5,90 €
Juin /Juillet 2010 n°47
dossier
p.18
Génération
Core 2
p.84
Comparatif
23 NAS, 7 élus
sécurisez et partagez des Teraoctets de données en réseau à 90 Mo/sec
PC serveur, l’alternative ?
upgrader ou tout changer ?
p.72 guide Nos conseils pour booster vos PC Core 2, A64 X2, Phenom Linux au secours
Bonus
dossier
p.34
i5-655K: et i7-875K en te fait pou st
Les bonnes affaires de l’overclocking
r l’oc et pas cher !
Les meilleurs processeurs et cartes mères Intel/AMD du moment
pratique
p.48
Optimisez la consommation des PC de 2004 à 2009
CPU, GPU, alim, tweaks, économisez des dizaines de watts et soulagez votre facture d’électricité
nV ION 2 : nouvelle référence pour les HTPC ? t
netbooks des remplacez XP par une
interface sexy et un OS rapide
p.58
guide
Coupe du monde 2010 enregistrement/pause,
conversion smartphone, le PC au service du foot
p.76
Pratique Splinter Cell Conviction, GTA LC Stories, Just Cause 2, C&C 4, Settlers 7 :
que valent vos pc ?
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Édito
Abonnements : Axiome Abonnement Presse Hardware Magazine L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz Ont participé à ce numéro : MPM Editions (Rédacteur en chef : Jérémy Panzetta ; rédacteur : Benjamin Bouix ; pigistes : Manuel Da Costa, Laurent Dilain) Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo Hardware Magazine est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 €, 25c boulevard Royal, L-2440 Luxembourg Administrateur délégué et directeur de la publication : Christian Marbaix Rédacteur en chef délégué : Thomas Olivaux Publicité : Régie COM’CONSULT Stéphanie Chauvin techage@comconsult.fr
L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal. Textes, photos : copyright 2002/2010 Tech.Age SA Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie N° de commission paritaire : 0913 U 83994 Dépôt légal : deuxième trimestre 2010 Distribution : MLP
Imprimé sur papier 100% recyclé
Pour quelques watts de plus Encore un «mois de la démesure» à la rédac, on va finir par croire que c’est toujours pareil. Heureusement qu’on a un gentil patron qui tolère nos caprices. Dans la famille geek, je voudrai le père de famille ! Jérémy, puisque c’est de lui dont on parle, à décidé de tester des NAS. Le père de famille est une espèce à part, il pense différemment. Pressenti à la base comme un petit comparo de quelques modèles triés sur le volet, nous l’avons laissé seul quelques jours, le temps pour nous de participer à un petit événement d’overclocking. Mais à notre retour, Papa avait pété une durite ! Il a voulu tester tous les NAS possibles, ceux qui dépotent, les plus modestes au tarif attractif et ceux qui s’imposeraient comme de réelles bonnes affaires. 23 NAS, 20 jours de tests et un nombre incalculable de cafés plus tard, c’est fini. Ouf ! Fini les créations de grappe raid interminables et les transferts de fichiers. Enfin au moins pour quelques jours, le temps pour lui d’attaquer son prochain dossier. Evidemment, il y a un autre membre de la rédac qui, une fois encore, a voulu crâner. Puisqu’il est passé maitre dans cette discipline, en plein bouclage, il sort quelques cartes graphiques (chipées au collègue), un i7 (emprunté a ce même collègue), de la mémoire vive (trouvée dans le bureau du collègue). Il aura quand même pris soin de choisir une de ses cartes mères, afin de légitimer un minimum son acte. Mais comment ferait-il sont intéressant ? Eh bien non content d’avoir testé des super alimentations, il a voulu voir jusqu’à quel point il pouvait tirer dedans. C’est parti pour un Tri-SLI de GTX480 ! En plein après midi, sous la chaleur torride enfin arrivée, le sieur T.O. met en route sa configuration. Le wattmètre grimpe très rapidement pour atteindre 1257W, après quoi l’alimentation se coupe. Après avoir épuisé toute sa collection d’alimentations survitaminées, il a requis l’aide du dit collègue pour en trouver une qui assure encore plus. Bon, pour une fois qu’il demande la permission, on ne va pas le blâmer. Au bruit des cartes graphiques qui surchauffent s’ajoute donc celui de l’alimentation monorail de 1200W ! Après environ 30 minutes, update du statut MSN : « 1394W sans overclocking, record battu ! ». Heureusement que votre serviteur sait garder les pieds sur terre en vous conseillant du bon matériel pas cher pour overclocker… Mais comme il part le mois prochain en vacances, non pas dans un club rempli de vahinés comme on pourrait le supposer mais pour visiter des usines de composants en Chine (NDLR çà, c’est des vacances !!), il ne répond plus de rien quand les vieux seront tous seuls ! Pauvres de nous…
BB
Sommaire
Pratique •
84
News • •
Le meilleur du hardware Cas pratiques
•
72
•
•
Core 2 - Upgrader ou tout changer ? Bonus : l’upgrade des PC AM2/AM2+ 18
Sommaire Juin/Juillet
34
•
L’overclocking sans se ruiner 34
Optimisez la consommation des PC de 2004 à 2009 Réduisez votre facture de quelques dizaines d’euros par an 48 Que diriez-vous de gagner quelques dizaines d’euros sur vos facures d’électricité ? Car si les vieux PC ne possédaient pas autant d’astuces technologiques pour réduire la consommation énergétique qu’aujourd’hui, quelques bons réglages peuvent tout changer !
YouTube, Dailymotion, etc : récuperez et editez les videos du net 62 Avec le haut débit, il est aujourd’hui naturel de partager et de découvrir des vidéos sur YouTube & Co. Mais on peut aussi vouloir récupérer les meilleures d’entre elles, que ce soit pour les stocker sur son PC, sa console portable, son baladeur multimédia ou son mobile.
Que faire d’un Core 2 Duo E6700 en 2010 ? Est-il possible de l’upgrader avec un Core 2 Quad Penryn ? Est-ce qu’il ne vaut pas mieux tout changer pour un Core i5 ? Découvrez toutes les possibilités et les conseils d’upgrade pour tous les PC de la génération Core 2.
L’overclocking permet de gagner des performances, gratuitement, tout en offrant la satisfaction de pousser le hardware au maximum. Pour s’amuser et profiter, sans trop dépenser, voici notre sélection des composants qui offrent le meilleur rapport overclocking/prix, avec nos meilleures astuces pour gagner des mégahertz. •
Avec le Mondial de foot 2010, vous vous préparez soit à ne plus décrocher de la TV, soit maudire le foot. Pour les premiers, des tas d’obstacles sournois vous empêcheront de tout voir. Heureusement, le PC, roi du multimédia, peut vous aider, à voir, enregistrer, montrer aux copains, chambrer....
6 10
Dossier
Le PC pour mieux voir et revoir la Coupe du monde de football 2010 ! 58
Bien utiliser les moteurs de recherche : des astuces qui changent la vie 66 Devant l’immensité des informations circulant sur le Web, il est de plus en plus difficile de trouver la bonne information en un minimum de temps. Mais les moteurs de recherche, Google en tête, ont beaucoup d’options inexploitées et c’est dommage tant elles améliorent les résultats.
•
Boostez votre netbook grâce à Linux
72
Malgré un Windows 7 presque aussi léger qu’un Windows XP, Microsoft s’est montré incapable de proposer une interface et des applications adaptées à un usage nomade avec les netbooks. Il existe heureusement des Linux spécialement développés pour eux, mais aussi des distributions ultralégères capables d’offrir une nouvelle vie à vos vieux PC.
Offres d’abonnements p51-52-91-92-125
•
Jeux du mois
76
Génération
Splinter Cell : Conviction, GTA Episodes from Liberty City, Just Cause 2, Command & Conquer 4 : Le Crépuscule de Tiberium, Settlers 7 : A l’aube d’un nouveau Royaume
•
Core 2
Comprendre
4G : Genèse de l’avenir des télécoms
Alors que la 4G devrait être normalisée à la fin de l’année 2010, certains opérateurs mobiles étrangers se vantent pourtant de proposer cette technologie. Entre arguments commerciaux et choix techniques encore non approuvés, essayons d’apercevoir ce qui pourrait arriver prochainement dans nos contrées.
•
upgrader ou tout changer ?
80
18
Nos conseils pour booster vos PC Core 2, A64 X2, Phenom •
Les alims, c’est le coeur vital du PC et les nouveautés déferlent en permanence. Qu’apportent les dernières nées, la votre est elle déjà à la ramasse ?
Comparatifs
NAS : stockage sécurisé, serveur multimedia/web/ blog/ftp, etc, ils savent tout faire ! 84
Films, vidéos, photos, musiques, documents divers, nous stockons de plus en plus de données qui demandent souvent d’être partagées sur un réseau local ou Internet. Les NAS sont ideaux pour le stockage sécurisé de téraoctets de données sans parler de leur capacité serveur, que cela soit multimedia, ftp, blog, etc. Quels sont les meilleurs modèles à deux baies et plus du moment ? Quels sont les avantages et les inconvénients face à un PC serveur maison ?
58
Cooler Master, FSP, OCZ, • Silver Power, Sythe - 8 alims design et performantes Des blocs 500 à 1 000 W vendus entre 50 et 240 € 104
• •
•
Softs Geek
•
110 114
Test
Shuttle SX58J3 : du Core i7 1366 dans un miniPC 122
Le Shuttle SX58J3 prétend abriter une configuration en Core i7 sur socket 1366 dans un miniPC. Ce nouveau châssis est-il suffisamment efficace pour dissiper une configuration puissante et taillée pour le jeu ? •
Rads gpu : Thermalright Spitfire, Zalman VF3000A, Arctic Cooling Accelero Xtreme 5870 126 Les radiateurs pour cartes graphiques de notre récent comparatif adoptaient tous un design classique. Le Thermalright Spitfire sort, en revanche, des sentiers battus, tandis que les Zalman VF3000 et Arctic Cooling Accelero 5870 se veulent clairement haut de gamme. Trois nouveaux prétendants au trône pour déloger le MK-13 ?
•
Gigabyte H55N-USB3 - 1156 en mini-ITX, avec USB 3 !
130
Après DFI et Zotac, c’est Gigabyte qui se lance sur le marché des cartes mini-ITX performantes. Socket 1156, port PCI-Express 16x, USB 3.0, il ne lui manque rien !
Zotac ZBox HD-ID11 : un nettop en ION 2, le HTPC idéal ? 132 Le Zbox HD-ID11 présente deux particularités. Il est le premier nettop en ION Next Gen, et il est vendu sans disque dur ni mémoire RAM. Est-ce un boitier idéal pour des configurations bureautiques et Home cinéma abordables ?
Les PC de Référence de la rédac
48
38
136
News
actualités nVidia lance la GeForce GTX 465
A l’heure où vous lirez ces lignes se tiendra le Computex, grande messe annuelle du hardware qui prend place à Taipei. nVidia a décidé de profiter de ce salon pour dévoiler le troisième membre de sa famille GeForce DirectX 11, la GeForce GTX 465. Celle-ci repose sur le même GPU que les autres GeForce GTX 400, le GF100, et sera au départ basée sur un design identique à celui de la GeForce GTX 470 ainsi que sur un même PCB, mais les partenaires devraient rapidement passer sur des designs personnalisés. nVidia a significativement castré son GF100 qui pour rappel intègre 512 unités de calcul, 64 unités de texturing et 48 ROPs sur un bus mémoire de 384 bits. En version GeForce GTX 465, seules 352 unités de calcul, 44 unités de texturing, 32 ROPs et un bus mémoire de 256 bits seront actifs. Si l’incidence de cette castration massive sur l’aspect géométrique est difficile à évaluer en l’état, nous supposons par contre que la limitation au niveau des ROPs ne devrait pas être un problème aussi important qu’il ne l’est pour la très décevante Radeon HD 5830, le GF100 ayant à la base du mal à exploiter l’ensemble de ses 48 ROPs. La nouvelle venue utilise le même PCB que la GeForce GTX 470 alors que son bus mémoire est réduit de 320 à 256 bits. Cela signifie que 2 emplacements pour module mémoire seront inoccupés sur le PCB des premiers modèles de GeForce GTX 465. La fréquence du GPU est la même que
GTX 480
GTX 470
GTX 465
GTX 285
Puce
GF100
GF100
GF100
GT200
Technologie
40 nm
40 nm
40 nm
55 nm
Fréquence GPU (MHz)
700
607
607
648
Fréquence du shader core (MHz)
1401
1215
1215
1476
Unités de calcul
480
448
352
240
Unités de texturing
60
56
44
80
ROPs
48
40
32
32
Mémoire (Mo)
1536
1280
1024
1024
Bus mémoire (bits)
384
320
256
512
Fréquence DDR (MHz)
1848
1674
1603
1242
Puissance de calcul (Gflops)
1345
1166
855
709
Puissance de texturing (Gtexels/s)
42
34
27
52
Fillrate (GPixels/s)
21
17
13
21
BP mémoire (Go/s)
165
125
96
148
Direct3D
11
11
11
10
Prix
480 euros
350 euros
280 euros
300 euros
ainsi que ses performances sans antialiasing devraient se situer à un niveau similaire à celles de la GeForce GTX 285, alors qu’elles devraient être plus élevées de 10 à 15% avec antialiasing. Ceci sera bien entendu vérifié lors d’un test complet.
pour la GeForce GTX 470, mais celle de la mémoire GDDR5 a été revue quelque peu à la baisse. Au final, cette GeForce GTX 465 voit sa puissante de calcul réduite de 27% et sa bande passante mémoire réduite de 23% par rapport à la GeForce GTX 470. Nous estimons
Introduite à 280 euros, son positionnement risque d’être difficile puisqu’elle sera donc plus chère, au départ, que la Radeon HD 5850, tout en étant moins performante, la GeForce GTX 470 ayant déjà du mal à s’en démarquer. nVidia compte sur ses nouveaux pilotes, en version 256.x pour grignoter quelques points en plus, ainsi que sur PhysX et CUDA, qui vient de gagner l’exclusivité de l’accélération dans Adobe Premiere Pro CS5, principe aberrant qui bride le choix des consommateurs. La GeForce GTX 465 devrait arriver début juin en France, chez Zotac tout d’abord, qui sera le premier partenaire de nVidia à la commercialiser.
Pour quelques MHz de plus News
Au tour d’AMD ce mois ci de lancer quelques nouveaux petits CPU avec pas moins de 5 nouveaux Athlon II. Tout d’abord 3 puces qui n’ont rien de bien spécial, les X4 640, X3 445 et X2 260, cadencés respectivement à 3.0, 3.1 et 3.2 GHz. Il ne s’agit ni plus ni moins que des remplaçants des actuels X4 635, X3 440 et X2 255, mais ils gagnent tous un demicoefficient, fonctionnant alors à 100 MHz de plus. Les anciennes puces voient donc leur prix baisser en conséquence. En prime, deux nouveaux processeurs basse consommation sont lancés. Le X4 610e, cadencé à 2.4 GHz pour un TDP de 45W contre 95W aux autres Athlon II X4. Et aussi le X3 415e qui culmine désormais à 2.5 GHz, toujours pour 45W. En outre, ces 5 nouveaux processeurs sont en révision C3, inaugurée sur le X4 965 en novembre 2009. De son côté, Intel suit la même démarche et lance les Core i5-680 et l’i7-880. Ils gagnent tous deux un coefficient par rapport aux 670 et 870 qu’ils remplaçent. Le 880 atteint donc 3.06 GHz alors que le 680 culmine à 3.6 GHz !
6
I Hardware Magazine
Le 4-way SLI, c’est officiel ! Pour les amateurs de conso extrême, oops pardon, de perfs extrêmes, et de cartes graphiques nVidia, il n’y avait rien de mieux que 3 GeForce GTX 480 en 3-way SLI. Nous avons d’ailleurs essayé, c’est impressionnant dans tous les sens du terme : puissance de calcul, température de 100° par carte, bruit, et consommation totale de plus de 1 300 watts avec un Core i7-975 ! Les plus fous seront ravis d’apprendre qu’il est désormais possible de faire pire ! nVidia officialise effectivement le support du 4-way SLI, un mode quasi inexistant jusqu’ici contrairement à ATi qui supporte sans hésiter le CrossFire X à quatre cartes. En fait, le quad SLI existe depuis des années, mais cette solution à quatre GPU concernait les doubles cartes comme la 9800 GX2 ou la GTX 295 (deux cartes x deux GPU = quad SLI). L’an passé, EVGA a sorti la carte mère X58 Classified 4-way SLI avec un accord spécial, une carte capable de faire fonctionner quatre véritables cartes séparées, les GeForce GTX 285 de la marque ou, plus récemment les 480. Depuis, nVidia a finalement accepté d’autoriser le 4-way SLI dans les derniers pilotes beta 197.55 et les prochains WHQL 197.75. Pour le moment limité à 3DMark Vantage, les prochains drivers de la série 256 devraient rajouter le support de bien plus d’applications.
Au moins 100 euros de surcout
Quelques conditions tout de même ! Le fabriquant de carte mère doit proposer quatre ports en 16X, ce qui impose l’utilisation de deux puces nVidia NF200, et doit payer une licence pour obtenir une clé à intégrer dans son BIOS. Rien qu’en cumulant ces critères, le support du 4-way SLI représente un surcout d’une centaine d’euros quelque soit la carte mère. Nous ne risquons donc pas d’en voir sur des modèles à moins de 350 ou 400 euros. Cela dit, après avoir payé
La flash en 25 nm arrive
quatre GeForce GTX 480 à 500 euros pièces, est-ce encore un problème ? Gigabyte s’est lancé dans la bataille avec la toute nouvelle carte mère X58AUD9, un modèle vendu à 500 euros que nous testons le mois prochain, un essai de tous les records ! Asus, qui ne souhaite pas rester en retrait, a présenté le ROG Xpander, une surcouche pour la Rampage III Extreme (cette dernière ne coûte « que » 350 euros) apportant le bon nombre de lignes PCI-Express et les ports adéquats. Ce composant totalement extrême qui ne permet pas une utilisation en boîtier est, pour le moment, réservé à quelques rares testeurs ; la commercialisation n’est pas envisagée à ce jour.
La mémoire flash MLC de nouvelle génération, fabriquée en 25nm et développée conjointement par Intel et Micron, vient d’entrer en production. Par rapport à la génération actuelle fabriquée en 34 nm, toujours chez Intel/Micron, elle permet de doubler la densité. Ainsi, la nouvelle puce de 8 Go en 25nm n’est pas plus grande que la puce de 4 Go produite en 34nm, elle est même légèrement plus petite. Cela va permettre, à terme, d’augmenter l’espace de stockage des SSD ou de faire baisser le prix des capacités actuelles. Si les livraisons ont débuté, il faudra malgré tout patienter encore quelques mois avant que ces puces ne soient intégrées dans des SSD. Ceux-ci devront être adaptés, notamment au niveau de leur contrôleur, l’architecture de la flash 25 nm étant quelque peu différente avec des pages 8 Ko et des blocs de 2 Mo contre 4 Ko et 512 Ko actuellement. Il faudra par ailleurs vérifier l’impact sur les performances entraîné par ce changement mais dans tous les cas, avec des pages/ blocs plus gros, il est évident que l’importance du contrôleur va devenir encore plus importante.
News
Futurs GPUs, la seconde moitié de l’année sera animée ! 42
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pour Choisir, upGrader et boo ster son pC !
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dOssIeR
Les couples idéaux pour le jeu
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Gtx 470 :
Cpu Gpu
Fermi au prix de la
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hd5870 2 Go :
Battre la GTX 480
liGhtninG, vapor-x... :pCs+
que valent-ils vraiment ? 1800 benchs 80 puces
Les 7 meilleures Radeo n HD5850/70
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Optimisez votre réseau
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Duel à haute perform ance » X58 : cartes USB
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3/SATA 6, Core i7-93 0, ca déménage ! chipsets serie 800, AMD bat-il enfin le Core i7 ?
powerdvd et tota lmedia
theater pass ent à la 3d !
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A-Data, Corsair, MX Tech, le contrôleur SandForce enfin exploité ?
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En kiosques ce mois-ci
AMD et nVidia ne comptent pas se reposer cet été. nVidia devrait tout d’abord décliner son architecture Fermi sur plusieurs GPU, les GF104, GF106 et GF108. Selon les derniers bruits de couloir, nVidia aurait allégé son architecture en supprimant notamment tout ce qui est support de la double précision, de l’ECC… bref tout ce qui concerne plutôt le marché professionnel et consomme beaucoup de transistors. Grâce à cet allègement, nVidia aurait pu placer 384 unités de calcul, 48 unités de texturing et un bus mémoire de 256 bits dans le GF104. Le GF106 serait pour sa part un demi-GF104, soit 192 unités de calcul et un bus de 128 bits. Enfin, le petit GF108 serait à son tour un demi-GF106, soit 96 unités de calcul et 12 unités de texturing mais conserverait par contre un bus mémoire de 128 bits, qui accueillera cependant probablement plutôt de la GDDR3 ou de la DDR2 que de la GDDR5. Par rapport à la gamme actuelle, la puissance de calcul augmenterait significativement, alors que la puissance de texturing serait quelque peu en retrait, excepté pour le GF108. A son sujet, depuis plusieurs générations, nVidia n’a pas fait évoluer le niveau de performances de son entrée de gamme qui est limitée à 16 unités de calcul depuis longtemps. Le GF108 pourrait donc marquer une évolution très intéressante si ces informations se confirment. De son côté, AMD ne devrait pas se tourner les pouces puisque ses ingénieurs vont passer cet été à finaliser une nouvelle génération de GPU, baptisée Southern Islands. Initiallement, AMD devait préparer une gamme plus ambitieuse d’un point de vue architectural, Northern Islands. Celle-ci reposait cependant sur le procédé de fabrication 28 nm de TSMC… qui a été repoussé. Qui plus est, et c’est peut-être une conséquence du retard de TSMC, AMD a maintenant clairement fait savoir qu’il fabriquera au moins une partie de ses GPU en 28 nm chez GlobalFoundries, ce qui représente un risque non négligeable, et pourrait prendre du temps. Tout ceci a compromis les plans pour Northern Islands et AMD a opté pour le développement d’une architecture intermédiaire entre celle-ci et Evergreen (les Radeon HD 5000) : Southern Islands. Celle-ci est bien entendu moins ambitieuse et reste sur le procédé de fabrication en 40nm de TSMC, mais devrait permettre de renouveler la gamme des Radeon pour la fin de l’année.
3DMark 11 en approche Nos cartes graphiques vont pouvoir chauffer cet été avec l’arrivée de la nouvelle version de 3DMark. Cette version 11, apportera bien entendu le support de Direct3D 11 et de ses nouveautés telles que la tessellation. Une carte Direct3D 11 est requise pour lancer le benchmark qui ferait ainsi l’impasse sur les précédentes versions de l’API de Microsoft.
News
3DMark 11 ferait également l’impasse sur PhysX, nVidia ayant pris Futuremark de court en faisant une utilisation abusive de son support dans 3DMark Vantage. Pour rappel, celui-ci exploite PhysX dans un test CPU dont nVidia peut faire exploser le score d’une manière irréaliste en laissant la totalité du GPU se charger du travail, l’aspect graphique étant réduit au strict minimum dans ce test. En pratique, il aurait fallu que l’accélération de PhysX par le GPU prenne place dans un environnement graphique riche pour qu’elle ait un intérêt. Quoi qu’il en soit, cet abus de nVidia pour booster le score global, principalement de ses petits GPU, devrait enfin cesser avec la nouvelle mouture. Notez que pour cette version, c’est MSI qui sera le sponsor principal. Le logo de la société prendra ainsi place dans une des scènes de test (tout comme le logo Sapphire est présent dans Vantage) et MSI pourra donner un aperçu du benchmark en exclusivité sur le Computex. Bien entendu, dès sa sortie, 3DMark 11 prendra place dans le bundle des cartes graphiques de la marque.
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I Hardware Magazine
De nouvelles cartes TV avec support des bouquets payants
Seagate en pleine forme Partition Table) pour aller au-delà. Il suffit d’une simple mise à jour de BIOS pour en profiter, toujours est-il que les cartes mères actuelles ne le sont pas encore. Enfin, précisons que Windows XP (en 32 bits) ne supporte pas le mode Long LBA. Vous devez impérativement être sous Windows Vista, Windows 7 ou Linux pour booter sur une partition de plus de 2 To.
Depuis la disparition de Digital Everywhere l’an passé, les abonnés à Canal Sat ou tout autre bouquet TV payant sont en deuil. En effet, il n’existe plus de tuner TV pour PC avec Common Interface (nécessaire pour loger un CAM et sa carte d’abonné pour les chaînes cryptées) digne de ce nom. Les cartes (FloppyDTV) et boitiers externes (FireDTV) de Digital Everywhere étaient les seuls à cumuler qualité de réception, intégration dans Windows Media Center et support performant du Common Interface. Oyé oyé, accueillons Anysee, une marque inconnue qui débarque sur le marché Français avec une nouvelle série de boîtiers tuner en USB 2.0, les E7. En attendant la version TNT et câble (E7 TC), nous avons droit au modèle pour satellite (E7 S2) déjà affiché à 159 euros sur La Maison du Numérique (www. maisondunumerique.com). Compatibles SD et HD, les E7 sont livrés avec une télécommande, un adaptateur secteur et un câble USB 2.0. Une prise de sortie antenne permet d’en chaîner plusieurs, ils sont prévus pour fonctionner en multituner au sein d’un même PC. Nous ne savons pas si plusieurs tuners peuvent se partager un seul CAM avec une seule carte d’abonné cependant. Si vous n’êtes pas un fan du Windows 7 Media Center, E7 S2 fonctionne également sous ProgDVB, DVBDream ou le logiciel fourni, Anysee Viewer. Nous ne manquerons pas de tester ces produits dès qu’ils seront disponibles !
Les disques de 3 To ne sont pas encore prêts d’être dans nos PC ! Seagate l’a bien compris, c’est pourquoi le Constellation ES sort en SAS 6 Gbps, la connectique professionnelle. Pendant que les disques de 2 To se multiplient et tandis que ceux de 1,5 To deviennent peu à peu le standard, Seagate fait un pas en avant sur ses concurrents en annonçant la sortie du premier disque dur de 3 To avant la fin de l’année, le Constellation ES. A vrai dire, Seagate ne sont pas les seuls à savoir produire des modèles de plus de 2 To. Pour le moment, ceux-ci sont composés de quatre plateaux de 500 Go, mais les progrès réalisés dernièrement, notamment en ce qui concerne les têtes de lecture, autorisent des plateaux de 640 Go (320 par face). D’autre part, rien n’interdit d’utiliser plus de plateau. Mais le problème n’est pas strictement mécanique ! Le mode d’adressage utilisé depuis des années sur tous les disques durs depuis le milieu des années 90, LBA (Logical Block Addressing), présente une limite à 2,14 To sous sa forme actuelle. Une limitation facilement contournée puisque la norme Long LBA est conçue à cet effet, mais c’était sans compter les limitations du BIOS et de l’OS ! Les partitions MBR (bootable) actuelles sont limitées à 2 To, il faudra adopter le mode GPT (GPUID
Le retour du disque dur hybride
Seagate, toujours, vient d’annoncer la sortie des Momentus XT, une gamme de disques durs hybrides en 2,5». Hyride vous dites ? Il s’agit d’un disque dur, ici en 7 200 tours avec 32 Mo de cache et proposé en 250, 320 et 500 Go de capacité, auquel est associé un mini SSD de 4 Go de mémoire ultra rapide (SLC). Reconnu comme un seul disque par le système d’exploitation, c’est l’électronique embarquée qui devrait décider quels fichiers seront stockées sur la partie SSD et quels autres sur les plateaux. Si le contrôleur assure le coup, voilà qui devrait ravir les utilisateurs de notebook, mais aussi de PC fixes, qui n’auront plus à choisir entre disque dur de grande capacité et SSD. Rappelons que quelques prototypes de disques durs hybrides ont été présentés par le passé. Les gains de performances n’étaient pas au rendezvous et ce fût un véritable flop, espérons donc que ce Momentus XT tienne ses promesses ! Les Momentus XT sont attendus à 90, 100 et 125 euros suivant leur capacité. A titre de comparaison, il faut compter 55, 75 et 100 euros pour des disques 2,5» 7200 tours normaux.
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24 numéros
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Avantage
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Gagnez 6 Go de mémoire Corsair ! En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@techage.fr), vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 3 * 2 Go CMP6GX3M3A1600C8 Dominator ou encore une alimentation HX750W ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions ! Par Thomas Olivaux Quand on perd en FPS dans un jeu, on cherche d’abord à augmenter sa RAM ou à changer sa carte graphique, alors que la précédente était déjà « CPU limited ». A quel moment peut-on savoir que notre carte vidéo est bridée par le processeur ? N’hésitez pas à nous faire part de votre technique et à nous faire économiser ainsi quelques centaines d’euros !
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ous adoptez une bonne démarche, car il n’est pas rare que le framerate de nos jeux soit limité par le processeur avant la carte 3D. Pour le déterminer, il faut comprendre le rôle de chacun de ces deux composants. La carte graphique, comme son nom l’indique, s’occupe de tout l’affichage. C’est-à-dire qu’elle calcule les graphismes de chaque objet visible à l’écran (un personnage, un véhicule, un élément de décor, etc.), de leur modélisation en 3D (la plus petite unité étant le triangle) jusqu’à leur éclairage, sans oublier les effets spéciaux. Plus il y a d’objets, autrement dit plus de triangles, plus il faut une puissance de calcul conséquente. Lorsque la scène est entièrement
Fraps permet de mesurer les performances dans n’importe quel jeu.
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calculée d’un point de vue 3D, elle est ensuite rastérisée, ce qui signifie qu’elle est convertie du mode vectoriel au mode matriciel affichable sur nos écrans. Cette étape est plus ou moins énergivore suivant le nombre d’effets graphiques souhaités : éclairage, ombrage, filtrage de textures ou anticrénelage. Sachant que les étapes de rendu définitif de la rastérisation ont pour unité le pixel, la résolution d’affichage impacte beaucoup les performances. De son côté, le processeur ne se tourne pas les pouces. Son job principal est la gestion de l’intelligence artificielle ; les jeux étant de plus en plus sophistiqués, c’est bien plus exigeant qu’on ne pourrait l’imaginer. Contrairement à la carte graphique qui se contente de
bosser sur ce qui est visible à l’écran, le processeur s’occupe de tout, partout ! Par exemple, dans un jeu de voiture, le processeur s’occupe de votre position, mais également de celle de tous vos adversaires, même s’ils sont à l’autre bout du circuit. Si la gestion d’une vingtaine de bolides sur une piste vous semble enfantine, songez aux nombreux paramètres physiques pris en charge, comme l’adhérence en fonction de l’usure ou du gonflage des pneus, les dégâts suivant les collisions ou encore l’impact de la météo. Et pensez donc aux jeux de stratégie dans lesquels des centaines voire des milliers d’unités évoluent ! D’ailleurs, au-delà des objets (joueurs ou IA) naturellement en mouvement, le processeur s’occupe aussi de la physique, c’est-à-dire de l’interaction avec le décor. Par exemple, le fait que vous tiriez dans une caisse en bois et que sa destruction implique la chute des caisses stockées sur le dessus, en simulant la gravité. C’est d’ailleurs cette fameuse gestion de la physique que nVidia souhaite confier au GPU ; les jeux conçus pour PhysX permettent de soulager légèrement le processeur et éventuellement d’améliorer les effets graphiques, en confiant la gestion physique à la carte 3D nVidia. Enfin, le processeur s’occupe des sons ! A l’époque où nous achetions tous une Sound Blaster ou équivalent, le calcul des sons et effets spéciaux liés au positionnement était soulagé par la carte son, mais de nos jours, puisque nous utilisons en grande majorité les codecs audio embarqués des cartes mères, c’est le CPU qui fait le boulot. Ça peut sembler dérisoire,
mais il n’est pas rare que 10 à 20 % de l’usage CPU soit grignoté par les sons 3D ! Ça n’est pas pour rien que de nombreux jeux autorisent à régler le nombre de sons ou leur qualité. Vous l’aurez compris, si la carte 3D joue un rôle primordial concernant la qualité et la fluidité de l’affichage, c’est également le cas du CPU. Pour vérifier si votre processeur bride votre carte graphique, il faut effectuer quelques mesures de performances. Afin d’avoir un repère, faites un benchmark de vos jeux favoris, soit avec les réglages avec lesquels vous jouez habituellement, soit avec ceux auxquels vous aspirez malgré un manque de fluidité. Pour cela, il est plus facile d’utiliser un jeu qui possède un bench intégré comme GTA IV ou DIRT 2, mais vous pouvez également concevoir votre propre banc d’essai en utilisant FRAPS pour la mesure des FPS et en rejouant plusieurs fois la même scène dans n’importe quel jeu ou presque. Si vous êtes sur un 22», vous jouerez probablement en 1 680 x 1 050, la résolution native de l’écran. Admettons que le jeu de votre choix, avec les détails graphiques à fond, tourne à 45 FPS sans antialiasing et 30 FPS avec.
Il serait effectivement intéressant de savoir si c’est votre carte graphique ou votre processeur qui bride le plus, car à peu de chose près, vous pourriez jouer confortablement avec l’antialiasing, ce qui n’est pas le cas pour le moment. Dans les paramètres de votre jeu, réduisez la résolution au minimum (généralement, 800 x 600) et assurez-vous qu’il n’y a plus d’ombrage et autres filtrages comme l’anisotropie ou l’antialiasing. Ne baissez pas les détails graphiques toutefois, notamment la distance de calcul pour qu’un maximum d’objets en mouvement puisse être pris en compte. En faisant cela, nous réduisons de façon importante la puissance graphique requise, mettant en exergue l’impact du processeur. Refaites vos mesures de performances et constatez l’évolution. Si le framerate grimpe, c’est que votre carte graphique limite les performances. En revanche, si vous ne gagnez pas de FPS malgré la diminution des réglages, vous êtes plus probablement limité
Testez votre jeu en laissant ouvert le gestionnaire des tâches. Aucun core ne doit être à fond pour être sur de ne pas être limité par le CPU.
par le CPU. Il suffit de l’overclocker de 100 ou 200 MHz pour constater l’évolution. Précisons tout de même que le jeu ne doit pas être totalement bridé par votre GPU ; si vous effectuez cette méthodologie avec un chipset intégré ou une carte totalement larguée dans un jeu qui ne dépasse pas 4 ou 5 FPS en 1 680 x 1 050, la carte graphique sera toujours le facteur bridant en 800 x 600.
Hardware Magazine
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Cas Pratiques
Une belle configuration noire et rouge pour moins de 1 000 euros
Nouvelle Configuration 12
J’ai un budget d’environ 1 000 euros et je voudrais en profiter pour réaliser ma première configuration. Je possède actuellement un PC portable TOSHIBA P300-1GL que j’apprécie, mais sa puissance est un peu limitée pour moi. De plus, je voudrais monter un PC pour le brancher à une télé et en faire une vraie console de jeu améliorée (Internet, MSN, films) ; la télé est une des premières à écran plat (résolution de 1 440 x 1 200, je crois). Côté carte mère, j’aimerais me faire plaisir avec une Maximus III GENE d’Asus, mon coup de coeur depuis votre essai dans Hardware Magazine n° 43. Ayant un budget somme toute restreint, je pense me limiter à un Core i5-750 de 2,66 GHz (que je compte faire monter vers 3,2 GHz) et à une carte graphique ATi Radeon HD 5750, dont vous vantez les mérites. Pour la RAM, j’ai opté pour 4 Go de DDR3-1600 de GSkill Trident. Je suis aussi votre conseil de Hardware Magazine n° 45 pour l’alimentation, en prévoyant d’acheter une Arctic Cooling Fusion de 550 W. Un SSD me semblant encore trop cher pour le moment, je préfère attendre et j’ai besoin de beaucoup de capacité, je pense donc prendre un disque dur de 1 To à 7 200 trs. J’ai pensé à un ventirad de chez Thermalright Mux-120 qui me semble très bien. Enfin, je n’ai pas suivi votre conseil du dernier Hardware Magazine pour le boîtier, puisque je voudrais prendre le fabuleux boîtier Xaser VI de Thermaltake ; mais vu qu’il est trop cher et trop grand pour moi, je compte me rabattre sur le V9 de la même marque. Mon PC aura un style rouge et noir. Que pensezvous de cette configuration ? Comment profiter au maximum de la Maximus III ? Je n’ai jamais overclocké, pouvez-vous m’indiquer la marche à suivre ? Je compte beaucoup jouer avec ce PC, j’aimerais avoir le maximum de performances pour mon budget. De plus, j’aimerais qu’il tienne 4 ou 5 ans, pensez-vous que ce soit possible ?
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ous recevons beaucoup de mails concernant des demandes de conseils à propos de nouvelles configurations, mais nous avons rarement un budget exprimé clairement. De plus, nous saluons le fait que le choix de vos composants respecte une certaine esthétique. Selon nos calculs, avec une carte mère à 170 euros, un CPU à 180 et son ventirad à 50, de la mémoire à 125, un disque dur à 80, une carte graphique à 140, un boîtier à 85 et une alimentation à 70 euros, la machine que vous envisagez d’acheter coûte actuellement 900 euros. C’est donc inférieur à votre budget de 10 %, une économie substantielle qui peut se transformer en marge de manoeuvre pour améliorer quelques composants. Certains prix que nous indiquons sont plus élevés que ceux des précédents numéros. Et pour cause, contrairement aux baisses perpétuelles, les tarifs en euros subissent le renforcement du dollar et augmentent quelque peu. Par exemple, le Core i5-750, qui était en vente entre 160 et 170 euros depuis quelques mois, devient difficile à trouver sous les 180 euros.
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Baies disp (utilise un 7 x 3.5" in Cartes Mè PCI : 7 Sl Ventilation Connecteu
Coloris : R
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Encore difficile à trouver en France, le V9 existe en « Black Edition », totalement noir.
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Dès le premier coup d’oeil, votre machine semble tout à fait équilibrée, rien ne nous choque. La puissance d’un i5-750 complétée par une HD5770 (voir une HD5750 comme vous le proposez) est parfaitement suffisante pour jouer sur votre TV. A ce propos, si c’est l’une des premières TV LCD, il est probable que sa résolution soit plus proche du 720p, par exemple 1 366 x 768. La RAM est non seulement en accord esthétique avec votre PC (noir et rouge), mais elle est également performante et d’un rapport qualité/prix intéressant. Là aussi, nous pouvons constater l’augmentation des prix puisque 4 Go de DDR3 valent actuellement plus de 120 euros ! Pour le stockage, l’idée d’un disque dur rapide de 1 To est
à retenir, mais si votre budget autorise de grimper à 1 000 euros, voire de dépasser très légèrement, vous pourriez cumuler les avantages du SSD et du HDD ! En effet, en installant un petit SSD comme l’Intel V-Series de 40 Go (110 euros) pour le système d’exploitation et les logiciels courants, vous profiteriez d’un gain de performances notable au quotidien. Le disque dur de 1 To pourrait, quant à lui, accueillir les jeux et stocker les
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Baies disponibles : 3 x 5.25" - 1 x 3.5" interne (utilise un convertiseur 5.25" vers 3,5") 7 x 3.5" internes Cartes Mères : E-ATX / ATX / M-ATX PCI : 7 Slots disponibles Ventilation : 5 x Ventilateurs 120 mm Connecteurs I/O : 4 x USB 3.0, eSATA, HD Audio Coloris : Rouge / Noir / Argent
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Baies disponibles: 12 x 5.25" - 9 x 3.5" internes (utilisent 9 x baies 5.25") Cartes Mères : E-ATX / ATX / M-ATX / CEB PCI : 8 Slots disponibles Ventilation : 4 x Ventilateurs 120 mm 2 x Ventilateurs 140 mm Connecteurs I/O : 4 x USB 3.0, eSATA, HD Audio Coloris : Rouge / Noir / Argent
PC-8FIR / 8FIB
Baies disponibles : 3 x 5.25" - 1 x 3.5" interne (utilise un convertiseur 5.25" vers 3,5") 6 x 3.5" internes Cartes Mères : ATX / M-ATX PCI : 8 Slots disponibles Ventilation : 3 x Ventilateurs 120 mm (1 x Emplacement pour ventilateur 140 mm supplémentaire) Connecteurs I/O : 2 x USB 3.0, eSATA, HD Audio Coloris : Rouge / Noir / Argent
PC-T1 ‧1 x Slim ODD - 1 x 3.5" interne ‧Mini ITX ‧520 x 300 x 485 mm ‧Rouge / Noir
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PC-Q08
‧1 x 5.25" - 6 x 3.5" internes ‧Mini ITX ‧1 x Ventilateur 120mm, 1 x Ventilateur 140mm ‧2 x USB 3.0, HD Audio ‧Rouge / Noir / Argent
PC-Q06B
‧1 x 5.25" - 1 x 3.5" interne ‧Mini ITX (Optionnel: ATX / M-ATX) ‧2 Slots disponibles ‧2 x USB 3.0, HD Audio ‧Rouge / Noir / Argent
Cas Pratiques fichiers médias (films, musiques, etc.). Quoi qu’il en soit, si c’est pour l’installer en disque système ou au moins pour recueillir les jeux, ce disque dur doit être rapide. Malgré son âge, le Western Digital Caviar Black reste la référence. Il est assez bruyant en seek (il gratte beaucoup), les fans du silence absolu lui préféreront un disque de marque Samsung (Spinpoint F1 ou F3 en 32 Mo). Concernant « l’emballage » de ce PC, nous recommandons de changer d’alimentation. Le modèle Arctic Cooling, performant et silencieux au demeurant, n’est pas modulaire et possède des câbles pour la carte mère assez courts. Dans un boîtier où elle est placée en bas, comme les Thermaltake qui vous attirent, c’est problématique si l’on veut faire un montage propre. Pour 10 à 15 euros de plus, nous achèterions une Antec TruePower New de même puissance. Elle est également noire et s’accordera avec le reste. A propos de noir, saviez-vous que Thermaltake venait de sortir une version « Black Edition » de son V9 ? A peine plus cher (10 euros), le boîtier est entièrement peint en noir à l’intérieur et accueille un ventilateur de 23 cm sur la porte. La référence de ce modèle est VJ400G1N2Z (et non VJ40001W2Z, le V9 premier du nom). Idéal pour un beau PC noir et rouge. Concernant l’optimisation de votre carte mère Asus Maximus III GENE, ne soyez pas inquiet. Comme tout un chacun devrait le faire, installez les outils proposés par le constructeur si vous désirez accéder à un contrôle des fréquences et du monitoring sous Windows. Issue de la série ROG (Republic of Gamers), cette carte mère fait partie des modèles qui embarquent tellement de petites technologies ici et là qu’il est impossible de toutes les utiliser. L’overclocking sera vraisemblablement l’un de vos hobbies, la Maximus III GENE est tout à fait adaptée. Conçue pour les experts (elle propose de très nombreux réglages avancés), elle n’oublie pas les débutants en chemin, c’est l’une de ses qualités. Dans le BIOS, si vous êtes effrayé par un overclocking manuel, vous pouvez passer en mode tout automatique, grâce à CPU Level Up
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ou au Go Button. Entre nous, il n’est pas si difficile de passer en manuel et c’est plus intéressant, car vous savez précisément ce qui change. Ainsi, vous obtiendrez probablement une meilleure fréquence ou réduirez la consommation d’énergie, en augmentant moins la tension. Pour un Core i5-750, vous pouvez commencer prudemment en faisant grimper la fréquence BCLK de 133 à 166, la fréquence de base de votre CPU sera alors de 3,33 GHz comme un Core i7-975 ! Avec de la chance, il ne sera même pas nécessaire
d’ajouter de la tension à ce niveau. Si vous désirez exploiter l’une des particularités de ce modèle, vous pourrez contrôler l’overclocking et les infos vitales de votre système en externe, via votre portable Toshiba. C’est la fonction ROG Connect, qui consiste à utiliser un câble USB sur la prise adéquate et qui fonctionne en ayant installé le soft du même nom sur votre notebook.
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Associer une carte graphique ATi à une nVidia
Concerne le dossier « Multiplier les composants améliore-t-il les performances ? » publié dans Hardware Magazine n° 46.
A la page 58, vous dites « qu’il n’est pas possible de mixer ensemble des cartes ATi et nVidia… » mais est-ce que c’est aussi radical ? Je suis d’accord dans la mesure où on attendrait des deux cartes qu’elles mettent leurs performances en commun, mais si on ne souhaite pas les accoupler mais plutôt les utiliser pour des usages différents, est-ce possible ? J’ai lu par-ci par-là que l’on pouvait ajouter à une HD5800 une GTS 250, la carte ATi étant celle qui travaille, la carte nVidia servirait dans les jeux pour calculer les rendus PhysX. Alors, est-il possible d’accoupler une carte ATi et une carte nVidia, une carte servant pour les performances et l’autre pour les calculs particuliers (PhysX, CUDA ou autres) ? Le cas échéant, est-ce bénéfique ?
L
a réponse est aussi radicale que notre précédente affirmation, bien que nous puissions toutefois nuancer quelque peu. Pendant quelques années, il n’était plus possible de faire cohabiter ensemble les pilotes ATi Catalyst et nVidia ForceWare. La seule possibilité consiste à installer seulement les pilotes de la carte principale et à laisser les pilotes proposés par Windows pour la seconde, ce qui a du sens si la seconde carte est un petit modèle destiné à afficher sur un troisième écran, par exemple. C’était en réalité
lié à Windows Vista, puisque c’était possible du temps de Windows XP et c’est de nouveau valable sous Windows 7. Avec Seven, nous sommes effectivement parvenu à mixer ensemble un GPU de chaque marque, sans subir de messages d’erreur, mais pour ce qui est de gagner des performances, c’est compliqué et c’est en fonction des versions des drivers. De ce fait, ça ne saurait être une solution recommandable. Pour tirer profit, d’un point de vue des performances, d’une pareille solution,
il faut utiliser la carte ATi en tant que carte principale et effectivement, dédier la nVidia aux calculs de type PhysX ou CUDA. Attention, pour que le pilote autorise l’activation de PhysX, vous devrez choisir d’étendre votre bureau dans les paramètres de Windows, pour faire croire qu’un écran est branché sur la GeForce (il n’est pas nécessaire d’avoir un véritable écran branché). De cette façon, les démos nVidia qui détectent que la carte graphique principale est une ATi n’autorisent pas les gains apportés par PhysX, mais ça fonctionne dans les
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Cas Pratiques
Gagnant SilverPower 16
Moyennant une petite bidouille, il est possible de jouer aux titres PhysX avec une ATi en carte principale et une nVidia dédiée aux calculs PhysX. En photo, Mirror’s Edge.
jeux, Mirror’s Edge ou Batman Arkham Asylum par exemple. Depuis les pilotes 186.xx, les choses se sont corsées puisque nVidia a décidé de désactiver PhysX tant qu’une carte ATi en affichage primaire est détectée. Un membre des forums de NGOHQ (www.ngohq.com) a publié un patch qui permet d’autoriser la réactivation de PhysX, pour tout de même profiter de pilotes plus récents. Si vous désirez
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vous assurer que PhysX est actif en utilisant une carte ATi en tant qu’affichage principal, téléchargez le petit utilitaire FluidMark, une démo/bench dédiée à PhysX qui indique quelle version des pilotes PhysX est installée et si l’accélération est bien matérielle. Grâce à ce patch, il est possible d’enregistrer de véritables gains de performances dans les jeux compatibles PhysX. Avec Metro 2033, il est également possible de cumuler DirectX 11 et PhysX, sans avoir une GTX 470 ou 480. Il suffit que votre carte principale soit une Radeon HD 5000 et que vous possédiez une vieille GeForce 8 (ou plus récente) à recycler pour les calculs PhysX, même une
petite 8600 GT. Le patch PhysX Mod fonctionne toujours avec les pilotes 197.xx que nous avons actuellement. Enfin, si vous souhaitez réellement profiter de toute la puissance 3D des GPU ATi et nVidia combinés, la seule solution réside dans la puce Hydra de la société Lucid, une puce que l’on trouve sur la carte mère MSI Big Bang Fuzion. Cependant, vu le prix de cette carte mère et le peu de jeux supportés (il faut un profil pour chaque jeu, afin que le mode ATi+nVidia soit opérationnel via le driver Hydra), ça ne présente aucun intérêt, sorti de la prouesse technique.
Dossier
Que faire d’un Core 2 Duo E6700 en 2010 ? Est-il possible de l’upgrader avec un Core 2 Quad Penryn ? Est-ce qu’il ne vaut pas mieux tout changer pour un Core i5 ? Découvrez toutes les possibilités et les conseils d’upgrade pour tous les PC de la génération Core 2.
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Core 2 Upgrader ou tout ? changer Bonus : l’upgrade des PC AM2/AM2+ Thomas Olivaux
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urant trois ans et demi, de mi-2006 à fin 2009, la majorité des PC vendus dans le monde étaient équipés d’un processeur Intel Core 2. Ce CPU a marqué son temps en révolutionnant le marché, reléguant le Pentium 4 au registre des antiquités et mettant un gros coup de bambou à AMD et ses Athlon 64 X2. Mais le temps passe et l’immense parc de machines Core 2 vieillit ; quand on pense qu’un simple Core i5-750, le CPU milieu de gamme de référence depuis l’automne dernier, suffit à exploser l’ancien haut de gamme Core 2 Quad Q9550 de près de 20 %, pas difficile d’imaginer le fossé qui existe entre l’ancienne et la nouvelle génération. En fait, cette « nouvelle » génération n’est plus si récente. Elle a débarqué avec les premiers Core i7-900 et la plateforme X58, dès novembre 2008. Mais ce n’est que depuis fin 2009, et surtout début 2010, que des Core iX d’entrée et de milieu de gamme sont arrivés et qu’il ne se vend presque plus de PC Core 2. La question des performances se pose aujourd’hui pour les Core 2. Que faire ? Peut-on encore upgrader sa machine ou vaut-il mieux tout changer ?
Avons-nous besoin de puissance ? Même si nous sommes beaucoup à être assez fous pour changer de PC par pur plaisir, le portefeuille et le bon sens restent à l’affût et demandent : « Pourquoi chercher plus de puissance ? » C’est vrai ça ! Nous savons que les Core iX sont nettement plus performants que les Core 2, il suffit de lire le dossier spécial CPU/GPU publié dans le dernier PC
Update pour s’en assurer, mais à quoi bon changer si le Core 2 suffit encore ? Hum, voici quelques raisons, plus ou moins valables : plus de puissance est synonyme de plus de FPS dans les jeux, d’un temps de calcul réduit dans la majorité des applications ; les Core iX consomment encore moins que les Core 2 au repos ; acheter une nouvelle carte mère pour Core iX permet de surfer sur les dernières technologies comme l’USB 3.0 et le SATA 6 Gb/s. Un esprit critique répondrait que l’écart de consommation est négligeable à l’échelle individuelle et que nous pouvons tout à fait ajouter un contrôleur USB 3.0 en PCI-Express sur un slot de carte mère Core 2. Mais alors, que faire ? Nous allons y répondre au cas par cas !
de graphs de performances. Grâce à eux, vous verrez les écarts pouvant exister entre un petit et un gros PC Core 2, pour constater les gains après upgrade, mais aussi les prestations de machines Core iX, pour savoir si ça vaut le coup de tout changer. Enfin, la troisième et dernière partie est une analyse approfondie, usage par usage. En effet, que nous passions le plus clair de notre temps à surfer sur le Net ou à jouer, les besoins ne sont pas les mêmes.
Ce dossier est construit en trois parties. La première vous renseignera sur les possibilités d’upgrade des PC Core 2, composant par composant. Bien que nous parlions CPU depuis le début, comme critère d’upgrade principal, nous ne pouvions pas laisser de côté le reste du PC, notamment des composants aussi critiques que la carte graphique, la RAM et le disque système. Ça va permettre également aux utilisateurs de machines AMD de la même époque de trouver des conseils qui les concernent. Nous consacrerons d’ailleurs deux pages à l’upgrade des PC AM2 et AM2+ qui ont été vendus de mi-2005 à fin 2008. La seconde partie est remplie
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Upgrade 2 familles, 2 générations, des dizaines de modèles Identifier son Core 2 vés en 65 nm, dont le bus est à 266 MHz (FSB1066) pour les E6000, 200 MHz (FSB800) pour les E2000 et E4000. Fin 2006, Intel a également présenté ses tout premiers quad core, les Q6000, eux aussi gravés en 65 nm avec un bus de 266 MHz. L’immense majorité de ces processeurs ont été vendus sur des cartes mères équipées de chipsets P965 ou 975X, nous allons y revenir.
De mi-2006 à fin 2009, le Core 2 à représenté le gros des ventes pour Intel. Le parc de machines installées est immense !
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n près de quatre ans, Intel a sorti de très nombreuses déclinaisons du Core 2, il existe plus de 40 références. Au-delà du niveau de gamme, nous pouvons distinguer deux familles principales, les dual et les quad core. Pour ces deux familles, nous distinguons deux générations principales, les 65 et les 45 nm. C’est cette notion de génération qui conditionne le plus l’upgrade, rappelons d’ailleurs que les Core 2 gravés en 65 nm ont été vendus en FSB1066 pour les premiers, FSB1333 pour les autres. Les tout premiers Core 2 arrivés sur le marché sont les E6000. Rapidement déclinées en E4000 et en E2000, toutes ces puces accusent désormais leur âge. Même le tout puissant Core 2 Duo X6800 à 2,93 GHz, le modèle Extreme Edition à 1 000 euros de l’époque, est nettement dépassé. Toutes ces puces sont sorties au second semestre 2006, quelques-unes en 2007, il s’agit des Conroe, c’est-à-dire des Core 2 Duo gra-
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1 an après la sortie des premiers Core 2, en juin 2007, Intel propose une évolution des Core 2 Duo E6000 et Quad Q6000. Cette timide mise à jour a introduit le bus à 333 MHz (FSB1333) et pour distinguer les modèles de ce type, le constructeur a choisi de les nommer 6x50. Par exemple, alors que l’E6700 est un Core 2 à 2,66 GHz FSB1066, l’E6750 est à 2,66 GHz FSB1333. Ces processeurs ont été accompagnés du chipset P35, le premier à supporter officiellement le nouveau bus. Décidément très prolifique, Intel a introduit la seconde génération de Core 2 fin 2007, en commençant par le haut de gamme : les quad core. Baptisés Q9000, ces processeurs ont adopté une nouvelle finesse de gravure, 45 nm. En parallèle, le fondeur a optimisé le die de ces Core 2 et leur a attribué plus de cache. Le résultat ? Environ 5 % de mieux que les modèles précédents à fréquence et bus identiques. Initialement, seuls les Q9650 à 3 GHz et QX9770 à 3,2 GHz ont été proposés. Le QX9770 est un cas particulier, car ce modèle unique utilise un bus de 400 MHz (FSB1600) et il reste à ce jour le Core 2 le plus puissant jamais produit. C’est courant 2008 que les Core 2 45 nm sont vraiment arrivés sur le marché. En sus des Q9000 qui ont remplacé les Q6000, les E7000 et E8000 ont pris la place des E4000 et E6000. Outre les fréquences, la différence entre les E7000 et E8000 se situe
au niveau du cache, 3 Mo pour les uns, 6 Mo pour les autres. A l’exception du QX9770, tous les Core 2 45 nm adoptent le bus 333 MHz. Enfin, en entrée de gamme, les Pentium E5000 sont venus remplacer les E2000, apportant surtout un coup de fouet aux fréquences ; le plus gros E2220 est à 2,4 GHz, tandis que le plus petit E5200 commence à 2,5 GHz. Les puces en 45 nm ont été le plus souvent vendues sur des cartes mères P45, X38 et X48. Bien qu’il s’agisse d’un abus de langage, les Core 2 45 nm sont généralement baptisés Penryn (c’est en fait le nom de code du premier modèle 45 nm sorti, le Core 2 Duo pour ordinateurs portables), tandis que ceux en 65 nm sont appelés Conroe (du nom des premiers Core 2 Duo E6000). Depuis mi-2008, Intel a concentré ses efforts sur la sortie du Core i7, suivi en 2009 du Core i5 et des déclinaisons que nous connaissons depuis. Le socket 775 n’a donc plus beaucoup d’avenir devant lui, même si Intel continue de temps à temps à sortir quelques nouveaux modèles, comme les Pentium E6000 en entrée de gamme ou le respectable Q9500. Ces derniers sont bien vus pour upgrader nos machines, mais ne rêvons pas : Intel a arrêté tout développement en socket 775 et nous n’aurons jamais droit à plus puissant que l’E8600 (3,33 GHz) en dual core et que le QX9770 (3,2 GHz) en quad core. Vous savez probablement quel Core 2 équipe votre PC, surtout si vous vous êtes saigné pour l’acheter neuf, il y a quelques années. Dans le doute, vous pouvez lancer le freeware CPU-Z (www. cpuid.com) sous Windows, vérifier ce qu’indique votre BIOS ou encore démonter le radiateur pour lire la référence à même le CPU.
Cette vieille Gigabyte 965P-DS4 de 2006, après mise à jour du BIOS, accepte tous les Core 2 jusqu’au Q9650 !
Chipsets Beaucoup de références, pas tant de différences
Comme vous pouvez le constater sur ce diagramme, le chipset P45 sorti mi 2008 n’a pas grand-chose à envier à ses remplaçants Core iX !
N
ous autres, fans de hardware et de PC maison, parlons généralement de deux familles de chipsets chez Intel. D’un côté le « mainstream », c’est-à-dire des chipsets performants et abordables, de l’autre, le haut de gamme. Par exemple, dans le cas des PC Core 2, nous avions à la sortie le choix entre des cartes mères P965 et d’autres en 975X. En réalité, il existe de nombreuses autres variantes de chipsets, basées sur le mainstream. Nous avons les versions avec contrôleur graphique intégré et des déclinai-
sons d’entrée de gamme quelque peu bridées. Basiquement, les Core 2 ont été vendus sur trois générations de chipsets, le P965 en 2006-2007, le P35 en 2007-2008 et le P45 depuis mi-2008. Les chipsets haut de gamme, dont les dates de sortie et de vente collent à peu près, sont les 975X, X38 et X48. Les cartes mères avec les chipsets P965, 975X et dérivés sont les seules à poser un problème potentiel pour l’upgrade. En effet, ces modèles ne supportent officiellement que
le bus 266 MHz, alors que tous les modèles intéressants encore en vente sont en bus à 333 MHz. A vrai dire, pour toute bonne carte mère, ce n’est qu’un demi-problème puisque le chipset s’overclocke sans grand problème à 333 MHz, si bien que la majorité des constructeurs ont sorti des BIOS qui apportent un support des Core 2 récents sur les vieilles cartes mères. Par exemple, il est possible d’installer un Q9550, un quad core 45 nm FSB1333 sorti mi-2008, sur une Asus P5B Deluxe (BIOS bêta 1236 et plus récents) ou une Gigabyte 965P-DS4 (BIOS bêta F11 et plus récents), alors que ce CPU est arrivé sur le marché deux ans après ces cartes mères. Les fabricants de cartes mères parlent généralement d’un support non officiel, histoire de ne plus être embêtés en 2010 à devoir s’occuper des cartes mères de 2006, mais tant qu’un BIOS est proposé, vous pouvez y aller sans crainte. Installer un Core 2 récent sur une carte mère P35, P45, X38 ou X48 ne pose aucun souci vu qu’elles supportent toutes le FSB1333 (et généralement beaucoup plus via overclocking). Il est toutefois conseillé de mettre à jour le BIOS, afin que le modèle soit bien reconnu et correctement exploité, notamment en ce qui concerne les fonctions d’économie d’énergie. Les P35, P45, X38 et X48 se distinguent des modèles précédents par leur support du bus PCI-Express 2.0. Concernant l’upgrade, bien que toutes les cartes graphiques modernes soient en PCI-Express 2.0, elles s’installent sans problème sur une carte mère PCI-Express 1.1 et ne sont pas bridées. De l’ICH7 du 975X à l’ICH10 du P45, d’autres différences caractérisent les cartes mères Core 2, mais il s’agit de détails secondaires, comme le nombre de prises USB 2.0 ou SATA-2, rien qui ne conditionne l’upgrade.
Hardware Magazine
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Dossier
De la GeForce 7 à la Radeon HD4000 Des prestations très inégales
L
orsque le Core 2 est sorti, nous étions en pleine époque des GeForce 7 et des Radeon X1900. Ces cartes accusent vraiment leur âge désormais, puisque les gros modèles ne permettent que de jouer en résolution moyenne et détails moyens aux titres récents. Les cartes d’entrée et de milieu de gamme de l’époque sont juste bonnes à regarder des films, sans posséder les derniers moteurs vidéo en matière d’accélération du décodage. Fin 2006, nVidia a sorti l’excellente GeForce 8. Bien que les performances soient très loin derrière les modèles actuels, les GeForce 8800 avec 512 Mo de RAM ou plus s’en sortent encore correctement. Comprenez par là que vous pourrez jouer à tous les jeux d’aujourd’hui en 1 680 (22») voire en 1 920 (24»), tant que vous ne cherchez pas à activer 100 % des réglages et l’antialiasing. Pour les modèles inférieurs, en revanche, c’est bien plus difficile. La petite 8600 GTS n’arrive plus à faire grand-chose à part en 1 280 sur un 19», les Radeon HD2600 concurrentes ne proposant pas mieux. Sorties fin 2007, les Radeon HD3800 ont remis ATi dans la course en faisant aussi bien que les 8800, pour un bon prix qui plus est. Aujourd’hui,
La 8800GT, en version 512 Mo, s’en sort encore correctement. N’exigez pas d’elle du 1 920 détails max et AA8X, mais elle se bat encore. Si vous avez une carte mère SLI, vous pourriez en ajouter une seconde : elles ne valent plus rien en occasion.
comme pour les 8800, les HD3800 sont encore dans le coup malgré un évident fossé vis-à-vis de la nouvelle génération. Ne nous attardons pas sur les GeForce 9 qui ne sont que des GeForce 8 renommées et un peu accélérées, elles sont donc de performances globalement comparables. Nous arrivons finalement à
Les cartes d’entrée et de milieu de gamme des anciennes générations ne sont plus assez performantes pour jouer. Elles sont toutefois adaptées à la majorité des autres usages.
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I Hardware Magazine
2008, année où sont sorties au cours de l’été les GeForce GTX200 et les Radeon HD4800, des cartes qui n’ont été dépassées que récemment par les GTX400 et les HD5000. Les GTX200 et HD4800 en ont encore sous le coude. Elles sont à l’aise dans n’importe quel jeu en 1 680 et s’en sortent plutôt bien en 1 920, mis à part quelques « anomalies » type Crysis ou Metro 2033 qui rament quel que soit le PC. Bien sûr, elles n’offrent pas la même puissance que les cartes dernier cri, ce qui ne vous permettra pas forcément d’activer l’antialiasing 16x ou les ombres au maximum, mais ne les mettez pas encore au placard. En ce qui concerne les cartes de milieu de gamme de ces générations, les GT240/ GTS250 et autres 4670/4770, il ne faudra pas être trop exigeant dans les jeux récents, mais elles permettent encore d’en profiter. Consultez nos graphiques de performances pour bien identifier les performances des cartes graphiques de la génération Core 2. A partir de la GeForce 8, toutes les cartes graphiques sont compatibles DirectX 10. Le peu de jeux et d’intérêt de DirectX 11 à ce jour ne rend pas le critère DirectX important, en ce qui concerne l’upgrade.
“ Le Core 2 à beau être moins puissant que les Core i5 et i7, il équipe une plateforme suffisamment performante qui mérite d’être upgradée. ” Upgrade carte graphique Surveillez l’alimentation
A
u sujet de l’upgrade de votre carte graphique, rien de bien compliqué. Sachant que 100 % des cartes mères Core 2 sont en PCI-Express, toutes les cartes graphiques modernes s’y installent aisément. Pour les cartes les plus puissantes, il faut en revanche s’assurer que l’alimentation est adaptée. A part pour utiliser quelques monstres façon HD4870 X2, HD5970, GTX 295 et GTX 480, un bloc de 400 W suffit. Il doit être idéalement équipé des prises d’alimentation PCI-Express utilisées par toutes les cartes de milieu et haut de gamme. Sur les cartes les plus haut de gamme, il y a généralement deux prises, 2 x 6 pins pour la plupart, 6 et 8 pins pour les GTX 280/285/295/470/480, ainsi que les Radeon HD4870 X2, HD5870 et
5970. Tant que votre alimentation fournit assez d’intensité, il est possible de passer par des adaptateurs Molex vers PCI-Express. Ça ne posera aucun problème sur les blocs monorails, mais en ce qui concerne les alimentations à 3 ou 4 rails, mieux vaut brancher la carte graphique sur un cordon libre où rien d’autre n’est raccordé. Les alimentations vendues ces dernières années sont toutes équipées de protections, vous ne risquez rien à essayer. Au pire, votre PC plantera ou rebootera pendant les jeux, si l’énergie fournie à la carte graphique est insuffisante.
En général, un PC Core 2 équipé d’une belle alimentation ne nécessite pas d’upgrade. Si votre modèle était d’une puissance modeste (moins de 400 W), tenez en compte avant d’acheter une nouvelle carte graphique.
P45, X38, X48 Prêts pour le CrossFire
S
i vous êtes équipé d’une carte mère en P45, X38 ou X48 et que vous possédez une carte graphique ATi, il n’est pas inintéressant de prendre en compte l’upgrade en CrossFire. Pourquoi ces trois chipsets ? Parce qu’ils possèdent la bande passante adéquate grâce au PCI-Express 2.0 et que, contrairement au P35, ils ont une souplesse d’attribution des lignes qui offre au moins deux vrais ports pour cartes graphiques (câblés au minimum en 8x). Pour être plus précis, le P45 pilote 16 lignes qu’il peut diviser en 8 et 8. Les X38 et X48 offrent, quant à eux, 32 lignes, que les constructeurs de cartes mères répartissent de 16/16 à 8/8/8/8 suivant les modèles.
Si vous possédez une Radeon HD4850 ou HD4870, voire une plus récente HD4890, n’hésitez pas à la mettre à jour en achetant une seconde carte d’occasion ! Les HD4870 1 Go se négocient par exemple à moins de 100 euros, c’est un bon plan. Dans les nombreux jeux qui tirent profit du CrossFire, votre machine aura une très bonne puissance 3D. C’est déjà intéressant si vous possédez une carte graphique avec 512 Mo de RAM (vous aurez plus ou moins les performances d’une HD4870 X2), c’est encore plus séduisant avec deux cartes équipées d’un giga. Pour les ATi plus âgées ou moins puissantes, par exemple une X1950 XT, l’upgrade en CrossFire n’est pas vraiment conseillée, sauf à trouver aisément un modèle compatible à un tout petit prix. En effet, même cumulées
deux à deux, ces cartes dépassées ne suffisent plus pour les jeux modernes (notamment en raison de leur mémoire limitée à 128 ou 256 Mo), sans oublier le bruit et la consommation générés. Pour toute solution CrossFire, n’oubliez pas de contrôler la puissance de votre alimentation. Deux HD4890 passent sans problème avec une alimentation de 550 W, il n’y a pas besoin d’avoir un monstre pour autant. Attention, si vous possédez une carte mère 965P ou P35 avec deux ports PCI-Express 16x, ne cherchez pas à faire du CrossFire, bien que ça soit compatible. Sur ces cartes mères, le second port est câblé en 1 ou 4x sur le southbridge, c’est une catastrophe pour les performances 3D.
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Dossier
L’Asus P5B Deluxe, un bestseller des débuts du Core 2 qui s’upgrade volontiers.
La MSI P35 Platinum.
Cartes mères à base de chipsets nVidia
I
l ne s’est pas vendu beaucoup de cartes mères Core à base de chipsets nVidia. Les nForce séries 600 et 700 ont bien pour avantage d’offrir une compatibilité SLI, mais ils ont souffert d’une mauvaise réputation concernant la fiabilité et d’une chauffe excessive. Si vous pos-
sédez l’une de ces cartes, vous pouvez tout autant mettre à jour votre processeur ou votre carte graphique que les autres. Les machines en 8800 GTX ou Ultra ou plus costaud pourront même être mises à niveau en SLI avec un intérêt certain. Attention toutefois, les premières cartes
mères en nForce 600 n’étaient pas compatibles avec les processeurs quad core. Vous devez vous assurer sur le site Internet du constructeur que votre modèle est compatible, si vous désirez remplacer votre vieil E6600 par un quad plus récent.
RAM et disque dur, tout va bien
D
e 2006 à aujourd’hui, la quantité et la vitesse de la RAM ont nettement évolué, ainsi que la capacité et les performances des disques durs. La bonne nouvelle, c’est que les normes n’ont pas trop bougé, rendant facile toute upgrade à ce niveau. Pour la mémoire, on est tout de même passé de la DDR2 à la DDR3, c’est une différence importante, mais il est encore très facile de trouver de la DDR2 pour upgrader les anciennes machines Core 2. Quelle que soit votre mémoire actuelle, achetez désormais de la DDR2-800 ou de la DDR2-1066, c’est ce que l’on trouve le plus facilement en boutiques. Les prix ont
beau monter avec le renforcement du dollar, nous trouvons des kits 4 Go (2 x 2 Go) autour de 90 euros, contre 120 euros en DDR3. Si vous avez 1 ou 2 Go de RAM, n’hésitez pas à passer à 4 Go ou plus. C’est l’idéal sous Windows Vista/7. Côté stockage, à part la récente arrivée des premières puces SATA 6 Gb/s, toutes les cartes mères Core 2, sans exception, sont équipées d’un contrôleur SATA 3 Gb/s, comme les nouvelles cartes Core iX et Phenom II. Il est donc très intéressant de remplacer son vieux disque dur par un modèle dernier cri voire, si le budget vous l’autorise, un petit SSD ! C’est une méthode simple
et efficace pour donner un sérieux coup de fouet aux premières machines Core 2 âgées de 3 à 4 ans. Si vous êtes équipé d’une carte avec un contrôleur RAID (c’est assez courant, notamment toutes celles dont le southbridge est un ICHxxR), il peut également être intéressant de faire un RAID 0 entre deux et trois disques. Au prix d’un 500 Go de nos jours (50/55 euros en 7 200 tours et 32 Mo de cache, comme le Caviar Black), c’est une alternative raisonnable pour les personnes qui ne sont pas prêtes à se contenter des 40 Go d’un petit SSD, tout en ayant des performances de premier ordre.
A retenir • La quasi-totalité des cartes mères Core 2, même les premières, acceptent les CPU les plus récents. Il faut toutefois s’en assurer grâce au site Internet du constructeur et mettre le BIOS à jour. • N’importe quelle carte graphique moderne s’installe sur n’importe quelle carte mère Core 2. S’assurer que l’alimentation est assez puissante. • L’upgrade CrossFire est une option qui peut être satisfaisante sur toute carte mère P45, X38 ou X48. • Les premières cartes mères à base de nForce 600 sont incompatibles avec les Core 2 Quad. • L’upgrade de la RAM et du disque dur ne pose aucun problème particulier. 4 Go et un disque système rapide transforment un PC âgé de 3 ou 4 ans.
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I Hardware Magazine
Les cartes mères AMD à base de chipset série 700 comme cette Gigabyte 790FX-DS5 sortie fin 2007 ne sont pas du tout dépassées !
AMD De l’Athlon 64 X2 au Phenom II X6 Un fossé en termes de performances
A
lors qu’AMD avait gagné de précieux points de parts de marché grâce à son Athlon 64 entre 2003 et 2006, profitant d’un Pentium 4 à l’agonie, la tendance s’est nettement inversée dès la mise sur le marché du Core 2. Intel, qui offrait autrefois des processeurs gourmands, chauffant énormément et à peine compétitifs en puissance, propose des modèles nettement plus performants et économes ! Pour couronner le tout, contrairement au cher Core i7-900 à sa sortie, la gamme Core 2 débutait dès le départ à 150 euros, de quoi séduire un maximum d’utilisateurs. Les ventes d’AMD ont beau être moins bonnes depuis, le fondeur a tout de même enchaîné les processeurs et nombreux sont les fans de la marque qui possèdent une telle machine.
Lorsque le socket AM2 est sorti mi-2005, il y avait encore beaucoup d’Athlon 64 monocores, mais ce sont surtout des Athlon 64 X2 dual core qui se sont vendus. 5000+, 6000+ et finalement 6400+ à 3,2 GHz en août 2007, AMD a longtemps repoussé les limites de l’architecture K8 introduite en 2003. Repoussé de plus d’un an, le Phenom est finalement sorti fin 2007 et n’a pas été la révolution escomptée. Il était non seulement inférieur au Core 2, mais il avait du mal à monter en fréquence. Les Phenom 8000 et 9000, accompagnés des Athlon 7000 en entrée de gamme, ont introduit la plateforme AM2+. Pas de grandes différences à signaler, si ce n’est un bus HyperTransport amélioré. Nous avons surtout eu droit à de nouveaux chipsets bien meilleurs que les précédents, les AMD série 700.
Les processeurs de la série actuelle, les Phenom II et les Athlon II, sont sortis depuis bientôt un an et demi, et sans pouvoir rivaliser avec les plus gros Core i7, ils offrent des prestations intéressantes et un rapport qualité/prix tout à fait compétitif. Installer un Phenom II sur une carte mère AM2 ou AM2+ n’est pas tout à fait aussi performant que sur une carte AM3 récente, mais c’est tout de même très intéressant. Remplacer un vieil Athlon 64 X2 ou un des premiers Phenom par un Phenom II est une belle upgrade, économe qui plus est. En effet, même un correct Phenom II X4 965 Black Edition (4 cores à 3,4 GHz, un peu mieux qu’un Core 2 Quad Q9550, un peu moins bien qu’un Core i5-750) ne coûte que 160 euros.
“ Le Phenom II s’installe dans la majorité des cartes mères AM2 et AM2+ et fonctionne aussi avec de la DDR2. C’est une upgrade très intéressantes pour les vieux PC AMD. ” L’Athlon 64 est totalement dépassé, mais l’Athlon 64 X2 suffit encore à animer un PC bureautique, Internet et multimédia. Les plus gros (à partir du 6000+) sont encore capables d’exécuter la majorité des jeux.
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Dossier
AM2/AM2+/AM3 Un vrai/faux même socket
D Sorti juste avant le socket AM3, le Phenom II 940 réclame de la DDR2 et s’installe sur n’importe quelle carte mère AM2+ et de nombreuses cartes AM2.
epuis des années, AMD offre une bien meilleure rétrocompatibilité qu’Intel. Depuis mi-2005, les plateformes AMD AM2, AM2+ et AM3 se sont succédé, mais le socket est resté le même physiquement. Certes, nous pourrions dire qu’Intel a lui aussi proposé le socket 775 durant des années, de mi-2004 à nos jours, mais essayez donc d’installer un Core 2 Duo sur une vieille carte mère 915P ou un vieux Pentium 4 sur une carte mère X48, c’est impossible. Chez AMD, vous avez de grandes chances qu’un processeur dernier cri fonctionne sur une vieille carte mère AM2 ou AM2+ et les anciens processeurs Athlon 64 X2 sont toujours utilisables sur les (rares) cartes mères AM3 qui ont des slots de DDR2.
Si vous possédez une Radeon HD4850 ou HD4870, songez à l’upgrader en CrossFire plutôt que de tout changer.
Critères d’upgrade
I
l y a deux critères clés qui conditionnent l’upgrade d’un ancien PC avec un nouveau processeur et/ou une nouvelle carte mère. Le premier concerne l’alimentation électrique du processeur ou plus précisément, son TDP. Les modèles les plus puissants sont conçus pour 125 ou 140 W, ce qui n’était pas le cas des anciens CPU qui se cantonnaient à 65 ou 90 W. C’est pour cela que nous voyons de nombreuses cartes mères afficher fièrement sur leur boîte un logo « 140 W CPU compatible ». Le second concerne bien entendu la RAM. Les processeurs AM2 (Athlon 64 et dérivés) et AM2+ (Phenom et dérivés) possèdent un contrôleur de DDR2. Si vous désirez prendre une carte mère dernier cri, faites attention car elles
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I Hardware Magazine
sont pour l’immense majorité en DDR3. Ce qui nous intéresse le plus, c’est d’upgrader le processeur à moindres frais, en conservant la carte mère et la RAM. C’est parfois possible car les CPU AM3 modernes embarquent à la fois un contrôleur DDR2 et DDR3 ! Pour être certain de la compatibilité des nouveaux processeurs avec votre ancienne carte mère, il est recommandé de consulter le site Internet du constructeur et de mettre à jour le BIOS. En général, les processeurs AM3 n’ont aucun mal à prendre place sur les cartes mères AM2+ (sorties depuis fin 2007), c’est plus délicat pour les modèles anciens.
Performances Consommation (watts à la prise) 95
Core i3‐530 Pentium E6300 Core 2 Duo E6300
105
Core 2 Duo E6600
107
Core 2 Duo E7600
113
Core 2 Duo E4400
115
Core 2 Duo E8600
116
Core 2 Quad Q9400 Core 2 Quad Q9400
115
Core 2 Quad Q9550
113
151
Core i5‐750
151
Phenom II X4 965 BE
155
Athlon II X4 630
157
Core 2 Quad Q9550 Core 2 Quad Q9400
157
Phenom X4 9850 BE
162 176
Core i3 530 Core i3‐530
179
Phenom X4 9500
181
Core 2 Quad Q6600
181
Core 2 Duo E8600 Core 2 Duo E8600
120
Core 2 Duo E6850 Core 2 Duo X6800
125
Core 2 Quad Q6600
123
198
99 130
145
Phenom X4 9850 BE
147 50
100
Repos
Core 2 Duo X6800
220
Ph X4 9500 Phenom X4 9500
0
Pentium E6300
215
100
Core i7‐860
Core 2 Duo E6850
208
110
Phenom II X4 965 BE
Core 2 Duo E7600
208
Athlon II X4 630
Core 2 Duo E6600
276 281
150
200
250
31 31
Core 2 Quad Q9550
300
Core i3‐530
25 23
Core 2 Duo E7600
21
Core 2 Duo E6850
18
Core 2 Duo X6800
20
Pentium E6300
19
Athlon II X4 630
17
Core 2 Duo E6600
18
Core 2 Duo E6300 Core 2 Duo E6300
20
40
FarCry 2
2500
Athlon II X4 630
Core i3‐530
81
Phenom X4 9850 BE Phenom X4 9850 BE
81
Core 2 Duo E8600
60
14
24
11
Core 2 Duo E6850
12
Core 2 Duo E7600
12
22
11
74
Core 2 Duo X6800
74
Pentium E6300
10
73
Core 2 Duo E6600
10
21 20 18
11
Core 2 Duo E6300
5
17
12
7 0
17
13
7
Core 2 Duo E4400
Pour jouer, les Core 2 s’en sortent encore à partir de 3 GHz. En deça, vous aurez un vrai intérêt à overclocker ou changer.
26
14
78
Crysis
26
12
Phenom X4 9500
120
27 26
13
Core 2 Quad Q6600
100
29 27
13
78
80
36 35
14
Core 2 Quad Q9400
82
36
18
Core 2 Quad Q9550
67
14 0
Phenom II X4 965 BE
68
13
Core 2 Duo E4400
19
75
19
Phenom X4 9500
2000
L’encodage vidéo fait mal aux vieux Core 2 Duo. L’upgrade vers un quad core apporte de sérieux gains de performances.
Core i5‐750
80
22
Phenom X4 9850 BE
1500
MediaShow
19
84
25
Core 2 Quad Q6600
1000
103
87
24
Core 2 Duo E8600
500
MainConcept h264
Core i7‐860
91
26
Core 2 Quad Q9400
0
104
95
27
Phenom II X4 965 BE
1958 1836 2000
Core 2 Duo E6300
Jeux 2 (FPS)
Jeux 1 (FPS) Core i5‐750
Core 2 Duo E4400
Charge
Ce test mesure la consommation des machines complètes, la carte graphique étant une GTX 280 qui n’est pas sollicitée. Les Core 2 ont une conso raisonnable.
Core i7‐860
426 477 502 608 502 603 604 732 641 664 681 707 698 839 745 950 785 953 800 812 967 1074 1077 1201 1133 1237 1184 1354 1184 1297 1420 1548 1721
Core i7‐860
142
105
Core i5‐750
Encodage vidéo (temps en secondes)
10
GTA 4
15
20
25
30
35
40
ARMA 2
GTA 4 et ARMA 2 exploitent mieux les CPU quad core. Comme nous le voyons, les Core 2 Duo sont à la ramasse.
Hardware Magazine
I 29
Dossier
Production 1 (temps en secondes)
3D (temps en secondes)
436 460 495 598 546 609 559 671 590 724 612 784 686 831 686 848 832 911 785 959 917 1081 1013 1210 1069 1270 1139 1311 1125 1377 1379
Core i7‐860 Phenom II X4 965 BE Core i5‐750 Core 2 Quad Q9550 Core 2 Quad Q9400 Athlon II X4 630 Core 2 Quad Q6600 Phenom X4 9850 BE Phenom X4 9850 BE Core i3‐530 Phenom X4 9500 Core 2 Duo E8600 Core 2 Duo E7600 Core 2 Duo E6850 Core 2 Duo X6800 Pentium E6300 Core 2 Duo E6600 Core 2 Duo E4400
Core i5‐750 Core 2 Duo E8600
Phenom II X4 965 BE Core 2 Duo E6850
1000
3D Studio Max
Core 2 Duo X6800
461
Core 2 Duo E7600
462
Core 2 Duo E6600
Pentium E6300
Phenom X4 9500
1500
208
Core 2 Duo E8600
Core 2 Duo E6300 C 2 D E6300
Phenom II X4 965 BE
2000
0
548
380
Core 2 Duo E7600
381 384 397
Core 2 Quad Q6600 Core 2 Duo E6600
593 553
681
420 355
Athlon II X4 630 Pentium E6300
422
Phenom X4 9850 BE Phenom X4 9500 Core 2 Duo E6300 C 2 D E6300 Core 2 Duo E4400 200
300
Compilation
400
500
8600 GTS
127
HD5770
600
129
HD3870
131
HD2600 XT
132
800
1400
900
1000
Winrar
224 240 184 362
HD5870
142
GTS250
146
GTX 260
148
GTX 280
150
GTX470
152
8800 GTS 512 Mo
155
260 302 378 357 254 233
156
269
167
340
180
374
185
HD4870 1 Go
857 700
1200
178
HD2900 XT
887
Compresser les données avec un Core i5-750 va deux fois plus vite que sur un Core 2 Duo de moins de 2 GHz. Pour compiler du code, l’écart se creuse.
I Hardware Magazine
126
8800 Ultra
543
1000
182
HD4670
9800 GTX
531
800
180
120
HD4850
604
424 387 439 431 473
600
AfterEffect CS4
Conso GPU (watts à la prise)
475
Core 2 Duo X6800
100
400
1045
Si les Core 2 Duo sont mis à mal en trucage vidéo sous After Effect, ils sont encore tout à fait corrects en retouche photo avec Photoshop.
410 370
Core i3‐530
0
200
Photoshop CS4
2500
GT240
337 336 351
Core 2 Quad Q9400
1163
657
2109
274 275 276
Core 2 Duo E6850
864
Core 2 Duo E4400
Cinema 4D R11
299 309 311 265 325
Core 2 Quad Q9550
643
714 532 554 572 632 642
Phenom X4 9850 BE
2005
710
511 492 514
Athlon II X4 630
1581 1694
552
480 446 509
Production 2 (temps en secondes)
Core i5‐750
30
Core i3‐530
Core 2 Quad Q6600
Applications multithreadées par excellence, les softs de conception 3D sont franchement lents sur les petits dual core.
Core i7‐860
677
425 385 448
Core 2 Quad Q9400
1808 500
574
377 358 394 396 408
Core 2 Quad Q9550
Core 2 Duo E6300 0
332 280 334 320 362
Core i7‐860
281
191 0
50
100
150
Charge
200
250
300
350
400
Repos
La conso des anciennes cartes graphiques à beau être plus raisonnable que les actuelles, mieux vaut remplacer un ancien top qui ne permet plus de jouer par une carte d’entrée de gamme moderne.
GPU : 1 920 x 1 200 AA4X (FPS)
GPU : 1 280 x 1 024 sans AA (FPS) 101
HD5870
128
99,3
GTX470
133
HD5770 HD4870 1 Go HD4870 1 Go GTS250 HD4850 8800 Ultra GTX 260 9800 GTX 8800 GTS 512 Mo HD3870 HD2900 XT HD2900 XT HD4670 HD2600 XT
13,3 13 3
8600 GTS
20
Crysis Warhead
28,7
HD5770
24,9
GTX 260
24,3
9800 GTX 9800 GTX
12,5
8800 GTS 512 Mo
11,6
HD2900 XT H 2900 X HD4670
120
140
37,6 37,8 31 2 31,2 27,4
1,8 42 4,2 1,4 1,3
HD2600 XT HD2600 XT
100
37 2 37,2
11,5 16,2 11 1 11,1 15,2 9,9 17,3
HD3870
80
46
19,4
8600 GTS 60
0
10
20
30
Crysis Warhead
FarCry 2
Pour nos tests de jeu, nous avons utilisé un Core i7-975 pour mettre en exergue les performances des cartes graphiques. En 1 280 x 1 024, tout va bien, seules des cartes comme la 8600 GTS ou la HD2600 XT sont trop justes.
44,9
20
GTS250
82 4 82,4
44 5 44,5
21,1
8800 Ultra
77
52,8
25,6
HD4850
43,4 44,3 42,9 43,6 39,4 50,4 32,6
40
GTX470
HD4870 1 Go
26,4
9,5 0
44,6
44,2
GTX 280
89,8 81,7 83,5 94,5 81,4 84,8 84 8 75,9 68,9 73,6 83 68 63,3 67,1 74 65 66,3 66 3 63,2 62,5
GTX 280
HD5870
40
50
60
70
80
90
FarCry 2
Par contre, n’espérez pas jouer en 1 920 x 1 200 AA4X sur une carte graphique de la génération Core 2. Même la HD3870 est totalement larguée, il faut au moins une GTS 250.
Choix de la rédaction, par usage Nous arrivons à la fin de ce dossier, il est temps de répondre à la question cruciale que tout le monde se pose : est-ce qu’une upgrade vaut le coup plutôt que tout changer pour un Core iX ?
Internet et bureautique
Upgrade mini : 2 Go de RAM et un disque dur de dernière génération Upgrade idéale : 4 Go de RAM et un SSD
S
i vous utilisez majoritairement votre PC Core 2 ou AM2 pour lire vos mails, surfer sur le Web et travailler avec une suite bureautique, nos tests ont démontré qu’il n’était nécessaire d’upgrader ni votre processeur ni votre carte graphique. Même un vieux Core 2 Duo E4200 ou E6300 est satisfaisant, seuls les utilisateurs d’un Athlon 64 monocore devraient changer pour un dual.
Si votre machine tournait sous XP avec 1 Go de RAM seulement, passez au moins à 2 Go, c’est le minimum pour être confortable sous Vista ou 7. N’hésitez pas à monter à 4 Go si
vous désirez lancer plein d’applications en même temps, par exemple un navigateur Internet chargé d’une bonne dizaine d’onglets, un lecteur vidéo ou la TV, un client de messagerie instantanée et pouvoir ponctuellement retoucher une photo ou même lancer un jeu, sans avoir à tout fermer. Il est également recommandé de changer le disque dur si ce dernier a quelques années. Les progrès réalisés entre un 7 200 tours 320 ou 500 Go de 2006 et un 7 200 tours 1 To ou plus d’aujourd’hui sont très importants, vous gagnerez sur les temps de chargement et la réactivité globale de votre machine. Si vous avez les moyens
Quelque soit l’usage de votre machine, la première chose à mettre à jour est la quantité de RAM et le disque système. Pourquoi pas un petit SSD ? Cet Intel de 40 Go coûte 115 euros.
de dépenser un peu plus, n’hésitez pas à investir dans un SSD pour y accueillir l’OS et les logiciels principaux, conservez l’ancien disque dur en secondaire pour y stocker vos médias et autres fichiers volumineux.
Hardware Magazine
I 31
Dossier
Création musicale, retouche photo et vidéo HD
Upgrade mini : 4 Go de RAM et un disque dur de dernière génération Upgrade idéale : 4 Go de RAM, disque dur de dernière génération et un Core 2 Quad
P
our des applications de création « légère » ou pour profiter de films en full HD sur son PC, il faut un PC un peu plus puissant que pour afficher des pages Internet ou un document Word, mais il n’y a pas besoin d’un monstre non plus. Idéalement, vous passerez à 4 Go de RAM, pratique si vous désirez retoucher de nombreuses photos de 10 mégapixels en même temps, sans avoir à fermer votre navigateur Internet et les outils qui tournent en tâche de fond. Le disque dur joue un rôle encore plus important ici, n’hésitez pas à remplacer votre ancien modèle par un 7 200 tours récent, voire deux petits 500 Go en RAID 0 ou un SSD. Le processeur joue ici un rôle plus important, notamment pour l’application de filtres photo ou l’encodage de musiques. Si vous possédez un vieux dual core à moins de 2,5 GHz, il est souhaitable de le remplacer par un quad récent à plus de 2,5 GHz, par exemple le Core 2 Quad Q9400 à 170 euros. A 2,66 GHz, il est sensiblement moins rapide que le Core i5-750 (même fréquence, 25 % plus rapide, 180 euros),
mais vous économisez une carte mère, le passage en DDR3 et une réinstallation de Windows. Si vous désirez reconvertir votre vieux PC Core 2 en machine home cinéma, il est plus judicieux de remplacer la carte graphique que le processeur. Achetez une petite GeForce GT240, c ’ e s t l’idéal. Vu que v o u s ne jouez pas, une version avec 512 Mo de GDDR3 à 70 euros est suffisante. Le Core 2 Quad, à partir du Q9400, est encore dans la course. Pour un budget restreint, plutôt que de changer pour un Core i3, mieux vaut upgrader avec un Core 2 Quad !
Images de synthèse et montage vidéo
Upgrade mini : 4 Go de RAM, disque dur de dernière génération et un Core 2 Quad Upgrade idéale : plateforme Core i7-900 et 6 Go de RAM
S
i vous êtes un créateur dans l’âme, que vous faites de la modélisation et du rendu 3D sur votre PC ou que vous réalisez des montages vidéo avec trucages, vous avez besoin d’un PC très puissant. Ces applications étant particulièrement bien multithreadées, elles tirent logiquement profit des processeurs multicores et vous ne sauriez vous passer d’un quad core. Deux choix s’offrent à vous, l’upgrade de votre machine actuelle avec un Core 2 Quad Q9550 si votre carte mère est compatible, ce processeur dont le prix a grimpé à 225 euros (!)
32
I Hardware Magazine
représente un gain de vitesse très important par rapport aux vieux dual core et même par rapport aux premiers quad core, comme le Q6600. Toutefois, vous aurez encore bien plus à gagner en passant au Core i7, mais nous parlons là d’une dépense nettement plus élevée puisque vous devrez acheter au minimum un i7-930 à 270 euros, un kit de 6 Go de DDR3 à 150 euros et une carte mère à 200 euros. Même si vous ne souhaitez pas passer au SSD pour des raisons de coût et/ou d’espace restreint, changez votre disque dur 7 200 tours de 2006/2007/2008 pour un modèle récent.
Jouer en 1 280 x 1 024 (17/19”)
Upgrade mini : Core 2 Duo à 3 GHz ou plus, 2 Go de RAM Upgrade idéale : Core 2 Quad à 2,83 GHz ou plus, 4 Go de RAM et une Radeon HD5750
J
ouer réclame un PC puissant, tant au niveau de la carte graphique que du processeur. Si vous avez un écran avec une résolution modeste, par exemple un 17 ou un 19" en 1 280 x 1 024, vous n’aurez pas besoin d’une machine aussi costaude. C’est du moins vrai pour la carte graphique, mais le processeur sera tout autant sollicité qu’en hautes résolutions ! Nos mesures de performances montrent clairement les limites des Core 2 Duo dans les jeux modernes, surtout des modèles de petite fréquence. Si votre budget est limité, cherchez un E6850 (3 GHz), un E8400 (3 GHz) ou un E8500 (3,16 GHz) d’occasion, nous les trouvons entre 100 et 150 euros. En neuf, il y a bien l’E8600 (3,33 GHz), mais sachant qu’il est vendu 250 euros, mieux vaut prendre le quad core
Q9550 (2,83 GHz) à 225 euros et l’overclocker un petit peu. Certes, vous n’aurez pas les performances d’une machine Core i5-700 ou Core i7, mais c’est objectivement suffisant pour jouer à plus ou moins tous les jeux. Concernant la carte graphique, tout dépend du modèle que vous possédez dans votre machine. Si vous avez une carte haut de gamme, une GeForce 8800 GT ou plus rapide, une Radeon HD3870 ou plus rapide, pas besoin d’en changer. C’est encore suffisant pour jouer en 1 280 avec la majorité des effets activés. En revanche, si vous avez une carte telle qu’une 8600 GT ou une HD2600 Pro, vous serez bloqué dans de nombreux jeux récents et gourmands, mieux vaut s’offrir une carte graphique moderne à un bon prix, comme la HD5750 à 120 euros.
Si vous possédiez déjà un ventirad performant comme le Noctua NH-U12, rien ne sert de le changer. Il existe généralement de nouvelles fixations qui les rendent compatibles avec les nouvelles plateformes 1156 et 1366.
Jouer de 1 680 x 1 050 à 1 920 x 1 200 (22/23/24”) Upgrade mini : Core 2 Quad Q9550, 4 Go de RAM et une Radeon HD5750 Upgrade idéale : plateforme Core i5-700 ou Core i7, 4 à 6 Go de RAM, Radeon HD5770
N
ous sommes une majorité à jouer entre 1 680 sur un 22» et 1 920 sur un 24». Ces résolutions réclament une carte graphique puissante, mais les anciens tops s’en sortent encore bien. Une 8800 GTX et une HD4850 sont clairement dépassées par les nouveautés, mais la majorité des jeux tournent encore dessus en 1 920 en détails moyens. Vous devrez upgrader votre carte si vous souhaitez profiter des détails à fond ou
activer l’antialiasing. Les Radeon HD5700 possèdent un bon rapport performances/prix, mais il peut être intelligent de s’acheter d’anciens tops comme la HD4890 ou la GTX280. La première est aussi rapide que la 5770 et se trouve à 110/120 euros, parfois sous garantie. La seconde est sensiblement plus performante et ne coûte pas plus cher que la 5770, soit 140 euros en occasion.
Un ancien haut de gamme comme la GTX280 sortie mi 2008 se défend plutôt bien de nos jours. Pour les budgets limités, c’est une alternative tout à fait crédible puisqu’elle fait mieux qu’une HD5770 pour un prix comparable en occasion.
Jouer de 2 560 x 1 440 à 2 560 x 1 536 (27/30”)
Upgrade mini : plateforme Core i5-700, 4 Go de RAM, Radeon HD5850 Upgrade idéale : plateforme Core i7, 4 à 6 Go de RAM, Radeon HD5870 ou GeForce GTX 470
J
ouer sur un 30», c’est extrême. Imaginez plutôt, alors que l’image à calculer sur un 22» ne fait que 1,76 mégapixel, celle d’un 30» explose à 3,93 mégapixels ! Si le processeur n’a
pas vraiment besoin d’être plus rapide qu’en 19, 22 ou 24», la carte graphique doit être au top, c’est indispensable. Ne prenez surtout pas une carte de moins de 1 Go de RAM. Pour les jeux peu exigeants,
les anciens tops comme la HD4890 ou la GTX 285 sont encore suffisants, mais pour profiter de la nouvelle génération de jeux, il vaut mieux opter pour une HD5850 ou plus rapide.
Hardware Magazine
I 33
Les bonnes affaires de l’overclocking
Dossier
La Rampage Extrme associée à un E8600 : le couple roi pendant de longs mois, jusqu’à l’arrivée du Core i7.
over cl cker sans se
ruiner benjamin bouix L’overclocking permet de gagner des performances, gratuitement, tout en offrant la satisfaction de pousser le hardware au maximum. Pour s’amuser et profiter, sans trop dépenser, nous vous proposons de découvrir les composants qui offrent le meilleur rapport overclocking/prix, ceci accompagné de nos meilleures astuces pour gagner des mégahertz.
Tout mon atte eVGA C
34
I Hardware Magazine
r
Bien que le 890FX soit le dernier chipset très haut de gamme chez AMD, il n’est pas fondamentalement meilleur que le 790FX pour ce qui concerne l’overclocking.
I
l est très courant de comparer les performances des processeurs à leur vitesse d’origine. Pourtant, nous sommes pour le moins nombreux à lorgner sur l’overclocking, autant pour bénéficier d’un gain de performances que pour le plaisir de pousser sa machine. Certes, en comparant tous les processeurs overclockés, on conserve les mêmes tendances. Mais un simple i7 860 poussé à 4 GHz n’a aucun mal à dépasser le 975 à sa fréquence d’origine. Vous avez donc tout intérêt à penser à ce sujet lorsque vous achetez le matériel pour votre nouveau PC. En dehors de ce constat, qui est somme toute assez logique, il est intéressant de se pencher sur les bonnes affaires que peut représenter tel ou tel composant. Est-il réellement nécessaire d’opter pour un CPU au coefficient débloqué, ou de choisir celui qui a la plus grosse fréquence de base ? Vaut-il mieux privilégier une plateforme entrée de gamme que l’on poussera au maximum, comme le veut la logique de l’overclocking, ou faut-il plutôt choisir des produits haut de gamme ? Les processeurs avec coefficient débridé sont-ils obligatoires ?
I - Quelle plateforme ? Intel 775 : adieu Core 2 Le socket 775 était indéniablement très plaisant en overclocking. Dès les premiers Core 2 à l’été 2006, le FSB grimpait en flèche, tout comme la fréquence des processeurs. La fréquence mémoire a eu du mal à décoller avant
le P35, sorti au début de l’été 2007. Ce chipset supportait la DDR3, mais s’en tirait bien mieux en DDR2. Le X38, la version haut de gamme, gérait très bien ce nouveau standard. Le P45 a conservé plus ou moins les mêmes avantages que le P35, avec des technologies mises à jour et notamment le support du CrossFire en 8/8. Biostar et DFI se sont fait une belle place au soleil avec leurs cartes en P45. Et le X48 a marqué l’apogée de la plateforme 775, d’un point de vue overclocking. Il avait tout pour lui et c’est aujourd’hui encore une référence chez certains overclockers, au travers de la réputée Asus Rampage Extreme. C’est avec ces plateformes que la barre des 700 MHz de FSB a été franchie, à l’époque des Wolfdale. Ceux-ci ont d’ailleurs été overclockés couramment à 6,5 GHz et certains ont pu flirter avec les 6,8 GHz. Cependant, à part les quad core avec coefficient débloqué, il était bien plus dur d’overclocker les quad core « grand public ». Ces processeurs montaient beaucoup moins bien en FSB et leur petit coefficient rendait donc impossible un overclocking décent. Même en watercooling, il était rare de voir ces quad core passer les 4 GHz, alors que les QX9650 arrivaient à atteindre 4,4 GHz.
Tout pouvait être joliment overclocké, tout avait un réel impact sur les performances et ce, sans nécessairement coûter atrocement cher. C’est sans nul doute la plateforme la plus intéressante de ces trois dernières années. Malheureusement, même le plus gros des processeurs que l’on peut placer dessus est dépassé. Un coûteux QX9770 a du mal à rivaliser avec le petit i5 750 en socket 1156. En outre, c’est un socket mort, qui n’évoluera plus, ou très peu et surtout, en direction des OEM. Il serait donc tout à fait déraisonnable d’opter pour cette configuration si vous devez tout acheter. Par contre, si vous avez déjà un processeur puissant (ou qui vous convient) sur ce socket, il faut se tourner vers l’occasion pour trouver une bonne carte mère à un prix réduit. Vous trouverez de nombreux dossiers dédiés à l’overclocking du Core 2 dans nos anciens numéros, par exemple HM 36 ou PCU 40.
Toutes les cartes 1366 ne se valent pas pour la montée en BCLK, bien qu’elles arrivent toutes à atteindre les 200 MHz. A ce petit jeu, les cartes eVGA Classified sont parmi les meilleures avec 220 à 230 MHz stable en cooling conventionnel.
Hardware Magazine
I 35
Dossier
GD70 et l’Asus Crosshair IV Formula (qui, grâce au SB850, bénéficie du SATA 6 Gb/s natif).
1366 : l’ultrahaut de gamme
Les cartes mères Gigabyte en P55 sont à la fois performantes et proposées à un tarif agressif, ce qui en fait des cartes tout à fait désirables.
AMD AM2/AM2+/AM3 : le socket éternel Chez AMD, le socket n’a physiquement pas changé depuis sa sortie à l’été 2006. D’abord AM2, limité aux processeurs de la génération K8 intégrant un contrôleur DDR2, puis le socket AM2+ qui a accueilli les premiers K10, peu intéressants, les Phenom 8000 et 9000 et les Athlon 7000. Enfin, le socket AM3, en vogue actuellement, apporte le support de la DDR3 des Deneb, les Phenom II et Athlon II en 45 nm. Du reste, ces processeurs peuvent être installés sur des cartes AM2+ puisque leur contrôleur est aussi compatible DDR2. Si vous avez déjà une carte AM2+, il est probablement possible d’utiliser un CPU récent, il faudra consulter la fiche technique sur le site du constructeur pour s’en assurer. En outre, le socket AM3 supporte les très récents Phenom II X6, il est donc tourné vers l’avenir. Si vous devez acheter une plateforme AMD, c’est ce socket qu’il faudra choisir, il serait dommage de se limiter dès l’achat. L’overclocking est assez similaire chez AMD depuis des années. Monter le bus HTT n’est pas réellement compliqué, surtout avec les derniers chipsets et processeurs. Les 300 MHz
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I Hardware Magazine
font partie des choses raisonnablement envisageables sans avoir à trop augmenter les tensions et ce, quel que soit le chipset pourvu qu’il soit récent (voir Hardware Magazine n° 45 p. 80). Les nombreux ratios pour le HT Link (bande passante du lien HTT), le contrôleur mémoire et la mémoire, en plus des demi-coefficients pour le processeur permettent de faire à peu près n’importe quoi. Parmi nos références, citons la Gigabyte 785GMT UD2H (ou plus récemment la 785GMT USB3) et les cartes haut de gamme finalement pas si chères comme la MSI 790FX
La MSI P55 GD65 : une carte très agréable et une des rares à intégrer des boutons à même le PCB pour modifier le BCLK.
Sorti en novembre 2008, il est désormais âgé d’un an et demi. Il représente depuis lors la plateforme grand public la plus haut de gamme qui soit. Les Core i7 900 sont, en effet, très performants. Les cartes mères utilisent donc un chipset X58 exclusivement et se négocient à un tarif assez élevé car elles sont assez complexes à produire. L’entrée de gamme commence un peu au-dessus des 150 euros, on trouve bon nombre de bonnes cartes mères autour des 200 euros ou un peu plus, et les plus chères grimpent au-delà de 400 euros. Une hérésie pour certains. L’Asus Rampage II Gene a longtemps eu un excellent rapport qualité/prix, car elle fait partie des meilleures cartes en X58 pour ce qui est de l’overclocking et ce, malgré sa petite taille, tout comme sa concurrente directe l’eVGA X58 SLI Micro. Les cartes DFI se débrouillent aussi admirablement bien mais nous ne pouvons être que sceptique quant au support de la marque dans l’avenir, puisque la division grand public n’est plus. Les cartes de première génération, comme la X58 UD4P ou la P6T Deluxe, ne sont pas optimales pour la montée en BCLK, il faudra donc les éviter. Evidemment, les dernières cartes haut de gamme que nous avons tes-
Environ 5000 points de gagnés grâce à un overclocking basique en aircooling.
an environ. On sait très peu de chose de ce nouveau socket, mais il sera quadricanal (ce qui implique une adaptation du nombre de barrettes de RAM) et évidemment non compatible avec les processeurs en 1366. Bien qu’on y soit habitué, le hardware est éphémère, il est difficile de se convaincre de dépenser une telle somme dans une plateforme que l’on sait condamnée. D’autant que bien que les performances soient au rendez-vous, l’overclocking n’est pas des plus plaisant. L’énorme majorité des composants importants est située dans le processeur, ce qui pousse au challenge puisque agir sur l’un implique des conséquences sur l’autre. Mais sauf à acheter un CPU EE, on est bridé par le coefficient ou, dans le meilleur des cas, il n’est pas possible d’avoir des réglages optimums. En outre, il n’y a pas autant de réglages fins que sur AM3 ou 775, on a l’impression de pratiquer un overclocking « à la louche ».
Intel 1156 : avenir incertain aussi
La plateforme P55 permet d’atteindre presque « facilement » des fréquences mémoire très élevées. Ici, 1350 MHz réels (DDR3-2700).
tées, comme la Rampage III Extreme ou l’eVGA X58 Classified 3-Way (ou 4-Way) SLI, sont impressionnantes, mais vraiment trop chères pour représenter une réelle bonne affaire. Il en est de même des MSI X-Power et Gigabyte UD7 ou UD9 dont les tarifs sont trop élevés. Toujours est-il que vous aurez droit à un contrôleur mémoire triple canal, qui procure une bande passante bien plus conséquente que les autres cartes mères, et à 32 lignes PCI-Express, permettant de coupler quatre cartes graphiques en 8/8/8/8. C’est une
plateforme extrêmement séduisante, mais coûteuse et à l’avenir incertain. En effet, nous vous en parlions le mois dernier, Intel compte remplacer ce socket par le socket 2011, d’ici un
Le petit socket 1156, sorti à la rentrée 2009 avec les Lynnfield et le P55, devait introduire une plateforme plus abordable. Pari réussi puisqu’à performances équivalentes, c’est un peu moins cher que le haut de gamme 1366. Il accueille aussi les Clarkdale, les petits dual core avec IGP. Ce dernier ne peut être exploité que par les H55 et H57. Cette différence mise à part, les trois chipsets sont assez similaires, que ce soit sur les performances, l’architecture ou l’overclocking, mais les cartes les plus abouties pour l’overclocking sont développées sur le P55. Les MSI P55 GD65, Gigabyte P55 UD4 ou Asus P7P55D Pro (ou les variantes USB 3/SATA 6 Gb/s) sont d’excellentes cartes mères P55 qui se trouvent sous la barre des 150 euros, monter en gamme sert à avoir des options en plus et un BIOS
“ Il n’est pas toujours utile d’opter pour le plus gros CPU d’une série, le potentiel d’overclocking n’est pas forcément meilleur. ” Hardware Magazine
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Dossier
Un coefficient de base à 30 pour notre 875K à 350 euros, merci la série K !
Les processeurs de la série K arborent un gros logo « Unlocked » sur leur boite et utiliseront le radiateur inauguré sur le Core i7 980X.
plus complet, mais rien d’indispensable. Et les cartes H55 qui tournent autour des 90 euros sont aussi très séduisantes, on leur reprochera juste leur étage d’alimentation un peu léger, s’il faut pousser les volts sous azote, mais tout va pour le mieux en aircooling avec des tensions raisonnables. Comme le grand frère 1366 du reste, l’avenir de ce socket est très compro-
Un petit processeur à 180 euros, un i5 661, de l’azote liquide, et nous voila partis pour passer sous la barre des 7 secondes avec Super Pi 1M.
mis. Il sera, en effet, remplacé à la fin de l’année ou début 2011 par le socket 1155 incompatible avec les processeurs 1156. L’i7 880 risque fort d’être le plus gros processeur sur cette plateforme, qui aura été limitée à une douzaine de processeurs séparés en deux séries. Mais pour débuter à bas coût, cela peut être un choix intéressant. Et le meilleur rapport qualité/
prix actuel, le Core i5 750 se place sur un socket 1156.
II - Propension à l’overclocking Puisque nous overclockons tous les CPU que nous testons (sinon, ce n’est pas drôle), nous avons une assez bonne idée de ce qu’il est possible
Les Core i3 500 offrent les mêmes caractéristiques que les core i5 600 à l’exception du Turbo Mode, et sont bien plus abordables. Un bon CPU pour débuter dans l’overclocking.
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Dossier
“ La mémoire DDR3 n’est plus un facteur aussi limitant que l’était la DDR2 sur nos cartes mères 775. Vous pourrez économiser de ce côté la. ”
Les processeurs Black Edition chez AMD, les précurseurs des K chez Intel: peu chers et dédiés à l’overclocking.
d’atteindre avec chaque architecture. Il n’est pas question ici de regarder les différences de performances, notre dossier géant du mois dernier (voir PC Update n° 47 p. 30) est là pour ça. Nous allons plutôt vous donner une idée des fréquences que vous êtes en droit d’escompter si tout va bien. C’est à la fois un constat général du marché et un retour de nos propres expériences. Attention cependant, le système de refroidissement employé fixe déjà certaines limites. Et la qualité de votre processeur ne vous permet-
Comportement mémoire 1156 vs 1366
L’ASRock 890GX Extreme 3 est une excellente carte AM3 pour les débutants en overclocking, proposée à un tarif très compétitif. Pas besoin de cartes chères pour s’amuser.
tra pas toujours de monter bien loin. En effet, si vous arrivez à peine à atteindre les chiffres que nous donnons, pas la peine de tout abandonner, il est tout simplement possible que vous ayez hérité d’un CPU peu propice à l’overclocking. Il existe, en effet, des différences selon la galette de silicium employée pour graver le die. Bien que les choses se soient simplifiées, il ne faut pas considérer l’overclocking comme une science exacte.
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Mettons un terme aux idées reçues : un Core i7 975 n’est pas meilleur qu’un 920. Il est vrai que les fondeurs font subir divers tests de stabilité à leurs puces qui sont, à la base, toutes les mêmes. Selon l’issue de ces tests, la puce est alors enregistrée avec la fréquence et la tension qui lui conviennent le plus. Pour autant, lors de nos overclockings, qui sollicitent différemment le processeur, il s’avère que quelle que soit sa fréquence d’origine, il peut monter aussi bien en fréquence qu’un autre, qui aurait été produit lors de la même semaine. Il ne faut donc pas acheter un i7 950 pour sa fréquence de base, mais plus pour son coefficient multiplicateur, plus élevé et donc plus confortable que celui du 930.
Les processeurs qui permettent cette comparaison, les Lynnfield, semblent moins bien s’overclocker que leurs cousins les Bloomfield. Petit dilemme qui pourrait bien vous aider à décider cependant, la gestion de la mémoire et du contrôleur mémoire n’est pas identique. Avec les Lynnfield, la vitesse du contrôleur mémoire est indexée sur celle du FSB via un coefficient 18. En revanche, avec les Bloomfield, elle est fixée au minimum à quatre fois la vitesse de la mémoire. Avec les Lynnfield, on facilite grandement la montée en fréquence du BCLK et de la mémoire, au détriment des performances. Notez, cependant, que les Westmere (alias i7 980X) utilisent un mode de fonctionnement hybride qui allie le meilleur des deux mondes. Le contrôleur mémoire peut fonctionner à des fréquences assez basses, pour ne pas brider la montée en fréquence de la mémoire ou du BCLK, mais peut aussi être ajusté à la hausse pour bénéficier de meilleures performances. Notez que le Core i5 750 fonctionne de façon similaire aux Core i7 800, mais avec un coefficient 16 pour le contrôleur mémoire. Et c’est aussi le cas des Clarkdale (les Core i5 600 et Core i3 500). En revanche, ceuxci sont beaucoup moins propices à la montée en fréquence mémoire. Là où les Lynnfield permettent de battre tous les records, les Clarkdale attei-
gnent très péniblement le gigahertz (DDR3-2000). Et puisque le contrôleur mémoire n’est plus sur le même die que le CPU, bien qu’ayant un lien de communication privilégié, les performances sont encore un cran en deçà. Amateurs d’overclocking mémoire, évitez les Clarkdale ! Les plus grosses fréquences sont atteintes avec les Lynnfield et les meilleurs résultats de bande passante sur des Bloomfield. Précisons quand même que la bande passante a beau être supérieure, il est difficile de constater un gain sur les performances des logiciels et jeux que nous utilisons au jour le jour.
Le Watercooling est un excellent système de refroidissement, mais assez couteux et complexe.
Et chez AMD ? Petit mot tout de même du côté des verts. Chez AMD aussi, le contrôleur mémoire est intégré au processeur et ce, bien avant Intel (depuis 2003 et la sortie de l’Athlon 64). Sur les plateformes AMD700 (comme le 790FX), il semble y avoir une limite aux environs des 960 MHz (DDR3-1920). Il est presque facile d’atteindre 950 MHz et au-delà, les choses se compliquent. Les nouveaux chipsets AMD800 (et le 890FX notamment) semblent permettre d’aller un peu plus loin. C’est assez dur d’expliquer comment puisqu’il n’y a strictement aucune différence à ce niveau entre les deux chipsets, mais c’est peut-être dû à l’amélioration du processus de gra-
vure. Quoi qu’il en soit, la différence est minime et ne justifie pas une upgrade si vous avez déjà une carte en AMD700 récente. Par contre, même en augmentant déraisonnablement la vitesse du contrôleur mémoire et en poussant la mémoire à son maximum, on peine à atteindre la bande passante proposée par un Lynnfield, on est plutôt au niveau d’un Clarkdale.
Overclocking coûteux Sur le socket 1366, on retrouve deux types de processeurs. Les quad core Bloomfield en 45 nm et un hexacore, le Westmere (alias 980X) gravé en 32 nm. Malgré leur différence de
finesse de gravure, les deux types de puces s’overclockent de la même façon en refroidissement conventionnel. On peut assez facilement espérer 4 GHz avec une tension raisonnable et on peut pousser jusqu’à 4,4 GHz. Cependant, le coefficient assez bas du 920 peut rendre la chose difficile, d’où l’intérêt du 930. Ce dernier est au moins tout à fait suffisant pour un overclocking stable, bien qu’il soit sûrement difficile de le pousser, même occasionnellement, au-delà de 4,5 GHz. Le 32 nm n’apporte pas grand-chose ici, principalement parce que le 980X chauffe autant que ses cousins, à cause de son supplément de cache et de cores. Mais pouvoir autant overclocker un hexacore qu’un
La DDR3 n’est plus un facteur limitant comme l’était la DDR2 en son temps.
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Dossier Même les cartes µATX savent très bien overclocker, cette Asus Rampage II Gene en est la preuve.
Le socket 1366 représente donc le top des performances, mais coûte vraiment cher, même le 930 s’avère un peu léger à cause de son coefficient multiplicateur.
Petit socket pas cher
quad core, c’est déjà très satisfaisant. On attend d’éventuels quad core 32 nm autres que les Xeon hors de prix. Une fois refroidi comme il se doit, le 980X peut non seulement encaisser plus de tension, mais supporte aussi des températures extrêmement basses. De ce fait, en extrême cooling, aidé par de l’azote liquide, il n’est pas rare de voir un 980X opérer à 6 GHz, là où même le 975 a du mal à atteindre 5,5 GHz. Au registre de l’overclocking mémoire, sur les Bloomfield, c’est le contrôleur mémoire qui limitera la montée en fréquence. Atteindre 4 GHz de façon stable, c’est déjà beau, ce qui limite à 1 000 MHz la mémoire. Il faudra s’y résigner. Le 980X fait ici la différence puisque nous arrivons à atteindre 1 100 MHz sur la mémoire, sans trop de problèmes. Des monstres de refroidissement, encombrants, chers, et très efficaces.
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Sur ce socket, il existe deux types de puces fondamentalement différentes, les Clarkdale et les Lynnfield. Les premiers, grâce à leur gravure en 32 nm et à la présence de seulement deux cores, s’overclockent très bien. 4,5 GHz est une valeur qui est presque facile à atteindre, c’est plutôt amusant. A ce niveau, ces processeurs nous procurent la même joie que lors de la sortie des Core 2 Duo E8000 comparés aux Core 2 Quad Q6000. Ça ne chauffe pas et ça monte très haut, ça en serait presque indécent. En revanche, les Lynnfield se comportent de façon similaire aux Bloomfield, bien que la limite nous semble arriver plus tôt. Vous pouvez néanmoins espérer entre 4 et 4,2 GHz. Ils se démarquent bien en overclocking mémoire où on peut atteindre 1 100 MHz plutôt facilement et nous avons même poussé à 1 230 MHz de façon éphémère (pour ne pas dire que tout a planté après quelques secondes). Avec des températures négatives, on arrive au même constat qu’avec les processeurs sur socket 1366. Les Clarkdale en 32 nm s’en sortent remarquablement bien, ils ont même réussi à passer la barre des 7 GHz, soit plus de 100 % d’overclocking pour un i5 670. Les Lynnfield trouvent une limite entre 5,2 et 5,3 GHz, un peu moins bien que leurs cousins les Bloomfield.
TechAge_FR_210x287mm_SX58J3 12.05.2010 16:38 Seite 1
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Privilégiez cette révision si possible. En effet, la C2 qui précède plafonnait, en général, un peu plus bas. Les Phenom II à 3,8 GHz étaient courants, mais le Phenom II à 4 GHz était une arlésienne. En outre, les Phenom II T (940T, 1035T, 1055T et 1090T) semblent encore meilleurs, bien qu’utilisant toujours la même révision, mais un processus de gravure encore un peu amélioré. Malheureusement, les derniers petits Athlon II n’en bénéficient pas. Mais ces puces sont tout de même intéressantes, car elles permettent de bénéficier d’un quad core peu cher qui s’overclocke aussi bien que les Phenom II en révision C2. Les Deneb ont tout de même une particularité attrayante : ils ne souffrent d’aucun cold boot ou cold bug. Dans le jargon de l’overclocking extrême, cela signifie qu’ils peuvent fonctionner avec de l’hélium liquide à -250 °C ! Il est alors possible d’atteindre les 7 GHz, fréquence plus qu’impressionnante sur un quad core.
Performances en overclocking Core i7 980X (3,33/4,25 GHz) Core i7 975 (3,33/4,25 GHz)
131,7
Core i7 870 (2,93/4,1 GHz)
119 7 119,7
Core i7 930 (2,8/4,1 GHz)
117,2
Core i5 750 (2,66/4 GHz)
100
168,1 167,9
120
( , / , ) Phenom II X6 1090T (3,2/4,1 GHz)
153,4 173,7 150,4
111,2 94,5
Phenom II X4 965 C3 (3,4/4 GHz) Core i5 661 (3,33/4,35 GHz)
81,3
( , / , ) Athlon II X4 630 (2,8/3,65 GHz)
74 5 74,5
Phenom II X3 720 (2,8/3,8 GHz)
72 69,6
Phenom II X2 550 (3,1/3,8 GHz)
70,1 57,2
Athlon II X2 250 (3/3,8 GHz)
71,6 56,5 56 5 56,5 0
50
OC
106,2
97,1 97,7
Core i3 530 (3,06/4,2 GHz)
G6950 (2,8/4 GHz) G6950 (2,8/4 GHz)
La table de bench Lian-Li T60 est très agréable à l’oeil, mais moins pratique que notre référence chez Dimastech.
196,3
153,8
95,5
80,7 100
150
200
250
Origine
Mais ils permettent d’atteindre des fréquences mémoire phénoménales, tellement le contrôleur mémoire apprécie ces températures. Le cap des 1 500 MHz (DDR3-3000 !) a déjà été franchi plusieurs fois. En outre, grâce à un fonctionnement bien différent, les processeurs sur socket 1156 montent bien plus facilement en BCLK.
Pousser le 45 nm toujours plus loin L’overclocking chez les verts, ça n’a jamais été le point fort. On se rappelle du temps des Athlon 64 où on peinait, après overclocking, à atteindre la fréquence de fonctionnement officielle des plus gros Pentium 4. Les premiers Phenom se comportaient exactement de la même façon… Mais cette période de vaches maigres est révolue depuis le Deneb. En effet, les Phenom II ont permis de s’approcher de la barre psychologique des 4 GHz, en révision C3 avec le 965 « 125 W » mais aussi les plus modestes Phenom II X2 545 et 550 (dont on peut débloquer deux cores supplémentaires) et le X4 925. 44
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Intel Série K : coefficient débloqué et petit prix Depuis déjà des années, la seule façon d’overclocker un processeur est d’augmenter son bus principal, appelé FSB, QPI ou HT selon l’architecture. Les choses vont ainsi depuis que les fondeurs ont décidé de bloquer à la montée le coefficient multiplicateur des processeurs. Mesure de sécurité contre les overclockers un peu trop optimistes ou manoeuvre subtile pour segmenter un peu plus les gammes, c’est dur à dire. Toujours est-il que depuis, Intel vend des processeurs estampillés « Extreme Edition » à un tarif prohibitif : pas loin de 1 000 euros la pièce. Ils chapeautent, en général, la gamme mais surtout, ils ont un coefficient multiplicateur complètement libre. De son côté, AMD pratique la même politique de processeurs très haut de gamme avec un coefficient libre. Il s’agit de la série BE pour « Black Edition ». Mais cette série n’est pas réservée aux processeurs les plus haut de gamme et ils ne sont pas facturés beaucoup plus cher qu’une version plus limitée. Le meilleur exemple est le Phenom II X3 720 qui permet d’avoir un coefficient libre, sans compter sur le déblocage du 4e core, le tout pour 100 euros. Cela dit, AMD propose globalement des processeurs abordables, dont les versions BE se négocient à peine plus cher. Actuellement, il existe le Phenom
En revanche, le 875k nous paraît bien plus utile ! En effet, les Lynnfield utilisent un coefficient plus réduit, de sorte que le BCLK s’impose souvent comme une limitation à l’overclocking. Cette option est donc déjà bien plus utile que sur un Clarkdale. Et cerise sur le gâteau, le prix reste très largement inférieur à celui du plus gros des Lynnfield, l’i7 880… qui fonctionne à 133 MHz de plus que les 870 et 875k. En somme, le surcoût de 70 euros par rapport au 870 peut paraître élevé mais d’une part, il ne s’agit que de 25 % d’augmentation, comme dans le cas du 655k, mais surtout, c’est 150 euros de moins que le 880.
Des vrais Extreme Edition… pas chers ! MSI Afterburner est un outil tout à fait complet et puissant, permettant d’overclocker n’importe quelle carte graphique, même provenant d’une autre marque.
Les deux processeurs qui inaugurent la série K sont finalement assez basiques. La révision est identique
II X2 550 (dont on peut réactiver deux cores), le Phenom II X3 720 (dont on peut réactiver un core), les Phenom II X4 940 (AM2+), X4 955 et 965 (AM3) et enfin, le X6 1090T.
Les cartes graphiques récentes comme les HD5000 ou les GTX400 supportent le changement de tension du GPU à la volée depuis Windows.
Intel réagit Alors que du temps des Core 2 Duo, le E8600, avec son coefficient relativement élevé couplé à un FSB très permissif, suffisait à ravir les overclockers, l’arrivée des Core i7 a changé la donne. Les i7 860 ou 920, par exemple, offrent d’excellentes performances mais sont limités par leur coefficient, de sorte qu’il est nécessaire d’opter pour un i7 975 ou 980X pour pouvoir s’affranchir de cette limite. Le socket 1156 ne possédant pas de processeurs Extreme Edition, cela irait en effet en contradiction avec la volonté d’Intel de ne proposer ses super CPU que pour une niche haut de gamme, la firme sort aujourd’hui les Core i7 875k et Core i5 655k. Il s’agit donc de processeurs tout à fait semblables aux actuels i7 870 et i6 650, mais avec un coefficient libre pour apaiser les overclockers sur socket 1156. Il s’agit donc respectivement d’un quad core en 45 nm et d’un dual core en 32 nm intégrant un IGP en 45 nm. Les deux processeurs supportent l’HyperThreading. Les prix annoncés sont de 216 $ pour le 655k et 342 $ pour le 875k. L’i5 650 se négocie environ 170 euros, en obtenir la version débloquée coûtera 25 % de plus, et vient donc se placer entre l’i5 660 et le 670. Les performances d’origine
seront évidemment moins bonnes, mais ce processeur est avant tout destiné aux overclockers. Les Clarkdale n’ont aucun mal à tenir 4 GHz de façon stable, de sorte que ce processeur peut s’avérer intéressant. Malheureusement, un Clarkdale à plus de 200 euros, c’est assez dur. En effet, ce processeur se destine plutôt à des machines d’entrée de gamme et même si l’overclocking est votre motivation principale, l’i5 660 avec son coefficient 25 est très rarement bridé, le BCLK montant plutôt bien sur ces processeurs.
aux actuels processeurs du commerce, tout comme la période de production de nos exemplaires de test. Les ratios mémoire et uncore n’ont pas évolué. Il n’y a donc, à priori, rien de mieux à espérer en overclocking. Et c’est malheureusement le cas. Nos deux processeurs sont globalement comparables aux anciens que nous avons testés, que ce soit en termes de fréquence de base (BCLK) ou fréquence globale. Mais le coefficient débloqué libère de nouveaux horizons. On peut en Hardware Magazine
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Dossier effet ajuster sa configuration au mieux selon son matériel, de sorte que tous les composants sont optimisés. Au lieu d’être bloqué entre 9 et 22, le 875K permet de monter jusqu’à 60, exactement comme les processeurs Extreme Edition donc. En revanche, méfiez vous, il faudra mettre votre BIOS à jour puisque sans cela, les processeurs sont reconnus comme des CPU classiques, avec un coefficient bloqué…
RAM Du temps de la DDR2, la RAM était souvent un élément limitant. Le dernier chipset Intel en DDR2, le P45, montait très haut en FSB, facilement au-delà des 550 MHz. Par le jeu des ratios mémoire, il était donc impératif d’avoir une mémoire qui s’overclocke au moins autant que le FSB désiré. Si l’on visait les 600 MHz, ce qui est faisable avec un Wolfdale (série Core 2 Duo E8000) en aircooling, la DDR2 devait donc grimper elle aussi à 600 MHz. D’où l’intérêt d’avoir de bons kits mémoire. Le passage à la DDR3 a largement amélioré les choses, puisque la limite en fréquence était oubliée, la plupart des kits n’ayant pas de mal à passer les 700 MHz. Aujourd’hui, avec des kits certifiés à 800 MHz (DDR3-1600) qui représentent le gros des ventes, ce problème n’existe plus du tout, bien que le jeu des ratios soit toujours d’actualité. Encore plus fort, depuis qu’Intel est passé à son nouveau bus cadencé de base à 133 MHz, et montant au mieux aux alentours des 250 MHz, c’est le phénomène inverse qui se produit : on se prend à rêver d’un ratio mémoire plus grand, afin de ne plus être limité par le bus principal pour overclocker sa mémoire. Chez AMD, on utilise depuis des lustres le lien HyperTransport qui, certes, a évolué depuis son introduction en 2003 et qui fonctionne de base à 200 MHz. Les records d’overclocking le poussent à près de 500 MHz, mais ce n’est toujours pas assez pour arriver à bout d’une simple barrette de DDR2-1066 cadencée à 533 MHz. Pas d’inquiétude avec cette plateforme donc. Les derniers sockets AM3 supportent néanmoins la DDR3 pour accroître encore un peu la bande passante mémoire, mais aussi pour des
En dehors de la puissance, le silence, la stabilité et le rendement sont des critères à ne pas négliger. Seasonic l’a très bien compris avec la X-Series, hélas vendue un peu cher.
raisons commerciales, la DDR3 ayant vu son prix baisser, il n’y avait plus de raison de se priver de ce gain de performances. Globalement, si vous achetez de la DDR3, elle ne vous limitera pas dans votre overclocking. Mais opter pour un bon kit permet de pouvoir jouer de façon plus souple avec les ratios et de serrer les timings, si le besoin s’en fait sentir, afin de gagner encore un petit peu en performances. A ce petit jeu, les kits GSkill Ripjaws 1600 C7 et Trident 2000 C9 s’en sortent très bien, grâce à un excellent rapport qualité/prix. Si vous voulez opter pour de la mémoire plus chère, fiez-vous à notre comparatif (voir Hardware Magazine n° 44 p. 80), mais ce n’est pas impératif selon nous, il s’agit juste de se faire plaisir avec du matériel de qualité. Du reste, la mémoire vive, surtout lorsqu’elle est alimentée en 1,65 V, comme c’est désormais souvent le cas, ne chauffe que très peu. L’absence de ventilation n’est pas un problème.
Refroidissement Pour pouvoir overclocker, il faut bien
évidemment refroidir les composants. Puisque tout ou presque est intégré au processeur, le refroidissement de la carte mère importe bien moins qu’auparavant. Il faut donc se concentrer sur le CPU et le GPU, les deux points clés. Que vous utilisiez une table de bench ou un boîtier, tout dépendra du budget que vous êtes prêt à consacrer. Des radiateurs ayant un bon rapport qualité/prix sont trouvables entre 30 et 40 euros pour le CPU et le GPU. Le Scythe Yasya pour le premier et l’Arctic Cooling Accelero Twin Turbo pour le second sont nos références dans cette gamme de prix. Si vous voulez aller plus loin, plus haut, plus fort, il faudra investir plus que les 70 euros précédents. Par exemple, un Noctua NH-D14 ou un Prolimatech Megahalems. Tous deux coûtent environ 75 euros au total (il faudra, en effet, acheter un ventilateur dans le cas du Megahalems). A cela, vous pourrez rajouter le coût d’un excellent ventirad GPU, comme le Prolimatech MK13,
A retenir • Globalement, tous les processeurs peuvent atteindre 4 GHz (ou plus), sauf les Athlon II qui s’arrêtent un peu plus bas. • Les Phenom II d’AMD s’overclockent de mieux en mieux. • Les processeurs de la série BE chez AMD et des séries K et EE chez Intel ont un coefficient multiplicateur débloqué. • La mémoire DDR3 ne limite plus du tout l’overclocking, elle ne sert qu’à légèrement augmenter les performances. • On peut augmenter la tension du GPU de certaines cartes graphiques de façon logicielle.
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I Hardware Magazine
ou un VF3000, moins compliqué à installer (voir p. XX). Mais on arrive à flirter avec la barre des 150 euros avec ces deux produits et l’installation n’est pas forcément très aisée vu les monstres que ce sont. Il faut donc se poser la question du watercooling. Certes, ce sera plus cher, mais le watercooling, pour peu qu’il soit bien étudié, est un système qui permettra de dissiper la chaleur plus efficacement. Outre une température globalement meilleure, vous pourrez grappiller quelques mégahertz lors de vos overclockings. Il n’est pas rare de voir 100 à 300 MHz de mieux sur un overclocking au-delà de 4 GHz.
Boîtier Selon votre envie, vous pourrez opter pour différents types de boîtiers pour votre configuration, favorisant plus ou moins le refroidissement. Le plus adapté est sans conteste la table de bench, comme par exemple la Dimastech Bench Table Easy V2.5 (voir Hardware Magazine n°46 p. 116). Les composants sont à l’air libre et on peut, en effet, placer des ventilateurs comme on l’entend puisque la configuration se retrouve à plat. En revanche, il n’y a aucune protection contre la poussière et le matériel étant exposé et assez peu protégé, il faudra faire un peu plus attention. Il existe des boîtiers très bien aérés mais qui sont, eux aussi, très sujets à la poussière. Mais au moins, votre configuration est proprement rangée et protégée, tout en conservant un refroidissement plutôt efficace. Citons parmi d’autres le Cooler Master HAF932 (voir PC Update n°39 p. 20). Enfin, si vous vous dirigez vers un boîtier plus conventionnel tel que les Lancool DragonLord K58 et K62 (voir Hardware Magazine n°42 p. 114) ou le Fractal Design Define R2(voir PC Update n°45 p. 128), le refroidissement ne sera pas le point fort, mais le look et les astuces de montage sont des critères relativement importants. Cependant, il faut garder en tête que bien qu’un boîtier mal refroidi n’aide pas à overclocker, nous parlons ici des quelques derniers mégahertz. Vous ne pourrez pas overclocker aussi haut qu’avec un environnement optimal, comme une table de bench bien ventilée, mais la différence ne portera que sur 100 ou 200 MHz à radiateur et processeur équivalents.
Quid du GPU ? Il existe indéniablement des cartes graphiques qui s’overclockent mieux que d’autres, surtout depuis qu’il est possible de modifier la tension de façon logicielle. Pour autant, si vous voulez jouer en haute résolution à des titres très gourmands, overclocker une 5770 ne suffira pas et il faudra passer à un modèle supérieur. Dès
lors, il est très compliqué de conseiller une carte plus qu’une autre, tout dépendra des besoins. Sachez tout de même que les 4890, GTX280, GTX295, HD5000 et GTX400 qui respectent le design de référence supportent des logiciels permettant d’augmenter la tension du GPU. L’overclocking de ce dernier devient alors bien plus intéressant, on ne se contente plus de pousser les curseurs de fréquence jusqu’à ce que ça plante. Certaines marques, comme Asus, fournissent un outil exclusif, mais il est tout à fait possible d’utiliser MSI Afterburner ou eVGA Precision (cartes nVidia uniquement), même si votre carte est d’une marque différente. Flasher le BIOS avec celui de la marque correspondante permettra néanmoins d’obtenir certaines fonctions avancées. Le comportement des GPU dépendra de beaucoup de paramètres. Le premier, et le plus important, sera sans aucun doute le refroidissement. Si votre GPU chauffe déjà beaucoup, et c’est le cas assez souvent avec le radiateur d’origine, sans même prendre en compte le risque de surchauffe, l’augmentation de la tension sera presque sans conséquence sur l’overclocking. Il faudra donc bien refroidir votre carte graphique, que ce soit pour la longévité des composants ou pour améliorer le potentiel d’overclocking. Ensuite, il n’y a pas de règles préétablies. Il n’est pas rare de gagner 50 à 100 MHz sur la fréquence du GPU, que ce soit sur une GTX295 ou même une HD5870, et 25 à 50 MHz supplémentaires en augmentant la tension du GPU. Lorsque augmenter la tension ne procure plus aucun gain, mieux vaut en rester là et ne pas risquer de tout endommager. En outre, n’oubliez pas qu’il peut être utile de désynchroniser les shaders des cartes nVidia.
Les meilleurs couples processeur/carte mère • 160 euros, coefficient débloqué, déblocable en quad core AMD Phenom II X2 550 BE + Gigabyte 880GM-UD2H • 300 euros, très bon overclocking Intel Core i5 661 + Gigabyte H55-USB3 • 500 euros, coefficient débloqué, CPU surpuissant Intel Core i7 875K + MSI P55 GD65 OU AMD Phenom II X6 1090T BE + Asus Crosshair IV Formula
d’énergie et du plus gros processeur grand public. Il est aussi utile de prendre une alimentation plus large que les besoins réels afin de la ménager. En effet, si elle fonctionne à 70 % de charge, sa durée de vie sera bien plus longue que si elle est sollicitée à 100 %. Enfin, l’upgrade est une possibilité à envisager, en remplaçant le processeur par un plus puissant ou en rajoutant une carte graphique, d’où le besoin d’une alimentation assez large pour nourrir tout ce petit monde. Mais, en général, une alimentation de qualité de 700 W suffit à toutes les configurations. Si vous vous contentez d’un i5 750 et d’une 5770 par exemple, même une 550 W sera suffisante pour répondre à toutes vos exigences. Attention donc à ne pas tomber dans le panneau.
L’alimentation : une légende urbaine Pour overclocker, il n’est nul besoin d’avoir une alimentation de 1 200 W, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire. Il est vrai qu’augmenter la tension a une influence très importante sur la consommation, tout comme la fréquence mais dans une moindre mesure. Pourtant, une bonne configuration de gamer non overclockée ne consomme déjà pas énormément. En sollicitant au maximum (ce qui n’arrive jamais en situation de jeu) une configuration musclée à base d’i7 et de GTX480, on arrive à environ 500 W réels. Le tout overclocké peut monter à 600 W. Mais il s’agit d’une carte graphique qui consomme énormément
Si les performances de la HD5770 vous suffisent, n’hésitez pas à choisir la Hawk de MSI. Il est très courant de voir des 5770 cadencées à plus de 1 GHz pour le GPU, ce sera encore plus facile avec ce modèle.
Hardware Magazine
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Pratique
Optimisez
la consommation des PC de 2004 à 2009 Réduisez votre facture de quelques dizaines d’euros par an Que diriez-vous de gagner quelques dizaines d’euros, sans pour autant Thomas Olivaux perdre de performances. Les vieux PC ne possédaient pas autant d’astuces technologiques pour réduire la consommation énergétique, mais quelques bons réglages peuvent tout changer !
D
epuis deux ou trois ans, nous entendons parler quotidiennement d’économies d’énergie. Les nouveaux composants PC bénéficient des dernières innovations technologiques qui visent à réduire leur consommation électrique, ils sont bien plus efficients que leurs aînés. C’est même vrai des produits les plus puissants qui, s’ils sont très gourmands en forte charge, sont plus économes au repos. En ce qui concerne les machines plus âgées, nous pensons à toutes celles en sockets AM2/AM2+ et 775, il y a des progrès à faire pour maximi-
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I Hardware Magazine
ser le rendement énergétique. Les Core 2 étaient globalement de bons élèves, mais nous pouvons encore économiser quelques euros grâce aux bons réglages. Les PC Athlon 64 X2 méritent eux aussi que l’on optimise leur consommation et que dire des illustres Pentium 4, les versions sur socket 775 étant de vrais monstres, énergivores au possible. Ce dossier a pour vocation de réduire la consommation des processeurs, mais également de tous les composants du PC, tant que c’est possible. Savez-vous que, en jouant sur quelques réglages dans le BIOS et sous Windows, il est
Pas grand-chose à gagner de la carte mère. Pensez à désactiver les composants inutilisés comme la seconde carte réseau ou le contrôleur de stockage additionnel.
possible de réaliser des économies de plusieurs dizaines d’euros par an sur la facture d’électricité ? Sur une machine qui reste allumée tout le temps, et nous savons qu’il y en a beaucoup chez les passionnés que nous sommes, gagner 50 à 100 euros est envisageable ! C’est autant de gagné pour s’offrir de nouveaux composants.
Dépenser pour mieux économiser Autant que faire se peut, nous essaierons de cumuler un maximum d’astuces gratuites visant à améliorer la consommation des anciens PC. Il sera néanmoins nécessaire de remplacer certains composants dans certains cas, dépendant essentiellement de l’usage que vous faites de votre vieille machine. Par exemple, pour un ancien PC de jeu équipé d’une carte graphique haut de gamme et dépassée qui ne sert plus qu’à télécharger 24 h/24, autant débourser 35 euros dans une petite GeForce 8400 GS ou G210, c’est moins d’argent que ce que
vous économiserez chaque année sur votre facture d’énergie ! Dans le même état d’esprit, nous verrons que débourser une somme d’argent pour remplacer une vieille alimentation d’entrée de gamme par un modèle récent, offrant un rendement accru de 10 à 15 % a du sens, l’alimentation étant remboursée en un ou deux ans suivant l’usage. Offrez-vous un wattmètre et mesurez avec précision la puissance avant et après optimisation de votre (vos) configuration(s) !
Le rêve absolu en matière de consommation : une alimentation 80 Plus Gold. Mais vu les prix, ce n’est pas une option réaliste pour les vieux PC.
“ Changer d’alim, réduire la tension des composants et retirer les vieux disqus durs permet d’économiser des dizaines d’euros par an. ” Hardware Magazine
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Pratique
Notions d’électricité Un wattmètre, l’outil indispensable pour toute la maison Un wattmètre est l’outil idéal pour optimiser la consommation de son PC.
U
n wattmètre est un appareil de mesure de la puissance électrique consommée. C’est l’un des outils que nous utilisons tous les mois pour tester les nouveaux composants et publier des chiffres de puissance. Les modèles les plus élaborés mesurant la quantité d’énergie consommée sur une plage de temps, nous parlons également de « compteurs de consommation électrique ». Le wattmètre peut être un appareil autonome
branchez votre PC sur l’appareil et celui-ci est à son tour branché sur la prise murale ou la multiprise.
ou faire partie d’un multimètre plus complexe qui mesure également la tension, l’intensité ou la résistance. C’est un objet très utile dont nous vous recommandons l’achat ; c’est pratique pour optimiser la consommation de son PC, mais aussi pour constater celle de tous les appareils électriques de la maison, de la TV au radiateur, en passant par la cafetière ou le lave-linge. Le wattmètre se place en série sur le cordon d’alimentation. Concrètement, vous
Certaines gloires du passé sont de vrais gouffres, comme la Radeon HD2900 XT. Si vous ne jouez plus avec, underclockez-les.
“ Le kilowattheure est l’unité de mesure de l’énergie consommée. Réduire la puissance consommée par un PC se traduit par réduire le nombre de kilowattheures facturés. ” 50
I Hardware Magazine
Pas besoin d’acheter un monstre capable de mesurer des puissances colossales pour l’usage privé. La majorité des modèles que l’on trouve à un bon prix (à partir de 20 euros) sont capables de supporter jusqu’à 16 A, le maximum qu’une prise domestique peut fournir. Pour une tension de 230 V, ces wattmètres sont donc capables de mesurer jusqu’à 230 x 16 = 3 680 W ; aucun PC au monde ne consomme autant, pas même avec deux Xeon hexacores et quatre GeForce GTX 480 ! Favorisez une marque connue comme Fluke ou Voltcraft, mais n’importe quel wattmètre dont la précision annoncée est inférieure à 1 W fait l’affaire. La rédaction utilise deux Energy Monitor 3000 de marque Voltcraft Plus. Vendus 45 euros pièce, ils permettent d’afficher les consommations : instantanée, mini et maxi, toutes exprimées en watts. Vous pourrez également afficher les kilowattheures consommés sur une plage de temps, durée allant jusqu’à 99 jours, grâce à la mémoire et à la pile embarquées. Pratique pour calculer le coût de fonctionnement de tout appareil électrique.
A retenir • Un wattmètre (ou appareil de mesure de la consommation) permet de connaître la puissance instantanée requise par votre PC, ainsi que la puissance max. Vous pourrez également mesurer le nombre de kilowattheures consommés et ainsi estimer le prix de votre facture. • Le kilowattheure est l’unité de consommation. Suivant sa puissance, un PC consomme plus ou moins de kilowattheures. • Le prix du kilowattheure varie suivant les fournisseurs d’énergie et les contrats. Pour nos calculs, nous avons opté pour le tarif moyen de 11 centimes d’euro par kilowattheure.
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La notion de kilowattheure
T
out comme le watt est l’unité de mesure de la puissance électrique, le kilowattheure (abrégé en kWh) est l’unité de mesure de la consommation. Lorsque vous payez votre facture d’électricité, que ce soit à EDF ou tout autre fournisseur, vous payez un nombre de kilowattheures, le coût en euros d’un kilowattheure variant suivant votre contrat et les époques. Actuellement, hors contrat heures creuses, un kilowattheure est facturé autour de 11 centimes en France comme en Belgique. Vous trouverez plus d’infos sur le prix du kilowattheure dans le bloc « Calculer le coût de l’énergie », nous partirons de 11 centimes pour tous les exemples de ce dossier. Par exemple, un PC qui réclame une puissance de 200 W (c’est une moyenne, puisque la puissance varie selon l’usage) et allumé 4 h par jour consomme 292 kWh par an. Ça représente un coût financier d’un peu plus de 32 euros.
Il est important de ne pas mélanger kilowattheure (kWh) et kilowatt par heure (kW/h), erreur fréquemment commise. Le kilowattheure est une unité de consommation, tandis que le kW/h est le rapport d’une unité de puissance sur une durée. Prenons par exemple un PC éteint dont la consommation en veille est de 5 W. Si nous parlons sur une durée d’une heure, nous pouvons effectivement dire que cette machine consomme 0,005 kW par heure, soit 0,005 kW/h, mais si nous voulons connaître le coût annuel de cette machine laissée en veille (en admettant qu’elle ne soit jamais allumée), nous parlerons exclusivement de kilowattheures. Sur un an, ce PC en veille aura consommé 0,005 x 24 x 365 = 43,8 kWh (soit 0,11 x 43,8 = 4,82 euros). Si vous laissez ce PC éteint seulement la moitié du temps, il réclame toujours 0,005 kW/h en veille, mais sur un an, vous aurez consommé 0,005 x 12 x 365 = 21,9 kWh. Comme nous l’avons dit, le kilowattheure est l’unité
Comme le compteur d’eau compte les mètres cubes consommés, le compteur électrique compte les kilowattheures.
d’énergie consommée, comme nous parlons de litres consommés par une voiture sur une distance donnée, quelle que soit sa consommation moyenne ou instantanée.
Calculer le coût de l’énergie Le prix du kilowattheure
Suivant votre fournisseur d’énergie et votre contrat, le prix du kilowattheure varie.
A
vant de chercher à réduire notre consommation, tâchons de savoir calculer le coût financier de notre PC. Pour cela, il faut connaître le prix du kWh (kilowattheure) et l’usage précis de notre machine. En effet, pour calculer le coût de l’énergie, vous devez multiplier le nombre de kilowattheures consommés par le prix du kilowattheure. Pour connaître le nombre de kilowattheures consommés avec précision, il est souhaitable d’utiliser un compteur de consommation (voire le bloc wattmètre), mais il est possible d’établir une estima-
Pays
Fournisseur
Contrat
Prix du kilowattheure
France
EDF
Tarif bleu – option base
11,25 centimes à partir de l’abonnement 9 kW
France
EDF
Tarif bleu – heures pleines
11,54 centimes à partir de l’abonnement 9 kW
France
EDF
Tarif bleu – heures creuses (8 h par jour)
7,34 centimes
France
Poweo
Avantage électricité - base
10,39 centimes à partir de l’abonnement 9 kW
France
Poweo
Avantage électricité - HP
10,65 centimes
France
Power
Avantage électricité - HC
6,79 centimes
France
Direct Ener.
Direct élec. - base
10,03 centimes
France
Direct Ener.
Direct élec. - HP
10,02 centimes
France
Direct Ener.
Direct élec. - HC
6,27 centimes
Belgique
Electrabel
ELEC 75
9,84 centimes
tion en connaissant la consommation du PC en fonction des usages et le temps que vous passez sur votre machine. Par exemple, si votre PC consomme 150 W au repos et 300 W en jouant, en admettant qu’il soit allumé 24 h/24 et que vous jouiez 3 h par jour, nous pouvons estimer que le PC va passer 21 h à 150 W, soit 3,15 kWh et 3 h à 300 W, soit 0,9 kWh, la consommation quotidienne d’une telle machine avec un tel usage est donc estimée à 4,05 kWh, soit 0,45 euro pour un tarif de 11 centimes le kilowattheure. Il
est quand même très difficile d’estimer de façon précise la consommation de son PC avec des calculs aussi empiriques, sachant que la consommation varie vraiment beaucoup selon les usages et que vous ne ferez pas systématiquement la même chose chaque jour. Par contre, savoir le nombre de watts que vous allez gagner en appliquant nos astuces multiplié par le nombre d’heures où votre machine est allumée permet de calculer efficacement les gains à espérer sur la facture d’électricité.
Hardware Magazine
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Réduire la consommation des vieux PC CPU et overclocking CPU
L
e CPU fait partie des gros consommateurs d’un PC, il peut tirer entre 100 et 200 W à lui tout seul en forte charge. Globalement, les Core 2 Duo étaient économes en énergie, les Core 2 Quad et les Athlon 64 X2 étaient raisonnables, mais les vieux Pentium 4 de génération Prescott étaient atrocement gourmands au vu de leurs performances. Le pire de tout étant les Pentium D série 800, c’est à cause d’eux que sont apparus les connecteurs ATX 12 V à 8 pins sur nos cartes mères. A titre de comparaison, un Core i7-900 à 100 % consomme autant, même un peu plus, mais nous pouvons tout de même parler de nets progrès. En effet, Intel a largement optimisé la consommation suivant l’usage, si bien que le Core i7-900 est plus économe au repos et surtout, il consomme autant que les aînés en délivrant deux à dix fois plus de performances !
Vérifier le fonctionnement de CnQ/EIST La première chose à faire pour optimiser la consommation de son CPU consiste à vérifier le bon fonctionnement des fonctions AMD CnQ (Cool’n’Quiet) ou Intel EIST (Enhanced Intel Speedstep Technology). Autrefois réservées aux seuls ordinateurs portables, en chasse perpétuelle des moindres watts pour favoriser l’autonomie, ces technologies qui permettent de ralentir la vitesse et la consommation du processeur lorsqu’il est au repos sont disponibles au sein des
TMonitor permet de voir la valeur des coefficients, core par core, en temps réel.
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I Hardware Magazine
PC fixes depuis des années ; dès 2003 chez AMD avec l’Athlon 64 (et tous les processeurs K8/K10 depuis, sauf les premiers Sempron), en 2005 chez Intel avec les Pentium 4 600 (et tous les processeurs depuis, seuls les Pentium 4 500 et les plus vieux Celeron n’en sont pas équipés). Pour les processeurs AMD K8 et les Intel Netburst, utilisez l’utilitaire CPU-Z (www.cpuid.com). Celui-ci indique la fréquence de fonctionnement du processeur, vous devez la voir varier, ainsi que la tension, selon l’usage de la machine. Pour les CPU plus modernes, les Phenom et les Core 2, privilégiez l’utilitaire TMonitor du même auteur. Celui-ci indique en temps réel la fréquence (ou le multiplicateur) pour chaque core du CPU. Précisons, au passage, que ce programme est très pratique pour vérifier le fonctionnement du Turbo Mode des CPU les plus récents. Suivant la génération de votre processeur, la vitesse ne baisse pas dans les mêmes proportions. AMD est assez radical avec une fréquence minimale de 800 MHz. Chez Intel, les processeurs de la génération P4 voyaient leur coefficient baisser à 14 (soit 2,8 GHz pour un CPU FSB800), celui-ci est tombé à 6 pour les Core 2 (soit 1,6 ou 2 GHz suivant que vous possédez un modèle FSB1066 ou FSB1333). Précisons que le FSB ne bouge pas, donc si vous overclockez votre processeur, la fréquence CnQ/EIST sera potentiellement augmentée ; par exemple, un Core 2 Duo E6700 à 2,66 GHz et 1,6 GHz au repos passera à 3 GHz et 1,8 GHz si vous faites grimper le FSB de 266 à 300 MHz. Ces fonctions réclament au minimum Windows XP SP2 pour fonctionner de façon automatique, ce qui ne devrait plus être un problème pour personne aujourd’hui. La fonction doit également être activée dans le BIOS, c’est généralement le cas. Comme vous pourrez le constater dans les graphiques de performances, la consommation d’un CPU varie de plusieurs dizaines de watts au repos suivant qu’il est ralenti ou non, c’est énorme ! Si vous grappillez 20 W de cette façon, en supposant que votre PC est allumé et au repos 10 h par jour (la nuit, par exemple, pour télécharger), c’est 0,02 x 10 x 365 = 73 kWh d’économisés, soit 8 euros, sans sentir la moindre différence d’un point de vue des performances.
Les Core 2 Duo sont de bons élèves d’un point de vue de la consommation, mais si vous overclockez avec une grosse tension et EIST désactivé, les watts s’envolent.
Jouer de la tension Le succès des fonctions CnQ et EIST provient avant tout de la baisse de tension. En effet, réduire (ou augmenter) la tension d’alimentation du CPU a un impact bien plus important sur sa consommation que la fréquence. Si vous overclockez votre CPU, essayez de ne pas augmenter la tension, pour ne pas trop impacter la consommation. Ajouter 0,1 V se traduit vite par une augmentation de la consommation de plus de 10 W ! D’ailleurs, si vous n’utilisez plus votre vieux PC pour un usage quotidien et que sa puissance de base suffit aux applications qu’il fait tourner aujourd’hui, n’hésitez pas à arrêter tout overclocking. Overclocking ou pas, une façon de réduire la consommation consiste à ajuster la tension vers le bas. Eh oui, tout comme la faire augmenter permet de gagner des mégahertz, il est parfois possible de tourner à la fréquence d’origine avec une tension légèrement inférieure à celle qui est appliquée automatiquement. La quête des watts pourrait même vous pousser à underclocker le processeur, c’est-à-dire à réduire sa fréquence et sa vitesse. Ça paraît incongru sur un PC âgé de quelques années dont la puissance est aujourd’hui limitée, mais si c’est pour télécharger, stocker des fichiers dans un serveur remisé au placard ou lire des MP3 dans la cuisine, qui a besoin de 3 GHz ? Sur nos machines de test, nous sommes parvenu à économiser de 15 à 40 W, c’est la puissance d’une petite ampoule !
Carte graphique et overclocking CG
Le logiciel Precision d’EVGA permet d’ajuster les tensions des cartes graphiques sous Windows. Pour des raisons techniques, ce n’est possible qu’avec les Radeon HD4000 et les GeForce GT200.
L
a carte graphique est également un composant très gourmand en énergie, mais il est bien plus difficile de lui faire économiser quoi que ce soit. Comme nous venons de l’expliquer pour les CPU, l’impact de la tension du GPU (et de la mémoire vidéo) compte plus que la fréquence, mais il n’existe pas de BIOS de carte mère où l’on puisse ajuster les paramètres des cartes graphiques. Certes,
des logiciels formidables comme EVGA Precision ou MSI Afterburner existent, mais ils sont réservés aux cartes dernier cri. Pour les anciennes générations, il n’y a pas d’autre choix que d’écrire un nouveau BIOS avec des tensions et/ ou des fréquences revues à la baisse. Mais comme il n’est pas possible de tester au préalable la stabilité à tension réduite sous Windows, c’est prendre un risque quant au redémarrage du PC.
Sachant que les cartes graphiques utilisent des fréquences séparées en 2D et en 3D depuis des années, vous pouvez également opter pour une réduction des fréquences 2D, ce qui ne se sentira pas en travaillant, sans pour autant abaisser la puissance de votre machine lorsque vous la solliciterez à fond. Si vous avez recyclé votre ancienne machine pour une tâche qui n’exige pas de puissance graphique, il est temps d’enlever la carte et d’utiliser l’IGP si votre carte mère en a un ou, pourquoi pas, de changer de carte. Un modèle basse puissance d’aujourd’hui, comme une GeForce 8400GS ou G210, consomme 30 W de moins au repos qu’une GeForce 7800 ou Radeon X1900 par exemple ! Pour un PC allumé 24 h/24, l’achat est remboursé en un an seulement.
Jouer des mises en veille
J
ouer des mises en veille est un moyen efficace d’économiser de l’énergie. Nous sommes nombreux à les désactiver par confort, pour ne pas perdre de temps à chaque fois que l’on revient sur le PC, mais sur le long terme, l’usage des mises en veille est payant.
Pas d’économiseur d’écran La première chose que l’on met généralement en veille est l’écran. Vous pouvez laisser le temps par défaut, 20 min est une valeur généralement suffisante pour que celui-ci ne s’éteigne pas dès que vous avez le dos tourné, mais par contre, n’utilisez pas d’économiseur d’écran. En effet, celui-ci avait un vrai intérêt de protection des écrans à tube cathodique pour éviter qu’ils ne marquent, mais c’est inutile sur un LCD et surtout, tant que l’écran reste allumé, il consomme ! Vous gagnerez rapidement 20 à 60 W si vous n’êtes pas assis devant votre ordinateur. Vous pouvez également mettre votre ordi-
nateur en veille, sans aller pour autant jusqu’à la veille prolongée (hibernation). La veille prolongée est l’idéal en termes de consommation, puisque le PC est totalement éteint, mais le temps d’écrire le contenu de la RAM sur le disque à l’extinction et de la reconstituer au démarrage est dissuasif : nous avons aussi vite fait de booter le PC dans la plupart des cas, du moins sur les machines avec 4 Go de RAM ou plus. La mise en veille
« normale » permet déjà de réaliser des économies d’énergie en coupant l’alimentation de la carte graphique, des disques durs et en abaissant le CPU à un seuil minimum. La sortie de veille ne prend que quelques secondes, comme sur un ordinateur portable. Dans les options d’économie d’énergie de Windows, vous pouvez même choisir de ne pas avoir à taper de mot de passe à la sortie de veille si ça vous énerve.
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Pratique
Changer d’alimentation
C
hanger d’alimentation est souvent un moyen efficace d’économiser de l’énergie. La norme 80 Plus existe depuis des années maintenant, mais les modèles certifiés 80 Plus étaient encore rares il y a quatre ans et plus. D’autre part, si vous aviez acheté à l’époque une alimentation bas de gamme, il y a fort à parier que son rendement était exécrable. Vous pensez que la dépense n’en vaut pas le coup ? Dites-vous qu’une mauvaise alimentation offre un rendement à 50 % de charge de l’ordre de 70 %. La moindre alimentation 80 Plus Bronze
fait grimper cette valeur à 85 %. Pour un PC qui a besoin de 200 W pour fonctionner, celui-ci consommera 285 W avec la mauvaise alimentation et seulement 235 W avec la 80 Plus Bronze ! Imaginez plutôt, c’est 50 W d’écart ! Encore mieux, une 80 Plus Gold tombe même à 220 W. Si vous êtes du genre à laisser votre PC allumé tout le temps, n’hésitez pas ! Vous allez gagner des dizaines d’euros par an, c’est assez pour payer une belle alimentation en un
Une petite alimentation à 50 euros, comme la Corsair CX 400 W, permet d’économiser quelques dizaines d’euros par an pour un ancien PC muni d’une alimentation no name.
ou deux ans et vous profiterez par la même occasion d’un silence amélioré et pourquoi pas du cable management.
Remiser les vieux disques durs
L Les vieux disques durs consomment autant que les nouveaux, mais leur capacité est aujourd’hui dérisoire. Evitez de les accumuler dans votre PC !
a consommation des disques durs n’a pas changé depuis plusieurs années. Il faut compter jusqu’à 20 W au démarrage (spin-up, quelques secondes seulement), en moyenne 7 ou 8 W au repos et un peu plus de 10 W en seek (têtes qui se déplacent). Ce ne sont pas des valeurs très importantes en soi et vous ne gagnerez pas en remplaçant votre vieux disque par un nouveau. En revanche, lorsque nous achetons un disque dur neuf, nous sommes très nombreux à rebrancher notre (nos) vieux
disque(s) en supplément. Si vous avez un disque de 1,5 To flambant neuf, avezvous vraiment besoin du vieux 250 Go en plus ? La consommation des disques est multipliée par deux, pour un espace de stockage discutable. Une autre solution consiste à remplacer votre disque dur par un SSD. Ceux-ci sont plus économes, ils sont au niveau des disques durs 2,5» des portables. Mais vu le prix au gigaoctet des SSD, pourrez-vous vous passer d’espace de stockage.
A retenir
“ Remplacer une vieille alimentation par un modèle 80plus bronze ou silver est remboursé par les économies d’énergie en moins de deux ans. ” 56
I Hardware Magazine
• Vérifier le bon fonctionnement des fonctions d’économie d’énergie de son processeur (activer CnQ/EIST, C1E). • Tenter d’abaisser la tension du CPU et/ou d’underclocker. • Réduire les fréquences 2D de la carte graphique. • Tenter de baisser la tension du GPU via une mise à jour du BIOS VGA. • Ne pas hésiter à jouer des mises en veille pour économiser de l’énergie ; désactiver directement l’écran sans passer par un économiseur d’écran. • Remplacer une alimentation bas de gamme par un modèle 80 Plus Bronze ou supérieur. • Ne pas accumuler les vieux disques durs quand ils consomment plus que ce qu’ils ne stockent d’informations. • Le bon sens : éteindre son PC lorsqu’on n’en a pas besoin !
Performances
Conso configs (watts à la prise) A64 X2 6400+ + HD5770
Conso CPU mesurée sur ATX 12V (W) Pentium EE 840
141 137
30
Core 2 Quad Q6600
11
Core 2 Extreme X6800
11
Phenom II X4 965 C3 Phenom II X4 965 C3
11
A64 X2 6400+ 90 nm
11
Core i7‐860
10
C i5 750 Core i5‐750
9
Athlon II X4 620
8
A64 X2 4800+ 65 nm
8
Core i3‐530
7
Core 2 Duo E6850
7
A64 X2 3800+ 90 nm
7
Athlon II X2 250
6
Core 2 Quad Q9550 Core 2 Quad Q9550
5
Core 2 Quad Q9400
4
Core 2 Quad Q8200
4
Core 2 Duo E8600 Pentium E6300
109
C2Q Q6600 + GTX 260
110
C2Q Q6600 + 8800 GTX
73
56 59 52 45
136
C2Q Q6600 + HD3870 C2Q Q6600 + HD3870
137
129 148 125
C2D E6600 + GTX 260
149 135
C2D E6600 + HD3870
135
C2D E6600 + 2600 XT
136 128 133
80
100
120
140
160
i7‐860 + 9600 GT
Ce test concerne la consommation des processeurs uniquement, la mesure étant effectuée sur la prise ATX 12V. Nous voyons clairement que les premiers Phenom et l’illustre Pentium D consomment démesurément, même au repos. N’hésitez pas à sous cadencer ces modèles et réduire leur tension.
129
i7‐860 + HD3870
130
i7‐860 + 2600 XT
129
i7‐860 + 8600 GTS
127 0
50
100
Charge
Impact du rendement de l'alimentation (W) 136
CMaster UCP 900 W 2008
140
Silver Power 750 W 2009 Sil P 750 W 2009
141
Tagan BZ 1100 W 2007
148
513
150
CMaster Real Power 550 W 2005 CMaster Real Power 550 W 2005
153
540 552 560 605
167
"noname" 480 W 2006
0
"noname" 350 W 2004
0 0
172 187 100
Charge
299 298
167 183 236 183 178
150
200
250
300
350
Repos
515
Corsair HX 620 W 2006
Tagan U01 420 W 2004
221 167
Vous vous demandez combien consomme votre PC ? S’il vaut le coup d’upgrader le CPU ou la carte graphique ? Ces exemples font ressortir de précieuses données. Par exemple, un PC à base de Core 2 Quad Q6600 et de 8800 GTX, s’il est recyclé pour un usage basique, mérite une petite GT 220.
498
Seasonic X‐Series 750 W 2010
219
145
i7‐860 + 8800 GTX
Repos
282 275
161
119
i7‐860 + GTX 260
200
172 162
125
i7‐860 + GT220 60
247 195
C2D E6600 + GT220
C2D E6600 + 9600 GT
285
175 194
139 137 135
i7‐860 + HD5770
33
Charge
C2Q Q6600 + 9600 GT
C2D E6600 + 8600 GTS
41
294
152
C2D E6600 + 8800 GTX
47
208 170
127
C2D E6600 + HD5770
57
250 198
132
C2Q Q6600 + 8600 GTS
43
287
174 195
135 139 133
C2Q Q6600 + 2600 XT
65
40
136
C2Q Q6600 + GT220
98
20
A64 X2 6400+ + HD3870
C2Q Q6600 + HD5770
112
2 0
137
A64 X2 6400+ + 8600 GTS
56
4
A64 X2 6400+ + 9600 GT A64 X2 6400+ + 2600 XT
72
297
155
A64 X2 6400+ + 8800 GTX
132
32
Phenom X4 9500
173
126
A64 X2 6400+ + GTX 260
48
Phenom X4 9850 BE
210
133
A64 X2 6400+ + GT220
200
Repos
300
400
500
600
Sur le papier, quelle différence entre une alim 80plus et une 80plus bronze ? En pratique, l’écart de consommation a configuration identique est très important ! Observez plutôt les résultats obtenus sur ce PC qui réclame 450 W. Vous pourriez gagner plusieurs dizaines d’euros par an à changer d’alim.
700
Rendement moyen
%
“noname” 350 W 2004
65
“noname” 480 W 2006
71
Tagan U01 420 W 2004
73
CMaster Real Power 550 W 2005
80
Corsair HX 620 W 2006
81
Tagan BZ 1100 W 2007
82
Silver Power 750 W 2009
87
CMaster UCP 900 W 2008
88
Seasonic X-Series 750 W 2010
90
Hardware Magazine
I 57
Pratique
Le PC pour mieux
voir et revoir la Coupe du monde de football 2010 !
Manuel DA COSTA Avec le Mondial de foot 2010, vous vous préparez soit à ne plus décrocher de la TV, soit maudire le foot. Pour les premiers, des tas d’obstacles sournois vous empêcheront de tout voir. Heureusement, le PC, roi du multimédia, peut vous aider, à voir, enregistrer, montrer aux copains, chambrer....
A
vec les premières expérimentations menées lors du Mondial de football 2006 (et aussi lors de Roland Garros), la retransmission de l’édition 2010 de la Coupe du monde de football en HD est aujourd’hui chose acquise, que ce soit via la TNT ou le satellite. C’est, en revanche, l’événement sportif idéal pour promouvoir les téléviseurs et moniteurs compatibles
58
I Hardware Magazine
3D, puisque Sony a obtenu le droit de filmer et de diffuser 25 rencontres en 3D, parmi les stades de Johannesburg, Durban, Cape Town et Port Elizabeth qui seront les seuls équipés de caméras professionnelles 3D Sony. Il ne sera toutefois pas encore possible de profiter de ces 25 matchs 3D dans son salon, puisqu’à l’heure où nous rédigeons ces lignes, seuls ESPN (Etats-Unis),
SBS (Corée) et Sogecable (Espagne) ont obtenu les droits de retransmission, alors que TF1 négocie encore en espérant pouvoir diffuser entre 3 et 5 matchs via la fibre optique ou un bouquet satellite, la 3D demandant une bande passante assez conséquente. Vous devrez, par conséquent, vous contenter de la haute définition. Ce que la plupart des logiciels de réception TV
DVB Viewer
du site ou un lecteur externe pour décoder le flux TV. Toutefois, en plus d’être illégale, cette pratique offre une qualité d’image de piètre qualité. Préférez les solutions Adsl TV (www.adsltv.org) et PlayTV (www.playtv.fr) qui requiert les plugins Windows Media Player, Flash Player et VLC pour fonctionner, et qui sont des offres gratuites et légales qui reconnaissent automatiquement votre fournisseur d’accès Internet avant de vous proposer les chaines comprises par votre abonnement, à l’exception des chaines payantes. Mais au final, sont aujourd’hui capables de faire, que ce soit via Internet, la TNT ou le satellite.
MythTV
DVB Viewer, streaming unicast et multicast Un peu moins complet et souple que MythTV décrit plus bas, DVB Viewer (www.dvbviewer.com) reste notre logiciel de référence sous Windows et permet de diffuser un signal TV vers un ou plusieurs PC. DVB Viewer devra, pour cela, être installé sur la machine équipée du tuner TV, qui servira de serveur ainsi que sur chaque PC distant. Vous devrez également installer un décodeur MPEG-2 sur chaque machine, ce qui ne devrait pas être un problème si vous êtes sous Windows 7. Dans le cas contraire, un logiciel tel que PowerDVD fera l’affaire. Une fois la chaîne TV à diffuser choisie sur le serveur, il suffira d’exécuter DVB Server pour initier le streaming unicast ou multicast. Dans le premier cas, un seul poste pourra se connecter, alors que dans le second, plusieurs postes pourront visionner la chaîne simultanément, au prix d’une consommation de la bande passante réseau importante, pouvant entraîner de nombreux ralentissements. Surtout si le flux est en haute définition. D’autres logiciels permettent également de broadcaster un signal TV sur le réseau, à l’image de la plupart des applications livrées avec les cartes tuner TV. Sans oublier MediaPortal, ou encore TV Scheduler Pro (http://sourceforge. net/projects/tvschedulerpro) et le plugin JTVLAN (www.jtvlan.org).
MythTV, le streaming TV à la maison Si vous utilisez un PC Media Center, la solution la plus efficace est sans aucun doute de passer par l’incontournable MythTV qui est un logiciel gratuit sous Linux. Il suffit pour cela d’installer un serveur MythTV (www. mythtv.org) sur le PC équipé d’une ou
plusieurs cartes tuner TV. C’est alors ce dernier qui se chargera de maintenir à jour la liste des chaînes TV, de gérer le guide électronique des programmes (EPG), mais aussi les enregistrements et de diffuser les signaux TV vers le ou les postes de votre choix, sur lesquels il suffira d’installer le client MythTV, également appelé MythFrontend. A partir du client, vous pourrez alors gérer votre ou vos tuners TV, programmer vos enregistrements, regarder les chaînes de votre choix en streaming et interagir avec vos programmes avec, par exemple, la fonction TimeShifting qui permet de mettre le programme visionné en pause pour le reprendre ultérieurement. Vous pourrez ainsi laisser les membres de votre famille regarder leurs programmes préférés, pendant que vous regarderez vos matchs tranquillement sur votre PC.
la HD n’est pas supportée et seuls les abonnés à Free auront accès à la chaine TF1. Les autres pourront heureusement se rabattre sur le player TF1 Live (www. tf1.fr/live) pour visionner chaque match en direct sur votre PC, après avoir créé un compte utilisateur.
Regarder ses matchs via Internet Très populaires, certains sites que nous ne citerons pas proposent des liens streaming utilisant le protocole peer2peer pour diffuser de nombreux évènements sportifs, y compris étrangers. Il suffit alors d’utiliser le lecteur intégré
Pour des raisons qui nous échappent, TF1 n’est accessible via AdslTV ou PlayTV, qu’aux abonnés Free.»
Hardware Magazine
I 59
Pratique
Une fois inscrit sur le site TF1 Live, vous pourrez suivre en direct et en streaming les matchs de la Coupe du monde de foot 2010.
A partir de n’importe quel navigateur Web, vous pouvez programmer les enregistrements de votre Freebox HD à distance.
Piloter sa Freebox depuis son smartphone Android ou son iPhone Très pratique, Free propose aux abonnés bénéficiant de la Freebox HD de programmer un enregistrement TV à partir de n’importe quel navigateur Web. Il suffit pour cela de vous connecter à votre compte Free (https://subscribes.free. fr/login/) à l’aide de votre identifiant et mot de passe, avant d’ouvrir l’onglet Télévision et la section Programmation d’enregistrements à distance, afin de gérer vos enregistrements de la même façon que si vous étiez devant votre téléviseur. Et cela, à partir de n’importe quel périphérique nomade disposant d’un accès Internet mobile. Ceux qui possèdent, en revanche, un smartphone Android ou un iPhone, pourront respectivement se tourner vers Freebox mobile (www.freeboxmobile.org) et Freego (http://itunes.apple.com/fr/) qui simplifient l’accès aux services de la Freebox. Si malgré tout, vous veniez à rater un match ou à oublier de programmer l’enregistrement d’un match, vous pourrez toujours vous rattraper grâce au site http://coupe-du-monde.tf1.fr qui rediffusera les matchs quelques minutes après le coup de sifflet final.
en plus de bénéficier d’une interface en français, Avidemux (http://fixounet.free. fr/avidemux/) est sans conteste le must gratuit, multiplateforme qui plus est, pour découper, supprimer et assembler vos séquences vidéo, pour incruster des effets, mais aussi pour réencoder vos vidéos. Sans oublier l’extraction de la piste audio pour laquelle il suffit de sélectionner le codec de sortie, dans l’onglet audio situé dans la partie de gauche de l’interface, une fois votre vidéo chargée, avant de dérouler le menu audio et de choisir la commande Enregistrer. Vous pourrez alors utiliser l’incontournable Audacity (http://audacity.sourceforge. net) qui est compatible Windows et Linux, ou Free Audio Editor (www.free-audio-editor.com) pour retravailler la piste sonore extraite. Deux logiciels très simples à prendre en main, en plus d’offrir de nombreuses fonctions telles que supprimer ou réduire le bruit, ajouter des effets, ou supprimer les morceaux superflus dans le but de créer votre propre sonnerie de téléphone mobile ou l’annonce d’accueil de votre répondeur. Puisque vous pourrez convertir le morceau travaillé dans le format compatible de votre choix.
Convertir ses vidéos Si votre usage se limite, au contraire, à transférer les matchs enregistrés sur votre iPod/iPhone, Zune, PSP, PDA ou smartphone, alors MediaCoder est un must libre (www.mediacoderhq.com), qui
Freego permet d’accéder aux services de votre Freebox à partir d’un iPhone.
regroupe de nombreux outils d’encodage dans une même interface. MediaCoder intègre la plupart des codecs, ce qui lui permet, par conséquent, de supporter la majorité des formats audio/vidéo, en plus d’intégrer des profils d’encodage dédiés aux périphériques mobiles. Ce logiciel est très complet dans son genre, mais l’interface de MediaCoder se montre peu intuitive et pourra en dérouter certains. Beaucoup plus simple à prendre en main et doté des fonctions essentielles pour convertir n’importe quelle vidéo vers le périphérique mobile de votre choix, Free Video Converter (www.koyotesoft.com) intègre un très grand nombre de profils vidéo, allant du simple Archos AV500, iRiver, Creative Zen Vision, ou Zune aux très récents iPad et Android phones. La version gratuite de Free Video Converter ne prend toutefois pas en charge le format Flash, ainsi que les bitstreams élevés correspondant aux formats HD. Dans la même lignée, citons également les logiciels gratuits Format Factory (www. formatoz.com), Internet Video Converter (www.ivcsoft.com), ou encore SUPER (www.erightsoft.com).
Edition vidéo et extraction audio Une fois vos matchs enregistrés, il peut être intéressant de réaliser un best of des plus beaux buts, des plus beaux arrêts ou encore des plus belles bastons que vous partagerez entre amis ou sur le Web. Plus intuitif que VirtualDub,
60
I Hardware Magazine
Très complet et en français, Avidemux remplace avantageusement VirtualDub.
Bien que l’interface ne soit pas évidente à prendre en main, MediaCoder est le couteau suisse ultime de la conversion audio/vidéo.
Pour créer vos propres sonneries de téléphone ou pour personnaliser votre répondeur, rien de tel que l’application libre Audacity qui fonctionne sous Linux et Windows.
Disponible gratuitement sur iPhone et iPod Touch, ADS2010 vous permet de couvrir le Mondial de football 2010 comme un pro.
Trouver un pub où regarder un match S’il reste agréable de regarder un match assis confortablement sur son canapé, rien ne remplace l’ambiance et l’effervescence d’un pub, d’un bar ou d’une place publique équipée d’un écran géant, pour vivre et partager un match intensément. Reste à trouver l’endroit rêvé pour passer de bons moments. Ce qui devrait être une simple formalité grâce au service Allomatch accessible depuis votre mobile (http://mobile. allomatch.com) ou votre PC (www.allomatch.com). Un service qui restera utile dans le cadre d’autres événements sportifs majeurs comprenant notamment le rugby, le handball, le basket-ball ou encore les sports US.
l’Afrique du Sud, ainsi qu’un plan détaillé pour trouver le stade si vous avez la chance de vous rendre en Afrique du Sud. Moins complète, vous pourrez vous tourner vers l’application 2010 World Cup (www.android-software.fr) si vous utilisez un mobile Android.
Réalité augmentée façon football Si la réalité augmentée n’en est qu’à ses premiers balbutiements, le browser Reality Layar (www.layar.com) est une application compatible Android et iPhone, amusante qui nécessite une connexion Internet mobile, une caméra, un GPS, une boussole et un accéléromètre, et qui
Bien qu’il ne supporte pas le format Flash vidéo dans sa version gratuite, Free Video Converter se montre particulièrement efficace pour convertir vos vidéos.
permet d’accéder à différents services en temps réel, en plus de la réalité. De quoi, par exemple, obtenir des informations sur un match, un stade et ses boutiques, voire ajouter des éléments interactifs. Une possibilité encore au stade de prototype qui permettrait, par exemple, d’ajouter des jeux ou d’incruster et de remplir des bulles de dialogue façon BD, histoire d’envoyer un clin d’oeil à vos amis via votre mobile. Vous voilà fin prêt pour ce Mondial 2010.
Suivre le Mondial 2010 de foot comme un vrai pro Permettant de tout connaître sur les 32 équipes nationales engagées dans la Coupe du monde 2010 de football (calendrier, classements, informations sur chaque équipe et le pays, profils des joueurs, arbitres, classement FIFA, statistiques, résultats en temps réel, etc.), les applications mobiles World Cup ‘10 et ADS2010, compatibles iPod Touch/ iPhone avec le firmware 3.1, vous permettront de suivre ce Mondial comme un pro. Vous pourrez, en outre, découvrir les lieux de chaque match sur une carte de
Hardware Magazine
I 61
Pratique
YouTube, Dailymotion, etc :
récuperez et editez
les videos du net Manuel DA COSTA Avec le haut débit, il est aujourd’hui naturel de partager et de découvrir des vidéos sur YouTube & Co. Mais on peut aussi vouloir récupérer les meilleures d’entre elles, que ce soit pour les stocker sur son PC, sa console portable, son baladeur multimédia ou son mobile.
D Indépendamment de votre machine, Online Video Converter s’appuie sur la puissance de calcul de ses serveurs pour télécharger et convertir à la volée vos vidéos.
epuis que les premières offres haut débit sont apparues, il n’aura finalement fallu pas attendre bien longtemps pour voir les réseaux sociaux, les blogs et autres sites Internet se développer aussi rapidement. Sans parler des sites de partage de vidéos tels que You-
“ Pour éviter les éventuels oublis ou les recherches interminables sur Internet, pourquoi ne pas directement récupérer et stocker vos vidéos préférées ? ” Tube, Koreus, Google Vidéos, Dailymotion et bien d’autres encore, qui profitent également du fort engouement pour les mobiles et autres périphériques multimédias nomades. A tel point qu’il est aujourd’hui très facile de partager ses vidéos et d’en découvrir d’autres en ligne. Pour autant et afin d’éviter d’avoir à se remémorer les meilleures vidéos que vous avez découvertes, pour les retrouver sur le Web à chaque fois que vous souhaitez les faire découvrir à votre entourage, il peut être utile
62
I Hardware Magazine
de récupérer ces dernières qui utilisent le plus souvent le format Flash. Que ce soit pour les stocker sur votre PC ou sur votre mobile, voici comment faire.
Les services de téléchargement en ligne Pour télécharger et convertir vos vidéos préférées et partagées sur YouTube, Dailymotion et beaucoup d’autres sites, plusieurs services en ligne se sont développés sur le Web. Si ces services existent
:
z
t
Un simple copier-coller du lien url pointant vers la vidéo suffit pour la télécharger.
Comme de nombreux autres services et logiciels dédiés, Online Video Converter est capable d’extraire la piste audio d’une vidéo.
en grand nombre, ils sont généralement assez simplistes et se limitent au téléchargement de vidéos. Il suffit alors de copier-coller le lien de la
Movavi est capable de fusionner jusqu’à cinq vidéos en une seule séquence.
vidéo pour lancer le téléchargement. Notez également que la compatibilité avec les plateformes de partage de vidéos varie d’un service à l’autre. Certains se contenteront, par exemple, d’une compatibilité avec YouTube (http://youtubedownloader. us), alors que d’autres offriront, au contraire, un support bien plus large, à l’image de Video Downloader (http:// javimoya.com). D’autres services en ligne proposent heureusement plus d’options. C’est notamment le cas d’Online Video Converter (www.onlinevideoconverter.com) qui est un service gratuit et illimité qui, comme son nom l’indique, permet de télécharger et de convertir des vidéos provenant des sites de partage de vidéos populaires (YouTube, Dailymotion, Vimeo, Google Vidéos, etc.). Le fonctionnement de base reste identique puisqu’il faut, là encore, indiquer manuellement la
source de la vidéo convoitée par un copier-coller du lien html. Mais vous pourrez sélectionner le format de conversion de votre choix (FLV, MPEG4, MOV, AVI, DivX, etc.), personnaliser les paramètres d’encodage audio/ vidéo (format, codec, bitrate, résolution, etc.) et même extraire et convertir au format MP3 ou WAV la piste audio de vos vidéos. De quoi vous permettre de créer vos propres sonneries de téléphone avec l’éditeur audio gratuit Audacity ou Free Audio Editor (www.free-audio-editor.com). Ce sont ensuite les serveurs d’Online Video Converter qui se chargent d’extraire et de convertir vos vidéos. La durée d’encodage varie selon la taille du fichier et la sollicitation des serveurs. Ce qui reste malgré tout assez pratique si vous utilisez un MID (Mobile Internet Device) ou un netbook, puisque vous n’aurez pas besoin de passer par un logiciel d’encodage dont les performances dépendent directement de votre matériel. Bien qu’Online Video Converter soit le service en ligne le plus complet que nous ayons eu l’occasion de tester
Les autres services de téléchargement de vidéos YouTube (et autres plateformes) • KeepVid : http://keepvid.com • Hey!Watch : http://heywatch.com • VidGrab : www.vidgrab.com • YouTubia : www.youtubia.com • Kiss YouTube : http://www.kissyoutube.com • VideoDL : www.videodl.org • SaveTube : www.savetube.com • kcoolOnline : www.kcoolonline.com • Zamzar : www.zamzar.com • Fluvore : www.fluvore.com • Motion Download : www.motiondownload.com Capable de télécharger et de convertir des vidéos, Free Video Converter se limite à la plateforme YouTube.
• Telechargeo : www.telechargeo.com • Force Download : www.force-download.net
Hardware Magazine
I 63
Pratique
Les plugins Web Si vous ne souhaitez pas passer par les logiciels dédiés au téléchargement des vidéos partagées ou par les services en ligne, il existe des plugins ajoutant cette fonction de téléchargement à votre navigateur Web. Toutefois, comparés aux meilleurs services en ligne et logiciels dédiés, les plugins se limitent au téléchargement d’une vidéo, à l’exception de Video DownloadHelper qui, à l’aide de Windows Media Player ou n’importe quel logiciel d’encodage, est capable de convertir et de transférer vos vidéos vers le périphérique de votre choix. Voici la liste des plugins : Firefox (https://addons.mozilla.org) : > Video DownloadHelper > Unplug > Flash Video Downloader > YouTube Video Downloader Chrome : > YouTube Video Downloader Opera (http://widgets.opera.com) : > Video Downloader > Flash Video Downloader > YouTube Video Downloader IE : > YouTube Video Downloader > FlashCatch > IE7 Pro
Le logiciel gratuit Video Downloader d’Arcsoft est capable de récupérer plusieurs vidéos simultanément, en plus de s’intégrer parfaitement à Firefox et Internet Explorer.
64
dans ce dossier, ce dernier ne supporte pas toutes les plateformes de partage vidéo. Il convient, dès lors, de choisir un autre service pour télécharger des vidéos, avant de repasser par l’option experte d’Online Video Converter pour les encoder dans le format de votre choix, puisque ce dernier est capable de récupérer les vidéos téléchargées à condition que leur taille n’excède pas 100 Mo. Mais d’autres services qui proposent également des fonctions d’encodage avancées existent, à commencer par Vixy (http://vixy.net) qui est capable d’encoder n’importe quelle vidéo Flash au format MPEG-4, en plus d’extraire la piste audio de votre vidéo. Dans la même catégo-
I Hardware Magazine
Arcsoft MediaConverter est le compagnon idéal au logiciel Video Downloader pour transférer les vidéos téléchargées vers n’importe quel périphérique mobile. Mais il est payant.
rie, citons également All to Convert (www.all2convert.com), Media Converter (www.mediaconverter.org), ainsi que Movavi Online Converter (http:// online.movavi.com) qui est capable de fusionner jusqu’à cinq vidéos en une unique séquence, à condition que la taille totale des cinq vidéos n’excède pas 100 Mo.
Les logiciels de téléchargement L’autre solution pour récupérer des vidéos partagées consiste, bien sûr, à passer par un logiciel dédié. Parmi les logiciels existants et gratuits, citons Orbit Downloader (www.orbitdownloader.com) avec lequel il suffit de copier-coller le lien html de la vidéo hébergée, avant de lancer le téléchargement. Free Video Downloader (www. pazera-software.com) fonctionne sur le même principe mais permet, en prime, de convertir vos vidéos téléchargées grâce à la collection de logiciels libres dédiés au traitement de flux audio/ vidéo Ffmpeg. Son fonctionnement est extrêmement simple grâce aux nom-
breux profils d’encodage préenregistrés. Malgré tout, ces deux logiciels ne sont pas parfaits et ne permettent pas toujours d’enregistrer les vidéos partagées sur le Web. Ce fut notamment le cas avec bon nombre de vidéos hébergées chez Dailymotion, à l’image des courts-métrages The Hunt for Gollum et Achmed the Dead Terrorist avec lesquels nous avons eu droit au message d’erreur : « Invalid url ». Un problème qui s’est malheureusement répété avec d’autres sites de partage comme Koreus. VideoGet (http://nuclear-coffee.com/ fr) est, quant à lui, un logiciel payant qui permet à la fois de télécharger, de convertir à la volée des vidéos (AVI, MPG, WMV, FLV, MP4, 3GP, RM, MOV, MP3, WAV) et d’extraire la piste audio, en plus d’assurer une compatibilité optimale avec les plateformes de partage de vidéos. Le logiciel offre, en outre, une interface simple, intuitive, des paramètres d’encodage avancés, permet de transférer vos vidéos téléchargées vers de nombreux périphériques multimédias nomades, se
En plus d’offrir une compatibilité avec près de 850 sites de partage vidéo, VideoGet est le logiciel payant le plus complet.
Extraction, conversion et édition d’une vidéo partagée L’extraction de la piste audio d’une vidéo partagée n’est pas un exercice difficile et la plupart des services en ligne, logiciels et plugins de ce dossier sont capables d’une telle tâche. Il suffit généralement de choisir la fonction Téléchargement et conversion avant de sélectionner le format mp3 ou wav pour lancer l’extraction audio. Ou encore de choisir la fonction convertisseur audio comme c’est le cas avec Online Video Converter. Une fois la piste audio récupérée, vous pourrez éditer cette dernière à votre guise pour créer des sonneries pour mobiles ou encore un message pour votre répondeur, à l’aide des logiciels gratuits Audacity ou Free Audio Editor. Vous pourrez ainsi découper et assembler plusieurs extraits audio, ajouter des effets spéciaux, supprimer les parasites, etc. Outre l’aspect audio, il est bien entendu possible de travailler l’aspect vidéo de n’importe quelle vidéo partagée à l’aide d’un logiciel d’édition tel que VirtualDub ou encore Pinnacle Studio. Il faudra toutefois convertir votre vidéo flash dans un format reconnu par votre logiciel de montage comme le Mpeg-4 ou le DivX par exemple.
Dailymotion pose de nombreux problèmes aux logiciels et plugins de téléchargement.
montre capable de mettre en pause les téléchargements pour les reprendre ultérieurement et s’intègre parfaitement à Firefox et Internet Explorer. VideoGet n’est, bien sûr, pas parfait et nous regrettons l’absence de plugins qui auraient permis au logiciel de s’intégrer à Opera, Chrome et Safari, sans oublier l’absence du support du GPU Computing pour accélérer les conversions audio/vidéo, contrairement au couple Arcsoft MediaConverter/Video Downloader (www.arcsoft.com) qui permet, en prime, d’upscaler vos vidéos en HD de manière tout à fait correcte. D’autres logiciels payants existent,
à l’image de My Video Downloader HD (www.myvideodownloader.com) mais nous n’avons trouvé, au final, aucun autre logiciel capable de rivaliser avec VideoGet.
L’aspect légal Avec la psychose Hadopi qui s’installe, la plupart d’entre vous se demandent sans doute si le fait de télécharger des vidéos partagées sur le Web n’est pas répréhensible. Eh bien non, car à moins que l’auteur de la vidéo ne l’ait stipulé très clairement, les conditions d’utilisation de plateformes telles que Daily-
Sans doute le meilleur plugin pour Firefox, Video DownloadHelper permet de télécharger et de convertir les vidéos d’un grand nombre de plateformes de partage.
motion ou encore YouTube, autorisent n’importe quel utilisateur à télécharger la vidéo partagée à titre personnel et non commercial, s’il le souhaite. Vous pouvez, par conséquent, télécharger les vidéos sur votre PC et même les transférer librement vers vos périphériques nomades. De la même façon, lorsque vous ouvrez un compte sur une plateforme de partage de contenus, vous autorisez implicitement n’importe quel internaute à les visualiser, partager et télécharger, à condition, là encore, que cet usage soit strictement personnel et non commercial. Au final, après avoir passé en revue de nombreux services en ligne, logiciels et autres plugins Web, notre préférence va très clairement au logiciel VideoGet qui brille par sa compatibilité étendue et sa simplicité d’usage, bien qu’il soit payant. Mais ceux qui ne souhaitent pas débourser d’argent trouveront néanmoins leur bonheur avec notamment Online Video Converter qui est, au moment où nous écrivons ces lignes, le meilleur service de téléchargement en ligne qu’il nous ait été donné de tester. Notez, pour finir, que quel que soit le service en ligne, le logiciel ou le plugin Web utilisé pour télécharger vos vidéos, aucun n’est capable de télécharger les sous-titres indépendamment de la vidéo. Pour y parvenir, le sous-titre devra impérativement être incrusté dans la vidéo partagée.
A retenir • Les vidéos partagées utilisent en majorité le format Flash d’Adobe. •
Pour extraire et convertir les vidéos provenant de YouTube, Dailymotion et autres plateformes, vous devrez obligatoirement passer par un service en ligne, un logiciel dédié ou un plugin ajoutant la fonction de téléchargement à votre navigateur Web.
•
Pour extraire et convertir les vidéos partagées, les services en ligne s’appuient sur leurs propres serveurs et ne dépendent donc pas de la puissance de votre PC ou de votre périphérique multimédia nomade.
• Le téléchargement du sous-titrage n’est possible que si ce dernier est directement incrusté dans la vidéo.
A moins que le sous-titrage ne soit incrusté directement dans la vidéo, il est impossible de le télécharger.
• Quelle que soit la plateforme de partage, vous avez le droit de visualiser, de partager et de télécharger n’importe quel contenu de manière légale, à condition que votre usage soit personnel et non commercial.
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Pratique
Bien utiliser les moteurs de recherche :
des atuces qui changent la vie Manuel DA COSTA Devant l’immensité des informations circulant sur le Web, il est de plus en plus difficile de trouver la bonne information en un minimum de temps. Mais les moteurs de recherche, Google en tête, ont beaucoup d’options inexploitées et c’est dommage tant elles améliorent les résultats. bandeau bleu (6), le nombre approximatif des pages trouvées, ainsi que la vitesse de traitement. Bref, rien de vraiment compliqué en apparence, si ce n’est que le nombre de pages Web indexées qui augmente exponentiellement, nous impose aujourd’hui de revoir complètement nos habitudes de recherche. Sans quoi, chaque internaute risque de ne pas trouver l’information qu’il recherche, en plus de perdre un temps considérable.
E
n pratique, tout le monde est capable d’effectuer une recherche sur Internet. Quel que soit le moteur que vous utilisez, il suffit de saisir un ou plusieurs mots clés avant de cliquer sur la rubrique appropriée (Web, Images, Maps, Actualités, etc.) pour lancer la recherche. La page des résultats, qui s’affiche alors, indique le titre de la page tel qu’il est visible dans la balise
<Title> de la page HTML (1), un extrait de la page (balise <Description>) avec vos mots clés saisis qui sont affichés en caractères gras (2), l’adresse URL de la page (3), mais aussi les pages qui présentent des similarités avec le résultat affiché (4) et la version en cache de la page telle qu’elle a été indexée par le robot d’exploration Google (5). D’autres informations viennent compléter le tableau avec dans le
“ Les opérateurs booléens et les préfixes facilitent la recherche sur Google. ” 66
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Optimiser ses recherches sur Internet La première règle de base est, bien entendu, de définir les préférences de recherche sur la page d’accueil Google. Vous pourrez ainsi définir la langue de l’interface, la ou les langues à privilégier pour les résultats, le niveau de filtrage SafeSearch pour empêcher l’affichage des pages à caractère sexuel sur les pages Web, images et vidéos, mais aussi le nombre de résultats à afficher par page. Sans oublier la fonction Google Suggest que vous pourrez activer ou non, et qui permet
lorsque vous effectuez une recherche à partir de la page d’accueil, de vous soumettre des suggestions de recherche qui sont classées par popularité. Des suggestions qui varient avec le temps puisqu’elles se basent sur l’actualité mais aussi sur l’analyse, sans cesse renouvelée, des recherches les plus couramment effectuées par les internautes. N’oubliez pas d’enregistrer vos préférences. Pour enregistrer vos préférences, vous devrez toutefois vous connecter à votre compte Google. Et si elles ne portent pas le même nom, les fonctions sont quasiment identiques sur Yahoo, contrairement à Bing qui ne propose que très peu de préférences de recherche. Le moteur de Microsoft étant encore jeune. Il est également possible de cliquer sur le lien Recherche avancée, avant d’effectuer votre requête de manière « experte », en définissant des critères de recherche tels que les langues à utiliser par défaut, la région, la date, le domaine, le format de fichier, ou encore l’emplacement exact des mots clés dans la page (titre, page, liens, etc.). Google a d’ailleurs intégré deux nouvelles options permettant de rechercher du code source « libre » (www.google. com/codesearch), mais aussi des brevets (www.google.com/patents). Une fonction qui servira avant tout aux utilisateurs avancés et aux développeurs et pour l’instant strictement anglophone. Si la recherche avancée permet de définir les mots clés à extraire ou non de la recherche, une expression exacte ou au moins un des mots que vous aurez choisis, il est également possible de le faire directement depuis la page d’accueil Google ou depuis le champ moteur de recherche intégré à votre navigateur, à
Si Bing & Google permet de comparer les résultats d’une requête des deux moteurs simultanément, il est, en revanche, incapable de prendre en compte les opérateurs booléens et les préfixes, lors de votre recherche.
l’aide des opérateurs booléens. L’opérateur + permet ainsi de forcer la prise en compte de l’orthographe exacte de votre mot clé, indépendamment de vos préférences linguistiques. En saisissant, par exemple, l’expression « +change windows 7 logon », Google n’interprétera pas le terme « change » par modifier ou personnaliser. La saisie d’une chaîne de mots entre guillemets permet, quant à elle, de trouver une expression exacte, alors que l’opérateur – permet d’exclure un ou plusieurs mots clés d’une recherche. En saisissant, par exemple, la chaîne de caractères rainmeter skin -customize, vous lancerez une recherche sur les skins du logiciel Rainmeter en excluant les résultats provenant du site customize.org. L’opérateur OR ou | force la prise en compte de deux mots clés dans votre recherche. Par exemple « radeon HD5970 » soldée OR discount. Pour finir, l’opérateur booléen * permet de remplacer un ou plusieurs mots dans une recherche. Il est ainsi possible de comparer deux produits (* est plus puissant que GTX295), de trouver des réponses à des questions telles que GF100 nvidia compte * transistors, * est supérieur à The Gimp, ou encore * a découvert le graphène.
Les comparateurs de moteurs de recherche sont également très utiles pour mesurer le référencement d’un site.
Grâce au moteur de recherche Scour qui compare les résultats de Google, Yahoo et Bing, il est possible de trouver les résultats les plus pertinents en un coup d’oeil.
Les préfixes de recherche Les préfixes filetype: ou ext: permettent de définir une recherche en fonction d’une extension. Vous pourrez ainsi limiter la recherche d’un manuel pour Thunderbird aux documents pdf (manuel thunderbird ext:pdf), rechercher un fichier Torrent (ubuntu 10.04 ext:torrent), ou encore rechercher un logo ou une image dans un format bien précis (logo catalyst ext:gif). Pour restreindre votre champ de recherche, le préfixe site: permet de limiter vos requêtes à un site bien précis. La chaîne de caractères « l’écriture décalée a échoué » site:support.microsoft. com vous permettra, par exemple, de rechercher tout ce qui concerne le message d’erreur Windows, dans la base de données du support Microsoft. Avec la chaîne site:edu loi de moore vous pourrez, au contraire, élargir votre recherche aux organisations éducatives. Parmi les préfixes les plus utiles, citons également intitle: qui permet de restreindre votre recherche aux pages dont le titre contient votre mot clé. De quoi faciliter vos recherches sur nos forums avec une chaîne de ce type : installer windows 7 disque raid site:techage.fr intitle:résolu. Si vous utilisez toutefois plus d’un mot clé, privilégiez au contraire le préfixe allin-
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Pratique Préfixes et opérateurs de recherche • le signe + placé devant un mot permet de forcer la prise en compte de ce dernier pour afficher les résultats. • le signe – placé devant un mot est utilisé pour l’exclure d’une recherche. • l’opérateur booléen * permet de remplacer un ou plusieurs mots dans une recherche. •
OR ou | Si vous vous intéressez à un domaine sans distinction interne, utilisez OR en majuscules. Par exemple, cherchez « océan pacifique OR atlantique » pour les pages qui parlent de l’un ou de l’autre.
• « » une chaîne de mots entre guillemets permet de rechercher une expression exacte. • site: permet de réduire le champ de recherche à un nom de domaine particulier, ainsi que ses sous-domaines. • hostname: permet de réduire le champ de recherche à un sous-domaine.
Encore au stade expérimental, Google Images Swirl intègre la recherche sémantique pour trouver des images similaires.
• link: permet d’obtenir les pages et documents possédant un lien vers une adresse url. • inurl: permet de retrouver une page ou un document à l’aide d’un mot clé présent dans l’adresse url. • intitle: permet de chercher les pages contenant un mot clé dans leur titre. • inanchor: et allinanchor: limitent la recherche aux liens d’une page contenant vos mots clés. • filetype: ou ext: permet de limiter une recherche en fonction d’une extension.
Très pratique, Yahoo permet de connaître instantanément l’heure de n’importe quel endroit sur le globe. A l’image de Seek.fr, Dogpile est un métamoteur anglophone très efficace.
title:. Dans le même registre, inurl: et allinurl: limitent la recherche aux adresses Internet, alors que inanchor: et allinanchor: restreindront la recherche aux liens d’une page contenant vos mots clés. Ce qui s’avère particulièrement efficace pour trouver le lien de téléchargement
d’un fichier quel qu’il soit (par exemple inanchor:lame-enc.dll). Prenez toutefois garde d’utiliser un logiciel de filtrage efficace ou d’activer l’option SearchScan du moteur Yahoo, pour éviter de télécharger le fichier recherché sur un site potentiellement dangereux, puisque ce dernier pourrait dissimuler n’importe quel type de malware.
Seek.fr est un métamoteur français capable d’interpréter et de reformater les résultats des moteurs Yahoo, Bing et Google, pour un niveau de pertinence plus élevé.
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Particulièrement intéressant pour ceux qui souhaitent mesurer la popularité d’un site ou d’un blog, le préfixe link:, qui doit être suivi d’un espace (link: techage.fr), permet d’afficher toutes les pages contenant un lien vers une page ou un site. Vous pouvez, bien entendu, combiner divers opérateurs booléens et préfixes pour optimiser vos recherches. C’est le cas, par exemple, de la chaîne free icons ext:ico site:devianart.com qui permet de restreindre la recherche aux icônes utilisant l’extension .ico et disponibles gratuitement sur le site DevianArt. A vous de faire preuve d’imagination. Soulignons, pour finir, quelques règles fondamentales pour optimiser vos recherches, à commencer par l’affichage des résultats qui sont classés par pertinence et non par date. L’ordre des mots clés que vous saisirez est, lui aussi, un élément important puisqu’il influence directement les résultats d’une recherche. Evitez également de saisir les caractères spéciaux (! , . ? ; @ etc.), les opérateurs mathématiques (+, -, /, %, etc.), les articles et les pronoms
“ Google Labs permet d’expérimenter et de participer au développement des outils Web de demain. ” Google Similar Images permet de trouver des images similaires, en tenant compte de l’angle et des couleurs d’une image.
TinEye est un moteur de recherche inversé permettant de retrouver la source d’une image et des images identiques utilisées par d’autres sites.
A retenir : Piximilar est capable de trouver des images à partir d’une palette de couleurs personnalisée.
(les, des, la, le, etc.), les chiffres et les nombres seuls, puisqu’ils ne sont pas pris en compte par les algorithmes de recherche utilisés par Google.
ment plusieurs moteurs, avant d’analyser et de reformater les résultats, à l’aide d’algorithmes complexes, dans le but d’offrir des informations plus pertinentes.
Comparer les résultats de plusieurs moteurs de recherche
Des outils pratiques
Avec le recul, et bien que nous ne remettions pas en cause ses qualités, force est de constater que Google est devenu un véritable phénomène culturel, au point d’occulter inconsciemment les autres moteurs de recherche et surtout, la pertinence des informations. Par conséquent, rien de tel que de comparer les résultats de plusieurs moteurs entre eux. Et dans cet exercice, trois moteurs sortent du lot : Scour (www.scour.com), Bing & Google (www.bingandgoogle.com), et SearchBoth (http://us.searchboth.net). L’inconvénient de ce genre de solutions, dont l’efficacité est surtout anglophone, est toutefois de limiter les options de recherche avancée. Vous n’aurez ainsi pas accès à toute la panoplie de fonctions avancées, d’opérateurs booléens et de préfixes offerte par Google. Dans un tout autre registre, Dogpile (www.dogpile.com) et Seek.fr (www.seek.fr) sont des métamoteurs capables d’interroger simultané-
Si la recherche Web est la principale fonction de Google, ce dernier intègre également de nombreux outils qui simplifient le quotidien, en évitant notamment de surcharger votre bureau avec des gadgets ou d’installer des applications que vous n’utiliserez que ponctuellement. Il est ainsi possible d’utiliser le champ de recherche de votre navigateur ou la page d’accueil Google pour trouver la définition d’un mot, à l’aide du mot clé définir, pour consulter la météo instantanément, mais aussi les horaires cinéma de votre quartier, en saisissant par exemple film:75015, le cours d’une action en bourse, en saisissant son nom, ou encore pour suivre un colis en saisissant directement le numéro de suivi. Un service qui ne fonctionne qu’avec Google et qui se limite aux transporteurs UPS, Fedex et DHL. Il est également possible de traduire un mot à la volée, à l’aide du mot clé traduire qui forcera la traduction du mot saisi en français, alors que le mot clé translate forcera la traduction
• Les résultats d’une recherche sur Internet sont affichés par pertinence et non par date. • L’ordre des mots clés influence directement les résultats d’une recherche. •
Les algorithmes de recherche des moteurs de recherche courants ne prennent pas en compte les caractères spéciaux, les symboles mathématiques, les articles et pronoms, les chiffres et les nombres saisis seuls.
• En vous connectant à votre compte Google, vous pouvez définir et enregistrer vos préférences de recherche qui seront appliquées à l’ensemble des services Google. • La fonction Google Suggest soumet des suggestions de recherche qui varient en fonction de l’actualité et de leur popularité, au fur et à mesure de votre saisie. • La fonction SafeSearch permet de filtrer les images et le texte à caractère sexuel. •
A l’aide des liens www.google.com/codesearch et www. google.com/patents qui sont exclusivement en anglais, Google permet de trouver des informations liées à du code source libre et aux brevets de propriété industrielle.
•
Les métamoteurs, tels que Bing & Google ou Scour, sont capables d’interroger simultanément plusieurs moteurs, avant d’analyser et de reformater les résultats pour qu’ils soient plus pertinents.
•
Google intègre de nombreuses fonctions pratiques ne nécessitant pas l’installation de gadgets et d’applications tierces. Citons, par exemple, le convertisseur de devises et d’unités de mesure, le dictionnaire, le suivi de colis, la météo ou encore la calculatrice.
• Yahoo se limite aux fonctions : calculatrice, convertisseur de devises et fuseaux horaires, alors que Bing ne propose aucun outil pratique.
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Pratique
Gazopa Bloom permet de trouver des images similaires à partir d’une url, d’une image téléchargée ou d’un mot clé, mais aussi d’identifier des fleurs à l’aide d’une photo.
Rechercher des images Plutôt que de trouver un site spécialisé ou d’utiliser un gadget sur son bureau, Yahoo permet de convertir des devises à partir du champ de recherche.
Google permet, quant à lui, de convertir des unités de mesure à la volée.
en anglais. Plutôt efficace, à condition de ne pas utiliser des termes trop familiers ou trop techniques, à l’image de nerd, geek ou noob que Google est incapable de traduire. Pour traduire plusieurs mots, une expression ou une page entière, il reste préférable de passer par les outils linguistiques. Google propose, en outre, des convertisseurs d’unités de mesure et de devises, pour lesquels il suffit de saisir l’opération (par exemple, 39 livres en euros ou 68 pouces en cm), ainsi qu’une fonction calculatrice. Ces deux dernières fonctions sont communes à Yahoo, à la différence près que le convertisseur de devises n’est accessible qu’à l’aide des mots clés taux de change. Bien que Google soit incontestablement en avance sur ses concurrents en termes de fonctionnalités, seul Yahoo a pensé à intégrer les fuseaux horaires. Il est ainsi possible de savoir l’heure qu’il est à n’importe quel endroit de la planète, en tapant, par exemple, heure Tokyo. Notez que toutes ces fonctions sont inexistantes avec Bing.
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Déjà intégrée à la plupart des moteurs, la recherche d’images reste le service le moins abouti du moment et il n’est pas rare de perdre un temps considérable avant de trouver l’objet convoité, même si Google intègre des filtres permettant de classer les résultats par taille, couleur et par type (visages, dessins au trait, cliparts, photos). Pour aller plus loin, Google propose plusieurs services expérimentaux à commencer par Similar Images (http://similar-images. googlelabs.com) qui permet de trouver des images similaires à celle de votre recherche, en tenant compte des couleurs et de l’angle de prise de vue. Google Image Swirl, un service à un stade moins avancé que Similar Images, permet de rechercher des images en fonction de leur similarité graphique (forme, angle, couleur) et sémantique (les différents éléments présents sur une image peuvent être identifiés individuellement). Les résultats sont alors présentés dans une interface graphique intuitive. En attendant de voir débarquer ces services au sein de Google, d’autres services existent, à l’image de Gazopa (www.gazopa.com). Un moteur spécialisé dans la recherche d’images similaires à partir de mots clés, d’une photo ou d’un dessin pris sur votre PC ou mobile, d’une url ou d’images sur Flickr. Via un nouveau service, en bêta fermé et intitulé Gazopa Bloom, (http://bloom. gazopa.com/beta), vous serez même en mesure d’identifier une fleur ou de trouver des images similaires, sur le même principe que son aîné Gazopa, c’està-dire, à partir d’une image uploadée, d’une url ou d’un mot clé. Dans un tout autre registre, TinEye (www. tineye.com) est un moteur de recherche inversé qui permet à partir d’une image uploadée, de retrouver les images similaires et identiques. Ce qui est surtout pratique pour trouver la source d’une photo, les sites qui l’utilisent et vérifier s’il
existe des versions modifiées de l’image. Proposant des fonctions similaires, Piximilar (http://ideeinc.com/products/piximilar) permet, en plus, de combiner des mots clés pour vos recherches, mais également de trouver des images à partir d’une palette de couleurs personnalisée. Mais le service le plus impressionnant est sans conteste Google Goggles. Un service réservé aux mobiles qui permet, à partir d’une photo, de récupérer toutes les informations liées à cette image sur Internet. Vous pouvez, par exemple, obtenir les informations sur un auteur/
Google Goggles est une application mobile capable de retrouver les informations liées à une image.
Capable de retrouver un morceau musical à l’aide d’un simple fredonnement, Midomi n’offre pas toujours des résultats pertinents.
midomi.com) et Wat Zat Song (www. watzatsong.com) qui offrent la liberté de chanter ou de fredonner l’air pour trouver le morceau correspondant. Plutôt pratique, d’autant plus que c’est souvent en regardant la télévision ou en écoutant une émission de radio que nous découvrons un morceau de musique inconnu. Il est, par conséquent, assez rare d’avoir un extrait audio sous la main puisque nous n’avons pas toujours le réflexe, ni le matériel adéquat pour enregistrer le morceau à la volée. Musipedia (http://
éditeur et les critiques à propos d’un jeu vidéo, d’une BD, d’un livre ou d’un CD musical, mais aussi les informations liées à un endroit, à partir d’une photo ou des données GPS, ou en apprendre plus sur une oeuvre d’art. Ce dernier point devrait être rapidement amélioré, suite au rachat de la société Plink, éditrice du logiciel PlinkArt sur Android, spécialisée dans la reconnaissance des oeuvres d’art. Encore au stade expérimental, Google Goggles n’est pas parfait et ne permet pas encore de récupérer les informations concernant des plantes, des animaux, des spécialités gastronomiques, la reconnaissance des visages ou des voitures.
Trouver le titre d’un morceau, à l’aide d’un extrait audio
La pertinence des résultats de sites de reconnaissance musicale dépend avant tout de la base de données.
Bien que Google bénéficie d’une avance technologique confortable dans le domaine de la recherche sur Internet, il lui manque encore quelques outils incontournables, comme la reconnaissance musicale. Si Shazam (www.sha-
zam.com) caractérise ce qui se fait de mieux dans le domaine, ce dernier est réservé aux mobiles Windows, Android, iPhone, BlackBerry et Nokia. Il existe cependant d’autres solutions sur le Web, à commencer par Midomi (www.
Encore au stade expérimental, Wolfram est un moteur de recherche sémantique capable d’interpréter le langage naturel.
fr.musipedia.org) va, quant à lui, un peu plus loin puisqu’en plus de fredonner, siffler ou chanter, il permet de jouer l’extrait d’une mélodie sur un piano virtuel, de taper le rythme sur votre clavier ou bien d’indiquer le code Parsons qui est utilisé pour indexer les mélodies. Pour clore ce dossier, si Google fait aujourd’hui partie de notre culture, il existe également de nombreuses autres solutions que nous n’avons pas pu tester. Alors que nous n’avons pas suffisamment de recul pour vous présenter d’autres projets qui sont encore en phase expérimentale, à l’image du moteur Wolfram (www.wolframalpha. com) qui s’appuie sur la recherche sémantique et le langage naturel. Toutefois, à l’image du moteur Ask.com, la pertinence des résultats est loin d’être parfaite. En attendant, Google conserve une avance technologique indéniable et travaille conjointement avec les internautes, pour tester et mettre au point de nouvelles applications pour l’Internet de demain.
Hardware Magazine
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Pratique
Boostez
votre netbook
grâce à Linux
“ Moblin 2.1 est le système d’exploitation le plus innovant et abouti du moment. ”
Malgré un Windows 7 presque aussi léger qu’un Windows XP, Microsoft s’est montré incapable de proposer une interface et des applications adaptées à un usage nomade avec les netbooks. Il existe heureusement des Linux spécialement développés pour eux, mais aussi des distributions ultralégères capables d’offrir une nouvelle vie à vos vieux PC. Manuel DA COSTA
A
vec un Windows 7 se hissant au niveau de Windows XP en termes de légèreté, Windows Vista n’est plus qu’un mauvais souvenir pour les utilisateurs de netbooks ou de machines un peu anciennes. Il est, par conséquent, assez facile d’installer Windows 7 à l’aide d’une clé USB que vous aurez préalablement préparée à l’aide, par exemple, de l’utilitaire
Réservé aux netbooks, Moblin est incontestablement le système d’exploitation le plus réactif et séduisant que nous avons pu tester.
Un aperçu de l’architecture du système d’exploitation Moblin.
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I Hardware Magazine
USB/DVD Download Tool. Il vous suffira tout simplement d’indiquer l’emplacement de l’image ISO de Windows 7 et la clé USB de destination, avant de lancer la procédure de création de la clé USB d’installation. Pour autant, en plus de causer quelques problèmes d’autonomie avec les PC portables et netbooks, Windows 7 n’offre aucune interface de navigation adaptée aux netbooks et nettops. Dès lors, le choix Linux s’impose naturellement.
Moblin Présenter des alternatives à Windows n’est jamais un exercice facile puisqu’il en existe un grand nombre. La liste n’est donc pas exhaustive mais certaines distributions ont retenu notre attention, à commencer par Moblin (http:// moblin.org) qui a spécialement été conçu pour les netbooks. Après une première version assez austère et sans réel intérêt technique, Moblin 2.1 est devenu un système
Bien que léger et réactif, Jolicloud manque cruellement d’innovations par rapport à la concurrence.
d’exploitation fascinant. Outre son temps de démarrage record de 8 s sur notre Aspire One d’Acer, Moblin se distingue par son interface graphique d’une grande richesse qui s’appuie sur Gnome Mobile et Clutter. Malgré son look novateur particulièrement séduisant, l’interface offre une ergonomie redoutable, au point que la prise en main est instantanée et complètement naturelle. La navigation parmi les différents modules (musique, vidéos, jeux, office, navigateur Web, réseaux sociaux, etc.) est très fluide, offre de nombreux effets visuels sympathiques et l’installation des applications est d’une simplicité évangélique, puisqu’elle s’appuie sur le gestionnaire de paquetages Synaptic que les utilisateurs Debian et Ubuntu connaissent très bien. Ceux qui ne connaissent pas ne seront absolument pas déroutés par le classement thématique des applications qui sont décrites très clairement. Un simple double clic suffit pour installer le programme choisi. Seule ombre au tableau, Moblin 2.1 est pour le moment incompatible avec les processeurs non SSE3 mais surtout, hélas, avec les solutions graphiques embarquées de type nVidia (Tegra), ATi et Intel GMA-500. N’attendez plus de nouvelle version car Moblin a fusioné avec Maemo de Nokia, pour donner naissance à MeeGo (meego.com) prochainement disponible.
“ Flow est un fork de Chrome OS ultrarapide, compatible Flash et HTML 5 qui, contrairement au système de Google, n’est pas limité aux netbooks. ” tions de la catégorie sélectionnée. La colonne de droite donne, quant à elle, accès aux données personnelles de l’utilisateur. Bref, rien de vraiment original même s’il faut reconnaître que l’interface reste cohérente et réactive. Outre les applications préinstallées par défaut, vous pourrez, bien entendu, ajouter les programmes de votre choix, mais c’est surtout la catégorie MyCloud qui vous offrira une multitude de services et d’applications Web, une fois que vous aurez créé votre compte Jolicloud. Puisque comme son nom l’indique, Jolicloud fonctionne en cloud computing, c’est-à-dire que la plupart des applications que vous pouvez utiliser sont directement liées à la présence d’une connexion Internet et de serveurs propriétaires. Vous pourrez ainsi et par exemple suivre un utilisateur Jolicloud sur le même principe que Facebook, ou encore utiliser des applications Web, à l’image de Google Docs. Notez que deux versions de Jolicloud existent. La première, estampillée Jolicloud Express, permet à l’image d’Ubuntu et de l’installateur Wubi, de faire cohabiter le système cloud computing sur la même partition que Windows. A l’aide de l’image pour clés USB, la seconde permet, au contraire, d’installer Jolicloud sur une autre partition. L’assistant d’installa-
Jolicloud S’appuyant sur Ubuntu, Jolicloud (www.jolicloud.com) est un projet initié par Tariq Krim qui n’est autre que le fondateur de Netvibes. Grossièrement, nous pouvons dire que Jolicloud est un système d’exploitation se situant à mi-chemin entre Ubuntu et Google. Sur le point d’être finalisé, Jolicloud s’appuie sur le moteur de Google Chrome, Ubuntu, et sur une version modifiée de l’interface de navigation d’Ubuntu Netbook Remix. La colonne de gauche donne ainsi accès aux applications classées thématiquement, alors que la zone centrale affiche les applica-
Le menu des applications Web de Flow est entièrement personnalisable.
tion n’est autre que celui d’Ubuntu, où vous devrez spécifier le type de clavier utilisé, la langue, ainsi que le fuseau horaire, avant de partitionner le disque dur et de saisir le nom d’utilisateur et le mot de passe.
Chrome OS avant l’heure
En attendant un Chrome OS qui
Avec une interface qui ressemble à s’y méprendre à celle d’Ubuntu Netbook Remix, les développeurs de Jolicloud ont cruellement manqué d’imagination.
devrait débarquer sur les netbooks d’ici la fin de l’année, l’étudiant connu sous le pseudo « Hexxeh » propose Flow (http://chromeos. hexxeh.net) sur son site. S’appuyant sur les sources de Chrome OS mises à disposition par Google, Flow est un système léger qui ne nécessite qu’un espace disque de 2 Go pour fonctionner et qui est très rapide, en plus d’offrir un support matériel plus étendu que Chrome OS. Bien que Flow n’ait présenté aucun problème de compatibilité avec nos machines, nous ne savons pas dans quelle mesure Flow est capable de reconnaître votre matériel. Vous devrez, par conséquent, utiliser la version live USB pour vous assurer que Flow fonctionne bien sur votre PC portable ou votre PC de bureau. En attendant, Flow intègre un système de mise à jour automatique, permettant de bénéficier des dernières améliorations et supporte intégralement le Flash mais aussi le nouveau standard HTML 5. L’interface n’est autre que celle du navigateur Google Chrome, qui est très rapide et offre une prise en main immédiate, avec une première page qui regroupe les applications Web cloud computing, ainsi qu’une seconde page pour naviguer sur Internet. Le menu des applications est personnalisable et vous pourrez réorganiser, ajouter et supprimer des programmes qui
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Pratique
dans le répertoire de votre choix, il vous suffira alors d’exécuter Windows Image Writer et de spécifier l’emplacement de l’image, avant de renseigner la clé USB de destination et de lancer le processus. Il ne vous Le splash screen du système Flow.
Bien que sommaire, l’interface graphique de la distribution Kuki est ultralégère et entièrement personnalisable. Malgré huit années de développement, Haiku est encore loin de pouvoir rivaliser avec Linux, sur la scène des systèmes d’exploitation alternatifs.
reste plus qu’à démarrer votre netbook ou PC portable, et à entrer le nom d’utilisateur facepunch@gmail. com, suivi du mot de passe facepunch pour tester Flow.
Les distributions dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler…
Malgré un développement qui a débuté il y a près de huit ans, sous le nom d’OpenBeOS, le projet Haiku (www.haiku-os.org) est encore au
stade d’alpha test et ambitionne de recréer une version libre et open source de BeOS. Ce système s’adresse, par conséquent, aux plus curieux, mais se montre malgré tout très réactif et léger, propose une interface épurée, cohérente et réactive, ainsi qu’un noyau optimisé pour les processeurs multicores, en plus d’offrir une compatibilité binaire permettant de profiter de toute la logithèque BeOS existante. Bien qu’encore incomplet, Haiku s’est montré particulièrement stable
Auparavant dédié à un usage pédagogique auprès des apprentis développeurs, Minix 3 est aujourd’hui un système ouvert au grand public.
couvrent de nombreux domaines (réseaux sociaux, Gmail, Hotmail, Yahoo ! Mail, YouTube, Picasa, Google Maps, Contacts, Hulu, calculatrice, jeux, etc.). La préparation de la version live de Flow sur une clé USB est assez simple et nécessite l’utilisation de l’utilitaire gratuit Windows Image Writer (https://launchpad.net/win32image-writer). Une fois l’image de Flow téléchargée et décompressée 74
I Hardware Magazine
Pour assurer une compatibilité et une réactivité optimales aux vieux PC, CrunchBang embarque un noyau léger et optimisé, ainsi qu’une interface graphique réduite au strict minimum.
à l’usage, lors de nos tests. Peu connu du grand public, Minix 3 (www.minix3.org) est un clone open source du système d’exploitation UNIX, qui offre une interface graphique basique et qui est particulièrement adapté aux petites configurations, même très anciennes (à partir d’un Intel 386 avec 4 Mo de RAM). Sa principale ambition est d’offrir un système modulaire, robuste et facile à maintenir grâce au micronoyau qui n’excède pas les 6 000 lignes de codes exécutables, alors qu’à titre de comparaison, Linux, Mac OS X et Windows 7 dépassent allègrement plusieurs dizaines de millions de lignes de codes. Le reste (et plus particulièrement les pilotes) est alors exécuté en mode utilisateur. Si bien qu’en cas de plantage d’un ou plusieurs pilotes, le système est capable de tuer les processus responsables et de les remplacer par de nouveaux processus, de manière totalement transparente pour l’utilisateur et surtout, sans affecter le reste du système et des applications en cours d’exécution. Minix 3 se montre, par conséquent, particulièrement adapté pour un usage serveur. Parmi les autres systèmes capables de se contenter de ressources matérielles assez faibles, nous pouvons citer Tiny Core Linux (www.tinycorelinux.com), Toutou Linux (http://toutoulinux.free.fr), Kuki (www.kuki.me), ou encore Deli Linux (www.delilinux. de) parmi beaucoup d’autres. Devant la diversité des distributions Linux ultralégères, il est impossible d’en détailler chaque spécificité. Nous pouvons toutefois préciser que les différences tiennent essentiellement au noyau Linux utilisé et optimisé suivant les cas, aux applications proposées par défaut qui se limitent au strict nécessaire, ainsi qu’aux environnements de bureau exempts de tout effet visuel joli mais inutile.
Où trouver les applications ?
A l’instar des MID fonctionnant sous Android et iPhone/iPad OS, Flow, Jolicloud, Ubuntu Netbook Remix, Easy Peasy ou encore Moblin intègrent leurs propres chaînes d’applications open source à télécharger. Classée par thèmes, chaque application est soigneusement choisie à cause de la puissance limitée des
S’appuyant sur l’environnement XFCE, GoblinX Mini Edition offre une collection d’applications indispensables et suffisantes pour une utilisation courante (Abiword, Firefox, Pidgin Gcalctool, GXine, Gimp, Gnumeric, Hardinfo, Audacious, Xfburn, Epdfview, Claws Mail, etc.).
netbooks, en plus d’être caractérisée par une icône sur laquelle il suffit de cliquer pour installer, mettre à jour ou supprimer les logiciels de votre choix. Concernant les autres systèmes d’exploitation ultralégers qui n’ont pas été spécialement conçus pour les netbooks, il faudra, en revanche, passer par le gestionnaire de paquetages, comme n’importe quelle distribution Linux, pour gérer les logiciels. La liste des applications, également classées par thèmes, est bien plus conséquente et ne tient pas compte de la puissance limitée des netbooks. Vous aurez, par conséquent, accès à diverses applications gourmandes, à l’image de Blender, Wings 3D, Inkscape ou encore The Gimp. Sans oublier l’interface de gestion des applications qui est moins intuitive que sous Flow et Moblin, par exemple.
vos musiques, graver des CD/DVD, jouer, rédiger vos documents, programmer ou encore lire vos mails. Alors pourquoi se priver ?
D’autres alternatives légères pour netbooks et vieux PC : • CrunchBang (http://crunchbanglinux.org) • Easy Peasy (www.geteasypeasy.com) • G:Mini (www.goblinx.com.br/en) • gOS (www.thinkgos.com) • Eeebuntu (www.eeebuntu.org) • Puppy Linux (www.puppylinux.org) • DSL (http://damnsmalllinux.org) • OpenGEU (http://opengeu.intilinux.com) • Slax (www.slax.org) • SAM (http://sam.hipsurfer.com)
Amikit
Nous terminerons ce dossier par une petite séquence nostalgie puisque grâce à Amikit (http://amikit.amiga. sk), vous pourrez transformer votre ordinausore en Amiga. Amikit, qui est gratuit, est en réalité un ensemble de scripts, de fichiers de configuration et de programmes fonctionnant sous Windows ou Linux, permettant d’installer et de configurer simplement une version moderne du système Amiga OS, à l’aide de l’émulateur E-UAE. Ce qui ne sert concrètement à rien, si ce n’est à regoûter et à bidouiller un système complètement geek. Vous pourrez néanmoins surfer sur le Web, écouter ou créer
Amikit embarque près de 300 programmes et permet de redécouvrir le workbench Amiga.
Hardware Magazine
I 75
Pratique benjamin bouix
Ubisoft – Unreal Engine 3
S
am Fisher revient, et il est en colère. Le héros de Splinter Cell veut se venger de la mort de sa fille et de son meilleur ami, et son changement de comportement change aussi le gameplay du jeu. Moins d’espionnage, plus d’action. Mais toujours plein de gadgets au rendez vous et la possibilité de rester très discret. Quelques nouveautés font leur apparition, notamment une mise a couvert derrière des obstacles plutôt bien faite ainsi que la possibilité de réaliser des exécutions automatiques qui permet
Splinter Cell Conviction ‐ 1920x1200 HD5870 HD5850 HD5770
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HD5750
20,5 22,1
HD5670
13,1
HD4890 HD4850
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36,7 42 34 4 34,4
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GTX480
50,3
GTX285 GTX275 GTX260
42,3
29,2 27
40,4 35 1 35,1
20,4 28,3
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d’abattre plusieurs cibles d’un seul clic. Les mouvements des personnages sont vraiment fluides et les interactions avec les objets sont plus que réalistes. Graphiquement, c’est beau, vraiment très beau, il y a assez peu de reproches à faire, l’Unreal Engine est désormais éprouvé. On regrette cependant que les personnages secondaires soient si mal soignés.
HD4870 minimum !
Encore un titre qui va vous obliger à changer de configuration. Splinter Cell Convic11 4 11,4 tion requiert une carte graphique vraiment puissante pour tourner correctement sur 0 10 20 30 40 50 60 70 80 un 24’’. Fatalement, un jeu aussi beau, Moyen AA4X Elevé AA8X on se doutait qu’il fallait un bon GPU. Au Splinter Cell Conviction ‐ Influence CPU menu, 5870 ou mieux, GTX480. Les 5850 et 86,6 GTX470 seront assez 84,875 3333 MHz limites, alors que les 78,4 38,1 cartes inférieures vous imposeront de bais81,9 ser certaines options. 81,2 2666 MHz 71,1 Mais même avec des 34,5 réglages moyens, une GTX260+ ou une 78,2 77,1 2000 Mhz 2000 Mhz 4870 sera nécessaire 66,7 31,4 au grand minimum. Si ce n’est toujours pas 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 assez fluide, il est possible de supprimer 4cores + HT 4cores 2cores 1core quelques options. Les GTS250 GT240
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18,6 17,3
I Hardware Magazine
reflets dynamiques ne changent rien au framerate, et l’ajout du HDR se fait assez facilement, même sur les petits GPU. En revanche l’occlusion ambiante est plus gourmande (10-15% de FPS en moins). Le filtrage anisotropique et l’anti-aliasing sont assez bien faits de sorte qu’à une valeur intermédiaire, ils sont efficaces sans consommer trop de puissance. Tout pousser au maximum est plutôt inutile, préférez améliorer les textures avant de pousser encore les filtrages. Régler les textures au niveau de qualité maximum est plutôt difficile justement, mais ca vaut la peine, on découvre alors un autre jeu. Même en moyen, les graphismes sont d’un bon niveau mais sans être vraiment folichons. Passer aux niveaux supérieurs améliore grandement les choses et on profite alors d’un titre tout à fait magnifique. Le CPU n’est globalement pas un élément vraiment crucial sur ce jeu. Certes il n’est pas possible d’atteindre un framerate très élevé, mais passer de 4 à 2 cores ou de 3.33 à 2 GHz ne change pas fondamentalement les performances. C’est d’ailleurs étonnant que le jeu se comporte aussi bien avec le processeur quand on voit la puissance graphique requise. Attention cependant, comme de plus en plus de jeux, un monocore vous empêchera de jouer. Un dual core à 2 GHz, c’est assez répandu, pas de doutes que bon nombre d’entre vous n’auront pas besoin de changer cet élément.
Rockstar
G
TA Episodes from Liberty City, ce sont deux add-ons en un. Fort heureusement, ce ne sont pas des add-ons à proprement parler puisqu’il n’est pas nécessaire de posséder GTA IV pour y jouer, mais il s’agit de la même ville et du même contexte. Dans Ballad of the Gay Tony, vous incarnerez le bras droit de Tony Prince, le propriétaire de deux boites de nuit de Liberty, alors que dans The Lost and Damned, vous êtes Johnny Klebitz, le vice Président du gang de Bikers : les Lost. Au cours de vos aventures, il ne sera pas rare de croiser Niko Bellic, le héros du précédent opus, puisqu’il officiait dans le même environnement que vous. Au menu des améliorations, on retrouve de nouvelles armes, de nouvelles voitures et tout un tas de nouvelles missions. En outre, bien que le moteur graphique soit toujours le même et que les graphismes ne semblent pas vraiment plus beaux qu’avant, tout semble mieux fini. Il y a toujours ce brouillard peu réaliste, mais néanmoins nécessaire pour ne pas trop alourdir le jeu, et l’anti-aliasing assez moyen, mais plus de problème de Z-Buffer, avec des roues qui passent à travers le sol et moins de bugs sur les ombres. L’IA a toujours un niveau déplorable. Vos ennemis ont appris (par moment) à se mettre à couvert, mais vos potes bikers qui vous suivent se heurtent sans scrupule si vous freinez un peu brusquement.
Changez de PC ! Comme GTA IV en son temps, Episodes from Liberty City demande un gros CPU. Et le mot est faible ! Un i7 975 plafonne à 65 FPS, mais l’HyperThreading n’apporte rien. Fort heureusement, un dual core arrive quand
même à débiter assez de FPS pour garder un confort suffisant. La carte graphique est elle aussi mise à rude épreuve puisqu’il faudra bien une GTX480 pour jouer en 1920x1200. Ce n’est pas une surprise en soi, l’ancêtre était lui aussi très gourmand, mais nous espérions un petit effort d’optimisation de ce coté. Cependant, il faut le comprendre, GTA est un jeu immense et requiert donc une puissance folle. Il n’est certes pas au niveau graphiquement parlant, mais bénéficier d’un si grand terrain de jeu et sans chargement visible est vraiment impressionnant. Heureusement, il est tout à fait possible de baisser certaines options sans que le plaisir de jeu et l’immersion soient entamés. Quoi qu’il en soit, le jeu est très sensible à la quantité de mémoire vidéo qu’embarque votre carte graphique. Il faut en effet une bonne capacité pour pouvoir stocker toutes les textures des milliers d’objets qui sont en permanence affichés à l’écran. Nous vous déconseillons d’ailleurs de tenter d’excéder l’occupation mémoire que vous recommande l’utilitaire de configuration sous peine d’un violent plantage. Surveillez bien la profondeur de champ et la distance des détails. La première option consomme beaucoup de mémoire ainsi que des ressources GPU de sorte que les FPS baissent assez vite. La distance des détails affecte surtout les FPS sans charger vraiment plus la mémoire. Le filtre anisotropique peut être poussé au maximum, sauf si votre carte est limite en bande passante mémoire, la perte n’excède pas les 5%.
GTA LC ‐ 1920x1200 HD5870
49,8
30,2
HD5850
46,2
26,5
HD5770
36,6
18,4
HD5750 HD5670
9,8
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15,1 19,5
HD4890
40,3
20 3 20,3
HD4850
30,7
14,5
GTX480 GTX285
24
GTX275
22,3
GTX260
39,3 34 5 34,5
19,8
GTS250
30,1
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GT240
20,5
94 9,4 0
58
37,6 42
10
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Moyen
40
50
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70
Elevé
GTA LC ‐ Influence CPU 3333 MHz 14,6
2666 MHz
2000 Mhz 2000 Mhz
20 4cores + HT
30 4cores
61,7
51,6
30,5
14,5 10
40 2cores
63
57,2
39,8
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0
66,4 65,6
50,6
50
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1core
Hardware Magazine
I 77
Pratique
Square Enix
I
Just Cause 2 ‐ 1920x1200 HD5870
49,4
39,3
HD5850
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HD5770
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HD5750
29,3
18,9 15,9 12,1
HD5670 HD4890 HD4850
17,3
32,5
25 2 25,2 23,2
GTX480
39,8
45,67
29,4
GTX285
25 28 22,8 23 8 23,8
GTX275 GTX260
13,4
GTS250 GT240
75 7,5 0
12,2 11,8
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19,3
20
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Moyen AA4X
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Elevé AA8X
Just Cause 2 ‐ Influence CPU 126 3333 MHz 69,3
161 156
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2666 MHz 69
2000 Mhz 2000 Mhz
0
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122 123
97,3
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4cores + HT
4cores
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2cores
1core
140
160
180
maginez une île de 1 000 km² dans laquelle vous pouvez vous balader librement, tout casser, avec des ennemis un peu partout, une flopée de véhicules en tous genres, encore plus d’armes et tout un tas de missions. C’est Just Cause 2. Un GTA-like plutôt fun, bien que creux. En effet, le scénario n’est là que pour donner un minimum de sens aux actions du personnage, mais il ne faut pas en attendre grandchose, c’est plutôt morne. En dehors de ça, on s’amuse bien à tout détruire (c’est un objectif parmi d’autres) et le grappin, l’arme spéciale du héros, permet de tout faire : attacher un garde, le tuer, éjecter une sentinelle de son mirador, sauter un mur, se guider en parachute…Un jeu bourrin à souhait comme on les aime. Etonnamment, malgré l’immensité du terrain de jeu, les graphismes sont plus que satisfaisants. Il y a du clipping (objets qui n’apparaissent que si on est assez près) afin d’alléger le rendu, mais c’est presque nécessaire sur ce genre de jeu complètement ouvert. Les graphismes ne sont pas d’une beauté absolue mais ils sont largement meilleurs que GTA par exemple. Certains reprocheront un aliasing trop prononcé ou des textures moyennes dans certaines zones (moins soignées que les complexes militaires) mais il n’en reste pas moins qu’il n’y a pas de grosse faute à déplorer.
(Grosses) ATI à l’honneur Au registre des performances, il sera visiblement plus intéressant de posséder une carte graphique ATI que nVidia, ces dernières étant un peu en retrait. En prime, le jeu est gourmand à sou-
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I Hardware Magazine
hait. En 1920x1200, tous les détails au maximum, vous devrez posséder les plus gros modèles de cartes graphiques pour accrocher un semblant de fluidité. Cela dit, marier un univers aussi vaste avec des graphismes de qualité a fatalement un prix. En faisant l’impasse sur certaines options et en baissant le niveau de qualité globale, on arrive à jouer avec des cartes plus modestes comme une 4890, mais le framerate ne crève pas non plus le plafond. L’occlusion ambiante (ici nommée SSAO Spatial Screen Ambiant Occlusion) est assez gourmande pour un effet assez limité, vous pourrez donc la désactiver pour gagner facilement 10% de FPS. L’anti-aliasing fait évidemment partie de ces options très gourmandes. Ici, en 2X ou 4X, il est suffisant. Le 8X ne fait pas de mal vu que le crénelage est encore trop prononcé, mais il n’offre pas un effet justifiant la chute de performances, contrairement a d’autres titres. Enfin, la qualité des ombres est la dernière option importante. A vous de voir ce que vous acceptez comme concessions, mais les trois niveaux sont justifiés selon nous, ajoutant progressivement des ombres ou c’est nécessaire et en améliorant le contour. Toutes les autres options, y compris le niveau de détail des textures sont assez légères et ne permettront pas de gagner beaucoup en les désactivant, autant les conserver. Fort heureusement, le processeur ne sera pas un souci, un petit dual core suffit encore à faire tourner le jeu, et cela contraste bien avec la partie graphique. En revanche, évitez l’HyperThreading (sur les Clarkdale par exemple) qui grève les performances de 20 à 25%. Quand à la fréquence, il n’est presque pas utile de s’en soucier.
Le Crépuscule de Tiberium – Electronic Arts
A
près des années de guerre entre le NOD et le GDI, voila que les deux factions pourtant antagonistes s’allient pour sauver ce qui reste de leur planète. Pourquoi pas après tout, il fallait bien trouver une fin a cette légendaire saga Tibérium. Hélas, trois fois hélas, à part le scénario, rien ne change par rapport au précédent opus sorti il y a trois ans. A l’époque, le fait de pouvoir zoomer et dézoomer était
accueilli avec enthousiasme. Désormais, on trouve le champ de vision bien étroit, même en 2560x1600 ! Le moteur graphique ne semble pas avoir changé lui non plus. Tout est coloré et assez flashy afin de compenser, mais il n’en reste pas moins que les graphismes datent bien de 2007. La gestion des ressources est simplifiée et il faut désormais choisir, à chaque mission, une classe différente. Au final, on se focalise
sur l’action et pas sur la gestion, mais on s’ennuie quand même…Dommage. Pas de défaut majeur à signaler sur la réalisation du jeu, hormis l’aspect vieillot. Les besoins en puissance processeur et graphique sont du niveau de ce qui se faisait en 2007 : un dual core et une GTS 250 s’en sortent à merveille, pas besoin de plus, même sur des actions surchargées (et elles le sont très rarement).
Settlers 7 ‐ 1920x1200 HD5870 HD5850
E
45,8
22
HD5670
On chapitre de la puissance requise, sachez qu’il faudra une bonne carte graphique. Notre GTS250 arrive à faire tourner le jeu, mais c’est vraiment limite, on arrive à peine à flirter avec les 30 FPS de moyenne en 1920x1200. Mais il convient de préciser qu’un jeu de stratégie peut se jouer avec moins de FPS qu’un jeu de tir, justement parce qu’il y a besoin de moins de réactivité. Il faudra donc posséder une GTX275 ou une HD4890 pour être tranquille. Opter pour une meilleure carte graphique encore vous permettra de ne pas sentir le moindre ralentissement même lors de scènes très chargées ou la totalité de l’écran grouille de récolteurs. Aucune option n’est réellement plus gourmande qu’une autre, mais leur grand nombre va très
55,9
26,8
HD5750
t encore un volet de Settlers ! Ne nous plaignons pas, celuici fait honneur a la série. Dur de lutter face a Anno 1404, mais on y prend quand même du plaisir. Moins complexe que ce dernier, on dénombre 26 ressources différentes, on est bien dans la gestion, mais une gestion un peu simplifiée dans laquelle même les batailles sont automatisées…ce qui n’est pas toujours une mauvaise idée. Graphiquement, c’est plutôt soigné, et un peu cartoon, ce qui donne un air sympathique a l’ensemble. Le zoom arrive très près des habitants, et même au maximum, les textures sont assez jolies et variées, bien aidées par l’aspect dessin animé. La bande son est-elle aussi agréable, ca compte quand on sait qu’une partie peut facilement durer 6 heures.
78
36,5
HD5770
A l’aube d’un nouveau Royaume – Ubisoft
29,9
14,2
HD4890
61,3
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GTX480 GTX285
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GTX275
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vite amputer votre framerate. Settlers 7, c’est beau, autant essayer d’en profiter au maximum. Coté processeur, c’est plus facile puisque même un petit dual core suffira à faire tourner le jeu, et l’HyperThreading est très bien supporté. Pas d’inquiétudes à ce niveau.
Hardware Magazine
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Comprendre
4G
Genèse de l’avenir des télécoms Laurent Dilain
P Alors que la 4G devrait être normalisée à la fin de l’année 2010, certains opérateurs mobiles étrangers se vantent pourtant de proposer cette technologie. Entre arguments commerciaux et choix techniques encore non approuvés, essayons d’apercevoir ce qui pourrait arriver prochainement dans nos contrées.
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I Hardware Magazine
our les férus de technologies et surtout d’Internet, nul doute que la démocratisation des forfaits data mobiles a contribué à l’usage parfois intensif des iPhone et autres smartphones. Aujourd’hui, une grande majorité de notre territoire est couvert par la 3G, ce qui apporte une vitesse d’accès confortable à Internet. Qu’il semble loin le temps des Radiocom 2000 à plusieurs milliers de francs embarqués dans les voitures ! A cette époque, on aurait pu parler de 1G et les communications data étaient, bien entendu, impossibles.
Comprendre la jungle des organisations et des standards Derrière ce « G » maintenant bien connu, se cache le mot génération qui peut malheureusement correspondre à plusieurs choses, si l’on parle d’un point de vue technique, commercial, ou marketing. Pour y voir plus clair, commençons par découvrir les grandes organisations et les standards qu’elles imposent. Fondée avec l’avènement du télégraphe à la fin du 19e siècle, l’UIT
(Union Internationale des Télécommunications) est la plus vieille et la plus puissante des organisations technologiques mondiales. Sous l’égide de l’ONU depuis 1947, elle est chargée d’établir des normes et d’attribuer les fréquences radioélectriques pour les communications hertziennes. Composée d’acteurs publics et privés, elle est représentée en France notamment par le ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences), l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes), Alcatel-Lucent, France Telecom Orange, Bouygues Telecom, EADS, ou Eutelsat. Si cette organisation possède aujourd’hui un poids prépondérant dans les décisions de normalisation des réseaux, l’explosion de la micro-informatique des années 80 et 90 n’a pas bénéficié d’autant de rigueur, laissant place à des formats souvent bâtards non suivis et parfois toujours d’actualité, comme les problèmes de compatibilité des navigateurs Web en ce qui concerne le HTML et le Javascript. Imaginezvous un téléphone ne buguant pas
sur tel ou tel réseau ou des SMS spécifiques à chaque marque ? L’IMT-2000 (International Mobile Telecommunications-2000) est une série de recommandations techniques spécifiée par l’UIT. Concrètement, toutes les normes apparues
Le HTC Incredible est sans doute le plus puissant des téléphones Android sur le marché. Interface HDMI, WiMAX, il a tout pour faire rêver… mais seulement les Américains abonnés à Verizon.
r s
Version
Date
Remarques
Phase 1
1992
Fonctionnalités GSM
Phase 2
1995
Fonctionnalités GSM, Codec EFR
Release 96
1997 Q1
Fonctionnalités GSM, Codec EFR, vitesse data pour l’utilisateur de 14,4 kbit/s
Release 97
1998 Q1
Fonctionnalités GSM, GPRS
Release 98
1998
Fonctionnalités GSM, AMR, EDGE, GPRS pour PCS1900
Release 99
2000 Q1
Première spécification UMTS, incorporant une interface CDMA
Release 4
2001 Q2
Appelée Release 2000 à l’origine, fonctionnalités ajoutées comme le réseau All-IP
Release 5
2002 Q1
Introduit l’IMS et le HSDPA
Release 6
2004 Q4
Passerelles avec les réseaux locaux sans fil
Release 7
2007 Q4
Se focalise sur la diminution des temps de latence et les améliorations sur la QoS et les applications en temps réel, comme la VoIP
Release 8
Décembre 2008
LTE, All-IP Network (SAE). La Release 8 consiste en une refonte de l’UMTS pour fabriquer un réseau Full-IP pour la quatrième génération
Release 9
Décembre 2009
Améliorations SAE, interopérabilité WiMAX et LTE/ UMTS
Release 10
En cours
LTE-Advanced
Les releases du 3GPP
Le logo du WiMAX Forum devrait fleurir sur tous les appareils issus de cette technologie.
récemment après le GSM, comme l’EDGE ou le HSDPA, proviennent de ces recommandations. Pour appliquer les préconisations de l’UIT concernant la 3G que nous connaissons, a été créé le 3GPP (3rd Generation Partnership Project). Basé sur la technologie GSM, ce projet rassemble différentes associations de groupes de télécommunications industriels européens, américains et asiatiques, avec le succès que l’on sait.
L’ITU-R M.2134 : la feuille de route de la 4G En 2008, l’UIT, qui réfléchissait depuis 2002 à l’évolution des télécommunications, propose l’IMT-Advanced, qui se veut l’évolution de l’IMT-2000. A travers la circulaire ITU-R M.2134, pour les curieux qui voudraient la lire, elle dresse les préconisations et les
recommandations de ce que sera la quatrième génération de la communication cellulaire sans fil. Les principales caractéristiques de l’IMT-Advanced reflètent les évolutions des besoins des utilisateurs. La 4G devra donc supporter en premier lieu un haut degré de fonctionnalités pour un prix non prohibitif, des services mobiles de haute qualité et des équipements, services, et applications facilement accessibles pour l’utilisateur (user friendly). De plus, la technologie devra tenir compte d’une compatibilité entre l’IMT et les réseaux fixes, devra pouvoir communiquer par le biais de passerelles avec les autres systèmes de radiotélécommunications, et aussi être utilisable dans le monde entier, à l’instar de la 3G. Mais le meilleur est à venir : l’IMTAdvanced fixe également la bande passante que devront fournir les services, et on observe un bond conséquent par rapport à la téléphonie actuelle : la
norme devra, au minimum, s’appuyer sur une vitesse de transfert de 1 Gbps pour une station fixe et 100 Mbps pour une réception en mouvement ! Quand on pense aux 20 Mbps de notre ADSL, ça fait rêver… On observe donc également une nouvelle caractéristique : celle de la vitesse de l’appareil mobile en cours d’utilisation. Ainsi, pas moins de quatre vitesses et quatre environnements ont été définis : que l’on marche simplement dans un bâtiment ou que l’on soit en déplacement à bord d’un TGV, les vitesses seront garanties, ceci de 0 km/h à 350 km/h. L’IMT-Advanced fixe aussi les plages de fréquences à utiliser par les émetteurs, et un accent tout particulier a été mis sur la VoIP, l’IUT semblant miser sur cette technologie qui a le vent en poupe. En effet, la VoIP bénéficiera d’une grande qualité de service, notamment par l’intermédiaire de règles réseau de QoS (Quality of Service). Une question reste cependant en suspens : est-ce que les opérateurs mobiles joueront le jeu, alors qu’ils interdisent purement et simplement l’usage de la VoIP sur leur réseau ? La VoIP implique, en effet, a priori un usage forfaitaire illimité en communication vocale, même si l’on sait que les opérateurs ont une définition douteuse du mot illimité.
Le futur iPhone 4G n’échappe pas à la règle du marketing avec son nom. Pour l’instant, impossible de savoir sur quelle technologie il sera basé. Ici, une photo du prototype trouvé par le site Gizmodo.
“ La norme devra au minimum s’appuyer sur une vitesse de transfert de 1 Gbps pour une station fixe et 100 Mbps pour une réception en mouvement ! ” Hardware Magazine
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Comprendre
“ La LTE-Advanced sera la technologie reine de la prochaine décennie. ” A retenir • L’organisation mondiale UIT définit les standards de télécommunications. • A ce jour, aucune technologie n’a encore été retenue pour la dénomination 4G. • Deux standards s’affrontent pour l’obtenir : la LTE-Advanced, proposée par le 3GPP et le WiMAX proposé par l’IEEE. •
Il faut se méfier des arguments commerciaux présents et à venir, car la 4G représente une manne financière importante et les standards ne sont pas encore définis.
L’association 3GPP, responsable de notre actuelle 3G, ne s’est pas endormie sur ses lauriers depuis l’UMTS. En effet, basée sur cette technologie, le consortium a développé la LTE (Long Term Evolution), qui se veut la prochaine génération de communication mobile. D’un point de vue marketing, cette évolution est souvent estampillée 4G, mais technologiquement, elle serait plus proche de la 3.9G : la LTE remplit toutes les caractéristiques soumises par l’IMT-Advanced, sauf un point : le débit proposé. Basée sur la bande de fréquences des 700 MHz, la LTE ne
2002
Début des spécifications IMT-Advanced par l’UIT
2005
La technologie OFDMA, renommée LTE dans le futur, est choisie par le 3GPP
2006
L’opérateur américain Sprint Nextel annonce qu’il investira 5 milliards de dollars dans le WiMAX dans les prochaines années
2007 (Février)
L’opérateur japonais NTT DoCoMo teste un prototype 4G basé sur la technologie 4x4 MIMO VSF-OFCDM et obtient une vitesse de 100 Mbps en mouvement et 1 Gbps
2007 (Septembre)
Autre démonstration de NTT DoCoMo : la technologie LTE atteint 200 Mbps pour une consommation d’énergie en dessous de 100 MW
2008 (Janvier)
Mise en vente de la plage des 700 MHz aux USA. Verizon et AT&T remportent le gros du marché, tout en avançant leurs intentions de se servir de la LTE
2008 (Janvier)
Une commission européenne suggère de libérer la bande des 500-800 MHz pour les télécommunications, WiMAX inclus
2008 (Février)
La société Skyworks Solutions développe une interface utilisateur pour la technologie LTE
2008 (Avril)
LG et Nortel testent la technologie LTE avec une vitesse de 50 Mbps pour 110 km/h
2008
L’UIT établit les performances détaillées de l’IMT-Advanced, en écrivant une circulaire aux candidats des technologies radio
2008 (Avril)
Juste après l’arrivée de la circulaire, le 3GPP organise une table ronde et définit que la LTE-Advanced remplira et surpassera les prérequis de l’IMT-Advanced
2009 (Mars)
L’opérateur lituanien LRTC annonce le premier réseau opérationnel « 4G » WiMAX des pays baltes
2009 (Décembre)
Sprint commence une campagne de publicité sur sa 4G aux Etats-Unis, malgré une vitesse descendante de 100 Mbps
2009 (Décembre)
Le premier déploiement commercial de la LTE est effectué à Stockholm et Oslo par l’opérateur suédois-finlandais TeliaSonera et le Norvégien NetCom
2010 (Février)
L’Estonien EMT ouvre son réseau « 4G » LTE en régime de test
Advanced en termes de performances. Sa finalisation étant prévue en 2011, on peut d’ores et déjà prédire que cette technologie sera la reine de la prochaine décennie. En s’appuyant sur de nombreux émetteurs, comme nos grandes antennes relais standard mais aussi sur des fem2cells, véritables points d’accès mobile qui peuvent être inclus dans une ADSL box par exemple, la LTE-Advanced bénéficiera d’une grande couverture et donc d’une disponibilité vraiment importante pour l’utilisateur. On parle alors de technologie MIMO (Multiple Input/Multiple Output), bien connue dans le monde Wi-Fi. Au niveau des erreurs de transmission, la LTEAdvanced fait fort, car il est possible automatiquement et de manière autonome de modifier la configuration de transmission, en fonction de son environnement local. On peut penser, par exemple, qu’en cas d’intempéries, la technologie basculera sur un mode « Confort », en agrandissant ou diminuant les plages de fréquences et choisira des émetteurs moins rapides mais sans erreurs, ce qui n’est pas le cas de notre 3G actuelle. Fini le voyage au fond du jardin pour « bien capter » ? Face au projet 3GPP, se dresse une association tout aussi importante : l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers). Composé mondialement de scientifiques, d’étudiants et de sociétés privées, l’« I 3 E » joue un rôle très important dans l’établissement des normes et notamment dans le domaine des télécommunications. Depuis 2001, l’IEEE travaille sur le standard 802.16, qui fut rapidement baptisé WiMAX pour son utilisation commerciale. En gros, on pourrait qualifier cette technologie de successeur du Wi-Fi domestique : alors que ce dernier est limité à quelques centaines de mètres de portée, le WiMAX se veut être un réseau sans fil urbain. Supportée par le WiMAX Forum, une association de prestigieux constructeurs, la dernière mouture 802.16m est éligible aux prérequis de l’IMT-Advanced, puisqu’elle atteint la vitesse de 1 Gbps. Pour atteindre cette vélocité, il a fallu revoir
Historique des technologies pré4G et 4G
LTE-Advanced vs WiMAX Après l’envoi de cette circulaire, une bonne dizaine de concurrents se sont présentés pour tenter de remporter la future norme. Toutes sont basées sur deux technologies : la LTE-Advanced et le WiMAX.
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propose qu’une bande passante de 50 Mbps, avec des pics à 100 Mbps. Cela peut sembler déjà énorme, mais l’IMTAdvanced requiert 1 Gbps. 3GPP n’a pas perdu de temps pour revoir sa copie et propose maintenant la LTE-Advanced qui, en plus, surpasse considérablement l’IMT-
Derrière ce logo méconnu du grand public, se cachent les fondations de la 3G que nous connaissons tant.
Standard
Vitesse Descendante
Vitesse Montante
0G (telephones radios)
-
-
1G
-
-
2G (GSM)
9,6 kbps
9,6 kbps
2.5G (GPRS)
57.6 kbps
48 kbps
2.75G (EDGE)
384 kbps
171 kbps
3G (UMTS)
2 mbps
384 kbps
3.5G ou 3G+ (HSPDA)
14 mbps
384 kbps
3.9G ou Pre-4G (LTE)
100 mbps
50 mbps
4G (LTE Advanced)
1 Gbps
500 mbps
4G (WiMax)
1 Gbps
100 mbps et facilement : lors du tsunami de 2004 en Indonésie, alors que tous les moyens de communication étaient anéantis, la ville d’Aceh utilisa rapidement cette technologie pour pouvoir joindre et être jointe par le reste du monde. Lors de la catastrophe de l’ouragan Katrina, Intel fit don de cette technologie aux autorités locales afin que tous les acteurs puissent communiquer entre eux par le biais de la VoIP. Le WiMAX est donc une technologie solide et bien rodée et s’avère être un sérieux concurrent pour la LTE-Advanced. Et si elle n’est pas déjà exploitée par nos opérateurs, c’est simplement parce que son modèle économique n’est pas viable selon eux.
Sur le terrain, actuellement et à venir
Il est étonnant que l’opérateur américain Sprint ne soit pas encore attaqué en justice en proposant du WiMAX bridé pour de la 4G.
les algorithmes de compression de données et surtout, les corrections d’erreurs liées aux problèmes spécifiques de la mobilité. Plus proche donc du Wi-Fi que de la 3G, le réseau est 100 % IP et s’interconnecte facilement avec les autres réseaux filaires, ainsi que la 3G. Autre avantage, un tel réseau se déploie très rapidement
Qui peut prédire quelle technologie remportera la victoire ? Certains indices peuvent nous mettre sur la piste. Commercialement, les opérateurs avancent sans vergogne qu’ils utilisent déjà la 4G ! Lancé à grand renfort de promotions outre-Atlantique, le téléphone Evo 4G « Incredible » de HTC est le premier téléphone haut de gamme compatible WiMAX. L’opérateur américain Verizon le propose pour son réseau WiMAX et n’a pas peur de clamer à qui veut l’entendre qu’il est estampillé 4G. Du côté de la LTE-
CDMA 2000 : la 3G des Américains Méconnu en Europe, mais validé par l’UIT, le CDMA 2000 est la technologie utilisée majoritairement aux Etats-Unis pour la 3G. Présente depuis la 2G, elle propose plus d’inconvénients que d’avantages : par exemple, bien que l’évolution 2G vers 3G s’effectue plus aisément que pour l’UMTS, il n’existe pas de cartes SIM pour cette technologie. De ce fait, il n’est pas possible d’utiliser un autre terminal que celui de l’opérateur qui l’a fournie. De plus, cette technologie ayant été développée par la société Qualcomm, celle-ci règne en maîtresse sur les réseaux mobiles et fait tout pour freiner les évolutions possibles, afin de continuer de percevoir ses royalties.
Les opérateurs scandinaves sont les premiers à proposer la pré4G LTE mondialement.
Advanced, on reste prudent, bien que certains opérateurs scandinaves aient déployé la LTE sous le nom 4G. Plus proche de nous, en France, quelle technologie sera utilisée ? En ce qui concerne le WiMAX, l’ARCEP a attribué les bandes de fréquences en 2006 et les candidats ne se sont pas bousculés aux portillons. Au niveau national, seul Free dispose d’une licence d’exploitation, complété par une quinzaine d’opérateurs régionaux. A ce jour, le WiMAX est peu développé, les offres étant pour le moins discrètes. En ce qui concerne la LTE-Advanced, l’Union Européenne a envoyé récemment un signal fort en injectant dans le projet plus de 40 millions d’euros. Au vu des errements de la 3G sur le territoire français, des mois qu’il a fallu pour voir Free disposer d’une licence et des sommes insensées demandées au départ pour disposer d’une licence 3G, nous sommes assez pessimiste quant à la date d’apparition de la LTE-Advanced, technologie qui semble pressentie chez les opérateurs. Ces derniers vont continuer de faire évoluer leur réseau vers de la 3G+ (HSDPA), afin de s’appuyer sur celui-ci pour mettre à jour progressivement leurs équipements. La venue de Free dans la bataille des opérateurs mobiles pourrait changer la donne. Mais on voit difficilement le fournisseur d’accès investir dans la LTEAdvanced, alors qu’il a récemment dû débourser une belle somme pour rentrer dans le cercle fermé de la 3G. De plus, pourquoi investir dans une technologie plus récente, alors que la 3G actuelle est une manne financière loin d’être épuisée ? La 4G n’est malheureusement pas prête de montrer le bout de son nez dans nos contrées…
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Comparatif
NAS :
stockage sécurisé, serveur multimedia/ web/blog/ftp, etc, jérémy panzetta
Films, vidéos, photos, musiques, documents divers, nous stockons de plus en plus de données qui demandent souvent d’être partagées sur un réseau local ou Internet. Les NAS sont ideaux pour le stockage sécurisé de téraoctets de données sans parler de leur capacité serveur, que cela soit multimedia, ftp, blog, etc. Quels sont les meilleurs modèles à deux baies et plus du moment ? Quels sont les avantages et les inconvénients face à un PC serveur maison ?
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ils savent tout faire ! L
es NAS, boîtiers aux dimensions réduites équipés d’une ou plusieurs baies à disques durs partagent avec nos PC carte mère, processeur, mémoire vive, contrôleur de stockage, de ventilateurs, Ethernet mais ont leur propre système d’exploitation dédié. Ils sont conçus pour centraliser et partager le plus simplement possible vos données sur un réseau, afin que toutes les machines de votre domicile, mais aussi les consoles de jeu, les lecteurs multimédias, les TV, les diffuseurs multirooms, les amplis, les chaînes hi-fi, les cadres photo numériques, voire les smartphones puissent avoir un accès à leur contenu. Les NAS à deux baies et plus que nous avons retenus pour ce dossier intègrent, par ailleurs, des niveaux d’agrégation RAID indispensables pour protéger vos données et éviter la perte de données.
Et leurs fonctionnalités ne s’arrêtent pas là puisqu’ils proposent de multiples services dignes d’un véritable serveur.
I : Les fonctionnalités des NAS 1 : La gestion du stockage
Certains constructeurs livrent leurs NAS déjà équipés de disques durs, d’autres les fournissent vides et vous laissent le choix des unités à acheter, parfois en 3,5 comme en 2,5 pouces. Il n’est pas impossible que certains disques durs soient incompatibles, surtout les générations supérieures aux NAS et donc en ce moment, les modèles 2 To, mieux vaut alors vérifier la liste donnée par
les constructeurs pour éviter de mauvaises surprises, même si des unités non référencées peuvent parfaitement fonctionner. Les NAS accueillant au moins deux disques durs disposent tous des capacités RAID 0/1, 3 le RAID 5, 4 le RAID 6. Généralement, il est également possible de monter plusieurs volumes, un RAID 0 et un RAID 1 par exemple avec un NAS à quatre baies, ou de placer les unités en disque seul ou en JBOD. Si vous utilisez des unités de différentes capacités, certains NAS permettent même d’exploiter la capacité de stockage restante non incluse dans la grappe RAID, en tant que partition à part entière. Signalons également que vous ne pourrez pas utiliser des unités contenant déjà des données, car le NAS va les formater à l’initialisation. Ce formatage est de type Ext2 ou Ext3, voire Ext4 ou FAT32. Contrairement au FAT32 qui limite la taille des fichiers à 4 Go au maximum, celle des systèmes de fichiers Ext peut atteindre le téraoctet. Un mode de chiffrement est aussi disponible selon les modèles, ce qui
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Migration RAID et extension
Les NAS s’administrent à partir d’un navigateur Internet, en entrant leur IP dans la barre d’adresse. Mais tous les constructeurs livrent un outil maison pour vous aider à détecter le périphérique et à effectuer les premières étapes de configuration très simplement.
Un NAS digne de ce nom se doit de pouvoir faire évoluer sa capacité de stockage ou son type d’agrégation, et ce, sans perdre les données déjà enregistrées, à chaud (hotswap), voire sans que le serveur devienne inaccessible. Ce point est très important pour ne pas avoir à transférer toutes les données vers un PC ou un disque externe, dès lors que vous souhaitez upgrader le NAS. Avec le temps, vous aurez peut-être besoin de passer d’une grappe RAID 1 à RAID 5 par exemple, vous investirez dans des disques durs plus volumineux, ou en ajouterez pour étendre la capacité d’une grappe RAID. Les meilleurs
Les performances via Internet Si les NAS disposent de nombreux services accessibles via Internet, leur confort d’usage va être conditionné par la rapidité de votre connexion et, plus particulièrement, par votre bande passante montante (upload). La plupart des personnes possèdent des débits montants limités à 90-100 ko/s, ce qui n’est pas toujours suffisant pour lire à distance une vidéo XviD ou DivX en standard définition par exemple, et encore moins lorsque plusieurs utilisateurs accèdent simultanément au NAS. Il en est de même du serveur FTP ou d’un site Web hébergé sur le NAS. Une dizaine de clients pourront être connectés sur un site Web simple, un forum ou un blog sans souci, mais si le site est plus complexe, la navigation sera très lente. L’arrivée de la fibre optique améliorera ces accès à domicile, puisque la bande passante montante sera dix fois plus importante, mais l’éligibilité à une telle offre Internet ne concerne qu’une très petite partie de la population pour le moment.
Certains NAS sont vendus vides, d’autres déjà équipés de disques durs. Ces derniers peuvent être avantageux au niveau du prix et revenir moins cher qu’un NAS et des disques durs achetés séparément.
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permet de sécuriser encore mieux ses données avec des mots de passe, en plus des traditionnels logins d’accès aux données, et aussi de les protéger en accès en cas de vol d’un disque dur. On peut, d’autre part, trouver des verrous sur les baies à disques durs si besoin.
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NAS autorisent alors plusieurs types de migrations RAID. Il est possible de passer d’un disque dur seul à une grappe RAID 1/5/6, d’un RAID 1 à un RAID 5/6, ou d’un RAID 5 vers un RAID 6. L’extension avec des disques plus volumineux est faisable en RAID 1, 5 et 6, en remplaçant les unités une à une. C’est avec les modes RAID 5 et RAID 6 qu’il sera permis d’ajouter un disque dur à la grappe déjà existante. Ce type d’extensions et de migrations RAID peut prendre une journée à s’effectuer selon la taille des disques durs et la puissance du NAS. Contrairement à un PC, la première initialisation d’une grappe RAID 1/5/6 se compte en heures également, car elle a généralement besoin d’être à la fois formatée et synchronisée. Prévoyez donc une matinée ou une après-midi pour initialiser un NAS avec des modes RAID sécurisés, avant de pouvoir y transférer des données, à moins que le NAS laisse la possibilité de copier des fichiers dès le début de la synchronisation,
Les NAS possèdent une petite carte mère, un processeur, de la mémoire RAM, un contrôleur de stockage et un petit système d’exploitation. Ils sont donc autonomes et n’ont besoin d’aucun PC pour fonctionner.
avec une capacité qui s’étend au fur et à mesure de la construction de la grappe.
2 : Administration des NAS L’administration et la configuration d’un NAS s’effectuent à partir d’un navigateur Internet et de n’importe quelle machine connectée au réseau. Il suffit d’entrer l’adresse IP du NAS pour accéder à son interface HTTP s’apparentant à celle d’un routeur ou d’une box. Pour faciliter les choses, tous les constructeurs livrent un utilitaire maison permettant de détecter et de rentrer automatiquement dans le NAS, sans avoir besoin de connaître son adresse IP. Cet outil sert aussi à effectuer les premières étapes de configuration et de mise en service. Cette interface est la même entre les NAS d’un même constructeur. Elle est plus ou moins réussie selon les marques, d’un point de vue esthétique, mais aussi au niveau de la prise en main, de l’agencement, de la clarté des options ou des aides affichées pour chaque fonctionnalité disponible.
3 : Gestion du partage de fichiers Tous les NAS prennent au moins en charge les protocoles CIFS/SMB gérés en natif par Windows mais aussi par Linux et Mac OS. D’autres apportent également le support NFS issu de l’univers Unix et utilisé notamment dans certains lecteurs multimédias. Cela permet donc au NAS d’être visible par tous ces systèmes comme n’importe quelle autre machine, à partir de leur explorateur réseau. Bon nombre de NAS sont aussi capables de gérer les noms de domaine et les serveurs WINS. En dehors de quelques répertoires par-
Tous les NAS ne disposent pas de baies 3,5/2,5 pouces en rack et utilisables à chaud, mais ce n’est pas une fonction indispensable.
fois indissociables de la configuration par défaut, mais qu’il peut être possible de cacher, vous pouvez organiser l’arborescence de dossiers d’un NAS comme vous le souhaitez. Vous devrez, par ailleurs, créer les groupes et/ou comptes d’utilisateurs ayant accès aux répertoires et définir leurs mots de passe et privilèges. Certains auront un accès total aux données, d’autres seront limités en lecture ou ne pourront naviguer que dans quelques dossiers. Vous pourrez également attribuer des limites d’espace disque pour chaque utilisateur grâce aux paramètres de quotas. N’importe quel répertoire du NAS peut ensuite être monté en tant que lecteur réseau. Il s’affichera alors dans le Poste de travail de la machine comme s’il s’agissait d’un disque dur à part entière.
4 : Interfaces Ethernet, USB et eSATA Les NAS de dernière génération possèdent tous une interface Ethernet Gigabit proposant une bande passante maximum théorique de 125 Mo/s. Certains modèles en ont même deux, afin d’effectuer du load balancing en combinant les deux interfaces pour augmenter la bande passante, du failover pour basculer d’un port à l’autre en cas de panne, ou encore de connecter le NAS sur deux réseaux distincts. Presque tous les NAS disposent ensuite d’une ou plusieurs interfaces USB 2.0 et eSATA pour connecter différents types de périphériques. Dans la grande majorité des cas, il est possible d’y connecter n’importe quel type d’unités de stockage (disques durs, clés USB, lecteurs de carte mémoire, voire des APN) afin d’étendre la capacité du NAS, d’accéder simplement à leurs données, ou de les utiliser en tant que backup additionnel. Mais elles ne pourront en aucun cas être montées dans une grappe RAID. Le système de fichiers NTFS sur ces unités externes est généralement supporté en lecture, mais pas toujours en écriture. Les systèmes de fichiers gérés en écriture sur ces ports se limitent souvent au FAT32 et à l’Ext3. Mais les interfaces USB peuvent aussi servir à brancher des imprimantes pour transformer le NAS en serveur d’im-
pression. Certains NAS peuvent, par ailleurs, se coupler avec des onduleurs UPS possédant une connectique USB. Cela permet de protéger le système en cas de coupure de courant, le NAS s’éteindra alors automatiquement selon le statut d’alimentation de l’onduleur. Enfin, il est parfois possible d’ajouter une connectivité Wi-Fi ou Bluetooth au NAS, via un adaptateur USB. Que ce soient les imprimantes, les clés Wi-Fi/ Bluetooth ou les onduleurs, tous les modèles ne sont pas forcément supportés. Comme pour la compatibilité des disques durs, les constructeurs fournissent sur leur site une liste des produits qu’ils ont pu tester et valider, mais cela ne veut pas dire pour autant que des périphériques non référencés ne fonctionneront pas.
5 : Les types de serveurs intégrés Nous venons de parler du serveur d’impression, mais les NAS intègrent bien d’autres services. A commencer par le serveur multimédia UPnP AV qui va permettre à des périphériques comme les consoles de jeu, les TV ou tout autre produit compatible UPnP de détecter le NAS et de lire son contenu multimédia. Les constructeurs n’exploitent pas le même serveur UPnP (Twonky Media, MediaTomb ou solution maison) et n’offrent donc pas les mêmes fonctionnalités, en particulier le support des fichiers sous-titres et des formats audio/vidéo. Certains se contentent du MP3 et du WMA pour l’audio par exemple, d’autres ajoutent l’OGG et le FLAC ; et côté vidéo, le MP4 et le VOB ne sont pas toujours supportés. Dans la même lignée, un serveur dédié au lecteur iTunes est souvent disponible si vous êtes un adepte de ce logiciel. Mais notez que cette capacité UPnP donne aussi la possibilité d’accéder au contenu du NAS directement au sein d’applications compatibles UPnP, telles que Windows Media Player 11 ou PowerDVD. Ces logiciels ajouteront automatiquement le contenu du NAS dans leur bibliothèque. Le serveur FTP permettant d’accéder aux fichiers du NAS, à travers Internet et un logiciel client PC/MAC, est intégré à tous les NAS que nous avons testés. Mais selon les modèles, il s’associe à plus ou moins
Les NAS équipés de deux baies et plus proposent tous des modes RAID. Certains modèles sont aussi capables de faire évoluer leur stockage en migrant des grappes RAID d’un mode à un autre, ou en permettant de remplacer les disques durs par des unités plus volumineuses et sans perdre les données.
de fonctions avancées. On peut citer l’accès des utilisateurs anonymes, les quotas de téléchargement ou d’upload, le changement du port de communication, la limitation de la bande passante et du nombre de connexions, le renvoi de l’IP externe en mode PASV, le blocage automatique de l’IP en cas de mauvaises connexions répétitives, voire une liaison SSL sécurisée. Le serveur de téléchargement autonome est un autre service très apprécié des utilisateurs de NAS, puisque vous n’aurez plus besoin de laisser un PC allumé pour effectuer ces tâches. Un module interne autorise l’usage d’adresses HTTP ou FTP afin de
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Les NAS d’un même constructeur possèdent généralement la même interface de configuration. Elle est plus ou moins réussie selon les marques, d’un point de vue esthétique, mais aussi au niveau de la prise en main, de la clarté des options ou des aides disponibles.
Les NAS disposent de ports USB, voire eSATA, pour connecter d’autres périphériques de stockage, des imprimantes, des adaptateurs Wi-Fi/ Bluetooth, des webcams, voire des appareils photo numériques.
Les NAS ne font pas que du partage de données : serveurs FTP, UPnP, iTunes, imprimante, téléchargement autonome, station de surveillance vidéo, hébergement de sites Web/forums/blogs, administration à distance, sauvegarde et synchronisation des données de vos machines, Wake On LAN, iSCSI, alertes par e-mail/SMS, etc.
programmer une liste de transferts vers un des répertoires du NAS. Même les trackers BitTorrent peuvent être exploités, avec parfois des options avancées telles que le nombre de téléchargements simultanés ou la limitation de la bande passante. Bien que cette possibilité soit moins fréquente, il en est de même des téléchargements sur les newsgroups avec, parfois, prise en charge des fichiers de parité pour la vérification et la reconstruction directe des fichiers téléchargés.
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Certains NAS offrent un service d’albums de photos en ligne et un accès aux fichiers sans passer par un client FTP, mais par un simple navigateur Internet.
Bon nombre de NAS autorisent ensuite le stockage et l’accès à un site Web interne. Vous apprécierez peut-être d’héberger votre site, forum ou blog à domicile grâce aux supports PHP et SQL. Des outils de création simplifiés sont aussi disponibles pour ceux qui n’ont pas de connaissances en la matière.
de musiques et de vidéos n’est pas toujours au programme, mais quelques modèles en sont capables sur certains formats de fichiers. La visualisation de photos est souvent prise en charge également et quelques NAS vont un peu plus loin en autorisant la création d’albums de photos que les clients peuvent visualiser en panorama.
Si votre domicile est équipé de caméras de surveillance réseau, les NAS sont capables de les gérer. La liste des modèles compatibles avec les NAS est généralement confortable. Ainsi, on peut contrôler plusieurs caméras simultanément, diriger les modèles rotatifs, détecter les mouvements et être prévenu en cas d’alerte. Toutes les caméras IP possèdent leur propre logiciel et leur serveur interne, mais l’avantage du NAS est ici de pouvoir enregistrer les flux comme bon vous semble, dans des formats tels que le MPEG-4 ou le MJEPG.
6 : La sauvegarde de données
Enfin, certains NAS disposent d’un service simplifié d’accès aux fichiers via Internet. Au lieu d’utiliser le serveur FTP et un client PC/Mac, vous pouvez explorer, organiser et télécharger le contenu à partir d’une page Web. Le streaming
La grande majorité des NAS sont livrés avec des logiciels de sauvegarde. Ils vous aideront à programmer des backups et des synchronisations de fichiers d’un PC vers le NAS ou inversement. En connectant des disques durs externes USB ou eSATA, vous pouvez aussi programmer une duplication automatique de certains répertoires du NAS. La dernière possibilité de sauvegarde parfois proposée est la réplication des données sur d’autres NAS du même constructeur. Un port USB placé en façade des NAS et associé à un bouton de copie rapide permet, par ailleurs, de transférer directement le contenu du périphérique branché vers un dossier préalablement configuré du NAS. Cette fonction servira, par exemple, à copier les photos d’une carte mémoire ou d’un APN, sans avoir à allumer un PC.
Bon nombre de NAS possèdent un écran LCD, voire OLED, afin de visualiser leur IP ou le statut des disques durs et d’effectuer quelques manipulations, sans avoir à utiliser leur interface de configuration HTTP.
Un processeur Atom est suffisant pour assurer de bons taux de transfert réseau. Mais une configuration AMD en 785G peut, par exemple, être aussi abordable et apporter plus de puissance.
7 : Les addons/packages Afin d’étendre les services et les fonctionnalités des NAS, certains autorisent l’installation de packages additionnels bien souvent développés par des utilisateurs. On peut citer, par exemple, des outils de création de sites Web/blogs : WordPress ou Joomla, le support P2P Donkey ou des NZB des newsgroups, le serveur de mail, plus rarement un serveur de chat vocal Mumble, ou encore le contrôle de périphériques populaires, comme le SqueezeBox de Logitech.
8 : Quoi d’autre ? Nous venons de citer beaucoup de fonctionnalités et il en reste bien d’autres. Administration du NAS à distance, journal d’événements, alertes par e-mail/SMS, régulation de la ventilation, mise en veille des disques durs, remise sous tension automatique après coupure électrique, planification d’allumage et d’extinction, Wake On LAN pour démarrer le serveur à distance, corbeille réseau, service DDNS, serveur DHCP, connexion PPoE pour les modems, accès SSH/Telnet, sauvegarde et rappel de tous les paramètres de configuration, support IPV6, support iSCSI, ou encore monitoring des disques durs/CPU/RAM, voilà un panel d’outils que les NAS peuvent offrir. Bon nombre de modèles intègrent également un écran LCD pratique pour accéder à certaines options sans passer par l’interface HTTP, pour visualiser directement l’IP, le statut et la température des HDD, et rebooter le NAS.
II : Les performances des NAS En plus de leurs fonctionnalités, les NAS se différencient par leurs performances réseau qui dépendent de la puissance du CPU, de la quantité de RAM et de l’efficacité du contrôleur de stockage. Les modèles les plus puissants à base d’Atom ou équiva-
lent atteignent près de 90 Mo/s en lecture comme en écriture sur le transfert de gros fichiers, selon le mode de stockage utilisé. Des NAS au CPU moins cadencé (800 MHz- 1 GHz), et donc bien plus abordables, peuvent eux atteindre 60 Mo/s en lecture et 25-30 Mo/s en écriture. Et avec des CPU aux alentours de 500 MHz, les débits tombent à 30 Mo/s en lecture et 20-25 Mo/s en écriture. Un mode RAID 0 ou sécurisé peut améliorer les débits face à des disques placés seuls ou en JBOD, mais il faut que le CPU dispose d’une bonne puissance pour en profiter, autrement, c’est l’inverse qui se produit avec des chutes plus ou moins importantes des taux de transfert. Mais si des débits élevés sont nécessaires pour le confort d’usage, une lecture audio ou vidéo en réseau local n’a pas besoin de grandes performances puisque la lecture d’un Blu-Ray ne réclame, par exemple, que 6 Mo/s au grand maximum, moins de 1 Mo/s pour des films DivX/XviD en standard définition, et quelques dizaines de ko/s seulement pour une lecture MP3. Il est donc possible que plusieurs utilisateurs accèdent simultanément à la bibliothèque multimédia du NAS, même si ce dernier n’offre pas de très bons débits. Les taux de transfert vont aussi dépendre de la rapidité des disques durs et de leur taux de remplissage, car plus ils seront pleins et moins leur débit sera important. N’espérez pas débiter plus de 60 Mo/s avec des unités qui commencent à dater dans des NAS puissants. Les débits des périphériques de stockage
Le Fractal Array est un des boîtiers mini-ITX les plus intéressants pour un PC serveur. Il peut accueillir pas moins de six disques durs 3,5 pouces et est livré avec une alimentation de 300 W.
connectés en USB/eSATA seront naturellement limités par la bande passante de l’interface, soit en pratique 32 Mo/s pour l’USB2.0 et 150 Mo/s pour l’eSATA. Mais les taux de transfert sur ces unités externes sont généralement décevants et ne dépassent pas souvent 20 Mo/s en USB comme en eSATA. Mieux vaut donc investir dès le début dans un NAS avec plus de baies que de vouloir lui ajouter des unités externes. Quant au temps de démarrage des NAS, il faut généralement compter quelques minutes pour qu’ils soient opérationnels. Et en ce qui concerne les nuisances sonores, tous les modèles de notre comparatif se sont montrés relativement discrets. Le souffle du ou des ventilateurs est toujours audible, mais vous entendrez plus la rotation et les accès des disques durs.
III : NAS ou PC serveur ?
Le service de téléchargement des NAS supporte généralement les downloads HTTP, FTP et BitTorrent, voire eMule et NZB.
Un PC serveur n’ayant pas besoin de beaucoup de puissance, il est possible d’utiliser des configurations modestes qui ne reviennent pas très cher. Un processeur d’environ 1 GHz et 512 Mo de RAM conviennent parfaitement pour gérer des transferts réseau
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Comparatif L’importance du firmware Les NAS évoluent régulièrement et mûrissent avec le temps grâce aux mises à jour de leur firmware. Celles-ci qui peuvent à la fois leur apporter de meilleures performances, corriger certains bugs, étendre la liste de compatibilité avec les disques durs/onduleurs/imprimantes/caméras IP/adaptateurs Wi-Fi/Bluetooth, mettre à jour le serveur UPnP AV, ajouter de nouvelles fonctionnalités, voire apporter une interface totalement remodelée. Il est donc important de tenir à jour son NAS. Bien que cette upgrade n’implique normalement pas de pertes de données, tous les constructeurs vous mettent tout de même en garde et conseillent la sauvegarde des données avant flashage. Mais pas la peine de risquer de perdre ses fichiers ou d’effectuer un transfert pénible pour mettre à jour le firmware si votre NAS fonctionne bien. Lisez donc attentivement les notes des mises à jour pour voir si de nouvelles fonctionnalités intéressantes y sont intégrées, autrement, passez-vous en. Par contre, faites-les dès la première mise en service du NAS. Gigabit, ce qui permet de recycler certains composants ou d’acheter une machine neuve à quelques centaines d’euros. En pratique, nous avons atteint des débits de plus de 80 Mo/s avec un serveur de fichiers en Atom 330. Mais le contrôleur de stockage utilisé a aussi une importance capitale si vous souhaitez utiliser des modes RAID sécurisés. A ce niveau, ce sont les chipsets Intel (ICHxR) qui s’en sortent le mieux. Ceux d’AMD ou nVidia sont à la traîne, en particulier sur le RAID 5, 6 et 10. Le contrôleur MediaShield associé aux plateformes ION en Atom passe, en effet, de 80 Mo/s en écriture sur les gros fichiers avec un seul disque, à 41 Mo/s en RAID 1 et 26 Mo/s en RAID 6. Il pourra donc être intéressant, si vous n’optez pas pour une carte mère à base d’un contrôleur Intel, d’ajouter une carte RAID PCI/PCI-Express, même si elle ne possède pas de processeur et de mémoire dédiés. Une telle carte d’extension permettra, par ailleurs, d’ajouter des interfaces SATA à la configuration, notamment si vous optez pour une carte mère au format mini-ITX qui en possède peu généralement, dans le but de monter une machine aux dimensions réduites. Vérifiez également les types de migrations et d’extensions autorisés avec les contrôleurs pour assurer une future mise à jour des unités de stockage. Un serveur étant destiné à être allumé le Les capacités UPnP des NAS permettent à des appareils multimédias, comme les consoles de jeu ou les TV, d’avoir accès à leurs musiques, photos et vidéos.
plus souvent possible, il faut bien étudier sa consommation et trouver le bon équilibre entre le silence de l’unité centrale et un refroidissement efficace des disques durs. Il sera, par exemple, judicieux de choisir une carte mère intégrant une carte graphique (785G/880G, G45, H55/H57, ION, etc.) afin de supprimer les nuisances sonores et la chauffe de ce composant, et d’investir dans des disques durs labélisés Green en 5 400 tours/min de dernière génération, qui affichent des débits très satisfaisants. Pensez d’autre part aux interfaces USB 3 et eSATA, pratiques pour ajouter des périphériques externes, sans avoir à démonter la machine, et qui offrent une bande passante confortable. Notez que le clavier, l’écran, le lecteur CD/DVD et la souris ne seront nécessaires que pour installer et configurer la machine, puisque vous pourrez par la suite prendre le contrôle du serveur avec un autre PC du réseau. Côté OS, Linux et Windows sont les deux systèmes généralement utilisés pour habiller un PC serveur. Il existe d’autres solutions dédiées à cet usage comme Windows Home Server, FreeNas (gratuit) ou Naslite (30 dollars). Ces deux derniers sont des OS simplifiés assez simples à prendre en main et destinés à transformer un PC en NAS et pouvant s’installer sur une clé USB ou un CD. Mais si vous êtes habitué à Windows et que vous disposez déjà d’une licence, il conviendra parfaitement, notamment Seven. Viendront ensuite l’installation et la configuration de tous les logiciels apportant les services de la machine (FTP, serveur Web, album de photos en ligne, UPnP, prise de contrôle à distance, station de surveillance vidéo, client de téléchargement, etc.). Avec un peu de recherche, vous trouverez généralement des programmes open source pour toutes ces fonctionnalités.
Avantages et inconvénients face aux NAS Un PC serveur revient moins cher lorsqu’on souhaite installer plus de deux disques durs, mais les NAS à une ou deux baies peuvent être plus abordables. Un PC,
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Plus le NAS est puissant (CPU/RAM) et plus ses débits seront élevés. Les meilleurs modèles de ce dossier débitent 90 Mo/s en lecture comme en écriture, selon le mode de stockage utilisé.
même de puissance modeste, assure d’autre part de bons taux de transfert réseau, alors qu’il faudra dépenser une certaine somme pour obtenir des débits équivalents avec un NAS. Mais avec un PC, tout est à faire. Le choix du matériel peut être un vrai casse-tête pour ceux qui ne sont pas familiers avec le matériel disponible sur le marché. Format de la carte mère, nombre de ports SATA, capacités RAID, support du Wake On LAN, choix d’un boîtier compatible avec un nombre d’emplacements 3,5/2,5 pouces adapté, voire des possibilités hotswap, sélection de composants silencieux dont l’alimentation et les disques durs, etc. Le nombre de logiciels à installer et à maîtriser complique également les choses pour obtenir autant de services qu’un NAS. Mais vous pourrez aller encore plus loin sur un PC puisqu’il sera possible d’installer, par exemple, un serveur vocal ou des serveurs de jeux, ce que les NAS ne font que trop rarement dans le premier cas et jamais dans le second. Les NAS ont néanmoins l’avantage de leur taille car il ne sera pas possible de monter une machine aussi compacte. A moins peut-être d’utiliser des configurations mini-ITX avec des emplacements 2,5 pouces, mais elles n’en possèdent rarement plus de deux et ces unités sont plus chères que les 3,5 pouces pour des capacités maximums inférieures. Eh bien sûr, les NAS sont très simples d’usage, même pour les néophytes et possèdent, de base, de vastes fonctionnalités prêtes à l’emploi. Au final, si vous ne voulez pas vous compliquer la tâche, n’avez pas beaucoup de connaissances, ou ne voulez pas vous lancer dans le montage d’un PC, le NAS est idéal, c’est d’ailleurs la solution que la plupart des membres de la rédaction ont adoptée. Mais si vous avez la patience, le savoir-faire, des exigences particulières que les NAS ne peuvent pas satisfaire, ou un budget réduit, le PC serveur sera plus avantageux.
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24N HM47
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23 NAS à l’essai es NAS d’un même constructeur ayant une interface de configuration et des fonctionnalités très proches, dans la grande majorité des cas, nous avons regroupé nos 23 modèles par marques, en mettant en avant les points forts et points faibles de chaque gamme. Consultez notre tableau récapitulatif pour avoir un aperçu détaillé des services de chaque modèle.
Buffalo
N
ous débutons ce comparatif avec les LinkStation de Buffalo, des NAS destinés au grand public, puisque le constructeur propose également d’autres modèles plus orientés pour les petites et moyennes entreprises. La version Duo, disponible avec des capacités allant de 1 à 4 To, possède deux baies 3,5 pouces intégrées dans un boîtier de très petite taille. Facile à mettre en service, l’interface bien agencée facilite son administration et dispose de services relativement complets parmi lesquels
la migration du stockage d’un disque seul vers le RAID 1, un client de téléchargement Torrent, la mise sous et hors tension automatique avec le PC, le transfert direct des contenus des caméscopes et appareils photo numériques en USB, le serveur d’impression, l’accès aux fichiers sans FTP, ainsi qu’un portail Web Buffalo pour se connecter au NAS simplement, où que vous soyez. Ses taux de transfert sont corrects pour un processeur à 600 MHz avec, au mieux, 30 Mo/s en lecture et 20 Mo/s en écriture. Le NAS remplit donc bien son office et est commercialisé à un tarif économique de 210 euros pour la version 1 To et 300 euros pour la 2 To. Nous lui préférons néanmoins le modèle Iomega ix2 plus performant pour les versions à deux baies déjà équipées de disques durs. Le LinkStation Quad à quatre baies et supportant entre autres le RAID 5 et le RAID 10 ne possède pas la même interface, qui se montre
beaucoup moins esthétique, moins réactive et avec quelques bugs d’affichage. Les fonctionnalités du NAS changent un peu mais offrent toujours le principal, dommage par contre que la gestion des unités de stockage ne soit pas assez souple, avec par exemple l’obligation d’utiliser tous les disques présents pour du RAID 0 ou du RAID 5. Le plus grand point faible de ce LinkStation Quad vient de ses performances qui semblent bien bridées par le CPU de 400 MHz, puisqu’il ne dépasse pas 18 Mo/s en lecture et 13 Mo/s en écriture sur les gros fichiers. En 2 et 4 To, ce NAS peut se trouver à des prix attractifs mais cela ne suffit pas pour être .
ne trouve aucune possibilité de migration ou d’extension et il n’est pas permis de configurer deux volumes RAID distincts, si l’on insère directement trois ou quatre unités 3,5 pouces. Il faut d’abord installer deux disques, former la grappe, puis insérer les disques suivants pour créer la deuxième grappe. Il est, en revanche, appréciable de pouvoir utiliser des disques durs de différentes capacités, le NAS gère l’espace non utilisé par le volume RAID en tant
que volume JBOD. Avec ses deux ventilateurs de 35 mm, le NAS n’est pas le plus discret de ce dossier mais n’est pas bruyant pour autant. Les performances sont honorables pour un CPU à 500 MHz, avec des débits de 30 Mo/s en lecture et 20 Mo/s en écriture, avec des disques seuls ou en JBOD, mais ils chutent sur des modes RAID sécurisés. Ce NAS se trouve à un prix intéressant de 360 euros, mais il se frotte à une concurrence sévère, qui est non seulement plus performante, mais aussi plus complète en fonctionnalités, pour un tarif équivalent.
D-Link
L
e DNS-343 est l’unique NAS à quatre baies de la gamme D-Link. Très compact comparé aux autres modèles de ce type, il dispose d’un écran OLED noir et jaune aussi esthétique que pratique, pour afficher les infos essentielles du NAS. Les unités 3,5 pouces se logent sans vis, après avoir retiré la façade, mais ne peuvent pas être insérées ou remplacées à chaud. L’interface de configuration ressemble à celle des routeurs de la marque et se montre relativement bien construite. Les fonctionnalités principales sont présentes, mais on notera l’absence d’hébergement de sites Web, d’albums de photos en ligne, d’accès Web aux données en dehors du FTP, du Wake On LAN et de la planification d’allumage/extinction. Notez que nous n’avons pas réussi à faire fonctionner le module de téléchargement autonome, à installer via un package. Le port USB ne sert, par ailleurs, qu’à partager une imprimante ou à connecter un onduleur. La gestion du stockage aurait aussi pu être mieux pensée. On
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Comparatif
Icy Box
A
150 euros sans disques durs, l’IBNAS3221 d’Icy Box est un des NAS deux baies les moins chers du marché. Il dispose des fonctionnalités traditionnelles de ce type de périphériques et propose le support de tous les modes de stockage possibles, l’hébergement de sites Web, le serveur d’impression, l’accès à des albums de photos en ligne, la station de surveillance, le téléchargement Torrent, ou encore le serveur FTP. Des addons permettent d’étendre les possibilités mais nous avons déjà cité la plupart d’entre
eux. Il faudra d’ailleurs les installer pour accéder aux serveurs Web, photo et de téléchargement dont les packages sont livrés sur le CD. Mais le NAS n’est pas irréprochable, avec notamment une compatibilité très limitée des caméras IP qui rend le service presque inutile, un serveur UPnP TwonkyMedia seulement en version d’évaluation de 30 jours, et nous n’avons pas réussi à mettre à jour le NAS avec son dernier firmware. Il est un des seuls modèles deux baies à intégrer un écran LCD pratique, mais les finitions du montage auraient pu être plus soignées. L’interface d’administration n’est pas compliquée à maîtriser, dommage cela dit qu’Icy Box n’est pas fait un petit effort esthétique. Le point le plus pénalisant vient des performances, on pouvait néanmoins s’en douter avec son processeur à 300 MHz. Bien
qu’il arrive à débiter plus de 20 Mo/s au mieux en lecture, les taux de transfert en écriture ne dépassent pas les 10 Mo/s, ce qui sera assez pénible pour transférer de grosses quantités de données régulièrement. Le bilan de cet IB-NAS3221 est donc très mitigé, le NAS n’en propose pas assez pour espérer concurrencer le marché.
photo, le serveur d’impression ou le support des onduleurs. On peut, d’autre part, accéder au NAS à partir d’une adresse Internet directement fournie par Iomega et sans configuration nécessaire du routeur. Parmi les autres points appréciables, on notera la possibilité de connecter un adaptateur USB Bluetooth pour coupler un téléphone sans fil et transférer ses données, la compatibilité avec le protocole PTP pour copier automatiquement les photos d’un APN à partir du port USB, et de faibles nuisances sonores. Avec un CPU à 1 GHz et 256 Mo de RAM, on aurait pu s’attendre à de meilleurs taux de transfert, mais le StoreCenter ix2-200 offre tout de même plus de 40 Mo/s en lecture et 25 Mo/s en écriture en JBOD et se permet de faire un peu mieux en RAID 1. Le NAS laisse, au final, une bonne impression et est disponible en moyenne à 220
euros pour 1 To et 300 euros pour 2 To, soit des prix attractifs car il reviendra quelques dizaines d’euros moins cher que des disques durs et un NAS achetés séparément. Mais mieux vaut peut-être investir un peu plus et accéder à un modèle encore plus polyvalent et aux meilleurs débits. Le second modèle Iomega testé, le StoreCenter ix4-200d, est la déclinaison en quatre baies de l’ix2. Si les fonctionnalités sont identiques, avec en plus le support du RAID 5 et du RAID 10, il propose une seconde interface Ethernet donnant accès au failover et au load balancing, un écran LCD, un CPU mieux cadencé, ainsi qu’un peu plus de RAM. Mais ses performances sont étonnamment en retrait face à l’ix2 selon les situations et il ne peut pas gérer des volumes RAID multiples, ce qui lui confère beaucoup moins d’intérêt, d’autant plus que ses prix ne sont pas aussi avantageux.
Iomega
M
ignon et recouvert d’une coque en aluminium brossé, le StoreCenter ix2-200 d’Iomega est un des NAS deux baies les plus compacts de ce dossier. Il propose aussi un assistant de configuration efficace et une interface d’administration intuitive. Quelques services lui font défaut comme la migration/ extension du stockage et le hotswap, la configuration des disques en unité seule, l’hébergement de sites Web, le streaming audio/vidéo Internet, le serveur de mail, le Wake On LAN ou une gestion avancée de l’alimentation, mais tout le reste est présent dont le téléchargement autonome Torrent, la gestion de caméras IP, des capacités de backup complètes, l’accès aux fichiers sans FTP et la prise en charge des panoramas
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Lacie
P
armi les NAS déjà équipés de disques durs, le 2big Network II se distingue du marché à plusieurs niveaux, à commencer par son design travaillé et sa coque en aluminium. Très simple à configurer lui aussi, son interface à base de widgets est intuitive et assure une bonne prise en main. Les services proposés ne sont pas en reste puisqu’en dehors de l’hébergement de sites Web, de la
gestion des caméras IP ou des addons, il ne lui manque pas grand-chose. On aime, entre autres, le support du Wake On LAN, les possibilités de backup avec les logiciels livrés, le service DDNS et l’accès à distance aux fichiers sans FTP et avec visualisation des photos en vignettes, ainsi que le streaming MP3 et FLV. Dommage, en revanche, qu’il ne soit pas possible d’exploiter les disques durs seuls ou en JBOD. Avec son processeur à 1,2 GHz, le NAS affiche des débits confortables puisque nous sommes monté jusqu’à 51 Mo/s en lecture et 30 Mo/s en écriture, sur un volume RAID 1. Un des seuls points négatifs à relever vient de la ventilation et des grattements des disques durs relativement audibles. A 350 euros la version 2 To, le prix n’est
pas forcément avantageux face à certains modèles deux baies vendus vides encore plus complets et aux débits équivalents. Mais le NAS se montre assez performant, simple à administrer et dispose des fonctions les plus utiles, soit un bilan global positif. Si vous trouvez ce produit à un bon prix, il représentera donc un bon investissement. Notez qu’il est aussi décliné dans des versions à une et cinq baies.
données PC. On ne trouve pas de service DDNS, mais Netgear permet l’accès à distance à partir d’une connexion au service mystora.com qui ne demande aucune configuration de son routeur ou de sa box. Certaines fonctions peuvent être étendues avec un abonnement de 20 dollars au Stora Premium, proposant en plus l’upload de photos sur Flickr, un nombre de comptes utilisateurs clients illimité (contre trois seulement de base), l’intégration des flux RSS, l’ajout du FTPS, ou encore l’accès aux contenus multimédias via les téléphones 3G. Notez que l’usage et la configuration
de ces fonctions ne seront, pour la plupart, possibles que via le site Stora et donc avec une connexion Internet. Le NAS s’est montré silencieux, consomme peu et offre des performances décentes, bien qu’en retrait face à la concurrence pour un CPU à 1 GHz. Il peine à dépasser les 20 Mo/s en écriture mais monte à près de 40 Mo/s en lecture et en RAID 1 sur les gros fichiers. Vendu à un petit prix alléchant de 160 euros en 1 To, il peut convenir à ceux qui ont un petit budget et/ou souhaitent une solution de stockage réseau très conviviale, mais l’absence de certaines fonctionnalités peut être rédhibitoire.
Netgear
C
ommercialisé avec un disque dur de 1 To et une baie 3,5 pouces libre, le Stora de Netgear se veut très simple d’usage et adapté à ceux qui n’y connaissent rien. La prise en main du NAS est très bien dirigée grâce à l’assistant d’installation et à une interface de configuration ergonomique qui demande tout de même quelques coups d’oeil dans la notice pour être exploitée au mieux. Le NAS autorise l’usage d’une unité en disque seul, ou de deux en RAID 1, mais pas autrement, et sans possibilité de migration ou d’extension. Les services disponibles couvrent l’essentiel, avec notamment un accès distant aux photos, le streaming audio et vidéo de certains formats de fichiers, l’UPnP AV, le partage des photos sur Facebook, un espace de stockage dédié à chaque utilisateur, un FTP et la planification d’allumage/extinction. Le Stora fait donc l’impasse sur des fonctions plus avancées et, en particulier, le téléchargement autonome, mais il fournit le nécessaire pour le partage et la sécurisation de ses fichiers, ainsi que pour la sauvegarde et la synchronisation de ses
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Comparatif
Qnap
S
pécialisé dans les solutions de stockage réseau et de surveillance, Qnap est un des constructeurs qui disposent de la plus large gamme de NAS, avec pas moins d’une trentaine de modèles allant de une à huit baies. Nous avons reçu sept produits pour ce dossier, trois destinés au grand public avec les TS-210, TS-219P et TS-419P, et quatre plus haut de gamme avec les TS-239 Pro II, TS-259 Pro, TS-439 Pro II et TS-459 Pro qui ont la particularité d’être équipés des derniers processeurs Atom. Depuis notre dernier comparatif, Qnap a totalement remodelé son interface qui est
aujourd’hui aussi esthétique que conviviale et regroupe des fonctionnalités particulièrement compètes. C’est bien simple, en dehors du streaming vidéo, du support d’adaptateurs Wi-Fi, et pour certains modèles du Wake On LAN ou du hotswap, il ne leur manque rien. Parmi les points les plus intéressants, ils offrent pour la plupart tous les modes d’extension et de migration nécessaires pour faire évoluer le stockage, la compatibilité avec des unités 2,5 pouces, l’iSCSI, l’iPV6, la gestion optimale de deux interfaces Ethernet quand elles sont présentes, un grand nombre de packages additionnels, le chiffrement des volumes, de larges possibilités de sauve-
garde, les alertes par e-mail et SMS, ainsi qu’un accès direct par navigateur Internet aux données du NAS et aux albums de photos. En bref, il n’y a pas grand-chose à leur reprocher, d’autant plus que ces services sont bien souvent associés à de nombreux paramètres de configuration avancés. Côté performances, vous serez également assuré d’avoir de bons taux de transfert chez Qnap. Le TS-210 aurait pu mieux faire avec son CPU à 800 MHz, mais tous les autres modèles offrent des débits confortables, en particulier les modèles en Atom qui débitent plus de 80 Mo/s en lecture comme en écriture, selon le mode de stockage. Mais bien qu’ils représentent des valeurs sûres, la qualité a un prix et les NAS Qnap sont relativement chers face à la concurrence. Nous tenons à remercier le 1er grossiste/distributeur de Qnap en France, PACT Informatique, qui nous a prêté ces sept modèles pour ce comparatif.
tement divisée par catégories de paramètres. Les services disponibles couvrent l’essentiel mais on notera l’absence de l’hébergement de sites Web, de la gestion des caméras IP, du streaming audio/vidéo en ligne, du téléchargement Torrent ou newsgroup, du Wake On LAN, d’une gestion avancée de l’alimentation, ou encore des addons. On apprécie, en revanche, les possibilités d’extension et de migration, bien qu’elles soient moins souples que chez d’autres marques, le logiciel de sauvegarde complet et ses faibles nuisances sonores. Par défaut, le NAS n’est pas configuré pour être accessible via Internet. Il faut, pour cela, activer le logiciel Global Access qui permettra à tous les utilisateurs de naviguer et de gérer les données pour lesquelles ils possèdent des autorisations, à partir d’un navigateur. Si ce service est pratique pour ne pas avoir à ouvrir les ports de son routeur, il existe plus simple comme procédé. Deux points faibles viennent assombrir
le tableau, à commencer par les performances. Hormis en RAID 1 où le NAS a pu débiter plus de 70 Mo/s en lecture, les taux de transfert ne dépassent pas les 20 Mo/s en lecture comme en écriture dans les autres modes. Soit des scores très faibles pour un processeur à 1,2 GHz. Vient ensuite le prix qui n’est pas très intéressant à 650 euros pour une version en 2 To. Il est possible de dépenser moins dans un NAS et des unités 3,5 pouces achetés séparément, avec en plus des performances bien meilleures et des services plus complets.
Seagate
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a famille de NAS BlackArmor à quatre baies se compose des modèles 420 et 440 différenciables par l’intégration respective de deux ou quatre unités de stockage. Equipés d’un écran LCD et deux ports RJ-45, ils supportent le hotswap, ainsi que les modes de stockage nécessaires, en dehors du RAID 5 avec un disque en spare. L’interface de configuration présente un design classique mais se montre efficace et correc-
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Synology
L
es NAS Synology profitent d’une bonne réputation et pour savoir si les nouvelles générations du constructeur étaient toujours d’aussi bonne facture, nous avons mis la main sur quatre modèles. Les DS210j et DS410j tout d’abord, principalement adaptés au grand public, puis les DS710+ et DS410 plus haut de gamme. En dehors du hotswap généralement absent, du Wake On LAN et le besoin d’une licence pour exploiter plus d’une camera IP sur certains modèles, les fonctionnalités des NAS Synology sont ultracomplètes et vont même un peu plus loin que d’ordinaire. On peut citer les services dédiés à l’iPhone via trois applications disponibles sur l’Apple Store pour le streaming audio, l’accès à la station de surveillance et aux albums de photos, un
excellent serveur UPnP qui a l’avantage de lire les fichiers de sous-titres, le support des radios Internet dans la station audio, le couplage avec certains routeurs pour ouvrir les ports facilement, ou encore un mode de construction rapide des volumes RAID qui ne demande alors qu’un formatage. L’interface d’administration est également celle que nous avons préférée. Très ergonomique, il n’y a pas besoin de mettre le nez dans la notice grâce aux assistants et aux aides présents. Les performances des NAS Synology sont aussi les meilleures du comparatif. A puissance égale, ils sont généralement plus rapides que la concurrence, certains modèles se permettent même de faire mieux, alors que leur CPU est moins cadencé. Le DS710+ à deux baies débite facilement 80 Mo/s en lecture et 70 Mo/s en écriture selon les situations, le DS410 est un peu plus lent en écriture mais atteint tout de même près de 50 Mo/s, quant aux versions j, elles affichent 60 Mo/s en lecture et environ 25 Mo/s en écriture. Au final, difficile de trouver des défauts à ces NAS en dehors de l’absence du Wake On LAN sur certains. En achetant
un NAS chez Synology, vous serez certain d’investir à bon escient et d’avoir un produit aussi complet que performant, d’autant plus que ses NAS sont bien souvent moins chers que chez son principal rival Qnap.
cès Web aux fichiers et aux albums de photos, le serveur d’impression, la station de surveillance, ou la possibilité d’ajouter une connexion Wi-Fi avec un adaptateur, ainsi que des packages additionnels. Si les performances sont très décevantes mais pas étonnantes sur le N2200 qui ne dépasse pas 16 Mo/s en lecture et 15 Mo/s en écriture dans le meilleur des cas, le N4200 offre, lui, des débits d’un tout autre niveau, atteignant facilement 60-70 Mo/s en lecture comme en écriture, et même plus selon le mode de stockage. Le seul petit souci que nous avons rencontré sur le N4200 vient d’un étrange temps de réaction pour ouvrir son arborescence, en passant par l’explorateur Windows. Ajoutons que ce NAS dispose également d’une option de construction rapide des grappes
RAID qui se montre très pratique pour accélérer leur initialisation et sans perte de performances. A 500 euros, ce NAS est le moins cher des modèles quatre baies en Atom, ce qui lui confère un très bon rapport qualité/prix. Le N2200 est, lui, à éviter, d’autant plus que la navigation de son interface est assez lente et qu’il demande trop de redémarrages, dès lors que l’on souhaite modifier quelques paramètres.
Thecus
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ui aussi spécialisé dans le stockage en réseau, Thecus possède une vaste gamme de NAS. Les modèles N2200 et N4200 compatibles aussi bien avec des unités 3,5 que 2,5 pouces sont les derniers-nés du constructeur et exploitent une interface d’administration qui a été complètement redessinée depuis notre dernier comparatif. Bien ordonnée, elle est agréable à utiliser. Les deux NAS intègrent un écran LCD affichant le statut des disques durs et de la connexion réseau, le N4200 ajoute un second écran OLED donnant accès à quelques options de configuration directes du NAS. Equipé d’un Atom D510, contre un processeur à 367 MHz pour le N2200, le N4200 dispose également de deux interfaces Ethernet avec failover et load balancing et d’une batterie qui prendra le relais pour finaliser les opérations en cours, en cas de coupure de courant. Côté fonctionnalités, le N2200 se dispense de l’hébergement de sites Web, d’extension et de migration du stockage, des quotas, du serveur de mail et du Wake On LAN, mais la plupart des principaux services sont présents sur les deux appareils. On peut citer le module de téléchargement exploitable en Torrent, avec eMule et sur les newsgroups, l’ac-
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Comparatif
Western Digital
D
isponible dans des capacités de 2 ou 4 To (deux unités 3,5 pouces), le My Book World Digital II affiche des dimensions réduites et un joli design. Son installation est bien guidée par l’assistant de configuration, avec une administration pouvant se faire via l’interface HTTP
ou l’outil en ligne MioNet. Bien que développé pour simplifier la tâche, ce dernier n’est pas si pratique à utiliser. Il permet à n’importe quel client autorisé d’accéder aux fichiers du NAS par un simple navigateur Internet, sans avoir besoin de configurer son routeur/box, mais requiert l’installation du logiciel MioNet, d’un plugin Java et la création gratuite d’un compte. Avec un abonnement de 60 dollars par an, MioNet autorise, par ailleurs, la prise de contrôle à distance de toutes les machines de votre réseau et le partage de webcams. Modes JBOD/RAID 0-1, UPnP AV, FTP, téléchargement autonome BitTorrent, larges possibilités de backup, ce NAS dispose de tous les principaux services, mais ne va pas beaucoup plus loin. On regrette notamment l’absence de migration et d’extension de stockage, du serveur d’impression, du Wake On LAN, ou
de possibilités d’étendre les fonctions par packages. Avec un peu plus de 30 Mo/s, les performances ne sont pas mauvaises en lecture, mais le NAS ne dépasse pas 15 Mo/s en écriture. A 350 euros la version 2 To et 460 euros la 4 To, le prix n’est pas très alléchant face aux modèles à deux baies vendus vides et on trouve mieux sur le marché, que ce soit en termes de tarif, de performances, de fonctionnalités ou d’administration.
Choix de la rédaction
D
eux marques se détachent nettement de ce comparatif, Synology et Qnap. Leurs NAS disposent d’une interface particulièrement bien agencée, conviviale et associée à de nombreuses aides, ce qui permettra, même à ceux qui n’y connaissent pas grand-chose, d’exploiter aisément tous les services et leurs paramètres avancés. Leurs fonctionnalités, bien qu’elles puissent varier un peu d’un modèle à l’autre, sont aussi ultracomplètes.
98
I Hardware Magazine
Et niveau performances, vous serez assuré d’avoir ce qui se fait de mieux. Nous avons néanmoins une préférence pour les modèles Synology à ce niveau, car ils sont généralement plus rapides à puissance équivalente. En deux baies, notre choix se porte, au final, sur le DS210j à moins de 200 euros, ou sur les DS710+ et TS-239 Pro II (environ 500 euros) pour ceux qui ont besoin de meilleurs débits. Dans la catégorie des NAS à quatre baies, nous optons pour le DS410j afin de limiter la dépense (320 euros), puis pour le DS410 (450 euros) ou le Thecus N4200 (500 euros) et enfin, pour le TS-459 Pro à tout de même 800 euros mais qui offre les meilleurs taux de transfert en RAID 5. Cela fait donc pas mal de références, mais pour affiner votre sélection et ne pas passer à côté de services dont vous auriez besoin, nous vous laissons le soin de décortiquer notre tableau récapitulatif. De plus, selon les boutiques, vous pouvez tomber sur d’excellentes promotions qui pourraient faire pencher la balance vers un NAS plutôt qu’un autre.
Quant aux NAS vendus avec des disques durs, force est de constater qu’ils sont loin de se hisser au niveau des meilleurs modèles Qnap, Synology ou Thecus. On aurait pu penser qu’ils auraient un avantage en termes de prix, mais c’est rarement le cas. Seul l’ix2 d’Iomega a vraiment retenu notre attention, avec des fonctionnalités relativement complètes, des performances honorables et un tarif aux alentours de 200 euros en 1 To et 290 euros en 2 To.
P
Les benchs lorsque ce système de fichiers était proposé. Deux unités ont été utilisées pour le RAID 0 et le RAID 1, trois pour le RAID 5. Les tests de transfert ont été faits à partir d’un fichier vidéo de 1,7 Go et d’un mixte de petits fichiers de 2 Go (MP3, photos, documents texte et Excel, PDF). Pour avoir une idée de ce que donne un transfert de PC à PC, nous avons opté pour une configuration de puissance modeste à base d’Atom
our garantir des débits de lecture et d’écriture optimaux entre notre PC de test et les NAS, nous avons utilisé une plateforme X58 équipée d’un Core i7-920 et d’un SSD A-DATA S599 en SandForce 1200, au sein de notre réseau local constitué de plusieurs switchs Gigabit. Des disques durs Caviar Black 7 200 tours/ min de 500 Go ont été placés dans les NAS, avec un formatage en Ext3
330, en plateforme ION, équipée du contrôleur MediaShield de nVidia supportant le RAID 5. Quant aux mesures de consommation, elles ont été relevées à la prise, avec deux unités pour les modèles à deux baies, trois pour les quatre baies et avec les disques durs livrés par défaut sur les NAS déjà équipés. Les graphiques de débits ont été classés à partir du taux de transfert obtenu en écriture sur un gros fichier.
Consommation (Watts) Synology DS410
60
39
Buffalo LinkStation Quad
55
39
Qnap TS‐459 Pro
37
Qnap TS‐439 Pro II
37
Thecus N4200 D‐Link DNS‐343
43
Qnap TS‐419P
31
Iomega StorCenter ix4‐200d Qnap TS‐239 Pro II
29
Qnap TS‐259 Pro
29
Synology DS410j
27
Seagate BlackArmor NAS 420
27
Synology DS710+ Synology DS710+ LaCie 2big Network 2
36
21
Qnap TS‐219P
18
Qnap TS‐210
18
Thecus N2200
17
Netgear Stora
17
Buffalo LinkStation Duo
15
Western Digital My Book World Edition II
15
Icy Box IB‐NAS3221
10
22,7
22,7
22
Buffalo LinkStation Duo
16,5 21,3 18 1 18,1
Iomega StorCenter ix2‐200
21,2 21,3
32
31 20
Maximum
17,4 20,5
Qnap TS‐210
20
30
Repos
50
60
70
13,2
D‐Link DNS‐343
58,8
35,6
59 40,6
75,1
31 25,5
23,9
17,5 19,2
Netgear Stora 40
27,8
81,6
50,5
37,2
22,6 25,5
Qnap TS‐219P
23
27,9
51,5
41,8
35,8
22
14 0
33
Synology DS210j
22
15
Iomega StorCenter ix2‐200
46,3
Synology DS410j
31
56,9 55,4 56,5 55,9
38
Qnap TS‐419P
30
55
42,5 42,3
Qnap TS‐259 Pro Synology DS410
25
Synology DS210j
58,8
47,1 46,1
36
26
63,6
44,7 41,9
Qnap TS‐239 Pro II
30
59,4
43,8
37
42
79,7 49,7
Qnap TS‐439 Pro II
37
67,7
44,4
Qnap TS‐459 Pro
37
30
63,6 48,3
Synology DS710+
51
70,5
42,6
39
34
79,7 82
56,9 54,1
Thecus N4200
40
35
42,8
PC (Atom 330 + nVidia MediaShield)
55
37
PC (Atom 330 ‐ 1 HDD)
Débits en disque seul ou JBOD (Mo/sec) 59
41
29 27,6
19,2 17,8
32,8
29,9
15,8 17,8 19 16,1
Seagate BlackArmor NAS 420
15,6
Iomega StorCenter ix4‐200d 11,2
Western Digital My Book World Edition II 9
Buffalo LinkStation Quad
19
14,8
31,3
20,5
13 13,1
40,1
33,4
18,8
7,8 10,5 6,9 13,3
Thecus N2200
7,3 8,5
Icy Box IB‐NAS3221 0
Ecriture petits fichiers
10
15,4
21,9
20
Ecriture gros fichier
30
40
50
Lecture petits fichiers
60
70
80
Lecture gros fichier
Hardware Magazine
I 99
90
Comparatif Débits en RAID 5 (Mo/sec) 45,2
Qnap TS‐459 Pro
68,2
45,5
93,2
45,4
Thecus N4200
65,3
40
70,5
41,1
Qnap TS‐439 Pro II
56,9
43,8 35
Synology DS410
PC (Atom 330 + nVidia MediaShield)
25,5
Qnap TS‐419P
22,2 25,5
Iomega StorCenter ix4‐200d
16,7 14,6
Seagate BlackArmor NAS 420
15,6 14,4 16,9 9,6
D‐Link DNS‐343
12,6
7,4 9,1 10,1
Buffalo LinkStation Quad 0
10
Ecriture petits fichiers
74,2
47,1
84,9
30,3 57,2
32,1
18,8 22
S l DS410j Synology DS410j
44
79,7
49,3
34
26,2
58,6
36,8
21,2
16,2
28,9
16,4 20
30
40
Ecriture gros fichier
50
60
70
Lecture petits fichiers
80
90
100
Lecture gros fichier
Débits en RAID 0 (Mo/sec)
Débits en RAID 1 (Mo/sec) 56,5
Thecus N4200
69,6 58,9
Synology DS710+
55,8
Qnap TS‐259 Pro
53,2
71,7
53,2
47,4
32,8
Qnap TS‐419P 24,2
23,7
Synology DS410j
20,5 24,9
Synology DS210j
29,1 31 25
LaCie 2big Network 2
23
Qnap TS‐219P
21,3
Synology DS410j
68,2
21,2
Synology DS210j
35,2
59,2
20,7 20 7
Seagate BlackArmor NAS 420 34,1
60,1
36,2
16,2
Netgear Stora
34,4
19,4 16,4
32,2
11
Western Digital My Book World Edition II
31,5
9,1 11 10,6
Buffalo LinkStation Quad
7,6 9,3
Icy Box IB‐NAS3221 0
10
14,8 20
Ecriture gros fichier
I Hardware Magazine
10,5 14,2
Western Digital My Book World Edition II
8,7 10,6 11,9
Buffalo LinkStation Quad
6,7 8,6
Icy Box IB‐NAS3221
24,2 30
40
50
Lecture petits fichiers
60
70
80
Lecture gros fichier
90
0
100
Ecriture petits fichiers
65,9
36,3
59,6
35,6
59,8
38,3
29
72,6
45,6
26,5
39,7
31,1
30,1 25,9
41,2
27,5
12,1 14,8 12,4 15,5
Thecus N2200
17,9
73,2
51,7
25,2
13,2 18,1 16,8
D‐Link DNS‐343
11,2 13,3 12,8 15,8
Thecus N2200
16,5 19
Qnap TS‐210
14,7 16,6
55,6 53,7
40
25,8
20,5
84
44,3 45,8
49,3
25,8
15,5 19,2 15,1
Buffalo LinkStation Duo
14,8 18,2 16,8 21,5
Seagate BlackArmor NAS 420
84,3
36,1
27
18,7 20,4 21,8
Iomega StorCenter ix4‐200d
12,2
D‐Link DNS‐343
82 52,3
29,9 33
20,3 24,2
Iomega StorCenter ix2‐200
16,4 20,7 19,7
Buffalo LinkStation Duo
84,4
68,2 54,1
38,2 41,5
PC (Atom 330 + nVidia MediaShield)
53 50,1
59,2
48,9 47,2
36,2
83,6
41
19,5 23,2 24,6
Qnap TS‐210
36,1
79
49,7
29,4
28,6
42,9 45
40,2
35
Qnap TS‐219P
Qnap TS‐459 Pro
Qnap TS‐419P
39,8
Synology DS410
40,3 43,2
Thecus N4200
63,5
63,4
55
Qnap TS‐439 Pro II
Synology DS410
89,3
55,9
Qnap TS‐239 Pro II
100
83,6
44,3
40,8 44,1
81,6
55,5
Qnap TS‐439 Pro II
Ecriture petits fichiers
90,2
68,2
Qnap TS‐239 Pro II 82,4
53,2
80,8 59,6
40
87 58
Qnap TS‐459 Pro
66,6
46,2
Qnap TS‐259 Pro
84,9
51
PC (Atom 330 + nVidia MediaShield)
44,8 44,5
Synology DS710+
87
38,1
10
22,4
33,7
18,1
14,8 20
Ecriture gros fichier
23,4 30
40
50
Lecture petits fichiers
60
70
Lecture gros fichier
80
90
Capacité(s)
Nombre de baies SATA
CPU / RAM
Port(s) Ethernet
Modes de stockage
Type(s) de formatage interne
HotSwap
Extension/Migration RAID
Icy Box IB-NAS3221
livré sans disques durs
2 (rack)
300 MHz / 128 Mo
x1 Gigabit
disques seuls, JBOD, RAID 0/1
Ext2, Ext3, FAT32 (avec chiffrement)
Non
Non
Netgear Stora
1 To (Seagate 7200.12)
2 (interne)
1 GHz / 256 Mo
x1 Gigabit
JBOD, RAID 1
XFS
Oui
Non
LaCie 2Big Network 2
2/3/4 To (Hitachi 7K2000)
2 (rack)
1,2 GHz / ?
x1 Gigabit
RAID 0/1
?
Oui
Non / Non
Western Digital My Book World Edition II
2/4 To (WDC Caviar Green)
2 (interne)
ARM 500 MHz / 128 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
JBOD, RAID 0/1
Ext3
Non
Non / Non
Iomega StorCenter ix2-200
1/2/4 To (Seagate Barracuda LP)
2 (rack)
Marvell 6281 1 GHz / 256 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
JBOD, RAID 1
?
Non
Non / Non
Qnap TS-210
livré sans disques durs
2 (interne)
Marvell 6281 800 MHz / 256 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, JBOD, RAID 0/1
Ext3, Ext 4
Non
Non / Non
Qnap TS-219P
livré sans disques durs
2 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
Marvel 1,2 GHz / 512 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, JBOD, RAID 0/1
Ext3, Ext 4
Oui
Extension en RAID 1 - Migration en disque seul vers RAID 1
Qnap TS-259 Pro
livré sans disques durs
2 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
Atom D510 (1,66 GHz double cœur) / 1 Go
x2 Gigabit avec Jumbo Frame/Failover/Load Balancing /Multi-IP
disques seuls, JBOD, RAID 0/1
Ext3, Ext 4 (avec chiffrement)
Oui
Extension en RAID 1 - Migration en disque seul vers RAID 1
Qnap TS-239 Pro II
livré sans disques durs
2 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
Atom D410 (1,66 GHz simple coeur) / 1 Go
x2 Gigabit avec Jumbo Frame/Failover/Load Balancing /Multi-IP
disques seuls, JBOD, RAID 0/1
Ext3, Ext 4 (avec chiffrement)
Oui
Extension en RAID 1 - Migration en disque seul vers RAID 1
Buffalo LinkStation Duo
1/2/4 To (Samsung EcoGreen F2)
2 (interne)
Marvell 88F6281 600 MHz / 128 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, RAID 0/1
XFS
Non
Non / Migration de un disque seul vers RAID 1
Thecus N2200
livré sans disques durs
2 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
Oxford 810DSE 367 MHz / 256 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, JBOD, RAID 0/1
XFS
Oui
Non / Non
Synology DS210j
livré sans disques durs
2 (2,5 (avec Disk Holder en option) et 3,5 pouces - interne)
800 MHz / 128 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, JBOD, RAID 0/1
Ext3 (avec chiffrement)
Non
Extension en RAID 1 - Migration en disque seul vers RAID 1
Synology DS710+
livré sans disques durs
2 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
1,67 GHz / 1 Go
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, JBOD, RAID 0/1
Ext3 (avec chiffrement)
Oui
Extension en RAID 1 - Migration en disque seul vers RAID 1
D-Link DNS-343
livré sans disques durs
4 (rack)
500 MHz / 128 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, JBOD, RAID 0/1/5
Ext2, Ext3
Non
Non / Non
Qnap TS-439 Pro II
livré sans disques durs
4 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
Atom D410 (1,66 GHz simple coeur) / 1 Go
x2 Gigabit avec Jumbo Frame/Failover/Load Balancing /Multi-IP
disques seuls, JBOD, RAID 0/1/5 + spare/6, volumes multiple
Ext3, Ext 4 (avec chiffrement)
Oui
Extension en RAID 1/5/6 - Migration en disque seul vers RAID 1/5/6, RAID 1 vers RAID 5/6, RAID 5 vers RAID 6
Qnap TS-459 Pro
livré sans disques durs
4 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
Atom D510 (1,66 GHz double cœur) / 1 Go
x2 Gigabit avec Jumbo Frame/Failover/Load Balancing /Multi-IP
disques seuls, JBOD, RAID 0/1/5 + spare/6, volumes multiple
Ext3, Ext 4 (avec chiffrement)
Oui
Extension en RAID 1/5/6 - Migration en disque seul vers RAID 1/5/6, RAID 1 vers RAID 5/6, RAID 5 vers RAID 6
Qnap TS-419P
livré sans disques durs
4 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
Marvell 6281 1,2 Ghz / 512 Mo
x2 Gigabit avec Jumbo Frame/Failover/Load Balancing /Multi-IP
disques seuls, JBOD, RAID 0/1/5 + spare/6, volumes multiple
Ext3, Ext 4
Oui
Extension en RAID 1/5/6 - Migration en disque seul vers RAID 1/5/6, RAID 1 vers RAID 5/6, RAID 5 vers RAID 6
Iomega StorCenter ix4-200d
2/4/8 To (Seagate Barracuda LP)
4 (interne)
Marvell 6281 1,2 GHz / 512 Mo
x2 Gigabit avec Jumbo Frame/Failover/Load Balancing
JBOD, RAID 5/10
?
Non
Non / Non
Buffalo LinkStation Quad
2/4/6/8 To (Western Digital Caviar Blue)
4 (rack)
Marvell 88F5182 400 MHz / 128 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, RAID 0/1/5/10, volumes multiples
XFS
Oui
Non / Non
Thecus N4200
livré sans disques durs
4 (2,5 et 3,5 pouces - rack)
Atom D510 (1,66 GHz double cœur) / 1 Go
x2 Gigabit avec Jumbo Frame/Failover/Load Balancing /Multi-IP
disques seuls, JBOD, RAID 0/1 + spare/5 + spare/6/10, volumes multiples
Ext3, ZFS, XFS (avec chiffrement)
Oui
Extension RAID 0/5 - Migration RAID 0 vers RAID 5, RAID 1 vers RAID 0/5/6
Seagate BlackArmor NAS 420
2/4/6/8 To (Seagate 7200.11)
4 (rack)
1,2 GHz / 256 Mo
x2 Gigabit avec Failover/Load Balancing
disques seuls, JBOD, RAID 0/1/5/10, volumes multiple
? (avec chiffrement)
Oui
Extension en RAID 5 et JBOD Migration en disque seul vers JBOD, RAID 1/5
Synology DS410
livré sans disques durs
4 (2,5 et 3,5 pouces interne)
1,06 GHz / 512 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, JBOD, RAID 0/1/5 + spare/6/10, volumes multiples
Ext3 (avec chiffrement)
Non
Extension en RAID 1/5/6 - Migration en disque seul vers RAID 1/5, RAID 1 vers RAID 5, RAID 5 vers RAID 6
Synology DS410j
livré sans disques durs
4 (2,5 et 3,5 pouces interne)
800 MHz / 128 Mo
x1 Gigabit avec Jumbo Frame
disques seuls, JBOD, RAID 0/1/5 + spare/6/10, volumes multiples
Ext3 (avec chiffrement)
Non
Extension en RAID 1/5/6 - Migration en disque seul vers RAID 1/5, RAID 1 vers RAID 5, RAID 5 vers RAID 6
Hardware Magazine
I 101
Comparatif USB/ eSata
Périph. stockage USB/eSATA
Wi-Fi / Bluetooth
Protocoles/Gestion réseau
UPnP AV
Serveur iTunes
Serveur d’imp.
Herbegement de site web
Accès photos en ligne
Streaming web audio/video
Gestion des caméras IP
Accès web des fichiers
Telechargement autonome
Se
Icy Box IB-NAS3221
1/0
Oui (FAT32,Ext2, Ext3)
Non
SMB, CIFS, NFS, HTTPS
Oui (Twonky Media, version d’essai 30 jours)
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Non / Non
Oui
Non
FTP, HTTP, BT
O
Netgear Stora
1/0
Oui (FAT32, NTFS)
Non
SMB, CIFS, AFP, HTTPS
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Oui / Oui
Non
Oui
Non
O ab St Pr
LaCie 2Big Network 2
1/1
Oui (FAT32, Ext3, NTFS, HFS+)
Non
SMB, AFP, NFS, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Oui / Oui
Non
Oui
FTP, HTTP, BT
O
Western Digital My Book World Edition II
1/0
Oui (FAT32, Ext3, NTFS, HFS+J)
Non
SMB, CIFS, NFS, HTTPS
Oui (Twonky Media)
Oui
Non
Non
Oui
Non / Non
Non
Oui
FTP, HTTP, BT
O
Iomega StorCenter ix2-200
3/0
Oui (FAT32, Ext2, Ext3, NTFS, HFS+)
Bluetooth en ajoutant un adaptateur
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Non / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT
O
Qnap TS-210
3/0
Oui (Ext3, Ext4, Fat32, NTFS)
Non
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui (Twonky Media)
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui (via package) / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB (via Add on)
O
Qnap TS-219P
3/2
Oui (Ext3, Ext4, Fat32, NTFS)
Non
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui (Twonky Media)
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui (via package) / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB (via Add on)
O
Qnap TS-259 Pro
5/2
Oui (Ext3, Ext4, Fat32, NTFS)
Non
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui (Twonky Media)
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui (via package) / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB (via Add on)
O
Qnap TS-239 Pro II
5/2
Oui (Ext3, Ext4, Fat32, NTFS)
Non
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui (Twonky Media)
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui (via package) / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB (via Add on)
O
Buffalo LinkStation Duo
1/0
Oui (FAT32, Ext3, XFS, NTFS et HFS+ en lecture seule)
Non
SMB, CIFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Oui / Non
Non
Oui
BT
O
Thecus N2200
4/0
Oui (FAT32, XFS, NTFS en lecture seule)
Wi-Fi en ajoutant un adaptateur
SMB, CIFS, AFP, NFS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Non / Non
Oui (et Webcam USB)
Oui
FTP, HTTP, BT, eMule
O
Synology DS210j
3/0
Oui (FAT32, Ext3, NTFS)
Wi-Fi en ajoutant un adaptateur
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB, eMule
O
Synology DS710+
3/1
Oui (FAT32, Ext3, NTFS)
Wi-Fi en ajoutant un adaptateur
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB, eMule
O
D-Link DNS-343
1/0
Non
Non
SMB, CIFS, NFS, ADS
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
FTS/HTTP, et BT (via package) mais ne fonctionne pas)
O
Qnap TS-439 Pro II
5/2
Oui (Ext3, Ext4, Fat32, NTFS)
Non
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui (Twonky Media)
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui (via package) / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB (via Add on)
O
Qnap TS-459 Pro
5/2
Oui (Ext3, Ext4, Fat32, NTFS)
Non
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui (Twonky Media)
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui (via package) / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB (via Add on)
O
Qnap TS-419P
4/2
Oui (Ext3, Ext4, Fat32, NTFS)
Non
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui (Twonky Media)
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui (via package) / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB (via Add on)
O
Iomega StorCenter ix4-200d
3/0
Oui (FAT32, Ext2, Ext3, NTFS, HFS+)
Bluetooth en ajoutant un adaptateur
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Non / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT
O
Buffalo LinkStation Quad
2/0
Oui (FAT32, Ext3,XFS, NTFS en lecture seule)
Non
SMB, CIFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui
Non
Oui
Non
Non
Non / Non
Non
Oui
BT
O
Thecus N4200
6/2
Oui (FAT32, XFS, NTFS en lecture seule)
Wi-Fi en ajoutant un adaptateur
SMB, CIFS, AFP, NFS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Non / Non
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, eMule
O
Seagate BlackArmor NAS 420
4/0
Oui (FAT32, NTFS)
Non
CIFS, NFS, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Non
Non
Oui
FTP, HTTP
O
Synology DS410
2/1
Oui (FAT32, Ext3, NTFS)
Wi-Fi en ajoutant un adaptateur
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB, eMule
O
Synology DS410j
2/0
Oui (FAT32, Ext3, NTFS)
Wi-Fi en ajoutant un adaptateur
SMB, CIFS, NFS, AFP, ADS, HTTPS
Oui
Oui
Oui
Oui (PHP, SQL)
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
FTP, HTTP, BT, NZB, eMule
O
102
I Hardware Magazine
Serveur FTP
Serveur mail
DDNS
Wake On LAN
Types de Backup
Gestion coupure de courant
Hibernation HDD
Planification d’allumage/ extinction
Alertes E-mail/ SMS
Gestion onduleur
Adds on
Ventilateurs
Autres
Dimensions
Prix
Oui
Non
Non
Non
USB vers NAS, logiciel PCClone
Non
Oui
Non
Oui / Non
Non
Oui
40 mm avec Smart Fan
Ecran LCD
200 x 130 x 110 mm
150 euros
Oui (SSL avec abonnement Stora Premium)
Non
Oui (via service interne)
Non
Windows Backup et TimeMachine
Non
Non
Oui
Oui / Non
Non
Non
55 mm
Copie USB rapide
175,25 x 150 x 146 mm
160 euros
Oui
Non
Oui
Oui
Vers USB/eSATA, logiciels Genie Backup Manager Pro et Intego Backup Manager Pro
Non
Oui
Oui
Oui / Non
Oui
Non
1 venitilateur (taille ?)
-
91 x 200 x 172 mm
349 euros (2 To), 468 euros (3 To), 599 euros (4 To)
Oui
Non
Oui (via service interne)
Non
NAS vers USB, USB vers NAS, TimeMachine, logiciel WD Anywhere Backup
Non
Oui
Non
Oui / Non
Non
Non
80 mm
-
165 x 152 x 97 mm
350 euros (2 To), 460 euros (4 To)
Oui
Non
Oui (via service interne)
Non
NAS vers USB, USB vers NAS, NAS à NAS, logiciels EMC Retrospect Express et Iomega QuickProtect, TimeMachine
Non
Oui
Non
Oui / Non
Oui
Non
40 mm
iSCSI, Copie USB rapide
200 x 95 x 140 mm
220 euros (1 To), 300 euros (2 To)
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Non
NAS vers USB, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel NetBak Replicator
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
55 mm avec Smart Fan
iSCSI, Copie USB rapide
165,5 x 85 x 218,4 mm
240 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Non
NAS vers USB/eSATA, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel NetBak Replicator
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
65 mm avec Smart Fan
iSCSI, Copie USB rapide
150 x 102 x 216 mm
330 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Oui
NAS vers USB/eSATA, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel NetBak Replicator
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
65 mm avec Smart Fan
iSCSI, IPV6, Copie USB rapide
150 x 102 x 216 mm
500 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Oui
NAS vers USB/eSATA, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel NetBak Replicator
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
65 mm avec Smart Fan
iSCSI, IPV6, Copie USB rapide
150 x 102 x 216 mm
480 euros
Oui (SSL)
Non
Oui (via service interne)
Non
NAS vers USB, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel Memeo AutoBackup
Non
Non
Oui
Oui / Non
Oui
Non
50 mm
-
86 x 204 x 127 mm
210 euros (1 To), 300 euros (2 To), 510 euros (4 To)
Oui (SSL)
Non
Non
Non
NAS vers USB, USB vers NAS
Non
Oui
Oui
Oui / Non
Oui
Oui
60 mm avec Smart Fan
Ecran LCD, Copie USB rapide
210 x 115 x 135 mm
150 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Non
NAS vers USB, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel Data Replicator 3
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
65 mm avec Smart Fan
iSCSI, Copie USB rapide
161 x 88 x 218 mm
190 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Oui
NAS vers USB, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel Data Replicator 3
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
80 mm avec Smart Fan
iSCSI, Copie USB rapide
157 x 104 x 232
450 euros
Oui (SSL)
Non
Oui
Non
Logiciel Memeo AutoBakcup
Oui
Oui
Non
Oui / Non
Oui
Oui
2 x 35 mm avec Smart Fan
Ecran OLED
128 x 200 x 178 mm
410 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Oui
NAS vers USB/eSATA, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel NetBak Replicator
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
40 mm, 90 mm avec Smart Fan
Ecran LCD, iSCSI, iPV6, Copie USB rapide
177 x 180 x 235 mm
750 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Oui
NAS vers USB/eSATA, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel NetBak Replicator
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
40 mm, 90 mm avec Smart Fan
Ecran LCD, iSCSI, iPV6, Copie USB rapide
177 x 180 x 235 mm
800 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Oui
NAS vers USB/eSATA, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel NetBak Replicator
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
90 mm avec Smart Fan
Ecran LCD, iSCSI, iPV6, Copie USB rapide
177 x 180 x 235 mm
520 euros
Oui
Non
Oui (via service interne)
Non
NAS vers USB, USB vers NAS, NAS à NAS, logiciels EMC Retrospect Express et Iomega QuickProtect, TimeMachine
Non
Oui
Non
Oui / Non
Oui
Non
90 mm
Ecran LCD, Copie USB rapide
195 x 160 x 190 mm
620 euros (2 To), 850 euros (4 To), 1600 euros (8 To)
Oui
Non
Non
Non
USB vers NAS, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel Memeo AutoBackup
Non
Oui
Oui
Oui / Non
Oui
Non
90 mm
Copie USB rapide
230 x 150 x 150 mm
460 euros (2 To), 600 euros (4 To)
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Non
Oui
NAS vers USB/eSATA, USB/ eSATA vers NAS, NAS vers NAS, logiciel FarStone Drive Clone Pro 5
Oui
Oui
Oui
Oui / Non
Oui
Oui
90 mm avec Smart Fan
Double écrans LCD et OLED, batterie, iSCSI, Copie USB rapide
250 x 170 x 190 mm
500 euros
Oui
Non
Oui
Non
vers USB, USB vers NAS, vers NAS, logiciel BlackArmor Backup
Non
Oui
Non
Oui / Non
Oui
Non
90 mm
Ecran LCD
160 x 207 x 269 mm
650 euros (2 To)
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Oui
NAS vers USB, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel Data Replicator 3
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
2 x 65 mm avec Smart Fan
iSCSI
168 x 184 x 230 mm
450 euros
Oui (SSL)
Oui ( via Package)
Oui
Non
NAS vers USB, NAS vers NAS, Time Machine, logiciel Data Replicator 3
Oui
Oui
Oui
Oui / Oui
Oui
Oui
2 x 65 mm avec Smart Fan
iSCSI
168 x 184 x 230 mm
320 euros
e
Hardware Magazine
I 103
Comparatif
Cooler Master, FSP, OCZ, Silver Power, Scythe
8 alims design et performantes Des blocs 500 à 1 000 W
vendus entre 50 et 240 euros Les alims, c’est le coeur vital du PC et les nouveautés déferlent en permanence. Qu’apportent les dernières nées, la votre est elle déjà à la ramasse ? Thomas olivaux
Q
ue vous montiez un nouveau PC ou que vous souhaitiez économiser de l’énergie suite à notre dossier, vous avez besoin d’acheter une alimentation. Dans la jungle des modèles qui se comptent par centaines, Hardware Magazine est là pour vous aider. Nous testons systématiquement les nouveaux produits et, surtout, nous ne manquons pas de les comparer aux anciennes références. Ce mois-ci, ce sont huit modèles qui sont au coude à coude, pour tous les PC de joueurs (500 W et plus). De la 500 W adaptée aux machines mono GPU aux 1 000 W nécessaires pour faire tourner du 3-way SLI de GTX 480, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Quelques modèles s’annoncent intéressants, notamment la Silent Pro M1000 qui est le
104
I Hardware Magazine
premier bloc d’1 kW à passer sous la barre de 150 euros. Nettement plus abordables, nous essayons les dernières Cooler Master GX, FSP Blue Storm Bronze et Saga II ainsi que les nouvelles Silver Power. Cette marque, peu mise en avant, propose des alimentations haut de gamme fabriquées par Seasonic à bon prix, voilà qui s’annonce prometteur. Si vous n’êtes pas pressé, notez que nous aurons pour notre prochain comparatif quelques modèles de choix fraîchement annoncés. Notamment la nouvelle Cooler Master Silent Pro Gold (version améliorée de la série Silent Pro, en très haut de gamme), la OCZ Fatal1ty conçue pour les gamers et le retour des produits Enermax dans nos colonnes.
Cooler Master
GX 550 W, 80 plus, 65 euros Cooler Master est sur le point de terminer le renouvellement de ses gammes. Les alimentations Elite Power en bas de l’échelle, les nouvelles GX pour le « mainstream », les Silent Pro M en haut de gamme et les futures Silent Pro M Gold pour un PC sans concession. Nous débutons par l’essai de la série GX qui annonce un rapport prestations/ prix très alléchant. Des trois modèles proposés (550, 650 et 750 W), nous avons essayé la version 550 W vendue 65 euros ; cette puissance est idéale pour un PC performant, équipé d’une grosse carte graphique.
Rapport qualité/prix Qualité et finitions
5 4 3 2 1 0
Bruit Perf. élec. stabilité 5/12V
Câblage Perf. élec. rendement
D’un design noir bien fini et séduisant, la GX n’est pas modulaire mais propose tout de même des câbles gainés. Dommage, comme c’est généralement le cas, que ces gaines soient aussi transparentes et s’arrêtent à 3 cm des prises. Courte de 14 cm, elle tient dans n’importe quel boîtier et son refroidissement est assuré par un 120 mm. Il s’agit d’un bloc conçu autour d’un puissant rail de 44 A ; capable de délivrer en théorie 528 W sur le seul 12 V, voilà qui s’annonce bien. Si son prix est indéniablement très bon, nous avons été quelque peu déçus par les tests. Rien d’alarmant, mais la tension délivrée par le 12 V n’est pas un exemple de stabilité, le rendement certifié 80 plus est un peu léger aujourd’hui et ce modèle est loin d’offrir un parfait silence de fonctionnement, même en faible charge. Pour le même prix, à part un câblage franchement limite, l’Arctic Cooling Fusion 550R est sensiblement plus performante. Prix Garantie 5 ans 12 V peu stable seulement 80 plus
Cooler Master
légèrement bruyante
Silent Pro M 1 000 W, modulaire, 80 plus bronze, 150 euros
La série Silent Pro (ou Silent Pro M) est le fer de Rapport lance de Cooler Master. C’est une série modulaire qualité/prix 5 performante qui trouve sa place en haut de gamme 4 Qualité et 3 face à des modèles comme les Corsair HX. Cette Bruit 2 finitions famille a vu le jour en 2008, nous avions testé le 1 0 plus gros modèle de l’époque, d’une puissance Perf. élec. de 700 W. En sus des 500, 600 et 700 W, Cooler Câblage stabilité 5/12V Master a décliné il y a quelques mois les variantes 850 et 1 000 W de ce modèle. Nous essayons ce Perf. élec. mois-ci la mouture la plus costaud, capable de rendement fournir jusqu’à 1 kW d’électricité à votre PC, une puissance incroyable. Mais que faire d’autant ? Faire tourner une machine de tueur équipé d’un Core i7-900 et de deux GTX 480 en SLI, le tout overclocké, par exemple. Nous essayons avec d’autant plus d’intérêt ce modèle qu’il offre un rapport qualité/prix jamais vu. Vendue entre 140 et 150 euros, c’est de loin le bloc 1 kW le moins cher du marché, les concurrentes étant plutôt affichée entre 200 et 250 euros. A titre de comparaison, une Seasonic M12D 850 W coûte déjà 180 euros. Les tests sont assez mitigés. C’est globalement bon, mais comme nous avions été quelque peu déçu de la Antec Signature, la stabilité des tensions ou le bruit généré ne sont pas au niveau des meilleurs alimentations du marché. Cela dit, les résultats sont tout de même au dessus de la moyenne et la Silent Pro M1000 a son tarif pour elle. Quand nous parlons de bruit par exemple, ce modèle n’est pas atroce loin s’en faut. Comme une Corsair HX, elle est très légèrement audible en faible charge tandis que d’autres modèles comme les produits Seasonic ou Silver Power sont parfaitement silencieux. Si vous n’êtes pas à la recherche du rendement maximal et du silence absolu, vous pouvez foncer ; le rapport qualité/prix de cette série est excellent. Vivement l’essai des nouvelles Silent Pro Gold ! Prix pour une 1 000 W légèrement bruyante
Connectique
Hardware Magazine
I 105
Comparatif
FSP group
Blue Storm Bronze 500 W, 80 plus bronze, 65 euros Après avoir fait évoluer sa série haut de gamme Rapport Everest en début d’année, c’est au tour des qualité/prix 5 modèles mainstream Blue Storm de passer au label 4 Qualité et 3 80 plus bronze. Venant sanctionner un rendement Bruit 2 finitions minimal de 85 % (à 50 % de charge), c’est un 1 0 gage de qualité. Le label 80plus bronze peut vous Perf. élec. sembler anecdotique tant les modèles certifiés Câblage stabilité 5/12V sont nombreux aujourd’hui, mais à y regarder de plus près, c’est loin d’être systématique pour un Perf. élec. modèle de 500 W à seulement 65 euros. A ce tarif, rendement la GX 550 W testée précédemment ne propose pas ce fameux sésame Bronze. L’Antec Basiq Plus 550 W non plus et ce n’est pas non plus le cas d’Artctic Cooling 550 W que nous avons récompensée. A vrai dire, pour trouver une alimentation non modulaire de 500/550 W qui offre un tel rendement, il faut grimper à 90 euros pour une Seasonic S12II Bronze 520 W !
Concernant l’aspect du modèle, il adopte le bleu commun à toutes les alimentations de bonne facture FSB Group. Vous aimerez… ou pas. La finition est identique à l’Everest 85Plus que nous testions dans Hardware Magazine n° 45, la différence entre ces deux séries réside dans la modularité des fils. Le gainage des câbles est franchement court (il reste 10 cm de fils nus sur le connecteur 24 broches !), ce qui n’aide pas à améliorer son esthétique. D’un point de vue qualité électrique, c’est très correct. FSP n’a beau pas être très connu du grand public, n’oublions pas qu’il s’agit d’un gros fabriquant qui produit les alimentations de nombreuses autres marques, comme la Cooler Master Silent Pro M1000 testée précédemment ! Le silence est tout à fait raisonnable, un peu meilleur que la GX concurrente. Au final, si nous n’avons pas de coup de cœur qui justifie un logo « choix de la rédaction, vous pouvez l’acheter sans crainte. Il semble que l’alimentation 500 W idéale (belle, performante, silencieuse, le tout pour 65 euros) n’existe pas. rendement pour un modèle de 500 W couleur ?
FSP group
SAGA II 500 W, 50 euros
La gamme Saga II est l’entrée de gamme de Rapport FSP. Déclinées en 350, 400 et 500 W, ce sont qualité/prix 5 des modèles très abordables puisque la 500 W 4 Qualité et 3 de notre essai ne coûte que 50 euros. Abritée Bruit 2 finitions dans une coque en tôle fine, cette alimentation 1 0 n’impressionne pas. FSP à beau eu recouvrir le Perf. élec. boîtier d’une (fine) couche de peinture blanche, Câblage stabilité 5/12V nous avons presque l’impression de tenir dans nos mains un produit no name. Très légère, elle Perf. élec. n’a pas non plus de gaine sur ses cordons, à rendement l’exception du connecteur ATX principal. Ces derniers sont d’ailleurs très courts et ne suffiront pas pour faire un beau montage ; attention, cette alimentation ne peut être installée dans les boîtiers où son emplacement est en bas ! Mais la comparaison avec les alims no-name s’arrête là ! En effet, ce bloc offre des prestations électriques raisonnables et toutes les sécurités essentielles pour que ni vous ni votre PC ne soit en danger en cas de surtension et autre anomalie électrique. Comme la Blue Storm Bronze, elle est construite autour de deux rails 12 V de 18 A chacun. Les composants utilisés étant de moins bonne qualité, le rendement est nettement en dessous et ce modèle ne bénéficie d’aucune certification 80 plus. rendement
106
longueur des connectiques
I Hardware Magazine
OCZ
Z-Series 1 000 W, modulaire, 80 plus gold, 240 euros
Présentée fin 2009, la Z-Series est enfin entre nos Rapport mains. Le résumé des caractéristiques parle pour qualité/prix 5 lui-même : 1 000 W, modulaire, 80 plus Gold, un 4 Qualité et 3 monstre ! Il s’agit donc du nouveau très haut de Bruit 2 finitions gamme d’OCZ, venant remplacer la Mod X Stream 1 0 de même puissance. Malgré cette puissance Perf. élec. colossale, il s’agit d’une alimentation mono-rail, Câblage stabilité 5/12V OCZ propose pas moins de 83 A sur ce 12 V ! 83 x 12 = 996 W, nous sommes certains qu’elle n’aura Perf. élec. pas de mal à tenir. Elle est d’ailleurs annoncée rendement pour 1 000 W stables et 1 100 W en pointe. En face, la Cooler Master propose un rail de 12 V de 80 A, soit un maximum de 960 W sur celui-ci. Avec notre SLI de GTX 480 et notre Core i7 975 overclocké, la consommation totale dépassant légèrement 900 W, nous n’avons pas pu la mettre en défaut. Nous avons même constaté avec étonnement qu’elle ne faisait pas trop de bruit (encore faut-il entendre l’alim avec les ventilateurs excités des GeForce). La stabilité des tensions est irréprochable, c’est du niveau de Seasonic, ce qui se fait de mieux sur le marché. En plus du kilowatt qui représente le sommet, la Z-Series est déclinée en 850 W à 190 euros. Le rapport qualité/prix peut semble avantageux, mais si vous n’avez pas plus de deux cartes graphiques puissantes, autant prendre la Seasonic X-Series 750 W dont le prix à baissé à 165 euros. Pour des solutions tri-SLI/Crossfire à base de GTX 480 (limite) ou HD5870, cette Z-Series 1 000 W est un must, c’est tout simplement la meilleure 1 000 W du moment. A moins que la future Silent Pro Gold 1 000 W de Cooler Master, annoncée à 200 euros, ne fasse aussi bien. performances Prix
Silver Power
qualité/finition
gaines qui vont jusqu’au bout
Green Power SP-SS650 650 W, 80 plus bronze, 85 euros Nous n’avons pas eu l’occasion de tester de nombreux produits Silver Power, ce sont pourtant d’excellentes alimentations. Pourquoi un tel enthousiasme ? Parce que Silver Power, marque du distributeur Allemand Maxpoint, est fabriqué par Seasonic et qu’il s’agit quasiment des mêmes produits. En remplacement des premiers modèles vendus en 400, 600 et 850 W, Silver Power vend depuis l’an dernier les Green Power, déclinées en 400, 500 et 650 W. C’est la plus puissante que nous essayons.
Rapport qualité/prix Qualité et finitions
5 4 3 2 1 0
Bruit Perf. élec. stabilité 5/12V
Câblage Perf. élec. rendement
Les versions Green Power bénéficient du label 80 plus bronze qui garanti un rendement minimum de 85 % en charge moyenne. Le modèle que nous avons est pour ainsi dire identique à une S12 Energy, jusqu’à la marque du ventilateur (ADDA). Aucune différence qu’il soit clairement possible d’identifier, si ce n’est le sticker. Certes, la S12 Energy a été remplacée chez Seasonic par la S12 Bronze, mais pour 3 prises SATA en plus, il n’y a pas lieu de s’affoler. Sans surprise donc, la Silver Power se révèle excellente de stabilité et particulièrement silencieuse. Vendue seulement 85 euros en moyenne, c’est un produit de choix. Mais voudrez-vous encore dépenser autant d’argent dans un modèle qui n’est pas modulaire ? stabilité des tensions -
silence
Hardware Magazine
I 107
Comparatif
Silver Power
Green Power SP-SS750M 750 W, modulaire, 80 plus silver, 120 euros Silver Power ne communique pas beaucoup, et pour cause, le distributeur qui se cache derrière cette marque vends également les produits Seasonic et Tagan en France, mais de nouvelles références continuent d’arriver, sans cesse plus séduisantes. Après les Green Power apparues l’an dernier, nous avons désormais les Green Power modulaires, vendues en 620, 750 et 850 watts. Nous testons la variante intermédiaire, vendue 120 euros.
Rapport qualité/prix Qualité et finitions
5 4 3 2 1 0
Bruit Perf. élec. stabilité 5/12V
Câblage Perf. élec. rendement
Bien qu’elle soit affichée dans la même gamme que le modèle testé précédemment, cette alimentation est nettement meilleure. Construite selon le principe DC-to-DC, avec deux rails 12 V de 40 A, elle offre d’excellentes prestations électriques. Les tensions sont parfaitement stables et le rendement très élevé. Elle obtient d’ailleurs le label 80 plus silver. Pour ne rien gâcher, ce bloc est d’un silence absolu, même en forte charge, c’est excellent. Rien de surprenant lorsque l’on sait qu’il s’agit d’une Seasonic M12D rebadgée ! Seule la X-Series 750 W fait un peu mieux, à 165 euros. La M12D de cette puissance coûte encore 150 euros, inutile de dire que la Silver Power à 120 euros est un modèle sur lequel il faut se ruer. Nous apprécions vraiment de constater que lorsque Seasonic fabrique pour des OEM, il ne néglige pas la qualité des composants et d’assemblage. performances -
Scythe
silence
prix
Stronger Plug-in 600 W, modulaire, 80 plus, 90 euros
Nous terminons ce tour d’horizon des nouveautés Rapport alims en testant la Scythe Stronger Plug-In. qualité/prix 5 Après la série Kamariki 4 que avons testé l’an 4 Qualité et 3 passé, il s’agit de la seconde gamme (en France) Bruit 2 finitions d’alimentation du célèbre fabriquant de ventirads. 1 0 Malgré son nom, Stronger signifiant « plus fort », Perf. élec. ce modèle est un peu moins haut de gamme que Câblage stabilité 5/12V la précédente. Façon Thermaltake, Scythe laisse toujours le choix a ses clients entre modulaire Perf. élec. ou pas, les modèles modulaires sont baptisés rendement « Plug-in ». La famille comprend trois variantes, 500, 600 et 700 W ; nous avons reçu le modèle intermédiaire. Contrairement aux nouveaux modèles qui favorisent le retour au gros monorail, la Stronger adopte deux rails 12 V de 20 A chacun. Ca parait un peu léger pour un modèle de 600 W, quand on compare par exemple aux 4x 18 A de la Silver Power 650 W, ça s’explique par le fait que la Scythe est une « fausse » 600 W, c’est-à-dire un modèle capable de tenir 600 W durant quelques dizaines de secondes, mais pas de façon permanante. D’autres marques auraient baptisé ce modèle 550 W. Le rendement n’est pas exceptionnel, c’est une alimentation 80 plus « tout court » et les tensions délivrées sont dans la moyenne. Tout ceci est un peu décevant pour un modèle affiché à 90 euros. N’oublions pas que nous trouvons de bonnes références à ce tarif, comme la Cooler Master Silent Pro M600. Néanmoins, la Scythe Stronger gagne sur un terrain : le silence. En effet, quelque soit sa charge, elle est particulièrement discrète. L’adoption d’un véritable ventilateur Scythe Slip Stream de 140 mm qui tourne au maximum à 1 250 tours n’y est certainement pas étranger. En dessous de 300 watts consommés, ce modèle est totalement inaudible. silence performances électriques
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Choix de la Rédaction T
rès dynamique, le marché des alimentations continu d’être alimenté en nouveautés performantes. Mais nos références changent-elles pour autant ? En entrée de gamme, la FSP Saga II est un peu trop cheap selon nous. Mieux vaut rester sur une Corsair CX 400 W à 45 euros, nettement mieux finie. Si vous pouvez débourser quelques euros de plus, vous avez accès à de bien meilleurs modèles autour de 65 euros. Vous aurez le choix entre le look de la nouvelle Cooler Master GX, l’équilibre global
Bruit (dB)
de la « moche » FSB Blue Storm Bronze ou le silence de l’Arctic Cooling Fusion 550R que nous avions déjà recommandé. Si vous désirez un modèle modulaire, la facture grimpe entre 80 et 100 euros pour une puissance de 500 à 600 W, l’idéal pour la majorité des PC. Ici, notre cœur balance entre la silencieuse Scythe Stronger Plug-in et la performante Cooler Master Silent Pro en 600 W. A moins que vous ne mettiez de côté l’aspect modulaire pour vous offrir une très bonne Silver Power SP-SS650. A propos de
Stronger 600
40
SP 750
40 40 40
SP 650
Blue Storm B 500
SP 750 SPM 1000 SP 650 SP 650 11,82
Blue Storm B 500 GX 550
12,07
11,68
Stronger 600 Stronger 600
12,01 12 01
11,59
Saga 500 11,3
11,4
11,5
11,6
12 V charge
11,7
12,02 11,8
12 repos
11,9
12
12,1
40
500 W 500 W
41
42
300 W 300 W
43
44
150 W 150 W
45
46
47
Silver Power, le modèle modulaire SP-SS750M devient notre nouvelle référence en haut de gamme. Une M12D à 120 euros, c’est le rêve ! Pour les gros calibres, nous avons d’un côté la Silent Pro 1 000 W qui offre un rapport puissance/prix au top et une OCZ plus performante et mieux adaptée aux bencheurs fous qui s’amusent à cumuler les CPU et les GPU. Toutefois, cette dernière a du mal à faire mieux que la bonne vieille Cooler Master UCP 1 100 W, à part son rendement légèrement supérieur.
12,02
11,79
39
45
42
41 650 W 650 W
44
42
41 41
38
11,99 12,03 12 03 11,98 12,02 11,98 12,04 11,96 11 96 12,02
44
42
41
SPM 1000
46
43
41
GX 550
Z‐Zeries 1000 Z‐Zeries 1000
43
41 41
40
Saga 500
Stabilité 12 V
43
41 41
40
Z‐Zeries 1000
43
42
41 41
12,2
Marque
Cooler Master
Cooler Master
FSP Group
FSP Group
OCZ
Silver Power
Silver Power
Scythe
Gamme
GX
Silent Pro M
Blue Storm Bronze
Saga II
Z-Series
Green Power
Green Power
Stronger Plug-in
Version
550 W
1000 W
500 W
500 W
1000 W
650 W
750 W
600 W
Modulaire
Non
Oui (partiel)
Non
Non
Oui (partiel)
Non
Oui (partiel)
Oui (partiel)
Rails 12 V
*1 (44 A)
*1 (80 A)
*2 (18 + 18 A)
*2 (18 + 18 A)
*1 (83 A)
*4 (18 + 18 + 18 + 18 A)
*2 (40 + 40 A)
*2 (35 + 25 A)
Connecteur ATX
24 pins – 50 cm
24 pins – 60 cm
24 pins – 45 cm
24 pins – 45 cm
24 pins – 55 cm
24 pins – 55 cm
24 pins – 55 cm
24 pins – 50 cm
Connecteur ATX 12V
8 pins (4+4) – 60 cm
8 pins (4+4) – 65 cm *2
8 pins (4+4) – 40 cm
8 pins (4+4) – 40 cm
8 pins - 60 cm + 8 pins (4/4) - 60 cm
8 pins – 55 cm + 4 pins – 55 cm
8 pins (4+4) – 60 cm
8 pins (4+4) – 55 cm
Prises PCI-E
*2 (6/8 pins)
*6 (6/8 pins)
*2 (6 + 6/8 pins)
*2 (6 + 6/8 pins)
*6 (6/8 pins)
*2 (6 + 6/8 pins)
*4 (6/8 pins)
*2 (6/8 pins)
SATA
*6
*9
*5
*4
*12
*6
*9
*8
Molex
*3
*6
*5
*4
*3
*6
*6
*6
Profondeur
14 cm
16,5 cm
14 cm
14 cm
16 cm
14 cm
16 cm
16 cm
Prix
65 euros
145 euros
65 euros
50 euros
240 euros
90 euros
120 euros
90 euros
Hardware
Pratique
Les
softs
du moiS Manuel Da Costa
Start Menu 7
Optimisez votre bureau Windows
A
vec une barre des tâches remaniée, un gestionnaire de fenêtres plus évolué et un menu Démarrer plus travaillé, Microsoft a incontestablement rendu le bureau de Windows 7 plus facile et agréable à utiliser. Pour autant, il est possible d’améliorer le côté ergonomique et intuitif de son bureau, grâce au logiciel Start Menu 7 (www. startmenu7.com) qui remplace avantageusement le menu Démarrer, que vous utilisiez Windows XP, 2003, Vista ou 7. Outre son look plutôt séduisant, Start Menu 7 offre, dans sa version gratuite, des caractéristiques intéressantes telles que la possibilité de changer le thème du menu, de créer et modifier des raccourcis contrôlant, par exemple, les boutons de gestion d’alimentation qui sont personnalisables, de sélectionner le moteur d’indexation/recherche à utiliser par défaut, ou encore de modifier et de réorganiser les éléments du menu Démarrer, qui sont classés par ordre alphabétique, pour faciliter la navigation. Sans oublier la possibilité de créer des listes de dossiers favo-
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ris, ainsi que la présence de boutons spéciaux permettant d’accéder plus rapidement à vos dossiers et applications. Dans sa version payante, Start Menu 7 offre la gestion des onglets, la possibilité d’exécuter une commande ou une application d’un seul clic, ainsi qu’une fonction Timer permettant de programmer les fonctions d’alimentation de votre PC. Dans un tout autre style, Radian (http://radian.davidberlin.co.il) est un lanceur d’applications caractérisé par un fromage divisé en quatre sections distinctes et personnalisables. Vous pourrez ainsi organiser très simplement vos raccourcis rapides, vers des programmes, le bureau et vos documents récents, suivant vos envies et vos préférences.
Maintenez vos pilotes à jour Contrairement aux distributions Linux, Windows ne met pas à jour les pilotes de manière autonome. Rappelons que la mise à jour de vos pilotes permet non seulement de corriger des bogues, mais éga-
lement d’ajouter de nouvelles fonctionnalités et d’optimiser les performances. Pour autant, cette procédure impose naturellement une surveillance régulière des différents sites des constructeurs, à l’affût des derniers pilotes. DriverEasy (www.drivereasy.com), qui est gratuit pour un usage privé, permet justement d’analyser votre configuration matérielle, avant de rechercher les pilotes les plus récents sur le Web et de vous dresser un rapport détaillé. Vous aurez alors le choix entre sélectionner, télécharger et installer les pilotes de votre choix individuellement, ou bien réaliser la même opération en une seule fois, grâce à la base de données de l’éditeur. Les mises à jour des pilotes n’étant pas quotidiennes, la version gratuite de DriverEasy suffit amplement, en plus d’être efficace. Et ceci, malgré une limitation délibérée de la bande passante (environ 80 ko/s en téléchargement) de la part de l’éditeur qui espère ainsi vous encourager à franchir le pas vers une version payante (59,95 dollars), qui offre en plus la possibilité de sauvegarder tous vos pilotes installés. En alternative à cette version payante, nous vous recommandons Driver Genius Profession Edition (www.driver-soft.com) qui est moins cher (29,95 $) et plus complet.
Radian
Pratique DriverEasy
Metal Knight Zero
Lightworks
Six applications multitouch Microsoft vient de rendre disponible gratuitement son Touch Pack pour Windows 7, auparavant réservé au marché de l’OEM. Une compilation de six applications pour les heureux possesseurs d’un écran tactile mono/multitouch, afin de manipuler le globe terrestre et d’obtenir des informations géographiques avec 3D Globe, de visionner et de manipuler vos images via Surface Collage ou encore d’interagir avec votre écran de veille à l’aide de Surface Lagoon. Les trois applications restantes ne sont autres que des jeux (Blackboard, Garden Pond et Microsoft Rebound).
Un benchmark pour Fermi Spécialement développée pour tester les performances de l’architecture Fermi, la version 2.2 de MKZ Benchmark (www.nvidia.com), qui s’appuie sur le FPS online chinois gratuit Metal Knight Zero (www. mkzonline.com), vous permettra de vous livrer à d’éternels concours pué-
rils comme nous les aimons, c’està-dire tenter de pulvériser le score du voisin, avant de lui balancer des blagues de mauvaise foi qui épateront votre ego surdimensionné. A moins que cela ne soit tout simplement pour vous convaincre que l’achat d’une GeForce GTX470/480 est un meilleur choix qu’une Radeon HD5850/5870 et que vos oreilles ne souffrent pas en vain.
SurfaceGlobe
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Lightworks Méconnu, Lightworks (www.editshare.com) est pourtant un logiciel de montage vidéo professionnel, qui a notamment été utilisé sur des longs-métrages tels que Shutter Island, L.A. Confidential, Pulp Fiction, Gangs of New York ou encore The Aviator. Côté technique, le logiciel supporte de nombreux formats (AVI, QuickTime, MXF, DPX et RED R3D, DV, DVCPRO 50, DVCPRO HD, XDCAM HD, XDCAM EX, P2, AVC Intra, DNxHD, ProRes, etc.) et le multicaméra, permettant de gérer de manière synchronisée différentes sources à des angles différents, et se montre capable d’utiliser le GPU pour accélérer le traitement vidéo, comme d’appliquer des effets audio/vidéo. Lightworks propose de nombreuses autres fonctionnalités, sans oublier la 3D stéréoscopique. La bonne nouvelle, c’est que la société EditShare proposera gratuitement Lightworks, qui est compatible Windows, Mac OS X et Linux, d’ici la fin de l’année. Un outil d’excellence pour ceux qui n’avaient pas les moyens de s’offrir un logiciel tel qu’Adobe After Effects.
Geek
Geekitude Créez un site Web avec base de données en PHP et MySQL
S
i nous sommes nombreux à maintenir un site Web et/ou un blog, nous sommes, en revanche, très peu à comprendre les mécanismes d’un système de gestion de contenus (CMS). C’est pourquoi, l’auteur Kevin Yank propose un véritable guide pratique (www.pearson.fr) accessible aux développeurs Web débutants, qui explique en détail la conception d’une base de données, la programmation structurée en PHP et l’étude d’un CMS parmi d’autres choses, comme le suivi de vos visiteurs à l’aide des cookies.
Premiers pas en CSS et XHTML
A
l’heure du Web 2.0 comprenant style et interfaces interactives, sans oublier la rapidité d’affichage de vos pages Web qui est un critère important pour le référencement Google, il est essentiel de saisir les bases du CSS et du XHTML. Vous pourrez le faire à travers l’ouvrage écrit par Francis Draillard aux éditions Eyrolles (www.editions-eyrolles. com), qui explique pas à pas, comment comprendre, apprendre, optimiser et enrichir vos contenus Web, en tenant compte des évolutions apportées par le HTML 5 et le CSS 3.
Programmation Android
A
lors que le système d’exploitation Android connaît un franc succès, Damien Guignard, Julien Chable et Emmanuel Robles proposent avec cet ouvrage, aux éditions Eyrolles, un guide complet sur le développement d’applications mobiles pour Android. Que vous soyez un amateur curieux ou un développeur chevronné, vous découvrirez tous les aspects du déploiement et de la configuration de l’environnement de développement Android, ainsi que tous les aspects de la programmation et des ressources matérielles (services et gestion des threads, la 3D avec OpenGL ES, géolocalisation, Wi-Fi/Bluetooth, multimédia, etc.).
Confession d’un hacker – Break Point
J
érôme Jacob, 34 ans et spécialiste de la sécurité informatique, s’est inspiré de sa propre expérience et de l’actualité pour imaginer et écrire ce premier roman. Une intrigue aussi passionnante avec ses nombreux rebondissements, qu’effrayante puisque les similitudes avec notre société actuelle sont fortes et bien présentes. Un monde où le profit prime au détriment du respect de la vie privée et de la sécurité. Au final, le récit de Jérôme Jacob offre une véritable réflexion de fond sur notre société avec les faiblesses des réseaux sociaux, la confiance aveugle que nous avons envers nos institutions qui se croient sans aucun doute à l’abri d’une cyberattaque, dont les effets pourraient être dévastateurs. De quoi rappeler la récente faille de sécurité de nos cartes bleues découverte par un universitaire britannique en début d’année, ou encore la faiblesse de la protection des données contenues sur la carte vitale.
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Colorisation avec Photoshop
D
estiné aux amoureux de l’illustration ou de la BD, mais aussi aux étudiants et aux graphistes, cet ouvrage écrit par Kness et Made (www.dunod. com) est un véritable recueil d’exercices illustrés de 121 pages, qui vous permettra de vous familiariser avec les techniques fondamentales de colorisation sous Photoshop. Un ouvrage d’une qualité et d’une simplicité évangéliques, qui vous permettra de vous lancer dans vos propres comics à l’image de Nerf Now !! (http://nerfnow.com).
Mon GPS en action !
É
crit par Paul Correia, cet ouvrage (www.editionseyrolles.com) est une véritable surprise puisqu’il vous permettra de redécouvrir votre GPS sous de nouveaux angles. Vous pourrez ainsi créer vos parcours sportifs, géocoder et géolocaliser vos photos, créer vos propres cartes réutilisables sur votre GPS, ou encore capturer et afficher vos traces sur des cartes telles que Google Maps, Bing Maps, etc., avant de les partager avec d’autres passionnés. Un must incontournable qui vous permettra de découvrir de nombreuses applications Web libres et gratuites compatibles Windows, Mac et même Linux.
Les gadgets Geek du mois
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Fatigués, les Mac users auraient finalement choisi d’installer l’OS Android sur leur iPhone 3G. Une prouesse technique rendue possible par l’hacker David Wang alias planetbeing, qui ne tardera pas à proposer les fichiers d’installation (http:// linuxoniphone.blogspot.com).
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Disponible au prix de 475 dollars (www.etsy.com), cette console NES abrite en fait un HTPC s’appuyant sur la carte mère Zotac IONITX-A-U (Atom N330@1,6 GHz, GeForce 9400M), 2 Go de mémoire DDR 2 800 MHz, une alimentation externe de 90 W et une carte mémoire de 4 Go. L’ensemble est propulsé par Ubuntu 9.10 et XBMC.
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Alors que la guerre gronde entre Apple avec son iPad et les autres constructeurs, la tablette HP Hurricane s’appuyant sur le cloud computing et plus précisément sur WebOS, pourrait venir jouer les trouble-fête, d’ici la fin de l’année. Reste à connaître ses caractéristiques techniques et son prix.
4
Attendu pour le mois de juin, le Motorola FlipOut est un téléphone mobile discret et qui a la classe en plus d’être propulsé par Android 2.1. Ce dernier embarque un écran 2,8 pouces tactile, un clavier QWERTY coulissant, un processeur de 700 MHz, 512 Mo de ROM et 256 Mo de RAM, un GPS ainsi qu’un capteur de 3,1 mégapixels.
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Geek
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Carte mère Quanmax Industrial KEEX2030 Atom 3,5» (Intel Atom N270), 2 Go de DDR2 PC2-5300 SODIMM Crucial, un contrôleur Highpoint RocketRAID 2680, une alimentation Serener 120 W DC-DC, huit disques Western Digital Caviar Green 3 pouces½ de 2 To en RAID 5 (12,7 To utilisables), un disque Western Digital Scorpio Black 2 pouces ½ de 320 Go et un SSD OCZ Vertex Series de 30 Go. Voilà ce qui caractérise 100 heures de travail nécessaires à la réalisation du Black Dwarf, NAS « maison » fabriqué par Phil Lehman-Brown (www.willudesign.com). Côté performances, le Black Dwarf est capable d’écrire des données à une vitesse de 88 Mo/s contre 266 Mo/s pour la lecture.
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Prévu pour le mois de juin à partir de 249 dollars, l’Ideacentre Q150 de Lenovo est un miniPC esthétiquement soigné qui offre une épaisseur de seulement 21 mm, prend place sur un socle ou à l’arrière de n’importe quel écran plat, et embarque le Pine Trail d’Intel simple core D410 ou dual core D510, tous deux cadencés à 1,6 GHz et épaulés par le chipset ION 2 de nVidia. Equipée de Windows 7 Basic ou Premium, la machine embarque quatre ports USB 2.0, un port Ethernet 100/1000, le Wi-Fi, une prise HDMI et VGA, ainsi qu’une sortie et une entrée ligne au format miniJack. Un ensemble clavier/trackball sans fil sera également proposé en option (40 $).
Mods et travaux Na’ir al Saif
O
ldnewby, de son pseudo, est un Australien résidant à Melbourne et un habitué des forums Modding de Bit-tech (http:// forums.bit-tech.net). Si ce dernier n’a pas souhaité nous en dévoiler plus sur sa petite personne, nous vous présenterons néanmoins son mod Na’ir al Saif. Ou plutôt une des pièces maîtresses de ce mod encore en cours de réalisation. Une première pièce assez particulière mais non moins originale, qui s’appuie sur le PCB d’une vieille carte graphique déchue de tous ses composants et même des connecteurs VGA et DVI. Après quelques séances de ponçage, de peinture, de découpe et de pliage, la défunte carte graphique a ainsi été transformée en rack PCI-Express capable d’accueillir deux disques durs Scorpio Black de Western Digital (160 et 320 Go) de deux pouces et demi, ainsi qu’un disque SSD Corsair de 128 Go. Un choix qui s’explique par l’absence d’habitacles pour disques durs, Oldnewby ayant prévu de tout agencer au niveau de la carte mère. Une fois terminé, nous aurons l’occasion de revenir sur le mod Na’ir al Saif.
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Geek
Stargate
H
enk est un néerlandais passionné de science-fiction et de PC qui a eu l’idée de réaliser un mod inspiré de Stargate. Pour l’anecdote, et devant les réticences de son épouse, c’était la seule façon pour lui d’intégrer un HTPC dans le salon. Un PC équipé d’un processeur Dual Core T7200, d’une GeForce 9400GT bas profil, d’un disque 2,5 pouces de 160 Go, d’une carte mémoire CF de 8 Go et d’un lecteur DVD slim. La base de la pyramide a été réalisée à partir d’une plaque d’aluminium, le reste est quant à lui composé de bandes d’aluminium et de cornières pour les angles. Les parois de la pyramide ont ensuite été fabriquées à partir de plaques en acrylique et de polystyrène auxquels ont été ajoutés des tubes cathodiques CCFL, ainsi que des LED pour éclairer l’édifice. Un système mécanique et motorisé permet même d’ouvrir un panneau donnant accès à un écran LCD de 5 pouces, affichant le monitoring système grâce à une application Flash réalisée par Henk. Au final, et malgré des plans préétablis, il aura fallu près de deux ans (au lieu de trois mois initialement) et de nombreuses modifications, les premiers résultats n’ayant pas été satisfaisants (erreurs de design, changement de matériau, moteurs trop faibles, refroidissement à revoir, etc.), pour terminer ce mod. Une pièce de collection qui aura coûté approximativement 2 000 euros.
Cygnus X1
D
e la même manière que Na’ir al Saif, le Cygnus X1 est un mod entièrement réalisé par Oldnewby, y compris le châssis. Après un brainstorming et quelques croquis industriels sur papier, visant à orchestrer l’agencement des composants PC ainsi que toutes les parties du châssis, Oldnewby s’est appuyé sur les mêmes outils pour réaliser le Cygnus X1 : scotch de peintre, crayon, règle, équerre, scie sauteuse, limes, serre-joints, tarauds et filières, papier abrasif, kit de polissage, étau, foret conique étagé ou fraise, perceuse à colonne, scie à métaux, lunettes de protection, sans oublier la plieuse fait maison. Un outil essentiel pour donner forme à de nombreuses plaques d’acier, facile à réaliser (trois cornières en acier de 50 x 50 x 6 mm, deux grosses charnières et quelques boulons et écrous) et peu coûteux. Le reste demande beaucoup de patience, de savoir-faire et de rigueur. De l’aveu même d’Oldnewby, la réalisation de ce mod, qui lui a demandé plusieurs semaines de travail, lui a coûté approximativement 150 dollars de matériaux (la majeure partie étant de la récupération), et lui a également permis de se perfectionner. Le résultat parle de lui-même.
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Nouvelles technologies Recognizr
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ncore au stade de prototype, Recognizr est une application mobile de réalité augmentée développée par The Astonishing Tribe ou TAT (www.tat.se), qui permet d’afficher virtuellement les profils de réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.) autour du visage de la personne capturée par votre mobile. A condition toutefois que l’utilisateur et la personne « capturée » aient adhéré au service. Si aucune date n’a encore été avancée pour l’instant, le logiciel ne sera proposé qu’aux constructeurs de mobiles et opérateurs télécoms souhaitant offrir le service Recognizr à leurs abonnés.
T3 : le téléphone qui traduit les langues en temps réel !
L
e TechFest est un rassemblement annuel qui regroupe, à Redmond, tous les chercheurs travaillant au sein des laboratoires de recherche Microsoft à travers le monde. Lors du dernier TechFest, Microsoft a fait la démonstration du T3. Une technologie qui s’appuie entre autres sur le logiciel de reconnaissance vocale Transcriptor (http://research.microsoft.com/en-us/ projects/transcriptor/), et qui est capable de traduire la langue de votre interlocuteur dans votre propre langue, à l’aide d’une voix synthétisée. Si la démonstration s’est montrée bluffante, Microsoft n’a laissé filtrer aucun autre détail comme la date de commercialisation. Espérons, au passage, que cette technologie ne sera pas exclusivement réservée aux mobiles Windows 7.
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Les puces de silicium en voie de disparition ?
C
‘est ce que semble croire le professeur en génie électrique et informatique de l’université Duke, Chris Dwyer, qui a découvert que les propriétés de l’ADN seraient parfaitement adaptées pour créer et assembler des circuits logiques, qui utiliseraient non plus le courant électrique, mais la lumière pour véhiculer les informations. Le procédé s’appuie sur les chromophores, des molécules capables d’absorber de la lumière et d’exciter les électrons. L’énergie ainsi produite et transmise au chromophore à proximité, permet alors d’émettre un faisceau lumineux, dont la longueur d’onde pourra être interprétée pour différencier l’état 0 et 1 comme n’importe quel interrupteur logique. Il faudra toutefois patienter quelques années avant de voir un tel procédé remplacer les transistors et débarquer dans nos ordinateurs.
HTC Mondrian
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ifficile de dire si cette image extraite de la ROM « oemavatar.cab » caractérise un Windows 7 mobile générique ou bien le prochain HTC Mondrian. Toujours est-il que cette ROM, examinée par des petits malins de XDA-Developers, nous a permis d’en apprendre plus sur le HTC Mondrian qui s’appuierait sur un processeur Qualcomm Snapdragon cadencé à 1,3 GHz, un écran tactile de 4,3 pouces doté d’une résolution de 480 x 800 pixels, sans oublier le support de la 3G/3G+. Alors, Evo 4G Android ou Mondrian WM7, choix cruel…
Un siège pour fragger comme un dieu
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endue 499,99 dollars (www.ultimategamechair.com), cette troisième révision de l’Ultimate Game Chair est compatible Xbox 360, PS2/PS3/PSP, Wii/Gamecube/DS et bien sûr PC, en plus d’intégrer douze moteurs à retour de force capables d’offrir trois niveaux de vibrations différents, pour plus de sensations lors de vos parties en solo ou multijoueurs. Confort extrême oblige, le siège est inclinable, intègre des haut-parleurs stéréo ajustables et bénéficie d’une connexion Wi-Fi pour restituer la partie sonore de vos jeux. Il ne vous reste plus qu’à justifier cet achat compulsif mais indispensable, auprès de votre compagne.
LinnStrument
A
près la guitare numérique tactile Linux, un nouvel instrument tactile a fait son apparition sous le nom de LinnStrument. Un instrument encore au stade de prototype, créé par Roger Linn (www.rogerlinndesign.com), qui permet d’interagir directement sur le volume, le timbre, la hauteur et la pression acoustique, pour composer des morceaux électroniques. En attendant de trouver des investisseurs intéressés par le concept, Roger Linn a modélisé l’instrument tel qu’il devrait être dans sa forme finale.
Osram MusicLites
S
i aucun prix n’a encore été dévoilé, l’ampoule MusicLites Wireless Light Speaker d’Osram, qui est livrée avec sa télécommande, intègre une LED d’une puissance de 10 W (soit l’équivalent d’une ampoule de 65 W), un haut-parleur de 70 mm, ainsi qu’un récepteur sans fil compatible 2,4 GHz. De quoi connecter la plupart des smartphones et autres périphériques multimédias nomades et combiner votre éclairage à la diffusion de vos morceaux préférés.
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Test
Shuttle SX58J3 : du Core i7 1366 dans un miniPC
Le rêve du LAN gamer ? Mini PC
Le Shuttle SX58J3 représente un des seuls moyens de monter une configuration en Core i7 sur socket 1366 dans un miniPC. Ce nouveau châssis est-il suffisamment efficace pour dissiper une configuration puissante et taillée pour le jeu ?
S
pécialisé dans les miniPC et les PC tout-en-un, Shuttle lance le barebone SX58J3 introduisant un nouveau châssis. Le boîtier conserve sa forme de cube mais se trouve quelque peu modifié face aux précédentes générations, notamment au niveau de sa profondeur, permettant d’y loger presque n’importe quel type de cartes graphiques. Le design est également retravaillé et très réussi avec une façade sobre et un logo XPC faisant office de bouton d’allumage. Enorme atout, il est le seul miniPC pour socket 1366, avec le modèle SX58H7 du même constructeur, puisqu’aucune carte mère miniITX de ce type n’existe à ce jour. Il est donc destiné aux processeurs Core i7, ainsi qu’au dernier six coeurs d’Intel 980X et supporte également le SLI et le CrossFire. De quoi se monter une
machine surpuissante dans un boîtier de taille très compacte, facile à poser sur un bureau ou à emporter en LAN party. Shuttle annonce que le châssis peut être recyclé en y intégrant une carte mère mini-ITX, même si la sienne ne l’est pas, ce qui ajoute un peu plus d’intérêt à ce barebone qui est tout de même vendu 550 euros. A ce prix, vous aurez le boîtier, l’alimentation et la carte mère, il faudra ajouter les périphériques de stockage, la RAM et la carte graphique.
Le SX58J3 en détail Le SX58J3 est construit autour d’une carte mère X58 au format propriétaire. Elle dispose de deux slots PCI-Express v2 16x, de quatre slots de DDR3 trichannel pour un total maximum de 16 Go de RAM, de quatre ports SATA-2
On trouve un lecteur de cartes mémoire 4-en-1, un port USB et un combo eSATA/USB à l’avant.
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placés sur le contrôleur Intel ICH10R, acceptant les modes RAID 0/1/5/10, d’un chipset audio huit canaux et de deux ports Ethernet Gigabit supportant le load-balancing et le basculement (fail-over). Les connectiques de la carte mère sont relativement complètes avec pas moins de huit ports USB, deux eSATA dont un est associé à un connecteur d’alimentation, des sorties audio analogiques 7.1 et un lecteur de cartes mémoire 4-en-1 (MMC/SD/MS). Il lui manque donc le FireWire, ainsi qu’une sortie audio S/PDIF disponible néanmoins en option qui ne bloque pas de bus. Le châssis dispose, quant à lui, de deux emplacements 3,5’’ et d’un 5,25’’ et est livré avec un heat pipe à quatre caloducs, équipé d’une base en cuivre et d’un ventilateur de 80 mm. La carte mère est dissipée passivement, seul
Le châssis bien pensé du SX58J3 permet un montage facile et rapide.
un 50 mm supplémentaire est intégré dans l’alimentation. Cette dernière est au format miniPSU et certifiée 80 Plus Bronze pour une puissance de 500 W. Elle possède deux connecteurs PCIExpress (6 et 6 + 2 pins), trois SATA, deux Molex et un 4 pins.
Un montage facile Le châssis bien pensé permet un montage aisé et rapide de la configuration, bien plus que dans n’importe quel type de boîtiers mini-ITX. La première chose à faire est de retirer la grande baie des périphériques de stockage pour placer la carte graphique, sous peine de ne plus pouvoir brancher ses connecteurs PCI-Express par la suite. La profondeur du boîtier permet d’insérer au mieux une HD5870, soit une carte double slot d’un peu plus de 28 cm de longueur au maximum,
mais la place étant très retreinte, il faut faire attention de ne pas arracher les condensateurs présents près des deux slots d’extension lors de son insertion. Nous avons aussi dû forcer un peu sur les fils PCI-Express pour replacer la baie, ce qui fait buter la carte graphique sur le connecteur dédié aux boutons d’allumage et de Reset de la carte mère, mais rien de vraiment gênant. Les câbles SATA tirés le long du châssis sont bien placés et permettent une connexion rapide des périphériques de stockage. Les câbles non utilisés de l’alimentation peuvent être entassés dans un coin avant du boîtier. Il est, par ailleurs, obligatoire d’utiliser de la RAM stan-
Le heat pipe processeur est équipé de quatre caloducs et d’une base en cuivre. Les périphériques de stockage (deux 3,5 pouces et un 5,25 pouces) se logent dans une baie amovible.
dard et donc pas de modèles avec un haut dissipateur qui empêcheraient l’insertion de la baie de stockage. Il n’y a pas d’emplacement dédié à un SSD mais ce n’est pas véritablement un défaut car vous pourrez toujours le fixer dans la baie 3,5’’ inférieure avec une seule vis.
Pas de boules Quies dans le bundle
Dix ports USB, deux eSATA et deux Ethernet Gigabit sont présents.
Pour mesurer l’efficacité de refroidissement du SX58J3, nous avons intégré une GeForce 280GTX, un Core i7-920, un disque dur Western Digital Caviar Black de 1 To et un lecteur optique BluRay Pioneer. Le BIOS était placé sur le mode Smart Fan de régulation automatique des ventilateurs. Notre premier test consistait à stresser la configuration, en poussant à la fois le CPU et le GPU à fond. Et malheureusement, au bout de 30 min, le pilote d’affichage a fini par lâcher. Le GPU est, en effet, monté à plus de 105 °C, le processeur plafonnait à 90 °C, le disque dur à 50 °C. Mais ce test ne reflète pas vraiment une situation réelle. Nous avons effectué un second test moins
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Test
Le boîtier accepte les cartes graphiques double slot de 28 cm au maximum.
Fiche technique • • • • • •
Nom : SX58J3 Constructeur : Shuttle Dimensions : 33 x 21,5 x 19 cm Poids : 6,8 kg Prix : 550 euros Site Web : www.shuttle.com - Chipset Intel X58 Express, socket 1366 - Alimentation 500 W 80 Plus Bronze - Contrôleur audio Realtek ALC888 7.1 canaux - 2 x Gigabit Ethernet : Marvell 8057 - ICH10R : RAID 0, 1, 5, 10 - 2 x PCI-Express v2 16x (SLI et CrossFire) - 4 x port SATA-2 - 4 x slot mémoire DDR3 1066/1333/1600 - 2 x 3,5 pouces, 1 x 5,25 pouces • Panneau avant : - 1 x USB 2.0 - 1 x eSATA (et USB, combo) - Prises microphone et casque - Lecteur de cartes mémoire 4-en-1 • Panneau arrière : - 8 x USB 2.0 - 1 x eSATA (avec Power eSATA) - 2 x RJ-45 - Audio analogique 7.1, sortie S/PDIF (optionnelle) - Clear CMOS Support des cartes graphiques double slot et de 28 cm au maximum Finition/design Montage facile Alimentation 80 Plus Bronze 500 W Compatible avec les cartes mères mini-ITX Prix Nuisances sonores Refroidissement un peu juste
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exigeant en lançant le benchmark de Far Cry 2 en boucle. Le système a, cette fois, parfaitement tenu le choc, avec une température CPU ne dépassant pas les 70 °C, 86 °C pour la carte graphique et toujours 50 °C pour le disque dur. Mais le barebone produisait des nuisances sonores très élevées, limite assourdissantes dans le premier cas de figure. Au repos, le CPU affichait 56 °C, 52 °C pour le GPU. Lors d’un usage bureautique simple, la ventilation restait audible, mais bien plus contenue et pas dérangeante. Le système est donc viable avec une configuration puissante de ce type, mais les températures restent tout de même élevées et le seront encore plus lors des fortes chaleurs de l’été, ce qui ne sera pas forcément de bonne augure pour la longévité des composants. Nous avons ensuite placé une GTX480 pour pousser l’alimentation au maximum. Elle n’a pas dépassé 95 °C, au prix d’un bruit infernal et 579 W ont alors été relevés à la prise, ce qui fait plus que confirmer les spécifications du bloc miniPSU.
Les alternatives mini-ITX Le SX58J3 est convaincant par ses capacités d’intégration dans un boîtier si compact, son design et sa qualité de fabrication. Mais à moins de ne pas avoir d’exigence au niveau des nuisances sonores, l’ajout d’une
carte graphique dégageant pas mal de chaleur est à éviter. Intégrer un SLI ou un CrossFire de cartes graphiques simple slot qui seront collées l’une à l’autre n’est également pas recommandé car la chaleur dégagée sera encore plus importante qu’avec un GPU double slot. Choisir une carte graphique puissante modifiée avec un radiateur plus performant n’est pas forcément une bonne idée non plus car, dans la grande majorité des cas, la chaleur dégagée par ces cartes n’est pas dirigée vers l’extérieur mais reste à l’intérieur du boîtier, sauf à le découper. Associé à un petit GPU, le barebone resprésente néanmoins une très bonne base afin de monter une configuration bureautique puissante. Et si vous tenez au socket 1366 pour recycler un CPU que vous possédez déjà, mieux vaut encore ce Shuttle qu’un coûteux portable de gamer ! Au moins, vous pourrez tout upgrader, hormis l’alimentation. Mais pour assembler une petite machine aux performances 3D confortables, le SG05 de Silverstone en mini-ITX reste une référence mieux appropriée. Vous ne pourrez cela dit y loger qu’une carte graphique de 24 cm au maximum, en tenant compte des 300 W « seulement » de son alimentation. Il sera, en revanche, bien plus discret et mieux refroidi, en attendant de voir ce que donnera le PC-Q08 de Lian Li.
La carte mère X58 est dissipée passivement. Deux ventilateurs sont présents, un de 80 mm sur le heat pipe, un de 50 mm dans l’alimentation 500 W 80 Plus Bronze.
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Test
Des challengers pour refroidir votre carte graphique • Thermalright Spitfire • Zalman VF3000A • Arctic Cooling Accelero Xtreme 5870 Ventirads
Les radiateurs pour cartes graphiques de notre récent comparatif adoptaient tous un design classique. Le Thermalright Spitfire sort, en revanche, des sentiers battus, tandis que les Zalman VF3000 et Arctic Cooling Accelero 5870 se veulent clairement haut de gamme. Trois nouveaux prétendants au trône pour déloger le MK-13 ?
D
e nos jours, tous les radiateurs adoptent le même design : relativement plat et s’étalant audessus du PCB de la carte graphique. Evidemment, le nombre de caloducs, leur position, le nombre d’ailettes et la surface de dissipation varient, ce qui crée de grandes différences entre chaque produit. Sans compter que certains sont vendus sans ventilateur, pour laisser libre choix. Le Spitfire innove en proposant une structure verticale dans votre boîtier. Les six caloducs partent donc de la base et remontent à la verticale, au lieu d’envelopper le PCB comme c’est souvent le cas. C’est pour le moins surprenant.
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Plus c’est gros… N’y allons pas par quatre chemins, le Spitfire en impose. D’abord parce qu’il est très conséquent. 3 cm d’épaisseur, c’est déjà gros pour un radiateur GPU. Quand en plus les ailettes courent sur 16 cm de long et 13 cm de haut, il y a de quoi prendre peur. Et surtout, une fois monté sur la carte graphique, l’ensemble prend beaucoup de place, d’autant que ce n’est pas une configuration usuelle. Un problème se pose néanmoins vu le monstre : la place requise. Car si la carte graphique occupe alors à peine un slot, il faut la place pour caser ce gros radiateur. Pour ce qui est du panneau latéral du boîtier, à
moins d’avoir un boîtier style HTPC, la plupart, même ceux avec un ventilateur latéral, devraient convenir. Et c’est justement ce genre de boîtiers qui sera recommandé avec le Spitfire. En effet, ce ventilateur latéral, généralement de grande taille, sera à même de brasser beaucoup d’air sans être trop bruyant, et donc il ira alimenter le radiateur en air frais. En revanche, si vous avez un boîtier sans aucune ventilation latérale, il faudra alors utiliser un ventilateur dédié, sans quoi le GPU surchauffera à coup sûr. Heureusement, il est compatible avec les 140 mm, vous n’aurez pas de mal à obtenir un système silencieux. Si d’aventure vous n’aviez pas la place
de monter le Spitfire vers le haut, orienté vers le processeur (et ce sera le cas sauf si vous utilisez le radiateur d’origine de votre processeur ou un modèle ultrafin), vous pourrez le monter dans l’autre sens, vers le bas du boîtier. Ça ne présente pas un réel intérêt au niveau des performances, mais il est au moins possible d’utiliser un radiateur processeur digne de ce nom. Notez que le Spitfire est tellement gigantesque que Thermalright fournit un renfort qui se fixe directement au boîtier, sur l’une des entretoises de votre carte mère. Cela implique donc un montage compliqué, et un bras métallique qui fera office de verrue dans votre tour. Ce sera le prix à payer pour ne pas tordre votre carte graphique.
Et les VRM alors ? Vous le savez, nous l’avons assez répété, refroidir le GPU, c’est bien, mais encore faut-il tenir compte des étages d’alimentation de votre carte graphique. La place étant comptée sur un PCB de ce genre, les constructeurs utilisent, en général, des composants de très haute qualité, mais qui chauffent énormément. Comprenez par là que trois jeux de composants font le travail de huit sur une carte mère. Ajoutez à cela qu’un GPU consomme facilement plus qu’un CPU, et que lorsque vous jouez, le GPU est sollicité à 100 %, contrairement au CPU qui, dans le cas d’un i7 par exemple, est en
Ce VF3000 a beau être rouge, il est compatible avec les GT200. Hélas, la version noire dédiée aux cartes nVidia n’est pas encore compatible avec les GTX400
VRM-R5, le sauveur général utilisé à 25 %. Donc il faut soigner ces pauvres VRM (Voltage Regulator Modules, ou étages d’alimentation). En général, les ventirads sont livrés avec des petits radiateurs à coller dessus, de sorte que le flux d’air des ventilateurs aille aider à dissiper la chaleur desdits composants. C’est le cas de la plupart des ventirads testés dans Hardware Magazine n° 45, et notamment du MK-13. Cependant, la solution est loin d’être optimale, le radstock étant souvent aussi (in)efficace. Le bundle du Spitfire ne comprend que les classiques et ridicules petits dissipateurs, qui ne seront donc pas ventilés directement et qui deviendront plus ou moins inefficaces. Nos tests le montrent, les températures s’envolent. Nous relevons 110 °C mais nous avons, en réalité, stoppé le test par sécurité pour notre carte graphique. Même dans un boîtier avec une ventilation latérale, ce n’est pas vraiment mieux, nous avons presque atteint les 100 °C, mais cette fois en laissant tourner notre test assez longtemps pour que la température soit stabilisée.
Derrière ce nom barbare, mais néanmoins presque explicite, se cache un radiateur dédié à l’étage d’alimentation de la carte. Le VRM-R5 est spécifiquement conçu pour la 5870 (tout comme les R3 et R4), tandis que les R1 et R2 sont prévus pour la 4890 (ou 4870). Ce radiateur assez imposant est capable de dissiper la chaleur des VRM, sans aucune ventilation directe. Mieux, si votre boîtier est équipé d’un ventilateur latéral, les températures seront tout bonnement excellentes. Sans ventilation directe, les températures sont excellentes, mais avec le 250 mm de notre HAF 932, on atteint même une température ridiculement basse de 31 °C, là où les concurrents sont au mieux à 37 °C et avec du bruit en prime ! Oui mais voilà, ce produit se négocie entre 15 et 20 euros, à rajouter aux 55 euros du radiateur. Ça commence à faire très cher, d’autant que ce radiateur complémentaire ne pourra pas convenir à d’autres cartes graphiques que celle pour laquelle il a été pensé. L’offre a au moins le mérite d’exister mais se limite aux radiateurs, comme ce Spitfire ou le HR-03 de la même marque, qui libèrent assez d’espace au-dessus des VRM.
Edition spéciale pour les 5870, cet Accelero Xtreme ne sera malheureusement pas compatible avec d’autres cartes.
Hardware Magazine
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Test
Nuisances sonores (dB) Spitfire Sp t e
39,1 37,5 37 5
Accelero 5870 PWM
39,9 39,6
Accelero Twin Turbo
42 38,5
MK‐13
37,5
43,5
45 40,1
Radstock 5870
48
Accelero 5870 maxi Accelero 5870 maxi VF3000
54,1
39,6 , 0
10
Maxi
20
30
Mini
40
50
60
Températures GPU (°C) MK‐13 maxi
32
20
Spitfire maxi
37
23
VF3000 maxi
25
Accelero 5870 maxi
25
MK‐13 mini
22
Accelero Twin Turbo maxi
22
Accelero Twin Turbo mini
24
Spitfire mini
Zalman VF3000A
40
42
25
43 48 55
28
Accelero 5870 PWM
56
31
Radstock 5870
80
38 0
10
20
Charge
30
40
50
Repos
60
70
80
90
Températures VRM (°C) VF3000 maxi
42
27
Spitfire + VRM‐R5 maxi
30
VF3000 mini
30
Accelero 5870 maxi
45 53 63
35
MK‐13 maxi
66
33
73
Accelero Twin Turbo maxi
35
Accelero T in T rbo mini Accelero Twin Turbo mini
36
MK‐13 mini
38
Radstock 5870 Radstock 5870
39
Accelero 5870 PWM
78 79 80 91
42
Spitfire p
110
57 0
128
63
37
Spitfire + VRM‐R5 mini
20
Charge
I Hardware Magazine
40
Il n’existe pas encore de tel radiateur pour les GTX400, bien que Thermalright ait annoncé un kit de fixation rendant le Spitfire compatible… mais nous n’osons même pas imaginer ce que donnerait l’étage d’alimentation d’une GTX480 sans aucun refroidissement !
38
41
VF3000 mini
Une fois installé, le Spitfire ne gêne pas l’ajout d’une carte fille mais vient buter contre une énorme majorité de radiateurs CPU.
Repos
60
80
100
120
Si le Spitfire est trop contraignant pour vous et que vous voulez garder une machine à peu près classique, mais néanmoins silencieuse et bien refroidie, il faudra se tourner vers des radiateurs à la conception plus classique, comme le MK-13 de Prolimatech qui est la référence issue de notre dernier comparatif, ou le nouveau Zalman VF3000A. Ce dernier ressemble, sur le principe en tout cas, aux Accelero Twin Turbo Pro et Bifrost testés dans Hardware Magazine n° 45 : s’étalant sur toute la carte graphique et équipé de deux ventilateurs de 92 mm et de cinq caloducs, il permet de conserver une relative simplicité d’installation et un encombrement raisonnable. Le VF3000A est destiné aux cartes ATi, 5870 y compris, et adopte un carénage anodisé rouge, alors que le VF3000N est noir et vise les cartes du Caméléon. Cependant, notez que le VF3000A est compatible avec les GT200, les deux produits étant identiques à la couleur de finition et au bundle près. Un radiateur somme toute assez classique de nos jours, mais qui manquait cruellement au catalogue de Zalman. Le montage est très simple et sécurisant, avec des protections pour le PCB et un radiateur assez conséquent pour l’étage d’alimentation. En outre, tous les petits radiateurs pour le PCB sont
assortis à la coque rouge, c’est du plus bel effet ! Dommage que les LED bleues viennent gâcher ce tableau (mais rien n’empêche de bricoler un peu :D). Les ventilateurs, en étant régulés par le fan mate, oscillent entre 1 300 et 2 500 tpm. Au maximum, c’est vraiment trop bruyant mais au minimum, les performances sont plutôt intéressantes. Silencieux et surtout capable de très bien refroidir les VRM de notre 5870, grâce à un radiateur bien dimensionné et directement refroidi par un ventilateur, c’est un bon compromis.
Accelero Xtreme 5870 Rien à voir ici avec notre Accelero Twin Turbo Pro qui est notre référence qualité/prix. L’Accelero 5870 utilise une conception similaire, mais cette fois, on sort la grosse artillerie, tout est revu à la hausse. Les dimensions, les ventilateurs, les caloducs, le poids, la puissance de dissipation… et le prix aussi. Il s’agit donc d’une base et de cinq caloducs en cuivre, des ailettes en aluminium et trois ventilateurs de 92 mm de la firme, connectés en PWM sur la carte graphique. Ce dernier point est particulièrement intéressant et même exclusif aux radiateurs GPU Arctic Cooling, bien que l’on regrette que l’adaptateur Molex 7/12 V ne soit plus fourni. L’installation est similaire aux autres produits, à la fois efficace et complexe. Efficace parce que ce sont quatre vis avec rondelles, l’épaisseur de la fixation est donc réduite au maximum pour ne pas gêner d’autres cartes et compliquée parce qu’il faudra poser la carte graphique sur le radiateur et bien viser pour tomber en face des trous. On retrouve
Thermalright Spitfire
Arctic Cooling
Accelero Xtreme 5870
Zalman VF3000
• Prix : 70 euros • Encombrement : un slot (mais gêne le ventirad CPU) • Poids : 550 g (sans ventilateur) • Compatibilité : HD5800, HD4800, GTS250, GTX470/480 (via adaptateur séparé) • Ventilation : 1 x 120 mm ou 140 mm performances/silence avec VRM-R5 encombrement prix
• Prix : 60 euros • Encombrement : trois slots • Poids : 632 g • Compatibilité : HD5870 uniquement • Ventilation : 3 x 92 mm PWM connectique PWM compatibilité performances un peu décevantes
• Prix : 45 euros • Encombrement : trois slots • Poids : 430 g • Compatibilité : HD5800, HD4800, GTX200, GTS250 • Ventilation : 2 x 92 mm 3 pins (+ fan mate) refroidissement VRM ?
le même pad thermique, constitué de MX-2, préappliqué sur la base. En revanche, cet Accelero spécial 5870 se différencie pour de bon au chapitre des radiateurs pour le PCB. Nous avions été peu enthousiaste quant à l’efficacité des minuscules radiateurs en aluminium du petit frère. En effet, bien que suffisants, ils ne faisaient pas mieux que le radiateur d’origine, et c’est une réelle déception en soi, malheureusement un peu trop courante. Cette fois, le tir semble corrigé puisqu’un énorme radiateur vient recouvrir tout l’étage d’alimentation, à la manière du VF3000, et maintenu par quatre vis. Mais ce n’est pas aussi efficace, assez étrangement d’ailleurs. Même au maximum (2 000 tpm), c’est moins bien que le ventirad Zalman. Et globalement, les performances sont bonnes, mais pas au niveau de ce qu’on est en droit d’attendre d’un tel produit. Il est, en fait, à peine meilleur que le Twin Turbo Pro, pourtant vendu deux fois moins cher et au moins
Le VF3000 a su marier encombrement réaliste, bonnes performances de refroidissement, même sur les VRM, et ce dans un silence correct.
Les dissipateurs livrés avec l’Accelero 5870 ont beau être conséquents, ils VRM-R5 presque obligatoire (pour la ne suffisent toujours pas.
aussi silencieux. Enfin, niveau compatibilité, Arctic Cooling n’indique que la 5870. La partie du radiateur située entre le GPU et les sorties vidéo est effectivement si longue que seule la 5870 est compatible, il ne pourra pas être utilisé sur une autre carte sauf cas vraiment isolés.
Conclusion Nos tests le démontrent, le Spitfire est tout bonnement excellent si les conditions se prêtent à son utilisation. Conditions qui sont d’ailleurs très restrictives : radiateurs CPU assez bas et installation du
HD5870 du moins). Sans le radiateur VRM, la ventilation latérale du boîtier est indispensable, sous peine de faire brûler votre étage d’alimentation, mais même dans ce cas, c’est mauvais. Le tout pour un prix plutôt élevé, approchant les 90 euros avec ventilateur et radiateur VRM. Mais il vaudra mieux passer votre chemin et vous diriger vers un MK-13, moins cher, moins contraignant, et qui peut s’avérer aussi silencieux pour des performances à peine en retrait. L’Accelero pour 5870 est un produit au constat mitigé : objectivement potable, il ne nous a vraiment pas impressionné, les performances n’étant pas assez bonnes vu les contraintes (compatibilité, prix et encombrement). Préférez le Twin Turbo Pro, notre référence qualité/silence/prix. Enfin, le VF3000 est un radiateur agréable et très polyvalent. Les performances sont dans la moyenne haute et en réduisant la vitesse du ventilateur, il sait se faire silencieux. Et il arrive à calmer les ardeurs de l’étage d’alimentation de notre 5870. Cerise sur le gâteau, il a un look accrocheur. Si vous avez quelques deniers de plus à dépenser, c’est une excellente alternative au Twin Turbo Pro et moins extrême que le MK-13.
Hardware Magazine
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Test
Gigabyte H55N-USB3 1156 en mini-ITX, avec USB 3 ! Carte Mère
Après DFI et Zotac, c’est Gigabyte qui se lance sur le marché des cartes mini-ITX performantes. Socket 1156, port PCI-Express 16x, USB 3.0, il ne lui manque rien ! Faute de place, Gigabyte a soudé le chip réseau et quelques composants à l’arrière de la carte mère !
Layout et qualité de fabrication Mini-ITX oblige, cette carte mère est très chargée. Il est même amusant de constater que Gigabyte a soudé de nombreux composants à l’arrière du PCB, façon de faire que nous n’avons vue que chez les concurrentes proposées par DFI et Zotac. La H55N-USB3 est une carte de petit format (le mini-ITX mesure 17 x 17 cm) qui propose presque autant d’équipements qu’une grande. Basée sur le chipset Intel H55, elle accueille n’importe quel processeur socket 1156 (Pentium G, Core i3, Core i5, Core i7-800) et laisse libre choix concernant la solution d’affichage (IGP ou carte PCI-Express 16x). A propos du layout, il n’y a pas grand-chose à redire. Tout est bien agencé et millimétré, il faut juste faire attention à la prise ATX 12 V qui alimente le processeur. Il s’agit d’une 4 pins coincée entre une bobine et le radiateur du chipset, il est impossible de brancher une 8 pins ; la majorité des alimentations ont une 8 pins scindable en deux blocs de 4, voire une vraie prise 4 pins, mais faites attention. Les composants sont de bonne facture, l’étage d’alimentation du CPU à six phases est supérieur à celui des autres cartes de ce calibre.
Equipement et bundle
Gigabyte H55N-USB3 • • • • • • • • •
Format : mini-ITX Socket : Intel 1156 Mémoire : 2 x DDR3 PCI-Express : 1 x 16X SATA-2 : 4 USB 2.0 : 8 (dont 4 via prises internes vacantes) USB 3.0 : 2 Prises pour ventilateurs : 2 (dont 1 PWM) Prix : 105 euros USB 3.0 BIOS eSATA non alimenté
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L’équipement de la H55N-USB3 est plutôt impressionnant vu le gabarit de la carte, mais il n’est pourtant pas mieux que celui de la Zotac H55-ITX WIFI. La Gigabyte propose huit USB 2.0 (dont quatre via prises internes) et deux USB 3.0 via le contrôleur NEC D720200F1, c’est la seule de sa catégorie à disposer de cette connectique. Le panneau arrière propose également une connectique vidéo complète (VGA + DVI + HDMI), une connectique audio qui l’est tout autant (7.1 analogique + S/PDIF optique, le codec est un Realtek ALC892), une prise eSATA et le port réseau RJ-45. A l’intérieur, outre le port PCI-Express 16x et les deux ports mémoire DDR3, nous avons droit à quatre prises SATA-2, intelligemment placées vers le haut de la carte. Il n’y a que deux prises pour ventilateurs, celle du CPU comprise. Globalement, l’équipement de cette Gigabyte se compare à celui de la DFI MI P55-T36, mais cette dernière ne sera bientôt plus disponible dans le commerce car, malheureusement, la société DFI a fermé ses portes pour le grand public, il y a peu. Comparée à la Zotac, la H55N-USB3 se démarque par la présence du contrôleur USB 3.0 mais la H55-ITX WIFI offre, quant à elle, un total de dix prises USB 2.0 sur le backpanel, six ports SATA-2 et une carte réseau Wi-Fi 802.11 N. Nous avons reçu la carte Gigabyte si tôt que nous n’avons pas eu entre les mains la boîte et le bundle définitif, mais il n’est pas difficile d’imaginer sur ce genre de produit qu’il se cantonnera au minimum syndical, à savoir une ou deux nappes SATA et un éventuel adaptateur électrique Molex vers SATA.
BIOS et overclocking Véritable point fort de la H55N-USB3, le BIOS est digne des autres cartes Gigabyte H55 et P55 et bénéficie de toute l’expérience d’un leader du marché. Là où la Zotac pèche un peu, vous trouverez ici tous les réglages nécessaires à l’optimisation de votre PC et vous n’aurez aucun mal à overclocker votre Core iX si l’idée vous en dit. Idéale en mode silence avec un Clarkdale qui ne chauffe pas pour un PC home cinéma, cette carte peut également servir de socle pour un superPC de joueur transportable, complétée par un Core i5-700, une Radeon HD4850 1 Go ou une HD5770 dans un SilverStone Sugo SG-05. A 105 euros, c’est un modèle de choix, mais la Zotac H55-ITX WIFI ne perd pas d’intérêt pour autant.
En Kiosque actuellement
Test
Zotac ZBox HD-ID11 : un nettop en ION 2, le HTPC idéal ? Mini PC
Le Zbox HD-ID11 présente deux particularités. Il est le premier nettop en ION Next Gen, et est vendu sans disque dur, mémoire RAM et OS. Est-ce un boitier idéal pour des configurations bureautiques et Home Cinéma abordables ?
L
e Zotac ZBoX HD-ID11 reprend le design du précédent ZBox HD-ND01 en ION première génération. Très compact et pouvant s’accrocher derrière un écran grâce au kit Vesa fourni, le boitier est constitué de plastiques de qualité correcte, noirs brillants pour les coques, gris pour les côtés, et arbore un cercle lumineux bleu d’un bel effet. Il est construit autour d’une plateforme Pinetrail avec Atom D510 qui est donc associée à la nouvelle puce graphique ION de nVidia. Il se dispense de lecteur optique, de Firewire, oublie aussi une sortie analogique multi canal et une sortie VGA qui lui aurait autorisé le bi écran, mais il est équipé d’un lecteur de cartes mémoires 6 en 1, pas moins
de six ports USB, du Wi-Fi 802.11n, d’une sortie audio optique et d’une interface eSATA. Si une alimentation externe de 65 Watts est fournie, Zotac vous laisse le soin de choisir l’unité de stockage, la RAM au format SO-DIMM DDR2, ainsi que le système d’exploitation. Pour un prix de 189 euros, le boitier se montre alléchant, reste à voir ce qu’apporte réellement cette nouvelle plateforme.
Le ION Next Gen en détail La plateforme Pinetrail destinée aux nouveaux Atom D510, D410 et N450 exploite le chipset Intel NM10 et présente de base des capacités vidéo très limitées. La puce graphique GMA
Contrairement au ION 1 qui remplaçait le chipset Intel 945GC par un GeForce 9400M, le ION 2 ajoute juste une puce graphique à la plateforme Intel Pinetrail. Ce GPU peut être interfacé sur une ou quatre lignes PCI-Express 1.1. Un choix réservé aux constructeurs mais il y a de forte chance qu’ils n’utilisent tous qu’une seule ligne afin de réserver les autres au réseau Gigabit ou au Wi-Fi. Dommage, car le ION 2 aurait pu profiter de performances 3D encore accrues.
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I Hardware Magazine
3150 dorénavant intégrée au processeur ne sait en effet accélérer que le MPEG-2, présente une résolution de sortie vidéo maximum de 1400 par 1050, pas de support HDMI, ainsi que des performances 3D médiocres qui cantonne principalement le système à des tâches bureautiques modestes. nVidia lui a donc ajouté une puce graphique plus performante. Une intégration effectuée différemment de l’ION original qui remplaçait complètement le chipset Intel 945GC par le GeForce 9400M. Baptisé ION Next Gen, la puce est ici interfacée en PCI-Express 1.1 et couplée à 512 Mo de DDR3 sur un bus 64 bits. Elle est basée sur le GeForce GT218, gravée en 40 nm, contre 55 nm précédemment, compatible DirectX 10.1 et Shader Model 4.1 (DX10 et Shader 4.0 pour le ION 1), et se décline en deux versions. Les nettops auront droit à 16 processeurs de flux, alors que les netbooks pourront en avoir 8 ou 16 selon la taille de l’écran (8 pour les 10.1 pouces). Le moteur PureVideo est toujours présent, mais dans sa version 4 qui ajoute le décodage matériel MPEG-4 ASP en plus du h.264, du VC1 et du MPEG-2. Le bitstream DTS et AC3 ainsi que le support audio LCPM 7.1 canaux en HDMI est également au programme, mais toujours pas de bitstream audio HD. Et comme tous les GPU nVidia récents, la puce exploite la technologie CUDA afin d’utiliser la puissance GPU à la place du CPU dans des tâches telle que l’encodage vidéo. Le ION Next Gen introduit d’autre part
Compression Winrar (Secondes ‐ le plus bas est meilleur)
Atom D510
367
Atom 330
393
350
355
360
365
370
375
380
385
390
395
L’Atom D510 est globalement 10 % plus rapide que le 330. Street Fighter IV (FPS)
32
Pas de sortie VGA additionnelle pour le bi écran, de FireWire, de sorties audio analogiques multi canal ou de lecteur optique, mais tout le reste est présent.
ION 2 + Atom D510
42,1 39,2
20,5
le procédé Optimus disponible uniquement sur les netbooks et permettant de basculer automatiquement l’affichage selon les besoins entre les circuits graphiques GMA 3150 et la puce ION pour gagner en consommation. Avec une condition cela dit, car un netbook connecté en HDMI sur une TV utilisera constamment le GPU nVidia. En ce qui concerne le nouvel Atom D510, la différence avec le 330 concerne principalement l’intégration de l’IGP GMA 3150 et du contrôleur mémoire (simple canal), et un TDP global revu à la baisse. Ce nouveau CPU reste gravé en 45 nm, possède une fréquence de 1.66 GHz contre 1.6 Ghz pour le 330, les mêmes quantités de cache L1 et L2, et conserve l’hyperthreading. Seul l’Atom N450 (simple cœur) est destiné aux plate-
formes mobiles, vous ne verrez donc pas de D510 (double cœur) ou D410 (simple cœur) dans un netbook, mais Intel vient d’annoncer le N550 (double cœur) qui leur est destiné.
Des performances pas toujours améliorées Le ION Next Gen est doué pour la vidéo et sait lire n’importe quel type de flux à partir du moment où l’accélération matérielle est active. L’usage CPU relevé pendant une lecture Blu Ray s’est néanmoins montré un peu plus important que sur le ION 1 car la puce nVidia a ici besoin de passer par le chipset NM10 pour les transferts mémoire/GPU. Alors que l’Atom 330 affiche une charge d’environ 30-40 %, le D510 utilise 40 à 50 % de ses
ION At ION + Atom 330 330
30,3 30 3 25,5
0
5
10
1024 x 768 (détails par défaut)
15
20
25
1024 x 768 (bas détails)
30
35
40
45
800 x 600 (détails par défaut)
Le ION 2 affiche jusqu’à 30% de FPS supplémentaires selon les jeux. MediaShow Espresso (conversion h.264 1080p vers iPhone ‐ Secondes ‐ le plus bas est meilleur) Atom 330
1544
Atom D510
1344
ION (CUDA) ION (CUDA)
529
ION 2 (CUDA)
448
0
500
1000
1500
2000
Le ION 2 apporte de meilleures performances GPGPU. DIRT 2 (FPS)
ION 2 + Atom D510
15,9
ION + Atom 330
18,8
14
14,5
15
15,5
16
16,5
17
17,5
18
18,5
19
19,5
800 x 600 (bas détails)
Les jeux qui tirent plus profit du CPU que du GPU comme DIRT 2 tournent un peu mieux sur le ION 1. Consommation (Watts)
30,5
ION 2 (Zotac HD‐ID11 )
36 22,5
34
ION (Asrock ION 330)
34 25,3
0
5
10
Video
C’est à vous d’ajouter le disque dur, la RAM et de choisir le système d’exploitation du ZBox. Le montage est très facile et ne demande aucun outil. Le boitier dispose également d’un slot mini PCI-Express libre.
15
20
Jeu
Repos
25
30
35
40
Pour comparer la consommation, nous avons utilisé un nettop Asrock ION 330 auquel nous avons retiré le lecteur optique et remplacé le disque dur par un SSD.
Hardware Magazine
I 133
Test Le lecteur de cartes mémoires supporte les SD, SDHC, xD, MS, MS Pro et MMC.
ressources. Nos tests n’ont posé problème qu’avec les flux Adobe Flash 10.1 utilisés notamment sur Youtube. Pour le moment, les vidéos de 720p et 1080p saccadent mais de prochains pilotes devraient améliorer les choses. Dans les jeux, le ION Next Gen fait généralement mieux, mais cela dépend des moteurs 3D. Ceux qui sont optimisés pour le GPU auront l’avantage sur ce nouvel ION (jusqu’a 30% de FPS en plus), ce sera l’inverse sur les jeux qui sont plus CPU dépendant (10% maximum). Si le gain de performances est appréciable selon les
Fiche technique • Nom : ZBox HD-ID11 • Constructeur : Zotac • Chipset : Intel NM10 Express avec GMA 3150 • Processeur : Atom D510 (1.66 GHz dual Core) • Puce graphique : nVidia ION Next Gen (512 Mo de DDR3) • Slot de RAM : 1 x SO-DIMM DDR2-800 • Stockage : 1 x 2.5 pouces SATA II • Réseau : Ethernet Gigabit, Wi-Fi 802.11n • Sorties vidéo : DVI (Dual Link), HDMI 1.3a (support xvYVV et Deep Color) • Interfaces : 6 x USB 2.0, 1 x eSATA, sortie audio analogique stéréo, entrée micro, sortie audio optique, lecteur de cartes mémoire (SD, SDHC, xD, MS/MS pro/ MMC), 1 x Mini PCI-Express • Alimentation : externe 65 Watts • Prix : 189 euros (tarif constructeur) • Site web : www.zotac.com Taille Performances vidéo, 3D et GPGPU du ION Next Gen Disque dur/SSD et RAM à intégrer soi-même Kit Vesa Prix Design ? Pas de lecteur optique Pas de sortie vidéo analogique en plus pour le bi écran Pas de sortie audio analogique multi canal Bruit (normalement amélioré avec un futur BIOS)
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titres, les capacités 3D du GPU restent tout de même toujours insuffisantes pour jouer confortablement dans des résolutions supérieures au 1024 par 768. Et même dans de petites résolutions, vous devrez réduire les détails et effets graphiques pour obtenir un framerate convenable. Le ION Next-Gen présente également une meilleure puissance GPGPU comme le montre notre test d’encodage sous MediaShow Espresso. Il en sera donc de même dans des applications comme PhotoShop exploitant quelques filtres compatibles CUDA, ou d’autres programmes tels que vREveal ou Super Loiloscope. Niveau consommation, le ION Next Gen gagne quelques Watts, sauf en 3D, mais la différence n’est pas énorme. Quant à l’Atom D510, il est globalement 10% plus rapide que l’Atom 330, ce qui n’est pas négligeable.
Verdict ? Face au ION première génération, le ION Next Gen apporte donc de meilleures performances 3D et GPGPU, et représente toujours une bonne plateforme pour monter des configurations bureautiques et Home Cinema au prix réduit. Ce
n’est pas suffisant pour justifier un nouvel investissement si vous possédez déjà un ION 1, d’autant plus que le ION2 revient un peu plus cher, mais autant partir directement sur ce système si vous n’êtes pas équipés. Il aura certainement encore plus d’intérêt dans un netbook car on peut s’attendre à une augmentation de l’autonomie grâce à Optimus, ce que nous vérifierions dès que les premiers modèles seront disponibles. Le ZBox HD-ID11 est quant à lui convaincant, bien conçu, facile à assembler, et ne nous a déçu que sur un point toutefois très important. Il est en effet bruyant dès lors que le CPU travaille un peu, même en lecture vidéo, ce qui est très pénalisant pour un HTPC. Zotac a néanmoins mis en ligne un BIOS beta améliorant la gestion du ventilateur CPU de 50 mm. Un Bios efficace puisque le boitier devient alors discret, mais il introduit quelques problèmes comme l’impossible de sauvegarder ses paramètres ou des ralentissements étranges sous Windows. Zotac a toujours apporté un bon support à ses produits, le BIOS final sera donc certainement plus abouti.
Le Zbox est livré avec une alimentation externe de 65 Watts, d’un kit de fixation Vesa, et d’un support pour bureau.
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noctua nth1
Références
Configs de reference Dépenser moins :
- 20 euros : mono core (débloquable en Athlon II !) AMD Sempron X1 140 (30 euros) - 15 euros : utiliser le ventirad d’origine AMD (0 euros)
Bureautique/Internet/Multimédia : Prix riquiqui
Gagner des perfs :
Processeur : Athlon II X2 240 (50 euros)
+ 35 euros : passer à 4 Go de RAM
Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros)
+ 10 euros : passer à un disque dur 32 Mo de cache
Carte mère : Asus M4A78LT-M LE (55 euros) Mémoire : 2 Go DDR2-800 C4 de marque (45 euros) Carte graphique : Radeon HD3200 intégrée au chipset
+ 40 euros : boîtier et alim entrée de gamme de marque
Disque dur : 500 Go 7 200 tours 16 Mo (45 euros) Graveur : CD et DVD premier prix (20 euros) Alim : intégrée au boîtier Boitier : premier prix avec alim (30 euros) Divers : N/A
Total : 260 euros Dépenser moins :
Bureautique/Internet/Multimédia : Pour quelques euros de plus
- 20 euros : dual core Athlon II X2 240 (50 euros)
Processeur : Athlon II X3 435 (70 euros)
- 15 euros : pas de lecteur de cartes mémoire
Carte mère : Asus M4A78LT--M LE (55 euros)
Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) Mémoire : 4 Go DDR2-800 C4 (80 euros)
Gagner des perfs :
+ 25 euros : quad core Athlon II X4 630 (95 euros) + 20 euros : passer à 1 To de disque dur (75 euros)
Carte graphique : Radeon HD3200 intégrée au chipset Disque dur : 500 Go 7 200 tours 32 Mo (55 euros) Graveur : CD et DVD premier prix (20 euros) Alim : Corsair CX 400 W (45 euros) Boitier : entrée de gamme (30 euros) Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)
Total : 385 euros
Choisir RAM, carte graphique, disque dur et boîtier. Pour certains composants, nous ne précisons pas de marque et de modèle précis dans nos configurations. Soit parce que le meilleur change d’une semaine sur l’autre en fonction du prix (cas de la RAM, par exemple) soit parce que le choix dépend de vos priorités esthétiques ou phoniques (cas des boîtiers, par exemple). Souhaitant que achetiez les meilleurs matériels uniquement, voici une liste des produits de références pour les catégories concernées : - RAM : hors scénario d’overclocking maximal, pour lequel nous vous recommandons de lire notre comparatif de kits DDR3 paru dans HM44, le choix de la mémoire est assez libre. Tant que vous prenez le bon type et la bonne fréquence de mémoire, tel que nous l’indiquons dans les configurations, et une marque reconnue pour éviter les incompatibilités, vous pouvez choisir les moins chères proposées par votre revendeur ou celles qui s’accordent le mieux en look à votre nouvelle carte mère. Depuis quelques mois, la marque G.Skill propose d’excellents rapports qualité/prix, mais n’ayez pas peur d’acheter de la mémoire A-Data, Corsair, Kingston, OCZ, Patriot ou Samsung. - Carte graphique : comme pour la RAM, la marque de la carte graphique n’a que peu d’importance. Partant du constat que la majorité des cartes sont identique (ce sont des reference boards avec un sticker modifié), autant prendre la moins chère ou celle accompagnée du jeu qui vous plait. En revanche, il est toujours intéressant d’analyser le marcher car les constructeurs proposent également des cartes améliorées (overclockées, meilleur refroidissement, parfois les deux). Globalement, il ne faut pas dépenser plus de 10 à 15 euros pour ces modèles boostés, sinon, autant le faire soit même ou investir dans la gamme supérieure. - Disque dur : - 500 Go économiques (16 Mo de cache) : Maxtor DiamondMax 23, Seagate Barracuda 7200.12, WD Caviar Blue - 500 Go et 1 To performants (32 Mo de cache) : Samsung Spinpoint F3, WD Caviar Black - Boîtiers : - entrée de gamme (30 à 50 euros) : Antec ThreeHundred, Cooler Master RC-310 et RC-330 - milieu de gamme (50 à 75 euros) : Antec P180 mini, Lancool Dragonlord PC-K58, Xigmatek Midgard - milieu de gamme +++ (75 à 100 euros) : Antec Nine Hundred, Cooler Master HAF 922, Fractal Design Define R2, Lancool Dragonlord PC-K62 - haut de gamme (100 à 150 euros) : Antec P183, Cooler Master HAF 932 - très haut de gamme (+ de 150 euros) : Cooler Master Cosmos, Corsair Obsidian 800D, LianLi Tyr-X500, SilverStone Fortress FT-01 - spécial home cinéma : Antec Fusion Remote Max, SilverStone Grandia GD-04 et GD-05, SilverStone Sugo SG-06, Zalman HD501
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Dépenser moins :
- 60 euros : couple carte mère/cpu Athlon II X4 630 et Asus M4A78VM en DDR2 (230 euros) - 25 euros : alim entrée de gamme de marque - 35 euros : boîtier entrée de gamme de marque
Bureautique/Internet/Multimédia : Esthétique, silence et puissance SSD Processeur : Intel Core i3 530 (105 euros)
Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) Carte mère : Gigabyte H55M-UD2H ou Intel DH55HC (90 euros) Mémoire : 4 Go DDR3-1333 C9 (95 euros) Carte graphique : contrôleur graphique intégré au processeur
Gagner des perfs :
+ 75 euros : processeur et carte graphique plus rapides, Core i5 661 (180 euros) + 60 euros : lecteur blu-ray/graveur CD et DVD (80 euros)
SSD : Intel V-Series 40 Go (120 euros) Disque dur : HDD 1 To 7 200 tours 32 Mo (75 euros) Graveur : CD et DVD premier prix (20 euros) Alim : Seasonic S12II Bronze 430 W (70 euros) Boitier : milieu de gamme (65 euros) Divers : lecteur de cartes mémoires (15 euros)
Total : 670 euros Dépenser moins :
- 40 euros : processeur dualcore Athlon II X2 250 (55 euros) - 35 euros : couple carte mère et mémoire en DDR2 (135 euros) - 20 euros : disque dur 500 Go (55 euros)
Gamers - Jouer sans se ruiner Processeur : AMD Athlon II X4 630 (95 euros) Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) Carte mère : Asus M4A77TD Pro, Gigabyte MA770T-UD3P ou MSI 770-C45 (75 euros) Mémoire : 4 Go DDR3-1333 C9 (95 euros) Carte graphique : Radeon HD5670 (80 euros) Disque dur : HDD 1 To 7 200 tours 32 Mo (75 euros) Graveur : CD et DVD premier prix (20 euros)
Gagner des perfs :
+ 40 euros : processeur plus rapide, Phenom II X4 955 Black Edition (135 euros) + 50 euros : carte graphique plus rapide, Radeon HD5770 (130 euros) + 40 euros : alimentation modulaire et plus puissante, Corsair HX 520 W (85 euros)
Alim : Corsair CX 400 W (45 euros) Boitier : entrée de gamme (30 euros) Divers : N/A
Total : 530 euros Dépenser moins :
- 100 euros : couple carte mère et processeur AMD, Phenom II 955 BE (210 euros) - 15 euros : alimentation de puissance inférieure, Corsair HX 520 W (85 euros) - 40 euros : boîtier de gamme inférieure (50 euros)
Gaming et plus : jouer 1 920 x 1 200 AA4X Processeur : Intel Core i5 750 (170 euros) Refroidissement processeur : Scythe Yasya (40 euros) Carte mère : Gigabyte P55A-UD3 (125 euros) Mémoire : 4 Go DDR3-1600 C8 (115 euros) Carte graphique : Radeon HD5770 1 Go(140 euros)
Gagner des perfs :
+ 70 euros : processeur plus puissant, Intel Core i7 860 (240 euros) + 165 euros : carte graphique plus puissante, Radeon HD5850 1 Go (300 euros)
Disque dur : HDD 1 To 7 200 tours 32 Mo (75 euros) Graveur : CD et DVD premier prix (20 euros) Alim : Corsair HX 650 W (100 euros) Boitier : milieu de gamme +++ (90 euros) Divers : lecteur de cartes mémoires (15 euros)
Total : 890 euros Dépenser moins :
- 50 euros : carte mère de gamme inférieure (160 euros) - 110 euros : carte graphique moins puissante, Radeon HD5850 1 Go (275 euros) - 70 euros : SSD entrée de gamme (120 euros) - 50 euros : alimentation de gamme inférieure (100 euros)
Gaming et plus : Extrême gaming Processeur : Intel Core i7 860 (240 euros) Refroidissement processeur : Noctua NH-U12P SE2 (60 euros) Carte mère : Asus Maximus III Formula ou EVGA P55 FTW (210 euros) Mémoire : 4 Go DDR3-1600 C8 (115 euros) Carte graphique : Radeon HD5870 1 Go (385 euros) SSD : Intel Postville X25-M (210 euros) Disque dur : HDD 1 To 7 200 tours 32 Mo (75 euros) Graveur : CD et DVD premier prix (20 euros)
Gagner des perfs :
+ 75 euros : CPU i7-930, carte mère X58 et 6 Go (630 euros) + 200 euros : carte graphique plus rapide, Radeon HD5970 2 Go (575 euros) + 75 euros : ventirad pour carte graphique Prolimatech MK13 + deux ventilateurs 92 mm (75 euros)
Alim : Seasonic X-series 600 W (150 euros) Boitier : haut de gamme (125 euros) Divers : lecteur de cartes mémoires (15 euros)
Total : 1605 euros
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Références Dépenser moins :
Spécial home cinéma
Gagner des perfs :
- 50 euros : couple carte mère processeur AMD (chipset 785G et Athlon II X2) - 45 euros : disque dur 1 To 5 400 tours à la place du SSD (70 euros) - 70 euros : graveur CD/DVD à la place du blu-ray
Processeur : Intel Pentium G6950 (80 euros)
+ 30 euros : processeur plus rapide, Core i3 540 (120 euros) + 70 euros : disque dur 1 To 5 400 tours (70 euros)
Refroidissement processeur : Scythe Big Shuriken (25 euros) Carte mère : Gigabyte H55M-UD2H (90 euros) Mémoire : 4 Go DDR3-1600 C8 (115 euros) Carte graphique : intégrée au processeur SSD : Intel Postville X25-V 40 Go (115 euros) Graveur : lecteur blu-ray graveur CD et DVD Samsung SH-B083L (90 euros) Alim : Seasonic S12II Bronze 430 W (70 euros) Boitier : SilverStone GD04 (80 euros) Divers : N/A
Total : 665 euros Dépenser moins :
- 160 euros : carte graphique de gamme inférieure, Radeon HD5770 MSI Hawk (140 euros) - 50 euros : boîtier de gamme inférieure (50 euros)
Spécial overclocking (hautes perfs, bon rapport Q/P) Processeur : Intel Core i5 660 (170 euros) Refroidissement processeur : Noctua NH-U12P SE2 (60 euros) Carte mère : EVGA P55 FTW (210 euros) Mémoire : G.Skill Trident DDR3-2000 C9 (140 euros) Carte graphique : Radeon HD5850 1 Go (300 euros) Disque dur : HDD 1 To 7 200 tours 32 Mo (75 euros) Graveur : CD et DVD premier prix (20 euros) Alim : Corsair HX 650 W (100 euros)
Gagner des perfs :
+ 170 euros : processeur plus puissant, Intel Core i7 875K (340 euros) + 15 euros : ventirad Noctua NHD14 (75 euros)
Boitier : table de bench Lian-Li PC-T60 (100 euros)
Total : 1 175 euros
Dépenser moins :
Spécial économies d’énergie
Gagner des perfs :
- 300 euros : sans carte graphique et CPU moins puissant, Xeon L3426 remplacé par Core i3 530 (100 euros) - 40 euros : boîtier de gamme inférieure (50 euros)
Processeur : Intel Xeon L3426, 45W de TDP (270 euros)
+ 15 euros : disque dur en 1,5 To + 15 euros : ventirad Noctua NH-D14 (75 euros)
Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) Carte mère : Gigabyte H55M-USB3 (105 euros) Mémoire : Kingston HyperX LoVo 4 DDR3-1333 C9 (135 euros) Carte graphique : Radeon HD5770 1 Go (130 euros) SSD : Intel X25-V 40 Go (120 euros) Disque dur : Samsung EcoGreen F2 1 To (75 euros) Graveur : CD et DVD premier prix (20 euros) Alim : Seasonic S12II Bronze 430 W (70 euros) Boitier : milieu de gamme +++ (90 euros)
Total : 1 030 euros
Autour de l’UC Claviers et souris : le clavier et la souris sont les périphériques que vous aller le plus solliciter, ne négligez pas leur qualité ! Même si vous ne souhaitez pas investir une fortune en la matière, évitez à tous prix les marques inconnues proposées chez quelques revendeurs, ce sont presque toujours de mauvaises surprises, surtout en sans fil. Privilégiez l’increvable, Logitech ou Microsoft, un ensemble clavier et souris d’entrée de gamme ne dois pas excéder 25 euros. Si vous êtes joueur, en quête d’un matériel de précision, voici nos références : - Souris : Logitech G500, OCZ Behemoth, SteelSeries Icari - Clavier : Logitech G110, Logitech G15, Logitech G19 Ecrans : étant donné les baisses de prix, qui voudrai s’acheter un écran plus petit que 24»de nos jours ? Le confort de la surface, la définition full HD, le rêve accessible.
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1200W • 900W 1000W • 750W *Photos non contractuelles. *Panel GfK 2009 sur le segment des alimentations. ** sauf 1200W ***à 230V
Un cœur aux frontières du réel.
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