Hardware Mag 30

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magazine

Août/Septembre 07

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n° 30

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5,90 ¤

LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC !

p20

COMPARATIF

P35 ET NF680 LE PALMARES DES CARTES CORE 2

p58

4 GO DE RAM ! > Benchs à l’appui, faut-il profiter des bas prix de la mémoire ? > Tout ce qu’il faut savoir pour passer à 4 Go p128

Les dernières Abit, Asus, Gigabyte, MSI et XFX

Vidéo au top, 3D flop

DOSSIER

QUE VAUT VOTRE PC DANS LES JEUX ? > 6 générations de PC à l’essai dans 10 jeux > DX10, multicore et nouveaux GPU sont-ils enfin exploités ? p66

TEST

RADEON HD2400 HD2600

BANC D’ESSAI :

p40

PRATIQUE

COMPARATIF

PROTEGEZ-VOUS !

Le best-of des logiciels pour se sentir en sécurité. Les derniers anti-virus et firewall à l’épreuve.

STATIONS MP3 : VOTRE MUSIQUE PARTOUT CHEZ VOUS

p78

PRATIQUE RECYCLAGE : Transformez un vieux PC en serveur linux RÉSEAU : Optimisez au mieux votre installation Wi-Fi

PC ET ÉCOLOGIE Recyclage, économies d’energies, les PC sont aussi concernés Bel/Lux : 6,50 € CH 11,5 FS Dom/Tom 6,50 € CAN 9$ GR/PORT CONT : 6,40 € MAR : 65 DH



Courrier des lecteurs MPM Ed. 40 rue Emile Zola, 93100 Montreuil Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : Hardware Magazine, Service abonnements BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01

Pour tout renseignement sur les abos : 08 26 30 46 96 Ont participé à ce numéro : MPM Editions (Rédacteur en chef : Jérémy Panzetta ; pigistes : Manuel Da Costa, David Guillaume, Eduardo De Barros, Laurent Dilain) ; Tridam, Forgeron, Gilles Wagner Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo

Édito magazine

Hardware Magazine est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 €, 23 rue Michel Rodange L-2430 Luxembourg Administrateur délégué et directeur de la publication : Christian Marbaix Rédacteur en chef délégué : Thomas Olivaux

Août/Septembre 07

L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal. Textes, photos : copyright 2002/07 Tech.Age SA Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie N° de commission paritaire : 0908 K 83994 Dépôt légal : second trimestre 2007 Distribution : MLP

Imprimé sur papier 100% recyclé.

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n° 30

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5,90 ¤

LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC !

p20

COMPARATIF

P35 ET NF680 LE PALMARES DES CARTES CORE 2

p58

> Benchs à l’appui, faut-il profiter des bas prix de la mémoire ? > Tout ce qu’il faut savoir pour passer à 4 Go

p128

Vidéo au top, 3D flop

DOSSIER

> 6 générations de PC à l’essai dans 10 jeux > DX10, multicore et nouveaux GPU sont-ils enfin exploités ? p66

TEST

RADEON HD2400 HD2600

Les dernières Abit, Asus, Gigabyte, MSI et XFX p40

PRATIQUE

4 GO DE RAM !

BANC D’ESSAI :

QUE VAUT VOTRE PC DANS LES JEUX ?

Publicité : Stéphanie Chauvin Stephanie@techage.fr

Passablement énervés…

COMPARATIF

PROTEGEZ-VOUS !

Le best-of des logiciels pour se sentir en sécurité. Les derniers anti-virus et firewall à l’épreuve.

STATIONS MP3 : VOTRE MUSIQUE PARTOUT CHEZ VOUS

p78

PRATIQUE RECYCLAGE : Transformez un vieux PC en serveur linux RÉSEAU : Optimisez au mieux votre installation Wi-Fi

PC ET ÉCOLOGIE Recyclage, économies d’energies, les PC sont aussi concernés Bel/Lux : 6,50 € CH 11,5 FS Dom/Tom 6,50 € CAN 9$ GR/PORT CONT : 6,40 € MAR : 65 DH

On a beau être un geek, on succombe parfois aux sirènes des joies du monde réel, prendre l’air ou voir la mer par exemple. Non pas que le soleil ait voulu par trop atteindre à notre peau bien pale notez. Point trop n’en faut néanmoins. Afin de ne pas voir les premiers tremblements arriver aux bout de quelques jours, et succombant aux charmes de la publicité « Internet partout instantanément », nous nous sommes mis en tête de souscrire un abonnement Internet mobile à base de 3G+. A nous les radios Internet depuis la plage, les parties de MMORPG dans le transat et les téléchargements à 3,6 Mbps au coin du pastis. La seule contrainte, à priori, serait de partir dans une zone de couverture 3G+, ce qui n’est plus si difficile à trouver, même si 91% de la population couverte n’est absolument pas synonyme de 91% du territoire couvert… STOP. Le rêve s’est arrêté d’un coup. Des "offres" existent belle et bien chez nos trois prestataires de téléphonie GSM habituels, mais la publicité qui mentionnait le prix promo du modem USB 3G+ à moins de 10 euros n’a pas jugé utile de nous mettre en garde contre l’arnaque que représentent ces forfaits. Plus de deux ans après la mise sur le marché de la 3G, nous pensions que les choses avaient évolué, mais le plus gros forfait que nous ayons repéré limite les transferts à seulement 1 Go/mois et ce pour 70 euros en s’engageant sur 24 mois… En admettant que nous soyons assez motivés pour payer si cher, ce tarif s’ajoute au prix du forfait téléphonique initial et non dissociable et, pour les prestataires les moins sympathiques, d’une option d’accès à la 3G. Vous ne vouliez pas qu’on nous accueille avec des fleurs non plus, à ce prix là ? Mais consolez vous. Fiers d’êtres « compatibles » avec la 3G proposée à l’étranger, les fournisseurs seront ravis que vous quittiez les délices des plages bondées de l’hexagone pour les charmes de destinations plus exotiques et néanmoins équipées de 3G. Ils ont en effet négocié pour vous les meilleurs tarifs, soit jusqu’à plus de 15 euros pour chaque petit méga transféré !!! Si à ce stade là, vous êtes proche de l’interdit bancaire et souhaitez glaner quelques sous pour le retour auprès de votre famille, n’oubliez pas les petites lignes de bas de contrat qui stipulent également que ces accès Internet mobiles n’autorisent pas l’usage de voice over IP, streaming ou de Peer to Peer. Ben oui, des fois que ruiné, on décide d’utiliser quelques ko afin de téléphoner gratuitement plutôt que de payer une communication normale. Nan mais franchement, qu’ils sont pingres ces consommateurs j’vous jure. Bref, ces offres ne sont finalement pas pour nous… Tant pis, nous irons tout de même en vacances, mais histoire de ne pas se calmer trop vite, poursuivons le coup de gueule sur la récente décision de M6 (et de sa seconde chaîne W9) de ne plus être présent sur le multiposte de Free, comme l’a fait TF1 il y a quelques mois. Le motif est simple, il ne faut pas permettre à un utilisateur de PC de pouvoir enregistrer un film ou une émission diffusée gratuitement à la TV, mais par contre, un utilisateur de magnétoscope (VHS, DVD ou disque dur) n’est pas inquiété, pas plus que l’utilisateur de Freebox HD qui a tout de même le droit d’enregistrer sur le disque dur intégré… puis de récupérer les dits enregistrements sur son PC. Quelle belle logique. Allez, c’est pas grave, votre magazine préféré est sorti même au mois d’Aout, et si vous fermez les yeux, il y a même de belles voitures, jolies filles et du matos PC devant votre tente/chambre/écran de PC… Bonne lecture et à la rentrée !

TO


Sommaire

RADEON HD2400 HD2600 Vidéo au top, 3D flop

> Quelle quantité de RAM pour nos PC ?

> Bien protéger son PC

128 News > Cas pratiques

14

Dossiers > 10 cartes mères Core 2 au top

Pratique Difficile de jeter comme ça un vieux compagnon de jeu. Mais pourquoi ne pas lui donner une seconde chance et créer un véritable serveur qui permettra d’héberger entre autres votre site Internet, sans rien débourser avec Linux ?

20 > RSS : le redacteur en chef c’est vous

Depuis qu’Intel a sorti son nouveau chipset P35, les constructeurs de cartes mères se sont révélés prolifiques. Afin de préparer votre nouveau PC de la rentrée, voici une sélection de dix cartes de qualité, pour Core 2 Duo.

> Que vaut votre PC dans les jeux ?

66

Les solutions de sécurité tout en un face à des menaces de plus en plus concretes

> Recycler son ancien PC en serveur domestique 78

> Le meilleur du hardware 8

Sommaire Août / Septembre

58

En ce moment, la mémoire n’est pas très chère. Est-ce le moment de passer à 4 Go ? Y’a-t-il des contraintes techniques, matérielles et logicielles ? Tout ce qu’il faut savoir à ce sujet est dans ce dossier, accompagné de benchs entre 1, 2 et 4 gigas.

88

Face à la multiplication des sites, le RSS permet d’explorer le Web de manière plus rapide et pertinente. Nouvelle technique en vogue, voici tout ce qu’il faut savoir pour exploiter le RSS..

40

Pour essayer les derniers titres et jouer avec un confort maximum, le PC d’un joueur doit être performant. Que valent les PC de ces trois dernières années dans les jeux du moment ? Les cartes DX10 et les CPU dual core, qui se répandent, sont-ils enfin exploités ?

> Premiers pas dans Second Life

94

Si le sempiternel couple bronzette/baignade ne vous captive pas, pourquoi ne pas profiter de cet été pour découvrir un lieu de villégiature original ? Dans Second Life, on s’amuse toute l’année, sans jamais attraper de coups de soleil !

PC ET ÉCOLOGIE 102

Recyclage, Economies d’energies, les PC sont aussi concernés Offres d’abonnements p25-26-121

Anciens numéros p107


> Quand l’informatique fait son cinéma

P35 ET NF680

98

Cinéma, mangas, documentaires, petit ou grand écran : l’ordinateur est partout. Si en vrai geek, vous avez envie de lustrer votre bronzage cathodique devant quelques DVD pendant les vacances, voici une sélection de films qui ont marqué la cyberculture.

LE PALMARES DES CARTES CORE 2 BANC D’ESSAI :

Les dernieres Abit, Asus, Gigabyte, MSI et XFX

Comprendre > On parle écologie, même dans nos PC

102

A l’heure où il est important de se préoccuper de la planète mais encore plus de le montrer aux autres, les fabricants de composants informatiques changent leurs habitudes, contraints par des lois les y obligeant, voyons ce que nous pourrons y gagner.

Tests > Radeon HD 2600 et 2400 : DirectX 10 et vidéo HD à petit prix 128 AMD dispose enfin d'une offre DirectX 10 complète à opposer à celle de nVidia. Que valent toutes ces cartes ?

> La télécommunication sans fil 108 Wi-Fi, Bluetooth, TNT, satellite, GPRS… : desfois çà marche, desfois non, mais pourquoi ? Voici ce qu'il faut savoir du principe des ondes électromagnétiques afin d'en tirer le meilleur.

> 3 nouveaux radiateurs pour cartes graphiques 136

Comparatifs > Diffuseurs audio sans fil :

114

Profitez de vos musiques et des web radios partout chez vous. Je dispose d’une large bibliothèque musicale, comment puis-je en profiter n’importe où chez moi et sur n’importe quel matériel hifi ?

Après avoir abandonné quelque temps les solutions passives, Zalman y revient avec le radiateur pour cartes graphiques VNF 100. Nous l’avons comparé au V2, le dernier-né de chez Thermalright et à un nouvel arrivant, le Zerotherm GX810.

4 GO DE RAM ! > Benchs à l’appui, faut-il profiter des bas prix de la mémoire ? > Tout ce qu’il faut savoir pour passer à 4 Go

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QUE VAUT VOTRE PC 40 DANS LES JEUX ?

> Boîtiers : les nouveautés de chez A+ 122 A+ renouvelle toute sa gamme d’un coup ou presque alors tous les tester d’un coup aussi. Il y en a pour tous les goûts, du petit PCHC à la grande tour mastodonte qu’on a du mal à manoeuvrer dans les couloirs.

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66

> 6 générations de PC à l’essai dans 10 jeux > DX10, multicore et nouveaux GPU sont-ils enfin exploités ?

PROTEGEZ-VOUS !

Le best-of des logiciels pour se sentir en sécurité. Les derniers anti-virus et firewall à l’épreuve.




NEWS Asus PG221 Asus ajoute un nouveau LCD à sa gamme d’écrans pour gamers, le PG221. En tant que produit conçu pour les joueurs, le PG221 se doit d’afficher des caractéristiques techniques pointues et il semble que ce soit effectivement le cas. En effet, la dalle TN 22" 16/10 de cet écran affiche une résolution native de 1 680 x 1 050 et un temps de réponse de seulement 2 ms (gris à gris). Notez aussi que cette dalle est brillante, c’est très agréable (beau et contrastes renforcés) mais elle est sensible aux reflets. Le pied massif en aluminium va très bien avec l’encadrement en plastique brillant de la dalle. Le petit panneau de contrôle tactile est lui aussi réussi ; cependant, un bouton pour couper son rétroéclairage serait le bienvenu. Enfin, dernier détail sur le look, une ligne lumineuse de couleur bleue, orange, rouge, violette ou verte est située en dessous de l’écran pour vous indiquer le mode vidéo actuel, sa luminosité se règle sur quatre niveaux.

PLEIN D’ACCESSOIRES

News

Le PG221 dispose aussi d’une webcam 1,3 mégapixel, d’un kit d’enceintes 2.1, de fonctionnalités d’amélioration des couleurs, contrastes et sons à la pelle et un panneau de contrôle sensitif. Si la caméra est de bonne qualité (bien qu’elle n’apprécie guère les hautes luminosités), on ne peut pas en dire autant du kit 2.1. Annoncé d’une puissance de 15 W pour le caisson de basses (nous pourrions dire caisson de médiums…) et de 5 W RMS pour chaque enceinte, le son produit par ce kit déçoit clairement. Les basses sont très discrètes et ça ne sert à rien de monter le son pour les réveiller, celles-ci se vexent et saturent de suite. Les aigus quant à eux reproduisent le minimum syndical. A titre de comparaison, on fait ici à peine mieux qu’un kit d’enceintes 2.0 d’entrée de gamme. Enfin, dommage que l’égaliseur présent dans l’OSD de l’écran n’apporte rien à ces enceintes. Malgré ces défauts, dans son rôle premier, le PG221 s’en sort bien, les réglages des couleurs au sein de l’OSD par exemple, sont très travaillés. Une simple pression sur l’écran tactile suffit pour choisir parmi les modes : standard, cinéma, jeu, vue nocturne, paysage.

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Hardware magazine août/septembre 07

Niveau connectiques, cet écran propose sur son flanc trois ports USB 2.0, un bouton on/off pour l’effet 6.1 SRS et deux connecteurs miniJack pour le micro et le casque. Le panneau arrière est bien fourni, il se compose de ports VGA, DVI, YPbPr, S-Vidéo, RCA, la connectique audio de 2 x 2 RCA et de deux prises miniJack pour le micro et le casque. Quant aux performances, le PG221 s’en sort très bien. Sa très bonne réactivité plaira aux joueurs, son couple contraste/luminosité est également au niveau, ses angles de visions sont confortables (sauf vers le bas), et ses couleurs ont un bon rendu après calibration. C’est donc un beau produit, mais à 699 euros la bête, peu de chance qu’il touche un large public quand des 22" standard sont moitié moins chers.


Hybrid SLI

Le numéro un du processeur continue sur sa lancée et vient de sortir comme prévu de nouveaux processeurs qui fonctionnent sur un FSB de 1 333 MHz. Le Core 2 Duo E6850 et le Core 2 Extreme QX6850 représentent le nouveau haut de gamme du fondeur. L'évolution reste cependant plutôt faible puisque le FSB 1 333 MHz n'apporte pas de gain significatif alors que la fréquence n'augmente que de 2,93 à 3 GHz. Ces processeurs sont cependant basés sur la dernière révision en date du Core 2 Duo, la G0, dont la consommation évolue à la baisse. Si ces produits ne représentent pas une révolution, ils sont accompagnés d'une baisse des prix conséquente sur certains modèles. Le Core 2 Duo E6550 voit ainsi son prix baisser à 160 euros et le Core 2 Quad Q6600 voit son prix divisé par deux et est maintenant proposé à 260 euros ! Le quad core devient donc enfin abordable chez Intel en sortant du segment très haut de gamme, alors même qu'AMD n'a toujours pas commercialisé son premier CPU quad core.

30

100% HARDWARE 100% PASSION 100% PRATIQUE

> juillet/août 07

Plus tard dans l'année, Intel devrait lancer un Yorkfield (version quad core à base de Penryn) Extreme Edition. Ce CPU sera toujours basé sur l'assemblage de deux puces sous un même packaging comme c'est le cas des Core 2 Quad core actuels, mais la gravure en 45 nm devrait permettre à Intel de revoir la consommation à la baisse. Equipé d'un cache L2 de 2 x 6 Mo et d'un FSB de 1 333 MHz, ce processeur devrait être cadencé à 3,33 GHz. Un petit peu après, début 2008, débarquera la famille Penryn au grand complet avec deux processeurs quad core (Yorkfield) et quatre processeurs dual core (Wolfdale) dont on ne connaît pas encore les spécifications exactes. Notez que le processeur dual core du bas de cette gamme verra son cache L2 être limité à 3 Mo et fonctionnera sur un FSB de 1 066 MHz, ce qui pourrait le rendre compatible avec les cartes mères qui ne supportent pas le FSB de 1 333 MHz.

DOSSIER

POUR CHOISIR, UPGRADER ET BOOSTER SON PC !

N°30

Du débutant à l’expert Les réponses à toutes vos questions !

LA BIBLE DE L’OVERCLOCKING

P.114

11

ECRANS À MOINS DE

250 EUROS NOTRE PALMARES

DOMOTIQUE

& MAISON NUMÉRIQUE

REPORTAGE :

P.86

Extrême, à -185°C, des Core 2 à plus de 5 GHz !

P.26

COMPARATIF

12 VENTIRADS LES MEILLEURES NOUVEAUTÉS FACE AUX REFERENCES

P.120

Maîtrisez votre ventilation Comparatif de 8 rhéobus

TEST

P.126

CELERON ET

PENTIUM E

Un Core 2 pour moins de 100 euros, le rêve ?

P.56

LAN PARTY

Premiers pas Mise en pratique

VISTA P.72

Redécouvrez Vista et ses fonctions cachées

CONTRAINTES, MATÉRIEL, JEUX…

ACCÉLÉRATION VIDÉO QUELLE CONFIG POUR DE LA FULL-HD FLUIDE ?

Loin de se reposer sur ses lauriers, Intel continuera avec une future architecture, Nehalem, qui serait en avance et arriverait ainsi dans le courant du second semestre 2008, mais tout d'abord en version serveur.

COMPARATIF

bel / lux : 6,5 ¤ CH 11,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH

En kiosques jusque fin juilllet

Cadence soutenue chez Intel

nVidia devrait bientôt dévoiler l'Hybrid SLI qui permet d'associer un core graphique intégré à une carte graphique. Il serait possible, d’une part, d'utiliser les deux comme en nVidia préparerait un Hybrid SLI similaire au SLI classique, ce PowerXpress qu'AMD nous a présenté avec sa future plate-forme mobile, Puma.a qui semble ridicule au vu de la prestation des cores intégrés et d'autre part, de passer de l'un à l'autre de manière à profiter de la puissance de la carte graphique lorsque c'est nécessaire, sans payer le prix de sa consommation lorsque ça ne l'est pas, à la manière du PowerXpress d'AMD.


News

AMD en retard et dans le rouge Les rumeurs de retard de la famille Phenom, version grand public du K10, semblent se confirmer et mis à part peut-être un modèle FX, il faudra attendre début 2008 pour que ces CPU débarquent réellement, ce qui laisse à Intel le champ libre pour peaufiner l'arrivée de ses processeurs 45 nm et pour attaquer AMD sur le terrain des prix. AMD, qui avait revu sa position tarifaire fortement à la baisse pour rester concurrentiel avec les Core 2, se retrouve pris à son propre piège puisque Intel suit la baisse des prix à une cadence encore plus élevée qu'AMD ne peut pas suivre, ses rendements étant plus faibles. AMD en arrive donc à demander une trêve dans cette guerre des prix infernale. C'est que les comptes d'AMD s'enfoncent dans le rouge. Après avoir levé des fonds une nouvelle fois, AMD reste en grande difficulté et on en vient à se demander si le fondeur avait réellement les moyens de racheter ATi mais également à avoir des inquiétudes quant aux moyens dont vont disposer les anciennes équipes d'ATi. Si les résultats d'AMD sont très mauvais, cela provient essentiellement de la branche CPU, la division GPU se maintenant à niveau malgré le retard sur la gamme DirectX 10. Malheureusement, il est fort probable qu'avec les pertes engrangées, la branche CPU, qui est le coeur d'AMD, engloutisse tous les bénéfices des autres divisions et toutes les ressources disponibles. De nouveaux licenciements seraient d'ailleurs au programme dont une grande partie dans les équipes de l'ex-ATi. L'ex-CEO d'ATi et actuel vice-président exécutif d'AMD responsable du Visual Computing Group, Dave Orton, vient d'annoncer son départ d'AMD sous le prétexte de vouloir passer plus de temps avec sa famille maintenant que la fusion est finalisée. Ce départ permet à l'organisation d'AMD d'être plus simple puisque les départements GPU et Consumer Electronics vont dépendre directement du CEO d'AMD, le poste de Dave Orton, intermédiaire, disparaissant. Mais d'un autre côté, AMD perd un manager très efficace, au moment même où la direction d'AMD et son CEO Hector Ruiz sont vivement critiqués.

Dave Orton, CEO d'ATI et Hector Ruiz, CEO d'AMD, au moment du rachat.

Les dernières rumeurs nous indiquent que la direction d'AMD avait l'intention de vendre ses usines de Dresden en Allemagne où sont fabriqués les processeurs de la marque, de manière à dégager du cash. Il aurait alors fallu payer l'acheteur potentiel (on parle de TSMC qui fabrique les GPU pour AMD et nVidia) pour l'utilisation de ces lignes de production. Les investisseurs ont cependant émis un veto à cette intention, ces installations représentant en quelque sorte une garantie sur leur investissement. Autant, il est évident qu'AMD va mal, autant tout le monde espère que le fabricant va résister à cette période difficile et rester capable de concurrencer autant Intel sur le front des CPU que nVidia sur celui des GPU.

De nouveaux GPU en préparation…

News

…mais pas pour tout de suite. L'actualité devrait être calme dans le petit monde des cartes graphiques. Il faudra ainsi probablement attendre la fin de l'année pour voir débarquer le G92, le futur GPU de nVidia. Celui-ci devrait disposer d'une architecture proche de celle des GeForce 8 actuelles mais probablement avec des rapports revus entre les différentes unités de manière à ajouter de la puissance là où c'est le plus utile. Nous n'en savons que très peu à l'heure actuelle sur ce GPU mais il est possible que tout comme pour le GeForce 7900 par rapport au GeForce 7800, nVidia ait décidé de fabriquer un GPU qui fasse avant tout baisser les coûts de production du haut de gamme. Les performances laisseraient donc la priorité au

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Hardware magazine août/septembre 07

rendement, sans être négligées bien entendu, nVidia conservant la possibilité de sortir une version GX2, bâtie autour de deux de ces puces. C'est d'ailleurs ce que devrait faire AMD, mais début 2008 cette fois, avec le RV670. Sur le plan des performances, cette puce devrait prendre place entre les Radeon HD 2900 et 2600. Une carte équipée de deux de ces GPU devrait alors représenter le nouveau haut de gamme d'AMD. Notez que ce RV670 devrait disposer de ROP revus et corrigés, de manière à éviter la perte de performances avec antialiasing. Par ailleurs, selon nos informations, le R650 censé succéder au Radeon HD 2900 XT n'existe pas.


L’overclocking sur portable ? Bientôt, peut-être.

DDR3 « finale » Ce n’est que le 28 juin dernier que l’organisme JEDEC a finalisé les spécifications de la mémoire DDR3. A vrai dire, rien de bien nouveau par rapport à ce que nous connaissions déjà, à savoir une fréquence minimale DDR3800 (400 MHz) et une tension d’alimentation de 1,5 V. La seule nouveauté que nous avons pu constater est la mention de DDR3 pour ordinateurs portables et pour serveurs. Bien sûr, les constructeurs de barrettes de mémoire n’ont pas attendu le JEDEC pour sortir leurs premiers modules de DDR3 et les annonces vont bon train. Par exemple, Super Talent est sur le point de sortir un kit de DDR3-1600 (800 MHz) à 7-7-7-18, avec une tension de 1,8 V. De tels timings peuvent ne pas sembler extraordinaires, mais il ne faut pas perdre de vue que la DDR3 implique pour le moment des timings à rallonge et que les meilleurs kits actuels sont en DDR3-1333 (667 MHz) 7-7-7. Encore plus fort, OCZ a récemment annoncé un kit de DDR3 à 1,8 GHz (soit 900 MHz réels), de la DDR3-14400 ! Avec seulement 1,8 V et des timings « corrects » de 8-8-8, ce nouveau type de barrettes de mémoire avance vite, très vite. Espérons que la baisse des prix ne se fasse plus attendre, mais il semblerait que la chute soit amorcée puisque les premiers prix de Corsair DDR3 tournent autour de 430 euros, c’était le double il y a seulement deux mois.

Overclocking sur ordinateurs portables, bientôt ! A la demande d’Intel France, Asus a développé un BIOS bêta intéressant pour l’un de ses ordinateurs portables. Innovation de taille, ce dernier permet d’overclocker le processeur, une première ! Le G2S ainsi modifié, que nous avons pu tester, était équipé d’un surpuissant Core 2 Extreme X7800, tout juste sorti, avec une fréquence de base de 2, 6 GHz. Dans le BIOS, une ligne permettait de choisir entre 2,6, 2,8 et 3 GHz… rien de plus. C’est assez léger pour le moment mais prometteur pour l’avenir ! Bien que le portable soit en principe synonyme d’autonomie et donc de faible consommation électrique, bon nombre de power users n’attendent qu’une chose : pouvoir bidouiller leur notebook. A propos du Core 2 Extreme X7800, ce CPU dispose d’un TDP de 44 W (35 W pour les autres Core 2 des portables) et sera vendu autour de 850 dollars (prix pour 1 000 pièces).

HD-DVD, Blu-Ray, l’histoire sans fin A écouter les défenseurs des médias Blu-Ray et HD-DVD, un jour l’un passe en tête des ventes, le lendemain c’est son concurrent. En ce qui nous concerne, ce sont les lecteurs hybrides qui se font attendre, car regarder des films en haute définition nous passionne plus que de choisir entre deux supports. Si l’actualité du mois n’est pas des plus passionnante, soulignons la sortie courant août des premiers HD-DVD-R double couche au Japon, des HD-DVD enregistrables de 30 Go par Mitsubishi. Pour le moment, les HDDVD simple couche de 15 Go sont trouvables à 10 euros, nous parlons d’environ le double pour les 30 Go… mais à quand les premiers graveurs ? Du côté Blu-Ray, ils sont en vente depuis plusieurs mois et les disques simple couche de 25 Go sont vendus à partir de 15 euros. Sur le marché tant attendu de l’hybride, LG semble bien parti pour remporter la course avec son GGW-H20N, un graveur Blu-Ray (6x, un record !) capable de lire les HD-DVD par la même occasion. Attendu pour le troisième trimestre, il sera proposé autour de 400 euros. Le constructeur Albatron a sorti une carte surprenante, la Blue Ray Decoder Card (Blue Ray et non Blu-Ray), capable d’accélérer la HD et de décoder les films haute définition. Derrière cette idée marketing amusante, se cache une carte graphique PCI-Express 16x low profile, il s’agit en fait d’une GeForce 8500 GT dont les capacités vidéo sont effectivement d’un très bon niveau.

Hardware magazine août/septembre 07

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Cas Pratiques

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A force de lire vos excellents magazines, j’ai ressenti le besoin d’optimiser ma configuration qui est la suivante : P5N32 SLI SE Deluxe, E6700, ventirad Zalman CNPS7500, 2 Go Patriot PC8500, SLI 8800 GTX, Raptor 150 Go, le tout dans un boîtier Gigabyte Aurora et refroidi par une « soufflerie » maison sur la base d’un ventilateur de 300 mm. A cet effet, tel le débutant que je suis, j’ai utilisé l’overclocking préconfiguré du BIOS et l’utilitaire nTune. Le résultat est un PC stable aux valeurs suivantes : FSB 1 308 MHz, CPU 10 x 327 MHz, bus mémoire 4 x 425 MHz, des timings de 3-3-3-3, bus PCI-E 2 800 MHz et les cartes passent à 633 MHz/1 053 MHz. Les températures sont en pleine charge de 42 °C pour le CPU, 47 °C pour la carte mère et 72 °C pour les GPU. Les performances sont sympas, avec 15 258 points à 3DMark06 et 9 234 points à PCMark05. Pourtant, après lecture de l’article : « La bible de l’overclocking » (PC Update n° 30) je décidais de tout reprendre à zéro, dans les règles de l’art, suivant scrupuleusement et patiemment les conseils et directives dudit article. Bon nombre d’heures plus tard, le résultat est décevant. En effet, toutes les valeurs « limites » sont en nette diminution, à l’image du FSB qui empêche le boot dès 1 260 MHz. Qu’en pensez-vous ? Quelles peuvent être les causes de ce blocage ? Le moins que l’on puisse

> dire est que vous possédez effectivement une configuration très sympathique, même d’un véritable monstre une fois overclocké. Les valeurs que vous annoncez à

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3DMark06 et PCMark05 en attestent. Overclocker « à la main » permet toujours d’aller plus loin que n’importe quel overclocking automatique. Le souci des overclockings automatiques modernes, en

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particulier chez Asus, est qu’ils ne se contentent plus d’augmenter les fréquences mais qu’ils jouent sur un maximum de paramètres pour maximiser les chances de réussite. En effet, les profils d’overclocking automatiques jouent aussi sur à peu près tous les réglages et surtout n’hésitent plus à augmenter les tensions, parfois de façon « violente ». Nous ne parlons pas là que de la tension processeur ou mémoire, que vous avez probablement accrue si vous avez suivi nos conseils dans « La bible de l’overclocking », mais également des autres tensions, du chipset notamment. Si vous êtes prêt à vous embêter quelques heures, vous parviendrez à améliorer votre résultat, nous en sommes convaincu. Sur certaines cartes mères, les diverses tensions sont affichées dans le monitoring du BIOS, ce qui permet de savoir quelles tensions sont automatiquement appliquées par les profils d’overclocking auto-

nTune permet d’ajuster l’overclocking directement depuis Windows.

matique, tout du moins d’en avoir une idée puisqu’il y a toujours un petit décalage entre la tension demandée et la tension délivrée. Précisons, pour finir, que votre mémoire fonctionne bel et bien à 425 MHz et non à 4 x 425 MHz. Sa cadence réelle est de 425 MHz, 850 MHz si l’on parle « DDR ».


GAGNANT DU MOIS... Etant donné mon déménagement, je dois m'acheter un switch afin d'utiliser l'Internet déjà en place. A mon grand étonnement, j'ai remarqué que les switchs Gigabit sont devenus très abordables. Pour l'instant, j'ai un penchant pour un modèle D-Link 5 ports, mais environ 90 % de mon matériel est de marque Linksys. Afin d'uniformiser mon réseau au maximum, j'aimerais bien avoir le nom d'un produit chez Linksys pas trop cher offrant cette possibilité. Mon plus gros problème est le câblage. Sachant que je possède une boîte de câble réseau catégorie 5 d'une longueur de 1 000 pieds, j'ai l'intention de l'utiliser. C’est du câble catégorie 5, puis-je faire du Gigabit avec ce dernier et ainsi éviter d’avoir à racheter du câble catégorie 6 ? Enfin, je n'arrive pas à trouver sur le Net le code des couleurs pour les câbles Gigabit ; est-ce le même que pour les câbles 10/100 ?

> Gigabit (4 à 8 ports) chez

Les tout petits switchs

trois grands constructeurs, en proposent à moins de 50 euros.

Linksys sont assez récents et encore peu répandus. De toutes les façons, le plus petit modèle à 5 ports coûte plus de 75 euros, mais ne vous inquiétez pas, n’importe quelle marque fera parfaitement l’affaire. 3Com, D-Link et Netgear,

Concernant le câblage, le câble de catégorie 5 suffit largement. La principale différence réside dans le fait que le fonctionnement en Gigabit requiert l’emploi de quatre paires, c'est-à-dire l’ensemble

Ecrivez nous à : ge.fr a lecteurs@tech

Aujourd’hui, les switchs Gigabit sont vendus à partir de 40 euros.

des huit fils tandis que les modes 10 ou 100 Mbps n’en avaient besoin que de la moitié. La norme 1000BASE-T (l’autre nom de « Gigabit Ethernet ») spécifie que le Gigabit fonctionne avec un câble à paires torsadées de catégorie 5 sur une longueur maximale de 100 m. Le câble ainsi créé est bien sûr compatible avec les réseaux 10 et 100 Mbps. Notons tout de même qu’il est recommandé d’utiliser du catégorie 5e (norme 586A-5), une version améliorée (e = enhanced) du câble catégorie 5 (norme 586A) utilisé pour les réseaux 100 Mbps. Toutefois, le câblage catégorie 5 standard permet de s’en sortir, surtout si vous utilisez des longueurs bien inférieures à 100 m. Les câbles de catégorie 6 et 7 ne sont pas nécessaires ; ces câbles sont essentiellement plus épais et permettent soit d’allonger les distances soit d’augmenter les débits.

L’ordre des couleurs pour 586A et 586A-5 est, en regardant la prise côté contacts, (1) blanc/vert, (2) vert, (3) blanc/orange, (4) bleu, (5) blanc/bleu, (6) orange, (7) blanc/marron, (8) marron.

Normalement, il faut privilégier les câbles catégorie 5e (enhanced) pour profiter du Gigabit Ethernet.

Quelles sont les différences techniques entre les Core 2 duo séries E et T. J'ai recherché sur le net et n'ai pas trouvé d'infos à ce sujet. De la même façon, avez-vous des informations concernant les prochains processeurs d'Intel, les Penryn, mais aussi les AMD Barcelona, fonctionneront-ils sur les chipsets actuels ? J'ai actuellement un Athlon 64 4000+, un giga de RAM et une 7600GT sous Windows XP. Il m'arrive régulièrement de jouer. Cela vaudrait-il le coup d'investir dans un Core 2 Duo, sachant qu'à la fin de l'année, les nouveaux processeurs débarqueront ? Est-il préférable de simplement faire évoluer mon PC (CG + RAM) ? Les Core 2 Duo de la série E basés sur le core Conroe pour les PC fixes, tandis que les Core 2 Duo de la série T reposent sur le core Merom pour les

> sont

ordinateurs portables. Entre Merom et Conroe, il n’y a pour ainsi dire aucune différence technique, ils partagent du moins la même architecture et offrent donc les mêmes per-

Avec un gros Athlon 64, il vaut mieux changer en premier sa carte graphique pour continuer à jouer.

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Cas Pratiques

Txxxx sont soit sur socket M soit sur socket P. Les Merom sont avant tout conçus pour consommer et chauffer un minimum, usage dans un notebook oblige. Les premiers Merom, sortis il y a tout juste un an, utilisaient encore un FSB 667 (133 MHz) pour assurer la compatibilité avec la plate-forme de l’époque qui accueillait au préalable les Core Duo (Yonah), tandis que les nouveaux Merom, sortis il y a deux mois seulement, exploitent le FSB 800 (200 MHz) de la dernière évolution de Centrino (Santa Rosa). Les Core 2 Duo Exxxx quant à eux utilisent soit un FSB 1066 (266 MHz) soit, depuis moins d’un mois, un FSB 1333 (333 MHz). Selon les modèles, Merom comme Conroe reçoivent deux ou quatre mégas de mémoire cache L2.

Les premiers Core 2 Duo pour portables (Merom) s’installent sur socket M, comme les Core Duo (Yonah).

formances à caractéristiques de fréquences et de cache égales. Il existe tout de même une première différen-

cas

pratique

res-

> semble un peu au précédent et nous recommandons sans hésiter de ne changer que la carte graphique. En effet, votre FX55 overclocké en FX57 offre encore des performances de très haut niveau, bien qu’il

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N’hésitez surtout pas à changer aujourd’hui pour un Core 2 Duo. Les prix étant très bas et les performances top niveau, vous ne prendrez aucun risque. En revanche, si vous envisagez de ne changer que la carte mère et le processeur dans le but de jouer, vous serez déçu. Mieux vaut d’abord passer à deux gigas de mémoire et changer la carte graphique, vous noterez plus d’écart en jouant. Procéder ainsi vous permettra peut-être de tenir quelques mois pour être parmi les premiers à changer de processeur à la sortir des Penryn ou des Barcelona ! Avec votre 4000+, une 8800 GTS 320 Mo semble un choix intéressant. Elle coûte le prix d’un Core 2 Duo assez puissant (moins de 300 euros) et le giga de RAM supplémentaire sera lui moins onéreux qu’une carte mère. Seul bémol, si vous êtes sur une plate-forme 939, il est un peu dommage d’acheter de la DDR de première génération aujourd’hui, surtout si vous êtes persuadé de changer d’ici peu. Si vous êtes en DDR2 en revanche, pas de problème.

Utilisant mon ordinateur pour jouer et, de temps en temps, faire du montage vidéo, je ne sais quoi prendre pour upgrader dans un premier temps mon ordinateur. Je souhaite changer mon processeur, un AMD Athlon 64 FX-55 à 2,8 GHz sur une carte mère MSI K8N ultra, avec 4 x 512 Mo de Crucial Ballistix, une Radeon X800XL (420 MHz et 530 MHz) et une alimentation Enermax de 470 W. Dans le futur, les jeux devant être optimisés pour le dual core, j'hésite donc à changer pour un Opteron 185 car je ne souhaite pas changer le reste de ma configuration (crise budgétaire oblige). Le deuxième temps de mon upgrade concernera la carte graphique (pourquoi pas une 8800 GT). Selon vous, dois-je passer au dual core pour m'assurer une pérennité relative avec les nouveaux jeux ou dois-je simplement changer ma carte graphique et jouir d'une configuration toujours vieillissante mais performante ?

L’Athlon 64 FX-55 est encore très puissant, malgré son cœur unique.

Ce

ce de taille, l’enveloppe physique ! Alors que les Core 2 Duo Exxxx utilisent le socket 775, les Core 2 Duo

Concernant le futur, les récentes informations qui ont filtré à propos des Penryn laissent présager des consommations encore en baisse et, bien sûr, des performances accrues, mais pas de révolution en perspective. Du côté d’AMD, le Barcelona s’est montré courant mai avec ses premières moutures pour serveurs (Opteron), mais nous n’en savons encore peu concernant les

performances réelles de la bête, surtout en usage grand public.

soit simple core, tandis que votre carte graphique commence à vraiment accuser le coup dans les jeux récents, bien qu’elle soit overclockée. Comme notre dossier jeu le montre, les processeurs multicores commencent enfin à être exploités dans les

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jeux, mais c’est encore loin d’être une généralité. D’ailleurs, vu la puissance de votre monocore, nous ne serions pas surpris qu’il surclasse bien des processeurs dual core, y compris les plus petits Core 2 Duo, dans les jeux. Pour la carte graphique,

optez donc pour une 8800 GTS, si possible en version 640 Mo. Votre PC sera ainsi performant dans les jeux et vous pourrez attendre quelques mois pour changer d’un coup carte mère, processeur et mémoire lorsque les finances le permettront !


Je me permets de vous écrire pour un problème courant, que l'on retrouve fréquemment sur les divers forums du Net, mais pour lequel aucune solution n'est réellement proposée. Voici ma configuration installée depuis un mois et n'ayant jamais subi d'overclocking : E6600 + P5B + Asus EN8800GTS 320 Mo + 2 x 1 Go Corsair DDR2-666 PC2-5200 + XP SP2 et DirectX 9.0c. Je suis confronté assez souvent à un problème avec le driver nv4_disp.dll qui plante dans les applications gourmandes (dans les jeux en l'occurrence)… ce qui me donne l'occasion de constater des bugs graphiques majeurs : soit un écran bleu indiquant que nv4_disp.dll a planté et avec un vidage de mémoire physique, soit l'apparition de très gros pixels sur mon écran (17") avec un important ralentissement suivi du plantage… qui oblige à faire un reset ! J'ai constaté que le problème arrivait principalement dans la démo de Lost planet, mais aussi quelquefois en mode dualview ! J'ai même eu parfois un conflit avec atkdisp.dll… J'ai donc envoyé un mail à Asus qui m'a seulement répondu d'aller tester ma carte graphique sur une autre configuration ! Un conseil d'une remarquable pertinence que j'ai suivi, installant la 8800 GTS sur le PC d'un ami possédant un AMD Athlon 64 X2 6000+, 2 Go de DDR2 et une carte mère provenant également d'Asus. Les problèmes ont persisté (quoique moins nombreux). Je leur ai fait parvenir le résultat et maintenant plus de réponse depuis une semaine… Je viens de formater pour la 5e fois, j'ai essayé avec d'autres drivers (les 158.19 et 158.22), j'ai essayé d'installer sans antivirus ni pare-feu… rien n'y a fait. J'ai donc désinstallé cette démo qui me plaisait pourtant bien. Alors que puis-je faire de plus pour éviter des problèmes comme cela et être sûr que ma carte graphique n'est pas défectueuse ? Se pourrait-il que j'en demande trop à ma carte graphique ? Rassurez-vous, vous n’en

> demandez pas trop à votre carte graphique. Même si ces produits ne sont pas conçus pour tourner à fond 24 heures sur 24, la moindre des choses est de les solliciter quelque peu dans les jeux les plus exigeants, comme Lost planet. Avant d’aller plus loin, quelle alimentation électrique utilisez-vous, ainsi que votre ami ? Les GeForce 8800 sont des cartes très puissantes mais aussi très gourmandes en énergie. Beaucoup d’alimentations de moins de 450 W ne délivrent pas assez de jus à la carte, ce qui peut provoquer des plantages lorsque cette dernière est vraiment sollicitée. Hélas, les symptômes que vous décrivez semblent effectivement indiquer une carte graphique effectivement

Lost Planet met les cartes graphiques à rude épreuve, mais ces dernières sont prévues pour ça.


Cas Pratiques

défectueuse. Il semble hélas, production de masse oblige, que la fiabilité des composants informatiques soit effectivement un peu moins bonne que dans le temps, bien qu’aucune statistique sérieuse ne vienne infirmer ou confirmer ce sentiment. Quoi qu’il en soit, Asus comme tout autre constructeur se doit de prendre en charge la carte graphique en garantie ! Si vous n’y parvenez pas directement, faites-vous aider de votre revendeur, mais votre carte doit être réparée ou changée.

Délivrant des performances extrêmes, les GeForce 8800 ne sont pas à l’abri de pannes avec des composants généralement exploités à leur maximum.

Je vais entrer en 1re année de licence et j’aimerais m’acheter un ordinateur portable pour mes études mais également pour jouer à des jeux assez récents mais je me pose quelques questions. Tout d’abord est-ce que tous les processeurs d’Intel (T7100, T7300…) sont équipés de Santa Rosa ? Au niveau graphique, vaut-il mieux une GF 8600M GS, GF 8600M GT ou une ATI 2300HD ? La GF 8600M GT (la plus puissante) fera-t-elle tourner les jeux qui sortiront dans les années à venir en résolution normale ou au minimum ? Ensuite, au niveau du Wi-Fi, le Wi-Fi N est-il indispensable pour l’avenir ? J’ai une préférence pour l’Acer Aspire 5920 (1 200 euros), mais est-ce un bon choix ? Je trouve que cet ordinateur n’est pas très cher au vu de ses composants (T7100, GF 8600M GT, 2 Go, DD 200 Go, Santa Rosa, Intel Robson, lecteur HD-DVD, tuner TV ...). On m’a pourtant déconseillé ce portable car il est de marque Acer, un constructeur qui souffre d’une mauvaise réputation en termes de qualité du matériel et de service après-vente, est-ce que c’est vrai ? Attention à ne pas se

> méprendre sur Santa Rosa ! Il ne s’agit pas d’une technologie intégrée à un processeur mais du nom de code de la dernière génération de Centrino d’Intel, un nom

marketing pour définir tous les PC portables qui regroupent un Core 2 Duo sur un chipset 965 et la dernière carte Wi-Fi de la marque. Parmi les portables Centrino équipés d’un Core 2 Duo (T7xxx), il

existe les « anciens » (Napa), reconnaissables à leur bus FSB 667 et les « nouveaux » (Santa Rosa) reconnaissables à leur bus FSB 800 et au Wi-Fi préN. L’Acer 5920 que vous avez repéré est bel et bien un portable Centrino de dernière génération, Santa Rosa.

Centrino (ici en version Santa Rosa) définit tout portable regroupant un CPU, un chsipet et un contrôleur réseau Wi-Fi Intel.

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Concernant la carte graphique, la 8600M GT est sensiblement plus performante que les deux autres citées, mais ne vous attendez pas à des miracles pour autant ! Il est déjà difficile avec cette carte d’as-

sumer les jeux récents, vous ne pourrez donc pas jouer des années avec ce PC, à moins de vous contenter de résolutions basses. La 8700M est déjà nettement plus intéressante. Concernant Acer, bien que certains modèles semblent assez « plastique » quant à leur coque, ils ne souffrent pas de problèmes particuliers à notre connaissance et leurs produits bénéficient effectivement d’un très bon rapport qualité/prix, à l’image du 5920 que vous proposez. N’hésitez pas !



Dossier CARTES MÈRES

10

cartes mères

Core 2 AU TOP Par : Thomas Olivaux

Depuis qu’Intel a sorti son nouveau chipset P35, les constructeurs de cartes mères se sont révélés prolifiques. Afin de préparer votre nouveau PC de la rentrée, voici une sélection de dix cartes de qualité, pour Core 2 Duo. ourant juin, Intel a dévoilé de nouveaux chipsets, dont le P35 qui vient en remplacement du très apprécié P965 sorti presque un an plus tôt. Très vite, les constructeurs de cartes mères ont sorti des produits autour de ce dernier, à commencer par les trois leaders que sont Asus, Gigabyte et MSI. L’arrivée de ces nouvelles cartes mères est l’occasion pour nous de réaliser un comparatif afin de vous aider à choisir le meilleur modèle, choix de taille puisque la carte mère est au coeur du PC. Les constructeurs proposent de nombreuses réfé-

C

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rences, nous avons donc commencé par sélectionner les dix qui nous semblaient les plus intéressantes sur le papier, avant de débuter les tests. Ce comparatif est l’occasion de faire le point sur l’offre actuelle en matière de cartes mères pour CPU Intel. Notre seul critère étant la possibilité d’utiliser les nouveaux Core 2 Duo à bus FSB1333, quelques cartes mères équipées d’un chipset nVidia nForce 680i intègrent ce dossier aux côtés des nouveautés P35 les plus récentes. Par ailleurs, le P35 étant

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fraîchement débarqué et le nForce 680 étant un chipset haut de gamme, les prix des cartes comparées sont assez élevés. Point de modèles autour de 100 euros donc, les dix cartes que nous avons testées tiennent dans une fourchette de 130 à 295 euros. Cela dit, sachant qu’il n’est toujours pas possible de trouver une carte mère équipée du chipset Intel P965 à moins de 100 euros, un prix d’appel pour une carte mère top moderne en P35 à 130 euros est bon, d’autant que les tarifs diminueront certainement quelque peu après les vacances d’été.


Abit

Asus

Asus

Gigabyte

Gigabyte

IP35 Pro

Blitz Extreme

P5NT WS

N680SLIDQ6

P35DQ6

Gigabyte

Intel

MSI

MSI

XFX

P35DS3R

DP35DP

P35 Combo

P35 Platinum

N680

En avance sur ses concurrents, Gigabyte propose le nouveau codec HD Audio Realtek ALC889A qui accélère le décodage des flux audio haute définition des BD et HD-DVD.

De plus en plus de cartes mères, à des prix de plus en plus accessibles, proposent des condensateurs solides, de meilleure qualité.

DDR2 ou DDR3 ? Le P35 gère la mémoire DDR2, que nous connaissons bien depuis maintenant trois ans, mais prend également en charge la toute nouvelle DDR3. Pour le moment, cette dernière est encore très chère et n’offre que peu de performances (les timings étant mauvais, il faut monter très haut en fréquence pour en profiter) ; nous allons donc tester en priorité des cartes mères prévues pour la DDR2. Notons que les constructeurs proposent aussi des cartes mères dites Combo, c'est-à-dire munies à la fois de ports DDR2 et de ports DDR3. S’il n’est pas possible de mixer les deux types de barrettes de mémoire en simultané, c’est très pratique pour faire évoluer son PC en douceur.

La mémoire DDR3 coûte encore beaucoup trop cher pour que nous puissions vraiment nous y intéresser.

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Dossier CARTES MÈRES

Abit

IP35 Pro

Intel P35, DDR2 e comparatif débute par l’essai d’une carte mère Abit, un constructeur très apprécié du grand public qui a récemment connu des difficultés financières lourdes. Après quelques bons produits en P965 et nForce 680 qui ont su nous rassurer sur la faculté d’Abit à se relever et à continuer de proposer des cartes mères performantes, c’est avec plaisir que nous testons l’IP35 Pro, un modèle tout nouveau basé sur le chipset Intel P35 et issu d’une famille comprenant trois références (IP35-E, IP35 et IP35 Pro).

C

Au déballage, nous pouvons constater un bundle plutôt complet mais pour autant peu alléchant. En effet, s’il y a des nappes SATA en quantité ou même un autocollant à mettre dans le boîtier pour connaître en un clin d’oeil les réglages des jumpers, il n’offre rien d’extraordinaire. La carte, en revanche, séduit dès le premier regard. Les passionnés d’overclocking ne pourront s’empêcher de distinguer la présence de boutons pour allumer le PC, faire un Reset et réinitialiser le BIOS. L’afficheur permettant de savoir à quel moment le PC bloque au boot est toujours présent. Tant qu’à rester dans l’overMarque Modèle Chipsets FSB supportés Mémoire (type) Mémoire (nombre d’emplacements) PCI-Express PCI SATA eSATA PATA Réseau Audio SPDIF USB 2.0 FireWire Nombre de ventilateurs sur la carte Nombre de prises pour ventilateurs Prix Site Web

Overclocking

Abit IP35 Pro Intel P35 + ICH9R 1333/1066/800 DDR2 (1066/800/667) 4 16X x 2 (câblage 16X + 4X), 1X x 1 3 6 (RAID 0/1/5/10) 2 (RAID 0/1) 2 Gigabit Ethernet x 2 (HD Audio 7.1) Entrée et sortie optiques 10 (dont 6 via prises internes vacantes) 2 (via prises internes vacantes) 0 5

clocking, notons que l’alimentation électrique du processeur se contente de quatre étages, contrairement à la concurrence qui peut proposer huit étages voire plus, mais ne perdons pas de vue que les Core 2 qui sont censés prendre place sur cette carte sont nettement moins gourmands en énergie que leurs prédécesseurs. L’IP35 Pro embarque le chipset Intel P35 épaulé par un southbridge ICH9R. Ces derniers sont refroidis par un ensemble de radiateurs reliés par un caloduc comme c’est la mode, bien que la taille de ces derniers soit un peu plus petite que chez les concurrents, dans cette gamme de prix du moins. L’IP35 Pro fonctionne avec de la mémoire DDR2, 533/667/800 bien entendu, mais aussi 1066 bien que le chipset ne le supporte pas officiellement. Les quatre slots permettent d’installer un maximum de huit gigas, c’est totalement inutile, nous sommes d’accord.

270 euros www.abit.nl

Equipement

Sortie audio SPDIF/HDMI en interne Prix

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REINE DE L’OVERCLOCKING Que ce soit grâce à ses réglages de BIOS ou la qualité du logiciel d’overclocking sous Windows Abit OC Guru, cette carte s’est révélée vraiment impressionnante. A condition de bien ventiler le chipset, nous avons réussi à atteindre un bus maxi de 536 MHz, c’est très intéressant compte tenu du fait que le chipset et le BIOS sont encore jeunes. Les fans d’overclocking extrêmes ne seront pas déçus puisque cette carte est capable de délivrer plus de 1,9 V au CPU et près de 3 V à la DDR2. Le seul point noir concernant l’IP35 Pro est son prix, 270 euros chez les premiers commerçants la proposant. Toutefois, à l’heure où nous bouclons ce dossier, nous la voyons déjà chuter autour de 220/230 euros, ce qui est tout de même plus réaliste quoiqu’encore trop cher.


Asus

Blitz Extreme

Intel P35, DDR3 a seconde carte du comparatif fait également très fort, c’est tout simplement le modèle le plus haut de gamme que nous essayons. A la suite des CrossHair, Striker et Commando, la série Blitz préfigure ce qui se fera de mieux chez Asus en matière de P35, une carte résolument adressée aux gamers et overclockers les plus extrêmes (la série Republic of Gamers).

L

Fidèle à ses habitudes, Asus livre avec la Blitz Extreme un bundle fort séduisant, qui dépasse aisément le cadre des traditionnels nappes, équerre USB et mode d’emploi. Cette carte est livrée avec un petit afficheur LCD déporté permettant de savoir comment se passe le démarrage du PC (et sur quelle étape il bloque, le cas échéant), des sondes de température, un ventilateur optionnel pour l’ensemble des radiateurs du chipset et des mosfets ou encore des serre-câbles pour ranger un peu son PC. Nous n’avons guère l’habitude de nous intéresser aux bundles logiciels, trop souvent susceptibles d’évoluer en cours de route, mais notons que la Blitz Extreme était livrée avec le jeu S.T.A.L.K.E.R., une des références du moment, ainsi que 3DMark 06 Advanced Edition, un benchmark très populaire.

H2O Décidément, cette carte est prête pour l’overclocking, le système de refroidissement livré sur la Blitz Extreme est très particulier : en effet, le chipset peut être refroidi

par eau si vous possédez un système watercooling. D’un point de vue des performances, il n’est vraiment pas nécessaire d’en acheter un spécialement pour cet usage, mais si vous utilisez déjà un watercooling pour votre processeur, vous pourrez aisément refroidir votre chipset par la même occasion. Notons que le waterblock proposé par Asus est conçu pour des durites de 10 mm. C’est très mignon, mais un ventilateur, même lent et silencieux, pourra faire aussi bien en dissipant la chaleur accumulée dans les radiateurs reliés par un caloduc. Un quatrième radiateur disposé entre les deux ports PCI-Express 16X attire l’attention, il s’occupe de refroidir les composants du Crosslinx, une innovation Asus qui permet de partager les lignes PCI-Express afin d’avoir deux ports câblés en 8X pour une meilleure utilisation du CrossFire que les ports câblés en 16X et 4X proposés par le P35. La place manque pour tout décrire de la Blitz Extreme tant elle se révèle originale. Citons la présence de diodes de couleur à côté du CPU, de la mémoire, du northbridge et du southbridge. Selon la tension que vous réglez dans le BIOS, elles seront vertes, orange ou rouges. A côté du rouge, est écrit « Crazy » (Fou), ce n’est pas exagéré compte tenu des tensions requises pour qu’elles passent à cette couleur. Asus a décidément décidé de laisser le champ libre aux overclockers qui ne rencontreront virtuellement aucune limite vu les tensions proposées. Par exemple, pour le CPU, il faut dépasser 1,7 V pour atteindre le rouge, du suicide sans refroidissement extrême.

Pour la DDR3, de base à 1,5 V, il faut dépasser 2,62 V… bref. Nous sommes resté modeste avec soit des tensions « standard » (en vert) soit des tensions élevées (en orange). L’overclocking de cette carte est excellent, nous avons pu atteindre 541 MHz de bus, notre record.

Marque Modèle Chipsets FSB supportés Mémoire (type) Mémoire (nombre d’emplacements) PCI-Express

Asus Blitz Extreme Intel P35 + ICH9R 1333/1066/800 DDR3 (1333/1066/800) 4

16X x 2 (câblage 16X + 4X ou 8X + 8X), 1X x 3 PCI 2 SATA 6 (RAID 0/1/5/10) eSATA 2 PATA 2 Réseau Gigabit Ethernet x 2 Audio ADI 1988B (HD Audio 7.1), sur carte fille SPDIF Sorties : optique et coaxiale USB 2.0 12 (dont 6 via prises internes vacantes) FireWire 2 (dont 1 via prise interne vacante) Nombre de ventilateurs 0 sur la carte Nombre de prises 8 pour ventilateurs Prix 295 euros Site Web www.asus.com.tw

Overclocking Prix

Equipement

Bundle

Watercooling du chipset = gadget

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Dossier CARTES MÈRES

Asus

P5NT WS

nForce 680i LT, DDR2 nForce 680

a troisième carte de ce comparatif est l’une des plus anciennes puisqu’elle est équipée non pas d’un chipset Intel P35, mais d’un nVidia nForce 680i LT. Rassurez-vous, il s’agit encore d’un modèle d’actualité, d’ailleurs Asus ne la propose que depuis le début du printemps soit un peu plus de quatre mois.

L

Marque Modèle Chipset FSB supportés Mémoire (type) Mémoire (emplacements) PCI-Express PCI SATA eSATA PATA Réseau Audio SPDIF USB 2.0 Firewire Ventilateur(s) sur la carte Prise(s) pour ventilateur(s) Prix Site Web

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Overclocking Chipset chauffe beaucoup

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Contrairement aux modèles 680i d’Asus précédemment testés, nous vous avions proposé les Striker Extreme, P5N32-SLI et P5N32-SLI PLUS, la P5NT WS ne partage pas le même PCB. Son appellation WS (pour Workstation) indique qu’elle provient peut-être d’un autre centre d’étude, en tous les cas cette dernière ressemble plus aux cartes 975X dites workstations de la marque, un gage de qualité soyez-en sur. Cette famille de cartes WS a du mal à se distinguer des autres cartes du constructeur. En général, il y a un port PCI-Express de plus ou, comme c’est le cas sur la P5NT, un port PCI-X. Pour nous, utilisateurs grand public, c’est totalement sans intérêt. La P5NT nous a tout de même séduit puisqu’elle offre une construction de qualité, des condensateurs solides par exemple, une alimentation CPU à huit phases également, tout en étant moins chère que les cartes haut de gamme de la marque. C’était du moins vrai du temps de sa sortie. La P5NT ne souffre d’aucun défaut particulier, si ce n’est qu’elle chauffe beaucoup, c’est une conséquence du chipset qu’elle utilise. S’adressant en principe à des pros, son BIOS est proche de celui des autres cartes 680 du constructeur et ne se voit aucunement bridé en overclocking ou quoi que ce soit. Néanmoins, bien qu’elle soit de grande qualité, nous ne pouvons pas vous recommander la P5NT WS. En effet, son prix a bel et bien baissé vers 210 euros, mais la P5N32-SLI Deluxe qui est tout aussi désirable, a quant à elle chuté autour de 170 euros, elle représente donc un meilleur choix.

Hardware magazine août/septembre 07

Le nForce 680 est un chipset haut de gamme qui supporte depuis le départ le bus FSB1333. Il offre notamment l’avantage de gérer le mode SLI si cher à nVidia et à certains de ses clients, qui consiste à exploiter la puissance de deux cartes graphiques en 3D. Notons qu’il est possible d’exploiter le CrossFire (concurrent du SLI par AMD/ATi) sur toute carte mère P35 équipée de deux ports PCI-Express 16X, mais contrairement aux nForce 650i SLI qui font tourner les deux slots en 8X chacun ou, mieux, aux nForce 680i SLI qui gèrent deux véritables ports 16X, les cartes mères P35 proposent un véritable 16X et un second en 4X seulement, ce qui castre les performances du CrossFire. C’est d’ailleurs en cela que la famille des Blitz d’Asus se distingue, puisque ce sont les seules cartes P35 à pouvoir débrayer le fonctionnement des ports PCI-Express et donc à avoir deux 8X. Pour les fans de CrossFire, outre l’adoption d’une « vieille » carte mère avec un chipset AMD/ATi, la solution consiste à attendre la sortie du prochain chipset haut de gamme d’Intel, le X38. Précisons enfin qu’il n’existe pour ainsi dire aucune différence entre le nForce 680i SLI et le 680i SLI LT, le second étant moins onéreux. Outre une gestion de la mémoire SPP (optimisation automatique des timings) un peu moins élaborée, nous ne remarquons rien qui puisse les distinguer.


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N680SLI-DQ6

Gigabyte nForce 680i SLI, DDR2 igabyte a pris son temps pour sortir ses cartes mères nForce 680. La N680SLI-DQ6 que nous testons là est le modèle le plus haut de gamme, en atteste son prix, elle est commercialisée depuis fin mai. A 280 euros, pas de doute, c’est du lourd qui nous attend. Bien destiné à concurrencer l’Asus Striker Extreme (même chipset, même prix), Gigabyte n’a pas ménagé ses efforts.

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Des couleurs flashys, un radiateur chipset monstrueux, nous avons bien affaire à une carte haut de gamme. Notons que pour la première fois, le radiateur du chipset continue sous la carte mère, relié par un heat pipe aplati, pour aider cette fois-ci le processeur à perdre quelques degrés ! La découpe dans l’angle de la carte mère assure une compatibilité avec tous les boîtiers néanmoins. Nous n’avons pas noté d’incompatibilités avec les gros ventirads de référence, mais il se pourrait bien que certains modèles exotiques de taille exubérante soient gênés par le radiateur du chipset placé en biais, assez près du socket CPU. Gigabyte a choisi de frapper fort au niveau de l’équipement. Le premier point étonnant concerne le réseau, avec pas moins de quatre contrôleurs Gigabit. Vous l’aurez compris, ça ne sert strictement à rien. Nous aurions préféré avoir six voire huit prises USB à l’arrière de la carte. Nous pourrions être surpris de l’absence de ports eSATA à cette époque où ils fleurissent un peu partout, mais Gigabyte a en fait choisi de proposer du eSATA via un bracket qui se

branche en interne sur deux ports SATA. C’est une très bonne idée car ce bracket est également muni d’un connecteur Molex qui permet de brancher un disque dur SATA posé sur la table et non uniquement des disques eSATA dans un boîtier de la même norme (une nappe eSATA/SATA est livrée,

ainsi qu’un adaptateur électrique Molex/SATA). La carte son est également très satisfaisante puisqu’il s’agit du modèle le plus haut de gamme de la famille ALC888 de Realtek. La 888DD est à la fois compatible Dolby Digital Live et DTS Connect. La N680SLI-DQ6 fonctionne à la perfection. Son BIOS est très complet et offre de grandes possibilités d’overclocking, à l’image de la qualité de construction de la carte. Notons tout de même une limitation autour

de 470 MHz de bus, le radiateur du chipset étant bouillant, et c’est déjà un très beau score sans ventilation additionnelle. Nous n’avons guère noté de défauts si ce n’est l’impossibilité d’accéder aux branchements du bas, notamment les ports SATA violets, lorsqu’un SLI de 8800 est utilisé.

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Overclocking

Gigabyte N680SLI-DQ6 nVidia nForce 680i SLI 1333/1066/800 DDR2 (800/667/533) 4 16X x3 (câblage 16X + 8X + 16X), 1X x1 3 10 (RAID 0/1/5) 0 2 Gigabit Ethernet x4 Realtek ALC888DD (HD Audio 7.1) avec Dolby Digital Live et DTS Connect Sortie optique 10 (dont 6 via prises internes vacantes) 3 (dont 2 via prises internes vacantes) 0 3 280 euros www.gigabyte.com.tw

Equipement

Carte son

Bracket eSATA compatible SATA Prix

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Hardware magazine août/septembre 07

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Dossier CARTES MÈRES

Gigabyte

P35-DQ6

Intel P35, DDR2 ous restons dans le haut de gamme avec cette nouvelle Gigabyte de la série DQ6. Contrairement à la N680SLI-DQ6, cette P35-DQ6 est bien plus abordable, environ 210 euros alors qu’elle est tout juste sortie. Cela s’explique sûrement du fait du prix de ce chipset, mais aussi d’une volonté de la part de Gigabyte de frapper fort. Nous trouvons cela d’ailleurs très cohérent, puisque le chipset X38 à venir coûtera logiquement n peu plus cher.

N

Alternative DDR3 Peu avant le bouclage de ce dossier, nous avons reçu la P35T-DQ6. Cette carte est absolument identique à la P35DQ6, si ce n’est qu’elle embarque quatre slots de DDR3 et non plus de DDR2. Bien que nous ne puissions recommander d’acheter de la DDR3 vu les prix pratiqués pour le moment, cette P35-DQ6 est une sérieuse alternative aux cartes Asus car, même si elle est moins extrême qu’une Blitz, elle est aussi bien moins onéreuse, moins onéreuse même qu’une Asus P5K3 Deluxe à l’équipement comparable. Marque Modèle Chipset FSB supportés Mémoire (type) Mémoire (emplacements) PCI-Express PCI SATA eSATA PATA Réseau Audio DTS Connect SPDIF USB 2.0 Firewire Ventilateur(s) sur la carte Prise(s) pour ventilateur(s) Prix Site Web

Prix

Gigabyte P35-DQ6 Intel P35 + ICH9R 1333/1066/800 DDR2 (1066/800/667/533) 4 16X x2 (câblage 16X + 4X), 1X x3 2 8 (RAID 0/1/5/10 sur 6 et RAID 0/1/4 sur 2) 0 2 Gigabit Ethernet x1 Realtek ALC889A (HD Audio 7.1) avec Sorties optique et coaxiale 12 (dont 8 via prises internes vacantes) 3 (dont 2 via prises internes vacantes) 0 4 210 euros www.gigabyte.com.tw

Refroidissement chipset

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Cette carte embarque un système de refroidissement des puces du chipset tout bonnement impressionnant. Malgré tout, nous avons essayé sur cette carte tous les radiateurs de référence du marché, ce qui inclut quelques grandes tailles comme les plus grand Scythe ou Noctua, mais pas de problème à déplorer. Cette carte revient les pieds sur terre puisqu’elle n’embarque plus qu’une seule carte réseau Gigabit, ce qui se révèle largement suffisant. Un bon point pour la carte son, la toute nouvelle Realtek ALC889A dans une version qui gère le DTS Connect, une nouvelle puce HD Audio avec un SnR incroyable de 106 dB, réduisant encore un peu plus l’écart de qualité entre une carte son dédiée et une carte son intégrée. L’emballage comme le bundle ressemblent à ceux des autres DQ6, des cartes bien fournies.

Carte son

Hardware magazine août/septembre 07

Le BIOS de la P35-DQ6 est des plus complet. A l’image des Asus Blitz, les tensions proposées ne semblent plus connaître de limite, les risques de composants endommagés deviennent bel et bien réels pour qui ne maîtriserait pas du tout l’overclocking. Par exemple, la tension maximum qu’il est possible de régler pour le CPU est de 2,35 V ! Dans la pratique, cette carte a du mal à réellement délivrer plus de 1,9 V, mais c’est dans les deux cas monstrueux. Voilà en revanche qui plaira aux overclockers extrêmes trop souvent limités à des valeurs de l’ordre de 1,7 V. En restant dans l’overclocking, notons que nous avons atteint une fréquence de bus maxi de 535 MHz, le P35 étant décidément un très bon chipset. Certes, nous avions déjà dépassé les 500 MHz à plusieurs reprises en P965 ainsi qu’en nForce 680, mais il semblerait que la majorité des cartes mères P35 en soient capables, et non pas seules quelques élues.


Gigabyte

P35-DS3R

Intel P35, DDR2 igabyte proposait une excellente P965-DS3, c’est parti pour faire aussi bien si ce n’est mieux avec la nouvelle P35DS3R ! Alors que l’ex-DS3 utilisait un plus petit PCB que les DS4 et DQ6, cette DS3R garde un format ATX pleine taille, bien que l’agencement des composants ne soit pas identique à celui de la P35DQ6 que nous venons d’essayer.

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Le constructeur a la bonne idée de légèrement réduire l’équipement de ce modèle par rapport aux cartes haut de gamme, ce qui se traduit par une intéressante baisse de prix, mais ne castre en rien (ou très peu) les performances puisque le BIOS est très complet et la qualité de fabrication identique (à quelques étages d’alimentation CPU près). Tant que nous parlons du BIOS, notons la « limitation » à 500 MHz de bus, qui sautera peut-être avec une version future, mais c’est largement assez pour overclocker largement n’importe quel processeur, la mémoire risquant souvent d’être un facteur limitant. C’est de toute façon largement assez vu que

P35C-DS3R En même temps que la P35T-DQ6, au bouclage de ce dossier, Gigabyte nous a fait parvenir la P35C-DS3R, une autre carte mère très séduisante. Pour faire court, il s’agit d’une P35-DS3R Combo, avec deux emplacements pour DDR2 et deux emplacements pour DDR3. Un must pour évoluer en douceur, si vous ne comptez pas installer plus de deux barrettes dans votre PC simultanément.

le refroidissement du chipset est assez sommaire, il sera en pratique difficile de dépasser les 450 MHz sans ajouter un ventilateur à proximité. Notons que, comme c’est également le cas sur la P35-DQ6, Gigabyte propose un support natif de la DDR2-1066 bien que le P35 n’en soit pas officiellement capable selon Intel. Toujours dans le BIOS, pensez à taper le désormais traditionnel Alt+F1 pour libérer de nombreux réglages avancés, invisibles de base ; des timings de mémoire apparaissent notamment. Même si l’overclocking est un poil moins bon que sur la DQ6, il reste excellent sur la DS3R. Surtout qu’il s’agit d’une carte à 130 euros, rappelons-le. En dehors de ça, son prix est justifié par la présence d’un seul port PCIExpress 16X, suffisant à l’immense majorité des utilisateurs, l’absence de Firewire et quelques petits détails de la sorte, comme la fonction DTS Connect sur la carte son, ce qui, encore une fois, ne concerne que peu d’utilisateurs. La carte son est tout de même la nouvelle et intéressante Realtek ALC889A sur laquelle nous ne manquerons pas de

revenir plus en détail dans un prochain test, lorsque les drivers seront finalisés.

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Gigabyte P35-DS3R Intel P35 + ICH9R 1333/1066/800 DDR2 (1066/800/667/533) 4 16X x1, 1X x3 3 8 (RAID 0/1/5/10 sur 6 et RAID 0/1/4 sur 2) 0 2 Gigabit Ethernet x1 Realtek ALC889A (HD Audio 7.1) Sorties optique et coaxiale 12 (dont 8 via prises internes vacantes) 0 0 4 130 euros www.gigabyte.com.tw

Carte son

Refroidissement un peu léger pour gros overclockings Pas de Firewire

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Dossier CARTES MÈRES

Intel

DP35DP

Intel P35, DDR2 l n’est pas dans nos habitudes de tester des cartes mères Intel, celles-ci étant rarement dignes d’intérêt pour les passionnés que nous sommes. Les choses ont néanmoins changé à l’époque de la 975XBX qui offrait un très bon équipement et, chose surprenante, un BIOS libéré permettant d’overclocker quelque peu.

I

Malheureusement pour nous, la DP35DP que nous testons ce mois-ci est bien moins séduisante. C’est une bonne carte mère, construite très proprement et parfaitement fonctionnelle, mais nous retrouvons bien là ce qui nous a toujours démoralisé sur les cartes mères Intel : aucune folie, aucune fioriture, que du standard. Pourquoi l’avoir intégrée dans ce comparatif, censé regrouper uniquement les modèles les plus intéressants du marché ? Eh bien c’est avant tout pour son prix. En effet, la DP35DP ne coûte que 110 euros, on la trouve déjà autour de 100 euros, un bon prix pour une carte mère P35. C’est d’autant plus vrai que ce dernier s’accompagne ici d’un ICH9R offrant plus d’équipements que l’ICH9 auquel nous aurions pu nous attendre à ce niveau de prix. Marque Modèle Chipset FSB supportés Mémoire (type) Mémoire (emplacements) PCI-Express PCI SATA eSATA PATA Réseau Audio SPDIF USB 2.0 Firewire Ventilateur(s) sur la carte Prise(s) pour ventilateur(s) Prix Site Web

Intel DP35DP Intel P35 + ICH9R 1333/1066/800 DDR2 (800/667) 4 16X x1, 1X x3 2 6 (RAID 0/1/5/10) 1 2 Gigabit Ethernet x1 Sigmatel STAC9271D (HD Audio 7.1) Sortie optique 12 (dont 6 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0

Cette carte est assez étrange à observer, elle semble très dépouillée. Il y a par exemple de la place vide dans le coin en bas à droite, rien entre les trous des vis. Elle est néanmoins bien conçue, le port PCI-Express 16X placé haut permet par exemple d’installer une 8800 ou une HD2900 tout en gardant un bon accès aux prises SATA. La mémoire en revanche sera un peu plus dure à manipuler avec une carte graphique longue. Le refroidissement du chipset est assez sommaire, à l’image de la Gigabyte P35-DS3R, mais parfaitement adapté puisque cette carte mère n’offre aucune possibilité d’overclocking. A 266 MHz de bus, comme à 333, pas de risque de surchauffe. Autre étrangeté, notons l’absence de tout port d’ancienne génération à l’arrière de la carte.

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Prix BIOS

Overclocking

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Point de série, point de parallèle, mais surtout point de PS/2, souris et clavier USB obligatoires. A l’intérieur, Intel à choisi de souder une puce additionnelle pour piloter un port IDE (deux périphériques), c’est classique mais assez amusant de la part du constructeur de chipsets qui supprime lui-même l’IDE de ses puces (plus d’IDE dans les ICH8 et ICH9). L’alimentation du processeur se contente de trois niveaux, mais c’est également suffisant puisque la DP35DP ne permet pas d’overclocker. Le BIOS ne justifie pas que l’on s’y attarde, il n’offre que le minimum à l’image de nombreux PC de marque. A la finale, cette carte n’est pas très séduisante, mais il ne faut pas oublier l’essentiel : alors que beaucoup d’utilisateurs n’overclockent pas, elle a le mérite d’offrir le plus récent de la technologie (P35) à un prix tout à fait raisonnable.


P35 Neo Combo

MSI Intel P35, DDR2 et DDR3

a carte MSI P35 Neo Combo est au même prix que la Gigabyte P35DS3R, elles sont d’ailleurs de parfaites concurrentes, bien qu’il faille plutôt positionner la P35C-DS3R face à la MSI. En effet, la P35 Neo Combo, comme son nom l’indique, est une carte hybride, c'est-à-dire qu’elle peut soit accueillir de la mémoire DDR2, soit de la mémoire DDR3. C’est une solution très intéressante qui permet de monter aujourd’hui un PC en DDR2, vu que la DDR3 est à la fois très chère et peu intéressante sur le plan des performances mais de rester tourné vers l’avenir en offrant une possibilité d’upgrade vers la DDR3 à moindre coût. Il y a deux slots de DDR2 et deux de

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Faut-il acheter une carte Combo ? Asus, Gigabyte, MSI, les plus grandes marques ont sorti ou sortent actuellement des cartes mères hybrides DDR2 et DDR3. Malgré les avantages que l’on imagine, sont-elles un bon choix ? Pas vraiment. Vous remarquerez que seuls des modèles d’entrée ou de milieu de gamme sont hybrides. La DDR3 coûtant très cher, tous les acheteurs d’une carte Combo vont se contenter de DDR2 pour le moment. Lorsque la DDR3 sera abordable, dans un an par exemple, pourquoi remplacer sa DDR2 par de la DDR3 ? Une upgrade CPU ou carte graphique apportera de bien meilleurs résultats. Passer de deux à quatre giga ? C’est possible, mais deux gigas seront encore largement suffisants dans deux ans et, si vous attendez le nombre d’années suffisant pour que ça devienne obligatoire, il sera alors grand temps de faire évoluer tout le PC, y compris la carte mère.

DDR3, mais attention, il n’est pas possible d’installer les deux standards de mémoire simultanément. Du coup, quel que soit le type de mémoire retenu, il faut avoir en tête que cette carte mère n’a que deux emplacements mémoire et non quatre. C’est en principe suffisant, la norme actuelle consistant à acheter un kit de deux fois un giga de RAM suffit encore largement, et pour longtemps. Le jour où ces barrettes seront moins onéreuses, il sera de toute façon possible d’y loger deux fois deux gigas. En termes d’équipements principaux et de conception, les MSI et Gigabyte se ressemblent. Notons que la MSI offre le Firewire, absent de la P35-DS3R, mais point de sortie audio numérique SPDIF. Les adeptes du montage vidéo numérique apprécieront, pas les fans de home cinéma. La Gigabyte est également livrée avec un bracket eSATA que nous ne trouvons pas dans la MSI. En matière de qualité, la MSI fait principalement appel à des condensateurs chimiques, de moindre qualité que les condensateurs solides de la

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MSI P35 Neo Combo Intel P35 + ICH9R 1333/1066/800 DDR2 (800/667) ou DDR3 (1066/800) 2+2 16X x1, 1X x3 2 7 (RAID 0/1/5/10 sur 6) 0 2 Gigabit Ethernet x1 Realtek ALC888 (HD Audio 7.1) N/A 12 (dont 8 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0 3 130 euros www.msi.com.tw

Firewire

Pas de SPDIF, pas de eSATA Gigabyte. Enfin, la carte son est de bonne facture, mais la Gigabyte propose le nouveau modèle (888 contre 889A). Le BIOS de la MSI est assez bon également, mais il offre un peu moins de liberté pour l’overclocking. Pour conclure, la MSI P35 Neo Combo est une très bonne carte, nettement plus séduisante que l’Intel pour seulement 20 euros de plus, mais la Gigabyte concurrente représente un meilleur choix.

Hardware magazine août/septembre 07

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Dossier CARTES MÈRES

MSI

P35 Platinum

Intel P35, DDR2 our « seulement » 40 euros de plus que la P35 Neo Combo, la MSI P35 Platinum est une carte beaucoup plus séduisante. En effet, à un prix milieu de gamme, elle offre des prestations de haut de gamme.

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La première chose qui frappe en déballant cette carte mère est son impressionnant Marque Modèle Chipset FSB supportés Mémoire (type) Mémoire (emplacements) PCI-Express PCI SATA eSATA PATA Réseau Audio SPDIF USB 2.0 Firewire Ventilateur(s) sur la carte Prise(s) pour ventilateur(s) Prix Site Web

Bouton ClearCMOS

MSI P35 Platinum Intel P35 + ICH9R 1333/1066/800 DDR2 (1066/800/667) 4 16X x2 (câblage 16X + 4X), 1X x2 2 5 (RAID 0/1/5/10 sur 4) 2 2 Gigabit Ethernet x1 Reaktek ALC888 (HD Audio 7.1) Sortie optique 12 (dont 6 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0 5 170 euros www.msi.com.tw

Diodes de statut sur la carte

Prix Bundle « light » pour le niveau de gamme Positionnement des prises SATA

système de refroidissement du chipset. Autant le dire tout de suite, outre son look étonnant et amusant, le CircuPipe n’apporte rien par rapport aux monstrueux refroidissements que nous avons pu croiser sur les Asus et Gigabyte. Il est toutefois bien conçu et la majorité des ventirads montent sur cette carte mère. Comme toujours, pour éviter de prendre des risques, mieux vaut privilégier les radiateurs hauts et fins plutôt que bas et larges. Contrairement aux P35 de la gamme inférieure, cette P35 Platinum est construite exclusivement avec des condensateurs solides, un gage de qualité indispensable sur toute carte en 2007. Notons également la présence d’un second slot PCI-Express 16X, signe que nous sommes en présence d’un produit haut de gamme. Ce second port n’est toutefois alimenté qu’en 4X, piloté par le southbridge (c’est une limitation du chipset et non du constructeur de la carte mère).

Les connectiques à l’arrière de la carte sont mieux pensées que chez bon nombre de concurrents puisque MSI a privilégié l’installation de six ports USB, désormais indispensables, plutôt que d’installer un port parallèle. Nous notons la présence d’une sortie SPDIF, absente des modèles inférieurs, ainsi que de deux ports eSATA qui faisaient également défaut à la P35 Neo Combo. Au registre des défauts, le positionnement des ports SATA peut être génant si l’on utilise une carte double épaisseur et longue, c’est problématique si l’on en installe deux ; le port IDE est en revanche placé à la perpendiculaire pour pouvoir être utilisé quelle que soit la longueur de la carte graphique. D’autre part, comme c’était aussi le cas pour la Gigabyte N680SLI, le connecteur ATX12V situé sous le processeur est un peu plus contraignant que lorsqu’il est placé tout en haut de la carte, à côté de l’alimentation. Ceci n’est qu’un détail, bien sûr. Le BIOS est plus complet que celui de la P35 Neo Combo. Sans aller aux extrêmes que nous pouvons connaître sur des cartes telles que les DQ6 ou, pire, les Asus de la famille Republic of Gamers, il est tout de même possible d’aller déjà très loin avec la P35 Platinum. Le bus maximum est fixé à 500, comme ce fut le cas des deux précédents modèles, mais c’est largement assez pour M. tout le monde. Nous avons atteint 482 MHz, avec un chipset brûlant. Pour info, le CPU peut tout de même être alimenté jusqu’à 2 V et la DDR2 jusqu’à 3,1 V. C’est déjà bien au-dessus de la moyenne. Attendons de voir ce que donnera la P35 Diamond !

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XFX

N680-ISH9

nForce 680i SLI, DDR2 our clore ce comparatif, nous essayons pour la première fois une carte mère XFX, plus connu pour ses cartes graphiques. Si la marque n’a jamais proposé autre chose que des cartes à base de GPU nVidia, il en va de même pour les cartes mères qui sont équipées de puces nForce.

P

La carte est belle, le layout est bon, mais quelle tristesse. En effet, XFX n’a pas pris la moindre liberté dans la conception de cette carte, si ce n’est celle d’appliquer un petit autocollant et de concevoir une belle boîte ! Cette carte, comme l’ECS que nous avons testée précédemment, respecte à

Le modèle 680i LT XFX propose également une carte mère moins onéreuse, 220 euros environ, à base de 680i LT SLI. Si ce chipset est très séduisant car presque identique au 680i SLI pour 50 euros d’écart, nous n’avons pas apprécié le modèle de XFX qui, une nouvelle fois se conforme aux préconisations nVidia. Bien décidé à réserver son 680i SLI pour le très haut de gamme, nVidia estime qu’une carte mère 680i LT SLI ne doit pas avoir de PCB noir, trop prestigieux, mais simplement vert. Plus grave, nVidia tente d’imposer un refroidissement actif avec deux ventirads sur les cartes 680i LT SLI, ce qui nous a décidé à ne pas tester le modèle XFX qui s’y plie. Heureusement que des ténors comme Asus s’affranchissent de ces « conseils » pour nous proposer des cartes mères mieux pensées et au bon rapport qualité/prix.

100% le design de référence des cartes mères nForce 680 proposé par le père des GeForce. Comme nous le disions, ce design est tout de même bien pensé, tous les composants bien placés. Comme toute carte mère nForce 680i, nous avons droit à trois ports PCI-Express 16X, deux en véritable 16X et un en 8X (les deux 16X, utiles pour le SLI, sont les plus éloignés l’un de l’autre). Le refroidissement du chipset est passif, mais comme nous le savons, le 680 chauffe beaucoup. Ce n’est pas un problème à 266 MHz, ni même à 333 (déjà limite), mais dès que l’on souhaite overclocker pour de bon, il faut passer en refroidissement actif. C’est chose aisée sur cette carte mère puisqu’un petit ventilateur à clipser sur le northbridge est livré dans la boîte. Au niveau des équipements, c’est correct, sans plus. Pour un prix avoisinant les 270 euros, nous avons droit à du très haut de gamme Asus ou Gigabyte, mais ici, point de fioritures. Il n’y a pas, par exemple, de ports eSATA. Pas non plus d’options séduisante comme une carte Wi-Fi. La carte son possède bien une sortie optique, mais à ce prix, une coaxiale en plus n’aurait pas été du luxe. Le BIOS est assez mitigé. Il n’offre pas tous les réglages que l’on a pris l’habitude d’apprécier chez les plus grands constructeurs de cartes mères, néanmoins il est complet et offre de bonnes possibilités d’overclocking. Rappelons qu’un des points forts du nForce 680 est de permettre la désynchronisation entre le bus mémoire et le bus système, il est par exemple possible d’overclocker son processeur avec un bus de 450 MHz en ayant laissé sa DDR2-800 à sa fréquence nominale.

Marque Modèle Chipset FSB supportés Mémoire (type) Mémoire (emplacements) PCI-Express PCI SATA eSATA PATA Réseau Audio SPDIF USB 2.0 Firewire Ventilateur(s) sur la carte Prise(s) pour ventilateur(s) Prix Site Web

XFX N680-ISH9 nVidia nForce 680i SLI 1333/1066/800 DDR2 (800/667/533) 4 16X x3 (câblage 16X + 8X + 16X), 1X x2 2 6 (RAID 0/1/5) 0 2 Gigabit Ethernet x2 (HD Audio 7.1) Sortie optique 10 (dont 4 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0 (1 optionnel livré) 4 270 euros www.xfxforce.com

Performances Aucune originalité vis-à-vis de nVidia

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8

5

Prix

Ventilateur(s) sur la carte Prise(s) pour ventilateur(s) Divers

Firewire

USB 2.0

270 euros

Fonctionnalités et logiciels Abit (μGuru, OC Guru, Abit EQ, FlashMenu, BlackBox…), prise interne 3 pins pour relier la sortie audio numérique à une carte graphique HDMI.

Sorties optique et coaxiale 12 (dont 6 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0

Entrée et sortie optique 10 (dont 6 via prises internes vacantes) 2 (via prises internes vacantes) 0

SPDIF

Audio

295 euros

Compatible AMD CrossFire, Fonctionnalités et logiciels Asus (AI NOS, AI Overclocking, AI Booster, O.C. Profiles, Q-Connector, Q-Fan Plus, Asus EZFlash 2, Asus CrashFree BIOS 3, Asus MyLogo 3, Asus Update, PC Probe II), boutons démarrage, reset et clear CMOS sur la carte mère, diodes de tension pour CPU, RAM, NB et SB, LCD Poster (écran LCD affichant le déroulement du boot)

2 2 Gigabit Ethernet x2 ADI 1988B (HD Audio 7.1), sur carte fille

2 (RAID 0/1) 2 Gigabite Ethernet x2 Realtek ALC888 (HD Audio 7.1)

eSATA PATA Réseau

2 6 (RAID 0/1/5/10)

16X x2 (câblage 16X + 4X ou 8X + 8X), 1X x3

16X x2 (câblage 16X + 4X), 1X x1

3 6 (RAID 0/1/5/10)

Asus Blitz Extreme Intel P35 + ICH9R 1333/1066 /800 DDR3 (1333) /1066/800 4

Abit IP35 Pro Intel P35 + ICH9R 1333/1066 /800 DDR2 (1066) /800/667 4

PCI SATA

Mémoire (emplacements) PCI Express

Mémoire (type)

FSB supportés

Marque Modèle Chipset

3

10 (dont 6 via prises internes vacantes) 3 (dont 2 via prises internes vacantes) 0

0 2 Gigabit Ethernet x4 Realtek ALC888DD (HD Audio 7.1) avec Dolby Digital Live et DTS Connect Sortie optique

3 10 (RAID 0/1/5)

16X x3 (câblage 16X + 8X + 16X), 1X x1

Gigabyte N680SLI-DQ6 nVidia nForce 680i SLI 1333/1066 /800 DDR2 (800 /667/533) 4

210 euros

280 euros

Compatible nVidia Compatible nVidia SLI, Fonctionnalités et SLI, Fonctionnalités et logiciels Asus (AI logiciels Gigabyte NOS, AI Overclocking, (Ulta Durable, Quad BIOS), fonctionnalités AI Booster, O.C. Profiles, Q-Connector, nVidia (MediaShield Storage Technology, Q-Fan 2, Asus EZFlash 2, Asus nVidia SLI-Ready CrashFree BIOS 2, Memory avec EPP, Asus MyLogo 2, Asus nVidia First Packet…) Update, PC Probe II), fonctionnalités nVidia (MediaShield Storage Technology, nVidia SLI-Ready Memory avec EPP, nVidia First Packet…)

8

Sorties optique et coaxiale 10 (dont 6 via prises internes vacantes) 2 (via prises internes vacantes) 0

1 2 Gigabit Ethernet x2 Realtek ALC888 (HD Audio 7.1)

16X x3 (câblage 16X + 1X + 16X ou 8X + 8X + 16X), 1X x2 2 (+ PCI-X x1) 6 (RAID 0/1/5)

Asus P5NT WS nVidia nForce 680i LT SLI 1333/1066 /800 DDR2 (800 /667/533) 4

130 euros

Fonctionnalités et logiciels Gigabyte (Ulta Durable 2, Virtual DualBIOS)

4

0

Sorties optique et coaxiale 12 (dont 8 via prises internes vacantes) 0

3 8 (RAID 0/1/5/10 sur 6 et RAID 0/1/4 sur 2) 0 2 Gigabit Ethernet x1 Realtek ALC889A (HD Audio 7.1)

16X x1, 1X x3

Gigabyte P35-DS3R Intel P35 + ICH9R 1333/1066 /800 DDR2 (1066/800 /667/533) 4

210 euros

Compatible AMD CrossFire, Fonctionnalités et logiciels Gigabyte (Ulta Durable 2, Quad BIOS)

4

Sorties optique et coaxiale 12 (dont 8 via prises internes vacantes) 3 (dont 2 via prises internes vacantes) 0

2 8 (RAID 0/1/5/10 sur 6 et RAID 0/1/4 sur 2) 0 2 Gigabit Ethernet x1 Realtek ALC889A (HD Audio 7.1) avec DTS Connect

16X x2 (câblage 16X + 4X), 1X x3

Gigabyte P35-DQ6 Intel P35 + ICH9R 1333/1066/ /800 DDR2 (1066/800 /667/533) 4

110 euros

Compatible Intel Viiv et certifiée Windows Vista Premium

3

12 (dont 6 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0

Sortie optique

1 2 Gigabit Ethernet x1 Sigmatel STAC927 1D (HD Audio 7.1)

2 6 (RAID 0/1/5/10)

16X x1, 1X x3

4

Intel DP35DP Intel P35 + ICH9R 1333/1066 /800 DDR2 (800/667)

130 euros

Fonctionnalités et logiciels MSI (Dual Core Center, Live Update Online, Live Update 3, DOT Express)

3

12 (dont 8 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0

N/A

0 2 Gigabit Ethernet x1 Realtek ALC888 (HD Audio 7.1)

2 7 (RAID 0/1/5/10 sur 6)

16X x1, 1X x3

MSI P35 Neo Combo Intel P35 + ICH9R 1333/1066 /800 DDR2 (800/667) ou DDR3 (1066/800) 2+2

170 euros

Compatible AMD CrossFire, certifiée Windows VistaFonctionnalités et logiciels MSI (Dual Core Center, Live Update Online, Live Update 3, DOT Express)

5

12 (dont 6 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0

Sortie optique

2 2 Gigabi Ethernet x1 Reaktek ALC888 (HD Audio 7.1)

2 5 (RAID 0/1/5/10 sur 4)

16X x2 (câblage 16X + 4X), 1X x2

MSI P35 Platinum Intel P35 + ICH9R 1333/1066 /800 DDR2 (800 /667/533) 4

270 euros

Compatible SLI, fonctionnalités nVidia (MediaShield Storage Technology, nVidia SLI-Ready Memory avec EPP, nVidia First Packet…)

10 (dont 4 via prises internes vacantes) 2 (dont 1 via prise interne vacante) 0 (1 optionnel livré) 4

Sortie optique

0 2 Gigabit Ethernet x2 (HD Audio 7.1)

2 6 (RAID 0/1/5)

16X x3 (câblage 16X + 8X + 16X), 1X x2

XFX N680-ISH9 nVidia nForce 680i SLI 1333/1066 /800 DDR2 (800 /667/533) 4

Dossier CARTES MÈRES


Les autres cartes mères

sur le marché

XFX n’est pas un constructeur de cartes mères. Il se contente d’apposer son sticker sur une carte conçue intégralement par nVidia.

ous avons sélectionné dix produits dignes d’intérêt en essayant de représenter le maximum de constructeurs. Néanmoins, sachant que les plus prolifiques d’entre eux proposent des dizaines de cartes mères compatibles Core 2 Duo chacun, certaines cartes non testées peuvent se révéler intéressantes elles aussi. Voici un aperçu du marché actuel, en ne nous intéressant qu’aux modèles comparables à ceux testés, à savoir les cartes mères compatibles Core 2 y compris les nouveaux modèles FSB1333 (FSB supporté officiellement par le constructeur et non via overclocking personnel).

N

une carte à base de nForce 680i SLI, haut de gamme donc, et vendue 295 euros. Point de DDR3, pour le moment, chez Abit.

ASROCK Asrock, le spécialiste des cartes mères premier prix, propose également une collection de cartes mères compatibles FSB1333, notamment la famille ConRoe1333-xxx. Vendues à partir de 45 euros, il faut savoir que ces cartes sont conçues sur d’anciens chipsets comme le 945P d’Intel et fonctionnent donc à 1333 via overclocking. D’autre part, les processeurs quad core ne peuvent fonctionner sur ces dernières.

ASUS En dehors des Blitz Extreme et P5NT WS testées, Asus propose également beaucoup d’autres cartes compatibles FSB1333. Outre de nombreuses références P965 et 975X dont les derniers BIOS officialisent le support de ce bus (via overclocking), la gamme récente P35 est déjà très étoffée. Il existe la P5K3 Premium, un modèle hors du commun avec deux gigas de DDR3 soudés sur la carte (935 euros !), la P5K3 Deluxe,

ABIT Outre l’IP35 Pro que nous avons essayée, Abit propose trois autres cartes mères prêtes pour le FSB1333. L’IP35 tout court, la même avec un seul port PCI-Express 16X, pourrait bien se révéler plus intéressante encore que la version Pro pour seulement 180 euros ; le refroidissement du chipset est légèrement simplifié. L’IP35-E, autour de 130/140 euros, se contente d’un southbridge ICH9 normal, elle perd donc le RAID et deux ports SATA-2 ; le refroidissement du chipset se passe de caloduc. Abit a aussi au catalogue l’IN9 32X-MAX Wi-Fi,

Autrefois un luxe, les ports eSATA se généralisent.

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Dossier CARTES MÈRES sélectionner que les cartes mères les plus modernes et ainsi limiter quelque peu le champ de recherche. En P35, à l’image d’Asus, Gigabyte propose plusieurs modèles DDR3 et plusieurs DDR2 en reprenant le même principe de gammes que pour la génération précédente. Nous avons donc droit, en DDR3, aux P35T-DQ6 (210 euros) et P35T-DS4 (160 euros). En DDR2, il y en a plus, les P35-DQ6 (carte testée dans ce comparatif, 210 euros), P35-DS4 (160 euros), P35-DS3 (parmi plusieurs modèles, nous avons testé la P35-DS3R dans ce comparatif, 130 euros) et P35-S3 (110 euros). Pour les personnes qui souhaitent conserver leur DDR2 puis évoluer en DDR3, Gigabyte propose les P35C-DS3R (140 euros) et P35C-S3. Nous vous invitons à parcourir le site Web de Gigabyte pour connaître les différences exactes entre tous ces modèles, comme c’est également le cas pour les autres marques, le plus simple restant de se fier à notre sélection de dix cartes mères. Du côté des chipsets nVidia 6xx, Gigabyte est assez peu prolifique. Outre la N680SLI-DQ6 que nous avons intégrée à ce comparatif, il n’existe que la N650SLI-DS4 (120 euros), un bon modèle par ailleurs. De plus en plus de cartes mères se dotent d’un bouton pour réinitialiser le BIOS instantanément.

très bon modèle en DDR3 à 240 euros et la P5K64 WS, munie de quatre slots PCIExpress 16X pour les personnes qui utilisent le multi-affichage (250 euros). Toujours en P35, mais en DDR2, il existe la Blitz Formula, quasiment identique à la Blitz Extreme DDR3 de notre essai, la P5K Premium, un modèle haut de gamme « standard », qui n’est autre qu’une P5K Deluxe rebadgée (220 euros) et les P5K (120 euros), P5K-E (190 euros) et P5K-SE qui se distinguent par des niveaux d’équipement plus ou moins élevés (la P5K-E reprend le PCB des P5K Deluxe/Premium, contrairement aux autres modèles). Citons enfin la P5KC, une carte Combo vendue 150 euros qui se révèle un peu mieux équipée que les Gigabyte ou MSI Combo. Asus propose de nombreuses cartes mères 680i SLI et dérivés que nous avons déjà testés dans le passé, toutes compatibles FSB1333 comme la Striker Extreme (295 euros) ou la P5N32-E SLI (200 euros) et ses soeurs. Pour les petits budgets, la P5N-E SLI à 115 euros reste une référence, puisque compatible FSB1333 et SLI.

Les prix n’ont pas été communiqués. Foxconn vend également la N68S7AA8EKRS2H, une carte haut de gamme à base de nForce 680i SLI. Plutôt que de facturer un refroidissement de chipset un peu plus cher, Foxconn l’a équipée d’un ventirad. Comme toujours, il est assez difficile de se procurer les produits Foxconn en France.

GIGABYTE Deuxième fabricant mondial de cartes mères, Gigabyte propose également une large palette de cartes mères compatibles FSB1333. Notons au passage que si ce critère est loin d’être primordial pour tout le monde, c’est une solution efficace pour ne

FOXCONN Bien que nous ne les ayons pas encore vues en France, Foxconn a sorti récemment deux cartes mères construites sur le nouveau chipset P35. Les P35A et P35A-S se ressemblent comme deux gouttes d’eau, la seconde étant mieux équipée puisqu’elle remplace le southbridge ICH9 standard par un ICH9R.

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MSI Nous terminons notre tour d’horizon du marché français des cartes mères Intel Core 2 de dernière génération par MSI, troisième constructeur mondial. En DDR3, nous avons testé la belle P35D3 Platinum, tandis que la P35 Diamond, encore plus haut de gamme, est en train de sortir. Côté DDR2, il existe les P35 Platinum (160 euros), P35 Neo2-FR (130 euros), P35 Neo2 et P35 Neo (115 euros). Enfin, MSI propose également des modèles hybrides DDR2 et DDR3, il s’agit des P35 Platinum Combo et P35 NeoCombo (130 euros). Si vous préférez un chipset nVidia, pour sa compatibilité SLI par exemple, MSI produit aussi les intéressantes P6N Diamond (290 euros), P6N SLI Platinum (145 euros) et P6N SLI (110 euros).


Rêves

de cuivre

La mode est à l’absence de tout ventilateur sur nos cartes mères et les constructeurs rivalisent d’imagination pour refroidir de façon performante les chipsets. Parfois massif, parfois plaqué, parfois peint, le cuivre est présent en quantité sur les cartes dernier cri, pour le plaisir des yeux.

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Dossier CARTES MÈRES

Choix de la

Rédaction

La Gigabyte P35-DS3R est le meilleur choix à moins de 150 euros, l’Asus Blitz (Formula ou Extreme) la Rolls des cartes mères. Que prendre entre les deux ? Les Abit IP35 ou IP35 Pro ?

e comparatif s’adresse aux personnes qui n’ont pas encore acheté un PC Core 2 Duo et qui souhaitent le faire. En effet, bien que nouvelles, les cartes mères que nous venons de passer au crible ne méritent pas la dépense pour une personne qui aurait déjà une bonne carte parmi les premières compatibles avec ces processeurs, probablement en P965 ou 975X. Intel s’apprête aussi à sortir un chipset plus haut de gamme que le P35, le X38, mais il ne nous semble pas spécialement important de l’attendre. Certes, il apportera quelques nouveautés comme la gestion du bus PCI-Express 2.0 plus véloce, mais rien de pri-

C

mordial. En entrée, milieu ou haut de gamme, n’hésitez donc pas à investir dans une carte mère P35 ou nForce 6xx aujourd’hui ! Le Core 2 étant un processeur moderne et performant, même les plus petits modèles, il n’existe pas vraiment de cartes mères « low cost », des produits entre 50 et 100 euros. Ceux qui existent sont généralement dépouillés ou équipés d’anciens chipsets comme c’est souvent le cas chez Asrock.

niveau de prix. L’Intel DP35DP est trop « standard » pour que nous la primions, néanmoins ceux qui parviendront à la trouver auront en leur possession une carte mère équipée d’un chipset dernier cri et performant pour un prix défiant toute concurrence, les autres marques qui débutent dans ces mêmes sphères de tarif (100 à 120 euros) ne proposant généralement qu’un southbridge ICH9 basique, tandis que la DP35DP embarque un ICH9R qui, lui, offre la gestion du RAID et la certification Viiv. Une carte mère Intel Core 2 de milieu de gamme se négocie entre 150 et un peu plus

Parmi les dix modèles retenus pour ce test, trois cartes mères nous ont particulièrement séduit. A budget réfléchi, c’est la Gigabyte P35-DS3R qui l’emporte, elle offre un très bon rapport équipement/prix/performances. Certes, d’autres constructeurs comme MSI ont des alternatives à ce produit, mais la Gigabyte est également une très bonne base d’overclocking, ce qui se révèle assez rare à ce

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de 200 euros. Nous n’avons pas élu un modèle particulier dans cette tranche de prix, bien que les MSI P35 Platinum (DDR2) et P35D3 Platinum (DDR3) méritent toute votre attention. A vrai dire, nous avons essayé l’Abit IP35 Pro, trop chère, mais il ne fait aucun doute que l’IP35 normale fait partie des meilleurs choix, elle est vendue actuellement moins de 180 euros. Enfin, en haut de gamme (plus de 200 euros), les modèles ne manquent pas. Nous en avons récompensé deux, l’Abit IP35 Pro et l’Asus Blitz Extreme. La première signe le grand retour d’Abit dans le monde des cartes mères performantes et dignes d’intérêt pour les overclockers, tandis que la seconde représente simplement ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle, tant en matière de performances que d’équipement, à l’exception du fait qu’elle n’est pas compatible SLI. A noter que nous comptons sur une baisse de prix de l’Abit IP35 Pro et que les utilisateurs de DDR2 pourront acheter la Blitz Formula d’Asus, un poil moins cher que son pendant DDR3.



Dossier JEUX SUR PC

Que vaut votre PC dans

LES JEUX ? DX9, DX10, multicore, les derniers titres testés Par : Thomas Olivaux

Pour essayer les derniers titres et jouer avec un confort maximum, le PC d’un joueur doit être performant. Que valent les PC des joueurs de ces trois dernières années dans les jeux du moment ? Les cartes DX10 et les CPU dual core, qui se répandent, sont-ils enfin exploités ? <40>

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Les derniers jeux sont de plus en plus gourmands. Quels PC permettent d’y jouer confortablement ?

es joueurs rêvent tous de PC surpuissants capables d’afficher n’importe quelle nouveauté en haute résolution, avec les détails à fond et le tout à 60 FPS au minimum. Hélas, hormis quelques privilégiés pouvant se permettre l’achat d’un PC ultrahaut de gamme pour y parvenir, le quotidien du joueur se résume à une perpétuelle recherche de compromis entre look, fluidité et upgrades à un prix contenu. Notre souci permanent étant de vous aider à choisir vos prochains matériels PC, voici un dossier complet visant à mesurer l’efficacité des PC de ces trois dernières années avec plusieurs jeux faisant figure de références en ce moment. Bien entendu, puisque ce dossier s’adresse aux joueurs, nous ne parlerons ici que de machines de joueurs, c'est-à-dire avec une carte graphique digne de ce nom, comprenez par là que nous ne nous intéresserons pas aux machines avec une puce vidéo embarquée. Nous ne testons pas non plus des machines ultrahaut de gamme car, bien que passionnantes, elles ne représentent qu’une minorité de joueurs, probablement assez fortunés pour s’offrir la nouvelle génération sans se poser de question, ce qui est probablement déjà fait. Nous appelons ultrahaut de gamme les machines embarquant deux cartes graphiques haut de gamme ainsi qu’un processeur surpuissant type Athlon 64 FX ou Pentium/Core 2 Extreme Edition. Précisons que nos tests visant à mesurer les performances de cinq PC sont réalisés en DirectX 9 exclusivement pour obtenir une base de comparaison commune. En effet, à part la configuration la plus récente, les quatre autres ne possèdent pas de carte graphique compatible DX10.

L

Upgrader pour récupérer de la puissance, donc du confort de jeu, c’est bien, mais faut-il en profiter pour se précipiter sur les nouvelles technologies ? Est-il indispensable de s’acheter une carte graphique DirectX 10 en cette fin d’été 2007 ? Les processeurs multicores sont-ils enfin utiles aux joueurs ? Voici également des questions que bon nombre de joueurs sur le point de renouveler leur matériel se posent. Si le bon sens et l’habitude nous font suivre les nouvelles technologies sans trop se poser de question, le portefeuille rappelle parfois à l’ordre. Par exemple, le propriétaire d’une GeForce 7950 GT sur une carte mère SLI aura-t-il vraiment intérêt à passer à la GeForce 8800 (DX10) plutôt que de s’offrir une seconde 7950 GT, moins chère ? Voici justement plus de dix pages de tests pour répondre à ce genre de questions.

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Dossier JEUX SUR PC

Les jeux Si nous parlons beaucoup de matériel au sein de Hardware Magazine, et pour cause, les jeux sont tout de même au centre des préoccupations de beaucoup. Voici les titres que nous avons sélectionnés et testés au sein de ce dossier.

Colin McRae : DIRT Type : Course auto Issu de la célèbre série des courses de rallye Colin McRae, DIRT surprend par le virage qu’il engage en termes de style de conduite. Sans que les anciens fussent de véritables simulations du style GTR, ce dernier opus devient plus arcade et s’approche plus d’un TOCA race driver . Ne soyez pas déçu, car après un temps d’adaptation nécessaire, les heures s’enchaîneront plus vite que prévu, un bon signe. Les graphismes sont superbes (même les menus !), de la modélisation des carrosseries aux décors, en passant par les effets de lumière et la qualité des textures. Tout ceci réclame un PC étonnamment gourmand, votre PC sera-t-il à la hauteur ?

Flight simulator X Type : Simulateur de vol Indétrônable, Flight simulator X est venu compléter la série des Flight simulator en octobre dernier. A sa sortie, si les journalistes spécialisés ne tarissaient pas d’éloges quant à ses qualités de simulateur, ni même à propos de ses graphismes ayant largement progressé (circulation, rivières, chemins de fer tout animés, par exemple), tous s’accordaient à dire qu’aucun PC du moment n’était capable de le faire tourner correctement. Alors, quel CPU et quelle carte graphique fautil pour voler en haute résolution ?

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Hardware magazine août/septembre 07

Command & conquer 3 : les guerres du Tiberium Type : Stratégie Sorti au printemps, Command & conquer 3 est la dernière mouture d’une des plus célèbres séries de jeux de stratégie, aux côtés de Warcraft ou Age of Empires. Nous avons déjà analysé longuement le moteur 3D de ce jeu dans notre précédent numéro, ce dernier se révélant assez exigeant tant pour le CPU que pour le GPU.

LOKI Type : Jeu de rôle (orienté action) Alors que Hellgate : London se fait attendre, les fans de RPG d’action à la Diablo peuvent passer leurs nuits sur LOKI depuis mi-juin. Si le célèbre Diablo II ne semble toujours pas avoir trouvé son maître, LOKI est tout de même très agréable à jouer et tourne sur de nombreuses machines. Ses graphismes sont assez variables, certains décors étant très beaux, tandis que d’autres sont plutôt moches.


Lost planet : extreme condition Type : Action Sorti sur Xbox 360 en début d’année, Lost planet : extreme condition est vendu sur PC depuis fin juin. Jeu d’action mythique sur la console, le portage PC n’est pas exceptionnel, c’est dommage (et malheureusement courant). Néanmoins, les utilisateurs de PC puissants seront heureux d’apprendre que le jeu est un peu plus beau sur PC que sur la console, des décors à couper le souffle et des monstres impressionnants de taille et de « réalisme ». A noter qu’il s’agit d’un des premiers jeux sorti en DirectX 10 ; nous avons testé la version DirectX 9 pour illustrer les performances de nos différentes configurations les unes par rapport aux autres, puis en DirectX 10 pour apprécier les différences, tant en qualité qu’en performances.

Overlord Type : Action Un jeu d’action médiéval fantastique de plus ? Peut-être, mais loin de faire une ovation de plus aux univers de Tolkien, Overlord surprend par son originalité et son humour décalé qui rappelle quelque peu les bons vieux Discworld. Si la durée de vie ne semble pas extraordinaire, c’est un bon jeu pour cette fin d’été et les graphismes sont tout à fait corrects. La fiche technique ne réclame pas une configuration extraordinaire, alors Overlord, un jeu pour tout le monde ?

S.T.A.L.K.E.R. : shadow of Chernobyl Supreme commander Type : Stratégie Supreme commander, que nous avions étudié dans Hardware Magazine n° 28, est un jeu de stratégie particulièrement difficile. Pour vous d’abord, le niveau de difficulté étant vite atroce, mais il est aussi très exigeant au niveau du hardware dès que l’on multiplie le nombre d’unités. Bien que ses graphismes ne soient pas renversants, il faudra tout de même un très bon processeur et une bonne quantité de mémoire pour ne pas ramer lors de campagnes multijoueurs !

Type : Jeux de rôle FPS Après avoir connu de longues péripéties au point de devenir une sorte de Duke nukem forever, S.T.A.L.K.E.R. est finalement sorti au printemps dernier et vu l’accueil de la presse spécialisée et des joueurs, ça valait le coup d’attendre ! Fruit d’un développement probablement trop long, S.T.A.L.K.E.R. ne vous offrira pas une foule d’effets ultramodernes, mais la qualité globale de ses graphismes est d’un excellent niveau. Notre analyse de son moteur 3D au sein de PC Update n° 29 faisait ressortir un jeu très gourmand. Faudra-t-il changer de carte graphique pour en profiter ?

DX10 et multicore Outre les huit jeux utilisés pour mesurer les performances des PC de joueurs de ces derniers temps, nous avons également mené quelques tests afin d’analyser DirectX 10 mais aussi l’impact des CPU multicores dans les jeux, car ces processeurs sont désormais très courants. Concernant DX10, il n’existe pas encore de « vrais » titres DX10, il faudra attendre la rentrée pour cela. Néanmoins, nous avons pu tester différents jeux ayant bénéficié d’un patch comme Call of Juarez et Company of heroes. Flight simulator X en reçoit également un. Pour les tests multicores, nous avons repris les jeux les plus gourmands en matière de CPU, à savoir Quake 4, Rainbow six Vegas, S.T.A.L.K.E.R. et Supreme commander.

Hardware magazine août/septembre 07

<43>


Dossier JEUX SUR PC

PC1

Athlon 64 3000+ GeForce 6600 GT

e premier PC sélectionné représente la référence milieu de gamme mi2004, il y a trois ans donc. Sa carte graphique était à l’époque capable de prouesses venant régulièrement détrôner les références qu’étaient les FX5950 et autres Radeon 9800. Le temps passe et ce PC se révèle vraiment limite pour s’essayer aux derniers titres. Outre quelques jeux comme

Overlord qui passent encore sans problème, des jeux comme Lost planet ou Colin McRae DIRT sont totalement injouables, même en petite résolution (800 x 600). Malheureusement, le CPU, la carte graphique et la quantité de mémoire sont aujourd’hui trop justes, ce qui signifie que le coût d’une upgrade n’est pas négligeable. Si vous avez une carte mère SLI, il ne sert à rien d’ajouter une seconde 6600 GT.

L

512 Mo

Au-delà du CPU et de la carte graphique trop peu puissants, les 512 Mo de mémoire ne permettent plus de jouer.

La GeForce 6600 GT n’est vraiment plus suffisante pour jouer.

PC1 Ͳ C&C 3 + Supreme Commander

PC1 Ͳ Colin McRay : DIRT 1680x1050 dét. max + AA4X

4

1680x1050 dét. max + AA4X

3

1280x1024 dét. max.

6

10

9

1280x1024 dét. max.

800x600 dét. bas

15

15 17 800x600 dét. bas 0

2

4

6

8

10

12

14

29

16

FPS 0

5

10

15

SC FPS

14

30

35

5

1680x1050 dét. max + AA4X

11

19

1280x1024 dét. max.

25

PC1 Ͳ S.T.A.L.K.E.R. + Lost Planet

PC1 Ͳ LOKI + Overlord 1680x1050 dét. max + AA4X

20

C&C 3 FPS

2

10

1280x1024 dét. max.

16

5

21

36 800x600 dét. bas

800x600 dét. bas

13

35

0

5

10

15

Over FPS

20

25

30

35

0

40

5

1280x1024 dét. max.

9

800x600 dét. bas

20

0

5

10

15

20

FSX FPS

<44>

10

Hardware magazine août/septembre 07

15

20

25

LP FPS

Triste constat, notre premier PC n’est vraiment plus à la hauteur. Même en 800x600 détails moyens, il ne permet plus de jouer confortablement que dans quelques jeux. Sous Command & Conquier 3, 29 images par secondes suffisent tandis que les 35 sous LOKI sont assez justes, la fluidité d’affichage étant plus importante. Dès que l’on souhaite monter en 1280x1024, la résolution native la plus répandue (la majorité des 17" et des 19"), en conservant les détails à fond, les huit jeux testés rament, c’est aussi simple que ça. Les 128 Mo de la 6600 GT sont vraiment devenus une limite.

PC1 Ͳ Flight Simulator X 1680x1050 dét. max + AA4X

5

Stal FPS

LOKI FPS

25


PC2

Athlon 64 3500+ Radeon X850 XT

aut de gamme fin 2004, ce second PC accuse aussi son âge. Parmi les jeux récents, difficile de s’en sortir ! Les jeux les moins exigeants tourneront encore en 1 280 x 1 024, mais impossible d’exploiter de plus hautes résolutions comme nous en avons de plus en plus depuis que les LCD 22" se sont démocratisés. A vrai dire, sur les titres les plus exigeants, même le 800

x 600 est limite ou alors vous devez sacrifier tellement de qualité que l’intérêt du jeu diminue fortement. Si le processeur peut encore tenir la barre quelque temps, vous pouvez envisager l’achat d’une carte graphique plus récente comme une 8600 GTS (un minimum) ou une 8800 GTS, ainsi qu’une extension de mémoire. Pourquoi ne pas overclocker légèrement votre CPU ?

H

10

1280x1024 dét. max.

Les Radeon X8x0, des références en leur temps, sont également trop peu puissante pour profiter des titres les plus récents.

Le second PC, bien que nettement plus cher et plus puissant à l’époque, n’est plus vraiment « jouable » non plus. Il produit tout de même de bien meilleurs résultats que son petit frère et si nos résultats en 1280x1024 détails max sont trop limites, il s’en sort encore bien en 1280x1024 détails moyens. Le simple fait d’enlever des ombrages lui permettent généralement d’atteindre un framerate suffisant.

PC2 Ͳ Colin McRay : DIRT 1680x1050 dét. max + AA4X

1 Go

19

800x600 dét. bas

41

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

FPS

PC2 Ͳ C&C 3 + Supreme Commander

PC2 Ͳ LOKI + Overlord

12

1680x1050 dét. max + AA4X

21

1280x1024 dét. max.

25

1680x1050 dét. max + AA4X

21

23

32

1280x1024 dét. max.

33

32

62

50 800x600 dét. bas

800x600 dét. bas

69

61

0

10

20

30

SC FPS

40

50

60

70

0

10

20

30

Over FPS

C&C 3 FPS

40

50

60

70

80

LOKI FPS

PC2 Ͳ S.T.A.L.K.E.R. + Lost Planet

PC2 Ͳ Flight Simulator X

12

1680x1050 dét. max + AA4X

8

1680x1050 dét. max + AA4X

14

23

1280x1024 dét. max.

1280x1024 dét. max.

24

15

800x600 dét. bas

47

53

800x600 dét. bas 35 0

10

20

30

40

FSX FPS 0

5

10

15

Stal FPS

20

25

30

35

40

45

50

LP FPS

Hardware magazine août/septembre 07

<45>

50

60


Dossier JEUX SUR PC

Pentium 4 560 GeForce 7900 GT

PC3 ous faisons un bon d’un peu plus d’un an en avant avec cette troisième configuration, une très belle machine vendue probablement au printemps 2006. La GeForce 7900 GT est intéressante puisqu’elle représente à la fois les propriétaires de 7800 (carte quasi identique à la 7800 GTX) et de 7900/7950. Même si elle est mise à rude épreuve dans bon nombre de jeux, cette machine s’en sort encore assez bien. Les 256 Mo commen-

cent à montrer leurs limites dès que l’on souhaite jouer en haute résolution et/ou activer le filtrage antialiasing, mais ils permettent encore de profiter de façon correcte des jeux les plus récents. Une upgrade est tout de même souhaitable, achetez soit une seconde 7900 GT d’occasion si vous possédez une carte mère SLI et que votre budget est limité, soit une 8800 GTS. Le CPU et la mémoire peuvent encore tenir sans problème.

N

18

1280x1024 dét. max.

Si vous possédez une carte mère SLI, c’est le moment de vous en servir !

Le troisième PC est déjà beaucoup plus à l’aise que ses ainés, mais ce n’est pas pour autant la panacée. La 7900 GT permet encore de jouer en 1280x1024 détails max dans une majorité de jeux modernes, mais dès que les graphismes sont corsés comme c’est le cas dans Colin McRay : DIRT ou Lost Planet, elle se révèle un peu limite. Ici aussi, le simple fait de réduire légèrement les détails permet de retrouver un framerate satisfaisant en 1280x1024.

PC3 Ͳ Colin McRay : DIRT 1680x1050 dét. max + AA4X

2 Go

34

800x600 dét. bas

73

0

10

20

30

40

50

60

70

80

FPS

PC3 Ͳ LOKI + Overlord

PC3 Ͳ C&C 3 + Supreme Commander

42

28 1680x1050 dét. max + AA4X

1680x1050 dét. max + AA4X

41

35

55

48 1280x1024 dét. max.

1280x1024 dét. max.

57

54

105

115 800x600 dét. bas

800x600 dét. bas

120

98

0

20

40

SC FPS

60

80

100

120

0

140

20

40

60

Over FPS

C&C 3 FPS

80

100

120

140

LOKI FPS

PC3 Ͳ S.T.A.L.K.E.R. + Lost Planet

PC3 Ͳ Flight Simulator X

21

1680x1050 dét. max + AA4X

17

1680x1050 dét. max + AA4X

22

37

1280x1024 dét. max.

1280x1024 dét. max.

37

34

800x600 dét. bas

77

80

800x600 dét. bas 73 0

10

20

30

FSX FPS 0

10

20

30

Stal FPS

<46>

40

50

60

70

LP FPS

Hardware magazine août/septembre 07

80

90

40

50

60

70

80

90


Athlon 64 X2 3800+ Radeon X1950 Pro

PC4 uatrième PC essayé pour ce guide du joueur, il s’agit d’une machine milieu de gamme datant de fin 2006. Sa carte graphique X1950 Pro étant un peu moins puissante qu’une 7900 GT, les performances globales sont assez limitées. Le processeur, bien que dual core,

montre aussi ses limites dans les jeux peu optimisés, il ne faut pas oublier que le X2 3800+ n’offre la fréquence que d’un 3200+ monocore ! Si vous n’avez pas de budget upgrade, commencez par overclocker le processeur et la carte graphique, ils n’attendent que ça.

Q

1 Go

Bien que satisfaisante, la X1950 Pro et ses concurrentes montrent déjà leurs limites dès que l’on monte en résolution.

PC4 Ͳ C&C 3 + Supreme Commander

PC4 Ͳ Colin McRay : DIRT 1680x1050 dét. max + AA4X

22 1680x1050 dét. max + AA4X 28

15

39

1280x1024 dét. max.

1280x1024 dét. max.

28

44

800x600 dét. bas

59

93 800x600 dét. bas 82

0

10

20

30

40

50

60

70

FPS 0

10

20

30

SC FPS

40

50

60

70

80

90

100

C&C 3 FPS

Bien que plus récent, le quatrième PC obtient de moins bons résultats que le PC précédent ! En effet, vendu beaucoup moins cher, sa carte graphique est un peu moins véloce et son processeur, bien que dual core, souffre d’une fréquence assez faible. Cela dit, avec des prestations très proches du 3ème PC, il permet encore de jouer confortablement en 1024x768, plutôt correctement en 1280x1024, mais pas vraiment en 1680x1050, la résolution native des écrans 22" wide.

PC4 Ͳ LOKI + Overlord 34 1680x1050 dét. max + AA4X 34

45 1280x1024 dét. max. 46

88 800x600 dét. bas 98

0

20

40

Over FPS

60

80

100

120

LOKI FPS

PC4 Ͳ S.T.A.L.K.E.R. + Lost Planet

PC4 Ͳ Flight Simulator X

16

1680x1050 dét. max + AA4X

13

1680x1050 dét. max + AA4X

19

31

1280x1024 dét. max.

1280x1024 dét. max.

32

26

800x600 dét. bas

66

71

800x600 dét. bas 61 0

10

20

30

40

50

60

FSX FPS 0

10

20

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Stal FPS

40

50

60

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LP FPS

Hardware magazine août/septembre 07

<47>

70

80


Dossier JEUX SUR PC

PC5 ous pourrions croire que ce cinquième et dernier PC est à toute épreuve, vu qu’il embarque une GeForce 8800 sur un processeur Core 2 Duo. Que nenni ! Essayez donc de lancer Colin McRae DIRT en 1 680 x 1 050, la résolution des 22" Wide, avec les détails à fond. De même, Lost

Core 2 Duo E6600 GeForce 8800 GTS

2 Go

planet peut aussi en venir facilement à bout. Flight simulator « rame » aussi… mais Flight simulator a toujours ramé partout ; il est parfaitement jouable, c’est l’essentiel. Il est bien sûr trop tôt pour upgrader pareil PC, mais vu les titres qui vont débarquer à la rentrée, ses jours sont déjà comptés.

N

Le Core 2 Duo est un processeur largement assez puissant pour les jeux du moment.

PC5 Ͳ C&C 3 + Supreme Commander

PC5 Ͳ Colin McRay : DIRT 1680x1050 dét. max + AA4X

60 1680x1050 dét. max + AA4X 68

36

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1280x1024 dét. max.

1280x1024 dét. max.

61

89

800x600 dét. bas

101

119 800x600 dét. bas 137

0

20

40

60

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100

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FPS 0

20

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SC FPS

80

100

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140

PC5 Ͳ S.T.A.L.K.E.R. + Lost Planet

PC5 Ͳ LOKI + Overlord

39

89

1680x1050 dét. max + AA4X

1680x1050 dét. max + AA4X

29

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59

103

1280x1024 dét. max.

1280x1024 dét. max. 115

59

159

131

800x600 dét. bas

800x600 dét. bas 164

0

20

40

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Over FPS

80

100

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140

160

114

180

0

LOKI FPS

1680x1050 dét. max + AA4X

32

800x600 dét. bas

71

0

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20

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80

100

120

140

LP FPS

C’est un PC moderne et plutôt puissant qui boucle ces tests, mais bien que largement plus à l’aise que ces concurrents, nous cernons déjà les limites d’une telle machine. Lost Planet ou Colin McRay sont trop justes en 1680x1050, du moins dans les scènes les plus exigeantes. Il faudra se passer du filtrage antialiasing et, si possible, retirer quelques options graphiques. En 1280x1024 en revanche, pas trop de problèmes.

19

1280x1024 dét. max.

20

Stal FPS

PC5 Ͳ Flight Simulator X

50

60

FSX FPS

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160

C&C 3 FPS

Hardware magazine août/septembre 07

70

80



Dossier JEUX SUR PC

DirectX 10 Alors que les premières cartes graphiques ont débarqué il y a plus de huit mois, les jeux DirectX 10 se font toujours attendre. Trois titres, qui ont reçu une mise à jour de manière à pouvoir profiter de cette nouvelle API, font exception.

En dehors des conditions météo, il est plutôt difficile de trouver une différence entre les rendus DirectX 9 et DirectX 10 de Lost planet.

LOST PLANET remier contenu DirectX 10 à avoir été rendu public, Lost planet a vu ses développeurs très proches de nVidia. AMD nous a d'ailleurs indiqué ne pas avoir eu accès aux versions bêta pendant la phase de développement et qu'il faudra donc patienter pour que les drivers soient optimisés pour ce jeu.

P

Portage à la va-vite de la version Xbox 360, Lost planet n'est pas une grande réussite, même si visuellement, le jeu se défend. Les versions DirectX 9 et 10 restent cependant très proches en termes de qualité de rendu, l'éclairage est légèrement différent (mais difficile de dire si c'est mieux ou moins bien) et il devient possible d'activer des ombres de meilleure qualité en mode DirectX 10. Autrement dit, dans Lost planet, DirectX 10, ça ne change rien.

que la version DirectX 9. Ce résultat serait atteint entre autres grâce à l'utilisation des geometry shaders (simples) et de la fonction Stream out qui permet d'écrire rapidement en mémoire certaines données liées aux vertices.

chute de performances entre les deux API est parfois importante. La démo Snow représente un environnement extérieur plutôt hostile et Cave un intérieur dans lequel se déplacent de nombreuses bestioles.

En pratique, on constate déjà parfois un léger gain avec les GeForce 8, par contre du côté d'AMD, il y a bel et bien du travail à faire au niveau des drivers puisque la

CALL OF JUAREZ Call of Juarez a fait couler beaucoup d'encre en coulisses. La première version bêta a été distribuée à la presse par AMD à l'occasion

Lost Planet - Snow - 1280x960 67 GeForce 8800 Ultra 70

42 GeForce 8800 GTS 44

22

Quel intérêt donc ? Pour les développeurs, il s'agit avant tout de faire joujou avec DirectX 10 et de l'exploiter de manière à améliorer les performances. Bien entendu, l'amélioration des performances est relative à la qualité du driver, or en version DirectX 10, celui-ci n'est pas encore aussi performant que le driver DirectX 9. Une fois les drivers mieux travaillés, le développeur estime que la version DirectX 10 de Lost planet devrait être 20 % plus performante

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Hardware magazine août/septembre 07

GeForce 8600 GTS 21

50 Radeon HD 2900 XT 37

17 Radeon HD 2600 XT 13

0

10

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DirectX 10

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DirectX 9

50

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du lancement de la Radeon HD 2900 XT, le fabricant ayant travaillé en étroite collaboration avec les développeurs sur cette mise à jour, ce qui se fait en général toujours lors de l'arrivée d'une nouvelle technologie. Les fabricants de cartes graphiques ont besoin de contenus qui exploitent les capacités de leurs derniers produits, de manière à pouvoir les mettre en avant. Plus que d'habitude, ils font donc le forcing auprès des développeurs et il n'est pas rare qu'ils développent euxmêmes certains bouts de code qui sont fournis gracieusement à l'équipe de développement du jeu vidéo.

Lost Planet - Cave - 1280x960 71 GeForce 8800 Ultra 72

60 GeForce 8800 GTS 58

30 GeForce 8600 GTS 22

69

Bien entendu, ce développement peut ne pas être aussi bien optimisé pour les produits concurrents. Alors que Call of Juarez est un jeu TWIMTBP (programme d'aide aux développeurs et de collaboration marketing de nVidia) et donc que l'on peut supposer que nVidia a été proche des développeurs, ce serait AMD qui aurait été le plus proche pour la version DirectX 10. nVidia est toujours très agressif lorsque tout ne tourne pas comme il l'entend, on se souviendra de la manière dont il a attaqué Futuremark et manipulé l'opinion à son sujet pour éviter qu'un outil qui démontrait à juste titre les faiblesses de ses GeForce FX ne soit utilisé. Le fabricant

Radeon HD 2900 XT 45

22 Radeon HD 2600 XT 16

0

10

20

30

DirectX 10

s'est donc empressé de s'en prendre à ce jeu et à ses développeurs, accusés à demi-mot d'être vendus à AMD. Si certains arguments de nVidia posent effectivement question, bien que nous ne puissions pas les vérifier, nous ne sommes pas d'accord avec les principaux.

40

50

60

70

80

DirectX 9

nVidia vs Call of Juarez Le premier concerne l'utilisation d'un antialiasing corrigé pour le HDR. En temps normal, lorsque antialiasing et HDR sont utilisés en même temps, voici ce qui se passe : l'image est rendue dans un buffer multisamplé (quatre fois la résolution en mode 4x par exemple), est ensuite redimensionnée à la résolution de base et enfin est traitée avec un filtre de tone mapping de manière à « traduire » les données HDR en couleurs classiques. Seulement voilà, dans certains cas, le fait d'appliquer le tone mapping après le redimensionnement peut empêcher de faire disparaître l'aliasing à certains endroits. DirectX 10 permet d'éviter ce problème puisqu'il devient possible d'appliquer le tone mapping avant de réduire l'image à la résolution choisie. Une technique que nVidia n'aime pas trop puisqu'elle met GeForce et Radeon sur un même pied d'égalité alors que la technique de base désavantage les Radeon qui ne sont pas très efficaces en FSAA classique. Le second argument de nVidia est que dans la version finale de l'outil de test, les développeurs ont utilisé des geometry shaders plus complexes (notamment pour générer des particules pour une cascade). Or, comme nous l'expliquons dans la partie qui y est consacrée, il s'agit là d'une fonction peu performante sur GeForce 8. Selon nVidia, le gain en qualité ne vaut pas le coût en termes de performances. Mais le coût reste faible avec les Radeon HD. Dans le monde idéal de nVidia, il ne faudrait utiliser que les fonctions qui tournent mieux sur les GeForce 8 et pendre les développeurs qui oseraient s'écarter de cette voie.

Call of Juarez n'est pas extraordinaire graphiquement, même en version DirectX 10.

Hardware magazine août/septembre 07

<51>


Dossier JEUX SUR PC

En version DirectX 10, le moteur de CoH est capable de générer automatiquement des herbes, cailloux et petites fleurs de manière à ce que le terrain soit moins répétitif.

COMPANY OF HEROES Trop de particules générées par les geometry shaders selon nVidia. C'est trop injuste…

Vous l'aurez compris, ces arguments nous agacent et les manquements des GeForce n'ont pas à brider les développeurs qui doivent rester maîtres des évolutions qu'ils veulent intégrer.

puisque les GeForce 8 ne s'en sortent pas trop mal mais surtout pour la simple et bonne raison que graphiquement, Call of Juarez en version DirectX 10 n'affiche rien de bien alléchant… Ça rame et ce n'est pas spécialement beau même si techniquement plusieurs nouveautés introduites par DirectX 10 sont bel et bien de la partie.

Quoi qu'il en soit, il s'agit là d'une polémique bien inutile lancée par nVidia

Call of Juarez - 1280x1024 GeForce 8800 Ultra

35,1

GeForce 8800 GTS

Troisième jeu DirectX 10 à passer entre nos mains, Company of heroes est de loin le plus intéressant. Premièrement parce qu'il semble exempt de polémique entre AMD et nVidia et ensuite parce que c'est le plus abouti. Le rendu est plutôt sympathique et DirectX 10 a été plus exploité que dans Lost planet. Dans la plupart des jeux, les explosions, fumées etc. sont simulées à partir de sprites 2D qui sont de simples textures qui font toujours face à la caméra et non de réels éléments 3D. L'illusion s'effondre rapidement lorsque ces éléments entrent en intersection avec le sol ou l'eau puisque l'on voit alors une ligne bien nette à ce niveau. Pour réduire ce problème, Company of heroes DirectX 10 se base sur les données de profondeur pour filtrer l'intersection de manière à conserver l'illusion de 3D.

25,6

GeForce 8600 GTS

Ensuite, certains objets placés de manière procédurale (sans l’intervention des concepteurs de niveaux) sur des textures en mode DirectX 9 sont rendus en vraie 3D avec la nouvelle API grâce à l'instancing plus flexible. Il en va de même pour l'herbe qui passe en vraie 3D au lieu d'un dessin sur une texture.

11,5

Radeon HD 2900 XT

28,1

Radeon HD 2600 XT

9,6

0

5

10

15

20

DirectX 10

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40

Mais la principale évolution provient d'un éclairage réalisé à 100 % par pixel et d'ombres issues de toutes les sources de lumière et qui peuvent affecter tous les objets. En mode DirectX 9, une partie de l'éclairage n'est pas calculée par pixel mais bien par vertex, ce qui réduit la charge mais également la qualité.


Geometry shaders Nos soupçons se sont maintenant confirmés, les geometry shaders complexes représentent bel et bien le talon d'Achille des GeForce 8. Ces nouveaux shaders qui agissent sur des polygones et permettent d'en détruire ou d'en créer peuvent être utilisés pour de nombreuses tâches, soit pour améliorer la qualité graphique, soit pour simplifier l'implémentation de certaines techniques de rendu. Mais ils peuvent être très gourmands en ressources. Certaines de ces évolutions ne sont pas intrinsèquement liées à DirectX 10, mais le passage à cette API simplifie leur implémentation. Qui plus est, DirectX 10 peut être vu comme un nouveau terrain de jeu pour les développeurs et lorsqu'ils veulent développer une version « plus » de leur moteur graphique, un terrain de jeu plus complet est bien entendu plus attirant, même s'il est possible de faire la même chose en DirectX 9. Les résultats mettent en avant une baisse de performances plus importante du côté d'AMD que chez nVidia en passant au mode DirectX 10. La Radeon HD 2900 X fait son boulot en se plaçant au niveau de la GeForce 8800 GTS mais la GeForce 8800 Ultra reste hors d'atteinte.

Le rendu DirectX 10 affiche des ombres plus nombreuses ainsi qu'un rendu plus correct de la lumière.

nVidia a pour habitude de viser le présent plus que le futur dans ses choix technologiques et a doté ses GeForce 8 d'une architecture globalement très efficace et d'une énorme puissance de filtrage, mais pas d'une implémentation très performante des geometry shaders, en se contentant de faire en sorte qu'ils soient fonctionnels. Cela ne pose pas de problème lorsque ceux-ci sont simples, mais dans les cas plus complexes, les performances peuvent être fortement réduites. Pourquoi ? Pour deux raisons selon nous. La première est que les GeForce 8 semblent incapables de faire du « load balancing » entre les vertex shaders et les geometry shaders, alors que ce load balancing est le fondement même d'une architecture unifiée au niveau de ses unités de calcul puisqu'il permet de répartir d'une manière optimale les ressources du GPU aux opérations à traiter. L'absence de load balancing à ce niveau peut diviser la puissance de calcul par deux dans les cas extrêmes puisque des unités de calcul vont être attribuées au traitement des vertex shaders sans qu'il y en ait à calculer. Mais la plus grosse perte de performances potentielle vient d'ailleurs. Les geometry shaders peuvent générer des données, par

exemple décomposer un triangle en une série de plus petits (tesselation) de manière à augmenter la qualité de la géométrie. Toutes ces données générées doivent être stockées quelque part. Dans le cas des GeForce 8800, elles sont stockées dans le

GPU, or l'espace y est limité. Un groupe de huit unités de calcul dispose d'un espace de 8 192 registres 32 bits et pour fonctionner à pleine vitesse, selon nVidia, doit contenir dans cet espace au moins 192 éléments (vertices ou pixels). Or, un

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Dossier JEUX SUR PC complexité du geometry shader, de quoi littéralement saccager les performances, comme vous pouvez le voir dans le graphe qui représente un exemple complexe mais pas extrême.

Company of Heroes - 1280x1024 161,2 GeForce 8800 Ultra 64,7

De son côté, AMD a opté pour une approche différente en intégrant à ses Radeon HD 2600 et 2900 un cache L2 généraliste qui permet de cacher les accès à la mémoire vidéo et peut être utilisé pour étendre virtuellement le nombre de registres 32 bits. Autrement dit, si une Radeon HD 2900 n'a plus assez de registres internes, au lieu de réduire le nombre d'éléments traités en parallèle, elle va simplement utiliser la mémoire vidéo comme espace de stockage de ces données temporaires, le tout réalisé en transparence grâce au cache L2. Une manière élégante de résoudre le problème sans gaspiller la puissance de calcul.

112,3 GeForce 8800 GTS 42,7

53,8 GeForce 8600 GTS 22,2

154,6 Radeon HD 2900 XT 43,1

61,7 Radeon HD 2600 XT 16

0

20

40

60

DirectX 10

80

100

120

140

160

180

DirectX 9

geometry shader peut générer jusqu'à 1 024 données de 32 bits par polygone. On comprend aisément que si on génère autant de données, on ne va plus pouvoir garder 192 éléments en mémoire, mais nettement moins. Le résultat est que la puissance de calcul va alors être gaspillée et devenir inversement proportionnelle à la

S'il nous paraît évident que sur bon nombre de geometry shaders, les Radeon HD auront l'avantage, il reste à savoir quelle charge ils représenteront dans les jeux. S'ils ne sont utilisés que par petites touches, il n'y aura pas de problème pour les GeForce 8. S'ils sont utilisés massivement, ce sera une autre histoire. L'avantage de nVidia est ici d'avoir été le premier sur le marché, les GeForce 8 et donc leur profil de performances représentent la référence pour les développeurs.

Tesselation via Geometry Shader GeForce 8800 Ultra

9

GeForce 8800 GTS

5,3

GeForce 8600 GTS

2,4

Radeon HD 2900 XT

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Radeon HD 2600 XT

83

0

20

40

60

80

DirectX 10

Les geometry shaders représentent l'une des principales nouveautés de DirectX 10.

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CPU multicore Ce dossier n'aurait pas été complet sans quelques tests relatifs aux performances des processeurs multicores qui se sont maintenant généralisés. Et bonne nouvelle, le multicore, ça sert enfin ! endant longtemps, les processeurs multicores ont été inutiles pour les joueurs, force est de constater que de plus en plus de jeux sont maintenant capables de profiter des processeurs dual core voire même quad core. Si les performances peuvent augmenter de par le fait que les tâches de fond sont traitées par un autre core ou par quelques petites optimisations des drivers qui arrivent parfois à déporter certaines petites tâches, ce ne sont en général que des gains très faibles.

P

Pour profiter des processeurs récents, les jeux doivent avoir été prévus dès le départ dans ce sens. Une tâche moins évidente qu'il n'y paraît puisqu'il s'agit bien souvent pour le développeur de revoir sa manière de penser de façon à segmenter et paralléliser autant que possible certains blocs du moteur du jeu. Les défis sont souvent nombreux notamment au niveau de la synchronisation de tous ces blocs qui peut rapidement devenir un casse-tête insurmontable et décupler le nombre de bugs potentiels.

Supreme commander est le jeu qui, à l'heure actuelle, profite le plus des processeurs multicores.

ne serait-ce que pour transférer toutes les données et commandes. Le son, le réseau et même chaque IA peuvent eux aussi disposer de leur propre thread.

Pour certains jeux, c'est plus simple que pour d'autres mais en règle générale, il est souvent possible de déporter du thread principal toute la partie qui pilote le rendu 3D. Bien que celui-ci soit traité par le GPU, il requiert énormément de puissance CPU,

der pour faire le point sur le multicore et les jeux, le tout en se basant sur le récent Core 2 Extreme QX6850 sur lequel nous avons désactivé une partie des cores pour émuler un processeur identique équipé de deux cores (Core 2 Duo E6850) ou d'un seul core.

DES GAINS VARIABLES Nous avons opté pour Quake 4, Rainbow six Vegas, S.T.A.L.K.E.R. et Supreme comman-

Core 2 Extreme QX6850 81,7

114,2

S.T.A.L.K.E.R.

Rainbow six Vegas et S.T.A.L.K.E.R. se comportent de la même manière et on note un gain de 30 à 40 % avec un processeur dual core. Par contre, le quad core n'est pas utile. Quake 4 affiche de meilleurs résultats puisque le dual core apporte plus de 50 % et le quad core quelques pour-cent supplémentaires.

116,4

75,5

Rainbow Six Vegas

100,7 103,1

101

156

Quake 4

167,7

13,4

Supreme Commander

26 49,2 0

20

40

60

4 cores

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2 cores

100

1 core

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Mais c'est Supreme commander qui tire le mieux parti des processeurs quad core avec des gains énormes. Notez que les résultats sous ce jeu sont approximatifs dans le sens où il n'y a pas que le nombre d'images par seconde tel que reporté ici qui varie, mais également la vitesse à laquelle évolue l'action dans notre scène plutôt lourde. Ainsi, on peut imaginer deux solutions qui obtiennent à première vue des résultats identiques alors que l'une verrait l'IA avancer deux fois plus vite. Nous nous sommes donc arrangé pour mesurer les performances avec une vitesse du jeu plus ou moins similaire, l'approximation provient donc de ce plus ou moins que nous ne pouvons pas contrôler avec exactitude.

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Dossier JEUX SUR PC

Conclusion La GeForce 8800, ainsi que sa concurrente HD2900, sont les seules cartes résolument prêtes pour les jeux de la fin de l’année.

avons vu en revanche que le multicore commençait à être sérieusement exploité, même si ce n’est pas encore une généralité. S’il n’est pas nécessaire d’upgrader uniquement pour espérer des gains dans les jeux, réjouissons-nous du fait que l’immense majorité des processeurs vendus neufs aujourd’hui est au moins dual core. Au passage, soulignons les performances des Core 2 Duo dans les jeux, tous les modèles de la famille E6x00 permettent de jouer confortablement, surtout lorsqu’ils sont équipés de 4 Mo de cache. Chez AMD c’est un peu moins évident, bien que les plus puissants X2 s’en sortent bien (5x00+ et 6000+).

REMISE À ZÉRO POUR TOUS

es joueurs ont l’habitude, il faut un PC puissant pour jouer. Si une machine âgée de trois ans suffit largement à surfer sur Internet et à écrire ses courriers, nous avons bien vu qu’elle ne suffisait plus à jouer confortablement, du moins sur les titres les plus exigeants. Nous parlons de confort lorsque le jeu atteint la résolution native de l’écran, 1 280 x 1 024 pour la majorité des LCD du marché et que les détails sont d’un bon niveau. Les deux premiers PC que nous avons essayés sont loin de remplir ces critères. Ce ne sont d’ailleurs pas que les PC de la génération Radeon X8x0 et GeForce 6x00 qui sont à la peine. Dans la famille suivante, les Radeon X1x00 et les GeForce 7x00, seuls les modèles les plus haut de gamme sont encore relativement « à l’aise », bien que ça soit dans certains cas limite. Les modèles plus modestes et pourtant très répandus, comme la 7600 GT, s’en sortent encore bien dans des titres tels que LOKI ou Overlord, mais sont déjà fortement dépassés par des jeux à la Colin McRae : DIRT. Niveau processeur, si le dual core est un atout, la puissance brute d’un seul produit offre encore de meilleurs résultats. Par exemple, dans la quasi-totalité des jeux, un Athlon 64 3800+ (2,4 GHz) fait mieux qu’un X2 3800+ (2,0 GHz). Pour la mémoire, pas de surprise, un giga est le minimum, deux gigas étant tout à fait souhaitables car les jeux font partie des applications gourmandes.

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Clairement, les cartes graphiques DirectX 10 sont encore pour demain, rien ne les exploite à l’heure actuelle, rien qui nécessite de dépenser de l’argent pour passer d’une carte DirectX 9 à DirectX 10. Par exemple, l’utilisateur d’une X1900 ou d’une 79x0 n’a pas d’intérêt à changer pour une carte DX10 de puissance avoisinante comme les HD2600 XT et 8600 GTS. Le cas des HD2900 et 8800 est différent puisque ces cartes sont réellement plus puissantes, y compris en DX9. Nous

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Rassurant ou pas, il semble que les jeux à venir en fin d’année mettront tout le monde d’accord, à savoir que nous devrons tous changer de PC ! En effet, vu les vidéos de l’E3 des jeux qui sortiront prochainement, le très attendu Crysis en tête, mais aussi Fallout 3 et tant d’autres, il y a fort à parier que les 8800 seront rapidement un minimum vital pour jouer autrement qu’en 800 x 600 bas détails. Rassurez-vous, nVidia annonce d’ici peu sa prochaine génération !

L’Athlon 64 offrait de meilleures performances que le Pentium 4 pour jouer. Aujourd’hui, seuls les modèles les mieux cadencés sont encore à la hauteur.



Dossier RAM

Par : Forgeron

Quelle quantité de RAM pour nos PC ? 1, 2 et 4 Go, quelles différences ? En ce moment, la mémoire n’est pas très chère. Est-ce le moment de passer à 4 Go ? Y’a-t-il des contraintes techniques, matérielles et logicielles ? Tout ce qu’il faut savoir à ce sujet est dans ce dossier, accompagné de benchs entre 1, 2 et 4 gigas. ors de l’achat de barrettes de mémoire se posent diverses questions pour déterminer son choix. La première dépend de la plate-forme sur laquelle vous allez jeter votre dévolu. Cette dernière sera compatible avec la DDR1, la DDR2 ou la DDR3. En ce qui nous concerne, nous allons vous parler de DDR2, mémoire la plus répandue à l’heure actuelle et pas encore en fin de vie malgré la récente naissance de la DDR3. La deuxième question concer-

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nera la fréquence de fonctionnement de vos futures barrettes et la troisième, les temps de latence que l’on nomme également « timings ». La quatrième sera, en toute logique : quelle quantité de RAM acheter ? La question n’est pas anodine et revêt autant d’importance que les trois premières, même plus dans l’absolue. S’il est facile de déterminer la quantité minimale de mémoire dont il faut disposer selon le système d’exploitation

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utilisé, il est plus difficile de savoir quel sera le gain qu’apporteront 2 Go par rapport à 1 Go ou encore quels pourraient être les gains offerts par 4 Go de mémoire. Même si au moment d’écrire ces lignes, les prix de la DDR2 sont au plus bas, passer de 1 à 2 Go ou de 2 à 4 Go revient à doubler le prix. Il n’est pas pour autant assuré que vos performances seront doublées sans compter les problèmes de compatibilité qui peuvent parfois survenir. Voyons tout cela en détail.


C’est la faute à Windows ! n ne peut pas nier que l’augmentation des besoins en mémoire est en majeure partie à imputer à Microsoft et ses versions successives de Windows. Si Windows 95 pouvait fonctionner avec 8 Mo de mémoire et Windows 98 avec 16 Mo, Windows 2000 en demandait au minimum 64 Mo mais était déjà nettement plus à l’aise avec 256 Mo. Le passage à Windows XP pouvait se faire avec 128 Mo si on se contentait de faire de la bureautique et des tâches basiques. Le passage à 256 ou 512 Mo rendait l’utilisation moins pénible, tandis qu’idéalement, le « giga » de mémoire vous garantissait un confort indéniable. Depuis le Service Pack 2, ce « gigaoctet » est quasi devenu obligatoire sous peine de voir son système ralentir et donner l’impression de « ramer » en permanence. L’arrivée de Windows Vista change encore la donne puisqu’il est conseillé d’utiliser 1 Go de mémoire au minimum et il vaudra mieux se doter de 2 Go pour s’assurer un certain confort d’utilisation. En bref, le passage à Vista doublerait les besoins en termes de mémoire.

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Mais pourquoi la quantité de mémoire a-telle une influence sur les « performances » de sa machine ? La raison est simple : si l’application a besoin

de davantage de mémoire que ce qui est disponible, le système d’exploitation va utiliser massivement un fichier d’échange sur le disque dur. Ce dernier va faire office de mémoire virtuelle qui sera sollicitée dès que la quantité de mémoire disponible ne suffira pas pour satisfaire les besoins du PC. Le problème, c’est qu’un disque dur est nettement moins performant que de la mémoire et bénéficie d’un temps d’accès bien plus long. Il en résultera des temps d’attente allongés et un inconfort d’utilisation lors de l’exécution d’applications lourdes.

COMMENT QUANTIFIER SES BESOINS ? Mais comment savoir si la quantité de mémoire est insuffisante et si le fichier d’échange est abondamment utilisé ? La première manière de le constater est d’écouter son disque dur. Si ce dernier « gratte » beaucoup et souvent, c’est le signe d’accès fréquents au fichier d’échange. Le second moyen est de lancer le Gestionnaire des tâches de Windows (Ctrl+Alt+Del au clavier) et de se rendre dans l’onglet Performances. Là, vous obtiendrez des renseignements précieux à propos de ce fameux fichier d’échange et de l’utilisation de la RAM. En effet, dans la partie intitu-

Si vous entendez souvent gratter votre disque dur, c’est peut-être par manque de RAM…

Le fichier d’échange est localisé à la racine de votre partition système et se nomme pagefile.sys.

“ Le manque de mémoire se manifeste par un usage intensif du fichier d’échange du disque dur, ralentissant les performances “ lée Mémoire physique, vous pouvez voir la quantité disponible de mémoire par rapport à la quantité embarquée. Vous pouvez également voir la taille du fichier d’échange et son historique d’utilisation. Plus cette quantité et la courbe d’utilisation seront basses et mieux cela vaudra. Cela signifiera en effet que la quantité de mémoire physique dont dispose votre ordinateur est suffisante. Mais le fichier de mémoire « virtuelle » ne sera jamais égal à zéro. Windows l’utilise quoi qu’il arrive, même s’il reste de la mémoire disponible. A noter toutefois que cette méthode ne fonctionne plus sous Vista qui a pour habitude de mettre en cache un maximum de fichier et donc à exploiter toute mémoire non utilisée. C’est pourquoi, même avec 2 Go de RAM et peu de logiciels lancés, vous pourriez voir « Mémoire disponible : 0 Mo ». Pour vérifier que votre quantité de mémoire est suffisante, veillez à vérifier la taille du

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Dossier RAM

Si le minimum recommandé pour Windows Vista est de 1 Go de RAM, le passage à 2 Go est plus que conseillé pour un minimum de confort d’utilisation…

fichier d’échange au démarrage de Windows lorsqu’aucune application n’est lancée. Si déjà là, sa taille est importante par rapport à la mémoire physique, il conviendra de penser à investir dans de la RAM supplémentaire. Si cette quantité est suffisante, lancez alors les applications que vous utilisez régulièrement et vérifiez à nouveau les paramètres du fichier d’échange. Cela vous permettra également de savoir si vous disposez d’assez de mémoire. Il est aussi possible d’identifier quelles applications ont un fort besoin en mémoire. Pour le vérifier, lancez les applications que vous utilisez le plus souvent en y chargeant si possible des éléments/documents que vous avez l’habitude d’utiliser. Retournez une fois encore dans le Gestionnaire des tâches (Ctrl+Alt+Del pour rappel) mais cette fois-ci dans l’onglet Processus. Dans la colonne de droite, est renseignée la quantité de mémoire utilisée par chaque fichier « exécutable » lié à une application. En cliquant sur l’intitulé de la colonne, Windows va vous classer les « processus » par ordre croissant ou décroissant selon le nombre de fois où vous cliquerez sur le des-

Dans l’onglet Performances du Gestionnaire des tâches de Windows, vous disposez d’informations quant à la taille du fichier d’échange et quant à la quantité de mémoire disponible et utilisée.

sus de la colonne. Vous pouvez alors constater quelles sont les applications qui sont très consommatrices de mémoire vive.

A gauche, le fichier d’échange sans aucune application est d’une taille très modeste. A droite, avec plusieurs « grosses » applications, sa taille augmente sensiblement…

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En général, des applications de gestion d’images comme Adobe Photoshop sont consommatrices de mémoire dès que l’on commence à ouvrir un nombre important de photos et/ou affichant de très grandes résolutions. C’est ce que vous pouvez constater dans la capture d’écran des processus du Gestionnaire des tâches avec près d’un gigaoctet utilisé par Photoshop lors de l’ouverture de 52 images de 8 mégapixels. Mais des applications qui semblent plus anodines, comme par exemple Firefox, peuvent elles aussi devenir rapidement des gouffres à mémoire. Il suffit d’ouvrir de nombreux onglets pour que la quantité utilisée s’envole. A ce niveau, une astuce simple à mettre en oeuvre, si vous n’avez pas le budget pour investir dans une augmentation de la quantité de mémoire de votre PC, est de fermer et de relancer de temps en temps ces applications « lourdes » afin de libérer de la mémoire. En effet, certaines applications libèrent « mal » la mémoire même lorsque l’on réduit la quantité d’éléments qu’elles ont à traiter. Par exemple, fermer 51 des 52 images de l’exemple précité sous Photoshop ne libère pas de mémoire. Ce n’est qu’en fermant ce logiciel que la mémoire sera « rendue ».


“ Des applications qui mettent du temps à se lancer ? Manque de réactivité de votre ordinateur ? Et si vous vérifiez si vous disposez de suffisamment de mémoire... “ larges. Il faut en outre spécifier l’application qui doit bénéficier de ce « changement » de gestion de la mémoire. Citons Microsoft pour être plus précis : « Ce commutateur (N.D.L.R. : le « 3GB ») force les systèmes x86 à allouer 3 Go d'espace d'adressage virtuel aux programmes et 1 Go au noyau et aux composants d'exécution. Vous devez spécifier un programme pour tirer profit de l'espace d'adressage virtuel supplémentaire. Grâce à ce commutateur, les programmes du mode Utilisateur peuvent accéder à 3 Go de mémoire au lieu des 2 Go habituels que Windows affecte aux programmes du mode Utilisateur. Ce commutateur fait passer le point de départ de la mémoire du noyau à 3 Go. » En résumé, cela contourne une limitation mais les cas seront rares où ce changement sera exploité et sera « visible » en termes de performances.

L’onglet Processus du Gestionnaire des tâches donne des informations sur les applications utilisant beaucoup de RAM.

Cependant, toutes ces vérifications et tous ces chiffres seront souvent inutiles car si vous n’avez pas assez de RAM, vous constaterez rapidement par vous-même que votre PC devient lent dès que vous effectuez certaines tâches. La meilleure preuve du manque de mémoire reste en effet l’inconfort d’utilisation et la lenteur de réaction de votre PC, pour autant que d’autres goulots d’étranglements ne soient pas présents comme un processeur ou un disque dur d’un autre âge. Mais ces « vérifications » dans le Gestionnaire des tâches seront par contre utiles pour identifier un éventuel manque de mémoire lié à une application en particulier.

QUANTITÉ DE MÉMOIRE : AFFAIRE DE LIMITATIONS LOGICIELLES… Attention, quand bien même vos moyens financiers seraient illimités, il ne servirait à rien d’ajouter démesurément de la mémoire. Il existe en effet des limitations techniques qui peuvent être de deux types : limitation logicielle et limitation hardware. Pour ce qui est de la restriction logicielle, il faut par exemple, se souvenir que dès la série des

Windows 95/98 et Millénium, Microsoft émettait des bulletins concernant les instabilités que pouvait provoquer la présence de plus de 512 Mo de mémoire. Plus proche de nous, Windows XP en version 32 bits ne reconnaîtra pas les 4 Go que vous voudrez lui faire avaler. Au mieux, Windows verra 3,3 Go de mémoire. Avec Windows Vista, le problème semble disparaître puisque même en version 32 bits, ce dernier reconnaît bien les 4 Go de mémoire mais il n’en reste pas moins que seuls 3,3 Go sont adressables. Il y a une autre limitation puisque seuls 2 Go pourront être alloués par processus/application. Il est possible via une manipulation d’éviter cette limitation mais il faudra alors utiliser des applications 32 bits capables d’adresser plus de 2 Go de mémoire et il faut avouer qu’elles sont plutôt rares. Cette manipulation s’effectue dans le fichier boot.ini localisé à la racine de votre partition « système ». Vous pouvez y ajouter le paramètre « /3GB » qui va permettre d’allouer 3 Go de mémoire par application au lieu de 2 Go. Mais pour que cela soit profitable, il faudra que l’application « 32 bits » ait été programmée pour exploiter des pointeurs

Pour pouvoir gérer correctement 4 Go de mémoire et plus, il faudra avoir recours à un système d’exploitation 64 bits, comme

Sous un système d’exploitation 64 bits, les 4 Go physiques sont correctement vus et gérés par Windows…

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Dossier RAM “ Un système d’exploitation 64-bit est nécessaire pour pouvoir exploiter réellement 4 Go de mémoire. Windows en version 32-bit n’en voit que 3.25 Go… “

supporte 8 Go, la version Familiale Premium 16 Go et enfin les versions Professionnelle, Intégrale et Entreprise 128 Go.

de gérer l’alimentation de tout ce beau monde. Cette « condition » paraît évidente mais elle fait néanmoins partie des conditions pour supporter pleinement 4 Go de mémoire.

LIMITATIONS MATÉRIELLES

Le chipset a également un rôle dans le support de la quantité de mémoire. Par exemple, le chipset Intel 845 pour Pentium 4 socket 478 ne supportait que 3 Go de RAM au maximum. En plus de cette quantité totale maximale, chaque slot ne pouvait pas contenir des barrettes de plus d’1 Go. Les chipsets 865P et 875P sont de leur côté passés au support de 4 Go de mémoire. Ce fut le cas de nombreux chipsets Intel qui ont suivi : 915, 925, 945 mais pas le 910 qui ne supportait que 2 Go de mémoire au plus. Il a fallu attendre la sortie du chipset 955X pour voir la quantité maximale supportée passer de 4 à 8 Go.

La seconde limitation n’est pas logicielle mais matérielle. En effet, même avec un système d’exploitation 64 bits, vous ne pouvez pas ajouter de la mémoire sans tenir compte de ce qu’est capable de supporter votre carte mère ou votre processeur. Concernant les processeurs, AMD fut le premier sur les processeurs 64 bits, capables en théorie de supporter jusqu’à 128 Go de mémoire. Intel n’a suivi que plus tard avec les Pentium 4 6xx qui ont apporté eux aussi le support des instructions x86-64. En résumé, si votre processeur ne dispose pas du jeu d’instructions 64 bits, vous ne pourrez pas pleinement profiter de 4 Go de mémoire ou plus. La carte mère a également son rôle à jouer. Premièrement, il faut que votre carte mère dispose d’un BIOS compatible ACPI. Logiquement toutes les cartes vendues depuis environ cinq ou six ans ont des BIOS supportant l’ACPI. Mais qu’est-ce donc l’ACPI ? C’est l’acronyme pour « Advanced Configuration and Power Interface ». En bon français, cela signifie « interface avancée de configuration et de gestion de l’énergie ». Il s’agit de l’interface entre votre matériel et le système d’exploitation qui permet à ce dernier de reconnaître le hardware, de le configurer et

Disposer d’un processeur 64 bits fait partie des conditions matérielles pour pouvoir profiter de 4 Go de mémoire…

Windows 2003 64 bits Edition, Windows XP 64 bits Edition ou Windows Vista 64 bits, capable d’adresser jusqu’à 128 Go de mémoire. Là aussi, la difficulté sera de trouver des applications 64 bits gérant correctement autant de mémoire, sans oublier qu’il sera parfois compliqué de trouver des drivers 64 bits pour certains de vos composants et périphériques. Car installer un système d’exploitation 64 bits pour utiliser des applications 32 bits est inutile pour ce qui est de la gestion de la mémoire. La problématique reste la même que sous un système d’exploitation 32 bits. Ca offre toutefois l’avantage de pouvoir lancer plusieurs applications 32 bits gourmandes et de pouvoir attribuer jusqu’à deux gigas chacune. Dernier mot concernant Windows Vista : selon la version, la quantité de mémoire supportée n’est pas la même. Si toutes les versions 32 bits ne supportent que 4 Go au maximum, il en va autrement des versions 64 bits. Ainsi, la version Familiale Basique

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Le cas des chipsets AMD est quelque peu différent puisqu’à partir des Athlon 64 et des Sempron sur socket 754 (pas les Athlon XP renommés en Sempron), le contrôleur mémoire est passé du chipset à une intégration au sein du processeur. La limite ne venait dès lors plus du chipset mais bien du CPU. C’est la raison pour laquelle les chipsets nVidia à partir du nForce 3 ne spécifient plus de caractéristiques à propos du support de la RAM, sauf bien évidemment pour les versions Intel Edition. Si on remonte plus loin dans le temps, on se souviendra que le nForce 2 pouvait supporter jusqu’à 3 Go de mémoire. Pour revenir aux processeurs AMD, les Sempron et Athlon

“ Pour gérer correctement 4 Go de mémoire, il n’y a pas que Windows qui doit être « compatible ». Le processeur, la carte mère et le chipset peuvent aussi s’en mêler… “

Sous Windows XP 32 bits, même avec 4 Go de mémoire physique installés, ce que voit CPU-Z, Windows n’en voit cependant que 3,25. Et malheureusement, c’est bien lui qui gère votre mémoire et non CPU-Z…

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64 sur les sockets 754 et 939 supportent jusqu’à 4 Go de mémoire (DDR1), tandis que les Athlon 64 et Sempron sur socket AM2 peuvent supporter jusqu’à 8 Go de DDR2.

ciel JEDEC sont 400, 533, 667 et 800 MHz. Ces mémoires sont également connues sous les abréviations respectives PC2-3200, PC2-4200, PC2-5300 et PC2-6400. Mais cette ratification du JEDEC n’a pas empêché certains fabricants de sortir des barrettes « overclockées » plus véloces fonctionnant à 900, 1 000, 1 066 voire 1 142 MHz pour le kit Corsair Dominator PC2-9136. Vous savez probablement que plus la fréquence de fonctionnement est importante, plus les temps de latence sont élevés. Si certains modules de DDR2-533 vont jusqu’à proposer du CAS3, que les DDR2-667 et DDR2-800 fonctionnent souvent en CAS 4 ou 5, les kits de DDR2-1066 fonctionnent quant à eux quasiment tous avec un CAS 5. Quelques rares kits proposent du CAS 4 à cette vitesse mais ils sont clairement hors de prix.

INCOMPATIBILITÉS D’autres limitations matérielles peuvent parfois survenir et qui sont à imputer à des incompatibilités. Il ne s’agit donc pas de spécifications techniques intrinsèquement restreintes mais de limitations constatées. L’exemple récent le plus célèbre est la difficulté de faire fonctionner quatre barrettes de mémoire sur certaines révisions d’Athlon 64 monocores (avant la révision Venice) avec le célèbre temps de latence « 1T ». Dans certains cas, il était même nécessaire de faire fonctionner de la DDR1 400 double face en DDR1 333 pour parvenir à un système stable. Si là aussi les dernières révisions ont permis de faire fonctionner ces barrettes en DDR1 400, elles ne permettaient cependant pas l’utilisation du timing « 1T », le « 2T » restant obligatoire. On se rappellera également lors de l’apparition de la gestion de la mémoire en double canal de la quasi-obligation d’avoir deux barrettes identiques sous peine d’instabilité. Depuis lors, les chipsets et les contrôleurs mémoire sont plus permissifs et il est souvent possible de faire fonctionner en dual channel deux barrettes différentes, la plus véloce se calquant sur la plus modeste. Il reste cependant conseillé d’utiliser des barrettes aux spécifications identiques. De la même manière, il est parfaitement possible de combiner 2 x 2 kits de barrettes différents si vous comptez utiliser quatre barrettes sur votre carte mère. Il faudra cependant veiller à connecter

Le chipset peut aussi constituer un frein à l’augmentation de la quantité de mémoire. Ce n’est qu’à partir du chipset Intel 955x que le fondeur a apporté le support de plus de 4 Go de mémoire avec une limite maximale de 8 Go comme sur le P35…

les barrettes aux mêmes spécifications sur le même canal, reconnaissable par la couleur des slots mémoire.

LE POINT SUR L’OFFRE On ne peut pas vous parler d’un ajout éventuel de mémoire sans évoquer ce que le marché offre à l’heure actuelle. Nous limiterons notre prose à la DDR2 vu la disparition progressive de la DDR1 et l’éclosion toute (trop) fraîche de la DDR3. Pour rappel, les fréquences DDR2 avalisées par l’organisme offi-

Du côté des quantités disponibles, les modules de 256 Mo se raréfient, tandis que les modules de 512 Mo sont désormais moins nombreux que les modules de 1 024 Mo. Le nombre de modules de 2 048 Mo est moins important mais a tendance à croître de mois en mois. Si aujourd’hui vous devez acheter un kit, prenez au minimum 2 x 1 024 Mo vu les prix actuellement pratiqués. Quant à savoir s’il

“ La majorité des kits sont désormais de 2x1 Go au détriment des 2x512 Mo. Les kits de 2x2 Go font de leur côté une timide apparition. “

Utiliser 4 barrettes de mémoire sur les premières plateformes Athlon 64 ne se faisait pas toujours sans mal, pas la faute à la mémoire mais au contrôleur intégré au processeur.

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Dossier RAM faut passer à 2 x 2 048 Mo de DDR2, c’est l’objet de ce dossier. Cela dépendra uniquement des différences de performances que nous allons constater par rapport à un kit de 2 x 1 024 Mo car en termes d’évolutivité, la DDR2 va suivre peu à peu le même chemin que la DDR1 vu l’arrivée de la DDR3. Certes, ce processus de remplacement risque de prendre 2 ans au minimum mais acheter aujourd’hui 4 Go sans être certain d’en avoir besoin relèverait du grand luxe… En jetant un oeil sur les prix en vigueur à la date du 1er juillet, on constate que le prix moyen pour un kit de 2 x 1 024 Mo de DDR2800 est d’une centaine d’euros. En 2 x 2 048 Mo, la DDR2-800 peut se trouver de 210 à 300 euros le kit, avec certains kits dépassant même les 400 euros. En gros, on double le prix sans pour autant avoir la certitude de doubler les performances… Justement, quels gains peut-on espérer ?

DIFFÉRENCES DE PERFORMANCES « PURES » ? Même si nous présupposions qu’il n’y aurait pas d’énormes différences de performances entre un PC avec 1, 2 Go et un avec 4 Go de mémoire, nous nous attendions pas à de si faibles écarts, quand il y en avait, dans la batterie de tests que nous avons coutume d’utiliser. Lors des premiers tests sous Windows XP SP2 32 bits, nous nous disions que nous aurions plus de différences sous Windows XP 64 bits avec de vraies applications 64 bits capables de bien gérer sur le papier 4 Go de mémoire. Nous avons dû rapidement déchanter et même si quelques différences furent notées, elles restaient très faibles et rares. Pourquoi ?

Les kits 2x1 Go sont de loin les plus populaires mais les kits de 2x2 Go pointent le bout du nez…

“ l’ajout de mémoire ne se traduit pas vraiment par une augmentation des performances pures mais par un confort d’utilisation accru. “ différences, il faudrait que les applications utilisées aient besoin de ce surplus de mémoire, ce qui n’est pas souvent le cas. Bien évidemment, les différences de performances sont plus nettes entre 512 Mo et 1 Go mais comme nous l’avons déjà évoqué, faire fonctionner Windows XP ou Vista avec 512 Mo relève du masochisme.

Certaines compressions WinRAR ont également été un peu plus rapides puisque nous avons pu relever un gain de… 4,3 % avec 4 Go de DDR2 par rapport à 1 Go. Pas de quoi pavoiser là non plus. Enfin, la compression d’un fichier DVD VOB en DiVX 6.6.1 s’est faite 5 % plus rapidement avec 4 Go par rapport à 1 Go de mémoire. Le gain par rapport à 2 Go de mémoire tombait de son côté à 3 %. Même sous Windows XP 64 bits avec de véritables applications 64 bits, comme 3DSMax9, Sonar, Cinebench 9.5 64 bits Edition et Mathematica 6.2, nous n’avons constaté aucune différence de performances, à 1 % près. Mais ne nous faites pas dire ce que nous n’avons pas dit à savoir qu’augmenter la quantité de mémoire ne servirait à rien. Au contraire…

Les différences de performances que nous avons pu constater se situent au niveau de certains jeux où en basse résolution, le fait de disposer de davantage de mémoire fait gagner quelques FPS, nous insistons sur le terme « quelques ». Mais dès que les résolutions augmentent et que le niveau de détails est plus important, la carte graphique gomme net ces différences.

Simplement parce que le simple fait d’augmenter la quantité de mémoire n’a pas autant d’influence que de changer de processeur ou de carte graphique. Là où la mémoire a davantage un rôle à jouer sur les performances, c’est au niveau des temps de latence. Ici, nous n’avons fait qu’augmenter la quantité disponible et pour percevoir des

Photoshop CS2 - ouverture de 8 photos 9000x9000 pixels

Compression de fichiers WinRAR 3.70

4 Go DDR2-800

4 Go DDR2-800

2 Go DDR2-800

2 Go DDR2-800

1 Go DDR2-800

1 Go DDR2-800

512 Mo DDR2-800

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TOUT EST UNE QUESTION DE CONFORT ! Si dans les chiffres, l’ajout de mémoire se ressent peu ou pas, il en va tout autrement dès que l’on aborde la performance perçue. Disposer de 2 Go au lieu d’un seul se sent d’emblée sous Windows. Tout semble se lancer, s’exécuter plus rapidement. Logique car comme nous l’avons déjà mentionné, l’utilisation du fichier d’échange localisé sur le disque dur est moins intensive. En outre, on peut stocker davantage d’informations dans 4 ou 2 Go de mémoire que dans 1 Go. Si par exemple vous lancez une application, que vous la refermez, en lancez deux ou trois autres qui monopolisent assez bien la mémoire, avec 1 Go, le fait de relancer la première application prendra bien souvent la même durée. Avec 2 ou 4 Go, cette application sera généralement encore en « mémoire » et se relancera nettement plus rapidement. Vous ferez le même constat dans les jeux où le chargement de certains niveaux très lourds se fera plus rapidement avec davantage de mémoire. La quantité de mémoire se ressent également dès que vous commencez à manipuler de grosses images, par exemple sous Photoshop. Nous avons en effet chronométré le temps nécessaire à l’ouverture de huit photos de 9 000 x 9 000 pixels avec 4, 2, 1 Go et 512 Mo de mémoire. Il faut avouer que les différences ne s’expriment plus en quelques pour-cent mais bien en plusieurs dizaines de pour-cent. Au-delà du temps de chargement des images, la quantité de mémoire embarquée influencera l’aisance de manipulation des photos mais également les éventuels basculements d’une application à une autre. Par exemple, si vous passez de Photoshop à votre navigateur Internet et qu’ensuite vous revenez à Photoshop, il se peut que le réaffichage de la fenêtre de cette application prenne du temps si vous avez de nombreuses photos ouvertes et trop peu de mémoire pour les contenir toutes, obligeant Photoshop à aller les lire dans le fichier d’échange. En augmentant la quantité de RAM, vous augmentez d’office le nombre de photos qui pourront se charger en mémoire sans passer par le fichier « swap » du disque dur.

Ce confort se ressent également lors du lancement de Windows. Nous avons pu le vérifier sur un portable sous Vista doté d’un seul gigaoctet de mémoire. Le lancement de Windows est alors lent, très lent et avant que nous puissions avoir la main pour commencer à travailler, il s’écoule de longues minutes. En passant à 2 x 1 Go, le gain est appréciable et nous récupérons la main bien plus rapidement.

Quant à vous conseiller de passer à 3 ou 4 Go, nous n’avons pas beaucoup d’arguments à vous faire valoir. Les gains sont faibles voire inexistants en usage normal et il faudra vraiment être un utilisateur intensif pour ressentir un changement. Alors évidemment, avoir 4 Go, c’est mieux que 2 pour toutes les raisons que nous avons évoquées liées au confort d’utilisation. Il ne faut cependant pas oublier que cela revient à doubler le prix par rapport à un kit de 2 Go de DDR2. Si ce dernier peut se négocier entre 100 et 150 euros pour de la DDR2-800, le kit de 2 x 2 Go coûte de son côté de 200 à près de 300 euros. Pour ce prixlà, autant s’acheter un processeur ou une carte graphique offrant plus de puissance.

CONCLUSION S’il est clair qu’il est devenu très difficile de se contenter de 512 Mo de mémoire, on peut se poser davantage de questions quant au passage de 1 à 2 Go et encore plus quand il s’agit de 4 Go. Si vous êtes sous Windows XP et que vous comptez y rester, vous pourrez vous contenter de 1 Go pour faire de la bureautique et naviguer sur Internet. Si par contre, vous êtes un adepte de logiciels multimédias, que vous jouez régulièrement à des jeux récents ou simplement que vous ouvrez un grand nombre d’applications, le passage à 2 Go est plus que conseillé. C’est même quasi obligatoire dès que l’on se met à parler de Windows Vista. Avoir 1 Go sous Vista revient en effet à avoir 512 Mo sous Windows XP SP2 : ça « rame » sans mauvais jeu de mots. Pour un minimum de confort d’utilisation et pour pouvoir profiter des nouveautés de Windows Vista, les 2 Go nous semblent donc recommandés.

Terminons par deux autres conseils liés à l’achat de mémoire. Premièrement, même si les prix de la DDR2-667 sont au plus bas, nous vous conseillons pour quelques dizaines d’euros de plus d’opter pour de la DDR2-800. Avec l’arrivée des processeurs à FSB 1333, la plus petite mémoire supportée est en effet la DDR2-667 et avec pareille mémoire, vous serez vite limité pour vos montées en overclocking. Enfin, optez pour des barrettes de 1 Go si vous comptez acheter 2 Go de mémoire et des barrettes de 2 Go si vous voulez jeter votre dévolu sur 4 Go de mémoire. Cela vous assurera une plus grande évolutivité et vous préservera d’éventuelles incompatibilités liées à la gestion de quatre barrettes…

Mathematica 6.2 64-bit - Benchmark intégré

4 Go DDR2-800 2 Go DDR2-800 1 Go DDR2-800 512 Mo DDR2-800

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Far Cry - 1280x1024 - niveau de détails bas

Encodage DiVX 6.6.1 d'un fichier VOB - TMPGEnc Xpress

4 Go DDR2-800

4 Go DDR2-800

2 Go DDR2-800

2 Go DDR2-800

1 Go DDR2-800

1 Go DDR2-800

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512 Mo DDR2-800

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Pratique SÉCURITÉ

SÉCURITÉ :

COMMENT FAIRE FACE AUX

NOUVELLES

MENACES Par : Manuel Da Costa

Si les premiers virus étaient conçus pour détruire des données et bloquer les PC, les choses ont évolué à grande vitesse depuis. Désormais, nous devons faire face à plusieurs menaces, dont bon nombre purement vénales. Quels sont les risques et comment se protéger efficacement ?

l est bien loin le temps où la propagation de virus s’effectuait exclusivement à l’aide d’une simple disquette. Il y eut ensuite les CD/DVD pour propager les virus et autres malwares. Mais depuis de nombreux mois maintenant, avec l’importance des réseaux sans fil, Bluetooth et des adeptes de la technologie mobile (des failles de sécurité ont déjà été détectées dans les téléphones portables), c’est bel et bien Internet qui nous expose à de nombreux dangers. Et aujourd’hui, ce sont essentiellement des motivations économiques qui animent les auteurs de codes nocifs, qui utilisent des moyens de propagation de plus en plus sophistiqués dans le but de voler des informations confidentielles dans le pire des cas. Et

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clés de registre, etc.). Le tout, de manière indétectable. Les choses sont bien sûr bien plus complexes, puisqu’il existe entre autres les rootkits permanents qui survivent à un nombre infini de redémarrages système et les rootkits non permanents dont le code est copié en mémoire qui se vide à chaque extinction de PC. Il faut en plus distinguer les rootkits légitimes, utilisés par exemple par des logiciels liés à la sécurité et les rootkits malveillants qui permettent par exemple de dissimuler une plate-forme de spam, un site Internet fantôme ou illicite, ou encore de transformer votre PC en zombie comme nous le découvrirons un peu plus loin.

En plus d’offrir l’activation de logiciels commerciaux, de nombreux cracks dissimulent en réalité des codes malicieux.

quoi de plus « normal », puisque nous sommes de plus en plus nombreux à effectuer de nombreux achats en ligne à l’aide d’une carte bleue, à consulter nos comptes et à effectuer des opérations bancaires. Si nous pouvons évidemment reprocher aux logiciels et systèmes d’exploitation que nous utilisons quotidiennement de présenter de nombreuses failles de sécurité, nous exposant toujours davantage aux menaces, c’est essentiellement sur notre manque de connaissances et notre crédulité que s’appuient les cybercriminels. Et même les meilleurs outils de protection PC du marché, que nous vous présenterons en détail dans ce dossier, présentent des limites. Mais avant de vous dévoiler tous nos conseils pour mieux vous protéger, il est temps d’en apprendre davantage sur les menaces qui nous entourent.

LES VIRUS Couramment utilisé, « malware » est un terme générique caractérisant un code nocif ou malicieux dont le but est de détruire, perturber ou voler des données. Il existe par conséquent de nombreux types de malwares, à commencer par le plus ancien, le virus. Un virus est un programme conçu pour se copier et se propager. Celui-ci s’attache à un autre fichier, généralement un programme exécutable, emploie diverses techniques pour infecter d’autres fichiers en plus de présenter de nombreuses formes. Les virus système sont souvent présents sur une disquette, une carte mémoire, une clé USB ou un CD/DVD. Lorsque l’utilisateur démarre le PC sur un de ces supports amovibles, le virus système infecte alors le secteur d’amorçage du disque dur principal.

C’est pourquoi, il est toujours conseillé de ne pas autoriser les démarrages sur les périphériques externes, dans le BIOS de la carte mère. Dropper est un programme permettant d’installer un virus. Autant éviter l’hypocrisie puisque nombreux sont les utilisateurs ayant recours à des applications illicites. Et ces virus Dropper se présentent en majorité sous la forme de patchs d’activation illégale de Windows, de cracks, de patchs no CD/DVD ou encore de générateurs de clés. Pour finir, l’utilisation de suites bureautiques étant très courante, on trouve les virus macros stockés dans tout type de fichiers Word, Excel, Access, etc. utilisant un langage macro. La propagation intervient alors à l’ouverture du document.

LES VERS ET LES ROOTKITS Les vers utilisent principalement le réseau pour se propager et infecter d’autres ordinateurs. Mais contrairement au virus, le ver n’a besoin d’aucun hôte ni d’une intervention humaine pour se répandre. Celui-ci se transmet généralement par e-mails et un des comportements caractéristiques du ver est d’utiliser votre carnet d’adresses pour « s’envoyer » à tous vos contacts.

Sécuriser une machine, même sous Linux, n’est pas une chose facile. Pour preuve, un des serveurs de la distribution Debian a été piraté le 12 juillet 2006.

“ Le polymorphisme, l’obfuscation et le cryptage rendent la tâche des outils de protection PC plus compliquée. “

Faisant référence aux utilitaires UNIX permettant d’obtenir un accès non autorisé, disposant des droits d’administrateur (le root) et sans que l’administrateur s’en aperçoive, le rootkit est un ensemble de programmes capables de maintenir des accès et des privilèges pour qu’un intrus puisse les utiliser librement et permettant de dissimuler ou restreindre l’accès à des données spécifiques (processus, fichiers système,

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Pratique SÉCURITÉ jeux en ligne, PayPal, etc.). Les keyloggers utilisent par exemple les chevaux de Troie pour s’introduire et se dissimuler dans le système, avant d’espionner la victime et d’envoyer les informations recueillies à l’auteur de l’attaque. Mais ils peuvent également se dissimuler dans des sites Internet suspects, le monde du warez abritant grand nombre de ces sites.

LES CHEVAUX DE TROIE Le cheval de Troie, ou trojan, est un programme d’apparence légitime et incapable d’infecter un système, de se reproduire et de se répandre par lui-même. Il est en revanche capable d’exécuter une série d’actions nuisibles (désactivation de l’antivirus, transmission de données sensibles, ouverture de ports, etc.) et sert le plus souvent à introduire une porte dérobée qui permettra à une personne mal intentionnée de voler des informations ou de prendre le contrôle du système à distance.

Voici une partie du code polymorphe du ver P2P-Worm.Win32.Polip (www.viruslist.com).

times pour surveiller toute activité tierce et suspecte sur votre PC, ces applications ont très vite été détournées à des fins malveillantes dans le but de dérober des informations confidentielles telles que les mots de passe administrateur, utilisateur, informations bancaires (numéro de compte, livret, carte bleue, etc.) ou encore les identifiants de connexion et mots de passe permettant d’accéder à divers services (connexion Internet, réseau sans fil, e-mails, banque,

Certains logiciels de sécurité utilisent des rootkits pour dissimuler leur activité et se prémunir d’attaques provenant des codes malicieux.

LES KEYLOGGERS A la différence des autres malwares qui présentent un danger pour le système, le keylogger est un programme chargé d’espionner les frappes clavier en les enregistrant dans un journal. Et s’il existe des keyloggers légi-

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Un antivirus seul ne peut garantir la sécurité d’un PC.

Début juillet, un cheval de Troie nommé HotLan.A permettait, par exemple, d’utiliser des comptes Hotmail et Yahoo générés automatiquement pour lancer des vagues de spams. Le 4 juillet, fête de l’indépendance des Etats-Unis, a également été une occasion pour diffuser du spam à grande échelle. Pour ce faire, de nombreuses cartes de voeux ont été émises, invitant l’internaute à cliquer sur un lien pour visualiser la carte. La page Internet, sur laquelle le lien redirige, indique une erreur de chargement avant d’inviter l’internaute à télécharger un fichier exécutable dissimulant en réalité le cheval de Troie Trojan.Peed.oo.


Avec l’opération BOT ROAST, le FBI a lancé une traque d’envergure nationale contre les « hot herders », les hackers contrôlant les réseaux de PC zombies.

Les keyloggers « légitimes » sont souvent détournés à des fins malveillantes.

LES AUTEURS DE MALWARES SONT TRÈS MALINS

DES SIGNES QUI NE TROMPENT PAS

Pour compliquer la tâche des outils de protection PC, les développeurs de malwares ont recours à diverses techniques sophistiquées. Parmi celles les plus connues, le polymorphisme permet à un programme de changer complètement ou partiellement son aspect extérieur ainsi que la structure de ses lignes de code pendant la propagation. Terme moins connu, l’obfuscation désigne au contraire « l’art » de développer un code et de le rendre le plus incompréhensible possible, même à l’aide d’outils d’analyse. C’est en quelque sorte un langage codé entre le programme et son concepteur. Souvent assimilé et utilisé pour protéger ses données, le cryptage est également une technique permettant de compliquer la tâche des moteurs de détection de malwares.

Si la détection de présence d’un ou plusieurs hackers est loin d’être simple, il

Concrètement, ces techniques sont en quelque sorte un système d’autodéfense rendant les codes malicieux bien plus difficiles à détecter, puisque la plupart des antivirus se basaient auparavant sur l’analyse du code des malwares pour les identifier (base de signatures). Bien plus encore, l’obfuscation rend d’autant plus difficile la tâche des laboratoires de recherche qui analysent et développent les contre-mesures indispensables à tout logiciel antivirus pour détecter de nouvelles formes de malwares. Mais il existe de nombreuses variantes permettant de dissimuler la présence de malwares dans un système. La compression d’un fichier est par exemple une méthode encore très utilisée aujourd’hui, puisqu’il permet de dissimuler un code malicieux.

existe néanmoins quelques signes qui vous mettront la puce à l’oreille. A commencer par un trafic réseau anormalement élevé. Si vous n’avez aucune application tournant en tâche de fond et utilisant un flux réseau, comme un client BitTorrent par exemple, il est possible que votre système soit en danger. Votre PC pouvant être utilisé à votre insu par un ver se propageant au travers de votre gestionnaire de courriers électroniques, pour héberger un site pirate ou « warez » ou

En cas d’activité réseau anormale ou suspecte, la base de données des ports et services de www.vulnerabilite.com peut être d’une grande aide pour identifier une éventuelle menace.

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Pratique SÉCURITÉ “ Le meilleur antivirus, c’est vous ! “ pour lancer des attaques à distance vers d’autres ordinateurs et serveurs. Une activité anormalement élevée du disque est également un signe à ne pas négliger, certains malwares exécutant une analyse massive de votre disque à la recherche de fichiers intéressants. Le signe d’une attaque extérieure le plus évident reste bien sûr le blocage d’un grand nombre de paquets provenant d’une adresse IP unique ou de plusieurs adresses IP. Mais une telle activité peut également dissimuler des essais visant à découvrir les ports ouverts de votre PC et routeur. Pour finir, si votre antivirus détecte soudainement l’activité de malwares tels qu’un cheval de Troie, rootkit ou backdoor, c’est généralement le signe que votre système est compromis et que n’importe qui a le pouvoir d’y accéder de l’extérieur. Quel que soit le cas, commencez par vérifier la liste des processus actifs, histoire de Le navigateur Safari sur iPhone présente la vous assurer que chaque processus est même vulnérabilité, de légitime. Toutefois, certains malwares se

type buffer overflow, que la version Windows.

Voici une représentation de l’obfuscation du code du cheval de Troie Dropper.Win32.Small.ue (www.viruslist.com).

dissimulant dans des processus système classiques, il est recommandé de mettre à jour vos outils de protection PC et de vérifier qu’ils sont bien actifs avant de couper

votre connexion et de lancer une analyse complète de votre système. Une fois reconnecté, surveillez attentivement l’activité de votre PC, et en cas de fichier(s)

L’iPhone d’Apple a été utilisé comme appât avec des spams qui dissimulaient en réalité un lien permettant d’installer un logiciel malveillant sur le PC, en utilisant certaines failles des contrôles activeX.

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“ D'après SOPHOS, ce ne sont pas moins de 29 700 sites Internet qui auraient été victimes d’attaques pirates, pour le seul mois de juin. “ shing permet même de dissimuler des malwares. Il suffit par exemple d’un mail Microsoft contrefait, indiquant que suite à la découverte d’une faille de sécurité importante, l’utilisateur doit télécharger et installer le patch correctif pour que celui-ci exécute en réalité un programme malicieux. Bref, ces attaques s’appuient essentiellement sur le manque de connaissances et une grande crédulité de l’utilisateur.

Pour effacer toute trace d’effraction, de nombreux pirates utilisent le logiciel antiforensics (antipreuves) TIMESTOMP.

D’autres variantes du phishing existent également et nous pouvons par exemple citer le smishing, qui n’est autre que le phishing pratiqué par l’intermédiaire des SMS, ou encore le vishing qui caractérise la pratique du phishing empruntant la voix sur IP, mais également la ligne téléphonique analogique traditionnelle. Celui-ci consiste, par exemple, à mettre en place un système de robots ou serveurs composant aléatoirement des numéros fixes. Lorsqu’une personne finit par décrocher, une boîte vocale l’informe que des opérations débitrices inhabituelles ont été relevées sur son compte bancaire et l’invite à appeler un serveur vocal fictif. Ce serveur peut alors être programmé pour demander et collecter les informations bancaires confidentielles.

Ce faux mail, provenant en apparence d’eBay, demande à l’utilisateur de mettre à jour les informations confidentielles de son compte. Pour convaincre l’utilisateur, le mail précise que le fait d’ignorer ce mail entraînera une suspension du compte et que la réactivation de celui-ci sera facturée 350 dollars.

suspect(s), n’hésitez pas à demander l’avis de spécialistes. La plupart des antivirus intégrant généralement une fonction permettant d’envoyer des fichiers suspects ou en quarantaine aux laboratoires de recherche de l’éditeur.

LE PHISHING Terme très connu et utilisé ces derniers temps, le phishing ou hameçonnage, caractérise la contrefaçon d’un site Internet ou d’un courrier électronique en tout point identique à l’original. Le but du phishing est par conséquent de faire croire à l’internaute à l’authenticité d’une demande d’informations confidentielles, en espérant qu’un certain nombre d’individus tomberont dans le piège. Ce sont essentiellement les

banques qui sont victimes de telles attaques, qui se matérialisent par l’envoi d’un mail contrefait à un grand nombre de leurs clients en leur demandant de communiquer leurs coordonnées bancaires. Le pharming est une autre forme de phishing exploitant le système DNS (système permettant de transformer l’adresse d’un ordinateur en adresse IP) afin de créer un faux site d’une banque, d’une institution commerciale (site de jeux en ligne, vente aux enchères, hôtels, etc.) où les informations confidentielles seront collectées. Mais compte tenu de la forte médiatisation du phishing, les phishers s’attaquent de plus en plus à des institutions commerciales et utilisent également d’autres méthodes pour atteindre leurs futures victimes. Le phi-

Le phishing permet également d’introduire illicitement des malwares dans un PC. Ce mail Microsoft est une contrefaçon remarquable.

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Pratique SÉCURITÉ

Par défaut, les ADSL box, tous FAI confondus, présentent la même adresse IP et les mêmes identifiants et mots de passe pour se connecter à la console d’administration. Il est donc préférable de les modifier.

Ne vous méprenez pas. Aucun établissement financier ne vous demandera de mettre à jour et de divulguer vos informations bancaires par mail.

servant généralement de plate-forme de lancement d’attaques telles que la diffusion de spams, le phishing avec l’hébergement d’un site frauduleux, de codes malicieux ou les attaques de type dénis de service (DoS).

A noter que le social engineering caractérise toutes les techniques utilisées visant à tromper et à voler un internaute.

LA CHASSE AUX PC ZOMBIES EST OUVERTE De plus en plus utilisé, surtout depuis la démocratisation des abonnements ADSL haut débit permettant une connexion ininterrompue, le PC zombie est un PC infecté par un code malicieux ne causant aucune perturbation notable par l’utilisateur. Un seul PC zombie ne représente pas un réel danger. C’est au contraire un réseau de PC zombies (botnets) qui posera davantage de problèmes, celui-ci

Les auteurs de spams utilisent souvent l’appât du gain pour tromper le destinataire. Et mieux vaut ne pas cliquer sur le lien de ce spam.

LE SPAM ÉVOLUE

Ne vous appuyez pas sur la seule utilisation d’un antivirus en ligne pour sécuriser votre PC.

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Tout le monde connaît le terme spam (ou pourriel) désignant un courrier non sollicité par l’utilisateur. Et alors que les filtres antispam analysent le texte dans le corps d’un e-mail (Thunderbird, Outlook, etc.) pour détecter le courrier indésirable, le spam image échappe à ce type de détection. Plus coloré, le spam image se caractérise par exemple par une image .jpg, .gif ou .gif animé, incorporant du texte. Déjà compliqué à détecter, le spam image évolue constamment en intégrant des bruits de fond aléatoires (taches, points, arrièreplan coloré, lignes de texte ondulées, mosaïque d’images, etc.). Ce qui explique pourquoi les outils de détection intégrés à Outlook, Thunderbird ou Windows mail sont aujourd’hui moins efficaces. Il est donc recommandé d’utiliser conjointement, un outil spécialisé offrant des tech-


ment au pare-feu intégré à votre modemrouteur. • Analysez régulièrement votre système à l’aide d’un antivirus. En cas de dysfonctionnement, pensez aux antivirus en ligne. • Ne vous connectez qu’à des réseaux filaires et sans fil sécurisés, une passerelle Internet pouvant dissimuler une application proxy chargée d’espionner le trafic Internet en récupérant ainsi des données personnelles. • Avant de communiquer des informations bancaires lors d’un achat en ligne, veillez à vérifier l’authenticité et le sérieux d’un site. Et assurez-vous que la connexion est sécurisée (SSL/HTTPS), les sites de phishing n’affichant pas tous le préfixe HTTPS. De plus, veillez à utiliser une carte de crédit offrant une protection en ligne (assurance contre tout type de fraudes, limite de crédit peu élevée). Inquiétant grand nombre de chercheurs, certains botnets s’appuient sur l’architecture du p2p. Chaque PC zombie peut ainsi prendre le rôle de client et de serveur. La traque s’avère de plus en plus compliquée.

• Toute ADSL box utilisant la même adresse IP et le même mot de passe par défaut pour accéder au panneau d’administration, veillez à changer l’adresse d’accès à distance ainsi que les identifiants d’accès. • N’utilisez pas de serveur DHCP pour l’attribution automatique des adresses IP, mais préférez une attribution manuelle. • Si vous utilisez un réseau sans fil, veillez à ne pas divulguer le SSID (Service Set Identifier) et utilisez un cryptage de type WPA au minimum. Modifiez votre SSID et la clé de cryptage WPA régulièrement. • La plupart des ordinateurs portables récents disposent de la technologie Bluetooth, veillez à désactiver celle-ci en cas de non-utilisation.

Quel que soit votre FAI, l’ADSL box présente un niveau de sécurité insuffisant pour le Wi-Fi. Veillez à masquer votre SSID, utilisez un cryptage de type WPA et privilégiez le filtrage des adresses MAC pour renforcer la sécurité.

niques plus abouties, permettant d’examiner les propriétés de l’image (hachage, en-tête, structure), de bloquer dynamiquement les adresses IP de réseaux robots et de PC zombies.

UN UTILISATEUR AVERTI EN VAUT DEUX Devant toutes ces menaces aussi variées que nombreuses, l’utilisation de la meilleure suite de logiciels dédiée à la sécurité ne suffit pas. Il convient de rester extrêmement prudent et de prendre quelques « bonnes » habitudes :

• Mettez régulièrement votre système (OS, navigateur, gestionnaire de mails, messagerie instantanée, etc.) et votre logiciel de protection PC à jour. N’utilisez pas seulement un antivirus et un pare-feu. Pensez également aux protections contre les spywares, le phishing, les spams, les rootkits, etc. Optez de préférence pour un système de mise à jour automatique. • Ne négligez pas le paramétrage de votre pare-feu et veillez à restreindre les autorisations au strict nécessaire (n’autorisez aucune connexion sans vérifier l’application demandant cette autorisation). Privilégiez l’utilisation d’un logiciel pare-feu conjointe-

• N’accédez pas à vos comptes bancaires depuis votre travail, un cybercafé ou chez un ami. • Evitez les mails et autres sites Internet utilisant l’appât du gain pour vous tromper en vous proposant de gagner rapidement et facilement de l’argent. • Evitez l’utilisation de logiciels pirates et des cracks. • Evitez de cliquer sur les liens et images contenus dans vos e-mails sans avoir préalablement vérifié la légitimité et la provenance du courrier, même s’il vient d’un de vos contacts. Les vers utilisant le carnet d’adresses pour se répandre sur le réseau. • Evitez de remplir des formulaires contenus dans des e-mails ou des sites Internet,

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Pratique SÉCURITÉ Ne faites confiance qu’à des sites réputés. Le label FIA-NET est par exemple une garantie contre les fraudes et détournements bancaires.

demandant par exemple des informations bancaires. Jamais un organisme commercial ou une banque ne vous demandera vos identifiants et mots de passe. Ne révélez aucune information vous concernant si ce n’est pas absolument nécessaire. • Utilisez au moins deux adresses e-mail. La première vous servira pour votre correspondance privée. La deuxième vous permettra de vous inscrire aux forums, listes de mailing, aux concours, etc. • Ne répondez jamais à un spam. La plupart des spammers vérifient les accusés de réception et les confirmations de lecture pour identifier votre adresse et vous envoyer davantage de spams. • Protégez par mot de passe les paramètres de configuration de vos logiciels de protection pour compliquer toute modification illicite.

PC-Cillin

Internet Security 2007

fr.trendmicro-europe.com Prix : 59,95 euros (1 an) – 79,95 euros (2 ans) Licence 3 postes

Langue : français OS : Windows 2k, XP, Vista 32/64

Offrant une interface ergonomique très agréable et un ensemble complet d’outils, la suite tout-en-un de Trend micro souffre néanmoins de quelques défauts. Le niveau de protection par défaut est par exemple insuffisant et nécessitera une attention particulière (par défaut, la suite supprime les menaces sans notification), l’antispam compatible avec la plupart des clients mails est désactivé par défaut. La surveillance de l’activité système fonctionne assez bien, mais il est dommage que l’installation de certains programmes courants ne soit pas mieux détectée, de nombreuses alertes étant affichées. Ce qui n’est pas trop gênant, l’installation d’applications n’étant pas une pratique quotidienne. En prime, l’éditeur offre l’accès à des outils gratuits en ligne permettant entre autres de protéger vos transactions en ligne effectuées ailleurs que chez vous, vos fichiers confidentiels en cas de perte ou de vol de votre PC portable et votre téléphone mobile. Ergonomie

Bonus protection téléphone mobile

confidentiels en cas de vol de votre notebook

F-SECURE

Bonus protection des transactions en ligne

Compatibilité clients mails étendue

Bonus protection de vos fichiers

Niveau de protection par défaut

Internet Security 2007

www.f-secure.fr/france Prix : 59,95 euros (1 an) – 79,75 euros (2 ans) Langue : français

OS : Windows 2000, XP et Vista 32 Licence 3 postes

D’origine finlandaise, la suite de protection F-Secure 2007 offre une interface ergonomique réussie qui simplifiera la configuration de tous les outils indispensables : antivirus (basé sur le moteur de Kaspersky), antispyware, pare-feu, filtrage spam et contrôle parental. Le support de Vista 64 n’est malheureusement pas assuré, l’éditeur jugeant la plate-forme encore trop peu utilisée pour présenter une réelle cible. Etonnant, le filtrage antispam ne s’applique qu’au seul client Outlook, alors que l’utilisation de gestionnaires de courriers alternatifs est assez courante. Et alors que la consommation des ressources était un des points faibles de la dernière version, les choses n’ont que trop peu évolué, la suite 2007 se montrant relativement gourmande avec une moyenne de consommation mémoire de 100 Mo. Niveau de protection par défaut Antispam limité à Outlook

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Ergonomie Consommation ressources

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Vista 64 non supporté


KASPERSKY

Internet Security 2007

www.kaspersky.com/fr Prix : 69,95 euros (1 an) – 89,95 euros (2 ans) Langue : français

OS : Windows 2000, XP et Vista 32/64 Licence 2 postes (1 an) – 1 poste (2 ans)

Acteur incontournable dans le domaine de la sécurité depuis longtemps, Kaspersky a revu l’ergonomie de KIS 2007 qui est exemplaire. Le niveau de protection offert par défaut aurait pu être parfait, si ce n’est le niveau de protection minimal appliqué au pare-feu et l’inactivité de la protection de la base des registres. Les options permettant de personnaliser les différents modules de protection sont nombreuses, ce qui permet d’appliquer un paramétrage très fin. En contrepartie, le débutant pourra être dérouté par ce trop grand nombre d’options. En bref, il est assez difficile de reprocher grandchose à KIS 2007, si ce n’est son prix légèrement plus élevé, en plus d’être limité à deux postes si vous optez pour une licence de deux ans. C’est néanmoins la suite la plus performante et complète de ce comparatif. Ergonomie

Richesse des fonctionnalités de protection

Niveau de protection du pare-feu peu élevé par défaut

McAfee

Prix

Total Protection 2007

fr.mcafee.com Prix : 89,95 euros (1 an) Langue : français

OS : Windows 2000, XP et Vista 32/64 Licence 3 postes

La suite McAfee offre une prise en main très agréable, mais contrairement à KIS 2007, le nombre d’options de sécurité reste assez limité. Ce qui conviendra particulièrement aux débutants, le niveau de protection offert par défaut étant plus que suffisant pour commencer. Divers outils sont également disponibles, comme le nettoyeur système qui permet de supprimer tous les fichiers inutiles de votre PC (cookies, historique Internet, etc.), Hackerwatch qui permet de surveiller l’activité de vos ports et de transmettre les informations et d’aider McAfee à développer de nouvelles contre-mesures. Mais aussi EasyNetwork qui permet de partager fichiers et imprimante par un simple glisser-déposer et Shredder qui permet de supprimer vos fichiers confidentiels de manière sécurisée. Original, le traceur visuel permettra de traquer une adresse IP à l’origine d’une tentative d’accès ou d’attaque sur votre PC. Un petit gadget amusant qui sera loin d’être très efficace contre les pirates expérimentés. Mais dans l’ensemble, McAfee Total Protection 2007 est une excellente suite. Niveau de protection par défaut Options de sécurité limitées

BitDefender

Ergonomie

Fonctions EasyNetwork, HackerWatch, Shredder

Prix

Internet Security 10

www.bitdefender.fr Prix : 71,95 euros (2 ans) Langue : français

OS : Windows 2000, XP et Vista 32 Licence 3 postes

BDIS 10 n’offre que très peu d’améliorations en termes d’ergonomie par rapport à la précédente version. L’interface simple reste austère, la barre d’activité est insignifiante et pour le reste, la suite a bien entendu profité d’une mise à jour des moteurs d’analyse et de détection pour faire face aux nouvelles menaces, tout en conservant ses précédentes qualités : simplicité, possibilités de configuration pertinentes, CD amorçable de secours, faible consommation des ressources, qualité de détection et d’éradication des menaces. Bref, tout comme son homologue Kaspersky, BDIS 10 est une référence dans le domaine de la sécurité, avec en plus une licence de deux ans couvrant tous les postes de votre foyer. Son seul talon d’Achille reste une détection des spams et des spywares légèrement en retrait. Sans oublier Vista 64 qui n’est pas supporté. Niveau de protection par défaut Vista 64 non supporté

Ergonomie

CD de secours

Licence pour tous les PC de la maison

Interface austère

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Pratique SÉCURITÉ Norton

Internet Security 2007

www.symantec.com/fr Prix : 78,99 euros (2 ans) Langue : français

OS : Windows 2000, XP et Vista 32 Licence 3 postes

Norton a toujours eu la mauvaise réputation de proposer des logiciels de sécurité perfectibles, gourmands en ressources et difficiles à désinstaller. Et ces critiques ont, semble-il, réveillé l’éditeur Symantec qui a depuis « enfin » apporté le plus grand soin à sa suite logicielle avec une consommation revue à la baisse, une installation et désinstallation simplifiées, une efficacité améliorée et une interface plus ergonomique et orientée débutant, même si tout n’est pas encore parfait. En prime, l’utilisateur pourra, pour un euro de plus, bénéficier du logiciel Norton Save & Restore qui est une version simplifiée à l’extrême de Norton Ghost. Encore une fois, Symantec a tout mis en oeuvre pour simplifier la vie des utilisateurs. Surprenant, NIS 2007 n’intègre ni antispam ni contrôle parental par défaut. Vous devrez télécharger l’addon intégrant le contrôle parental et l’antispam gratuitement auprès de Symantec. Dommage également que Symantec ait pris autant de retard (délibérément ?) dans le support de Vista comparé aux concurrents. Livré avec Norton Save & Restore pour 1 euro de plus Antispam et contrôle parental optionnels

Windows Live

Simplicité

Niveau de protection par défaut

Temps de démarrage

One Care

www.windowslive.fr/liveonecare Prix : 49,95 euros (1 an) Langue : français

OS : Windows 2000, XP et Vista Licence 3 postes

Nouveau venu dans le domaine de la protection, nous comprenons mieux le manque d’ergonomie par rapport à la concurrence. Non pas que l’interface soit mauvaise, mais elle est très pauvre en termes de paramétrages, ce qui ne posera aucune difficulté aux débutants. Manquant cruellement d’expérience dans la sécurité et sans être catastrophique, il n’est pas surprenant de constater un manque d’efficacité dans la détection et la désinfection des malwares, ce qui a valu à l’éditeur de ne pas bénéficier des différentes certifications de sécurité. D’autant plus que la suite de Microsoft n’a pas jugé opportun d’intégrer un antispam. Bref, Microsoft devra faire de gros efforts pour se hisser au niveau de la concurrence et espérer séduire les utilisateurs. En revanche, le service de sauvegarde des données sensibles est une bonne initiative. Prix

Sauvegarde des données

Pauvreté des options

G DATA

Efficacité en retrait

Pas d’antispam

Internet Security TotalCare

www.antivirus-avk.fr Prix : 69,95 euros (1 an) Langue : français

OS : Windows 2000, XP et Vista Licence 1 poste

Peu connu en France, G DATA propose une suite tout-en-un intégrant au passage des options basiques de sauvegarde des données avec un espace en ligne d’un gigaoctet mis à disposition de l’utilisateur en plus des moyens traditionnels. En termes d’efficacité de protection, la solution G DATA offre d’excellentes performances en ce qui concerne les malwares connus, d’après le site de référence http://www.av-comparatives.org. Pour le reste, en plus d’offrir une prise en main simple et confortable, l’interface offre des possibilités de paramétrage très complètes. En prime, l’utilisateur pourra, via le module G DATA Tuner, nettoyer le système de ses fichiers inutiles, y compris les clés obsolètes de la base de registres et même défragmenter ses partitions. Au final, difficile de reprocher quoi que ce soit à cette suite, si ce n’est le filtrage antiphishing inactif par défaut et son prix plus élevé que la moyenne. Niveau de protection Prix

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Ergonomie

Richesse des fonctionnalités de protection

Quelques ralentissements

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Fonctions de sauvegarde


PANDA

Internet Security 2008

www.pandasoftware.fr Prix : 62,95 euros (1 an) Langue : français

OS : Windows 2000, XP et Vista Licence 1 poste

Encore en version bêta fermée, nous avons eu l’exclusivité de tester la prochaine suite de Panda qui sera disponible à la rentrée 2007. Encore en anglais, la suite sera intégralement traduite en français et l’interface, plus ergonomique, offre une meilleure prise en main et distille les options de manière complète et pertinente. Au rayon des nouveautés, Panda intègre dorénavant les outils Nanoscan et Totalscan gratuitement (vous pouvez les tester à l’adresse www.pandasoftware.fr/infectedornot). Ces outils permettent de détecter et d’éliminer les malwares de manière rapide ou plus approfondie. La technologie de détection comportementale TruePrevent qui a déjà fait ses preuves, reste quant à elle présente et elle est très efficace. L’utilisateur pourra bénéficier en prime d’un module de nettoyage des fichiers ainsi que d’un espace de stockage gratuit d’un gigaoctet pour sauvegarder les données confidentielles. Au final, la suite Panda s’avère être simple, et performante. Ergonomie

Niveau de protection par défaut

Contrôle parental optionnel

Création d’un système de secours

Fonctions de sauvegarde

Prix ?

Choix de la

Rédaction our ce comparatif, notre méthodologie de test s’est essentiellement appuyée sur les fonctionnalités, l’ergonomie, les consommations ressources et quelques tests internes. Ces tests internes permettaient tout simplement de vérifier qu’aucun des logiciels installés sur notre PC de test ne provoquait de faux positifs. En termes d’efficacité dans la protection PC, les sites indépendants http://www.av-comparatives.org et www.virusbtn.com nous ont servi de références, les éditeurs ne fournissant plus de souches virales actives aux journalistes pour des raisons de sécurité évidentes. Et au final, si le choix a été pour nous très difficile, Kaspersky Internet Security 2007 et G DATA Internet Security TotalCare sortent du lot en offrant les possibilités de personnalisation des niveaux de sécurité les plus complètes de ce comparatif et conviendront aussi bien aux experts qu’aux débutants. En termes d’efficacité, ces deux suites

P

offrent d’excellents résultats en ce qui concerne la détection des menaces connues, suivies de très près par les autres suites à l’exception de Live One Care de Microsoft. Pour ceux qui ne souhaitent pas sacrifier le niveau de sécurité général et perdre leur temps dans les paramétrages avancés, les suites McAfee, BitDefender, FSecure, PC-Cillin et même Norton, à notre grande surprise, sont de très bonnes alternatives. Au même titre que Panda qui aura encore le temps d’être peaufiné en attendant son lancement. Il est au contraire plus prudent d’éviter Windows Live One Care dans un premier temps. Car si Microsoft a d’ores et déjà accompli de gros efforts en termes d’efficacité, en acquérant la certification VB100, son manque d’ergonomie et d’options de personnalisation est un défaut majeur. Nous n’avons malheureusement pas pu inclure les suites CA Internet Security 2007 (anciennement eZ Trust) et ZoneAlarm

Internet Security, faute de les avoir reçues à temps. Ainsi que la dernière version de Norman Internet Control, encore indisponible. Pour finir, l’efficacité de NOD 32 n’est plus à démontrer et survole la totalité des solutions de protection (très nettement dans la détection comportementale). Au point qu’il est vraiment regrettable que l’éditeur ESET ne propose aucune suite de sécurité tout-en-un, NOD 32 représentant pour nous l’antivirus ultime.

Liens utiles Antivirus gratuits en ligne : www.secuser.com www.pandasoftware.fr webscanner.kaspersky.fr fr.trendmicro-europe.com www.bitdefender.fr support.f-secure.fr fr.mcafee.com

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Pratique SERVEUR LINUX

RECYCLER

SON ANCIEN PC EN SERVEUR DOMESTIQUE Par : Gilles Wagner

Il est souvent difficile d’expliquer les raisons qui nous ont amené à conserver un vieux PC au fond d’un placard. Difficile de jeter comme ça un vieux compagnon de jeu. Mais pourquoi ne pas lui donner une seconde chance et créer un véritable serveur qui permettra d’héberger entre autres votre site Internet, sans rien débourser avec Linux ? vec nos besoins croissants en termes d’informatique, il peut paraître bien difficile de trouver une quelconque utilité à un vieux PC dont on souhaite se débarrasser. Pourtant, avec l’importance que prend Internet dans notre quotidien, il peut s’avérer plus qu’intéressant de créer son propre serveur gratuitement à l’aide de Linux. Celui-ci pourra par exemple servir d’hébergement pour un ou plusieurs sites Internet personnels, l’espace de stockage proposé par les FAI étant trop souvent limité pour notre usage. Vous pourrez également créer un serveur de fichiers qui vous permettra de stocker tous vos fichiers, qui seront alors accessibles simplement sur tout votre réseau domestique. Avec ce dossier, nous aborderons la création de plusieurs types de serveurs orientés Internet, sur une même machine.

A

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Mais avant d’aller plus loin dans cette initiation, commençons par établir les bases matérielles indispensables pour mener à bien ce projet. Si nous avons choisi Linux, et plus précisément la distribution Debian Etch, c’est parce que la configuration minimale requise reste la plus souple et accessible. Sans oublier la réputation de Debian en termes de stabilité et d’un large support de la part de la communauté. Si un Pentium II suffit habituellement, il faut en revanche un minimum de 128 Mo de mémoire, le double si vous souhaitez davantage de confort. Si le disque dur n’a quant à lui pas besoin d’être très volumineux, l’espace disque minimum pour l’installation d’un serveur étant d’un gigaoctet, c’est avant tout l’usage que vous souhaitez faire de votre serveur qui conditionne l’utilisation d’un disque plus volumineux. Si vous comptez héberger

plusieurs sites Internet ou un serveur de stockage de fichiers (voire les deux à la fois), il est plus judicieux d’ajouter un ou plusieurs disques supplémentaires en tenant compte des limitations matérielles de votre carte mère et de son BIOS. Pour quelques euros, vous pouvez même acquérir un contrôleur et un ou plusieurs disques SCSI. La carte graphique n’a pas une grande importance, mais n’oubliez pas la carte réseau indispensable à tout serveur. Pour finir, un serveur fonctionnant 24h/24, nous vous recommandons d’apporter une attention particulière à l’alimentation et au système de refroidissement. Une accumulation de poussière, suite à une longue inactivité de la machine, pouvant nuire à la santé des composants. La première étape dans la création d’un ou plusieurs serveurs consiste


bien entendu à installer le système d’exploitation. Pour illustrer notre dossier, nous utiliserons un Pentium 3 cadencé à 733 MHz, épaulé par 512 Mo de mémoire et un disque dur de 160 Go. Pour installer le système Debian Etch 4.0, vous devrez préalablement télécharger l’image disque sur le site officiel (www.debian.org). Vous aurez le choix entre plusieurs versions, à commencer par le format « carte de visite », d’une taille de 40 Mo, contenant le strict minimum. C'est-à-dire l’assistant d’installation de base, le reste de l’installation s’effectuant via Internet. Si vous n’êtes pas limité en bande passante, vous

pouvez télécharger les CD-Rom Debian (jusqu'à 22 CD ou 3 DVD). Néanmoins, il n’est généralement utile de télécharger que le premier CD-Rom, celui-ci contenant le système d’installation et les paquets les plus populaires. Ou enfin, la version « netinstall » (180 Mo), que nous avons choisie et qui contient le système d’installation ainsi qu’un petit ensemble de paquets qui permettent l'installation d'un système de base. Une fois l’image téléchargée et gravée, il ne vous reste plus qu’à paramétrer le BIOS de votre carte mère pour démarrer l’installation à partir du CD-Rom.

Démarrage

Install clavier

Interface réseau

Un premier écran d’accueil s’affiche avec une invite de commandes. La touche fonction F1 distillera les différentes options possibles pour initier l’installation. Mais il suffit pour commencer d’appuyer sur Entrée pour lancer le système d’installation.

La séquence d’initialisation de l’installation démarre alors et il suffit pour commencer de sélectionner la langue, puis le pays (France), avant de configurer le type du clavier utilisé, à savoir l’option Français (frlatin9) qui caractérise le clavier azerty avec le support du sigle euro. L’étape suivante est automatique et permet d’initier la détection du matériel, en commençant par identifier le lecteur de CD-Rom afin d’examiner et d’accéder à son contenu, avant de charger les composants nécessaires. En cas d’échec, l’installateur propose de charger un pilote CD-Rom générique.

La configuration du réseau est une étape primordiale pour la suite de l’installation, puisqu’elle permet entre autres la détection de la ou des cartes réseau. Il faut choisir l’interface « principale », c'est-à-dire l’interface « externe », celle qui est connectée à Internet. Pensez à noter le nom du module, qui nous servira plus tard pour la configuration du pare-feu. L’installateur tente une configuration automatique du réseau en DHCP (voir plus loin). En cas d’échec, vous devrez configurer le réseau manuellement en renseignant l’adresse IP, un masque sous-réseau et une adresse IP pour une éventuelle passerelle (généralement, l’adresse IP de votre box ADSL).

Config réseau

Partitionnement

Choisissez un nom de machine, celui-ci devra être court et ne contenir ni caractères spéciaux, ni underscores, ni points, ni espaces. Par défaut, c’est le nom « debian » qui est utilisé, mais nous choisirons « chiron », le nom du centaure connu pour sa sagesse et ayant élevé Achille. Il s’agit ensuite de choisir le nom de domaine, généralement « votre nom de domaine.com » (cf. encadré « Enregistrer son nom de domaine »).

L’étape suivante détecte les disques pouvant potentiellement accueillir Debian. L’outil de partitionnement vous propose de partitionner automatiquement votre disque dur, de manière assistée ou bien d’effectuer un partitionnement de type manuel qui offre davantage de liberté, pour peu que vous sachiez ce que vous faites. Le partitionnement d’un disque sous Linux ne s’improvisant pas, nous vous recommandons la méthode assistée. Vous aurez alors le choix entre trois schémas de partitionnement. Les deux premières méthodes, « tout dans une seule partition » et « partition/home séparées », conviennent particulièrement aux débutants.

Pour un usage en tant que serveur, il n’est pas utile d’utiliser un environnement graphique de bureau qui nuirait aux performances de la machine.

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Pratique SERVEUR LINUX

Partitionnement serveur

Root

Miroir

Mais c’est la troisième méthode qui répond le mieux à un usage serveur, puisqu’elle découpe l’arborescence du système en de nombreuses partitions. En plus de la partition d’échange (swap), de la racine qui va accueillir le système (/), et des comptes d’utilisateurs (/home), elle prévoit des partitions pour les applications (/usr), pour les données des logiciels serveur (/var) et pour les fichiers temporaires (/tmp). Cette organisation permet aux utilisateurs de ne pas bloquer le serveur en consommant tout l’espace disque (ils ne pourront utiliser que /home et /tmp). En sélectionnant ce dernier schéma de partitionnement assisté, l’installateur propose un partitionnement type que vous pourrez modifier comme bon vous semble, si la taille des partitions venait à ne pas vous satisfaire. Pour accepter la proposition, validez l’option Terminer le partitionnement et appliquer les changements, avant d’appliquer les changements.

Par défaut, le compte administrateur de la machine est créé (root). C’est pourquoi un mot de passe est demandé. Cependant, l’utilisation du compte administrateur comme compte utilisateur courant n’est pas une bonne idée, une erreur de manipulation (comme une modification erronée des permissions) pouvant entraîner des dommages irréversibles au système. C’est pourquoi, il est recommandé, à l’étape suivante, de créer un compte utilisateur qui ne disposera d’aucun droit administrateur et son mot de passe. Lors de l’installation d’applications avec le compte utilisateur, il suffira de précéder chaque ligne de commande par la variable « su » (« sudo » sous XUbuntu), qui permet d’utiliser temporairement les droits administrateur requis.

Puisque nous avons choisi la méthode d’installation réseau de Debian, il est recommandé d’utiliser un miroir afin de compléter l’installation du système et des logiciels avec les paquets les plus récents. Choisissez ensuite le pays de téléchargement, puis le miroir de votre choix, sans mandataire http (ou proxy). Le plus couramment utilisé étant ftp.fr.debian.org.

Vous trouverez une liste complète des miroirs sur www.debian.org/mirror/list-full. Sous Debian, c’est la commande aptitude qui est la plus employée et nous commencerons par mettre à jour la liste des paquets installés (ce qui permet de bénéficier des derniers correctifs de sécurité), en supprimant toutes les références au CD d'installation. Pour cela, élevez vos droits en tapant la commande « su » et en renseignant le mot de passe root avant de saisir la commande aptitude update, suivie de la commande aptitude upgrade qui installera alors les dernières versions disponibles.

INSTALLATION D’OPENSSH SERVER Le fichier sources.list décrit les emplacements possibles pour récupérer les paquets Debian indispensables pour toute installation logicielle.

CONFIGURATION DE L’OUTIL DE GESTION DES PAQUETS APT Sous Linux, les logiciels se présentent souvent sous la forme de paquets portant l’extension .deb. C’est pourquoi, on utilise le gestionnaire de paquets Advanced Package Tool (APT) pour l’installation et la désinstallation d’applications. APT a cependant besoin d’une « liste de sources » (fichier sources.list), située dans le répertoire /etc/apt, qui décrira les emplacements possibles des paquets Debian. Ce fichier est créé par défaut lors de l’installa-

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tion, mais pour obtenir les dernières versions des paquets Debian disponibles et bénéficier d’un système à jour, il est recommandé de désactiver la source CD que nous avons utilisée pour l’installation du système de base. Pour cela, nous utiliserons l’éditeur de textes nano à l’aide de la commande nano /etc/apt/sources.list pour ensuite ajouter la variable # devant toutes les lignes commençant par deb cdrom. La combinaison CTRL + X vous permettra de quitter l’éditeur, mais n’oubliez pas d’appliquer les modifications avant de confirmer la sortie. Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter d’autres miroirs.

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OpenSSH Server est un logiciel libre (sous licence BSD), développé par l’équipe d’OpenBSD, permettant d’implémenter le protocole SSH (Secure Shell). Ce qui nous permettra de contrôler le serveur à distance, de manière sécurisée. Pour l’installer, nous utiliserons la commande : aptitude install openssh-server. N’oubliez pas d’élever vos droits administrateur au préalable. La commande aptitude installe alors les fichiers et crée les clés de chiffrement indispensables pour sécuriser les connexions. Il faudra toutefois modifier le paramétrage appliqué par défaut pour autoriser une administration à distance. Pour cela, nous éditerons le fichier de configuration sshd_config situé dans le


Sélection Logiciels

Installation Grub

Pour répondre aux exigences de ce dossier, nous n’installerons aucun environnement graphique de bureau ni logiciels pour ne pas inutilement grever les performances de la machine. Il suffit par conséquent de sélectionner Système standard. Si toutefois, vous débutez et que l’environnement Linux vous effraie, nous vous recommandons d’installer l’environnement Enlightenment qui est extrêmement léger et adapté aux configurations très modestes. Nous choisirons les applications à installer un peu plus loin.

L’installateur télécharge alors les paquets et procède à l’installation standard. Une fois celle-ci terminée, il reste encore à installer le gestionnaire de démarrage Grub sur le secteur d’amorçage de votre disque. Si vous veniez à ne pas l’installer, votre système ne pourrait simplement pas démarrer. La première phase de l’installation étant maintenant terminée, l’assistant vous invite à enlever le CD-Rom du lecteur avant de redémarrer. Une fois le système redémarré, utilisez votre compte utilisateur pour ouvrir une session.

répertoire /etc/ssh/ à l’aide de la commande nano /etc/ssh/sshd_config. Cherchez alors la ligne PermitRootLogin et mettez comme valeur : no. Comme son nom l’indique, cette option interdit à root de se connecter directement via SSH. Attaquer un ordinateur sur son compte root via SSH est une pratique assez fréquente. S’il n’y a qu’un ou deux utilisateurs amenés à administrer le serveur, on peut encore pousser le concept en ajoutant à la fin du fichier AllowUsers user1,user2 qui n’autorisera que user1 et user2 à se connecter (en remplaçant la variable user1 par le nom du compte utilisateur, bien sûr). Appliquez les changements avant d’enregistrer et de refermer le fichier.

alors de saisir les commandes suivantes en respectant la casse et les éventuels espaces (vous pourrez télécharger le fichier de préconfiguration sur notre site) : #!/bin/sh -norc LAN_INTERFACE=eth1; WAN_INTERFACE=eth0;

Le pare-feu, entre Internet et le réseau local.

LAN_IP=`/sbin/ifconfig | grep $LAN_INTERFACE -A 1 | tail -1 | sed "s/^[: a-z]*\([.0-9]*\).*/\1/g"`; #Retourne l'IP de l'interface LAN_NETWORK=`echo $LAN_IP | sed -r -e 's/([0-9]{1,3}\.[0-9]{1,3}\.[09]{1,3}\.)[0-9]{1,3}/\10\/24/'`; LAN_BROADCAST=`echo $LAN_IP | sed -r -e 's/([0-9]{1,3}\.[0-9]{1,3}\.[09]{1,3}\.)[0-9]{1,3}/\1255/'`; WAN_IP=`/sbin/ifconfig | grep $WAN_INTERFACE -A 1 | tail -1 | sed "s/^[: a-z]*\([.0-9]*\).*/\1/g"`; #Retourne l'IP de l'interface WAN_NETWORK=0.0.0.0/0;

Choisir son système d’exploitation Pour faire fonctionner un vieux PC, l’installation d’un système d’exploitation est indispensable. Si nous avons choisi la distribution Debian par souci matériel, il existe d’autres alternatives, avec leurs avantages et leurs inconvénients :

Pour pouvoir administrer votre serveur à distance, en mode texte, à l’aide du protocole sécurisé SSH, commencez par télécharger et par installer le client SSH Putty (www.chiark.greenend.org.uk/~sgtatham/putt y/download.html). Une fois le client SSH Putty installé, vous pourrez vous connecter à l’adresse IP de votre serveur (ipconfig pour l’obtenir). Vous aurez alors la possibilité d’ouvrir une session utilisateur et d’utiliser votre système comme si vous étiez devant votre serveur.

• GNU/Linux : système d’exploitation de plus en plus connu, développé sur un modèle UNIX, il est tout à fait indiqué pour les serveurs, comme son aïeul. Sa gratuité, sa large communauté et les nombreux sites de documentation sont d’autres avantages évidents. Malheureusement, les distributions actuelles sont de plus en plus gourmandes, à cause de l’intégration d’un grand nombre d’applications et d’environnements KDE ou Gnome trop lourds et inutiles pour un usage en tant que serveur. Privilégiez une distribution légère telle que XUbuntu, Elive Revolution ;

INSTALLATION DU PARE-FEU

• Microsoft Windows : occupant plus de 90 % du marché des PC, il serait incorrect de ne pas regarder de ce côté-là. Windows est disponible en de nombreuses versions, dont des versions pour serveurs. Celles-ci sont payantes et nettement plus chères que les versions pour PC (et encore plus que les versions GNU/Linux, désormais abrégé Linux) ;

Il s’agit désormais d’offrir les fonctionnalités d’un pare-feu et d’un routeur. Nous utiliserons pour cela le module officiel NetFilter, intégré au noyau Linux depuis la version 2.4 et accessible via la commande iptable. Mais avant toute chose, nous allons créer un fichier de script contenant les commandes iptable, indispensables pour configurer les règles du pare-feu. Pour cela, nous utiliserons la commande nano /etc/init.d/iptables.sh. Il suffira

• Sun Solaris : UNIX devenu gratuit, il convient tout à fait, mais dispose de moins de sources de documentation en ligne. • OpenBSD : UNIX gratuit, conçu pour être le summum de la sécurité. Il dispose de moins de sources d’information disponibles, mais celles-ci sont très pointues et trouvables dans les pages de manuel (la célèbre commande man) et le site d’OpenBSD. Ses frères NetBSD et FreeBSD sont aussi des choix envisageables. Virtuellement, tous les systèmes d’exploitation disposent des outils pour l’usage prévu.

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Pratique SERVEUR LINUX echo "+ Nettoyage des regles" iptables -t filter -F iptables -t filter -X iptables -t nat -F iptables -t nat -X iptables -t mangle -F iptables -t mangle -X Ceci va effacer toutes les règles précédentes du pare-feu. C’est une précaution qui permet d’être sûr qu’une règle contraire à celles désirées n’est pas active. echo "+ Fermeture du parefeu" iptables -t filter -P INPUT DROP iptables -t filter -P FORWARD DROP iptables -t filter -P OUTPUT DROP On continue l’initialisation en interdisant à TOUT d’entrer ou de sortir. Le serveur est désormais une forteresse imprenable mais inutile. Attention, il ne faut pas s’arrêter maintenant si vous êtes sur un poste distant par SSH, car si on exécute ces lignes, même SSH ne passe pas. echo "+ Initialisation de la NAT" iptables -t nat -P PREROUTING ACCEPT iptables -t nat -P POSTROUTING ACCEPT iptables -t nat -P OUTPUT ACCEPT echo "+ Initialisation de mangle" iptables -t mangle -P PREROUTING ACCEPT iptables -t mangle -P POSTROUTING ACCEPT iptables -t mangle -P OUTPUT ACCEPT iptables -t mangle -P INPUT ACCEPT iptables -t mangle -P FORWARD ACCEPT On autorise le pare-feu à effectuer le routage et on ouvre tout dans la table mangle (qui permet de réaliser des modifications spéciales, donc sans objet ici). Il faut noter que pour l’instant, il n’y a toujours rien qui n’entre ni ne sort, puisque la table filter bloque tout. Voici de manière illustrée, le routage des paquets IP à travers le module NetFilter.

Cette première partie de fichier permet de définir un certain nombre de variables. La première ligne définit l’interpréteur, c'està-dire le « logiciel » qui va lire le fichier. Les deux lignes « interfaces » sont à remplir avec les bons noms, WAN étant l’interface Internet (celle qui est actuellement branchée et qu’on a utilisée pendant l’installation) et LAN, l’autre. Les autres lignes, succession étrange de caractères, déterminent automatiquement l’IP et un certain nombre d’autres variables. On pourrait se demander pourquoi récupérer l’adresse IP de l’interface Internet alors qu’après installation, celle-ci va être constante, sinon,

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les fonctions du serveur seront rendues inopérantes. En fait, c’est une précaution qui permet que même en cas très improbable de changement d’IP, le serveur puisse continuer à faire routeur/pare-feu, même si ses autres fonctions sont altérées. Ensuite, nous entrons dans les règles à proprement parler. Nous allons les détailler une par une. echo "+ Desactivation du NAT" echo 0 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward Ce passage va interdire au serveur de faire une action de routeur, car pour l’instant, il n’y a aucune sécurité active.

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echo "+ Regles du localhost" iptables -t filter -A OUTPUT -o lo -p all -j ACCEPT iptables -t filter -A INPUT -i lo -p all -j ACCEPT L’interface de « loopback » n’a pas à être protégée. C’est l’interface du PC vers luimême. On laisse donc tout passer sans contrôle. echo "+ Regles du LAN" iptables -t filter -A OUTPUT -o $LAN_INTERFACE -s $LAN_IP -d $LAN_NETWORK -p all -j ACCEPT iptables -t filter -A INPUT -i $LAN_INTERFACE -s $LAN_NETWORK d $LAN_IP -p all -j ACCEPT


Zone démilitarisée

La fonction routeur de certaines FAI box n’est pas désactivable ou alors la désactiver reviendrait à se priver de fonctions intéressantes. Il faut alors rechercher, dans la configuration de la box, le paramètre « DMZ » (zone démilitarisée) qui permet de définir les règles d’accès entre deux réseaux. Ce paramètre est utilisé lorsqu’il est nécessaire de rendre une machine accessible depuis l’extérieur (serveur Web, serveur de mails, blog, etc.). C’est pourquoi, il faudra indiquer l’adresse IP du serveur créé sous Debian pour que tous les paquets provenant de l’extérieur puissent être routés vers votre serveur. # Connexions firewall <-> broadcast réseau iptables -t filter -A OUTPUT -o $LAN_INTERFACE -s $LAN_IP -d $LAN_BROADCAST -p all -j ACCEPT iptables -t filter -A INPUT -i $LAN_INTERFACE -s $LAN_BROADCAST -d $LAN_IP -p all -j ACCEPT De la même façon, on autorise toutes les connexions depuis le réseau local. Ensuite, on va charger les modules qui permettent le suivi de connexion. Le suivi de connexion permet d’autoriser les réponses de « l’extérieur », sans laisser tout passer. # Chargement des modules de suivi de connexion modprobe ip_conntrack modprobe ip_conntrack_ftp modprobe ip_conntrack_irc echo "+ Regles du WAN" iptables -t filter -A OUTPUT -o $WAN_INTERFACE -s $WAN_IP -d $WAN_NETWORK -p all -m state --state ! INVALID -j ACCEPT iptables -t filter -A INPUT -i $WAN_INTERFACE -s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -p all -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT Ces deux règles permettent de laisser sortir tous les paquets qui ne sont pas « invalides » et ne laissent entrer que les

paquets qui sont relatifs à des connexions établies précédemment (depuis l’intérieur, donc). echo "|- Ouverture SSH" iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p TCP --dport 22 -j ACCEPT Cette règle permet de se connecter à SSH (port 22) depuis l’extérieur si la connexion est « nouvelle » (si elle est « related » ou « established », cela relève d’une règle précédente). C’est ici que nous ajouterons de nouvelles règles au fur et à mesure des installations de logiciels. Il reste à paramétrer le routage, car bien qu’il laisse passer les paquets vers la NAT, il ne sait pas quoi en faire. # Chargement des modules de NAT modprobe iptable_nat modprobe ip_nat_ftp modprobe ip_nat_irc echo "+ Autorise l'IP masquerading de $LAN_NETWORK -> $WAN_NETWORK" iptables -t filter -A FORWARD -i $LAN_INTERFACE -o $WAN_INTERFACE -s $LAN_NETWORK -d $WAN_NETWORK -p all -m state --state ! INVALID -j ACCEPT iptables -t filter -A FORWARD -i $WAN_INTERFACE -o $LAN_INTERFACE -s $WAN_NETWORK -d $LAN_NETWORK -p all -m state --state ESTABLISHED,RELATED -j ACCEPT iptables -t nat -A POSTROUTING -o $WAN_INTERFACE -s $LAN_NETWORK d $WAN_NETWORK -p all -j MASQUERADE On charge quelques modules nécessaires, puis on crée les règles de NAT : on laisse sortir les paquets qui proviennent de l’intérieur s’ils ne sont pas invalides, on laisse entrer les paquets qui viennent de l’extérieur s’ils sont « related » ou « established ». Enfin, on substitue l’IP des paquets sortants du LAN (IP des PC du réseau) par celle du serveur (puisqu’au final, c’est lui qui envoie les paquets sur Internet). Et pour finir, on active le routage : echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward Il faut rendre ce script exécutable et le faire exécuter automatiquement au démarrage : # chmod +x /etc/init.d/iptables.sh # update-rc.d iptables.sh defaults

INSTALLER LE SERVEUR DHCP DHCP est un protocole réseau qui permet d’attribuer dynamiquement des informations réseau telles que l’adresse IP, les adresses DNS… Il fonctionne selon un mode clientserveur. Habituellement, c’est l’ADSL box qui est serveur DHCP, mais désormais, ce sera

votre machine qui endossera le rôle de serveur DHCP pour tous les postes connectés à votre réseau personnel. Nous allons commencer par installer le logiciel DHCP-server à l’aide de la commande aptitude search dhcp, qui permet d’identifier le nom du paquet, puis nous utilisons la commande aptitude install dhcp3-server pour installer celui-ci. Une fois installé, il reste à paramétrer le serveur, # nano /etc/dhcp3/dhcpd.conf option domain-name "mondomaine.com"; option domain-name-servers 82.216.111.125,82.216.111.124; default-lease-time 86400; max-lease-time 86400; authoritative; Nous avons défini un nom de domaine, fourni les adresses IP des serveurs DNS du FAI (dans notre exemple, ceux de Numéricable), rendu le serveur « autoritaire », c'est-à-dire que c’est lui qui attribue les IP et porté la durée de l’IP à 24 h (86 400 s), c'est-à-dire que toutes les 24 h, le serveur réattribue les IP (en principe, la même IP est réattribuée). subnet 192.168.0.0 netmask 255.255.255.0 { range 192.168.0.100 192.168.0.200; } On définit un réseau dans lequel on va attribuer les IP entre 192.168.0.100 et 192.168.0.200. Ainsi, on peut fixer des IP en dehors de cette plage, au besoin, et on peut brancher 100 clients sur les réseaux, ce qui fait de la marge sur un réseau domestique. Il n’y a plus qu’à définir quelle interface est concernée : c’est à nouveau entre eth0 et eth1… mais ce coup-ci, c’est celle qui n’a pas servi à l’installation (ici eth0). # nano /etc/default/dhcp3-server INTERFACES="eth0" Puis, il faut ajouter à la fin du fichier : # nano /etc/network/interfaces auto eth0 iface eth0 inet static address 192.168.0.254 netmask 255.255.255.0 Le serveur est à présent en mesure de servir de routeur : le serveur va s’éteindre à l’aide de la commande shutdown –h now. Il faut alors le connecter entre le modem (ou la FAI box) et le réseau. La carte réseau qui a servi jusqu’à maintenant sera branchée au modem et l’autre carte sur le réseau local. L’adresse IP pour joindre le serveur depuis le réseau local est 192.168.0.254.

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Pratique SERVEUR LINUX

INSTALLER UN SERVEUR DNS Les serveurs DNS sont les serveurs qui permettent de transformer une adresse compréhensible par l’homme, comme www.google.fr en adresse compréhensible par les machines, c'est-à-dire l’adresse IP (66.249.93.147 pour Google) qui est un numéro permettant d’identifier chaque ordinateur connecté à Internet. Le système est basé sur une arborescence. Une adresse est lue « à l’envers » : tout d’abord, le . qui est implicite et donc non utilisé, représente la racine, composée actuellement de 13 serveurs, puis fr qui caractérise la zone française, puis google, dans la zone française, puis www dans la zone google. Par zone, il faut comprendre que les serveurs n’ont pas besoin de se trouver en France, mais que les règles qui s’appliquent sont celles de l’AFNIC qui dirige tout le .fr. Le plus connu des logiciels de serveurs DNS est Bind. Il suffit, comme pour les autres logiciels, d’utiliser la commande aptitude install bind9 pour l’installer. Là aussi, nous ne parlons que des lignes modifiées ou ajoutées. Au début du fichier named.conf.options, nous ajoutons, pour permettre l’utilisation des DNS pour les deux réseaux (LAN et Internet) : acl "lan" { localhost; 192.168.0.0/16; }; Ensuite, nous modifions quelques lignes : query-source address * port 53; forwarders { 82.216.111.125; 82.216.111.124; }; Forwarders contient les adresses IP des serveurs DNS de votre fournisseur d’accès (ici, Numéricable). Et avant la ligne auth-nxdomain, nous ajoutons, pour charger le serveur de toute la résolution des DNS, pour le LAN : allow-recursion {lan;} Grâce à cette ligne, quand un poste du réseau va demander une résolution DNS, c’est le serveur qui va faire la requête et transmettre le résultat au poste concerné. L’autre mode de fonctionnement possible pour un serveur DNS est de renvoyer vers un serveur « plus » concerné (le poste renvoie alors une requête vers le serveur, jusqu’à ce qu’il tombe sur le bon serveur). C’est ce mode qui est utilisé pour Internet. Prenons un exemple : si un poste demande www.google.fr : - s’il est sur le réseau, le serveur va trouver l’IP du serveur ; - s’il est côté Internet, le serveur va répondre : « Ce n’est pas moi, tu devrais regarder xxx.xxx.xxx.xxx » qui, en princi-

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pe, est un serveur qui gère le .fr. N.B. : la première fois, il va surtout renvoyer vers les « forwarders » déclarés plus haut. La charge par requête côté Internet est beaucoup plus faible que côté LAN. De plus, Bind va stocker les résultats en cache pour accélérer les requêtes ultérieures. Dans le fichier named.conf.local, nous allons définir la configuration locale : view "internal" { match-clients { lan; }; zone "mondomaine.com." { type master; file "/etc/bind/db.mondomaine.lan"; }; }; view "external" { match-clients {any; }; zone "mondomaine.com." { type master; file "/etc/bind/db.mondomaine.com";}; }; Les « views » permettent là aussi de séparer les réponses externes de celles pour le LAN. TTL signifie Time To Live, c’est-àdire la durée avant un rafraîchissement. $TTL 1D @ IN SOA ns.mondomaine.com. hostmaster.mondomaine.com. ( AAAAMMDDVV 12H 2H 4W 2D ) ; dans l'ordre refresh - temps entre deux essais - temps d'expiration - TTL mini @

IN NS ns.mondomaine.com.

Configuration de postfix

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@ IN MX 10 mail.mondomaine.com. mondomaine.com. IN A 192.168.0.254 ns IN A 192.168.0.254 mail IN A 192.168.0.254 chiron IN A 192.168.0.254 www IN A 192.168.0.254 webmail IN A 192.168.0.254 AAAAMMDDVV est le numéro qui permet de synchroniser les serveurs : annéemois-jour-version. Il faut le changer à chaque modification du fichier. Pour db.mondomaine.com, c’est la même chose, en remplaçant 192.168.0.254 par l’IP externe du serveur. Il faut redémarrer le serveur DNS : # /etc/init.d/bind9 restart Puis autoriser les requêtes DNS provenant de l’extérieur à travers le pare-feu, dans /etc/init.d/iptables.sh (juste après l’ouverture SSH, par exemple) : echo "|- Ouverture DNS" iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p TCP --dport 53 -j ACCEPT iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p UDP --dport 53 -j ACCEPT Nous allons en profiter pour suivre les normes RFC (les standards d’Internet) en autorisant le ping (pas plus de quatre pings par seconde) : echo "|- Ouverture Ping" iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE d $WAN_IP -p icmp --icmp-type echorequest -m limit --limit 4/s -j ACCEPT iptables -A OUTPUT -o $WAN_INTERFA-


CE -s $WAN_IP -p icmp --icmp-type echo-reply -m limit --limit 4/s -j ACCEPT

Enregistrer son nom de domaine

Puis, on redémarre le pare-feu : # /etc/init.d/iptables.sh. Il faut configurer le registrar pour lui indiquer que le serveur DNS principal est désormais celui-ci (avec son adresse IP externe) ; la procédure est différente selon le registrar, mais elle est toujours expliquée sur le site. Il faut 48 heures pour que les DNS se propagent et pour que « ça fonctionne » !

Pour enregistrer un nom de domaine, il faut s’adresser à un registrar. C’est une location annuelle. Comptez une dizaine d’euros par an pour un .com, beaucoup moins pour un .info. Pour choisir son registrar, il convient de comparer les offres avec les besoins. Citons quelques registrars français : OVH, France Télécom ou encore Gandi. Attention également à bien lire les conditions générales de vente, car certains domaines ont des conditions particulières.

Maintenant que nous disposons d’un DNS sur le LAN, nous allons modifier le DHCP. Souvenez-vous, tout à l’heure, nous avons utilisé les DNS du FAI pour les transmettre par DHCP. # nano /etc/dhcp3/dhcpd.conf option domain-name-servers 192.168.0.254; Ici, cela peut paraître « dangereux » de n’avoir qu’un seul DNS, mais vu que s’il est effondré, c’est que votre unique point d’accès à Internet l’est aussi. Nous allons faire de même pour le serveur lui-même : # nano /etc/dhcp3/dhclient.conf

Héberger son propre nom de domaine permet d'avoir tous les sous-domaines souhaités, sans limite et d'héberger ses adresses e-mails. D'autres solutions, comme DynDNS, existent et sont souvent gratuites.

créer pour gérer les mails d’administration. Nous choisissons ensuite mail.mondomaine.com comme nom de courrier. Les destinations autorisées sont : mondomaine.com, localhost, mail.mondomaine.com. On force la mise à jour synchronisée des files d’attente et on déclare les réseaux internes :

prepend domain-name-servers 127.0.0.1; # dhclient Ainsi, le serveur DNS principal du serveur est lui-même.

INSTALLER UN SERVEUR MAIL Nous allons maintenant installer le serveur SMTP pour pouvoir recevoir des mails sur le domaine mondomaine.com. C’est le moment de créer un compte administratif qui ne soit pas root. En effet, il est dangereux de faire quoi que ce soit qui ne requiert pas absolument les privilèges root avec le compte root. Ça vaut pour les mails destinés à root, à hostmaster (le « chef » des DNS, à postmaster, celui des mails…). # adduser master, puis saisissez le mot de passe et un nom complet…

127.0.0.0/8,192.168.0.0/8. On utilisera procmail pour la distribution locale et on affecte une limite aux boîtes, en fonction de l’espace disque disponible (une valeur 0 signifie pas de limite). On garde le + comme caractère d’extension et on accepte les ipv6 comme les ipv4. # nano /etc/aliases et on remplace tous

les « root » par master, ce qui donne : mailer-daemon: master postmaster: master […] security: master root: master master: master gilles: gilles # newaliases # /etc/init.d/postfix restart pour redémarrer le serveur SMTP. Il faut maintenant laisser entrer les mails, en ajoutant dans /etc/init.d/iptables.sh : echo "|- Ouverture SMTP" iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p TCP --dport 25 -j

# aptitude install postfix Cette fois-ci, aptitude devient bavard : il propose de supprimer exim car il y a un conflit entre exim et postfix. Nous confirmons donc vouloir supprimer exim avant d’installer postfix. A la fin de l’installation, une fenêtre de configuration apparaît : Nous avons choisi « Pas de configuration » pour y revenir plus tard (et montrer une des possibilités de la gestion de paquets sous Debian). # dpkg-reconfigure postfix Là, on choisit « Site Internet », puis « Master », l’utilisateur que l’on vient de

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Pratique SERVEUR LINUX ACCEPT iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p UDP --dport 25 -j ACCEPT Puis en relançant avec /etc/init.d/iptables.sh le pare-feu.

#

DISTRIBUER LES MAILS Désormais, le serveur reçoit les mails pour le domaine, mais nous souhaiterions qu’il les distribue aux clients, pour leur client mail (Thunderbird, Outlook Express…). Pour cela, nous avons choisi les protocoles les plus courants : pop3 et imap et comme logiciel serveur, dovecot. # aptitude install dovecot-pop3d # aptitude install dovecot-imapd Il va vouloir installer six paquets, mais il demande d’abord l’autorisation ; nous la lui donnons. Ensuite, nous modifions quelques lignes dans /etc/dovecot/dovecot.conf : protocols = pop3 imap listen = * disable_plaintext_auth = no login_greeting = Chiron ready. Puis, on redémarre le serveur pop : # /etc/init.d/dovecot restart. Si on ne relève les emails que depuis le réseau interne, on s’en tiendra là, sinon il faudra ouvrir des ports dans le parefeu. Nous n’utilisons pas ces lignes, mais les voici, en cas de besoin (à placer dans /etc/init.d/iptables.sh comme les autres règles) :

echo "|- Ouverture POP3" iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p TCP --dport 110 -j ACCEPT iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p UDP --dport 110 -j ACCEPT echo "|- Ouverture IMAP" iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p TCP --dport 143 -j ACCEPT iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p UDP --dport 143 -j ACCEPT

INSTALLATION D’UN SERVEUR WEB La plupart des tâches prévues sont désormais opérationnelles. Il reste à installer un serveur Web, qui présente l’intérêt de permettre l’hébergement d’un ou plusieurs sites Internet ou d’un blog par exemple. Il n’a donc pas été compliqué de choisir Apache, qui reste le serveur Web le plus utilisé et documenté au monde. Vous trouverez par exemple une mine d’informations sur le site www.apachefrance.com. Pour installer celui-ci, la méthode est encore très simple puisqu’il suffit de saisir les commandes suivantes, avec les droits

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Créer d'autres adresses e-mails Pour avoir d'autres adresses e-mails, il faut d'abord créer un nouvel utilisateur réel par adduser, puis ajouter à aliases les informations utiles, puis relancer newaliases. Un utilisateur réel peut avoir plusieurs alias, séparés par des virgules. administrateur : # aptitude install # aptitude install # aptitude install # aptitude install

apache2 libapache2-mod-php5 mysql-server php5-mysql

Comme vous pouvez le voir, nous avons profité de l’occasion pour installer php5 (www.phpfrance.com) et la base de données très populaire mySQL (www-fr.mysql.com), qui sont des éléments indispensables pour créer des contenus dynamiques. Pour finaliser l’installation, modifiez le fichier de configuration php.ini comme suit : # nano /etc/php5/apache2/php.ini Recherchez la ligne ;extension=mysql.so et supprimez le symbole « ; » placé en début de ligne. # /etc/init.d/apache2 restart Il ne reste plus qu’à modifier les autorisations du pare-feu en ajoutant les lignes de commande iptable, toujours à l’aide de la


Il ne reste plus qu’à créer le premier utilisateur… Et désormais, le blog est ouvert : www.mondomaine.com renvoie sur le blog et www.mondomaine.com/admin renvoie sur l’interface d’administration.

CONSULTER SES MAILS D’UN POSTE PUBLIC Nous avons écrit plus haut que nous n’utilisons pas pop3 ou imap depuis l’extérieur. Pour consulter nos mails en dehors du réseau local, nous allons utiliser un webmail : # aptitude install squirrelmail # /usr/sbin/squirrelmail-configure # nano /etc/apache2/sites-available/default

commande nano /etc/init.d/iptables.sh, comme nous l’avons expliqué plus haut (/etc/init.d/iptables.sh). echo "|- Ouverture HTTP" iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p TCP --dport 80 -j ACCEPT iptables -A INPUT -i $WAN_INTERFACE s $WAN_NETWORK -d $WAN_IP -m state --state NEW -p UDP --dport 80 -j ACCEPT

INSTALLER SON PROPRE LOGICIEL DE BLOG Ancrés dans notre quotidien, les blogs se révèlent être une riche source d’informations et d’expériences personnelles. Quoi de plus tentant dans ces conditions que de créer son propre blog. Nous ne distillerons ici aucun conseil quant aux méthodes de création d’un blog, sa mise en forme et son contenu. Nous nous limiterons à vous décrire la méthode d’installation de Dotclear 2 (www.dotclear.net), un système weblog sous licence GPL extrêmement populaire et bien documenté. Toutefois, la dernière version disponible de Dotclear n’existant pas sous la forme de paquet Debian, nous devrons télécharger les sources (fichier portant l’extension tar.gz) à l’aide de la commande wget http://download.dotclear.net/latest-2.0.tar.gz Copiez alors l’archive dans le répertoire de votre choix (cp dotclear-2.0-beta6.tar.gz /var/nomdurépertoire/), avant d’ouvrir le répertoire (cd /var/www) et de décompresser l’archive (tar -xvzf dotclear-2.0-beta6.tar.gz) et d’appliquer la commande chown -R www-data:www-data dotclear pour changer le propriétaire du fichier. Dotclear s’appuyant sur

l’utilisation d’une base de données, nous allons maintenant nous pencher sur celle-ci : # mysqladmin password "motdepasse" # mysql -u root -h localhost –p Saisissez le mot de passe, puis vous êtes connecté. > create database blog; > GRANT ALL ON blog.* TO 'web'@'localhost' IDENTIFIED BY 'motdepasse'; Ici, le mot de passe doit être différent du précédent, pour des raisons de sécurité, car c’est celui-là qui sera utilisé par le site (en utilisant le login Web) pour son administration et sa maintenance. > quit # /etc/init.d/mysql restart Maintenant, il faut préparer Apache : # nano /etc/apache2/sites-available/default Modifiez : DocumentRoot /var/www/ en DocumentRoot /var/www/dotclear/ et <Directory /var/www> par <Directory /var/www/dotclear> # /etc/init.d/apache2 restart C’est prêt ! Connectez-vous via un navigateur à http://mondomaine.com/admin/install/index.php. Attention, il faut prendre en compte les délais de propagation DNS (48 h) si vous le faites depuis l’extérieur. Il faut aller dans le « wizard » et remplir le formulaire : - Type de base de données : MySQL - Nom de l’hôte : localhost - Nom de la base de données : blog - Nom de l’utilisateur : web - Mot de passe : ********* - Préfixe : dc_

On ajoute en fin de fichier : <VirtualHost *> ServerAdmin webmaster@localhost ServerName webmail.mondomaine.com DocumentRoot /usr/share/squirrelmail/ </VirtualHost> # /etc/init.d/apache2 restart Le webmail fonctionne et est consultable à l’adresse webmail.mondomaine.com.

CONCLUSION Désormais, le serveur est fonctionnel. Vous avez un serveur Web hébergeant un blog, un serveur de mails, un serveur DNS, un nom de domaine, … Un serveur presque professionnel ! En plus d’être extensible à volonté en fonction de vos ressources matérielles, il gère et protège votre réseau grâce aux fonctions intégrées de routage et de pare-feu. N’oubliez pas les commandes aptitude update et aptitude upgrade qui permettent de maintenir à jour votre système Debian, ainsi que toutes ses applications. Nous terminerons par quelques mots concernant d’éventuelles fonctions supplémentaires (bien que ne rentrant pas dans le cadre de cet article) : - il est tout à fait possible d’avoir un disque partagé avec tous les postes du réseau, par l’utilisation de Samba ; - on peut envisager d’étendre la fiabilité du serveur par l’utilisation d’un onduleur. Il faut alors connecter le modem dessus, également, sinon, ça ne sert à rien ; - on peut utiliser plusieurs domaines… -… Vous voilà devenu administrateur réseau, félicitations !

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Pratique RSS

RSS

Le rédacteur en chef

C’EST VOUS

Entre vie professionnelle, occupations diverses, loisirs et famille, il ne vous reste que peu de temps libre pour surfer sur Internet. D’autant plus que visiter tous vos sites préférés pour consulter les informations liées à vos centres d’intérêt demande un temps considérable. Que vous fréquentiez régulièrement plus d’une dizaine de sites, blogs ou forums, le RSS permet d’explorer le Web de manière plus rapide et pertinente. Nouvelle technique en vogue, voici tout ce qu’il faut savoir pour exploiter le RSS. Par : Manuel Da Costa

ntre métro, boulot et dodo, le temps qu’il vous reste n’est jamais suffisant pour découvrir les dernières news, podcasts, articles, fils de discussion et potins de vos sites Internet et blogs préférés. Il est bien sûr possible de profiter sournoisement d’Internet au travail, mais cette pratique est loin de satisfaire les patrons. Heureusement, il existe les flux RSS qui vous permettent de vous tenir informé sur les dernières mises à jour du contenu des sites que vous consultez habituellement.

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LES FLUX RSS, QU’EST-CE QUE C’EST ? Vous pouvez suivre toutes les dernières discussions sur nos forums grâce aux flux RSS.

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Le RSS, ou Really Simple Syndication, caractérise un fichier XML utilisé pour la syndication d’un contenu Internet (les pages d’un site Internet, blog, etc.), c'est-


Voilà à quoi ressemble le fichier XML d’un flux RSS.

contenu de la présentation. Il n’y a donc aucune mise en pages, ni illustrations présentes dans un flux RSS. Les intérêts du RSS sont multiples et vous pourrez par exemple découvrir les dernières news dans le métro, le bus, lors d’une pausecafé ou repas à l’aide d’un appareil mobile (PSP, PDA, iPhone, iPod, etc.). L’idéal est bien sûr de profiter d’une connexion Wi-Fi pour vous connecter librement et ainsi mettre à jour vos flux RSS. Dans le cas contraire, il suffit de synchroniser son iPod ou tout autre appareil mobile, avec votre PC pour charger les derniers flux RSS et les consulter pendant votre trajet.

COMMENT RÉCUPÉRER ET LIRE LES FLUX RSS ? Pour récupérer et lire des flux RSS, il faut commencer par s’abonner aux flux RSS d’un site Internet, en cliquant tout simplement sur l’icône RSS, présente sur la page du site Internet ou à l’extrémité droite de la barre d’adresse de Firefox, Opera ou Safari. Internet Explorer intègre quant à lui le bouton RSS dans la barre d’outils, qui change de couleur et émet un son en fonction de la compatibilité RSS du site Web consulté. A noter que l’abonnement à un ou plusieurs flux RSS est généralement gratuit et suivant les sites intégrant la fonction RSS,

Pour vous abonner aux flux RSS d’un site, il suffit simplement de cliquer sur l’icône RSS représentée par l’inscription RSS ou XML en lettres blanches sur un bouton orange.

à-dire un moyen de synthétiser, diffuser et partager l’information sur Internet en temps réel, sans avoir à consulter directement chaque site. Un inconvénient de taille si vous devez visiter plusieurs fois par jour un site Internet pour rester informé. Le format XML utilisé, est un langage de balisage (la syntaxe est reconnaissable par la présence de chevrons <>), mélangeant la simplicité du HTML et la souplesse du Standard Generalized Markup Language (SGML). Celui-ci permet d’encadrer des informations par des balises, et à l’instar du langage HTML, le XML permet de créer une multitude de balises pour isoler les informations, contenues dans une page Web, de manière plus pertinente. Toutefois, contrairement aux newsletters qui présentent l’inconvénient de ne pas informer le lecteur en temps réel sur la publication des derniers contenus, le RSS sépare le

Entièrement gratuit, FeedReader3 offre une interface épurée mais intuitive. Rien de tel, pour les geeks, pour découvrir en temps réel les derniers flux RSS de LifeHacker, un de nos sites de référence (lifehacker.com).

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Pratique RSS

L’agrégateur en ligne iGoogle.

vous aurez plusieurs choix d’abonnement. A savoir, la totalité du contenu d’un site, ou uniquement certaines catégories telles que les news, dossiers, commentaires, etc. Maintenant, la manière de récupérer les flux RSS dépendra du lecteur RSS utilisé, qui permet de retranscrire le fichier XML en HTML. A vous de tester la solution qui vous convient le mieux parmi celles que nous allons vous exposer. Vous aurez, pour commencer, la possibilité d’utiliser votre propre navigateur. Tous les navigateurs supportent par défaut les flux RSS et ATOM, qui est une variante du RSS, et la pro-

Le bouton RSS est généralement présent dans la barre d’adresse du navigateur et sur la page du site. Comme ici, à l’extrémité supérieure à droite.

Sous Firefox, deux solutions s’offrent à vous par défaut. Vous pourrez bénéficier d’un bouton RSS déroulant, placé dans la barre personnelle et permettant d’accéder aux derniers flux d’un site. Mais cette solution ne permet d’afficher que le titre de chaque flux. Vous devrez cliquer sur le flux qui vous intéresse pour être redirigé vers le site, de la même façon que le marque-page dynamique, ce dernier permettant d’ajouter normalement un site Internet à vos favoris, les flux RSS en plus. En plaçant la souris sur le marque-page, une fenêtre déroulante apparaît alors avec tous les derniers titres des flux disponibles. Si IE 7 est un cran supérieur à son rival Firefox, ces deux solutions se montrent néanmoins peu conviviales. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle nous préférons Opera et son lecteur RSS intégré. L’interface du lecteur RSS est découpée en deux parties, la première partie listant tous les flux disponibles mis à jour, la seconde partie

Consulter ses flux RSS sur son Pocket PC/PDA Firefox intègre par défaut la gestion des marque-pages dynamiques. Les flux RSS sont alors accessibles depuis la barre personnelle ou directement dans la liste de vos favoris Internet.

Avec la console d’administration d’Over-blog, il suffit de faire un glisser-déposer du module syndication pour activer la génération automatique de flux RSS.

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cédure est très simple. Sous Internet Explorer 7 (IE7), un clic sur le bouton RSS permet d’afficher les derniers flux du site consulté et s’y abonner. Le flux est alors transféré vers le centre des favoris et l’onglet Flux. Suivant les sites, le lecteur RSS intégré à IE affichera les images associées à chaque flux RSS, mais vous pourrez aussi trier les flux RSS par catégories, dates et titres et même automatiser le téléchargement des pièces jointes en modifiant les propriétés de gestion des flux RSS. Vous pourrez par la même occasion définir la fréquence de téléchargement des flux.

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Bien plus discrets et pratiques que des PC portables, les smartphones, PDA ou Pocket PC peuvent également servir de lecteurs de flux RSS sophistiqués en toutes circonstances. Une petite pause-déjeuner, une connexion Wi-Fi Internet et vous pouvez récupérer et lire vos derniers flux RSS, mais aussi vos dernières émissions podcats. Voici une sélection de lecteurs RSS gratuits : HubDog (www.hubdog.com) NewsInterceptor (www.newsinterceptor.com) SplashNews (www.splashdata.com) Opera mini (www.opera.com)


“ Un agrégateur est un logiciel permettant de suivre plusieurs fils RSS en même temps. “

Entièrement personnalisable, Awasu demeure une référence en termes de fonctionnalités. Malheureusement, un logiciel sophistiqué entraîne une prise en main plus difficile.

Les possibilités de personnalisation de l’interface restent limitées avec un agrégateur en ligne.

affichant, quant à elle, le contenu du flux, y compris les images. D’autre part, les flux RSS sont gérés de la même façon que des e-mails, ce qui permet d’effectuer des recherches et d’utiliser le système d’étiquettes permettant de classer les flux en fonction du niveau d’importance ou tout simplement pour assurer un suivi.

LES LECTEURS RSS Les flux RSS sont généralement utilisés par des sites Web d’information et des blogs, mais ils peuvent aussi être utilisés pour distribuer d’autres types de contenus numériques, notamment de l’audio (généralement au format MP3) ou de la vidéo. C’est ce qu’on appelle le podcasting. Et si les lecteurs RSS intégrés aux navigateurs se montrent pratiques, ils demeurent encore trop limités pour un usage quotidien confortable. C’est pourquoi, il est recommandé d’utiliser un « vrai » lecteur ou agrégateur RSS offrant davantage d’outils tels que la gestion du format OPML, par exemple. Derrière ce terme d’Outline Processor Markup Language, se cache en réalité un dérivé du format XML qui permet de décrire les hiérarchisations d’un texte. Il sert le plus souvent à importer et à exporter des

Le site feedvalidator.org analyse et vous guide dans la vérification et la correction éventuelle de vos flux RSS. Que demander de plus ?

listes personnalisables de fils RSS en vue de les partager entre agrégateurs RSS. Sous Windows, il existe de nombreux lecteurs RSS, mais ce sont les logiciels gratuits, RSS Bandit (www.rssbandit.org) ou encore Noopod

Le navigateur Opera se montre bien plus convivial que Firefox, Safari ou IE 7, dans la récupération et la gestion des flux RSS.

(www.noopod.com) édité par Wilsoftech, qui se démarquent. Ce dernier intègre un gestionnaire de téléchargements de podcats, un module de synchronisation fonctionnant avec la plupart des appareils nomades, les annuaires RSS-one (www.rss-one.com) et DailyMotion, ainsi que le lecteur VLC directement intégré dans l’interface. Le widget Noopod vous tiendra même informé sur l’évolution des mises à jour de tous vos flux RSS, à l’aide de petites fenêtres d’alerte s’affichant sur votre bureau. Nous lui préférons toutefois FeedReader3 (www.feedreader.com), qui offre une interface plus épurée et soignée, tout en conservant une bonne ergonomie. En prime, ce lecteur RSS offre la possibilité de gérer un flux RSS virtuel qui n’est autre qu’un filtre personnalisé permettant de surveiller la mise à jour de vos flux RSS et de sélectionner ceux qui sont les plus pertinents, suivant des critères que vous définissez.

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Pratique RSS

Grâce à l’intégration du lecteur VLC dans l’interface de Noopod, il est possible de lire des podcats audio/vidéo en streaming directement depuis Noopod.

Il est généralement possible de paramétrer la fréquence de mise à jour des flux RSS.

AGRÉGATEUR RSS EN LIGNE Tout comme les lecteurs RSS, les agrégateurs en ligne offrent la même utilité : regrouper les fils RSS de son choix au sein d’une même interface. A la différence près que cette fois-ci, les flux RSS de votre choix sont directement centralisés et gérés sur une interface Web. Là encore, il existe de nombreux agrégateurs en ligne parmi lesquels Bloglines (www.bloglines.com/ ?Lang=french). Il suffit alors de

Digg like Phénomène mondial, digg.com est un site regroupant une multitude d’informations classées par types et par genres, couvrant de vastes domaines. Rien de bien original à première vue, puisque ce site ne semble être rien d’autre qu’un portail d’informations en temps réel, personnalisable. Ce qui offre néanmoins la possibilité d’accéder à des informations pertinentes dans un domaine précis et rapidement, plutôt qu’effectuer plusieurs recherches à l’aide de Google. Mais Digg est en réalité une plate-forme communautaire où chaque utilisateur inscrit peut proposer des sites, ou des blogs méritant d’être connus. Par la suite, à l’aide d’un système interactif permettant aux lecteurs de voter, les sites ou blogs proposés pourront se retrouver en première page lorsque le contenu est vraiment intéressant. D’une simplicité évangélique, il devient facile de partager et de découvrir de nouveaux sites intéressants. Et c’est pourquoi, vous découvrirez sans aucun doute la fonction Digg-It ou Digg-This sur de nombreux sites et blogs.

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créer un compte utilisateur avant de pouvoir gérer et filtrer ses propres flux. En plus des fonctionnalités classiques d’un lecteur RSS, l’agrégateur en ligne offre de nombreux services Web qui seront plus ou moins utiles, comme les prévisions météorologiques, l’accès au classement des meilleurs flux, sites et blogs à l’aide d’un système d’appréciations, des annuaires de sites/blogs, l’affichage d’alertes sur un appareil mobile, l’intégration d’un bouton de l’agrégateur en ligne sur votre site ou blog, etc. L’intérêt d’un agrégateur en ligne est multiple. A commencer par le fait qu’il n’est plus nécessaire de recourir à un logiciel pour lire ses flux RSS. Vous pourrez en prime accéder à vos fils RSS, peu importe la machine (PC, Mac, Linux, Bsd, etc.) ou l’appareil mobile que vous utilisez, à condition bien sûr, que ce dernier intègre une connexion Internet et un navigateur. En contrepartie, les possibilités de personnalisation de l’interface restent limitées et la synchronisation avec les appareils mobiles tels qu’un iPod est impossible. Ce n’est donc pas le meilleur moyen pour consulter ses flux RSS pendant un trajet.

COMMENT CRÉER UN FLUX RSS ? Créer un flux RSS n’a aujourd’hui rien de sorcier en soi, puisqu’aucune connaissance particulière n’est requise, une grande majorité de plates-formes en ligne de création de sites et de blogs intégrant par défaut un module de syndication au sein du panneau d’administration. Même la plupart des logiciels de création (DotClear, Dreamweaver, Namo Web Editor, etc.) intègrent par défaut un module de syndication permettant de générer très simplement le ou les flux RSS. Vous aurez alors la possibilité de syndiquer l’intégralité du contenu de votre site/blog ou un contenu partiel en quelques clics. Toutefois, si votre logiciel venait à ne pas intégrer la fonction de syndication, RSS Wizard (www.extralabs.net) est un convertisseur HTML/RSS simple d’emploi mais payant, permettant de créer un fil RSS à partir de n’importe quelle page Web, sans avoir à l’éditer au préalable.

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Mais dans le cas où vous souhaiteriez vous initier au langage XML et créer votre flux RSS par vos propres moyens, le site Rss4you (www.rss4you.org) est une référence. Vous pourrez, ensuite, utiliser Feed Validator (feedvalidator.org) qui permet d’analyser et de vérifier l’intégrité de votre flux, tout simplement en saisissant son adresse URL. En cas d’anomalies, Feed Validator vous indiquer alors le nombre d’erreurs, leur type et la manière de les corriger. Difficile de demander plus, le site étant gratuit en prime. Bref, une fois que vous aurez goûté au monde du RSS, vous ne naviguerez plus sur Internet de la même façon.

Liens utiles Autres lecteurs RSS : Awasu (www.awasu.com) AlertInfo (www.geste.fr/alertinfo) BlogBridge (www.blogbridge.com) SharpReader (www.sharpreader.net) RSS Xpress (www.rssxpress.net) Snarfer (www.snarfware.com) FeedGarner (www.ucanca.co.uk) Plugins RSS IE Pluck (www.pluck.com) Lektora (www.lektora.com) Plugins RSS Firefox Sage (sage.mozdev.org) Read4me (sourceforge.net/projects/read4me) Wizz RSS News Reader (www.wizzrss.com) NewsFox (newsfox.mozdev.org) Sites RSS The personal bee (www.personalbee.com) Pageflakes (www.pageflakes.com) Technorati (technorati.com) Webwag (www.webwag.com) Netvibes (www.netvibes.com)


DARK POWER PRO de 430 à 850 W Cable management A la pointe de la technologie 84% d’efficacité

STRAIGHT POWER de 350 à 700 W 83% d’efficacité Silence Stabilité

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be quiet ! N u m é ro 1 e n Alle m a gn e

Be quiet ! est une marque appartenant à Listan GmbH. Toutes Les autres marques citées appartiennent à leur propriétaire respectif. Sous réserve d’erreurs ; photos non contractuelles.

E n q u ê t e de pu is s a n c e , d’ e ffic a c it é e t de fia bilit é ? Su ive z la t ra c e be q u i e t !


Spécial été SECOND LIFE

Une île privée, un yacht, c’est accessible à n’importe qui dans Second Life.

Premiers pas dans

Second Life Par : David Guillaume

Si le sempiternel couple bronzette/baignade ne vous captive pas, pourquoi ne pas profiter de cet été pour découvrir un lieu de villégiature original ? Dans Second Life, on s’amuse toute l’année, sans jamais attraper de coups de soleil ! <94>

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L’argent dans Second Life Le succès de Second Life est intimement lié au fonctionnement de son économie, très proche de celle du monde réel. Les échanges se font en Linden Dollar, abrégé L$, une véritable monnaie dont on peut suivre le cours sur http://secondlife.reuters.com. Un billet vert vous donne généralement droit à environ 265 L$. L’économie florissante a donné naissance à quelques initiatives directement inspirées du monde réel, comme un site de commerce en ligne proposant des achats virtuels en temps réel et des annonces immobilières (http://www.slexchange.com), une banque offrant des comptes rémunérés et gérant des distributeurs automatiques (https://ginkofinancial.com), et même un véritable stock exchange permettant d’acheter des parts dans des entreprises virtuelles (http://www.slsolutions.org), mais qui ne liste pour l’instant qu’une seule entreprise…

Cet été, visitez le Paris de l’an 1900 !

our beaucoup de nouveaux arrivants, l’expérience Second Life s’arrête au bout de quelques minutes de jeu. Trop touffu, l’univers rebute… l’interface complexe et la présence d’une population principalement anglophone ne facilitent pas les choses. Mais avec un peu d’aide, on a tôt fait de devenir accro à cet univers persistant dans lequel il n’y a pas de règle du jeu. Paré pour le départ ? Rendez-vous sur secondlife.com pour vous inscrire. Cliquez sur « Join Now », remplissez le formulaire d’inscription, pensez à noter votre pseudonyme sur une feuille (vous en aurez besoin pour vous connecter), bagarrez-vous quelques minutes avec le code de vérification qui fonctionne une fois sur dix… et téléchargez enfin le logiciel de l’éditeur Linden Lab. Connexion réussie ?

Vous êtes maintenant sur Orientation Island. Attention, une fois cette île quittée vous ne pourrez jamais y revenir. Mais avant de vous inquiéter de cela, commencez par vous rendre dans le menu edit, preferences, et sélectionnez le français dans la liste en bas de la fenêtre. Voilà, vous avez maintenant une interface (presque entièrement) en français ! Orientation Island propose des guides en anglais pour vous aider à prendre le jeu en main. Si l’anglais vous rebute, quittez l’île sans regrets. Cliquez sur le bouton « rechercher », onglet « lieux », et tapez « french » puis cliquez sur « recherche ». Vous obtiendrez une liste de lieux franco-

Certaines constructions sont gigantesques.

Qui a parlé de culte de l’argent ?

P

Qu’ils soient créateurs de vêtements ou propriétaires terriens, certains résidents ont réussi à faire de leur seconde vie une entreprise lucrative. Ainsi en juin 2007, selon les estimations de Linden, ils étaient plus de 5000 à avoir gagné plus de $100 (réels) dans le mois. Le même mois, un peu plus de 400 résidents empochaient plus de $2000 réels. Des chiffres à mettre en rapport avec le nombre de résidents qui se connectent chaque mois : environ un million. On l’aura compris, les quelques joueurs qui parviennent à vivre de leurs revenus dans SL font figure d’exception. Car si l’univers est virtuel, la concurrence n’en est pas moins réelle. Il faut dire qu’à chaque instant, plus de deux milliards et demi de Linden Dollars sont en jeu dans Second Life, soit un pactole total équivalent à près de dix millions de dollars réels. Face à tant de richesses, qui n’aurait pas envie de se tailler une part du gâteau ?

phones, parmi lesquels devrait apparaître « Gaia, accueil francophone ». Voilà un coin où vous pourrez trouver de l’aide : cliquez sur « Téléportation ».

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Spécial été SECOND LIFE L’immobilier dans Second Life Dans Second Life, les terrains ne sont pas facturés de la même façon selon qu’ils font partie du continent ou bien des îles privées. Les terrains qui font partie du continent sont hébergés sur les serveurs de Linden, et font l’objet d’une sorte de taxe d’habitation (5$ réels par mois pour 512m2, dégressif pour les espaces plus grands, les 512 premiers m2 sont gratuits). Leur prix d’achat se situe autour de 5000 L$ les 512 m2. Les îles sont hébergées sur des serveurs payés par leur propriétaire et ne sont pas soumises au même système de taxe. Par contre, leur propriétaire paye un coût de maintenance à Linden… Généralement, les îles résidentielles sont découpées en parcelles qui sont louées à la semaine. Comptez entre 500 et 2000 L$ par semaine pour 512 m2. Pensez à comparer le nombre de primitives que supportent les terrains proposés. Les primitives sont les éléments de base des objets de Second Life, et si votre terrain en autorise peu vous serez limité dans votre créativité. Pour acquérir un terrain, vous aurez besoin d’un compte Premium. Un compte « Premium » coûte 9,95 dollars (réels) par mois, avec des tarifs dégressifs si l’on s’inscrit pour trois mois ou un an. Il donne droit à un bonus de 1000 L$ à l’inscription plus 300 L$ par semaine, et surtout permet de posséder du terrain pour exposer ses créations. Enfin un compte Premium dispose d’un meilleur support technique de la part de Linden Lab. Si vous voulez en rester au compte Basic, qui est gratuit, vous ne pourrez pas posséder de terrain. Si vous voulez fabriquer des objets, vous devrez vous rendre dans des zones de bac à sable (« sandbox ») et les emporter dans votre inventaire ensuite.

Pour certains le bonheur se résume à une maison en forme de fleur...

sible de gagner quelques Linden Dollars sans avoir à sortir sa carte bleue, à condition d’être patient et d’avoir des besoins très modestes… Commencez par trainer dans les endroits où se trouvent des machines à sous (les casinos sont appropriés), et cherchez y les machines qui tirent une lettre au hasard à intervalles réguliers et vous font gagner quelques L$ si votre nom commence par cette lettre. Autre option, recherchez des dance pads, sur lesquels vous pourrez danser en touchant une petite rémunération (de l’ordre de 2 L$ les dix minutes). Selon le même principe, on trouve des bancs qui rapportent quelques L$ lors-

qu’on les occupe suffisamment longtemps. Enfin, oubliez ce que vous disaient vos parents quand vous étiez petit : dans Second Life, l’argent pousse aux arbres. Cliquez sur « rechercher », onglet « lieux » et tapez « money tree ». Vous trouverez des endroits où les arbres « produisent » des billets (en réalité grâce à la générosité des donateurs de passage), mais là aussi ne vous attendez pas à amasser des richesses phénoménales. Les arbres à billets sont souvent vides, vous pourrez vous estimer heureux lorsque vous arriverez à y cueillir un L$. Profitez bien, car vous n’avez que trente jours à partir de la création de votre personna-

Les actions de base dans Second Life sont les déplacements (avec les touches fléchées) et le vol, qu’on effectue avec E pour monter et C pour descendre. Vous n’avez plus qu’à utiliser le bouton « chat » pour communiquer, et vous voilà paré à affronter la plupart des situations. Pour interagir avec un objet, effectuez un clic droit dessus et choisissez l’une des options du menu circulaire. L’une des premières choses à faire est de faire un clic droit sur son avatar, et de choisir « apparence ». Vous allez pouvoir modifier votre apparence afin de vous distinguer de la masse… et vous rendre compte qu’obtenir une coupe de cheveux digne de ce nom est une sacrée galère ! Quand la patience commencera à vous manquer, allez dans « rechercher », onglet « lieux », et tapez « clothes » (vêtements) ou « avatars ». Vous devriez trouver des magasins où se vendent des vêtements et avatars tout faits. Si vous ne comptez pas mettre d’argent dans le jeu, recherchez des freebies (objets ou avatars gratuits). Sinon, lisez la suite…

GAGNER DE L’ARGENT DANS LE JEU Il y a tant de choses à acheter dans Second Life que vous ne résisterez pas longtemps à la frustration de jouer sans un rond. Il est pos-

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Quelqu’un a dû se donner du mal pour modéliser cet énorme château fort…

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Une fois satisfait de votre avatar, et avec quelques Linden Dollars en poche, vous êtes paré pour une longue excursion à travers les territoires de Second Life. Avec cinq cent millions de mètre carrés à explorer, vous n’aurez sans doute pas assez de toutes les vacances… Utilisez le moteur de recherche pour dégoter les lieux intéressants. Vous pourrez trouver des reproductions plus ou moins fidèles de nombreux monuments célèbres, comme l’Arc de Triomphe par exemple, ou encore assister aux évènements organisés par diverses entreprises en quête de modernisation de leur image marketing. Adidas, Cofidis ou encore General Motors, les volontaires pour dépenser beaucoup d’argent afin d’attirer quelques centaines de spectateurs virtuels ne manquent pas ! Si vous faites parti d’une ligue de vertu ou au contraire êtes plutôt portés sur la chose virtuelle, sache également que le sexe est omniprésent dans certaines zones de Second Life. Qu’on le réprouve ou le salue, on finit surtout par en rire tant les pratiques sont diverses et parfois étonnantes... Mais l’un des principaux attraits de Second Life est d’y créer ses propres décors et objets, en enrichissant ainsi l’univers et en y laissant son empreinte. Tout en essayant de ne pas se ruiner !

Combien ça coûte ? Prix repérés sur slexchange.com Anshe Chung est le premier personage virtuel qui ait rendu son propriétaire millionaire… dans la réalité.

ge pour vous servir sur ces arbres, après quoi ils vous seront inaccessibles. A noter que récolter de l’argent dans les arbres de Second Life nécessite d’entrer un numéro de carte bleue dans son profil, même si le compte n’est pas débité. S’il est donc possible de grappiller quelques Linden Dollars gratuitement, ces méthodes prennent beaucoup de temps pour un gain minime. Quant un T-Shirt décent coûte 150 L$, les quelques 20 L$ gagnés en passant deux heures sur un banc ne semblent pas bien folichons. Dans la plupart des cas, les gains des dance pads et des bancs remboursent à peine l’électricité que vous dépensez pour jouer ! Sachant qu’un dollars réel achète environ 265 Linden Dollars, il va falloir se rendre à l’évidence : mieux vaut sortir votre carte bleue. Vous pouvez le faire même si vous avez un compte gratuit (« Basic »). Dans le cas où vous avez opté pour un compte payant (« Premium »), vous pouvez acheter des L$ tout de suite ou bien vous armer de patience : vous devriez toucher votre premier paiment de 300 L$ au bout d’une semaine, et votre bonus d’inscription de 1000 L$ au bout d’environ quarantecinq jours. Bon nombre de nouveaux habitants de Second Life arrivent avec l’espoir de profits faciles. Ils seront rapidement déçus, car on ne

gagne pas d’argent dans Second Life sans apporter quelque chose aux autres joueurs. Il faut donc commencer par s’intégrer dans la communauté, découvrir les principes de base du jeu et maitriser son interface avant d’espérer pouvoir y produire quelque chose de vendable. L’univers du jeu étant intégralement construit par ses habitants, il existe un nombre incalculable de produits que l’on peut concevoir et commercialiser. Des vêtements, accessoires de mode, animations pour avatars, jeux, habitations, véhicules… tous nécessitent aussi des compétences techniques qui dépassent le cadre de ce guide de découverte. Sachez simplement qu’il vous faudra vous servir d’un logiciel de création 3D, et maîtriser le langage LSL qui sert à associer des scripts aux objets. Autre source de revenus potentielle, la location de parcelles de terrain. Là aussi, n’espérez pas vous improviser baron de l’immobilier après une heure de jeu. Tout le monde ne peut pas être Anshe Chung, le fameux avatar détenteur de trente six kilomètres carrés de propriétés virtuelles sur Second Life, et dont le propriétaire est millionnaire en dollars, véritables ceux là… Mais si vous en avez l’ambition et les moyens, achetez-vous une île pour l’aménager et la louer : il ne vous en coûtera que 1675 dollars (réels), auxquels s’ajoutent 295 dollars mensuels de frais de maintenance ;-).

T-Shirt motif « 12 » : 5 L$ (0,014¤)

T-Shirt motif serpent : 150 L$ (0,40¤)

Robe gothique : 600 L$ (1,62 ¤)

Armure de combat avec sons et animations : 2500 L$ (6,75¤)

Avatar dragon animé : 3500 L$ (9,45¤)

Petite villa (sans terrain) : 3500 L$ (9,45¤)

Manoir baroque (sans terrain) : 40000 L$ (108¤)

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Spécial été CINEMA GEEK

Quand l’informatique fait son

CINÉMA

Par : Eduardo DE BARROS

Cinéma, mangas, documentaires, petit ou grand écran : l’ordinateur est partout. Si en vrai geek, vous avez envie de lustrer votre bronzage cathodique devant quelques DVD pendant les vacances, voici une sélection de films qui ont marqué la culture geek. epuis toujours, l’ordinateur est un grand ami du cinéma. Tantôt utilisé comme outil, tantôt comme thème, il suffit à lui seul à évoquer la technologie. L’ordinateur est d’ailleurs au héros ce que le chien est à l’homme, son meilleur ami. Avez-vous déjà vu un film où l’héroïne n’est pas capable de venir à bout d’un fichier crypté en 1 024 bits ou encore de pirater les Aliens qui nous envahissent ? De toute façon, cela n’a rien de difficile : nous-même, nous espionnons Jessica Alba grâce au satellite espion de notre ami du KGB.

D

Thriller, policier, action, fantastique, aucun genre n’y échappe. L’informatique est partout et c’est loin de nous déplaire. Cependant, cette présence de l’informa-

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tique au cinéma, qui a souvent pour but d’offrir des compétences supplémentaires au héros, provoque nombre de scènes ridicules. Si l’oeil du public n’y est pas toujours sensible, celui du geek, lui, l’est. L’une des séquences les plus mythiques est certainement dans Independence day. Le héros triomphe grâce à son Mac et un virus envoyé sur les machines extraterrestres via une connectique… compatible ! On savait qu’Apple, ce célèbre fabricant de baladeurs MP3, capable de beaucoup de choses mais inventer l’interface universelle dès les années 90, chapeau. Dommage que la moitié des prises des Mac soient incompatibles avec le reste du monde. D’autres exemples existent, on pourra citer n’importe quel film où l’on retrouve un véhicule via sa plaque

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d’immatriculation filmée par une caméra de sécurité à deux kilomètres. A propos de cette faculté, pourquoi seuls les PC des films américains sont-ils capables de zoo-

Defcon édité par Introversion Software est repris du jeu de guerre thermonucléaire globale du film Wargames.


« ACCESS DENIED » ? Enfin, pourquoi ce cliché interplanétaire du PC qui émet un bruit d’imprimante matricielle à chaque touche frappée existe-t-il encore ? Le pire, c’est que plus les années passent, plus les clichés s’accumulent au cinéma. La télévision, elle non plus, ne laisse pas l’informatique en reste, nous en offrant parfois des visions démentes. Vous souvenezvous de Code Lisa, cette série où une fille sort tout droit de l’ordinateur de deux lycéens complexés, l’ayant générée en scannant des magazines et des catalogues de sous-vêtements ? Dans un autre genre, la série Jake 2.0 suit les aventures d’un jeune informaticien dopé aux nanocellules, capable de contrôler les machines par la pensée.

Neuromancien, l’un des ouvrages de William Gibson est un symbole de la culture cyberpunk, un must-have.

Malgré une quantité de films à la crédibilité ébranlée par des scènes informatiques exagérées, le cinéma compte nombre de films complètement cultes pour les geeks. Certains comportent parfois des clichés ou

des faits exagérés, mais l’ambiance, le thème et la réalisation n’en restent pas moins marquants. Faisons ensemble le tour de ces films qui traitent de l’informatique et qui ont marqué notre esprit de geek depuis une quarantaine d’années.

GHOST IN THE SHELL

.HACK

FINAL FANTASY, LES

Par Mamoru Oshii en 1995

Par Koichi Mashimo depuis 2002

Anime

Anime

CRÉATURES DE L’ESPRIT

Vous ne l’avez peut-être pas vu, mais vous avez sûrement déjà entendu ce titre : Ghost in the shell. Un véritable anime culte. L’histoire se passe dans un Japon futuriste et extrêmement cybernétique. Motoko Kusanagi, une cyborg qui fait partie de la cyberpolice retrouve la trace d’un hacker légendaire. Cet hacker est capable de prendre le contrôle d’un humain et Motoko veut tout faire pour le retrouver. Sensations et émotions assurées.

Quel nom plus évocateur du milieu informatique que Dothack ? L’histoire, très large, est présente sur plusieurs médias : mangas, jeux vidéo, cartes, dessins animés, etc. Elle raconte les aventures d’un monde contaminé par un virus où l’Internet est coupé et on ne vous en dira pas plus. Attention, Dothack, on aime ou on déteste, mais comme toute série : elle bénéficie d’un fort pouvoir d’addiction.

mer à l’infini sur des photos, sans aucune perte de qualité ? Pourquoi eux seuls utilisent des interfaces en 3D pour pirater des systèmes et pourquoi seuls les héros hollywoodiens se gaussent à la vue d’un écran

Anime

Par Hironobu Sakaguchi en 2001 Anime Sûrement l’un des plus beaux films, graphiquement, réalisés par ordinateur de ces dernières années, ce Final fantasy n’a pourtant pas remporté un succès fulgurant. L’histoire est celle de notre planète, en 2065, dominée par des fantômes qui se nourrissent en détruisant toute forme de vie sur terre. Les survivants qui cherchent un moyen d’éradiquer cette menace sont divisés sur la manière d’agir, alors que le temps leur est compté.

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Spécial été CINEMA GEEK Vous avez aimé cet article, vous voulez réagir ou nous dire ce que vous pensez d’une rubrique « Culture geek » dans PC Update ? Venez nous en parler sur le forum de www.techage.fr ou sur lecteurs@techage.fr.

BATTLE PROGRAMMER

DENSHA OTOKO

SHIRASE

Par Nakano Hitori depuis 2005

Par Hiroki Hayashi depuis 2003

Anime, série

Anime, série BPS raconte la vie d’Akira, technicien informatique, qui brille par ses capacités. Il travaille secrètement en tant qu’hacker pour l’armée en échange de matériel informatique rare. L’histoire est plutôt amusante et bien menée mais bien sûr, parfois exagérée. Enfin, on regrette la brièveté des épisodes (10 minutes seulement).

Cinéma

FIREWALL De Richard Loncraine en 2006 Thriller, policier Lorsque vous êtes un expert en sécurité informatique capable de mettre au point un pare-feu inviolable, vous vous attirez les foudres des pirates. Et la seule faille que ces derniers aient trouvée, c’est vous et votre famille. Jack Stanfield travaille pour une banque et il va alors devoir pirater son propre système informatique pour détourner 100 millions de dollars. Sauvera-t-il sa famille, laissera-t-il les criminels partir avec l’argent ? Firewall est bien réalisé et utilise l’informatique de manière réaliste, même si quelques moments sont parfois exagérés.

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Au Japon, un jeune otaku, Yamada, porte secours à une jeune fille dans la rue. Mais il tombe amoureux de celle-ci puis confie son histoire sur un forum de rencontre. C’est tous ces gens, tous ces futurs amis sur ce forum qui vont l’aider à dépasser sa peur, sa timidité et les différences qui existent entre lui et cette jeune fille. Une série dans laquelle tout otaku finira par se reconnaître.

OPÉRATION ESPADON

ANTITRUST

CYBERTRAQUE

Par Peter Howitt en 2000

Par Dominic Sena en 2001

Policier, thriller

Réalisé par Joe Chappelle en 2000

Action, thriller Opération Espadon a le mérite d’être un très bon film d’action qui ne se laisse pas ralentir par les scènes informatiques, il en fait même des moments intenses, même si parfois, techniquement ridicules. Ici, c’est un hacker, Stanley, qui est embauché par un prétendu terroriste. Ce soi-disant terroriste, Gabriel, et son assistante Ginger vont mener à bout Stanley, ils iront jusqu'à prendre en otage sa fille pour qu’il finisse son travail. Ce travail consiste à voler dans des fonds secrets de l’Etat près de 10 milliards de dollars, logés dans les serveurs d’une banque et protégés par de nombreuses clés et systèmes high-tech. Au final, un très bon film mêlant technologies informatiques et action à gogo.

Hardware magazine août/septembre 07

Thriller informatique bien ficelé, Antitrust débarque au cinéma en 2001 avec un thème d’actualité : les start-up. L’histoire est celle d’un jeune informaticien, Milo, qui monte sa start-up avec pour objectif la convergence numérique absolue. Un grand groupe le repère et l’embauche, seulement Milo soupçonne ses employeurs d’activités illégales. Et plus Milo en apprend, plus il devient une cible potentielle.

Thriller, action, film tiré d’une histoire réelle Cybertraque raconte l’histoire vraie de Kevin Mitnick, célèbre pirate et expert en ingénierie sociale. Poursuivi par Tsutomu Shimomura, programmeur en collaboration avec le FBI, Mitnick doit user de ruses pour espionner ceux qui le recherchent. Si vous savez que dans la réalité, il a fini par coucher derrière les barreaux, l’action et la chute du film n’en perdent pas pour autant leur goût. Cybertraque n’est pas un film culte mais il reste une référence parmi les films mettant en scène des hackers.


MATRIX

TRAQUE SUR INTERNET

JOHNNY MNEMONIC

Par Irwin Winkler en 1995

Par Robert Longo en 1995

Réalisé par Iain Softley en 1995

Action, fantastique

Thriller

Science-fiction

Thriller, action

Matrix est un concentré de culture cyberpunk, il est d’ailleurs bourré de références à Neuromancien de William Gibson. Très complexe dans sa réalisation, Matrix s’interprète à différents niveaux. On peut y voir un simple film d’action, comme on peut y percevoir une compilation de références culturelles. Bref, Matrix est certainement l’un des meilleurs films en rapport avec le milieu informatique de ces dernières années.

Pour changer, ce n’est pas un, mais une experte en informatique qui joue le rôle principal dans Traque sur Internet. Et cela ne facilitera en rien son travail, elle va d’ailleurs subir ce que redoutent les plus grands paranoïaques : la destruction d’identité. Angela Bennett disparaît de tous les fichiers informatiques et se retrouve seule, tout son entourage est éliminé et sa seule issue est de retrouver l’origine du virus qu’elle a découvert sur une disquette. Plus thriller que véritable film pour geeks, on apprécie tout de même la trame de l’histoire plutôt techno.

Quand on découvre Keanu Reeves dans le rôle de Johnny Mnemonic après l’avoir connu dans Matrix, on est quelque peu perturbé. Ce personnage étrange émanant de l’imagination de William Gibson est un trafiquant de données qui utilise un implant situé dans son cerveau, d’une capacité de 80 Go (on est à l’époque des disquettes), pour transporter des informations trop sensibles pour l’Internet. Mais Johnny est chargé de transporter 320 Go, il en est capable, mais ce tropplein le mènera à la mort s’il met plus de trois jours avant de vider son disque. Pas très crédible et touché par des idées parfois trop farfelues, ce film reste l’un des films cultes des cyberpunks.

Très apprécié mais parfois considéré comme un navet, Hackers est plein de clins d’oeil à la culture cyberpunk. On y retrouve des références à William Gibson, Georges Orwell ou encore des textes cultes comme Le Manifeste des hackers écrit par The Mentor. L’histoire en ellemême est celle de Dade Murphy, arrêté par les services secrets pendant son enfance et condamné à ne pas utiliser d’ordinateurs avant ses 18 ans. Quelques années plus tard, il finit par se joindre à des amis afin d’empêcher un virus de voler des millions de dollars à toute l’Amérique.

Par les frères Wachowshi en 1998

HACKERS

WARGAMES

TRON

Réalisé par John Badham en 1983

Réalisé par Steven Lisberger en 1982

2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE

Thriller, action

Fantastique

Réalisé par Stanley Kubrick en 1968

Film culte pour tous les geeks (plus ou moins jeunes), Wargames débarque au cinéma durant les années 80 et fait fantasmer toute une génération sur l’univers du hacking. Dans ce film, on suit un jeune passionné d’informatique et de jeux vidéo. Pas à pas, à force de recherches et de ruses, il entre dans ce qu’il croit être un serveur, le W.O.P.R. Ce n’est pourtant pas une banale partie virtuelle qu’il lance, c’est ce qui pourrait bien être le début d’une troisième guerre mondiale. Aujourd’hui, Wargames peut faire sourire ou il peut vous rappeler votre enfance, voire vos débuts en informatique, pourquoi pas ? Nostalgie au programme !

Plus d’une décennie après 2001 : L’Odyssée de l’espace, Tron nous relance sur le thème de la confrontation homme machine. C’est le premier film à utiliser des scènes créées ou retravaillées par ordinateur, on y suit l’histoire d’un programmeur, Kevin Flynn qui est dématérialisé et transformé en logiciel. Il va alors devoir se battre contre des programmes et tenter de s’échapper de la machine. Si Tron a mal vieilli, il a pourtant un public de fans suffisant pour que Disney leur consacre un jeu vidéo : Tron 2.0.

Science-fiction Considéré comme une révolution de la catégorie science-fiction, 2001 nous conte le comment de l’évolution de l’humanité. Dans le froid et le silence de l’espace, à bord du vaisseau Discovery, le face-à-face homme machine s’illustre avec astronautes et HAL 9000. Mythique ordinateur parmi les ordinateurs, HAL 9000 est doté d’intelligence, de parole mais surtout de sentiments. Futuriste pour l’époque et pourtant encore d’actualité, cette odyssée superbement adaptée et réalisée par Kubrick est un chef-d’oeuvre. Perturbant, il pourra vous demander patience et temps, car il vous faudra le revoir pour profiter au maximum de l’expérience audiovisuelle qu’il provoque. Toucherez-vous vous aussi le monolithe de la connaissance universelle, tout savoir fera-t-il de vous un enfant (s’il vous apprend à tenir un os à la main, écriveznous, votre cas nous intéresse) ?

Hardware magazine août/septembre 07

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Comprendre ÉCOLOGIE

ON PARLE

ÉCOLOGIE MÊME DANS NOS PC Par : Madball

A l’heure où il est important de se préoccuper de la planète mais encore plus de le montrer aux autres, les fabricants de composants informatiques changent leurs habitudes, contraints par des lois les y obligeant. Voyons ce que nous pourrons y gagner.

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Hardware magazine août/septembre 07


L

’ÉCOLO PC SE DESSINE

Depuis le lancement du K8 chez AMD en septembre 2003, nous assistons à un changement radical de la manière d’utiliser un PC et surtout de communiquer pour nos fabricants préférés. La performance pure est une donnée mais une autre commence à faire son bout de chemin en parallèle : l’économie d’énergie et le ratio performance par watt. Le but étant d’avoir l’architecture la plus performante et consommant le moins d’énergie pour faire le travail. Il faut dire que l’époque Prescott nous a montré tout ce qu’il ne fallait pas. Une consommation toujours plus importante, un dégagement de chaleur monstrueux. C’est ce qui a finalement tué le Pentium. Les contraintes physiques devenaient trop importantes pour garder l’architecture Netburst qui aurait pourtant fait des merveilles au-delà des 5 GHz. Certains records d’overclocking sont là pour le prouver. D’un autre côté, les SLI et CrossFire ont déclenché une autre tendance. Celle de l’alimentation toujours plus virile… on est passé d’une alimentation 500 W en haut de gamme à plus de 2 000 W désormais. Pourtant, rien ne permet de consommer autant dans nos PC malgré ce qu’a voulu nous faire croire Enermax lors du dernier CeBIT avec une chaîne de disques durs de plus de quinze membres ! Mais ce sont bien les vendeurs de cartes graphiques qui ont déclenché l’avalanche avec des monstres capables de demander toujours plus d’énergie… Cependant, l’argument qui vient maintenant, c’est le rendement. Fait marketing ou réel gage environnemental ?

plomb, le mercure, le cadmium, le chrome IV. Ainsi, le plomb, utilisé dans les interconnexions d’un processeur ou encore les points de soudure des cartes mères, a dû être remplacé par des produits qui n’en contiennent pas. Cependant, pour ne pas bloquer toute l’industrie,

des taux infimes sont encore tolérés sur les produits. Une vraie contrainte dans l’industrie informatique car si le plomb a une température de fusion relativement basse, l’étain est un alliage qui possède d’autres températures et il faut reprendre les procédés de fabrication afin de rendre le produit aussi fiable et que son coût de fabrication ne s’envole pas… Tous les produits Intel sont maintenant entièrement conformes avec la norme ROHS mais seulement depuis cette année. Certes, des efforts ont été faits mais ce sont surtout les anciens articles qui

“ Ça n’a pas été une partie de plaisir pour nos fabricants de changer leurs méthodes de fabrication… “

DU PROPRE DÈS LE DÉPART Depuis le 1er juillet 2006, tout produit vendu sur le marché européen ne doit plus contenir de métaux lourds à cause d’une nouvelle norme, baptisée ROHS (Restriction Of Hazardous Substances, restriction à l’usage de substances dangereuses en français). Les sources désormais interdites sont le

La S12 de Seasonic a révolutionné le marché des alimentations PC avec la certification 80+, à quand le 90+ ?

Un recyclage payé d’avance Type d'appareil

montant en ¤

Ordinateur, Unité Centrale Ordinateur portable Moniteur jusqu'à 20 pouces Moniteur de 21 à 32 pouces Moniteur au-delà Imprimante, Scanner, Fax PDA, Calculatrice, Dictaphone, téléphone, répondeur, GPS, Modem (externe), Routeur, Clé USB, carte mémoire, etc…

1¤ 0,30 ¤ 1¤ 4¤ 8¤ 0,50 ¤

0,10 ¤

Après avoir lancé le ROHS en juillet 2006, une autre norme européenne est entrée en vigueur en France en novembre 2006, la DEEE ou écoparticipation. Le but de cette taxe est de financer la collecte et le retraitement des produits dès leur achat. Autre point, vous pouvez maintenant rapporter votre produit d’ancienne génération à votre revendeur afin qu’il le renvoie à son fabricant par le biais de son grossiste. Ceci est gratuit. Vous pouvez sinon faire votre acte de foi par vous-même en déposant votre ancien composant à une déchetterie certifiée. Tous les produits ne sont pas astreints à cette taxe, par exemple les pièces détachées ne sont pas prises en compte alors que si vous achetez un PC complet, il vous faudra payer l’euro symbolique pour financer son recyclage, comme le montre notre photo ci-jointe. Cette taxe doit être visible pour l’utilisateur, afin qu’il prenne conscience de sa participation au bien de la planète !

Un prix dérisoire pour l’écotaxe. Quasiment invisible et terriblement efficace.

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Comprendre ÉCOLOGIE Un PC ultime pour le téléchargement Pour télécharger, la puissance requise d’un PC est minime. Bien souvent, un PC d’entrée de gamme peut suffire. Si le gain d’énergie est votre dada, il existe des solutions à base de chipset & CPU VIA (C7) et nous avons découvert un produit chez Intel qui peut valoir le détour aussi. De par son prix et la consommation qu’il génère. En effet, la Little Valley utilise un couple Celeron M & chipset SIS, des caractéristiques minimalistes et une taille de guêpe : mini-ITX. Seulement, on peut y brancher deux disques durs IDE et ajouter une carte contrôleur SATA pour envisager l’avenir et son stockage de façon optimale. Pour vous donner un exemple de configuration, nous avons monté cette carte dans un boîtier de salon avec une alimentation de base (que nous avons modifiée pour la rendre silencieuse), puis ajouté cette fameuse carte contrôleur afin d’avoir un port SATA supplémentaire et surtout un eSATA qui permet d’avoir des transferts de données plus rapides que le chip réseau 10/100 intégré à la carte. Nous atteignons un maximum de 44 W en charge. Soit encore moins que la norme Energy Star 4 de catégorie A. Comme quoi, tout est possible ! Avec une VIA EPIA, nous aurions pu descendre plus bas en consommation, mais que c’est orgasmique de pouvoir lire des fichiers mkv en 720p !

Cependant, n’allons pas pour autant classer nos chers fabricants dans la catégorie des marques Vertes, car pour pouvoir faire des composants non polluants… ils doivent très souvent utiliser des matériaux lourds ! Autant dire que ça n’a pas été une partie de plaisir pour eux de changer leurs méthodes de fabrication…

DE NOUVELLES NORMES DÉBARQUENT CET ÉTÉ Afin d’arrêter les constructeurs dans leurs délires, certains établissent des normes drastiques afin de limiter la consommation de nos micro-ordinateurs. Il faut dire que le nombre de machines augmente chaque année et qu’il fallait bien faire quelque

ont été arrêtés, les nouveaux ayant été conçus à la base pour être conformes à la législation. Ce standard a été un argument de vente majeur chez les fabricants de cartes mères durant l’été dernier (voir la taille du logo aussi gros que celui du chipset sur la boîte en illustration)…mais sans cette certification… leurs produits étaient invendables sur notre vieux continent ! Le standard ROHS aura été la première contrainte imposée qui a visé les produits informatiques et électroniques grand public.

“ Les Celeron ne disposant pas de fonctionnalités d’économie d’énergie seront forcément rejetés. “

Pour reconnaître un produit ROHS, cherchez ce logo représentant une poubelle barrée.

Exemples de consommations C’est en étudiant la norme Energy Star de près, que nous sommes tombé sur un calculateur bien pratique pour savoir quel est l’intérêt de consommer moins d’énergie. Car très souvent, nous pouvons voir, çà et là, quelle est la consommation d’un ordinateur sans jamais faire le rapprochement sur notre facture énergétique. Il est important de savoir que notre énergie coûte peu cher, par rapport à nos amis d’outre-Atlantique. Mais elle coûte de plus en plus cher et si chacun de nous fait un effort, c’est la planète qui en sortira gagnante… Pourquoi ne pas prendre les devants dès maintenant et faire quelques efforts individuels ?

cout d'achat du PC (en Euros)

ecran

consommation

Tarif EDF

cout total*

(en Euros)

(en kW)

(en Euros)

(en Euros)

Conso Charge / Veille / Eteint (en Heures)

500 ¤ 600 ¤ 700 ¤

150 ¤ 150 ¤ 150 ¤

247 275 369

0,11 0,11 0,11

731 ¤ 841 ¤ 972 ¤

8/2/14 8/2/14 8/2/14

400 ¤ 400 ¤ 800 ¤ 1 400 ¤ 3 000 ¤

150 ¤ 150 ¤ 250 ¤ 250 ¤ 250 ¤

268 632 408 668 984

0,11 0,11 0,11 0,11 0,11

638 ¤ 759 ¤ 1 334 ¤ 2 020 ¤ 3 724 ¤

8/2/14 24/0/0 05/03/16 05/03/16 05/03/16

17" LCD = 150¤

22" LCD = 250¤

Energy Star PC catégorie A PC catégorie B PC catégorie C

Pc de la rédac' PC bureautique (100w) PC téléchargeur (100w) PC de bureau Multimedia (150W) PC hardcore gamer (300W) PC Extreme Overclocké SLI (500W) Des exemples de consommations en usage réel.

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*sur 3 ans


Knut, la star de l’énergie ! La symbolique du gaspillage d’énergie prend souvent la forme de la fonte des neiges. Qui dit fonte des glaciers, dit disparition des ours polaires. Et c’est un petit ours appelé Knut qui a attendri la planète Internet. Beaucoup d’entre nous connaissent le destin tragique de cet ourson abandonné par ses parents suite à la fonte des neiges… Pensez donc qu’à chaque fois que vous ajoutez à votre PC un composant qui consomme excessivement pour rien, un petit ours va se retrouver bien seul… voire pire… non, nous n’osons pas vous le dire ! Lorsqu’un ours révolutionne nos PC.

chose… Ainsi, débarque dès cet été une norme Energy Star 4 qui va limiter sévèrement la consommation de nos PC. En effet, à l’instar de notre réfrigérateur ou notre machine à laver, les PC sont affublés d’une lettre signifiant la consommation en veille. La classification est la suivante :

Classe A B C

Consommation en veille Moins de 50 W Moins de 65 W Moins de 95 W

“ Il va devenir de plus en plus compliqué de vendre du « discrete graphic ». “ Pour un ordinateur de catégorie B, il sera possible d’opter pour les entrées de gamme en cartes graphiques du type 8400GS et HD2400, celles-ci ne sont pas des foudres de guerre en 3D mais permettront d’utiliser le nVidia PureVideo & ATi Avivo pour lire nos contenus haute définition. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle, on pourra réduire les capacités du processeur si la consommation atteint le cap fatidique. Enfin, pour la catégorie C, 8600GT & HD 2600PRO peuvent entrer dans la danse. Les performances 3D ne seront toujours pas satisfaisantes pour les joueurs mais un

Une consommation particulièrement drastique, bye bye les grosses configurations !

Pour reprendre point par point ce que demande la norme Energy Star 4, elle réclame une alimentation ayant un rendement au minimum de 80 %, soit les alimentations certifiées « 80+ ». Cela permet aux fabricants de mettre le plus de composants possible afin d’arriver au nombre de watts max suivant la norme choisie. Le choix de l’alimentation permet de gaspiller le moins de watts possible pour ce faire.

Un logo ROHS aussi gros que celui du chipset, le ROHS est-il si important ?

Donc, une fois la machine montée, l’intégrateur doit choisir la norme qu’il veut appliquer sur cette dernière et coller un sticker en conséquence. Chacun pourra tester son PC afin de vérifier si sa consommation correspond bien à celle annoncée.

L’IMPORTANCE DE L’EIST ET DU COOL & QUIET Comme nous avons pu le voir, la consommation est prise en IDLE (en veille), il est donc important d’utiliser des composants disposant de TDP relativement bas et surtout utilisant la gestion d’énergie. AMD a introduit le Cool & Quiet dès 2003 avec son architecture K8 et a disposé de fonctionnalités permettant de réduire drastiquement la consommation. Cela a eu pour effet bénéfique d’avoir des machines beaucoup plus silencieuses qu’Intel à la même période. Cette technologie est employée de préférence dans les portables afin de ne pas plomber leur poids et d’offrir une autonomie plus importante. Le SpeedStep était bien présent dans les Pentium D, cependant même en utilisant les fonctionnalités d’économie d’énergie, le processeur demandait un nombre de watts important pour fonctionner. Avec l’arrivée de

l’architecture Core, la balance s’est équilibrée sur la consommation en veille, Intel gagnant au niveau des performances, là où AMD grappille encore quelques watts… au détriment de la performance. Un problème de poids se pose aux cartes graphiques. En effet, si l’on regarde les consommations demandées, il n’existe plus pour le moment de Cool & Quiet sur la partie VGA. Sur un ordinateur de catégorie A (soit à 50 W maxi), seuls les chipsets intégrés feront l’affaire. Car si un processeur est obligatoire sur un PC de bureau pour fonctionner, un chipset vidéo peut suffire amplement. Une machine desktop ne nécessite pas des performances en 3D afin de travailler sous Word ou Excel et encore moins sur une base de données… Cependant, les Celeron ne disposant pas de fonctionnalités d’économie d’énergie seront forcément rejetés de ces configurations… alors qu’ils sont prisés sur les machines d’entrée de gamme !

mieux se fera sentir. Par contre, pour atteindre les 95 W, il faudra veiller une nouvelle fois à limiter la capacité du processeur en choisissant de préférence les Pentium E 2140 et 2160 ou les Athlon BE 2300+ qui pèsent un peu moins lourd dans la balance de la consommation.

TROP LIMITANT L’ENERGY STAR ? Lorsque l’on voit les contraintes que cela entraîne, l’Energy Star dans son quatrième opus devient presque trop contraignant pour conserver un usage ludique de son PC favori. Cependant, ne perdons pas l’optique majeure de cette norme… l’incitation à calmer les watts de nos chers ordinateurs. Depuis des années, aucun grain de sable n’est venu enrailler la hausse de consommation de nos systèmes et appliquer la moindre contrainte. Ici, c’est clairement la survie des ventes de cartes graphiques dont il est question. Si les vendeurs de

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Comprendre ÉCOLOGIE cartes graphiques n’appliquent pas ce qui est fait dans le monde mobile, il va devenir de plus en plus compliqué de vendre du « discrete graphic » (N.D.L.R. : carte additionnelle dédiée au graphique). Même s’ils font de plus en plus d’efforts pour que les logiciels soient optimisés pour prendre en compte les cartes graphiques comme coprocesseurs et enfin utiliser leur puissance. Ce serait fort dommage de passer outre, cependant c’est une première étape…

LORSQUE L’EUROPE S’EN MÊLE L’Energy Star est une certification de l’EPA (organisme américain de la protection environnementale) mais ici, en Europe, c’est un marquage systématique qui devrait avoir lieu. Ainsi, la directive EcoDesign (directive 2005/32/EC) devrait imposer un marquage clair permettant à l’utilisateur d’être conscient de ce qu’il achète. Le but réel de cette directive est surtout de favoriser les machines peu consommatrices et de pousser les constructeurs à innover plus dans la gestion de l’énergie. Un effort est effectivement souhaitable pour l’industrie car rappelons que plus de 200 millions de PC sont vendus par an… et que ce sont des millions de watts qui sont souvent gaspillés pour rien.

Logiciel permettant de gérer des profils d’usage, ce qui est bien pratique pour gagner quelques watts CPU.

Si l’on veut être un adepte de l’écologie, tout en restant un « PCiste de haut vol », en dessous de 100 W, il vaudra mieux privilégier un ordinateur portable. Un 15 pouces équipé d’un double coeur et d’une carte graphique moyenne, telle que les nVidia 8600GT Mobility & ATi HD2600XT Mobility qui permettront de jouer dans de bonnes conditions. Un écran secondaire en LCD pourra être ajouté pour un confort d’utilisation. Il ne pourra certes pas faire fonctionner les derniers hits avec les détails au maximum mais est-ce le plus important ?

Limiter son processeur permet de gagner quelques watts.

Si l’Energy Star est voué par défaut au monde de l’entreprise, la norme européenne touchera bien le grand public… et montrera du doigt les mauvais élèves !

ET LES PC DES GAMERS DANS TOUT ÇA ? HORS CATÉGORIE ?

Bientôt, les PC auront droit à une classification énergétique à l’image des appareils électroménagers.

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C’est bien là que le bât blesse. En effet, tous les composants haut de gamme sont définitivement rejetés de ces nouvelles normes. Doiton en tenir compte lors de l’achat d’un PC ? D’un point de vue strictement écologique, nous pourrions dire oui. Cependant, ce n’est pas l’habitude de la maison. Nous, on aime les PC qui tournent ! Alors voici des astuces…

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Pour un PC de bureau, il vaut mieux pour l’instant oublier les configurations multicartes graphiques. Celles-ci ne possédant pas de fonctionnalités permettant d’économiser l’énergie, c’est bien souvent de l’argent de gâché deux fois, une fois à l’achat de la carte et après dans le budget « électricité » alors que le plaisir n’est pas forcément multiplié par deux. De même que deux coeurs suffisent amplement à remplir les tâches vidéoludiques, quatre cœurs consomment encore trop de watts pour un gain difficilement chiffrable (hors station graphique). Des utilitaires existent qui permettent de « limiter » l’usage du CPU et de forcer les économies d’énergie. Ainsi, Vista a introduit une gestion avancée de l’énergie alors que XP n’avait que quelques onglets disponibles et des profils tout faits. Certes, ce n’est pas encore parfait mais il serait dommage de s’en priver…


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4Mars / Avril 05 n°16

PRATIQUE P.26

Quoi de neuf en Boîtiers ?

passent

Notre pas à pas de la duplication Le comparatif des logiciels de copie DVD Toutes nos astuces pour ne plus gaspiller vos CDR Ce que dit la loi !

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Comprendre ONDES

La télécom Par : Laurent Dilain

Wi-Fi, Bluetooth, TNT, satellite, GPRS… : les technologies sans fil modernes ne finissent pas d'évoluer pour le plus grand bonheur des utilisateurs. Mais comment fonctionne concrètement et théoriquement ce mode de communication ? Voici ce qu'il faut savoir du principe des ondes électromagnétiques afin d'en tirer le meilleur.

out d'abord, pour expliquer le fonctionnement des dernières technologies sans fil, il faut revenir à un principe de base fondamental dans le monde qui nous entoure : l'onde. Ce phénomène est en fait la propagation d'une perturbation physique qui produit une variation des éléments sur son passage. Cette perturbation permet de transporter de l'énergie sans transporter la matière, avec un support matériel ou non. Par exemple, les vagues de la mer peuvent être considérées comme une onde disposant comme support de propagation l'eau, alors que c'est le vent, élément perturbateur, qui a insufflé l'énergie de la vague.

T

DÉFINITION D’UNE ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE Une onde peut être caractérisée par une enveloppe et une vitesse de propagation. Si l'on reprend l'exemple de la vague, l'enveloppe correspondra à la vague en ellemême et sa vitesse au temps que l'enveloppe, la vague donc, mettra pour parcourir une distance donnée. On parle alors de fréquence qui détermine le nombre de fois qu'un élément se répète dans une période donnée. Elle est le plus souvent définie en

Le site de l’Agence Nationale des Fréquences (www.anfr.fr) recense les émetteurs de votre quartier.

hertz (Hz) lorsque le temps donné est exprimé en secondes. Par exemple, une onde sonore vibrant à 440 Hz dans l'air corres-

pondra à la note La. Pour les applications électroniques et informatiques, on utilise une onde assez particu-

Pourquoi une motocyclette provoque des interférences sur les chaînes de télévision ? Il est rageant d’avoir des parasites au niveau de notre émission télévisuelle favorite lorsqu’un scooter bruyant passe à proximité de notre logement. D’où proviennent ces interférences, alors que la motocyclette n’est pas censée émettre d’ondes ? Tout vient en fait de la bougie, qui est constituée d’électrodes afin d’enflammer le carburant pour propulser le moteur. Le fonctionnement de ces électrodes provoque un changement électrique dans l’environnement proche, ce qui a pour conséquence de générer des ondes électromagnétiques. Toutes les bougies de moteur (voiture ou moto) provoquent ce genre d’interférences, mais les constructeurs prennent bien soin de les isoler. C’est uniquement dans le cas des motocyclettes modifiées et débridées que les parasites apparaissent car la porcelaine protectrice des parasites est retirée à tort pour gagner des performances…

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munication

sans fil

Comportement d’une onde électromagnétique De par sa nature, l’onde électromagnétique est sujette à différents types de comportements lors de son déplacement en ligne droite. Réflexion : quand l’onde rencontre un autre milieu de propagation, celle-ci est réfléchie, comme un effet miroir. Réfraction : si l’onde rencontre un milieu transparent comme du verre, celle-ci continuera de se propager mais dans une autre direction. Par exemple, un rayon lumineux traversera une lentille optique en empruntant un angle différent. Diffusion : lorsqu’une onde électromagnétique rencontre un atome, elle est diffusée sur celui-ci et change de direction. Les propriétés de l’onde sont alors altérées. Interférences : quand plusieurs ondes se rencontrent, elles interfèrent. C’est le cas de deux stations de radio FM trop proches. On peut alors parler de diffraction : plusieurs ondes peuvent en former une nouvelle.

Un caillou dans une mare provoque une onde dont le support matériel est l’eau.

lière : l'onde électromagnétique. La propagation de cette onde ne nécessite pas de support matériel comme l’air pour le son ou la mer pour la vague : elle utilise les photons qui sont des particules élémentaires chargées électriquement et qui interagissent entre elles. Ainsi, nul besoin de support : une onde électromagnétique peut se propager dans le vide et l’élément perturbateur qui génère la variation est tout simplement une modification de l’environnement électrique comme par exemple une étincelle produite par des électrodes. En ce qui concerne l’enveloppe, c'est-à-dire l’information que l’on peut trouver dans le signal,

on parle de longueur d’onde : en pratique, c’est la distance que parcourt la lumière dans le vide pendant le temps qui sépare deux crêtes successives de l’enveloppe. Cette longueur est inversement proportion-

Appellation

Fréquences

Utilisations principales

ELF (Extremely Low Frequency) SLF (Super Low Frequency) ULF (Ultra Low Frequency) VLF (Very Low Frequency) LF (Low Frequency) MF (Medium Frequency) HF (High Frequency) VHF (Very High Frequency) UHF (Ultra High Frequency) SHF (Super High Frequency) EHF (Extremely High Frequency)

3 Hz à 30 Hz 30 Hz à 300 Hz 300 Hz à 3 kHz 3 kHz à 30 kHz 30 kHz à 300 kHz 300 kHz à 3 MHz 3 MHz à 30 MHz 30 MHz à 300 MHz 300 MHz à 3 GHz 3 GHz à 30 GHz 30 GHz à 300 GHz

Armée Electricité Naturel Sous-marins, communication informatique Radio AM, aviation, météorologie, radio amateur Radio AM, navigation Radio très longue distance, CB Radio FM Télévision, micro-ondes, Wi-Fi, Bluetooth Wireless USB Radioastronomie

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Comprendre ONDES Canal 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Fréquence (GHz) 2,412 2,417 2,422 2,427 2,432 2,437 2,442 2,447 2,452 2,457 2,462 2,467 2,472 2,484

Liste des fréquences utilisées par les canaux Wi-Fi

nelle à la fréquence : plus celle-ci sera grande, plus la longueur d’onde sera petite. On l'aura compris et surtout vu dans les nombreuses utilisations d’une onde électromagnétique : une des caractéristiques principales est la fréquence exprimée en Hz. Chaque service utilisant les ondes aura sa propre fréquence. Seulement voilà : qui va décider de l'attribution de chaque fréquence ? En effet, il n'est pas possible que plusieurs services utilisent la même sous peine d'interférences. C’est là qu’intervient

Le site de l’Agence Nationale des Fréquences (www.anfr.fr) recense les émetteurs de votre quartier.

l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Cet organisme, affilié à l’ONU, est spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication. Il édite des normes qui régissent entre autres les fréquences de diffusion des ondes électromagnétiques. Mais cette institution n’est pas la seule à pouvoir déterminer si tel ou tel service doit se trouver sur telle ou telle bande de fréquences. En effet, certaines utilisations doivent bénéficier soit d’une grande propagation, soit d’une grande bande passante. De même, plus la fréquence est petite, plus l’antenne émettrice devra être grande. Ainsi, on peut découper les bandes de fréquences en plusieurs zones, de la plus petite fréquence à la plus grande.

DES FRÉQUENCES NORMALISÉES

Une bonne antenne fera le bonheur des radios amateurs mais le temps joue aussi énormément pour avoir un maximum de portée.

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La bande ELF va de 3 à 30 Hz. Elle est très peu utilisée car une fréquence si petite nécessite une immense antenne. L’armée américaine possède certains sites dont l’antenne s’enfonce sous terre pour atteindre une taille de plusieurs kilomètres de long. La diffusion nécessitant énormément de courant électrique, cette bande est peu à peu abandonnée. De 30 Hz à 300 Hz, on trouve la bande SLF, qui est très peu utilisée car encore une fois, les fréquences sont trop petites. Il est à noter néanmoins que les grands poteaux de distribution de cou-


rant alternatif génèrent du 50 Hz ou 60 Hz selon le pays. La bande ULF (300 Hz à 3 kHz) est très rarement utilisée en radio. Par contre, on retrouve beaucoup d’ondes naturelles en provenance de la couche magnétosphère de l’atmosphère et au sol. Certaines stations surveillant les tremblements de terre ont noté une activité ULF juste avant un désastre. Avec la VLF, on commence à trouver des intérêts certains : de 3 à 30 kHz, il est possible de pénétrer l’eau jusqu’à une profondeur de 40 m, ce qui permet aux sous-marins de communiquer. Parce que la bande passante est très petite, il n’est pas possible de propager de la voix, c’est pourquoi les informations sont codées en caractères alphanumériques. Il est alors possible de capter les ondes VLF à l’aide d’un PC et d’une carte son ! Le grand-père du Wi-Fi ? Les ondes LF correspondent aux ondes AM de la radio, seulement disponibles en Europe. Cette diffusion est intéressante car ces ondes rebondissent sur l’ionosphère, ce qui permet de propager le signal sur de très longues distances. Elles sont aussi utilisées pour la navigation, les systèmes météorologiques et surtout par les radios amateurs. La plage 300 kHz à 3 MHz (MF) possède la même utilisation mais est surtout employée aux USA. La bande suivante HF est encore plus intéressante pour les transmissions radio à très longue distance car l’ionosphère réfléchit très bien ces ondes. Mais attention, elles sont sujettes à de nombreuses interférences comme les éruptions solaires, le temps, les aurores boréales et surtout les appareils électroniques situés à proximité des émetteurs. Il est aussi à noter que les radios CB utilisent des fréquences situées aux alentours de 27 MHz. La plage VHF est très connue pour être utilisée par la radio FM qui se situe entre 88 et 108 MHz. L’avantage de ces fréquences est qu’elles permettent une bande passante plus grande, ce qui procure une qualité d’écoute plus grande que les ondes AM.

On peut dire que la longueur d’onde est la longueur de l’enveloppe contenant les informations.

La bande UHF, quant à elle, permet de diffuser le signal de transmission des chaînes de télévision par le mode hertzien dans les plus petites fréquences. Les GSM utilisent aussi cette bande, principalement sur les fréquences 900 MHz et 1 800 MHz. On peut aussi trouver les fréquences 850 MHz ou 1 900 MHz aux USA et 400 et 450 MHz dans les pays scandinaves. Enfin,

les fréquences aux alentours de 2,4 GHz sont très importantes, car elles hébergent l’utilisation de nos appareils micro-ondes ainsi que les récentes technologies sans fil informatiques Wi-Fi et Bluetooth. A ce propos, le futur standard Wireless USB agira sur la bande SHF et plus précisément, entre 3,1 et 10,6 GHz. On retrouve aussi le standard Wi-Fi 802.a sur 5 GHz qui n’a pas marché, la fréquence 2,4 GHz permettant une distance de propagation plus grande. Dans les plus hautes fréquences, avec la bande EHF, les applications sont surtout issues du domaine de la radioastronomie : ces ondes sont capables de transpercer l’atmosphère, ce qui permet d’accéder aux objets en dehors de notre Terre. Les satellites diffusent aussi sur ces gammes de fréquences.

Point commun de ces trois appareils : ils génèrent tous des ondes électromagnétiques aux alentours de la fréquence 2,4 GHz. Parfois, ils ne font pas bon ménage…

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Comprendre ONDES d’un scan étendu, il est possible de créer des problèmes aux adaptateurs Bluetooth, au point de rendre une souris équipée de ce moyen de communication complètement muette ! De même, nous avons vu que les appareils électroménagers micro-ondes fonctionnent aussi sur la même fréquence. Quand ceux-ci sont mal isolés, le fonctionnement de l’appareil peut interférer dans les communications Wi-Fi. Certains ne peuvent plus regarder la TV sur leur Freebox HD lorsqu’ils font réchauffer leur repas. En ce qui concerne la puissance d’émission, on peut la mesurer en mW ou dBm. Encore une fois, la législation est draconienne et suivie par l’unanimité des constructeurs : pour un matériel Wi-Fi, on aura une puissance d’environ 30 mW, alors que les équipements

Bluetooth disposent de trois catégories : 100 mW pour la classe 1, 2,5 mW pour la classe 2 et 1 mW pour la classe 3. Certains appareils permettent de modifier la puissance d’émission, comme un routeur Linksys modifié avec un firmware open source. Néanmoins, on ne gagnera pas énormément de portée car les composants électroniques sont difficilement overclockables, ce qui génère des interférences électriques lors de l’émission du signal.

OPTIMISATION DE LA TRANSMISSION Le fléau de la communication sans fil, en dehors de la sécurité qui est un autre débat, est sans nul doute la vitesse de transmission ainsi que la portée maximale. Pour bien faire, il est nécessaire de réunir les conditions

Un pigtail est un câble de raccordement entre l’antenne et l’appareil de communication. Il génère une perte de puissance de par sa longueur et sa qualité de fabrication.

LES APPLICATIONS INFORMATIQUES Mais revenons sur Terre et intéressons-nous plus particulièrement aux applications du domaine informatique et notamment, les connexions sans fil. Les fréquences autour de la bande 2,4 GHz ont été choisies car elles disposent d’un très bon rapport bande passante/distance de transmission. Les channels en Wi-Fi correspondent en fait à différentes fréquences, ce qui permet d’éviter les interférences lorsque l’environnement est saturé d’éléments Wi-Fi. Ces canaux sont au nombre de 8 (1 à 14), mais ne sont pas tous utilisables suivant les pays. En France par exemple, la réglementation impose de ne se servir que des canaux de 10 à 13. Cela peut poser de gros problèmes dans les grandes agglomérations, car il arrive parfois que le réseau Wi-Fi marche mal car tous les points d’accès sont situés sur la même fréquence. Néanmoins, les constructeurs ne laissent plus désormais choisir les canaux aux utilisateurs. Chaque dispositif trouvera ainsi la fréquence la moins utilisée en fonction de son environnement. Pour la technologie Bluetooth, c’est plus simple et transparent pour l’utilisateur : la bande passante globale est de 83,5 MHz et s’étend de 2,4 à 2,4385 GHz, celle-ci étant divisée en 79 canaux de 1 MHz. On peut donc voir que le Bluetooth et le Wi-Fi peuvent causer très peu d’interférences, bien qu’ils soient proches au niveau des fréquences mais attention : en utilisant un adaptateur Wi-Fi de manière peu conventionnelle lors par exemple

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Les éclairs provoquent d’extraordinaires rayonnements électromagnétiques. Ils peuvent endommager les appareils électroniques même si ceux-ci ne sont pas frappés directement par la foudre.


Netgear propose une gamme d’antennes procurant des gains de 5 à 14 dBi.

appareil micro-ondes ménager : celui-ci ne cuit pas les plats mais agite les molécules d’eau, ce qui a pour conséquence de réchauffer les aliments. Ces ondes en ressortent dégradées, par plusieurs phénomènes de réflexion, réfraction et diffusion. Dans le cas de notre appareil, les ondes ne nous intéressent pas, mais pour le Wi-Fi, cellesci transportent notre information. Il est donc nécessaire de ne pas placer d’élément contenant beaucoup de liquide entre un émetteur et un récepteur comme de la végétation ou un aquarium pour avoir une connexion optimale.

idéales afin d’avoir la meilleure connexion possible. La principale cause d’interférences pour les ondes électromagnétiques est l’eau. La plage de fréquences des micro-ondes est très fortement sensible à tout élément liquide, que ce soit la pluie ou une réunion d’êtres humains. Eh oui, notre corps est principalement composé d’eau ! Pour comprendre ce phénomène, il suffit de voir fonctionner notre

Pour contrer ce problème d’interférences, il est possible d’ajouter une antenne permettant d’augmenter la puissance du signal. Il en existe de nombreux types : antennes unidirectionnelles, paraboliques, multidirectionnelles, avec un gain mesuré en dBi. Pour son installation, une chose importante à savoir est de minimiser au maximum le lien entre l’antenne et le récepteur. En effet, ce cordon, souvent appelé pigtail, sera responsable d’une perte de la puissance. Il est donc préférable de rallonger la distance d’un émetteur ou récepteur à l’aide d’un cordon USB ou Ethernet après le module, plutôt qu’entre l’antenne et le module. Enfin, pour terminer, on peut évoquer une question taboue sur l’utilisation de ces ondes électromagnétiques : quel est véritablement l’impact de son utilisation sur notre santé ? On peut s’imaginer qu’un très fort lobby existe au niveau des constructeurs et notamment, au niveau des opérateurs de téléphonie portable. Ces technologies étant omniprésentes et surtout nouvelles, il est difficile de trancher la question. En sachant que les micro-ondes font vibrer les molécules d’eau et que l’homme en est principalement composé, ne risque-t-on pas de graves problèmes pour notre santé ? Les études se contredisant, il est intéressant de

comparer les différentes technologies en termes de puissance d’émission : un téléphone portable émet une puissance de 1 W alors que les équipements WiFi seulement 30 mW, soit trente fois moins. Mais un appel dure très peu de temps, alors qu’un point d’accès rayonne en permanence. Une précaution à prendre, en attendant des résultats fiables et précis, est sans doute de s’éloigner un maximum des appareils générateurs de micro-ondes. En sachant que la puissance du signal est très fortement atténuée en éloignant un appareil de quelques centimètres, on sera sûr de ne pas se prendre des rayonnements importants. Vive donc le kit mains libres, mais certainement pas l’oreillette Bluetooth collée dans l’oreille près du cerveau en permanence ! Les pouvoirs publics, sensibles à ce sujet, viennent de mettre en place la carte de France détaillée de tous les gros diffuseurs d’ondes électromagnétiques, ce qui permet de se faire une idée des rayonnements qui nous entourent. Néanmoins, la vigilance est de mise, les constructeurs et autres fournisseurs d’accès ne sont pas près de lâcher ces technologies qui leur rapportent de nombreux profits.

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Comparatif DIFFUSION AUDIO

DIFFUSEURS SANS FIL : AUDIO profitez de vos musiques et des web radios partout chez vous Par : Eduardo De Barros

Je dispose d’une large bibliothèque musicale, comment puisje en profiter n’importe où chez moi ? Comment en jouir sur mon home cinéma ou ma chaîne hi-fi ? Y a-t-il une solution économique pour écouter les musiques de mon PC ou des Web radios dans ma cuisine ou ma salle de bains ? Autant de questions auxquelles nous avons tâché de répondre dans cet article en vous proposant une sélection de produits qui couvriront tous vos besoins. <114>

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Pinnacle

Logitech

Terratec

SOUNDBRIDGE HOME MUSIC

WIRELESS DJ MUSIC SYSTEM

NOXON 2 AUDIO

Logitech

Sonos

Scott

SQUEEZE BOX

CONTROLER 100 + ZONEPLAYER 80

RX I300 WL

Terratec

Philips

Pinnacle

NOXON IRADIO

WAS 7000

SOUNDBRIDGE RADIO

omment faire pour écouter la musique stockée sur votre PC n’importe où chez vous ? Un PC placé dans chaque pièce pourrait naturellement remplir ce genre de besoin mais tout le monde n’en a pas les moyens. Pour certains, l’aspect esthétique peut entrer en compte et il faudra bien souvent ajouter un écran encombrant à chaque machine. La meilleure alternative vient alors des diffuseurs audio autonomes. Leur usage premier est de vous permettre d’écouter le contenu audio de votre PC de n’importe quel endroit de votre domicile mais certains produits peuvent également répartir le flux audio dans plusieurs pièces simultanément. Ils sont aussi capables de recevoir les milliers de Web radios d’Internet sans avoir besoin de laisser un PC allumé grâce à leur interface réseau. Tous sont en effet équipés du WiFi, ce qui vous permet de les placer à une distance confortable de la source audio et au cas où vous n’auriez pas ce type d’équipements, certaines stations offrent une connexion par câble Ethernet. Une fois les diffuseurs connectés et paramétrés, l’accès à votre bibliothèque musicale ainsi qu’aux milliers de Web radios d’Internet se fait très facilement. Une telle profusion de radios peut d’ailleurs susci-

C

“ Une foule de petites radios FM locales sont disponibles en web radios, du canton voisin aux pays plus éloignés. “

Le site de Shoutcast est l’un des fournisseurs de Web radios les plus connus en Europe.

Une solution plus économique ? Autre moyen de transmission audio d’un bout à l’autre de la maison, le transmetteur audio numérique sans fil, c’est-à-dire un ensemble d’une clé USB et d’un récepteur. L’idée consiste à traiter la clé USB comme une sortie audio, par laquelle tous les sons seront envoyés au transmetteur via des canaux 2,4 GHz. Le récepteur, qui dispose seulement d’une sortie miniJack, se connecte ensuite à vos équipements audio pour y retransmettre les sons. L’avantage, ici, est le prix puisqu’une telle solution coûte environ 80 euros (One For All SV 1740) contre minimum 120 euros dans notre sélection de produits, mais l’inconvénient est qu’il n’y a aucun contrôle sur la lecture en cours.

ter des questions quant au tri et au choix de celles-ci. Pas de problème ici, car nos stations sont capables de les trier avec divers filtres comme le genre musical ou la situation géographique. Et si la gigantesque liste de Web radios disponibles abrite quantité de petites stations locales, libres de droits ou faites à la maison, elle contient aussi la très grande majorité des stations disponibles sur la bande FM et AM ! Terminé donc les problèmes de couverture géographique.

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Comparatif DIFFUSION AUDIO Le monde hi-fi, d’autres alternatives ?

Encore peu présents en Europe, les amplificateurs munis d’une connectique Ethernet tendent à se multiplier. Les Yamaha DSP-N600 et Denon AVR-4306, par exemple, se servent de cette connectique pour accéder aux Web radios ainsi qu’aux contenus PC. Malheureusement, ces dispositifs sont très coûteux (de 3 000 à 8 000 euros), et supportent peu de formats de fichiers audio. Mais l’idée peut être à retenir si vous envisagez un changement d’amplificateur. Autre moyen de diffusion audio, et vidéo pour le coup, Sharp lance un lecteur de contenus PC via le courant porteur en ligne (HN-VA40S et HN-VA10S), il sera disponible pour environ 200 euros. Enfin, quelques microchaînes commencent à émerger avec un port Ethernet et plus souvent, avec un port USB sur lequel viendront se connecter des périphériques de stockage (clés USB, disques durs), c’est le cas de la CS706 de Thomson par exemple.

tions ne sont pas capables d’y accéder. Dernière solution, l’utilisation de logiciels fournis ou non comme SlimServer, iTunes, TwonkyVision qui sont tout aussi simples à paramétrer. A partir de ces logiciels clients, votre station accédera facilement aux musiques de votre PC, mais pensez qu’elle sera toujours restreinte par les formats qu’elle supporte en lecture, un point à vérifier avant l’achat si vous utilisez un codec audio moins répandu que le MP3, par exemple. Autre limitation, les fichiers musicaux comportant des DRM. En effet, ils ne sont pas toujours supportés et si vous avez des musiques avec DRM achetées sur iTunes, sachez qu’aucune station Web radio ne pourra les lire, Apple limitant leur lecture aux appareils siglés iPod. En ce qui concerne la connectique, tous les appareils de notre sélection comportent au moins une sortie stéréo miniJack destinée à accueillir un kit d’enceintes ou un casque. Certains proposent en plus une double sortie RCA, d’autres intègrent une sortie numérique optique et une coaxiale, tout est donc réuni pour les connecter également à n’importe quel élément hi-fi.

“ La présence d’un égaliseur ou d’un écran de veille participe au charme de certaines stations. “ Il y a une condition à l’accès de vos musiques PC et celle-ci est logicielle. Sous Windows Vista, les choses sont simples : une fois votre poste connecté à votre réseau local, Windows Media Player vous informe qu’il a détecté le produit puis vous demande si vous souhaitez partager votre bibliothèque avec la station. Il suffit d’accepter et d’indiquer les La présence de connectiques numériques est avantageuse pour qui souhaite brancher un amplificateur à sa station. La page Communauté du site de la Squeezebox de Logitech est très fournie en plugins et autres.

dossiers où se situent vos musiques dans votre PC. Si vous n’êtes pas sous Vista ou que vous n’aimez pas Windows Media Player, un partage simple de vos dossiers de musiques peut suffire, mais toutes les sta-

Paramétrage logiciel, support de codecs, connectique, télécommande, autant de points importants qu’il faut regarder avec attention afin de choisir le produit qui vous convient. Deux grandes catégories se dégagent de notre sélection, la première est équipée d’enceintes, l’autre non. Si la seconde vous permet de vous passer de haut-parleurs pour profiter de vos musiques dans une petite pièce, vous serez sûrement excédé par leur médiocre qualité. Envisager l’achat d’une station sans enceintes et y connecter un petit kit de bonne facture peut d’ailleurs être une solution plus économique.

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Les Web radios, aussi sur la TV

Quelques-unes des stations proposées ici regorgent de fonctionnalités supplémentaires comme des égalisateurs de son ou des écrans de veille. Ces fonctions rendent l’utilisation de tous les jours plus agréable, mais celle qui nous a le plus séduit est certainement la possibilité de diffuser un contenu dans plusieurs pièces en même temps. Cette fonction, qui nécessite bien sûr d’acheter plusieurs satellites, est disponible sur le kit Sonos, la Squeezebox de Logitech ou encore le pack WACS 7000 de Philips.

Si vous avez une connexion Internet, il est très probable que vous disposiez d’un boîtier de réception TV comme la Freebox ou autres. Sachez qu’avec certains d’entre eux, et à condition que vous disposiez d’un débit suffisant, vous pouvez profiter des Web radios souvent regroupées sur une des chaînes proposées. Bien souvent, vous pouvez aussi installer des logiciels permettant de lire sur votre téléviseur des morceaux situés sur les machines de votre réseau.

Pinnacle SoundBridge Home Music Formats audio supportés : WMA, AAC, MP3, WAV, AIFF Enceintes : non Télécommande : oui

Réseau : Wi-Fi 802.11b/g Sorties\entrées audio : miniJack\non Prix : 120 euros

De tous les produits de ce comparatif, c’est le moins cher. Très simpliste, il se contente d’un écran deux lignes, d’une télécommande, d’une sortie casque et d’une sortie line out (toutes deux en miniJack). Seule extension, un lecteur de SD/MMC est logé dans la face arrière de l’appareil. Discrètes, les informations sont affichées en vert sur fond noir mais restent très lisibles. La configuration du réseau est simple mais il en est autrement pour le Wi-Fi. En effet, plus votre mot de passe est complexe, plus la recherche dans la liste de caractères sera fastidieuse. Une fois paramétré, on s’attend à une navigation aisée dans les menus. Malheureusement, l’écran trop peu large nécessite de faire défiler le texte des menus pour les rendre compréhensibles. Trois menus sont présents, celui de lecture des Web radios, de lecture des contenus du PC et celui de gestion des paramètres. Ce dernier est d’ailleurs pauvre avec à peine quelques options comme la luminosité ou la gestion de l’affichage en lecture. Voyons le menu de lecture, en commençant par celui des Web radios. Il affiche directement une liste qui regroupe les radios françaises les plus écoutées, puis il permet de se diriger vers le mode Recherche. Ce mode permet l’utilisation de filtres : nom, localisation et genre pour trouver une radio. Pour éviter de refaire vos recherches à plusieurs reprises, vous pourrez ajouter vos radios dans une liste de favoris, accessible via un bouton. Dernier détail sur le menu des Web radios, sachez que lorsque vous rallumerez l’appareil, il lancera automatiquement la lecture de la dernière en cours, à l’image d’une vraie radio. Passons au menu de lecture des contenus du PC. Avant de pouvoir y accéder, il convient de partager ses musiques et là, plusieurs solutions sont possibles. Le choix est large, entre Windows Media Player, Windows Media Codec, SlimServer, iTunes ou encore par partage simple d’un dossier. Ensuite, la recherche de musiques se fera en parcourant vos dossiers ou en filtrant par compositeur, titre, album ou mot-clé. On regrette que cette recherche nécessite d’entrer les caractères manuellement, rendant l’opération complexe. Le Pinnacle SoundBridge Home Music, aussi basique soit-il, joue bien son rôle de lecteur de Web radios et de contenus PC. La taille de son écran en fait un produit que l’on déconseillera à ceux qui disposent d’une grande bibliothèque musicale. En revanche, on ne peut que le conseiller à tous ceux qui souhaitent une petite Web radio d’appoint. Elle leur conviendra parfaitement, connectée à deux petites enceintes et placée n’importe où dans la maison.

prix

lecteur SD/MMC

dimensions

sélection de caractères trop complexe

écran

peu de sorties audio

pas de bouton Mute

Logitech Wireless DJ Music System Formats audio supportés : MP3, WMA Enceintes : non Télécommande : oui

Réseau : hôte sur USB Sorties\entrées audio : 2 x RCA, miniJack\non Prix : 200 euros

Logitech nous propose un concept de lecteur de Web radios et de contenus PC quelque peu différent, en effet, il est en forme de télécommande. Pour sa connexion, un câble relié à un émetteur 2,4 GHz doit être branché au PC et dans la pièce où vous souhaitez écouter la musique, le socle de la télécommande auquel vous brancherez vos enceintes via deux RCA ou une prise miniJack. Il ne reste plus qu’à installer le logiciel Streampoint de Logitech qui intègre drivers et outils de paramétrage. Une fois installé, il suffit de lui indiquer où sont vos musiques et si vous autorisez les logiciels comme Windows Media Player, iTunes ou autres, à partager leur bibliothèque avec la télécommande. Longue et fine, la télécommande est munie de trois boutons de contrôle de la lecture (Lecture/Pause, Piste précédente, Piste suivante), de cinq boutons de gestion des menus et des playlists, d’une roulette de navigation ainsi que de trois boutons pour le volume. Son écran, même si de petites dimensions, est largement suffisant pour afficher les menus ainsi que des informations de coin d’écran comme l’état de la batterie ou la réception sans fil. L’affichage est agréable (bleu foncé sur noir) et le menu principal permet d’accéder aux Web radios, aux contenus du PC, à la playlist en cours et aux paramètres. Si le contrôle des contenus PC est aisé, il n’en est pas de même pour les Web radios. Par défaut, la télécommande n’en contient d’ailleurs aucune, pour les ajouter, il est nécessaire de se rendre sur le site de Logitech pour y télécharger des listes ou de les ajouter soi-même via le logiciel de la télécommande. On notera que la télécommande dispose d’un mode de commande PC (uniquement des logiciels de lecture), en revanche, il est dommage que l’accès aux Web radios nous oblige à disposer d’un PC allumé. Enfin, fait étrange, lorsque la télécommande est posée sur son socle, il est impossible d’en faire usage, c’est bien dommage.

look ?

concept de télécommande

liste de codecs supportés

facilité d’usage

pas de Web radios par défaut

PC allumé obligatoire pour les Web radios

Hardware magazine août/septembre 07

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Comparatif DIFFUSION AUDIO Terratec Noxon 2 Audio Formats audio supportés : MP3, WMA-9, Ogg Vorbis, WAV Réseau : Wi-Fi 802.11b/g, Ethernet Enceintes : non Sorties\entrées audio : 2 x RCA, miniJack\non Télécommande : oui Prix : 200 euros Le design Apple aura fait des émules partout, même Terratec, avec ce Noxon 2 Audio semble s’en être inspiré. Looké comme un Mac Mini, il est muni d’un écran quatre lignes à l’affichage jaune sur fond bleu ainsi que de quelques boutons de contrôle de la lecture et des menus. Sur le côté, sont situés un cache qui abrite un port USB très pratique et la sortie casque miniJack. La face arrière, quant à elle, compte une sortie double RCA, une sortie optique et un port Ethernet. Le menu est dynamique : il affiche dans le menu principal le nom des machines du réseau qui sont paramétrées pour partager leurs musiques avec le Noxon 2 Audio. Comme pour les autres appareils, cela se fait très simplement en partageant un dossier ou en paramétrant un logiciel comme Windows Media Player, Twonky Music ou encore EyeConnect. Le partage réalisé, la navigation se fait simplement via des filtres, on aurait aimé trouver, en plus de cela, une fonction de recherche. Aléatoirement, la vitesse de réaction des menus est ou surprenante de rapidité ou totalement à la traîne, mettant parfois la confusion dans la navigation. Le menu des Web radios, quant à lui, classe en fonction du genre, du pays, des nouvelles stations et des stations populaires. Autre menu présent à l’écran d’accueil, celui de gestion des favoris regroupe radios et morceaux que vous y aurez ajoutés d’une pression de bouton. Pas trop cher, le Noxon 2 Audio est un bon produit, qui n’en fait cependant pas beaucoup plus que le Pinnacle Home Music.

port USB

boutons sur l’appareil

lenteur d’exécution

Logitech Squeezebox (Wireless Digital Music Player) Formats audio supportés : MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMA Lossless, WAV Enceintes : non Télécommande : oui

Réseau : Wi-Fi 802.11b/g, Ethernet Sorties\entrées audio : miniJack, 2 x RCA, optique, coaxiale\non Prix : 300 euros

La Squeezebox, en plus de lire Web radios et contenus audio situés sur votre PC, permet d’installer des plugins et exploite un convertisseur 24 bits, ce qui en fait un lecteur idéal pour la connexion avec un ensemble hi-fi. Que votre réseau soit câblé ou sans fil, son paramétrage est d’une simplicité enfantine. Tout se règle avec une télécommande et via un très bel afficheur LCD (malheureusement, mal dissimulé). Une fois le réseau paramétré, il vous suffit de connecter une de ses quatre sorties audio (miniJack, RCA, optique, coaxiale) à votre ampli, chaîne ou kit d’enceintes et de profiter des milliers de Web radios disponibles. Le menu, simple au possible, est divisé en deux parties. La première, celle dédiée aux Web radios comporte l’accès aux listes de plusieurs sites (RadioTime, Live365, Radioio, Shoutcast) ainsi qu’à des services de musique à la demande. Chaque liste de Web radios propose les possibilités de classement qui existent sur leur site respectif. On trouve donc des classements selon le genre mais aussi la localisation géographique, par exemple. Pour les services de musique à la demande, le seul disponible en Europe, Live Music Archive, ne liste que des artistes peu connus et ne propose aucun classement. Autre service disponible : MP3tunes Music Locker. Pour 30 euros par an, vous pouvez envoyer vos MP3 sur les serveurs de ce site, sans limite de stockage, de bande passante ou d’accès (!), puis les lire avec la Squeezebox. Enfin, pour finir avec ce menu, vous avez accès aux contenus de podcasts ainsi qu’à la lecture de flux RSS. La deuxième partie du menu, Squeezebox, permet l’accès aux contenus audio de votre PC et d’iTunes via un logiciel auquel il suffit d’indiquer les dossiers où sont situés vos morceaux. Dans le menu Squeezebox, pour trouver un album, vous pouvez : parcourir les dossiers, accéder au tri selon le genre, l’artiste, etc. ou encore faire une recherche en entrant des lettres via la télécommande. En plus de cela, vous pouvez paramétrer la lecture aléatoire avec plusieurs critères, gérer vos favoris ainsi que vos listes de lecture et les plugins. Enfin, les divers réglages disponibles concernent le choix des écrans de veille, du format d’affichage, du réveil (sur sept jours) et des transitions. Beaucoup de fonctions de la Squeezebox nous ont plu, mais c’est la communauté qui existe sur le site de SlimDevices autour de cet objet qui nous a le plus surpris. L’onglet Communauté y abrite en effet une véritable bibliothèque d’informations, un wiki, des ressources et surtout : des plugins et des mods en quantité !

facilité d’usage

fonctionnalités

contrôle par PSP ou téléphone portable

qualité sonore DAC 24 bits

codecs supportés prix

choix de radios

revêtement salissant

RSS

communauté

look ?

pas de bouton Mute sur la télécommande

Sonos Controler 100 + ZonePlayer 80 Formats audio supportés : MP3, WMA, AAC, Ogg Vorbis, Sorties/entrées audio : miniJack, 2 x RCA, optique, Audible, Apple Lossless, FLAC, WAV, AIFF coaxiale\2 x RCA Enceintes : non Prix : 399 + 349 euros Télécommande : oui Faisant presque figure d’objet de luxe aux côtés des autres produits de notre sélection, cette solution de chez Sonos est la Réseau : Wi-Fi 802.11b/g, Ethernet plus coûteuse de toutes. Mais c’est aussi la solution la plus intéressante si vous comptez sonoriser de nombreuses pièces. En effet, grâce au Controler 100, vous allez pouvoir contrôler jusqu'à 32 ZonePlayer, chacun disposé dans une pièce de la maison. Cela va vous permettre d’écouter au choix : ou la même musique partout ou une musique différente dans chaque pièce. Où que vous soyez dans la maison, la portée du Controler 100 est suffisante pour commander les ZonePlayer disséminés. Pour contrôler toutes ces possibilités, on utilise un écran 3,5 pouces couleur associé à un menu ultraréactif dans lequel on navigue avec une molette type iPod. Les menus sont beaux et faciles à prendre en main. On retrouve dans le Controler 100 la gestion des favoris, des mises à jour des Web radios, etc. De base, ce sont 300 Web radios qui sont disponibles et comme pour toutes les autres stations de notre sélection, la musique de vos PC est accessible par partage de données. Lorsque vous écoutez un album ou un morceau, si la pochette est disponible dans le dossier de l’album, alors vous la verrez s’afficher à côté des informations de lecture. Détail notable, si la télécommande est sans fil, au moins un ZonePlayer nécessite d’être branché à un câble réseau, les autres s’alimenteront du signal Wi-Fi qu’il leur emmétra.

look

écran

prix

manque la possibilité de transformer le Controler 100 en baladeur

<118>

fonctionnalités

menus

Hardware magazine août/septembre 07

liste de formats supportés


Scott Rx i300 WL Formats audio supportés : MP3, WMA Enceintes : oui Télécommande : non

Réseau : Wi-Fi 802.11b/g Sorties\entrées audio : miniJack\non Prix : 175 euros

Petite radio au look sympathique, ce modèle n’aura pas été des plus simple à installer. En effet, la clé réseau nécessite d’être entrée manuellement, comme avec le Pinnacle Home Music, via une liste de caractères, l’appareil étant dénué de télécommande. Une fois le réseau paramétré, il a dû s’y reprendre à plusieurs fois avant de bien vouloir se connecter à notre réseau sans fil. Une fois connecté, la prise en main des menus se fait aisément et on comprend vite l’utilité de chacun des (minuscules) boutons présents sur la façade de l’appareil. Deux molettes sont aussi présentes, la première permet de gérer le volume, la seconde de naviguer dans les menus et de valider en la pressant. Le menu, bleu clair sur bleu foncé est beau et l’écran est suffisamment grand pour que la navigation soit agréable. Séparé en trois parties : stations, configurer et lecteur média, il fait preuve de lenteur dès qu’il s’agit de charger une liste de Web radios mais se rattrape avec un accès vif aux fichiers situés sur le PC. Parmi les autres bons points de cette petite radio, on citera la reprise de lecture du contenu en cours lors de l’arrêt de l’appareil, ainsi que la présence d’un réveil. Au final, Scott nous présente un produit un peu léger, bien qu’il soit capable d’accéder aux contenus partagés sur le PC, de la même manière que les autres appareils, ainsi qu’à une bonne liste de Web radios. Il n’est compatible qu’avec peu de formats et ne propose aucune fonctionnalité de plus.

menu convivial

prix

pas d’Ethernet

pas de télécommande

peu de codecs supportés

lenteur

qualité sonore

Terratec Noxon iRadio Formats audio supportés : MP3, WMA-9, Ogg Vorbis, WAV Réseau : Wi-Fi 802.11b/g, Ethernet Enceintes : oui Sorties\entrées audio : miniJack x 3\non Télécommande : oui Prix : 190 euros Il n’y a que très peu de différence entre le Noxon iRadio et le Noxon 2 Audio et pour cause : l’écran, les menus, l’électronique, la télécommande sont les mêmes ! Dans les menus, la seule différence notable est la lecture de podcasts et la présence d’une minuterie d’extinction. Mais c’est surtout au niveau du concept de l’objet que la différence se fait, en effet le Noxon iRadio est destiné à être positionné n’importe où dans la maison, comme une petite radio indépendante. Il est d’ailleurs équipé d’une ridicule petite enceinte dont la qualité est comparable avec la finition de l’appareil. Malgré cela, ce petit poste compte quelques bonnes idées : en façade, on trouve six touches destinées à la présélection des radios favorites, ainsi que la prise casque.

port USB

boutons et présélections sur l’appareil

lenteur d’exécution

finition

qualité sonore

Philips WAS 7000 Formats audio supportés : FM/AM, MP3, PCM, WMA Enceintes : oui Télécommande : oui

Réseau : Wi-Fi 802.11b/g, Ethernet Sorties\entrées audio : miniJack\2 x RCA Prix : 300 euros

Véritable poste de radio évolué, le WAS 7000 est à la base un satellite fourni avec le kit WACS 7000 de Philips. Un ensemble qui inclut une centrale audio avec disque dur et qui peut streamer un son sur quatre satellites WAS 7000 en même temps. Ce kit étant facturé près de 1 000 euros, nous avons décidé de l’écarter et de nous concentrer sur ce satellite puisqu’il est capable, même seul, de fonctions qui entrent dans le cadre de ce dossier. Plutôt massive (4 kg) et équipée d’un ampli, de deux enceintes ainsi que d’un minicaisson de basses produisant au total 20 W RMS, cette station semble destinée aux mélomanes. Pourtant, la qualité sonore produite ne déchaîne pas les foules et le caisson de basses est très discret. En revanche, cette station compte nombre de points intéressants : radio AM/FM, port USB, double entrée RCA auxiliaire, réveil, équaliseurs. En revanche, elle fait l’impasse sur les Web radios, dommage, surtout à ce niveau de prix. Voilà pour la technique, mais qu’en est-il de la navigation ? Le menu, blanc sur fond bleu, est agréable à lire, précis et facile à prendre en main. La navigation se fait aisément à travers les différents modes et dossiers mais on regrette que les temps d’attente entre chaque menu soient si longs. Pour le partage de musiques, comme pour les autres appareils, il n’y a pas de paramétrage nécessaire, excepté celui du partage de la bibliothèque Media Player ou d’un dossier de votre PC. On note la présence d’un port USB, disposé sur le dessus de l’appareil. Il permet de lire le contenu d’un disque externe ou d’une clé. Très pratique donc, mais il faudra se souvenir que la lecture est limitée aux formats MP3, WMA et PCM. Quelques autres fonctionnalités comme la radio FM rendent cette station intéressante, même si elle est loin de remplacer les Web radios, qui offrent un plus large choix musical. Enfin, on regrette que la télécommande fournie, même si très pratique, fasse tache en termes de design à côté de la station.

port USB

boutons sur l’appareil

lenteur entre les menus

enceintes ?

radio FM

look ?

réveil

pas de Web radios

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Comparatif CARTES TUNER Pinnacle Soundbridge Radio Formats audio supportés : WMA, AAC, MP3, WAV, AIFF Enceintes : oui Télécommande : oui

Réseau : Wi-Fi 802.11b/g (WEP seulement) Sorties\entrées audio : miniJack/non Prix : 360 euros

Comme le WAS 7000 de Philips, le Pinnacle Soundbridge Radio intègre une radio FM/AM ainsi que des enceintes, au nombre de deux et un caisson de basses, elles sont alimentées par des amplificateurs qui totalisent une puissance annoncée de 50 W RMS. Au vu des performances sonores et musicales de l’ensemble, on ne peut que mettre ce chiffre en doute. Toutefois, elle reste la plus puissante des stations avec enceintes de ce test, ce qui, avouons-le, n’est pas difficile. Le look de l’appareil, quant à lui, est sobre et soigné, malheureusement seuls une pauvre sortie casque et un lecteur de cartes SD/MMC sont présents, c’est très dommage pour un objet si cher. On retrouve sur le dessus une molette de volume, plusieurs boutons divers et de présélection de radios ainsi qu’un bouton de contrôle du réveil. Dommage que l’on ne puisse pas totalement commander l’appareil avec ces seuls boutons. La télécommande, petite et ergonomique, dispose de boutons bien placés et permet une prise en main des menus aisée. Une fois l’appareil en route, la configuration du réseau sans fil nécessitera que vous ayez paramétré votre cryptage réseau en WEP. En effet, le Soundbridge Radio est le seul de ce dossier à ne pas gérer les clés WPA/WPA2. L’écran à affichage vert foncé sur fond noir est suffisamment grand pour permettre une navigation aisée. Le menu est facile à prendre en main et se subdivise en plusieurs sous-parties incluant radios FM, radios Internet, contenus PC, favoris et réglages. Le partage musical se fait par partage simple ou autorisation de partage dans un logiciel (iTunes, Windows Media Player, etc.) comme avec toutes les autres stations. Le menu Web radios, quant à lui, permet de faire une recherche en fonction du genre, de l’emplacement géographique, du nom ou de la langue mais notez qu’il y a peu de radios par défaut, seulement deux pour la France par exemple.

lecteur SD/MMC

prix

manque de connectiques

pas de Mute

Choix de la

Rédaction in des tests, c’est l’heure du choix de la rédaction et quitte à choisir, autant sélectionner le meilleur produit. Mais dans ce cas, opter pour l’ensemble Sonos serait un peu facile, le prix de ce produit le plaçant légèrement hors concours. Malgré cela, rappelons quand même que si vous désirez vraiment sonoriser de nombreuses pièces, c’est la meilleure solution de ce dossier. Mais

F

venons-en aux produits plus abordables. Si vous raffolez de Web radios et que vous voulez pouvoir zapper quasi instantanément d’une station chinoise à une station portugaise, c’est vers la Logitech Squeezebox qu’il faut vous orienter. C’est en effet elle qui offre le plus grand choix en proposant les bibliothèques de Web radios de nombreux sites partenaires. Elle permet surtout une recherche très facile dans

Marque

Modèle

Télécom.

Enceintes

Pinnacle

Home Music

Oui

Non

Web radios Oui

Logitech

Oui

Non

Oui

Terratec

Wireless DJ Music System Noxon 2 audio

Non mais SD/MMC Non

Oui

Non

Oui

Oui

Logitech

Squeezebox

Oui

Non

Oui

Non

Sonos

Controller + ZonePlayer 80

Oui

Non

Oui

Scott Terratec

Rx i300 WL Noxon iRadio

Non Oui

1x5W 1x5W

Philips

WAS 7000

Oui

Pinnacle

Soundbridge Radio Oui

<120>

Entree

Sorties USB MiniJack

Entree audio Non

2xRCA, MiniJack 2xRCA, Minijack MiniJack, 2xRCA, Optique et Coax

Non

Non

MiniJack, 2xRCA, Optique et Coax

Oui, 2xRCA

Oui Oui

Non Non

Non Non

2x10W

Non

Oui

MiniJack MiniJack, line out, speakers out MiniJack

20W+30W

Oui

Non

MiniJack

Hardware magazine août/septembre 07

Non Non

Oui, 2xRCA Non

les dossiers du PC via de nombreux filtres de recherche. Vendue près de 300 euros, elle a l’avantage d’avoir une communauté derrière elle qui lui développe des plugins et autres améliorations. Beaucoup plus simpliste, la station Pinnacle Home Music recueille aussi nos suffrages. Abordable, elle joue bien son rôle de lecteur de contenus PC et Web radios et sera largement suffisante dans de nombreux cas.

Formats Aux WMA, AAC, MP3, WAV, AIFF WMA, MP3, AAC MP3, WMA-9, Ogg-Vorbis, WAV MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMA Lossless, WAV MP3, WMA, AAC, Ogg Vorbis, Audible, Apple Lossless, Flac, WAV, AIFF MP3, WMA MP3, Ogg Vorbis, AAC+, WAV, WMA-9

Wi-Fi supportés 802.11b/g

Ethernet Prix € Non

120

Non (2.4ghz)

Non

200

802.11b/g

Oui

200

802.11b/g

Oui

300

802.11b/g

Oui

399 + 349

802.11b/g 802.11b/g

Non Oui

175 190

FM/AM, MP3, PCM, WMA WMA, AAC, MP3, WAV, AIFF

802.11b/g

Oui

300

802.11b/g

Non

360


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BOÎTIERS :

les nouveautés de chez A+ Boîtiers

Nanopoint, l’importateur des boîtiers A+, profite de l’été pour ajouter tout un tas de références à son catalogue. Il y en a pour tous les goûts, du petit PCHC à la grande tour mastodonte qu’on a du mal à manoeuvrer dans les couloirs.

A+ GL-3

Fiche Technique Caractérisques

Un PC home cinéma, c’est l’extase : avachi dans son fauteuil, on regarde un DVD, tout en surfant avec sa télécommande, le son à fond pour que le 7.1 couvre le bruit de l’huissier qui frappe à la porte. Eh oui, le matériel home cinéma coûte cher et les boîtiers de PCHC tout particulièrement. A+ a donc pensé à ceux qui ne comptent pas dépenser plus de 300 euros dans un boîtier et ne veulent pas pour autant d’un design qui évoque les séries de science-fiction des années quatre-vingt. our un tarif accessible, le GL-3 offre tout ce qu’on attend d’un boîtier PCHC basique. La façade en aluminium brossé est d’une qualité correcte, suffisante pour permettre une intégration réussie dans un ensemble home cinéma. Les deux trappes, qui masquent l’emplacement 3,5" et les ports d’extension, sont bloquées par des clips en plastique similaires à ceux que l’on trouve sur les boîtiers Silverstone. C’est efficace mais fragile, ce type de clips ayant tendance à s’user ou à se casser assez rapidement. Du côté des lecteurs optiques, on trouve des caches en plastique recouverts d’une fine couche d’aluminium brossé, qui permettent la parfaite intégration des lecteurs dans la façade. Ajoutez à cela un bouton d’allumage illuminé de bleu

P

façade en alu brossé tarif intéressant dans cette catégorie, deux emplacements CD/DVD, format ATX conception peu pratique pas de ventilateurs fournis pieds à coller soi-même pas de vis à démontage facile

et vous obtenez un boîtier que vous n’aurez pas honte de dévoiler à vos invités. Pas de miracles toutefois : pour ce prix, on se passera d’écran VFD, de bouton de réglage de volume ainsi que de télécommande. Vu de dos, le GL-3 révèle ses origines modestes. La carcasse est en acier et l’ouverture se fait en dévissant deux vis normales, vous avez bien lu, de celles qui nécessitent un tournevis pour les détacher. Toujours dans la catégorie « peut mieux faire », les pieds au style hi-fi sont à coller soimême en dessous du boîtier. Finissons de rudoyer le GL-3 en précisant qu’il n’est fourni avec aucun ventilateur, une bien belle astuce pour réduire les coûts. Bien entendu, il ne faut pas monter une configuration

<122>

• Dimensions : 450 x 370 x 140 mm (plus 13 mm si on ajoute les pieds, ce qui est recommandé pour le refroidissement et le look) • Matériaux : structure acier, façade alu • Emplacements 5"1/4 : 2 • Emplacements 3"1/2 : 1 • Format : ATX • Ventilateurs fournis : aucun • Emplacements pour ventilateurs disponibles : 2 x 80 mm + 2 x 120 mm • Connectique : audio + 2 x USB + FireWire en façade • Prix : 69 euros

Hardware magazine août/septembre 07

dedans avant d’avoir ajouté de quoi faire circuler un peu d’air. On dispose au choix de deux emplacements de 80 mm judicieusement situés à hauteur du processeur et de deux emplacements de 120 mm situés de chaque côté du boîtier, à la manière de l’Antec Fusion. L’organisation interne du GL-3 est assez originale, puisque l’alimentation est située à l’avant du boîtier. Un report de câble d’alimentation est donc prévu et l’emplacement de l’alimentation se trouve juste à côté des lecteurs optiques. Elle évacue donc l’air chaud par le côté de la façade s’il s’agit d’une alimentation à ventilateur arrière (80 mm ou 92 mm) ou bien par le dessus du


Derrière un cache en façade, se trouvent les ports d’extension.

boîtier si c’est une alimentation avec un ventilateur de 120 mm. Dans tous les cas, ce système assure un flux d’air minimal au boîtier mais ne permet un refroidissement efficace qu’au prix d’un niveau sonore élevé. Plutôt que de laisser l’alimentation faire tout le travail, on préférera donc disposer un ventilateur de 120 mm en aspiration

Les lecteurs optiques sont installés dans une cage surmontée de tampons qui empêchent la paroi supérieure de résonner.

d’air sur le côté droit du boîtier et un autre en extraction sur le côté gauche. Ainsi, le processeur et la carte graphique seront correctement refroidis et l’alimentation sera moins sollicitée pour le refroidissement. De par sa conception particulière, le GL-3 n’est pas très pratique à utiliser. Ainsi, mon-

A+ Monolith II a façade du Monolith II surprend dès le premier contact. Elle est faite d’un plastique à l’aspect légèrement caoutchouteux, presque soyeux au toucher. C’est original et la combinaison

ter le disque dur nécessite de détacher la paroi inférieure et de retourner le boîtier. Pire, la paroi métallique à laquelle on fixe l’alimentation est inaccessible et nous avons dû nous contenter de poser l’alimentation sans l’attacher. S’il existe un moyen de la visser, nous ne l’avons pas trouvé et l’absence de manuel ne nous a pas aidé…

Fiche Technique Caractérisques

Ne vous fiez pas à son nom, le Monolith II n’est pas le successeur du Monolith. En réalité, les deux boîtiers sortent en même temps et le Monolith II est le plus petit des deux. Voyons un peu ce que nous réserve cette tour refroidie par un ventilateur de 250 mm.

L

Les pieds sont autocollants. Peut mieux faire…

avec une porte qui reçoit l’impression « A+ » est assez réussie. On peut en dire autant de la paroi latérale, avec son sigle A+ sur le ventilateur de 250 mm qui s’éclaire de bleu. L’ensemble est sobre et évoque le monolithe de 2001 : l’odyssée de l’espace, ce qui est sans doute l’effet recherché. Tout comme l’arrivée du monolithe dans le film de Stanley Kubrick coïncide avec la découverte de l’outil par l’homme, l’arrivée du monolithe chez vous va vous obliger à sortir votre tournevis. Décidément, A+ semble avoir abandonné les vis à main, pourtant très pratiques et utilisées par tous les concurrents. Passons et venons-en aux entrailles du boîtier. On n’y trouve que des choses très basiques : la finition est bas de gamme, les disques durs et lecteurs optiques sont fixés avec des vis (pas de rails ni d’attaches rapides), idem pour les cartes d’extension. Rien à voir avec ce que l’extérieur classieux nous laissait espérer.

• Dimensions : 413 (h) x 500 (p) x 185 mm (l) • Matériaux : structure acier, façade plastique • Emplacements 5"1/4 : 4 • Emplacements 3"1/2 : 5 internes + 2 externes • Format : ATX • Ventilateurs fournis : 1 x 250 mm • Emplacements pour ventilateurs disponibles : 2 x 120 mm à l’avant et à l’arrière • Connectique : audio + 2 x USB sur le côté droit de la façade • Prix : 59 euros refroidissement efficace look éclairage désactivable de la façade pas de vis à main finition bas de gamme le ventilateur manque de discrétion

Installation des composants, connexion du ventilateur et mise en route… waouh ! le Monolith II est conçu pour déplacer de l’air. Contrairement au GL-3, dont le 250 mm est discret même à sa vitesse maximale, le Monolith II est audible même au minimum. Le bruit de souffle qu’il produit n’est toute-

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Un gros ventilateur, c’est l’assurance d’un bon refroidissement.

fois pas désagréable car il n’a pas de composante aiguë. Le niveau sonore est donc acceptable, il n’est juste pas silencieux.

Les ports d’extension sont situés à droite de la façade.

Pour ce qui est du refroidissement, par contre, il n’y a rien à redire. Enfin, on appréciera la lumière bleue qui éclaire le «

A+ Monolith e Monolith est un boîtier grande tour, dont le principal signe distinctif est son excroissance latérale qui intègre deux ventilateurs de 250 mm.

Caractérisques

Cette protubérance porte aussi deux boutons et deux molettes qui permettent de gérer le fonctionnement des deux ventilateurs. On peut les arrêter ou bien faire varier leur vitesse de rotation. Les ventilateurs installés semblent similaires à celui du Monolith II, éclairés en bleu et offrant un bon débit au prix d’un fonctionnement qui ne sera pas silencieux. Même réglés au minimum, les deux ventilateurs restent audibles bien qu’ils ne soient pas dérangeants. Au maximum, le bruit n’est pas désagréable et le souffle est impressionnant. L’air projeté à l’arrière du boîtier se sent à plus d’un mètre, même sans ajouter un ventilateur en extraction ! Côté look, le Monolith est comparable au Monolith II, en plus grand. On retrouve la façade douce au toucher, la porte en plastique avec le « A+ » rétroéclairé et la peinture noire mate. Mais la structure du Monolith est plus haut de gamme et mieux finie que celle du Monolith II. Il dispose de pieds pliables, de vis à main pour les deux parois (tout de même !) et surtout l’intérieur est un cran au-dessus. La structure est plus solide, on dispose de rails pour les disques durs comme pour les lecteurs optiques et un clapet permet la

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A+ » en façade et qui peut être allumée ou éteinte à volonté grâce à un bouton situé derrière la porte.

Fiche Technique

Qu’est-ce qui refroidit mieux qu’un ventilateur de 250 mm ? Deux ventilateurs de 250 mm bien sûr ! C’est la solution qu’a choisie A+ pour refroidir son boîtier grande tour Monolith.

L

A gauche de la façade, une molette permet de régler la vitesse du ventilateur.

Hardware magazine août/septembre 07

• Dimensions : 540 (h) x 555 (p) x 205 mm (l) • Matériaux : structure acier, façade plastique • Emplacements 5"1/4 : 5 • Emplacements 3"1/2 : 6 internes + 2 externes • Format : ATX • Ventilateurs fournis : 2 x 250 mm • Emplacements pour ventilateurs disponibles : 2 x 120 mm à l’avant et à l’arrière • Connectique : audio + 2 x USB + FireWire sur le côté droit de la façade • Prix : 119 euros refroidissement surpuissant look éclairage désactivable de la façade contrôle total des ventilateurs les ventilateurs manquent de discrétion


Côté refroidissement, le Monolith sait y faire.

fixation rapide des cartes d’extension. C’est donc un intérieur très classique, qui offre les fonctionnalités requises pour un boîtier de ce prix. Avec un tarif proche de 120 euros, le Monolith se positionne au

Chaque ventilateur peut être contrôlé ou même arrêté indépendamment de l’autre.

même niveau que le Twin Engine de la même marque. Cet autre boîtier à deux ventilateurs de 120 mm est conçu autour d’un châssis similaire, c’est donc avant tout le look qui les distingue. Le Monolith,

A+ Blockbuster Storm

Fiche Technique Caractérisques

Une impression de déjà-vu ? Oui, le Blockbuster Storm reprend un design désormais archiclassique : format microATX, bouille de gros Shuttle et poignée en façade pour faciliter le transport. Pour le remettre au goût du jour, cette version Storm intègre un ventilateur de 250 mm. i vous avez l’habitude de lire nos tests de boîtiers, vous savez déjà que les ventilateurs 25 cm sont la grande mode du moment. A vrai dire, il ne faut pas s’en étonner : plus un ventilateur est gros, plus il brasse d’air à volume sonore égal. Ce n’était donc qu’une question de temps avant qu’apparaissent des ventilateurs occupant toute la surface des parois

S

plus sobre, est aussi mieux fini. Sa façade est moins fragile et les plastiques sont de meilleure qualité. Le Monolith est donc tout indiqué si vous cherchez un boîtier grande tour à forte capacité de refroidissement.

de nos boîtiers. On a ainsi vu le passage du 60 mm au 80 mm, puis au 92 mm, au 120 mm et maintenant au 250 mm. De toutes ces évolutions, la dernière est la plus radicale. En passant de 120 mm à 250 mm de diamètre, on quadruple la surface du ventilateur. Le volume d’air déplacé est en conséquence et les températures aussi. A-ton besoin d’un refroidissement aussi performant dans une configuration moderne ? Tout dépend du matériel et de l’usage… Les dernières générations de processeurs ne sont pas très exigeantes en termes de refroidissement, mais les cartes graphiques sont un peu plus pointilleuses. Et si vous overclockez, tout degré gagné peut se transformer en mégahertz… Du coup, les boîtiers avec des ventilateurs de 250 mm sont actuellement ce qui se fait de mieux pour overclocker. Et pour ne rien gâcher, ils ne font presque aucun bruit. Le Blockbuster Storm n’est pas une exception puisque son ventilateur réglable est quasiment inaudible au minimum et à peine plus bruyant au maximum.

• Dimensions : 263 (h) x 385 (p) x 284 mm (l) • Matériaux : structure alu, façade plastique • Emplacements 5"1/4 : 2 • Emplacements 3"1/2 : 2 internes + 1 externe • Format : microATX, alimentation ATX • Ventilateurs fournis : 1 x 250 mm + 1 x 120 mm • Emplacements pour ventilateurs disponibles : 1 x 80 mm à l’avant • Connectique : audio + 2 x USB + FireWire en façade • Prix : 85 euros refroidissement silence légèreté poignée de transport carte mère extractible pas de vis à main look discutable

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Fabriqué en aluminium fin, le Blockbuster Storm est très léger, parfait pour l’apporter à une LAN party. Une barre de renfort latérale en acier lui assure une rigidité suffisante, mais ne fait pas de miracles pour autant : il ne faut pas trop le malmener sous peine de tordre l’un des éléments. L’ouverture du Blockbuster Storm se fait avec des vis classiques, il faut donc sortir le tournevis même pour les petites opérations de maintenance. En compensation, le montage de la carte mère est facilité par un système de tiroir démontable. On retire tout le support de la carte mère par l’arrière du boîtier et on effectue ainsi le montage à l’extérieur, ce qui est pratique.

En plus du 250 mm, le Storm offre un 120 mm à l’arrière.

Côté look, le Storm a un petit côté tuning mais n’en fait heureusement pas trop. La façade est en plastique noir (dommage qu’il n’y ait pas de caches intégrés pour les lecteurs CD/DVD) et les parois en alu peint accueillent des vitres en plexiglas (une de

A+ Blockbuster II Décidément, A+ aime à brouiller les pistes en nommant ses boîtiers. Le Blockbuster II n’est pas un successeur du Blockbuster (qui reste présent au catalogue) mais un boîtier dérivé de ce dernier. Il s’agit du châssis classique qu’utilise aussi le Blockbuster Storm, auquel a été adjointe une façade aluminium qui lui donne un look home cinéma. xtérieurement, ce Blockbuster II est très réussi. La façade aluminium transforme complètement le boîtier, d’origine plutôt basique, en lui donnant beaucoup plus d’allure. Cette façade est similaire à celle du GL-3, elle en reprend les caches pour lecteurs optiques et les boutons. Outre les

E

deux caches pour CD/DVD, on en trouve deux autres masquant les ports d’extension et l’emplacement 3,5" externe. Après avoir retiré pas moins de cinq vis avec un tournevis, on accède à l’intérieur du boîtier. Contrairement au Blockbuster Storm, il s’agit d’un boîtier en acier, équipé d’un unique ventilateur de 80 mm à l’arrière. Il est plus pratique à monter que son compagnon le Storm, grâce à une astuce redoutable : la partie supérieure du boîtier tourne sur des gonds, ce qui permet d’accéder facilement à la carte mère. Par contre, la hauteur est encore plus limitée que dans le Storm pour le ventirad CPU. Un ventirad de plus de 10 cm de haut a peu de chance d’y entrer (cela dépend de l’épaisseur de la carte mère), et mieux vaut choisir un modèle bien plus fin si l’on veut qu’il soit correctement ventilé. Côté périphériques, on trouve des attaches rapides pour les lecteurs CD/DVD et la cage qui accueille les disques durs se démonte aisément avec un simple clip et une vis à retirer. Outre son ventilateur de 80 mm fourni, dont le niveau sonore est moyen, le Blockbuster II offre deux emplacements pour ventilateurs

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chaque côté). Le ventilateur supérieur de 250 mm et l’arrière de 120 mm s’illuminent tous deux en bleu lorsqu’ils tournent. Quant à l’intégration du ventilateur de 250 mm dans le boîtier… chacun jugera selon ses goûts. Ce gros ventilateur donne tout de même l’impression d’avoir été ajouté à la va-vite, sans gros efforts de design. Bien sûr, le manque de place dans le boîtier obligeait à placer le ventilateur à l’extérieur, mais on aurait aimé que cette proéminence soit un peu plus jolie, comme c’est le cas avec le Monolith, par exemple. Discret, même avec les ventilateurs au maximum et offrant un bon refroidissement, le Blockbuster Storm est un compagnon de jeu idéal pour le féru de LAN parties… à condition qu’il soit adepte du microATX. Espérons qu’A+ décidera d’arranger un peu son look dans une prochaine version car pour l’instant, son gros ventilateur est fonctionnel à défaut d’être gracieux.

Fiche Technique Caractérisques • Dimensions : 248 (h) x 385 (p) x 295 mm (l) • Matériaux : structure acier, façade alu • Emplacements 5"1/4 : 2 • Emplacements 3"1/2 : 2 internes + 1 externe • Format : microATX, alimentation ATX • Ventilateurs fournis : 1 x 80 mm • Emplacements pour ventilateurs disponibles : 1 x 80 mm + 1 x 120 mm à l’avant + 2 x 80 mm à l’arrière • Connectique : audio + 2 x USB + FireWire en façade • Prix : 79 euros look de la façade montage astucieux refroidissement faible pas de vis à main

de 80 mm au niveau du processeur. Si vous comptez monter une configuration sérieuse dans ce boîtier, ils ne seront pas de trop, car d’origine, le refroidissement est un peu léger.


Les lecteurs optiques sont maintenus par un système de fixation sans vis.

La cage des disques durs est amovible pour faciliter le montage.

L’installation de la carte mère se fait en ouvrant complètement le boîtier.

A+ Black Pearl WCR Edition

Fiche Technique Caractérisques

Le Black Pearl n’est pas un inconnu, c’est un boîtier que nous avions déjà testé dans Hardware Magazine n° 27. Cette nouvelle déclinaison, « Watercooling Ready », ne révolutionne pas le concept. ous ne republierons pas un test complet du Black Pearl, mais résumons-le en quelques points : ce boîtier d’origine Lian Li est superbe, très logeable, correctement refroidi et bien fini. On retrouve avec plaisir les fixations souples pour disques durs, l’organisation originale du matériel (le boîtier est compartimenté et la carte mère se monte à l’envers) et le monitoring des températures en façade. Nous nous sommes livré au jeu des sept erreurs et les différences entre la première édition et cette

N

• Dimensions : 590 (h) x 590 (p) x 208 mm (l) • Matériaux : aluminium • Emplacements 5"1/4 : 6 • Emplacements 3"1/2 : 8 internes + 1 externe • Format : ATX • Ventilateurs fournis : 2 x 120 mm • Emplacements pour ventilateurs disponibles : 2 x 80 mm à l’arrière + 2 x 120 mm sur le dessus • Connectique : audio + 2 x USB + FireWire au-dessus • Prix : 249 euros look qualité générale espace disponible monitoring des températures prix

nouvelle version ne sont pas nombreuses. D’abord, il y a les deux trous prévus pour faire passer des tuyaux de watercooling, lesquels ont été placés sur le dessus du boîtier. En plus des deux trous, on trouve deux emplacements pour ventilateurs de 120 mm qui vont permettre d’installer aisément un ou deux radiateurs de watercooling à cet endroit. Quant à la fenêtre en plexiglas, elle a été remplacée par une grille afin d’aérer un peu mieux le boîtier. On découvre aussi avec plaisir deux caches pour lecteurs CD/DVD en aluminium noir, ce qui manquait à la précédente version. Pour finir, un emplacement pour un lecteur de disquettes a été ajouté avec un cache noir pour assurer une couleur uniforme aux éléments en façade. Si vous aimez le Black Pearl, vous préférerez le Black Pearl WCR Edition et cela même si vous n’avez pas de watercooling. D’autant que ces améliorations ne changent rien au prix de vente, qui reste hélas assez élevé.

Au-dessus du boîtier, des passages sont prévus pour les tuyaux de watercooling et deux emplacements de 120 mm vont accueillir les radiateurs.

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RADEON HD 2600 ET 2400 : DIRECTX 10 ET VIDÉO HD À PETIT PRIX Cartes Graphiques

AMD dispose enfin d'une offre DirectX 10 complète à opposer à celle de nVidia. Que valent toutes ces cartes ?

e lancement de la gamme DirectX 10 d'AMD aura pris presque deux mois. Après avoir pris les journalistes pour des jambons en expliquant le retard du Radeon HD 2900 par l'envie de pouvoir proposer toute une gamme en même temps, AMD s'est contenté de préannoncer ses Radeon HD 2600 et 2400 lorsque le haut de gamme a été présenté. Le voile a été levé à la mi-mai, mais ce n'est ainsi qu'à la mi-juillet que la disponibilité réelle de ces cartes intervient, après un « vrai » lancement à la fin du mois de juin. AMD a ainsi pris deux à trois mois de retard sur nVidia, ce qui, dans l'absolu, n'est pas un gros problème.

L

sistors dans la puce, sans pour autant augmenter la consommation. Une très bonne chose donc qui nous a fait espérer voir arriver un GPU DirectX 10 milieu de gamme bien plus intéressant que le GeForce 8600 GTS de nVidia qui se contente d'offrir le strict minimum côté performances, la complexité de l'architecture GeForce 8 n'ayant pas permis à nVidia de viser aussi haut que d'habitude sur ce créneau.

PETITS MAIS NOMBREUX LES TRANSISTORS

Une opportunité pour AMD, qui avec un process plus avancé, est capable de placer beaucoup plus de transistors que nVidia et ce, en conservant une puce plus petite et donc plus économique à produire. Tout comme nVidia qui a développé un G84 (GeForce 8600) et un G86 (GeForce 8500/8400/8300), AMD a conçu deux puces : les RV630 et RV610.

Ce délai supplémentaire a permis à AMD de viser un procédé de fabrication plus avancé, le 65 nm qui permet de placer plus de tran-

Le RV630, soit le Radeon HD 2600, est le GPU dont nous attendions le plus. Face au

GeForce 8600, le process 65 nm a permis à AMD de placer 35 % de transistors en plus, soit 390 millions contre 289 « seulement » du côté de nVidia, tout en conservant une puce 15 % plus petite et donc moins chère à produire. De bonnes choses à espérer autrement dit !

Procédés de fabrication En microélectronique, les technologies de fabrication jouent un rôle très important puisqu'elles définissent autant les coûts de fabrication que les performances ou la consommation. Plus un procédé est avancé, plus les transistors sont petits et donc, plus il est possible d'en placer sur une surface donnée, ce qui permet soit de réduire les coûts, soit d'intégrer plus d'unités de calcul par exemple, ou encore de trouver un meilleur compromis entre ces deux composantes. Les performances vont bien entendu augmenter avec le nombre d'unités de calcul, mais également avec la fréquence qui progresse avec l'évolution des technologies de fabrication. Enfin, si les transistors sont plus petits, ils sont également plus économes, d'autant plus que réduire la consommation est maintenant devenu une des priorités lors du développement de nouveaux procédés de fabrication. AMD et nVidia font fabriquer presque tous leurs GPU chez le Taïwanais TSMC qui, contrairement à Intel par exemple, a l'habitude de proposer une technologie intermédiaire entre deux grandes Le 65 nm permet de placer deux fois plus de transistors sur une même surface et réduit évolutions. Ces étapes intermédiaires conservent les propriétés de la technologie de base mais la fortement les courants de fuite et donc, la poussent dans ses derniers retranchements (180/150 nm, 130/110 nm, 90/80 nm, 65/55 nm). Ainsi, consommation. la technologie 80 nm est similaire au 90 nm, mais avec des transistors plus petits. Le 65 nm fait par contre appel à une technologie différente en plus des plus petits transistors et le 55 nm prévu pour fin 2007 conservera ses propriétés mais avec des transistors encore plus petits. Passer du 90 au 80 nm est relativement simple alors que passer au 65 nm demande plus de travail pour intégrer les nouvelles propriétés des transistors. nVidia a opté pour le 90 nm avec le GeForce 8800 et s'est contenté de passer au 80 nm pour le reste de sa gamme. Du côté d'AMD, le Radeon HD 2900 est fabriqué en 80 nm mais le fabricant a pris le risque de profiter du 65 nm pour ses autres GPU DirectX 10. Il sera ainsi plus facile à AMD de passer au 55 nm qu'à nVidia etc.

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HD 2600 XT GDDR4/ GDDR3

HD 2600 Pro

HD 2400 XT

HD 2400 Pro

8600 GTS

8600 GT

8500 GT

8400 GS

Puce

RV630

RV630

RV610

RV610

G84

G84

G86

G86

Technologie

65 nm

65 nm

65 nm

65 nm

80 nm

80 nm

80 nm

80 nm

Fréquence GPU (MHz)

800

600

700

525

675

540

450

450

Fréquence du shader core (MHz)

800

600

700

525

1 450

1 180

900

900

Processeurs

24 x 5

24 x 5

8x5

8x5

32 x 1

32 x 1

16 x 1

16 x 1

Unités de texturing

8x1

8x1

4x1

4x1

8x2

8x2

4x2

4x2

ROP

4

4

4

4

8

8

4

4

Mémoire (Mo)

256

256

256

256

256

256

256

256

Fréquence DDR (MHz)

1 100/700

400

800

400

1 000

700

400

400

BP mémoire (Go/s)

32,8/20,9

11,9

11,9

6,0

29,8

20,9

11,9

6,0

HDR FP16 + FSAA

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

DirectX 10

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

HDCP

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Optionnel

Optionnel

Optionnel

Prix

150/130 ¤

90 ¤

80 ¤

55 ¤

200 ¤

150 ¤

100 ¤

60 ¤

De son côté, le RV610 est plus modeste puisqu'il n'intègre que 180 millions de transistors contre 210 millions chez nVidia. La puce est par contre presque 30 % plus petite et donc bien moins chère à produire.

la Radeon HD 2600 XT GDDR4 qui, en plus d'être plus imposante, consomme nettement plus et donc, dégage plus de chaleur. La Radeon HD 2400 XT est la carte la plus économe testée ici, alors que la version GDDR3 de la Radeon HD 2600 XT est plus économe au repos que

la GeForce 8600 GT mais plus gourmande en charge.

AVANTAGE AMD, EN THÉORIE Le nombre d'unités de calcul intégrées dans tous ces GPU, à savoir 24 unités vec-

LES CARTES Ce ne sont pas moins de quatre cartes ou plutôt pas moins de cinq cartes qu'AMD introduit sur le marché. Chacun des GPU est décliné en versions XT et Pro. La Radeon HD 2600 XT existe quant à elle en deux versions : GDDR3 et GDDR4. Sous un même nom, se cachent donc des cartes très différentes puisque la technologie de mémoire n'est pas la seule différence : la GDDR3 est cadencée à 700 MHz contre 1 100 MHz pour le modèle GDDR4 qui dispose ainsi de plus de 50 % de bande passante supplémentaire. Une différence énorme qui rend incompréhensible l'absence de nom différent… Notez toujours à ce sujet que dans certaines documentations, AMD indique 800 MHz pour la GDDR3, interrogé à ce sujet puisque notre exemplaire de test utilise de la mémoire à 700 MHz, AMD nous a indiqué que parfois peutêtre ce serait 800 MHz, les fabricants étant libres de choisir la mémoire. Un manque de clarté que nous déplorons. Nous n'avons pas pu nous procurer les Radeon HD 2600 et 2400 Pro pour ce test et avons donc dû nous contenter des versions XT. Les cartes testées se sont toutes montrées très silencieuses, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, d'autant plus que la température est restée très basse pendant les tests, à l'exception de

Le RV630, ou Radeon HD 2600, dispose de beaucoup plus de transistors que le GeForce 8600.

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Blu Ray Casino Royal (h.264 + PCM 5.1) avec PowerDVD 7.3

69, saccades 22,3

HD2600 Pro

35,2

Sempron 2800+

71,2, saccades

P4 560 P4 520

27,4

HD2400 Pro

36,2

75, saccades 29,8

8500/8600

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60

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Malgré un désavantage sur le papier, la GeForce 8600 GTS, bien que n'étant pas un foudre de guerre, conserve facilement la tête dans le milieu de gamme DX10.

% utilisation CPU

torielles 5D (120) dans le Radeon HD 2600 contre 32 unités scalaires du côté de nVidia, donne l'avantage au premier. En effet, malgré la haute fréquence de fonctionnement de ses unités « double pumped », le GPU de nVidia affiche une puissance de calcul brute presque deux fois inférieure à celle de la puce d'AMD. Il en va de même entre le RV610 et le G86.

Blu Ray X-Men 3 (h.264 + DTS-HD) avec PowerDVD 7.3

47,6 17,8

HD2600 Pro

20,3

Sempron 2800+

49,5

P4 560 P4 520

23

HD2400 Pro

27,5

62,4 25

8500/8600

32

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10

20

30

40

50

60

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80

90

nVidia conserve un avantage au niveau des unités de texturing qui sont de type double, c'est-à-dire qu’elles sont capables de traiter les filtrages complexes à double vitesse, contrairement aux unités simples des GPU AMD qui compensent cependant ce point par des fréquences plus élevées, ainsi que par des canaux d'accès dédiés à certaines opérations qui doivent monopoliser les uni-

100

% utilisation CPU

HD-DVD Serenity (VC-1 + DDPlus) avec PowerDVD 7.3

24 13,9

HD2600 Pro

19,3

Sempron 2800+

28,3

P4 560 P4 520

16,5

HD2400 Pro

19,6

72,6, saccades 32

8500/8600

41

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20

30

40

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% utilisation CPU

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60

70

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La Radeon HD 2600 XT GDDR4 est de la même taille qu'une Radeon X1950 Pro, mais par contre, elle n'a pas besoin d'un connecteur d'alimentation, même si l'emplacement est prévu si un fabricant veut proposer une version overclockée qui en aurait besoin.


Cette carte au PCB étrange est une Radeon HD 2400 XT.

tés de texturing chez nVidia. Contrairement à ce qui se passe sur le haut de gamme entre la Radeon HD 2900 (16 unités simples) et la GeForce 8800 (32 unités doubles), il est difficile de donner un avantage à l'un ou à l'autre à ce niveau. On s'étonnera par contre de la présence de seulement quatre ROP sur le Radeon HD 2600 qui sera beaucoup plus lent que le GeForce 8600 lorsqu'il s'agira d'écrire rapidement en mémoire certains pixels simples. Mais le détail qui nous a le plus étonné est de ne retrouver qu'un bus mémoire 64 bits sur la puce d'entrée de gamme d'AMD, alors que nVidia a opté

pour un bus 128 bits sur ses deux puces (même s'il est bridé à 64 bits dans le cas de la 8400 GS). Lors des générations précédentes, nVidia et AMD avaient respectivement toujours fait les choix inverses. Allez comprendre. Pour afficher une bande passante similaire à celle de la GeForce 8500 GT avec la Radeon HD 2400 XT, AMD doit donc utiliser de la

mémoire deux fois plus rapide et donc plus chère.

L’ACCÉLÉRATION VIDÉO DES HD2400/2600 Contrairement à la Radeon HD2900XT, les HD 2400 et HD2600 introduisent un nouveau moteur de décodage vidéo nommé UVD (Universal Video Decoder). Au même titre que le VP2 des 8500/8600 de NVIDIA, l’UVD prend en charge les codecs h.264 et VC1 que l’on trouve notamment sur les Blu Ray Disc et les HD-DVD, et à leur plus haut débit de données. C’est donc la carte graphique qui va s’occuper de la décompression et soulager ainsi la charge du processeur, ce qui permet de lire des films pourtant très gourmands sur des m a c h i n e s modestes. Mais les capacités de l’UVD vont plus loin que celles du VP2 car le moteur prend intégralement en charge le décodage du VC-1 alors que le VP2 n’offre qu’une légère accélération sur ce codec. Autre aspect intéressant de ces Radeon, l’intégration d’une interface HDMI avec contrôleur audio. Elle vous dispense de branchement entre la carte son et la carte graphique afin de sortir le son à travers la connectique HDMI, ce qui n’est pas le cas des modèles NVIDIA. Les Radeon HD2400 et HD2600 ne possèdent pas de port HDMI physique mais ATi fourni un adaptateur propriétaire avec ses cartes en version XT. Le connecteur HDMI étant en version 1.2 et non 1.3, seuls les flux stéréo, DTS et Dolby Digital pourront cela dit être

transférés via le HDMI, oubliez donc le Dolby Digital Plus ou le DTS-HD. Notez par ailleurs que toutes les Radeon HD2400 et HD2600 sont HDCP, contrairement aux 8500 et 8600GT qui ne le sont pas forcément. Venons en au test. Comme vous pouvez le voir sur les graphiques, l’accélération vidéo de ces Radeon sur les codecs h.264 et VC-1 est particulièrement performante. Mais quelle galère pour obtenir ces résultats sous Vista ! Entre les saccades régulières, les problèmes d’affichage, les écrans bleus et les reboot intempestifs, il nous a été bien difficile d’obtenir une lecture parfaite. Et ce, quelque soit les combinaisons de pilotes Catalyst et de versions de PowerDVD utilisées (même des drivers béta), WinDVD ne prenant pas encore en charge l’UVD. En bref, si les performances d’accélération sont bien la, nos deux Radeon HD2400 et HD2600 étaient inexploitables en l’état pour lire un Blu Ray Disc ou un HD-DVD. AMD/ATi va devoir mettre ses pilotes à jour rapidement, mais il serait aussi question de GPU buggés chez certains constructeurs, et les

Le Radeon HD 2600 schématisé : il dispose de pas moins de 120 unités de calcul qui fonctionnent en tant que 24 unités vectorielles 5D organisées en trois groupes.

Hardware magazine août/septembre 07

<131>


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lecture de contenus HD mais celui-ci reste trop juste, notamment lorsqu’on ajoute le décodage des bandes sons HD de type DTS-HD par exemple (précisons tout de même que la différence entre une bande son DTS et une DTS-HD ne peut s’entendre que sur des enceintes haut de gamme). Pour plus de confort et pour éviter les saccades de lecture, un Sempron 3400+ à 40 euros sera suffisant, bien qu’il puisse être toujours limité sur des menus interactifs HD contenant de nombreuses vignettes vidéo. Notez aussi que les cartes graphiques possédant un bus mémoire 64 bits comme la HD2400 ou la 8400GS sont déconseillées pour la lecture de Blu Ray Disc et de HD-DVD. Même si elles assu-

La Radeon HD 2600 XT GDDR3, ici le modèle de PowerColor, chauffe étonnamment peu.

deux modèles MSI utilisés pour ces tests vidéo l’étaient peut être. Ne vous jetez donc pas sur ces cartes graphiques pour le moment, mieux vaut attendre un peu. Une 8500/8600 fera bien mieux l’affaire pour votre PC de salon à l’heure actuelle. Certes, il faut avoir le CPU adéquat pour lire du VC-1 car l’accélération du VP2 sur ce codec est plus faible qu’avec l’UVD, mais au moins les 8500/8600 sont parfaitement fonctionnelles. Les tests effectués avec notre petit Sempron 2800+ en socket AM2 démontrent qu’il est possible de se contenter de petits processeurs pour la

Malgré la grosse différence de bande passante mémoire, la Radeon HD 2600 XT GDDR3 affiche des performances proches de celles de sa grande soeur qui n'a donc pas grand intérêt.

rent une faible charge processeur, la lecture peut souffrir de petites saccades de temps à autres quelque soit le CPU utilisé.

RÉSULTAT MITIGÉ EN PRATIQUE Les tests 3D ont rapidement remis les choses en ordre et les espoirs de trouver un milieu de gamme DirectX 10 performant en la Radeon HD 2600 se sont rapidement évanouis. Comme vous pouvez le constater dans les résultats qui suivent, la Radeon HD 2600 XT, même dans sa version GDDR4, n'est pas capable de lutter contre la GeForce 8600 GTS qui elle-même n'est déjà pas un foudre de guerre. AMD en est heureusement bien conscient et a adapté sa tarification de manière à positionner celle-ci en face de la GeForce 8600 GT. Mais que font tous les transistors de la Radeon HD 2600 ? Comment est-il possible qu’elle soit moins performante avec 35 % de transistors en plus ? Il y a plusieurs explications à cela. Une explication est l'implémentation plus efficace de certaines fonctions de DirectX

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Hardware magazine août/septembre 07


Le petit Radeon HD 2400 dispose de toutes les fonctionnalités vidéo de son grand frère, c’est l'idéal pour les amateurs de vidéo mais il est bien trop peu performant pour les joueurs.

10 qui augmente le coût de base de l'architecture. Nous vous parlons de cela plus en détail dans la partie DirectX 10 du dossier consacré aux jeux vidéo. Mais la principale raison est, selon nous, ailleurs. AMD est resté sur une architecture vectorielle et bien que rendue plus flexible pour permettre d'en tirer un maximum, celle-ci ne peut pas être aussi efficace qu'une architecture scalaire telle que celle des GeForce 8. Les Radeon HD ont donc besoin d'un nombre plus important d'unités de traitement pour offrir un même niveau de performances. 120 unités de calcul générales pour le Radeon HD 2600 contre 32 pour le GeForce 8600. Même si l'on prend en compte l'avantage de la fréquence double sur ces dernières, il est évident que le gain d'efficacité apporté par l'architecture scalaire est un des points forts des GeForce 8.

nous l’avons dit pus haut, même si elles sont prometteuses, ces Radeon HD2400/2600 ont besoin de nettes optimisations de leurs pilotes pour être recommandables.

PERFORMANCES 3D Pour ce test, nous avons utilisé Windows Vista, ainsi qu'un Core 2 Extreme X6800 et 2 Go de mémoire, le tout sur une carte mère

nForce 680i SLI. Pour chaque jeu, nous avons testé un mode haute qualité et un mode qualité moyenne. En haute qualité, le HDR est activé dès qu'il est disponible. Tous les tests ont été réalisés en 1 280 x 1 024, qui est la résolution de base des écrans actuels. Il faudra cependant, comme vous pourrez le constater, souvent descendre en résolution, surtout avec les cartes d'entrée de gamme, dont la puissance de calcul n'a pas suivi l'évolution des écrans.

A ce manque d'efficacité, s'ajoutent de très faibles performances avec antialiasing, ce qui est regrettable puisque traditionnellement, il s'agissait là du point fort des Radeon. Si vous voulez jouer avec cet effet, il faudra donc vous tourner vers l'offre de Pour les joueurs, dans cette nouvelle gamme AMD, nous ne conseillerons que la Radeon HD 2600 XT GDDR3 qui, hors antialiasing, affiche un bon rapport performances/prix, est silencieuse et a priori mieux armée pour DirectX 10. nVidia, les GeForce 8600 GTS ou GT. Quant aux performances vidéo, comme

Hardware magazine août/septembre 07

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PERFORMANCES 3D our ce test, nous avons utilisé Windows Vista, ainsi qu'un Core 2 Extreme X6800 et 2 Go de mémoire, le tout sur une carte mère nForce 680i SLI. Pour chaque jeu, nous avons testé un

mode haute qualité et un mode qualité moyenne. En haute qualité, le HDR est activé dès qu'il est disponible. Tous les tests ont été réalisés en 1 280 x 1 024, qui est la résolution de base des écrans actuels. Il

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F.E.A.R. - 1280x1024

Age of Empire III - 1280x1024 HD 2600 XT GDDR4

19,4

X1950 Pro X1650 XT

8600 GTS

7600 GT

10

20

30

40

50

60

Qualité élevée

70

80

90

20

X1650 XT

47,9

8600 GTS 8600 GT

7600 GT

89,9

50,2

7600 GS 20

40

80

Qualité élevée

100

120

140

160

28,5

HD 2600 XT GDDR3

28,6

32,5 31,8

12,1 10,9

X1950 Pro 18,4 10,5

22,3

12,8

8600 GTS

21,0

8600 GT

17,3

8500 GT

7,0

12,6

7600 GS

8,3 0

5

14,5

10 10 Qualité élevée

<134>

22,9

18,8

8,2

7600 GT

15

20

20

25

30

40

50

60

70

80

Qualité moyenne

31,7

27,0

X1650 Pro

10

Première constatation dans les tests sans antialiasing, les 50 % de bande passante mémoire en plus offerts par la version GDDR4 de la Radeon HD 2600 XT n'apportent pas un énorme gain en performances.

Rainbow Six Vegas - 1280x1024 HD 2600 XT GDDR4

39,7

26,6

Qualité élevée

Qualité moyenne

X1650 XT

16,8 0

60,1

48,9

20,3

24,8

7600 GS

60

HD 2400 XT

37,5 15,9

7600 GT

60,9

33,2 0

46,5

8500 GT

45,8

27,4

30,6 30,5

17,2

8600 GT

98,9

63,1

8500 GT

50,7

8600 GTS

113,7

76,2

71,0

42,6

X1650 Pro

73,2

60,7

25,7

X1650 XT

111,1

27,1

19,3

X1950 Pro

136,0

71,6

X1650 Pro

120

58,9

41,5

HD 2400 XT

X1950 Pro

100

42,9

HD 2600 XT GDDR3

113,3

73,2 54,6

33,6

80 Qualité moyenne

HD 2600 XT GDDR4

114,8

75,7

HD 2600 XT GDDR3

60

Oblivion - 1280x1024

Half Life 2 - 1280x1024

HD 2400 XT

40 Qualité élevée

Qualité moyenne

HD 2600 XT GDDR4

64

41

35 0

100

92

75

36

52

7600 GS

47,4

20,6 0

33

7600 GT

74,0

33,5

7600 GS

82 68

8500 GT

36,9

21,6

53 45

39

8600 GT

78,3

48,6

8500 GT

64

8600 GTS

95,2

58,7

8600 GT

96

81

X1650 Pro

36,8

20,9

27

X1650 XT

57,6

34,5

X1650 Pro

24

X1950 Pro

91,6

54,1

58

49

HD 2400 XT

38,0

64

55

HD 2600 XT GDDR3

68,1

35,5

HD 2400 XT

HD 2600 XT GDDR4

72,3

36,8

HD 2600 XT GDDR3

faudra cependant, comme vous pourrez le constater, souvent descendre en résolution, surtout avec les cartes d'entrée de gamme, dont la puissance de calcul n'a pas suivi l'évolution des écrans.

30

Qualité moyenne

Hardware magazine août/septembre 07

35

Si à l'exception de F.E.A.R., la Radeon HD 2400 XT s'en tire plutôt bien face à la GeForce 8500 GT, les Radeon HD 2600 XT ont fort à faire avec la GeForce 8600 GTS et se retrouvent même nettement derrière la 8600 GT dans deux des cinq jeux testés. Elles brillent par contre dans Rainbow Six Vegas qui a été développé sur Xbox 360. Le GPU de cette console, étant très proche de l'architecture Radeon HD 2000, en est plus que probablement la raison.


F.E.A.R. - 1280x1024 FSAA 4x

Age of Empire III - 1280x1024 FSAA 4x HD 2600 XT GDDR4

39,1

29,6

HD 2600 XT GDDR3 15,0

X1950 Pro X1650 XT

8600 GTS 8600 GT

7600 GS

18 0

10

20

30 40 Qualité élevée

50

60 Qualité moyenne

70

80

10

HD 2600 XT GDDR3 HD 2400 XT

20,8

8600 GTS

60,0

8600 GT 22,4

7600 GT 7600 GS

24,1 0

20

38,4

8600 GT

35,2

7600 GT

41,5 40 Qualité élevée

13,3

80 100 Qualité moyenne

120

140

17,4 31,8

0,0

7600 GS 60

20,4

0,0 0

48,7

39,8

30,9

8500 GT 66,6

38,1

27,6

15,7

8600 GTS

78,3

49,7

43,7

25,3

X1650 Pro 92,8

63,2

37,1

X1650 XT

61,6

24,4

8500 GT

14,4 13,1

X1950 Pro

93,6

38,9

X1650 Pro

60

34,7 34,0

HD 2400 XT 123,5

59,2

X1650 XT

50

31,2 33,1

HD 2600 XT GDDR3

33,3

X1950 Pro

40 Qualité moyenne

HD 2600 XT GDDR4

67,6

43,5

30

Qualité élevée

Oblivion - 1280x1024 FSAA 4x

69,7

45,8

21

20

90

Half Life 2 - 1280x1024 FSAA 4x HD 2600 XT GDDR4

35

30

7600 GS

28,8

13,4 0

21

7600 GT

48,0

20,6

19

47

39

35

8500 GT

28,7

17,8

7600 GT

42

8600 GT

56,5

38,8

8500 GT

32

28

8600 GTS

67,7

47,4

57

39

35

X1650 Pro

32,8

19,5

51

X1650 XT

50,9

31,0

X1650 Pro

24

X1950 Pro

77,7

49,6

29

12 11

HD 2400 XT

21,9

31

28

HD 2600 XT GDDR3

36,4

27,7

HD 2400 XT

HD 2600 XT GDDR4

10

20 Qualité élevée

30

40 50 Qualité moyenne

60

70

Une fois l'antialiasing activé, c'est la débandade et à l'exception d'Oblivion en mode HDR pour lequel ATi a fortement optimisé ses drivers, les Radeon 2600 XT terminent systématiquement derrière les GeForce 8600 GTS et GT. Tout comme pour la Radeon HD 2900, les ROP, qui sont en général chargés de filtrer/redimensionner l'image calculée avec FSAA pour former l'image finale, ont un problème et n'en sont pas capables. Les Radeon HD doivent donc utiliser les unités de calcul pour réaliser cette opération, ce qui a un gros impact sur les performances. Pour jouer avec FSAA, la Radeon X1950 Pro reste la carte la plus intéressante à l'heure actuelle mais ne supporte pas DirectX 10.

Hardware magazine août/septembre 07

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TROIS NOUVEAUX RADIATEURS POUR CARTES GRAPHIQUES Radiateurs

Après avoir abandonné quelque temps les solutions passives, Zalman y revient avec le radiateur pour cartes graphiques VNF 100. Nous l’avons comparé au V2, le dernier-né de chez Thermalright et à un nouvel arrivant, le Zerotherm GX810.

ZALMAN VNF 100 n croyait les radiateurs passifs pour cartes graphiques oubliés… Le VNF 100 crée la surprise puisqu’il s’agit d’un radiateur sans ventilateur, héritier des ZM80x-HP mais au design plus simple et donc plus facile à monter. Car le système de fixation du VNF 100 est à la croisée des chemins entre un VF700 (simple et vite fixé) et un ZM80D-HP (nettement plus laborieux). En pratique, il ne présente aucune difficulté

d’installation. Comme presque toujours avec les radiateurs passifs, l’utilisation du VNF 100 provoque une augmentation de la température par rapport au mécanisme d’origine. Cette augmentation reste raisonnable (une dizaine de degrés dans notre cas), c’est le prix à payer pour un silence parfait. A noter que le radiateur est situé audessus de la carte et qu’il profite donc du refroidissement CPU si le ventilateur souffle dans son sens (ce qui n’était pas le cas

dans notre configuration de test). Très réussi esthétiquement, le VNF 100 ne nous a déçu que par son incapacité à accueillir un ventilateur. Un souffle d’air même très léger permettrait d’améliorer nettement les performances et cette option n’aurait pas coûté grand-chose à Zalman. Destiné aux cartes graphiques jusqu’à la GeForce 8600 et la X1800 XL (compatibilités détaillées sur zalmanusa.com), le VNF 100 se vend autour de 35 euros sur le Net.

Première étape après le démontage du radiateur d’origine : fixer les radiateurs autocollants sur les puces de mémoire.

On installe ensuite le bloc alu sur le GPU, à l’aide de quatre vis, sans oublier de mettre de la pâte thermique.

Après avoir fixé le bloc par l’arrière de la carte, on dispose la pâte thermique dans les rigoles du bloc.

O

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Hardware magazine août/septembre 07


C’est presque fini, on glisse le radiateur dans son emplacement et on place la pâte thermique sur le dernier élément du bloc GPU.

look

silence

Ce dernier élément vient se fixer à l’aide de quatre vis.

performances faibles

THERMALRIGHT V2 a marque Thermalright est spécialisée dans le radiateur hautes performances et propose des produits de plus en plus aboutis. Les évolutions sont particulièrement notables en ce qui concerne la facilité de montage,

L

Montage terminé !

impossibilité d’installer un ventilateur

le V2 est d’ailleurs particulièrement agréable à installer puisqu’il ne nécessite pas de tournevis. Comme toujours chez Thermalright, il est fourni sans ventilateur et vous devrez lui associer un modèle de 80 mm. Pour nos tests, nous avons utilisé un ventilateur de chez Zaward dont le

débit est faible et qui se montre très discret. Le rapport performances/bruit est excellent. Le V2 est compatible avec les cartes nVidia jusqu’à la 8600 et les ATi jusqu’à la X1950 (voir détails sur thermalright.com). On le trouve à partir de 35 euros sur Internet.

L’installation du Thermalright V2 est très simple. On commence par démonter le système de refroidissement d’origine et par installer les nouveaux radiateurs sur la RAM. Les puces situées sur le côté reçoivent les plus gros radiateurs, tandis que celles placées au-dessus reçoivent des radiateurs plats, cela afin de ne pas gêner le passage des caloducs.

On monte ensuite quatre vis sur le radiateur, en choisissant l’emplacement qui est compatible avec la carte graphique. Sur ces vis, on fait passer quatre rondelles en caoutchouc. Attention, la version française du manuel évoque des rondelles fines et des rondelles épaisses… c’est une erreur de traduction, toutes les rondelles ont la même épaisseur, elles se distinguent par le type du matériau employé et leur couleur. Les rondelles souples, noires, vont du côté du radiateur. Les rondelles blanches, rigides, vont du côté opposé.

Après avoir mis la pâte thermique sur le GPU, on visse le radiateur sur la carte. Ici, on emploie les rondelles en plastique blanches.

Le radiateur est fixé, il ne reste plus qu’à lui ajouter un ventilateur de 80 mm et de 25 ou 15 mm d’épaisseur. On le fixe à l’aide de deux pattes métalliques.

montage facile

performances

pas de ventilateur fourni

Hardware magazine août/septembre 07

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ZEROTHERM GX810

Ses couleurs acidulées et son éclairage par LED rouges sont du plus bel effet. Le GX810 est compatible avec les cartes ATi jusqu’à la série X1900 et nVidia jusqu’à la série 7900 (plus de détails sur zerotherm.net). En pratique, l’installation sur une 8600 n’a pas posé

e GX810 est un radiateur d’une grande simplicité, il n’en est pas moins efficace et économique puisqu’il est fourni avec un ventilateur et ne nécessite donc aucun achat supplémentaire.

L

de problèmes. Le ventilateur du GX810 est thermorégulé, son niveau sonore dépend donc de la carte sur laquelle il est installé et des conditions d’utilisation. Lors de nos tests, il est resté très discret. On le déniche pour une trentaine d’euros sur le Web.

La première étape est standard : retirer le système de refroidissement précédent et installer les petits radiateurs de remplacement sur la RAM.

On visse ensuite les fixations dans le radiateur, à l’emplacement qui correspond aux trous de la carte graphique.

L’écrou de fixation qu’on place à l’arrière de la carte est très pratique. Il intègre le ressort et un élément en plastique, le tout d’une seule pièce, ce qui rend l’installation encore plus rapide que chez Thermalright. Par contre, ce système occupe pas mal de place. Zerotherm a pensé à ceux qui sont en SLI et fournit aussi un système plus compact mais un peu plus compliqué à monter.

Installation terminée, il ne reste plus qu’à brancher le ventilateur sur une prise trois points de la carte mère.

look

bon rapport qualité/prix

facilité de montage

NOS MESURES

L

le Thermalright V2 le bat en performances pures…

toutefois les limites de son concept : il est à réserver à ceux qui veulent un silence parfait et ne comptent pas overclocker. Le V2 offre des performances de premier ordre et permet

es trois radiateurs n’ont eu aucun mal à refroidir notre 8600 GTX sous 3DMark 2006. Le VNF 100 montre

Niveau de pression sonore

Nuisances sonores

Température GPU

Performances

Zalman VNF 100

Thermalright V2

Zerotherm GX810

Z th Zerotherm GX810

Thermalright V2

Origine

Origine

Zalman VNF 100

30

32

34

36

38

40

42

44

db(a) à 12,5cm

<138>

l’overclocking. Enfin le GX810 est une bonne surprise puisqu’il offre un refroidissement efficace, un niveau sonore réduit par rapport à l’origine, le tout pour un tarif raisonnable.

Hardware magazine août/septembre 07

46

48

50

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35

40

45

50

55 °c

60

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PCU pda te DIS PON IBL E

30

100% HARDWARE 100% PASSION 100% PRATIQUE

> juillet/août 07

DOSSIER

Du débutant à l’expert Les réponses à toutes vos questions !

LA BIBLE DE L’OVERCLOCKING

Tout pour régler vos ventilos ! COMPARATIF P.114

11

ECRANS

& MAISON NUMÉRIQUE P.86

Extrême, à -185°C, des Core 2 à plus de 5 GHz !

P.26

COMPARATIF

P.120

Maîtrisez votre ventilation Comparatif de 8 rhéobus

TEST

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Un Core 2 pour moins de 100 euros, le rêve ?

Exploiter Windows Vista à son maximum Les fonctions nouvelles ou cachées de Vista

Dossier

12 VENTIRADS LES MEILLEURES NOUVEAUTÉS FACE AUX REFERENCES

Comment bien ventiler et contrôler au mieux sa vitesse de rotation ?

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250 EUROS NOTRE PALMARES

DOMOTIQUE REPORTAGE :

Création d'une LAN party top

Contraintes techniques, couts, logistique, astuces, passez à l’organisation de Lan !

POUR CHOISIR, UPGRADER ET BOOSTER SON PC !

N°30

P.56

LAN PARTY

Premiers pas Mise en pratique

VISTA

La domotique en pratique Et si votre maison passait elle aussi à l’ère informatique.

C’est l’été, changez de ventirad ! La nouvelle génération saurait-elle combiner performances et silence ? Il semblerait bien que oui.

Celeron et Pentium Dual Core Intel démocratise l'architecture Core Faut-il se ruer sur ces CPU à bas prix ?

P.72

Redécouvrez Vista et ses fonctions cachées

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ACCÉLÉRATION VIDÉO QUELLE CONFIG POUR DE LA FULL-HD FLUIDE ?

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Comprendre

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