books 1952-1959 Nina Schleif, Reuel Golden Portfolio avec 7 fac-similés et un livret introductif 150 € — 11 —


© The Richard Avedon Foundation

Le périple américain de Richard Avedon et James Baldwin

L’ouvrage magistral de Baldwin et Avedon publié en 1964, enfin réédité

Richard Avedon, James Baldwin. Sans Allusion 160 pages, 59,99 €

Leander Perez, juge, paroisse de Plaquemines, Louisiane — 12 —




« La collaboration entre le photographe Richard Avedon et l’écrivain James Baldwin pourrait trouver une résonance nouvelle dans le climat politique actuel. »

page ci-contre :

à droite :

Dorothy Parker, écrivaine

Marilyn Monroe, actrice — 15 —


ci-dessus :

page ci-contre :

En 1963-1964, Avedon travailla avec le directeur artistique Marvin Israel sur plusieurs maquettes pour Sans allusion avant d’opter pour un format définitif. Ces images, qui proviennent de l’une des maquettes survivantes, montrent divers essais de mises en page.

Autoportrait de Richard Avedon portant un masque de James Baldwin sur son visage, 1963. Avedon l’a réalisé alors que Baldwin n’était pas disponible pour se faire tirer le portrait dont il avait besoin pour Sans allusion. — 16 —




« Si une société permet qu’une partie de ses citoyens soit menacée ou détruite… plus personne n’y est plus en sécurité. Les forces intérieures des gens, ainsi libérées, ne pourront jamais être contrôlées, et poursuivront leur course dévastatrice. » James Baldwin, Sans allusion

page ci-contre :

William Casby, né en esclavage ci-dessus :

James Baldwin et Richard Avedon en Finlande durant la réalisation de Sans allusion, juin 1964 à droite :

Le poing de Joe Lewis, 3 octobre 1963

Cette réédition soignée de Sans allusion, l’ouvrage majeur signé Richard Avedon et James Baldwin, explore les contradictions qui n’ont cessé d’être au cœur de l’histoire américaine, en représentant des sujets allant de Marilyn Monroe et Allen Ginsberg aux patients d’un asile psychiatrique et au parti nazi américain. Un livret de 72 pages réunit documents inédits, lettres, mises en page d’origine et un essai du lauréat du prix Pulitzer, Hilton Als. — 19 —


À la rencontre des chefs-d’œuvre : les reproductions inédites de Vermeer. L’œuvre complet

l’Art en Détail

Vermeer. L’œuvre complet 258 pages, 29,99 € (Édition originale 99,99 €)


Chez TASCHEN, nous avons la fierté et le privilège de travailler aux côtés de certains des plus grands maîtres de l’art de tous les temps. Nous œuvrons pour leur accorder, à tous sans exception, le respect et le traitement qu’ils méritent, et que méritent nos lecteurs, qu’il s’agisse d’un contemporain bien vivant ou d’une star du xviie siècle. En particulier, nous ne ménageons pas nos efforts pour présenter l’œuvre d’un artiste sous le meilleur jour possible, et nous avons souvent effectué de nouvelles prises de vue des peintures en utilisant les dernières technologies pour que les reproductions de nos livres soient le plus fidèle possible aux originaux. Dans le cas de l’ouvrage Vermeer. L’œuvre complet, nous avons fait rephotographier 18 peintures sur les 35 existantes, travaillant main dans la main avec certains des plus grands musées au monde comme le Metropolitan Museum et la Frick Collection à New York, la National Gallery of Art à Washington, le Koninklijk Kabinet van Schilderijen Mauritshuis à La Haye, le Städel Museum à Francfort ou la Gemäldegalerie Alte Meister à Dresde. Le Verre de vin a été photographié à la Gemälde­ galerie de Berlin. Comme pour une star, ce chefd’œuvre est minutieusement préparé avant la prise de vue qui requiert toutes sortes de dispositions supplémentaires et de grandes précautions. Il faut d’abord bien la planifier. À cause des contraintes techniques et logistiques importantes que nécessite une telle prise de vue, elle ne peut avoir lieu que lorsque le musée est fermé au public. Ensuite, l’œuvre doit être retirée de son cadre, une opération qui monopolise toute une équipe de curateurs, de photographes, de conservateurs et du personnel de sécurité qui s’assurent que l’œuvre est protégée en permanence contre le moindre dommage. Enfin, les photographes utilisent eux aussi des techniques complexes, telles que la polarisation croisée, pour éviter les reflets produits involontairement par les craquelures – ces fissures superficielles dues au vieillissement de la peinture – et pour immortaliser l’œuvre dans toute sa beauté. Une fois les prises de vue réalisées, notre département en charge de la production les compare aux originaux pour s’assurer que les couleurs et le moindre détail sont restitués avec la plus grande précision. L’étape suivante ? L’impression et la reliure du livre, que nous vous raconterons prochainement…

Gemäldegalerie, Berlin, 29 juin 2015 Photographe : Volker Schneider.


« Absolument remarquable… Un plaisir à contempler et à toucher ! »


Génie tourmenté

Le catalogue complet des peintures d’Egon Schiele (1909-1918)


double page précédente :

Fille allongée au fichu ocre, 1913 Vienne, Leopold Museum à gauche :

Autoportrait en saint Sébastien (affiche), 1914 Vienne, Leopold Museum page ci-contre :

Egon Schiele devant son tableau Rencontre, 1914 Anton Josef Trčka, Vienne, Leopold Museum

Un siècle après sa mort, Egon Schiele continue de nous sidérer par ses lignes irrégulières, ses corps tourmentés et son érotisme. Cet ouvrage format XXL présente le catalogue complet de ses peintures réalisées entre 1909 et 1918. Les 221 œuvres et les 146 aquarelles imprimées sur papier Aquarello sont reproduites dans un format, avec des couleurs et une qualité inédites, et accompagnées de nouvelles prises de vue de certaines pièces, d’analyses d’experts, ainsi que des propres écrits et poèmes de Schiele.

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page ci-contre :

Tournesol I, 1908 St. Pölten, Museum Niederösterreich à gauche :

Fleurs sur fond doré, 1908 Vienne, Leopold Museum à droite :

Nu masculin assis (Autoportrait, dit aussi : Le nu jaune), 1910 Vienne, Leopold Museum

« Une magnifique édition qui entend bien proposer une analyse la plus complète possible sur cet artiste aussi génial que provocateur. » exponaute.com

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« Ce livre fascine non seulement par son format, mais aussi par sa qualité d’impression. Il a les couleurs et le toucher d’un grand livre d’art. »

XXL Egon Schiele. L’œuvre peint de 1909 à 1918 608 pages, 150 €


BIENVENUE chez nous Un voyage enchanteur en Bavière avec Ellen von Unwerth


XXL Ellen von Unwerth. Heimat Édition limitée (no 401 à 1 900) numérotée et signée par Ellen von Unwerth 454 pages, 750 € Pour les éditions d’art comprenant un tirage signé (pages 30, 32, 33), consultez taschen.com


Suivez Ellen von Unwerth dans un périple fascinant à travers sa région natale, la Bavière. De paysages époustouflants en traditions charmantes, vous allez aimer folâtrer en compagnie de robustes garçons de ferme et de jeunes filles pulpeuses, tout disposés à partager avec vous leur amour de leur région et à abandonner leurs culottes de cuir et leurs dirndls.

« Mêlant charme désuet et érotisme singulièrement provocant… une avalanche d’humour et de subversion légère. »

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« Et si l’on photographiait des filles profitant de la vie. » Ellen von Unwerth

The Big Catch


« À Milan, derrière les portes closes, il existe encore des “paradis sur Terre”. » Fabrizio Ballabio


Les secrets les mieux gardés de l’architecture milanaise

Bella Figura

Une balade photographique inédite durant laquelle les portes s’ouvrent sur les halls d’entrée les plus somptueux de Milan, révélant les créations de certains des architectes et designers les plus illustres de la ville, dont Giovanni Muzio, Gio Ponti, Piero Portaluppi et Luigi Caccia Dominioni.


« Entryways of Milan est exceptionnellement bien conçu, parfaitement réalisé et élégant, mais il est aussi plein de liberté, de folie et parfois même d’absurdité. Seuls des experts ont participé à ce livre fabuleusement illustré et imaginé avec la bonne distance. »

double page précédente :

piazza Sant’Erasmo 5 Studio BBPR, 1958 Appliques du Studio BBPR Sol, escaliers et piliers : calcaire Botticino ci-dessous :

via Antonio Canova 39 Sol : calcaire Nembro Rosato Murs : marbre Rosa Portogallo et granit New Imperial Red Sculpture : marbre Bianco Carrara page ci-contre :

via Pinturicchio 11 Pierluigi Requiliani, 1959-1960 Lampes suspendues signées Artemide Sol : Porfido Monumentale di Bienno avec incrustations de forme ronde en marbre de Carrare Plinthes et escaliers : marbre de Carrare, Porfido Monumentale di Bienno

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page ci-contre :

piazza della Repubblica 30 Umberto Faccio, 1935-1936 Sol : palladien en ophicalcite de Rosso Levanto Murs : marbre Fior di Pesco Carnico à droite :

viale Regina Giovanna 35 Mario Rodolfi, 1937-1939 Sol : marbre Bianco Carrara Murs extérieurs : travertin Tivoli Murs intérieurs : marbre Carrara Calacatta Sculptures : marbre Carrara Bianco Unito ci-dessous :

via Amedeo D’Aosta 8 Carreaux en céramique par Gio Ponti pour Ceramica Joo Escaliers extérieurs : granit Bianco Montorfano Sol : calcaire Arabescato Orobico Grigio Escaliers intérieurs : Porfido Monumentale di Bienno Murs : calcaire Calacatta

« Un aperçu des trésors architecturaux de Milan… Derrière les portes closes, il existe un univers où le design se fait exubérant, symbolique. » fastcodesign.com

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page ci-contre :

Via Giovanni Pascoli 21 Applique signée Franco Albini pour Venini. Sol et escaliers : Verde Alpi Murs en ophicalcite : marbre de Carrare à droite :

Casa Melandri, Gio Ponti, Alberto Rosselli, 1954-1957 Appliques signées Candle. Sol : marbre de Carrare Escaliers : ophicalcite Rosso Levanto

Ce sont souvent les premières impressions qui comptent, en particulier à Milan. Dans ce périple photographique sans précédent, l’éditeur Karl Kolbitz commente 144 des plus belles entrées milanaises des années 1920 à 1970. Fascinantes par leur diversité et leur splendeur, l’ouvrage présente certaines œuvres des plus célèbres architectes de Milan et révèle l’ADN esthétique de la ville qui transparaît dans les immeubles prestigieux comme les plus modestes.

XL Entryways of Milan – Ingressi di Milano Édition bilingue anglais-italien 384 pages, 49,99 € — 43 —


Julius Shulman. Modernism Rediscovered 3 vol. sous coffret, 1 008 pages, 99,99 € (édition originale 250 €)

1954 Annexe de la Frey Residence I, par Clark & Frey, Palm Springs.



« Une célébration de la grandeur passée du design italien, et une alliance heureuse des influences venues du monde entier qui forment l’univers du design de nos jours. »

store-milan@taschen.com


Milan Store


Albert Watson— L’œuvre d’une vie

« Albert Watson est à la photographie ce que Lionel Messi est au football. »




à gauche :

Breaunna in Cat Mask, Hilton de Las Vegas, 2001 ci-dessous :

Alfred Hitchcock, Los Angeles, 1973

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ci-dessous :

Prince, Cleveland, 2004 page ci-contre :

Kate Moss. Reflection in water, Marrakech, 1993

« Albert est le papa dans son domaine : profond et intellectuel. » Sade

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« À chaque fois, Watson trouve la solution idéale. Il peut représenter les hommes comme des êtres légers et les femmes comme des statues mystérieuses, inébranlables, tout en racontant une bonne blague. »

page ci-contre :

ci-dessus :

The Quiraing, île de Skye, écosse, 2013

Jay-Z, New York, 2012

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Hommage au « photographe des photographes », Albert Watson, l’un des photographes de mode, d’art et de portrait les plus demandés et polyvalents. Cette Édition collector met en lumière son style texturé, graphique, souvent cinématographique, qui brille par-delà les genres, les époques et les sujets, à l’image de ses portraits de Steve Jobs, Keith Richards, David Bowie, Prince ou Kate Moss.

baby

SUMO Albert Watson. Kaos Édition collector (no 201 à 1 200) numérotée et signée par Albert Watson, 408 pages Prix de souscription : 1 250 € Nouveau prix janvier 2018 : 1 750 € Pour les éditions d’art comprenant un tirage signé (pages 50, 52, 53), consultez taschen.com




Une histoire picturale du palĂŠoart

Les dinosaures sont ĂŠternels



double page précédente :

page ci-contre :

ci-dessus :

Étude pour L’Âge des reptiles Rudolph Zallinger, 1943 (détail) Du haut de l’un des murs du musée Peabody d’histoire naturelle de Yale veillent des monstres sombres dont l’éminence aide à prendre la douloureuse mesure de notre comestibilité. Racontant 300 millions d’années, cette peinture est l’une des plus grandes et des plus célèbres pièces du paléoart, un « opus magnum » en plâtre, couvrant 110 pieds. L’étude a tempera réalisée par Zallinger pour la fresque est à bien des égards l’œuvre majeure du projet. Elle fut photographiée sous toutes les coutures exclusivement pour TASCHEN.

Salle des maquettes au Crystal Palace Philip Henry Delamotte, 1853 Tandis qu’au début, le paléoart se limitait à des dessins petit format, des gravures et des peintures, Benjamin Waterhouse lui donna une troisième dimension avec ses sculptures monumentales du Crystal Palace de Londres. Les monstres de béton naquirent dans un atelier « rustique et provisoire » dans l’enceinte du palais. Delamotte, qui réalisa cette gravure pour The Illustrated London News, n’a pas omis d’y inclure les rats avec lesquels l’artiste partageait les lieux.

Ptérodactyles aux ailes de chauve-souris (ptérosaures) F. John, v. 1902 John voyait le monde préhistorique comme un univers alternatif peuplé de monstres hostiles, qu’il restitue ici dans de fulgurantes nuances orangées. Il s’agit là de l’une des 60 cartes géantes à collectionner qu’il réalisa pour une marque de chocolat allemande.

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à droite :

Le dîner dans le moule de l’iguanodon Benjamin Waterhouse Hawkins, 1872 Premier grand showman du paléoart, Hawkins organisa, la veille du Nouvel An 1853, une fameuse réception à l’intérieur de l’iguanodon. Ce spectacle contribua à lui attirer les faveurs de la presse. Le magazine Punch félicita ironiquement les convives pour leur prouesse « car, s’il s’était agi d’une période géologique plus reculée, ils se seraient peut-être retrouvés à l’intérieur sans avoir droit au moindre repas ». ci-dessous :

Laelaps Charles R. Knight, 1897 Knight a réinventé le paléoart. Mêlant les techniques impressionnistes avec une attention toute naturaliste pour l’anatomie de l’animal, le premier grand artiste américain du paléoart a élaboré une façon unique de figurer la préhistoire. Selon certains, ces prédateurs représentaient Marsh et Cope, deux paléontologues rivaux qui allèrent jusqu’à dynamiter des sites de fouilles pour se priver mutuellement d’importantes découvertes.

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« Feuilleter Paléoart vous donne l’impression, de la meilleure manière qui soit, d’avoir pris une substance psychoactive et d’être retourné en enfance. »

La période du Muschelkalk Josef Kuwasseg, v. 1850 (détail) Circonspect à l’idée d’associer son nom au paléoart, et « d’errer entre la science véritable et le royaume de l’imagination », le paléobotaniste pionnier Franz Xaver Unger cessa de s’inquiéter quand il découvrit les premières esquisses enthousiasmantes de Kuwasseg. Une fois terminées, les œuvres, écrit-il, possèdent « ce charme mystérieux qui ­appartient à la contemplation du lointain passé, et à la mémoire de nos rêves ».


Dinosaures et autres reptiles du Mésozoïque Archibald Willard, v. 1872 La gueule rouge sang du monstre saisit toute l’horreur et le spectacle macabre que la préhistoire inspirait aux foules du xixe siècle. Avec sa carapace verte, sa denture canine et ses yeux jaunes, la créature ­pourrait aussi bien être un dragon surgi du Moyen Âge.


« Ce nouveau livre célèbre le genre comme un grand art, à juste titre… Pour ceux qui en savent peu sur le paléoart, voici un formidable cours en accéléré. En matière de qualité et de richesse, ce recueil d’images surpasse tout ce qui a été fait jusqu’à présent. »

Malgré leur disparition de la Terre il y a plus de 66 millions d’années, les dinosaures continuent de nous fasciner. Dans cette histoire du paléoart, l’auteur Zoë Lescaze et l’artiste Walton Ford ont sillonné le monde à la recherche de peintures, dessins, gravures et fresques de dinosaures. Exécutées entre 1830 et 1990, ces représentations effrayantes et fantastiques en révèlent autant sur notre humanité moderne que sur notre passé primordial.

XL Paléoart. Visions des temps préhistoriques 292 pages, 75 €

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« C’est un cadeau qui sera chéri des années durant. »

Enfants jouant dans les prairies vallonnées de Nazareth, Israël, 1967. Thomas Nebbia


Un périple en Photographies Avec le NATIONAL GEOGRAPHIC


XL National Geographic Le Tour du monde en 125 ans. Europe 336 pages, 49,99 €

Surplombant un éperon rocheux au sud de la Bavière, Neuschwanstein est le château le plus extravagant et le plus spectaculaire d’Allemagne. Richmond Crawford, Jr., v. 1970.


XL National Geographic Le Tour du monde en 125 ans. Asie & Océanie 392 pages, 49,99 €

Duo d’acteurs à la cour du roi au Cambodge, 1959 W. Robert Moore


CittĂ Eterna Un portrait de Rome en images



page précédente :

Albert Harlingue Pie XII donne la bénédiction Urbi et Orbi aux fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre, 1950 ci-dessous :

Anonyme La vue sur le Tibre avec le château Saint-Ange (Castel Sant’Angelo), v. 1905 page ci-contre :

Jacques Rouchon Café situé Largo Magnanapoli, au pied du jardin de la villa Aldobrandini, 1955

« Rome, Rome, Rome, Rome, jeune et décrépite, pauvre et milliardaire, intime et effeuillée, étroite et infinie. » Aldo Palazzeschi

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« Rome est la ville des échos, la ville de l’illusion, la ville du désir ardent. » Giotto di Bondone



page ci-contre :

Carlo Bavagnoli L’architecture de la basilique Saint-Pierre confère à la lumière intérieure une qualité particulière qui agrandit tout. Il n’y a là ni ténèbres, ni ombres marquées, mais seule­ment d’innombrables effets de lumière, 1963. ci-dessous :

David Lees Marcello Mastroianni et Federico Fellini devant une affiche de La Dolce Vita, août 1960. page suivante :

Anonyme Sophia Loren dans le film La Chance d’être femme d’Alessandro Blasetti, 1956.

« Il n’y a qu’une seule manière de traiter avec Rome : tu dois la servir, tu dois t’humilier devant elle, tu dois l’aimer. Personne ne peut résister à Rome. » extrait de Spartacus de Stanley Kubrick

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« Ô Rome, de ta grandeur et de ta beauté, a fui ce qui était stable, et seul demeure et perdure ce qui est fugace. » Francisco de Quevedo

XL Rome. Portrait d’une ville Giovanni Fanelli 486 pages, 49,99 €

Célébrez la ville où se mêlent histoire, spectaculaire et sensualité, où les statues sont saisies d’un classicisme antique ou d’une dramaturgie toute baroque, où les nuques se cassent pour admirer la chapelle Sixtine et où Fellini inscrivit la fontaine de Trevi sur l’atlas mondial du cinéma. Ce portrait photographique de Rome dispense généreusement les charmes de la dolce vita en présentant l’histoire millénaire et les merveilles d’une capitale culturelle incomparable.

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Peter Lindbergh est dubitatif devant l’obsession de la société pour les femmes retouchées jusqu’à l’absurde. Shadows on the Wall propose une sélection fascinante d’images individuelles, intimes, aussi peu retouchées et aussi naturelles que possible. Lindbergh dévoile ainsi une profonde empathie qu'il ressent envers les femmes talentueuses qu’il a aimées et avec qui il a travaillé depuis de nombreuses années : Nicole Kidman, Julianne Moore, Alicia Vikander, Charlotte Rampling Lady Helen Mirren, Jessica Chastain, Kate Winslet, Léa Seydoux, Lupita Nyong’o, Penélope Cruz, Robin Wright, Rooney Mara, Uma Thurman et Zhang Ziyi.

XL Peter Lindbergh. Shadows on the Wall 292 pages, 79,99 €

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Voyages de dĂŠcouvertes Avec


Une sélection de destinations de rêve, minutieusement composée par l’équipe qui vous a déjà offert les célèbres guides 36 Hours.

Vallée de l’Elqui, Chili Panneaux indicateurs, poteaux électriques, et la Voie lactée.


Doux rivages : Virées magiques de côtes en criques

« Chaque voyageur est un explorateur, et chaque explorateur est d’abord un rêveur. » Barbara Ireland

The New York Times Explorer. Plages, Îles & Côtes 288 pages, 29,99 €

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Arpenter les grands espaces : Aventures en pleine nature

The New York Times Explorer. Montagnes, Déserts & Plaines 304 pages, 29,99 €

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XXL National Geographic. Les États-Unis 2 vol. sous coffret, livret avec traduction française, 964 pages, 275 €


Voyage dans le temps, de l’Alabama au Wyoming avec le National Geographic « En feuilletant ces pages un après-midi pluvieux, vous tombez sur les célèbres images du National Geographic… Lumière rasante, cadrage panoramique, angle de vue incroyable, montagnes lointaines. Et vous dites tout haut : “Waouh. Ça alors.” »

Idaho/Montana Le Lemhi Pass, dans les monts Bitterroot, accueille une famille de campeurs en 1953, comme il a accueilli l’expédition de Lewis et Clark un siècle et demi plus tôt. Photo : Ralph E. Gray


le Grand Tour

Redécouvrez l’âge d’or de l’aventure


« Voyager, c’est vivre dans toute la plénitude du mot… respirer… jouir de tout, s’emparer de la création comme d’une chose qui est sienne. » Alexandre Dumas



double page précédente :

Le paquebot Kaiserin Maria Theresia de la Norddeutscher Lloyd à Bremerhaven, v. 1900 page ci-contre :

Touristes nourrissant les pigeons de la place Saint-Marc ; au fond, le palais des Doges, à droite la Piazzetta, v. 1900 ci-dessous :

Nice, le restaurant panoramique de La Réserve, dominant la baie des Anges depuis 1876

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à gauche :

Le Caire, le pont tournant du Nil, édifié en 1872, menant à l’île de Zamalek, v. 1900 ci-dessous :

Voiture-restaurant de l’Orient-Express, v. 1905 ci-contre, en haut :

Égypte, touristes aux pyramides, photographie, v. 1890 ci-contre, en bas :

L’arc de l’Ecce Homo, v. 1900 double page suivante :

Norvège, glacier de Hardanger, v. 1900

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Revivez une ère révolue de découvertes et de romantisme, avec ce livre format XXL présentant des documents liés au voyage datant de 1869 à 1939. Illustrée d’affiches, de billets et de menus, riche en précieux photochromes pris au tournant du xxe siècle et en citations d’écrivains voyageurs tels que Jules Verne, cette anthologie retrace la magie et l’aventure de grands voyages comme le Grand Tour de l’Europe ou ceux à bord de l’Orient-Express et du chemin de fer du Transsibérien.

XXL The Grand Tour. L’âge d’or du voyage Marc Walter, Sabine Arqué 616 pages, 150 €

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La métropole exubérante des années 1920



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Glissez-vous sous les feux de la rampe, au cœur des coulisses du Berlin des années 1920, en pleine fragilité politique. Ce livre puissamment évocateur rassemble les illustrations de Robert Nippoldt, les descriptions de Boris Pofalla et un CD d’enregistrements originaux rares pour composer le portrait plus vrai que nature des gens, des lieux et des idées qui ont fait vibrer cette métropole en effervescence pendant une décennie de mutations. 2 4

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« La nuit tombe sur le Berlin des Années folles est une balade à travers une époque plus présente et plus intense qu’aucune autre dans l’histoire de l’Allemagne. » Boris Pofalla

XL cd La nuit tombe sur le Berlin des Années folles Robert Nippoldt, Boris Pofalla 224 pages, avec CD, 49,99 € Édition allemande. Traduction française prévue au printemps 2018.


Peindre pour survivre


Charlotte Salomon

L’acte de bravoure artistique sous le Troisième Reich Judith Belinfante

dans l’histoire des arts plastiques du xx e siècle, Vie ? ou Théâtre ? (Leben ? oder Theater ?) de Charlotte Salomon (Berlin 1917-Auschwitz 1943) est une œuvre singulière par son ampleur. Elle est qualifiée d’« autobiographie dramatisée » ou encore de « semi-autobiographie ». L’artiste y thématise sa propre vie dans le contexte du national-socialisme « à présent tout cela forme émergent, de l’antiséun tout grâce à la couleur. mitisme grandissant et de la déclaration de la Elle est, pour ainsi dire, Seconde Guerre mondevenue la tonalité diale, et l’utilise comme du livre. C’est peut-être récit-cadre d’une autre d’abord dans la couleur histoire. L’introspection que gît l’être. » à laquelle elle se livre Graphiste et typographe doit notamment l’aider néerlandais Willem Sandberg à ne pas considérer le suicide, ainsi que l’ont fait sa tante, sa mère, sa grand-mère et son arrière-grand-mère, comme la seule issue possible. Principalement en quête des sentiments qui, dans le silence auquel la honte réduisit le passé, lui ont été cachés, Charlotte Salomon raconte une histoire qui n’est que partiellement chronologique.

elle-même les différentes parties, faisant figurer sur les feuilles transparentes les numéros du prologue, sur les gouaches ceux des deux autres parties. Avec les études préparatoires, les esquisses, les ébauches de textes et les feuilles non retenues, cela fait un total de 1 299 gouaches sur 966 feuilles de papier ; 333 feuilles sont utilisées des deux côtés, recto et verso. Vie ? ou Théâtre ? est une œuvre à plusieurs strates et aux nombreux niveaux sémantiques, dans laquelle la réalité et la fiction ne sont pas rigoureusement séparées l’une de l’autre. L’artiste

D’après la numérotation que l’artiste a indiquée sur les feuilles, l’œuvre comprend 769 gouaches au format 32,5 x 25 cm accompagnées de 320 calques pourvus de textes et respectivement fixés par trois petits rubans adhésifs aux gouaches auxquelles ils se rattachent. L’œuvre se compose d’un prologue, de la partie principale et de l’épilogue. Charlotte Salomon a numéroté page Ci-contre :

Franziska rêvant d’une vie au paradis avec sa fille Charlotte, gouache extraite de Vie ? ou Théâtre ? à droite :

Autoportrait de Charlotte Salomon, 1940

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page ci-contre :

Charlotte apprend à peindre et à dessiner d’après nature. à droite :

Charlotte et ses grands-parents à Villefranche-sur-Mer, 1939 ci-dessous :

Alfred Wolfsohn, Berlin, 1932

associe l’image, la musique et une langue apparemment simple afin d’exprimer le combat auquel elle se livre. Elle cherche en permanence l’équilibre entre ce qu’elle veut et doit assimiler sur le plan émotionnel et ce qu’elle peut supporter. Les répétitions, les variations de formes et de couleurs rythment ce processus. Lors de la première exposition des œuvres de Charlotte Salomon en 1961, au musée Fodor d’Amsterdam, un nombre limité de feuilles de Vie ? ou Théâtre ? fut montré aux côtés d’autres dessins et gouaches de l’artiste. Une première publication de Vie ? ou Théâtre ?, en 1963, comprenait 80 illustrations et contenait dans le titre, dans les éditions anglaise comme allemande, le mot « Journal ». La publication établissait ainsi un lien avec le Journal d’Anne Frank (première édition néerlandaise en 1947). Tout comme ce dernier, le livre de Charlotte devait témoigner d’une attitude optimiste face à la vie. C’est pourquoi, à la demande de sa belle-mère Paula Salomon-Lindberg (Frankenthal 1897-Amsterdam 2000), la phrase du grandpère de Charlotte – « Vas-y, tue-toi une bonne fois pour toutes, que l’on en finisse avec ces fadaises ! » – qui figure sur la dernière gouache, fut supprimée et remplacée en dernière page par

une feuille comportant une exclamation pleine d’espoir devant la beauté du paysage. La couverture de six pages de Vie ? ou Théâtre ? Un Singspiel est en réalité un programme et non une couverture. Celui-ci confronte d’emblée le spectateur à la manière paradoxale dont Charlotte tente de rendre supportables ses sentiments violents. Un « Singspiel », ainsi que l’œuvre est qualifiée dans le sous-titre, était une forme alors déjà dépassée de pièce de théâtre légère comprenant de la musique, du chant et des dialogues parlés. Charlotte Salomon a peint le titre Leben ? oder Theater ? d’une manière telle que l’on peut aussi lire Leben ? oder Teleater ? – un jeu de mot par « Elle vivait dans lequel elle introduit, son monde de lumière, comme elle le fera par d’air et de couleurs » la suite à différentes reEmil Strauss, 1939 prises, un autre niveau de sens. « Teleater » est l’appellation des premières jumelles d’opéra de la marque Zeiss, produites jusqu’à la fin des années 1920. Depuis une certaine distance, au sens métaphorique, Charlotte pose un regard sur sa

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vie passée et, comme si celle-ci était une scène, elle aiguise son regard, au sens littéral, par l’utilisation de jumelles de théâtre. Crée-t-elle cette œuvre d’art dans l’espoir que ses questions existentielles puissent ainsi trouver des réponses ? Sur deux autres gouaches figure le titre de la dernière feuille et le calque qui s’y rattache. Le texte dit : « Et c’est ainsi que vit le jour : La Vie ou le Théâtre ??? » Sur l’image figure l’artiste en train de peindre en costume de bain, le regard dirigé vers la mer. Sur son dos, qu’elle tourne au spectateur, apparaît : « Vie ou Théâtre ». Cette fois, le titre ne contient pas de points d’interrogation. Cela signifie-t-il que l’artiste a trouvé le calme auquel elle aspirait ? Charlotte n’a signé aucune des gouaches de son nom complet, utilisant les initiales entrelacées CS. Sur la page-titre du programme, le monogramme apparaît « Sais-tu que parfois pour la première fois, tu peux te montrer encerclé d’une ligne diaboliquement belle ? » jaune et bleue et des Daberlohn à Paulinka, mots « Singspiel ». Il in Charlotte Salomon, n’y a pas de doute, CS Vie ? ou Théâtre ? est l’auteur, « l’écrivain », comme elle se qualifie elle-même sur la dernière page du programme. Le programme porte la mention « Dédié à Ottilie Moore ». Sur la troisième page commence le « Singspiel aux trois couleurs » créée à partir des couleurs primaires, le rouge, le jaune et le bleu. Des examens ont pu démontrer que toutes les couleurs de l’œuvre sont issues de ces trois couleurs. Le blanc a été ça et là utilisé pour éclaircir l’image, le noir en revanche est absent. La peinture est résistante, de bonne qualité, tout comme le papier. Seules 49 feuilles sont de moindre qualité. Aucune d’entre elles ne figure parmi les séries numérotées. Il est aisé d’associer les personnes réelles de la vie de Charlotte aux personnages du « Singspiel », pour laquelle l’auteur a choisi des pseudonymes onomatopéiques et chargés de sens.

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double page précédente :

Les réflexions de Daberlohn sur l’art page ci-contre :

Paulinka salue à la fin de l’opéra Orphée et Eurydice à gauche :

Dernière page de Vie ? ou Théâtre ? Charlotte peignant face à la mer

« Paulinka Bimbam, une chanteuse » est la bellemère de Charlotte, Paula Salomon-Lindberg. Son nom, auquel est associé un bruit particulier, trahit sa profession. La partie principale met en scène Wolfsohn sous les traits de « Amadeus Daberlohn, un professeur de chant », le grand amour de Charlotte. Son prénom établit un lien avec Mozart, son patronyme suggère qu’il ne touchait pas de salaire.

Ses grands-parents deviennent « Monsieur le Dr Knarre et Madame, un couple ». « Knarre » désigne un cliquet, une sorte de petit instrument qui, par un mouvement de rotation, produit un bruit strident, sans sonorité ni harmonie, et que l’on ne peut associer à d’autres instruments. « Franziska et Charlotte, leurs filles » conservent leurs prénoms, restent elles-mêmes. Le nom Knarre ne leur est pas attribué. Aucune « La personne est assise photo d’elles n’a à ce au bord de la mer, elle peint. jour été trouvée.

Soudain, une mélodie lui vient à l’esprit. Alors qu’elle commence à la fredonner, elle remarque que la mélodie va exactement avec ce qu’elle veut coucher sur le papier. »

« Docteur Kann, un médecin » est son père. « Charlotte Kann, sa fille », l’artiste, est un personnage de sa propre Charlotte Salomon, pièce. Comme sa Vie ? ou Théâtre ? tante et sa mère, elle conserve son prénom. « Kanne » désigne un broc, un récipient avec couvercle, et symbolise le caractère renfermé de son père comme le sien. À moins que « Kann » ne dérive de « können », pouvoir, savoir faire quelque chose.

Dans une des boîtes de cuir rouge se trouvait, tout en haut de la pile, une feuille qui, par son format et sa technique, diffère des autres : une aquarelle au format 25,2 x 16,4 cm. Un vieux classeur, au Joods Historisch Museum (musée historique juif) d’Amsterdam, contient un morceau de papier qui s’y rattache et sur lequel est inscrit ceci : « Qui cela peut-il être ? Alexander Nagler, l’époux de Charlotte ? » En effet. Ce dernier n’apparaît pas dans Vie ? ou Théâtre ?, mais bel et bien dans la vie de Charlotte. Voilà pourquoi elle inséra dans son oeuvre ce portrait.

Charlotte Salomon. Vie ? ou Théâtre ? Une sélection de 450 gouaches Judith C. E. Belinfante, Evelyn Benesch Relié, reliure tissu, avec 2 illustrations sérigraphiées couleur, 600 pages, 30 € — 117 —


La vie derrière Œuvres d’art, artéfacts et objets de la vie quotidienne de l’Allemagne de l’Est (1949-1989)

Contreculture

maison

voyage & transport

Manger, boire & fumer

Foire de Leipzig

« Probablement la plus belle collection de ce genre au monde. » Steven Heller, The Atlantic

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le Rideau de fer loisirs & détente

Design & mode

vie politique

The East German Handbook 816 pages, 29,99 € (Édition originale 99,99 €)

Votre guide de voyage vers un pays disparu

travail & éducation

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« Ces livres séduisants offrent une forme soignée, d’excellentes illustrations et des textes intelligents. Chacun apporte une dose rapide et énergique de connaissances sur le sujet concerné. »

plus de 100 titres disponibles !

Gio Ponti Graziella Roccella 96 pages, 9,99 €

Gio Ponti et deux de ses Superleggera, Milan, années 1950


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Fritz Lang Metropolis, 1927 Image extraite du film

Petite Collection « Dans les années 1920, Berlin était largement en avance sur tout ce qui se prétendait “nouveau”. C’était une grande ville, productrice d’idées et riche en idéaux. » Marlene Dietrich

Berlin des années 1920 Rainer Metzger 96 pages, 9,99 €


tout Klimt « Jamais vu de telles illustrations… capables de rendre le grain de la toile et le moindre élément décoratif précieux des remarquables mosaïques du palais Stoclet, la chapelle Sixtine du sécessionnisme. »

XL Gustav Klimt. Tout l’œuvre peint Tobias G. Natter 604 pages, 49,99 € (Édition originale 150 €)

Gustav Klimt en compagnie de Therese Flöge et sa fille Gertrude en 1912, sur la jetée, devant la villa Paulick à Seewalchen, sur le lac Attersee.


« Gastronomie érotique atteignant des sommets de gourmandise. » Wired.com Dalí. Les dîners de Gala 320 pages, 49,99 €


santé, Monsieur Dalí!


Dalí. Les Vins de Gala 296 pages, 49,99 €

« La bible moderne du vin dont on n’aurait jamais cru avoir besoin. » punchdrink.com



Architectures florissantes Merveilles de l’Art nouveau en Europe

« S’il existe un superlatif en matière de photographie d’architecture, il a pour nom Keiichi Tahara. Celui-ci a saisi la magie du passé dans des images uniques. »



double page précédente :

Flóris Korb & Kálmán Giergl – Zene Akadémia (Université de musique Franz-Liszt), Budapest, Hongrie, 1904-1907. Rampe d’escalier avec ornement en céramique en forme de sphère. page ci-contre :

Lluís Domènech i Montaner – Palau de la Música Catalana, Barcelone, Espagne, 1905-1908. Verrière du hall principal. à droite :

Adolf Loos, Villa Karma, Clarens (Montreux), Suisse, 1904-1906

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double page précédente :

Victor Horta – maison et atelier Horta, Bruxelles, Belgique, 1898-1900. Les miroirs placés sur les mur opposés à l’escalier agrandissent l’espace dans un effet troublant. page ci-contre :

Charles Rennie Mackintosh – Hill House, Helensburgh, Écosse, 1902-1904. Vitrail dans l’escalier. à droite :

Giovanni Michelazzi – Villino Broggi-Caraceni, Florence, Italie, 1910-1911. Cage d’escalier, rampe ornée d’un dragon.

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Le mouvement Arts and Crafts en Grande-Bretagne La Sécession viennoise Les ateliers en allemagne L’art nouveau en France et en Belgique Le Modernismo espagnol L’Art Nouveau italien Les traditions d’Europe de l’est


« Les bâtiments fin de siècle en Europe sont luxueux et gais, intelligemment conçus et souvent exagérément pompeux. Keiichi Tahara a parfaitement saisi l’enchantement de cette époque excentrique. »


« Certains architectes fin de siècle ont créé des bâtiments d’un tel éclat que les spectateurs étaient transportés vers un monde enchanté de rêves et de contes de fées. » Riichi Miyake


Doué d’une grande sensibilité à la lumière et aux détails, Keiichi Tahara a immortalisé les plus belles constructions Art nouveau d’Europe. Cet élégant coffret en trois volumes réunit plus de 500 de ses photographies, ponctuées de resplendissantes pages dorées. À travers les œuvres de Gaudí, Horta, Hoffmann et d’autres, le recueil rend visible l’atmosphère sublime qui se dégage de ces édifices et leur unique esprit « fin de siècle ».

XL Keiichi Tahara. Architecture Fin-de-Siècle Édition limitée à 10 000 exemplaires 3 vol. sous coffret, 966 pages, 250 €



Le charme des microbes Ernst Haeckel, le pionnier du xix e siècle qui a saisi l’art et la beauté du monde naturel


« Les planches et les commentaires du livre apportent un éclairage nouveau sur l’œuvre prolifique d’Ernst Haeckel et son impact sur la science et la philosophie modernes. »


Physophora magnifica (détail), extrait de L’Évolution des Siphonopharae page suivante :

Radiolarians, extrait de Formes artistiques de la nature


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Affiches et spécimens prévus pour la conférence de Haeckel sur « le problème de l’homme et des animaux supérieurs dans la classification de Linné », organisée au Volkshaus de Jena, en 1907 (détail).


« La nature produit une mine inépuisable de formes merveilleuses, dont la beauté et la variété dépassent de loin les formes artistiques et artisanales créées par l’homme. »

Découvrez Ernst Haeckel, artiste et biologiste du xixe siècle qui sut voir la beauté dans la plus improbable créature. Cette anthologie présente 450 planches parmi ses plus importantes publications, dont le majestueux Kunstformen der Natur, ainsi que ses larges recueils sur la vie marine. À l’heure où la biodiversité est toujours plus menacée, ces images extraordinaires constituent un chef-d’œuvre scientifique, artistique et environnemental.

Ernst Haeckel

XXL L’art et la science d’Ernst Haeckel 704 pages, 150 €

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L’abstrait et l’exotique Les couleurs et concepts de Beatriz Milhazes


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« Ce qui m’intéresse dans l’abstraction, c’est de créer un monde qui vient de la réalité, mais n’existe que dans l’art, et peut pourtant changer notre point de vue sur le monde. » Beatriz Milhazes

double page précédente :

O Diamante, 2002 à droite :

Beatriz Milhazes dans son studio, Rio de Janeiro, 2013 Photo : Christian Gaul page ci-contre :

Popeye, 2007-2008

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Mango and Passion Fruit in Lilac and Violet sérigraphie, 50 x 55,5 cm, œuvre exclusive incluse dans l’Édition d’art du livre (no 1 à 100) — 152 —


Aussi expressive que le langage visuel unique de l’artiste, cette monographie présente le travail de Beatriz Milhazes, peintre brésilienne qui mélange l’abstraction moderniste aux couleurs et aux lumières de son pays natal. À travers plus de 280 œuvres, un long entretien et un dictionnaire poétique de ses motifs clés, l’ouvrage explore les différentes périodes de son travail dans toute leur splendeur et leur signification.

XXL Beatriz Milhazes Édition collector (no 101 à 1 100) numérotée et signée par Beatriz Milhazes 480 pages, 750 € Édition d’art (no 1 à 100) comprenant une sérigraphie signée par Beatriz Milhazes 3 600 €

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« Les livres TASCHEN sont pour ainsi dire pensés comme des objets de collection. Il n’est pas rare qu’un ouvrage édité par TASCHEN prenne de la valeur dès sa sortie. » le site de livres d’occasion préféré des internautes du monde entier



La monographie complète de l’œuvre d’albert Oehlen « Le plus ingénieux des peintres abstraits actuels. »

Albert Oehlen 496 pages, 59,99 €


L’intégralité des fresques de Diego Rivera « Ce livre remarquable donne une chance de voir toutes les fresques encore existantes de Rivera depuis chez soi, dans un format réduit bien sûr, mais dans tous leurs détails et avec des plans pour identifier les personnages qui fourmillent dans ces gigantesques compositions. »

XL Diego Rivera. Toutes les œuvres murales 640 pages, 59,99 € (Édition originale 150 €)


Miley Cyrus: I Walk Out of My Prison, 2017


Le projet ultime de David LaChapelle après 10 ans de travail


Earth Laughs in Flowers: Rite of Spring, 2008-2011


Lady Gaga: Do you want love or do you want fame, 2009


Airistocracy: Clouded Minds, 2014


Sergei Polunin: Take Me to Church, 2015


« De tous les photographes qui ont inventé des images surréalistes, M. LaChapelle est celui qui a le potentiel pour devenir le Magritte du genre. » Richard Avedon


Self Portrait as a House, 2013


Paris Jackson: What her father taught her – this beautiful daughter, 2017


Michael Jackson: Oh Happy Day!, 2007


David LaChapelle

Lost + Found La parution la plus spectaculaire

XL David LaChapelle. Lost + Found, Part I 278 pages sous coffret, 49,99 €


David LaChapelle

Good News Le manuscrit enluminé qui raconte notre époque

XL David LaChapelle. Good News, Part II 276 pages sous coffret, 49,99 €


« Dès le début ou presque, Los Angeles était réputé être un lieu infâme. Au milieu des années 1800, la ville était peuplée d’assassins, de miliciens, de voleurs et de prostituées. Les rues étaient des chemins pleins d’ornières, jonchés de cadavres d’animaux et où déambulaient les chiens errants. » Jim Heimann

Un flic et des badauds sur une scène de crime, regardant à travers la vitrine criblée de balles, v. 1953.


Meurtres en pagaille à Los Angeles Le côté obscur de la Cité des Anges (1920-1950)


« Une mine d’informations singulières, tranchantes, sans filtre, sur la réelle souffrance et la torture d’une ville encore adolescente, un Los Angeles des plaisirs, souillé par le péché. » Jim Heimann


page ci-contre :

Un cadavre gît dans le lit du fleuve Los Angeles en un tableau noir et lugubre, v. 1955.

Explorez la sombre réalité de la Cité des Anges à travers cette profusion de photographies et de documents d’époque révélant la face cachée de Los Angeles, à partir des années 1920 et durant les années 1950. Du crime retentissant du Dahlia noir à la corruption ordinaire des maires et des flics, découvrez l’autre versant du Grand Los Angeles, qui a inspiré films et romans restés célèbres sous l’appellation de « noirs », grâce à cet ouvrage enrichi par des coupures de presse encartées qui rappellent le contexte historique contemporain.

Dark City. The Real Los Angeles Noir 480 pages, 75 €

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Store Manager Ingar Meletiadis i.meletiadis@taschen.com


Cologne Store



dans la tête de Jamie Hewlett 25 ans de création, de Gorillaz à The Suggestionists


double page précédente :

Black and blue, the face of Tank Girl ci-dessus :

Female freedom fighters, No. 1 à droite :

Sans titre, signé Gorillaz page 180 :

Affiche originale de l’opéra Monkey page 181 :

Tarot, illustrations grand format pour l’exposition The Suggestionists à la Saatchi Gallery, 2015 — 178 —


« Je ne m’inspire pas beaucoup de la bande dessinée plutôt de la musique, de l’art, et des gens qui passent dans la rue, à l’exception de Moebius et Liberatore. » Jamie Hewlett



De Tank Girl au phénomène artistique pop Gorillaz, Jamie Hewlett est l’une des figures de la culture pop les plus prolifiques de ces 20 dernières années. Cette édition proposée par TASCHEN, la première véritable monographie consacrée à Hewlett, rassemble plus de 400 œuvres d’art, dont des bandes dessinées, des croquis et des travaux issus de son exposition à la Saatchi Gallery en 2015, célébrant ainsi un artiste éclectique refusant de se reposer sur ses lauriers et de s’en tenir à une seule pratique.

Jamie Hewlett Julius Wiedemann 424 pages, 39,99 €

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L’univers DC comme vous ne l’avez jamais vu « À près de 50 €, c’est presque cadeau... Une mine d’or incomparable pour les fans. » bizzaroworldcomics.de

XL 75 Years of DC Comics. Mythologies modernes et créations artistiques 720 pages, 49,99 € (Édition originale 150 €)


L’âge d’or des comics Marvel « Un livre fantastique, rempli des plus grands comics produits par Marvel… De loin la plus grande évocation de l’histoire des comics Marvel ! » Joe Sinnott, dessinateur & encreur légendaire de comics chez Marvel

L’ère des comics Marvel 1961-1978 396 pages, 39,99 €


Les croquis de Robert Crumb « Le comique underground et génial papy libidineux sélectionne personnellement ses gribouillages les plus répugnants. »

réservé aux adultes

Baptisé le Bruegel de l’art underground, l’Américain Robert Crumb incarne l’introspection en bande dessinée, la satire culturelle et l’obsession sexuelle. Ses dessins à la plume et à l’encre ont raconté, puis influencé la contre-culture des années 1960-1970. Ce nouveau recueil abordable offre, en 444 pages, un voyage à travers les années hippies entre 1968 et 1975, composé par l’artiste lui-même à partir de ses carnets de croquis. Robert Crumb. Sketchbook. Volume 1 : 1964-1968 Volume 2 : 1968-1975 440/444 pages, 29,99 €

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Robert Crumb, New York, 1968 Photographie de Harry Benson


Visions apocalyptiques fascinantes du xvie siècle

La fin ĂŠtait proche


« Le Livre des miracles est une révélation. »

Le Livre des miracles 292 pages, 39,99 € (Édition originale 99,99 €)


Nous vaincrons Une ĂŠdition typographique du grand texte de James Baldwin, La prochaine fois, le feu, avec des photographies de Steve Schapiro


« L’un des livres les plus puissants, qui pourrait presque tenir dans une poche. Beaucoup moins portable, cette nouvelle version le propose en édition typographique limitée, grand format, remplie de photos spectaculaires de Steve Schapiro, prises durant cette période des droits civiques. »


« Le travail de Schapiro frappe au cœur même de la lutte pour l’égalité et démontre une éloquence que seul un témoin remarquable pouvait saisir. » John Lewis, respérentant au Congrès


double page précédente :

Le fameux discours « I Have a Dream » du Dr King est devenu le symbole de la marche du 28 août 1963 sur Washington, qui a vu converger près de 250 000 personnes vers la capitale, dont la légende du baseball Jackie Robinson, sa femme Rachel, Rosa Parks et le révérend Fred Shuttlesworth. page ci-contre :

« On nous apprend depuis le collège à accepter la ségrégation comme mode de vie. Vous avez menti car vous n’avez jamais voulu que je sois libre, et je vous ai menti car j’ai fait comme si tout allait bien. » James Baldwin à droite :

Marche pour la paix de Selma à Montgomery, 1965. La démocratie américaine repose sur le vote, mais un siècle après l’Émancipation, il aura fallu verser du sang pour que ce droit soit accessible à tous.

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ci-dessous :

La marche de Selma à Montgomery fut tentée à trois reprises. Le 7 mars 1965, jour du « Dimanche sanglant », John Lewis et 600 manifestants pacifistes furent violemment attaqués par les troupes fédérales alors qu’ils tentaient de traverser le pont EdmundPettus. Ils reprirent finalement la route le 21 mars, sous protection fédérale. Alors qu’ils étaient des milliers à passer le pont avec King, une décision judiciaire n’autorisa que 300 personnes à parcourir les 54 miles mouvementés vers Montgomery, après le passage à deux voies de la Highway 80. à droite :

Il pleuvait les 22 et 23 mars, tandis que les marcheurs traversaient le célèbre comté de Lowndes. 80 % des habitants de ce comté étaient noirs, mais pas un seul Afro-Américain n’était enregistré sur les listes électorales. page ci-contre :

Le drapeau américain était le symbole naturel d’un mouvement qui en appelait à la nation pour faire respecter ses principes. Le tirage signé Selma March est disponible en Édition d’art (no 101 à 150).

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double page précédente :

La lutte pour les droit civiques culmina en 1965, lors de la marche qui partit de l’église Brown Chapel AME de Selma en direction des marches de la Chambre de l’État de l’Alabama, à Montgomery, où les Blancs hostiles se tenaient avec des pancartes abjectes. à gauche :

King était un formidable orateur. Selon James Baldwin, son secret était sa « connaissance intime » des gens, noirs ou blancs, auxquels il s’adressait. Il entrait aussi facilement en contact avec des enfants de Clarksdale qu’avec des journalistes de Selma. Alabama, 1965 page ci-contre :

La première visite de Steve Schapiro à Memphis, après l’assassinat du Dr King, fut pour la pièce d’où avaient été tirés les coups de feu. « Je suis entré dans un motel, l’assassin s’était tenu dans la baignoire au second étage. Il y avait une empreinte de main sale, noire, celle de l’assaillant, et j’ai compris que je devais photographier cette image. »

— 196 —


« L’homme avait physiquement disparu à jamais, alors que ses biens matériels étaient toujours là. Il semblait que son esprit planait encore au-dessus de nous. » Steve Schapiro


« Si éloquent dans sa passion et si accablant dans sa candeur qu’il déstabilisera à coup sûr le lecteur. »


« Schapiro et Baldwin ont montré ce que pouvaient accomplir une écriture et une photographie puissantes à leur époque. À la nôtre, on ferait bien de se tourner vers eux. »

Tout le courage, la douleur et la dignité inébranlable du mouvement pour les droits civiques sont évoqués dans cette édition typographique du texte de James Baldwin, La prochaine fois, le feu, illustré par des photographies de Steve Schapiro. Ainsi réunis, le récit sans fard de l’expérience noire par Baldwin et les clichés saisissants de Schapiro composent un témoignage poétique et puissant sur l’une des luttes les plus importantes ayant jamais troublé la société américaine.

XL James Baldwin. The Fire Next Time. Photographies de Steve Schapiro Introduction de John Lewis Édition collector (no 151 à 1 963) imprimée par typographie et signée par Steve Schapiro 272 pages, 200 € Pour les Éditions d’art incluant un tirage signé (page 193), consultez taschen.com


Le grand photographe de New York au milieu du xxe siècle, Marvin E. Newman

Les lumières de la ville

« Marvin Newman serait-il le photographe le plus méconnu des États-Unis ? » anothermag.com



double page précédente :

Wall Street, 1958 ci-dessous :

Californie, 1966 page ci-contre :

Coney Island, 1953

« J’ai atteint mes objectifs. La photographie a été toute ma vie. » Marvin E. Newman

— 202 —




page ci-contre :

Broadway, 1958 à gauche :

Californie, 1966 ci-dessus :

42e Rue, 1983

« Un regard tendre, parfois caustique, sur New York. »


Cette prestigieuse Édition collector représente la première véritable monographie consacrée à Marvin E. Newman, photographe new-yorkais remarquable dont le travail demeure largement méconnu en dehors du cercle des galeries et des grands collectionneurs. Près de 170 images révèlent un artiste unique et exceptionnel dont la maîtrise technique parfaite et la sensibilité humaniste ont su saisir en couleurs le paysage urbain singulier de New York, ainsi que les plus beaux moments sportifs et bien d’autres images fascinantes des États-Unis.


« Le New-Yorkais d’origine est célèbre pour son incroyable diversité. »

XXL Marvin E. Newman Édition collector (no 301 à 1 000) numérotée et signée par Marvin E. Newman 236 pages, 450 € Pour les Éditions d’art comprenant un tirage signé (pages 204, 205 en haut), consultez taschen.com


« Un magnifique et spectaculaire coffret de deux volumes… une lettre d’amour à Mad Men et à ses fans. »

Mad Men & TASCHEN Beverly Hills


XL Matthew Weiner. Mad Men 2 vol. sous coffret, 1 048 pages, 150 € Édition d’art limitée à 500 exemplaires signés contenant l’intégralité des scénarios, 7 vol. sous coffret, 3 936 pages, 750 €

De gauche à droite : l’éditeur Benedikt Taschen, l’actrice Jessica Paré (Megan Draper), le producteur exécutif et réalisateur Scott Hornbacher, l’actrice Kiernan Shipka (Sally Draper), le créateur Matthew Weiner, l’actrice January Jones (Betty Francis), la créatrice des costumes Janie Bryant, l’actrice Christina Hendricks (Joan Harris) et l’acteur Jon Hamm (Don Draper).


Mert et Marcus, le duo de photographes qui fait briller la mode

Clichés glacés

« L’une des pratiques de la photographie les plus influentes dans la mode contemporaine. »

— 210 —


— 211 —


à droite :

Stella Lucia Deopito & Molly Bair Londres, 2014



« Une Édition collector XXL sublime. » Palace Costes, Paris

ci-dessus :

page ci-contre :

page suivante :

Natalie Portman Berlin, 2005

Lara Stone Londres, 2013

Lara Stone Londres, 2010

— 214 —




« Leurs plus beaux clichés, réunis dans un livre exceptionnel… Des photos de mode mythiques aux côtés de couvertures inoubliables. »

Plongez dans le monde survolté de Mert et Marcus, le binôme créatif audacieux qui a stylisé et photographié certaines des marques et personnalités les plus influentes de notre époque, de Miu Miu à Angelina Jolie, de Givenchy à Gisele Bündchen. Cette édition format XXL rassemble quelque 300 photos extraites du répertoire ultraglamour et ultra-glacé des deux artistes qui ne cessent de redéfinir les standards de la mode.

XXL Mert Alas and Marcus Piggott Édition collector (no 251 à 1 250) numérotée et signée par Mert Alas et Marcus Piggott. 408 pages Prix de souscription : 500 € Nouveau prix janvier 2018 : 600 € Pour les Éditions d’art comprenant un tirage signé (pages 211 et 216), consultez taschen.com — 217 —



Store Manager Nolan Browne n.browne@taschen.com

London Store


Le Napoléon de Kubrick Le plus grand film jamais réalisé

Dix livres réunis en un seul pour raconter l’histoire fascinante du chefd’œuvre inachevé de Kubrick

Le « Napoléon » de Stanley Kubrick. Le plus grand film jamais tourné 832 pages, 59,99 €


Édition 2017 mise à jour ! Les Archives Pedro Almodóvar Édition anglaise 456 pages, 49,99 € (Édition originale 150 €)

Parle avec lui

Pedro Almodóvar nous offre une plongée unique dans son univers mystérieux et sensuel

— 221 —


Une histoire visuelle du graphisme



La chronique complète de centaines de projets marquants, de portraits de leaders du secteur avec des chronologies illustrées pour chaque décennie

Affiche, 1932 Leonetto Cappiello

— 224 —


« L’histoire du graphisme est une histoire culturelle, politique, sociale et technologique.

Puisqu’on ne peut comprendre l’une sans décrypter l’autre, cet ouvrage, — 225 —


qui revient sur l’héritage et la tradition du design graphique, est une clé indispensable

pour appréhender l’histoire du monde. » Steven Heller — 226 —


XL Histoire du graphisme. Vol. 1, 1890-1959 480 pages, 49,99 €

Dans cet impressionnant premier volume, Jens Müller retrace 70 ans de graphisme, de créateurs et d’évolutions, de la fin du xixe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et l’essor économique qui suivit, abordant des créations annonciatrices des révolutions futures. Les doubles pages consacrées à chaque année offrent des articles approfondis sur des centaines de projets marquants, des portraits de leaders du secteur, ainsi que de splendides frises chronologiques pour illustrer chaque décennie.


Une sélection unique des pochettes de disque créées par plus de 500 artistes, des années 1950 à aujourd’hui « Se lit comme le Who’s Who de l’art contemporain, des poids lourds du pop comme Robert Rauschenberg et Roy Lichtenstein aux iconoclastes contemporains Ai Weiwei et Wolfgang Tillmans. » thevinylfactory.com

Art Record Covers 448 pages, 49,99 €


EACH AND EVERY TASCHEN BOOK PLANTS A SEED! TASCHEN affiche un bilan carbone neutre. Chaque année, nous compensons nos émissions de CO2 avec l’Instituto Terra, un programme de reforestation de l’État du Minas Gerais, au Brésil, fondé par Lélia et Sebastião Salgado. Pour plus d’informations sur ce partenariat environnemental, rendez-vous sur : www.taschen.com/zerocarbon

Inspiration : illimitée. Empreinte carbone : nulle.


Le monde en livres


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Tous les livres TASCHEN les plus populaires de tous les temps dans un nouveau format soigné et à un prix imbattable pour vous constituer une bibliothèque accessible dédiée à l’art, l’anthropologie et l’érotisme. 448-936 pages


Anatomiquement correct Un traité inégalé sur le corps humain

XL Jean-Marc Bourgery. Atlas d’anatomie humaine et de chirurgie 722 pages, 49,99 € (Édition originale 150 €)


XL Braun/Hogenberg. Villes du monde 504 pages, 49,99 € (Édition originale 150 €)

De ville en ville Un monument de cartographie urbaine

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Chefs-d’œuvre floraux « Le Raphaël des fleurs. »

XL Pierre-Joseph Redouté. Le livre des fleurs 608 pages, 49,99 €

Les plus beaux trésors de fleurs de Pierre-Joseph Redouté — 234 —


XL Martius. Le livre des palmiers 412 pages, 49,99 € (Édition originale 99,99 €)

Arbres de paradis

Toutes les espèces connues de la famille du palmier en 240 délicieuses illustrations


Tsumago En venant de Midono, les voyageurs près d’arriver à Tsumago passent devant une fortification en ruines édifiée au sommet d’une colline d’où l’on jouit d’un splendide panorama sur la campagne. La scène est peuplée d’un ensemble habituel de voyageurs. Vêtu de blanc et chargé d’un autel portatif, un pèlerin progresse sur la route, tandis qu’un voyageur avance dans la direction opposée. Ce dernier porte sur son dos une petite balle de paille contenant peutêtre des graines de soja fermentées. La paille renferme un type de bactéries qui transforment les graines de soja bouillies en une substance âcre remplie de protéines, appréciée depuis des millénaires dans le Japon oriental. Un peu plus loin on distingue un portefaix chargé de paniers, et deux voyageurs en haut de la côte.


Une traversée historique au cœur du Japon, par deux estampistes légendaires

De station en station


Honjo La rivière Kanna est un a ffluent du fleuve Tone, le deuxième du Japon avec ses 322 kilomètres. Dans le dessin d’Eisen, une procession d’un seigneur féodal est en train de traverser la Kanna, en empruntant d’abord un pont sur chevalets qui les conduit à un banc de sable, puis en montant à bord de barques de passeurs. Sur l’autre rive, à l’arrière-plan à gauche, se trouvent les maisons de la station suivante, Shinmachi. Au milieu de la procession, le seigneur voyage confortablement dans un grand palanquin rouge, gardé et porté par plusieurs hommes à l’avant et à l’arrière.




« Voyager sur la route était une expérience enviée, unique… Des vues spectaculaires, des gourmandises locales, des bains dans des sources chaudes, et autres quêtes de plaisir sensuel. »

KONOSU Cette vue depuis Fukiage, village situé près de Kōnosu, montre le sommet enneigé de la montagne sacrée du Japon, le mont Fuji. Ici, Eisen dessine des voyageurs suivant la route zigzaguante à travers la plaine de Kantō. Le moine mendiant à gauche porte un tengai, chapeau de paille destiné à dissimuler l’identité de son porteur et symbolisant l’absence d’ego. Au lieu de méditer assis en silence, ces moines jouaient de la flûte de bambou que celui-ci porte avec lui. Le samouraï situé au centre et qui se dirige vers Edo a sorti sa pipe et semble s’apprêter à fumer.



Cette réédition au format XXL de la légendaire série d’estampes de Keisai Eisen et Utagawa Hiroshige, Les Soixante-neuf Stations de la route Kisokaidō, une évocation éblouissante de la route historique entre Edo et Kyoto. Reproduit à partir d’un des exemplaires les plus complets de leur première édition, ce chef-d’œuvre de l’estampe révèle aussi une fresque envoûtante du Japon au xixe siècle. XXL Hiroshige & Eisen. Les soixante-neuf stations de la route Kisokaido Reliure japonaise sous coffret pleine toile, 234 pages, 99,99 €

« Ces 69 stations de la route de Kisokaidō, 70 tableaux en réalité, nous projettent dans l’atmosphère des variations saisonnières ponctuées de scènes de vie quotidienne. Des paysages à couper le souffle ! » Go Out! Magazine, Genève


Marcher sur les eaux Conçu et signé par Christo en personne

L’histoire complète des extraordinaires Floating Piers, ces quais flottants que l’artiste et Jeanne-Claude ont installés entre juin et juillet 2016 sur le lac d’Iseo. En 846 pages, Christo présente ses esquisses préparatoires et collages, ainsi que des documents essentiels, dessins et caractéristiques techniques, plans, et plus de 2 000 photos du projet révélant l’installation finale, qui attira durant 16 jours 1,2 million de visiteurs venus du monde entier.

Pour les Éditions d’art (no 1 à 160), consultez taschen.com


Les coulisses du projet de Christo sur le lac d’Iseo

Christo and Jeanne-Claude. The Floating Piers Édition collector (no 161 à 1 000) signée par Christo et Wolfgang Volz, comprenant un morceau de 24 x 24 cm du tissu original safran utilisé pour The Floating Piers 846 pages, 750 €


réservé aux adultes

Ren Hang 312 pages, 39,99 €

« Controversé, sexy, surréaliste… Ren Hang, notre photographe chinois préféré. »


Brique après brique

100 Bâtiments Contemporains en Brique 648 pages, 2 vol. sous coffret, 49,99 €

Les bâtiments en brique les plus innovants au monde

Tropical Space, Termitary House Da Nang City, Vietnam

Cet ouvrage en deux volumes parcourt le monde en quête des bâtiments en brique les plus enthousiasmants et innovants de ces 15 dernières années. Le recueil présente de nouveaux talents comme des vedettes établies, et montre les différents usages de la brique à travers de nombreux édifices.


« Une superbe source d’inspiration pour un habitat à faible impact sur l’environnement. » Buro 247, Dubai

Habitats nomades du monde entier En quête du minimum


« Quelle pensée plus contemporaine que celle de ne rien chercher plus ardemment que le mouvement, peut-être aussi une maturation, mais toujours du mouvement. » Philip Jodidio

Philip Jodidio part à la découverte d’exemples remarquables de maisons ambulantes, des caravanes Airstream restaurées aux bateau-maison de luxe en passant par les logements pour réfugiés de Shigeru Ban. Parfois aux antipodes en termes de forme, de taille et de philosophie, chaque habitation est présentée à travers des photos d’intérieur et d’extérieur, ainsi que par une description de son concept, un portrait de son créateur et des personnes qui y vivent. Nomadic Homes. L’architecture mobile 344 pages, 49,99 €

page ci-contre :

Tentsile Tree Tents, Londres — 249 —


Des amours de bébés Le phénomène Anne Geddes


« Il n’y a que de la bienveillance autour des bébés, et c’est ce qui me fascine. » Anne Geddes



Par ses portraits tendres et saisissants, Anne Geddes explore comme nul autre photographe l’extraordinaire expérience de l’enfance et de la parentalité. À travers une profusion d’images, dont beaucoup d’inédites, ainsi qu’un motif sticker, cette rétrospective de sa carrière, reliée et en grand format, sert le message de Geddes selon lequel chaque enfant doit être « protégé, élevé et aimé ».

« Geddes a suivi son propre instinct à chaque étape de sa carrière. »

XL Anne Geddes. Small World 238 pages, 49,99 € — 253 —


« L’Afghanistan, dans toute sa beauté tragique et chatoyante. »


L’Afghanistan par Steve McCurry

Guerre et grâce



« La “Jeune Fille afghane” de Steve McCurry est l’une des photos les plus connues au monde. Cette nouvelle rétrospective montre simplement d’autres clichés, peut-être même de meilleurs, pris dans le pays ces quarante dernières années. »

double page précédente :

Bamiyan, 2006 page ci-contre :

Jalalabad, 1988 ci-dessous :

Kaboul, 2003

— 257 —


Kaboul, 2003 page suivante :

Mazar-e Charif, 1991




Cette rétrospective ultime du travail accompli par Steve McCurry en Afghanistan retrace près de 40 ans de photographies. Décrivant une humanité rare et touchante, McCurry immortalise ce pays qui semble brisé, mais demeure sublime, avec un talent et une passion remarquables.

« C’est un peuple fier, dont le regard franc irradie autant de mépris que de curiosité : ce sont des visages, d’hommes et de femmes, qui nous défient dans les magnifiques photos de Steve. » William Dalrymple

Steve McCurry. Afghanistan 256 pages, 59,99 €

— 261 —


Un voyage fantastique à travers les dessins animés de Walt Disney

« La qualité est absolument magnifique, et aucun fan d’animation ou d’histoire du cinéma ne devrait s’empêcher d’acquérir cet ouvrage ! » rogerebert.com


Dans ce premier volume de la monumentale collection d’ouvrages illustrés consacrés à Disney, 1 500 images nous transportent droit au cœur du célèbre studio pendant « l’âge d’or de l’animation ». À travers des clichés des coulisses, des esquisses préparatoires et des planches d’assemblage des cellules de scènes restées célèbres, le livre évoque tous les grands longs métrages d’animation réalisés du vivant de Walt, ainsi que des courts métrages expérimentaux moins connus, des films musicaux à épisodes et des projets inaboutis.

XXL Les Archives des films Walt Disney. Les films d’animation 1921-1968 620 pages, 150 € Édition collector limitée à 2 500 exemplaires comprenant un fac-similé des croquis du story-board de Fantasia et un portfolio de cinq planches d’assemblage de cellules des « Silly Symphonies » 400 €


« TASCHEN a fait du livre un objet de collection sculptural, allant de la rareté avant-gardiste au produit de luxe. »

XXL Surfing. De 1778 à nos jours 592 pages, 150 €


« L’art de Giger puise essentiellement dans notre psyché et touche nos instincts et nos peurs primaires les plus enfouies. » Ridley Scott

baby

SUMO Édition limitée (no  201 à 1000) sous coffret, 400 pages, 750 €


SUMO

« Reproduits avec une finesse, une matière et une vivacité époustouflantes, les couleurs et les sujets semblent surgir de la page. »

Annie Leibovitz SUMO Édition limitée (no 1 001 à 10 000) numérotée et signée par Annie Leibovitz Lutrin conçu par Marc Newson, 476 pages, avec un livret complémentaire 2 500 € Édition d’art (no 1 à 1 000) comprenant le tirage pigmentaire sur papier archive Keith Haring (planche contact), New York, 1986, signé par Annie Leibovitz 5 000 €


Pompéi, un espace social préservé, le testament unique d’une civilisation antique.

XXL

Fausto & Felice Niccolini Maisons et monuments de Pompéi 648 pages, 150 €


SUMO  de David Hockney le

« Je sais que ce livre va durer cent ans, au moins. » SUMO David Hockney. A Bigger Book édition collector limitée à 9 000 exemplaires, 498 pages Avec un lutrin de Marc Newson et un volume de 680 pages contenant une chronologie illustrée 2 000 € Nouveau prix dès janvier 2018 : 2 500 €


Photo by Matthias Vriens McGrath, 2016


Chéri, de quoi as-tu envie ?



à très bientôt !

Tote bag Dévoreur de livres 30 €


Stores Pour les séances de dédicace, consultez taschen.com

Berlin Store

Amsterdam P.C. Hooftstraat 44 Berlin SchlüterstraSSe 39 Beverly Hills 354 N. Beverly Drive Bruxelles Grand Sablon/Grote Zavel Cologne Neumarkt 3 Hambourg Bleichenbrücke 1–7 Hollywood Farmers Market

Londres 12 Duke of York Square Londres Claridge’s 49 Brook Street Los Angeles Gallery 8070 Beverly Blvd Miami 1111 Lincoln Rd. Milan Via Meravigli 17 New York 107 Greene Street Paris 2, rue de Buci imprint

conception Andy Disl & Benedikt Taschen rédaction Florian Kobler fabrication Claudia Frey & Ute Wachendorf directed and produced by Benedikt Taschen Printed in Slovakia. Published by TASCHEN, Hohenzollernring 53, D–50672 Cologne, contact@taschen.com. All photographs © TASCHEN GmbH unless noted otherwise 1–3, 5–11 © The Andy Warhol Foundation for Visual Arts, Inc; 4 © The Andy Warhol Museum; 36–43 © Matthew Billings, Delfino Sisto Legnani, Paola Pansini; 48–57 © Albert Watson; 58–59 © Courtesy of the Peabody Museum of Natural History, Yale University, New Haven, Connecticut, USA; 60–61 Courtesy Zoë Lescaze and Walton Ford; 62 en haut © ANSP Archive Collection 803, ANSP Call Number QE713.B92 1858; 62 en bas Courtesy of American Museum of Natural History, New York; 63 © Neue Galerie Graz Universalmuseum Joanneum, Austria. Photo: N. Lackner/UMJ; 64 Courtesy of Don Glut; 90–93 © 2017 The New York Times; 110–117 © Charlotte Salomon Foundation, Amsterdam—Charlotte Salomon®; 113 © Joods Historisch Museum, Amsterdam; 128–135 © Keiichi Tahara, BUILT Ltd.; 142–143, 145 © TASCHEN/Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek Göttingen; 146 © Ernst-Haeckel-Haus, Jena; 176–181 © 2017 Jamie Hewlett; 188–197 © Steve Schapiro; 200–207 © Marvin E. Newman; 236–243 Collection of Georges Leskowicz, Paris; 244 Photo André Grossmann; 247 Oki Hiroyuki © Tropical Space; 248 © Andrew Walmsley; © VG Bild-Kunst, Bonn 2017, for the works of Victor Horta.



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