Déc/Janvier 2011 n°50
dossier
5,90 €
p.50
upgrade Gardez votre PC en forme
p.98
Devenez un pro du réseau Installation, configuration,
partage : 90 Mo/s pour tous
écrans 22 à 24’’
Faut il se ruer sur le LED ?
Pour 100, 200, 300 € ?
p.30
Comparatif
14 p.110
pratique
50
nouvelle formule
comparatifs
Ventirads et alims
Toujours meilleurs
test
p.18
p.132
test
HD6850 GTX580 les mods sont déjà là
La GTX480 réussie
Lecture video : qualité d’image, mode d’emploi
L 19293 - 50 - F: 5,90 € - RD
BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP
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100 peur et 100 reproche EDITO Cent ? Les matheux vous diront qu’il s’agit de la somme des neuf premiers nombres premiers. Les physiciens vous parleront de Fermium, rare métal hautement radioactif mais les chimistes préféreront l’eau bouillante. Les financiers d’un parfait ratio de retour sur investissement, les historiens du passage des siècles, les poètes (mais il faut le chercher loin) préfèreront le Renga japonais. Vers la mi 94, une partie d’entre nous tentait de faire atteindre les 100 Mhz à son Pentium 90. En 2001, les premiers disques durs de 100 Go ont été vite remplis, mais quand même un peu moins vite que ceux de 100 Mo au début des années 90, époque où il fallait tout compter, et empiler les disquettes, qui n’ont d’ailleurs eu le bon gout d’utiliser le chiffre 100 que lors de l’apparition du Zip en 1996. Personne et surement pas benji lui-même ne se souvient de son centième cramage de matériel. La centième tâche de tshirt de thom n’a ému personne non plus mais qui sait, c’était peut-être devant deux côtes de bœuf pour deux ? La centième tentative d’humour de Cyril s’est soldée par le même silence consterné que toutes les autres. Mais la centième tentative de notre part pour faire sortir Jeremy de ses pantoufles n’a pas vraiment fait mieux. 100, c’est aussi le nombre de kilomètres minimum à mettre entre un rédacteur et son éditeur préféré pour ne pas être trop pollué par son stress mais c’est également le nombre d’accents que Benji est capable d’oublier sur une page ou le nombre de flagrants délits de paresse de Mr Scott. Ou les tentatives de transformation en mutant de Manu chaque nuit dans ses délires éventuellement éveillés. Ou le nombre de choses qu’essaie de faire en même temps notre directeur artistique à chaque seconde. Cent, c’est finalement, le nombre de magazines que Tech.Age, éditeur de Hardware Mag, a sorti en comptant celui que vous avez dans les mains. Toujours dans la douleur, toujours dans l’enthousiasme mais sans rire, c’en est assez de s’en laisser compter du chiffre 100 non ?
CM
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Textes, photos : copyright 2010 Tech.Age SAS
HM 50 Déc/Jan 2011
SOMMAIRE News 6 10
News hard Cas pratiques
Test 18
GeForce GTX 580 : moins de bruit et plus de perfs !
d’insécurité sur le Net ? Toutes les problématiques du réseau sont regroupées au sein de ce guide axé sur vos besoins concrets.
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Dossier 28
Spécial centième numéro
30
éseau, Internet, R le guide ultime
Envie de câbler la maison pour transférer à 90 Mo/s ? Besoin d’optimiser votre ping pour jouer ? De partager vos fichiers dans la maison ou sur le Net ? Sensation
Pratique 66
74
Donnez une seconde jeunesse à votre PC. Du Pentium 4 au Phenom II X6, 5 ans de composants analysés Nous décortiquons les plateformes de ces cinq dernières années afin de vous guider dans vos upgrades. Tous les composants sont analysés pour éviter les configurations déséquilibrées et les incompatibilités. Du CPU au disque dur, décuplez les performances de votre configuration.
Des fréquences plus élevées, plus de cores, un filtrage HDR plus rapide, des températures en baisse et une discrétion de retour, voici ce qu’affiche nVidia au menu de son haut de gamme lifté.
Comment obtenir la meilleure qualité d’image, y en a-t-il de moins gourmands que d’autres ?
Quel est le meilleur lecteur vidéo ? Quel lecteur vidéo faut-il privilégier lorsqu’on souhaite une solution simple d’usage ou donnant accès à des fonctionnalités plus avancées ?
78
e 60 à 3 800 MHz, D l’histoire du Pentium Monsieur Pentium 4 a fêté fin novembre ses 10 ans ! De sa gloire à sa déchéance, tour d’horizon de la marque Pentium, des débuts en 1993 à aujourd’hui.
Les jeux du mois Black Ops, HAWX 2, Star Wars : le Pouvoir de la Force 2, DeathSpank, Fallout : New Vegas, Need For Speed : Hot Pursuit
80
Sélection software
82
Geekitude
Comparatifs 88
Les suites de sécurité Internet Virus, vers, chevaux de Troie, rootkits, attaques DoS, drive-by download, hameçonnages, spywares, keyloggers,
50 NUMERO
adwares, botnets ou réseaux zombies… Voici comment vous protéger et minimiser les risques d’attaques !
98
14 écrans 22-24’’ Full HD dès 160 euros. Faut-il se ruer sur le LED ?
AU TOP 18
GTX580
98
Iiyama E2410HDS
Le LED envahit nos écrans LCD. Nous avons sélectionné quatorze modèles de 22 à 24 pouces, à la résolution full HD, pour savoir si cette technologie est incontournable et trouver les meilleures affaires du moment.
La GTX480 réussie
110 7 ventirads CPU de 17 à 70 euros
Quand Thermalright vend des superventirads moins chers sous la marque Cogage, qu’Arctic sort un nouveau rad sexy pour 25 euros et que Thermaltake se met enfin au silence, il n’y a pas de quoi s’ennuyer.
Tests
Un 24’’ Full-HD réactif avec une bonne colorimétrie et un petit prix
117 GTX480 SOC et Lightning : une bonne affaire ? MSI 480 Lightning et Gigabyte 480 SuperOverClock passent à la casserole : valent-elles encore le coup ?
118 Toutes les nouveautés alims au banc d’essai
Corsair remanie la CX, référence en entrée de gamme, Seasonic supprime le ventilateur de la désirable X-Series et Thermaltake sort sa première Gold !
118 Seasonic X-Series
Fanless
80Plus Gold, 100% modulaire, sans ventilateur
126 Internet Explorer 9 déclare la guerre
aux navigateurs Web alternatifs
Internet Explorer 9 peut il faire oublier Chrome ?
128 ASRock Vision 3D :
le roi des miniPC de salon ?
128 ASRock Vision 3D
Compact, puissant, sexy, un MicroPC au top
Core i3 mobile, GeForce GT425M, lecteur Blu-Ray, châssis en aluminium, vérifions si le Vision 3D est bien la petite merveille annoncée.
132 La plus silencieuse des HD6850
Chose rare, plutôt qu’une référence design AMD, chaque constructeur en livre son interprétation de la La HD6850 dès son lancement. En voici quatre espérant sortir du lot.
136 Références
132 Asus HD6850 DirectCu Silence et overclocking réunis
news
Un mois de hardware Zalman se lance dans les SSD à son tour. JMicron JMF616 pour la série S et SandForce SF-1200 pour la série N, qui ne se différencient en rien de la concurrence. Galaxy a encore frappé dans le domaine des cartes graphiques puissantes mais single slot. Une GTX460 avec un radiateur extra plat, qui conserve les spécifications du GF104, mais qui ne sera, hélas, probablement pas disponible chez nous. Après une année de retard, les spécifications du PCI-Express 3.0 ont enfin été finalisées, tout juste à temps pour la plateforme LGA2011 d’Intel. Après l’Archon pour les CPU, Thermalright lance le Shaman, un radiateur GPU équipé de 6 caloducs et compatible avec les les GTX400 de nVidia. Le support des HD6800 et GTX500 devrait suivre. Lancé le 30 Novembre 2010, 3DMark 11 est déjà disponible ! Un nouveau benchmark pour faire chauffer vos GPU. Google Docs pour smartphones évolue avec la capacité de modifier ses documents depuis son appareil. Fichiers *.pdf, *.docx et *.ppt pourront donc être consultés et édités où que vous soyez. Grippity entend révolutionner l’usage du clavier dans le salon avec son Grippit 1. Sorte de pad géant que l’on tient à deux mains, il remplit à la fois le rôle de clavier et de souris. L’originalité réside dans le fait que les touches du clavier sont à la fois devant et derrière la surface vitrée, permettant en théorie une frappe plus facile et efficace.
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AMD nous en dit plus sur ses futurs CPU
Comme les années précédentes, le mois de novembre est l’occasion d’en apprendre plus sur les produits à venir chez AMD, à travers les roadmaps dévoilées lors de la conférence annuelle dédiée aux analystes financiers. Lors de cet événement, AMD tente de rassurer les investisseurs sur sa capacité à amener sur le marché des produits intéressants et concurrentiels, mais en contrepartie, permet à Intel d’anticiper l’arrivée de tous ces futurs CPU. Compte tenu de sa position financière délicate et de son incapacité depuis plusieurs années à réellement innover sur ce marché, AMD doit prendre ce risque pour tenter de lever le doute. AMD a, tout d’abord, confirmé que sa première APU, qui embarquera le core graphique sur la même puce que le CPU, débarquera bien au début de 2011, avec Zacate et Ontario qui afficheront des TDP respectifs de 18 et 9 W. Ils prendront place dans la plateforme d’entrée de gamme Brazos qui les associera à un southbridge Hudson. Ces APU intégreront deux cores Bobcat, un petit GPU dérivé des Radeon HD 5400, un contrôleur mémoire DDR3 simple canal et quatre lignes PCI-Express 2.0, qui permettront éventuellement d’y connecter un GPU plus véloce, bien que plus de performances 3D ne seront probablement pas utiles à ces cores CPU qui ne visent pas les joueurs, mais plutôt les netbooks et autres ultraportables. De son côté, le southbridge supportera le SATA-3 (6 Gbps) mais se limitera à l’USB 2.0. Voici les quatre modèles prévus dans un premier temps : • AMD E-350 : 2 cores CPU à 1,6 GHz, 80 cores GPU à 500 MHz (Radeon HD 6310), 18 W • AMD E-240 : 1 core CPU à 1,5 GHz, 80 cores GPU à 500 MHz (Radeon HD 6310), 18 W • AMD C-50 : 2 cores CPU à 1,0 GHz, 80 cores GPU à 280 MHz (Radeon HD 6250), 9 W • AMD C-30 : 1 core CPU à 1,1 GHz, 80 cores GPU à 280 MHz (Radeon HD 6250), 9 W Au niveau des performances, l’AMD E-350 devance légèrement le plus performant des Atom dual core du côté CPU, mais devance par contre le Core i5 661 du côté GPU. Un compromis avec lequel AMD compte bien s’imposer. En 2012, ces APU d’entrée de gamme passeront au 28 nm, ce qui permettra d’apporter quelques évolutions aux cores CPU et probablement de booster la partie GPU. Plus haut dans la gamme, l’APU Llano se fait désirer depuis un petit temps et devrait enfin arriver dans le courant de l’été 2011. Nous n’en apprenons cependant pas plus, en dehors du fait que le TDP de la version quad core sera de 100 W, contre 65 W pour la version dual core. En 2012, cette APU évoluera avec Trinity et des cores Bulldozer. Etant donné qu’AMD restera sur le procédé de fabrication en 32 nm, les marges de manoeuvre risquent d’être réduites pour faire évoluer son core GPU. Enfin, l’architecture Bulldozer devrait débarquer au printemps, sur le segment haut de gamme grand public, avant de s’attaquer aux serveurs à la fin de 2011. Quatre dérivés de ce CPU, au nom de code Zambezi, sont prévus, mais AMD n’a pas encore communiqué sur les noms commerciaux et les fréquences : • 8 cores, 8 Mo de cache L3, Turbo, 125 W • 8 cores, 8 Mo de cache L3, Turbo, 95 W • 6 cores, 8 Mo de cache L3, Turbo, 95 W • 4 cores, 4 Mo de cache L3, Turbo, 95 W Une évolution de Bulldozer est prévue dès 2012, avec les CPU 8 cores Komodo. Si tout se passe bien, AMD devrait donc prendre un rythme d’évolution de ses CPU similaire à celui d’Intel, avec une nouvelle architecture tous les 2 ans et une évolution au milieu. Reste à voir si AMD pourra enfin se tenir à sa roadmap et si TSMC et GlobalFoundries, qui prendront en charge la fabrication de toutes ces puces, assureront de leur côté !
6 Hardware Magazine
Noms de code des prochains CPU/APU d’AMD :
Bobcat : premier core x86 basse consommation d’AMD qui débarquera dans les APU Ontario et Zacate. Brazos : plateforme mobile et desktop basse consommation d’AMD qui embarquera les APU Ontario et Zacate, prévue pour début 2011. Bulldozer : nouvelle architecture de cores x86 hautes performances, qui reposera sur des modules équipés de 2 cores, mais qui se partageront les unités dédiées au calcul flottant et vectoriel. Interlagos : Opteron 6200 qui embarqueront 8, 12 ou 16 cores Bulldozer sur les plateformes G34 double et quad socket, prévus pour fin 2011. Komodo : futurs CPU haut de gamme et serveur qui intégreront des cores Bulldozer améliorés, ainsi que le support du PCIExpress 3.0, fabriqués en 32 nm et prévus pour 2012. Krishna : future APU, évolution de Zacate qui reposera sur 2 à 4 cores Bobcat améliorés, fabriquée en 28 nm et prévue pour 2012. Llano : APU fabriquée en 32 nm et qui reposera sur 2 à 4 cores x86 semblables à ceux de l’Athlon II, ainsi que sur un core graphique intégré relativement véloce, prévue pour cet été. Ontario : version basse consommation, 9 W, de la première APU qui reposera sur 1 ou 2 cores Bobcat, fabriquée en 40 nm et prévue pour début 2011. Sepang : CPU serveur qui embarquera jusqu’à 10 cores Bulldozer de nouvelle génération et 3 contrôleurs mémoire pour les plateformes simple et double socket C2012, fabriqué en 32 nm et prévu pour 2012. Terramar : CPU serveur double die qui embarquera jusqu’à 20 cores Bulldozer de nouvelle génération et 4 contrôleurs mémoire pour les plateformes double et quad socket G2012, fabriqué en 32 nm et prévu pour 2012. Trinity : APU qui remplacera Llano, avec une base constituée de cores Bulldozer, fabriquée en 32 nm et prévue pour 2012. Valencia : Opteron 4200 qui embarqueront 6 à 8 cores Bulldozer, sur les plateformes C32 simple et double socket, prévus pour fin 2011. Wichita : future APU, évolution d’Ontario qui reposera sur 1 à 2 cores Bobcat améliorés, fabriquée en 28 nm et prévue pour 2012. Zacate : version 18 W de la première APU qui reposera sur 1 ou 2 cores Bobcat, fabriquée en 40 nm et prévue pour début 2011. Zambezi : CPU 4, 6 ou 8 cores Bulldozer dédié à la plateforme socket AM3, fabriqué en 32 nm et prévu pour ce printemps.
Radeon HD 6900 : à temps pour Noël ?
Alors que nous attendions les Radeon HD 6950 et 6970 pour la fin du mois de novembre, AMD a décidé de repousser leur sortie, pour des raisons qui restent vagues. A l’heure où nous écrivons ces lignes, leur lancement pourrait rater la période de Noël, propice aux achats, en volume en tout cas. Si les spécifications officielles ne sont pas encore connues, les dernières rumeurs en date que nous jugeons crédibles parlent, pour le GPU Cayman de la Radeon HD 6970, de 30 groupes de 16 unités de calcul vectorielles 4D (soit 1920 « cores) contre 20 groupes de 16 unités de calcul vectorielles 5D (soit 1600 « cores ») pour la Radeon HD 5870. La Radeon HD 6950 se contenterait d’une version castrée équipée de 1536 « cores » organisés en 24 groupes. Cayman devrait bénéficier d’une part de ce nombre élevé de groupes d’unités de calcul, qui implique une augmentation du nombre d’unités de texturing (4 par groupe), et d’autre part des unités vectorielles 4D qui gagnent en efficacité face aux unités vectorielles 5D. Pour rappel, les unités vectorielles ne sont pleinement exploitées que quand suffisamment d’instructions indépendantes sont prêtes à être exécutées en parallèle, ce qui n’est pas toujours le cas. Enfin, Cayman serait capable de traiter 2 triangles par cycle, une première chez AMD qui devrait lui permettrait de revenir sur les GeForce haut de gamme. Au niveau de l’interface mémoire, elle devrait rester de 256 bits, mais il est question de GDDR5 très rapide, cadencée à 1,5 GHz (3 GHz pour l’envoi des données). Rendez-vous le mois prochain pour savoir si le GPU et la Radeon HD 6970 peuvent faire mieux que la GeForce GTX 580 testée dans ce numéro. Notez qu’à une date similaire, nVidia devrait dévoiler la GeForce GTX 570, dont le but sera d’offrir les performances de la GeForce GTX 480, dans l’enveloppe thermique de la GeForce GTX 470, en profitant de la nouvelle révision du GF100, le GF110. Il faudra, par contre, patienter jusqu’au début de 2011 pour voir débarquer une GeForce GTX 560 qui, en principe, disposera de 384 unités de calcul grâce au GPU GF114, qui serait une simple nouvelle révision du GF104 des GeForce GTX 460 et qui permettrait enfin à nVidia de proposer une version non castrée du GPU.
news
Sandy Bridge : prêt pour le lancement Logitech, leader inconstesté sur le marché des claviers, continue sa course à l’innovation. Le K750 est le premier clavier sans fil... et sans chargeur ! Fonctionnant grâce à l’énergie de deux capteurs solaires, il serait capable de tenir jusqu’à quatre mois sans être exposé à la moindre source de lumière ! Prix annoncé : 80 euros. Gyration arrête la production et le développement de télécommandes multimédia. La GYR3101EU, modèle universel Media Center à détection de mouvement, et notre référence actuelle, va progressivement disparaître des boutiques. Si vous devez équiper un PC de salon, ne tardez donc pas à en acheter une avant la rupture de stock. LaCie lance une clé USB 3.0 très compacte (27x104x9 mm) qui abrite l’architecture d’un SSD pour atteindre des débits de 260/180 Mo/s en lecture/écriture pour la version 120 Go. Hélas, la version 32 Go est proposée à 150 euros pour des débits de 210/70 Mo/s. La CompactFlash n’a pas dit son dernier mot et atteint 167 Mo/s dans sa 6e mouture, CF6. Cependant, aucun accessoire n’a encore été annoncé, on les attend impatiemment, notamment un lecteur USB3.
8 Hardware Magazine
Les processeurs au socket 1155, gravés en 32 nm, introduisent la nouvelle architecture Intel, tout d’abord lancée sur le milieu de gamme. L’entrée et le haut de gamme suivront, quelques mois plus tard. Le NDA (Non Disclosure Agreement, l’accord de confidentialité) est fixé au 6 janvier 2011 pour Sandy Bridge. Mais si nous ne pouvons parler des processeurs et surtout de leurs performances, les fabricants de cartes mères n’hésitent pas à nous présenter leurs produits. Le premier changement majeur à ce niveau concerne le BIOS, qui est remplacé par l’UEFI sur toutes les cartes P67. Il s’agit donc d’une interface avec le hardware simplifiée. En effet, il est possible d’utiliser la souris, et tout le design, notamment chez Asus, est bien plus accueillant. Néanmoins, ceux qui aiment le bon design austère et old school d’un BIOS auront accès à une interface idoine. L’UEFI permet aussi de supporter des disques durs de plus de 2,2 To pour le disque système. C’est appréciable au moment où les premiers 2,5 et 3 To pointent le bout de leur nez ! Autre nouveauté de taille : l’utilisation du header USB 3.0 sur la majorité des cartes mères. Ceci va sans nul doute pousser les fabricants de boîtiers à développer l’équipement adéquat pour pouvoir bénéficier de l’USB 3.0 en façade, sans avoir à faire cheminer un câble jusqu’au panneau arrière de la carte mère. Et si votre boîtier n’est pas équipé en conséquence, ce qui est probablement le cas actuellement, des racks pour des emplacements 3,5’’ seront disponibles dans les bundles. Rendons tout de même à César ce qui lui appartient, puisque c’est ASRock qui a développé ce header (sur la X58 Extreme 6 testée le mois dernier par exemple), par la suite approuvé par l’USB IF, l’organisme qui gère l’USB. Selon Asus, les puces USB 3.0 sont assez peu coûteuses pour pouvoir en utiliser en quantité. Nous aurons donc toujours droit aux deux ports à l’arrière de la carte mère. Mieux, sur la Maximus IV Extreme, il n’y a que de l’USB 3.0, soit dix ports. Le tout est contrôlé par trois puces NEC, seuls deux ports fonctionneront donc à plein régime, le reste étant géré par des hubs. Mais cette solution, si elle n’est pas idéale, devrait tout de même s’avérer plus rapide que des ports USB 2.0. Nous n’avons pas eu autant de détails de la part des autres fabricants, mais la P67A-UD7 de Gigabyte devrait, elle aussi, recourir à dix ports USB 3.0. Le SATA 6 Gb/s sera lui aussi de la partie, mais uniquement via un contrôleur externe. En effet, le P67 ne gère que quatre ports SATA 3 Gb/s. Du côté de l’overclocking, nous avons eu l’occasion de jouer avec une machine pendant quelques minutes. Juste le temps de vérifier qu’un overclocking de 10 % de la fréquence de base n’est déjà plus du tout stable. Pour les bidouilleurs, le salut viendra des CPU de la série K, c’est-à-dire des processeurs au coefficient multiplicateur débloqué, à l’instar des Extreme Edition, mais en moins chers. Et ce sera souhaitable vu qu’atteindre les 4,5 GHz de façon stable semble envisageable. Niveau mémoire, il est possible de monter à 1 066 MHz (DDR3-2133), juste avec les ratios intégrés. Les marques travaillent sur l’implémentation d’un ratio à 1 200 MHz (DDR3-2400), sans que l’on sache comment elles parviennent à « rajouter » un ratio. L’overclocking n’est donc pas mort, simplement plus limité et contraignant qu’auparavant.
Encore des SSD ?
Oui, encore des SSD ! Alors qu’aucun contrôleur vraiment nouveau ou révolutionnaire n’est sorti, les acteurs du marché continuent à faire ce qu’ils peuvent, à savoir faire du neuf avec du vieux, voire du plus très frais du tout. Commençons par Intel qui a récemment lancé un X25-M 120 Go, qui vient donc s’intercaler entre les versions 80 et 160 Go. Les performances sont du même acabit, c’est-à-dire d’un très bon niveau. Le prix est adapté à l’offre actuelle, soit 220 euros pour 120 Go, alors que la version 80 Go voit aussi son prix baisser autour de 170 euros. Le X25-V 40 Go se négocie autour de 90 euros. Cette baisse de prix est la bienvenue mais elle n’est hélas pas suffisante, les SSD SandForce étant plus performants et moins chers à capacité équivalente. Indilinx recycle aussi son Barefoot en le renommant Barefoot Martini. A priori, les optimisations sont discrètes : un erase pool (mémoire réservée pour ralentir l’usure) qui augmente un peu et des écritures aléatoires sur les petits fichiers améliorées. OCZ, qui tente de s’imposer comme leader sur le marché des SSD, a d’ores et déjà présenté un Vertex Plus utilisant ce contrôleur. Les prix annoncés sont assez sexy, respectivement 75, 120 et 200 euros pour les versions 32, 64 et 128 Go. Kingston remanie son V+ en deux versions. D’abord la version V+100 qui utilise de la MLC 32nm au lieu de la 43nm d’origine. Le contrôleur Toshiba a probablement été mis à jour pour l’occasion. En outre, une version V+100E fait son apparition pour intégrer des fonctions de sécurité permettant de chiffrer les données en AES 128 bits. Enfin, Hitachi lance un SSD destiné au marché professionnel. Mais cette annonce est tout de même intéressante puisqu’en plus de la SLC 34 nm Intel et une interface SAS 6 Gb/s, le contrôleur utilisé est lui aussi d’origine Intel. Disponible en 100, 200 et 400 Go, l’UltraStar SSD400S dépote : 46 000 IOPS en lecture, 535 Mo/s en lecture, 500 Mo/s en écriture. Les capacités, les performances et la date de disponibilité (tout début 2011) coïncident avec l’arrivée du X25-E Intel de seconde génération et du X25-M de troisième génération. Le début de l’année risque d’être très serré !
nVidia lance une GeForce GTX 460 Slow Edition
Pour pouvoir proposer une GeForce GTX 460 1 Go premier prix, nVidia a décidé de la dériver en version SE, avec des fréquences légèrement revues à la baisse et un bloc de 48 unités de calcul désactivé. Nous passons ainsi de 336 unités de calcul à 1 350 MHz, vers 288 unités de calcul à 1 300 MHz, alors que la GDDR5 passe de 900 à 850 MHz. Une version de la GeForce GTX 460 qui devrait être de 10 à 15 % moins performante que la version originale, soyez donc attentif !
En janvier, la guerre en biGPU ?
AMD et nVidia sont décidément bien décidés à ne rien lâcher et pourraient se retrouver dès janvier pour un nouveau round. Tout d’abord, AMD prépare une Radeon HD 6990 équipée de 2 x 2 Go de GDDR5 et de deux GPU Cayman. Celle-ci était prévue pour décembre, mais a été repoussée à début 2011. nVidia pourrait créer la surprise en réagissant rapidement avec une GeForce GTX 590/595 équipée de deux GF110 castrés au niveau des unités de calcul, mais qui préserverait la totalité du bus mémoire. Cette carte demanderait deux connecteurs d’alimentation PCI-Express 8 broches, une première pour une carte de référence, et pourrait ainsi consommer jusqu’à 375 W.
Calendrier
mi-Décembre : AMD Cayman et Cayman XT alias Radeon HD6950 et 6970, haut de gamme mono-GPU mi-Décembre : nVidia GTX570, haut de gamme monoGPU secondant la GTX580 6 Janvier : Intel SandyBridge, le CPU quad core desktop au socket 1156, regroupant lui aussi CPU et GPU sous le meme die, sera lancé au CES, en même temps que le chipset associé, le P67 2011 : Nouveaux contrôleurs SandForce SF-2000 2011 : AMD Antilles, alias Radeon HD6990, haut de gamme bi-GPU
Q1 2011 : AMD Ontario (monocore, 9W) et Zacate (dual core, 18W) les CPU Fusion d’AMD, intégrant CPU et GPU sous le même die, et destinés aux marché mobile seront lancés début Janvier lors du CES Q1 2011 : Intel X-25M G3 et X25-E G2, nouveaux SSD utilisant de la MLC et eMLC 25 nm Q2 2011 : AMD Bulldozer, les prochains CPU desktop AMD gravés en 32nm et équipés de 8 cores ! Nouveau socket prévu : AM3r2. Q3 2011 : Intel Sandy Bridge E, le CPU desktop haut de gamme au socket 2011, PCI-Express 3.0 et DDR3 quad channel.
Q4 2011 : Kepler, nouvelle architecture nVidia Q4 2011 : Arrêt de la TV hertzienne en France (30 Novembre 2011) 2012 : DDR4, dont les vitesses vont doubler, soit 1 à 2 GHz réel (DDR4-2133 à DDR4-4266) 2012 : Windows 8 avec notamment le support de la 3D stéréoscopique et de la TV sans fil, sans doute intégré à Windows Media Center. 2012 : Arrivée de Free comme opérateur de téléphonie mobile 2014 : Benji va chez le coiffeur
Hardware Magazine 9
CAS pratiques
Cas pratiques
En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@ techage.fr), vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 3*2 Go CMP6GX3M3A1600C8 Dominator, une alimentation HX750W ou encore un boîtier Graphite 600T ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !
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La chasse au gaspi
gagnant Corsair
Je souhaite remplacer ma vieille machine par une plus puissante et surtout moins énergivore. L’usage sera simple ; il s’agira d’un serveur dans un local technique, ce qui implique que bruit et partie graphique sont sans importance. Il servira à la synchronisation (sauvegarde) des données de mon portable et en RDP, à tâches de fond relativement lourdes (encodage au format h.264, rendu d’image…) mais généralement exécutées durant la nuit, donc pas besoin de puissance extrême. En pratique, j’envisage : un Core i3 ou i5 73 W, un petit SSD pour l’OS et un HDD 2,5» 1 To pour les données, un port Gigabit pour le réseau, un port eSATA et éventuellement l’USB 3.0. J’ai d’abord pensé à un ordinateur portable, puis à une carte mère avec chipset « mobile ». Mais devant la difficulté de trouver ce qui me convient, j’envisage maintenant de faire de l’underclocking avec une carte mère classique. J’ai évidemment constaté à la lecture de votre magazine que vous êtes plutôt « over » que « under », mais je ne doute pas que vous puissiez penser « à l’envers » et me conseiller sur le sujet. Voici quelques points qui me tracassent : 1) Puis-je espérer arriver à une consommation entre 20 et 100 W en passant par exemple de 3,2 à 2 GHz et en diminuant la tension en conséquence ? Quelles cartes mères au format mini-ITX ou microATX permettent ce genre de choses ? Je vais bien sûr désactiver tous les composants non utilisés mais vais-je encore gagner quelques watts si je débranche aussi le clavier et la souris ? Après tout, je ne m’en sers pas. Est-ce que SpeedStep peut m’apporter un gain supplémentaire ? Autre question plus « loufoque » : est-ce que je peux désactiver la carte vidéo interne puisque je travaille en RDP ? 2) La certification 80 Plus des alimentations n’impose rien en dessous de 20 % de charge et pour cause, puisque le rendement s’effondre en dessous de cette valeur. En gardant l’hypothèse 20-100 W, il me faut donc une toute petite alimentation pour rester dans la plage efficace. Malheureusement, je n’en ai pas trouvé en 80 Plus. J’ai quand même repéré ceci : - Pico PSU from Mini-box, 120 W brick. Qu’en pensez-vous ? Les tests lus sur Internet sont très positifs. Est-ce que le connecteur 20 broches fourni sera suffisant pour alimenter la carte mère ? 3) Le réveil à distance (WOL ou autres) doit pouvoir me sortir des modes Power-off, Hibernate et Stand-by. Avec ma vieille machine, ce n’est possible qu’à partir de l’état Power-off, je ne peux donc pas utiliser les autres modes. Frustrant ! Pouvez-vous me confirmer que les cartes récentes n’ont plus ce genre de problème ? Il est vrai qu’à la rédac, nous avons quelques énergumènes qui confondent régulièrement PC et chauffage central. Vous l’avez bien remarqué. Les processeurs que vous envisagez pour votre configuration sont de bons choix. Les Core i3 ont tous un TDP maximal de 73 W, tout en intégrant un coeur graphique dérivé du X4500. Sur une
10 Hardware Magazine
plateforme en H55, H57 ou Q57, le TDP grimpe à 78,2 W. Les chiffres sont communiqués par Intel. Ceci dit, le TDP n’est pas la consommation. Celle-ci est toutefois plus que raisonnable. Une configuration complète à base de H55 avec un Core i3 540 oscille entre 45 W en veille et 115 W en pleine charge. Cette pleine charge étant
obtenue avec une charge de 100 % sur le CPU et sur le GPU. Si on ne charge que le CPU, la consommation descend à 90 W à peu près. Dans votre cas, les travaux demandés ne devraient avoir que peu d’impact sur le GPU et vous laisser avec une configuration à moins de 100 W d’origine. Le Core i3 n’ayant pas de mode Turbo, il ne devrait pas y avoir de surprises côté consommation.
Underclocking Il est bien sûr possible d’underclocker votre CPU pour gagner quelques watts. L’opération dépendra avant tout du BIOS de votre carte mère. Mais toutes les cartes récentes de chez Asus, Gigabyte ou MSI (pour ne citer que les trois plus gros) disposent des options nécessaires. Il est possible de descendre certains Core i3 à 1 V, voire parfois moins (en abaissant également la fréquence bien entendu et en jouant sur le CPU ratio) et d’abaisser la tension du coeur graphique à 1,2 V. Ces paramètres dépendront à la fois du processeur et de la carte mère choisis. Rien de fixe dans nos chiffres donc. Il est également possible de descendre la tension de vos modules de mémoire et du bus QPI. A vous de procéder de manière plus empirique. Ainsi underclockée, votre configuration devrait largement tenir dans la fourchette évoquée… en charge. Le SpeedStep étant très efficace, il est très difficile de descendre sous les 40 W. La consommation en idle (et à plus forte raison en veille) est déjà extrêmement basse sur les Core i3. Quant à la désactivation du coeur graphique… il est peu probable que la chose vous fasse gagner des watts, ce dernier ne consommant beaucoup qu’en charge, donc principalement en 3D et en décompression HD. Peu de chance que vous fassiez l’un ou l’autre sur cette machine.
Petite alimentation Avec aussi peu de watts à la prise, vous pourrez certainement utiliser une alimentation Pico PSU pour faire tourner le système. Mais attention, ces alimentations ne sont pas AC-DC, mais généralement DC-DC et nécessitent un transformateur 12 V en entrée. Le site Pico PSU vend également des bundles. N’oubliez pas non plus de prendre le connecteur 4 broches ATX 12 V vendu en plus et indispensable au boot d’un système récent. Et tant que nous sommes dans les petits plus proposés par le site, prenez aussi le PCI power bracket qui vous permettra de brancher votre source d’alimentation 12 V plus proprement. Si vous voulez une solution plus adaptée, regardez la Pico PSU 160 XT qui dispose du câblage nécessaire et d’une prise d’alimentation SATA très utile. Ces solutions Pico PSU bénéficient, en effet, d’une bonne réputation. Néanmoins, ne les ayant pas sous la main, il nous est impossible de vous certifier que les choses fonctionneront dans votre cas. Quant au Wake On LAN, oui, il est capable de sortir une carte mère récente de veille.
Remplacer mon P35 et ma 8800GT ?
UPGRADE
Mon PC arrive dans ses derniers retranchements ; cette configuration date d’il y a deux ans et demi. J’avais sélectionné les composants grâce à l’aide précieuse que m’ont fournie vos magazines ; après un second souffle grâce à Windows 7 et 2 GB de RAM supplémentaires, une question se pose… upgrade or not upgrade. Pour un budget imminent de ~400 euros, comment refaire une jeunesse à la « bête » ou pensez-vous qu’il soit préférable d’attendre quelques mois et d’avoir un budget plus conséquent et d’opter pour une nouvelle configuration (budget de 800-900 euros) ? La configuration est la suivante : CM Gigabyte P35C-DS3R, E8400 @3 GHz, 8800GT 512 Mo, RAM 2 x 2 Go DDR2-800 OCZ, HD 2 x 500 Go 8 Mo et 16 Mo de cache 7 500 tours/min, Win 7 Pro 64 bits. Mon utilisation typique, c’est du jeu plein pot, FPS RTS, assez récents (voire très), souvent d’ailleurs WoW avec plein d’autres trucs ouverts (quelques fenêtres explorateur, iTunes, MSN, Yahoo, Skype, Mumble, Firefox avec 10+ onglets) ; il m’arrive aussi souvent de faire de la compression/décompression, gravure, de streamer de la vidéo sur mon réseau, etc. Le petit E8400 tient le choc, mais ce sont surtout les temps de chargement et la qualité de jeu qui commencent à être limites. Un tour d’horizon m’oriente vers trois choix possibles vu le budget : un quad core et une carte graphique/un SSD et une carte graphique/ou les trois mais en limitant les caractéristiques dans ce cas. Je ne sais pas lequel de ces choix apporterait le maximum de gain.
Vous êtes typiquement dans le cas de figure où la question d’upgrader ou d’attendre est tendue. On pourrait partir sur une upgrade, bien sûr. Mais étant sur une plateforme Intel, l’intérêt d’un investissement trop lourd maintenant est un peu limité. Un quad core, même en socket 775 coûte encore une somme assez rondelette… Comptez 100 euros pour les premiers modèles (Q8200) et encore dans les 300 euros pour les Q9550/9650. A quelques semaines d’un renouvellement total de plateforme (Sandy Bridge), l’investissement semble hasardeux, surtout si vous avez un budget serré. Toutefois, sur votre P35, un Q9400 à 160 euros et une GTX470 à 240 euros seront une upgrade de tout premier ordre. Ceci dit, attention, de nombreux jeux sont encore à la peine lorsqu’il s’agit d’exploiter plus de deux cores. WoW fait partie de ceuxlà : par défaut, il n’utilise que deux coeurs. Mais il est possible d’éditer le fichier Config. wtf pour lui faire utiliser plus de coeurs (en passant la ligne SET processAffinituMask de 3 à 15 pour un quad).
Avec un budget confortable, mieux vaut attendre Sandy Bridge que d’upgrader.
La piste AMD Si vous voulez changer de matériel tout de suite, vous pouvez envisager la piste AMD. Hardware Magazine 11
CAS pratiques pratique
Loin d’être calamiteuse, elle propose un niveau de performances en jeu tout à fait correct pour un prix sans concurrence. Si on essaye de rester dans la limite des 400 euros imposée, on peut par exemple envisager de changer de carte mère, de CPU et de carte graphique ; il est possible de garder votre DDR2, de l’installer sur une M4A78 Pro d’Asus par exemple ; cette carte mère AM2+ supportant les processeurs AM3 et gérant, en effet, la DDR2. La carte supporte donc jusqu’aux Phenom II X6. Toutefois, le support de six coeurs étant encore très rare dans les jeux, il sera préférable de vous tourner vers un Phenom II X4 955 facilement overclockable, car doté d’un coefficient débloqué et fréquencé plus haut d’origine. A 65 euros la carte mère et en comptant 135 euros pour un Phenom II X4 955, ça nous laisse 200 euros de budget pour une
Les cartes mères en chipset nForce souffraient de taux de panne importants.
carte graphique. Dans ces tarifs, on trouve les GTX460 de nVidia. Quel gain de performances pouvez-vous en espérer ? Une 8800GT sous 3DMark 2006 donne aux alentours des 11 500 points. Une GTX460 dans les 21 000. Aux alentours des 400 euros, la solution d’upgrade AMD est donc un joli ballon d’oxygène pour votre système. Vous pourrez conserver votre DDR2, votre disque dur et vos périphériques, et passer sur un SSD un peu plus tard. Si d’aventure vous aviez un peu plus de budget à allouer à la carte mère, partez sur un modèle un peu moins basique que la M4A78 Pro… La Gigabyte GA-MA790X-UD4 à 95 euros étant une bonne candidate en AM3 + DDR2, en ayant l’avantage de proposer deux ports PCI-Express 16x… la tentation du multiGPU n’est jamais loin chez un gamer.
Plantages, est-ce le SLI ? J’avais deux cartes graphiques 8800GT 512 Mo que j’avais mises en SLI. Mais après avoir joué à différents jeux, dès que le système était mis à rude épreuve (PhysX + SLI sous Mirror’s Edge par exemple), un freeze coloré de petits pixels apparaissait à l’écran. Après renseignements auprès du revendeur et du fabricant de la carte mère (soit Club 3D, soit Asus), chacun d’eux me répond, conflit soft et/ou hard… BIOS à jour etc. Bon du coup, je ne tourne qu’avec une seule carte et ça va… Le dilemme qui vient à moi aujourd’hui est que la carte que j’utilisais a lâché pour une raison que je n’explique pas. J’ai donc remis ma seconde carte graphique en lieu et place de la première et ça marche. Sauf que je retrouve mes petits freezes que j’avais perdus. • Je vais changer de carte graphique, ma configuration (Asus P5N32-E SLI + Quad Q6600 + 4 Go de RAM) ne bridera-t-elle pas le GPU ? • Quelle carte prendre ? Dans mes tarifs, ce sera soit une HD5770, soit une 450GTS. • Ma carte mère était-elle la cause du dysfonctionnement du SLI ? Si je me risque à refaire un SLI, avec quelles cartes ?
Avant de parler changement, parlons fiabilité. Vous avez une P5N d’Asus. Ces cartes séduisantes sur le papier ont souffert de taux de panne diaboliques. Là où habituellement une carte mère correcte affiche des taux de retour inférieurs à 1 %, les chipsets nForce ont fait exploser les statistiques… surtout la P5N32-SLI Deluxe qui plafonnait à 30 % de taux de retour. Ahurissant. Et toutes les séries nForce étaient en deçà, mais souffraient tout de même de taux de panne très importants. Du jamais vu. Et du jamais réédité non plus. Il est donc tout à fait envisageable que votre problème provienne d’une carte mère défectueuse. Certaines Asus sont garanties 3 ans. Si vous êtes encore dans les temps, essayez de faire jouer la garantie. Mais il est difficile de se prononcer à distance sur une panne. Vos cartes graphiques sont peut-être également en cause. Le manque de 12 Hardware Magazine
fiabilité statistique des P5N ne saurait écarter cette éventualité. Toutefois, la réponse que vous ont faite les constructeurs est tout à fait dans la norme : sourde oreille en renvoyant la balle à l’autre.
CPU Quant à savoir si votre CPU bridera votre carte graphique… Il est vrai que le Q6600 commence à dater, mais vous ne visez pas non plus une carte graphique très haut de gamme. Si vous étiez parti sur un SLI de GTX480… oui, le Q6600 aurait certainement bridé la machine. Mais avec une 5770, ça devrait passer sans souci.
La carte mère Reste à savoir si l’upgrade en vaut vraiment le coup. En effet, votre PC semble souffrir de problèmes relativement lourds d’origine incertaine. En admettant que la carte mère soit en cause, baser une upgrade dessus, c’est risquer le cumul des ennuis. Si vous voulez vraiment tenter le coup, partez sur une 5770 qui vous donnera satisfaction, le temps de faire quelques économies et de changer le coeur du système : CPU, mémoire et carte mère. L’arrivée imminente de nouvelles plateformes Intel vous motivera peut-être à de plus profonds changements.
A l’autre bout du fil Je souhaite contrôler mon HTPC depuis un écran full HD tactile placé dans mon salon où il y a le plus de passage. Ma TV est une 52» full HD consommant près de 300 W. Soucieux de ma consommation électrique, je souhaite qu’elle puisse rester éteinte lorsque j’utilise le HTPC pour la radio ou mes playlists, sans pour autant perdre le contrôle du PC. Comment puis-je câbler ceci sachant que près de 15 à 20 m séparent le PC du futur écran ? L’écran et le câblage ne devant pas dépasser les 400 euros ! Je souhaiterais un LG full HD de 21,5» non tactile, puis-je l’adapter au tactile et comment ? Dois-je passer par l’achat d’un écran tactile d’origine, dans ce cas sera-t-il aussi réactif et agréable que mon iPhone ? Votre installation pose de nombreuses questions. Tâchons d’y répondre avec ordre. La première question concerne la longueur maximale des câbles. Pour le HDMI et le DVI, cette longueur est de 15 m. Au-delà, il faut utiliser un répétiteur. On trouve ces derniers dans des fourchettes de prix allant de 50 à 100 euros. Toutefois, il existe également des câbles plus intéressants, spécialement conçus pour de la transmission longue distance. Entre les deux connecteurs HDMI, le cuivre a été remplacé par de la fibre optique. Résultat, ces câbles sont proposés dans des longueurs allant jusqu’à 100 m. Un émetteur et un récepteur sont intégrés dans les connecteurs HDMI. C’est une solution extra… mais onéreuse : 20 m de câble coûtent dans les 500 euros. On est hors budget. Dans votre cas donc, deux câbles HDMI de 10 m avec un répétiteur entre les deux fourniront d’excellents résultats.
Tactiliser La question de la tactilisation de votre écran est plus délicate. Nous avons consacré un dossier à ces technologies voilà quelques mois de cela. Il est, en effet, possible de rajouter une dalle tactile devant un écran pour le rendre tactile. Mais là encore, c’est assez cher pour un résultat pas toujours très agréable. Vous avez comme référence le tactile de votre iPhone. Dans la plupart des cas, vous en serez loin. L’iPhone utilise une dalle capacitive ; la plupart des solutions de tactilisation abordables sont en résistif. Inutile de songer à scroller comme un fou en résistif. On trouve bien quelques solutions capacitives ou à ondes de surface, mais souvent destinées à un marché strictement professionnel et donc difficiles à se procurer.
Et un nettop ? Paradoxalement, le plus simple pour s’équiper en tactile est peut-être d’investir dans un PC de type nettop. Dans votre cas, le but est de lire des playlists et de piloter votre PC principal. Rien de plus simple : un nettop en Atom comme le 1610PT d’Asus que l’on trouve à 450 euros. Enlevez le vilain Windows XP livré en série et installez-y un Windows 7. L’avantage est que dans 7, le client RDC (Remote Desktop Connexion) est intégré, facile à paramétrer et à utiliser. Il suffit de spécifier sur votre machine principale (dans le panneau de configuration) que vous autorisez ce PC à accepter les connexions entrantes. Sur le nettop, depuis une autre pièce, vous vous y connecterez en lançant le client RDC situé dans Démarrer/Accessoires/Bureau à distance. Vous piloterez alors votre PC principal depuis la dalle tactile de votre nettop. Vous pourrez utiliser tous les programmes du PC hôte, et si votre réseau local est bon, vous pourrez même exécuter la lecture de films sur le PC principal et en profiter sur le nettop. La solution est simple, peu onéreuse et ne nécessite qu’un bon réseau local. Hardware Magazine 13
CAS pratiques pratique
ReadyBoost… vraiment utile ? Je voulais revenir sur la technologie ReadyBoost de Microsoft. J’ai déjà utilisé ce système sous Windows Vista avec une clé USB de 2 Go, alors que l’ordinateur possédait 2 Go de RAM. Je ne remarquais alors pas de différences notables. Actuellement sous Windows 7, avec 4 Go de RAM, la question que je me posais est de savoir si les clés USB 3.0 pouvaient changer la donne avec leurs débits boostés. ReadyBoost est une technologie apparue avec Windows Vista et toujours supportée dans Windows 7. Le but est de fournir une alternative bon marché aux PC disposant de peu de mémoire vive, ou aux PC disposant de trop peu de RAM (la nuance est subtile) pour leur usage quotidien. Sous Windows 7, il est ainsi possible de faire gérer à ReadyBoost jusqu’à huit périphériques USB, pour une capacité maximale de 256 Go. Ces périphériques USB sont utilisés pour supplanter le disque dur, lorsque la mémoire vive devient insuffisante. Microsoft recommande d’utiliser pour ReadyBoost entre une et trois fois la quantité de RAM disponible. Ceci dit… la description de l’application donne déjà une première piste de lecture : si votre PC dispose d’assez de mémoire vive pour les applications que vous faites régulièrement tourner, vous ne sentirez certainement aucune différence de performances. Les PC d’aujourd’hui ayant régulièrement 4, 6 voire 8 Go de DDR3, les besoins sont en théorie largement couverts. De plus, si vous utilisez un SSD, ReadyBoost est automatiquement désactivé vu que dans ce cas, la technologie n’apporterait absolument rien au système. Donc à moins de n’avoir un PC très récent délibérément sous-dimensionné en RAM, ReadyBoost n’apporte rien, en USB 2 comme en USB 3. La technologie est, par contre, à envisager pour soulager de vieux PC un peu trop limites et impossibles à faire évoluer.
Eyefinity… comment ça marche ?
Avec Eyefinity, un troisième écran doit obligatoirement être relié à la sortie DisplayPort du GPU. 14 Hardware Magazine
Ma configuration se compose d’un i7 980X, d’une carte mère Asus Rampage III Extreme, d’une carte graphique Asus Radeon HD 5970, de 6 Go de DDR3 DXMS3 Dominator en 2000, d’un SSD Crucial c300 128 Go, d’une alimentation Corsair 850 W avec un boîtier Thermaltake Level 10. Je dispose de trois écrans IIyama 24 pouces… mais impossible de faire fonctionner les trois écrans en même temps en Eyefinity ! J’ai téléchargé les derniers Catalyst. Les trois écrans y sont bien reconnus, mais c’est tout. Comment faire ? La technologie Eyefinity d’AMD, sur une Radeon 5xxx, permet d’utiliser trois moniteurs sur une carte graphique et de faire en sorte que ceux-ci soient reconnus comme une seule entité. Pour
des angles de vue indécents en jeu, c’est idéal. Les cartes Radeon de série 5xxx supportant cette technologie disposent habituellement de quatre connecteurs de sortie : deux DVI, un HDMI et un DisplayPort. Pour utiliser trois moniteurs sur votre Radeon, vous pouvez en brancher deux sur les DVI ou sur un DVI et un HDMI, mais le troisième doit impérativement utiliser le DisplayPort. Ce qui est très facile si l’on dispose d’un moniteur ayant une entrée DisplayPort. Si vous n’en avez pas, pas de panique, il existe des adaptateurs DisplayPort vers DVI ou DisplayPort vers VGA. Mais une condition doit impérativement être remplie : cet adaptateur doit être de type actif. Les adaptateurs actifs DisplayPort vers DVI nécessitent une alimentation électrique, habituellement fournie par un port USB du PC. Il existe également maintenant des adaptateurs actifs DisplayPort vers HDMI, de sorte que vous puissiez par exemple utiliser votre TV LCD comme troisième moniteur Eyefinity.
Le pilote Une fois vos moniteurs branchés, il faut aller dans le Catalyst Control Center à la rubrique Desktops & Displays. Le pilote voit bien tous
E c
vos moniteurs, mais n’en détecte souvent qu’un comme actif. Commencez par dupliquer l’affichage sur les trois moniteurs. Allez ensuite cliquer sur la représentation du moniteur dans le Catalyst Control Center et choisissez Display Group, puis Create Group dans le menu qui apparaît. Une fenêtre apparaît, dans laquelle vous allez choisir un affichage étendu pour Eyefinity. Une fois activé, il ne vous reste plus qu’à retourner dans le pilote en cliquant à nouveau sur la représentation du moniteur au centre de l’écran Desktops & Displays et en choisissant Arrange. Une fenêtre s’ouvre, vous permettant de positionner les trois moniteurs dans l’ordre de placement des écrans sur votre bureau. Le tour est joué.
Et pour les Radeon 68xx La sortie des nouvelles Radeon 68xx apporte de grandes améliorations à la prise en charge du multimoniteur. En effet, à la place d’un large connecteur DisplayPort version 1.1 présent sur les Radeon HD 5xxx, les 6xxx intègrent
deux miniDisplayPort en version 1.2. Cette révision supporte le MST (Multi Stream Transport), permettant de gérer jusqu’à trois moniteurs sur un seul miniDisplayPort. Inutile donc d’avoir une carte spécialement dotée de six sorties DisplayPort pour gérer six moniteurs. Le design de référence des HD 68xx le permet d’entrée de jeu. Pour chaîner trois moniteurs sur un DisplayPort, il faudra utiliser des moniteurs spé-
En kiosque ce mois-ci !
cifiquement compatibles dotés d’une entrée et d’une sortie DisplayPort, afin de procéder au chaînage. Il sera également possible d’utiliser des moniteurs conventionnels via des hubs spécifiques vendus séparément, mais dont on ne sait encore rien. Pour ceux qui se poseraient la question, la bande passante du DisplayPort v1.2 atteint les 17 Gbps, soit de quoi alimenter quatre affichages en 1080p à 60 Hz ou deux moniteurs en 2 560 x 1 600, ou encore un affichage 2 560 x 1 600 120 Hz pour la 3D… le tout sur un seul connecteur.
gagnant SP
CAS pratiques pratique
Aidez-nous
et gagnez une alimentation 750W ! Un article incomplet, une idée de sujet que nous n’aurions pas abordé, un angle original ? Critiques construites, suggestions ou compléments d’informations permettront au plus pertinent d’entre vous de gagner chaque mois une excellente alimentation modulaire SilverPower SP-SS750M d’une valeur de 129 € ! Motivant non ? Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour se faire critiquer :)
500 W sous le capot… c’est assez ? Je vais me faire un nouveau PC à base d’Intel Core i7. La configuration sera la suivante : processeur Intel Core i7 950 LGA1366, carte mère Asus Rampage III Gene, RAM G.Skill kit Extreme 3 3 x 2 Go PC12800, carte graphique Radeon HD 4870 couplée avec une Asus GeForce GT240 pour le PhysX, un disque dur Samsung SpinPoint F1 750 Go, un lecteur Blu-Ray, un graveur. Le tout dans un boîtier Cooler Master 690 II Advanced. J’ai été très inspiré par le comparatif de six alimentations 600 W présent dans Hardware Magazine n° 48, mais je me demandais s’il était nécessaire d’investir dans une nouvelle alimentation. Mon alimentation est de 500 W, c’est une EarthWatts d’Antec certifiée 80 Plus. Si mon alimentation n’est pas suffisante, alors quelle serait l’heureuse élue de cette configuration, ne voulant pas débourser plus de 120 euros ? Quand j’en aurai les moyens, je désirerais acheter des cartes graphiques plus performantes, ainsi qu’un ou plusieurs SSD. Je cherche à faire une configuration évolutive plutôt qu’une configuration qu’il faut entièrement changer dès qu’une technologie informatique arrive. Ce PC est-il voué à évoluer avec les futures technologies en vue ou faudra-t-il le changer entièrement ? L’alimentation est devenue, avec le temps, un maillon de plus en plus essentiel des PC modernes. Votre question est pertinente car elle soulève deux aspects liés : la puissance nécessaire et l’évolutivité. Pour répondre au premier aspect de la question, les 500 W de votre alimentation seront suffisants pour le moment. On peut, en effet, estimer la consommation de votre PC en charge dans une fourchette oscillant autour des 300 W. Certainement un poil plus. Il est donc recommandé d’avoir une alimentation capable de tenir une charge de 400 W en constant, hors pointe. Votre bloc de 500 W suffirait donc en théorie. Mais à ces valeurs, on se rapproche de la capacité théorique de votre bloc. Si vous utilisez souvent votre PC en charge, vous allez solliciter l’alimentation, créant pas mal de dégagement thermique… et certainement de bruit, puisqu’il faudra bien évacuer cette chaleur.
comptez partir, nous ne pouvons que vous conseiller le changement.
Ces estimations sont confirmées par le très intéressant outil, dont Antec dispose d’ailleurs en ligne : la calculatrice. Antec, avec une configuration comme la vôtre, préconise une alimentation délivrant 407 W… on est dedans. Votre 500 W devrait passer, mais vous « taperez dedans ». Vous pouvez donc garder votre alimentation actuelle, tant que vous ne la trouvez pas trop bruyante.
Heureusement pour vous, à 120 euros aujourd’hui, on trouve de très nombreux blocs de très belle facture. Vu vos envies de configurations musclées et multiGPU, vous pouvez d’emblée vous mettre à l’abri avec un bloc de 750 W. Citons par exemple la Corsair 750 W CMPSU-750HX disposant de quatre prises PCI-E 6+2 et certifiée 80 Plus Silver et que l’on trouve entre 120 et 130 euros. Pour moins de 100 euros, en restant chez Corsair, vous pourrez vous offrir la 750 W CMPSU-750TX dont la principale différence avec sa grande soeur est la « simple » certification 80 Plus. Si vous voulez rester chez Antec, vous avez là aussi l’embarras du choix en 750 W : la 750 W TruePower New Blue qui embarque deux PCI-E 6 broches et deux PCI-E 6+2 (il sera donc impossible de l’utiliser avec deux cartes graphiques ayant deux prises 8 broches). Idem chez Thermaltake avec les ToughPower XT de 750 W que l’on trouve, en général, dans les 120 euros. Le dernier choix possible, c’est l’excellente Cooler Master Silent Pro Gold 600 W particulièrement silencieuse et que l’on trouve aussi à 120 euros.
Evolutivité et long terme En plus de cela, vous nous faites part de votre envie d’évolution. Ne pouvant prévoir sur quel modèle (ou sur quels modèles dans le cas d’une configuration multiGPU) votre choix se portera, il est possible que vous vous trouviez à l’étroit. Les modèles haut de gamme ont tendance à consommer de plus en plus. S’il vous prenait, par exemple, l’envie d’adopter deux GTX470 dans un futur proche, il vous faudrait alors une alimentation capable de fournir dans les 600 à 650 W de façon stable. Votre « petit » bloc de 500 W est dans les choux. Ne sachant sur quel type d’évolution vous
16 Hardware Magazine
Pas assez de connecteurs Mais l’évolutivité est encore une fois un motif de changement. Cette fois-ci pour une raison plus terre à terre : la disponibilité d’un nombre suffisant de connecteurs PCI-Express. De plus en plus de cartes haut de gamme utilisent deux connecteurs PCI-Express, et souvent aussi des 8 broches. Avec deux cartes en SLI, il faut donc avoir quatre connecteurs 8 broches… ce n’est pas rien. Dans le doute, il est sage de choisir un bloc disposant d’assez de connecteurs. Et si possible, des prises mixtes 6-8 broches. Vous pourrez ainsi brancher à peu près toutes les configurations multiGPU d’un avenir proche.
Les blocs possibles
ROG Série RAMPAGE III
Conçues pour répondre aux overclockeurs et gamers les plus extrêmes, les cartes mères de la série Rampage III sont équipées du chipset Intel X58 permettant de libérer toute la puissance du nouveau processeur Intel® CoreTM i7 980X, et propose un système de dissipation de chaleur amélioré de 130% par rapport aux modèles concurrents. Fourni avec la carte, le Kit OC Extreme offre des fonctionnalités d’overclocking et de suivi des résultats. La fonctionnalité ROG Connect permet quant à elle de lancer un overclocking depuis un périphérique externe ainsi que RC Bluetooth pour un contrôle total de la carte mère depuis un mobile connecté en BluetoothTM. « Excellent ! Note de 95% »
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Test : GTX580
GeForce GTX 485 580 : moins de bruit et plus de perfs ! Des fréquences plus élevées, plus de cores, un filtrage HDR plus rapide, des températures en baisse et une discrétion de retour, voici ce qu’affiche nVidia au menu de son haut de gamme relifté.
A
lors qu’AMD commence à sortir de ses cartons la gamme Radeon HD 6000, nVidia se devait de réagir et l’a fait plus rapidement que prévu, prenant de vitesse AMD, qui comptait pouvoir lancer tranquillement ses Radeon HD 6900. Avec la GeForce GTX 580, nVidia entend bien conserver le titre de GPU le plus performant, ou tout du moins tenter de le faire en anticipant l’arrivée de ces futures Radeon qui a, par ailleurs, été retardée et devrait se faire tout juste avant Noël. Bien entendu, six mois après l’introduction de la GeForce GTX 480, nVidia n’a pas eu le temps de développer une nouvelle architecture. La révolution n’est donc pas au menu cette fois-ci et malgré le changement de famille, il s’agit plutôt d’une petite évolution, voire plutôt d’une correction de la GeForce GTX 480. Ne tournons donc pas autour du pot, si cette GeForce GTX 580 ne démérite pas, comme nous allons le voir, elle aurait très bien pu s’appeler GeForce GTX 485, si l’aspect commercial n’était pas passé par là.
Le GF100, un accouchement difficile La mise au point et la fabrication du GF100, le GPU qui se cache derrière les GeForce GTX 480, 470 et 465, ont été parsemées de problèmes. Concevoir un monstre de 3 milliards 18 Hardware Magazine
Le GF110 A1 est la révision B1 du GF100.
de transistors sur un procédé de fabrication en 40 nm, qui lui aussi a souffert de nombreuses imperfections, était un pari compliqué et ce n’est pas sans mal que nVidia a fini par le remporter. Il aura fallu trois révisions différentes de ce GPU, avant qu’il ne soit jugé apte à être commercialisé et ce, malgré plusieurs concessions. Alors que le GF100 dispose de 512 unités de calcul réparties en seize groupes, avec la révision A3 du GPU, nVidia n’a pas pu obtenir suffisamment d’échantillons sans défaut et a dû se résoudre à la commercialiser telle quelle, avec au maximum 480 unités de calcul fonctionnelles, pour éviter de prendre trop de retard sur AMD. Les fréquences ont également dû être réduites par rapport aux prévisions, probablement parce que la tension d’alimenta-
tion du GF100 A3 a dû être revue à la baisse, pour tenter de contenir les courants de fuite et donc la consommation. Une consommation qui a posé problème puisque nVidia, jusqu’à la dernière minute, espérait que la révision A3 la réduise sensiblement. Comme nous le savons maintenant, cela n’a pas été le cas et nVidia a donc dû, en urgence, mettre au point un système de refroidissement capable d’encaisser la charge. Ce dernier s’est avéré peu efficace en pratique et la cause de beaucoup de critiques. C’est donc en toute logique le premier point que nVidia a revu avec la GeForce GTX 580. Pour aller plus loin, les ingénieurs de la société ont travaillé à une nouvelle révision du GPU, la fameuse B1 qui a été l’objet de rumeurs dès l’arrivée du GF100. Etant donné qu’en termes de communication, il est préférable de parler de nouveaux GPU que de GPU corrigés, nVidia l’a renommée en GF110 A1. Avec cette révision, les transistors ont été retravaillés, principalement pour réduire les courants de fuite, ce qui permet, à consommation identique, d’augmenter le voltage et donc de monter en fréquence et d’avoir plus de puces qualifiées comme pleinement fonctionnelles. nVidia en a profité pour corriger un bug du GF100 A3, dont les unités de texturing ne pouvaient pas filtrer les textures HDR à pleine vitesse, de quoi donner un coup de boost dans certains jeux.
Le GF100 de la 480 n’était en fait qu’une version bêta du GF110 qui équipe la nouvelle 580.
L’architecture du GF110 est identique à celle du GF100.
Les révisions GPU chez nVidia Comme pour les CPU, un même GPU peut exister en plusieurs révisions ou steppings. Chaque nouvelle révision corrige des petits défauts, par exemple de manière à réduire le nombre de GPU qui arrivent défectueux en fin de chaîne de fabrication. La première révision d’un GPU chez nVidia est l’A1. Si tout se passe bien, elle fonctionne parfaitement et est commercialisée telle quelle, mais sur un GPU haut de gamme qui introduit une nouvelle architecture, c’est rarement le cas. Les révisions A2 et A3 (il est de très mauvais augure d’aller au-delà !) apportent des corrections mineures, seuls les niveaux d’interconnexions sont modifiés, pas les transistors en eux-mêmes. Une telle révision est relativement rapide à mettre en place, puisque les premières étapes de la fabrication ne changent pas. Dans certains cas, rares, ce n’est pas suffisant et il faut revoir la puce jusqu’au niveau des transistors, ce qui prend plus de temps et rend inutilisables tous les GPU qui sont déjà en cours de fabrication. Nous passons alors à une révision B1, qui peut à son tour recevoir des modifications au niveau des interconnexions et passer en B2, puis B3 et ainsi de suite.
Ce type de révisions complètes permet également de profiter de transistors plus avancés, mis au point par le fondeur. C’est par exemple le cas en passant du 65 nm au 55 nm chez TSMC. En réalité, il s’agit de procédés de fabrication aux propriétés presque identiques, mais qui exploitent une version optimisée des chaînes de fabrication. Avec la gamme précédente, nVidia a ainsi proposé une version Bx de nombreux GPU, non pas pour les corriger comme c’est le cas avec le GF100, mais bien pour profiter d’un procédé de fabrication plus avancé :
• • • • • • • •
G80 A2 (90 nm) : GeForce 8800 GTX et GTS G80 A3 (90 nm) : GeForce 8800 Ultra G92 A2 (65 nm) : GeForce 8800 GTS 512 Mo et 9800 GTX G92 B1 (55 nm) : GeForce 9800 GTX+ et GTS 250 GT200 A2 (65 nm) : GeForce GTX 280 et 260 GT200 B3 (55 nm) : GeForce GTX 295, 285, 275 et 260 GF100 A3 (40 nm) : GeForce GTX 480, 470 et 465 GF100 B1 = GF110 A1 (40 nm) : GeForce GTX 580
Hardware Magazine 19
Test : GTX580
La GeForce GTX 580
P
Le PCB et l’étage d’alimentation de la GeForce GTX 580 sont semblables à ceux de la GTX 480, en dehors de petits circuits destinés à mesurer la consommation.
our son nouveau haut de gamme, nVidia a voulu offrir un maximum de performances dans une enveloppe thermique similaire à celle de la GeForce GTX 480, qui reste donc à un niveau de consommation extrême. Si officiellement, elle est de plus ou moins 250 W pour les deux cartes, en pratique, elle est bien plus élevée et peut dépasser les 300 W. Par contre, nVidia peut maintenant proposer une solution équipée de 16 groupes de 32 unités de calcul, contre 15 sur la GTX 480. Ce passage à 512 cores, couplé à une augmentation de 10 % de la fréquence GPU, entraîne un gain de 17 % au niveau de la puissance de calcul. Pour accompagner cela, la mémoire GDDR5 passe de 924 à 1 002 MHz (1 848 et 2 004 MHz pour l’envoi des données). Le ventirad de la GeForce GTX 480 avait bien du mal à gérer une telle consommation. Etant à la base peu discret, nVidia avait dû le calibrer pour attendre des températures très élevées, avant de monter en vitesse et de produire trop de nuisances sonores. Le problème est que plus un GPU est chaud, plus les courants de fuite augmentent et plus il consomme. Ce qui entraîne à nouveau une augmentation de la température, plus de consommation etc. Un cycle infernal qui était brisé par de fortes accélérations de la turbine. Par ailleurs, un radiateur « basique », peu efficace, avait poussé nVidia à augmenter sa surface de dissipation, en le laissant dépasser de la coque. Une plaque chauffante qui n’était cependant pas réellement placée dans le chemin du flux d’air, dans une configuration classique. En SLI, sans ventilation adaptée, elle entraînait une accumulation de chaleur telle que le ventirad ne parvenait plus, même à vitesse maximale, à enrayer l’augmentation de la température, ce qui amenait à un plantage. Tout cela a été revu en profondeur avec le ventirad de la GTX 580. Tout d’abord, avec
20 Hardware Magazine
La chambre à vapeur de la GeForce GTX 580.
sa pièce maîtresse, le radiateur. Pour celuici, nVidia a opté pour une chambre à vapeur massive, tout comme le fait AMD pour sa Radeon HD 5970 et Sapphire pour de nombreux modèles. Ensuite, la turbine a été optimisée pour produire moins de bruit et ne pas le faire à une fréquence gênante à l’oreille. Enfin, l’arrière de la carte a été biseauté de manière à créer un chemin pour l’air frais, dans le cas d’un système SLI dans lequel les cartes seraient collées l’une à l’autre. Pour le PCB de la carte, avec une simple nouvelle révision de GPU et une consommation similaire, il n’y avait pas de raison de revoir en profondeur celui de la GeForce GTX 480. Le nouveau PCB est donc très proche, mais n’est plus troué comme c’était le cas avant. Des trous trop petits pour être utiles, de l’aveu même de nVidia. Au niveau de la connectique, rien ne change. Deux connecteurs d’alimentation (8+6 broches) sont nécessaires, la compatibilité SLI, triSLI et quad SLI reste assurée via deux connecteurs SLI et la carte propose toujours deux sorties Dual Link DVI, ainsi qu’une sortie miniHDMI. Attention, nVidia n’a pas revu le contrôleur audio du GF110, qui ne supporte donc pas le bitstreaming des formats audio HD, contrairement aux petites GeForce 400.
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Consommation, bruit et températures
S
ur le PCB des GeForce GTX 580, nVidia a placé trois petits circuits chargés du monitoring de la consommation de la carte, via la mesure de l’intensité du courant qui passe par les trois voies d’accès : les deux connecteurs d’alimentation et le bus PCI-Express. Le but est de permettre à la carte de réduire ses fréquences lorsque la consommation dépasse le TDP. La fin de la consommation extrême ? Pas vraiment. Le GPU n’étant pas capable de réaliser lui-même ce monitoring, il est mis en place au niveau des pilotes, ce qui implique une certaine latence. Par ailleurs, il n’est pas généralisé et nVidia ne l’active, à ce jour, que quand FurMark ou OCCT est détecté… soit dans les logiciels utilisés pour mesurer la consommation, nVidia ne voulant pas prendre le risque de réduire les performances dans 3DMark par exemple… Un système qui n’a donc pas réellement de sens en l’état, si ce n’est d’empêcher le néophyte d’endommager sa carte et les testeurs de mesurer la consommation maximale. De notre côté, nous avons utilisé une version de FurMark non détectée par le pilote de nVidia. Comme prévu, la consommation en charge de la GeForce GTX 580 est extrême, légèrement plus élevée que GTX 580
celle d’une GeForce GTX 480 sur notre exemplaire (elle peut varier quelque peu d’une pièce à l’autre). Au repos, par contre, elle chute significativement, à 31 W, exactement comme pour une GeForce GTX 470. Là où nVidia frappe fort, c’est sur les nuisances sonores et les températures GPU qui sont en très nette baisse par rapport à la GeForce GTX 480 et rapprochent la GTX 580 du comportement d’une Radeon HD 5870.
Nuisances sonores (dB) 40,9
GTX 580 SLI
GTX 580
39,5
GTX 480
39,8
HD 5870 CFX
39,7
HD 5970
39,2
HD 5870
0
47,3
20
30
49,5
40
50
60
70
Charge
31
GTX 580
259
51
GTX 480
HD 6870
HD 5970
HD 5870
Technologie
40 nm
40 nm
40 nm
40 nm
40 nm
Fréquence GPU (MHz)
772
700
900
725
850
Fréquence du shader core (MHz)
1 544
1 400
900
725
850
Processeurs
512
480
224 x 5
640 x 5
320 x 5
Unités de texturing
64
60
56
160
80
ROP
48
48
32
64
32
GTX 580 SLI
Mémoire (Mo)
1 536
1 536
1 024
1 024
1 024
GTX 480 SLI
Bus mémoire (bits)
384
384
256
512
256
Fréquence DDR (MHz)
2 004
1 848
2 100
2 000
2 400
Puissance de calcul (Gflops)
1 581
1 345
2 016
4 640
2 720
Puissance de texturing (Gtexel/s)
49
Fillrate (Gpixel/s)
25
209
179
19
0
29 125
116 46 238
68 27 143
Direct3D
11
11
11
11
11
Prix
480 €
430 €
220 €
500 €
360 €
303
228
195
141 150 50
100
150
Repos
200
3DMark 06
250
300
350
Furmark
Nous avons mesuré la consommation directe de chaque carte, au repos, en charge 3D classique avec 3DMark et en charge extrême avec FurMark.
Températures GPU (°C) 51
92 83
111
41
GTX 580
89 63
GTX 480
107
43
HD 5870 CFX
50
298
289
20
HD 6870
Cypress
260
25
HD 5870
2 x Cypress
309
43
HD 5870 2 Go
Barts
165
53,1
Consommation des cartes seules (W)
GF100
179
53,7
Pour mesurer le bruit des différentes cartes graphiques, nous les avons placées toutes en conditions réelles d’utilisation, c’est-à-dire dans un boîtier fermé (Antec Sonata 3). Ces mesures sont prises avec un sonomètre placé à 60 cm du boîtier. Pour rappel, 3 dBA représentent un doublement de la pression sonore et 6 dBA sont communément admis comme entraînant un doublement du volume sonore ressenti.
GF110
BP mémoire (Go/s)
10
Repos
Puce
21
55,1
39,3
HD 6870
La GeForce GTX 580 se différencie principalement de la GTX 480 par un ventirad dont l’efficacité a été revue à la hausse.
42
58,7 48,1
38,4
HD 5970
GTX 480
53,1 44,8
GTX 480 SLI
93 56
HD 5970
94
39
HD 5870
84 49
HD 6870 0
20
40
Repos
87 60
80
100
120
Charge
Toujours à l’intérieur du Sonata 3, nous avons relevé les températures GPU.
Hardware Magazine 23
Test : GTX580
N
Performances
ous avons mesuré les performances des différentes cartes en 1 920 x 1 200 et en 2 560 x 1 600 avec différents niveaux d’antialiasing, le tout sous Windows 7 64 bits avec les derniers pilotes disponibles : les Catalyst 10.10d et les ForceWare 262.99. Nous avons, bien entendu, poussé le niveau de qualité au maximum. Etant donné que nous sommes dans le très haut de gamme, il serait malvenu de se passer de tous les effets graphiques disponibles. StarCraft II ne supportant pas nativement l’antialiasing, nous passons par le panneau de contrôle des pilotes. En plus de la Radeon HD 5870 classique, nous avons ajouté une version 2 Go, de manière à mettre en évidence les cas où l’avance de la GeForce GTX 580 est due à sa mémoire de 1 536 Mo.
La GeForce GTX 580 prend une avance significative assez facilement sur la Radeon HD 5870, ce qui est logique puisque la GeForce GTX 480 la devançait déjà. Il n’y a que dans F1 2010 en version DirectX 11, mode dans lequel nVidia est actuellement peu performant compte tenu de pilotes non optimisés, que la Radeon HD 5870 arrive à concurrencer la GeForce GTX 580. En moyenne, celle-ci est 15 à 20 % plus performante que la GeForce GTX 480 et devance la Radeon HD 5870 de 30 % avec des pointes à 50 %, voire plus suivant les jeux. Ce n’est, par contre, pas suffisant pour battre la Radeon HD 5970 qui reste en tête, mais souffre des aléas du multiGPU.
Starcraft II
Crysis Warhead GTX 580 SLI
64
45
GTX 480 SLI GTX 460 SLI
40
27
21
HD 5870 2Go CF
52
31
20
HD 5970
33
21
GTX 580
36
25
GTX 480
30
20
HD 5870 2Go HD 5870
25
17
HD 6870
22
16 0
10
20
1920 AA4x
24 Hardware Magazine
55
GTX 480 SLI
80
46
HD 6850 CF
46
HD 5970
40
33
62
GTX 480 HD 5870 2Go
32
HD 5870
44
1920 AA8x
50
2560 AA4x
60
70
80
0
20
1920 AA4x
40
1920 AA8x
86
76 83 79
49 59 56
40 37
82
57
43
HD 6870 40
88 88 79
63
50
89 87
61 76
GTX 580
89 87
88
54
HD 5870 2Go CF
28
30
81
32
30
20
GTX 580 SLI
GTX 460 SLI
35
HD 6850 CF
61
55
38
70
50
62 62
57
60
2560 AA4x
80
100
H.A.W.X.
Far Cry 2
GTX 580 SLI
189
163
GTX 480 SLI
172
140
GTX 460 SLI
121
91
HD 5870 2Go CF HD 6850 CF HD 5970 GTX 580 GTX 480 HD 5870 2Go
80
65
HD 5870
80
65
HD 6870
74
59 0
GTX 580
HD 5870
82
50
100
1920 AA4x
150
1920 AA8x
200
250
0
20
2560 AA4x
40
GTX 580 SLI
GTX 460 SLI HD 5870 2Go CF HD 6850 CF HD 5970 GTX 580 GTX 480 HD 5870 2Go HD 5870 HD 6870
17
2 0
10
1920x1200
60
70
20
84 82
GTX 480 SLI
83 82
61
HD 5970
61
77
GTX 580
55
GTX 480
51
57
87
HD 5870
41 39
HD 6870
40 37 0
20
1920 AA4x
120
70
GTX 580 GTX 480
32 32
HD 6870
2560 AA4x
100
57
41
HD 5870
80
66
48
28 0
20
39 39
34
118
88
75
60
51
HD 5870 2Go
60
109
137
71
60
48
HD 5970
65
125
67
70
59
HD 6850 CF
68
60
63
43
HD 5870 2Go CF
43
1920 AA8x
100
2560 AA4x
79
GTX 460 SLI 83
44
40
80
92
GTX 480 SLI
44 42 40
HD 5870 2Go
1920 AA8x
GTX 580 SLI
71
67 65
87
76
66
66
HD 6850 CF
60
Battleforge ‐ DirectX 11
GTX 580 SLI
HD 5870 2Go CF
40
1920 AA4x
65
54 51
37 0
87
62 59
44
Civilization V ‐ DirectX 11
58
84
62 59
44
1920 AA4x + DoF
GTX 460 SLI
84
104
88
55
49
37
HD 6870 50
58
43
HD 5870
40
98
61
HD 5870 2Go
1920 AA4x
54
60
GTX 480
30
180
83
73
GTX 580
24
20
51
38
HD 5970
26
19
2
160
91
83 75
60
HD 6850 CF
26
19
15
140
2560 AA4x
HD 5870 2Go CF
32
23
18
44
37
27
21
120
67
GTX 460 SLI
38
29
1
1920 AA8x
GTX 480 SLI
37
29
1
58
44
35
27
100
GTX 580 SLI
35
26
18
65
50
34
80
F1 2010 ‐ DirectX 11
40
GTX 480 SLI
60
1920 AA4x
Metro 2033 ‐ DirectX 11
69
58
50
76
64
56
HD 6870
76
64
56
95
82
65
HD 5870 2Go
90
110
95
76
GTX 480
90
112
92
82
123
104
87
HD 5970
109
95
74
HD 6850 CF
130
108
96
152
123
108
84
HD 5870 2Go CF
134
116
91
142
121
GTX 460 SLI 157
161 154
138
GTX 480 SLI
133
113
95
189
144
130
104
GTX 580 SLI
136
131
112
205
73
62
48 48
42
40
1920 AA4x
60
80
1920 AA8x
100
120
140
160
2560 AA4x
Hardware Magazine 25
Test : GTX580
Performances GPU PhysX
C
Mafia II GTX 580 SLI GTX 480 SLI
HD 5870 2Go CFX
18
HD 6850 CFX
18
HD 5970
102
66
34
89
68
GTX 480
79
54
18
70
48
18 0
79
54
18
20
40
1920x1200
Une fois l’effet en question activé, les performances de toutes les Radeon sont limitées à plus ou moins 18 FPS, limite CPU atteinte rapidement, d’autant plus que nVidia s’arrange pour ne pas profiter d’une manière efficace de tous les cores CPU… ce qui, au final, handicape aussi les GeForce puisqu’une partie des effets n’est pas accélérée par le GPU. Les GeForce ont ainsi du mal à aller au-delà de 40 FPS dans ce jeu.
90
58
37
HD 6870
103
67
38
HD 5870
92
75
18
HD 5870 2Go
92
75
GTX 580
omme vous devez maintenant le savoir, les GeForce sont capables d’accélérer certains effets mis en place via la librairie PhysX, ce qui en décharge le CPU. Etant donné qu’il s’agit d’une technologie propriétaire, que nVidia se réserve, une poignée de jeux seulement ont implémenté de tels effets, qui, par la force des choses, sont limités aux seules GeForce. Pour observer les performances avec GPU PhysX, nous avons opté pour le dernier titre en date qui le supporte : Mafia II.
131
102
42
GTX 460 SLI
133
111
43
60
1920 AA4x
80
100
120
140
1920 AA4x + GPU PhysX High
Performances tessellation extrême
S
H.A.W.X. 2 ‐ DirectX 11 GTX 580 SLI
198
GTX 480 SLI
208
187
GTX 460 SLI HD 5870 2Go CFX
106
81
HD 6850 CFX HD 5970
132
GTX 580
121
GTX 480
65 60
44
HD 6870
66
50 0
154
65 60
44
HD 5870
181
141
125
105
HD 5870 2Go
AMD pointe d’ailleurs du doigt un accord de comarketing entre Ubisoft et nVidia, qui a poussé le premier à ignorer toutes les possibilités d’optimisation proposées. Des optimisations qui auraient profité à tous les GPU, mais auraient réduit le nombre de petits triangles générés inutilement… que les GeForce récentes sont capables d’avaler sans souci. Autrement dit, optimiser le jeu aurait réduit l’avantage des GeForce sur les Radeon… Si nous ne pouvons pas vérifier ces accusations, nous avons de sérieux doutes sur l’intérêt visuel de générer autant de petits triangles. Quoi qu’il en soit, cet exemple montre que même lors d’une utilisation non optimale de la tessellation, les GeForce peuvent prendre en charge cet effet sans souci.
105
90
71
120
119
88
222
170
141
118
’il est un jeu qui fait actuellement couler plus d’encre pour ses choix techniques que pour son intérêt très réduit, c’est bien H.A.W.X. 2. Pour la suite de ce simulateur de combat aérien, Ubisoft s’est associé à nVidia pour développer un mode DirectX 11 qui intègre un niveau de tessellation extrême, pour donner du détail aux terrains. Un aspect qui est visuellement réussi et tranche d’ailleurs avec le niveau plutôt médiocre d’autres aspects graphiques.
230
208
75
50
100
150
200
1920 AA4x
1920 AA8x
2560 AA4x
250
Un peu de technique
A
Tessellation & displacement mapping (fps) GTX 580
715
GTX 480
GTX 470
340
HD 6870
200
1315
414
400
Adaptive Tessellation
26 Hardware Magazine
1458
640
177 0
780
515
232
HD 5870
1278
818
525
GTX 460
1591
1068
639
vec le GF100/110, nVidia a opté pour de plus petits groupes d’unités de calcul que dans ses plus petits GPU tels que le GF104 des GeForce GTX 460. Alors que cette dernière dispose de 7 groupes de 48 unités de calcul, la GeForce GTX 580 repose sur 16 groupes de 32. Etant donné que la logique de contrôle est, en partie, liée à ces groupes, plus il y en a, plus le GPU est efficace dans de nombreuses situations. Cette logique a cependant un coût important, ce qui explique les 3 milliards de transistors présents dans le GF100/110.
1774
1141
600
800
1000
1200
Adaptive Tessellation Ultra
1400
1600
1800
Tessellation Ultra
2000
Contrairement aux Radeon, tous les débits théoriques des GeForce sont liés à ce nombre de groupes d’unités, ce qui permet à la GeForce GTX 580 d’apporter un gain significatif par rapport à la GeForce GTX 480 dans tous les domaines. Ces tests confirment également la correction des unités de texturing du GF110 qui sont maintenant capables, comme avec la GeForce GTX 460, de filtrer les textures HDR très rapidement. Pour le reste, on retrouve un avantage géométrique pour les GeForce et un avantage au niveau du débit de pixels pour les Radeon.
Fillrate (GPixels/s) GTX 580
Filltrage des textures (GTexels/s) 23,3
12,0 12,0
GTX 480
19,6
10,0 10,1
GTX 470
GTX 460
4,6 4,6
GTX 480
15,9
7,8 8,2
HD 5870
28,5 28,5
27,2 27,2
18,2 10,0
32 bits
33,8
16,9 16,9
33,3 33,3 33,3
GTX 460
15,9
5,0
41,4
20,9 20,9
GTX 470
8,9
HD 6870
0,0
49,0 49,0 49,0
GTX 580
15,0
32 bits HDR
20,0
25,0
HD 6870
HD 5870 30,0
49,0 49,0
24,7
66,7 66,7
33,8 0,0
10,0
20,0
32 bits
64 bits HDR
30,0
40,0
32 bits HDR
50,0
60,0
70,0
80,0
64 bits HDR
Un ventirad qui change tout !
A
utant le ventirad de la GeForce GTX 480 est impressionnant avec ses heat pipes et son radiateur qui ressortent, autant il apparaît à la lumière de ce test comme le gros point faible de cette carte. Par manque de réalisme face à la consommation gargantuesque de son GPU de 3 milliards de transistors, nVidia a compromis son succès. En prenant le temps de développer une solution réellement adaptée à une carte telle que la GeForce GTX 580, qui peut consommer plus de 300 W, nVidia démontre qu’il est parfaitement possible de la refroidir correctement et ce, sans faire exploser les nuisances sonores. A côté de cela, nVidia profite de quelques correctifs apportés à son GPU, renommé au passage, pour proposer plus de performances et creuser l’avance sur une concurrence qui pourrait bien rater la période sacrée de Noël. La sortie des Radeon
HD 6900 ayant été repoussée à la semaine qui la précède, il est fort probable que les stocks ne seront pas prêts à temps pour arriver sous le sapin. Qui plus est, il n’est pas certain qu’AMD puisse égaler la GeForce GTX 580 avec une carte monoGPU basée sur son nouveau GPU. nVidia a donc très bien manoeuvré en cette fin d’année et espère bien se servir de cet étendard pour (re)conquérir de nombreux joueurs avec les dérivés qui vont suivre rapidement. Si vous en avez les moyens et si les watts ne vous font pas peur, cette GeForce GTX 580 est la carte graphique haut de gamme la plus intéressante qui soit passée entre nos mains, depuis la Radeon HD 5870. Un produit extrême, dans tout le bon sens du terme, pour les amateurs de performances, qui mérite donc notre black award.
Performances multiGPU Pour ce test, nous avons mesuré les performances biGPU à plusieurs niveaux. Tout d’abord, avec des paires de cartes graphiques milieu de gamme qui, une fois combinées et pour un prix plus faible, affichent des performances du niveau de la GeForce GTX 580, voire supérieures, surtout dans le cas des Radeon HD 6850. Attention cependant aux conditions de jeu extrêmes telles que dans Metro 2033, très gourmandes en mémoire et qui mettent à genoux les cartes équipées de « seulement » 1 Go lorsqu’elles sont utilisées en multiGPU. Nous avons constaté une efficacité similaire du multiGPU du côté nVidia et du côté AMD. Précisons cependant, qu’après ces nombreuses années, le multiGPU souffre toujours d’un délai dans le support de certains jeux, que
ce soit dans un camp ou dans l’autre, même si nVidia a ici un petit avantage en travaillant étroitement avec plus de développeurs. Tant AMD que nVidia ont externalisé les profils multiGPU de leurs pilotes, de manière à pouvoir les mettre à jour plus rapidement à la sortie d’un jeu. Reste cependant un délai qui mécontentera toujours les joueurs exigeants qui veulent pouvoir profiter directement de leur système dans les nouveaux jeux. Si vous êtes prêt à faire ce compromis, utiliser deux cartes graphiques milieu de gamme affiche un meilleur rapport performances/prix. De notre côté, en dehors de l’upgrade si vous possédez déjà une de ces cartes, nous conservons une préférence pour l’investissement dans un modèle haut de gamme, une solution plus robuste. D’autre part, nous avons mesuré les performances en multiGPU des solutions haut de gamme. Un couple de GeForce GTX 580 affiche ainsi des performances qui font rêver… sauf peut-être votre banquier. Bonne nouvelle cependant, celles-ci ne posent pas de problèmes particuliers au niveau du refroidissement du boîtier. Si les nuisances sonores sont loin des extrêmes des GeForce GTX 480, un tel système reste clairement bruyant.
Tridam
Hardware Magazine 27
50
NUMERO ANNIVERSAIRE
100
e
Sans sang, enfin cent Après le dossier spécial de PC Update n° 50, nous ne souhaitions pas rééditer sur autant de pages nos célébrations. Priorité au hardware après tout, même si nous recommandons à tous la lecture de nos délires dans PC Update n° 50 ;) Néanmoins, un Hardware Magazine n° 50 et un 100e numéro de Tech.Age, le tout en période festive, ça n’est pas rien ! Voici donc quelques vœux, tous aussi réalistes les uns que les autres, bien entendu. Tom Cher Papa Noël, j’ai été sage toute l’année, c’est promis. Sur mon tapis de souris, au pied de l’UC, je voudrais un boîtier Lian Li V2120 tout noir, pour enfin monter mon maxi PC, deux GTX 580 pour ne pas me sentir has been avec mes 480 à peine payées, que Gyration continue de produire la télécommande Gyr3101 et qu’un repreneur produise à nouveau les tuners FireDTV et FloppyDTV, un vidéoprojecteur 1080p pour remplacer mon 720p en panne depuis, que le temps passe vite, 3 ans, un Canon EOS 7D avec de beaux objectifs ET un éclairage de studio digne de ce nom, être en avance dans mon travail (N.D.L.R. le vœu le plus irréaliste de cette double page ?), des jeux qui exploitent un peu le matos PC moderne et pas uniquement des portages de consoles qui tournent tous sur une Radeon HD4670 (mes excuses aux propriétaires de HD4670), une vraie fin pour Mafia II, battre Kenweis Nightbringer en duel dans Darkfall, une potion magique pour dormir 2 heures par nuit et rester en forme, que Benjamin Touffou Bouix arrête de m’embêter. Je ne continuerai pas les travaux d’aménagement de ma maison, tant que tous ces manques n’auront pas été comblés. Atchoum ! Hmmm, OK, je vais peut-être installer un chauffage au lieu de jouer…
Benji Etant en plein déménagement, je vais essayer de faire abstraction de ces choses futiles que sont les meubles, pour me concentrer sur l’essentiel : mes passions de geek. Commençons par un 5D Mark III quand il sera sorti, afin de contrarier certains collègues déjà has been avec leur 5D Mark II. Ensuite un home cinéma capable de réveiller tous les voisins et qui me permettra de regarder mes séries en HD, avachi au fond d’un bon canapé. N’oublions pas le superPC, actuellement en cours de montage, avec 24 Go de RAM, 24 threads, une HD6970 ou GTX580, des SSD et un watercooling. Le tout me servira à maraver un ami sur Deathspank (jeu ultraexigeant s’il en est) pendant la Saint Sylvestre, en bons geeks que nous sommes ! Cette année 2011 s’annonce donc vraiment plaisante et ma vie de jeune célibataire est finalement assez agréable, de sorte que je m’arrangerai pour que chaque semaine
28 Hardware Magazine
comporte un 25 décembre. En revanche, il y a quand même une chose qu’il faudrait penser à remplacer. Voilà, en effet, 8 ans qu’on nous a flanqué d’une version bêta dont on attend encore la mise à jour : le chef !
Tridam Qu’espérer pour la décennie à venir ? Travailler moins et plus confortablement. Pour cela, la feuille de route est déjà bien avancée. Profitant des avancées dans la robotique, je compte sur un robot-bencher pour s’occuper de la plus grosse partie du travail. Un robot qui recevrait très rapidement plusieurs upgrades avec un module photo, suivi d’un module écriture, de quoi me permettre de profiter pleinement des voyages presse qui seraient, bien entendu, réalisés par téléportation avec compensation horaire, car rien ne sert de ne plus devoir s’enfermer dans une chambre d’hôtel à l’autre bout du monde pour écrire, si le jet lag nous empêche d’en quitter le lit. Dans l’immédiat, ayant déménagé il y a quelques mois, je souhaiterais bien sûr pouvoir équiper l’appartement des quelques éléments de survie indispensables qu’il lui manque tel qu’un ensemble audio digne de ce nom, pour pouvoir accompagner le P50VT20 de Panasonic, qui se sent un petit peu seul dans le salon. Accessoirement, si mon marchand de meubles nous lit, il serait bien gentil de penser à me livrer les chaises en stock que j’ai commandées il y a plus de 8 mois. Un repas de Noël assis, ce serait vachement bien.
Jérémy Cher papa Noël. J’ai été très sage cette année, j’ai bien travaillé, rendu mes articles à l’heure, pas fait trop crier l’éditeur, j’espère donc que tu pourras satisfaire mes demandes. Cette fois, ce n’est pas du matériel info ou high-tech que je souhaiterais, mais de la chance et une bonne étoile pour trouver la maison de mes rêves, dans laquelle je pourrais enfin avoir une pièce home cinéma dédiée et accueillir confortablement un deuxième bambin. Demande également à tes
périences de geek accompagné de mon fidèle Just A Rather Very Intelligent System ? De quoi peaufiner mon extracteur du potentiel de point zéro pour booster une Ford Mustang Shelby GT500, dotée d’un magnifique V8 et d’un équipement high-tech intégré, à faire pâlir les gadgets de Minority Report. Mais aussi construire ma salle de cinéma privée avec vidéoprojecteur HD 4K JVC DLA-SH4K, ampli Yamaha DSP-Z11 et kit d’enceintes Klipsch Pack THX Ultra 2 contrôlables par la voix. Sans oublier un NAS home made d’une capacité de 8 pétaoctets pour stocker ma filmothèque et mes jeux dématérialisés.
Cyril lutins de ne pas oublier les lecteurs assidus de PC Update et Hardware Magazine, en remplissant leurs chaussettes de geekeries et d’argent de poche pour tenir leur ordinateur à jour. Et toi aussi, si tu as besoin de conseils pour améliorer ton parc informatique et ta logistique, n’hésite pas à prendre quelques-uns de nos magazines au passage. Meilleurs vœux à tous pour l’année 2011 qui s’annonce chargée en actualités. Soyez donc au rendez-vous tous les mois pour découvrir les nouveaux produits et technologies que nous décortiquons avec toujours autant de passion depuis 2002.
Christian J’ai tellement d’envies. Par où commencer ? Bien entendu qu’il y ait un 200e numéro de Tech.Age, un Hardware Mag 100. Ça sonne bien non ? Mais malgré nos efforts, cela dépendra essentiellement de vous, chers lecteurs, ou plus précisément du nombre de gens qui continueront à vouloir de l’information de qualité et donc prêt à payer un peu pour cela. Mais en bon geek que je suis, mes envies sont aussi beaucoup plus palpables, quoique beaucoup moins accessibles. Alors si une bonne fée se penche sur moi, qu’elle prenne un très gros sac. Même Calmebloc de Blanche Neige et les lance-missiles (dont je vous recommande fortement la lecture mais seulement quand vous aurez fini vos Pratchett) aura fort à faire. Je veux un 5D mk2 avec un 35 mm F1.4L, une paire d’enceintes JBL K2 S5800, une bibliothèque pour ranger mes 1 000 livres « que je classerai un jour, c’est promis », un SSD photonique de 1 pétaoctet, une SLS AMG incassable et indétectable et un robot carrossé d’après le croisement génétique de Pepper Potts et Galadriel. Si d’aventure, un seul de ces articles venait à manquer, je ne sortirais plus jamais de chez moi et passerais ma vie devant mes 27’’ chéris avec mon chien sur les genoux. Ah, c’est ce que je fais déjà ? Bon, tant pis.
Elfedac Christmas Wish List, Damn It ! Non, je ne m’inspire pas du film de Richard Donner sorti en 2002, mais je me sens prisonnier du temps, tant je passe pour un illuminé venu d’une autre époque et sans doute d’une autre planète auprès de mes proches. Mais qu’y a-t-il de mal à vouloir posséder un laboratoire privé où je pourrais me livrer à toute sorte d’ex-
Pour moi, le rêve ultime reste...une Aston Martin (Quitte à voyager à travers le temps au volant d’une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule !), je vous invite donc chers lecteurs à désormais acheter 8-10 exemplaires de votre magazine préféré chaque mois afin que mon rêve puisse se réaliser. Petit papa noël, si tu pouvais faire aussi que Mr Jobs nous permette d’avoir du matériel up-to-date afin que je n’entende plus «tu vois cette carte graphique, c’est une tuerie... mais t’inquiète, vous l’aurez sur mac dans 3-4 ans, pour écouler les stocks». Je veux aussi une pièce entière pour moi dans la maison avec un beau canapé LC2 Le Corbusier et un système home cinéma sans faille afin d’entendre «soft kitty» à la perfection tout en admirant le grain de peau de Penny en haute déf ultime :D
Et pour finir, notre correctrice, qui n’a d’autre voeux que de raturer encore plus nos textes a pris la parole au nom du père noel himself ! Oui, Thomas tu as été très sage, tu mérites une bonne récompense. Tu comprendras que compte tenu de la crise, je ne peux accéder à tous tes désirs. Les rêves les plus irréalisables sont souvent ceux auxquels on tient le plus, ton cadeau sera donc de rendre tes articles à temps, tu es content ? Merci qui ??? Mon petit Benji, tu es encore tout jeune, un 5D Mark III, tu n’y penses pas ? Avant de conduire une Porsche, il faut savoir conduire une voiture à pédales, donc pour toi, je pense plus à un appareil photo VTECH Kidizoom Pro Bleu. Pour toi, Tridam, désolé, je n’ai rien en stock, si ce n’est… quelques Doomoo, ça sera aussi confortable que tes chaises payées une fortune ! Jérémy, pour toi, j’ai bien quelque chose, un petit nid douillet en Laponie, mais si ton petit bonhomme appréciera la neige, les escarpins de Madame peut-être moins. Au fait, merci pour les magazines, mais je me tue déjà assez les yeux dessus ;) Christian, pour toi désolé mais je crois bien que tu es bon pour avoir des poils de chien encore très longtemps sur ton pantalon. Allez, pour te récompenser de supporter tous les énergumènes de la rédac’ (et vu que c’est toi qui paies le Père Noël à la fin du mois), je te mets un Sony Reader Touch Edition, histoire de dématérialiser tes livres ! (NDLR beurk, vive le papier !) Elfedac, OK, je te livre tout ce que tu veux, par pure charité d’âme, c’est déjà assez dur pour toi d’être au ban de la société, je n’en rajoute pas une couche, et si tout ça peut rendre ton existence plus douce… Enfin, je ne réponds de rien concernant la livraison des produits exacts, car je n’ai pas tout compris, désolé de te rappeler encore une fois que tu es un être à part… Bonnes fêtes les enfants ! Le Père Noël Hardware Magazine 29
dossier : Guide réseau
devenez un PRO du Réseau Envie de câbler la maison pour transférer à 90 Mo/s ? Besoin d’optimiser votre ping pour jouer ? De partager vos fichiers dans la maison ou sur le Net ? Sensation d’insécurité sur le Net ? Toutes les problématiques du réseau sont regroupées au sein de ce guide axé sur vos besoins concrets, pour tout comprendre, tout faire soi-même. Thomas Olivaux
P
osséder son propre réseau local n’est plus le luxe d’il y a 10 ou 15 ans. C’est devenu totalement normal, usuel et même systématique dès que l’on a un routeur (comme une box) et deux PC. Nous n’avons peut-être pas tous dix ordinateurs à domicile, mais nous avons en général un ou deux PC fixes, un portable, une console de jeu et parfois des accessoires comme une imprimante réseau ou un lecteur multimédia réseau branché sur une TV. Les choses vont en s’accélérant puisque de plus en plus, les amplificateurs audio, les téléviseurs, les platines Blu-Ray et toutes sortes d’appareils se connectent. C’est autant utile pour récupérer des données en local (par exemple un film stocké sur un NAS pour un lecteur multimédia) que sur Internet (le programme TV ou la météo des prochains jours pour la TV).
Pourtant, le réseau reste un mystère pour bien des candidats à l’Ethernet. Comment accéder à son routeur pour un premier réglage ? Comment partager des fichiers sans prise de tête entre ses différents ordinateurs ? Comment garantir un bon ping dans les jeux ? Est-il possible de surfer de façon totalement anonyme sur le Net ? Il est pour cela nécessaire de comprendre comment fonctionne un réseau, ainsi que les normes et matériels qui le régissent afin non seulement de diagnostiquer le moindre problème, mais aussi et surtout d’en maximiser les performances. Pourquoi continuer à transférer des films sur votre serveur à quelques Mo/s quand vous pourriez le faire à plus de 90 Mo/s ? Pourquoi couper ses downloads pour jouer sur Internet, alors qu’un QoS bien réglé permet de favoriser le ping de votre jeu préféré ?
gent dans votre réseau. Si vous achetez un routeur performant, un beau switch 1 Gb/s ou un point d’accès Wi-Fi N, ils ne seront pas dépassés avant des années. Le réseau Gigabit est amplement suffisant et adapté aux quantités de données que nous manipulons aujourd’hui, le Wi-Fi N qui a mis des années à se standardiser n’aura pas de remplaçant avant une petite dizaine d’années !
Contrairement au reste du hardware PC, les normes réseau évoluent peu fréquemment ; lorsqu’elles changent, c’est pour réaliser des progrès drastiques comme, par exemple, transférer des données dix fois plus vite ! Bien que l’on commence à parler du 10 Gbps pour les plus gros serveurs d’entreprise, le réseau filaire, le Wi-Fi et le CPL ne sont pas près de changer pour le grand public. Du coup, n’hésitez pas à investir un peu d’ar-
Ethernet, Wi-Fi, CPL, que choisir ?
Concevoir son réseau
Lorsque l’on multiplie les composants réseau ou que l’on déménage, il faut se poser la question de la conception d’un réseau. Pour certains, le choix du filaire s’impose comme une évidence, pour d’autres, c’est la souplesse du Wi-Fi qui l’emporte. Mais puisque l’on peut tout mélanger, pourquoi ne pas réfléchir à la meilleure solution pour chaque usage ?
Depuis des années, trois technologies réseau s’affrontent ou, plutôt, se complètent. Le réseau câblé Ethernet, le sans-fil Wi-Fi et l’outsider CPL qui exploite l’installation électrique. Chacun offre des avantages et des inconvénients mais ils peuvent s’épauler suivant les besoins.
Le WiFi doit se limiter à l’ordinateur portable ou l’imprimante. Le bon vieux câble permet de transférer vos films HD 15 à 20x plus vite ! 30 Hardware Magazine
Ethernet est une norme très ancienne, apparue dans les années 70 et mondialement répandue depuis le milieu des années 90. Le principe consiste à relier à l’aide de cordons RJ-45 plusieurs ordinateurs équipés d’une carte réseau compatible sur un point central (HUB ou switch). La norme Ethernet est déclinée en de nombreuses variantes, la plus populaire est aujourd’hui le Gigabit Ethernet (1 000 Mbps). La totalité des cartes mères étant équipées d’un contrôleur réseau Gigabit, c’est une solution peu coûteuse, mais les box n’étant qu’en 100 Mbps, il faut dépenser quelques dizaines d’euros dans un switch Gigabit pour en profiter sur le réseau local. L’Ethernet est, de très loin, le plus performant avec des débits nettement supérieurs (voir le tableau ci-après), mais également des latences inférieures (meilleur ping) et une stabilité exemplaire (moins sensible aux perturbations électriques et électroma-
gnétiques que les autres technologies, pas de risque de déconnexion). Le Wi-Fi, c’est le confort absolu. Il est indispensable à tout ordinateur portable pour surfer où que ce soit dans la maison, sans être en permanence l’esclave d’un câble réseau. Il requiert une carte réseau Wi-Fi par ordinateur et un point d’accès qui, s’il n’est pas intégré dans votre box ou routeur, doit y être relié via un câble Ethernet (voire des adaptateurs CPL
si la prise téléphonique n’est pas à proximité). Ses performances, en hausse avec le passage progressif de la norme 802.11g (54 Mbps) à 802.11n (300 Mbps) sont largement suffisantes pour surfer, télécharger, regarder et lire
Si vous utilisez un vieux PC qui ne possède pas de contrôleur Gigabit, vous pouvez en ajouter un en PCI ou PCI-Express pour une vingtaine d’euros à peine.
Hardware Magazine 31
dossier : Guide réseau
offrent, en général, des débits un peu plus élevés qu’en Wi-Fi ; c’est surtout vrai lorsque l’on s’éloigne, que l’on souhaite relier des pièces assez distantes les unes des autres et séparées par des murs qui coupent les ondes radio. Revers de la médaille, le signal réseau CPL ne passe pas partout. Certaines multiprises équipées de sécurités contre la foudre sont problématiques, la majorité des disjoncteurs différentiels coupent également le signal (ceux-ci sont de plus en plus utilisés dans les installations électriques modernes, par sécurité). Enfin, le signal CPL ne passera jamais le disjoncteur principal de la maison, ce qui est en revanche un gage de sécurité. Côté
dépenses, il faut compter environ 40 euros par adaptateur, la majorité des constructeurs vendent des kits de deux, le minimum requis pour relier deux appareils en CPL. Pour transférer de grosses quantités de données, notamment des images de jeux ou des films en haute définition, le Gigabit Ethernet se révèle indispensable. Comme vous pouvez le constater dans le bloc suivant, le ratio de performances est 10 à 20 fois supérieur ! En d’autres termes, le transfert d’un Blu-Ray de 40 Go requiert moins de 10 min en Ethernet, alors qu’il faut compter au moins 2 h pour la majorité des installations Wi-Fi et CPL ! En
des médias à travers le réseau ; les Blu-Ray normaux sont un peu justes sur du G mais passent sur du N. Pour les Blu-Ray 3D, qui imposent une bande passante plus élevée, il est nécessaire de passer en filaire. Le Wi-Fi est très lent pour les gros transferts (cf. tableau). Pour éviter le câblage, le CPL (Courant Porteur en Ligne) est une alternative intéressante au Wi-Fi. Le CPL utilise un adaptateur par ordinateur (ou autre appareil réseau, comme la box du FAI) qui se branche sur une prise électrique. Ce boîtier CPL peut être relié à l’ordinateur via un câble réseau Ethernet en RJ-45 (qui se branche donc sur la carte réseau du PC ou un port libre du switch) ou un cordon USB (côté PC uniquement), il en existe de deux types. S’il est rare de concevoir un réseau entier en CPL, c’est une solution bien pratique pour relier une chambre un peu trop éloignée pour du Wi-Fi, ou encore la box si la prise téléphonique est placée dans l’entrée, loin de tout ordinateur ; branchez la box dans l’entrée sur cette prise de téléphone, reliez-la en Ethernet à un boîtier CPL lui-même branché sur une prise électrique et, là où vous avez votre switch réseau, reliez un second adaptateur CPL en Ethernet à celuici. Les normes actuelles (85 et 200 Mbps)
Norme
Variante
Débit théorique
Débit réel moyen
Transfert d’un album de musique MP3 128 kbps
Transfert d’un Blu-Ray de 40 Go
Ethernet
Fast (100 Mbps)
12,5 Mo/s
11,5 Mo/s
6s
1h
Ethernet
Gigabit (1 000 Mbps)
125 Mo/s
100 Mo/s
1s
7 min
Wi-Fi
G (54 Mbps)
6,75 Mo/s
2,5 Mo/s
28 s
4,5 h
Wi-Fi
N 5 GHz (300 Mbps)
37,5 Mo/s
6 Mo/s
12 s
2h
CPL
85 Mbps
10,625 Mo/s
2 Mo/s
35 s
5,5 h
CPL
200 Mbps
25 Mo/s
6 Mo/s
12 s
2h
32 Hardware Magazine
Le Wifi N dépasse difficilement 10 Mo/s. Lorsque l’on s’éloigne du PA, les débits chutent entre 3 et 6 Mo/s. en faveur du filaire, c’est encore plus décisif en pratique !
Des têtes RJ45 vierges, une pince à sertir, créer ses propres cordons réseau est facile.
revanche, pour surfer ou regarder un film d’une pièce à l’autre, le Wi-Fi et le CPL sont suffisants et évitent une installation qui peut s’avérer compliquée. N’oubliez pas que les diverses technologies réseau sont mixables ! En effet, tous les ordinateurs et périphériques réseau exploitent le protocole réseau TCP/IP, il suffit donc de posséder le matériel adéquat. Par exemple, le bureau principal peut être câblé en Ethernet (raccordé sur un switch 1 Gbps, lui-même branché en Ethernet 100 Mbps sur le routeur Internet) pour maximiser les performances entre le PC principal et le NAS, le portable utilisera la fonction Wi-Fi de la box et l’ordinateur du salon pourra utiliser un boîtier CPL pour être raccordé au réseau lui aussi.
Débits théoriques contre débits pratiques Attention aux arnaques ! Si vous envisagez de transférer d’importantes quantités de données sur votre réseau, ce qui est le cas de quiconque utilisant un serveur/ NAS pour stocker toutes ses données en un seul et même endroit, nous avons déjà dit qu’il était souhaitable d’adopter un réseau filaire en Ethernet. Les débits théoriques sont très
Le réseau Gigabit Ethernet promet une bande passante théorique de 1 000 Mb/s (soit 125 Mo/s). A l’usage, avec la qualité des matériels et logiciels réseau actuels et un bon câblage, il est aisé de dépasser 90 Mo/s, la véritable limite étant le plus souvent celle des disques durs. Même si vous vous contentez de Fast Ethernet, la norme précédente qui équipe la majorité des box ADSL et les switchs les moins chers, vous avez accès à 100 Mbps théoriques (12,5 Mo/s), les débits pratiques étant quasiment identiques (11 à 12 Mo/s soutenus, sans problème). En Wi-Fi, c’est nettement moins glorieux ! La norme la plus courante est, de loin, le 802.11g soit un débit théorique maximal de 54 Mbps (6,75 Mo/s). Pourtant, à l’usage, le débit soutenu d’un bon Wi-Fi G est entre 2 et 2,5 Mo/s. Depuis quelques mois, le Wi-Fi N se répand, offrant des débits maximums de 270 Mbps (33,75 Mo/s) sur la plage de fréquences 2,4 GHz, 300 Mbps (37,5 Mo/s) avec du matériel 5 GHz. Pourtant, en pratique, difficile de dépasser les 10 Mo/s en plaçant son ordinateur à 1 m du point d’accès et, dès que celui-ci est éloigné d’une pièce ou deux, les débits réels chutent entre 3 et 6 Mo/s. Le matériel CPL est également vendu sous deux normes distinctes, les boîtiers les plus modestes en 85 Mbps (10,6 Mo/s) et les plus rapides en 200 Mbps (25 Mo/s). Comme en Wi-Fi, les écarts de performances constatés entre l’usage réel et la théorie sont très importants. Les boîtiers 85 Mbps débitent généralement autour de 2 Mo/s, ceux en 200 Mbps entre 4 et 8 Mo/s, pas très glorieux.
des valeurs obtenues en laboratoire dans des conditions idéales, loin de toute perturbation. De plus, suivant la technologie, les mécanismes de correction d’erreur et de contrôle des transferts sollicitent plus ou moins de bande passante, faisant varier la vitesse réellement disponible pour l’utilisateur. Comme le tableau ci-dessous le résume, un Wi-Fi G ou CPL 85 Mbps suffit à surfer et échanger de petits fichiers de travail, un Wi-Fi N ou CPL 200 Mbps est plus adapté au transfert de données de taille moyenne (images CD, morceaux de musique, films DivX), quant au Gigabit Ethernet, il excelle pour le déplacement de grosses quantités de données telles que des films HD ou des images de programmes et jeux en DVD.
Ethernet : câbler toute la maison Pour créer un bon réseau Ethernet, il est possible d’acheter des cordons tout faits… ou de câbler soi-même ! Le Do-It-Yourself (fait maison) est à la fois source d’économies et la garantie d’une installation sur mesure pour utiliser pile poil la quantité de câble qui est nécessaire. Pour relier entre eux deux ou trois ordinateurs d’une même pièce, les cordons tout faits sont adaptés, mais lorsque l’on parle de relier entre eux des PC espacés de plusieurs pièces au sein d’un appartement ou d’une maison, il vaut mieux câbler proprement le long des murs et installer des prises murales en RJ-45 (prises femelles) auxquelles nous relierons les PC via des petits cordons réseau (tout câble standard est muni d’une
Comment expliquer de telles différences entre les valeurs annoncées et les mesures concrètes ? Les normes communiquent sur
IPv4, IPv6 Le protocole IP évolue. La version la plus largement utilisée, baptisée IPv4, date de 1981 (!). Depuis une dizaine d’années et l’explosion du nombre de machines connectées, il est progressivement remplacé par IPv6, bien que ça soit encore invisible pour le grand public. La principale différence entre ces deux normes concerne l’adressage IP. Codé sur 32 bits, IPv4 autorise un maximum de 4 294 967 296 IP différentes, une valeur déjà dépassée par le nombre de machines reliées au Net ! En IPv6, le codage passe en 128 bits, de quoi voir loin, très loin. En effet, si la surface totale de la terre (mers comprises) était recouverte d’ordinateurs, IPv6 autoriserait 7*1023 IP par m² !
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dossier : Guide réseau
économique. De plus, c’est un moyen facile d’utiliser les prises murales pour d’autres applications, par exemple la téléphonie.
Un serveur DHCP, souvent intégré dans un routeur, automatise l’attribution des paramètres IP de tous les périphériques qui en font la demande. Top confort.
tête mâle à chaque bout). Nous avons vu que tous les appareils branchés au réseau Ethernet sont raccordés à un switch (qui doit être compatible avec la norme souhaitée, en l’occurrence Gigabit). Dans le cas où vous décidez de câbler complètement votre domicile, choisissez un endroit central et discret dans la maison comme un débarras pour réduire la longueur des câbles. Toutes les prises de la maison se dirigeront vers ce point de brassage. Plutôt que tous les fils arrivent n’importe comment sur le switch, raccordez-les à un panneau de brassage à 45 euros ou alignez quelques prises murales. Ce dernier regroupe proprement toutes les prises disséminées dans votre habitation et vous n’aurez plus qu’à utiliser des petits cordons de brassage (câbles réseau de
A moins d’utiliser un serveur DHCP, vous devez entrer sur chaque ordinateur une adresse IP et un masque de sousréseau pour que le réseau soit fonctionnel.
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quelques dizaines de centimètres) pour les raccorder au switch. C’est plus propre et plus solide ainsi, vous ne risquez pas d’arracher un câble mural en faisant le ménage. L’idéal est de visser le panneau dans une baie de brassage, mais le coût (250 à 300 euros pour un petit modèle) risque d’en dissuader plus d’un. Vous pouvez toutefois abandonner le panneau de brassage et, dans le placard ou ce qui vous servira de salle de brassage, visser côte à côte plein de prises murales que vous relierez à votre switch. C’est plus
Le réseau Gigabit Ethernet utilise des câbles à huit fils (quatre paires torsadées). Il existe différentes catégories de câbles, les normes évoluant au fil des années. Pour garantir de bons débits Gigabit, il est conseillé d’acheter du catégorie 5E ou 6. Les déclinaisons plus anciennes (incluant le catégorie 5 « tout court ») ne parviennent pas à maximiser les débits, quant au tout nouveau catégorie 7, il n’offre encore aucun intérêt, est très difficile à trouver et coûteux. Si vous partez sur une installation « en dur », des fils masqués dans les murs, privilégiez du catégorie 6. Il est déjà certifié pour le 10 Gigabit Ethernet (la future évolution d’Ethernet) contrairement à ses aînés. Le câble réseau est vendu, au choix, non blindé (UTP), à blindage simple (STP ou FTP) ou blindage double (SFTP). Pour des cordons courts (1 ou 2 m), l’UTP suffit. Il faut, en revanche, investir dans un câblage blindé pour une installation parcourant de longues distances, en particulier si le câble réseau passe à proximité de fils électriques générateurs de perturbations. Ne négligez pas ce point, les débits peuvent chuter des deux tiers si vous utilisez des câbles UTP sur plusieurs dizaines de mètres ! Il faut également acheter des têtes RJ-45 et une pince à sertir.
Les câbles réseau standard sont droits, c’est-à-dire que les fils sont placés dans le même ordre d’un bout à l’autre. L’amour du travail bien fait recommande toutefois de respecter la norme en vigueur, TIA/EIA568-B. En regardant la tête réseau du côté des connecteurs dorés, fil vers soi, il faut de gauche à droite le câble (1) blanc/orange, (2) orange, (3) blanc/vert, (4) bleu, (5) blanc/bleu, (6) vert, (7) blanc/marron, (8) marron. Autrefois, nous utilisions de temps en temps des câbles croisés (pour relier, par exemple, deux ordinateurs sans switch ou mettre plusieurs switchs en cascade), mais de nos jours, la majorité des appareils réseau sont capable de croiser eux-mêmes en cas de besoin. Une fois le câble réseau dénudé de son cache de protection et des blindages sur environ 4 cm, les huit fils bien enfoncés dans la tête (pas besoin de les dénuder), il faut glisser cette dernière dans la pince à sertir et bien écraser deux ou trois fois. Du côté des prises murales, il faut parfois utiliser un appareil de sertissage (outil à 10 euros), de temps en temps aucun outil, selon la marque et le modèle (Legrand et Niko proposent des prises réseau qui ne requièrent pas d’outil).
Configurer son réseau
Au-delà du matériel, un réseau informatique utilise un protocole de communication, en l’occurrence, TCP/IP, standard indétrônable. Les ordinateurs, qu’ils soient sous Windows, Linux ou même Mac OS, s’en ser-
vent, mais c’est également le cas des autres appareils réseau (routeurs, consoles de jeu, lecteurs multimédias…). De nos jours, avec des box qui intègrent un serveur DHCP automatiquement activé et des PC utilisant un Windows moderne, il arrive fréquemment que l’on puisse fonctionner en réseau de façon totalement automatique. Toutefois, pour diagnostiquer les problèmes, ajouter certains services réseau et le plaisir de comprendre les choses, penchons-nous sur les nombreux réglages existants.
Connaître son adresse IP
La commande ipconfig permet de connaître les paramètres IP des contrôleur réseau de son ordinateur.
Lorsque l’on a attribué manuellement des paramètres IP à tous ses ordinateurs, c’est facile de savoir quelle est leur IP, mais qu’en est-il en cas de paramétrage automatique DHCP ? Sous Windows, tapez Win+R. Tapez ensuite cmd et validez pour ouvrir une invite de commandes. Dans la fenêtre qui est apparue, tapez la commande ipconfig et validez. Vous connaîtrez ainsi l’adresse IP, le masque de sous-réseau et l’adresse de passerelle de chacune de vos machines. ipconfig /all permet d’en savoir plus, notamment l’adresse des serveurs DNS. Concernant votre IP publique, celle que vous devez connaître pour accéder à votre réseau depuis l’extérieur, vous la trouverez en ouvrant la page des paramètres de votre modem/ routeur. Mais, encore plus simple, vous pouvez utiliser un site comme monip.org.
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dossier : Guide réseau
Les paramètres IP La fameuse adresse IP publique vous identifie de façon unique sur Internet. Fournie par votre fournisseur d’accès au moment de la connexion (fixe ou flottante, suivant la politique du FAI), elle est routable sur Internet et fait figure d’unique identité pour toutes les adresses IP locales de votre réseau. C’est donc cette dernière qui est réclamée par Hadopi pour rechercher les fraudeurs. Mais faites attention à ne pas confondre les IP publiques et privées ! Par souci de sécurité et pour ne pas saturer le nombre d’adresses IP disponibles, les différents ordinateurs du réseau local, qui ont tous besoin d’une adresse IP, n’utilisent pas cette adresse publique (on ne peut pas, du reste, utiliser la même adresse sur plusieurs machines). C’est votre routeur qui rassemble toutes les demandes et dispatche les paquets au bon endroit. Concrètement, lorsque votre PC envoie un paquet,
Le serveur DHCP automatise l’attribution des paramètres IP. Un PC ou une Box peuvent jouer ce rôle. celui-ci part de votre carte réseau et arrive au switch intégré dans votre routeur. Puisqu’il est adressé à quelqu’un en dehors du réseau (IP inexistante sur votre réseau), il est orienté vers la passerelle, c’est-à-dire le routeur. Celui-ci l’envoie sur Internet. En réception, c’est pareil dans l’autre sens. Sachant qu’un switch garde en mémoire quelle machine est branchée sur chaque port (notamment son adresse MAC et son IP), il renvoie le paquet au bon PC, même s’il y en a plusieurs allumés en même temps et qui utilisent le même logiciel.
Nouveauté de Windows 7, le groupe résidentiel simplifie le partage.
Remplacer le firmware de son routeur Saviez-vous qu’il était possible d’améliorer les fonctions d’un routeur en remplaçant son firmware par un firmware alternatif ? C’est une solution pour totalement débrider votre routeur en accédant à des centaines de paramètres, parfois très complexes. Vous pourrez ainsi améliorer les fonctions du firewall et de la redirection de ports, dépasser les limites de puissance imposées par la norme Wi-Fi et bénéficier de nombreuses améliorations comme la gestion des VPN ou de la bande passante, rarement proposée sur les routeurs grand public. Le plus célèbre des firmwares alternatifs est gratuit, il s’appelle dd-wrt (www.dd-wrt.com). Il s’agit d’un firmware basé sur Linux et compatible avec de très nombreux routeurs (consulter la base de données du site). Autre alternative intéressante, OpenWRT (openwrt.org, pour les routeurs à base de puces Broadcom). Seul (gros) bémol, dd-wrt et ses acolytes ne s’installent que sur de véritables routeurs, pas sur les combos modem/routeur que l’on utilise bien souvent.
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L’en-tête du paquet contient les coordonnées du PC à qui il est adressé. Second paramètre, le masque de sous-réseau. Celui-ci, abstrait pour la majorité des utilisateurs, permet d’établir des sous-divisions logiques d’un réseau de grande taille. Totalement inutile pour le particulier, c’est le moyen pour les grandes entreprises d’avoir au sein d’un même réseau physique plusieurs réseaux logiques, qui ne se voient pas forcément les uns les autres, certains bénéficiant d’autorisations que les autres n’ont pas, etc. L’adresse IP et le masque de sous-réseau sont codés sur quatre octets sous la forme x.x.x.x. Sans entrer dans des détails complexes et inutiles, le masque de sous-réseau est calculé à partir de l’IP utilisée. Suivant cette dernière, il y a plus ou moins de bits disponibles et le masque est de moins en moins filtrant (il est possible d’avoir de plus en plus de machines par sous-réseau). Les diverses IP qui appartiennent au même sousréseau partagent le même bit de sous-réseau, c’est-à-dire le même masque. A la maison, l’usage veut que nous utilisions un masque à huit bits, 255.255.255.0. Ce dernier autorise jusqu’à 254 IP, de la forme 192.168.1.x. Suivant l’adresse IP et le masque de sous-réseau, le troisième paramètre IP important est la passerelle. Il s’agit de l’adresse IP du routeur, l’appareil qui permet de faire le pont entre les différents ordinateurs d’un réseau local d’un côté (LAN) et Internet de l’autre (WAN). Enfin, l’adresse du serveur DNS est indispensable pour surfer sur le Web ; le DNS (Domain Name Service) est une machine qui s’occupe d’effectuer la translation d’adresses IP en noms de domaine, nettement plus pratiques.
DHCP, ça change la vie Suivant vos souhaits, les paramètres IP des différents appareils (ordinateurs compris) de votre réseau peuvent être configurés manuellement ou automatiquement. Manuellement, ça signifie d’entrer à la main une adresse IP par client (192.168.1.1, puis 192.168.1.2, puis 192.168.1.3, etc. jusqu’à 192.168.1.254), le masque de sous-réseau (255.255.255.0), l’adresse du routeur (probablement 192.168.1.1) et les DNS de votre provider (à chercher au préalable sur son site Internet). Attention à ne pas vous tromper ! Si vous attribuez deux fois la même IP sur votre réseau, un conflit apparaîtra et les machines concernées ne se comporteront pas normalement. D’autre part, la moindre erreur dans le masque de sous-réseau peut rendre tous les autres PC invisibles, un chiffre erroné dans la passerelle interdit de surfer sur Internet. Sinon, vous pouvez confier la tâche à un serveur DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) pour automatiser l’attribution des paramètres IP à n’importe quel hôte en faisant la demande. Bien qu’il soit possible de créer un serveur DHCP à l’aide d’un des ordinateurs du réseau, pas besoin de s’embêter puisque toutes des box (ou autres routeurs) en intègrent un. C’est d’autant mieux que la box étant elle-même reliée au Net, elle connaît forcément l’adresse de passerelle (sa propre IP locale) et les DNS fournis par votre provider à la connexion. Précisons qu’un serveur DHCP permet de nombreux
Sans être spécialement compliqué, le partage avancé permet de tout contrôler.
réglages. Au-delà de la plage d’adresses qu’il peut attribuer (par exemple, de 192.168.1.10 à 192.168.1.50), il est possible de bannir certains ordinateurs du réseau ou d’attribuer une IP fixe (qui ne change jamais) à l’un d’entre eux grâce aux adresses MAC (adresses matérielles uniques des cartes réseau). Nous verrons l’intérêt d’attribuer des IP fixes aux machines, manuellement ou automatiquement, dans la partie « serveur ».
Accéder et paramétrer le routeur/point d’accès Lorsque vous débutez une installation réseau, ou que vous changez de routeur, il faut accéder à ce dernier pour réaliser la configuration initiale. Si lire la notice est toujours une solution, voici les méthodes les plus courantes. Si votre nouveau routeur a un serveur DHCP activé par défaut, il suffit de brancher n’importe quel ordinateur en filaire dessus, d’entrer l’IP du routeur dans un navigateur (c’est l’IP de la passerelle, voir encadré ci-contre) et de s’authentifier. Le login et le mot de passe, par défaut, sont indiqués dans le mode d’emploi. Si le routeur n’active
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Souvent négligé, le partage par groupe résidentiel de Windows 7 n’est pas aussi restrictif qu’on l’imagine. pas automatiquement le serveur DHCP, il faut lire le mode d’emploi pour connaître l’IP par défaut du routeur. Réglez manuellement les paramètres IP de votre carte réseau afin d’être dans la même classe d’adresses que le routeur. Par exemple, si ce dernier est en 192.168.0.1 (255.255.255.0), mettez pour votre PC 192.168.0.2 (255.255.255.0). Insistons sur le besoin d’une première connexion en Ethernet, c’est le seul moyen d’accéder au routeur tant que le Wi-Fi n’a pas été activé et paramétré !
directement depuis votre point d’accès (cas d’un pirate qui utiliserait votre connexion). Dans ce cas, il faut utiliser un sniffer Wi-Fi comme celui proposé par TamoSoft (www.tamos.com).
Transférer des fichiers
Après le partage de la connexion Internet, le
transfert de fichiers est l’apport le plus utile d’un réseau local. Windows offre une multitude de réglages permettant de partager des données précises avec les utilisateurs de son choix, en toute sécurité. Mais contrairement à ce que Microsoft prétend, il n’est pas toujours simple de s’en sortir. En particulier dès que le réseau sort des sentiers battus (plusieurs versions de Windows en présence, cas d’un serveur Linux…).
Activer le partage de fichiers Avant d’évoquer la moindre notion de droits d’accès, il est indispensable d’activer le service Windows en charge du partage de données ; par défaut, mais aussi selon les versions de
Analyser le trafic réseau Avide de sécurité, soucieux de contrôler ce que font vos enfants sur Internet, pas envie de recevoir un courrier de l’Hadopi pour des téléchargements que vous n’auriez pas effectués ? Gardez un oeil sur le trafic qui passe par votre réseau. De nombreux routeurs permettent de consulter des logs (journaux), mais ils sont incomplets et fastidieux à lire. Mieux vaut installer des logiciels spécialisés dans l’analyse du trafic, baptisés des sniffers. Parmi les plus célèbres d’entre eux : Ethereal (www.ethereal.com). Cet outil gratuit est capable de retracer tout ce qui transite via votre carte réseau. Les infos délivrées ne sont pas particulièrement digestes, mais vous saurez précisément qui a fait quoi sur votre ordinateur (passé son temps sur MSN, téléchargé des fichiers illégaux en peer-to-peer, etc.). Mais Ethereal n’est pas capable d’analyser le trafic Wi-Fi
Monter un partage sous la forme d’un réseau local est pratique si l’on y accède très souvent.
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Windows et le profil du réseau choisi, il peut être activé ou désactivé. Ce service permet non seulement de partager ses propres fichiers, mais également d’activer la découverte du réseau local pour accéder aux autres partages. Depuis Windows Vista, il est facile d’atteindre cette option via le Centre réseau et partage du Panneau de configuration. Dans celui-ci, cliquez dans la colonne de gauche sur Modifier les options de partage pour d’autres profils réseau et vous accédez ainsi à la page souhaitée. Cliquez sur Activer la découverte du réseau et Activer le partage de fichiers et d’imprimantes. Laissez, en revanche, désactivé le Partage de dossiers publics. Si vous préférez, ou si vous utilisez Windows XP, vous pouvez activer directement le partage et la découverte du réseau via le panneau des services. Faites un clic droit sur Ordinateur (ex-Poste de travail), cliquez sur Gérer. Dans la fenêtre qui s’ouvre, déroulez Services et applications, puis cliquez sur Services. Les
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services qui nous intéressent sont baptisés Explorateur d’ordinateurs et Serveur.
Partage simple, avancé ou groupe résidentiel Que choisir ? Sans remonter jusqu’aux partages non sécurisés des très vieux Windows 9x, le partage de fichiers de type NT/2000 que nous connaissons encore aujourd’hui sous le nom de partage avancé est la meilleure méthode pour gérer efficacement les droits et autorisations. De la sorte, vous partagez vraiment ce que vous voulez, avec qui vous voulez, de la façon que vous voulez (choix, par exemple, entre lecture seule, lecture/écriture et autorisation de suppression). Si le partage avancé est souple et performant, il est un peu complexe pour le néophyte, si bien que Microsoft a imaginé avec Windows XP le partage de fichiers simple. Ce dernier, seul mode proposé sous XP Edition Familiale, réduit au strict minimum les opérations pour l’utilisateur et efface notamment toute notion de droits NTFS. Plus récemment, Microsoft a fait évoluer son partage de fichiers simple avec l’apparition des groupes résidentiels dans Windows 7. Ceux-ci sont un moyen très facile de partager le contenu de bibliothèques (musicales, de fichiers), mais aussi de répertoires, entre différents ordinateurs, en limitant les possibilités de configuration. La création d’un groupe résidentiel est encore plus aisée que le partage de fichiers simple. Quel mode de partage choisir ? Si 100 % des ordinateurs de votre réseau sont sous Windows 7 et que vous ne souhaitez pas vous compliquer la vie, adoptez donc le groupe résidentiel. Ce mode de fonctionnement satisfera la majorité des utilisateurs. Si vous désirez contrôler précisément les faits et gestes de chaque utilisateur et/ou de chaque dossier partagé de votre machine, ou si votre réseau comprend des ordinateurs avec différents systèmes d’exploitation, mieux vaut utiliser le partage de fichiers avancé. Entre les deux, le partage de fichiers simple n’a plus tellement de raison d’être.
Créer/rejoindre un groupe résidentiel Vous l’aurez sans doute remarqué, à la fin de l’installation, Windows 7 vous propose de créer ou de rejoindre un groupe résidentiel. Ce dernier, home group en anglais, est un mode de partage simplissime qui permet d’échanger le contenu des différentes bibliothèques gérées par le système, ainsi que les imprimantes. Puisque le concept de bibliothèque et de groupe résidentiel est spécifique à Windows 7, seuls des ordinateurs exécutant Windows 7 peuvent rejoindre un home group.
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S’il n’existe pas encore, la création d’un groupe résidentiel n’est pas compliquée. Rendez-vous dans le Centre réseau et partage puis, jouxtant Groupe résidentiel, cliquez sur Prêt à créer. Dans la fenêtre qui s’ouvre, il suffit de cliquer sur le bouton Créer un groupe résidentiel puis, dans celle qui suit de cocher le type de documents que vous souhaitez partager depuis cet ordinateur (chaque type correspondant en fait à une bibliothèque). En cliquant sur Suivant, le groupe est automatiquement créé avec un mot de passe généré par Windows. Une fois ce dernier créé, la fenêtre Modifier les paramètres du groupe résidentiel autorise, en quelques clics de souris, à partager/ départager certaines bibliothèques, voir ou modifier le mot de passe du groupe résidentiel ou encore le quitter. Sur les autres ordinateurs, point besoin de créer un groupe. En suivant la même procédure, Windows détecte l’existence d’un groupe résidentiel et vous propose de le rejoindre, moyennant son mot de passe. Il suffit alors de cocher/décocher les cases des bibliothèques à partager sur les ordinateurs concernés, c’est vraiment d’une simplicité enfantine.
n’est pas le cas par défaut. Encore mieux, le groupe résidentiel permet même de partager n’importe quel répertoire de la même façon, même s’il ne fait partie d’aucune bibliothèque ! Simple nous disions :)
Comme nous l’avons évoqué, le groupe résidentiel se base sur le partage des bibliothèques de Windows. Pour rappel, une bibliothèque est un moyen de stockage virtuel qui regroupe le contenu d’un ou plusieurs répertoires. Ça peut être pratique, par exemple pour réunir au même endroit tous ses films, même si ceux-ci sont stockés sur deux ou trois disques durs pour des raisons d’espace. D’origine, coexistent Images, Musique, Vidéos et Documents. Vous pouvez néanmoins créer d’autres bibliothèques et, en vous rendant dans chacune d’entre elles, choisir si vous souhaitez les partager dans le home groupe (en lecture seule ou lecture/ écriture) en cliquant en haut de la fenêtre sur le menu déroulant Partager avec, ce qui
Pour réaliser un partage avancé, c’est plus facile qu’il n’y paraît. Faites un clic droit sur le répertoire (ou l’unité de stockage) de votre choix et cliquez sur Propriétés. Rendez-vous sur l’onglet I et cliquez sur le bouton Partage avancé. Dans la nouvelle fenêtre, cochez la case Partager ce dossier et entrez un nom de partage. Pour assurer une compatibilité ascendante avec les vieux systèmes d’exploitation, il est conseillé de ne pas dépasser douze caractères et de ne pas utiliser d’espace. Il est toujours possible de préciser le contenu du partage dans la case Commentaires, celle-ci pouvant accueillir du texte en français sans problème. Cliquez à présent sur le bouton Autorisations. Une petite fenêtre apparaît,
Partage de fichiers avancé Le partage de fichiers avancé offre plus de souplesse que le groupe résidentiel. Il permet, par exemple, de partager un répertoire système voire un disque entier, pas forcément un répertoire. C’est bien pratique dans le cas d’un serveur de fichiers qui dispose de disques entièrement dédiés au stockage de certaines données, par exemple une grappe RAID de quatre disques exclusivement réservée aux films que l’on partage entièrement. Le partage avancé, géré utilisateur par utilisateur et dossier par dossier, permet aussi de partager des données entre des systèmes de plusieurs générations ! Pour illustrer à quel point c’est valable, nous avons réussi à échanger des données en réseau entre un PC 486 sous DOS avec un Pentium II sous Windows NT4 et nos machines modernes sous Windows 7 !
récapitulant qui a accès à votre répertoire et comment (Contrôle total/Modifier/Lecture). En cliquant sur le bouton Ajouter, vous pouvez logiquement donner des droits à d’autres utilisateurs. Dans la case de saisie, il faut taper un nom d’utilisateur ou de groupe d’utilisateurs en étant scrupuleux sur l’orthographe, sous peine de ne pas le trouver. Sauf à être authentifié sur un domaine (jamais le cas chez un particulier), vous ne pourrez indiquer qu’un utilisateur existant sur l’ordinateur en question. Autrement dit, si vous êtes authentifié localement en tant que Paul et que vous souhaitez partager un répertoire en donnant les droits complets à Jacques, vous devrez au préalable créer un compte utilisateur Jacques avec le bon mot de passe sur votre machine, même si vous ne vous en servez jamais pour ouvrir une session locale. Par défaut, c’est le groupe d’utilisateurs baptisé Tout le monde qui est proposé, vous pouvez choisir de le conserver pour partager des données non critiques, mais sachant qu’il n’y a pas besoin de s’authentifier, mieux vaut le supprimer de la liste pour le partage de fichiers sensibles. Validez en cliquant sur OK sur les trois fenêtres ouvertes, c’est (presque) fini ! Info : il n’est pas possible de changer le nom d’un partage a posteriori ; il est nécessaire de casser le partage en cours et d’en créer un nouveau. A ce stade, votre répertoire est partagé. Toutefois, si votre disque utilise le système de fichiers NTFS (c’est plus que probable), il faut penser à jouer des réglages de sécurité ! En effet, NTFS gère des droits d’accès aux fichiers et répertoires pour éviter qu’un utilisateur non autorisé puisse accéder à des informations auxquelles il n’a pas le droit, même en local. Il existe une notion de créateur du fichier, de propriétaire du fichier et d’utilisateurs. Concrètement, bien que vous ayez partagé un répertoire avec Jacques, si celui-ci n’est pas autorisé à modifier ce dossier, il ne pourra pas en profiter à travers le réseau. Revenez donc dans
les propriétés de votre répertoire ou disque et affichez à présent l’onglet Sécurité. De la même façon que vous avez donné des droits au partage réseau précédemment, donnez les droits au fichier en local pour les utilisateurs ou groupes d’utilisateurs de votre choix. Autre intérêt des droits NTFS, interdire l’accès à certains répertoires du disque dur à d’autres personnes utilisant le même ordinateur. Par exemple, si vous êtes administrateur du PC et que vous interdisez à l’utilisateur Laurent un répertoire, lorsque celui-ci sera sous sa session, il ne pourra pas en afficher le contenu.
Pour qu’un PC Vista ou 7 puisse voir un PC XP, il faut installer un répondeur LLTD sur celui-ci.
Voir des PC sous Windows XP Lorsque Windows Vista est sorti, Microsoft a changé le protocole de découverte du réseau, si bien que les ordinateurs Vista et 7 ne voient pas les machines XP (qui ne répondent pas à ce protocole). Il est toutefois aisé d’y remédier en ajoutant le répondeur LLTD (Link Layer Topology Discovery) sur chaque machine XP (SP2 minimum), soit en installant manuellement la mise à jour KB922120, soit en appliquant le Service Pack 3 qui la contient. Lorsque c’est fait, les machines XP verront les machines Vista et 7 comme avant mais, surtout, celles en Vista ou 7 verront les PC XP et leurs partages. La façon de partager sous Windows XP, que ça soit en mode simple ou avancé, est identique à ce que nous venons d’expliquer pour Windows 7. Notons que Microsoft ne propose pas de répondeurs LLTD pour ses plus anciens systèmes (par exemple Windows 2000 Pro, encore utilisé dans certaines entreprises) ; les ordinateurs ne se voient pas dans le voisinage réseau, mais ça ne signifie pas qu’ils ne sont pas en réseau ! Il reste possible d’y accéder manuellement en tapant dans la barre d’adresse \\nomdelamachine \\adresseipdelamachine ou d’utiliser des lecteurs réseau pour monter des répertoires partagés couramment utilisés.
Partages administratifs A la fin de l’installation de Windows 7, on est invité à créer un compte utilisateur,
celui-ci étant le compte principal de l’ordinateur et doté des droits d’administration de la machine. Par défaut, Windows crée trois comptes utilisateurs génériques, le compte Administrator, le compte Guest et le compte HomeGroupeUser$. Windows crée également une variété de groupes avec des droits différents, le plus gradé étant le groupe Administrator dont font partie les utilisateurs Administrator et vous-même. Windows crée également des partages administratifs qui permettent aux administrateurs d’intervenir facilement sur les PC d’utilisateurs en entreprise ou aux logiciels de backup d’accéder aux données à sauvegarder. Par défaut, bien qu’ils soient invisibles, tous les disques durs sont partagés ! Ne craignez rien, ils ne sont partagés que pour les administrateurs de la machine. C’est bon à savoir, car c’est un moyen facile d’accéder au contenu du disque dur de votre PC d’à côté sans s’embêter à créer un partage si c’est ponctuel. Le nom des partages système est la lettre du lecteur suivie du signe dollar ; par exemple, c$ pour le premier disque/première partition. Admettons que vous soyez sur votre ordinateur fixe et que vous souhaitiez récupérer un fichier sur votre portable (qui est allumé). Ouvrez une fenêtre d’exploration quelconque et, dans la barre d’adresse, tapez alors \\nomdupcpor-
Partager une imprimante Lorsque vous activez le service de partage de fichiers, vous activez par la même occasion le partage d’imprimantes. Le partage d’une imprimante est plus simple que celui des données. Il suffit de faire un clic droit sur l’imprimante de votre choix, de cliquer sur Partager et de suivre les instructions. L’ordinateur client qui souhaite l’utiliser n’a qu’à ajouter une imprimante, spécifier qu’elle est sur le réseau, parcourir le réseau pour la trouver et l’installer. Notons qu’il faut impérativement qu’il existe les pilotes pour l’OS du client. Par exemple, si vous utilisez une imprimante partagée sur un Windows 32 bits et qu’il n’existe pas de pilotes pour 64 bits, le client 64 bits ne pourra pas s’en servir.
Le partage d’imprimante sous Windows concerne les modèles standards. Les imprimantes réseau sont accessible à tous, pas besoin de les partager !
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dossier : Guide réseau
la fenêtre qui s’est ouverte, il suffit de choisir une lettre de lecteur disponible et d’indiquer le chemin réseau du partage, sous la forme \\serveur\partage. Vous pouvez, si vous ne le connaissez pas par coeur, parcourir le réseau en cliquant sur le bouton du même nom. Validez en cliquant sur Terminer, c’est tout ! Le montage sous forme de lecteur réseau n’est pas la seule façon d’accéder rapidement à un partage. Vous pouvez par exemple créer un raccourci vers le partage de votre choix, à mettre sur votre bureau ou ailleurs. Dans le même genre, vous pouvez utiliser la commande mklink (en lignes de commandes) qui permet de créer un lien d’un répertoire vers un autre de façon totalement transparente pour le système. Pour sauvegarder un document Word sur le réseau, un lien mklink n’offre aucun intérêt par rapport à un raccourci classique, mais c’est très utile pour certaines applications qui ne savent pas fouiller sur le réseau, notamment des logiciels de synchronisation comme Dropbox ou des programmes de sauvegarde.
La notion de ports TCP et UDP Lorsque vous configurez la page NAT de votre routeur et vos logiciels serveurs, vous êtes souvent confronté au choix de ports TCP ou UDP. Il s’agit de deux protocoles de transport différents. TCP (Transmission Control Protocol) fonctionne en mode connecté, c’est-à-dire qu’il établit une connexion avec la machine d’en face et prévient des données qui arrivent, cette dernière envoyant régulièrement un paquet d’accusé de réception, pour assurer un contrôle du transfert et ainsi réduire au maximum le risque de pertes d’informations. A l’inverse, UDP (User Datagram Protocol) est un protocole non orienté connexion, les données sont envoyées sans prévenir et sans vérification au client. UDP, plus simple que TCP, permet d’obtenir de meilleures performances, sans la sécurité de son homologue. Si vous ne savez pas comment fonctionne votre logiciel serveur, reroutez à la fois le port TCP et le port UDP pour être certain que la translation d’adresses fonctionne.
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table\c$. Si vous utilisez le même login/mot de passe sur vos deux ordinateurs, vous rentrerez dans le partage de façon transparente. Autrement, le portable demande à s’authentifier, il faut alors entrer le nom d’utilisateur et le mot de passe de l’utilisateur principal du portable, c’est-à-dire un membre du groupe Administrator du portable. Signalons que la gestion avancée des utilisateurs est accessible en faisant un clic droit, puis Gérer sur Ordinateur. Ce sont toutefois des paramètres réservés aux éditions Professionnelle et Intégrale de Windows, les versions Familiales étant bridées à ce niveau.
Monter un lecteur réseau Accéder rapidement à un partage Si vous utilisez de façon très fréquente un partage réseau, il peut être plus confortable de monter celui-ci sous la forme d’un lecteur local. Autrement dit, vous accéderez à votre partage réseau en ouvrant Ordinateur, celui-ci étant devenu un lecteur parmi les autres. C’est même nécessaire pour utiliser certains logiciels qui ne permettent pas de parcourir le réseau mais qui fonctionnent avec les lecteurs réseau. Aucune difficulté en vue. Ouvrez Ordinateur et cliquez sur le bouton Connecter un lecteur réseau. Dans
Accéder à un partage Samba depuis Windows Samba est un logiciel libre et un protocole de partage majoritairement utilisé sous Linux. Depuis quelques années (version 3), Samba est capable de proposer des partages accessibles depuis un client Windows, pratique si vous devez accéder à un serveur de stockage Linux. Prenez le soin de créer sur votre machine Windows un compte utilisateur qui correspond au login/mot de passe du partage Samba. L’accès aux partages proprement dit se fait selon les façons décrites précédemment, c’est-à-dire en tapant directement l’adresse \\serveur\partage ou en montant un lecteur réseau pour le réutiliser régulièrement.
Besoin de jouer
Le joueur a besoin d’une connexion stable et performante en toutes circonstances, il favorise logiquement le réseau Ethernet. Le joueur, qui passe son temps sur le Net, a surtout besoin d’un ping (temps de réponse entre son PC et le serveur de jeu) le plus faible possible. Dans un idéal qui tend vers 0 ms (aucun temps de réponse), la pratique veut que les jeux soient parfaitement jouables entre 20 et 60 ms, tout à
Pour gagner du temps, accédez aux ordinateurs réseau en tappant «\\ nomdupc\nomdupartage» dans la barre d’adresse.
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‧1 x 5.25" 2 x 2.5" ‧Mini DTX ‧1 x Venti ‧2 x USB ‧Dimensio ‧Silver (A
fait jouables entre 60 et 100 ms, difficilement au-delà. Suivant le type du jeu, le ping a plus ou moins d’importance. Très important pour un FPS, c’est secondaire pour un RTS.
Contrôler la bande passante La latence minimale qui existe entre un serveur de jeu et votre PC ne dépend pas de vous. S’il faut 35 ms pour qu’un paquet parcoure les milliers de kilomètres de câbles qui passent depuis votre PC par votre box, le DSLAM, le fournisseur d’accès, les routeurs des principaux backbones, le fournisseur du serveur de jeu, le serveur de jeu dont une partie repose sur de vieilles paires de cuivre enfouies sous la rue, nous n’allons pas nous plaindre. En revanche, qu’y a-t-il de plus insupportable que de voir subitement le ping grimper au beau milieu d’une partie, ou faire le yo-yo ? La principale responsable de la variation du ping est la charge de votre bande passante Internet. En effet, plus vous sollicitez votre connexion, plus une part importante des paquets transmis et reçus n’est pas pour le jeu, plus le ping de
Pas besoin de se compliquer la vie sous Linux pour créer son serveur FTP. Filezilla est performant, accessible, gratuit et décliné sous Windows.
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Legend V series
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Types de Cartes Mères : PCI:
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USB3.0
Baies disponibles : 3 x 5.25", 1 x 3.5" (Via un convertisseur 5.25" vers 3.5"), 7 x 3.5" internes (Conversion possible vers 2 x 2.5''), 3 x 2.5" internes Types de Cartes Mères : ATX / M-ATX (Support de carte mère amovible) Ventilateurs: 3 x 140mm, 1 x 120mm Ports d'entrée/sortie: 4 x USB 3.0 / 1 x eSATA / Audio HD Dimensions: 220 x 518 x 491 mm PCI: 8 Slots disponibles Coloris: Silver (Argent) / Noir / Rouge
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Baies disponibles : 5 x 5.25" (Conversion possible vers 3 x 3.5'' internes), 10 x 3.5" internes (Conversion possible vers 5 x 2.5''), 2 x 2.5" internes Types de Cartes Mères : HPTX / E-ATX / ATX (Support de carte mère amovible) Ventilateurs : 3 x 140mm, 2 x 120mm Ports d'entrée/sortie : 4 x USB 3.0 / 1 x eSATA / Audio HD Dimensions : 235 x 620 x 635 mm PCI: 11 Slots disponibles Coloris : Silver (Argent) / Noir / Noir Intégral
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‧1 x 5.25", 3 x 2.5" internes (Epaisseur 9.5mm) 3 x 3.5" internes (Conversion possible vers 3 x 2.5'' internes) ‧M-ATX / Mini DTX / Mini ITX ‧2 x Ventilateurs 120mm Distributeur ‧3 x USB 3.0 / 1 x eSATA / Audio HD ‧Compatible MS / SD (SDHC) ‧Dimensions: 445 x 153 x 315 mm ‧Silver (Argent) / Noir
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dossier
La réduction du ping est la quête absolue pour tous les joueurs de haut niveau.
celui-ci croît. Evitez donc de télécharger pendant que vous jouez, évitez surtout le peer-to-peer qui uploade (les bandes passantes d’upload sont généralement faibles, quelques dizaines de ko/s). S’il n’y a que vous, il est facile de couper ou brider des logiciels comme µTorrent ou NewsLeecher, mais si vous êtes plusieurs dans la maison, c’est une autre histoire ! Le ping est très élevé, votre petite amie regarde-telle la TV via la box ? Le ping n’arrête pas de varier ? Quelqu’un est probablement en train de surfer sur des sites assez lourds, par exemple YouTube avec une petite augmentation du ping à chaque chargement d’une vidéo. La performance de votre connexion définit beaucoup les libertés que vous pouvez prendre en tant que joueur. Si vous n’avez que 200 ko/s en téléchargement et 30 ko/s en envoi, dur dur de faire la moindre chose en même temps. Si vous êtes sur un bon DSLAM à 1,5 Mo/s en réception, 128 ko/s en émission, télécharger à 500 ko/s ou regarder la TV n’affectera pas du tout votre ping.
QoS
La gestion manuelle des statégies QoS permet de maximiser les performances réseau des applications de son choix.
La qualité de service, QoS (Quality of Service), regroupe tout ce qui permet d’optimiser l’usage d’un réseau afin que tous les services utilisés fonctionnent le mieux possible pour ses utilisateurs. Rappelez-vous il y a quelques années, avant que QoS n’apparaisse : le moindre téléchargement lourd pouvait interdire d’afficher la moindre page Web ou de profiter d’une radio en streaming. QoS peut être géré de multiples façons. Matérielle, via un routeur, logicielle au niveau d’une application ou carrément de l’OS. QoS est apparu dans Windows 2000, s’est répandu pour le grand public grâce à Windows XP. Bien que Vista et 7 aient apporté leur lot d’améliorations, le QoS de Windows n’est véritablement pensé que pour
maximiser les usages de surf et multimédias. Pour les joueurs, niet. Il est bien possible de créer une politique de QoS pour l’application de son choix (exécuter > taper mmc puis valider > ctrl + M > éditeurs d’objets de stratégie de groupe, puis ordinateur local puis valider > configuration ordinateur puis paramètres Windows puis QoS basé sur la stratégie), mais c’est rarement utile. De toute façon, vous savez pertinemment si vous avez coupé vos propres téléchargements ; si un problème survient, c’est plus vraisemblablement lié à un autre utilisateur du réseau et dans ce cas, un QoS local pour votre ordinateur n’y changera rien. La majorité des routeurs modernes intè-
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grent QoS, mais peu d’entre eux permettent le moindre réglage. Lorsque c’est possible, il suffit d’ajouter une politique pour votre jeu, en spécifiant le port qu’il utilise et en le faisant monter parmi la liste des priorités. Nous vous recommandons de faire de même pour votre logiciel de communication vocale (TeamSpeak, Mumble et compagnie).
Besoin de servir
Autre confort du réseau, les serveurs. Ce sont des machines qui, comme leur nom l’indique, vous servent, c’est-à-dire qu’elles ont pour tâche de reproduire un service accessible à
tous les PC du réseau et, si vous le désirez, depuis le Net. Par exemple, un serveur d’impression, un serveur FTP, un serveur de streaming vidéo, etc.
NAT Lorsque vous installez un serveur sur votre réseau, quel qu’en soit le type, il est aisément accessible pour vos autres PC. Il suffit de s’y connecter en tapant son adresse IP ou son nom. Mais vis-à-vis de l’extérieur, d’Internet, seule l’adresse IP publique fournie par votre fournisseur d’accès est visible, en aucun cas l’adresse privée du serveur de la forme 192.168.x.x. Dans le cas d’un réseau dont la connexion Internet est partagée par un routeur, c’est logiquement celui-ci qui en profite. Tout routeur digne de ce nom, y compris les box des fournisseurs (Livebox, Freebox, SFR/ Neufbox), est compatible NAT. Cet acronyme de Network Address Translation fait correspondre, port par port, une adresse IP publique de connexion Internet avec une des adresses non uniques utilisées sur des réseaux locaux. Prenons un exemple, le cas d’un serveur FTP. Par défaut, FTP (File Transfert Protocol) communique via les ports 20 (données) et 21 (écoute, commandes). Lorsqu’une machine extérieure à votre réseau (depuis Internet) souhaite accéder à votre serveur, elle entre dans son client FTP votre adresse IP publique, son login et mot de passe et tente une connexion. Les paquets envoyés par son ordinateur arrivent sur votre routeur. Puisque ceux-ci s’adressent au port 21, le routeur dont le NAT a été configuré transmet ces paquets à votre PC serveur. Lorsque ce dernier répond, le chemin inverse est emprunté. L’intérêt du NAT est de pouvoir répartir les services au besoin. En effet, vous pouvez tout à fait rediriger les ports 20 et 21 du service FTP vers un ordinateur de votre réseau et le port 23 pour établir une connexion sécurisée Telnet sur un autre serveur.
la page de configuration du firewall. De plus en plus d’appareils, clients et routeurs, sont compatibles uPNP. Cette norme, lorsqu’elle est activée dans le routeur, permet l’ouverture automatique des ports requis par un appareil pour fonctionner. Par exemple, une console de jeu Xbox est, par défaut, uPNP et réclame au routeur l’ouverture de plusieurs ports suivant ses besoins (ceux-ci sont nombreux, pour le jeu, la voix, les commandes). Sauf à vouloir tout contrôler du bout des doigts, uPNP représente un sacré progrès de confort, il n’y a pas de raison de le désactiver.
DNS dynamique Si vous désirez que votre serveur quel qu’il soit (FTP, mail, http, etc.) soit accessible depuis l’extérieur, se contenter de l’adresse IP publique pour y accéder est quelque peu
contraignant. Mieux vaut un nom de domaine, plus facile à retenir et à communiquer. Dans le cas où votre provider, comme Free, propose une IP fixe, il suffit d’acheter en plus du nom de domaine une redirection DNS sur votre adresse. Mais dans le cas d’une IP publique dynamique, qui change à chaque connexion, c’est impossible ! C’est là qu’intervient la notion de DNS dynamique. Un service de DNS dynamique permet de rediriger les requêtes vers votre serveur, ce dernier étant régulièrement informé du changement d’adresse IP afin que les clients ne tombent pas dans le vide. Le service de DNS dynamique le plus célèbre et pratique s’appelle, tout simplement, DynDNS (www.dyndns.com). Vous pouvez gratuitement créer un sous-domaine utilisant l’un de leurs noms de domaine principaux. Par exemple, ils proposent homeip.org, vous pouvez ainsi créer votrenom.homeip.org. Pour héberger votre
Pour configurer NAT, il faut entrer dans votre box/routeur comme nous vous l’avons expliqué précédemment (le plus souvent depuis un navigateur en tapant l’adresse IP locale du routeur). Généralement baptisée NAT, la page peut également être connue comme Port redirection ou Port translation. Assez facile à reconnaître puisqu’il est possible d’entrer dans un tableau des adresses IP en face de numéros de ports, il suffit juste de ne pas la confondre avec les réglages avancés du firewall qui, au contraire, permet de bloquer tel ou tel port. C’est parfois très imbriqué. La capture d’écran ci-contre montre à quoi ressemble la page de configuration NAT d’un routeur Netgear tout ce qu’il y a de plus standard, il faut dans son cas créer un service et ajouter une redirection vers une IP locale sur
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propre nom de domaine avec une IP dynamique, c’est payant (30 dollars par an, plus le nom de domaine). Pour utiliser les services de DynDNS.com (ou d’un autre prestataire), il faut installer sur l’un de vos ordinateurs un logiciel de DNS dynamique qui aura pour rôle de contacter le prestataire (DynDNS.com) et de l’informer en cas de changement de votre adresse IP publique. DynDNS Updater est proposé sur le site, pour Windows, Linux et même Mac OS. Toutefois, de très nombreux routeurs intègrent aujourd’hui une gestion des DNS dynamiques et se proposent eux-mêmes de signaler le changement d’IP publique.
indésirables qui pourraient chercher à entrer et à fouiller dans vos PC, vos fichiers. Sans tomber dans la paranoïa, voici quelques règles de bon sens et astuces pour se mettre à l’abri.
Créer un serveur FTP Parmi les nombreux services que peut rendre un serveur, le transfert de fichiers FTP est l’un des plus populaires. C’est, en effet, la solution la plus rapide et fiable pour envoyer ou récupérer des fichiers, de partout dans le monde. La création d’un serveur est assez simple, pas besoin d’être un gourou de Linux pour y parvenir. Téléchargez un logiciel serveur comme le gratuit et performant FileZilla Server (très connu pour sa version client). Installez-le avec les paramètres par défaut. Une fois qu’il est exécuté, lancez la console d’administration puis, dans le menu Edit, lancez-vous dans la configuration. La première fenêtre, Settings, permet de régler de nombreux paramètres globaux comme le port d’écoute (21 par défaut), le nombre maximum d’utilisateurs et de threads par utilisateur, ainsi que le message d’accueil, un filtrage des clients autorisés par IP ou des limitations de débits, tant en up qu’en down. Les autres fenêtres, Users et Groups, permettent de créer des comptes pour vos utilisateurs, en spécifiant les répertoires partagés pour ceux-ci, avec une gestion des droits complète (lecture, écriture, suppression, création de répertoires, etc.). Il est également possible de filtrer les débits et IP utilisateurs par utilisateur.
Besoin de sécurité
Le réseau a beau être formidablement pratique, il ne faut pas se faire piéger par les
Le Wi-Fi et la sécurité Un réseau sans fil n’est pas l’idéal en matière de sécurité ; n’importe qui passant à proximité capte les ondes, il peut tenter de s’y connecter. Qui, en forte agglomération, ne capte pas au moins deux ou trois Wi-Fi voisins, si ce n’est pas dix ?
reposant sur un serveur dédié à la génération de clés de cryptage complexes et changeant en permanence. Pour le grand public, c’est le WPA-PSK (Pre-Shared Fey) qui est de mise, c’est nettement moins coûteux et compliqué à mettre en place. Il s’agit de faire saisir à chaque utilisateur souhaitant rejoindre le réseau sans fil un mot de passe, une phrase secrète. Pour maximiser la sécurité, utilisez des clés WPA longues et complexes. Par exemple, n’hésitez pas à insérer quelques chiffres en plus des lettres et évitez les clés trop courtes (minimum cinq caractères, idéalement plus de dix). Plus la clé est longue, plus son décryptage est complexe et donc long. Si un voisin se passionne pour le piratage, il n’y a rien que vous puissiez faire pour contrer un potentiel décryptage (si ce n’est changer de clé tous les jours), mais au moins, avec une clé WPA longue, vous éviterez tous les hackers de passage qui ne pourront pas la déchiffrer en quelques minutes depuis leur ordinateur portable, confortablement assis dans le jardin public d’en bas. Si vous êtes en immeuble et souhaitez plus de discrétion, rendez-vous dans les paramètres de votre point d’accès Wi-Fi (souvent le routeur/ box) et choisissez de masquer le SSID. Pour
Il est donc indispensable de sécuriser son réseau Wi-Fi. A vrai dire, c’est même imposé par la loi depuis peu puisque Hadopi sanctionne le propriétaire de la connexion Internet et Wi-Fi et non les utilisateurs. Première chose à faire : cryptez les données de votre Wi-Fi ! Plusieurs normes existent, la plus ancienne et universelle étant le WEP. Mais Wired Equivalent Privacy a rapidement été rebaptisé en Weak Encryption Protocol tant la sécurité apportée était faible. N’importe quel pirate en herbe équipé des bons logiciels peut découvrir la clé WEP en quelques minutes, tout au plus quelques heures. C’est toutefois une sécurité minimale utile contre les utilisations intempestives d’une connexion par des voisins qui ne sont pas forcément experts. WEP a été remplacé par WPA en 2003, puis WPA2 en 2004, le standard de cryptage actuellement utilisé. Wi-Fi Protected Access est proposé en plusieurs variantes, les plus extrêmes
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dossier : Guide réseau
rappel, le SSID est le nom de votre réseau sans fil. Il est envoyé par défaut pour être découvert par de nouveaux clients potentiels, mais il est plus sécurisant de ne pas l’émettre, réduisant le risque de piratage presque à néant. Si vous devez ajouter un client Wi-Fi, il est toujours possible d’ajouter le réseau manuellement en saisissant soi-même le SSID.
Ne pas utiliser une box en mode modem Lorsque l’on possède un seul PC, le routeur ne semble pas nécessaire. En effet, il n’y a pas de connexion Internet à partager, autant se contenter d’un modem branché au PC (en USB). Toutefois, dans un souci de sécurité, il est malgré tout recommandé d’utiliser la box en mode routeur. Celle-ci étant la première exposée au Net, elle sera insensible à la majorité des attaques (qui sont prévues pour Windows et non un système d’exploitation propriétaire de routeur) et fait office de firewall en coupant tous les ports jamais usités afin d’éviter toute intrusion non désirée.
Firewall La base de la sécurité sur Internet repose sur une bonne hygiène de vie informatique, c’est-àdire ne pas se rendre sur les sites douteux (soit une bonne partie des sites adultes, warez…),
Les fonctions avancées du firewall de Windows ne sont pas accessible sans bidouille, pourquoi ?
ne pas ouvrir les pièces jointes d’expéditeurs inconnus, ne pas cliquer sur les liens MSN étranges, etc. Mais au-delà des cochonneries que l’on peut récupérer sur Internet suite à une mauvaise action, le pire reste encore le pirate qui scanne votre réseau. Ce dernier, à l’aide de logiciels adéquats, envoie sur votre IP des paquets sur tous les ports pour repérer une éventuelle réponse d’un service sur l’un d’entre eux, puis essaie d’exploiter une faille de sécurité pour aller plus loin et entrer. Une fois qu’il est passé, il peut alors tenter d’introduire un logiciel qui, une fois que vous l’exécuterez sans vous en rendre compte (par exemple au reboot suivant), ouvrira des ports normalement fermés et lui permettra de prendre vraiment la main plus tard, pour scruter le contenu de votre disque dur, intercepter vos codes et autres données sensibles. Ce risque est renforcé lorsque le fournisseur attribue une IP publique fixe (la même à chaque connexion) et en étant connecté de nombreuses heures chaque jour. C’est ici que le firewall intervient. Un firewall peut être un logiciel installé sur votre PC (Windows en propose un, depuis XP SP2), intégré à un routeur voire, dans le cas des grandes entreprises, un serveur dédié à cet effet, où seul ce service tourne dessus. Le principe du pare-feu consiste à couper totalement la connexion entre votre réseau local et Internet, à l’exception des ports ouverts, pour lesquels la communication est autorisée. Plus exactement, un firewall est un ensemble de règles de filtrage des paquets qui aboutit au choix d’une des
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deux politiques suivantes : soit le firewall autorise uniquement les communications qui ont été préalablement autorisées, soit il autorise tout sauf ce qui a été spécifiquement interdit. Il va de soi que la première stratégie, bien qu’elle soit plus contraignante, est la plus efficace. Prenez le temps de potasser la notice de votre routeur, les règles de firewall y sont en général assez nombreuses, bien que les box soient très restreintes de ce point de vue. Certains routeurs, Netgear par exemple, permettent des stratégies différentes suivant qu’il s’agit de communications entrantes ou sortantes. Il est ainsi plus confortable d’autoriser par défaut les paquets sortants (qui ne présentent pas de danger sauf si c’est un cheval de Troie qui les a expédiés) et d’interdire les paquets entrants. Le pare-feu matériel intégré au routeur est une solution pertinente puisqu’elle protège tout le réseau d’un coup et, qui plus est, la majorité des attaques et virus visent Windows et non un système d’exploitation propriétaire de routeur. De leur côté, les firewalls logiciels ont pour avantage une configuration généralement plus aisée et permettent de garder un visuel sur les attaques potentielles en déclenchant une alarme qui nécessite une action de votre part. Pour un maximum de sécurité, il est bien sûr possible de cumuler un pare-feu de routeur et un sur chaque ordinateur. Parmi les nombreux logiciels existants, le bon vieux ZoneAlarme Pro fait toujours office de référence. Mais entre nous, pourquoi payer un logiciel alors que Windows s’en sort pour une fois très bien ? En effet, le firewall intégré au système d’exploitation, apparu avec XP dans le Service Pack 2, est
Au-delà du surf anonyme via un proxy, la création d’un VPN entre deux ordinateurs distants permet de jouer à distance en réseau aux jeux qui ne se jouent qu’en LAN et non via Internet.
mieux que l’on ne le suppose. Il existe d’ailleurs, sous Vista et 7, un pare-feu avancé qui autorise de très nombreux réglages. Parmi les différentes méthodes qui permettent d’y accéder, tapez Win+R, saisissez wf.msc et validez. Vous pourrez ainsi régler le mode de fonctionnement du firewall suivant divers profils et, surtout, édicter des règles précises, programme par programme ! Pour chaque nouvelle règle, vous pourrez choisir d’agir au niveau du programme complet (qui peut utiliser plusieurs ports) ou d’un port précis.
un service VPN. Un VPN (pour Virtual Private Network) est une émulation de réseau local via une connexion Internet. Ainsi, tout ce qui passe par le VPN est strictement exploitable par les ordinateurs de part et d’autre, mais personne ne peut savoir ce qui circule dans les câbles, pas même votre fournisseur d’accès. Hadopi se
basant sur le téléchargement illégal d’oeuvres en demandant les adresses IP au FAI, celui-ci ne peut plus transmettre votre adresse s’il ne sait pas ce que vous téléchargez ! Pour la surveillance d’Hadopi, les fichiers téléchargés illégalement le sont par des IP qui appartiennent à des entreprises localisées à l’étranger, pays dans lesquels la législation ne permet pas de dévoiler les coordonnées de ses clients. Passer par un proxy étranger permet aussi de regarder les chaînes de télévision et autres replays en ligne qui sont normalement réservés aux habitants du pays. Bémol, la majorité des proxys ont une bande passante restreinte, ce qui signifie que vous ne pourrez pas télécharger aussi vite via proxy que vous ne le feriez en direct. Certains services tirent toutefois leur épingle du jeu comme le célèbre IPREDator (ipredator. se), localisé en Suède. Ce proxy VPN, véritable pied de nez aux autorités européennes, est créé et maintenu par les auteurs du trublion The Pirate Bay, connu pour ses nombreuses provocations. Payant (15 euros pour 3 mois), il est étonnamment performant ; aucun problème pour saturer un ADSL 2 jusqu’à 2 Mo/s ! Seuls défauts, il faut obligatoirement relancer le client PPTP utile à la connexion au VPN à chaque démarrage du PC et, d’autre part, vous êtes déconnecté du VPN si votre IP est inactive durant 10 min. Quelques concurrents existent, comme USAIP (www.usaip.eu), VPNProNet (www.vpnpronet.com), RELAKKS (www.relakks. com) ou STRONGVPN (www.strongvpn.com), ce dernier ayant l’avantage d’offrir une IP au choix parmi 14 pays !
Proxy et VPN Un proxy est un serveur mandataire. C’est un ordinateur qui sert de relais entre votre ordinateur et d’autres, les données que vous échangez passant par ce dernier. Quelle différence avec un routeur ? Il offre des fonctions supplémentaires, à commencer par la mise en cache des données fréquemment demandées, c’est ainsi que des proxys HTTP ont longuement été utilisés à une époque où les débits Internet n’étaient pas très élevés, c’est encore le cas pour les réseaux de téléphonie mobile. Mais la fonction première d’un proxy est encore la sécurité et l’anonymat. Se connecter via un proxy réclame un login et un mot de passe. Si vous installez un proxy sur votre réseau local, c’est une façon de contrôler l’accès à Internet des autres machines, de vos enfants par exemple. A l’heure d’Hadopi, certaines personnes se tournent vers des proxys professionnels et payants, services fournis par des sociétés qui surfent sur la vague du désir d’anonymat, afin que ce que vous téléchargiez ne soit pas identifiable. A ce sujet, il est encore plus efficace de passer par un proxy qui offre
Bien qu’il affiche VPN en gros, iPREDator est avant tout un service de proxy.
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Upgrade Donnez une seconde jeunesse à votre PC
Du Pentium 4 au Phenom II X6, 5 ans de composants analysés
Du Sempron 2800+ en AM2 au Core i7 980X en 1366, nous décortiquons les plateformes de ces cinq dernières années afin de vous guider dans vos upgrades. Tous les composants sont analysés pour éviter les configurations déséquilibrées et les incompatibilités. Du CPU au disque dur, décuplez les performances de votre configuration.
S
Benjamin Bouix
i bien pensée et équilibrée qu’elle soit, il arrive toujours un moment où notre configuration ne suffit plus. Un processeur un peu faiblard, une carte graphique trop limitée, un disque dur qui a un peu perdu de sa superbe. Il n’en faut pas plus pour passer d’un PC qui tourne comme une horloge à une machine qui vous fera pester. Mais il n’est pas si aisé de faire les bons choix, tout dépend des lacunes. Changer un composant au hasard ne garantit pas que la machine tourne mieux, elle sera toujours ralentie par la brebis galeuse.
Upgrader une vieille machine en Pentium 4 pour continuer de pouvoir l’utiliser, transformer votre machine AM2 en configuration de gamer, ou simplement mettre à jour votre configuration Core 2, pourtant encore dans la course, sans se retrouver avec du matériel incompatible ou une configuration bancale réclame un peu de recul. Quelle que soit votre configuration (ou votre budget), nous vous guidons pour faire la meilleure mise à jour possible de votre matériel. Budget limité ou configuration ancienne, nous couvrons tous les cas de figure depuis 2006. Quatre ans de matériels analysés pour qu’aucun PC ne finisse dans un placard et ce, au meilleur coût.
Le syndrome SSD Le SSD en cette fin d’année 2010 conjugue des performances de haut vol comparé à un disque dur, une absence totale de bruit et une fiabilité éprouvée, une consommation en baisse et des prix finalement pas si astronomiques que ça. Evidemment, pour le prix d’un SSD de 40 Go, vous pouvez presque vous offrir un HDD 2 To 7 200 tpm. Mais les performances n’ont absolument rien à voir. Considérez le SSD comme une voiture sportive et votre disque dur comme une camionnette. Les deux sont complémentaires, le premier pour la rapidité, le second pour le stockage, et bien qu’il soit possible de se contenter du
50 Hardware Magazine
Performant et bénéficiant d’un excellent rapport qualité/prix, l’Agility 2 d’OCZ est une excellente upgrade.
gros disque dur, il est tout de même infiniment plus lent. En outre, un SSD de 40 Go suffit à installer la plupart des programmes du quotidien. De 60 à 90 Go, vous pouvez caser quelques applications très lourdes comme vos jeux favoris. Et au-delà, vous pourrez presque vous passer totalement de disque dur si vous avez un serveur de fichiers. Aussi, considérez toujours le SSD comme une upgrade potentielle, quelle que soit la configuration visée, c’est une vraie claque pour l’agrément et le confort d’utilisation.
Besoin d’USB plus rapide Sortis fin 2009/début 2010, les standards USB 3.0 et SATA 6 Gb/s ont permis d’améliorer les débits proposés par nos interfaces de
défaut, il est possible d’acheter une carte fille PCI-Express. Au format 1x pour les classiques USB 3.0 ou SATA 6 Gb/s et 4x pour l’Asus U3S6 (notre référence combinant les deux standards), elles sont une alternative plus facile et économique que l’achat d’une nouvelle carte mère. En revanche, il faudra bénéficier de ports PCI-Express 2.0, sans quoi les débits seront divisés par deux.
SLI ou CrossFire : à éviter ? S’il est incontestable que le SLI et le CrossFire ont fait d’immenses progrès depuis leur introduction il y a désormais presque 6 ans, cela reste une technologie destinée au haut de gamme contemporain. Nous entendons par là que c’est idéal pour multiplier les cartes les plus puissantes du moment afin d’obtenir une puissance 3D alors inégalée avec une
Et mon Athlon XP ? stockage. L’USB en version 3.0 permet d’atteindre les 200 Mo/s sans problème, alors que la version 2.0 était en pratique limitée autour de 30 à 35 Mo/s. Un véritable bond en avant qui va se révéler plus qu’utile dans les mois et années à venir. De son côté, le SATA 6 Gb/s augmente sensiblement la bande passante allouée aux périphériques SATA. Auparavant limitée entre 260 et 280 Mo/s, la vitesse de transfert peut désormais atteindre 750 Mo/s théoriques (en pratique, probablement 500 à 600 Mo/s). Si ce gain n’est utile que sur un seul SSD en particulier, les autres périphériques SATA n’en tirent aucun profit. Quoi qu’il en soit, si le support de ces normes vous fait
Nous remontons jusqu’aux sockets 775 et AM2, mais nous ne traiterons pas des configurations plus anciennes. Cependant, il ne s’agit en aucun cas d’un oubli. D’une part, c’est un choix stratégique, les configurations à base de Pentium 4 sur socket 478 ou d’Athlon 64 sur socket 939 ne sont plus vraiment courantes et concernent très peu d’utilisateurs. D’autre part, et c’est la raison principale, upgrader ces machines n’en vaut pas la peine. Non pas que ce soit impossible, mais le rapport qualité/prix est affreux. Racheter de la mémoire ou un processeur qui ne sont plus vendus en neuf est non seulement compliqué, mais en plus vous sacrifierez facilement 100 à 200 euros pour des performances toujours largement à la traîne, par rapport à une petite configuration moderne. Dès lors, mieux vaut envisager un changement complet (voir notre guide d’achat dans PC Update n° 50) et recycler ce PC en machine dédiée au fiston, en serveur de fichiers ou encore en HTPC Hélas, les anciens sockets comme les 939 et 478 sont dépassés, il n’est plus intéressant ni aisé de les upgrader désormais. si la puissance est suffisante. Hardware Magazine 51
dossier : upgrade
Une carte fille USB 3.0 en PCI-Express vous dispensera d’acheter une nouvelle carte mère pour bénéficier de l’USB 3.0.
seule carte. Mais recourir à ces solutions sur une génération précédente ou sur des cartes plus modestes perd de son intérêt. Non pas que ça ne fonctionne pas bien, au contraire, mais plutôt parce que c’est un système si dépendant des optimisations des drivers (qu’il faut attendre après la sortie des jeux en prime) qu’il est très risqué de parier sur le long
terme. Pendant le cycle de vie de chaque carte, ATi/AMD et nVidia peaufinent leurs drivers de sorte que vous bénéficierez de performances exemplaires. Mais lorsqu’elles seront remplacées, l’attention se portera sur les nouvelles venues et votre système sera de moins en moins efficace. Toujours plus qu’une carte seule, mais c’est tout de même frustrant. D’autant qu’un unique GPU ne souffrira pas de cette baisse progressive de rendement. Bien sûr, si vous êtes équipé d’une HD4890, en rajouter une seconde permet de bénéficier de performances de premier ordre, aujourd’hui encore, pour une upgrade d’environ 100 à 130 euros sur le marché de l’occasion. Alors qu’opter pour une 5870, pourtant moins performante, coûte 350 euros !
Intel Pentium 4 L’avant Core 2
Introduit à l’été 2004, le socket 775 supportait alors les plus puissants des Pentium 4. En 2010, ces CPU font pâle figure et suffisent à peine à animer une machine bureautique. Nous parlerons ici du matériel précédant l’arrivée des Core 2, puisqu’il est encore assez répandu et peut encore être upgradé. Entre les chipsets 915P/925X et les 965P/975X des premiers Core 2, le socket 775 a vu défiler les 945P/955X, nForce 4 et nForce 5 et même des chipsets Via (PT et P4M), c’est dire l’importance du marché. Les 915P/925X ont introduit le PCI-Express, de
En 2006, les Formule 1 de l’époque coûtaient près de 300 euros, pour des débits de l’ordre de 50 Mo/s. A changer de toute urgence !
52 Hardware Magazine
sorte que l’upgrade d’une carte graphique est très facile, bien que certaines cartes intègrent toujours de l’AGP. Il en est de même pour le support de la DDR2, qu’il est encore facile de trouver dans les magasins. En revanche, changer le CPU pourra s’avérer bien plus complexe. Cependant, si vous vous contentez d’un Pentium 4 (ou pire, un Celeron) en 2010, nous ne pouvons que supposer que votre budget est très serré ou plus probablement que vous n’avez pas de gros besoins. Traitement de texte, navigation Web, éventuellement un peu de musique et de la messagerie instantanée. Soyez sûr que c’est bien le CPU qui pose problème et non le disque dur ou la mémoire. Passer aux plus gros Pentium 4 pourrait s’avérer intéressant, surtout si vous partez des tout premiers P4 500 cadencés
en dessous de 3 GHz. Cependant, bien que gagner un peu de mémoire cache et de fréquence soit appréciable, la seule façon d’espérer un réel mieux sera d’opter pour un CPU dual core. A ce titre, les Pentium D Smithfield (série 800 en 90 nm) ou Presler (série 900 en 65 nm) sont valables, il s’agit de deux cores de P4 assemblés sur le même die. Les performances sont encore loin de celles d’un Core 2, mais vous pourrez au moins cumuler plus d’applications à la fois, bien qu’il n’y ait aucun gain à attendre sur les applications monothreads, soit la plupart des petites applications. Cependant, veillez à consulter le site du constructeur pour vérifier la compatibilité. Notez aussi que ces CPU chauffent beaucoup, particulièrement les D 800. Si votre configuration n’est pas
Un simple Core 2 E4300 est plus rapide que le plus gros des Pentium 4
plus petit Core 2 E4300 est déjà plus puissant que le gros Pentium D 960. Hélas, toutes les cartes mères ne sont pas compatibles. Pire encore, il n’y a même pas de règles bien établies. Tous les chipsets ont été élaborés avant la sortie du Core 2, le support de ces processeurs dépendra donc de la conception de la carte et du développement qui y est associé. Entre Core 2 et Pentium 4, les étages d’alimentation ont muté si bien qu’une carte sortie avant le Core 2 a peu de chance de pouvoir l’accueillir. En revanche, les cartes plus récentes, même équipées de chipsets très anciens comme le 865P, peuvent accueillir un Core 2, la seule limite portant alors sur le FSB d’origine. Les premiers Core 2 Duo étaient en FSB1066, les suivants en 1333. Certains plus modestes étaient même en FSB800, ne posant alors aucun problème aux plus vieux chipsets. Une fois de plus, il faudra s’en remettre au support du constructeur de votre carte mère.
Tout changer
A cause d’un changement minime du cahier des charges de l’étage d’alimentation, les cartes mères 775 sorties avant l’été 2006 sont condamnées à ne recevoir que des Pentium 4. Rien à voir avec le chipset, même le vétuste 865G peut s’avérer compatible.
Un Core 2, même le plus petit
correctement refroidie, vous risquez de rencontrer quelques plantages. Et n’oubliez pas d’upgrader la mémoire à 2 Go, voire plutôt 3 en achetant par exemple un kit 2 x 1 Go de DDR2, de préférence avec la même certification que celle que vous possédez. Modèle
Série
Fréquence
Si vous possédez déjà un gros P4 comme la série 600 ou un D, le seul salut sera le Core 2. Cette option est du reste envisageable dans tous les cas de figure, n’importe quel Core 2 étant préférable à un Pentium 4. Par exemple, le Nombre de cores
FSB
Cache L2
Gravure
Si vous ne pouvez pas upgrader, nous vous déconseillons de réinvestir de l’argent dans une plateforme 775. En effet, même si cela vous permettrait de réutiliser votre mémoire et votre CPU et d’upgrader au fur et à mesure, mieux vaut investir dans un socket récent. Les plateformes AMD sont alors tout indiquées car abordables et évolutives. Si vous souhaitez conserver votre DDR2, vous pouvez même opter pour une carte mère AM2+ et un petit Athlon II X2 250. Sinon, passez à la DDR3. Comme toujours, ne négligez surtout pas le disque dur, sous peine de regretter votre upgrade.
Les meilleures upgrades P4 • Pentium 4 D si vous êtes équipé d’un Celeron ou d’un petit Pentium 500. • Core 2 Duo si votre carte mère est compatible. • Passer à 2 ou 3 Go de RAM. • Changer pour un disque dur moderne. • Tout changer : carte AM2+, Athlon II X2 250 et 2 x 1 Go de DDR3, Western Digital Caviar Black 500 Go (200 euros).
Les pièges à éviter
Celeron D
300
2.4 - 3.6 GHz
1
533
256 ou 512 ko
90 ou 65 nm
Pentium 4
505-519K
2,66 - 3,06 GHz
1 (+HT)
533
1 Mo
90 nm
Pentium 4
517 ; 520-571
2,8 - 3,8 GHz
1 (+ HT)
800
1 Mo
90 nm
Pentium 4
600
2,8 - 3,8 GHz
1 (+ HT)
800
2 Mo
90 nm
Pentium 4
600
3 - 3,6 GHz
1 (+ HT)
800
2 Mo
65 nm
Pentium 4 D
800
2,66 -3,2 GHz
2 (+ HT pour XE)
800
4 Mo
90 nm
Pentium 4 D
900
2,8 - 3,6 GHz
2 (+ HT pour XE)
800
4 Mo
65 nm
• N’upgradez pas un Pentium 4 par un autre Pentium 4, passez au moins au Pentium D et préférez n’importe quel CPU de la génération Core 2. • N’upgradez avec un Pentium 4 que si vous êtes équipé d’un Celeron et que votre carte mère ne supporte pas un CPU plus récent. • Upgradez votre disque dur si celui-ci a plus de 2 ans. • N’envisagez pas une upgrade GPU si vous possédez encore un Pentium 4/Pentium D.
Hardware Magazine 53
dossier : upgrade La 8800 Ultra était la meilleure carte début 2007, encore plus véloce que la 8800GTX sortie fin 2006. Hélas, c’est aujourd’hui une carte dépassée qui suffit à peine à jouer sur un 22’’.
Intel Core 2
L’âge d’or du 775
A l’été 2006, Core 2 débarque et c’est une révolution. Fini le Pentium 4, qui chauffait bien trop, et n’était plus au niveau de la concurrence, l’Athlon 64. CPU dual core gravés en 65 nm, les tout premiers modèles de cette génération sont les E6000. Développée et déclinée au fil des ans par Intel, cette gamme est toujours en vente, preuve de son succès. 2 ans de Core 2 Les premiers Core 2 étaient des CPU dual core gravés en 65 nm, nécessitaient un bus de 266 MHz (FSB1066) et faisaient partie des E6000. La variante quad core suivit quelques mois plus tard avec les Q6000. Les Core 2 furent accompagnés par le lancement d’une nouvelle série de cartes 975X et P965, les deux chipsets supportant officiellement la nouvelle génération de CPU Intel, mais l’étage d’alimentation nécessitait une modification par rapport aux anciens P4. Cela dit, à cette époque, les CPU quad core n’étaient pas encore sortis, de ce fait, les cartes mères ne sont officiellement compatibles
Les Core 2 utilisaient d’abord des chipsets limités à la DDR2, puis sont peu à peu passés à la DDR3. Néanmoins, cette nouvelle mémoire n’a que très peu d’attrait et les derniers chipsets haut de gamme étaient compatibles DDR2.
qu’avec les Core 2 Duo. Mais puisque les Core 2 Quad n’étaient qu’un assemblage de deux Core 2 Duo, il n’y a pas de raison que votre carte mère ne supporte pas ces processeurs, sauf si son étage d’alimentation est démesurément faible. En effet, le TDP grimpe de 65 à 130 W en upgradant au Core 2 Quad, preuve qu’il s’agit d’un CPU plus gourmand en énergie, il faut pouvoir assurer cette puissance. A moins d’avoir une mention contraire explicite, du genre « TDP jusqu’à 90 W », présente sur les cartes très dépouillées, cela ne devrait néanmoins pas poser de problème. Aussi, vous pouvez considérer qu’un Q6600 pourra aisément remplacer votre petit E6300. Et ce serait déjà un sacré gain : + 45 % de fréquence, le double de cores et un peu de cache en plus ! Cependant, ce n’est pas l’upgrade la plus judicieuse. En effet, les Core 2 de deuxième génération, les E8000 et Q8000/9000, gravés en 45 nm, chauffent moins, sont cadencés plus haut, utilisent plus de mémoire cache et s’overclockent mieux. Mais ces modifications finalement assez profondes remettent en cause la compatibilité avec les anciens chipsets. Les meilleures cartes P965 et 975X arrivent parfois à les exploiter, mais il faut se méfier et vérifier sur le site du constructeur. Le P35 (été 2007) est le premier chipset à les supporter officiellement. Aussi, si vous êtes équipé d’une carte P35 et d’un E6600, passer à un Q9550 sera une excellente upgrade. En revanche, passer d’un E6000 à un
E8000 n’est pas réellement judicieux. Ces processeurs apportent, certes, un réel mieux mais pas au point de justifier l’investissement, surtout par rapport à un quad core. De même, si vous êtes limité au Q6600, il est très facile de s’en contenter, les Q9000 n’étant que légèrement plus rapides. Les CPU dual core ont aussi été déclinés en versions plus abordables : E1000, E2000, E3000, E4000 étaient tous des processeurs intéressants en leur temps, mais ils ne représentent jamais une upgrade envisageable car souvent moins véloces que les E6000. En revanche, si vous êtes équipé d’un de ces processeurs, vous pouvez upgrader vers les Core 2 Duo de première ou seconde génération. Si vous possédez un E5000 ou E7000, dirigez-vous exclusivement vers un quad core, la seule façon d’améliorer vos performances en jeu.
Six chipsets principaux, une quinzaine en tout Outre la compatibilité avec les différents Core 2, les six chipsets qui ont été développés pour le Core 2 se démarquent par leurs autres attributs. La gamme mainstream (P965, P35 et P45) cohabite avec le haut de gamme (975X, X38 et X48), les différences principales portant sur le nombre de lignes PCI-Express gérées, leur attribution et
Lignes PCI-E
Type de mémoire
CPU supportés
ICH associé
USB 2.0
SATA II
Lignes PCI-E Southbridge
P965
16
DDR2
Core 2 Duo FSB1066
ICH8
10
6
6 lignes PCI-E 1.1
975X
16 ou 8/8
DDR2
Core 2 Duo FSB1066
ICH7
8
6
4 lignes PCI-E 1.1
P35
16 (2.0)
DDR2/DDR3
Tous jusqu'au FSB1333
ICH9
12
6
6 lignes PCI-E 1.1
X38
16/16 ou 8/8/8/8 (2.0)
DDR3/DDR2
Tous jusqu'au FSB1333
ICH9
12
6
6 lignes PCI-E 1.1
P45
16 ou 8/8 (2.0)
DDR2/DDR3
Tous jusqu'au FSB1333
ICH10
12
6
6 lignes PCI-E 1.1
X48
16/16 ou 8/8/8/8 (2.0)
DDR3/DDR2
Tous jusqu'au FSB1600
ICH9
12
6
6 lignes PCI-E 1.1
54 Hardware Magazine
Les plateformes Core 2 sont encore dans la course, mais évitez de trop investir dedans
Du Celeron au Quad, les Core 2 présentent une incroyable palette de tarifs et de performances. Visez cependant les tout derniers CPU quad core, ou les modèles dual core si votre budget est limité et que vous partez de très bas.
le support du CrossFire qui en découle, la norme de ces lignes, mais aussi la mémoire gérée et les capacités du southbridge associé (nombre de périphériques USB/SATA). A propos de la mémoire, si certains sont compatibles DDR2 et DDR3, cela signifie que c’est au constructeur de décider comment organiser sa carte mère, le contrôleur gérant les deux normes. Mais il est beaucoup plus rare de trouver une carte qui combine les deux types de mémoires. En outre, certains chipsets étaient disponibles en majorité en DDR2 ou en DDR3, selon leur positionnement mais aussi selon leur efficacité. Une carte X48 en DDR2 est souvent une plaie, alors que c’est une crème en DDR3.
Il existe aussi beaucoup de dérivés des chipsets milieu de gamme. Avec IGP, plus ou moins castrés, utilisant un southbridge plus limité, ils ont tous a priori les mêmes caractéristiques pour le support des CPU, mais vérifiez tout de même sur le site du constructeur afin d’éviter les mauvaises surprises. Enfin, il existe aussi quelques chipsets marginaux comme les RD600 et nForce 600/700. Les premiers, d’origine ATi, permettaient de profiter du CrossFire à plein régime à l’époque où le 975X se contentait de seize lignes PCI-Express pour les deux cartes graphiques. Les seconds détenaient l’exclusivité du SLI sur plateforme Intel. Cependant, les prix élevés, l’overclocking médiocre et le peu de cartes mères disponibles ont eu raison de ces chipsets, ils sont donc anecdotiques. Notez qu’ils supportent les premiers Core 2 en 65 nm et, selon le bon vouloir du constructeur, les suivants en 45 nm. Si votre carte mère ne supporte pas le CPU dont vous rêvez, acheter la carte s775 qui vous permettrait d’exploiter ce CPU n’est pas l’unique solution. En effet, le coût total de l’upgrade monterait facilement à 300 euros (pour un Q9550 et une carte mère adéquate), or à ce prix, nous ne sommes plus très loin du Core i5 760 et de la carte mère qui va avec, un couple autrement plus performant mais plus moderne aussi. Si vous êtes toujours en DDR2, acheter
Modèle
Série
Fréquence
Nombre de cores
FSB
Cache L2
Gravure
Celeron
400
1,6 - 2,2 GHz
1
800
512 ko
65 nm
Celeron
1000
1,6 - 2,5 GHz
2
1 066
512 ko
65 nm
Celeron
3000
2,4 - 2,7 GHz
2
800
1 Mo
45 nm
Pentium
2000
1,6 - 2,4 GHz
2
800
1 Mo
65 nm
Pentium
5000
2,5 - 3 GHz
2
800
2 Mo
45 nm
Pentium
6000
2,8 - 3,33 GHz
2
1 066
2 Mo
45 nm
Core 2 Duo
4000
1,8 - 2,6 GHz
2
800
2 Mo
65 nm
Core 2 Duo
6000
1,86 - 2,93 GHz
2
1 066/1 333
2/4 Mo
65 nm
Core 2 Duo
7000
2,53 - 3,06 GHz
2
1 066
3 Mo
45 nm
Core 2 Duo
8000
2,66 - 3,33 GHz
2
1 333
6 Mo
45 nm
Core 2 Quad
6000
2,4 - 3 GHz
4
1 066
8 Mo
65 nm
Core 2 Quad
8000
2,33 - 2,66 GHz
4
1 333
4 Mo
45 nm
Core 2 Quad
9000
2 - 3,2 GHz
4
1 333/1 600
6/12 Mo
45 nm
En 2006, la Seasonic S12 600W représentait l’ultrahaut de gamme. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une vieille alimentation 600 W 80 Plus comme on en trouve partout, le silence en prime.
de la DDR3 impliquera une dépense supplémentaire, certes, mais ce n’est pas à écarter pour autant. En effet, un i5 760 est 30 % plus rapide qu’une Q9550 dans tout type d’applications, sans compter que vous pourrez encore upgrader par la suite avec un puissant Core i7. Alors qu’investir 200 euros dans un socket 775 en 2010, c’est presque de l’argent perdu.
Attention à la limitation CPU La génération Core 2 aura vu défiler quatre générations de GPU, des X1000 et GF7000 aux HD4000 et GTX200. Si vous comptez jouer en 1 680 x 1 050 ou 1 920 x 1 080 avec un niveau de qualité satisfaisant, il faudra au moins être équipé d’une HD4850 ou GTS250. Les HD5750 et GTS450 conviennent tout à fait puisque du même niveau. En dessous, il devient très compliqué de jouer aux derniers titres avec une qualité globale satisfaisante, exception faite de la 8800 Ultra qui continue à se maintenir. En revanche, il faut être attentif à la limitation CPU. Au-delà d’un certain point, il sera inutile d’upgrader la carte graphique. Ne couplez pas une HD6870 avec un petit Core 2 Duo type E4500. Pour des cartes aussi puissantes, il vous faudra soit un bon dual core overclocké, soit un quad core, overclocké selon le besoin. Si vous disposez d’une carte graphique nVidia, le SLI est impossible sauf à posséder une des rares cartes en nForce ou à recourir à l’hack du driver (PC Update n° 49 page 16). Mais si vous êtes équipé d’une carte ATi, alors le CrossFire est techniquement envisageable. Néanmoins, un CrossFire de 3870 n’est pas vraiment efficace et deux HD4870 1 Go seront souvent bridées par le processeur s’il est trop petit (visez les plus gros Core 2 Duo et les Core 2 Quad). Attention à ne pas avoir les yeux plus grands que le ventre et à dimensionner votre alimentation en conséquence. Si la totalité de votre configuration est d’époque, pensez à upgrader votre disque dur et la mémoire. Pour le premier, c’est vraiment Hardware Magazine 55
dossier : upgrade
impératif, car même si vous l’aviez payé une fortune, un disque à 50 euros fait désormais mieux en tout point : silence, performances, espace de stockage. Un simple Caviar Black 500 Go débite à plus de 100 Mo/s, soit deux fois plus vite. Et si vous faites l’impasse, l’upgrade de votre CPU ne vous aidera pas dans les phases de chargement que vous trouverez toujours atrocement longues. L’upgrade mémoire est moins impérative. Si nous vous recommandons vivement de passer à 3 ou 4 Go, se contenter de 2 Go ne sera pas trop pénalisant tant que vous ne chargerez pas trop d’applications en même temps.
Les meilleures upgrades
• Passer au Core 2 Quad : Q8300 (135 euros), Q9400 (190 euros) ou Q9550 (250 euros). • HD5750 ou GTS450 (100 euros). • Une deuxième HD4800 ou GTX200 (80 à 150 euros en occasion) si votre carte mère est compatible CrossFire/SLI. • HD6870 (230 euros). • Changer pour un disque dur moderne (50 à 75 euros). • Passer à 4 Go de RAM (40 à 80 euros). • Tout changer : carte mère 1156, Core i5 760, 4 Go de DDR3 et Western Digital Caviar Black 750 Go (440 euros).
Les pièges à éviter
• N’upgradez un Core 2 Duo E8000 que si vous possédez les plus modestes Core 2 Duo (E4000) ou Celeron/Pentium et que vous ne pouvez pas vous offrir un quad. • Avant d’acheter une nouvelle carte mère, vérifiez que la vôtre ne supporte pas le processeur dont vous rêvez. • Toutes les cartes graphiques PCI-Express 2.0 fonctionnent dans un port PCI-Express 1.0 16x sans problème. • L’upgrade vers la DDR3 est inutile. • Upgradez votre disque dur si celui-ci a plus de 2 ans.
Sockets AM2/AM2+/AM3 Tout est compatible
Si beaucoup d’utilisateurs ont pesté contre la transition très rapide du socket 754 vers le 939 et ensuite l’AM2, AMD a bien retenu la leçon et s’efforce désormais de maximiser la compatibilité sur ses plateformes. Du Sempron 2800+ au Phenom II X6 1090T Le socket AM2 est sorti fin 2006, avec les Athlon 64 X2 Windsor, alors que le socket AM2+ est sorti mi-2008 avec les premiers Phenom. En passant d’AM2 à AM2+, la différence notable concerne le support de l’HyperTransport 3.0,
Si vous avez de la chance, votre vieille carte AM2, telle cette M2N32 SLI Deluxe âgée de plus de 4 ans, sera compatible avec les Phenom II. Une aubaine pour une upgrade peu coûteuse et révolutionnaire !
56 Hardware Magazine
apportant un léger gain de performances selon les applications. Quant au socket AM3, il est apparu début 2009 avec les premiers Deneb ou Phenom II et amène le support de la DDR3. Bonne nouvelle pour les possesseurs de cartes AM2 ou AM2+, il y a quelques chances pour que vous puissiez facilement upgrader votre processeur. En effet, utiliser un CPU AM2+ sur un socket AM2 ne pose pas de soucis particuliers, si ce n’est qu’il sera parfois à peine bridé par l’HyperTransport 2.0. Mais en dehors de ce paramètre, il faut tout de même un BIOS sachant exploiter les CPU AM2+. Pour en savoir plus, consultez le site du fabricant de votre carte mère et vérifiez la liste de compatibilité. Utiliser un processeur AM3 sur ces cartes mères est aussi possible, sous les mêmes conditions. En effet, les CPU AM3 intègrent un contrôleur compatible DDR2 et DDR3, la norme mémoire supportée sera uniquement dic-
Une grande majorité des chipsets AMD sont compatibles CrossFire, vous pouvez donc envisager un système à deux cartes.
tée par la carte mère. Les cartes AM3 sont toutes en DDR3, alors que les cartes AM2+ sont en DDR2. Par exemple, une carte comme la M2N32-SLI Deluxe d’Asus supporte les tout derniers CPU AM3 (les Phenom II X6 peuvent poser problème), alors qu’elle a pourtant plus de 4 ans ! Un Phenom II sera un peu plus lent de la sorte, à cause de l’HyperTransport 2.0 et de la DDR2, mais il sera tout de même largement plus véloce qu’un processeur d’époque. Même un Athlon 64 X2 4800+, pourtant plutôt puissant à l’époque, se retrouve 35 % plus lent qu’un
Modèle
Série
Fréquence
Nombre de cores
Socket
Cache L2 (L3)
Gravure
Nom de code
Sempron
-
1,6 - 2,2 GHz
1
AM2
128/256 ko
90 nm
Manila
Sempron LE
LE-1000
1,9 - 2,3 GHz
1
AM2
256/512 ko
65 nm
Sparta
Sempron
100
2.7 - 2.8 GHz
1
AM3
1 Mo
45 nm
Rezor
Athlon 64
-
1,8 - 2,6 GHz
1
AM2
512 ko
90/65 nm
Orleans/Lima
Athlon 64
LE-1000
2,2 - 2,8 GHz
1
AM2
512/1 024 ko
90/65 nm
Orleans
Athlon 64 X2
-
1,9 - 3,2 GHz
2
AM2
1/2 Mo
90/65 nm
Windsor/Brisbane
Athlon 64 X2
BE-2000
1,9 - 2,3 GHz
2
AM2
1 Mo
65 nm
Brisbane
Athlon II X2
200
2,7 - 3,2 GHz
2
AM3
2 Mo
45 nm
Rezor
Athlon II X3
400
2,2 - 3,2 GHz
3
AM3
1,5 Mo
45 nm
Rana
Athlon II X4
600
2.2 - 3 GHz
4
AM3
2 Mo
45 nm
Propus
Athlon 64 X2
7000
2,4 - 2,8 GHz
2
AM2+
1 Mo (2 Mo)
65 nm
Kuma
Phenom X3
8000
1,9 - 2,5 GHz
3
AM2+
1,5 Mo (2 Mo)
65 nm
Toliman
Phenom X4
9000
1,8 - 2,6 GHz
4
AM2+
2 Mo (2 Mo)
65 nm
Agena
Phenom II X2
500
3 - 3,3 GHz
2
AM3
1 Mo (6 Mo)
45 nm
Callisto
Phenom II X3
700
2,4 - 3 GHz
3
AM3
1,5 Mo (6 Mo)
45 nm
Heka
Phenom II X4
920 et 940
2,8 et 3 GHz
4
AM2+
2 Mo (6 Mo)
45 nm
Deneb
Phenom II X4
800/900
2,5 - 3,5 GHz
4
AM3
2 Mo (6 Mo)
45 nm
Deneb
Phenom II X6
1000
2,8 - 3,2 GHz
6
AM3
3 Mo (6 Mo)
45 nm
Thuban
Upgrader votre GPU par une GTX480, le GPU le plus puissant du moment, est tout à fait envisageable si vous possédez déjà un Phenom II X4 ou X6.
simple Athlon II X2 250 ! Si vous avez une carte AM2 qui ne supporte que les CPU du même socket, l’upgrade sera plus compliquée car il faudra se tourner vers le marché de l’occasion. Et sur ce genre de CPU anciens, il n’est pas toujours facile d’y voir clair. Les Windsor qu’il faudra privilégier sont gravés en 90 nm et embarquent 2 Mo de cache, alors que les Brisbane sont en 65 nm avec 1 Mo de cache. Il existe aussi des Athlon 64 et Sempron, mais il n’y aurait aucun intérêt d’upgrader avec ces puces, ce sont des monocores vraiment trop faiblards. En outre, gardez en tête qu’une upgrade pour un gros Windsor et 2 Go de DDR2 supplémentaires coûtera facilement plus de 100 euros sur une plateforme assez ancienne, alors qu’un kit moderne composé d’un Athlon II X4 640, d’une carte mère 880G et d’un kit DDR3 4 Go coûte environ 230 euros. Et cette plateforme vous donnerait la possibilité d’upgrader plus tard avec les Phenom II X6 100 % compatibles avec le 880G. Vous profiterez aussi des dernières technologies comme le SATA 6 Gb/s, le PCI-Express 2.0, les derniers chips son
et avec un peu de chance l’USB 3.0. Côté AM2+, tout va bien en revanche. Les cartes mères sont compatibles avec les CPU AM3 sans le moindre risque. Les CPU AM2+ rassemblent toute la famille des Phenom premiers du nom. Ceuxci étaient à peine du niveau des Core 2 pourtant sortis bien plus tôt. Ça n’en fait pas des processeurs à jeter, mais une upgrade ne fera pas de mal. Et puisque vous avez le choix, faites-vous plaisir, un Phenom II X4 955 (quad core 45 nm 3,2 GHz) ne coûte que 135 euros et permet d’accroître de 40 % les performances d’un 9850BE (quad core 65 nm 2,5 GHz). Inutile alors de se contenter des Athlon II X4 à peine quelques euros moins chers qui ne procureront pas une amélioration suffisante. Et passez à 4 Go de RAM si ce n’est pas déjà fait, que ce soit en rajoutant 2 Go ou en remplaçant par un kit 4 Go. Même sentence si vous avez une plateforme AM3. Cependant, si vous avez déjà un Phenom II X4, il n’est pas forcément judicieux de passer au X6. Il offre, certes, un excellent rapport qualité/prix, mais un processeur hexacore n’est pas utile à tout le monde. Et puisqu’un core de X6 est identique ou presque à un core de X4, inutile de changer si vous ne tirerez pas avantage des deux cores
supplémentaires.
CrossFire pour tous (ou presque) Question cartes graphiques, le choix est aussi très vaste. 2006, cela remonte aux dernières cartes DX9, les X1950XTX et 7900GTX, de vrais monstres en leur temps. Depuis, plusieurs générations se sont écoulées avec notamment les brillantes 3870. Ces GPU sont aujourd’hui dépassés par des cartes à 100 euros et il ne sera pas vain d’upgrader un peu. Mais attention à la limitation CPU. Si vous comptez vous attaquer aux derniers titres, assurez-vous que votre CPU ne limitera pas votre carte graphique. En 2006, les processeurs dual core n’étaient pas ou peu exploités, en 2010, c’est le minimum syndical. Cela dit, opter pour une HD5750 ou une GTS450, 60 % plus rapides qu’une HD3870, n’est pas trop risqué et c’est un choix en adéquation avec la puissance processeur. Si vous avez opté pour un quad core (Athlon II X4 ou Phenom II X4), n’hésitez pas à aller piocher dans des GPU plus puissants. La HD6870 est un très bon choix, déjà 85 % plus rapide que la HD5750, mais vous pouvez même vous autoriser les plus gros GPU comme la GTX480 (ou la 580 à sa sortie). Il est aussi possible d’envisager le CrossFire, bon nombre de plateformes AMD autorisant ce genre de système, même s’il ne s’agit que d’un système 8/8 pour les chipsets les plus modestes. Cependant, en dehors des 4800, nous ne voyons guère de cartes qu’il serait
Le socket AMD n’a pas changé depuis 4 ans, c’est une aubaine pour l’upgrade ! Hardware Magazine 57
dossier : upgrade
Passer de 50 à 150 Mo/s
Les Caviar Black de Western Digital font partie des disques durs les plus performants, c’est idéal pour un système. Si ce 2 To est trop cher pour vous, le Hitachi 7K2000 est a peine moins performant pour 30 euros de moins.
judicieux de doubler et qui procureraient un réel gain. Le SLI est possible sur les plateformes AM2 en nForce (560, 570, 590) mais là encore, seules les GTX200 nous semblent aptes à être multipliées, bien qu’il soit possible de procéder ainsi avec les GF 7/8/9. Mais il y a tout de même des upgrades plus urgentes qu’un GPU tout puissant.
Si votre disque dur est d’origine, il peut remonter, selon la date d’assemblage de votre configuration, aux premiers plateaux 167 Go et à l’enregistrement parallèle introduit par Seagate sur ses 7200.10. En 2010, les performances des disques durs ont presque été multipliées par trois, en atteignant les 140 Mo/s sur les modèles les plus véloces. Aussi, avant de sacrifier tout votre budget dans un superbe quad core, pensez à changer votre disque dur, c’est impératif si vous ne voulez pas toujours attendre que celui-ci ait fini de charger les données. Si vous vous contentez des 500 à 750 Go d’époque, sachez que les équivalents de 2010, comme le WD Caviar Black 500 Go, se trouvent aux alentours des 50 euros et atteignent environ 100 Mo/s. Cette conclusion est, en outre, valable pour tous les disques durs de plus de 2 ans, les remplacer vous permettra de donner un bon coup de jeune à votre machine et ce, à moindre coût. S’il paraît impensable de placer un SSD dans une machine de 2006, sur les plus récentes, passer au SSD sera une excellente alternative. Conservez votre disque dur d’époque pour le stockage et transférez votre OS (ou mieux, installez-en un tout neuf) et les programmes sur le SSD. Lifting assuré. Enfin, ne négligez pas non plus l’alimentation. Passer d’un Athlon 64 X2 et d’une 7600GT à un Phenom II X4 et une HD6870 représente une augmentation considérable de la consommation, assurez-vous de posséder une bonne alimentation de 500 W ou plus.
Les meilleures upgrades
• AMD Athlon 64 X2 6400+ (50 euros en occasion) si votre carte mère n’accepte que les CPU AM2. • AMD Athlon II X4 640 (90 euros) si vous êtes équipé d’un petit processeur AM2+. • AMD Phenom II X4 955 BE (135 euros). • AMD Phenom II X6 1055T (180 euros). • HD5750 ou GTS450 (100 euros). • Une deuxième HD4800 en CrossFire (80 à 130 euros en occasion). • HD6870 (230 euros). • Changer pour un disque dur moderne (50 à 75 euros). • SSD SandForce 40 Go (100 euros). • Tout changer : carte AM3, Phenom II X4 955 BE, 4 Go de DDR3, Western Digital Caviar Black 750 Go (360 euros).
Les pièges à éviter • Certaines cartes AM2 supportent les CPU AM3, renseignez-vous avant de changer. • Les CPU AM3 sont compatibles avec les sockets AM2 et AM2+. • N’importe quel CPU AM3 (hormis le Sempron 140) est plus performant que n’importe quel CPU AM2. • Toutes les cartes graphiques PCI-Express 2.0 fonctionnent dans un port PCI-Express 1.0 16x sans problème. • Upgradez votre disque dur si celui-ci a plus de 2 ans.
Socket 1366
Toujours le plus haut de gamme
En novembre 2008 sortait le socket 1366. Grosse révolution pour Intel puisqu’il s’agissait non seulement d’une nouvelle architecture intégrant le contrôleur mémoire au sein du CPU, mais aussi de la première plateforme gérant la mémoire triple channel. Résolument haut de gamme, le X58 est le seul chipset disponible : 32 lignes PCI-Express 2.0, 6 slots DDR3, un seul socket pour accueillir tous les plus gros CPU. L’arrivée de l’USB 3.0 et du SATA 6 Gb/s n’a pas été manquée non plus puisqu’une nouvelle génération de cartes mères est sortie, intégrant avec succès ces nouveaux standards. i7 900 : toujours au top
S’il est probable que Sandy Bridge, prévu pour janvier 2011, soit un peu plus efficace que les processeurs au socket 1366, ces derniers sont tout de même parmi les plus véloces du marché. Si vous faites partie des veinards qui ont craqué leur portefeuille il y a 2 ans pour s’offrir la configuration la plus puissante de l’époque, réjouissez-vous : les performances sont encore excellentes. Depuis cette époque, les Gulftown, alias Core i7 970 et 980X, ont fait leur apparition. Ces deux processeurs sont en fait des hexacores (six cores + HT, 32 nm) vendus à des 58 Hardware Magazine
tarifs prohibitifs et sont les seuls capables de faire mieux que votre Core i7 900. Les Phenom II X6 font jeu égal, vous avez donc une excellente plateforme. Fin 2008, la majorité des ventes étaient constituées des Core i7 920. L’i7 920 peut encore suffire, surtout s’il est overclocké, il n’y a pas lieu de le changer pour le moment. Si vous tenez absolument à changer, nous vous déconseillons de seulement opter pour un i7 950, ou un 960. En effet, le seul avantage réside dans la fréquence, mais vous pourrez aisément rattraper ce petit manque via un léger overclocking. Il n’est
pas compliqué d’atteindre 3,5 GHz avec ces processeurs. Si vous changez, que ce soit pour les Gulftown, qui vous apporteront un réel gain de performances dans tout ce qui est multithreadé. Vos encodages prendront bien moins de temps, jusqu’à 50 % plus rapides. En revanche, les jeux n’en profiteront pas réellement. Les deux cores supplémentaires sont parfois utilisés, dans certains jeux récents, mais rien qui ne soit assez significatif pour en faire une nécessité. Au début de la plateforme 1366, bon nombre de kits étaient encore vendus en 3 x 1 Go.
Modèle
Fréquence
Nombre de cores
Cache L2 (L3)
Gravure
Nom de code
Core i7 920
2,66 GHz
4 (+ HT)
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Bloomfield
Core i7 930
2,8 GHz
4 (+ HT)
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Bloomfield
Core i7 940
2,93 GHz
4 (+ HT)
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Bloomfield
Core i7 950
3,06 GHz
4 (+ HT)
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Bloomfield
Core i7 960
3,2 GHz
4 (+ HT)
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Bloomfield
Core i7 965X
3,2 GHz
4 (+ HT)
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Bloomfield
Core i7 975X
3,33 GHz
4 (+ HT)
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Bloomfield
Core i7 970
3,2 GHz
6 (+ HT)
1 Mo (12 Mo)
32 nm
Gulftown
Core i7 980X
3,33 GHz
6 (+ HT)
1 Mo (12 Mo)
32 nm
Gulftown
Core i7 990X
3,46 GHz
6 (+ HT)
1 Mo (12 Mo)
32 nm
Gulftown
Les meilleures upgrades
N’importe quelle variante de SSD SandForce vous procurera une sensation de rapidité inégalée avec un disque dur. Choisissez votre modèle en fonction de la quantité et du prix, peu importe la marque.
Désormais, ceux-ci ont presque disparu devant la demande croissante de 6 Go. S’il est vrai que cette quantité n’est pas absolument nécessaire, 3 Go s’avèrent parfois un peu légers. N’hésitez donc pas à passer à la catégorie supérieure afin de constituer une petite sécurité de plus, en retardant l’utilisation du swap. Vous pouvez soit acheter un second kit de 3 Go, soit revendre l’actuel et acheter un nouveau kit de 6 Go, à votre convenance. Mais ce n’est pas l’upgrade prioritaire si vous êtes un gamer.
Upgrade bi-GPU ? Fin 2008/début 2009, les possibilités étaient nombreuses. Les GTX295 et HD4870 X2 se disputaient la palme de la carte graphique la plus puissante du moment. Dans le cas où vous auriez une de ces cartes biGPU, il n’est guère utile de changer. Elles se suffisent à ellesmêmes quand les drivers sont au point, arrivant parfois à dépasser la surpuissante GTX480, et bien souvent au moins équivalentes à une HD5870. Il faudrait donc investir dans une 5970 pour une amélioration significative, elle aussi
biGPU et souffrant des mêmes limites que ses aînées. Mais une GTX580 dès sa sortie serait un choix bien plus intéressant, si vous en avez l’utilité. En revanche, si vous n’avez qu’une GTX285 ou une HD4890, les reines en monoGPU de 2008, il ne sera pas vain d’upgrader pour un modèle plus costaud. Attention cependant, ne prenez pas n’importe quoi, ces cartes, malgré leur âge, ne sont pas totalement dépassées. Il faudra au minimum opter pour une HD6870 pour que la dépense soit un minimum justifiée avec des performances améliorées d’environ 15 %. Cependant, cela implique de recycler ou de revendre votre ancienne carte. Toutes les cartes X58 supportant le SLI et le CrossFire, vous pouvez racheter une carte identique sur le marché de l’occasion pour des performances presque doublées. Dans certains cas de figure, vous serez même plus rapide qu’avec une GTX480, le tout pour une upgrade de 100 à 150 euros. Les HD5800 sont arrivées à la rentrée 2009, si vous en avez une, inutile d’upgrader pour le moment, sauf à vouloir le top du top. Mais votre carte graphique n’est certainement pas larguée, loin s’en faut, elle permet encore de jouer à une grande majorité des titres en 1 920 x 1 080 et en qualité moyenne à élevée.
• Core i7 980X (950 euros). • Passer à 6 Go de RAM (75 à 150 euros). • Hitachi 7K2000 2 To (115 euros). • SSD SandForce 60 Go (140 euros) ou 90 Go (200 euros). • Une deuxième HD4800 ou GTX200 (80 à 150 euros en occasion). • GROS GPU. • Carte USB 3.0/SATA 6 Gb/s Asus U3S6 (40 euros).
Les pièges à éviter • Quel que soit votre CPU, l’upgrade ne sera que rarement bénéfique (encodage ou rendu 3D). • Toutes les cartes mères X58 sont compatibles avec les i7 hexacores même si de nouveaux modèles sont apparus récemment.
Ne négligez pas l’alimentation si vous passez à un GPU plus puissant, en rajoutez un, ou optez pour un processeur plus costaud.
Les configurations 1366 vieilles de 2 ans sont toujours parmi les plus puissantes du moment ! Hardware Magazine 59
dossier : upgrade
Socket 1156
Passer au Core i7 870 ou au SLI/CrossFire ? Lancé en septembre 2009, le socket 1156 a été inauguré avec le P55 et les Lynnfield. Quad core 45 nm avec (i7 800) ou sans HyperThreading (i5 700), ces processeurs, bien qu’ils ne soient pas les plus haut de gamme du marché, présentent un excellent rapport performances/prix. En janvier 2010, les Clarkdale ont été dévoilés, des CPU dual core gravés en 32 nm et intégrant un IGP. Celui-ci requiert, en revanche, un chipset H55 ou H57 pour être exploité. Si le CPU est placé sur une carte mère P55, il faudra utiliser une carte graphique dédiée. Nécessairement récentes, les configurations 1156 sont pourtant en fin de vie. Non pas que les performances soient ridicules, mais le socket 1155 va peu à peu les remplacer. Quad core pour tous ! Les i7 800 atteignent plus ou moins le même niveau de performances que les i7 900 du socket 1366. Il s’agit donc d’une excellente upgrade si vous n’en êtes pas encore équipé. Et si c’est le cas, bien que condamné à vous contenter de votre CPU, il s’agit encore de performances de premier ordre, pas de quoi rougir. Ces processeurs égalent les Phenom II X6 et seuls les Core i7 hexacores peuvent proposer mieux. Si vous n’avez pas les moyens de vous offrir un Core i7 870 à 270 euros, alors un petit i5 760 à 190 euros fera l’affaire. Il ne perd que quelques mégahertz et l’HyperThreading, une Le socket 1156 aura bien permis de monter des configurations homogènes et puissantes, mais il tire sa révérence d’ici peu. Les Core i7 800 représentent néanmoins une excellente upgrade pour ceux qui ne seraient équipés que d’un dual core.
fonction certes séduisante qui apporte jusqu’à 20 % de gain, mais dont on peut se dispenser quand le budget est limité. Cet achat est aussi valable dans le cas où vous auriez opté pour un Clarkdale, les Lynnfield étant utilisables sur les plateformes H55/H57 mais il faudra alors rajouter une carte graphique. En revanche, il n’y a pas d’intérêt à upgrader un Clarkdale par un autre plus costaud. Passer d’un Core i3 530 à un Core i5 661 vous coûtera 170 euros pour un gain très limité de 10 à 15 %. Niveau mémoire, à moins d’avoir recyclé un vieux kit, une configuration 1156 utilise déjà 4 Go de DDR3, sauf à être un gros consommateur de mémoire, aucune nécessité de dépenser plus.
Attention aux faux PCI-E 16X Pour upgrader la carte graphique, les possibilités sont très vastes. Pour peu que vous ayez un Lynnfield, même le plus petit de tous, nous ne voyons aucune objection à utiliser une carte graphique monstrueusement puissante, les jeux ne seront pas limités
par le CPU. Les premiers acheteurs de 1156 ont peut-être conservé leur carte graphique (sans doute une HD4850 ou une GTX260) ou opté pour des HD4890 ou GTX275, les meilleurs rapports qualité/prix de l’époque. Quelques mois plus tard, débarquaient les HD5000 et il se peut que vous ayez opté pour une HD5770. Dans tous les cas, une HD6870 sera une excellente upgrade puisqu’elle sera au moins 15 % plus rapide. En revanche, si vous aviez choisi une HD5800, ne changez pas. Bien que leur rapport qualité/prix ne soit plus au top actuellement, il est difficile de justifier l’achat d’une carte graphique plus puissante. Il faudrait, en effet, débloquer un gros budget, revendre d’occasion votre carte qui ne cote pas forcément très bien, le tout pour un gain somme toute assez modeste si l’on considère le nombre de jeux nécessitant réellement cette puissance de calcul. Même chose pour les GTX470 et 480 sorties à l’été 2010. Cependant, selon l’alimentation, la carte mère et la carte graphique dont vous disposez, en acheter une seconde peut être une bonne idée. En effet, une grande partie des cartes mères 1156 compte deux ports PCI-Express 8x, c’est suffisant pour un CrossFire ou un SLI. Si c’est possible, deux HD4890 en CrossFire feront un excellent système, faisant souvent jeu égal avec
Les processeurs 1156 sont encore assez puissants, privilégiez l’upgrade GPU ou SSD 60 Hardware Magazine
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Synology peut, à tout moment, apporter des modifications aux spécifications et aux caractéristiques des produits, sans préavis. Copyright © 2010 Synology Inc. Tous droits réservés. ® Synology et les autres noms de produits Synology sont des marques commerciales ou déposées de Synology Inc. Les autres noms de produits et de sociétés mentionnés dans ce document sont des marques commerciales de leurs détenteurs respectifs.
dossier : upgrade
Modèle
Série
Fréquence
Nombre de cores
Cache L2 (L3)
Gravure
Fréquence IGP
Nom de code
Pentium G
6900
2,8 GHz
2
512 (3 Mo)
32 nm
533 MHz
Clarkdale
Core i3
500
2,93 - 3,33 GHz
2 (+ HT)
512 ko (4 Mo)
32 nm
733 MHz
Clarkdale
Core i5
600
3,2 - 3,6 GHz
2 (+ HT)
512 ko (4 Mo)
32 nm
733 MHz (900 MHz pour l'i5 661)
Clarkdale
Core i5
700
2,66 - 2,8 GHz
4
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Pas d'IGP
Lynnfield
Core i7
800
2,8 - 3,06 GHz
4 (+ HT)
1 Mo (8 Mo)
45 nm
Pas d'IGP
Lynnfield
Un boîtier comme le Cooler Master 690 II Advanced est parfait pour abriter une configuration de joueur. Bien pensé et peu cher, il a en outre un look plaisant.
la GTX480. Mais il faudra se méfier des cartes d’entrée de gamme qui comportent deux slots PCI-Express 16x physiques dont seul le premier est relié au contrôleur PCI-Express, le second étant alors câblé en 4x sur le PCH. Si vous ignorez comment est configurée votre carte mère, consultez le site du constructeur ou faites le test vous-même en plaçant une carte graphique dans le deuxième port afin de vérifier s’il est bien câblé en 16x ou 8x. Attention, si vous utilisez un Clarkdale (dual core 32 nm) sur un chipset H55 ou H57, bien que ceux-ci puissent gérer le CrossFire et le SLI, vous ne pourrez pas brancher votre deuxième carte. En effet, par une sombre opération de prestidigitation, Intel a décidé que les possesseurs de CPU d’entrée de gamme sur des chipsets d’entrée de gamme n’auraient pas le droit d’utiliser deux GPU de concert.
Les meilleures upgrades
• Passer au quad core : Core i5 760 (190 euros) ou Core i7 870 (275 euros). • HD6870 (230 euros). • GROS GPU. • Hitachi 7K2000 2 To (115 euros). • SSD SandForce 60 Go (140 euros). • Carte USB 3.0/SATA 6 Gb/s Asus U3S6 (40 euros).
Les pièges à éviter • Si vous avez un dual core, passez au moins à un i5 750 ou supérieur. • Vérifiez le câblage des ports PCI-Express de votre carte mère avant d’envisager un SLI ou CrossFire.
L’upgrade plaisir
Si votre configuration chérie est si parfaite que vous ne trouvez rien à changer, mais que vous avez quand même envie de dépenser un petit peu pour améliorer votre confort, ne négligez pas les composants annexes, c’est-à-dire ceux qui n’influent pas sur les performances. Un beau boîtier en aluminium, une alimentation Gold silencieuse et modulaire, un superbe écran et un meilleur refroidissement (plus silencieux, plus efficace, voire les deux à la fois) sont autant d’achats que vous ne regretterez pas. Multiplier les écrans De nos jours, toutes les cartes graphiques gèrent deux écrans via leurs deux sorties DVI ou VGA. Les cartes plus récentes intègrent un (ou plusieurs) port DVI Dual Link. Celui-ci permet de supporter les résolutions jusqu’à 2 560 x 1 600 et n’est plus limité au 1 920 x 1 200. Ainsi, vous pouvez piloter un superbe Dell U2711 (par exemple) associé à un autre écran (24’’ par exemple). En revanche, attention aux mauvaises surprises si vous avez deux écrans dépassant le 1 920 x 1 200, vérifiez bien que votre carte graphique est équipée de deux sorties DVI Dual Link. Si ça ne vous suffit toujours pas, vous pouvez passer au triécran. Si cela ne vous intéresse que pour de la bureautique, il suffit de brancher une seconde carte graphique et vous pourrez même 62 Hardware Magazine
brancher deux écrans sur celle-ci, soit quatre au total pour le même bureau. En revanche, si vous voulez jouer, il convient d’avoir un seul système graphique qui contrôle tous vos écrans. Il faudra donc opter pour une HD5000 ou HD6000 qui peuvent contrôler respectivement trois et quatre écrans. Attention cependant, seuls deux écrans peuvent être en DVI (ou HDMI ou VGA), les autres doivent être branchés en DisplayPort. Chez nVidia, vous pouvez brancher n’importe quel type d’écrans, mais il faut disposer de deux cartes en SLI pour contrôler le 3e écran. Le support du 4e écran est même prévu. Hélas, les cartes compatibles se limitent aux GTX200 et GeForce 400. La GTX295 V1 fait cependant figure d’exception. Il s’agit, en effet, d’une seule carte, mais composée de deux GPU, d’un SLI interne et de trois sorties vidéo. Vous pouvez donc piloter trois écrans avec cette seule carte !
Les écrans 24” 1080p ne coutent plus si cher, en particulier les écrans 3D. Cet Acer GD245HQ est un excellent choix en écran 120 Hz.
tez 250 euros au bas mot), difficile à loger dans un boîtier et un peu plus compliqué à monter qu’un aircooling, mais c’est aussi plus efficace et beaucoup plus plaisant à l’oeil.
Périphériques
Original, sobre et soigné, le FT02 est un boitier de qualité. Si vous pouvez trouver 165 euros dans votre budget, c’est une upgrade agréable.
Le look, ça compte A priori, un boîtier et une alimentation peuvent être réutilisés des années durant. En effet, le premier n’a pour seul but que d’abriter la configuration, une fois qu’elle est montée, plus besoin de s’en inquiéter. Quant à l’alimentation, si elle est de qualité et bien proportionnée, disons 600 à 700 W, elle ne devrait pas poser problème avant de très nombreuses années, il y a une limite à la consommation de nos CPU et GPU, dictée par les capacités de dissipation des radiateurs. Cependant, on peut avoir envie de se faire plaisir sur ces deux composants. Un boîtier dont le design vous conviendra plus, avec une vitre pour voir l’intérieur qui sera peint en noir, des petits raffinements comme des ports USB 3.0 en façade seront autant d’avantages à considérer. On peut aussi citer l’organisation interne des câbles pour pouvoir monter une configuration propre, ou le volume interne pour caser des systèmes de watercooling imposants. L’alimentation a aussi son rôle à jouer : modularité, look, silence et rendement varient d’un modèle à l’autre.
Maintenant que votre tour et son affichage sont au mieux de ce que vous pouvez espérer, pourquoi ne pas tenter d’améliorer un peu vos périphériques tels que le clavier et la souris. Après tout, c’est votre interface avec le PC et il est primordial de se sentir à l’aise. Que vous soyez gamer ou que vous ne cherchiez que l’ergonomie, il existe des dizaines de produits. Parmi ceux-là, les MX Revolution/Performance et Illuminated Keyboard chez Logitech représentent un must. Beaux, ergonomiques, confortables et pratiques. Hélas, point de raccourcis programmables, il faudra donc se tourner vers des claviers gamers comme les Logitech G110 et G510. Rétroéclairage, 12 à 18 macros et un écran sur le G510 sont des atouts indéniables en jeu. Coté souris, la Kone+ de Roccat est magnifique, mais vous pouvez lui préferer la Logitech G500 proposée à seulement 35 euros.
Bientôt la fin du s1156 Une upgrade est, en général, dictée par un manque de puissance qui se révèle vraiment pesant au quotidien, que ce soit dans les jeux ou dans n’importe quel type d’applications. Aussi, il est fréquent de passer de petits CPU dual core un peu poussifs aux CPU quad core abordables qui procurent le meilleur rapport performances/ prix. Chez Intel, il s’agit actuellement des Core i5 700. Couplés au P55, ils offrent une plateforme moderne, économe, suffisamment performante pour la majorité des usages et compatible avec les toutes dernières normes (DDR3, PCIExpress 2.0, SLI et CrossFire), souvent équipée du SATA 6 Gb/s et de l’USB 3.0. C’est donc, à
Bien que prometteur, Sandy Bridge nécessitera de changer de carte mère et de processeur, pour des performances légèrement supérieures et un prix comparable aux plateformes 1156. Inutile de se priver d’upgrade en l’attendant, sauf si vous devez absolument tout changer.
l’instar des Phenom II X4 d’AMD, les processeurs vers lesquels nous vous guidons le plus souvent. Cependant, si vous devez changer toute votre configuration, peut-être vaudrait-il mieux attendre le Sandy Bridge, prévu pour le mois prochain. Cette nouvelle plateforme Intel est censée remplacer avantageusement le P55, en établissant un nouveau standard en termes de rapport qualité/prix. Si elle tient ses promesses, ce sera la digne héritière du P55 et des Core i5/i7. Cependant, nous ne sommes pas partisan de l’attente indéfinie et les upgrades que nous vous proposons sont tout de même valables. Mais si vous n’êtes pas pressé, vous pourriez bénéficier de performances encore améliorées pour le même prix.
Rétroéclairage, design, confort de frappe et quelques touches multimédias : le parfait clavier pour bureautique. Si vous êtes plus gamer, les Logitech G110 et G510 vous raviront.
Moins de bruit, plus de perfs Même si votre matériel est bien refroidi et qu’il n’est pas en danger, cela ne signifie pas qu’une upgrade du système de refroidissement sera inutile. La première raison est évidente : gagner en silence. Avoir un PC silencieux, tant au repos qu’en charge, c’est un luxe qu’il faudra savoir s’offrir. En outre, si le refroidissement est plus efficace, le potentiel d’overclocking sera lui aussi amélioré, vous permettant de repousser encore les limites de votre matériel. Plus de puissance, moins de bruit, que demander de mieux. Pour en savoir plus, référez-vous à notre guide dans PCUpdate n°48. Vous pouvez aussi opter pour un circuit de watercooling. C’est excessivement cher (compHardware Magazine 63
dossier : upgrade
Performances GPU (FPS)
Performances CPU (sec) 239 314
GTX480
Core i7 950
255
HD5970
Core i7 870
271
Phenom II X6 1090T
251
Core i7 980X
430
339
Phenom II X4 955
298
C2Q Q9550
HD5850
422
Athlon II X4 630
814 439
Phenom 9850
299
C2D E8600
381
Phenom II X2 550
365
Pentium G6950
420
Athlon II X2 250
418
1201
1307 531
C2D E6300
2000
554
C2D E4XXX
629
Pentium 4 671
587
Celeron 420
Celeron D 346 0
500
WinRar
Les meilleures upgrades : Autour de 50 € • Ventirad CPU ou GPU • Carte Asus U3S6 (USB 3.0 et SATA 6 Gb/s) • Western Digital Caviar Black 500 Go • 2 Go de RAM supplémentaires • Clavier/souris Autour de 100 € • Athlon II X4 640 • OCZ Agility 2 40 Go (ou équivalent) • HD5750 ou GTS450 • 4 Go de RAM • Une alimentation silencieuse (Cougar CMX par exemple) • Boîtier milieu de gamme (Lancool K62 ou Cooler master HAF 912) • Hitachi 7K2000 2 To Autour de 150 € • GTX460 768 Mo ou HD5770 • Phenom II X4 955 • 6 Go de RAM • OCZ Agility 2 60 Go (ou équivalent) • Boîtier de qualité (CM HAF-X, Lian Li PC-50, Corsair 600T, Silverstone Raven 2) • Alimentation Gold de qualité (Seasonic X750 par exemple) Autour de 200 € • Core i5 760 ou Phenom II X6 1055T ou Core 2 Quad Q9550 • HD6870 • OCZ Agility 2 90 Go (ou équivalent) • Un deuxième écran 1080 (Iiyama E2410 HDS par exemple) Autour de 300 € • Core i5 760 + P55 ou Phenom II X4 955 + 890GX • Core i7 870 64 Hardware Magazine
HD4850
54,8
HD5750
53,9
8800GT
2000
9600GT
31,3
GT240
30,6
2500
Encodage
84,7 83,8 82,2
56,7
32,9
HD3870
32,1 29,3
8800 GTS 320
54,3 53 52,1 50,5 48
18,6 0
69,4 66,8
40,6
4028 !
5238 ! 1500
88
52,3 48,8
HD4670
1000
91,1
64,7
HD5670
4685 !
782
100 96,4
56,9
2665 !
4193 !
691
Athlon 64 3000+
62,1
8800 GTX
2201
630
Pentium D 940
63,5
HD4870
GTS250
2117
582
Athlon 64 X2 4800+
HD5770
GTS450
1256
108,4 106,3
75,4
GTX260
1247
111,4
70,7
GTX275 1074
C2D E7600
119,9
84,5 81,2
HD4890 950
120,3 120
84,3
GTX285
839
370
Core i3 530
137,9
75,7
GTX460
328
Core i5 661
145,1
102,9 95,9
HD6850
812
145,3
102,1
9800 GX2
732
397
C2Q Q6600
Une X58 Classified avec un i7 920 et 6 Go de RAM représentent encore le haut du panier. Pourquoi ne pas tenter d’embellir et d’améliorer votre configuration en passant par la case watercooling ?
HD6870
647
146,9
118
GTX470
640
148,4
116
GTX295 608
148,5
109,6
HD4870 X2
456
276
Core i5 750
171
148
HD5870 446
177,8
135,2
20
40
60
1920x1080
80
100
120
140
160
180
200
1920x1080 AA4X
L’encodage représente un sollicitation du processeur à 100%, quel que soit son nombre de threads alors que WinRar représente une utilisation plus simple et standard, tirant surtout parti de l’architecture et de la fréquence.
Toutes les mesures ont été effectuées avec un Core i7 980X pour ne pas brider les cartes graphiques afin de pouvoir se faire une idée des performances en 1280x1024 et 1920x1080 en qualité moyenne. Les chiffres sont une moyenne obtenue grâce à divers Jeux parmi lesquels Dirt 2 (DX9) et Warhead (DX10). Pour plus de détails, vous pouvez vous référer à notre comparatif géant dans PCU47.
• Circuit de watercooling • Un bel écran 1080 (Samsung F2380M ou PX2370 par exemple)
L’upgrade GPU est simplissime, toutes les cartes graphiques étant en PCI-Express. Attention cependant à ne pas brider votre nouveau GPU flambant neuf par un CPU asthmatique. Quant aux autres upgrades, qui sont souvent considérées comme secondaires, elles ne devront pas non plus être prises à la légère, un changement de disque dur ou de mémoire s’avérant parfois plus salvateur qu’une upgrade CPU.
Autour de 400 € • Core i7 870 + P55 • Phenom II X6 1090T + 800 • Boitier très haut de gamme (Lian Li PC-X900) Autour de 500 € • GTX 580 • i7 930 + X58 • 3 écrans 24’’ 1080p entrée de gamme
Conclusion Quelle que soit votre plateforme, il est possible de trouver un processeur pour remplacer le vôtre. Cependant, selon les contraintes de votre carte mère, il faudra toujours songer à changer toute la configuration. En effet, même s’il est séduisant de se contenter d’une upgrade processeur, certaines plateformes sont tellement limitées qu’il sera plus judicieux de considérer le changement de configuration, plutôt que de s’obstiner avec le plus gros processeur supporté. Et si vos finances ne suivent pas dans l’immédiat, peut-être vaudrait-il mieux retarder un peu l’achat. A l’opposé, certaines configurations sont tellement homogènes et puissantes qu’il n’y a aucune upgrade utile à retenir. Nous pensons notamment aux heureux acheteurs d’une plateforme 1366 il y a 2 ans. Leur CPU fait encore partie des plus puissants du marché, la seule upgrade réellement utile coûterait de toute façon trop cher pour l’envisager sérieusement.
Limitation CPU (FPS) 46 51
HD4850 ‐ P D 940 HD4850 ‐ Ath 64 X2 4800+
53 58
HD4850 ‐ C2D E6300
57
64
HD4850 ‐ Ath II X2 250
70 75
HD4850 ‐ Ph 9850
75
87
HD4850 ‐ C2Q 9550
78
HD4850 ‐ i5 750
78
HD4850 ‐ Ph II X6 1090T
78
HD4850 ‐ I7 980X
78
92 96 108 121
46 51
GTX480 ‐ P D 940 GTX480 ‐ Ath 64 X2 4800+
53 58
GTX480 ‐ C2D E6300
57
65 70
GTX480 ‐ Ath II X2 250
77 82
GTX480 ‐ Ph 9850
90 95 98
GTX480 ‐ C2Q 9550
100
GTX480 ‐ i5 750
110 120
GTX480 ‐ Ph II X6 1090T
134 130
GTX480 ‐ I7 980X 0
50
1920x1080
100
155 150
1280x1024
Il est ici question de mettre en évidence la limite induite par le processeur, si bien qu’il n’est pas utile d’acheter une carte trop puissante si c’est le processeur qui limite les performances. La HD4850 représente souvent une limite pour les processeurs modestes alors que la 480 permet de mettre en exergue les differences entre divers processeurs.
200
*
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Enregistreur numérique Full HD + Network Media Player (Lecteur multimédia avec fonction réseau) ACR-PV76120 disponible sans disque dur et en version HDD | 500Go | 1To | 1.5To | 2To Le premier lecteur multimédia Full HD au monde avec fonction DVR et accès web à distance. Regardez et enregistrez différentes chaînes en simultané, stockez, lisez et diffusez tous vos fichiers musicaux, vos films et vos photos.
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comparatif : lecteurs vidéo
Quel est le meilleur lecteur vidéo ? L’installation d’un lecteur vidéo polyvalent est le meilleur moyen de lire la grande variété de formats rencontrés aujourd’hui. Lequel faut-il privilégier lorsqu’on souhaite une solution simple d’usage ou donnant accès à des fonctionnalités plus avancées ? Comment obtenir la meilleure qualité d’image, y en a-t-il de moins gourmands que d’autres ? Jérémy Panzetta
W
indows Seven a beau intégrer plusieurs composants assurant la lecture de certains formats audio/vidéo avec son Media Player, bon nombre de flux et extensions de fichiers ne sont pas supportés. Il est alors obligatoire d’installer des filtres supplémentaires, une tâche parfois complexe avec la multitude de codecs disponibles et lorsqu’on y connaît pas grand-chose. La meilleure alternative est de passer par un logiciel universel intégrant déjà les composants nécessaires pour assurer le décodage de n’importe quel flux audio et vidéo. Mais encore faut-il qu’il soit performant sans être trop gourmand, offre une parfaite qualité et fluidité d’image, et des fonctionnali-
Des applications payantes comme PowerDVD ou TotalMedia Theater sont les seules à supporter les menus des Blu Ray Discs mais un lecteur complémentaire reste indispensable.
66 Hardware Magazine
tés souvent indispensables comme la gestion des sous-titres ou le support de l’accélération vidéo matérielle des cartes graphiques. Il existe une multitude de lecteurs avec leurs avantages et inconvénients, dont plusieurs applications gratuites qui savent en faire autant, voire plus que des logiciels payants. Reste à bien les régler.
L’importance des splitters et codecs La lecture d’une vidéo nécessite certains filtres appelés splitters et codecs. Les premiers reconnaissent l’extension du fichier afin d’en-
voyer séparément les flux audio et vidéo aux décodeurs adéquats, qui, avec le choix d’un dernier élément appelé renderer, vont conditionner la qualité du rendu. Tous les lecteurs que nous avons sélectionnés pour ce dossier sont basés sur une collection d’outils libres nommée ffmpeg, intégrant une vaste bibliothèque de filtres et assurant la prise en charge des formats les plus rencontrés, notamment le Matroska et le QuickTime, ainsi que les flux audio DTS ou Dolby TrueHD que Windows Media Player ne prend pas en charge. De ce fait, ils offrent la même qualité d’image, mais selon les modifications qui ont été apportées à leurs différents filtres, ils ne sont pas aussi
efficaces en termes de fluidité et présentent parfois des capacités supplémentaires telles que le support de l’accélération vidéo matérielle des cartes graphiques. Celle-ci n’est pas indispensable si vous disposez d’un processeur suffisamment puissant pour décoder les flux HD les plus gourmands, mais elle le sera sur des plateformes moins musclées à base de processeurs Atom ou de CPU mobiles par exemple. L’accélération vidéo permet, d’autre part, d’avoir accès à un désentrelacement automatique des sources et d’appliquer certains filtres d’optimisation d’image qui ont l’avantage de n’occuper aucune ressource processeur. Il est donc pratique d’avoir un lecteur qui laisse aussi la possibilité de choisir précisément les splitters et codecs à utiliser dans la chaîne de décompression, si ses composants internes présentent quelques limitations.
Les fonctionnalités utiles Un bon lecteur vidéo se doit de lire une grande variété de formats, mais il doit également proposer diverses capacités additionnelles, à commencer par la gestion des sous-titres si l’on aime visionner ses films et séries en version originale. Les lecteurs sont loin de se valoir à ce niveau, non pas sur les extensions supportées, mais en termes de qualité de rendu ou de personnalisation de leur affichage. Rares sont, en effet, les applications qui offrent un lissage parfait des polices de texte et qui sont capables de les redimensionner pour éviter le flou et les effets d’escalier des caractères. Si vous avez l’habitude de ripper vos DVD et Blu-Ray sur un disque dur pour y accéder plus facilement, il faudra veiller également à ce que le lecteur sache les reconnaître, ce qui
Un lecteur universel sait lire n’importe quelle source audio/vidéo et évite de jongler avec les codecs. n’est pas toujours le cas. Parmi les autres fonctionnalités intéressantes, on peut citer la possibilité de resynchroniser rapidement une piste audio ou de sous-titres à partir d’une simple touche de clavier, la présence de divers filtres d’optimisation d’image comme l’upscaling, l’amélioration de la netteté d’image ou la suppression du grain vidéo, qu’ils soient appliqués de manière logicielle ou à partir des shaders des cartes graphiques, ou encore la gestion du multi-écran si vous avez à la fois un téléviseur et un moniteur LCD connectés à la machine. Sauvegarde des paramètres de lecture pour chaque film, support des télécommandes Media Center, des cartes TV et des cartes d’acquisition, personnalisation des raccourcis clavier, de la souris ou de l’interface graphique, diffusion des flux sur le réseau, égaliseur vidéo et audio, changement automatique de la fréquence d’affichage de l’écran en fonction de la source, ou encore réencodage à la volée des pistes audio en AC3 en vue d’une diffusion vers une sortie numérique, toutes ces capacités peuvent aussi être utiles.
à supporter les menus des Blu-Ray discs (les lecteurs gratuits se contentent du film), à décoder le DTS-HD, à s’intégrer parfaitement dans Windows Media Center ou à ajouter le support des flux vidéo stéréoscopiques, mais ils sont loin d’être aussi polyvalents. Certains ne reconnaissent pas le format MKV pourtant très populaire par exemple, ou ne savent pas lire des fichiers de sous-titres. Ils sont donc souvent nécessaires mais un lecteur complémentaire reste indispensable. Un bon lecteur intègre déjà les filtres nécessaires pour lire le MKV, le MOV, l’AC3, le DTS, l’AAC ou encore les sous titres.
Pourquoi pas PowerDVD, WinDVD ou TMT ? Peut-on se contenter d’un lecteur payant comme PowerDVD ? La réponse est non. Ces applications ont l’avantage d’être les seules Hardware Magazine 67
comparatif : lecteurs vidéo
VLC
www.videolan.org Filtres et codecs internes Personnalisation de l’interface Variété des options avancées Supporte l’accélération vidéo des GPU AMD et nVidia Problèmes de lecture avec certains flux vidéo et rips de BD Support des sous-titres perfectibles Gestion des codecs externes
VLC est un lecteur open source très populaire car il se suffit à lui-même. Il se base sur la librairie libavcodec et supporte, sans avoir à installer de codecs supplémentaires, les formats vidéo les plus courants, mais aussi les plus exotiques. Du moins en théorie, car nous avons expérimenté quelques problèmes selon les sources. Il a, en effet, eu du mal avec certains films au format MP4 qu’il n’a pas su lire du tout, avec les flux AVCHD entachés de multiples artefacts, et avec le format TS lorsqu’il était associé à un fichier de sous-titres externe. Il sait lire les ISO et rips de DVD, uniquement les rips pour les Blu-Ray et sans support des menus, mais les pistes audio et sous-titres restent sélectionnables. Ces derniers étaient, cela dit, parfois placés en haut de l’image ou leur texte persistait à l’image en attendant le prochain sous-titre. VLC dispose d’un mode automatique pour le désentrelacement mais il n’est pas très efficace et oblige bien souvent de régler le mode manuellement. Le dernier point négatif vient de l’affichage des sous-titres non Blu-Ray. Bien qu’il soit possible de définir leur police, leur taille ou leur couleur, il est impossible de les redimensionner. Ils manquent donc de lissage et souffrent de défauts d’escalier, notamment à la lecture de sources SD. Parmi les bons points, on apprécie le décodage des pistes audio TrueHD, EAC3 et du Core DTS des pistes DTS-HD, la possibilité de synchroniser rapidement des sous-titres ou une bande-son, la compatibilité avec l’accélération vidéo matérielle des cartes graphiques nVidia et AMD, la personnalisation de l’interface, des boutons de navigation des raccourcis clavier, les multiples skins disponibles, les différents filtres d‘optimisation d’image, la gestion du multi-affichage, le support de cartes TV et des cartes de capture avec enregistrement, les capacités de diffusion vidéo sur le réseau, et le couplage avec certaines box de FAI pour récupérer les flux TV ADSL. VLC n’est pas le lecteur qui consomme le moins, nous avons relevé 39 Mo au repos, 180 Mo en lecture HD h.264, mais cela reste raisonnable. Bien qu’il n’ait pas besoin de beaucoup de réglages en dehors de l’activation DXVA et des canaux audio, VLC dispose de paramètres très complets pour ceux qui voudraient mettre les mains dans le cambouis. Il y en a même trop lorsqu’on place son menu en mode avancé, on s’y perd facilement. Mais il ne sera pas possible de déterminer précisément quel codec utiliser si vous souhaitez vous affranchir de ceux intégrés au logiciel. VLC est, au final, un lecteur polyvalent, prêt à l’emploi, qui contentera ceux qui veulent faire les choses simplement, mais qui n’est pas encore parfait.
68 Hardware Magazine
MPC-HC
http://mpc-hc.sourceforge.net Filtres et codecs internes Paramètres complets Filtres d’optimisation d’image via shaders Parfaite gestion des sous-titres Tests de tearing et de cadence d’image Supporte l’accélération vidéo des GPU et IGP, Intel AMD, nVidia Support des codecs externes Esthétique de l’interface Traduction française perfectible
Arrêté en 2006, le développement de Media Player Classic a été repris il y a quelque temps sous la dénomination Homecinema. Il a donc été amélioré et enrichi de nombreuses fonctionnalités qui en font un lecteur complet. Lui aussi se base sur la libraire de composants ffmpeg et n’a donc besoin d’aucun outil supplémentaire pour lire les flux vidéo les plus rencontrés. Les seuls formats de fichiers qu’il ne supporte pas sont les ISO de DVD et de Blu-Ray, les menus sur les rips Blu-Ray ne sont pas au programme mais le lecteur gère sans problème leurs sous-titres et diverses bandes-son. Il faudra également installer un codec audio pour supporter la bande-son des fichiers RealMedia. Comme tous les lecteurs gratuits, il se dispense du décodage du format audio DTSHD, mais reconnaît son Core DTS et décode le TrueHD et l’EAC3. En dehors du renderer à choisir et du réglage des canaux audio, le lecteur ne réclame pas une configuration particulière. Il est de plus compatible avec l’accélération vidéo des GPU et IGP depuis plusieurs générations. La gestion des sous-titres est impeccable, avec un redimensionnement permettant un lissage et un affichage parfait des textes. Il propose, d’autre part, deux fonctions de test très pratiques pour voir si l’affichage souffre de tearing (image qui se déchire horizontalement) et le corriger si besoin, et pour évaluer la fluidité de la vidéo et la présence de microsaccades. Un autre paramètre astucieux autorise le lecteur à modifier la fréquence de rafraîchissement de l’écran en fonction de la cadence d’image vidéo détectée. Les autres fonctionnalités de MPC-HC sont appréciables, avec notamment la possibilité de gérer les codecs et splitters manuellement, la synchronisation des pistes audio et sous-titres, la gestion du multi-affichage, la personnalisation des raccourcis clavier, le support des cartes TV et d’acquisition avec enregistrement, et la reconnaissance de certaines télécommandes dont les modèles Media Center. Le lecteur propose également plusieurs filtres d’optimisation d’image utiles. Ils exploitent les shaders de la carte graphique (DirectX doit être installé) et ne nécessitent donc aucune ressource processeur. On peut citer les filtres de netteté d’image, de suppression de grain, des niveaux de gris ou encore de désentrelacement. La mise à l’échelle de la vidéo peut elle aussi être faite selon plusieurs niveaux de qualité et via les shaders. MPC-HC est un excellent lecteur universel qui dispose de toutes les fonctions dont vous pourriez avoir besoin. Il est de plus performant, consomme peu de mémoire (4 Mo au repos, 90 Mo en lecture HD) et ne pèche que par son esthétique austère. Vous pouvez modifier l’image de base du lecteur mais pas son habillage.
SPlayer
www.splayer.org Filtres et codecs internes Filtres d’optimisation d’image via shaders Supporte l’accélération vidéo des GPU et IGP AMD, nVidia et Intel Interface esthétique Quelques plantages Affichage et paramètres des sous-titres à améliorer Options succinctes Ne peut pas exploiter des codecs externes
SPlayer est un lecteur assez récent basé sur le noyau de MPC-HC, mais dont l’habillage a été complètement modifié. Le look de l’interface reste simple mais plus soigné, avec notamment une barre de navigation en transparence. Puisqu’il dispose des codecs de MPC-HC, on retrouve la compatibilité DXVA sur bon nombre de GPU et IGP, ainsi que la même polyvalence de lecture. De base, il sait lire une variété impressionnante de formats audio et vidéo, RealMedia compris, mais pas les films empaquetés dans un fichier ISO. SPlayer intègre également le codec CoreAVC, une bonne surprise qui vous évitera de débourser 15 euros et vous donnera accès à un décodeur h.264 alternatif. Il s’exploite en désactivant l’accélération vidéo et fonctionne à l’aide de CUDA sur les GPU nVidia. SPlayer n’est, en revanche, pas aussi doué que MPC-HC pour le sous-titrage. Il n’a pas su lire les sous-titres de nos rips BluRay et ne possède pas suffisamment d’options pour modifier leur affichage ou les redimensionner. Ils apparaissent aussi avec deux tailles de police différentes lorsqu’ils possèdent deux lignes de texte. Face à MPC-HC, les options de SPlayer ont ensuite été réduites au strict minimum. Un égaliseur audio est présent, ainsi que des paramètres de correction du ratio d’image et de positionnement, il est également possible d’accéder aux paramètres des codecs en cours d’utilisation, mais cela ne va pas beaucoup plus loin. On ne trouve donc pas de gestion des splitters et codecs, de paramètres pour le multi-écran, de personnalisation simple des raccourcis clavier ou de choix du renderer audio et vidéo. Il fait également l’impasse sur les modules de test de MPC-HC, sur la synchronisation rapide de sous-titres et de bandes-son, ou encore sur le chargement de pistes audio externes. Il conserve, en revanche, quelques-uns des filtres d’amélioration d’image via les shaders et le support de certaines cartes TV et cartes d’acquisition. L’application propose, par ailleurs, un module de recherche automatique des sous-titres, en fonction du nom de la source, mais il ne s’est pas montré très pertinent. SPlayer est un lecteur qui consomme peu de ressources (14 Mo, 80 Mo en lecture HD), joli, mais qui mérite encore quelques optimisations, car nous avons expérimenté des instabilités et plantages. Il est à suivre de près et peut être une bonne solution pour ceux qui sont à la recherche d’un lecteur apte à lire presque n’importe quel format, sans avoir à installer d’outils supplémentaires et sans étape de configuration préalable. Espérons également qu’une traduction française verra le jour, qu’elle sera améliorée pour la langue anglaise et que le site officiel sera traduit du chinois.
SMPlayer
http://smplayer.sourceforge.net/ Filtres et codecs internes Filtres d’optimisation d’image Parfaite gestion des sous-titres Pas de langage français Sortie audio limitée au 5.1 Ne peut pas exploiter des codecs externes Accélération vidéo matérielle non fonctionnelle
SMPlayer est dérivé du lecteur multimédia libre MPlayer. Ce dernier s’exploite normalement à partir de lignes de commandes mais peut se compiler avec la bibliothèque de codecs ffmpeg et une couche graphique. Il existe donc de nombreuses variantes de ce lecteur, parmi lesquelles SMPlayer qui est certainement l’une des meilleures. Premier bon point, son interface est claire et intuitive, avec la présence de nombreux boutons pour accéder aux fonctions le plus utilisées. Il offre ensuite une très bonne comptabilité audio et vidéo et sait lire tous les formats les plus rencontrés, RealVideo et Flash compris. Il supporte également la lecture de médias, rips et ISO DVD, mais pour les Blu-Ray, vous devrez passer par le fichier M2TS du film sur lequel vous pourrez sélectionner la bande-son. Bien que les sous-titres soient reconnus, il nous a été impossible de les afficher. Théoriquement, le lecteur supporte l’accélération vidéo des GPU mais nos tests avec les différents renderers n’ont pas été concluants. Le lecteur autorise le choix des splitters et codecs à utiliser dans la chaîne de décompression, mais uniquement ses composants internes, il sera donc impossible de passer par des filtres alternatifs. SMPlayer dispose d’une parfaite gestion des sous-titres externes ou intégrés dans un container, avec un rendu d’une excellente qualité et personnalisable. Il est possible également de les synchroniser à la volée, au même titre que les pistes audio. Afin d’optimiser l’affichage, plusieurs filtres vidéo sont présents. On peut citer l’upscaling qui se montre efficace, les différents modes de désentrelacement, le déblocking qui limite les artefacts de compression, ou encore la suppression du grain de l’image. Les autres fonctionnalités du lecteur sont appréciables, avec notamment la sauvegarde des paramètres de lecture pour chaque fichier, la configuration des raccourcis clavier et de la souris, la présence d’un égaliseur audio et vidéo, quelques paramètres de modification de l’interface et des boutons, ainsi que le support des radios et chaînes télé Internet. Bien que cela ne concerne pas tout le monde, on regrette par contre l’absence de diffusion audio en 7.1, elle se limite au 5.1. SMPlayer n’est pas le lecteur le plus léger puisqu’il consomme 25 Mo de RAM au repos et monte jusqu’à 165 Mo en lecture HD, mais son bilan est plutôt positif. Si ses quelques carences ne vous gênent pas, c’est un lecteur à essayer.
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comparatif : lecteurs vidéo
BSPlayer Free www.bsplayer.org
Bonne gestion des sous-titres Paramètres complets Support des codecs externes Quantité de skins disponibles Pas de codecs internes Lecture de médias DVD non supportée
Développé depuis de nombreuses années, BSPlayer est un lecteur payant (30 dollars) décliné en une version gratuite. Celle-ci se dispense du support DVD (sauf rip) et des cartes TV/acquisition, de l’éditeur de sous-titres, de la capture des flux YouTube et affiche un message d’avertissement à la lecture d’une vidéo mais elle se montre tout de même complète. Le lecteur ne dispose pas de codecs internes et en télécharge quelques-uns à l’installation, dont Ffdshow (version de décembre 2009), le splitter Haali ou encore AC3filter. Avec ces éléments, en dehors du format RealMedia, il n’y a pas grand-chose qui lui résiste. En revanche, le lecteur ne reconnaît pas le répertoire d’un rip de Blu-Ray, il faut lui donner le fichier M2TS avec lequel il est possible de sélectionner la bande-son, mais les sous-titres ne sont pas pris en charge. Avec ces composants, le lecteur n’exploite pas l’accélération vidéo des cartes graphiques. II autorise néanmoins une gestion précise des codecs et des renderers. Vous pourrez donc configurer la chaîne de décodage comme bon vous semble, mais il faudra avoir quelques connaissances en la matière. Il en sera de même pour Ffdshow afin d’appliquer un désentrelacement vidéo ou des filtres d’optimisation d’image divers. De ce fait, le lecteur ne se destine pas vraiment à ceux qui recherchent un programme simple d’usage. La gestion des sous-titres est ensuite excellente, avec un affichage presque aussi fin que celui de MPC-HC et une multitude d’options pour modifier leur apparence. Il est également possible de les synchroniser à la volée et de charger une piste audio externe. Personnalisation des raccourcis clavier, mémorisation des paramètres de lecture pour chaque film, options d’affichage exhaustives, BSPlayer dispose aussi d’un nombre impressionnant de skins disponibles sur le site. Tant mieux d’ailleurs, car l’habillage de base et les quelques-uns disponibles dans le lecteur sont assez moches. Vous pourrez même les créer en téléchargeant l’outil adéquat. Les principaux avantages de BSPlayer viennent de sa bonne gestion des sous-titres et ses capacités de paramétrage des splitters et codecs. Il est d’autre part assez léger, avec 10 Mo de RAM consommés au repos et 90 Mo en lecture HD. Malheureusement, il ne se distingue pas assez pour concurrencer les meilleurs lecteurs de ce comparatif.
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The KMPlayer
www.kmplayer.com/forums Filtres et codecs internes Parfaite gestion des sous-titres Variété des options avancées Filtres d’optimisation d’image Personnalisation de l’interface Support des codecs externes Bug avec renderer EVR et GPU AMD Les filtres internes ne supportent pas l’accélération vidéo des GPU Problème de fluidité sur les formats TS et M2TS en h.264
A ne pas confondre avec le KMPlayer pour Linux, The KMPlayer est un lecteur multimédia particulièrement complet. Lui aussi est basé sur la librairie de codecs ffmpeg et offre de ce fait une large comptabilité audio et vidéo. Il ne supporte pas les formats ISO et RealMedia, il ne reconnaît pas non plus les répertoires de rips Blu-Ray, ni leurs sous-titres, mais les autres flux ont pu être ouverts sans problème. Le décodeur interne a, cela dit, du mal sur les fichiers en h.264 sous extension M2TS ou TS, sur lesquels l’image saccade. Il se dispense aussi d’accélération vidéo matérielle, mais il reste possible de gérer les splitters et codecs pour chaque type de flux vidéo et audio, et donc d’apporter à la fois cette accélération et de corriger la fluidité d’image en passant par d’autres décodeurs. Nous avons rencontré un dernier problème avec le renderer EVR qui est buggé pour le moment avec les GPU AMD, ce qui vous empêchera d’activer le décodage DXVA. Au même titre que SMPlayer et MPC-HC, The KMPlayer offre un rendu parfait sur les sous-titres, avec des fonctions encore plus avancées et la possibilité de les resynchroniser rapidement et de changer leur cadence. On apprécie également la variété de filtres d’optimisation audio et vidéo présents. Amélioration des contours, posttraitement, débruiteur, upscaling, désentrelacement, pas besoin d’installer Ffdshow pour affiner la qualité d’image, tous les filtres sont efficaces et associés à des paramètres avancés. Le lecteur propose également de nombreuses autres fonctionnalités. Capture vidéo et audio, support des cartes TV et d’acquisition, égaliseur audio et vidéo, modification totale du look de l’interface, encodage à la volée des pistes audio en AC3 sur la sortie S/PDIF, rééchantillonnage audio, modification des raccourcis clavier, télécommande et souris, bonne gestion des playlists et des bibliothèques multimédias, il est difficile de ne pas trouver une option dont vous pourriez avoir besoin, tellement les paramètres sont exhaustifs. Pour bien maîtriser le logiciel, il faudra donc se plonger longuement dans ses menus, voire télécharger le fichier d’aide ou parcourir les forums officiels pour tout assimiler. Le lecteur est de plus léger avec une occupation mémoire de 5 Mo au repos et de 110 Mo au maximum en lecture HD. The KMPlayer est un très bon lecteur universel, à réserver aux utilisateurs avertis, qui est une bonne alternative à MPC-HC mais qui a encore besoin de diverses corrections.
Choix de la rédaction
B
ien que nous ayons depuis longtemps une préférence pour MPC-HC, nous espérions trouver mieux avec ce comparatif, mais force est de constater que ce lecteur universel est toujours le plus intéressant. Notamment car ses codecs internes supportent l’accélération vidéo matérielle d’un très grand nombre de GPU et IGP, mais aussi car il offre toutes les fonctionnalités nécessaires, un affichage impeccable des sous-titres et une
compatibilité audio/vidéo presque parfaite par défaut. The KMPlayer est une bonne alternative qui dispose d’options encore plus complètes, mais il faudra passer du temps à assimiler et à configurer tous ses paramètres pour arriver à un résultat optimal. Pour faire encore plus simple que MPC-HC, ou si vous êtes allergique à son interface graphique basique, VLC et SPlayer sont deux bons lecteurs, qui ne sont exempts de défauts et qui présentent quelques carences, mais qui remplissent très bien leur office.
Maîtriser MPC-HC
MPC-HC est un lecteur efficace mais qui réclame de bons réglages. Ce guide vous aidera à bien démarrer, appréhender ses options principales et le coupler à d’autres filtres et codecs.
Vous pouvez télécharger MPC-HC sur http:// mpc-hc.sourceforge.net, ou sur www.xvidvideo.ru qui propose des versions mises à jour avec les dernières versions des bibliothèques de codecs, voire des fonctions additionnelles. Il faudra également installer la dernière version DirectX9 de juin 2010, afin d’exploiter certaines capacités de MPC-HC, mettre à jour les pilotes de votre carte graphique et installer le .NET Framework 3.2 SP1 pour les utilisateurs de Windows XP souhaitant utiliser le renderer vidéo EVR.
I : Configurer MPC-HC 1 : Réglages de base Les premières étapes passent par la configuration de certaines options de MPC-HC. Nous ne
détaillerons que les paramètres les plus utiles ou les plus complexes, les autres sont facilement compréhensibles ou réglés correctement par défaut. Accédez aux paramètres du lecteur via View/ Options. Au menu Player, cochez la case Store Settings to .ini file, ce qui permet d’enregistrer les paramètres du lecteur dans un fichier et non pas dans le registre. Cette option est, entre autres, utile si vous comptez utiliser plusieurs installations du lecteur possédant des réglages différents pour des flux vidéo SD et HD par exemple. Au menu Format, cochez toutes les extensions de fichiers afin que MPC-HC s’ouvre directe-
ment en double cliquant sur les films. Ne le faites pas si vous utilisez deux installations de MPC-HC, cela pourrait provoquer des conflits. Au menu Output, il faut ici choisir le renderer vidéo. Afin de profiter de l’accélération vidéo de votre GPU, vous devez sélectionner VMR9 sous XP, et EVR sous Vista et Seven. Si vous avez installé le .NET Framework 3.2 SP1, vous pouvez également exploiter l’EVR sous XP. Choisissez la déclinaison du renderer notée avec deux astérisques si vous comptez afficher des sous-titres. Pour l’EVR, nous vous conseillons le mode EVR Custom Pres. Dans les options associées au renderer à droite, sélectionnez 3D Surfaces si vous avez choisi le mode de rendu VMR9, ce qui permet d’avoir accès aux shaders du GPU, puis, à la ligne Resizer qui définit le mode de mise à l’échelle de la vidéo, sélectionnez un des modes Bicubic (le mode 1.00 est le plus précis). Au menu Fullscreen, si vous avez plusieurs moniteurs connectés à la machine, l’option Fullscreen Monitor permet de sélectionner celui sur lequel la vidéo sera affichée en plein écran. L’option Autochange Fullscreen Monitor Mode autorise le basculement automatique de la fréquence d’affichage de l’écran en fonction de la cadence d’image vidéo détectée, et lors d’une lecture en plein écran. Les fréquences Hardware Magazine 71
comparatif : lecteurs vidéo
disponibles ici reposent sur celles du panneau des pilotes graphiques. Si une fréquence n’est pas disponible, il faudra la créer ou l’ajouter dans les pilotes GPU. Avec un téléviseur compatible 24 Hz, sélectionnez la fréquence de 23 Hz pour les flux en 23,5-24 Hz (la fréquence 23 Hz est mieux optimisée que la 24 Hz pour les flux en 23,976 Hz, comme les Blu-Ray ou la grande majorité des MKV HD), 50 Hz pour les 24,5-25 Hz, et 60 Hz pour les 29,5-30 Hz. Au menu Internal Filters sont répertoriés les splitters et codecs de MPC-HC. Cochez-les tous afin que le lecteur utilise ses filtres internes. Au menu Audio Switcher, vous pouvez éventuellement cocher l’option Normalize pour ajuster le volume audio à un niveau constant, ainsi que l’option Boost pour l’augmenter. Nous ne réglons pas le nombre de canaux de sortie audio ici, nous le ferons directement dans les options du codec interne. Au menu Subtitles, placez le paramètre Maximum Texture Resolution sur Desktop afin que les sous-titres soient redimensionnés à la résolution de votre bureau Windows et affichés avec un lissage parfait. Au sous-menu Default Style, il est possible de personnaliser l’affichage des sous-titres.
Au menu View/Renderer Settings, plusieurs paramètres peuvent être activés. Si votre afficheur le supporte, placez les niveaux des noirs sur 0-255 pour éviter les couleurs délavées et rendre les noirs plus profonds. Si vous avez calibré votre écran et créé un profil ICC, MPCHC est capable de l’utiliser en activant l’option Color Management. Activez ensuite les deux premières options du sous-menu GPU Control, ce qui permet de mieux corriger les effets de tearing. Si vous êtes sous XP ou Vista/Seven sans Aero, activez également les trois options du sous-menu Vsync, et coupez-les éventuellement dans le cas contraire. Elles permettent aussi d’éviter le tearing, mais rendent le mode D3D Fullscreen (détaillé plus loin) obsolète lorsqu’elles sont activées sous XP ou désactivées avec l’Aero sous Vista/Seven. Si vous constatez des problèmes d’affichage (tearing, saccades), jouez avec ces options et le module de test de fluidité de MPC-HC pour optimiser les choses. Enfin, au sous-menu Presentation, si votre carte graphique et votre moniteur supportent un affichage en 10 bits, activez les deux options 10-bit RGB Output et Force 10-bit RGB Input. Cochez aussi l’option Full Floating Point Processing qui améliore un peu la qualité d’image lorsqu’on utilise le renderer EVR.
solutions pour corriger le problème. La première est de tester d’autres fréquences de rafraîchissement d’écran, la deuxième est d’utiliser l’option D3D Fullscreen accessible au menu Output des paramètres du lecteur. Elle forcera le lancement de la vidéo en plein écran et corrigera dans la plupart des cas ces effets de déchirement d’image. Notez que ce mode empêche l’usage du changement automatique de fréquence de l’écran. Il supprime également l’accès aux menus contextuels, ce qui oblige de passer par les raccourcis clavier pour quitter la vidéo par exemple. Mais il reste possible de conserver les menus en activant une autre option du lecteur. Elle se trouve au menu View/Renderer Settings/Presentation/ D3D Fullscreen GUI Support. Pour juger la fluidité de l’image, appelez l’affichage des statistiques en appuyant sur les touches clavier Ctrl+J. La ligne Frame Rate indique la fréquence de rafraîchissement effective de la vidéo et son nombre d’images par seconde entre parenthèses. La ligne Refresh Rate indique la fréquence de l’écran. Sur le graphique en bas à droite, deux lignes verte et rouge sont visibles. Si elles ne sont pas parfaitement linéaires, c’est que la vidéo souffre de microsaccades.
2 : Paramètres additionnels
3 : Tests de tearing et de fluidité
II : Utiliser d’autres filtres/ codecs (optionnel)
En cours de lecture, pour visualiser la chaîne de décompression audio/vidéo utilisée, allez au menu Play/Filters. Cliquez sur le décodeur audio et réglez le nombre de canaux, ainsi que la profondeur de bit. Si vous souhaitez envoyer les pistes son sans décodage vers un ampli, à partir d’une sortie numérique S/ PDIF ou HDMI, cochez la case SPDIF. C’est également à partir de ce menu et du dernier élément de la liste représentant le splitter que vous pouvez activer la lecture d’une piste de sous-titres d’un film Blu-Ray. Au menu Play/Shaders, vous avez accès à plusieurs filtres d’optimisation d’image qui seront appliqués par le GPU. Les plus utiles sont les filtres : Sharpen qui améliore la netteté, Denoise qui supprime le grain et Deinterlace pour le désentrelacement. Afin d’exploiter plusieurs shaders simultanément, utilisez l’option Combine Shaders.
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Afin d’utiliser des splitters/codecs externes et se passer de ceux de MPC-HC, les réglages s’effectuent au menu External Filters du panneau d’options principal du lecteur. Appuyez sur le bouton Add Filter, sélectionnez le filtre dans la liste qui s’est affichée, puis validez. Faites cela pour chaque filtre à ajouter (Ffdshow audio et vidéo, Matroska splitter, etc.), puis cochez le paramètre Prefer pour chacun d’entre eux afin qu’ils soient utilisés en priorité. Si les codecs choisis ne se chargent pas à la lecture d’une vidéo, il faudra également décocher les splitters et codecs internes de MPC-HC au menu Internal Filters. De la même manière, vous pouvez aussi bloquer complètement l’usage de ces filtres avec l’option Block. Si vous comptez vous servir du filtre Reclock pour améliorer la fluidité d’image, il faudra le sélectionner au menu Output des paramètres généraux du lecteur, à la ligne Audio Renderer.
MPC-HC propose deux fonctions de test pour voir si l’affichage vidéo souffre de tearing et pour évaluer la fluidité d’image. En cours de lecture vidéo, appuyez sur les touches clavier Ctrl+T pour lancer le test de tearing. Deux barres rouges verticales traversent alors l’écran horizontalement. Si vous constatez qu’elles se déchirent horizontalement, c’est que du tearing est présent. Il existe deux
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De gauche à droite et de haut en bas, un 486 socket 3, un Pentium socket 4, un Pentium socket 5/7, un Pentium Pro socket 8, un Pentium II slot 1, un Pentium III socket 370, un Pentium 4 socket 423, un Pentium 4 socket 478, un Pentium 4 socket 775, un Core i7 socket 1366.
Thomas Olivaux
Monsieur Pentium 4 a fêté fin novembre ses 10 ans ! Auriez-vous parié que ce CPU, encore pas mal utilisé, soit si âgé ? De sa gloire à sa déchéance, tour d’horizon de la marque Pentium, des débuts en 1993 à aujourd’hui.
De 60 à 3 800 MHz, Le Pentium 4, tout le monde connaît. Ce processeur majeur d’Intel, pas si vieux, était le standard juste avant le Core 2. Pourtant, le Pentium 4 ne date pas d’hier ! Sorti en novembre 2000 à une fréquence max de 1,5 GHz, de l’eau a coulé sous les ponts depuis. Qu’est-ce qui a fait son succès, mais aussi la fin « tragique » de cette architecture, symbole des années « mégahertz » ?
1993, le premier Pentium En 1993, après des séries de processeurs au nom numérique, 8088, 80286, 80386, 486, Intel rompt ses habitudes et sort le Pentium, plutôt que 586. Ce CPU, connu sous le nom de code P5, est d’abord un échec commercial. Sorti sur un nouveau socket 4 et cadencé à 60 ou 66 MHz (gravure en 800 nm, tension de 5 V), il coûte atrocement cher, chauffe beaucoup et les programmes de l’époque peinent à exploiter ses nouvelles fonctions ; le 486 DX/4 100 MHz sorti début 94 coûte nettement moins cher et bat le Pentium dans bien des exercices. Les choses s’améliorent courant 95 et surtout 96 lorsque de nouvelles évolutions sont commercialisées. Les P54C, gravés en 600 nm (3,3 V) puis 350 nm (2,9 V), accélèrent la cadence avec des fréquences de 90, 100 et 120 MHz. Les performances font alors un vrai bon en avant, notamment grâce au bus système de 60 ou 66 MHz, tandis que les 486 se contentent de 25 ou 33 MHz pour la plupart. Une version low cost du Pentium, cadencée à 75 MHz, connaît un franc succès et participe à la chute définitive du 486 en 1995 ; pourtant, avec un bus castré à 50 MHz, le Pentium 75 n’est pas un foudre de guerre. Le P54CS, 3e évolution du Pentium, débute à 133 MHz. A l’exception de ce modèle fabriqué en céramique comme ses aînés (package CPGA), Intel fait une transition vers le plastique et la résine moins chers (package PPGA), adoptant alors un heatspreader pour assurer une bonne transmission de la chaleur vers le ventirad. Sortis 74 Hardware Magazine
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courant 96, les premiers modèles PPGA sont cadencés à 150, 166 ou 200 MHz. Ultime évolution, proposée au premier semestre 97, le Pentium MMX, nom de code P55CS. Dérivés des P54CS, ils sont les premiers à intégrer un nouveau jeu d’instructions dédiées au multimédia, MMX, instructions que l’on retrouve encore au sein des Core iX d’aujourd’hui. Les Pentium MMX sont proposés à 166, 200 et 233 MHz. En l’espace de 4 ans, le Pentium a quadruplé de fréquence et ses performances se sont logiquement envolées. Pour illustrer la complexité de ces puces en leur temps, sachez qu’un 486 DX/2 66 MHz (best-seller pour gamers fortunés en 1993) comprenait un peu plus d’un million de transistors. Le Pentium premier du nom en comptait déjà 3,1 millions, les derniers Pentium MMX étaient construits avec 4,5 millions ! Plus concrètement, un DX2 66 MHz n’est pas capable de lire un morceau de musique MP3 encodé à 128 kbps. Un Pentium 66 y parvient, lui, mais il est sollicité à plus de 80 % pour cette simple tâche. Le Pentium MMX 233 MHz est à l’aise sur cet exercice, un logiciel de lecture qui exploite MMX ne réclame que 5 à 8 % d’usage CPU pour ce même MP3. Ça vous paraît dingue ? N’oubliez pas que ce format de compression n’est apparu qu’en 1997 et cette année-là, encoder un album d’une heure était presque aussi long qu’encoder un film HD aujourd’hui !
traditionnel socket, au profit d’un format cartouche baptisé Slot 1. Intel a, en effet, voulu intégrer le cache L2, générant ainsi des CPU énormes et plus sujets aux faux contacts que fermement ancrés dans un socket. Conscient des gains de performances, cela réduit les latences et autorise une meilleure fréquence dudit cache. Mais les process d’époque, gravure en 250 nm, ne permettaient pas d’intégrer 512 ko au sein même du die, sans que ça ne coûte un prix astronomique. Du coup, Intel développe pour le Pentium II une petite cartouche dans laquelle, juste à côté du die CPU, sont soudées deux puces de 256 ko de cache, cadencées à la moitié de sa fréquence. D’autre part, introduire un nouveau slot complique la vie de la concurrence, obligée de développer son propre chipset et socket. Comme son grand frère, le Pentium II n’a pas connu un lancement très facile. Ce second CPU de la famille P6 exécute mieux le code 16 bits et monte en fréquence. Mais avec un prix d’appel à plus de 2 000 francs le PII 233 MHz, auquel il fallait ajouter une nouvelle carte mère, un nou-
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l’histoire du Pentium A l’époque des Pentium, la concurrence n’est pas très rude. Seule la famille 6x86+ de Cyrix/IBM commercialisée à partir de 96 a connu un certain succès, mais les performances étaient sensiblement moins bonnes que celles des équivalents Intel.
1995, l’outsider Pentium Pro Sorti fin 1995, le Pentium Pro (ancêtre du Xeon) est assez différent du Pentium. Il se singularise par l’exploitation de beaucoup plus de RAM et est le tout premier à intégrer le cache L2 en son sein. En effet, du temps du Pentium, le cache L2 (256 ou 512 ko) était une petite barrette placée dans un slot à proximité du socket CPU. Inaugurant l’architecture P6, le Pentium Pro est optimisé pour les applications 32 bits. En revanche, il laisse à désirer en environnement 16 bits. Tous les programmes grand public de l’époque, notamment les jeux, tournent en 16 bits sous DOS, réservant ce CPU aux applications verticales, quand bien même vous auriez voulu l’acheter. Le Pentium Pro est commercialisé à 150, 166, 180 et 200 MHz. Il existe des variantes à 256 ou 512 ko de cache L2, ainsi qu’un rare Pentium Pro « Black » (tout noir) à 200 MHz avec 1 Mo de cache sorti sur le tard (1997).
1997, le Pentium II Au printemps 97, Intel dévoile le Pentium II. Atypique, ce nouveau processeur abandonne le
veau boîtier et alim pour la transition AT vers ATX et, le plus souvent, de la mémoire SDRAM en remplacement de l’EDO, la note est salée. Malgré tout, les mois passant, le Pentium II s’impose comme un standard de performances, les premiers 233, 266 et 300 MHz étant avantageusement remplacés en 1998 par des modèles FSB 100 MHz à 300, 350, 400, puis 450 MHz. Le Pentium II est le premier processeur « antioverclocking » d’Intel, pour lutter contre la fraude, autrefois pratiquée par certains revendeurs peu scrupuleux qui rajoutaient un coefficient pour transformer un processeur (en ce temps-là, seul le marquage du processeur permettait l’identification, pas un logiciel type CPU-Z !). C’est donc depuis le Pentium II que le coefficient multiplicateur est bloqué en usines. Les premières cartes mères en chipset FX, conçu du temps du Pentium Pro, ont bien du mal à monter. Mais l’arrivée en 98 du chipset BX, qui passait sans problème les 133 MHz, libère alors l’overclocking de ces processeurs. C’est à l’époque du Pentium II qu’Intel sort le Celeron. Pour rappel, ce processeur d’entrée de gamme est à l’origine un Pentium II dénué de tout cache L2. Avec des performances catastrophiques, il ne sert qu’à éradiquer le socket 7 (l’ancienne plateforme, toujours utilisée par AMD et Cyrix). Des modèles avec 128 ko de cache arrivent un peu plus tard, sensiblement plus performants. Le cache étant la principale bride d’overclocking de ces processeurs, les Celeron connaissent un franc succès chez les overclockers. Le Celeron 300A en particulier, la majorité d’entre eux tournant au moins à 450 MHz. Hardware Magazine 75
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Le plus puissant des Pentium III jamais produit, le Pentium III S 1400 MHz.
1999, le Pentium III Après seulement 2 ans d’existence pour le Pentium II, Intel dévoile le Pentium III dès mars 1999, mais ça n’est pas franchement une révolution. Il s’agit plus exactement d’un Pentium II amélioré qui se distingue sur le plan des performances par l’ajout des instructions SSE. Les fréquences initiales sont de 450 et 500 MHz, rapidement 550. Ces derniers tournent sur les cartes mères BX des PII FSB100, pas besoin de tout changer pour une fois ! Mais c’est sans compter les futures évolutions du Pentium III. Dès l’automne, Intel sort la seconde mouture du Pentium III, le Coppermine gravé en 180 nm. Nettement plus petit et moins énergivore que son aîné, c’est le premier CPU à intégrer le cache L2 à même le die du CPU. La quantité est divisée par deux (256 ko seulement), mais la fréquence est doublée pour atteindre celle du processeur. D’autre part, la famille des Pentium III Coppermine est rapidement complétée par de nouveaux modèles utilisant un bus accéléré à 133 MHz. Officiellement, il faut acheter les nouvelles cartes mères i820 avec la si coûteuse mémoire RAMBUS. Dans la pratique, de nombreuses cartes BX sont overclockées à 133 MHz, parfois même avec l’assentiment du constructeur via un BIOS adéquat. La SDRAM à 133 MHz étant trois à quatre fois moins chère que la RAMBUS, le choix était vite vu. En 2000, Intel change de nouveau son fusil d’épaule. Avec la sortie en 99 des Duron et Athlon, AMD frappe fort et gagne des parts de marché. Après avoir introduit le socket 370 avec la seconde génération de Celeron, le Pentium III abandonne à son tour le slot pour repasser en socket. De nombreuses déclinaisons sont proposées, le cap du gigahertz étant franchi à l’été 2000. Quelques modèles sur slot sont toujours produits pour assurer l’upgrade, mais l’essentiel du développement est assuré pour le socket 370. Intel poussera le Pentium III jusqu’à 1,4 GHz dans sa version « S », une mouture workstation/serveur équipée de 512 ko de cache au lieu de 256. En seulement 3 ans, d’un Pentium MMX 200 MHz au Pentium III 1 GHz, les performances ont littéralement explosé. Alors que le premier n’arrive plus vraiment à assurer dans les derniers jeux comme Half-Life ou Quake III Arena, le second est à l’aise. Autre anecdote, souvenez-vous la lecture des premiers DVD vidéo sur PC. Les premiers kits comprenaient un lecteur DVD… et une carte d’accélération MPEG-2 car aucun processeur du temps des Pentium MMX et Pentium II n’était assez puissant pour s’en dépatouiller seul ! Le Pentium III y arrive, en revanche, à partir de 600 MHz environ. Les années passent, aujourd’hui un Pentium III 1 GHz ne parvient même plus à afficher un gros site Web en Flash, comme celui de nVidia, sans saccades.
2000, le Pentium 4 Alors que le Pentium III n’a même pas 2 ans (et déjà deux sockets, deux bus, plus de 20 références), le géant du 76 Hardware Magazine
microprocesseur enchaîne avec le Pentium 4. Contrairement à ses ancêtres, le Pentium 4 abandonne l’architecture P6, très performante mais arrivant à ses limites d’évolution de fréquence. Le P4 inaugure la désormais célèbre architecture Netburst. L’histoire semble être vouée à se répéter, mais le P4 connaît lui aussi des débuts très difficiles. Très cher encore une fois, il souffre de la concurrence du Pentium III. En effet, dans de nombreux programmes, le Pentium 4 fait à peine mieux que son aîné, pourtant moins cadencé. Difficile de se décider à l’acheter, du coup. Les tout premiers Pentium 4 utilisent le socket 423. Connus sous le nom de code Willamette, ils sont commercialisés de 1,3 à 2 GHz par pas de 100 MHz (maximum 1,5 GHz à la sortie). Ils utilisent pour la première fois le bus Quad Pumped, c’est-à-dire capable de faire transiter quatre fois plus d’informations par cycle que les anciens. Du coup, les 100 MHz réels du bus sont rebaptisés FSB400, c’est plus vendeur. Ces CPU étaient gravés en 180 nm, ce qui faisait tache puisque l’ultime variante des Pentium III (nom de code Tualatin) bénéficiait déjà du process 130 nm. Conscient que le Pentium 4 ne décollerait pas en restant aussi cher, Intel a fini par changer la donne fin 2001 en sortant le Pentium 4 sur socket 478, exploitant de la mémoire DDR nettement plus abordable. Mais le vrai décollage du Pentium 4 intervient en 2002 grâce à la sortie de la seconde génération du processeur, le Northwood. Toujours sur socket 478, ce dernier est gravé en 130 nm et connaît de vrais progrès thermiques. Le Northwood existe en de très nombreuses variantes de 1,6 à 3,06 GHz, utilisant des bus à 100 MHz (FSB400) et 133 MHz (FSB533). Northwood est une bête d’overclocking. Nombre de modèles FSB400 grimpent de 500 MHz à 1 GHz, des valeurs inédites pour l’époque. Nous nous souvenons encore de notre P4 2 GHz utilisé des mois à 2,75 GHz et benché à plus de 3 GHz (le plus gros modèle du moment étant le P4 2,53 GHz !). A ce rythme, tous les usages d’époque douloureux, comme l’encodage de films DVD en DivX ou le rendu d’images de synthèse full HD, explosent. D’une nuit d’encodage sur un PIII, nous sommes à 2 ou 3 h seulement sur un bon Northwood. L’apport d’HyperThreading, plutôt critiqué en son temps, n’est pas négligeable. De la rigidité d’un simple core (dès qu’une application lourde est lancée, le PC ne peut plus faire autre chose), nous découvrons le confort d’un dual core (sans la puissance de calcul). En 2010, à l’heure des applications multithreadées, utiliser un Pentium 4 3 GHz avec HyperThreading est sensiblement plus confortable qu’utiliser un PC Athlon 64 3000+, bien que ceux-ci soient de puissance comparable. A propos de puissance, ces bons vieux P4 sous les 3 GHz ne sont plus capables de réaliser des prouesses. Imaginez plutôt, un Pentium 4 2,8 GHz est utilisé à presque 100 % avec une souris de gamer moderne rafraîchissant sa position 1 000 fois par seconde (1 000 Hz). Sur un Core i7, difficile de dépasser 5 %. Finalement, les choses vont très bien pour Intel et son P4. Après 2 ans de Northwood et un Athlon XP à bout de souffle, Intel fait face au terrible Athlon 64 d’AMD, fin 2003. Branle-bas de combat, le géant fait un bon en avant et impose des changements drastiques en 2004, avec l’apparition du socket 775, du bus PCI-Express et de la mémoire DDR2. Mais sorti de ces innovations, le Pentium 4 souffre. La troisième version baptisée Prescott est en vente depuis la fin du socket 478. Ce modèle, né pour continuer l’incroyable progression en fréquence, est un vrai four. Il se vend néanmoins beaucoup. Les P4 sur socket 775 sont les premiers à abandonner la notation en fréquence chez Intel, pour favoriser un numéro de modèle. Ainsi, les Pentium 4 standard sont les 500 (exemple 540
Inauguré avec le Pentium 4 en 2004, le socket 775 aura duré jusque 2010 !
pour 3,2 GHz), les Pentium 4 avec le double de cache sont les 600. Plus tard, les évolutions dual core des P4 (les Pentium D) sont numérotées 800 et 900. La plus grosse fréquence jamais atteinte par le P4 (et n’importe quel autre processeur depuis) est 3,8 GHz (570 et 670). Depuis, Intel a changé son fusil d’épaule en optimisant à fond ses architectures. Si bien que le moindre Core 2 à 2,66 GHz balaye littéralement un P4 à 3,8 GHz. La suite, vous la connaissez. En 2006, le Core 2 remplace le Pentium 4, la marque Pentium étant depuis reléguée à l’entrée de gamme. Ont suivi les Core iX, pour lesquels un Pentium peu coûteux est toujours vendu, le Pentium G6950.
Les tous premiers Pentium 4 utilisaient le socket 423, qui s’en souvient ?
Pentium
Pentium II
Pentium III
Pentium 4
Années
1993-1997
Sockets
4, 5, 7
1997-1999
1999-2001
2000-2006
Slot 1
Slot 1, 370
423, 478, 775
Transistors Finesse de gravure
3,1 à 4,5 M
7,5 M
9,5 M
42 M
800 à 350 nm
250 nm
250 à 180 nm
180 à 65 nm
Fréquences
60 à 233 MHz
233 à 450 MHz
450 MHz à 1,4 GHz
1,3 à 3,8 GHz
Bus
50 à 66 MHz
66 à 100 MHz
100 à 133 MHz
400 à 800 MHz
Cache L2
N/A
512 ko
256 à 512 ko
256 ko à 2 Mo
Instructions supplémentaires
MMX sur les derniers modèles
MMX
MMX, SSE
MMX, SSE2, certains modèles 64 bits
Principaux chipsets associés
430 FX, 430 VX, 430 HX, 430 TX
440 FX, 440 BX
440 BX, i820, i815e
i850, i845e, i865/875, i915/925, i945/955
Mémoire utilisée
EDO
SDRAM
SDRAM, RAMBUS
RAMBUS, DDR, DDR2
Concurrence
Cyrix 6x86+
AMD K6-II
AMD Athlon
AMD Athlon XP, puis AMD Athlon 64
pratique : jeux du mois
Call of Duty, Star Wars, H.A.W.X. 2, Fallout, Need for Speed et DeathSpank
Profitez au mieux des derniers jeux Nous avons essayé, torturé et analysé les derniers jeux dignes de ce nom. Pour profiter au mieux de vos prochains cadeaux, nous vous livrons nos conseils pour y jouer en 1 280 x 1 024 qualité moyenne (configuration minimale), 1 920 x 1 080 qualité moyenne (configuration confort) et 1 920 x 1 080 qualité élevée (configuration optimale). Benjamin bouix Benjamin Bouix
Call of Duty : Black Ops
L
e dernier Call of Duty en date vient de sortir et c’est un vrai carton ! Encore mieux que Modern Warfare 2 et que Medal of Honor testé le mois dernier. Du bon boulot, tant au niveau du gameplay, bien rodé, que des missions bien orchestrées et de la bande-son exemplaire. Cependant, il partage une base commune avec les anciens Call of Duty : son moteur graphique. Nous le reprochions déjà à Modern Warfare l’an dernier, notre avis n’a pas changé depuis. En contrepartie, tout le monde peut profiter du dernier bébé d’Activision. C’est sans doute dû au développement multiplateforme et c’est bien dommage. Quoi qu’il en soit, une carte graphique modeste suffira à jouer confortablement, une GTS250 ou équivalent faisant tout à fait l’affaire. Ne cherchez pas à crever le plafond des FPS, puisque, de toute façon, même avec un processeur ultravéloce, nous n’avons jamais dépassé les 91 FPS. Qu’importe, c’est bien assez. Si les processeurs monocores n’ont même pas réussi à lancer le jeu, ils sont sollicités à 100 % dès le début et tout le système est alors atrocement lent, alors qu’un dual core y parviendra aisément. C’est encore un peu léger et il faudra donc overclocker un peu, si vous pensez que c’est le responsable des lenteurs dans le jeu. Sinon, vous pourrez upgrader, Call of Duty tire très bien parti des CPU tri et quad core, et même de l’HyperThreading. Config minimale : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et HD4670 Configuration confort : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et GTS250/HD4850 Configuration optimale : tri/quad core et HD5770
Star Wars : le pouvoir de la force II
Star Wars ‐ 1920x1080 (FPS) GTX460
30 30
GTS450
30 28,6
GTS250
25,3
GT240
17,9
HD6850
30 30
HD5770
30 29,1
HD5750
25,8
HD5670 5
10
15
Moyen
20
Elevé
29,5
25
18,4 0
78 Hardware Magazine
28,7
24,4
25
30
35
Un nouveau jeu Star Wars est toujours synonyme d’effervescence dans la communauté. D’autant que le premier opus du Pouvoir de la force présentait un nouveau personnage tout à fait cohérent avec l’univers de Lucas, permettant de l’enrichir encore. Hélas, ce nouvel opus est assez monotone et plat. Mais qu’importe, un fan est un fan, incarner une paire de bras équipée de sabres et maîtrisant parfaitement la force suffit à nous garder en haleine. Le moteur du jeu semble limité à 30 FPS, une limite tout à fait inexplicable. Elle n’est cependant pas gênante en pratique puisqu’un tel framerate est suffisant. Encore faut-il pouvoir l’atteindre car il faut une carte graphique un minimum puissante et c’est compréhensible, le jeu étant plutôt bien fini. Une HD5670, pourtant suffisante dans bien des cas, n’est pas capable d’atteindre un framerate correct, même en baissant les options graphiques. Une HD5750 s’en sort nettement mieux, mais la HD5770 est vivement conseillée pour activer les filtrages sur un écran full HD. Quant aux performances processeur, tant que vous êtes équipé d’un dual core, vous ne devriez pas ressentir la moindre gêne. Mais le jeu a tout bonnement refusé de se lancer avec un monocore, plantant lamentablement lors du chargement de la sauvegarde ! Config minimale : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et GTS250/HD4850 Configuration confort : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et HD5770 Configuration optimale : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et GTX460/HD6850
H.A.W.X. 2
La suite du jeu de combat aérien est arrivée, mais apporte assez peu de nouveautés. On se lasse très vite à cause de missions très ressemblantes et ce nouvel opus semble à peine amélioré. Au niveau des graphismes, les terrains sont très bien modélisés et font appel à la tessellation, presqu’à outrance diront certains. Le jeu est donc compatible DirectX 11, mais les cartes avec un bon niveau de tessellation s’en sortiront mieux. Une HD6000 ou une GTX400 ou plus récente sera donc la bienvenue. En effet, une HD6850 affiche plus de FPS que la HD5870 grâce à son meilleur traitement de la tessellation ! Les cartes d’entrée de gamme pour joueurs, comme les HD5670 et GT240, permettent à peu près de s’en sortir, mais au prix d’un bon ralentissement dès que quelques détails feront leur apparition dans votre champ de vision, comme un escadron de bombardiers ou des explosions. Il faudra donc faire de sérieuses concessions pour jouer avec ces cartes en 1 920 x 1 080, ou réduire la résolution. Pour être à l’aise, des cartes un peu plus puissantes, telles que les HD4870, GTX260 ou les équivalents modernes HD5770 et GTS450, seront nécessaires. Mais vous pourrez alors jouer en poussant toutes les options au maximum. Le processeur n’est pas un élément particulièrement limitant, puisqu’un Sempron 140, pourtant monocore et plutôt lent, arrive à afficher entre 40 et 50 FPS. Passer à un Athlon II X2 permet de doubler les performances qui sont alors largement suffisantes. Config minimale : Pentium dual core E2200/Sempron 140 et HD4670 Configuration confort : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et HD5670/GT240 Configuration optimale : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et HD5770
DeathSpank
DeathSpank n’est pas sorti dans notre verte contrée et c’est bien dommage. Cela dit, puisque ce genre de jeux s’apprécie surtout en VO, vous pouvez vous procurer la version anglaise pour une quinzaine d’euros sur Steam. Au croisement entre le jeu de rôle, d’aventures et le point and click fantastique, c’est un titre très amusant. Juste ce qu’il faut de complexité, un monde immense et farfelu et des répliques tordantes. Le style cartoon contribue à la loufoquerie générale et en fait un bon divertissement, qui tournera sans problème sur toutes les machines ou presque. Il n’y a aucun niveau de détails, si ce n’est la résolution, et une HD4670 avec un minuscule dual core s’en sort parfaitement bien en 1 920 x 1 080. Même un CPU monocore arrive à afficher une soixantaine de FPS, mais il faut se méfier du nombre d’objets à l’écran, qui peut engendrer des lenteurs. En tout cas, voilà de quoi égayer vos soirées du lundi (et de tous les autres jours). Notre énorme coup de coeur de cette fin d’année, à jouer seul ou en co-opératif. Config optimale : dual core et HD5670
Need for Speed : Hot Pursuit
Fallout : New Vegas Que tous les déçus de Fallout 3 se rassurent, New Vegas est bien plus abouti. Graphiquement, il ne s’agit que d’un copier-coller de l’ancien Fallout, qui n’est pas vraiment séduisant et abuse de bump mapping. Mais on a cette fois affaire à un vrai RPG postapocalyptique, bien profond et très évolué et dont un maximum de joueurs pourront profiter. En effet, la puissance graphique requise n’est pas énorme, puisque Fallout 3 n’était déjà pas excessivement gourmand. Une HD5750 ou équivalent vous assurera un framerate toujours fluide, même lorsque vous rencontrerez un groupe de bandits, un troupeau de Geckos ou une ville qui se dresse à l’horizon. En qualité élevée, avec antialiasing et en 1 920 x 1 080, vous pouvez espérer une moyenne autour de 50 FPS, sans jamais ressentir de ralentissements. En revanche, le moteur semble limité autour de 85 FPS. Le CPU n’est, a priori, pas en cause puisqu’on dépasse déjà les 60 FPS avec un dual core modeste. Mais opter pour un quad core ou un CPU plus rapide n’améliore guère le framerate. Notez que l’HyperThreading d’Intel est assez mal géré, causant une légère baisse de performances. Config minimale : Pentium dual core E2200 et GTS250/HD4850 Configuration confort : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et HD5770 Configuration optimale : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et GTX460/HD6850
Un énième Need for Speed, qui reprend le nom du 3 e opus de la série sorti il y a plus de 12 ans : Hot Pursuit. Le concept est le même, jouer au gendarme et au chauffard avec des voitures de rêve, parfaitement modélisées pour une conduite très arcade. Le plaisir est là, mais on reste quand même un peu sur sa faim, surtout les amateurs de conduite un peu réaliste (sans aller jusqu’aux simulations). En revanche, le décor (routes et véhicules annexes exclus) est très peu soigné, le contraste entre les deux niveaux de finition arrive même à irriter les yeux ! Le moteur est limité à 60 FPS et même forcer la désactivation de la synchronisation verticale, via les drivers, ne sera d’aucune utilité. Ces 60 FPS sont assez rapidement atteints, c’est le cas avec une GTS450 ou HD5750. Et les GPU encore inférieurs parviennent à faire tourner le jeu sans encombre. Le processeur n’a pas non plus besoin d’être un monstre. Un simple dual core d’entrée de gamme parvient à atteindre les 55 FPS, avec quelques rares chutes autour de 30 FPS. S’il est donc possible de jouer, un petit overclocking sera le bienvenu si vous possédez un ancien Athlon 64 X2 ou les plus petits Core 2 Duo. En revanche, évitez les monocores, quelle que soit leur fréquence, les performances sont alors carrément divisées par deux et il est impossible de jouer. Config minimale : Pentium dual core E2200/Sempron 140 et HD4670 Configuration confort : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et HD5670/GT240 Configuration optimale : Athlon II X2 250/Core 2 Duo E4300 et GTS450/HD5750
Hardware Magazine 79
Sélection Software
Sélection Software
Manuel da Costa
Un lecteur audio léger Alors qu’une nouvelle version du lecteur audio vidéo libre Banshee (http://banshee.fm) vient de voir le jour sous Linux, avec la correction de nombreux bugs, mais également l’amélioration de l’interface, un nouveau lecteur audio multiplateforme (Windows, Mac OS et Linux) baptisé Clementine (www.clementine-player.org) vient de débarquer. Ce petit lecteur est un fork du player Amarok sur Linux et présente la particularité d’être très léger, développé en QT, contrôlable via une Wiimote (à condition d’avoir un dongle Bluetooth sous le coude et d’utiliser un OS Linux) et de proposer une liste de fonctionnalités assez complète : gestion de votre bibliothèque musicale, liste de lecture avec onglets, import et export aux formats XSPF, PLS et ASX, normalisation du volume, éditeur de tags, encodage en MP3, OGG Vorbis, OGG Speex, FLAC et AAC, Web radio, téléchargement des jaquettes, OSD, etc. Seule ombre au tableau pour ce lecteur encore jeune : l’absence d’une fonction rip CD.
80 Hardware Magazine
Le français pour les nuls Outre sa fonction de correction beaucoup plus aboutie que n’importe quel correcteur orthographique intégré aux logiciels de traitement de texte, Antidote HD (www.druide.com) se distingue par son champ d’utilisation plus étendu, puisqu’il s’intègre à de nombreux autres logiciels courants (navigateur Web, éditeur de texte, logiciels Adobe, client mail et webmail, etc.) et fonctionne en plus sur toutes les plateformes (Linux, Mac OS et Windows). Mais ce qui le rend particulièrement intéressant pour ceux qui passent beaucoup de temps à écrire, que ce soit sur un blog/site Web perso, un fanzine local ou pour des courriers personnels, c’est le fait de proposer des guides linguistiques clairs, complets et intuitifs, mais aussi de nombreux dictionnaires (définition d’un mot, synonymes, antonymes, locutions, anagrammes, citations, cooccurrences, etc.) qui vous permettront de perfectionner votre style.
title BackTrack 4 map (hd0,0)/bt4-final.iso (hd32) map --hook chainloader (hd32) boot title Ultimate Boot CD map (hd0,0)/ubcd503.iso (hd32) map --hook chainloader (hd32) boot
Créez votre clé USB multiboot Insensible à la poussière et aux rayures, offrant une capacité de stockage plus élevée, des débits en lecture/écriture supérieurs, mais aussi une plus grande mobilité, la clé USB est, à ne pas en douter, un bien meilleur support de stockage que le CD/DVD, le Blu-Ray restant encore à ce jour un média peu abordable. Quelle que soit votre clé USB, nous allons vous montrer comment transformer cette dernière en véritable environnement multiboot capable d’exécuter n’importe quel outil de maintenance/diagnostic, un système d’exploitation live ou encore d’installer l’OS de votre choix. Vous aurez, pour commencer, besoin de formater votre clé USB en NTFS, à l’aide de l’utilitaire intégré à Windows 7 (clic droit sur la clé USB + option Formater) ou de l’utilitaire HP USB Disk Storage Format Tool que vous trouverez facilement via n’importe quel moteur de recherche Web. Googlez et téléchargez ensuite les archives Grub4DOS-0.4.4-2009-06-20 ou plus récentes, suivies de grubinst-1.1-bin-w32-2008-01-01 (http://download.gna.org/grub4dos), avant de les décompresser à l’endroit de votre choix. L’étape suivante consiste à exécuter, avec les droits administrateur, le programme grubinst_gui.exe. Cochez la case Disk, puis sélectionnez votre clé USB dans la fenêtre déroulante (1), avant de sélectionner l’option Whole Disk (MBR) dans la fenêtre déroulante Part List (2), de cocher la case Don’t Search Floppy (3) et de lancer le processus d’installation de Grub4DOS sur votre clé USB, grâce au bouton Install (4). Vous obtiendrez alors un message qui vous informera que le processus s’est bien déroulé. Maintenant que vous avez modifié le MBR de votre clé USB, appuyez sur la touche Enter pour refermer cette fenêtre, puis copiez les fichiers grldr et menu.lst, contenus dans le répertoire Grub4DOS-0.4.4-2009-06-20, directement sur votre clé USB. Copiez-y également toutes les images .iso de votre choix. Dans notre cas, nous avons choisi de créer une clé USB multiboot contenant les images .iso de BackTrack, Ultimate Boot CD, l’OS Linux Pinguy OS, suivies de celles de Windows 7 x86 et x64 en édition familiale. Ouvrez ensuite le fichier menu.lst à l’aide de l’éditeur de texte Notepad, puis remplacez son contenu par ce qui suit, en tenant compte de notre exemple : # La variable timeout 30 permet de laisser le menu de sélection affiché pendant 30 secondes. Faute de choix de votre part, la variable defaut 0 exécutera la première sélection ou image.iso de votre menu. timeout 30 default 0 # Title caractérise le nom de l’entrée qui apparaîtra dans le menu Grub4DOS. # Les commandes map, map --hook et chainloader permettent tout simplement d’émuler la présence du disque CD/DVD et d’indiquer l’emplacement de l’image .iso. # La commande boot permet d’exécuter l’image .iso.
title Pinguy OS 64bit map (hd0,0)/Pinguy_OS_10.10_x86-64.iso (hd32) map --hook chainloader (hd32) boot title Windows 7 Edition Familiale 32bit map (hd0,0)/Windows7_Familiale_Premium_ ISO_32bit.iso (hd32) map --hook chainloader (hd32) boot title Windows 7 Edition Familiale 64bit map (hd0,0)/Windows7_Familiale_Premium_ ISO_64bit.iso (hd32) map --hook chainloader (hd32) boot title Lignes de Commandes commandline title Redemarrer le PC reboot title Eteindre le PC halt Enregistrez les changements apportés, puis refermez le fichier menu.lst. Votre clé USB multiboot est maintenant prête à l’emploi (n’oubliez pas de modifier les paramètres du BIOS de votre carte mère pour pouvoir démarrer à partir de votre clé USB). Si vous veniez toutefois à rencontrer un message de type «ISO contiguous errors» lors de l’exécution d’une de vos entrées, ajoutez tout simplement la variable --mem juste derrière la première commande map (par exemple map --mem (hd0,0)/ Windows7_Familiale_Premium_ISO_64bit.iso (hd32)). Ce qui permet à Grub4DOS d’exécuter l’image .iso directement en mémoire, à condition que le PC, sur lequel vous utilisez cette clé, possède suffisamment de mémoire vive. Hardware Magazine 81
geekitude
Par Manuel DA COSTA
Geekitude Ceramic Speakers
Elaborés par Joey Roth (http://store.yankodesign.com), ces haut-parleurs au design minimaliste irréprochable se composent de porcelaine et de liège pour la partie enceinte, accompagnés de bouleau pour le support. Si ces derniers ne se prédestinent clairement pas à un usage home cinéma ou audiophile dans votre salon, les Ceramic Speakers seront, en revanche, les parfaits compagnons de votre PC grâce aux composants triés sur le volet (amplificateur Tripath 2024 T-Amp, puissance RMS 15 W par canal, impédance 4 ohms, sensibilité 89 dB et connecteurs plaqués or), capables d’offrir un son qu’on espère d’excellente facture mais surtout d’un look ravageur (495 dollars).
Un PC rikiki mais costaud La société Xi3 Corporation (www.Xi3.org) vient d’annoncer le Xi3 Modular Computer, un PC en forme de cube mesurant à peine plus de 10 cm de côté et entièrement modulaire. Doté d’une alimentation consommant approximativement 20 W et d’un boîtier en aluminium capable de dissiper la chaleur, ce petit PC s’appuie sur la technologie Xi3 qui divise une carte mère traditionnelle en trois modules séparés et upgradables : le premier héberge un processeur AMD Athlon 62 2000+ (1 GHz), X2 3400e (1,8 GHz) ou 4200+ (2,2 GHz), ainsi qu’une quantité de mémoire DDR2-667/800 variant de 1 à 4 Go, les deux autres embarquant une carte graphique affichant une résolution de 2 560 x 1 600 pixels et dotée d’un port HDMI 1.3b/DVI-D/DisplayPort, un couple northbridge/southbridge AMD 780E-SB710, deux ports eSATA, une carte réseau Gigabit Marvell, une carte son, six ports USB 2.0, ainsi qu’un port propriétaire Xm3dia. Un PC « mobile » d’allure très classe, disponible en plusieurs coloris à partir de 814 dollars, ayant en prime remporté le prix de l’innovation CES 2011 dans la catégorie Design and Engineering. Dommage que la capacité de stockage interne soit limitée à une mémoire Flash de 8 Go qui vous obligera à utiliser un disque dur externe.
Le superordinateur le plus puissant au monde est chinois Alors que certains fanfaronnent avec leur Core i7 980X Extreme Edition, ce sont les Chinois qui possèdent le PC le plus puissant de la terre, avec le Tianhe-1A. Une machine tournant sous un système d’exploitation Linux libre d’accès pour les scientifiques, élaborée par l’université nationale de la défense technologique (NUDT) en Chine, en partenariat avec nVidia, et capable d’afficher une puissance de calcul phénoménale de 2,507 petaflop/s (un million de trillions d’opérations à la seconde, soit 10 à la puissance 24.). Equipé à l’origine de 4 096 processeurs Intel Xeon E5540 et de 1 024 processeurs Intel Xeon E5450 accompagnés de 5 120 processeurs graphiques AMD pour booster la puissance de calcul (Tianhe-1), le système Tianhe-1A s’appuie aujourd’hui sur 112 armoires comprenant un total de 14 336 processeurs Xeon d’Intel et 7 168 GPU Tesla M2050 (Fermi), pour une consommation globale d’environ 4,04 MW. Une prouesse dont n’est pas peu fier nVidia puisque démontrant tous les avantages d’un système associant CPU et GPU, avec une très nette augmentation de la puissance de calcul. A noter que pour une fois, Fermi apporte une grosse réduction de la dépense énergétique puisqu’à puissance égale, un supercalculateur exclusivement composé de processeurs Intel Xeon consommerait 12 MW ! De quoi encourager les derniers développeurs réticents à exploiter le GPU Computing dans nos PC, comme c’est déjà le cas avec des logiciels tels que CoreAVC, PowerDVD, WinDVD, TotalMedia Theatre et SimHD, Adobe Photoshop, 3ds Max, TMPGEnc, LightWave, Cooliris, etc.vous obligera à utiliser un disque dur externe.
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Une ampoule qui va vous changer la vie Alors que certains travaillent d’arrache-pied sur la prochaine ville écologique high-tech et autonome PlanIT Valley au Portugal (http://living-planit.com), d’autres élaborent les produits de demain à l’image de certains étudiants du MIT et de Microsoft Research décidément très actif, qui ont conçu le LuminAR (http://ambient.media.mit.edu). Un concept d’ampoule à incandescence traditionnelle détournée puisqu’elle intègre non plus une source de lumière, mais un système combinant un picoprojecteur, une caméra et un ordinateur sans fil capable d’afficher des informations en temps réel, tout en offrant une interface d’interaction gestuelle quelle que soit la surface. De quoi, par exemple, afficher et interagir sur le manuel de votre carte mère, pendant que vous assemblez votre PC, ou afficher la modélisation SketchUp de votre futur mod, tout en travaillant/usinant les parties de votre boîtier et en restant informé de l’arrivée de nouveaux mails, tweets et autres informations courantes, sans s’encombrer d’une tablette tactile ou d’un PC portable.
Les souris passent aussi à la 3D
Périphérique indispensable à tout PC, la souris n’a jamais réellement connu d’innovations majeures, hormis le passage de la boule aux capteurs : optique et laser. Avec un public visé se limitant pour l’instant aux graphistes et concepteurs 3D, la souris Axsotic (www.axsotic.com) sort des sentiers battus en proposant un modèle combinant à la fois trackball et 3D à l’aide de quelques capteurs magnétiques supplémentaires, le tout fonctionnant sans pilote. Vous pourrez ainsi manipuler n’importe quel objet comme si vous le teniez dans votre main, à l’image d’une figurine que vous êtes en train de sculpter et de peindre. Les souris traditionnelles se limitant à la 2D, il faudra sans doute un petit temps d’adaptation avant de pouvoir parfaitement maîtriser le périphérique.
Copyright samsungtomorrow
Jetez vos écrans HD, la ultrahaute définition 4k arrive ! Alors que les écrans TV 3D ne passionnent toujours pas les foules, Samsung Electronics (www.samsung.com) persiste et signe un nouvel écran 70 pouces ultrahaute définition 4k affichant une fréquence de rafraîchissement de 240 Hz, lui assurant un affichage fluide en 3D et en 3 840 x 2 160 pixels. De quoi rêver, même si aucune date de disponibilité ni aucun prix n’ont été encore dévoilés lors de sa présentation au FDP International 2010 qui a eu lieu au Japon, d’autant plus que ce nouvel écran est le premier modèle à utiliser une dalle dotée de la technologie semi-conducteur oxyde, en lieu et place du TFT. Un passage indispensable qui, grâce à une densité de pixels plus élevée, permet d’assurer un niveau de détails élevé lors de l’upscaling des DVD et Blu-Ray. De quoi apprécier le prochain film produit par James Cameron et tourné en 3D, Sanctum, alors que le projecteur DLP NEC NC3240S, capable d’afficher une résolution de 4 096 x 2 160 pixels sur une surface d’écran pouvant atteindre 32 m de largeur, fera son apparition dans certaines salles de cinéma début 2011.
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La plus grande TV LED au monde En termes d’écrans, la concurrence risque d’être rude mais bénéfique pour les consommateurs. La preuve avec le LG Infinia 72LEX9 qui est un téléviseur LED Full HD de 72 pouces (183 cm) compatible 3D, affichant un contraste de 10 000 000 : 1 avec un taux de rafraîchissement de 480 Hz, quatre prises HDMI 1.4, le support du DLNA, ainsi qu’une fonction Web TV, Google Picasa et YouTube. Le nouveau modèle LG est attendu d’ici la fin de l’année au prix de 7 000 dollars.
Travaux pratiques de colorisation avec Photoshop Sous la tutelle de Kness, une illustratrice, coloriste et cofondatrice du site CFSL.net (une communauté de créatifs en France), et de l’illustrateur Made, l’objectif de cet ouvrage haut en couleur chez Dunod (www.dunod.com) est de vous familiariser avec les notions et techniques fondamentales de la colorisation sous Photoshop, que vous soyez un utilisateur averti ou un amateur capable de réaliser des dessins. Vous apprendrez ainsi à mettre en couleur vos illustrations en conservant et en renforçant les traits, à gérer les volumes et lumières des personnages, des décors, et à en peaufiner les détails de manière très didactique, à l’aide des fichiers de travaux pratiques pouvant être téléchargés sur le site de Dunod (18 euros).
Un téléphone domestique Android
Photoshop, Illustrator et InDesign CS5
z de la musique en concoctant vos listes de lecture entes ou grâce à Spotify et Deezer
des films, visualisez des vidéos sur YouTube ez vos fichiers compatibles avec l’iPhone
ez toutes les finesses du GPS intégré
z-vous d’un bon lecteur de fils RSS et paramétrez Fi
z la fonction appareil photo, classez vos clichés érents albums et publiez vos images sur Internet
19,90 €
Conception : Nord Compo © Photo de couverture : istockphoto
nez votre écran
Code éditeur : G12746 ISBN : 978-2-212-12746-1
iez aux problèmes de reconnaissance sous iTunes onnexion à Internet
L’ iPhone OS 4 Pour l’utilisateur avancé
maîtrisé
Ergonomie Web illustrée
L’iPhone OS 4 maîtrisé DESIGN & INTERFACE
ERGONOMIE WEB ILLUSTRÉE
Alors qu’Android connaît une croissance fulgurante, l’iOS d’Apple continue de truster les ouvrages, à l’image de L’iPhone OS 4 maîtrisé écrit par Benjamin Morin, un rédacteur du Journal du Geek, et publié aux éditions Eyrolles (www.editions-eyrolles.com). Un livre à la mise en pages aérée, agréable et parfaitement illustré qui vous permettra d’appréhender toutes les facettes de l’iPhone 4, pour l’utiliser plus efficacement, y compris pour le nettoyage et la maintenance de l’appareil (19,90 euros). 60 SITES À LA LOUPE
Comment les internautes perçoivent-ils vraiment votre site web ? Proposer la bonne information au bon endroit et au bon moment. Répondre aux attentes de ses visiteurs pour leur donner envie de rester sur le site et d’y revenir : quel pari difficile pour tout concepteur web, qu’il crée un site e-commerce, éditorial ou même une application iPhone !
Au-delà des règles théoriques, rien ne vaut de se mettre à la place de l’utilisateur, confronté aux situations les plus variées sur le Web : pages d’accueil ou landing pages, pages de listes ou de rubriques, pages de contenu (articles, fiches produits…), formulaires, outils en ligne, mais aussi e-mails ou newsletters envoyés par les sites… Grâce à cette analyse de plus de 60 pages et applications web passées au crible de l’ergonomie, appuyée par des tests utilisateurs et des résultats d’eyetracking, apprenez par l’exemple à concevoir des sites efficaces et agréables pour votre internaute ! Des compléments au livre sont disponibles en ligne sur le site www.ergonomie-web-illustree.com !
Ma première impression était confirmée : (...) Amélie fait preuve d’une profonde compréhension de l’utilisabilité. Elle pense et écrit merveilleusement bien – à la limite du poétique – à ce sujet. Steve Krug Auteur de Don’t Make Me Think Amélie Boucher s’emploie avec talent à faire parler les sites pour mieux cerner les règles de l’ergonomie web. Pierre Kosciusko-Morizet PDG de PriceMinister
Amélie Boucher est consultante en ergonomie et architecture de l’information. Ses missions sont consacrées à l’expérience utilisateur web et mobile, aussi bien dans des contextes de conception que d’évaluation, et pour des projets variés : e-commerce, éditorial, portails, applications métier.... Diplômée du Master d’Ergonomie de l’Université Paris 5, elle lance en 2003 le site éditorial www.ergolab.net. Dans cette même volonté de faire partager l’essence et la pratique de cette discipline, elle est l’auteur du livre de référence Ergonomie Web – Pour des sites web efficaces (2007) ainsi que de son mémento (2008), parus aux éditions Eyrolles.
Architecte de l’information et enseignant, son préfacier Benoît Drouillat est président fondateur de l’association Designers interactifs.
POUR LES DESIGNERS WEB • DIRECTEURS ARTISTIQUES • CONCEPTEURS WEB • ERGONOMES • ARCHITECTES DE L’INFORMATION • RÉDACTEURS • WEBMESTRES • CHEFS DE PROJET
ERGONOMIE WEB ILLUSTRÉE AMÉLIE BOUCHER
ez les meilleures applications sur l’App Store pour mer votre iPhone en liseuse électronique, webcam, mmande…
Adobe Creative Suite 5 est, à ne pas en douter, la suite d’outils créatifs la plus complète et la plus aboutie qui soit. Il n’est, par conséquent, pas étonnant de voir débarquer le coffret de trois livres Maîtrisez la suite graphique Adobe dans la collection Studio Factory (www.editions-eni.fr), qui comprend Photoshop, Illustrator et InDesign CS5 pour PC et Mac. Dans ces livres rédigés par Didier Mazier et Yannick Celmat, vous découvrirez en détail l’environnement de travail de chacun des logiciels, les fonctions essentielles et la manière d’exploiter les différents outils pour donner vie à votre créativité, à travers des exemples concrets et très clairs et ceci, malgré une présentation des ouvrages assez austère, mais néanmoins riche et complète. En prime, le coffret vous donne droit à sa version numérique offerte. De quoi satisfaire les utilisateurs d’une tablette tactile ou les adeptes du multi-écran (24 euros l’exemplaire).
couverture : Jean-Daniel Galisson – www.aimoe.eu
onisez et sauvegardez vos données : contacts, SMS, riers, achats iTunes sur un ou plusieurs ordinateurs
SANSTABOO
étrez le répondeur et son déclenchement, configurez à votre boîte mail et tirez parti du multitâche
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ez toutes les facettes de votre iPhone utiliser efficacement en toutes situations
L’ iPhone OS 4 maîtrisé
iPhone OS 4
Benjamin Morin
Avec une croissance de 628 % par rapport à l’année dernière, Android se maintient au top 2, derrière Symbian qui reste l’OS mobile le plus vendu au monde, et devance ainsi l’iOS d’Apple suivi par RIM. Une position que devrait conserver Google avec la déferlante attendue des tablettes tactiles, à moins que MeeGo et QNX ne réussissent à créer une grosse surprise en 2011. Et alors que nous associons le plus souvent Android aux téléphones mobiles, aux tablettes tactiles et plus récemment à la Google TV, nous avons été surpris de découvrir l’iDECT iHome Phone (www.binatonetelecom.com). Un téléphone Wi-Fi 802.11 b/g domestique doté d’un écran tactile de 2,8 pouces (320 x 240) et d’un lecteur microSD, propulsé par Android accompagné de fonctions courantes (lecteur MP3, YouTube, RSS, Web radio, répondeur numérique, client mail, navigateur Web, alarme, horloge, calendrier, carnet de contacts, etc.). Si le prix est encore inconnu chez nous (142 dollars), la disponibilité est bien prévue d’ici la fin de l’année chez Darty.
Code éditeur : G12695 ISBN : 978-2-212-12695-2
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EYROLLES
Bénéficiant également d’une mise en pages attractive, illustrée, l’ouvrage Ergonomie Web illustrée (www.editions-eyrolles.com) ne propose pas seulement la bonne information, au bon endroit, au bon moment sous l’égide d’Amélie Boucher, mais offre une véritable analyse sur l’art et la manière de captiver l’attention des internautes visitant un site, en confrontant le lecteur à des situations réelles et variées. De quoi vous permettre de perfectionner votre blog ou site Web en toutes circonstances (32 euros). ERGONOMIE WEB ILLUSTRÉE 60 SITES À LA LOUPE AMÉLIE BOUCHER
Préface de Benoît Drouillat
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Hardware Magazine 85
geekitude
Boire ou modder, il faut choisir
Après avoir réalisé son premier mod à l’âge de 12 ans sur le PC de ses parents consternés, Ben Lzicar est devenu un véritable passionné de modding. Une passion qui ne se limite pas pour Ben à acheter un boîtier haut de gamme, donner quelques coups de peinture sous l’égide d’un pro de l’aérographe, et assembler des composants top niveau accompagnés d’un puissant système watercooling. Le modding est, au contraire, un moyen pour Ben de concrétiser matériellement une idée originale à partir de n’importe quoi ou presque. Comme fabriquer un boîtier PC à partir d’un fût de bière Keg de 15,5 gallons (environ 58 litres). Notre modder a tout d’abord commencé par découper le fût en trois parties, pour en supprimer une et ainsi réduire sa taille bien trop grande pour accueillir un PC. Une fois une ébauche du mod réalisée à l’aide de SketchUp, Ben a réalisé la structure intérieure à la volée, c’est-à-dire de tête en modifiant et ajustant des barres d’acier 5/8 en fonction des différents composants (carte mère, GPU, alimentation, lecteur optique, etc.) et avant de les souder au fur et à mesure. Une fois la structure terminée et poncée, Ben s’est ensuite attelé à découper différentes parties de
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Gigabyte Booktop T1125
Après avoir bavé sur le Lenovo Ideapad U1 Hybrid (1) lors du dernier CES, une tablette/ PC portable avec un écran 11.6 pouces détachable dont nous n’avons plus aucunes nouvelles, Dell Inspiron relance l’idée avec avec Duo Tablet (2), un netbook Atom dual core N550 dont l’écran se retourne en effet via un système de pivot remplacant la traditionnelle charniere. Il fera ainsi office de cadre photo une fois posé sur un socle ou de Tablette, certes un peu épaisse, de quoi largement etoffer l’usage d’un nettbok.
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la paroi dans le but d’installer des fenêtres de plexiglas, le système de refroidissement par air avec un ventilateur 200 mm sur le dessus, mais aussi la backplate de la carte mère, l’alimentation, le lecteur optique et les différentes prises en façade. Une fois les découpes terminées, le perçage des trous de fixation pour les différents éléments (plexi, loquet de fermeture, ventilateur, etc.) et le ponçage finis, Ben a choisi d’utiliser de la peinture en poudre pour la finition du fût. Ce type de peinture offre un rendement d’application élevé (98 %) ainsi qu’une plus grande longévité et résistance sur des supports métalliques et thermosensibles. La poudre est appliquée par procédé électrostatique, à l’aide d’un pistolet de poudrage (50 dollars), en plusieurs couches espacées de plusieurs heures, puisque chaque pièce recouverte doit être cuite entre 10 à 15 minutes à 180 °C. Une étape réalisée à l’aide d’un four domestique acheté d’occasion (30 dollars). Le reste est ensuite assez classique et simple avec le rivetage des fenêtres plexi et le montage des différents composants PC, pour un coût total inférieur à 150 dollars.
Le Gigabyte Booktop T1125 (3), excellent concept hybride prévu d’ici la fin de l’année au prix de 1299 dollars, évite la multiplication inutile du nombre d’appareils. Jugez plutôt : écran tactile 11.6 pouces, processeur ULV Core i5 ou i3, 2 Go de mémoire DDR3, technologie Optimus nVidia, quatre hauts parleurs, certification THX, sortie HDMI, ports USB 3.0, une webcam 1.3 Mpixels, ainsi qu’un dock intégrant un graveur DVD et permettant d’utiliser le Booktop T1125 comme un PC de bureau. Contrairement au modèle Dell, le Booktop T1125 s’appuie toutefois sur une charnière proéminente permettant d’articuler l’écran sur 180° alors qu’il aurait sans doute été plus judicieux d’adopter un système d’écran extractible à l’image de Lenovo permettant de rendre la tablette tactile plus légère et plus maniable. Le Booktop T1125 n’en demeure pas moins un appareil hybride très prometteur pouvant être emmené et utilisé partout.
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comparatif : sécurité Internet
Les suites de sécurité Internet Comment se protéger contre la cybercriminalité
Virus, vers, chevaux de Troie, rootkits, attaques DoS, drive-by download, hameçonnages, spywares, keyloggers, adwares, botnets ou réseaux zombies… Certains de ces noms ne vous évoquent peutêtre pas grand-chose mais ils représentent pourtant des moyens illégaux conçus et utilisés par les cybercriminels dans le but de dérober vos informations confidentielles, votre argent ou encore de prendre le contrôle de votre PC. Voici comment vous protéger et minimiser les risques d’attaques…
Manuel DA COSTA
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i les principales menaces contre nos PC étaient auparavant les virus, les chevaux de Troie et les vers, les choses ont aujourd’hui bien changé avec des logiciels malicieux ou malwares toujours plus nombreux. Une situation qui n’est pas près de changer et qui impose quelques précautions supplémentaires : l’installation d’un logiciel de protection PC, ainsi qu’un minimum de connaissances sur les menaces pour minimiser les risques d’attaques et d’infections. Vous croyez que ça n’arrive qu’aux autres, que vous êtes assez malin pour vous dispenser ? Peut-être mais dans notre entourage et même à la rédaction, nous ne connaissons pas grand monde qui ne se soit pas fait avoir au moins une fois avec pour conséquence minime une réinstallation et parfois bien pire.
Comment se protéger contre les malwares ? Si vous n’êtes pas familier des dangers du Net, nous avons rassemblé en fin de ce dossier un joli bestiaire décrivant les principales menaces. Dans le cas contraire, vous savez alors que la première chose à faire est, bien
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entendu, d’installer un antivirus dont le rôle est de détecter les malwares, d’empêcher toute forme d’infection et le cas échéant, de réparer un système infecté. Une réparation pas toujours possible en fonction du type des malwares, du moyen de propagation utilisé et du ou des fichiers infectés. Pour renforcer la protection de votre système, vous pouvez en outre choisir et ajouter d’autres logiciels tiers : antispyware, antiphishing, pare-feu, antispam, contrôle parental, etc. En contrepartie, vous devrez gérer les paramètres de sécurité de chaque logiciel indépendamment et la consommation des ressources de tous ces éléments réunis pourra s’avérer plus élevée qu’une suite de sécurité qui intègre non seulement un antivirus, mais aussi tous les outils de protection indispensables, de manière optimisée et sous l’égide d’une interface unifiée. De quoi faciliter la prise en main et la configuration de l’ensemble, d’autant plus qu’une suite de sécurité Web intègre généralement de nombreux autres logiciels utiles : clavier virtuel permettant de contrer les keyloggers, analyse des vulnérabilités système, coffre-fort permettant de sauvegarder et de crypter vos informations confidentielles, environnement virtuel « hermétique » permettant d’ouvrir/exécuter des fichiers douteux, etc. Avec des performances optimisées, des fonctionnalités complètes, unifiées et une meilleure
prise en main, une suite de sécurité reste malgré tout insuffisante pour garantir un niveau de protection optimal et quelques règles comportementales s’imposent. Pour commencer, installez régulièrement les mises à jour du système et de vos applications pour corriger d’éventuelles vulnérabilités. Bien qu’elle le soit par défaut, vérifiez également que la mise à jour automatique de votre suite de sécurité est active et protégez votre suite par un mot de passe, car certains malwares se montrent capables de la neutraliser pour avoir le champ libre. Evitez également d’utiliser le compte administrateur par défaut, car les malwares pourraient ainsi bénéficier très facilement des privilèges élevés pour s’introduire dans le système et en prendre le contrôle, et protégez-le par un mot de passe. De la même manière, la quasi-totalité des navigateurs Web proposent de gérer des formulaires et ainsi d’enregistrer vos informations personnelles : identifiants, adresses mails, coordonnées et mots de passe. Une fonction très pratique qui n’offre néanmoins pas une protection suffisante, même avec un mot de passe. L’emplacement de sauvegarde des formulaires est généralement connu et le simple fait de saisir le mot de passe une fois par jour suffit pour que les identifiants et mots de passe restent décryptés jusqu’à la fermeture de session. Parmi les autres recommandations, n’ouvrez jamais une pièce jointe transmise par un mail non sollicité et ne chargez pas le contenu html d’un mail dont vous ne connaissez pas l’expéditeur. Ne divulguez jamais vos informations personnelles par mail ou messagerie instantanée quelle qu’en soit la raison. Et pour finir, sécurisez votre connexion
Un antivirus et un pare-feu sont indispensables pour protéger efficacement sa machine, une certaine discipline également. Wi-Fi en utilisant un chiffrement WPA/WPA 2, en désactivant la diffusion de votre identifiant réseau ou SSID, en changeant l’identifiant et le mot de passe administrateur de votre modem/routeur et en activant le mode de filtrage par adresses MAC.
Les laboratoires de recherche, le poumon de la guerre contre les malwares Entre les cybercriminels et les laboratoires de recherche en virologie informatique, c’est une véritable course qui s’est engagée. D’un côté, les cybercriminels mettent sans cesse au point de nouvelles techniques d’infiltration, de camouflage et de propagation. Ces derniers utilisent, par exemple, des méthodes évoluées de cryptage pour dissimuler la présence des malwares, le polymorphisme
Méthodologie des tests Au risque de choquer, nous avons délibérément choisi de ne pas éprouver nous-même l’efficacité des suites de sécurité dans la détection des menaces. Vu le niveau de sophistication atteint par les codes malveillants et leur permanente métamorphose, maîtriser tous les aspects techniques des malwares (code source, structure, etc.) est devenu l’apanage de laboratoires spécialisés. Nous aurions pu nous contenter de balancer une jolie collection de malwares pour éprouver un antivirus, un pare-feu, un antispyware, etc. comme on le voit souvent dans les comparatifs. Mais d’autres problématiques parfois très complexes entrent en jeu. Il est, par exemple, courant d’incriminer un antivirus ayant été incapable de détecter un code dont la signature est connue, sans avoir pris le temps d’analyser le moyen de propagation utilisé. Sans une parfaite connaissance de la structure mais aussi du comportement des malwares, on n’aborde que les cas les plus évidents. Sans oublier que les tests ne valent que pour un instant T et qu’un antivirus ayant auparavant échoué sera capable à peine quelques heures après, de détecter de nouvelles menaces grâce aux chercheurs et aux supercalculateurs capables de développer des contre-mesures qui seront automatiquement intégrées via les mises à jour. C’est pourquoi nous avons choisi de nous concentrer sur les aspects :
ergonomie, consommation des ressources, fonctionnalités et niveau de protection offert par défaut pour comparer les suites de sécurité de ce dossier. Pour l’efficacité de la détection, nous nous sommes basé sur le site indépendant AV Comparatives (http:// www.av-comparatives.org) qui est le seul à proposer une méthodologie de test assez complète et sérieuse pour la partie antivirus et ceci, tout au long de l’année. Notez que nous avons volontairement exclu Outpost dont les techniques de détection n’ont jamais encore été testées. Ce site propose de longs et lourds rapports en anglais dont nous vous proposons une synthèse, mais les plus curieux pourront bien sûr les télécharger ! Pour la partie proactive/heuristique, c’està-dire la capacité d’un antivirus à détecter les menaces encore inconnues de manière passive (également appelée protection en temps réel), les tests couvrent la période de février à mai 2010 et ne prennent donc pas en compte les récentes mises à jour des moteurs proactifs. Les résultats donnent malgré tout une excellente indication quant aux performances de détection et il faut bien comprendre que les algorithmes de défense proactive sont continuellement améliorés pour faire face aux évolutions structurelles et comportementales des malwares et que
les malwares inconnus lors des tests sont aujourd’hui répertoriés et « facilement » détectables. Et c’est sans surprise G Data qui offre le meilleur taux de détection (61 %) puisque ce dernier utilise deux moteurs de détection simultanément, au détriment de la consommation des ressources qui est la plus élevée de ce dossier. Utilisant un seul moteur, Kaspersky, Avira, Eset, F-Secure et BitDefender obtiennent, quant à eux, d’excellents résultats avec un taux de détection compris entre 59 % et 50 %, alors que les autres suites peinent à franchir la barre des 40 % avec les réglages de sécurité par défaut. Ce qui ne veut pas pour autant dire que ces suites de sécurité sont mauvaises puisqu’elles ont depuis été mises à jour. Il convient, par conséquent, de consulter régulièrement les tests d’AV Comparatives pour suivre leur évolution. Pour la partie analyse à la demande, la totalité des suites de sécurité testées se montrent très efficaces avec des taux de détection supérieurs à 98 %, G Data et Avira flirtant même avec les 100 %. Si bien qu’une solution de sécurité régulièrement mise à jour, quelle qu’elle soit, vous offrira une excellente protection contre les malwares connus. Mais si vous recherchez en plus une protection proactive efficace, ce sont les logiciels G Data, Kaspersky, Avira, Eset, F-Secure et BitDefender qui tiennent le haut du pavé depuis de nombreux mois.
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Outre cette démarche scientifique, les laboratoires mènent également de nombreuses expérimentations, à l’image du Laboratoire de Haute Sécurité (LHS) situé au cœur de l’INRIA (Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique) à Nancy, qui travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration de l’antivirus de demain. Sous la direction de Jean-Yves Marion, le directeur de l’équipe CARTE, les chercheurs ont mis au point MORPHEUS, une analyse morphologique capable d’extraire le squelette du virus en temps réel, c’est-à-dire un bout de code qui ne change pas malgré les nombreuses mutations. Une technique qui pourrait révolutionner l’antivirus de demain puisqu’elle permet d’identifier « tous » les virus sans signatures, contrairement aux logiciels de protection actuellement disponibles sur le marché. Reste à savoir quand et comment cet antivirus révolutionnaire sera disponible. En attendant, le LHS continue aussi de travailler sur l’élaboration de nouvelles techniques de neutralisation des botnets, de sécurisation des échanges réseau et de détection des vulnérabilités.
A retenir Un virus est un bout de code capable d’infecter des fichiers et programmes, de se répliquer, de se propager et d’exécuter une action prédéterminée. • Un ver est un programme autonome capable de se répliquer et de se propager vers d’autres machines en utilisant le réseau. • Un cheval de Troie est un programme dissimulé dans un logiciel en apparence inoffensif qui est capable d’exécuter de nombreuses actions nuisibles. Le cheval de Troie peut lui-même dissimuler plusieurs logiciels malveillants. • Une attaque par déni de service ou DoS permet de saturer les ressources d’une machine en adressant plus de requêtes qu’elle n’est capable de traiter. • Une attaque DDoS repose sur le même principe mais elle est lancée à partir de plusieurs machines simultanément. • Un botnet ou réseau de PC zombies est
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un ensemble de machines contrôlées à distance et à l’insu des utilisateurs. • Un keylogger est un enregistreur de frappe clavier capable de voler les identifiants, les mots de passe ou encore les données bancaires. • L’adware est un logiciel publicitaire capable d’exploiter les vulnérabilités d’un navigateur Web, pour rediriger certaines adresses URL vers des sites Web payants et illégaux. • Le téléchargement à la dérobée ou drive-by download caractérise un script malveillant dissimulé dans une page Web. • Le rootkit est un ensemble de routines et d’outils permettant de modifier le fonctionnement du système d’exploitation pour dissimuler des actions nuisibles. • Une vulnérabilité ou faille de sécurité désigne une erreur de programmation utilisée par les cybercriminels pour forcer l’accès au système d’exploitation.
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pour changer certaines instructions malicieuses au fil des réplications ou encore le métamorphisme qui est une technique permettant aux malwares de modifier leur structure et les instructions qui la composent. De l’autre côté, les laboratoires de recherche collectent les codes malveillants ainsi que les traces d’attaques à l’aide de machines vulnérables connectées à Internet, mais aussi à l’aide des utilisateurs d’antivirus et de suites de sécurité Web qui leur transmettent des fichiers suspects. Chaque jour, plus d’une centaine de menaces peuvent ainsi être récupérées, avant d’être redirigées vers un réseau fermé dit éprouvette pour identifier et classifier les types de codes malicieux, étudier leur structure, leur comportement et leurs effets sur une machine mais aussi sur le réseau. De quoi établir une base de données importante et indispensable pour produire de nouvelles parades dont profiteront les logiciels de protection via leur système de mise à jour. Une étape qui peut nécessiter de quelques heures à quelques jours suivant la complexité des codes malveillants.
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comparatif : sécurité Internet
Kaspersky Internet Security 2011/PURE Site Web : www.kaspersky.com/fr Prix : 69,95 euros (3 PC – 1 an) Ergonomie Fonctionnalités complètes Niveau de protection
Fondé en 1997, Kaspersky est aujourd’hui un acteur incontournable de la sécurité informatique et offre, avec KIS 2011, un ensemble d’outils correctement paramétrés par défaut et ayant un excellent niveau de protection en temps réel, en plus d’être simples à configurer. Ceci grâce à l’interface simple et ergonomique qui n’a pas subi d’énormes modifications d’ordre esthétique. KIS se montre peu intrusif, bénéficie d’une fonction permettant d’analyser et de déceler la présence de vulnérabilités du système et des applications, d’un filtre géographique permettant de bloquer des domaines liés à certains pays et s’appuie également sur l’aspect communautaire via Kaspersky Network, pour collecter plus facilement des informations sur les menaces. En bref, il n’y a pas grand-chose à reprocher à KIS 2011 qui reste un excellent produit.
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En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.
BitDefender Internet Security 2011
McAfee Internet Security 2010
Eset Smart Security
Site Web : www.bitdefender.fr Prix : 59,95 euros (3 PC – 2 ans)
Site Web : www.mcafee.com/fr Prix : 64,95 euros (1 PC – 1 an)
Site Web : www.eset-nod32.fr/ Prix : 59,96 euros (2 PC – 1 an)
Prix
Interface modulable
Fonctionnalités complètes
Ergonomie
Tutoriaux vidéo et module Optimisations vraiment utiles ?
Au fil du temps, BitDefender continue de s’imposer comme une solution de protection robuste, fiable, complète mais aussi modulable grâce à son interface ergonomique et personnalisable suivant trois modes : facile, intermédiaire et expert. De quoi adapter la prise en main de BIS 2011 à votre niveau de connaissances. En termes de nouveautés, BIS 2011 a bien évidemment renforcé la protection en temps réel et introduit quelques nouvelles fonctionnalités comme le contrôle et le paramétrage à distance pour protéger vos enfants des contenus inappropriés, le cryptage des messageries instantanées Yahoo Messenger et Windows Live Messenger, un module Optimisations permettant d’identifier rapidement les applications trop gourmandes en ressources, ainsi qu’un module d’aide intégré composé notamment de tutoriels vidéo. Hormis ce dernier point discutable, BIS 2011 est un excellent produit.
Fonctionnalités complètes Prix ergonomie Consommation mémoire Pas de diagnostic des vulnérabilités
Depuis la dernière édition, l’interface de McAfee Internet Security n’a subi que très peu d’améliorations visuelles et l’ergonomie reste en retrait de ce qui se fait chez la concurrence. Le paramétrage par défaut offre néanmoins une très bonne protection et les options de configuration restent à la portée de n’importe quel utilisateur. Ce que regretteront sans doute les experts. Hormis les moteurs d’analyse et de détection en temps réel qui ont été améliorés, la suite McAfee n’offre pas de réelles nouveautés. On retrouve ainsi la technologie Site Advisor qui permet de mesurer la fiabilité des sites Web, Active Protection qui permet de collecter et d’analyser en ligne les informations sur les fichiers téléchargés par l’utilisateur, afin de distribuer plus rapidement des parades de protection. Sobre et efficace, cette suite souffre néanmoins d’une consommation des ressources élevée et d’un prix peu attractif.
Simplicité d’usage Pas d’antiphishing Pas de contrôle parental Pas de diagnostic des vulnérabilités Prix
Longtemps acclamé pour sa technologie proactive ThreatSense qui offrait d’excellentes performances de détection et pour la faible consommation des ressources de son antivirus NOD32, l’éditeur Eset offre avec sa suite Smart Security une interface de contrôle beaucoup trop épurée à notre goût. Car hormis la possibilité de désactiver temporairement les différents moyens de protection, l’utilisateur devra obligatoirement basculer vers l’affichage avancé pour prendre le contrôle total du logiciel. Malgré la présence des technologies Eset SysInspector et Eset SysRescue qui permettent respectivement d’analyser en profondeur le système et de créer un média bootable de secours, nous regrettons l’absence d’un antiphishing, d’un mode de détection des vulnérabilités ou encore du contrôle parental. Si bien qu’Eset Smart Security nous laisse un petit arrière-goût d’inachevé.
Hardware Magazine 93
comparatif : sécurité Internet
Norton Internet Security 2011
Outpost Pro Security Suite
Avast ! Internet Security
Site Web : http://fr.norton.com Prix : 69,99 euros (3 PC – 1 an)
Site Web : www.agnitum.fr Prix : 59,95 euros (3 PC – 1 an)
Site Web : www.avast.com Prix : 49,95 euros (3 PC – 1 an)
Ergonomie Fonctionnalités complètes
Longtemps considéré comme un très mauvais produit, Symantec a complètement remanié sa gamme de logiciels de protection Norton depuis 2009. L’éditeur ne semble pas s’être endormi sur ses lauriers et continue à offrir, avec NIS 2011, une suite de sécurité complète et performante qui impressionne par son interface séduisante, bien organisée et intuitive. Les options de configuration sont assez complètes, peut-être même trop pour les néophytes qui ne seront malgré tout pas perdus, puisque des rubriques d’aide sont disponibles à tous les niveaux. Outre la base de la réputation et de l’inspection qui permet d’évaluer la réputation des fichiers à partir des données récoltées sur les fichiers utilisés par chaque utilisateur, qui semble avoir fait ses preuves, NIS 2011 permet aussi de diagnostiquer les causes de ralentissement de votre PC et offre une protection contre les vulnérabilités système et logicielles connues. NIS 2011 fait incontestablement partie des meilleurs logiciels de ce comparatif.
94 Hardware Magazine
Ergonomie Consommation mémoire excessive Pas de contrôle parental Pas de diagnostic des vulnérabilités
Surtout connu pour son pare-feu Outpost Firewall Pro qui rivalise depuis plus de 10 ans avec les meilleurs logiciels du marché, l’éditeur Agnitum est, en revanche, moins connu avec Outpost Pro Security Suite. Cette dernière effectue néanmoins de bons débuts avec une panoplie de fonctionnalités complètes, une interface claire et sobre, une configuration par défaut offrant un bon niveau de protection pour les néophytes, mais aussi une grande richesse du côté des options qui raviront les plus exigeants. Malgré sa relative jeunesse, Outpost Pro Security Suite accumule les récompenses provenant de laboratoires indépendants, mais souffre malheureusement d’une consommation mémoire assez élevée. Un défaut auquel s’ajoute l’absence d’un contrôle parental et d’un analyseur de vulnérabilités.
Ergonomie Fonctionnalités complètes Pas de diagnostic des vulnérabilités
Très populaire grâce à son antivirus, Avast propose avec Avast ! Internet Security une panoplie d’outils de protection relativement complets et paramétrables via son interface de contrôle offrant une vue séduisante, claire et détaillée de tous les boucliers de protection et de leur état, avec la possibilité de basculer à tout moment vers des réglages d’expert. Parmi les nouveautés, citons Sandbox qui est un environnement virtuel protégé permettant, par exemple, de surfer sans laisser de traces et sans risquer d’activer un script malicieux. Avast ! Internet Security bénéficie, par ailleurs, d’un nouveau moteur heuristique mais aussi d’un émulateur de codes capable de contrôler les fichiers potentiellement dangereux dans un environnement isolé. Plutôt performant avec les analyses à la demande, il reste toutefois quelques progrès à faire du côté de la protection proactive qui s’est illustrée lors des récents tests de certification VB100, mais dont l’efficacité est encore en deçà des mastodontes G Data et Kaspersky.
Avira Premium Security Suite
G Data Internet Security 2011
F-Secure Internet Security 2011
Site Web : www.avira.com Prix : 60 euros (3 PC – 1 an)
Site Web : www.gdata.fr Prix : 39,95 euros (3 PC – 2 ans)
Site Web : www.f-secure.com Prix : 59,95 euros (3 PC – 1 an)
Fonctionnalités complètes Module de sauvegarde Consommation des ressources peu élevée Quelques ralentissements Pas de diagnostic des vulnérabilités
Moins connue que ses concurrentes, Avira Premium Security Suite se distingue pourtant par ses fonctionnalités complètes, sa protection proactive qui n’a pas grandchose à envier aux plus gros acteurs du marché, et intègre une solution de sauvegarde basique. Le besoin en ressources d’Avira est léger mais nous avons pourtant noté quelques légers ralentissements lors de l’exécution d’applications. L’interface est, quant à elle, sobre, assez simple à prendre en main mais pourra rebuter les néophytes à cause des nombreuses options de configuration proposées en mode standard. Avec un module de recherche des vulnérabilités et une interface plus ergonomique, Avira aurait pu être le produit parfait.
Prix Niveau de protection Ergonomie Consommation mémoire excessive Quelques ralentissements Pas de diagnostic des vulnérabilités
Dotée d’une interface claire et ergonomique, la suite de G Data n’offre que peu d’options de configuration. Ce qui conviendra particulièrement aux néophytes et même aux utilisateurs intermédiaires. Le niveau de protection n’en demeure pas moins très efficace, comme en témoignent les tests menés par le laboratoire indépendant AV Comparatives (www.av-comparatives.org), puisque G Data se classe régulièrement parmi les trois premiers. Cette efficacité qui s’explique par la présence de deux moteurs de détection, souffre néanmoins d’une consommation mémoire excessive et de ralentissements intervenant lors de l’installation/désinstallation de programmes et le téléchargement de fichiers. A l’occasion de son 25e anniversaire, G Data est toutefois la suite la moins chère de ce comparatif et celle qui répondra le mieux à ceux qui recherchent un niveau de protection optimal et efficace.
Simplicité d’usage Consommation mémoire excessive Pas de diagnostic des vulnérabilités
A l’image d’Eset, on sent bien que la politique de F-Secure diffère de celle des autres acteurs de la sécurité informatique. Alors que la plupart misent sur une interface séduisante et une large panoplie d’outils de protection, F-Secure se contente du strict nécessaire pour protéger le PC, ainsi que d’une interface épurée et divisée en trois parties : statut, tâches et statistiques. Les options sont elles aussi réduites au strict minimum, ce qui conviendra particulièrement aux néophytes. L’installation de la suite F-Secure est longue, la consommation des ressources fait partie des plus élevées de ce comparatif et retarde le démarrage de Windows 7 de 19 s. Cette surconsommation n’a toutefois aucun impact sur l’exécution des applications qui reste fluide et plus important encore, F-Secure offre un niveau de protection efficace d’après les derniers tests et certifications de sécurité. Et c’est après tout l’essentiel.
Hardware Magazine 95
comparatif : sécurité Internet
Choix de la rédaction
C
UPDAT E
P
T
rois suites se distinguent, au final, de ce comparatif. On retrouve l’indétrônable Kaspersky Internet Security qui continue de s’améliorer au fil des versions, avec une consommation des ressources légèrement à la baisse, une interface agréable et des moyens de protection toujours aussi efficaces qui permettent à l’éditeur de figurer parmi les meilleurs logiciels de protection PC. Symantec a, quant à lui, confirmé tout le bien que nous pensons de l’éditeur depuis que ce dernier a choisi de remanier complètement sa gamme de sécurité Norton en 2009. L’ergonomie de l’interface est très travaillée, les options nombreuses et compréhensibles, et Norton Internet Security est surtout plus discret avec une consommation des ressources mieux maîtrisée. BitDefender continue lui aussi sur sa lancée et offre, pour un prix imbattable, un outil à la fois soigné, performant, efficace et adapté quel que soit le niveau de connaissances de l’utilisateur. Avec un niveau de protection parmi les plus efficaces du marché, G Data aurait facilement pu rejoindre le podium s’il ne souffrait pas d’une consommation excessive des
AV Comparatives est un laboratoire indépendant qui contrôle, durant toute l’année, l’efficacité des protections intégrées aux logiciels de sécurité Internet. Occupation mémoire à l'analyse du disque Système (39,9 Go) ‐ en Mo AVIRA Premium Internet Security 2011
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Bitdefender Internet Security 2011
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avast! Internet Security
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Norton Internet Security 2011
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ESET Smart Security 4
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Kaspersky Internet Security 2011
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McAfee Internet Security 2010
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F‐Secure Internet Security 2011
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G DATA Internet Security 2011
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Agnitum Outpost Pro Security Suite
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Comme l’année dernière, les éditeurs ont fait de nombreux efforts pour réduire l’impact des moyens de protection sur les performances de nos machines.
96 Hardware Magazine
200
ressources matérielles. Bien que ce dernier soit en net progrès depuis la précédente version. Même Avira, qui est plutôt complet, aurait pu tirer son épingle du jeu s’il ne souffrait pas de quelques ralentissements agaçants dus à une occupation processeur anormalement élevée, alors que la consommation mémoire est très peu élevée. F-Secure, McAfee, Eset ou encore Outpost ont, quant à eux, choisi de concentrer leurs efforts sur la protection pure et simple du PC au détriment des fonctionnalités, de l’aspect esthétique de l’interface et des performances. Avast, qui offre pourtant des fonctionnalités complètes ainsi qu’une interface bien pensée, devra quant à lui améliorer une protection proactive dont l’efficacité est encore un peu en retrait face à ses concurrents (www.av-test.org et www.av-comparatives.org).
Les différents types de menaces Le virus informatique est un programme ou un bout de code capable de s’infiltrer dans un fichier ou programme exécutable via l’exploitation de failles de sécurité. L’exécution du programme infecté active alors le virus qui, en plus d’exécuter une action prédéterminée (affichage d’un message anodin, effacement de données, perturbation du système en modifiant l’interface, en affichant des messages, des images ou en consommant inutilement des ressources matérielles, flashage de BIOS, etc.) se réplique et se propage vers d’autres fichiers et programmes. Le ver est, au contraire, un programme totalement autonome qui, en plus de se répliquer sans infecter les fichiers et programmes, est capable de se propager vers d’autres machines du réseau. Faisant allusion à la mythologie grecque, le cheval de Troie est un programme caché dans un logiciel en apparence inoffensif, qui est capable d’installer une porte dérobée ou backdoor afin d’exécuter à peu près n’importe quelle action nuisible, comme l’installation d’un logiciel espion dont le but est de dérober et de transmettre à un tiers des données précises présentes sur votre PC, comme les licences de vos logiciels et jeux par exemple. A la différence d’un virus et d’un ver, le cheval de Troie est incapable de se répliquer et de se propager de manière autonome, mais offre de nombreuses possibilités aux cybercriminels. Ils pourront de cette manière installer une porte dérobée ou backdoor, afin de prendre le contrôle de votre PC pour le transformer en serveur de pollupostage, lancer une attaque DoS (Denial of Service) qui consiste à saturer les ressources d’un système, en lui adressant beaucoup plus de requêtes qu’il n’est capable d’en traiter, ou encore créer un réseau de PC zombies ou botnets afin de lancer une attaque DDoS (Distributed Denial of Service) de plus grande envergure. Mais aussi installer un keylogger ou enregistreur de frappe qui permet de voler des informations plus sensibles : identifiants et mots de passe, numéro de compte bancaire, etc. Ne nécessitant aucune intrusion dans votre système, l’hameçonnage ou fishing permet, quant à lui, de créer des
Viruslist.com est un site incontournable pour rester informé sur les nouvelles menaces.
de Troie dissimulé dans une page Web. C’est ce qu’on appelle le téléchargement à la dérobée ou drive-by download qui est le plus souvent caractérisé par un script. Pour couronner le tout, les cybercriminels utilisent des rootkits. Un terme qui caractérise un ensemble de scripts, de fichiers, de clés registre et d’objets dont le but est de modifier le fonctionnement du système afin de dissimuler la présence et les actions d’un logiciel malicieux quel que soit son type. Ce qui les rend particulièrement difficiles à détecter. Temps démarrage de la suite de sécurité (secondes) Norton Internet Security 2011
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ESET Smart Security 4
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AVIRA Premium Internet Security
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G DATA Internet Security 2011
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Bitdefender Internet Security 2011
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Agnitum Outpost Pro Security Suite
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Kaspersky Internet Security 2011
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avast! Internet Security 5.0
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McAfee Internet Security 2010
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F‐Secure Internet Security 2011
Bien que la configuration par défaut soit suffisante dans la majorité des cas, il reste possible de rendre les niveaux de protection plus agressifs.
mails contenant un lien hypertexte vous dirigeant vers un site Web contrefait semblable à l’original qui vous incite à taper vos identifiants et mots de passe. Une méthode qui, à l’heure actuelle, ne se concentre plus seulement sur les données bancaires et les identifiants mails de l’utilisateur, mais également sur les jeux PC (MMORPG, Steam, Battle.net, casino, poker, etc.). Egalement très répandu, l’adware est un logiciel publicitaire capable d’exploiter les vulnérabilités de votre navigateur Web et d’en modifier les paramètres. Ceci afin de modifier votre page d’accueil par défaut, mais aussi rediriger des adresses URL incomplètes ou incorrectes vers des sites illégaux (produits pharmaceutiques, licences de logiciels, contrefaçons, paris en ligne, etc.). Les adwares s’infiltrent généralement à votre insu lors de l’installation de certains gratuiciels mais ils peuvent aussi être injectés dans votre système via un cheval
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Pour rendre l’usage d’une suite de sécurité transparent, les éditeurs ont encore des progrès à faire, à l’exception de Symantec dont l’impact sur le temps de boot de Windows 7 n’est que de deux petites secondes.
Temps d'analyse du disque système (minutes) Norton Internet Security 2011
3,44
F‐Secure Internet Security 2011
3,57
Bitdefender Internet Security 2011
4,3
AVIRA Premium Internet Security
5,27
McAfee Internet Security 2010
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G DATA Internet Security 2011
7,24
Kaspersky Internet Security 2011
9,45
avast! Internet Security
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ESET Smart Security 4
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Agnitum Outpost Pro Security Suite
17,11 0
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Les suites de sécurité utilisent des techniques différentes permettant ou non d’exclure des fichiers considérés comme non dangereux de l’analyse. Ces temps illustrent donc simplement leur mise en oeuvre mais pas la performance intrinsèque de leur moteur.
Hardware Magazine 97
comparatif : 22-24’’ Full-HD
14 écrans 22-24’’ Full-HD dès 160 euros Faut il se ruer sur le LED ?
Le LED envahit nos écrans LCD. Qu’apporte ce type de rétroéclairage face aux néons ? Nous avons sélectionné quatorze modèles de 22 à 24 pouces, à la résolution full HD, pour savoir si cette technologie est incontournable et trouver les meilleures affaires du moment. Jérémy Panzetta
98 Hardware Magazine
I
ntroduite dans les téléviseurs HD, la technologie de rétroéclairage LED a mis du temps à débarquer sur nos moniteurs LCD. Elle s’est rapidement répandue ces derniers mois, à tel point que la plupart des modèles de dernière génération en sont équipés. Pour juger de son intérêt, nous avons décortiqué des écrans de 22 à 24 pouces en résolution full HD, tous en TN, car, contrairement aux TVHD, le LED se rencontre essentiellement sur des dalles de ce genre, pour le moment. Faut-il croire les arguments marketing avancés par les constructeurs sur ce procédé ? Est-ce qu’un écran LED est forcément meilleur qu’un modèle à tube de même catégorie ? Commençons par détailler les différentes déclinaisons de la technologie et ce qu’elles peuvent théoriquement apporter.
Les différentes technologies LED
Les écrans LCD classiques fonctionnent avec un rétroéclairage basé sur des néons CCFL fluorescents disposés généralement derrière la dalle. Le LED fait, lui, appel à des diodes électroluminescentes et présente plusieurs variantes. Celle qui équipe majoritairement les moniteurs LCD PC est appelée LED Edge. Elle intègre des diodes blanches réparties sur la périphérie de la dalle et dont la lumière est diffusée à l’aide de surfaces réfléchissantes. Ce procédé permet de construire des écrans plus fins, surtout si leur alimentation a été déportée en externe, plus économes en énergie, moins sujets aux défauts d’éclairage comme le débordement de la luminosité sur leurs extrémités, et d’atteindre un meilleur contraste. L’autre procédé présent dans les écrans LCD PC est baptisé LED
contente de deux néons au lieu de quatre. En ce qui concerne la profondeur des noirs, le LED Edge apporte là aussi un meilleur contraste de manière générale, mais ce n’est pas garanti et de bons moniteurs à tube peuvent faire aussi bien, voire mieux. Il en est de même de l’uniformité de la luminosité. Le LED Edge présente donc bel et bien des avantages, mais ce n’est pas un gage de qualité et de performances car il existe, au même titre que les modèles CCFL, de bons comme de mauvais élèves. Par contre, si l’on cherche un écran très fin et léger, cette technologie est inévitable. Dommage néanmoins que la plupart d’entre eux se dispensent d’accroches VESA.
Quelques rappels
Les deux technologies LED que l’on rencontre pour le moment sur les moniteurs LCD PC sont le LED Edge et le LED RGB. La seconde, qui exploite des diodes des trois couleurs primaires réparties derrière toute la dalle, est plus coûteuse mais permet d’atteindre un plus large espace colorimétrique.
RGB et utilise des diodes des trois couleurs primaires réparties cette fois à l’arrière de la dalle. Bien plus coûteux à produire et pas aussi fins, ces écrans conservent les avantages du LED Edge, mais offrent un plus large spectre de couleur. Les deux autres variantes de la technologie concernent les téléviseurs et se nomment Full LED et LED Local Dimming. La première, aussi appelée Direct LED, moins coûteuse que le LED RGB, se compose de diodes blanches placées derrière l’écran. Elle ne permet pas toujours de construire des écrans aussi fins qu’en LED Edge, mais on gagne en uniformité de luminosité, ainsi qu’en espace de couleur, bien que cela reste inférieur au LED RGB. Quant à la seconde, chère elle aussi, elle peut s’associer aussi bien au Full LED qu’au LED Edge. Les diodes sont alors organisées par zones et pilotées en temps réel par un contrôleur dédié, ce qui apporte un contraste encore plus élevé. Tous les modèles LED de ce dossier sont à base de LED Edge. Nos tests ont effectivement montré qu’ils limitaient fortement les défauts de rétroéclairage face aux écrans à tube et que leur consommation était mieux contenue. Mais certains moniteurs CCFL peuvent aussi être économes, à l’image du E2410HDS de Iiyama présenté ici et qui se
Pour mieux interpréter nos résultats et les valeurs que nous donnons dans ce comparatif, voici quelques rappels indispensables. A commencer par la justesse des couleurs que nous évaluons à l’aide d’une sonde mesurant le rendu de 18 nuances colorimétriques et donnant une valeur générale appelée delta. Si ce delta est supérieur à 3, cela signifie que l’écran n’affiche pas les couleurs demandées par la carte graphique et qu’elles sont imprécises. Un delta inférieur à 3 donne de bonnes couleurs pour un oeil non aiguisé, très bonnes s’il est inférieur à 2 et parfaites en dessous de 1. Ce critère est très important pour les amateurs de photo ou de traitement d’image. Mais à moins que l’écran dérive fortement vers une couleur en particulier, les autres pourront se satisfaire d’un moniteur moins précis. A cette justesse des couleurs, il faut ensuite ajouter l’espace de couleur de l’écran. Plus il est large et plus le moniteur est capable d’afficher de nuances, ce qui se traduit entre autres par des dégradés de couleurs plus fins et des variations moins visibles. Un point là encore essentiel pour la retouche photo par exemple. En ce qui concerne le contraste qui représente la différence entre le point le plus clair et le plus foncé de l’image, plus il est haut et plus vous pouvez distinguer de détails dans les zones sombres d’un film ou d’une photo. Idéalement, il faut être au moins à 1000:1 et ne pas descendre en dessous de 850:1. L’uniformité de la luminosité est un autre point à surveiller. Un bon écran ne doit pas dépasser 20 % de différence entre deux points de la dalle, sachant que les professionnels tablent sur moins de 10 %. Près de 30 % de différence peut paraître élevée mais ne se constate pas à l’oeil, il faut au moins 40 % pour le remarquer. Mesurons enfin nos critiques quant à la réactivité des dalles. Lorsque nous parlons d’écrans peu réactifs, bon nombre d’entre vous s’en conteront très bien pour jouer. A moins d’un effet de reverse ghosting marqué, qui introduit des images fantômes aux couleurs négatives facilement visibles, un écran TN à 5 ms peut suffire, il en est de même des dalles VA ou IPS réputées moins rapides. Seules les personnes sensibles à la rémanence et aux traînées sur les objets en mouvement auront intérêt à opter pour un modèle très rapide.
Un des principaux avantages du LED Edge est de pouvoir construire des écrans très fins et légers.
Hardware Magazine 99
comparatif : 22-24’’ Full-HD
Iiyama Prolite E2472HD
Iiyama Prolite E2271HDS
Dalle : 24 pouces, TN 2 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 230 euros
Dalle : 22 pouces, TN 5 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 175 euros
Faible épaisseur Trois entrées vidéo Justesse et dégradés de couleurs Contraste faiblard Reverse ghosting Ergonomie Fourmillement vidéo
Habitué aux couleurs sombres et mates, Iiyama a fait un effort de design sur ses dernières générations d’écrans. Le look du Prolite E2472HD reste toujours très sobre, avec des matières plastiques brillantes noires en façade, un cadre aux bords arrondis et une faible épaisseur grâce à son rétroéclairage LED Edge. Il se dispense d’accroches pour un kit VESA et utilise une alimentation externe. Il est équipé de trois entrées vidéo, de petits haut-parleurs ne fonctionnant qu’avec l’entrée HDMI, d’une sortie casque, d’un OSD tactile efficace offrant cinq profils colorimétriques (standard, bureau, film, jeu, paysage), la sélection de la température des couleurs et des trois couleurs primaires, un mode de contraste dynamique et d’overdrive. Son ergonomie n’offre que le strict minimum, avec un unique pivot avant/arrière. Par défaut, ses couleurs tirent vers le rouge et sont loin d’être justes avec un delta mesuré de 6.7 et associé à un contraste de 800:1. Les autres profils ou l’installation du pilote ne permettent pas de faire mieux. Une fois calibré à la sonde, le delta tombe à 0.6, mais le contraste est pénalisé et chute à 640:1. Le rendu des dégradés de couleurs est également moyen et manque de nuances sur les variations les plus sombres. Pour une 2 ms, la réactivité de la dalle est un peu décevante. On distingue même le tracé du curseur de souris lors de mouvements peu rapides. L’activation de l’overdrive améliore les choses, mais introduit du reverse ghosting assez pénalisant. La rémanence ne se perçoit pas en vidéo, mais cet écran ne sera pas idéal pour un joueur. Il n’y a rien à signaler en ce qui concerne les angles de vision, typiques d’une dalle TN, il est de même du fourmillement visible dans les films. La variation maximale de luminosité entre deux points de la dalle est de 21 %, ce qui est correct. Le rétroéclairage de la dalle est presque parfait, un léger débordement de la luminosité est présent sur le bord supérieur, mais il se remarque difficilement même sur des fonds noirs. Quant à la consommation, par défaut, 22 W ont été relevés à la prise.
100 Hardware Magazine
Faible épaisseur Trois entrées vidéo Justesse et dégradés de couleurs Reverse ghosting Ergonomie Fourmillement vidéo
Version 22 pouces en rétroéclairage LED Edge, le Prolite E2271HDS conserve la finesse et les matières plastiques brillantes noires du précédent 24 pouces, mais il affiche un design plus angulaire et un pied imposant moins esthétique. Il se dispense toujours d’accroches VESA et aussi de l’OSD tactile, qui est ici un peu long à la détente. On retrouve, par contre, les trois entrées vidéo, les haut-parleurs exploitables cette fois avec l’entrée miniJack, les mêmes possibilités de réglage de l’OSD, avec notamment différents profils pour le jeu, le texte ou les films. L’ergonomie n’a pas été améliorée et ne présente qu’un seul pivot. Les couleurs de l’écran ne sont pas justes par défaut et tendent vers le rouge. Le meilleur profil (réglage Chaud avec un gamma plus poussé) donne un delta trop élevé de 5.1, pour un contraste par contre appréciable de 980:1. Après calibrage à la sonde, les couleurs sont excellentes avec un delta de 0.6 et un contraste à 770:1. Comme sur l’E2472HD, le rendu des dégradés de couleurs manque de précision dans les nuances les plus sombres. La réactivité souffre également des mêmes défauts, avec des traînées visibles et l’introduction de reverse ghosting avec l’activation de l’overdrive. Les joueurs passeront donc leur chemin. Dalle TN oblige, le fourmillement vidéo contraint à prendre de la distance pour moins le distinguer, l’angle de vision inférieur vire rapidement au noir et les couleurs se dénaturent en prenant beaucoup d’angle horizontal. Nous avons repéré aucun défaut de rétroéclairage ou de clouding et mesuré une variation maximale de 18 % de la luminosité, ce qui est en dessous de la moyenne généralement observée. Quant à la consommation, elle est à peu de chose près équivalente à celle du 24 pouces, avec 20 W relevés à la prise.
Iiyama Prolite E2410HDS
ACER S242HL
Dalle : 24 pouces, TN 2 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : CCFL Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 210 euros
Dalle : 24 pouces, TN 2 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 250 euros
Trois entrées vidéo Justesse des couleurs selon le profil Bonne réactivité Faible consommation pour un écran à tube Prix Ergonomie Fourmillement vidéo
Basé sur un rétroéclairage à tube, le Prolite E2410HDS est naturellement plus épais et affiche des lignes à mi-chemin entre les 22 et 24 pouces précédents. Son équipement reste similaire avec la présence de trois entrées vidéo, de haut-parleurs associés à une entrée miniJack, et d’un seul pivot avant/ arrière. L’OSD propose cinq profils préenregistrés, ainsi que le réglage du gamma et de la température des couleurs, un mode de contraste dynamique et l’overdrive. L’affichage ne dérive pas vers une couleur en particulier par défaut et affiche un delta de 3.7, pour un contraste de 840:1. Les profils Internet et Texte permettent de tomber respectivement à 2.9 et 2.7 et donc de donner des couleurs justes, mais la luminosité a alors besoin d’être augmentée. Une fois calibré, le delta arrive à 0.7, pour un contraste un peu faible de 600:1. La réactivité de la dalle est plutôt bonne, l’activation de l’overdrive permet de bien limiter les effets de flou et les traînées sur les objets dans les mouvements rapides, mais il ne faudra pas trop le pousser, sous peine d‘introduire du reverse ghosting. La dalle s’en sort mieux que la plupart des modèles LED de ce dossier, mais elle n’est pas aussi rapide que les meilleures TN 2 ms CCFL. Nous avons ensuite mesuré une différence maximale de 23 % de la luminosité entre deux points de la dalle, qui ne présente pas de défauts de clouding, seulement un léger débordement de l’éclairage sur ses extrémités supérieure et inférieure. Il n’y a rien à signaler au niveau des angles de vision ou du fourmillement vidéo qui restent classiques pour une dalle TN. L’écran a, enfin, l’avantage de ne consommer que 25 W. Une valeur qui a pu être atteinte, car le moniteur n’intègre que deux néons, au lieu des quatre traditionnels sur les moniteurs à tube.
Faible épaisseur Trois entrées vidéo Design Justesse des couleurs Léger reverse ghosting Ergonomie Contraste faiblard Fourmillement vidéo
Avec ses coques noires, laquées, de bonne facture, ses lignes en rondeur, son pied recouvert de plastique transparent et son bouton d’allumage illuminé de bleu, le S242HL offre une esthétique appréciable. Il est aussi l’un des plus fins avec seulement 13 mm d’épaisseur grâce à son rétroéclairage LED, dommage qu’il fasse l’impasse sur les accroches VESA. Il est équipé de trois entrées vidéo, mais, comme la plupart des écrans de ce niveau de prix, le reste de son équipement et son ergonomie sont limités. Son OSD est complet, avec notamment cinq profils colorimétriques préenregistrés, le réglage de la température des couleurs et des trois couleurs primaires, ainsi qu’un mode de contraste dynamique que nous déconseillons, cela dit, d’activer de manière générale. Par défaut, l’image tire vers le violet et le delta de couleur mesuré atteint 3.7, pour un contraste de 775:1. En sélectionnant le paramètre de couleur « froid », on tombe à 3.5 de delta, ce qui est encore trop juste pour avoir des couleurs fidèles. L’installation du pilote et du profil ICM livrés par Acer ne corrige pas les choses, c’est même pire. Vous ne pourrez obtenir un bon calibrage qu’en passant par une sonde qui donne alors un delta de 0.8, pour un contraste qui chute à 640:1, en optant pour une luminosité de 200 cd/m2.La réactivité de l’écran est un peu faible pour un 2 ms et il souffre d’un léger effet de reverse ghosting qui ne se voit pas en bureautique ou en vidéo. Il ne représente donc pas le meilleur investissement pour les joueurs. Comme sur la plupart des écrans LED, l’éclairage ne présente aucun défaut et offre une homogénéité relativement équilibrée, avec une différence maximum constatée de 18 % entre deux points de la dalle. La consommation du moniteur est dans la moyenne de ce comparatif, avec 23 W sous les réglages par défaut.
Hardware Magazine 101
comparatif : 22-24’’ Full-HD
ACER S231HL
Philips 226CL2SB
Dalle : 23 pouces, TN 5 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI Prix : 190 euros
Dalle : 21,5 pouces, TN 2 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI Prix : 180 euros
Faible épaisseur Bon contraste Accroches VESA Prix Justesse des couleurs Ergonomie
Réactivité correcte Fourmillement vidéo
Le S231HL présente un look très proche de celui du précédent modèle Acer. Il est construit autour des mêmes matières laquées noires en façade, mais se passe des quelques éléments qui contribuent au design plus travaillé du S242HL. Il est toujours aussi fin grâce à son rétroéclairage LED Edge et est le seul moniteur de ce type à disposer d’accroches VESA. Son équipement est relativement limité puisqu’on ne trouve que deux interfaces vidéo et un unique pivot. L’OSD propose les mêmes fonctions que le S242HL, on retrouve donc les différents profils colorimétriques, à choisir selon son activité. De base, les couleurs de l’écran présentent une dominante rose et un delta trop élevé de 5.6, pour un contraste, par contre, confortable de 1050:1 permettant de bien distinguer les détails dans les zones les plus sombres d’une vidéo ou d’une photo. Le seul profil améliorant la justesse des couleurs est le mode « Texte », mais elles restent imprécises et la luminosité est alors trop basse. L’installation du pilote livré par Acer est à éviter, car il dégrade encore plus la colorimétrique. Il sera difficile, voire impossible de faire mieux avec des réglages manuels, seule une sonde permet d’atteindre un delta inférieur à 1, avec un contraste qui, pour une fois, conserve un bon taux de 870:1. Sa dalle à 5 ms offre une bonne réactivité, légèrement meilleure que le 2 ms Acer précédent, mais toujours pas idéale pour les joueurs sensibles à la rémanence. Les angles de vision et le fourmillement vidéo sont classiques pour une dalle TN, l’homogénéité de la luminosité est aussi dans la moyenne (19 % de différence au maximum). On peut distinguer un rétroéclairage plus poussé sur la partie inférieure du moniteur, mais ce défaut n’est pas très pénalisant. L’écran consomme un peu plus que la concurrence puisque nous avons relevé 27 W avec les réglages d’usine. Son prix de 190 euros, enfin, fait de cet écran l’un des plus abordables de ce dossier, dans la catégorie des 23 pouces.
102 Hardware Magazine
Faible épaisseur Justesse des couleurs avec réglage OSD Fourmillement vidéo moins marqué Meilleurs angles de vision latéraux Prix Ergonomie
Le 226CL2SB de Philips est en fait un écran de 21,5 pouces et perd donc 1,4 cm de diagonale face à un véritable 22 pouces. Le design reste classique, avec des lignes anguleuses, des plastiques brillants noirs et une faible épaisseur grâce à la technologie LED Edge et la déportation externe de l’alimentation. Son équipement intégrant deux entrées vidéo et un unique pivot est également sommaire, on apprécie, en revanche, son OSD tactile efficace et facilement accessible dans des environnements sombres, grâce à l’éclairage de ses boutons. Cet OSD propose six niveaux pour la température des couleurs et le réglage du gamma, du contraste dynamique et de l’overdrive. Avec ses paramètres par défaut, le delta de couleur atteint une valeur de 4.9, pour un contraste de 910:1. Un simple ajustement des kelvins n’arrange pas les choses. Par contre, en plaçant l’OSD sur 5500K et en augmentant la valeur du gamma, les couleurs deviennent justes, avec un delta qui chute à 2.3, pour un contraste qui ne baisse qu’à 840:1. Ce réglage sera donc suffisant pour ne pas avoir à calibrer le moniteur avec une sonde. La réactivité est décevante pour un 2 ms car elle se place au niveau d’un 5 ms. Elle est adaptée à des activités bureautiques et multimédias, les joueurs exigeants préféreront orienter leur choix vers un modèle plus rapide. Il reste possible d’activer l’overdrive pour limiter le flou et les traînées des objets en mouvement, mais du reverse ghosting est alors présent. L’écran ne souffre pas de défauts d’éclairage suffisamment marqués pour être signalés et affiche une meilleure homogénéité de la luminosité que d’ordinaire, avec une différence maximum de 14 % entre deux points de la dalle. Il arrive également à mieux contenir le fourmillement vidéo et offre des angles de vision qui dénaturent moins vite les couleurs sur les côtés. Son dernier point fort vient du prix, puisqu’on peut le trouver aux alentours de 150-160 euros. Quant à la consommation, elle est de 23 W à la sortie du carton.
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comparatif : 22-24’’ Full-HD
LG E2260V-PN
LG E2250V-PN
Dalle : 21,5 pouces, TN 5 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 210 euros
Dalle : 21,5 pouces, TN 5 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 175 euros
Faible épaisseur Trois entrées vidéo Fourmillement vidéo moins marqué Design Dégradés de couleurs Justesse des couleurs Ergonomie Prix
Le 226CL2SB de Philips est en fait un écran de 21,5 pouces et perd donc 1,4 cm de diagonale face à un véritable 22 pouces. Le design reste classique, avec des lignes anguleuses, des plastiques brillants noirs et une faible épaisseur grâce à la technologie LED Edge et la déportation externe de l’alimentation. Son équipement intégrant deux entrées vidéo et un unique pivot est également sommaire, on apprécie, en revanche, son OSD tactile efficace et facilement accessible dans des environnements sombres, grâce à l’éclairage de ses boutons. Cet OSD propose six niveaux pour la température des couleurs et le réglage du gamma, du contraste dynamique et de l’overdrive. Avec ses paramètres par défaut, le delta de couleur atteint une valeur de 4.9, pour un contraste de 910:1. Un simple ajustement des kelvins n’arrange pas les choses. Par contre, en plaçant l’OSD sur 5500K et en augmentant la valeur du gamma, les couleurs deviennent justes, avec un delta qui chute à 2.3, pour un contraste qui ne baisse qu’à 840:1. Ce réglage sera donc suffisant pour ne pas avoir à calibrer le moniteur avec une sonde. La réactivité est décevante pour un 2 ms car elle se place au niveau d’un 5 ms. Elle est adaptée à des activités bureautiques et multimédias, les joueurs exigeants préféreront orienter leur choix vers un modèle plus rapide. Il reste possible d’activer l’overdrive pour limiter le flou et les traînées des objets en mouvement, mais du reverse ghosting est alors présent. L’écran ne souffre pas de défauts d’éclairage suffisamment marqués pour être signalés et affiche une meilleure homogénéité de la luminosité que d’ordinaire, avec une différence maximum de 14 % entre deux points de la dalle. Il arrive également à mieux contenir le fourmillement vidéo et offre des angles de vision qui dénaturent moins vite les couleurs sur les côtés. Son dernier point fort vient du prix, puisqu’on peut le trouver aux alentours de 150-160 euros. Quant à la consommation, elle est de 23 W à la sortie du carton.
104 Hardware Magazine
Faible épaisseur Trois entrées vidéo Bon contraste Homogénéité de la luminosité Fourmillement vidéo moins marqué Prix Dégradés de couleurs Justesse des couleurs Ergonomie
Plus abordable que l’E2260V-PN, l’E2250V-PN affiche des lignes bien différentes en rondeur et une coque frontale transparente de couleur mauve, aux bordures plus imposantes. Il est aussi plus épais de 4,5 mm bien qu’il s’agisse toujours d’un rétroéclairage LED Edge et que son alimentation soit externe. Le moniteur ne propose toujours qu’un seul pivot et conserve ses trois entrées vidéo, sa sortie casque et ses haut-parleurs exploitables avec l’interface HDMI. Les options de son OSD sont identiques, mais les boutons deviennent tactiles et lumineux. Au même titre que l’E2260, le rendu d’usine de l’image ne dérive pas vers une couleur en particulier, mais aucun des profils ne donne des couleurs correctes et les pilotes ne corrigent rien. Le meilleur delta est de 4.4 en ajustant le paramètre de gamma, pour un bon contraste de 1030:1. Après calibrage à la sonde, les couleurs deviennent parfaites avec un contraste toujours élevé de 910:1. Lui aussi affiche de meilleurs dégradés de couleurs que d’ordinaire, avec une segmentation moins marquée lorsqu’on arrive dans les nuances les plus sombres. Sa réactivité est du même niveau que le précédent modèle. Elle est donc correcte pour une dalle 5 ms, mais reste un peu juste pour les gros joueurs. L’E2250V-PN offre ensuite une des luminosités les plus homogènes, avec une variation maximum de 12 %. L’éclairage bave sur l’extrémité gauche, mais cela reste très léger. L’écran est aussi moins sujet au fourmillement vidéo. Quant à la consommation, elle est de 23 W par défaut. Accessible à environ 160 euros selon les boutiques, cet écran offre un bon rapport qualité/prix. Il conviendra à des activités bureautiques ou vidéo, moins pour le jeu ou si vous avez besoin d’une bonne précision concernant les couleurs.
SAMSUNG SyncMaster BX2350
samsung SyncMaster PX2370
Dalle : 23 pouces, TN 2 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, 2x HDMI Prix : 240 euros
Dalle : 23 pouces, TN 2 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : DVI, HDMI Prix : 290 euros
Faible épaisseur Trois entrées vidéo Réactivité correcte Fourmillement vidéo moins marqué MagicAngle Design Justesse des couleurs Ergonomie
Faible épaisseur Bonne réactivité Justesse des couleurs avec réglage OSD Gamut étendu et bons dégradés de couleurs Variétés des options OSD Fourmillement vidéo moins marqué Design MagicAngle Ergonomie Prix
Samsung a généralement l’habitude de proposer des écrans au look travaillé, ce qui est le cas du SyncMaster BX2350. Son design se démarque, en effet, par des coques recouvertes d’une couche transparente débordant de quelques millimètres et un pied en équerre agrémenté d’une couche plastique à l’effet métallique. L’arrière du moniteur est aussi décoré par des petites vagues en relief d’un bel effet. L’écran se dispense de connectique DVI, mais propose deux HDMI et un VGA, ainsi qu’une sortie casque qui pourra récupérer les flux audio provenant de l’interface HDMI. L’ergonomie est, par contre, toujours limitée puisqu’on ne trouve qu’un seul pivot. Son OSD aux boutons tactiles se montre complet, avec notamment la présence de plusieurs profils préenregistrés, le réglage du gamma et de la température des couleurs, ou encore un minuteur d’extinction. Malgré toutes ces options, il nous a été impossible d’obtenir des couleurs justes. Au mieux, on atteint un delta de 4.3 pour 790:1 de contraste, contre 4.5 et 850:1 par défaut. L’usage des pilotes n’y change rien, il en est de même de la fonction MagicColor qui est censée améliorer le rendu des couleurs. Signalons également que notre sonde n’a pas permis de corriger les choses, le delta restait supérieur à 4. La réactivité de la dalle est décevante pour un 2 ms, bien que l’overdrive limite bien les images fantômes. Elle se montre inférieure à celle du modèle Iiyama à tube et se situe plus au niveau d’un 5 ms, comme le modèle S231HL d’Acer. Elle peut donc être suffisante pour le jeu, mais sera trop juste pour certains. Le rétroéclairage ne présente aucun défaut et l’homogénéité de la luminosité est plutôt bonne, avec une différence maximum mesurée de 16 %. On apprécie, par ailleurs, le fourmillement contenu en vidéo et le procédé MagicAngle de l’OSD. Celle-ci permet d’optimiser les angles de vision selon votre position, en réduisant par exemple efficacement le noircissement de l’image sur l’angle inférieur. Enfin, avec 30 W de consommation, le BX2350 n’est pas le plus économe des modèles LED.
Le SyncMaster PX2370 reprend à peu de chose près les lignes du précédent BX2350. L’arrière du moniteur devient lisse et laqué, le pied est quant à lui fait de plastique noir fumé et d’un support transparent. Il ne supporte toujours qu’un seul pivot avant/ arrière et perd son OSD tactile, ainsi qu’une entrée VGA, mais on trouve une sortie optique et une stéréo miniJack associées à l’interface HDMI. Les fonctions de l’OSD sont les mêmes, avec en plus le MagicBright détectant automatiquement la lumière ambiante, afin d’ajuster la luminosité en conséquence. D’usine, le delta de couleur atteint une valeur de 3.5, pour un contraste de 910:1. Mais en passant la température des couleurs sur « Chaud », on tombe à un delta de 2.6 qui apporte des couleurs justes, pour un contraste de 800:1. Un bon point donc qui vous dispensera l’usage d’une sonde pour les amateurs de retouche photo ou d’autres traitements d’image. Le rendu des dégradés de couleurs est aussi excellent, ce qui s’explique entre autres par un gamut un peu plus étendu que d’ordinaire. La réactivité de la dalle est, cette fois, bonne pour un 2 ms et fait partie des meilleures avec celle du E2410HDS d’Iiyama. On n’est toujours pas au niveau des 2 ms les plus rapides, mais la grande majorité des joueurs en seront satisfaits. Il faudra, par contre, ne pas trop pousser l’overdrive pour éviter le reverse ghosting. Le moniteur offre, par ailleurs, un fourmillement plus léger en vidéo, une bonne homogénéité de la luminosité, avec une variation maximum de 13 % et presque aucun défaut de rétroéclairage. Il est un peu trop fort sur l’extrémité supérieure, mais se fait vite oublier et reste bien moins visible que sur les écrans à tube. On retrouve ensuite le procédé MagicAngle améliorant les angles de vision selon votre position. La consommation est, quant à elle, de 27 W. A 290 euros, ce PX2370 n’est pas donné mais il justifie son prix par des performances équilibrées, qui en font un écran polyvalent adapté à tous les usages.
Hardware Magazine 105
comparatif : 22-24’’ Full-HD
dell SP2309W
dell ST2420L
Dalle : 23 pouces, TN 2 ms GTG (2 048 x 1 152) Rétroéclairage : CCFL Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 290 euros
Dalle : 24 pouces, TN 5 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 250 euros
Résolution de 2 048 x 1 152 Variétés des options OSD Gamut étendu et bons dégradés de couleurs Ergonomie et équipement Trois entrées vidéo Fourmillement vidéo moins marqué Justesse des couleurs Reflets de la surface glossy Prix
Le SP2309W de Dell n’est pas tout jeune puisqu’il date de l’année dernière, mais il est encore en vente et nous l’avons retenu car il a la particularité de posséder une résolution native de 2 048 par 1 152. Vous disposez donc d’une plus grande surface d’affichage que les modèles full HD, un bon compromis si les écrans 27 pouces en 2 560 par 1 440 sont trop grands pour vous. Assez épais, volumineux et constitué de coques brillantes noires, Dell a habitué les consommateurs à de plus jolis designs, bien qu’il reste assez sobre. Très bien équipé, il dispose de trois entrées vidéo, de haut-parleurs, de trois pivots, d’une webcam et d’un microphone, ainsi que de quatre ports USB. Son pied percé d’une ouverture est, par ailleurs, pratique pour rassembler tous les câbles qui lui sont connectés. Son OSD tactile est aussi complet et propose tout le nécessaire. Par défaut, ses couleurs tirent vers le jaune avec un delta de 4.1, pour un contraste de 880:1. Aucun des sept profils préenregistrés ne permet d’obtenir des couleurs précises, le meilleur d’entre eux est le sRGB qui fait tomber le delta à 3.6. Il offre, en revanche, d’excellents dégradés de couleurs, grâce notamment à son gamut étendu, ainsi qu’un fourmillement moins marqué que d’ordinaire en vidéo. Sa dalle glossy permet, d’autre part, d’afficher des noirs profonds mais se montre très sensible aux reflets. Côté réactivité, elle déçoit pour un 2 ms et se situe plus au niveau d’un 5 ms. Les joueurs occasionnels pourront, cela dit, s’en satisfaire. Nous avons constaté un débordement léger de la luminosité en haut et en bas, mais l’écran présente une homogénéité standard, avec une variation maximum de 19 %. Rétroéclairage à tube oblige, il consomme plus que les modèles LED, avec 33 W relevés à la prise. A 290 euros, soit un prix relativement élevé pour un TN, l’intérêt de ce moniteur réside surtout dans sa résolution supérieure, son bon équipement et son espace colorimétrique étendu, mais il faudra obligatoirement passer par un calibrage à la sonde pour toute activité de traitement d’image.
106 Hardware Magazine
Justesse des couleurs avec pilotes et profil OSD Fourmillement vidéo moins marqué Variétés des options OSD Design Ergonomie
Plus fin que le précédent modèle grâce à sa technologie LED Edge, mais plus épais que la majorité des moniteurs exploitant ce type de rétroéclairage, en raison de son alimentation interne, le ST2420L affiche des lignes simples agrémentées d’une bordure inférieure grise, apportant une jolie touche esthétique. Moins bien équipé que le SP2309W, il gagne une entrée vidéo HDMI, mais perd ses ports USB et ne conserve qu’un seul pivot. On retrouve, par contre, l’efficace OSD tactile. Ses couleurs d’usine sont un peu froides et présentent un delta de 4.9 pour 880:1 de contraste. Les différents profils présents n’améliorent pas assez les choses, au mieux on passe à 3.8 de delta en plaçant la température des couleurs sur « Chaud ». Par contre, pour une fois, l’installation du pilote est efficace. En conservant ce dernier réglage, le delta chute à 2.5, soit des couleurs qui deviennent justes, pour un contraste de 790:1. Sa réactivité est ensuite dans la moyenne des 5 ms. Elle est donc similaire à celle des modèles Philips et LG, mais reste un ton en dessous de celle du S231HL d’Acer. Nous n’avons constaté aucun défaut de rétroéclairage et bien que la luminosité ne soit pas aussi homogène que sur la plupart des écrans de ce dossier, avec une différence maximum de 23 % entre deux points de la dalle, cela ne se remarque pas. On apprécie, par ailleurs, son fourmillement contenu en vidéo et sa faible consommation de 19 W par défaut. Le bilan de ST2420L est plutôt positif, il conviendra à ceux qui cherchent un écran apte à restituer des couleurs précises, sans avoir à passer par une sonde. Il est néanmoins fortement concurrencé par l’E2410HDS d’Iiyama, qui fourmille plus en vidéo mais qui est plus approprié pour le jeu et 40 euros moins cher.
dell P2411H
Hyundai T236LD
Dalle : 24 pouces, TN 5 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI Prix : 280 euros
Dalle : 23 pouces, TN 5 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : DVI, VGA Prix : 205 euros
Justesse des couleurs avec le pilote et réglage OSD Dégradés de couleurs Variétés des options OSD Deux ports USB Ergonomie Design Prix Fourmillement vidéo
Plus épais que les autres écrans LED, en raison de son alimentation interne, le P2411H reprend le design de la plupart des écrans professionnels du constructeur. Les lignes sont donc classes et assez carrées, avec des matières mates noires et une partie du pied de couleur grise. Il se dispense de connectique HDMI, mais propose des interfaces DVI et un VGA, ainsi que tous les pivots nécessaires, y compris le basculement en mode portrait, et deux ports USB. L’OSD n’est plus tactile mais propose les mêmes options, on retrouve également l’ouverture pratique dans le pied pour passer tous les câbles. Au déballage, ses couleurs sont bien équilibrées, mais manquent de justesse puisque nous avons mesuré un delta de 3.9 pour un contraste de 860:1. En plaçant la température des couleurs sur « Chaud », la colorimétrie est alors bien corrigée, avec un delta de 2.8, pour un petit gain de contraste à 880:1. En installant le pilote, c’est encore mieux, avec un delta de 2.8 sous les réglages d’usine et 1.9 en utilisant le réglage « Chaud ». Le P2411H s’en sort aussi très bien sur les dégradés de couleurs bien qu’il ne dispose pas de gamut étendu. La dalle offre une réactivité typique d’une 5 ms, qu’il n’est pas possible d’améliorer car on ne trouve pas d’overdrive, ce qui peut être insuffisant pour le jeu selon vos exigences. Au même titre que le ST2420L, l’homogénéité de la luminosité n’est pas la meilleure (23 % de différence maximum), mais ce n’est en rien pénalisant, tout comme le léger débordement de l’éclairage sur l’extrémité inférieure de la dalle. Il n’y a rien de particulier à dire sur les angles de vision, typiques d’une dalle TN, tout comme le fourmillement en vidéo. Au final, ce moniteur est un très bon produit, un peu cher, mais parfaitement adapté à n’importe quelle tâche bureautique et de traitement d’image, et qui ne consomme que 20 W.
Faible épaisseur Bon contraste Justesse des couleurs Fourmillement vidéo Dénaturation rapide des couleurs sur les côtés Débordement marqué de la luminosité en bas
Si on peut apprécier sa faible épaisseur grâce à son rétroéclairage LED et son alimentation externe, le T236LD de Hyundai n’est pas l’écran le plus beau de ce dossier, surtout car il possède des bordures relativement larges. Il n’est pas non plus le mieux équipé, car on ne trouve que deux entrées vidéo DVI et VGA, des haut-parleurs et une ergonomie limitée à un unique pivot. Les différents profils de son OSD ne jouent que sur le couple luminosité/contraste, et bien que différentes températures des couleurs puissent aussi être sélectionnées, nous ne sommes pas arrivé à atteindre une bonne colorimétrie. Ses couleurs sont froides par défaut, avec un delta bien trop élevé de 7, pour un contraste, par contre, confortable de 950:1. On ne gagne que 0.5 de delta au mieux en plaçant l’OSD sur le mode « Chaud ». Les pilotes sont, par ailleurs, à éviter car ils dégradent encore plus le rendu. Sa dalle de 5 ms offre une réactivité équivalente à celle des modèles Philips et LG, elle ne convient donc qu’aux joueurs occasionnels ou qui ne sont pas sensibles aux images fantômes. Ce moniteur présente ensuite des défauts que l’on ne rencontre pas sur la majorité des autres modèles. Ses angles de vision rosissent, en effet, plus vite sur les côtés et un débordement marqué de l’éclairage est visible en bas, sur les fonds les plus sombres. L’homogénéité de la luminosité reste, en revanche, dans la moyenne, avec une variation maximum de 18 %, il en est de même du fourmillement en vidéo et de sa consommation mesurée à 26 W à la sortie du carton. En bref, ce T236LD souffre de trop d’imperfections et est loin de pouvoir concurrencer le marché.
Hardware Magazine 107
comparatif : 22-24’’ Full-HD Modèle
Dalle
Rétro éclairage
Contraste
Luminosité
Angle de vision H/V
Entrées vidéo et audio
Pivot H/V/avant-arrière/ Mode Paysage
Haut-parleurs / Ports USB
Prix
Iiyama Prolite E2472HD
24 pouces, TN 2 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Oui (avec HDMI)/Non
230 euros
Iiyama Prolite E2271HDS
22 pouces, TN 5 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Oui/Non
175 euros
Iiyama Prolite E2410HDS
24 pouces, TN 2 ms, 1920 x 1080
CCFL
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Non/Non
210 euros
Acer S242HL
24 pouces, TN 2 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Oui/Non
250 euros
Acer S231HL
23 pouces, TN 5 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Non/Non
190 euros
Philips 226CL2SB
21,5 pouces, TN 2 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
176°/160°
DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Non/Non
180 euros
LG E2260V-PN
21,5 pouces, TN 5 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Oui (avec HDMI)/Non
210 euros
LG E2250V-PN
21,5 pouces, TN 5 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Oui (avec HDMI)/Non
175 euros
Samsung SyncMaster BX2350
23 pouces, TN 2 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
2 x HDMI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Non/Non
240 euros
Samsung SyncMaster PX2370
23 pouces, TN 2 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI
Non/Non/Oui/Non
Non/non
290 euros
Dell SP2309W
23 pouces, TN 2 ms, 2048 x 1152
CCFL
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI, VGA
Oui/Oui/Oui/Non
Oui/Oui
300 euros
Dell ST2420L
24 pouces, TN 5 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
HDMI, DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Oui/Non
250 euros
Dell P2411H
24 pouces, TN 5 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
DVI, VGA
Oui/Oui/Oui/Oui
Non/Oui
280 euros
Hyundai T236LD
23 pouces, TN 5 ms, 1920 x 1080
LED Edge
1000 :1
250 cd/m2
170°/160°
DVI, VGA
Non/Non/Oui/Non
Oui/Non
205 euros
Choix de la rédaction
B
ien qu’aucun ne soit parfait, plusieurs écrans se détachent dans ce comparatif. A commencer par l’E2410HDS d’Iiyama, pas cher pour un 24 pouces, assez rapide pour les joueurs et qui présente une bonne justesse des couleurs, en passant par de simples réglages de l’OSD. Cela dit, si vous recherchez encore plus de réactivité, c’est vers les modèles TN 2 ms en 120 Hz et compatibles avec la 3D relief qu’il faudra se diriger. Nos références sont alors l’Acer GD245HQ (environ 300 euros) et l’Asus VG236H (380 euros) que nous avons testé le mois dernier. Le PX2370 de Samsung se montre ensuite très bien équilibré. Il est aussi réactif que l’E2410HDS, offre des couleurs précises, ainsi qu’un gamut étendu, améliorant nettement le rendu des dégradés de couleurs, et sera donc à privilégier pour le traitement d’image. Une bonne alternative toutefois moins adaptée aux joueurs, est le P2411H de Dell, parfait si vous recherchez une plus grande ergonomie. Mais à ce niveau de prix, vous avez aussi accès à des écrans en dalle VA. C’est notamment le cas du Samsung F2380M qui n’est pas idéal pour le jeu, mais qui apporte de meilleurs angles de vision, une colorimétrie plus homogène, un excellent contraste et ergonomie, encore moins de fourmillement en vidéo et pour un prix moyen de 250 euros.
108 Hardware Magazine
Dans la catégorie 22 pouces, ou plus exactement 21,5 pouces, c’est le 226CL2SB de Philips qui s’en sort le mieux, avec des couleurs justes, des angles de vision latéraux qui dénaturent moins les couleurs, peu de fourmillement dans les films, et donc impeccable pour des activités bureautiques, d’autant plus qu’il se trouve aux alentours de 160 euros. Nous ne l’avons pas eu entre les mains, mais le 22 pouces E2210HDS d’Iiyama semble avoir des performances de même niveau que l’E2410HDS, d’après nos confrères, et conviendra donc mieux aux joueurs pour un prix équivalent.
www.iiyama.fr
comparatif : ventirads
Arctic Freezer 13, Cogage Arrow, Coolink Corator DS, Thermaltake Jing, Xigmatek Gaia et Loki, Zalman CNPS9900 Max 7 ventirads CPU de 17 à 70 euros Quand Thermalright vend des superventirads moins chers sous la marque Cogage, qu’Arctic sort un nouveau rad sexy pour 25 euros et que Thermaltake se met enfin au silence, il n’y a pas de quoi s’ennuyer. Voici les sept derniers ventirads CPU benchés par la rédac ! Thomas Olivaux
110 Hardware Magazine
L
e marché des ventirads CPU a beau regorger de bonnes références, à tous les niveaux de performances et de prix, les constructeurs n’arrêtent jamais leur course à l’innovation. Nous ne nous en plaindrons pas, puisque c’est ainsi que nous profitons sans cesse de prix concurrentiels. Au programme ce moisci, sept nouveautés de tous les styles.
fraîcheur et silence depuis le Computex. Tiendra-t-il ses engagements ? Nous aurons également l’occasion de tester les nouveaux Gaia et Loki de Xigmatek, deux ventirads très bon marché. Vu l’excellent rapport qualité/prix de Xigmatek concernant les boîtiers, c’est prometteur. Enfin, Zalman sort une énième version de son tube CNPS9000, le 9900 Max. Reconnaissons-lui un finish exceptionnel, les performances seront-elles au niveau ?
Arctic vend avec succès son Freezer 7 Pro à un petit prix depuis des mois. Sortant à 2 euros de plus, le Freezer 13, annoncé pour refroidir 200 W de chaleur, est très prometteur. Nous avons également hâte d’essayer l’Arrow de Cogage. Inconnue a priori, cette jeune marque appartient en fait à Thermalright, qui cherche à décliner ses coûteux produits en milieu de gamme. Mais pour une fois, c’est Cogage qui bénéficie du nouveau design en premier, l’Arrow étant une version allégée (et moins coûteuse) du Thermalright Silver Arrow que nous attendons encore. Dans le même état d’esprit, Coolink est une marque un peu plus abordable de Noctua, qui nous a fait parvenir son premier ventirad, le Corator DS. Peut-on battre les références pour seulement 50 euros ? Thermaltake, après un très bruyant Frio, revient en force avec le Jing qui promet
Multiplateformes Nous vivons une époque confortable où la majorité des ventirads s’installent sur tous les sockets, plus besoin d’acheter une version spéciale 775, ou spéciale AMD. En général, les constructeurs indiquent que leurs produits sont compatibles AMD AM2/AM3 et Intel 775/1156/1366. En fait, c’est encore mieux ! Chez AMD, la fixation n’a pas évolué depuis l’introduction de l’Athlon 64 en 2003. Si bien qu’un ventirad compatible AM2 et AM3 est également compatible avec les vieilles cartes mères 754 et 939. Bonne nouvelle pour l’avenir, les premières cartes mères socket 1155 (plateforme Intel Sandy Bridge) que nous avons reçues utilisent le même perçage que l’actuel 1156.
Arctic Freezer 13
Cogage Arrow
Tour 92 mm, 30 euros
Rapport performances/silence/prix Pâte thermique de qualité préinstallée Pas de choix d’orientation pour AMD Impossible de remplacer le ventilateur
Double tour 120/140 mm, 60 euros Fixation
Arctic (sans Cooling depuis que la société se diversifie) vient de sortir le Freezer 13, un modèle d’entrée/milieu de gamme très attrayant. Il est censé faire mieux que le Freezer 7 Pro Rev. 2, pour un prix à peine plus élevé ; pour rappel, le Freezer 7 Pro Rev. 2 est notre second meilleur choix en entrée de gamme, juste derrière l’Hyper TX 3 de Cooler Master. Le 7 Pro Rev. 2 est commercialisé par son constructeur au prix recommandé de 24,90 euros, nous le trouvons entre 20 et 24 euros dans toutes les boutiques. Le nouveau Freezer 13 est annoncé à 27,60 euros, nous le trouverons très probablement sous les 25 euros lui aussi. Le TX 3 est vendu entre 15 et 20 euros. Utilisant toujours un ventilateur de 92 mm, le Freezer 13 adopte une surface d’échange sensiblement plus importante et le transfert de chaleur aux ailettes est assuré par quatre caloducs de 6 mm de diamètre. Annoncé comme un ventirad pouvant refroidir 200 W de chaleur, c’est nettement mieux que son aîné conçu pour 130 W ! Pourtant, le bruit n’augmente pas, au contraire. Le ventilateur, à vitesse variable via signal PWM, tourne de 600 à 2 000 tours (le Freezer 7 Pro Rev. 2 allait de 900 à 2 500 tours). Ce dernier ayant un carter spécifique qui se clipse à la forme particulière du radiateur, il n’est pas remplaçable. Plutôt qu’un microsachet de pâte thermique pas facile à utiliser, le Freezer 13 est livré avec de la très bonne pâte thermique Arctic MX-4 préappliquée. L’installation du Freezer 13 est enfantine, tant sur les plateformes AMD qu’Intel. Pour AMD, Arctic utilise le cadre d’origine AMD, existant sur toute carte mère du socket 754 de 2003 au socket AM3 de 2010. Après avoir déclipsé le ventilateur pour plus d’accès, il suffit de tenir en place d’une main les petites griffes fournies et de les visser au ventirad de l’autre. Le sens n’étant pas réglable, ce ventilateur ne pourra souffler que de bas en haut (et vice versa) sur AMD, et non d’avant en arrière comme c’est souhaitable pour de très nombreux boîtiers. Pour Intel, il faut clipser un cadre en plastique dans les quatre trous d’origine (perçages prévus pour 775, 1156 et 1366), il n’est même pas nécessaire de tomber la carte mère. Le ventirad vient alors se visser sur ce cadre, comme sur les griffes AMD ; le choix d’orientation est possible au moment où l’on installe l’armature plastique sur la carte mère. Les performances de ce petit radiateur sont tout à fait à la hauteur ! Loin des ténors, comme un Megahalems, il explose littéralement le ventirad d’origine et, surtout, bat les Hyper TX 3 et Freezer 7 Pro de quelques degrés en charge, le tout dans un silence très raisonnable la plupart du temps. Seuls les Core i7 fortement overclockés ne s’en contenteront pas.
Performances du radiateur Fixation AMD en option
Clips pour trois ventilateurs fournis Ventilateur d’origine pas au niveau
Comment ? Le premier produit testé de la marque Cogage obtient une récompense ! ? Qui peut bien faire ça ! ? Prolimatech a réussi cet exploit en sortant un premier produit parfait, le Megahalems. Cogage réussit également un sans-faute avec ses premiers modèles, dont le monstrueux Arrow que nous essayons. Avant de le découvrir, il faut tout de même préciser que Cogage est la seconde marque de Thermalright, dont le but est de proposer des produits performants pour les gamers à un bon prix, Thermalright conservant le monopole de l’excellence. En attendant le Thermalright Silver Arrow, annoncé cet été mais toujours introuvable en boutiques par chez nous, essayons son quasi jumeau Cogage Arrow, en vente depuis quelques mois. L’Arrow est une double tour, sorte d’IFX-14 améliorée, qui a pour vocation de concurrencer le fameux Noctua NH-D14 qui tient le haut de l’affiche. Livré avec un 120 mm siglé Cogage, il peut accueillir jusqu’à trois ventilateurs 120 ou 140 mm, d’épaisseur standard (25 mm) ou en 38 mm. Chaque tour accueille 53 fines ailettes très rapprochées, la chaleur de la base en cuivre nickelé étant transmise par l’intermédiaire de quatre caloducs imposants de 8 mm de diamètre. La finition n’est pas aussi exemplaire que chez Thermalright, le métal des ailettes semblant un peu différent, les caloducs n’ayant pas de bouchons de finition en haut du radiateur, mais c’est tout de même d’un très bon niveau global. L’installation est classique, identique à tout Thermalright récent, ce n’est pas difficile bien qu’un peu long. Bémol, la fixation AMD est optionnelle ! Si le ventilateur n’est pas tout à fait à la hauteur, le radiateur est franchement impressionnant. Nous l’avons testé dans différentes conditions, notamment à l’identique du NH-D14, avec les deux ventilateurs Noctua 120 et 140 mm. Armé de la bonne ventilation, l’Arrow est meilleur ! Avec son 120 mm d’origine (proche d’un modèle Thermalright), il est en revanche sensiblement moins bon, le ventilateur tournant trop fort si l’on souhaite un bon refroidissement, la température grimpant en favorisant le silence. Entre 55 et 60 euros, Cogage frappe fort. C’est le prix d’un Megahalems sans ventilateur, le prix également d’un Noctua NH-U12 SE2 qui n’offre pas un aussi bon niveau de performances. Finalement, le D14 avec ses deux ventilateurs haut de gamme n’est pas si mal placé à 75/80 euros, mais pour quiconque possède déjà des ventilateurs ou souhaite les choisir pour leur look (les Noctua ne s’accordant pas avec grand-chose), le Cogage Arrow est un modèle de 1er choix. Il n’y a plus qu’à espérer que de nombreuses boutiques référencent cette jeune marque, encore difficile à trouver pour le moment.
Hardware Magazine 111
comparatif : ventirads
Coolink Corator DS Double tour 120 mm, 50 euros Qualité de la fixation Silence Performances pour un double tour
1 ventilateur au maximum
IFX-14, NH-D14, Arrow et Silver Arrow, la mode est aux radiateurs double tour dans le haut de gamme ! C’est également le cas du Corator DS de Coolink, disponible depuis quelques mois. Mais contrairement aux autres, tous très haut de gamme, le Corator DS est vendu à un tarif un peu plus raisonnable, 50 euros. Le Corator DS est le premier ventirad de la marque, plus connue pour ses ventilateurs 80/92/120 mm et autres accessoires. Un peu plus compact que les autres, ce ventirad a pour particularité de ne pas utiliser le même écartement pour les ailettes sur ses deux tours. L’air est aspiré côté ailettes espacées et soufflé au travers des ailettes resserrées. La base, en cuivre, transmet la chaleur par l’intermédiaire de quatre gros heat pipes de 8 mm, comme sur l’Arrow. Bien qu’il soit un peu plus compact en dimensions, il pèse plus lourd que son concurrent. Comme l’Arrow, il est livré avec un 120 mm (autoajustable de 800 à 1 700 tours), mais en revanche, il n’est pas possible d’en fixer d’autres ! Quel dommage. Le ventilateur est de bonne facture, mais la gaine laisse à désirer. C’est une sorte de gaine thermique que l’on aurait oublié de chauffer pour la rétrécir. La fixation est très performante et s’adapte à tous les CPU, dans n’importe quel sens de ventilation ; elle ne paraît pas inconnue et pour cause, c’est la fixation Noctua SecuFirm 2 que Coolink propose ! Pour tout savoir, comme Cogage est la seconde marque de Thermalright, Coolink est la marque milieu de gamme de Noctua. Voilà qui explique donc certaines similitudes, jusqu’au look du site Web. A l’usage, le Corator DS est silencieux. La gestion PWM fonctionne bien et le ventirad reste, la majorité du temps, très discret dans un boîtier correctement ventilé. Côté refroidissement, c’est très correct mais décevant pour un tel engin. En effet, le Corator DS est très légèrement moins bon que le Noctua NH-U12, sensiblement moins bon qu’un Arrow ou un D14 donc (plus de 6 °C d’écart en charge !). A 50 euros, ce n’est pas spécialement choquant, mais nous restons persuadé que l’installation d’un second ventilateur aurait pu décupler son potentiel. Ce ventirad n’est pas trop cher, mais Scythe fait un poil mieux avec des modèles comme le Yasya ou le Ninja 3 vendus entre 40 et 50 euros.
112 Hardware Magazine
Thermaltake Jing Tour 120 mm, 60 euros
Rapport refroidissement/silence Rangement de la fixation Pas de choix d’orientation pour AMD Impossible de remplacer les ventilateurs
Le dernier ventirad Thermaltake que nous ayons testé, le Frio, était très efficace, mais atrocement bruyant. Le dernier-né de la gamme est baptisé Jing, mot chinois pour silence. Reprenant le concept du Frio, mais également de ténors comme le NH-U12 ou le Megahalems, il s’agit d’un ventirad tour 120 mm équipé de deux ventilateurs placés en push-pull. Toutefois, les similitudes s’arrêtent là, car tout a été redesigné pour maximiser le rapport performances/bruit. Le look vert/écolo du Jing, on aime, on n’aime pas. En tout cas, bien que la coque extérieure soit tout en plastique, la qualité de construction est bonne et ce modèle ne souffre d’aucun défaut de finition. Comme c’était le cas pour le Frio, le radiateur nu respire la qualité. Celui-ci utilise cinq caloducs de 6 mm resserrés pour dissiper la chaleur. Le Jing est livré avec deux ventilateurs spécifiques à ce modèle. Utilisant chacun sept pales très incurvées, ils ont été étudiés pour le silence et leur vitesse de rotation peut varier de 800 à 1 300 tours. Il ne s’agit pas de ventilateurs PWM, chacun est livré avec un petit potentiomètre de réglage. La façon dont ils sont accrochés les rend indispensables, vous ne pourrez pas les remplacer. D’ailleurs, bien que les deux portent la même référence sur l’autocollant interne, ils sont inversés, la fixation du moteur étant dans le sens opposé sur celui dédié à l’aspiration et celui placé en extraction. La fixation, joliment rangée dans un petit coffret en mousse façon Level 10, est plutôt bien fichue. Seule critique, malgré le besoin de remplacer la back plate d’origine, le sens de ventilation pour AMD est imposé de haut en bas. Nous avons été sacrément impressionné par les performances du Jing. Bien qu’il soit incapable d’établir de nouveaux records, il est réellement silencieux (avec les deux ventilateurs à fond, il fait un poil mieux que le Noctua NH-U12 SE2 et ses deux ventilateurs à fond) et offre un rapport refroidissement/silence digne d’un ventirad haut de gamme. Avec les deux ventilateurs à 800 tours, il est parfaitement inaudible et fait encore aussi bien qu’un Megahalems équipé d’un 120 mm Noctua en ULNA (900 tours). Si vous parvenez à le trouver autour de 60 euros (certaines boutiques n’hésitent pas à l’afficher à 70 euros) et que le look vous séduit, c’est un bon ventirad.
comparatif : ventirads
Xigmatek Gaia
Tour 120 mm, 25 euros Bruit raisonnable Prix pour une tour 120 mm Possible d’installer deux ventilateurs Performances Impossible de choisir le sens de ventilation pour AMD
Xigmatek a pour habitude de proposer des produits avec d’excellents rapports qualité/prix, notamment en ce qui concerne les boîtiers. Le dernier radiateur de la marque que nous ayons eu entre les mains était le haut de gamme Thor’s Hammer avec son look si particulier. Performant, ce modèle souffrait d’une concurrence acharnée. Nous essayons aujourd’hui les deux petits derniers de la marque, à commencer par le Gaia. Gaia est une tour 120 mm des plus classique. Ici, point de cuivre, à part les trois caloducs d’un diamètre de 8 mm. Le Gaia utilise la technologie H.D.T. (Heat pipe Direct Touch), mais ce n’est pas le premier du genre, loin s’en faut. Le ventilateur est un 120 mm de la marque, plutôt basique (le Xigmatek Red Scorpion est équipé du joli ventilateur orange éclairé en blanc), tout noir, offrant une régulation PWM de 800 à 1 500 tours. La fixation se fait au radiateur à l’aide de quatre petits bouts de caoutchouc qu’il faut tirer fort à travers les trous du ventilateur, c’est un peu douloureux, à moins d’utiliser une pince. La finition de l’ensemble n’est pas exemplaire, notamment la fixation plutôt basique, mais ne perdons pas de vue que ce ventirad n’est affiché qu’à 25 euros ! Finalement, c’est plus ou moins la même chose qu’un OCZ Vendetta 2, référence de milieu de gamme il y a 2 ans, vendu alors 40 euros. Au niveau des performances, c’est assez décevant. Non pas par rapport à des monstres comme le Megahalems, mais plutôt face à la concurrence immédiate. Il ne parvient pas à battre le Cooler Master Hyper 212 Plus sorti il y a un an et vendu entre 25 et 30 euros lui aussi, il ne fait d’ailleurs pas mieux que l’Arctic Freezer 13 testé dans ce numéro, plus compact et facile à installer. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on vise le silence en ralentissant artificiellement le ventilateur (par la carte mère ou un réducteur matériel). Le Gaia se fait, certes, discret mais ses performances s’écroulent et le moindre Core i5 ou i7 à plus de 3,6 GHz pourra alors dépasser les 80 °C en charge. Point fort, il est possible de l’améliorer en fixant un second ventilateur grâce aux gommes livrées. Il devient alors un peu plus attrayant, mais son tarif grimpe plus près des ventirads de milieu de gamme, comme ceux de Scythe, sensiblement mieux finis et performants.
114 Hardware Magazine
Xigmatek Loki
Tour 92 mm, 17 euros Prix Encombrement Performances Bruit Impossible de choisir le sens de ventilation pour AMD
Pour les petits budgets ou les boîtiers serrés, le Loki de Xigmatek répond présent. Compact, il utilise un ventilateur de 92 mm et offre à peu près les mêmes dimensions qu’un Cooler Master Hyper TX 3. Son prix, 17 euros, est également comparable. Comme le Gaia, Loki adopte des caloducs en contact direct avec le processeur. Derrière ce procédé qui veut faire croire à des performances maximisées, se cache en fait une économie réalisée en évitant de fondre une belle base autour des caloducs et de lui fournir un superbe finish bien plat pour un contact parfait. Plus compact, il utilise toujours trois caloducs, mais ceux-ci passent ici en 6 mm de diamètre. Il n’a beau pas être très haut, nous comptabilisons tout de même 43 ailettes ! Pesant 330 g sans ventilateur, il fait office de poids plume face aux standards actuels. Le ventilateur est maintenu sur le radiateur à l’aide de petits caoutchoucs, qui se glissent dans des sortes de rails prévus à cet effet. Xigmatek a la bonne idée d’en livrer quatre, permettant d’installer un second ventilateur sur le Loki. La fixation du ventirad est la même que sur le Gaia, loin d’être la meilleure (pourquoi s’embêter à démonter la carte mère pour un ventirad de ce calibre ?), elle ne souffre d’aucun défaut majeur pour autant, si ce n’est l’impossibilité de choisir le sens de ventilation pour les processeurs AMD, comme c’est trop souvent le cas. Côté performances, aïe aïe aïe. Le Xigmatek Loki est très mauvais. S’il parvient à faire mieux que le ventirad d’origine Intel, il est loin derrière l’Hyper TX 3. Avec le ventilateur à fond, les températures sont pourtant correctes, mais s’il faut être sourd (2 800 tours !) pour utiliser son PC, non merci. Ventilateur au minimum (1 200 tours), c’est tout à fait supportable, mais la gestion PWM le fait rapidement grimper vers 2 000 tours. Selon nous, seuls les CPU dual core pourront rester en dessous. S’il fait illusion testé sur une table, la température grimpe une fois placé dans un boîtier fermé. Bref, malgré son prix très compétitif, il vaut mieux éviter ce modèle, d’autant que les alternatives ne manquent pas.
Températures CPU (°C) 65 65
9900 Max
Zalman CNPS9900 Max Tube 135 mm, 70 euros Look Prix
Arrow
62 61
Corator DS
62
66
Freezer 13
73
66
Gaia
67
Finition
64 65
Jing Loki
Après une série de ventilateurs d’un bon niveau, les CNPS10X, Zalman revient à son design original, le tube. Mais en version maousse costaude. Rappelez-vous, le design de la série 9000 remonte à 2005 ! Après des petits 9300 et 9500 en 92 mm, nous avons eu droit au 9700 avec un ventilateur de 110 mm, puis au 9900 LED et son 120 mm. Le 9900 Max passe à l’étape supérieure, en introduisant un ventilateur de 135 mm. Aurons-nous droit à une version Ultra à 140 mm ? Esthétiquement, à moins de ne pas aimer la forme, c’est une vraie réussite (à défaut d’être un modèle original). Les deux escargots d’ailettes sont parfaitement bien finis, enroulés autour de trois longs caloducs. L’ensemble est recouvert d’une finition en nickel, noire, un peu comme le Xigmatek Thor’s Hammer ou le Thermalright Ultra 120 Black. Deux petits inserts en chrome rehaussent le finish sur les ailettes, de part et d’autre du ventilateur. Ce dernier, d’un diamètre atypique et unique de 135 mm, est constitué de onze pales. Il est éclairé, en rouge ou en bleu, suivant la version du 9900 Max que vous achetez. Il est autorégulé en PWM de 900 à 1 700 tours. Un réducteur (RC7P) est fourni pour limiter la plage à 900-1 500 tours, si vous souhaitez éviter d’importantes nuisances sonores. Il est fixé à la base par deux petites pattes métalliques. Dommage, il n’y a pas de gaine qui dissimule les quatre fils bleu, vert, jaune et noir. La fixation du ventirad est identique à celle des aînés, c’est assez facile, mais il faudra démonter la carte mère pour changer la back plate et ne pas s’emmêler avec des gros doigts pour placer les petites vis. Encore une fois, il n’est pas possible de choisir le sens de ventilation sur la plateforme AMD mais au moins, l’axe imposé est horizontal, d’avant en arrière, c’est mieux. Du côté des performances, c’est mitigé. Clairement meilleur que ses aînés, il parvient tout juste à égaler un Noctua NH-U12 SE2, il est même derrière en mode silence. A 70 euros la bête, c’est dur à avaler ! Le 9900 Max offre, en revanche, un look atypique qui saura trouver son public. Idéalement, il faudrait que son prix descende entre 50 et 60 euros pour qu’il soit correctement placé.
71
79
71
NH‐D14
58
60
NH‐U12 SE2
65 64 40
50
60
70
charge 4 GHz 12V
80
90
charge 7V
Les Loki et Freezer 13 étant destinés à des machines plus modestes que notre gros i7, leurs résultats ne sont donc pas exceptionnels. L’Arrow, limité à son 120 mm d’iorigine n’est pas foudroyant mais égale le D14 avec un deuxième ventilateur. Enfin, le Jing parvient à faire aussi bien que le NH-U12 et en silence, un compromis inédit chez Thermaltake.
Bruit (dB) 9900 Max
58
32
Arrow
51
33
Corator DS
32
Freezer 13
32
Gaia
32
Jing
50 52 50 48
31
Loki
56
34
NH‐D14
32
NH‐U12 SE2
32 25
30
51 49 35
40
maxi
45
50
55
60
mini
Bien que nos relevés soient effectués en 7V (mode très silencieux) et 12V (mode performances), il est difficile d’obtenir des résultats représentatifs de l’usage quotidien de ces ventilateurs, tous régulés PWM (sauf le Jing). Par exemple, le Zalman CNPS9900 Max est aussi silencieux qu’un NH-U12 dans un boitier correctement aéré. Seul le Loki fait vraiment trop de bruit dans tous les cas de figure.
Hardware Magazine 115
comparatif : ventirads
Marque
Arctic
Cogage
Coolink
Thermaltake
Xigmatek
Xigmatek
Zalman
Modèle
Freezer 13
Arrow
Corator DS
Jing
Gaia
Loki
CNPS9900 Max
Type
Tour 92 mm
Double tour 120/140 mm
Double tour 120 mm
Tour 120 mm
Tour 120 mm
Tour 92 mm
Tube 135 mm
Compatibilité
AMD AMD2/AM3 et Intel 775/1156/1366
Intel 775/1156/1366 (fixation AMD optionnelle)
AMD AM2/AM3 et Intel 775/1156/ 1366
AMD AM2/AM3 et Intel 775/1156/ 1366
AMD AM2/AM3 et Intel 775/1156/ 1366
AMD AM2/AM3 et Intel 775/1156/ 1366
AMD AM2/AM3 et Intel 775/1156/1366
Ventilation fournie
1* 92 mm Arctic (PWM 600 - 2000 tours)
1* 120 mm Cogage (PWM 1000 1800 tours)
1* 120 mm Coolink SWiF2-120P (PWM 800 - 1700 tours)
2* 120 mm (PWM 800 1 300 tours)
1* 120 mm (PWM 800 à 1500 tours)
1* 92 mm (PWM 1200 - 2800 tours)
1* 135 mm (900-1500 tours ou 900-1700 tours)
Ventilation maximale
1* 92 mm Arctic (PWM 600 - 2000 tours)
3* 120/140 mm
1* 120 mm
2* 120 mm
2* 120 mm
2* 92 mm
non remplaçable
Matériaux
Aluminium, caloduques cuivre
Ailettes aluminium, base et caloduques cuivre
Base en cuivre niquelé, ailettes en aluminium
Aluminium, caloduques cuivre
Aluminium, caloduques cuivre
Aluminium, caloduques cuivre
Cuivre niquelé
Caloduques
4* 6 mm
4* 8 mm
4* 8 mm
5* 6 mm
3* 8 mm
3* 6 mm
3* 8 mm
Dimensions (L x l x H)
123 x 96 x 130 mm
147 x 123 x 160 mm
140x121x155 mm
131 * 123 * 162 mm
120 x 50 x 159 mm
92 x 50 x 134 mm
131 x 94 x 152 mm
Poids
695 g (avec ventilo)
825 g (sans ventilo)
1040 g (avec ventilo)
920 g (avec ventilos)
460 g (sans ventilo)
330 g (sans ventilo)
755 g (avec ventilo)
Divers
N/A
N/A
N/A
N/A
N/A
N/A
Existe au choix en éclairage/ sticker bleu ou rouge, limiteur de vitesse RC7P
Prix
30 euros
60 euros
50 euros
60 euros
25 euros
17 euros
70 euros
Le mot de la fin
Q
u’il est excitant de sans cesse découvrir de nouveaux produits géniaux ! Il n’y a pas un test de ventirads sans qu’un des nouveaux prétendants ne vienne remettre en cause la hiérarchie existante. Procédons par tarifs.
En entrée de gamme (moins de 20 euros), pas de chamboulement. Le Xigmatek Loki étant décevant, le Cooler Master Hyper TX 3 fait toujours office de référence, son rapport silence/bruit étant épatant pour son prix. Dans la catégorie juste au-dessus (entrée de gamme de 20 à 30 euros), le nouveau Freezer 13 d’Arctic sème le trouble. En effet, il remplace avantageusement le Freezer 7 Pro vieillissant, offrant un bon refroidissement, un silence respectable et une facilité d’installation inégalée pour 25 euros environ. Que demander de plus ? A ce prix, le Xigmatek Gaia est capable d’accueillir deux ventilateurs, de dimensions standard, mais tel qu’il est vendu, il est un peu moins bien fini que l’Arctic, plus bruyant et pas plus efficace pour refroidir le processeur. Quitte à vouloir une tour 120 mm à tout prix, mieux vaut rester sur le Cooler Master Hyper 212 Plus, à 25 euros également. En milieu de gamme (30 à 55 euros), les ventirads de Scythe restent excellemment bien placés, notamment le Yasya. Si votre boîtier est volumineux, vous pourriez être tenté par l’installation du Corator DS de Coolink, mais il ne refroidira pas mieux votre CPU hélas. C’est un choix purement esthétique donc, les deux étant bien silencieux. En haut de gamme (plus de 55 euros), les références sont nombreuses, ce qui n’empêche pas le Cogage Arrow de venir s’imposer comme une évidence. Ce dernier propose, pour 60 euros, un radiateur exceptionnel qu’il conviendra
116 Hardware Magazine
de compléter avec un, deux ou trois ventilateurs de qualité, celui d’origine n’étant pas au niveau. Certes, il coûte aussi cher qu’un D14, 75 à 80 euros avec deux ventilateurs, une fois complété de la sorte, mais il réussit la prouesse de le battre légèrement, tout en offrant une alternative esthétique pour qui ne peut tolérer la couleur des ventilateurs Noctua, dans une configuration travaillée. Pour rester sur le rapport qualité/prix, nous conseillons le Noctua avec ses ventilateurs en mode ULNA pour les adeptes du silence, l’Arrow et trois ventilateurs rapides pour l’overclocker. Les ventirads haut de gamme au format tour classique, comme le NH-U12 (60 euros avec deux ventilateurs) ou le Megahalems (60 euros sans ventilateur), sont un peu moins performants, mais ils conservent un intérêt de taille, au sens propre. En effet, l’utilisation de radiateurs énormes, comme le NH-D14 ou l’Arrow, interdit systématiquement l’utilisation de barrettes de mémoire hautes sur les premiers slots. N’oublions pas, en outsider, l’excellent Thermalright HR-02 (60 euros sans ventilateur) qui, dans un boîtier équipé d’un ventilateur à proximité, peut tenir fanless sur un Core i7 légèrement overclocké !
GTX480 SOC et Lightning : une bonne affaire ?
Les GTX480 alternatives, pourtant très attendues pour leur silence et leur overclocking, sont à peine sorties que la GTX580 débarque déjà. MSI 480 Lightning et Gigabyte 480 SuperOverClock passent à la casserole : valent-elles vraiment le coup ?
T
estée dans ce même numéro, la GTX580 utilise un GF110, le GF100 de la GTX480 tel qu’il aurait dû sortir. Quelques améliorations sur l’architecture du GPU, une optimisation de la consommation et quelques mégahertz supplémentaires enterrent-ils définitivement les GTX480, qui vont sans doute voir leur prix baisser, ou faut-il absolument passer son chemin ? Les prix de la GTX480, et notamment de ces modèles spéciaux sortis tout récemment, devraient sans doute baisser au fur et à mesure que les GTX580 seront disponibles. A 530 euros, comme c’est le cas actuellement, il est impensable d’acheter un GPU en fin de vie ; mais si le tarif chute rapidement, il s’agira de cartes de choix. En effet, nos deux GTX480 atteignent toutes deux 850 MHz de façon stable et peuvent même monter à 900 MHz, pour peu que vous régliez correctement la tension grâce au logiciel fourni. A ces fréquences, la GTX580 est distancée dans bon nombre de jeux, mais pas tous puisqu’elle conserve quelques améliorations propres et des unités en plus qui ne peuvent pas être totalement compensées par une cadence supérieure. La 480 n’est donc pas has been, mais la 580 s’overclocke elle aussi, bien que les modèles améliorés se débrouillent souvent mieux que les cartes de référence nVidia. Second point, le radiateur de la 480 Lightning de MSI est vraiment impressionnant. Il est, en effet, aussi discret que notre HD6850 la plus silencieuse et ce, aussi bien au repos qu’en charge, mais il s’agit ici d’un GF100 consommant près de 300 W ! La 480 SOC s’en sort beaucoup moins bien puisqu’elle est plus bruyante que la 580 d’origine nVidia. Mais elle conserve un format classique et ne nécessite que deux connecteurs PCI-Express (8 et 6 pins). La carte MSI est très imposante,
le PCB étant très long et surtout plus large que d’habitude, en plus de nécessiter trois connecteurs PCI-Express, dont deux 8 pins. Le radiateur recouvre tout le PCB, de sorte qu’il est impossible d’utiliser des ponts SLI rigides, il faudra absolument recourir aux ponts souples livrés par MSI avec… les cartes mères ! Enfin, ces cartes sont excellentes pour celui qui veut s’amuser un peu. Elles sont toutes deux orientées vers l’overclocking extrême et la dimension du plaisir d’overclocker entre en ligne de compte : deux BIOS, points de mesure de la tension (très mal placés chez Gigabyte), PCB modifié en profondeur pour encaisser d’énormes tensions (autour de 1,4 V) sans aucune protection indésirable et zone autour du GPU bien dégagée. La Gigabyte est cadencée de base à 820/950 MHz, ce qui est impressionnant et plus si loin de la GTX580 en termes de performances. La MSI joue la carte de la sécurité avec un plus timide 750/1 000 MHz. Deux philosophies différentes donc, mais pour des performances comparables après overclocking.
La 480 Lightning est équipée d’une plaque noire qui protège tout le dos du PCB.
Gigabyte GTX480 SOC
• Fréquences (GPU/RAM) : 820/950 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 840/1 000 MHz • Connectique : 2x DVI dual link, 1x microHDMi • Bundle : Adaptateurs DVI vers VGA, Molex vers PCI-E 6pins et 8 pins, câble microHDMi vers HDMi Overclocking d’usine Bruit
Conclusion En l’état, les 480 modifiées ne sont pas intéressantes, à moins de passer sous la barre des 400 euros. En revanche, le GF110 étant très similaire au GF100, il ne nécessite pas de PCB fondamentalement différents. Aussi, il sera assez aisé pour les partenaires de remplacer leurs GTX480 par les GTX580, et c’est donc à ce moment-là qu’il faudra se ruer sur la 580 Lightning si elle est bien identique à la 480, comme nous l’a indiqué MSI. Silence, overclocking et puissance seront de la partie. En attendant, dirigez-vous vers une 580 ou patientez encore un peu.
Benjamin Bouix
MSI GTX480 Lightning
• Fréquences (GPU/RAM) : 750/1 000 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 850/1 065 MHz • Connectique : 2x DVI dual link, 1x HDMI, 1x DisplayPort • Bundle : Adaptateurs DVI vers VGA, DVI vers HDMi, Molex vers PCI-E 6pins, 2x PCI-E 6pins vers PCI-E 8pins, câble HDMi, connecteurs pour points de mesure Silence Encombrement Hardware Magazine 117
Test : alimentations
Corsair CX 430, Cougar SX 700, Enermax Revolution 85+ 1020, Tagan Piperock III 700, Seasonic X-Series Fanless 460, Thermaltake Toughpower Grand 650 Petit prix, fanless ou haut rendement, laquelle est faite pour vous ?
Corsair remanie la CX, référence en entrée de gamme, Seasonic supprime le ventilateur de la désirable X-Series et Thermaltake sort sa première Gold ! Les sorties alims se bousculent, mais aucune n’échappe à Hardware Mag.
118 Hardware Magazine
A
près le best of de PC Update n° 50 regroupant les meilleures alimentations, le marché en pleine effervescence nous propose déjà de nouveaux modèles à tester. Pas vraiment un comparatif, c’est plus un regroupement de tests que nous vous proposons, composé de nouveautés hétéroclites, des blocs de 40 à 260 euros, avec ou sans ventilateur ! Au programme, la nouvelle CX 430 W de Corsair. Remplace-t-elle avantageusement la célèbre CX 400 W qui détenait la palme du meilleur bloc d’entrée de gamme depuis des mois ? A 40 euros, 5 à 10 de moins que son aînée, nous sommes impatient de l’essayer. Nettement plus haut de gamme, nous accueillons simultanément les dernières-nées de Cougar,
Tagan et Thermaltake, à savoir respectivement les SX, PipeRock III et Toughpower Grand. Nous les essayons toutes trois entre 650 et 700 W, la puissance idéale pour un PC performant. Elles auront fort à faire pour lutter contre nos recommandations actuelles, les CMX 550 W, Silent Pro Gold 600 W et autres X-Series 650 W ! Pour les assoiffés d’overclocking, la Revolution 85+ d’Enermax avec ses 1 020 W sera certainement à la hauteur, mais que vaut-elle face à des ténors du watt tels que l’Antec TruePower Quattro ou la Cooler Master Silent Pro Gold ? Enfin, nous essayons les variantes fanless (sans ventilateur) des très appréciées X-Series de Seasonic ; proposées en 400 et 460 W, ce sont les alimentations fanless parmi les plus puissantes jamais produites, les seules certifiées 80 Plus Gold également.
Corsair CX 430 W 40 euros
Look et finition Rapport qualité/prix Moins bien que l’ancienne CX 400 W !
Cougar SX
Un é peme presq
700 W, 80 Plus Silver, modulaire 140 euros Silence Look et finition Stabilité des tensions Prix de la version 700 W Câble 12 V CPU encombrant, pour rien
Après une CX 400 W très populaire, c’est un best-seller depuis 2 ans, Corsair décline sa gamme la plus abordable avec de nouvelles variantes 430, 500 et 600 W. La 430 ayant pour vocation de remplacer la 400 W en boutiques, nous prenons bien sûr le temps de la tester. Mais pour une fois, le constructeur n’a pas souhaité nous envoyer ce produit, testé nulle part du reste. Curieux d’en savoir plus, nous avons donc acheté notre CX 430 W.
Contrairement à la CX 430 W qui n’est même pas certifiée 80 Plus, la SX de Cougar est un petit bijou. Cette gamme qui débarque tout juste en France vient occuper le petit espace qui existait entre les Cougar CMX (80 Plus Bronze) et les Cougar GX (80 Plus Or) que nous avons déjà testées. La série SX est déclinée en trois variantes, 550, 700 et 850 W. Nous essayons le modèle intermédiaire, vendu 140 euros.
Tandis que la vieille CX 400 W est affichée entre 45 et 50 euros, la CX 430 W ne coûte que 40 euros. Mais à y regarder de plus près, gagner 30 W en payant moins cher ne se fait pas sans concessions. La garantie est réduite de 3 à 2 ans. Le rail 12 V diminue de 30 à 28 A, soit de 360 à 336 W. La conception de cette alimentation autorise une puissance soutenue de 430 W cumulant les différentes tensions, mais sachant que plus de 85 % de l’énergie consommée par un PC passe par le 12 V, cette réduction du rail principal abaisse la puissance utile, contrairement à ce que l’étiquette laisse supposer. En ouvrant le capot, bien que le PCB noir soit plus séduisant que l’ancien, il n’est pas difficile de constater que Corsair a abandonné le design Seasonic des précédentes CX 400 W et autres VX. La qualité des composants est d’ailleurs en légère baisse, en atteste le condensateur principal siglé 400 V, 85°, 170 µF, l’ancien étant un 270 µF et les meilleures alimentations ayant des 330 µF capables de tenir à 105°. Exit aussi le ventilateur ADDA 0,33 A qui équipait les S12 II et la précédente CX 400 W, cette CX 430 W est équipée d’un Yate Loon 0,30 A pour lequel nous émettons des doutes quant à l’évolution du bruit sur le long terme. Niveau look, c’est toujours d’un très bon niveau, avec une belle peinture noire solide et granuleuse, sans oublier des câbles totalement gainés. Comme toutes les alimentations 1er prix, il n’y a qu’un seul connecteur PCI-Express ; dommage, car une alimentation autour de 400 W n’a aucun mal à alimenter une Radeon HD 6870 ou une GeForce GTX 460 qui requièrent deux prises. Avec un rendement d’à peine 80%, Corsair ne s’est pas donné la peine de chercher la certification 80plus.
Ressemblant à ses soeurs, la SX adopte une base colorée orange du plus bel effet. Le reste de la coque utilise une peinture noire granuleuse de bonne facture, l’insert sur le dessus autour du ventilateur étant argenté. Modulaires, ses câbles sont gainés de façon originale, une alternance de bandes blanches et orange séparées par de petits liserés noirs. Le câblage présent en permanence est plutôt bien pensé, il y a un cordon 24 pins, un cordon CPU et deux PCI-Express, un 6 et un 6/8 pins. Le câble pour CPU mérite toutefois une critique quant à son inutile complexité : ce dernier propose, en enfilade, un 8 pins fixe, un 8 pins modulaire (4/4) et un 4 pins. Nous avons beau chercher, aucun scénario où un pareil agencement ne semble le justifier. Les cordons additionnels sont bien pensés. Si vous n’avez que deux périphériques modernes en SATA, un petit triple SATA suffit. Si vous devez ajouter un disque ou un ventilateur de boîtier en Molex, plutôt que d’ajouter un câble spécifique Molex (spécifié), pourquoi ne pas utiliser l’un des deux cordons mixtes (SATA + Molex) ? La SX 700 est également livrée avec deux autres câbles PCI-Express 6 et 6/8 pins, permettant d’alimenter une seconde carte graphique haut de gamme.
La CX 430 W n’est pas une mauvaise alimentation en soi. Pour 40 euros, elle est très correcte et offre un look top niveau. Nous sommes simplement stupéfait que Corsair cède au marketing en exploitant la marque CX, si populaire, en proposant un peu moins bien, tout en laissant supposer que c’est mieux (plus récent, plus puissant). Electriquement parlant, l’Antec Earthwatts Green est meilleure (tensions plus précises et stables), mais n’hésitez tout de même pas à craquer pour une CX 430 W si vous appréciez sa belle robe noire… à moins que vous ne trouviez encore une bonne vieille CX 400 W !
Dans les benchs, la SX est un vrai régal. Cougar a fait du bon boulot, avec une architecture DC-to-DC qui permet d’optimiser les rendements et des composants de haute qualité qui délivrent des tensions très stables. Le silence est également de mise, les Cougar rivalisant avec les meilleures du marché (Seasonic X-Series, Cooler Master Silent Pro Gold, Corsair AX). La SX 700 W est définitivement une bonne alimentation, mais elle est un peu chère. A titre de comparaison, la Silent Pro Gold 700 W de Cooler Master se négocie entre 130 et 140 euros. Mais ne négligez pas la version 550 W, à seulement 105 euros, cette SX est bien placée pour une machine avec une carte graphique raisonnable (c’est-à-dire tout sauf une GeForce 480/580).
Hardware Magazine 119
Au mêm 3D son trouve, dont tro fièreme de votr 840 eu possib ration être au en H55 SG06, type Ra un lect 800 eu contre, jouer, u à envis
Test : alimentations
Enermax Revolution 85+
1 020 W, 80 Plus Silver, modulaire 260 euros Look et finition
Rails 12 V surdimensionnés
Performances électriques Bruit
Seasonic X-Series Fanless
460 W, 80 Plus Gold, modulaire 170 euros Silence total Performances électriques Puissance relativement limitée Prix
100 % modulaire
Prix
Enermax refait parler de lui avec la très impressionnante Revolution 85+ en déclinaison 1 020 W. Son tarif prohibitif, 260 euros, lui a coûté sa place dans le best of du mois dernier, mais les amateurs de beaux objets seront heureux d’en savoir plus. Voici son test complet. La Revolution 85+ ne date pas d’hier. C’est la série surpuissante d’Enermax depuis déjà 2 ans ! A l’époque, elle affrontait des Antec TruePower Quattro, Cooler Master UCP et autres Seasonic M12D. Toutefois, contrairement à ces dernières qui ont été remplacées depuis, Enermax a discrètement amélioré sa Revolution 85+ au courant de l’été et le modèle 1 050 W a été remplacé par la 1 020 W de notre essai. La Revolution 85+ bénéficie d’une très belle coque recouverte d’une peinture granulée (effet powder coated), aussi esthétique que solide. Les flancs arborent fièrement le nom du modèle, surmontés de flèches gaufrées, une finition vraiment impeccable. Les câbles sont intégralement gainés (tressés en noir avec un fil jaune). Le bundle, complet, embarque même un ventilateur de boîtier 120 mm chromé et éclairé par des diodes blanches. Si le design interne a effectivement évolué, dur de le constater concrêtement sur cette version. C’est toujours d’un très haut niveau, c’est-à-dire de la puissance à revendre à un niveau de rendement élevé (80 Plus Silver), mais la 1 050 W faisait déjà aussi bien. Les tensions sont extrêmement précises et ne s’effondrent pas, même en très fortes charges. L’alimentation est conçue autour de quatre rails 12 V de 35 A, ils sont chacun capables de délivrer plus de 400 W. Les performances électriques sont d’un très bon niveau, en ce qui concerne les nuisances sonores, c’est bien plus mitigé. La Revolution 85+ n’est pas une alimentation que l’on peut classer d’emblée dans les modèles bruyants, mais face à une concurrence désormais très performante en la matière, elle ne joue pas la discrétion. Concrètement, sans que ça soit très désagréable, elle est audible au sein d’un PC très silencieux, comme peuvent l’être les anciennes Corsair TX/ HX ou Cooler Master Silent Pro M. Rien d’insupportable, mais c’est en deçà des références modernes comme la Corsair AX ou la Seasonic X-Series tout bonnement inaudibles. Si nous avions droit à un bloc de 1 kW performant à un bon prix, nous recommanderions volontiers cette Enermax, mais à 260 euros l’engin, non merci. La TruePower Quattro, que nous avons mise dans le best of, qui est un monstre encore plus incroyable, délivre bien plus de puissance pour 220 euros. Un modèle comme la Cooler Master Silent Pro Gold 1 200 W est aussi capable, plus silencieuse, plus économique en électricité (80 Plus Gold) et même à l’achat (240 euros).
120 Hardware Magazine
Sortie il y a environ un an, la X-Series de Seasonic est la référence absolue en matière d’alimentations PC. Parmi les toutes premières à bénéficier de la certification 80 Plus Gold, gage de rendement élevé et, donc, de qualité, elle est également particulièrement stable, bien finie et surtout très silencieuse. Quelques modèles sont venus la chatouiller depuis, comme les Silent Pro Gold de Cooler Master (plus abordables) et les AX de Corsair (plus puissantes), mais personne n’est encore parvenu à faire mieux à tous les points de vue. A la fin de l’été, Seasonic a sorti deux nouvelles déclinaisons de sa X-Series qui ont pour particularité l’absence de tout ventilateur : il s’agit de blocs fanless. Nous avons eu l’occasion de tester les deux modèles proposés, d’une puissance de 400 et 460 W. Comme sa grande soeur, la X-Series Fanless joue la carte de la sobriété maximale. Tout est noir, à l’exception de quelques petites inscriptions en doré. Ce sont des alimentations 100 % modulaires, c’est-à-dire qu’aucun câble n’est fixé au bloc, pas même les indispensables ; c’est généralement un avantage pour faciliter le montage. Par rapport à la X-Series normale, nous constatons simplement que la coque est beaucoup plus ajourée pour favoriser le passage d’air par convection naturelle. D’ailleurs, Seasonic précise bien que ce modèle doit être installé avec le PCB en bas et la grille ouverte vers le haut. Les puissances semblent modestes au regard de la majorité des alimentations modernes, mais ne perdons pas de vue la caractéristique fanless ! Il s’agit non seulement des alimentations fanless parmi les plus puissantes du monde (Fortron et SilverStone s’arrêtent à 400 W), mais de plus, quiconque souhaite monter un PC réellement silencieux n’aura pas pour réflexe d’y loger deux GTX 480 (NDLR sauf celui qui a écrit cet article) ! La 400 W suffit pour un bon nombre de machines, le modèle 460 W qui propose deux cordons PCI-Express au lieu d’un est même capable d’animer un PC gamer équipé d’une sérieuse carte graphique, comme une GeForce GTX 460 ou une Radeon HD6870 ! A l’intérieur, nous sommes surpris par la petite surface des radiateurs utilisés, généralement monstrueux dans une alimentation fanless. Le rendement très élevé de ce modèle (jusqu’à quasi 92 % à mi-charge !) génère moins de chaleur et les composants utilisés sont à la fois d’excellente qualité et surdimensionnés. A part le condensateur d’entrée, la majorité des composants sont tout simplement les mêmes que sur la X-Series 650 W ! Tensions très stables (moins de 2 % de variation), puissance respectée, bruit parfait avec 0 grésillement ou sifflement, sacrée prouesse. Seul bémol, le tarif : 145 euros la 400 W, 170 euros la 460 W.
Test : alimentations
Tagan PipeRock III
700 W, 80 Plus Silver, modulaire 130 euros Finition Puissance aisément respectée Un peu longue et lourde pour une 700 W Un peu plus bruyante que ses concurrentes directes
La 3e génération de Tagan PipeRock est disponible depuis peu. Depuis 2008, les BZ (renommées en PipeRock depuis la 2e génération) sont la série haut de gamme de Tagan, de forte puissance et modulaires. Les premières étaient probablement les plus sexy avec leur anneau de couleur autour de chaque cordon modulaire, mais leur rendement était à peine de 80 % et le bruit impossible à oublier au quotidien. Les PipeRock II ont un peu amélioré la chose, mais face à une concurrence de plus en plus élevée, elles n’ont pas véritablement trouvé leur place. La gamme PipeRock III est resserrée mais s’adresse toujours aux PC haut de gamme. Nous essayons la 700 W, le plus petit modèle qui accompagne les 800, 900 et 1 000 W. Comme la PipeRock II et la majorité des alimentations à haut rendement, la PipeRock III utilise une architecture DC-to-DC. Pour rappel, c’est une construction qui consiste à se focaliser sur la génération d’un 12 V parfait et au rendement maximal puis, de ce 12 V continu, des circuits distincts se chargent de convertir du 3,3 V et du 5 V pour les périphériques qui en réclament. La certification prend du galon, nous passons du 80 Plus Bronze de l’ancien modèle au 80 Plus Silver. A mi-charge, ce qui représente la majorité des PC pour gamers équipés d’un seul GPU, elle délivre donc un peu plus de 88 %. C’est très correct, même si ça n’a plus rien d’extraordinaire. Avec quatre rails 12 V (20 + 20 + 28 + 28 A), elle n’usurpe pas sa puissance. Le refroidissement est assez original, puisqu’il s’agit d’une alimentation embarquant un caloduc qui relie les deux radiateurs classiques, à un petit radiateur additionnel, muni de fines ailettes et placé à proximité de la grille arrière du bloc. Dans la pratique, nous sommes encore mitigé quant à l’achat de cette nouvelle génération de PipeRock. Loin d’être mauvaise, tant sur le plan électrique que phonique, elle n’arrive pas tout à fait à la hauteur des ténors et son prix ne compense pas ce léger retard. Une Silent Pro Gold 700 W offre un meilleur rendement et se révèle un poil plus discrète pour le même tarif. La Scythe Chouriki II est plus puissante de 50 W et un poil plus silencieuse également, pour le même prix. Même la garantie constructeur, raisonnable chez Tagan (3 ans), est dépassée par les modèles que nous venons de citer (5 ans).
122 Hardware Magazine
Thermaltake Toughpower Grand
650 W, 80 Plus Gold, modulaire 145 euros Look 12 V puissant et stable Garantie 7 ans Un peu chère 3,3 V et 5 V avec trop d’amplitude suivant la charge
Silence
Nous terminons ce comparatif par la dernière-née de Thermaltake, la Toughpower Grand. Jusqu’ici, Thermaltake a toujours produit des alimentations mitigées. La majorité d’entre elles étant en porte-à-faux entre des concurrentes encore plus performantes (et surtout plus silencieuses) d’un côté, ou plus abordables de l’autre. Comme les blocs Tagan de ces dernières années, ce n’était pas de mauvais modèles, mais jamais les meilleurs. La Grand change radicalement de look, en arborant un noir mat surligné d’un liseré rouge, comme les autres périphériques pour gamers du constructeur. Originale, la caisse offre des angles arrondis et non carrés, comme toutes les alimentations depuis les débuts de la micro-informatique. Misant beaucoup sur le look, l’alimentation s’illumine lorsque l’on enfonce le bouton Power rouge ! Ainsi, la marque Thermaltake apparaît en rouge à l’arrière, les caractéristiques techniques du sticker sont rétroéclairées en blanc, c’est très réussi. Attention, le montage de ce modèle nécessite des vis plus longues que la moyenne, ne perdez pas celles qui sont livrées avec ! A l’intérieur, c’est très chargé mais les composants utilisés sont d’un très bon niveau. Nous reconnaissons le design CWT déjà vu sur la Corsair et les plus puissantes Corsair TX. Cette première alimentation 80 Plus Gold de la marque tient ses promesses ! A part un 3,3 V et un 5 V avec un peu trop d’amplitude, le 12 V se comporte extrêmement bien et le rendement reste bon, même à chaud et en fortes charges. Le ventilateur, qui ne se déclenche pas en faibles charges/températures, est très discret jusqu’aux fortes charges, c’est un vrai progrès. Nous sommes finalement en présence d’une alimentation très séduisante, bien qu’un peu chère. 145 euros, c’est le tarif d’une X-Series de même puissance, encore plus précise et silencieuse et c’est 25 euros de plus qu’une Silent Pro Gold 600 W aux prestations comparables. Toutefois, le look de cette Thermaltake est pour une fois au-dessus de la moyenne, n’hésitez pas s’il vous séduit. Précisons enfin que Thermaltake, sûr de la qualité de son produit, le garantit carrément 7 ans !
Marque
Corsair
Cougar
Enermax
Gamme
Builder Series CX
SX
Revolution 85+ SLI
Déclinaisons
430, 500 et 600 W
550, 700 et 850 W
920 et 1020 W
Modèle testé
430 W
700 W
1020 W
Modulaire
Non
Oui (partiel)
Oui (partiel)
80plus
Non
Silver
Silver
Rails 12 V
*1 (28 A)
*4 (20 + 20 + 24 + 24 A, max combiné = 57 A)
*4 (35 + 35 + 35 + 35 A, max combiné = 85 A) 20/24 pin - 60 cm
Connecteur ATX
20/24 pins - 60 cm
20/24 pins - 60 cm
Connecteur(s) CPU
4/8 pins - 60 cm
8 pins - 60 cm + 4/8 pins + 4 pins
8 pins + 4/8 pins - 60 cm
Connecteur(s) PCI-E
6 pins
2* 6 pins + 2* 6/8 pins
6* 6/8 pins
SATA
*4
*8
*12
Molex
*3
*6
*6
Profondeur
14 cm
18 cm
17,5 cm
Prix au watt
9,3 centimes
20 centimes
25 centimes
Prix
40 euros
140 euros
260 euros
Marque
Seasonic
Tagan
Thermaltake
Gamme
X-Series Fanless
PipeRock III
Toughpower Grand
Déclinaisons
400 et 460 W
700, 800, 900 et 1000 W
650 et 750 W
Modèle testé
460 W
700 W
650 W
Modulaire
Oui (total)
Oui (partiel)
Oui (total)
80plus
Gold
Silver
Gold
Rails 12 V
*1 (38 A)
*4 (20 + 20 + 28 + 28 A, max combiné = 55 A)
*1 (52 A)
Connecteur ATX
20/24 pins - 60 cm
20/24 pins - 50 cm
24 pins - 55 cm
Connecteur(s) CPU
4/8 pins - 65 cm
8 pins - 50 cm + 4/8 pins 50 cm
8 pins + 4/8 pins - 55 cm
Connecteur(s) PCI-E
2* 6/8 pins
2* 6 pins + 2* 6/8 pins
2* 6 pins + 2* 6/8 pins
SATA
*5
*8
*8
Molex
*5
*6
*8
Profondeur
16 cm
18 cm
18 cm
Prix au watt
39 centimes
18,5 centimes
21 centimes
Prix
170 euros
130 euros
140 euros Hardware Magazine 123
Test : alimentations
12 V 11,75
CX 430
11,97
12,03
11,98 12,02
Rev. 85+ 1020
11,96
SX 700
12,03
TP Grand 650
11,99 12,02
X Fanless 460
11,99 12,02 11,5
11,6
11,7
Charge
11,8
11,9
Repos
12
12,1
Bruit (dB)
Rendement (W à la prise)
CM Gold 600
41 40 40
44
0 42 41
PipeRock III 700
42 42 41
Rev. 85+ 1020 41 40 40
SX 700
45
48 47
44
147 166
Rev. 85+ 1020
170
10
C
20
30
500 W
300 W
40
TP Grand 650
50
60
150 W
577
347
345
166
0
0
200
650 W
400
500 W
574
748
741
744
724
551
326
163
575
545
330
165
X Fanless 460
650 W
358
179
SX 700
0 0 0 0 0
0 0
PipeRock III 700
547
325
164
CX 430
43 41 41 40
TP Grand 650
0
CM Gold 600
45
44 44
X Fanless 460
PerformanceS
omme nous pouvons le voir, les résultats obtenus par nos alimentations sont globalement d’un bon niveau. Toutes respectent la puissance annoncée. L’écart de tension entre une machine au repos et une forte charge sur le 12 V, tension principale, est compris entre 2 et 5 %, aucune mauvaise élève si ce n’est la CX 430 qui atteint 7 %. Ce
12,04
PipeRock III 700
CX 430
C
11,98 12,03
CM Gold 600
300 W
600
n’est en rien une catastrophe, c’est même correct pour son prix. Bien que nous ayons tendance à ne tester que des alimentations de bon rendement aujourd’hui, le graphique des relevés de consommation au wattmètre laisse apparaître de beaux écarts. Ici, la Corsair CX fait office de mauvaise élève avec un fossé de 30 W en charge ! Les Gold survolent logiquement le classement, quel que soit le niveau de charge. Enfin, en ce qui concerne les nuisances sonores, c’est bien plus inégal. Aucune vraie catastrophe dans cette sélection, mais l’Enermax Revolution 85+ est sensiblement plus audible que les autres, les Corsair CX 430 et Tagan PipeRock III pas excellentes non plus. La bonne surprise vient certainement de la Thermaltake, la première aussi silencieuse de ce constructeur. En toute logique, la fanless finit première, nous n’avons même pas pu relever le moindre sifflement ou grésillement électronique.
800
150 W
Les choix de la redaction
es premiers tests après notre best of (publié dans PC Update n° 50) changent-t-ils la donne ? Pas vraiment, fort heureusement. Toutefois, quelques surprises viennent l’agrémenter. A commencer par les alimentations les plus abordables, la Corsair CX perd son award ! En effet, bien qu’elle bénéficie d’un look digne de modèles plus haut de gamme, la CX 430 W n’est pas du même niveau que sa devancière de 400 W, nous sommes plus en présence d’une alimentation telle que la série Antec Basiq, si bien que l’Antec Earthwatts Green devient notre modèle préféré à moins de 50 euros. Nuançons tout de même, la Corsair CX 430 W, qui ne vaut que 40 euros, réunit tout de même toutes les conditions de sécurité, tant pour le matériel que pour l’homme qui est derrière, elle n’est donc pas à fuir. Si nous sommes déçu de l’attitude de Corsair, elle est malgré tout d’un niveau correct et largement meilleure que toutes les alimentations 1er prix qui affichent des puissances qu’elles sont incapables de délivrer. En milieu de gamme, la Cougar SX nous a séduit, mais le modèle 700 W est trop cher face à la concurrence, y compris au sein de la marque
124 Hardware Magazine
avec une CMX (Bronze au lieu de Silver) plus abordable. 140 euros pour une alimentation Silver, c’est inacceptable puisque de plus en plus de Gold de puissance comparable sont trouvables à ce tarif. Toutefois, à 105 euros contre 95, la version 550 W de la SX est bien plus séduisante. En outre, elle dispose d’un quatrième cordon PCI-Express (3 x 6 pins + 1 x 6/8 pins) qui permet d’envisager une configuration SLI/ CrossFire, impossible avec la CMX 550 W, par exemple constituée de deux GTX 460 ou deux Radeon HD6870. Si Cougar parvient à maîtriser sa production et à augmenter suffisamment les ventes pour baisser les prix, ce seront des alimentations particulièrement intéressantes.
des meilleures ! Un look gamer très travaillé, un silence de fonctionnement et un 12 V particulièrement stable, il n’y a pas grand-chose à redire. Thermaltake se permet de la vendre 145 euros, c’est aussi cher que la X-Series qui fait encore un chouia mieux, mais son look justifiera l’achat pour certains. L’award gold reste à la Silent Pro Gold de Cooler Master, aussi performante et silencieuse que la Grand et moins onéreuse. Tout à fait à part, la X-Series Fanless hérite d’un award black. En effet, elle est techniquement très impressionnante (stabilité des tensions, températures, totalement silencieuse), mais son tarif rapporté à la faible puissance en fait un modèle réservé à quelques privilégiés.
En haut de gamme, nous avons droit au top du rendement, c’est-à-dire les modèles certifiés 80 Plus Gold puisqu’il n’existe pas encore de blocs 80 Plus Platinum vendus au grand public. Une fois n’est pas coutume, c’est Thermaltake qui défraie la chronique ! Alors que les précédentes Toughpower n’étaient jamais les meilleures alimentations de leur catégorie, souffrant d’une concurrence trop rude, la nouvelle Toughpower Grand parvient à se hisser au niveau
L’Enermax Revolution 85+ et la Tagan PipeRock III ne nous ont pas laissé sans voix. La première est extrêmement puissante et pourrait séduire des benchers qui ne se soucient pas souvent du silence, mais son tarif est prohibitif. La PipeRock est une version améliorée de son aînée, plus silencieuse et certifiée Silver, mais elle souffre d’une telle concurrence qu’elle n’est, du coup, pas le meilleur choix.
Thomas OLIVAUX
Test : IE9
Internet Explorer 9 déclare la guerre aux navigateurs Web alternatifs Tombé en pleine disgrâce par son manque d’innovations, Microsoft amorce un nouveau virage et espère reconquérir les utilisateurs avec la dernière version de son navigateur Web. Simplicité, amélioration du moteur de rendu et des performances, avec le support de l’accélération matérielle DirectX et une prise en charge des processeurs multicoeurs, fiabilité, gestionnaires des extensions et des téléchargements améliorés, mais aussi la prise en charge des derniers standards Web HTML5, CSS3 et SVG sont ainsi au programme d’Internet Explorer 9. De quoi abandonner Chrome ? Manuel DA COSTA
IE9 apporte une gestion améliorée des onglets qui peuvent être détachés, déplacés, ouverts dans une nouvelle fenêtre, via un glisser-déposer vers le bureau, et épinglés dans la barre des tâches ou le menu Démarrer.
126 Hardware Magazine
D
epuis la version 6 et à cause d’une absence évidente de nouveautés technologiques, Internet Explorer n’a cessé de perdre du terrain au profit de Firefox, Google Chrome, Safari et Opera, au point que le navigateur Web de Microsoft détient aujourd’hui moins de 50 % des parts de marché au niveau mondial. Un phénomène que la firme de Redmond compte bien enrayer avec Internet Explorer 9 qui n’est pour le moment disponible qu’en version bêta, mais qui offre malgré tout un premier aperçu de ce qui nous attend.
Une interface complètement remaniée L’installation d’IE 9, certes bêta, nous laisse une première mauvaise impression puisqu’elle impose le redémarrage complet de Windows. Un détail qui a le don d’agacer puisque parmi les navigateurs alternatifs, aucun n’impose un reboot système. Le reste de l’expérience est bien plus agréable avec, pour commencer, une toute nouvelle conception de l’interface utilisateur. A l’image de Google Chrome et plus récemment Firefox 4, la barre d’adresse et la zone de recherche ont été fusionnées et complétées par la fonction One Box qui permet, au fur et à mesure de la saisie, de proposer des suggestions issues du moteur de recherche utilisé par défaut, de votre historique et de vos favoris. Dans cette barre d’adresse « intelligente », nous retrouvons ensuite l’icône Page déchirée en deux représentant l’affichage de compatibilité afin d’afficher correctement les sites Web ayant été conçus pour une version antérieure d’IE. La simplification de l’interface ne s’arrête pas là puisque les commandes de navigation ont été réduites au strict minimum (boutons Suivant/Précédent) et les différents menus des versions précédentes d’IE ont été réunis dans deux menus uniques. Un premier héberge l’historique de navigation, les favoris et les flux RSS, alors que le second intègre toutes les autres fonctions classiques : paramétrage, affichage, sécurité, outils de développement, gestion des greffons, téléchargements, impression, etc. Ce qui a permis à Microsoft de désactiver par défaut l’affichage du volet des favoris, la barre des commandes et la barre d’état, pour offrir un champ visuel plus sobre et surtout plus spacieux et confortable pour afficher vos pages Web.
A l’instar d’Opera, Firefox 4, Safari et Google Chrome, l’ouverture d’un nouvel onglet sous IE9 affiche sous la forme de vignettes les dix derniers sites Web les plus visités. Avec, en prime, la possibilité de passer en navigation privée, de rouvrir les onglets récemment fermés ou la dernière session.
Tout comme les autres navigateurs, l’ouverture d’un nouvel onglet vous donne dorénavant droit à une mosaïque des dix derniers sites Web les plus visités, ainsi plus facilement accessibles. La présentation est toutefois légèrement différente puisqu’en lieu et place d’une vignette de prévisualisation de vos sites favoris, vous aurez droit à de petites vignettes n’affichant que les icônes et les titres de vos favoris, mais aussi deux liens permettant de restaurer votre précédente session ou de rappeler les onglets récemment fermés. Sans oublier le lien Navigation InPrivate qui permet non seulement de désactiver toutes vos barres d’outils et extensions, mais aussi de naviguer anonymement sur le Web, en évitant par exemple que certains sites ne récupèrent vos cookies, vos fichiers Internet temporaires, votre historique et vos préférences de navigation. Les améliorations de la gestion des onglets ne s’arrêtent pas là et ces derniers sont maintenant détachables et repositionnables librement, pour une organisation plus rapide et intuitive. Vous pourrez ainsi modifier leur ordre, ouvrir n’importe quel onglet dans une nouvelle fenêtre en le faisant glisser vers le bureau, appliquer des codes de couleur ou épingler les onglets de votre choix dans la barre des tâches ou le menu Démarrer de Windows 7. Un point plus contestable, en revanche, les onglets placés à droite de la barre d’adresse « intelligente » ne disposent, par conséquent, que de très peu d’espace, cela rend leur organisation moins confortable, surtout si vous en utilisez un grand nombre simultanément. Les notifications sont, quant à elles, beaucoup moins intrusives et s’affichent discrètement en bas du navigateur, de la même manière que Google Chrome. A croire que ce dernier a été une véritable inspiration pour Microsoft, ce dont nous ne nous plaindrons évidemment pas puisqu’il est quand même plus agréable de ne plus voir de notifications surgir et interrompre la navigation, dès qu’une prise de décision est nécessaire.
Moins de menus, moins de boutons, un champ visuel élargi, une barre d’adresse « intelligente » et une gestion améliorée des onglets sont au programme d’Internet Explorer 9.
Des fonctionnalités étendues et un meilleur respect des nouveaux standards Web S’exécutant plus rapidement et offrant une navigation bien plus fluide et confortable que son prédécesseur, IE9 intègre enfin un bon gestionnaire de téléchargements, autorisant une mise en pause et une reprise ultérieure, l’affichage des derniers téléchargements et de leurs emplacements respectifs, avec la possibilité de les exécuter ou de les ouvrir en fonction du type du fichier téléchargé, ainsi qu’une fonction de recherche des fichiers téléchargés. Le filtre SmartScreen, issu d’IE8, qui est une protection contre l’hameçonnage reposant sur un système d’évaluation de la réputation, comme il est courant d’en trouver avec les suites de sécurité Web, est quant à lui toujours présent mais s’étend maintenant au gestionnaire de téléchargements. En cas de détection d’un fichier ou programme malveillant, le téléchargement est bloqué avant d’être signalé à l’utilisateur qui pourra choisir ou non de le poursuivre. Le centre de contrôle et de gestion des modules complémentaires permettant de personnaliser IE9 n’a, quant à lui, bénéficié d’aucune amélioration majeure, avec une bibliothèque de greffons loin d’offrir la même richesse et la même variété que Google Chrome et Firefox, malgré un gestionnaire de performances capable d’identifier les modules complémentaires susceptibles de ralentir les performances du navigateur. Parmi les autres nouveautés, IE9 intègre une console développeur offrant à peu près les mêmes possibilités que l’incontournable extension Firebug pour Google Chrome et Firefox, qui permet d’afficher le code source de la page de manière hiérarchisée (HTML, CSS, scripts, etc.), d’analyser le temps de chargement de chaque élément de la page, d’isoler les éléments de la page par un simple clic et bien plus encore (console d’erreur, lignes de commandes, débuggeur, etc.). Une panoplie parfaite pour analyser, apprendre, créer et améliorer un site Web qui s’accompagne d’un plus grand respect des standards Web, qui faisait tant défaut à IE8. Microsoft a réalisé d’énormes progrès en termes de performances JavaScript, au point qu’IE9 est aujourd’hui capable de rivaliser sans
peine avec les navigateurs concurrents, grâce à son moteur Chakra. Il inaugure le support des processeurs multicoeurs, mais aussi la prise en charge de l’accélération GPU, déjà disponible sur Opera depuis la version 10.5 et encore en cours d’implémentation sous Firefox 4 et Google Chrome 7, qui permet de déporter certains calculs de rendu d’une page pour l’afficher plus rapidement. C’est, par exemple, le cas avec certains types de rendus Canvas, où IE9 affiche de très bonnes performances, mais cela ouvre surtout de nouvelles perspectives en termes de webdesign, puisque les développeurs pourront exploiter la puissance GPU, pour créer de plus jolis sites et ajouter divers effets. Tout n’est bien sûr pas encore parfait, avec des résultats au test Acid3 un peu en dessous de la concurrence (bien que très largement meilleurs que ceux d’IE8 et son lamentable 20/100), tout comme le support HTML5. Il ne faut toutefois pas perdre de vue qu’IE9 est toujours en phase de développement et que de nombreuses améliorations restent encore possibles.
Sunspider JavaScript Benchmark (ms) Opera 10.63
262,2
Google Chrome 6.0.472.63
311,8
IE 9 bêta
312,8
Safari 5.0.2
319,2
Google Chrome 8.0.555.0
359,6
Firefox 4.0b6
434,4
Firefox 3.6.10
666
IE 8
3700 0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Avec son nouveau moteur de rendu Chakra, Microsoft a mis le paquet pour permettre à IE9 d’offrir d’excellentes performances JavaScript. Test ACID 3 IE 8
20
Firefox 3.6.10
94
IE 9 bêta
95
Firefox 4.0b6
97
Google Chrome 6.0.472.63
98
Opera 10.63
100
Safari 5.0.2
100
Google Chrome 8.0.555.0
100 0
20
40
60
80
100
120
En matière de respect des standards Web, IE9 obtient un honorable 95/100, devant une concurrence bien meilleure.
Compatibilité HTML 5 (note sur 300)
IE9 se montre-t-il enfin à la hauteur de Firefox, Opera, Safari et Google Chrome ? S’il reste encore du chemin à faire pour Microsoft, en termes de support HTML5, pour parvenir au même niveau que ses concurrents, IE9 semble sur la bonne voie avec une navigation confortable et simplifiée, grâce aux performances offertes par son moteur Chakra, qui supporte l’accélération matérielle, en plus d’exploiter la puissance des processeurs multicoeurs, mais aussi grâce à son interface épurée et ses nouvelles fonctionnalités que les autres navigateurs offraient déjà depuis plusieurs mois. Il manque encore une véritable bibliothèque de modules complémentaires, sans oublier l’emplacement plus que contestable des onglets qui bénéficient, malgré tout, d’une gestion améliorée.
IE 8
27
IE 9 bêta
96
Firefox 3.6.10
139
Opera 10.63
159
Firefox 4.0b6
204
Safari 5.0.2
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Google Chrome 6.0.472.63
217
Google Chrome 8.0.555.0
241 0
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150
200
250
300
Mis en avant par Microsoft, le support de l’HTML5 ne semble pas encore au point avec IE9.
Asteroids Canvas Animation Benchmark (fps) IE 8
12
Firefox 3.6.10
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Safari 5.0.2
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Google Chrome 6.0.472.63
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Opera 10.63
35
IE 9 bêta
36
Google Chrome 8.0.555.0
53 0
10
20
30
40
50
60
Grâce au support de l’accélération matérielle, IE9 offre d’excellentes performances de rendu Canvas, mais c’est encore Google Chrome qui domine largement.
Hardware Magazine 127
Test : Vision 3D
ASRock Vision 3D : le roi des miniPC de salon ? Après un ION 3D convaincant, ASRock sort une nouvelle série de cubes aux dimensions toujours compactes mais bien plus puissants. Core i3 mobile, GeForce GT425M, lecteur Blu-Ray, châssis en aluminium, vérifions si le Vision 3D est bien la petite merveille annoncée.
fiche technique
• Nom : Vision 3D (137B) • Constructeur : ASRock • Processeur : Core i3-370M (2,4 GHz) • Chipset graphique : GeForce GT425M • RAM : 4 Go de DDR3 1 066 MHz SODIMM • Disque dur : Western Digital Scorpio Black 500 Go • Lecteur optique : lecteur Blu-Ray ou graveur DVD (slim et slot in) • Interfaces : DVI Dual Link, HDMI 1.4a, 3 x USB 3.0, 5 x USB 2.0, 1 x eSATA, sortie audio optique, sorties audio analogiques 7.1, prises casque et micro, Ethernet 1 Gbps, Wi-Fi 802.11n, lecteur de cartes mémoire (MMC/SD/MS/MS Pro) • Autres : CyberLink PowerDVD 10 OEM 3D, nVidia 3DTV Play, THX TruStudio Pro, ASRock AIWI/Instant Boot/OC Tuner, CyberLink DVD Suite OEM, télécommande IR Media Center, alimentation externe de 90 W • Dimensions : 200 x 200 x 170 mm • Prix : 840 euros Connectiques complètes Rapport puissance/taille Bitstream audio HD Télécommande Media Center Design et finitions Souffle du ventilateur en forte charge USB 3.0 limité à 90 Mo/s Pas de second emplacement 2,5 pouces
128 Hardware Magazine
L
orsqu’on souhaite monter une machine de très petite taille, certaines concessions sont obligatoires sur le choix des composants, en particulier au niveau de la puissance 3D. Avec le Vision 3D, ASRock a intégré un Core i3-370M et une GeForce 425M dans un boîtier pas plus grand qu’un NAS à deux baies, grâce à des composants de portable en H55M. Bien plus musclé que la plupart des miniPC du genre généralement basés sur le couple Atom/ION 2, il permet de jouer convenablement. Si on ajoute à cela le lecteur Blu-Ray slot in, un disque dur de 500 Go et des interfaces complètes, le Vision 3D se montre très alléchant, que ce soit à destination du salon ou comme machine de bureau polyvalente. Son design est un autre de ses points forts. Construit autour d’une ossature épaisse en aluminium et de beaux plastiques blancs pour le reste des coques, le boîtier est très séduisant et bénéficie d’une finition exemplaire. Il se décline en six versions selon le processeur et le lecteur optique embarqués : un Core i3-370M (2,4 GHz), un i5-460M (2,53-2,8 GHz) ou un i5-560M (2,663,2 GHz), des CPU qui se distinguent par leur fréquence de fonctionnement et la présence du Turbo Boost sur les deux derniers. Un lecteur BluRay est ensuite proposé en option à la place du graveur DVD et le boîtier est aussi disponible avec une robe noire intégrale. Le prix de départ est de 735 euros, 840 euros pour la version 137B à 2,4 GHz que nous avons reçue.
Un équipement presque parfait Au même titre que sa série ION 3D, les Vision 3D sont particulièrement bien équipés. On ne trouve, en effet, pas moins de dix ports USB dont trois en version 3.0, un eSATA, un lecteur de cartes mémoire 4 en 1, des sorties audio analogiques 7.1 et optique, deux sorties vidéo HDMI 1.4a et DVI Dual Link permettant le biécran, ainsi que les interfaces réseau Ethernet Gigabit et Wi-Fi 802.11n. En bref, en dehors du FireWire, il ne lui manque rien, d’autant plus qu’une télécommande IR compatible Media Center capable d’allumer le PC est également livrée. Notez cela dit que les ports USB 3.0 sont bridés à un débit d’environ 90 Mo/s en raison du câblage effectué sur le H55M. ASRock a ensuite complété la configuration avec 4 Go de mémoire vive et un disque dur Western Digital Scorpio Black en 2,5 pouces et 7 200 tours/min, alors qu’on trouve généralement du 5 400 tours/min dans ce genre de produits. Quant à la carte son intégrée, il s’agit d’une puce Realtek ALC892, un très bon choix couplé à des sorties analogiques de bonne qualité et supportant la conversion sans dégradation des bandes-son HD des BluRay en LPCM dans des applications comme PowerDVD. Le boîtier facilement démontable exploite un système de refroidissement composé d’un seul ventilateur de 50 mm, à base de caloducs et divisé en deux parties qui englobent le GPU, le chipset et le CPU. Il est possible de mettre à jour le lecteur optique, le disque dur et
En dehors du FireWire, le Vision 3D offre toutes les interfaces nécessaires et même trois USB 3.0.
la RAM au format SODIMM, ainsi que le module bien qu’il s’agisse d’un GPU d’entrée de gamme, MXM du GPU, mais ces composants ne sont pas mais la puissance offerte par le Vision 3D est très répandus et il faudra bien vérifier leur comp- autrement plus confortable qu’un couple Atom/ tabilité avec le boîtier en cas d’upgrade. ION 2. Avec un basculement en 3D relief, les Ces Vision 3D sont vendus sans système d’ex- performances chutent logiquement, elles sont à ploitation mais le constructeur livre quelques peu de chose près divisées par deux. La S3D dans logiciels dont PowerDVD 10 en version OEM supportant la lecture MediaShow Espresso (secondes) BD 3D et le son multicanal, ainsi Core i3‐560 285 que THX TruStudio Pro et la suite CyberLink DVD avec quelques-uns GT240 + Core i3‐560 319 de ses outils en version d’essai. On GT425M + i3‐370M 322 trouve également plusieurs appli(Vision 3D) cations maison pour overclocker ION 2 + D525 (ION 3D) 339 sous Windows, démarrer le PC en quelques secondes, ou transforCore i3‐370M 422 mer un iPhone en joystick. Bien que Atom D525 1267 nous ne l’ayons pas reçu, le logiciel 3DTV Play de nVidia devrait aussi 0 500 1000 1500 être fourni pour jouer en stéréo 3D Ce test de compression vers un profil iPhone est effectué à partir d’une sur un téléviseur adéquat. séquence 1080p en h.264 de 15 min.
Le jeu oui, mais en 720p La GT425M a tout pour plaire en termes de lecture vidéo. Elle est capable de lire n’importe quel format gourmand, les sources stéréoscopiques comprises. Même si son accélération vidéo n’est pas active, le Core i3-370M dispose d’assez de puissance pour faire les choses lui-même, en dehors du décodage de flux S3D à trop haut débit. La GT425M possède d’autre part des capacités de bitstream audio HD sur sa connectique HDMI, ce qui n’est pas le cas d’ION, elle s’en sort également mieux que ce dernier en postprocessing vidéo dans les tests HQV (désentrelacement, filtres divers). Côté 3D, bien qu’il soit possible de jouer avec une cadence d’image suffisante en 720p, voire en full HD, les jeux les plus gourmands ont quand même du mal à tourner sans saccades. Sur des titres comme Mafia 2 ou Dirt 2, il faut se contenter d’une résolution de 720p car le framerate descend déjà en dessous des 25 images/s par moments. Comme vous pouvez le constater sur les graphiques, une carte telle que la GeForce GT240 offre de meilleures performances
Street Fighter IV (FPS)
85,4
1920 x 1080 (détails max)
51
Le disque dur, comme le lecteur, la RAM et le module MXM du GPU peuvent être mis à jour, le boîtier est d’ailleurs simple à ouvrir et à démonter.
20,9
98,1
1920 x 1080 (détails par défaut)
56,2 23,1
158,9
1280 x 720 (détails par défaut)
92,8 39
0
GT240 + i3‐560
20
40
60
80
100
120
GT425M + i3‐370M (Vision 3D)
140
160
180
ION 2 + D525 (ION 3D)
Le lecteur optique est au format slot in et on ne trouve qu’un seul emplacement 2,5 pouces. DIRT 2 (FPS)
41,2
1920 x 1080 (détails élevés)
26,5 12,7
47,4
1920 x 1080 (détails intermédiaires)
30,3 12,7
62,3
1280 x 720 (détails élevés)
37,9 13,8
0
GT240 + i3‐560
10
20
30
GT425M + i3‐370M (Vision 3D)
40
50
60
ION 2 + D525 (ION 3D)
70
En remplaçant la pâte thermique du système de refroidissement, nous avons pu gagner quelques degrés sur le processeur et limiter les nuisances sonores du boîtier lors de fortes charges.
Hardware Magazine 129
Test : Vision 3D
Mafia 2 (FPS)
26
High profil (1920 x 1080)
16,8 4,6
47,2
Low profil (1280 x 720, détails plus élevés)
29,5 10,1
54,4
Low profil (1280 x 720)
34,3 11,1
0
10
GT240 + i3‐560
Core i3-370M, GT425M, DDR3 SODIMM, lecteur optique slim, le Vision 3D exploite des composants de portable.
20
30
GT425M + i3‐370M (Vision 3D)
40
50
60
ION 2 + D525 (ION 3D)
Consommation (Watts)
63
Video
42 36
124
Jeu
80 39
46
Repos
Un prix raisonnable
27,8 27
0
20
GT240 + i3‐560
Un peu plus volumineux que l’ION 3D, le Vision 3D n’en reste pas moins très compact.
40
60
ASRock Vision 3D (137B)
80
100
ASRock ION 3D
les jeux est donc possible, mais elle se limitera à des titres très peu exigeants et dans de faibles résolutions et niveaux de détails. En bureautique, entre le Core i3 mobile et le disque dur 7 200 tours/min, le système est bien plus réactif qu’une plateforme en Atom. De même, en GPGPU, la GT425M s’en sort mieux que l’ION 2. Le gain lors d’une conversion vers une petite résolution n’est pas énorme, mais lorsqu’on souhaite conserver une résolution HD, la GT425M va trois fois plus vite pour finaliser la compression. En comparaison, un processeur comme le Core i3-560 fait jeu égal avec la GT425M, mais, là encore, uniquement avec l’usage de petites résolutions. En HD, le GPU mobile reste plus efficace. Ces capacités de calcul GPU sont aussi fonctionnelles dans certains studios de montage, sous Photoshop, ou encore avec des logiciels de création 3D. En ce qui concerne les nuisances sonores, le Vision 3D est silencieux au repos ou en
130 Hardware Magazine
lecture vidéo. Il peut aussi être discret en jeu si le processeur n’est pas trop sollicité, vous n’entendrez alors qu’un léger souffle. Lorsque le système est stressé à fond, la rotation du ventilateur devient un peu bruyante. Afin de voir si les choses pouvaient être améliorées, nous avons remplacé la pâte thermique du GPU et du CPU. La température GPU n’a pas bougé mais celle du CPU est passée de 82 à 76 °C, ce qui a été bénéfique et a pu mieux contenir le bruit de la machine lors de fortes charges. Cela laisse d’autre part un peu de marge pour l’overclocking, mais ce sera au prix d’un bruit plus important. Si besoin, le BIOS dispose d’ailleurs des paramètres utiles pour régler précisément la ventilation. Quant à la consommation, nous avons relevé 28 W au repos, 42 W en lecture Blu-Ray et 80 W en jeu (27,36 et 39 W pour l’ION 3D), le boîtier se place donc entre l’ION 3D et la configuration mini-ITX que nous avons montée à titre de comparaison.
Entre son look séduisant, sa qualité de fabrication, son équipement et sa relative puissance, le Vision 3D est un miniPC très bien équilibré qui représente une excellente alternative aux plateformes ION si vous souhaitez jouer de temps en temps ou en avoir plus sous le coude pour des tâches bureautiques. On aurait aimé avoir en plus le DTS Interactive ou le Dolby Digital Live, ainsi qu’un second emplacement 2,5 pouces mais le Vision 3D offre déjà l’essentiel. Il est de plus silencieux en lecture vidéo, et bien qu’il souffle un peu plus fort en jeu, il pourra trôner fièrement dans votre salon ou dans un coin de votre bureau sans déranger vos oreilles. A 840 euros, le prix n’est pas exagéré mais il est possible de faire moins cher pour une configuration plus véloce. La machine ne pourra pas être aussi compacte mais un système mini-ITX en H55 avec un boîtier tel que le Silverstone SG06, un Core i5-560, une carte graphique de type Radeon HD5770, le même disque dur et un lecteur Blu-Ray slim reviendra à moins de 800 euros. A vous donc de peser le pour et le contre, et dans le cas où vous ne comptez pas jouer, un ION 3D, lui aussi doué en vidéo, sera à envisager et reviendra à presque moitié prix. 120
140
Jérémy PANZETTA
Test : HD6850
Asus, Gigabyte, HIS et MSI HD6850 La HD6850 représente, à l’instar de la GTX460, la carte milieu de gamme par excellence. Consommant et chauffant peu, elle dispose d’un rapport qualité/prix exceptionnel. Chose rare, plutôt qu’une référence design AMD, chaque constructeur en livre son interprétation dès son lancement. En voici quatre espérant sortir du lot.
Toutes les 6850 ont un ventirad différent, mais un PCB très similaire, pour ne pas dire identique. Celui-ci diffère cependant de la carte de référence AMD.
Les sorties vidéo sont les mêmes sur toutes nos cartes. La 6850 version AMD (à droite) était cependant mieux équipée, avec deux miniDisplayPort permettant le support de quatre écrans et deux sorties DVI dual link.
D
évoilée le mois dernier, la HD6850 offre un très bon rapport qualité/prix, ce qui en fera donc un best-seller, aussi performante que la GTX460 mais avec une consommation légèrement réduite et la possibilité de brancher quatre écrans (dont deux DisplayPort). De son côté, nVidia offre PhysX et 3D Vision qui concernent peut-être un peu plus de monde. Quoi qu’il en soit, pour un budget de 150 euros à 200 euros, c’est vers l’une de ces deux cartes qu’il faudra se tourner. Si AMD a, comme à son habitude, développé un design de référence pour le PCB et le ventirad, ceux-ci ne sont pour ainsi dire pas du tout utilisés. En général, AMD livre une bonne quantité de ses cartes de référence aux partenaires, qui n’ont guère d’autre choix que de vendre ces produits en ayant pris soin d’y apposer un sticker à leur effigie, au moins dans un premier temps. Quelques semaines ou mois plus tard, selon le degré de complexité de la puce, arrive un design qu’ils ont développé en interne, et qui a pour but d’être plus efficace que celui d’AMD. Que ce soit pour baisser le tarif, améliorer les performances ou contenir les nuisances sonores, ces cartes sont censées apporter un mieux. Avec les HD6850, ça n’est pas le référence design AMD qui a été adopté par nos quatre protagonistes, mais dans la mesure où ils utilisent tous le même, il le devient de fait. La seule différence que nous remarquons provient du PCB en lui-même. En effet, il est noir mat chez Asus, noir brillant chez MSI, bleu foncé chez HIS ou bleu turquoise chez Gigabyte. Mais les composants qui y sont greffés sont identiques, du moindre condensateur au régulateur de tension. Rien d’alarmant, la qualité de fabrication est tout à fait honnête. Etage d’alimentation GPU et mémoire sont séparés, alors même les marques comme Asus qui clament une alimentation dite « 4+2 », soit deux phases pour la mémoire et quatre pour le GPU, n’ont rien de particulier.
Amélioration significative
Le ventirad de la carte HIS est minuscule et mal conçu, responsable de nuisances sonores trop élevées.
132 Hardware Magazine
Ce PCB permet tout de même de bien mieux overclocker, ce n’est donc pas un mal. En effet, là où la carte de référence stagne autour de 850 MHz (840 MHz sur notre exemplaire), ces modèles atteignent tous 930 MHz de façon stable, et même un peu plus pour la Gigabyte. Ceci s’explique en grande partie grâce à la tension augmentée. En effet, de 1,XX V sur la carte AMD, nous passons ici à 1,148 V. Le maximum sur les cartes est fixé à 1,174 V, mais encore faut-il pouvoir atteindre cette tension, les logiciels de tweaking n’étant pas prêts. Gigabyte ne livre aucun OC Guru dédié à la 6850, utiliser celui d’une autre carte ne permet que de
modifier les fréquences et la vitesse de rotation du ventilateur. Même punition chez MSI, et HIS n’a aucun logiciel propriétaire. Asus, en revanche, livre SmartDoctor qui permet d’ajuster très facilement la tension et de créer ses profils. Tout cela sera corrigé avec Afterburner 2.1, le logiciel d’overclocking MSI compatible avec toutes les cartes. Mais pour l’instant, il faudra se contenter de versions beta moyennement stables. Malgré des puces de GDDR5 certifiées 1 250 MHz (0,8 ns), il existe des différences d’overclocking nettes entre nos cartes, certaines bloquant autour de 1 060 MHz, alors que d’autres dépassent les 1 200 MHz. Ainsi, les cartes Asus et HIS s’en sortent un peu mieux dans certains jeux, permettant de gagner 1 à 2 FPS selon les cas. C’est assez peu, et il ne faut pas se baser là-dessus pour faire un choix, mais c’est toujours appréciable à l’usage. Enfin, un PCB identique implique des sorties vidéo identiques. Sur ces cartes, l’offre est sensiblement moins attirante. Là où les cartes AMD proposent deux ports DVI dual link (supportant les résolutions supérieures à 1 920 x 1 200 ou les flux 120 Hz pour la S3D) et deux sorties miniDisplayPort permettant de brancher jusqu’à quatre écrans en simultané, ces cartes modifiées ne sont équipées que d’une sortie DisplayPort (plein format), limitant donc au support de trois écrans, et une des sorties est une simple DVI, seule la seconde étant dual link. Des modifications qui n’affecteront que peu de monde mais qu’il est important de souligner pour éviter les mauvaises surprises. Le DisplayPort reste à la norme 1.2, permettant d’utiliser des hubs et le HDMI 1.4a supportant le bitstream audio est toujours de la partie. Même le prix est identique, variant de 160 à 170 euros selon les boutiques. Au vu de toutes ces similitudes, ce sont les performances du ventirad qui guideront votre choix. Et cette fois, chacun y va de sa propre solution.
Asus HD6850 DirectCu Les DirectCu nous ont toujours déçu, mais cette version corrige le tir. La carte conserve une cornière en aluminium siglée Asus, le PCB noir mat, la compatibilité avec les logiciels Asus et le radiateur DirectCu. La base avec deux gros caloducs en cuivre nickelé de 8 mm, en contact direct avec le GPU, donne donc son nom à l’ensemble. Asus a même pris le soin de poser un petit radiateur sur l’étage d’alimentation du GPU qui bénéficiera donc du flux d’air. Les nuisances sonores sont très satisfaisantes, c’est la carte la plus silencieuse en charge. Au repos, elle est plus audible que la Gigabyte, au niveau des autres cartes, mais il s’agit de toute façon d’un niveau sonore
très réduit. Les températures sont, en outre, bien contenues et pour ne rien gâcher, l’overclocking est excellent, le meilleur de toutes nos cartes, dominant à quelques mégahertz près la carte HIS. Le GPU est overclocké d’usine à 790 MHz, une futilité qui permet seulement à Asus d’apposer la mention overclocking un peu partout, alors que cette fréquence représente une augmentation de moins de 2 % ! Notez aussi que le PCB est 1 cm plus long que les autres, ce centimètre supplémentaire ne servant… à rien puisqu’il s’agit d’un PCB non imprimé. Le connecteur 6 pins est, en outre, orienté vers le panneau latéral du boîtier pour compenser cette longueur supplémentaire. L’utilisation dans un boîtier ultraplat type SilverStone GD04 n’étant de toute façon pas possible à cause des caloducs qui dépassent du PCB, ce n’est pas un gros inconvénient.
Gigabyte HD6850 « Windforce » La 6850 Gigabyte utilise le radiateur Windforce, déjà aperçu sur la 460 OC. Sans être totalement silencieux, il était en tout cas le plus convaincant de tous à l’époque. Le look est très travaillé et donne l’impression d’une carte plus haut de gamme que ses concurrentes avec deux ventilateurs de 80 mm et un radiateur assez massif. Même verdict que la 460 OC, avec un silence exemplaire au repos, mais un peu moins satisfaisant en charge, la carte Asus parvenant à se faire plus discrète. Cependant, les températures sont un peu mieux contenues chez Gigabyte et il est possible d’ajuster manuellement la vitesse de rotation du ventilateur pour un meilleur compromis. On arrive ainsi à se rapprocher du DirectCu Asus sans toutefois l’égaler. Niveau overclocking, la Gigabyte est la seule à atteindre 940 MHz, probablement grâce à des températures un peu
meilleures. Enfin, l’étage d’alimentation est refroidi à l’aide d’un petit radiateur en cuivre comme chez Asus, mais il est ici vissé et pas seulement clipsé. En outre, certaines 6850 sont victimes d’un bug, le ventilateur tournant alors à 73 % même au repos. Ce n’est pas spécifique à Gigabyte, mais la marque propose le BIOS F3b en téléchargement, ce qui permet de facilement réparer ce souci.
HIS HD6850 Nouveau design chez HIS, avec une carte entièrement carénée à la façon de la 6850 d’origine AMD. Cependant, ce large carter dissimule en réalité un minuscule ventirad ressemblant à un miniZalman VF900. Deux gros caloducs de 8 mm en cuivre, beaucoup d’ailettes très serrées et un tout petit ventilateur de 60 mm. Un radiateur permet de refroidir l’étage d’alimentation mais il est ici plus imposant que chez les concurrents, ne bénéficiant pas d’une ventilation directe. Nos craintes sont confirmées dès la mise sous tension, puisque la carte est plus bruyante que les autres au repos. Les températures sont néanmoins identiques, ce qui montre bien les limites de ce radiateur, et un affinage du profil de ventilation ne permet pas d’améliorer la situation. En charge, c’est un peu plus bruyant que la carte de référence, c’est-àdire assez pour que ce soit gênant, même dans un boîtier. En revanche, la carte se démarque comme l’Asus par un très bon overclocking mémoire. Quand bien même les prix seraient beaucoup plus bas que ceux de la concurrence, il faudra envisager
Température GPU (°C) HD6850 Gigabyte
36
HD6870 MSI
36
HD6850 Asus DirectCu
36
HD6850 HIS
36
63
67
69
77 41
HD6870 référence 0
20
Repos
79
40
60
Charge
80
100
Les températures sont à mettre en corrélation avec les nuisances sonores. On remarque que la carte HIS cumule nuisances sonores et températures médiocres, prouvant que son ventirad est mal étudié.
Nuisances sonores (dB) 39
HD6850 Asus DirectCu
42,7
38
HD6850 Gigabyte
38,7
HD6870 référence
40,1
HD6850 HIS
37,5
HD6870 MSI 0
10
Repos
20
Charge
30
40
45
47,1
49,4
49,7 50
60
Les nuisances sonores sont relevées à 40 cm, sur une table de bench. Placées dans un boîtier, on ne note aucune différence entre l’Asus et la MSI par exemple, en revanche même la plus silencieuse en charge est légèrement audible.
Hardware Magazine 133
Test : HD6850
un radiateur alternatif pour cette carte, un Arctic L2 Pro s’en sortira sans doute mieux.
MSI HD6850 Nouveau design chez MSI aussi. Fini le Twin Frozer ou le Cyclone, même les couleurs fétiches de la marque changent, comme sur la 480 Lightning testée plus loin. Le carter en plastique est donc noir et rouge et dissimule un grand ventilateur de 90 mm. Les deux caloducs de 8 mm sont eux aussi en contact direct avec le GPU, ce qui n’est pas sans rappeler les cartes DirectCu d’Asus. Pas de radiateur pour les mosfets ici, MSI fait dans le simplissime, misant sûrement sur un prix qui se voudra agressif et une 6850 plus aboutie d’ici les prochaines semaines pour épauler celleci. A notre grande surprise, le ventirad est peu convaincant. Plus bruyant et moins efficace que celui de Gigabyte ! MSI n’a pas pu nous fournir un nouveau BIOS à temps, mais ajuster le profil de ventilation s’est avéré infructueux, nous arrivons, en effet, à réduire les nuisances sonores
La 6850 Asus est une excellente carte qui sait se faire plus discrète que ses concurrentes.
Mafia II ‐ 1920x1080 Elevé AA
HD6850 Gigabyte
41,1
HD6870 MSI
41,2
HD6850 HIS
41,1
HD6850 Asus DirectCu
41,5 0
10
OC
20
Stock
30
40
Le choix de la rédaction Disposer dès la sortie de cartes différentes du design de référence AMD, mais tout de même identiques et vendues au même prix est assez cocasse. Mais cela met l’accent sur le principal : les nuisances sonores et l’overclocking. A ce titre, il n’y a pas à hésiter, c’est l’Asus HD6850 DirectCu qu’il faudra choisir. Plus calme en charge et aussi agréable au repos que la Gigabyte, mais bénéficiant d’un logiciel d’overclocking opérationnel, l’Asus cumule les avantages. La 6850 de Gigabyte est très bien finie mais pas assez discrète en charge pour espérer quoi que ce soit. Quant aux cartes MSI et HIS, elles n’offrent aucun avantage.
Benjamin BOUIX
Dirt 2 ‐ 1920x1080 Ultra AA4X 44,6 41,1
HD6870 référence
mais pas assez pour espérer concurrencer les Gigabyte ou Asus. C’est toutefois la carte la plus silencieuse au repos, mais il s’avère qu’au sein d’un boîtier, on ne perçoit plus aucune différence notable avec l’Asus.
54,9 52,1
HD6870 référence
46,4
HD6850 Gigabyte
57,4 52,8
46,9
HD6870 MSI
58,1 52,6
47,7
HD6850 HIS
47,8
HD6850 Asus DirectCu
50
52,6
52,9 0
60
59,4
OC
20
Stock
40
59,8
60
80
Mise à part la HD6850 d’Asus très légerement overclockée, toutes les cartes ont les mêmes performances d’origine. En revanche, une fois overclockées, les Asus et HIS prennent le large grâce à leur mémoire plus rapide.
Asus EAH6850 Gigabyte DirectCu/2DIS/1GD5 GV-R685D5-1GD • Prix : 170 euros • Fréquences (GPU/RAM) : 775/1 000 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 940/1 060 MHz • Bundle : Adaptateur DVI vers VGA, adaptateur Molex vers PCI-E 6 pins, pont Crossfire • Connectique : 2 x DVI, HDMI, DisplayPort
silence, logiciel d’overclocking PCB un peu plus long que les autres ? 134 Hardware Magazine
• Prix : 170 euros • Fréquences (GPU/RAM) : 775/1 000 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 940/1 060 MHz • Bundle : Adaptateur DVI vers VGA, adaptateur Molex vers PCI-E 6 pins, pont Crossfire • Connectique : 2 x DVI, HDMI, DisplayPort Look soigné chez Gigabyte
HIS H685F1GD
• Prix : 170 euros • Fréquences (GPU/RAM) : 775/1 000 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 930/1 200 MHz • Bundle : Adaptateur DVI vers VGA, adaptateur Molex vers PCI-E 6 pins, pont Crossfire • Connectique : 2 x DVI, HDMI, DisplayPort
bruit ! (surtout HIS et MSI)
MSI R6850-PM2D1GD5
• Prix : 170 euros • Fréquences (GPU/RAM) : 775/1 000 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 940/1 060 MHz • Bundle : Adaptateur DVI vers VGA, adaptateur Molex vers PCI-E 6 pins, pont Crossfire • Connectique : 2 x DVI, HDMI, DisplayPort
Les PC de la redac
Nos Configurations de référence Le PC le moins cher possible
• Processeur : AMD Athlon II X2 250 (55 euros) • Refroidissement CPU : radiateur d’origine AMD • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 2 Go (2 x 1 Go) DDR3-1333 (50 euros) • HDD : 500 Go 7 200 tours (40 euros) • Carte graphique : Radeon HD4250 intégrée au chipset • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 euros) • Divers : N/A
Dépenser plus
• Mémoire vive : 4 Go de RAM (70 euros)
dépenser moins
• Processeur : AMD Sempron X1 145 (35 euros) • Boîtier/Alimentation : 1er prix (35 euros l’ensemble)
Total : 285 euros Bureautique et Internet
• Processeur : AMD Athlon II X2 255 (60 euros) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (70 euros) • SSD : 40 Go contrôleur SandForce (100 euros) • HDD : 500 Go 7 200 tours (40 euros) • Carte graphique : Radeon HD4250 intégrée au chipset • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 euros) • Divers : N/A
Dépenser plus
• Processeur : Athlon II X4 630 (85 euros) • HDD : disque dur 1 To (60 euros)
dépenser moins
• HDD : pas de SSD (économie de 100 euros)
Total : 425 euros Profiter des derniers jeux, sans se ruiner • Processeur : AMD Phenom II X2 555 Black Edition (85 euros) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (70 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (140 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (60 euros) • Carte graphique : Radeon HD5670 1 Go (100 euros) • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 400 W (40 euros) • Divers : N/A
Dépenser plus
• Processeur : plateforme Intel 1156 avec Pentium G6950 (carte mère 20 euros plus chère)
dépenser moins
• HDD : SSD 40 Go (100 euros)
Total : 620 euros Bureautique et multimédia tout confort • Processeur : Intel Core i3-540 (105 euros) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : Gigabyte H55M-USB3 (100 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (70 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (130 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (60 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : 450 à 550 W modulaire (80 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)
Total : 700 euros
136 Hardware Magazine
Dépenser plus
• HDD : SSD 90 Go contrôleur SandForce (170 euros)
dépenser moins
• Processeurs : Pentium G6950 (90 euros)
Jouer en 1 920 x 1 080
• Processeur : Intel Core i5-760 (195 euros) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : Asus P7P55D-E (130 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (100 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (130 euros) • HDD : 1,5 To 7 200 tours (75 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD 6870 (230 euros) • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : 550 à 600 W modulaire (90 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)
Dépenser plus
• Processeur : Intel Core i7-860 (240 euros) • HDD : SSD 90 Go contrôleur SandForce (170 euros)
dépenser moins
• Carte graphique : Radeon HD5770 (130 euros) • Alimentation : alimentation non modulaire (70 euros)
Total : 1 105 euros Un PC de boulot ultrarapide
• Processeur : Intel Core i7-930 (4 cores, 2,93 GHz, 255 euros) • Refroidissement processeur : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : Asus Sabertooth X58 (210 euros) • Mémoire vive : 6 Go (3 x 2 Go) DDR3-1600 C9 (150 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (170 euros) • HDD : 2 To 5 400 tours (95 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD5450 passive (50 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)
Dépenser plus
• Boîtier : boîtier très haut de gamme (150 à 500 euros)
dépenser moins
• Carte mère : carte mère MSI X58 Pro-E (165 euros)
Total : 1 265 euros Six cores
• Processeur : AMD Phenom II X6 1090T Black Edition (6 cores, 3,2 GHz, 230 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) • Carte mère : Asus Crosshair IV Formula (200 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (100 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (170 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD6870 (230 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)
Dépenser plus
• Mémoire vive : 8 Go de RAM (4 Go de plus, 100 euros) • Carte graphique : GeForce GTX580 (480 euros)
dépenser moins
• Carte mère : carte mère Asrock 880G Extreme3 (105 euros) • HDD : SSD 60 Go (130 euros)
Total : 1 425 euros Jouer en relief avec nVidia 3D Vision
• Processeur : Intel Core i7-950 (4 cores, 3,06 GHz, 290 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) • Carte mère : Asus Sabertooth X58 (210 euros) • Mémoire vive : 6 Go (3 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (160 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (170 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : GeForce GTX 580 (480 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros), lunettes nVidia 3D Vision (150 euros)
Total : 1 955 euros
Dépenser plus
• Processeur : Intel Core i7-960 (510 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros)
dépenser moins
• SSD : SSD 60 Go (130 euros) • Carte graphique : GeForce GTX 470 (260 euros)
Précision : n’oubliez pas d’acheter un écran compatible (120 Hz), comme l’Acer GD245HQ (24» à 340 euros).
Hardware Magazine 137
Les PC de la redac
Un PC extrême !
Dépenser plus
• Processeur : Intel Core i7-980X (6 cores, 3,2 GHz, 970 euros) • Refroidissement processeur : EK Supreme-LT (35 euros) • Carte mère : Gigabyte X58A-UD7 (310 euros) • Mémoire vive : 6 Go (3 x 2 Go) DDR3-1600 C7 (200 euros) • SSD : 256 Go Crucial Real SSD C300 (550 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : 2 x GeForce GTX 580 SLI (960 euros) • Boîtier : très haut de gamme (200 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 1 000 W (200 euros) • Divers : complément de circuit watercooling (deux blocs 480 + pompe + réservoir + radiateur + tuyaux et embouts, 380 euros), lecteur de cartes mémoire (15 euros)
• Carte graphique : 3e GeForce GTX 580 + watercooling (570 euros)
dépenser moins
• Processeur : Intel Core i7-960 (510 euros) ou Core i7-970 (870 euros) • SSD : SSD 120 Go à base d’un contrôleur SandForce (230 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros, une économie de 350 euros sans watercooling)
Total : 4 000 euros
Précision : à l’heure où nous écrivons ces lignes, les waterblocs GTX 580 ne sont pas encore sortis.
PC home cinéma
Spécial basse COnsommation
Total : 655 euros
Total : 600 euros
• Processeur : Intel Pentium G6950 (2 cores, 2,93 GHz, 90 euros) • Refroidissement processeur : Scythe Big Shuriken (25 euros) • Carte mère : Gigabyte H55M-USB3 (100 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (70 euros) • SSD : 40 Go contrôleur SandForce (100 euros) • Optique : lecteur Blu-Ray (75 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : Silverstone Grandia GD-04 (90 euros) • Alimentation : Silver Power 620 W (90 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)
Choisir RAM, carte graphique, disque dur et boîtier. Pour certains composants, nous ne précisons pas de marque et de modèle précis dans nos configurations. Soit parce que le meilleur change d’une semaine sur l’autre en fonction du prix (cas de la RAM, par exemple) soit parce que le choix dépend de vos priorités esthétiques ou phoniques (cas des boîtiers, par exemple). Souhaitant que achetiez les meilleurs matériels uniquement, voici une liste des produits de références pour les catégories concernées : RAM : hors scénario d’overclocking maximal, pour lequel nous vous recommandons de lire notre comparatif de kits DDR3 paru dans HM44, le choix de la mémoire est assez libre. Tant que vous prenez le bon type et la bonne fréquence de mémoire, tel que nous l’indiquons dans les configurations, et une marque reconnue pour éviter les incompatibilités, vous pouvez choisir les moins chères proposées par votre revendeur ou celles qui s’accordent le mieux en look à votre nouvelle carte mère. Depuis quelques mois, la marque G.Skill propose d’excellents rapports qualité/prix, mais n’ayez pas peur d’acheter de la mémoire A-Data, Corsair, Kingston, OCZ, Patriot ou Samsung. Carte graphique : comme pour la RAM, la marque de la carte graphique n’a que peu d’importance. Partant du constat que la majorité des cartes sont identique (ce sont des reference boards avec un sticker modifié), autant prendre la moins chère ou celle accompagnée du jeu qui vous plait. En revanche, il est toujours intéressant
Autour de l’UC
• Processeur : AMD Athlon II X2 240e (2 cores, 2,8 GHz, 65 euros) • Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX 3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3 basse conso (110 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (130 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)
d’analyser le marcher car les constructeurs proposent également des cartes améliorées (overclockées, meilleur refroidissement, parfois les deux). Globalement, il ne faut pas dépenser plus de 10 à 15 euros pour ces modèles boostés, sinon, autant le faire soit même ou investir dans la gamme supérieure.
Indice de performance GPU ‐ 1920x1200 148,0
HD5970 135,2
GTX480 118,0
GTX295
Disque dur : - 500 Go économiques (16 Mo de cache) : Maxtor DiamondMax 23, Seagate Barracuda LP, WD Caviar Blue - 500 Go et 1 To performants (32 Mo de cache) : Samsung Spinpoint F3, WD Caviar Black Boitiers: - entrée de gamme (moins de 50 euros) : Cooler Master Elite 430 Black, Antec Two Hundred V2, Xigmatech Asgard - milieu de gamme (51 à 90 euros) : Cooler Master HAF 912, Lancool Dragonlord PC-K58, Xigmatek Midgard - milieu de gamme +++ (91 à 130 euros) : Antec P183, Cooler Master HAF 932, Fractal Design Define R2, Lancool Dragonlord PC-K62 - haut de gamme (131 à 200) : Cooler Master HAF X, Silverstone Fortress FT-01 - très haut de gamme (+ de 200 euros) : Corsair Obsidian 700D, Lian Li Tyr-X900 - spécial home cinéma : Antec Fusion Remote Max, SilverStone Grandia GD-04 et GD-05, SilverStone Sugo SG-06, Zalman HD501
GTX275
148,4
109,6
148,5
102,1
GTX470
145,3
95,9
HD5850
137,9
84,5
GTX460 1 Go
119,9
81,7
GTX465
116,6
75,4
HD5830
71,6
HD4890
70,7
106,3 117,0 108,4
63,5
HD5770
100,0
56,9
GTS450
88,0
54,8
HD4850
84,7
53,9
HD5750
83,8
52,3
GTS250 1 Go 40,6
8800GT HD5670
32,9
HD3870
32,1 30,6
GT240 0,0
20,0
40,0
177,8 146,9
116,0
HD4870 X2 HD5870 1 Go
171,0
82,2 66,8
56,7 52,1 53,0 60,0
80,0
100,0
AA4X
noAA
120,0
140,0
160,0
180,0
200,0
Claviers et souris : le clavier et la souris sont les périphériques que vous allez le plus solliciter, ne négligez pas leur qualité ! Même si vous ne souhaitez pas investir une fortune en la matière, évitez à tout prix les marques inconnues proposées chez quelques revendeurs, ce sont presque toujours de mauvaises surprises, surtout en sans fil. Privilégiez l’increvable, Logitech ou Microsoft, un ensemble clavier et souris d’entrée de gamme ne doit pas excéder 25 euros. Si vous êtes joueur, en quête d’un matériel de précision, voici nos références : Souris : Logitech G500, Roccat Kone+, SteelSeries Xai. Clavier : Logitech G110, Logitech G510, Microsoft X6, Roccat Arvo. Ecrans : étant donné les baisses de prix, qui voudrait s’acheter un écran plus petit que 24’’ de nos jours ? Consultez notre comparatif page 98. 138 Hardware Magazine