Hardware Mag 51

Page 1

5,90 €

Février/Mars 2011

dossier

n°51

5,90 €

p.28

p.96

Cartes meres 1155 P67/H67

Notre palmarès de 100 à 300 € Profitez des nouveaux Core i5/7 Le point sur l’overclocking

tests

Disques durs 3 To 150 Mo/sec et beaucoup d’incompatibilités

Intel Core i3 2100 Sandy Bridge dual core à partir de 120 euros

6 Alimentations

Antec, NZXT et Silverstone se mettent au Gold p.68

Guide

Monitoring et benchmarking Votre PC est-il au mieux de sa forme ? p.106

dossier

p.50

test

p.22

5 configs GeForce bureautique GTX 560 Ti sur mesure vs radeon 5850 Conseils d’achat et de montage pour un PC parfait

comparatif

Duel autour des 250 €

AMD Fusion Mieux que l’Atom d’Intel

7 HD6000 modifiées

Silence et overclocking en ligne de mire L 19293 - 51 - F: 5,90 € - RD

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


Hardware N51 sp620 ksk6001.indd 1

12/01/2011 12:25:14


HM 51 Fév/Mar 2011

On ne s’ennuie jamais... EDITO J-30 attaquons HM51 par un écran qui nous lâche. Le bi-écran de Dell U2711 prévu pour prendre place dans le nouvel appartement depuis longtemps n’a pas résisté au déménagement et s’est mis à sérieusement délirer, avec de curieuses stries (NDLR comme s’il ne supportait plus de contempler son propriétaire chevelu à longueur de journée). Plus que la déception, il faudra subir les quolibets des collègues. Heureusement qu’un seul de ces écrans est encore plus beau et confortable que leurs deux écrans 24’’. Bande d’amateurs ! J-30 à J-1 (NDLR Un mois à écouter ses enceintes neuves en mono parce qu’on n’a pas trouvé le bon bouton : stoi l’amateur) J-19 Crash de l’OS du PC principal sans aucun signe avant-coureur. Bon, c’est presque une aubaine : balançons sur Windows (ce ne sera pas la première fois) et accusons le d’avoir effacé le répertoire contenant nos articles (NDLR et ce sans aucun lien avec l’interface chaise-clavier à poil long qui l’utilise bien entendu). Ça fera une excuse pour ne pas (trop) se faire engueuler par le chef alors qu’on n’a rien rendu au bout de 10 jours de boulot. Oui, pour le chef, après les fêtes, plus que ses collaborateurs chéris, ce sont les rendus qui lui manquent. Ça, et des gens sur qui taper. Dans le même temps, le pauvre père de famille de la redac laisse sa voiture au bord de l’autoroute : casse moteur. « Il n’avait qu’à acheter une [insérez ici votre marque préférée], ça ne tombe pas en panne ça au moins » dit le chef bienveillant, toujours plein de compassion. Thomas de rajouter « Ça fera un Diesel de moins ». Hélas, la nouvelle voiture roule toujours au mazout. Thomas n’adresse plus la parole à Jérémy.

Le 3 Mai sort Duke Nukem Forever, on sera débarrassé du chef, youpiii !

J-12 Inondations ! Décidemment, la météo en veut à Thomas ces derniers temps. Serait-ce une façon de se venger de ses 12 PC overclockés fonctionnant 24/7 ? Peut-être, mais il n’a guère le choix, il s’agit de son chauffage d’appoint, en l’absence de chaudière, dont le budget est passé dans une décapotable et quelques tonnes d’accessoires de watercooling (c’est vrai que question eau, il a de quoi faire). En tout cas, pour son anniversaire, avec la pelle et les sacs de sables, on lui offrira un kayak, ça pourra toujours servir si la rivière devant chez lui déborde à nouveau. J-11 l’ampli du chef a définitivement cessé de lui plaire! Cette répudiation prématurée va l’occuper pendant 3 jours afin de trouver son nouveau bébé. Et au passage, il nous oublie, c’est bien pratique. On en viendrait presque à souhaiter que son ordinateur subisse le même sort, mais comme c’est nous qui l’avons monté, ça nous retomberait bien sur le coin du nez. J-10 Les joies de l’ADSL. Payer pour 20Mb et recevoir du 4Mb. Super ! Vivement la fibre. J-9 Torticolis. Impossible de faire quoi que ce soit. Obligé de rester devant le PC, écrire les articles est encore la chose la plus facile et la moins douloureuse à faire. (NDLR travailler ne semble donc pas correspondre à « quoi que ce soit » pour le bleu, tout s’explique). Dormir est aussi une solution, mais le chef n’est pas d’accord. J-8 Shopping. Faire plusieurs heures de route, assaisonnées d’embouteillages, pour aller chercher le nouvel ampli du chef (il aura quand meme tenu une semaine, c’est bien). Une grosse demie journée de perdue. Mais se faire sermonner sur le retard des rendus dès notre retour : c’est priceless ! (NDLR ils ont été cherché les leurs aussi, donc ça ne compte pas). J-5 – Le chef vient récupérer son ampli. C’est bon, le temps qu’il bench et installe son nouveau joujou nous avons 4 jours tranquilles où il oubliera de râler. Ouf ! Bon d’accord, c’était un peu prémédité… (NDLR, Epilogue. Voilà, à part se plaindre, être insolent, vitupérer, calomnier, frimer, le jeune chevelu ne sait rien faire. Ah si, casser du matériel. N’allez pas croire qu’il est à plaindre s’il bosse un samedi de temps en temps : ça ne compense même pas le temps qu’il met à se regarder dans une glace ou se moquer du monde. C’est ça un sacerdoce, supporter l’insupportable pour vous faire le meilleur des mags ;) ; ou comment sauver un édito qui était mal parti ;) )

BB Vs CM

Courrier des lecteurs : Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : Axiome Abonnement Presse Hardware Magazine L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz

Administrateur délégué et Directeur de la publication : Christian Marbaix RDC délégué : Thomas Olivaux Chef de rubrique : Benjamin Bouix Rédacteurs : Tridam ; Pierre Caillault ; Manuel Da Costa Agence de presse MPM Editions RDC : Jérémy Panzetta Imprimeur : M Arts Graphiques imprimé en Italie sur papier 100% recyclé

Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo Publicité : Régie COM’CONSULT Stéphanie Chauvin techage@comconsult.fr N° de commission paritaire : 0913 U 83994 Dépôt légal : premier trimestre 2011

Hardware Magazine est édité par Tech. Age SA, au capital de 78300 €, 53, route d’Arlon, 1140 Luxembourg L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos : copyright 2011 Tech.Age SAS


Cartes mEres 1155 P67/H67

Notre palmarès de 100 à 300 € Profitez des nouveaux Core i5/7 Le point sur l’overclocking

HM 51 Fév/Mar 2011

SOMMAIRE News 6 14

News hard Cas pratiques

Test 22

l’économique MSI-P67A-C45 à la superbe Gigabyte P67A-UD7, en passant par la surprenante Asus Sabertooth P67 et son carénage intégral, laquelle choisirez-vous ?

nVidia GTX 560 ti Guerre des perfs sur le segment 200-250 € nVidia muscle son GPU milieu de gamme. Avec 40 % de puissance en plus, il entend bien s’attaquer à la Radeon HD 6950 qui n’a d’autre choix que d’évoluer vers une version 1 Go…

Dossier 28

50

Bureautique : des PC sur mesure Un PC bureautique, à qui on ne demande pas de de puissance, peut sembler bien ordinaire. Il se présente sous de multiples formes, plus ou moins pertinentes. Quels sont les composants à surveiller, sur quoi peut-on économiser, et surtout, quelle est sa forme idéale ? Nos conseils et cinq configurations pour monter un PC bureautique désirable et adapté.

que de bons outils d’analyse et de surveillance. En prime, les logiciels de benchmarking mesurent les performances et confirment que votre PC est au top !

78

ainmeter : un bureau R Windows sur mesure et classieux ! Un bureau Windows léger et personnalisable à l’infini, élégant, incluant vos derniers mails, les dernières news de vos réseaux sociaux, les flux RSS, la météo, votre agenda, ou encore les ressources de votre système. Voilà ce que propose Rainmeter; mais avant tout, c’est beau et c’est frime ;)

Pratique

15 cartes mères 1155 86 DOS 6.22 et Windows 3.11 : Les meilleures cartes retour au 16 bits H67 et P67 pour profiter 68 Spécial monitoring Vivre avec un i486DX2 à et benchmarking des nouveaux Core i3/5/7 ! 66 MHz en 2011, jouable ? Pour un PC au top de ses Processeurs ultrarapides, Pourquoi se contenter de DOSBox économes en énergie et bon perfs, en toute sécurité pour vos vieux jeux, alors qu’un PC marché, la plateforme 1155 a tout pour plaire. Mais les cartes mères H67 et P67 sont nombreuses. De

Pour assurer la pérennité de votre hardware et overclocker/ tweaker au maximum, rien de tel

d’époque ne coûte que le prix d’un film Blu-Ray ? Après un mois passé aux commandes d’un i486DX2 de 1992,


c’est l’esprit plein de souvenirs (merveilleux et pathétiques) que nous vous comptons nos aventures en 16 bits.

90

Sélection software

92

Geekitude

96

Les disques durs passent à 3 To ! Western Digital WD30EZRS et Seagate Barracuda XT Comment éviter les problèmes d’installation et la barrière des 2,2 To ? En raison d’incompatibilités matérielles et logicielles, les disques durs de plus de 2 To posent problème avec presque toutes nos cartes mères, Windows, mais aussi avec les cartes SATA/RAID, NAS et boîtiers externes. Le test des Seagate et Western Digital 3 tera nous a permis d’expérimenter tous les cas de figure (plateformes, pilotes, OS, disque système ou secondaire) et lister puis solutionner les difficultés d’installation.

Comparatifs

106 7 Radeon HD6000 personnalisées

Ce mois-ci, honneur aux HD6000 avec pas moins de sept cartes graphiques qui adoptent toutes des ventirads et des PCB différents des modèles de référence AMD. Plus silencieux, plus performant, moins cher, il y en a pour tous les goûts.

Tests

51 NUMERO

AU TOP 22

112 Les alims passent au gold

GEFORCE GTX 560 TI

118 AMD E-350 : le premier APU Fusion bat l’Atom

28

Gigabyte P67A-UD7

96

Caviar Green 3 To

La réponse de nVidia à la Radeon HD6850

Une nouvelle bombe à 50 euros, le retour de be quiet! et ses alimentations stylées, certification 80 Gold à profusion chez Antec, NZXT et SilverStone. Votre prochaine alimentation sera économique à l’achat ou à l’usage, performante et silencieuse en toutes circonstances.

Apres Intel, AMD passe aux CPU embarquant un IGP avec son architecture Fusion. Voici pour commencer la puce basse consommation E-350, nom de code Zacate. Destinée aussi bien aux portables qu’aux netbooks et nettops, elle concurrence les Atom et le Ion.

La beauté n’a pas de prix

122 Core i3 2100 - Sandy Bridge dual core

Après les quad core, Intel décline son architecture Sandy Bridge en dual core, toujours au socket 1155. Petit prix, pour un CPU rapide et un IGP de dernière génération. Serait-ce la bonne affaire de l’entrée de gamme?

126 Lian Li PC-V352 :

un cube microATX polyvalent ?

Le PC-V352, boîtier cubique au silence appréciable, se destine aux configurations microATX. PC home cinéma, serveur ou machine de jeu musclée, de quoi est-il capable ?

130 Antec ISK-100, Lian Li PC-Q09 et PC-Q09F

La compacité des boîtiers mini-ITX Antec ISK-100 et Lian Li PC-Q09/PC-Q09F peuent séduire si l’on tient compte de quelques limitations d’intégration. Peuvent-ils bousculer nos références actuelles ?

Discret, économe et quatre plateaux de 750 Go pour vos données

106 MSI HD6870

Twin Frozr II

Silence et overclocking en ligne de mire

134 Thermalright Shaman, Scythe Setsugen 2,

Zalman VF3000F Trois nouveaux ventirads à l’essai pour mieux refroidir les HD5000/6000 et GTX400/500. Plus de silence et plus de performances, la promesse est habituelle mais est-elle tenue ?

137 Références

112 NZXT HALE POWER 90+

80Plus Gold, top silence, la première alim NZXT est une réussite


news

Un mois de hardware ARM à l’attaque du x86 avec nVidia ?

hm51

Tout d’abord parce que les cores ARM évoluent progressivement et sont donc de plus en plus capables au niveau bureautique, multimédia et même du jeu quand ils sont liés à un core graphique tel que ceux de PowerVR ou de nVidia. L’industrie est ainsi tentée de les associer à un écran de plus en plus grand. Un des problèmes reste cependant l’écosystème logiciel, encore peu adapté à des usages différents de l’ultramobilité ou de l’embarqué spécifique. C’est là qu’interviennent deux annonces majeures. La première vient de Microsoft qui proposera la prochaine version de Windows en version ARM, en plus du x86. Ce « Windows 8 » sera ainsi compatible avec de très nombreux composants, probablement à partir des Cortex-A9 dual core. Il faut entendre par là que Microsoft va architecturer ses futurs systèmes d’exploitation autour d’une base minimaliste et unifiée entre les différents produits. Actuellement, Microsoft dispose, par exemple, d’un Windows Phone pour ARM et d’un Windows pour x86. A l’avenir, toutes les déclinaisons seront compatibles avec les deux architectures. L’air de rien, cela pourrait bouleverser le petit monde du PC, avec l’arrivée d’une concurrence en ARM. Microsoft dispose d’une préversion de Windows, avec l’interface de Windows 7 qui tourne sur Snapdragon et sur Tegra 2. Toutes les applications et tous les pilotes devront être recompilés pour être compatibles, un travail titanesque pour l’industrie et qui pourra, bien entendu, poser problème. De son côté, Microsoft a annoncé convertir sa suite Live ainsi qu’Office.

Jen-Hsun Huang, CEO de nVidia, enchanté par la décision de Microsoft, compte bien concurrencer Intel sur le plan des CPU, avec une future architecture ARM.

L’architecture ARM prend de plus en plus d’importance avec plus de 15 milliards de processeurs commercialisés et des prévisions de 5 milliards de plus pour 2011. Cette architecture minimaliste a l’avantage d’être facilement adaptée à des composants basse consommation, ce qui a facilité son envol. Les cores ARM7, ARM11 ou encore Cortex-Ax prennent ainsi place dans de nombreux périphériques tels que les téléphones, les tablettes, les consoles de jeu, les lecteurs multimédias, les routeurs, les appareils photo…

Une unification qui permettra à Microsoft d’attaquer plus facilement certains marchés tels que celui des tablettes qui lui échappe actuellement au profit d’iOS d’Apple et d’Android de Google. Attendez-vous donc à une version « tablette » du prochain Windows. Microsoft ne donne cependant pas de détails sur la forme qu’elle pourrait prendre. Cette annonce est également une opportunité pour AMD et Intel qui auront, réciproquement, accès à d’autres plateformes. De quoi voir se réaliser, enfin, la conquête du téléphone par le x86 dont rêve Intel ?

ARM ne commercialise pas directement des processeurs mais se contente de fournir des propriétés intellectuelles et de vivre de la combinaison des royalties et des licences (en moyenne, le coût est estimé à 0,1 euro par pièce). Un client potentiel a deux options : opter pour un design clé en main fabriqué par une fonderie sous licence ou acquérir lui-même une licence et personnaliser le design sur la base des « plans » fournis par ARM, ce qui peut consister à ajouter des coprocesseurs au(x) core(s) ARM ou à modifier leur architecture pour réduire la consommation ou augmenter les performances. Parmi les processeurs ARM les plus connus, citons le Snapdragon de Qualcomm, le Tegra de nVidia, le XScale d’Intel (revendu à Marvell), l’A4 d’Apple, l’OMAP de Texas Instruments…

Car à en croire nVidia, Intel aurait du souci à se faire sur ses marchés traditionnels. Le père des GeForce lance à son tour un gros pavé dans la mare, en dévoilant le projet Denver qui consiste dans le développement d’un processeur hautes performances adapté aux PC et aux serveurs… et basé sur l’architecture ARM ! Ce projet de processeur nVidia est en route depuis plusieurs années déjà et devrait se concrétiser d’ici 2013/14. nVidia met ainsi fin aux rumeurs de développement d’un processeur x86. Devant l’impossibilité d’en obtenir la licence, c’est pour une autre voie qu’a opté la société. nVidia indique travailler avec ARM pour en faire évoluer l’architecture, mais sans donner le moindre détail.

Cette architecture ne peut, cependant, pas rivaliser avec le x86 sur le plan des performances, ce qui l’exclut de certains marchés tels que le PC ou les serveurs… Ceci pourrait cependant changer dans un avenir relativement proche.

Dans tous les cas, il faut s’attendre à voir les GeForce intégrer des CPU ARM, probablement à partir de la génération Maxwell, prévue pour 2013. nVidia aura ainsi opéré la même transformation qu’Intel avec Sandy Bridge et qu’AMD avec Fusion, mais dans l’autre sens.

6 Hardware Magazine


Renommage en série

Pour conquérir la plateforme mobile basée autour des CPU Sandy Bridge, AMD et nVidia lancent une nouvelle gamme de cartes graphiques mobiles. Des nouveautés qui sont, cependant, en grande partie esthétiques… Ainsi, les GeForce 500M sont grossièrement des GeForce 400M renommées. La GeForce GT 445M devient ainsi la GeForce GT 555M, alors que les GeForce GT 550M, 540M, 525M et 520 sont des GeForce GT 435M, 425M, 420M et 415M aux fréquences revues à la hausse, soit des équivalents des GeForce GT 440, 430 et 420 de bureau. Au niveau du haut de gamme, c’est par contre une GeForce GTX 485M que nVidia introduit, similaire à la GeForce GTX 560 Ti testée dans ce numéro, mais aux fréquences revues à la baisse. Nous cherchons toujours la logique dans ces choix de nomenclature… De son côté, AMD a également renommé l’ensemble de ses Mobility Radeon HD 5000 en Radeon HD 6000M, adoptant dorénavant un suffixe, comme nVidia : Mobility Radeon HD 5800 -> Radeon HD 6800M (HD 5700 de bureau) Mobility Radeon HD 5700 et 5600 -> Radeon HD 6500M (HD 5600/5500 de bureau) Mobility Radeon HD 5400 -> Radeon HD 6300M (HD 5400 de bureau) Par ailleurs, AMD introduit de nouveaux modèles basés sur ses derniers GPU. Tout d’abord, les Radeon HD 6970M et 6950M qui embarquent un GPU Barts castré, comme sur la Radeon HD 6850, et se différencient au niveau de sa fréquence. Plus intéressant, AMD dévoile ses nouveaux GPU d’entrée de gamme : Turks et Caicos.

Calendrier

Février 2011 : HD6990, biGPU très haut de gamme AMD. 20 et 27 février : lancement des processeurs Intel Sandy Bridge dual core (Core i3) et du chipset H61 (socket 1155). 2011 : nouveau contrôleur SandForce SF-2000 et Intel X-25M G3 et X25-E G2. Q2 2011 : AMD Zambezi, CPU 4, 6 ou 8 cores Bulldozer en 32 nm et dédié à la plateforme

La GeForce GT 555M n’est qu’une GT 445M renommée.

Turks prend place dans les Radeon HD 6700M et 6600M et représente une petite évolution de Redwood (HD 6500M), avec un nombre d’unités de calcul (et de texturing) en progression de 20 % (de 400 à 480 cores). Caicos, qui représente les Radeon HD 6400M, est, lui, une évolution de Cedar (Radeon HD 6300M) qui double le nombre d’unités de calcul (de 80 à 160), le reste ne bougeant pas. Notez que Turks et Caicos reprennent l’architecture de Barts (vec5) et non l’évolution introduite avec Cayman (vec4) dans les Radeon HD 6900 de bureau.

socket AM3+. Q3 2011 : CPU desktop 32 nm embarquant 6 à 8 cores, chipset X68 et socket 2011 supportant le PCI-Express 3.0 et la DDR3 quad channel. Q3 2011 : AMD Llano, APU fabriqué en 32 nm et qui reposera sur 2 à 4 cores x86 semblables à ceux de l’Athlon II, ainsi que sur un core graphique intégré. Q4 2011 : Kepler, nouvelle architecture nVidia. Q4 2011 : arrêt de la TV hertzienne en France (30 novembre 2011).

2012 : DDR4, dont les vitesses vont doubler, soit 1 à 2 GHz réels (DDR4-2133 à DDR4-4266). 2012 : Windows 8 avec notamment le support de la 3D stéréoscopique et de la TV sans fil, sans doute intégré à Windows Media Center. 2012 : Intel Ivy Bridge, die shrink de Sandy Bridge en 22 nm. 2012 : arrivée de Free comme opérateur de téléphonie mobile.


news

Intel versera 1,5 milliard de dollars à nVidia !

Après être passé à la caisse pour la commission européenne (1,06 milliard d’euros) et ensuite pour AMD (1,25 milliard de dollars), Intel s’apprête à verser 1,5 milliard de dollars à nVidia, étalés sur 6 ans. Furieux d’avoir été éjecté du marché des chipsets plus tôt que prévu, nVidia avait introduit une action en justice en menaçant de vouloir mettre fin à l’accord entre les deux sociétés, qui permet notamment à Intel de commercialiser des IGP. Accord difficile à éviter pour le géant du processeur, compte tenu de quelques brevets clés détenus par nVidia. Si un tel procès avait abouti, de nombreux brevets tant chez nVidia que chez Intel, qui leur permettent de faire pression sur de plus petits acteurs, auraient été invalidés, le système américain étant fait de telle sorte que la majorité des brevets sont acceptés tant qu’ils ne sont pas contestés. Une guerre à ce niveau entre Intel et nVidia aurait ainsi eu un impact négatif pour les deux sociétés, le premier risquant également de perdre le droit de commercialiser à l’avenir des CPU avec core graphique intégré. Un nouvel accord évite tout cela. nVidia n’a toujours pas un accès étendu aux bus des nouveaux CPU Intel, ni à la licence x86, mais recevra par contre annuellement 3 x 300 millions de dollars, suivis de 3x 200 millions. De quoi financer le projet Denver… destiné à concurrencer Intel ? En échange de cela, Intel a un accès illimité à toutes les propriétés intellectuelles de nVidia, qui va lui permettre de continuer à proposer des produits qui englobent du graphique. Profitant d’une année record avec un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards et avec un bénéfice net de près de 12 milliards de dollars en 2010, Intel a les moyens de sortir le chéquier !

Flasher une HD6950 en HD6970

Alors que le yield (ou rendement de production) sur les puces haut de gamme est, en général, relativement médiocre, il est excellent sur le Cayman XT des 69xx. De ce fait, AMD a été plus ou moins forcé de castrer ses GPU, pourtant tout à fait fonctionnels, pour pouvoir proposer une carte un peu moins chère et occuper la place entre Les HD6950 et HD6970 2 Go actuelles utilisent le même PCB, de sorte qu’il est possible de flasher une HD6950 et de réactiver les processeurs la HD6870 et la HD6970. C’est de flux manquants. notamment pour ça que les stocks ont été annoncés comme limités sur la HD6950 et bien plus importants sur la HD6970. Quoi qu’il en soit, le PCB est identique pour les deux cartes. La mémoire et le bus mémoire ne changent pas, les seules modifications sont logicielles, avec un nombre de processeurs de flux réduit (passant de 1 536 à 1 408) et des fréquences en baisse (880/1 375 à 800/1 250 MHz). Un simple changement de BIOS permet donc de restaurer les pleines performances de la HD6970 sur une HD6950 utilisant un PCB de référence AMD : 27 cm de long, siglé AMD au-dessus du port PCI-Express et un switch sur la tranche. Ce petit interrupteur sert justement à passer du BIOS 1 au BIOS 2. Ainsi, si le flash échoue pour diverses raisons, votre carte sera toujours utilisable en basculant sur l’ancien BIOS. Il suffit donc de se munir d’ATIflash (en version 2.0.1.13) et du BIOS d’une HD6970 de référence et de suivre les instructions. Prenez soin de sauvegarder votre BIOS d’origine au cas où un problème surviendrait. Vous pouvez utiliser une clé USB bootable et entrer la ligne de commandes suivante pour flasher votre carte avec ATIflash : atiwinflash -f -p 0 bios.bin. Si le programme vous indique qu’il est impossible de flasher, entrez la commande atiwinflash -unlockrom 0, puis retentez un flashage. Si après le flash votre carte graphique est instable, il se peut qu’elle ne tienne pas les fréquences de la HD6970 et il faudra alors les revoir à la baisse. Si ça ne suffit pas, ce sont sans doute les shaders supplémentaires qui ne sont pas pleinement fonctionnels et il faudra donc vous résigner à conserver votre HD6950 d’origine. Attention toutefois, cette situation ne devrait pas durer bien longtemps. En effet, AMD semble préparer des PCB distincts, officiellement pour réduire les coûts de production, et officieusement sans doute pour endiguer les flashages et débloquage de shaders. En outre, des HD6950 équipées de 1 024 Mo de mémoire (et non 2 048) commencent à poindre. Ces cartes ne devraient pas être pénalisées sur des résolutions standard où 1 Go de mémoire peut suffire, mais leur prix devrait nettement baisser. Pour le moment, il n’existe aucun feedback sur le flashage de ces nouvelles HD6950 1Go. En outre, nous doutons qu’il soit possible de débloquer ces cartes par simple modification du bios.

Février, le mois du biGPU

Un prototype de biGeForce GTX 560 Ti chez EVGA.

C’est finalement dans le courant de ce mois de février qu’AMD va dévoiler la Radeon HD 6990, dont l’arrivée était initialement planifiée pour le mois de décembre. Cette carte, au nom de code Antilles, repose sur deux GPU Cayman, exploités dans les Radeon HD 6900 monoGPU, mais aux spécifications encore inconnues. Si AMD garde le secret, c’est parce que nVidia prépare une riposte et pourrait lancer une carte à base de deux GF110 (GTX 570 aux fréquences revues à la baisse ?) ou de deux GF114. Une biGTX 560Ti en quelque sorte. Sans savoir si un tel modèle pourrait se concrétiser officiellement chez nVidia, EVGA prépare d’ores et déjà le sien. La carte, plutôt longue et équipée d’un imposant système de refroidissement, est prévue pour cet hiver. Ce retard chez AMD est probablement lié à une capacité de production insuffisante, plusieurs de ses partenaires nous ayant indiqué que les cartes n’arrivaient qu’en quantité limitée. Ses nouveaux GPU d’entrée de gamme, Turks et Caicos, ont d’ailleurs été repoussés au printemps dans leur version de bureau. AMD a également besoin de temps pour calibrer sa technologie de contrôle de la consommation pour une carte biGPU.

8 Hardware Magazine


Jusqu’à 550 Mo/s pour les nouveaux SSD !

La série de P3 chez Corsair : jusqu’à 480 Mo/s en lecture grâce au même contrôleur Marvell 9174 qui équipe les actuels Crucial C300 et les futurs C400.

Lors du CES, les prochains contrôleurs de SSD ont été dévoilés. Premier à dégainer les SandForce SF-2000, OCZ présentait les Vertex 3 Pro et Vertex 3 EX. Le premier utilise de la MLC ou de la eMLC (réputée un peu plus fiable), alors que le second embarque de la SLC. Tous deux font appel au contrôleur SF-2582. Grâce à une interface SATA 6 Gb/s, ces SSD feront parler la poudre avec des chiffres impressionnants : 550/525 Mo/s en lecture/écriture séquentielle, 75 000 IOPS en écriture aléatoire 4k (au lieu de 50 000 pour les actuels SF-1200) et des capacités allant de 50 à 400 Go grâce à la NAND 25 nm d’origine IMFT. Ces SSD devraient voir le jour au cours du second trimestre 2011, mais il faut garder en tête que le SF-2500 est la version entreprise des contrôleurs SandForce, il faudra sans doute attendre la version grand public pour pouvoir espérer un tarif décent. Pas de nouvelles d’Intel et de ses X25-M G3, ni même des X25-E G2, mais Marvell était de la partie. Le contrôleur 9174 de la firme est bien connu puisqu’il équipe déjà les C300 de Crucial. Ces SSD utilisaient 256 Mo de cache et des puces 34 nm pour atteindre 355/215 Mo/s en lecture/écriture séquentielle sur la version 256 Go. Les nouveaux Crucial C400, qui seront entrés en production à l’heure où vous lirez ces lignes, se contenteront de 128 Mo de cache, mais passeront à la NAND 25 nm pour atteindre les 512 Go au maximum. Les vitesses progressent puisque la version 256 Go est désormais annoncée à 415/260 Mo/s. Les prix sont aussi en baisse, de 30 à 40 % moins chers que les C300 à capacité équivalente. Corsair dévoilait aussi des SSD utilisant le même contrôleur : les Performance 3. Encore plus rapides, ils se limiteront en revanche aux versions 64, 128 et 256 Go, avec des performances allant de 110/365 à 480/320 Mo/s selon les versions. Pas de prix annoncés, mais ces SSD devraient se retrouver très rapidement dans le commerce.

En kiosque jusque fin février Hardware Magazine 9


news

Gainward a lancé la GTX580 Phantom. Outre un radiateur triple slot entièrement noir, la carte utilise 3 Go de mémoire, de quoi alimenter le gros GF110, même sur des résolutions extrêmes ou en SLI. De son coté, PowerColor a dévoilé une HD6850 passive, lorsque celle-ci sera sortie, ce sera donc la carte graphique la plus rapide à se passer de ventilateur. Un boitier bien aéré sera tout de même nécessaire. En plus des Sandy Bridge dual core (voir page 125), Intel lancera le 20 février des processeurs pour serveurs, les Xeon E3-1200. Ceux-ci sont similaires aux versions grand public, mais ils nécessitent de la DDR3 ECC et donc des cartes mères spéciales. Des quad core de 3,5 à 3,1 GHz et deux versions basse consommation à 2,2 et 2,4 GHz et dont le TDP est de 45 et 20 W ! Espérons que cette dernière puce ultraoptimisée ait un jour un pendant pour cartes mères P67. AMD n’arrête pas de sortir de nouveaux CPU. Outre les Phenom II X4 975 (4 cores, 3,6 GHz) et les X6 1065T (6 cores, 2,9 GHz) qui viennent épauler les modèles existants, un X4 840 fait son apparition. Cadencé à 3,2 GHz, il ne possède pas de cache L3, contrairement à tous les autres Phenom II et s’apparente donc plutôt à un Athlon II X4 650. La gamme AMD avait le mérite d’être touffue mais claire, c’en est désormais fini. Renommage toujours, AMD a décidé de transformer ses HD5700, une série au demeurant tout à fait correcte, en HD6700. Les GPU ne changent pas, HD5750 et HD5770 sont respectivement identiques aux HD6750 et HD6770. En revanche, le prix ne sera pas revu à la baisse. La mode est au 80 Plus Gold, c’est aujourd’hui au tour de Fortron d’y arriver avec l’Aurum. De 400 à 700 W pour des prix variant de 80 à 135 euros. Enfin, une alimentation modeste certifiée 80 Plus Gold et relativement abordable. Lors du CES, Sapphire présentait une HD5570 avec tuner TV intégré, capable notamment de diffuser la télévision par Internet. Cela dit, la carte nécessite un raccordement en USB pour alimenter le tuner, au lieu de recourir à l’alimentation par le PCI-Express. Une solution qui rappelle les anciennes Radeon All-InWonder et que l’on apprécierait de voir sur les plus grosses cartes afin de combiner GPU de gamer et tuner TV dans un châssis mini-ITX.

10 Hardware Magazine

A gauche, la HCG-520, 80 Plus Bronze monorail et à droite, le monstre HCP1200 semi-modulaire et 80 Pus Gold.

Antec High Current en test !

Arrivées au labo quelques heures avant le bouclage, les nouvelles alimentations Antec n’ont pas pu être intégrées au sein du comparatif page 112. Nous les avons tout de même testées, trop impatient, impossible pour nous d’attendre un mois de plus ! Les résultats de ces deux alimentations ont été intégrés dans les graphes, le test, c’est ici ! Malgré un emballage accordé et des noms qui se ressemblent, nos deux alimentations appartiennent à deux familles radicalement différentes. La première s’appelle High Current Gamer, ou HCG. Cette série d’alimentations non modulaires se veut bon marché, pour concurrencer des gammes comme les Corsair CX, les Cooler Master GX ou les OCZ StealthXStream 2. Antec décline les HCG en 400, 520, 620, 750 et 900 W. Bien qu’ils ne soient pas délirants, les prix sont un peu plus élevés que la concurrence, respectivement 60, 70, 85, 115 et 135 euros. A titre de comparaison, la Corsair CX 430 W coûte 45 euros et la Cougar A 400 W testée dans ce numéro, 50 euros. Habillées d’une superbe robe noire (peinture très solide), les HCG sont des alimentations certifiées 80 Plus Bronze. Le câblage, totalement gainé, est cohérent par rapport au niveau de puissance. La version 520 W que nous avons essayée possède deux 6/8 pins pour cartes graphiques, ce qui autorise deux cartes graphiques de milieu de gamme ou une haut de gamme. Antec n’a pas pour habitude de proposer de mauvaises alimentations et l’examen de l’intérieur de cette HCG ne dément pas ce constat. Par exemple, l’emploi de condensateurs Rubicon certifiés 105 °C est un gage de qualité, ce sont des composants que nous trouvons rarement sur des alimentations à moins de 100 euros. Le rail de 40 A, qui délivre 480 W à lui seul, montre également qu’Antec ne triche pas sur les chiffres. La seconde alimentation qu’Antec nous a fait parvenir est issue de la famille High Current Pro, ou HCP. Alors que les HCG sont des alimentations bon marché, les HCP sont des merveilles très haut de gamme. Déclinées en 750, 850 et 1 200 W, ce sont les premières alimentations Antec certifiées 80 Plus Gold. Les prix sont, en revanche, un peu plus élevés que les concurrents directs. En moyenne, nous les trouvons dans les 200, 230 et 300 euros ! A titre de comparaison, les excellentes Corsair AX qui existent dans les mêmes puissances sont vendues 155, 165 et 250 euros ; chez Cooler Master, les équivalents Silent Pro Gold sont à 135 euros (700 W), 150 euros (800 W) et 230 euros. Antec nous a expédié le monstre 1 200 W. Si les modèles de puissance inférieure utilisent un gros ventilateur, celle-ci, très en longueur, n’a qu’un petit 80 mm en extraction à l’arrière. Ce ventilateur ainsi que l’esthétique globale rappellent fortement la précédente série haut de gamme, les Antec Signature. La peinture noire a toutefois été abandonnée au profit d’un bleu très profond. Fabriqué par Delta, ce bloc est impressionnant. Fidèle au multirail, il est équipé de huit rails de 30 A ! Bien que la fiche technique ne donne pas de détail, voici l’attribution des rails, un modèle de répartition : le 1er est attribué au connecteur principal ATX 24 pins ; les rails n°2 et 3 sont eux attribués chacun à un 8 pins CPU ; les deux câbles PCI-Express fixes (avec deux connecteurs chacun) utilisent les rails 5 et 6 ; les deux autres câbles PCI-Express (avec deux prises chacun ici aussi), modulaires, sollicitent les rails 7 et 8. Enfin, tous les périphériques de basse consommation (prises Molex, SATA, disquette) se partagent le rail n°4. Pour rappel, les alimentations multirails sont apparu lorsque la norme ATX a recommandé de ne pas dépasser 20 A par ligne. Mais lorsque les cartes graphiques sont devenues trop puissantes pour être alimentées par un simple rail 12 V, plutôt que d’augmenter chaque rail, les constructeurs ont joué la simplicité en revenant sur une architecture monorail, quitte à ce qu’elle soit monstrueuse. Antec reste fidèle au multirail, avec une limite de courant portée à 40A par rail au lieu de 20, ainsi chaque rail est assez puissant pour alimenter à lui seule une carte graphique dernier cri, sans que l’alimentation ne coupe. Le multirail est un plus pour la sécurité puisque les limites de courant sont plus basses (quoi que 40 A reste énorme en soit) et permet d’améliorer légèrement le rendement en ne faisant travailler que les rails nécessaires et, donc, en restant d’avantage avec une charge d’alimentation favorable aux bons rendements (les rails non branchés sont purement et simplement éteints). Si l’étiquette indique un total combiné de 99 A sur le 12 V (soit 1 188 W), il ne fait aucun doute qu’il bénéficie de beaucoup de marge. Finalement, ces HCP sont des TruePower Quattro dont le rendement a sensiblement progressé, avec un look plus sobre qu’autrefois. Des alimentations de rêve, idéales pour les benchers qui souhaitent de la puissance à gogo, mais pour un « vrai » PC, une Gold plus modeste de Seasonic, Corsair, NZXT ou Cooler Master vous fera réaliser de substantielles économies.


Tegra 2, enfin dans des smartphones

Les smartphones Tegra 2 peuvent se transformer en console de jeu performante.

Après la RAM, les alimentations et les boîtiers, Corsair se lance dans l’audio. Au programme, deux kits d’enceintes 2.1, le SP2200 (100 euros) et le très attendu SP2500 (230 euros). Ce dernier, pas très beau, s’annonce très prometteur, avec une réponse en fréquence de 35 Hz à 20 kHz (+/- 3 dB) et 232 W de puissance RMS. Miam, en test dans le prochain numéro ! LucidLogix, la firme qui a lancé la puce Hydra permettant de gérer plusieurs GPU en simultané, a annoncé son prochain projet : Virtu. Cette puce devrait se charger de basculer entre l’IGP et le GPU, selon les besoins, à la manière de la technologie Optimus chez nVidia, mais de façon plus souple. En effet, une carte mère embarquant cette puce sera compatible avec un GPU AMD ou nVidia, sans distinction. Cependant, seuls les Core i3/5/7 de deuxième génération (socket 1155) sont annoncés comme compatibles pour le moment. Dirk Meyer, le CEO d’AMD, a été remercié par le conseil d’administration. Si l’effet est immédiat, AMD est toujours à la recherche de son remplaçant. Espérons que cette période de transition ne va pas impacter l’arrivée des futurs puces telles que Bulldozer et Llano.

2011 est une année cruciale pour nVidia qui s’attend à voir ses efforts être enfin récompensés dans le développement de Tegra 2, son SoC annoncé il y a plus d’un an et basé sur un double core Cortex-A9 et sur un GPU maison. Outre les tablettes basées sur Android 3.0, Tegra 2 va prendre place dans les systèmes multimédias d’Audi, de BMW et de Tesla, et dans plusieurs smartphones. A ce sujet, les premiers projets concrétisés se font chez LG (Optimus 2x) et chez Motorola (Atrix 4G et Droid Bionic). Ces smartphones peuvent servir de media center et même de console de jeu. Compte tenu de l’importance prise par la plateforme ARM, de nombreux développeurs de jeux vidéo s’y intéressent et nVidia profite de ses relations à ce niveau pour s’assurer d’un support optimal de son GPU maison. Le résultat est des plus convaincant dans les quelques jeux que nous avons pu essayer ! Reste bien entendu à voir si le contenu suivra en pratique. L’Atrix 4G de Motorola est particulier puisqu’il permet également d’animer un netbook. Ce support « sans vie » est constitué d’un écran, d’un clavier et d’une batterie. Il suffit d’y connecter l’Atrix 4G via un dock pour animer le tout et profiter d’un outil de travail au format plus adapté. Reste qu’Android 2.2 n’est pas très bien adapté à ce format et que Motorola ne prévoit qu’une évolution vers Android 2.3, là où la version 3.0 aurait probablement été bienvenue. De quoi imaginer de nombreuses possibilités si Microsoft arrive à proposer un socle Windows unifié et des interfaces adaptées à chaque usage !

Une fois posé sur son dock, l’Atrix 4G de Motorola pilote ce netbook.

Hardware Magazine 11


Nouvelle plateforme Intel Sandy Bridge…

MSI vous propose les meilleures cartes en main !

La deuxième génération des processeurs Intel Core disposera d’une version améliorée de la technologie Intel®Turbo Boost afin de permettre aux cœurs d’un processeur de mettre à profit la marge thermique disponible pour augmenter la fréquence de celui-ci. Le cœur graphique de ces nouvelles puces disposera de fonctions visuelles améliorées, axées sur les domaines où les utilisateurs font le plus appel à l’informatique actuellement : la vidéo HD, la 3D, les jeux courants, le multitâche, la socialisation en ligne et le multimédia. Elle donnera un coup de pouce aux performances pour traiter des photos haute définition à une cadence largement plus élevée que celle offerte par les configurations dotées des processeurs Intel Core™ de la génération précédente. (source : Intel Corp.)

MSI introduit de nouvelles caractéristiques A l’occasion de la sortie de cette nouvelle plateforme en socket LGA1155, MSI propose aux utilisateurs toujours en recherche de performances et d’innovations une multitude de fonctionnalités et de caractéristiques nouvelles

Adieu le BIOS…bonjour l’UEFI ! L’UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) est la prochaine génération de BIOS. Fini les menus textes ennuyeux et insipides, le graphisme pratique et utile arrive ! Une interface maniable à la souris et dotée d’applications. Aujourd’hui, nous voulons vous apporter une expérience unique avec notre nouvelle génération de cartes mères Intel chipset série 6. Grâce à son interface totalement graphique, le Click BIOS UEFI devient encore plus simple d’utilisation. L’interface est intégralement contrôlable à la souris pour plus de convivialité. De plus, il permet d’utiliser les disques durs au-delà de 2,2 To.

Enfin, le système MSI ClickBios vous offre tout une panoplie d’utilitaires très pratiques, directement intégrés dans le Bios : HDD Backup, pour faire des sauvegardes complètes de votre système sans même booter sous OS ; Memory Test : pour contrôler la mémoire dès le Bios ; support du multi-langues (dont français), live Update : mettez à jour votre bios en un seul clic avec accès internet. Certains modèles MSI possèdent un double Bios (Standard + Sauvegarde) voire un Triple Bios (Standard, Optimum et Sauvegarde) pour laisser libre cours à vos talents d’overclockeur.

Composants Military Class II… Performances, Fiabilité & Longévité MSI a introduit depuis 2009 des composants haute qualité issus de l’industrie aéronautique et spatiale afin de rendre les performances des cartes mères toujours plus stables et durables. Désormais, 3 types de condensateurs sont intégrés sur les nouvelles séries P67 et H67.

Les Super Ferrite Choke, dit SFC Leur composition renforcée en Super Ferrite, à contrario du cuivre pour des composants classiques, leur apporte +30 % de puissance supplémentaire. Ce qui garantit des performances supérieures en overclocking. Ils améliorent également le rendement énergétique de +10 %, soit une économie d’energie renforcée.

Les Hi-C Cap (High Conductive Capacitor) Conçus en Tantal, un métal rare, extrêmement dur et parfaitement stable, leur durée de vie est 8 fois


Publicité

supérieure aux autres condensateurs solides (Solid Cap). Ils ont la propriété unique de devenir de plus en plus performants à l’utilisation, alors que les autres condensateurs perdent en efficacité. Ceci est rendu possible grâce à leur capacité de « s’auto régénérer ». Très petits, ils sont d’un encombrement minimum autour du CPU, et rendent possible l’utilisation de tout type de système de refroidissement (ventirad ou godet pour LN2) et permettent une circulation de l’air optimale. Enfin, leur enveloppe thermique est extrêmement basse.

Les Solid Cap Leur conception est “Made in Japan”, la plus haute qualité industrielle en matière de composants. Construits autour d’un coeur en aluminum pur, leur durée de vie est d’au moins 10 ans, soit plus de 100.000 heures d’utilisation non-stop. Conçus pour rester parfaitement inertes, ils offrent un rendement électrique optimum ce qui garantit une économie d’énergie importante. De plus, même en cas de refroidissement extrême, ils restent parfaitement stables.

OC Genie II…boostez votre système en UNE seconde ! Ce système, dont le bouton d’activation est situé directement sur la carte mère (ou via le BIOS pour les H67), permet un overclocking simple, rapide et sans danger pour votre système : OC Genie II est le seul système d’overclocking instantané et intelligent. Il détecte l’intégralité de votre configuration (CPU, mémoire…), tient compte de la température ambiante et des composants, et détermine instantanément le

paramétrage optimum de la fréquence et de la tension du CPU ou iGPU et de la mémoire. Là où les autres systèmes lanceront des tests de boots multiples afin de trouver ‘jusqu’à l’échec’ l’overclocking le plus stable, OC Genie II paramètre instantanément la meilleure configuration à chaque démarrage : fréquence de base et Ratio du CPU + tension du CPU, fréquence iGPU, fréquence et ratio mémoire, timing mémoire + tension mémoire ! Sur les cartes mères P67, OC Genie II agira uniquement sur le CPU et la mémoire et sur les cartes mères H67 sur l’iGPU et la mémoire. Contrairement aux autres processus d’overclocking « pas à pas » qui demandent un redémarrage successif de votre système, vos obtiendrez avec * & ** : sur certains modèles uniquement

OC Genie II des performances optimum avec une simplicité enfantine et une rapidité inégalée !

Super Charger, plus de soucis de batterie…un câble USB suffit ! Une fonctionnalité désormais indispensable : grâce à une connexion USB, rechargez votre smartphone et autres appareils mobiles en un temps record…adieu la course aux prises électriques ! Super Charger vous permet même de recharger votre périphérique lorsque le PC est en mode veille ou éteint**

Transfert de données ultra rapide Les normes USB 3.0 et SATA 6 sont accessibles sur toutes les nouvelles cartes MSI P67/H67. Vous pourrez alors connecter tous vos périphériques et bénéficier de transferts de données ultra rapides et sécurisés ! L’interface SATA 6 Gb/s optimise le niveau de performance de toutes les applications sur PC, avec un débit en rafale atteignant 6 gigabits/seconde. Compatible avec les interfaces SATA 3 Gb/s et 1,5 Gb/s, elle utilise les mêmes câbles et connecteurs pour faciliter son intégration. La troisième génération de l’interface standard apporte également des gains d’efficacité sur le plan de l’alimentation électrique et améliore la mise en file d’attente native des commandes (NCQ), caractéristique de l’interface SATA, pour optimiser le niveau de performances général du système et accélérer le débit de transfert des données.

Instant OC…contrôlez vous-même votre système Cet utilitaire, simple d’usage, vous permet de définir différents paramètres d’overcloking et de gestion d’alimentation de votre système…plus besoin d’être un ingénieur électronicien pour maîtriser votre PC !

Overclocking

• Mode intelligent • Simplicité du réglage des performances • Overclocking instantané sans redémarrage de système

Economie d’alimentation

• Contrôle des températures • Affichage des températures DrMOS (limité aux cartes mères avec système DrMOS) • Monitoring des LED de votre carte mère en temps réel >> gain d’énergie • Contrôle de la consommation électrique du processeur

Winki III, profitez de votre PC instantanément…sans booter le système d’exploitation ! Winki III s’installe simplement sur DVD ou encore mieux sur une simple clé USB. Vous bénéficiez du logiciel HDD Backup pour sauvegarder et restaurer vos données. Indispensable lorsque votre système d’exploitation a planté ! Connectez-vous au Net, et vous pouvez utiliser MSN, RSS Reader, Skype. Votre système fonctionne au minimum pour plus de silence et d’économie ! Incluant la suite Open Office Intégrale, il y en a plus dans Winki III que vous ne pouvez en demander !

Du vrai son…bien entendu ! THX TruStudio Pro est l’aboutissement de longues années de recherche et de collaboration entre Creative et THX. Elle offre une expérience audio totale pour la musique, les films et les jeux en restant fidèle au son prévu par les artistes. De plus vous bénéficiez d’un paramétrage précis et détaillé de votre ambiance sonore. Toujours soucieux de vous apporter des produits innovants et de qualité, les ingénieurs MSI ont conçu ces nouvelles séries P67 / H67 avec le plus grand soin tout en y apportant tout leur savoir-faire et les dernières technologies en matière de composants.


CAS pratiques

Cas pratiques

En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@ techage.fr), vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 3*2 Go CMP6GX3M3A1600C8 Dominator, une alimentation HX750W ou encore un boîtier Graphite 600T ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !

Gagnez 6 Go de RAM ou une alim 750w Ou un boitier Graphite !

Recycler un vieux PC en serveur domestique

Je me suis fait une nouvelle monture pour mon PC gamer qui commençait à dater. Je voudrais recycler le vieux PC qui comprend un processeur Q6600 monté sur une carte mère Asus P35 P5-KE WiFi, avec 4 Go de DDR Corsair Dominator, un HDD Raptor de 150 Go et une carte graphique nVidia low profile. J’ai lu attentivement votre dossier sur la manière de monter un serveur de fichiers et je me suis mis en tête de mettre un Windows Server 2008 et d’acheter quatre disques 2 To que je compte monter en RAID 5. Pour commencer, je l’utiliserai pour mettre toutes mes photos, vidéos HD 1080p, musiques, etc. Le tout relié à un futur PC home cinéma dans le salon (logique). J’ai attentivement lu votre article sur les réseaux et j’ai décidé de tout câbler en cuivre pour profiter d’un réseau en Giga, afin de pouvoir lire mes vidéos en FHD. La longueur entre les deux PC sera d’environ 30 m, avec entre les deux, ma box Internet côté salon et un routeur dans la chambre qui contiendra mon serveur de fichiers et mon PC gamer. 1er problème : que pensez-vous de mon câblage ? La longueur ne sera-t-elle pas trop importante pour profiter de vidéos en FHD en streaming depuis le salon ? 2e problème : je suis allé sur le site Asus et dans divers forums, je peux faire du RAID 5, mais au vu de votre article sur les serveurs, à quel débit dois-je m’attendre ? Est-ce que ce sera suffisant pour une lecture en streaming, regarder des photos, écouter de la musique depuis le salon ? Faut-il que je pense à prévoir une carte RAID dédiée ? 3e problème : mon chipset P35 ne peut fournir que quatre ports SATA bootables, comment faire pour utiliser mon Raptor qui fera « système » sur les prises SATA « noires » non bootables ? Au final, je me demande presque s’il ne vaut mieux pas tout vendre et acheter une configuration « type » proposée dans l’article. Votre première interrogation concerne la longueur du câblage. 30 m… vous êtes largement dans la norme. Le standard 1000BASE-T du Gigabit Ethernet prévoit l’utilisation de câbles de catégorie 5 ou 5e assurant le transport des données sur 100 m. Si vos câbles sont de bonne qualité, 30 m, c’est normalement du « tout cuit ». La différence entre 5 et 5e se situe au niveau de la qualité. Le 5e est une version améliorée du 5, assurant une meilleure qualité de transmission, mais n’augmentant pas la portée qui reste de 100 m, avec un affaiblissement de 24 dB à 90 m.

14 Hardware Magazine

gagnant Corsair

Cat. 6 et cat. 7 ? Dans le commerce, vous trouverez également des câbles de catégories 6 et 7… à quoi correspondent-ils ? Prendre de tels câbles permettra-t-il d’avoir de meilleures performances en réseau ? Les câbles de catégorie 6 sont parfois décrits comme nécessaires au réseau 1000BASE-T. Ce qui est partiellement faux. Tout provient d’une confusion entre les normes 1000BASE-T et 1000BASE-TX. Le premier est le Gigabit Ethernet que nous connaissons et qui se satisfait de câbles de catégorie 5 ou 5e. Le second est


Un câble Ethernet permet de transporter les données sur 100 mètres. un standard alternatif développé par certains acteurs des télécoms ; il se voulait moins cher à mettre en oeuvre, mais nécessitait un câble de catégorie 6. Face à la chute des prix du Gigabit Ethernet 1000BASE-T, le BASE-TX a fait un flop. La catégorie 6 n’est pas morte pour autant ; elle sert, via sa révision 6a, aux applications 10GBASE-T (10 gigabits Ethernet). Plus rares, les câbles de catégorie 7 servent essentiellement pour l’heure aux applications 10GBASE-T, mais peuvent tenir des débits bien plus importants de 40 gigabits sur 50 m et de 100 gigabits sur 15 m. L’objectif est de faire évoluer la norme pour qu’elle supporte 100 gigabits sur 100 m. Mais tout ceci reste en développement. En résumé : un bon câble de catégorie 5 ou 5e et les 30 m de votre appartement ne seront guère un problème.

RAID 5 soft vs hard Votre seconde interrogation concerne les performances RAID 5 des contrôleurs des cartes mères. Si les performances en RAID 0 ou 1 des southbridges récents sont d’un très bon niveau, il est vrai également que le RAID 5 n’est pas leur point fort. Mais avec le stockage, il est difficile d’avoir à la fois vitesse, sécurité et prix plancher. Il faut faire un choix. Le meilleur compromis est donné par des cartes RAID professionnelles, à l’image de l’Intel RS2BL080 offrant à la fois vitesse et sécurité, mais coûtant au bas mot 500 euros. Mais vous pourrez en espérer des débits en lecture de l’ordre de 250 Mo/s avec six disques sur la grappe. Dans votre cas, en mettant tout sur l’ICH9, il faudrait vous attendre à des débits oscillant entre 20 et 30 Mo/s. C’est un peu décevant et assez lent en comparaison, mais suffisant pour l’usage que vous comptez en faire.

Solutions alternatives Toutefois, si vous ne voulez pas trop dépenser pour convertir votre PC en serveur, vous n’êtes pas obligé de loucher sur le RAID 5. Une solution alternative consiste à installer votre OS sur un disque dur et à stocker vos données les plus précieuses sur des grappes RAID 1 (deux disques sont en général suffisants, un pour les données et un pour le miroir). Vous pourrez utiliser les autres disques de manière individuelle pour y stocker des données moins importantes (fichiers multimédias par exemple) ou monter d’autres petites grappes RAID 1 en parallèle. De la sorte, vous aurez un peu de sécurité pour les données précieuses et la performance sera toujours au rendez-vous. Certes, tout n’est pas protégé, mais le compromis est intéressant.

Bootables ou non Votre dernière question concerne les ports noirs de la carte mère. Effectivement, Asus les décrit

comme non bootables dans son manuel et déconseille d’y brancher un périphérique bootable. Le constructeur recommande, au contraire, de les brancher sur les prises rouges, en commençant par le port 1. Si vous partez sur une configuration RAID alternative telle que nous vous l’avons proposée, vous pourrez brancher votre Raptor avec le système sur le SATA 1 rouge et utiliser le reste pour vos grappes RAID 1 et vos disques seuls. Le panachage RAID/non RAID a aussi cet avantage.

Les cartes RAID qui embarquent un processeur et de la mémoire vive sont plus perrfomantes que les contrôleurs intégrés de cartes mères pour des grappes RAID à redondance de données.

Une 5770 peut remplacer deux 3870 Je souhaite booster ma configuration qui est actuellement composée d’un Intel Core 2 Quad Q6600, d’une carte mère Asus P5K, de deux ATi HD3870 en CrossFire, d’un HDD en IDE de 300 Go, de 5 Go de RAM et de Vista 32 bits. Je lis avec intérêt les articles de votre magazine, mais je ne sais pas quel choix réaliser pour booster ma configuration. Toutefois, je pense le faire en deux temps : remplacement du disque dur par le disque hybride de chez Seagate : le Momentus XT 500 Go avec 4 Go de mémoire Flash ; puis remplacement de mes deux ATi HD3870 par une ATi HD5770, car je ne joue pas à des jeux très exigeants, je suis un passionné de Cities XL. Dans un second temps, j’aimerais changer le couple CPU et carte mère. Ma carte mère actuelle intègre un socket LGA 775 ; remplacer mon CPU par un Q8300 ne me paraît pas opportun, ni par un Q9550 ou plus, trop onéreux. J’hésite entre un CPU Phenom II X6 1090T BE, avec une carte mère Asus AM3, avec chipset 890GX et un Core i7, ou peut-être les nouveaux Intel Sandy Bridge. Toutefois, j’écarte le core i7 980X trop cher. Je me demande également si passer sous Windows 7 64 bits pourrait être intéressant ; j’ai toutefois une crainte concernant la comptabilité avec mes logiciels. Votre configuration commence un peu à dater, il est vrai. Mais vous explorez pas mal de pistes intéressantes pour une mise à jour… voire un changement assez radical. Les pistes que vous évoquez pour le changement en deux temps sont judicieuses. Le remplacement de vos deux 3870 par une 5770 ne vous apportera pas forcément un gros gain de performances ; deux 3870 en CrossFire donnent 17 000 points à 3DMark06 et c’est également le score atteint par une 5770 seule. Mais vous pourrez toujours ajouter une seconde 5770 au besoin et surtout, la 5770 vous fera profiter des effets DirectX 11. De plus, pour tout ce qui concerne l’application de filtres, votre 5770 1 Go sera bien meilleure que votre CrossFire de 3870. Pour un premier temps, l’upgrade est bonne, d’autant que votre CPU avec ses quatre coeurs est toujours assez puissant pour les jeux récents. Idéale-

ment, overclockez-le un peu ; un Q6600 passe assez facilement de 2,4 à 3 GHz.

Momentus XT Le choix du Momentus XT pour votre première étape d’upgrade est bon, au sens où ce disque hybride est très performant et supérieur à un disque dur conventionnel en 7 200 tours/minute. Mais il reste loin des performances offertes par les SSD et il est comparativement relativement cher. 125 euros pour 500 Go, c’est plutôt cher payé quand on voit qu’un disque de 1 To à 7 200 tours/minute ne coûte plus que 50 euros. Quitte à upgrader la partie stockage, nous vous conseillerons plutôt d’investir 170 euros : 120 euros pour un petit SSD OCZ Agility 2 de 60 Go, sur lequel vous installerez votre OS et 50 euros pour un 1 To de 7 200 tours/minute Samsung, pour y stocker tous vos fichiers. Hardware Magazine 15


CAS pratiques pratique

Quant au couple CPU et carte mère, pour l’heure, le conseil est limpide et se résume à deux mots : Sandy Bridge. Sans rivale pour le moment, la plateforme d’Intel est un excellent choix que seule l’architecture Bulldozer d’AMD pourra (peut-être) concurrencer. Si vous en avez les moyens, inutile d’attendre pour y passer. Les gains apportés sont colossaux : 35 % plus rapide que votre actuel Q6600 pour des tâches lourdes comme l’encodage et deux fois plus rapide pour toutes les applications monothreads.

64 bits Votre dernière question concerne le passage à 64 bits. Réponse simple là encore : oui, passez-y. Si vous voulez profiter de plus de 4 Go de DDR, il vous faudra un OS 64 bits. Vos 5 Go actuels (quantité étrange soit dit en passant… idéalement, répartissez votre DDR en double ou triple canal selon le contrôleur mémoire et équilibrez la quantité sur chaque canal) ne sont pas exploités et Windows en 32 bits ne travaille que sur un peu plus de 3 Go. Quant à savoir si vos applications seront compatibles, là encore, la question est vite tranchée. La plupart des logiciels sont compatibles. Seuls quelques réfractaires, majoritairement très anciens, refusent les OS 64 bits. Microsoft a donc prévu une application gratuite. Il s’agit du Windows XP Mode qui est un Virtual PC gratuit et disponible en téléchargement sur le site de Microsoft ;

attention toutefois, ce mode Windows XP n’est disponible que pour les versions Professionnelles et Intégrales de Windows 7, pas pour les versions Familiales. Ce dernier est simple à déployer, si votre CPU dispose de la virtualisation, ce qui est le cas de votre Q6600. Pour résumer, vous pouvez investir dans une Radeon HD5770, un SSD de 60 Go pour y installer votre Windows 7 64 bits et dans un second temps, passer le tout sur une plateforme Sandy Bridge. De plus, outre l’utilisation de plus de 4 Go, vous pourrez attribuer plus de 2 Go à certaines applications… donner plus de RAM à Photoshop CS5, par exemple, ça aide !

Overclocker une GTS450

L’Accelero Twin Trubo Pro d’Arctic est entre autre compatible avec la GeForce GTS450 et les Radeon HD6870/6850.

16 Hardware Magazine

On m’a récemment offert une nVidia GTS450 de Gainward, avec un meilleur refroidissement, mais pas d’overclocking… Après avoir relu le test de Hardware Magazine n° 49 qui recommandait un overclocking… je m’en suis donné à coeur joie ! Après quelques heures, j’arrive à 920 MHz pour le GPU, 1 100 MHz pour la mémoire et 1 840 MHz pour les shaders, avec un Vcore à 1,113 V (testé 1 h 30 sur FurMark). Au fil de mes lectures, je découvre que les puces de mémoire sont certifiées à seulement 1 GHz, je décide donc, par mesure de sécurité, d’abaisser la mémoire à cette fréquence et je perds immédiatement plusieurs FPS ! Et je me rends compte que je peux pousser de façon stable le GPU à 975 MHz à 1,145 V, même si cela n’a aucun effet sur le framerate. J’ai maintenant plusieurs questions : • je suis (pour l’instant) sur un écran en 1 024 x 768, mais je vais bientôt passer à un 22’’(en 1 680 x 1 050), est-ce que ça va améliorer quelque chose ? • est-ce que la perte de FPS est synonyme de bande passante trop limite (si oui, pourquoi des modèles à plus de 900 MHz ? 925 MHz pour Asus Top et 930 MHz pour Gainward GLH) ? • est-ce que le fait de faire fonctionner les puces à une fréquence au-delà de leur certification peut abaisser leur durée de vie ? • sachant que je suis à 83 °C en charge, est-ce que le fait d’installer un radiateur de type Accelero Twin Turbo Pro d’Arctic me laissera une marge d’OC supplémentaire ?


Votre overclocking est déjà très bon. Toutefois, et pour répondre à votre dernière question, vous pouvez encore la pousser plus fort si vous le voulez. Est-ce recommandé ? C’est une autre question… Mais sur le principe, oui. Plusieurs overclockers font tourner leur GTS450 à 980 MHz pour le core, 1 960 MHz pour les shaders et poussent la mémoire à 2 000 MHz. Le tout en poussant le Vcore à 1,162 mV. Cer tains arrivent à monter encore plus haut en modifiant leur BIOS, afin de donner encore plus de tension au Vcore et de dépasser 1,2 mV. Il y a plusieurs exemples de GTS450 tournant avec un GPU à plus de 1 100 MHz avec du voltmod pour la mémoire et le GPU. Le tout avec l’overclocking est de savoir doser la montée en fréquence par rappor t au gain réalisé et aux nuisances générées par la carte. Comme vous le constatez, overclocker plus le GPU que la mémoire impacte le framerate et provoque une chute des performances ; le GPU fonctionnant à une certaine fréquence a besoin d’une mémoire cadencée en conséquence pour avoir le meilleur framerate possible. Cer tains overclockers veulent atteindre les fréquences les plus élevées. Vous souhaitez gagner des FPS. Dans votre cas, la démarche entamée est donc bonne : overclockez GPU, mémoire et shaders, lancez un bench à chaque fois et mesurez le gain. Il faut donc overclocker les deux de manière homogène et trouver le moment à partir duquel la montée en fréquence de l’un ou de l’autre n’appor te plus rien. Mais restez conscient que votre GTS450 peut monter en fréquence, mais vous n’en modifierez pas l’architecture : en clair, une GTS450 ne deviendra pas une GTX580 par simple overclocking.

Certification Le fait qu’une puce soit certifiée pour une certaine fréquence ne signifie pas qu’elle ne peut pas fonctionner plus haut. L’overclocking est d’ailleurs l’activité qui exploite le mieux cette capacité. La certification à 1 GHz, par exemple, signifie principalement que les puces de cette catégorie pour cette carte graphique tourneront toutes à 1 GHz au minimum. Certaines pourront monter plus haut, d’autres moins. Au-delà de cette limite, plus rien n’est certifié. Et ce n’est pas le fait de faire tourner votre mémoire à 1 100 MHz au lieu de 975 MHz qui va en altérer la durée de vie. Le problème n’est pas la fréquence elle-même, mais la chaleur. Et celle-ci découle principalement de la tension appliquée. Vous nous dites être à 83 °C sur le GPU une fois la carte overclockée. Le GTS450 est donné pour une température maximale de 100 °C. Vous êtes donc bien en dessous de la limite maximale.

RAM pour RAM… autant prendre un SSD !

UPGRADE

Je possède une configuration basée sur un processeur Intel Pentium Core 2 Duo E6600 monté sur une Asus P5W DH Deluxe, avec une Asus EN7600GT et de la mémoire Kingston HyperX PC6400 (DDR2). Je souhaiterais un peu booster ma configuration avec de la mémoire Crucial Ballistix Tracer PC6400 CL4 (DDR2) et une EVGA GeForce GTS450 Superclocked - 1 024 Mo. Est-il possible de changer ma carte graphique et ma mémoire actuelles, avec les deux derniers produits cités ? Votre question pose un problème intéressant. Si votre upgrade graphique est indéniablement un gros plus, l’upgrade que vous envisagez pour la mémoire est, elle, bien moins pertinente. Et votre interrogation a le mérite de poser la question de l’importance de la latence sur la mémoire. Bien que vous ne le précisiez pas, les barrettes Kingston que vous avez actuellement sont sans doute en CL5. Kingston, à l’époque, disposait de plusieurs kits de DDR2 800 ayant cette latence, bien que les HyperX existent aussi en CL4. Passer sur un kit en CL4 vous apporterait-il quelque chose ? A l’époque de la DDR2, la latence était le sujet numéro un. Les constructeurs se donnaient du mal pour réduire ces timings et grappiller un peu de performances en plus. Passer par exemple d’un module CL5 à un module CL4 en DDR2 800 permettait de gagner une bonne seconde sur un benchmark

comme Super Pi en 32M. Le gain existe bel et bien, mais surtout pour des tests. Dans la vie courante, ce gain est quasiment insensible. Dans votre cas donc, changer de modules pour rester en DDR2 800 a donc assez peu d’impact au quotidien.

Hardware Magazine 17


CAS pratiques pratique

Avant de changer, overclockez !

Vous aurez tout aussi vite fait d’overclocker vos modules actuels. Les très bons modèles peuvent prendre jusqu’à 30 % de fréquence en plus… quitte à relâcher un peu les timings. Attention, tous les kits de DDR2 800 ne peuvent pas d’un coup se transformer en DDR2 1066. Il faudra y aller par petites touches et vérifier la stabilité de l’ensemble sous Memtest. Et quand vous overclockez votre mémoire, n’oubliez pas de pousser également votre CPU, afin de gagner sur tous les tableaux. Votre processeur E6600 peut assez facilement passer de 266 x 9 (2,4 GHz) à 400 x 8 (soit 3,2 GHz) avec un Vcore à 1,35 V, sans que le CPU ne chauffe trop (comptez moins de 50 °C en aircooling avec un bon ventirad et en charge, pour 30 °C en idle). De plus, le Core 2 Duo adore la bande passante. Donc un gros FSB et une bonne fréquence de mémoire seront très utiles, tout comme 4 Go de RAM, si ce n’est pas déjà le cas. Dans votre cas, il sera certainement plus intéressant de commencer par overclocker un peu le PC, avant d’aller chez l’assembleur. Vous y gagnerez plus en performances et garderez vos sous.

Et pour la DDR3 ? Votre question est intéressante si on la transpose à la DDR3. A sa sortie, on est soudain passé d’un

univers DDR2 dans lequel les latences avaient atteint des sommets… à des modules en CL9 au début, puis progressivement CL7. Douche froide au début. Mais avec la DDR3, la tendance amorcée par la DDR2 est encore plus nette : la latence a bien moins d’impact sur les performances que la bande passante ou la fréquence. Si vous avez le choix entre des modules DDR3 1 333 MHz CL7 et 1 600 MHz CL9… préférez sans hésiter les seconds. Un kit de DDR3-1600 en 9-9-9-27 offre une bande passante en lecture de l’ordre de 17 Go/s, soit à peu près 1 Go/s de plus qu’un kit de DDR3-1200 aux timings bien plus agressifs de 6-6-6-18.

SSD… une upgrade plus sensible Revenons-en à votre cas. Pour une upgrade vraiment plus pertinente, préférez la solution SSD à celle du changement de modules de RAM. Pour le prix de vos Crucial Ballistix Tracer, vous pourrez vous offrir un petit SSD en SandForce comme l’OCZ Agility 2. Installez-y votre système et profitez d’un PC vraiment revigoré. Les bénéfices du passage au SSD sont nettement plus sensibles que ceux d’un changement de modules de DDR qui fourniront un très léger gain de performances, plus visible dans des benchmarks qu’au quotidien.

Sandy Bridge en microATX pour moins de 500 euros, c’est possible !

nouvelle configuration

Le PC-Q06 de Lian Li est un boitier Mini-ITX ou la carte mère est placée à l’air sur le capot.

Je souhaiterais faire évoluer mon PC en deux temps et je voudrais en profiter pour réduire sa taille. Je pensais changer dans un premier temps la carte mère, la mémoire, le processeur, le boîtier et le disque dur. Puis ensuite, d’ici 2 ans, la carte graphique, voire upgrader de nouveau la carte mère et le processeur à ce moment-là. Je possède une carte graphique 8800 GT et une alimentation Corsair CMPSU-620HX que je pense réutiliser. Le processeur qui m’intéresse est un Phenom II x2 BE 555 ou 560 pour l’overclocker et tenter de débloquer 1 ou 2 cores. Pour la mémoire : 4 Go et le disque dur : 1 To. Mon budget étant de 500 euros, je voudrais en profiter pour acquérir un boîtier de petite taille, en mini-ITX s’il est possible d’overclocker sans que la tour se transforme en turbine dans un si petit espace, sinon je suis tenté par le Lian Li V354 ou le PC A04 en mini-ATX. Dans ce cas de figure, la carte mère que vous recommandez dans vos magazines (Gigabyte 880 GM-UD2H) me plaît assez, mais j’hésite avec la GMA-UD2H qui apporte le SATA-3 et l’USB 3. La différence de prix vaut-elle le coup sachant que je changerai par la suite la carte mère, probablement pour le socket 1155 ? Votre démarche est bonne et pose une question intéressante ; celle de savoir ce qu’on peut faire de geek avec un PC de petite taille. Mais vous vous emmêlez un peu les pinceaux dans les formats. Il est vrai que les noms peuvent prêter à confusion. Commençons par débroussailler tout cela.

18 Hardware Magazine

Le format classique, ATX, propose des PCB de 305 mm de haut sur 244 mm de large. Le microATX reprend la largeur des cartes mères ATX, mais propose des PCB plus courts ; les dimensions habituelles d’une carte microATX sont donc de 244 x 244 mm. Les quelques centimètres économisés en hauteur sacrifient


quelques ports d’extension PCI-Express ou PCI. Encore plus petit, le mini-ITX repose sur des cartes mères de 17 x 17 cm. Plus étroites que les microATX, elles sont aussi bien plus courtes et ne disposent, en général, que d’un connecteur d’extension PCI-Express, qui peut être un connecteur PCI-Express 16x pour cartes graphiques. Bien que très différents, ces trois formats permettent néanmoins aujourd’hui des usages assez proches… sur le papier. Toutes les cartes peuvent accueillir des processeurs puissants, une bonne quantité de mémoire et une carte graphique. Les usages de base peuvent donc être identiques. La taille du PCB influençant directement le nombre de connecteurs d’extension disponibles, on comprend aisément que les usages soient plus restreints sur un PCB plus petit : impossible donc de rêver à du quad SLI sur du mini-ITX. Dans les faits, le microATX, plus proche de l’ATX, est plus facile à utiliser : offrant plus de possibilités d’extension que le mini-ITX, il dispose de plus de boîtiers compatibles et permet des configurations bien refroidies. C’est le compromis le plus facile à gérer. Mais le mini-ITX n’est pas sans charme.

Mini-ITX Le mini-ITX propose tout un éventail de cartes mères. Certaines disposent d’un processeur de type Atom soudé et seront parfaites pour monter un petit media center ou une petite machine annexe. Mais il en existe d’autres extraordinairement intéressantes pour le geek. Le meilleur exemple est sans doute ce que propose Gigabyte avec sa H55N-USB3. Dans 17 cm de côté, vous avez un socket 1156 pour Core i5 ou i7, un chipset Intel H55, deux connecteurs pour DDR3 et un PCIExpress 16x. Impressionnant, d’autant que le BIOS dispose de fonctions d’overclocking. Cette carte a d’ailleurs servi de support à un concours d’overclocking organisé par la marque et lors duquel de nombreux participants ont pu pousser leur Core i5 ou i7 à 4 GHz. Pas mal pour une microcarte ! Mais dans le cadre de ces concours, la carte est à l’air libre et donc facile à refroidir. Montée dans un boîtier, c’est une autre paire de manches ; les boîtiers mini-ITX sont, en général, minuscules et ne permettent pas des ventilations aussi efficaces que les microATX. Très souvent, le boîtier mini-ITX interdit l’utilisation de ventirads performants, certains imposant même d’utiliser des ventilateurs low profile très fins et moins efficaces. Mais si vraiment vous êtes un mordu du « tout petit », il existe des solutions. Lian Li, par exemple, propose plusieurs modèles de style

tables de bench pour cartes microATX. Avantage : la carte mère reste à l’extérieur et vous pouvez y monter le refroidissement que vous voulez et même utiliser une carte graphique de grande taille. Les PC-Q06, T7, ou le très « design » T1, sont des alternatives qui vous permettront overclocking et assemblage. Néanmoins, avec le mini-ITX, on rencontre plus facilement des problèmes inattendus (boîtiers rares, pas toujours facile de monter une configuration mini-ITX avec une grande carte graphique, ventilation spécifique « low profile », etc.) Et bien que formidablement sexy, ce petit format est peut-être trop contraignant pour quelqu’un qui cherche une upgrade bon marché. Pour le format, nous vous recommandons plutôt de partir sur du microATX plus répandu et plus facilement gérable au quotidien.

Il existe déjà plusieurs cartes mères H67 en micro ATX, et même en Mini-ITX.

Déjà du 1155 en petit !

Première étape

Autrefois, les configurations de petite taille devaient attendre un certain temps avant de voir arriver les dernières nouveautés. Ce temps-là est révolu. Avec Sandy Bridge, nous avons vu arriver une flopée de cartes mères microATX en P67 ou H67, et même du miniITX. D’où un premier conseil… inutile d’attendre 1 ou 2 ans pour vous lancer sur une plateforme 1155… vous pouvez débuter votre upgrade par là.

Ceci constitue une solide première étape dans votre projet d’upgrade. Vous changez d’un coup carte mère et CPU, et vous diminuez la taille de votre PC, tout en gardant une excellente puissance. Mais attention, ne perdez pas de vue que votre carte graphique devra faire l’objet d’un changement elle aussi. Vous pourrez toujours jouer avec votre 8800, mais une plateforme Sandy Bridge flambant neuve sera plus équilibrée avec une carte graphique plus récente. Il en sera de même pour le disque dur, qui sera le facteur limitant de votre PC ; il conviendra rapidement d’investir dans un SSD, même petit, sur lequel vous installerez votre OS, en conservant votre disque dur 1 To pour le stockage des fichiers ou de certaines applications. Faire évoluer votre configuration après cela sera facile et peu onéreux. Vous disposerez déjà d’un coeur au top. Il ne vous restera plus qu’à choisir un boîtier un peu plus haut de gamme, à peaufiner la ventilation, etc.

Dans votre budget Vous dites disposer d’une enveloppe de 500 euros pour réaliser la première partie de votre upgrade. C’est largement assez pour commencer. Vous pouvez partir sur un processeur Core i5 2500K qui devrait se trouver en vente dans les 200 euros et qui dispose d’un coefficient débloqué pour permettre l’overclocking. Vous pourrez le monter sur une P8P67-M d’Asus (155 euros) ou une H67MA-ED55 de MSI (130 euros) par exemple. Pour moins de 35 euros, vous trouverez par exemple un Cooler Master Elite RC-341 ; boîtier basique, mais disposant de nombreux emplacements pour ventilateurs de 120 mm (un devant, un derrière et deux latéraux). Il vous reste une centaine d’euros pour investir dans de la DDR3 si vous n’en avez pas déjà (pour 80 euros, vous trouverez de bons kits 2 x 2 Go en DDR3 1333 CL7 chez Crucial ou à 70 euros chez Corsair en CL8, ou encore à moins de 60 euros en CL9 chez G.Skill par exemple).

Normalement, il vous reste encore un peu de budget pour le disque dur : et heureusement, les disques 1 To en 7 200 RPM se trouvent à moins de 60 euros. L’enveloppe initiale de 500 euros est à peu près respectée.

La P8H67 d’Asus.

Hardware Magazine 19


gagnant SP

CAS pratiques pratique

Aidez-nous

et gagnez une alimentation 750W ! Un article incomplet, une idée de sujet que nous n’aurions pas abordé, un angle original ? Critiques construites, suggestions ou compléments d’informations permettront au plus pertinent d’entre vous de gagner chaque mois une excellente alimentation modulaire SilverPower SP-SS750M d’une valeur de 129 € ! Motivant non ? Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour se faire critiquer :)

Concerne le dossier : « Quelle solution graphique pour moins de 100 euros ? » Mes deux questions sont guidées par la recherche du SILENCE. Vous écrivez dans le dossier : « La solution la plus intéressante à ce niveau est, selon nous, la Radeon HD5570 512 Mo, qui existe en version passive. » J’ai cherché sur Internet et je n’ai pas trouvé de cartes graphiques à base de HD5570 sans ventilo (la carte de Club 3D en a un). Je n’ai même pas trouvé avec le HD5550 : les belles ailettes vues sur la photo de la Asus EAH5550 DI 1GD3 1 Go DDR3 font croire - de loin - à l’absence de ventilo, mais il y en a un. Pourriez-vous m’indiquer les références des cartes graphiques sans ventilo à base de HD5570 ou de HD5550 avec DDR3 1 Go ? Je lis aussi, quelques lignes plus haut, dans le même dossier : « Les cartes graphiques dédiées très bas de gamme ne feront qu’un petit peu mieux que les IGP. » Pour l’encodage vidéo, dans l’exportation d’un fichier dans Adobe Premiere Elements 9, un Intel i3 550 avec son IGP seul demandera-t-il deux fois plus de temps que s’il est aidé par une carte HD5450 avec 1 Go de DDR3 Les cartes graphiques de famille Radeon HD5770, 5570, 5550 et 5450 existent en passif. Ce sont toutes d’excellentes candidates au montage de PC 100 % silencieux, comme par exemple des HTPC. Le modèle Club 3D dont nous parlions dans le dossier auquel vous faites référence est la HD5570 Noiseless Edition, qui existe également en Radeon HD5550 Noiseless Edition. Vous en trouverez d’autres chez Asus, par exemple, qui vend son EAH5570 Silent DI 1GD3 pour moins de 65 euros. Vous la trouverez également un peu moins chère en variante EAH5550 Silent. Chez Gigabyte, vous trouverez la GV-R575SL-1GI en Radeon HD5750, mais à un peu plus de 100 euros (125 euros dans le commerce) ou encore la GV-R577SL-1GD basée sur un Radeon HD5770, mais à un peu moins de 150 euros. Toutefois si le silence est votre priorité numéro un, cette solution peut être intéressante pour son rapport puissance/bruit. Chez MSI, vous trouverez une R5450-MD1GH. Les modèles fanless en Radeon sont assez nombreux. Le plus difficile est souvent de les trouver dans le commerce. Si les boutiques ne les ont pas en stock, n’hésitez pas à faire le tour des sites marchands pour voir qui les a.

Premiere Elements Quant à savoir si sous Premiere Elements un export prendrait plus longtemps sur un IGP que sur un Radeon HD5xxx, la réponse est assez vite trouvée : non, la durée d’encodage serait strictement identique vu que Premiere Elements ne prend pas en charge l’accélération GPU. Le seul élément sollicité par l’export de la vidéo dans ce programme sera le CPU. Pour profiter d’une accélération matérielle à l’encodage, il faut vous équiper d’un logiciel supportant le GPU que vous possédez ; si vous visez une Radeon, les seuls logiciels de montage gérant STREAM sont Corel VideoStudio Pro X3 (90 euros) et Cyberlink PowerDirector

20 Hardware Magazine

9 (70 et 90 euros). Chez Adobe, le support du GPGPU est, pour l’heure, réservé à Premiere Pro CS5 (1 000 euros) via le plugin Mercury et qui ne supporte que certaines cartes graphiques nVidia.

Intégré vs GPU Vous voulez enfin savoir ce que l’on gagnerait à utiliser un GPU plutôt qu’un contrôleur graphique intégré Intel. La question est devenue extrêmement pertinente depuis la sortie des processeurs Sandy Bridge qui disposent d’une unité baptisée Quick Sync Video. Avant cela, les contrôleurs intégrés Intel ne permettaient pas d’accélération et seule la puissance du CPU était mise à contribution. Par contre, avec le Quick Sync Video, les Core i5 et Core i7 Sandy Bridge encodent les vidéos bien plus vite que les GPU. Là où un GeForce GT220 a besoin de 330 s pour convertir un fichier 1080p en 720p, il ne faut que 62 s à un Sandy Bridge, peu importe sa fréquence et son modèle. Les circuits intégrés que l’on présentait comme asthmatiques autrefois ont soudain pris un sacré coup de jeune. Reste à attendre une légère amélioration de la qualité des vidéos sorties, car si le Quick Sync Video travaille vite, la qualité des fichiers générés est un poil en retrait par rapport à celle des fichiers accélérés par un GPU AMD ou nVidia.


DISPONIBLE CHEZ DistribuĂŠ par

www.zalman.com Zalman Tech Co.,Ltd #1007 Daeryung Techno Town III 448 Gasan-Dong, Gumchun-gu Seoul, 153-803, Korea

www.bacata.net


Test : GT560ti

GeForce GTX 560 Ti Guerre des perfs sur le segment 200-250 € Six mois après sa sortie, nVidia muscle son GPU milieu de gamme. Avec 40 % de puissance en plus, il entend bien s’attaquer à la Radeon HD 6950 qui n’a d’autre choix que d’évoluer vers une version 1 Go…

L

e lancement de l’architecture Fermi a été difficile pour nVidia qui aura dû attendre l’été 2010 et l’arrivée des GeForce GTX 460 pour retrouver le sourire. Une petite adaptation de cette architecture, pour la rendre plus efficace pour les joueurs, a permis à nVidia de frapper fort sur le segment 200-250 euros, très important, mais délaissé à l’époque par AMD, en attendant l’arrivée des Radeon HD 6800, grâce à une guerre des prix sans pitié. nVidia se retrouve du coup sans produit compétitif sur ce segment tarifaire et compte bien y remédier avec la GeForce GTX 560 Ti, qui reprend le suffixe de ses GeForce 3 et 4 à succès. Pour proposer cette nouvelle carte, nVidia n’a pas développé un nouveau GPU et reprend donc le même que celui utilisé pour les GeForce GTX 460, qui profiterait cependant d’une nouvelle révision. Nous utilisons ici le conditionnel puisqu’il est impossible de savoir

Le GF114 qui anime la GeForce GTX 560 Ti est identique au GF104.

si c’est réellement le cas, nVidia ayant renommé ce GPU GF104 en GF114, pour éviter le sentiment de réchauffé. Qu’il s’agisse de GF104 A1 triés pour en extraire les meilleurs échantillons ou de GF104 A2/B1, le GF114 permet quoi qu’il en soit de booster la puissance de calcul, de filtrage, ainsi que les débits géométriques et de pixels de près de 40 % ! Ceci est dû à deux choses : d’une part, à une forte augmentation de la fréquence GPU et d’autre part, à l’utilisation d’une version non castrée du GPU. Que ce soit pour des raisons liées à une production qui posait encore problème lors de son introduction ou pour éviter de concurrencer les GeForce GTX 400, nVidia avait bridé le GF104 dans toutes les GeForce GTX 460. Dans la GeForce GTX 560 Ti, il profite enfin de tout son potentiel.

40 % de performances pour 2 cm de plus Les GeForce GTX 460 basées sur le PCB de référence et fortement overclockées, telles que les modèles TGT The Beast de Point of View (855 MHz) et FTW d’EVGA (850 MHz), ont toutes posé un problème de stabilité, voire sont mortes durant les tests de charge. En cause, une surchauffe de l’étage d’alimentation (il atteint 160 °C !) qui est sous-dimensionné par rapport à ces fréquences, puisqu’il a été prévu pour un GPU cadencé à 675 MHz, certes avec de la marge. Si la consommation de la GeForce GTX 560 Ti n’atteint pas les extrêmes de ces modèles, nVidia a cependant revu l’étage d’alimentation, en

22 Hardware Magazine


Le ventirad de la GeForce GTX 560 Ti : un refroidissement efficace grâce à trois heat pipes et une plaque pour le PCB.

lui ajoutant une 4e phase dédiée au GPU, ce qui permet de réduire le stress à ce niveau et d’apporter une nouvelle marge pour l’overclocking. En contrepartie, le PCB s’agrandit de 2 cm (23 cm au total), pour faire place à ces composants supplémentaires. nVidia a également ajouté des circuits de contrôle de la consommation, comme sur les GeForce GTX 570 et 580, de manière à permettre au pilote de limiter les fréquences dans les logiciels tels que FurMark et OCCT, dès qu’une certaine valeur (non précisée) est dépassée. La GeForce GTX 560 Ti dispose cependant de plus de marge que ses grandes soeurs, avant d’atteindre une limite qui s’enclenchera plus tôt pour les modèles overclockés. Notez d’ailleurs que nVidia précise que les fabricants ne sont pas obligés d’utiliser de tels circuits sur leurs modèles personnalisés. Pour refroidir en silence ce GPU plus costaud, nVidia a revu son ventirad par rapport à celui de la GTX 460. Il reprend la structure des modèles plus haut de gamme, avec une plaque qui recouvre l’ensemble du PCB, facilitant le refroidissement de l’étage d’alimentation et assurant la rigidité de la carte. Le radiateur est, quant à lui, issu de la même lignée, mais plus imposant et reçoit un troisième caloduc.

AMD réagit Pour contrer cette nouvelle venue, AMD décline sa Radeon HD 6950 en version 1 Go. Au lancement, le fabricant avait fait le choix de ne proposer ses Radeon HD 6900 qu’en version 2 Go. Si une telle quantité de mémoire a du sens en multiGPU et en surround gaming, et pourquoi pas pour le long terme, nous regrettions alors de ne pas pouvoir trouver de versions 1 Go, au rapport performances/prix plus intéressant, pour une utilisation classique dans les jeux d’aujourd’hui et de 2011. La Radeon HD 6950 1 Go est en tout point identique à la version originale et voit son prix baisser de 30 euros, pour arriver à 240 euros, soit une tarification similaire à celle de la GeForce GTX 560 Ti, annoncée entre 240 et 260 euros suivant les marques. AMD en profite pour sortir des pilotes revus et pour tenter d’effacer les critiques apparues quant à la qualité de son filtrage, qui a été revue à la baisse pour s’aligner sur les optimisations mises en place par nVidia. Reste que dans le cas d’AMD, l’impact sur la qualité était significatif. Il est maintenant réduit, ce qui nous permet de tester les performances en mode par défaut et aux Radeon de gagner 1 à 2 %.

GTX 570

GTX 560 Ti

GTX 470

GTX 460

HD 6970

Puce

GF110

GF104

GF100

GF104

Cayman

Technologie

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

Le PCB de la GeForce GTX 560 Ti, en bas, est très proche de celui de la GTX 460, mais plus long de 2 cm et intègre un étage d’alimentation plus costaud.

HD 6950

HD 6870

HD 6850

Cayman

Barts

Barts

40 nm

40 nm

40 nm

Fréquence GPU (MHz)

732

823

607

675

880

800

900

775

Fréquence du shader core (MHz)

1 464

1 646

1 215

1 350

880

800

900

775

Processeurs

480

384

448

336

384 x 4

352 x 4

224 x 5

192 x 5

Unités de texturing

60

64

56

56

96

88

56

48

ROP

40

32

40

32/24

32

32

32

32

Mémoire (Mo)

1 280

1 024

1 280

1 024/768

2 048

2 048/1 024

1 024

1 024

Bus mémoire (bits)

320

256

320

256/192

256

256

256

256

Fréquence DDR (MHz)

1 900

2 004

1 674

1 800

2 750

2 500

2 100

2 000

Puissance de calcul (Gflops)

1 405

1 264

1 166

907

2 703

2 253

2 016

1 488

Puissance de texturing (Gtexel/s)

44

53

34

38

85

70

50

37

Fillrate (Gpixel/s)

22

13.2

19

9

28

26

29

25

BP mémoire (Go/s)

142

119

125

107/81

164

149

125

119

Direct3D

11

11

11

11

11

11

11

11

Prix

350 €

240 €

280 €

200/180 €

330 €

270/240 €

220 €

170 €

Hardware Magazine 23


Test : GT560ti

Performances théoriques

Tessellation & displacement mapping (fps) GTX 580 GTX 570

GTX 460 HD 6970

780

515

340

200

1458

640

232 0

1597

752

315

HD 6870

1787

817

341

HD 6950

1278

818

525

400

600

Adaptive Tessellation

Pour rendre le GF104/GF114 plus efficace que le GF100/110, c’est-à-dire pour en réduire les coûts de production, tout en conservant un niveau de performances dans les jeux aussi élevé que possible, nVidia l’a dépourvu de tout ce qui est spécifique aux utilisations professionnelles (double précision rapide, mémoire ECC…) et a revu son organisation interne. Il est ainsi constitué de deux fois moins de blocs d’unités de calcul (8 contre 16), mais ceux-ci sont plus gros, avec 48 unités de calcul et 8 unités de texturing, contre 32 et 4 pour le GF100/110.

1087

760

473

GTX 470

1541

970

610

GTX 560 Ti

1774

1141

715

800

1000

1200

1400

Adaptive Tessellation Ultra

1600

1800

2000

Tessellation Ultra

La GeForce GTX 560 Ti dispose ainsi d’une puissance de calcul importante, d’une puissance de texturing aussi élevée que celle de la GeForce GTX 580. Par contre, ce qui est directement lié au nombre de blocs voit ses débits chuter. C’est le cas du débit de pixels, ce qui a une influence en 2 560 x 1 600, et du débit géométrique avec et sans tessellation, ce qui n’est pas bien grave étant donné que les jeux actuels sont loin de saturer les capacités géométriques malgré tout importantes de ce GPU.

Filltrage des textures (GTexels/s)

Fillrate (GPixels/s) GTX 580

23,3

12,0 12,0

GTX 570

20,4

10,1 10,5

GTX 560 Ti GTX 470 4,6 4,6

15,9

GTX 470

8,9

28,1 28,1

20,6

HD 6950

25,5 25,5

18,7

HD 6870 10,0

32 bits

15,0

32 bits HDR

20,0

25,0

30,0

64 bits HDR

Consommation et bruit La GeForce GTX 560 Ti affiche une consommation située à mi-chemin entre celle d’une GeForce GTX 460 et celle d’une GeForce GTX 470. Un niveau raisonnable mais malgré tout légèrement plus élevé que ce que propose la Radeon HD 6950. Bonne nouvelle, le nouveau ventirad est à la hauteur et la GeForce GTX 560 Ti est légèrement moins bruyante que la GeForce GTX 460. Ce ventirad est cependant calibré différemment et laisse les températures s’élever un petit peu plus, à un niveau similaire à celui des autres cartes du moment, ce qui ne pose donc pas de problème.

24 Hardware Magazine

36,9 36,9 36,9

HD 6970

82,8 82,8

42,1

HD 6950 28,5 28,5

15,9 5,0

33,8

16,9 16,9

GTX 460

HD 6970

0,0

51,1 51,1 51,1

GTX 560 Ti

7,8 8,2

GTX 460

43,6 43,6 43,6

GTX 570

12,4

6,4 6,4

49,0 49,0 49,0

GTX 580

70,6 70,6

34,8

HD 6870

49,0 49,0

24,7 0,0

10,0

20,0

32 bits

30,0

40,0

32 bits HDR

50,0

60,0

64 bits HDR

70,0

80,0

90,0


Consommation des cartes seules (W)

Nuisances sonores (dB) 39,1

GTX 570

38,4

GTX 560 Ti GTX 470

39,6

GTX 460

39,2

HD 6970

38,8

HD 6950

38,8

38,8

HD 6850 0

10

20

30

Repos

40

50

141 150

20

HD 6850

42,9

159 161

19

HD 6870

49,5

211 214

20

HD 6950

47,1

60

107 116

0

50

100

Charge

Repos

Pour mesurer le bruit des différentes cartes graphiques, nous les avons toutes placées en conditions réelles d’utilisation, c’est-à-dire dans un boîtier fermé (Antec Sonata 3). Ces mesures sont prises avec un sonomètre placé à 60 cm du boîtier. Pour rappel, 3 dBA représentent un doublement de la pression sonore et 6 dBA sont communément admis comme entraînant un doublement du volume sonore ressenti.

228

145 151

22

HD 6970

48,9

250

191 202

16

GTX 460

45,7

176 31

GTX 470

51,7

202

17

GTX 560 Ti

45,1

39,3

HD 6870

25

GTX 570

46,6

150

3DMark 06

200

250

300

Furmark

Nous avons mesuré la consommation directe de chaque carte, au repos, en charge 3D classique avec 3DMark et en charge extrême avec FurMark.

Performances

Nous avons mesuré les performances des différentes cartes en 1 920 x 1 200, avec un niveau de qualité très élevé et différents niveaux d’antialiasing, le tout sous Windows 7 64 bits avec les derniers pilotes disponibles : les Catalyst 11.1a et les ForceWare 266.56. StarCraft II ne supportant pas nativement l’antialiasing, nous passons par le panneau de contrôle des pilotes pour l’activer. Starcraft II GTX 570

Metro 2033 - DirectX 11

GTX 560 Ti

GTX 460

86

52

28

HD 6970 HD 6950 Go

2

HD 6950 Go

1

68

60

HD 6850

48 0

10

20

30

40

1920x1200

50

1920 AA4x

89

66

89

59

52

HD 6970

89

64

58

HD 6870

89

71

60

70

80

HD 6950 Go

2

HD 6950 Go

1

90

100

1920 AA8x

5

10

1920x1200

GTX 470

28

HD 6970 HD 6950 Go

2

HD 6950 Go

1

HD 6850 10

20

1920x1200

78

71

48

30

40

1920 AA4x

50

60

58

HD 6950 Go

2

HD 6950 Go

1 68

HD 6850 70

80

1920 AA4x + GPU PhysX High

90

100

0

20

40

1920x1200

60

1920 AA4x

102

86 94

94

79 85

69

60

51

94

78

66

59

108

81

68

74

HD 6870

59

40

35

118

98

90

78

67

HD 6970

78

55

18 0

87

54

18

30

1920 AA4x + DoF

76

GTX 460

61

18

HD 6870

25

83

GTX 470

60

36

18

1920 AA4x

GTX 560 Ti

73

47

18

20

GTX 570

80

48

33

GTX 460

91

58

33

15

Far Cry 2

37

GTX 560 Ti

20

14

Mafia II GTX 570

23

16

2 0

28

21

2

HD 6850

28

22

17

2

31

25

19

HD 6870

87

54

19

14

10

25

18

14

GTX 460

25

18

12

GTX 470

32

23

18

GTX 560 Ti

89

61

33

GTX 570

89

65

33

GTX 470

89

75

40

71

80

100

120

140

1920 AA8x

Hardware Magazine 25


Test : GT560ti F1 2010 - DirectX 11 GTX 570

Crysis Warhead

GTX 560 Ti GTX 470

GTX 460

31

34

GTX 470

38

GTX 460

HD 6970 HD 6950 Go

2

HD 6950 Go

1

64 61

58

61

58

HD 6870

51

HD 6850 10

20

1920x1200

30

40

HD 6970

66

67

59

HD 6950 Go

2

HD 6950 Go

1

34

31

HD 6870

60

70

80

21 0

5

1920 AA8x

GTX 470

GTX 460 HD 6970 HD 6950 Go

2

HD 6950 Go

1

51

47

43

HD 6870

HD 6850

33 0

10

20

1920x1200

30

33

40

45

HD 6950 Go

1

50

60

70

80

64

10

20

1920x1200

30

68

61

61

45 54

42

34

0

53

44

35

1920 AA8x

53

49

34

30

68

36 35

38

HD 6850

40

1920 AA4x

2

51

45

HD 6870

41

36

HD 6950 Go

51

45

HD 6970

50

43

39

58

53

47

35

56

GTX 460

53

46

43

30

1920 AA8x

GTX 470

52

42

36

25

GTX 560 Ti

69

53

46

20

1920 AA4x

GTX 570

69

54

46

74

61

52

GTX 560 Ti

15

27

Battleforge - DirectX 11

Civilization V - DirectX 11 GTX 570

10

1920x1200

24

36

32

29

22

41

37 36

33

33

26

HD 6850

50

1920 AA4x

74

49

45 43 0

54

68

25

22

20

31

27

24

34

29

26

40

34

31

GTX 560 Ti

49

44

39

GTX 570

50

45

40

63

56

49

36 40

1920 AA4x

44

50

60

70

80

1920 AA8x

Match nul à 250 euros ?

26 Hardware Magazine

UPDAT

C

UPDAT

E

P

C

E

P

Depuis quelque temps déjà, les sorties de nouvelles cartes graphiques n’en finissent pas. Chaque mois, un nouveau modèle apparaît. Une concurrence accrue liée au fait que les deux protagonistes, nVidia et AMD, disposent de bons produits et n’entendent donc pas laisser le champ libre sur aucun créneau. A 180 euros, voire moins, vous retrouverez des excellentes GeForce GTX 460 et autres Radeon HD 6850 qui permettent de jouer confortablement en 1 680 x 1 050, sans se ruiner. Au-dessus, à 350 euros, c’est la GeForce GTX 570 qui a notre préférence. Reste que le créneau intermédiaire intéressera de nombreux joueurs qui ne sont pas prêts à débourser plus de 300 euros. Les GeForce GTX 560 Ti et Radeon HD 6950 affichent alors des performances 30 % plus élevées que la gamme du dessous, ce qui les rend idéales pour jouer en 1 920 x 1 200 ou en 1080p dans la majorité des jeux et elles représentent à ce titre les nouvelles références pour les joueurs. Avec des perfor-

mances qui ne différent que très peu de celles de la version 2 Go (lorsque c’est le cas le jeu est de toute manière injouable), la Radeon HD 6950 1 Go affiche un rapport performances/prix plus intéressant. Tout comme la GeForce GTX 560 Ti, elle mérite donc notre award Gold. Pour départager ces cartes, cela devient une habitude, il faudra s’intéresser aux détails qui peuvent vous être utiles : accélération de PhysX dans 2-3 jeux et format plus compact pour la GeForce, contre un support évolué du multi-écran (jusqu’à six) pour la Radeon. Terminons par une inconnue à l’heure où nous écrivons ces lignes : l’arrivée potentielle d’autres GeForce GTX 560 aux spécifications revues à la baisse et dépourvues du suffixe Ti. Il est probable que nVidia réfléchisse à l’opportunité de lancer de tels modèles, voire de renommer les GeForce GTX 460, que ce soit d’une manière générale ou uniquement pour ses gros clients. Dans le doute, soyez attentif à la présence du petit Ti !

Tridam


Synology au CeBIT 2011

Disponible prochainement !

Lancement d’un Nouveau serveur NAS destiné aux entreprises Volumes de stockage allant jusqu’à 100 To Haut débit : 800 Mo/s avec prise en charge de Infiniband Compatible avec la majorité des serveurs virtuels tels que VMware ® , Citrix

®

Xenserver

TM

, et Microsoft

®

Hyper-V

TM

Pour en savoir plus sur les produits, merci de vous rendre sur www.synology.fr Visitez Synology au Cebit, stand F23, Hall 2, et découvrez ce nouveau NAS de niveau entreprise.

Synology est salué par la presse

Synology peut, à tout moment, apporter des modifications aux spécifications et aux caractéristiques des produits, sans préavis. Copyright © 2011 Synology Inc. Tous droits réservés. ® Synology et les autres noms de produits Synology sont des marques commerciales ou déposées de Synology Inc. Les autres noms de produits et de sociétés mentionnés dans ce document sont des marques commerciales de leurs détenteurs respectifs.


dossier : cartes mères 1155

15 cartes mères 1155

Processeurs ultra rapides, économes en énergie et bon marché, la plateforme 1155 à tout pour plaire. Mais les cartes mères H67 et P67 sont nombreuses. De l’économique MSI-P67A-C45 à la superbe Gigabyte P67A-UD7, en passant par la surprenante Asus Sabertooth P67 et son carénage intégral, laquelle choisirez-vous ? Thomas Olivaux

F

raîchement débarquée, la plateforme 1155 fait beaucoup de bruit. Il faut dire que le rapport performance/prix des processeurs est si bon qu’ils font tourner bien des têtes. Jugez plutôt : un Core i7-2600K à 310 euros bat sans forcer un Core i7-960 à 530 euros aux fréquences d’origine et il dispose d’un bien meilleur potentiel d’overclocking (autour de 5 GHz pour le 2600K, autour de 4 GHz pour le 960). Comme si ça ne suffisait pas, le prix moyen d’une carte mère

1155 est inférieur et la consommation de la plateforme réduite. Cet exemple qui illustre le haut de gamme s’applique également pour des processeurs de tarif plus raisonnable. Les Core i5-2400 (185 euros) et i5-2500 (200 euros), nouvelles bombes du milieu de gamme, explosent littéralement le Core i5-760 (185 euros). 300 ou 500 MHz de plus, des performances accrues à fréquence égale, un turbo mode plus incisif, il n’y a pas besoin de continuer la démonstration plus longtemps. Mais pour passer au 1155, le CPU seul ne suffit pas ! Il faut choisir la bonne carte mère.

H67 ou P67 ? Pour rappel, deux chipsets équipent les cartes mères pour processeur Sandy Bridge. Le H67, qui fournit les connectiques nécessaires à l’utilisation de l’IGP, équipe les cartes les

28 Hardware Magazine


Les meilleures cartes H67 et P67 pour profiter des nouveaux Core i3/5/7 ! moins onéreuses. Les premiers prix débutent à 90 euros. Le P67 n’apporte pas grand-chose à première vue, à part la possibilité de séparer en deux les 16 lignes PCI-Express 2.0 pilotées par le CPU afin d’offrir un second port pour carte graphique et d’autoriser un montage en SLI ou CrossFire. Mais attention, ce n’est pas tout ! Le H67 ne permet pas d’ajuster le coefficient multiplicateur du processeur, ce qui signifie : pas d’overclocking ! Il n’est non seulement pas possible de profiter des quatre coefficients libres sur n’importe quel processeur avec Turbo Mode activé, mais il n’est pas non plus permis d’augmenter le coefficient d’un CPU de série K (débridé). Pour un PC home cinéma, aucun

problème. Mais pour une machine de joueur ou de fan de bidouille, il faut en tenir compte. Ce comparatif regroupe 15 nouvelles cartes mères H67 et P67 testées à fond par nos soins. Proposées par les plus grands constructeurs, Asrock, Asus, Gigabyte et MSI, elles répondent à tous les besoins et occupent une large fourchette tarifaire qui s’étend de 100 à 340 euros. Entre la très abordable MSI P67AC45, une vraie carte P67 à 110 euros seulement, l’originale Asus Sabertooth P67, carénée et la Gigabyte P67A-UD7, suréquipée, il y en aura pour tout le monde. Bien entendu, nous ne manquerons pas de comparer ces nouveau-

tés aux 6 premières cartes, testées dans PC Update n° 51. L’Asus P8P67 Deluxe et la MSI P67A-GD65 conserveront-elles leur titre ? Nous ferons également le point sur tout le reste du marché 1155, c’est-à-dire les cartes sans grande saveur que nous n’avons pas essayées et les modèles de rêve à venir comme l’Asus Maximus 4 Extreme ou la MSI P67A-Marshall. Nous reviendrons également sur l’overclocking car, après quelques optimisations de BIOS, il est possible d’aller encore encore plus loin que nous vous l’annoncions dans notre essai du mois dernier ! Nous avons dépassé le cap des 5 Ghz et vous aussi sans trop de mal en suivant nos conseils !

Hardware Magazine 29


dossier : cartes mères 1155

ASRock P67 Pro 3 ATX, P67, 110 euros

5

Prix

4 Overclocking

Nous débutons ce comparatif par l’essai d’une carte P67 très abordable. Loin de l’exubérance de la P67 Extreme 6 du mois dernier (dont le prix de vente n’est pas 220 euros comme annoncé, mais 175 euros), la P67 Pro 3 d’ASRock ne coûte que 110 euros. Peut-on s’offrir une carte 1155 digne de ce nom à ce tarif ?

Design, layout

892 avec deux sorties numériques (optique e t coaxiale), des boutons Power, Reset et Clear CMOS et carrément six prises pour ventilateurs. Vous verrez plus loin que des cartes comme la Gigabyte P67A-UD3 sont moins bien pourvues, malgré leur tarif supérieur ! La seule véritable concurrente de l’ASRock P67 Pro 3 est la MSI P67A-C45 que nous testons également. Tandis que la MSI ajoute le FireWire, l’ASRock a l’eSATA et quelques bricoles. Le bundle, en revanche, est très pauvre. A 110 euros la carte dernier cri, la boîte renferme simplement la plaque ATX arrière et deux nappes SATA-2.

BIOS, overclocking ASRock a suivi le mouvement amorcé par plu-

BIOS

30 Hardware Magazine

Bundle

Layout et Qualité

sieurs constructeurs, consistant à abandonner le BIOS traditionnel pour UEFI. Il est assez basique esthétiquement mais il profite déjà des couleurs d’un écran moderne et de la manipulation via la souris. Les premières versions que nous essayions le mois dernier sur l’Extreme 6 n’étaient pas encore vraiment au point pour overclocker, les coefficients ne s’appliquaient pas toujours. C’est désormais du passé, le nouveau BIOS est au point. La version 1.70 du 22 janvier intègre d’ailleurs la fonction PLL Overvoltage qui permet de progresser sensiblement en overclocking, nous y reviendrons en fin de dossier. Il intègre également une fonction permettant de faire aisément des captures d’écran, pratique pour partager ses réglages!

Ventirads s775 compatibles

Bouton Clear CMOS trop accessible

Equipement

0

Equipement Rapport qualité/prix

2 1

Ressemblant beaucoup aux cartes pour CPU AMD que nous avons testées il y a quelques mois, cette P67 Pro 3 reprend l’esthétique classique d’ASRock, à savoir un PCB noir et des ports en bleu roi et blanc ; à propos du PCB noir, les pistes gravées dessus ressortent marron à la lumière, comme chez MSI. Rien à voir avec le noir d’une EVGA, de certaines Asus ou des nouvelles Gigabyte. Rien à critiquer sur l’emplacement des composants, quasiment toutes les prises sont bien positionnées en bordure pour un montage aisé. L’écart entre le bas de la RAM et le port PCIExpress est important, vous n’aurez aucun mal à remplacer votre mémoire avec la carte vidéo en place. Originalité de ce modèle, le double perçage du PCB pour le ventirad CPU ; il est possible d’utiliser, au choix, un ventirad 1155/1156 ou un vieux 775 que vous récupérez de votre ancien PC. Les ports SATA ne sont pas courbés, c’est un détail qui compte pour les maniaques du montage HQ, mais ça ne gêne en aucun cas puisqu’ils ne sont pas dans la prolongation du port pour une carte graphique.

L’équipement est, pour une carte de cette gamme de prix, bluffant. USB 3.0 (pas de header pour USB 3.0 en façade), son de qualité Realtek ALC

3


ASRock P67 Extreme 4 ATX, P67, SLI/CF, 145 euros

5

Prix

4 Overclocking

3

Equipement

2 1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

quez de remettre votre BIOS à zéro en voulant brancher un nouveau clavier PS/2.

BIOS, overclocking La seconde carte ASRock que nous testons est baptisée P67 Extreme 4. C’est une carte tarifée en milieu de gamme, qui offre déjà l’équipement d’une carte haut de gamme.

Design, layout L’aspect de l’Extreme 4 fait penser à l’Extreme 6, mais nous trouvons la 4 plus belle sans la peinture dorée des condensateurs autour du CPU. Le radiateur arbore l’inscription V8 et non plus V16, en rapport avec le nombre de phases de l’étage d’alimentation CPU. Le radiateur autour des étages d’alimentation est d’ailleurs un peu moins conséquent, puisqu’il n’est plus qu’en deux parties au lieu de trois, mais c’est bien suffisant. Bien qu’elle soit assez remplie, la P67 Extreme 4 ne souffre d’aucun défaut de conception majeur. L’utilisation du port PCIExpress le plus bas (un faux 16x câblé en 4x) peut toutefois gêner toute une série de prises. Malgré son prix contenu, 145 euros, la P67 Extreme 4 utilise un switch PCI-Express PLX 8608 qui permet d’optimiser l’attribution des lignes aux différents périphériques et ports, afin de gagner en performances, dans le cas où tout serait utilisé simultanément. C’est le genre d’attentions que nous ne retrouvons que sur des cartes nettement plus costaudes, par exemple l’Asus P8P67 Deluxe à 220 euros. ASRock a également soudé une prise Molex qui permet d’apporter plus d’énergie aux cartes d’extension. Ça n’est pas franchement utile puisque cette carte ne permet d’installer que deux cartes graphiques.

l’apparition du FireWire (une prise à l’arrière, un header interne) d’un second contrôleur USB 3.0, ainsi que d’un header pour deux prises en façade. Pour faire mieux que MSI, ASRock livre en bundle le même rack 3,5’’ de façade que l’Extreme 6, rack qui comprend deux prises USB 3.0 et qui permet de fixer proprement un SSD 2,5’’ ; une équerre nue est également livrée pour transformer les deux prises du rack en deux prises USB 3.0 à l’arrière. Nous retrouvons les boutons Power et Reset sur la carte, avec le petit afficheur de diagnostic. A l’arrière, un bouton Clear CMOS pour éviter de devoir ouvrir le PC en cas de problème. Il est, en revanche, un peu trop facile à enfoncer et vous ris-

Rien à signaler de particulier concernant le ClickBIOS de l’Extreme 4, identique à ceux des Pro 3 et Extreme 6. Précisons tout de même que si vous l’achetez rapidement, il y a des chances pour qu’elle n’ait pas encore un BIOS à jour et les premières versions 1.20 étaient assez boguées concernant l’overclocking. Le BIOS 1.30 est fonctionnel, mais c’est à partir du 1.40 (pas encore en ligne au moment d’écrire ces lignes) que la fonction PLL Overvoltage a été ajoutée, afin de booster l’overclocking maximal de quelques centaines de mégahertz. ASRock fournit avec ses cartes mères un utilitaire d’overclocking sous Windows, AXTU, mais celui-ci est assez basique et ne permet notamment pas le moindre réglage de timings mémoire. De plus, chaque changement de multiplicateur impose un reboot !

Equipement L’équipement de la P67 Extreme 4 est bon, mais il n’est pas tellement supérieur à celui de la Pro 3 finalement. Notons tout de même

Rapport équipement/prix

Rack USB 3.0 en façade

Bouton Clear CMOS trop accessible

Hardware Magazine 31


dossier : cartes mères 1155

Asus P8H67-M EVO et P8P67-M μATX, H67 et P67, 120 euros

Asus P8H67‐M EVO 5 4 3 2 1 0

Overclocking

Prix

Equipement

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

Nous passons chez Asus avec l’essai de deux premières cartes qui ont comme point commun leur format réduit : microATX. La première, la P8H67-M EVO, embarque le chipset H67 et des sorties vidéo pour profiter de l’IGP. La seconde, la P8P67-M, repose sur le P67, c’est une version raccourcie de la P8P67 « tout court ».

Layout, design En dignes représentantes d’Asus et de la gamme P8x67, ces deux cartes bénéficient d’un très bon niveau de construction. En ce qui concerne le design, même si c’est globalement très bon, nous devons émettre quelques réserves. Le second port PCI-Express est câblé en 4x, sur les deux cartes. Dans le cas de la version H67, il n’est pas possible de faire mieux, pourquoi pas. Mais nous aurions encore préféré un port 4x pour éviter toute confusion, car il n’y a pas d’intérêt à un port de cette longueur, à part peut-être pour dédier un petit GPU nVidia aux calculs PhyX. Sur la carte P67, en revanche, c’est dommage quand l’on sait que ce chipset autorise justement que les lignes soient scindées en 8 et 8 pour fonctionner avec deux cartes graphiques. Certes, il n’y a pas beaucoup de clients pour l’achat d’une seconde carte 3D, mais pourquoi souder un second port, à part pour induire en erreur. Les ports SATA ne sont pas coudés, mais à moins d’utiliser une longue carte d’extension en PCI, ça ne devrait pas poser de problème. Ils sont dans la continuité du port PCI-Express 16x du bas, mais comme nous l’avons dit, ce dernier est câblé en 4x et ne saurait recevoir une carte vidéo.

duit ici par la présence d’un port eSATA alimenté (il y a bien un port eSATA sur la P8P67-M, mais il ne délivre aucun courant) et l’adoption d’une bien meilleure carte son, la Realtek ALC892, comme ses grandes soeurs, tandis que la P67 se contente d’une modeste Realtek ALC887.

C’est le monde à l’envers, compte tenu de la bride du coefficient du chipset H67 qui limite franchement l’accélération du CPU. La P8H67M EVO permet d’augmenter le BCLK par pas de 0,1 MHz, ce qui est bien plus pratique que le 1 MHz de la P8P67-M, car la limitation constatée d’un CPU à l’autre se joue au dixième de mégahertz. Par exemple, si votre CPU tient 105,8 MHz, vous pourrez utiliser 105,8 MHz, plutôt que d’être limité à 105 MHz.

Asus P8P67‐M

BIOS, overclocking Les P8H67-M EVO et P8P67-M embarquent toutes deux la magnifique interface UEFI, que nous avons découverte sur la Deluxe le mois dernier. C’est le BIOS UEFI le mieux fini du marché, esthétique et pratique à la fois. EVO oblige, les réglages d’overclocking sont plus nombreux et précis sur la H67 que sur la P67.

Overclocking

32 Hardware Magazine

Prix

BIOS

Finition (P8H67-M EVO)

Display Port (P8P67-M EVO)

Incompatible SLI/CF (P8P67-M)

Equipement

Bundle

Layout et Qualité

Equipement En ce qui concerne l’équipement, c’est très bon, surtout pour des cartes au format microATX. Dans la gamme Asus, le suffixe EVO indique un modèle mieux fourni que les cartes standard, ce qui se tra-

5 4 3 2 1 0


Asus P8P67 Pro et P8P67 EVO ATX, P67, SLI/CF, 175 et 195 euros

C

UPDAT E

P

Asus P8P67 PRO

Le mois dernier, dans PC Update n° 51, nous décernions un award Or à la carte Asus P8P67 Deluxe. Prévu pour 210 euros, cet excellent modèle se négocie en pratique à 220 euros, quand ça n’est pas 230. Nous avons le plaisir de tester, pour ce comparatif, les deux modèles immédiatement en dessous dans la gamme des P8P67, les versions Pro et EVO vendues respectivement 175 et 195 euros. Voyons ce qui les différencie de leur grande soeur.

Layout, design D’un point de vue esthétique, il ne fait aucun doute que les cartes sont toutes de la même famille. La P8P67 EVO est quasiment identique à la P8P67 Deluxe, tandis que la Pro ne se distingue vraiment que par l’abandon du radiateur de chipset placé sous le processeur et son petit caloduc. La Deluxe ne souffrait d’aucune remarque concernant l’emplacement des composants et la qualité de construction, il en va de même pour les versions moins coûteuses à l’essai sur cette page. Certes, l’étage d’alimentation du CPU s’est simplifié en passant de 16 à 12 phases, mais ce n’est vraiment pas un défaut selon nous. Après plusieurs installations, nous émettons une toute petite critique au sujet du sens de soudage de la prise ATX 12 V. Bien au bord du PCB, elle est accessible, mais le détrompeur étant vers l’intérieur, il n’est pas aisé de glisser le doigt lorsque l’on utilise un gros ventirad CPU.

Equipement La P8P67 Deluxe propose un équipement des plus complet… mais c’est aussi le cas des versions EVO et Pro ! A vrai dire, il ne manque quasiment rien à l’EVO, bien que nous puissions relever quelques différences. Elle abandonne l’afficheur de diagnostic et également le switch PCI-Express PLX PEX8608, qui offre à la Deluxe une plus grande souplesse de branchement des différents ports 1x/4x et des contrôleurs

ayant besoin de débit, comme le Marvell SATA 6 Gb/s ou les Nec USB 3. Cette puce permettait également de brancher sur la Deluxe un second contrôleur Gigabit Ethernet en PCI-Express et le second de l’EVO doit donc repasser en simple PCI. Concrètement, il n’y a pas plus de lignes PCI-Express sur la Deluxe, puisque la limitation du chipset reste identique, mais l’ajout du switch PLX améliore un peu les performances, si vous utilisez plusieurs des contrôleurs qui y sont reliés en même temps. Pour en terminer avec le jeu des 7 erreurs, l’EVO gagne un header USB 2.0. A propos d’USB, si les versions EVO et Pro bénéficient toujours du second contrôleur USB 3.0 et de la prise header associée, vous n’aurez droit en bundle qu’à un bracket USB 3.0 et non un rack en façade comme sur la Deluxe. En ce qui concerne la version Pro, moins chère, elle n’abandonne que le superflu. Comme nous l’avons évoqué, le radiateur des étages d’alimentation est un peu réduit, il n’y a plus les boutons Power et Reset et nous constatons également l’abandon de la seconde carte réseau Gigabit. Tout le reste est bel et bien là, y compris le contrôleur Bluetooth ! Signalons que ces trois P8P67 sont équipées d’une carte son Realtek ALC892 avec licence DTS, contrairement à la P8P67 Deluxe de présérie du dernier numéro, affublée d’un plus âgé ALC889.

Overclocking

5 4 3 2 1 0

Prix

Equipement

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

riquement la DDR3-2400. Ne vous emballez pas, ce dernier n’est utilisable qu’avec les tout premiers Sandy Bridge qui ont été distribués aux constructeurs et à la presse. Les versions finales, commerciales, ne parviennent pas à faire fonctionner la RAM à ce niveau, même avec de sérieuses compétences d’overclocker.

Asus P8P67 EVO

Overclocking

5 4 3 2 1 0

Prix

Equipement

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

BIOS, overclocking Les P8P67 utilisent UEFI et, comme nous l’avons découvert le mois dernier, l’interface Asus est très bien finie, plus belle et plus pratique que celle de ses concurrents. Celui qui équipe les Pro et EVO est strictement identique. Les versions mises à jour ont corrigé quelques bugs et ont apporté un nouveau coefficient pour la mémoire, supportant théo-

Equipement

Qualité de fabrication

Interface UEFI très réussie

Rapport qualité/prix (P8P67 Pro)

Hardware Magazine 33


dossier : cartes mères 1155

Asus Sabertooth ATX, P67, SLI/CF, 190 euros

5

Prix

4 Overclocking

3 2

Equipement

1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

La carte que nous testons à présent est également proposée par Asus, c’est aussi un modèle ATX en P67, mais elle se révèle beaucoup plus originale que ses consoeurs. Avec un look unique, voici la Sabertooth P67, troisième carte issue de la famille TUF (The Ultimate Force) aux coloris militaires.

Layout, design Dès le premier coup d’oeil, la Sabertooth P67 surprend. Alors que les précédentes Sabertooth inauguraient un look armée avec des nuances de beige, de marron, de noir et de kaki, celle-ci va plus loin en se cachant derrière un carénage noir baptisé TUF Thermal Armor. Cette coque en plastique qui dissimule l’essentiel de la carte mère a pour vocation, selon Asus, de maximiser le refroidissement de nombreux composants de la carte mère, traditionnellement oubliés. Le PCB de la carte, noir, n’est visible qu’autour du socket CPU et sur les bordures droite et inférieure qui accueillent les prises d’alimentation, SATA et autres boutons de façade ou USB. Le look a beau être surprenant, la carte est une nouvelle fois bien conçue et rien ne gêne l’installation, les prises sont encore très accessibles et le carter bien conçu pour ne buter nulle part, ni contre le boîtier ni contre un autre composant. En revanche, il n’est plus possible de faire passer certains fils entre les ports pour les guider et les coincer. Comme les autres cartes Sabertooth, cette carte mère utilise exclusivement des composants de meilleure qualité, que l’on retrouve aussi sur les coûteuses cartes ROG. De ce fait et sachant que cette carte mère sera moins cravachée par les overclockers que les ROG, Asus n’hésite pas à garantir 5 ans ce modèle au lieu de 3 habituellement.

n’est pas la carte la plus équipée qui soit. Point de boutons Power/Reset, point d’afficheur de diagnostic, point de Bluetooth, mais rien ne manque vraiment. En plus des prestations standard d’une carte P67, Asus a ajouté un contrôleur Marvell qui pilote deux ports SATA 6 Gb/s, un contrôleur JMicron pour deux eSATA (dont un alimenté pour profiter des clés eSATA ou des disques durs 2,5’’ sans alimentation externe), deux puces Nec pour deux prises USB 3.0 à l’arrière et un header de deux autres prises si votre boîtier est compatible SATA 3.0 (point de rack en façade livré, ni même de bracket).

BIOS, overclocking Le BIOS de la Sabertooth P67, de type UEFI, est

Equipement

Look unique

Assez différente des P8P67, la Sabertooth P67

Requiert un ventilateur à plat

identique à celui des P8P67, c’est donc un très bon cru. Dommage que la page de monitoring n’indique pas plus de températures qu’à l’accoutumée, car cette carte est munie de nombreuses sondes de température placées à proximité des composants critiques. En effet, si le carter noir est censé améliorer le refroidissement, encore faut-il que de l’air y parvienne ! Par sécurité, des sondes surveillent donc la température en plusieurs points pour ajuster au besoin la vitesse des ventilateurs. Pour que le système fonctionne, il faut en réalité que de l’air pénètre par les écopes situées à côté du processeur. Concrètement, le système ne fonctionne pas avec les ventilateurs de type tours, les plus courants ; il faut idéalement utiliser un ventilateur à plat avec la Sabertooth, comme les Noctua NH-C12P SE et NH-C14 ou le Thermalright AXP-140. Toutefois, nos tests avec ventilateur tour et hors boîtier n’ont révélé aucun problème de stabilité, bien que les composants masqués par le carter ne bénéficiaient d’aucune ventilation ! Au fait, c’est avec elle que nous avons poussé notre 2600K à 5.5 GHz !

Qualité Un peu moins bien équipée que l’EVO au même prix


Asus P8P67 WS Revolution ATX, P67, 3-Way SLI/CFX, 260 euros

5

Prix

4 Overclocking

3 2

Equipement

1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

La P8P67 WS Revolution est la dernière Asus que nous essayons, fleuron de la gamme pour le moment, en attendant la monstrueuse Maximus IV Extreme. Fleuron ? Peut-être pas, car bien qu’elle partage son nom avec le reste de la famille, elle ne s’adresse pas aux mêmes usages. C’est d’une WS dont nous parlons là, c’est-à-dire une carte de la série Workstation (station de travail) d’Asus. Ces cartes sont conçues pour accueillir des configurations surpuissantes et pour travailler, calculer. Point

Compatible 3-Way SLI/quad CrossFireX

besoin de s’encombrer de contrôleurs superflus, de Bluetooth. En revanche, une puce nVidia nF200 est ajoutée afin de « multiplier » les lignes PCI-Express gérées par le processeur. De 16 lignes divisibles en 8 et 8, nous passons à 32 lignes qui peuvent être configurées en 8/8/8/8 pour des solutions à quatre ATi (CrossFireX) ou 16/8/8 pour installer trois nVidia (3-Way SLI).

Le radiateur, revu, couvre à la fois le P67, le nF200 et l’étage d’alimentation du CPU. D’un look inspiré des dernières ROG, il est assez massif et un peu trop près du processeur. Du coup, il n’est pas possible d’installer la fixation des ventirads Thermalright sur cette carte. A ce petit détail près, nous n’avons rencontré aucun problème avec cette carte, qui utilise le même BIOS UEFI que les autres P8P67. Elle est un peu chère selon nous, mais si vous souhaitez installer trois cartes graphiques, c’est la solution la plus abordable du marché en 1155.

Qualité de fabrication

Rapport équipement/prix

Asus Digi+ VRM Sur les P8P67 Pro, EVO et Deluxe, la P8P67 classique, ainsi que sur la Sabertooth et la WS Revolution, Asus a implémenté le Digi+ VRM. Derrière ce nom pompeux, se cachent diverses améliorations concernant l’étage d’alimentation du processeur. Tout d’abord, une option présente sur les cartes très haut de gamme depuis 1 à 2 ans maintenant fait son apparition : le pilotage de la fréquence de commutation des phases. Pour simplifier, un des rôles joués par les phases est de découper la tension délivrée au processeur. Plus la commutation est rapide, plus ce découpage sera fin. Ainsi, pour une valeur de commande (c’est-à-dire la tension demandée dans le BIOS) donnée, les variations autour de cette valeur seront réduites, délivrant donc une tension plus régulière. En contrepartie, toutes les phases travaillent activement et la température de la zone autour du socket augmentera donc en conséquence. La Maximus IV Extreme garde, en revanche, un léger avantage théorique puisque ses phases

sont capables de commuter plus vite, celles des P8P67 étant limitées à 500 kHz. Leur vitesse est ajustable dans le BIOS ou sous Windows via AI Suite. En prime, le calibrage, qui sert habituellement à délivrer la même tension quel que soit l’état du CPU, gagne quelques niveaux supplémentaires, le but étant toujours d’avoir le moins de différence possible entre chaque changement d’état du processeur. Cependant, entre le mode le plus standard (qui correspond aux modes d’économie d’énergie et d’optimisation de la température) et le plus extrême, il n’y a aucun gain à espérer de ce réglage. La tension est, certes, plus régulière (les minimas et maximas sont plus proches de la valeur de commande), mais sans aucune conséquence concrète sur l’overclocking. Autrement dit, Digi+ VRM est techniquement séduisant et impressionnant, mais contrairement à ce que les campagnes de publicité Asus laissent supposer, ça n’est en rien un critère d’achat.


dossier : cartes mères 1155

Gigabyte H67M-UD2H et H67A-UD3H μATX et ATX, H67, 100 et 130 euros

Gigabyte H67M‐UD2H

Overclocking

5 4 3 2 1 0

Prix

Equipement

BIOS

A l’image d’Asus qui s’est lâché (six produits), Gigabyte nous a également envoyé cinq cartes mères pour ce grand comparatif. Les deux premières que nous essayons partagent le chipset H67 et des sorties vidéo, qui permettent d’utiliser l’IGP intégré à n’importe quel processeur Core de seconde génération. Nous avons d’un côté l’économique H67M-UD2H à 100 euros, de l’autre la plus complète H67AUD3H à 130 euros.

Layout, design La H67M-UD2H est la seconde carte la moins chère de Gigabyte en 1155, après la H67M-D2, mais elle fait nettement moins triste et pauvre que cette dernière. Construite sur le PCB bleu classique de la marque, le nouveau noir mat n’étant qu’à partir des UD3P, elle est bien agencée, tous les connecteurs étant bien en bord de carte. Les prises SATA ne sont pas coudées à 90°, mais ça ne posera pas de problème ; le second port PCI-Express 16x est un faux, comme sur les Asus et MSI concurrentes. En l’occurrence, il est câblé en 4x comme sur l’Asus P8H67-M EVO. Contrairement à cette dernière, il n’y a plus du tout de PCI, c’est à prendre en compte si vous utilisez une carte à ce format, par exemple une carte son haut de gamme ou un tuner TV. Plus grande, la H67A-UD3H est pourtant très ressemblante en construction. C’est à peu près la même, étirée vers le bas, ce qui autorise trois ports PCI en complément des deux PCI-Express 1x et des deux PCI-Express 16x (16/4).

tarif en a. Elle n’a pas non plus de FireWire ou d’eSATA, la MSI a aussi le FireWire. La H67A-UD3H, 30 euros plus chère, corrige ces manques en ajoutant un port eSATA (non alimenté) et un port FireWire (ainsi que deux headers FireWire pour prises en façade). Notons également côté connectique l’ajout d’une prise DisplayPort sur la H67A-UD3H, en sus des DVI, HDMI et VGA communes aux deux modèles. C’est une prise importante pour les utilisateurs d’écrans très haute résolution (27 à 30’’), car le chipset H67 ne gère pas le DVI dual-link. Autrement dit, le DVI est limité à 1 920 x 1 200, ce qui est également le cas du HDMI. Le VGA grimpe à 2 048 x 1 536 et seul le DisplayPort permet de profiter du 2 560 x 1 440 ou 2 560 x 1 600 avec les processeurs Core de seconde génération.

Layout et Qualité

UEFI (option à activer dans le BIOS), pour permettre d’utiliser et notamment de booter sur les disques durs de 3 To. L’équivalent est d’ailleurs proposé chez MSI depuis peu pour ses cartes X58 (sans UEFI), espérons que tous les constructeurs s’y mettent pour améliorer le support des disques 3 To sur les anciennes cartes. Gigabyte oblige, les deux cartes ont deux BIOS pour simplifier la récupération en cas de flashage raté, même celle à 100 euros. Inutile de s’attarder sur les réglages d’overclocking, pas franchement utiles sur une carte H67.

Gigabyte P67A‐UD3

BIOS, overclocking Gigabyte, contrairement aux autres marques, n’a pas cédé aux sirènes d’UEFI. A vrai dire, les rumeurs vont bon train et il semblerait que la marque y travaille. Si la sortie est retardée pour proposer une interface parfaite, pourquoi pas ! En attendant, le BIOS traditionnel a le mérite d’être rapide à utiliser pour les habitués. Ne souhaitant pas laisser ses clients sur le carreau, Gigabyte a développé une émulation

Bundle

Overclocking

5 4 3 2 1 0

BIOS

36 Hardware Magazine

Display Port (H67A-UD3H) Bundle quasi inexistant

Equipement

Bundle

Layout et Qualité

Equipement Côté équipement, c’est mitigé. La H67MUD2H n’a pas d’USB 3.0. Elle ne coûte que 100 euros, mais la MSI H67MA-E45 au même

Prix

Pas d’USB 3.0 (H67M-UD2H)


Cadeau exceptionnel

Les références des ventilateurs 120mm

Le NF-S12B a été optimisé pour le silence et de faibles vitesses de rotation. Le NF-P12 est quant à lui le compagnon idéal des ventirads pour processeurs et le meilleur compromis puissance/bruit pour un boitier Valable jusqu’au 30/04/2011

abonnement

Avec cet abonnement, nous vous offrons 2 ventilateurs noctua au choix

NOUVEAU : 2 ventilateurs avec une offre un an !! bon de commande 12 numéros + 2 NF-S12B FLX ou 2 NF-P12

Je choisis :

Nom

S12 FLX

P12

Prénom

Adresse Code Postal

Ville

Date de Naissance Paiements trimestriels

Pays Email

Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 6 numéros et PC Update pour 6 Numéros au prix spécial de 19 € par trimestre.

Soit une économie de 38 euros ! Le paiement s’effectuera en 4 prélèvements, un par trimestre. Votre abonnement sera ensuite résiliable à tout moment ou renouvellable par trimestre au tarif de 16 €. Autorisation de prélèvement automatique (N°national d’émetteur : 528906) J’autorise Axiome à prélever tous les 3 mois la somme de 19 € pour un minimum de un ans à compter du Code banque

Code établissement

N° de compte

Clé RIB

Nom et prénom, adresse du titulaire du compte si différents de l’abonné

/

/

Il est indispensable de joindre votre relevé d’identité bancaire ou postal

Signature du titulaire du compte (obligatoire) Nom adresse, Code postal, Ville de votre banque où se feront les prélèvements

En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.

Date (obligatoire)


12 numéros bon de commande Nom

Prénom

Adresse Code Postal

Ville

Pays

Date de Naissance

1

Email

Paiement classique Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 6 numéros et PC Update pour 6 Numéros au prix spécial de 62 € Rajouter 12 € de frais de port CEE (reste du monde 20 €)

Paiement par : par chèque à l’ordre de Axiome par carte bancaire Nom du titulaire de la carte N°

Date d’expiration

Veuillez indiquer le code à trois chiffres figurant au dos de votre carte Signature du titulaire de la carte :

2

Date :

Paiements trimestriels Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 6 numéros et PC Update pour 6 Numéros au prix spécial de 16 € par trimestre.

abonnement

Abonnement

Soit une économie de 6.8 euros ! Le paiement s’effectuera en 4 prélèvements, un par trimestre. Votre abonnement sera ensuite renouvellé par trimestre et résiliable à tout moment. Autorisation de prélèvement automatique (N°national d’émetteur : 528906) J’autorise Axiome à prélever tous les 3 mois la somme de 16 € pour un minimum de un ans à compter du Code banque

Code établissement

N° de compte

Clé RIB

Nom et prénom, adresse du titulaire du compte si différents de l’abonné

/

/2011

Il est indispensable de joindre votre relevé d’identité bancaire ou postal

Signature du titulaire du compte (obligatoire) Nom adresse, Code postal, Ville de votre banque où se feront les prélèvements Date (obligatoire)

En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.


Gigabyte PH67A-UD3 et P67A-UD3 ATX, H67 et P67, 110 et 130 euros

Nous restons chez Gigabyte avec le test de deux cartes quasiment identiques, les PH67AUD3 et P67A-UD3. La première est équipée du chipset H67, la seconde du P67, ce qui se traduit par 20 euros d’écart. Si le suffixe UD2 et ses dérivés restent limités aux cartes microATX, UD3 représente l’entrée de gamme des cartes ATX chez Gigabyte. Nous constatons d’emblée qu’il ne s’agit pas de cartes monstrueuses à leurs dimensions, ces dernières étant trop étroites pour avoir la troisième rangée de vis de fixation. Concurrente de la MSI P67AC45, la P67A-UD3 coûte pourtant 20 euros de plus ; comment est-ce justifié ?

Layout, design UD3 oblige, les cartes sont sur PCB bleu, ressemblant à la génération précédente avec une majorité de plastiques bleu clair et blancs. Entre les deux cartes, il n’y a aucune différence, nous avons tout inspecté jusqu’aux moindres petites résistances, il s’agit de deux jumelles. Seul le chipset soudé les différencie. A tel point que le second port PCI-Express 16x est câblé en 4x sur les deux moutures, bien que le P67 autorise normalement de scinder les lignes en deux fois huit ! Que ceux qui pensaient pouvoir faire du SLI, contrairement à la carte MSI, se ravisent, le second ne sert à rien d’autre qu’installer une carte d’extension aux besoins plus modestes qu’une puissante carte 3D. Bien qu’il soit assez basique, le layout ne souffre pas de défauts. Nous remarquons même que la prise ATX 12 V est soudée dans le sens le plus pratique pour pouvoir débrancher ce câble avec

un gros ventirad CPU à proximité, contrairement à ce que nous critiquions sur l’Asus. Etrangeté, les mosfets en charge de l’alimentation CPU ne sont que partiellement refroidis. En effet, le radiateur ne couvre que la rangée de gauche, pas celle du haut. Ça n’a pas grande importance dans le cas de cette plateforme, où les mosfets ne chauffent pas outre mesure, mais pourquoi cet illogisme ? Autant faire gagner 2 euros au client en n’installant aucun radiateur.

Equipement Côté équipement, bien que nous n’attendions pas autant d’une UD3 que des modèles supérieurs, c’est assez décevant. A 130 euros, il

Gigabyte PH67A‐UD3

Overclocking

5 4 3 2 1 0

devrait y avoir au moins le FireWire ou une prise eSATA. Ici, niet. Sur la MSI à 20 euros de moins, le FireWire est pourtant présent, ainsi qu’un bouton clear CMOS. Pire, la MSI embarque une seconde puce USB 3.0 pour un header que l’on ne retrouve pas sur ces MSI. La carte son est, comme sur la majorité des cartes mères modernes, une très correcte Realtek ALC892.

BIOS, overclocking Comme nous l’avons expliqué pour les deux modèles précédents, Gigabyte n’a pas franchi le pas d’UEFI. Son BIOS classique est donc utilisé sur toute la gamme H et P67. Bien que ça soit remarquable vis-à-vis de ses concurrents, nous n’estimons pas qu’il s’agit d’un problème important. Bien qu’ils soient identiques, les BIOS se démarquent par un détail important : la possibilité d’ajuster le coefficient du multiplicateur, fonctionnel sur la version P67 et inactif sur la H67. Entre les deux, tout se résume à ça, payer 20 euros de plus pour overclocker son Core iX.

Gigabyte P67A‐UD3

Prix

BIOS

Equipement

Bundle

Layout et Qualité

Overclocking

5 4 3 2 1 0

Prix

Equipement

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

Prix (PH67A-UD3) Aucun overclocking (PH67A-UD3)

Hardware Magazine 39


dossier : cartes mères 1155

Gigabyte P67A-UD7 ATX, P67, 320 euros

5

Prix

4 Overclocking

3 2

Equipement

1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

Si les cartes Gigabyte de ce comparatif n’ont pas su nous séduire outre mesure, nous terminons avec la meilleure d’entre elles, la superbe P67AUD7, un des fleurons de la marque. Cette carte utilise le chipset Intel P67, ainsi qu’une puce nVidia NF200 pour multiplier les lignes PCI-Express et lui offrir la compatibilité 3-Way SLI.

Layout, design Dès le déballage, une belle et imposante boîte noir et or, nous constatons que l’UD7, c’est du lourd. Au sens propre, elle pèse nettement plus que la moyenne, comme au figuré, vu l’équipement pléthorique qu’elle embarque. Nous retrouvons le superbe PCB noir mat que nous avions découvert sur la P67A-UD4 le mois dernier et qui équipe aussi l’UD5 entre deux. Contrairement au liseré anodisé bleu sur le bord des radiateurs, cette UD7 opte pour le doré. C’est suffisamment maîtrisé pour ne pas tomber dans le kitch, terrible. La carte est absolument remplie, il ne reste pas un endroit de PCB inutilisé, tout est rempli de ports, prises et composants intégrés. Malgré tout, chaque élément est intelligemment placé pour que rien ne gêne, ni au montage ni au démontage. Par rapport aux cartes moins haut de gamme, nous distinguons d’emblée un étage d’alimentation camionesque à 24 phases. Gigabyte utilise ici des régulateurs de tension analogiques qui, s’ils chauffent plus que les numériques utilisés habituellement, supportent de plus grosses puissances et switchent de fréquence plus rapidement. Remarquons aussi la superbe implémentation de l’USB 3.0, ou comment avoir dix prises USB 3.0 qui reposent sur un total de quatre puces et quatre BIOS, nous allons y revenir.

Equipement L’équipement sur la P67A-UD7 est très impressionnant, mais nous ne pouvons pas le

40 Hardware Magazine

qualifier de complet. En effet, Gigabyte a multiplié intelligemment certaines connectiques très appréciées, notamment l’USB 3.0, mais il n’y a point de Bluetooth ou de Wi-Fi par exemple. Côté stockage, en plus des prestations standard du P67, l’UD7 embarque une puce Marvell 9128 pour ajouter deux prises SATA 6 Gb/s. Plus étonnant, l’intégration de l’USB 3.0. Plutôt que de multiplier les contrôleurs Nec, ce qui coûte cher, réclame des lignes PCI-Express et beaucoup de place, Gigabyte a choisi un montage complexe qui repose sur deux puces Nec, soit un total de 4 sorties (pour ne pas dire prise) USB 3.0. Sur chacune, une des sorties est branchée sur un hub USB 3.0 VIA VL810 qui gère chacun quatre prises. Au total, nous avons donc les deux sorties natives des puces Nec, plus les deux autres multipliées par quatre, soit un total de dix ports USB 3.0 sur cette carte mère (six à l’arrière et deux headers) ! L’avantage de cette solution consiste à offrir

Design et finition Bundle trop juste

Prix

une pleine bande passante sur de nombreux ports facilement. Bien sûr, si vous utilisez plusieurs clés en même temps, branchées sur la même prise du contrôleur Nec, il y aura ralentissement mais dans la pratique, il y a peu de chance que ça arrive. Notez que les deux prises juste à côté des sorties audio sont de véritables USB 3.0 branchées directement aux contrôleurs Nec et non aux hubs. Pour ceux qui ne s’en satisferaient pas, le BIOS permet d’activer la fonction Turbo USB 3.0. Ainsi, au lieu de passer du CPU au chipset via le lien DMI classique, Gigabyte déroute huit lignes PCI-Express du processeur (ce qui impose de se limiter à une seule carte graphique). Lorsque c’est activé, les débits progressent légèrement, entre 3 et 10 % suivant nos mesures. Applaudissons également la présence de deux prises eSATA alimentées !

BIOS, overclocking Le BIOS de l’UD7 est ultracomplet, notamment pour l’overclocking, mais hélas, la majorité des réglages n’ont pas grand intérêt pour overclocker des Core de seconde génération. Bien sûr, ce BIOS possède la sécurité Gigabyte dual BIOS (deux puces distinctes) et la fonction d’émulation UEFI pour utiliser les disques de 3 To.


MSI H67MA-ED55 µATX, H67, 125 euros

5

Prix

4 Overclocking

3

Equipement

2 1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

La H67MA-ED55 est une carte microATX en H67, version plus étoffée que la H67MA-E45 testée le mois dernier. Tandis que la première se vend 100 euros, l’ED55 est affichée 125 euros. Ces 25 % de plus sont-ils justifiés ?

Layout, design La ressemblance entre les deux cartes est évidente, puisque la même charte graphique noire contrastée de bleu foncé est utilisée. Mais à y regarder de plus près, il y a pas mal de différences entre l’E45 et l’ED55. L’étage d’alimentation CPU, plus costaud, est refroidi par un radiateur sur l’ED55. La prise ATX 12 V, toujours en 4 pins, est placée au bord du PCB, c’est plus pratique. Les deux prises SATA 6 Gb/s, blanches, sont coudées comme celles en SATA-2, ce qui n’est pas le cas sur le modèle le moins cher. C’est plus harmonieux et pratique pour ranger les câbles dans son boîtier. Le reste est assez semblable, nous sommes en présence d’une carte mère bien construite, reposant sur des composants très corrects et ne souffrant d’aucun défaut d’agencement.

Equipement Un peu plus chère, l’ED55 est logiquement mieux pourvue que l’E45. A commencer par le point qui fâche, l’ED55 embarque un second port PCI-Express 16x… qui ne sert à rien. Ou, plus exactement, puisqu’il est câblé en 1x, il pourra accueillir une petite carte d’extension comme les deux ports 1x placés au-dessus de lui. Pour faire plaisir aux bidouilleurs, l’ED55 propose également un bouton Reset et un bouton Power que n’a pas sa petite soeur, ainsi

que des points de mesure de tension. Vu les capacités d’overclocking restreintes du H67, l’utilité de ces accessoires reste à démontrer, bien que certains pourront s’amuser à overclocker l’IGP. Pour améliorer la sécurité durant la mise à jour du BIOS, l’ED55 est munie de deux BIOS au lieu d’un (ce qui est comparable à la technologie Gigabyte dual BIOS bien connue) ; si jamais le PC plante ou s’éteint durant la mise à jour du BIOS (par défaut, le n° 1), la carte reboote automatiquement sur le BIOS n° 2. Il est possible de reflasher le n° 1. Si jamais les deux BIOS venaient à être corrompus, il est encore possible de booter avec un BIOS placé sur une clé USB, fini le temps où les cartes mères partaient à la poubelle à cause d’un flash raté !

la fréquence de base. Suivant votre processeur, vous pourrez la faire monter jusqu’à 10 MHz (c’est très variable d’un CPU à l’autre), ce qui représente tout de même un gain pouvant aller jusqu’à 310 MHz sur un i5-2500 (et même plus en mode Turbo). D’autre part, et c’est bien plus intéressant, il est possible d’overclocker l’IGP ! Le BIOS MSI ainsi que le logiciel OC Genie sous Windows vous permettront de gagner des centaines de mégahertz, le potentiel de ce contrôleur graphique étant très bon. En définitive, cette H67MA-ED55 est très attrayante, mais les bonus qu’elle offre par rapport à l’E45 ne sont pas très utiles sur une carte H67 et, du coup, il est difficile de justifier la dépense de 25 euros supplémentaires.

BIOS, overclocking MSI fait partie des constructeurs qui ont décidé d’équiper toutes leurs cartes mères socket 1155 d’un BIOS de type UEFI. Utilisable à la souris, MSI le baptise Click BIOS. Il s’agit du même que nous avons découvert le mois dernier sur les H67MA-E45 et P67A-GD65, avec quelques petites améliorations ici et là. S’il n’est pas possible de profiter de l’énorme potentiel d’overclocking des processeurs Sandy Bridge sur une carte mère H67, vous pourrez tout de même chercher à améliorer les performances. Pour commencer, il est quand même permis de grappiller quelques petits mégahertz sur le processeur, en augmentant

Layout

design

2nd port PCI-Express 16x inutile

Hardware Magazine 41


dossier : cartes mères 1155

MSI P67A-C45 ATX, P67, 110 euros

secondaire, elle n’a qu’un seul BIOS, alors que la GD65 en possède deux, pour les raisons de sécurité que nous avons évoquées sur la page précédente.

BIOS, overclocking

Le mois dernier, MSI s’est distingué grâce à une P67A-GD65 très bien placée. Ce modèle P67 de milieu de gamme possède deux déclinaisons moins chères, les P67A-GD55 et la petite P67A-C45 que nous essayons à présent.

Layout, design La P67A-C45 est plus étroite que les GD55 et GD65. Mais si elle est moins équipée, la C45 n’est pas une carte au rabais ! D’un point de vue purement qualitatif, elle est identique aux modèles supérieurs, à l’exception des condensateurs de l’étage d’alimentation CPU qui ne sont pas d’aussi forte capacité (impossible

de mesurer la différence entre les deux à l’usage). Nous retrouvons le désormais traditionnel habillage noir, rehaussé de ports bleu foncé et de gris qui caractérisent la marque. L’agencement des composants est bon, il y a beaucoup d’espace autour du CPU pour installer d’imposants ventirads. Deux des six ports SATA ne sont pas coudés, mais en dehors de la contrainte esthétique, ça ne devrait pas poser de problème puisqu’ils sont dans la prolongation d’un port PCI classique.

Equipement Nous pourrions penser qu’une vraie carte P67 à seulement 110/115 euros serait à fuir comme la peste en raison de son équipement, mais la P67A-C45 offre l’essentiel ! Par exemple, il y a bien deux contrôleurs Nec USB 3.0, un pour deux prises à l’arrière, un avec un header pour deux prises en façade. La carte son est la même Realtek ALC892 que sur les cartes haut de gamme. Le FireWire n’est même pas exclu. Au registre des absents, signalons l’eSATA et le second port PCI-Express 16x, qui interdit toute évolution SLI/CrossFire. Il n’y a pas non plus les petits accessoires d’overclocking comme les boutons Power et Reset, ou le bouton OC Genie (logiciel tout de même fourni), ni même les points de mesure de tension. Petit détail

Rapport qualité/prix

42 Hardware Magazine

Petit prix ou pas, la P67A-C45 possède tout de même le BIOS UEFI utilisable à la souris de ses soeurs. Celui-ci a légèrement progressé depuis nos essais du mois dernier, mais il n’y a aucune révolution visible graphiquement. Ce sont plutôt des ajouts comme la possibilité d’activer l’overvoltage du PLL CPU que nous détaillons en fin de dossier. L’étage d’alimentation de la C45 est nettement moins conséquent que sur les cartes plus onéreuses, mais les Sandy Bridge montent déjà tellement bien avec une tension d’usine (au moins 4 GHz) que ça n’est en rien un problème pour un overclocking stable au quotidien. Et comme overclocker avec des moyens de refroidissement et des tensions extrêmes n’aide pas autant dans le cas de Sandy Bridge que de ses aînés, il n’y a plus vraiment lieu d’acheter une carte mère sur le critère de l’étage d’alimentation. A 110/115 euros et en concurrence avec l’ASRock P67 Pro, la MSI P67A-C45 est vraiment un modèle de premier choix. Pour quiconque n’a pas besoin de SLI, elle est mieux finie et mieux équipée que la Gigabyte P67A-UD3 qui coûte 20 euros de plus.

5

Prix

4 Overclocking

Vrai P67 à 110 euros

3 2

Equipement

1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité


Les cartes à venir Avec 6 cartes le mois précédent et 15 nouveaux modèles au sein de ce comparatif, soit 22 produits testés, autant dire que nous avons fait le tour du marché H67 et P67. Il existe pourtant des références qui ne sont pas passées dans notre labo, pourquoi ? Dans la majorité des cas, il s’agit de cartes qui n’ont pas beaucoup d’intérêt par rapport aux modèles que nous vous avons proposés. Par exemple, la MSI P67AGD55 qui coûte le même prix que la GD65, avec quelques composants en moins. D’autres cartes mères n’ont pas été testées parce qu’elles n’étaient pas encore prêtes et disponibles pour la réalisation de ce comparatif. C’est notamment le cas des produits EVGA, dont nous attendons la première déclinaison Sandy Bridge connue sous le nom P67 SLI. La P67 Classified a également été annoncée, bien que nous ne connaissions pas encore beaucoup de détails à son sujet ; nous savons qu’elle inaugurera la première prise ATX 24 pins couchée, ce qui est idéal pour les nombreuses personnes qui câblent en cachant les fils à l’arrière du boîtier. La Classified bénéficiera également d’un slot pour cartes mémoire CompactFlash, mais nous ne savons pas encore le réel intérêt de ce dernier, sachant que booter sur une carte CompactFlash est une upgrade pour les très vieux ordinateurs, mais un frein pour une machine moderne. Biostar a également annoncé quatre nouvelles cartes, deux H67 (TH67+ et TH67XE), ainsi que deux P67 (TP67B+ et TP67XE), mais elles ne sont pas encore disponibles par chez nous. Enfin, ECS, dont nous avons testé la carte la plus haut de gamme, sort sous peu plusieurs déclinaisons moins onéreuses de sa carte P67. La P67H2A2 pourrait s’avérer très intéressante, car c’est quasiment la même que la P67H2-A que nous avons essayée, mais sans la puce Lucid Hydra (à l’utilité contestable) et moins chère. Quelques modèles à bas prix sont également prévus mais hélas, les marques ECS et Biostar sont très mal distribuées en France.

Et le mini-ITX ?

Zotac H67-ITX WiFi

Les constructeurs n’ont pas oublié le mini-ITX avec la sortie de Sandy Bridge, qui se révèle être un excellent processeur pour les PC home cinéma. Certaines cartes mères sont déjà disponibles, comme la Zotac H67-ITX WiFi que le constructeur nous a déjà fait parvenir, ainsi que les Asus P8H67-I Deluxe et ECS H67H2-I. Sous peu, sortiront également les Gigabyte H67N, ainsi qu’un produit MSI récemment présenté au CES, basé sur le chipset H61. Ces cartes s’adressant à un public spécifique, nous avons préféré retarder leur test pour qu’elles soient toutes présentes et pour les comparer dans un article dédié à ce format riquiqui.

Les tops haut de gamme Comme pour chaque génération, les constructeurs s’apprêtent à sortir des monstres hors de prix dédiés aux passionnés en quête d’un maximum de performances et d’un look sexy, sans oublier les overclockers les plus extrêmes. La Gigabyte P67A-UD7 aurait pu entrer dans cette catégorie si elle se distinguait un peu plus en esthétisme et en accessoires de ses petites soeurs, d’autant que des rumeurs indiquent que Gigabyte travaillerait actuellement sur un modèle encore plus costaud. La première représentante de ces cartes hors norme est la Maximus IV Extreme d’Asus, que le

constructeur nous a déjà présentée. Affichée 350 euros par les premiers magasins qui la listent, c’est une carte ROG pur jus que nous avons hâte d’essayer. Look d’enfer, 3-Way SLI et même des petits détails comme une version de CPU-Z relookée ROG, pour ne rien laisser au hasard. Encore plus impressionnante, la prochaine MSI P67A-Marshall au format XL-ATX et ses huit ports PCI-Express 16x ! L’EVGA P67 Classified abordée précédemment devrait également trouver sa place dans cette catégorie, bien que nous ne connaissions pas encore ses spécifications précises.

Hardware Magazine 43


dossier : cartes mères 1155

Rappel, les premières cartes H67/P67 Le mois dernier, à l’occasion de la sortie officielle de la nouvelle plateforme Intel Sandy Bridge sur socket 1155, nous avons testé dans PC Update n° 51 les huit premières cartes mères disponibles. Afin d’affiner votre choix concernant votre future carte mère, voici un rappel des principaux points forts et points faibles de ces dernières. ASRock. Cette P67H2-A est effectivement très réussie, avec un BIOS UEFI encore très jeune mais fonctionnel. A 260 euros, nous lui préférons l’Asus P8P67 WS Revolution, mais son look atypique pourrait vous retenir.

ASRock P67 Extreme 6 ATX, P67, SLI/CF, 175 € L’ASRock Extreme 6, au look pas franchement flatteur, déborde d’équipements. Son BIOS UEFI n’était pas encore très au point en ce qui concerne l’overclocking, c’est désormais du passé. Nous ne l’avions pas mise en avant, car le prix que nous lui connaissions était de 220 euros. Erreur ! Le vrai tarif est de 175 euros, précisé par le constructeur et constaté en magasins et ça change tout. Néanmoins, nous lui préférons l’Extreme 4 sans fioritures, sans les dorures kitch de l’étage d’alimentation et encore plus abordable (145 euros).

Intel DP67BG ATX, P67, SLI/CF, 185 € Avec un prix en baisse et des performances honorables, cette carte Intel en P67 est déjà nettement plus attrayante. Toutefois, les Asus de prix comparable sont plus complètes et bénéficient d’un BIOS et d’utilitaires plus sexy.

Gigabyte P67A-UD4 ATX, P67, SLI/CF, 175 € Superbe ! C’est la première réaction qui s’impose en découvrant le nouveau look sombre des Gigabyte, à par tir de l’UD4. Noir mat, très bien finie, c’est vraiment une réussite. En revanche, le prix prend une claque et Gigabyte qui faisait du tor t à Asus depuis des années grâce à ses tarifs agressifs devient aussi cher, si ce n’est plus. Moins chère, la MSI P67AGD65 est un peu mieux équipée et tout aussi performante.

MSI H67MA-E45 Micro-ATX, H67, 100 € Bien qu’un peu pauvre en équipements (pas d’USB 3, pas d’eSATA), c’est une carte de bonne facture et munie d’un bon BIOS UEFI. Vu la non-existence de l’overclocking en H67, nous la recommandons plutôt que la version ED55 un peu plus équipée et plus chère.

Asus P8P67 Deluxe ATX, P67, SLI/CF, 220 € Comment trouver des défauts à une carte qui a obtenu une récompense en or ? A vrai dire, la seule critique que l’on puisse émettre envers la P8P67 Deluxe est son prix de vente. Annoncée 210 euros dans nos colonnes, elle est plutôt vendue entre 220 et 230 euros en ce moment. Suréquipée et d’une excellente qualité, son rapport qualité/prix est tout de même nettement en deçà de la P8P67 Pro qui lui ravit sa couronne.

ECS P67H2-A ATX, P67, 3way-SLI/CF 260 € ECS monte en puissance et souhaite conquérir le coeur des passionnés, comme

44 Hardware Magazine

Intel DH67BL Micro-ATX, H67, 110 € Bien qu’à 110 euros elle fasse partie des cartes nouvelle génération les moins chères, la DH67BL fait vraiment cheap. Un look rustique, des condensateurs chimiques, un BIOS plutôt vide… non merci. Dans la même catégorie (microATX en H67), la MSI E45 est bien meilleure et moins chère !

MSI P67A-GD65

ATX, P67, SLI/CF, 155 € La P67A-GD65 est une excellente carte milieu de gamme qui ne souffre d’aucun défaut. A 160 euros, nous la recommandions vis-à-vis d’une UD4 trop onéreuse, mais sachant que son prix est en baisse, il n’y a guère que la P8P67 Pro d’Asus encore plus attirante qui fasse hésiter. SLI, boutons Power/Reset, mesure de tension, header USB 3.0, eSATA, ALC892, il ne lui manque rien !


Overclocking

5,5 GHz en aircooling ! Sandy Bridge : réapprendre l’overclocking Lors de notre article sur l’architecture Sandy Bridge, nous vous expliquions que les processeurs de la série K (Core i5 2500K et Core i7 2600K), grâce à leur coefficient débloqué, n’avaient guère de mal à passer le cap des 4,5 GHz. Il y a néanmoins de nombreuses précisions à apporter quant à leur overclocking.

Tous en aircooling Lors de nos tests préliminaires, nous avons clairement mis en évidence le potentiel d’overclocking impressionnant des processeurs au socket 1155. Les premières puces 32 nm d’Intel, les Clarkdale (dual core socket 1156) et les Gulftown (hexacores socket 1366), se défendaient déjà admirablement bien, en dépassant allègrement la barre des 6 GHz et atteignant presque les 7 GHz à grand renfort de LN2. Les Sandy Bridge s’en sortent très bien eux aussi, mais d’une façon bien différente. Si le refroidissement extrême, c’est-à-dire en dessous de zéro, permet en général d’atteindre des fréquences bien plus importantes, c’est pour deux raisons fondamentales, plus ou moins liées. A cette température, les propriétés des transistors sont légèrement modifiées et leur fréquence peut donc être augmentée, tout comme leur tension d’alimentation. Mais ils ont une température admissible minimale (par exemple, en dessous de -120 °C, rares sont les exemplaires encore capables de fonctionner). Celle-ci ne représente aucunement un danger si elle est franchie, contrairement à la température maximale. Toutefois, si on la dépasse, dans le meilleur des cas, le processeur sera de moins en moins stable puisqu’on a dépassé la plage idéale, au pire il ne démarrera même plus. C’est exactement ce qui se passe avec les processeurs 1155. Sauf qu’au lieu d’opérer entre -100 °C et -150 °C, cette limite apparaît dès que le processeur est un peu trop frais (en dessous de 0 °C). Si cela a le don de contrarier nos projets d’overclocking tonitruants, ça ne change en rien l’overclocking, plus répandu, pratiqué à l’aide de refroidissements conventionnels : aircooling ou watercooling. Encore mieux : les records du monde peuvent désormais être battus avec un simple radiateur à 60 euros…

tiplicateur du CPU et non avec le BCLK. En effet, les constructeurs n’ont à ce jour trouvé aucune parade pour pouvoir augmenter significativement le BCLK. Notre meilleur résultat ne dépasse donc pas les 108 MHz ; partant de 100 MHz, c’est vraiment très faible. Il faudra donc en passer par un processeur de la série K. Mais ceci ne résoudra pas tous les problèmes. Nous avions réussi, le mois dernier, à atteindre 4,92 GHz, une limite maximale bien proche de notre fréquence stable. Sans comprendre pourquoi, nous n’arrivions pas à dépasser les 5 GHz, alors que le processeur ne demandait que ça. Il aura fallu attendre quelques jours pour que la solution soit dévoilée. La carte mère Intel P67 intégrait dans son dernier BIOS un paramètre exclusif : le CPU PLL Overvoltage. Cette fonction porte un nom variant d’une marque à l’autre, mais vous ne devriez pas avoir de mal à la retrouver. Toujours est-il qu’en activant cette option, nous parvenons à booter à 5,3 GHz… toujours en aircooling !

Même si vous faites partie de la première fournée de chanceux ayant pu commander la nouvelle plateforme, vous ne serez donc pas laissé de côté. L’option est disponible sur les BIOS postérieurs au 03/01 chez Asus, 11/01 chez Gigabyte et 06/01 chez MSI. Nous attendons encore la mise à jour pour d’autres marques comme ECS ou ASRock. Nous avons bien évidemment interrogé les marques, quant à l’absence de ce paramètre dans leurs BIOS. Pas de réponse valable, si ce n’est qu’Intel aurait joué le vilain petit canard en rajoutant cette fonction sans les prévenir. Toujours est-il qu’elles ont dû corriger leurs BIOS à la va-vite et que l’implémentation de cette option est tout sauf fignolée. De nombreux bugs font leur apparition lorsqu’elle est activée : coefficients multiplicateurs du CPU pas toujours bien gérés, montée en

Une mystérieuse option Les premières cartes livrées aux revendeurs ne proposaient pas cette option. Mais elle fait son apparition par simple mise à jour du BIOS.

4,8 GHz au quotidien Atteindre les 4,8 GHz avec Sandy Bridge n’est guère compliqué, notre i7 2600K se comportant de façon stable à cette fréquence depuis plus d’un mois. Mais il faudra jouer avec le coefficient mul-

Un simple ventirad vous suffira pour tirer le maximum de votre processeur 1155. C’est avec ce refroidissement que les meilleures fréquences ont été atteintes sur Sandy Bridge.

Hardware Magazine 45


dossier : cartes mères 1155

BCLK plus hasardeuse voire inexistante, ratio mémoire capricieux, etc. Si vous ne visez que l’overclocking maximal au quotidien, vraisemblablement entre 4,4 et 4,8 GHz, nous vous conseillons de ne pas l’activer. Sinon, vous pouvez tenter, comme nous, d’overclocker votre processeur à la fraîcheur des nuits de février et peut-être dépasser les 5,5 GHz.

En revanche, inutile de vous acharner à accrocher le ratio DDR3-2400 proposé par certains BIOS, il n’est pas supporté par nos processeurs (révision D2) et n’est utilisable que par les CPU distribués par Intel bien avant le lancement (révision D1).

Overclocking mémoire

Lors de l’overclocking sur P67, vous rencontrerez assez peu de tensions, mais certaines sont tout de même nouvelles. Outre la tension processeur (Vcore, CPU voltage) et la tension mémoire (Vdimm, DDR3 voltage), qui sont habituelles et accompagnent en général l’overclocking des composants associés, détaillons le rôle des autres paramètres. La tension du PCH (le chipset P67), comme auparavant, n’a aucun impact sur un quelconque overclocking. Pour éviter que le BIOS ne l’augmente sans raison, fixez-la une bonne fois pour toutes à une valeur relativement basse (1,05 V par défaut). La tension à proprement parler du contrôleur mémoire se nomme VCCIO chez Asus, CPU IO chez MSI ou QPI/VTT Voltage chez Gigabyte. A 1,15 V, elle nous a permis de stabiliser notre mémoire à 1 100 MHz (DDR3-2200). En revanche, aucune influence sur autre chose. Attention cependant, les

Nous avons continué nos tests mémoire avec divers processeurs, notamment des i5 et des i3, et force est de constater qu’il est toujours aussi faible. Il dépend, en effet, de la montée en BCLK, celle-ci étant quasiment nulle. Cependant, il est plus facile d’atteindre des hautes fréquences sur P67. En effet, là où le support de la mémoire au-delà de 1 000 MHz était parfois problématique sur X58 et P55, il est presque assuré sur P67. Le contrôleur mémoire avait auparavant bien du mal à gérer la mémoire ultrarapide, il fallait donc souvent augmenter sa tension. Désormais, avec une tension très réduite, nous parvenons à stabiliser notre mémoire à 1 100 MHz (c’est-à-dire avec un léger overclocking du BCLK). Profitez-en si votre mémoire en est capable et sélectionnez le ratio 2133 dans le BIOS, même si cela vous impose de réduire les timings mémoire. Le contrôleur mémoire a aussi amélioré la gestion des grosses capacités de mémoire, le support de 8 Go est tout à fait transparent alors qu’il fallait parfois finasser. Nous avons même essayé d’overclocker 16 Go de RAM (4 x 4 Go) sans le moindre souci, alors qu’il ne s’agit même pas de mémoire haut de gamme.

Différentes tensions

documentations Intel recommandent de ne pas excéder 1,05 V. On savait Intel timide sur les tensions, mais il vaut peut-être mieux respecter cette limite et ne pas prendre de risques. VCCSA ou System Agent Voltage désigne, en revanche, la tension du System Agent, l’unité chargée d’orchestrer le processeur, son cache et son contrôleur mémoire. Nous avons observé un gain infinitésimal sur le BCLK en modifiant ce paramètre, il faudra donc le surveiller si vous souhaitez améliorer Pas besoin d’acheter de la mémoire spéciale pour votre plateforme Sandy Bridge, celle des plateformes H55/P55/X58 est parfaite.

la fréquence de votre CPU non K. Enfin, le PLL Voltage ou CPU Voltage désigne la tension de la PLL interne au CPU, c’est-à-dire son générateur de fréquence. Les gains sur la montée en fréquence sont palpables entre 1,8 et 1,9 V, presque inexistants au-delà.

L’importance de l’étage d’alimentation

Fréquence élevée et grosse quantité de mémoire ne font pas peur au P67. Nos 16 Go de DDR3 étaient stables à 933 MHz sans forcer et avec des kits milieu de gamme (G.Skill Ripjaws).

46 Hardware Magazine

Ne succombez pas aux sirènes du marketing qui martèlent l’importance de leurs étages d’alimentation ô combien supérieurs à ceux des concurrents. En réalité, la tension avec Sandy Bridge n’a pas évolué et conséquence principale de la baisse de consommation, l’intensité a baissé. Les étages d’alimentation ont donc légèrement moins d’importance qu’avec les processeurs précédents, contrairement aux cartes X58 qui continuent de délivrer des puissances conséquentes à des CPU relativement gourmands. Evitez les cartes mères low-cost équipées de deux ou trois phases, mais vous ne devriez pas rencontrer de problèmes ou de limitations particulières.


Fiche technique Marque

Asrock

Asrock

Asus

Asus

Asus

Modèle

P67 Pro3

P67 Extreme4

P8H67-M EVO

P8P67-M

P8P67 PRO

Chipset

Intel P67

Intel P67

Intel H67

Intel P67

Intel P67

PCI-Express 2.0

1* 16X + 3* 1X

3* 16X (8/8/4) + 2* 1X

2* 16X (16/4) + 1* 1X

2* 16X (16/4) + 1* 1X

3* 16X (8/8/4) + 2* 1X

PCI

3

2

1

1

2

SATA 6 Gb/s

2

4

2

2

4

SATA 3 Gb/s

4

4

4

4

4

eSATA

1

1 (alimenté)

1 (alimenté)

1

2 (dont 1 alimenté)

Réseau

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

Carte son

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC887)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

Sortie(s) audio numérique(s)

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique

Optique

Optique et coaxiale

USB 3.0

2

4 (dont 2 via prise interne)

2

2

4 (dont 2 via prise interne)

USB 2.0

12 (dont 6 via prises internes)

12 (dont 6 via prises internes)

12 (dont 4 via prises internes)

12 (dont 6 via prises internes)

12 (dont 4 via prises internes)

Firewire

0

2 (dont 1 prise interne)

2 (dont 1 prise interne)

2 (dont 1 prise interne)

2 (dont 1 via prise interne)

Prise(s) pour ventilo(s)

6 (dont 2 PWM)

6 (dont 2 PWM)

3 (dont 2 PWM)

3 (dont 2 PWM)

4 (dont 2 PWM)

SLI / CF

Non / Non

Oui / Oui

N/A

Non / Non

Oui / Oui

Sorties vidéo

N/A

N/A

VGA, DVI, HDMI, DP

N/A

N/A

Divers

Boutons (power, reset, clear CMOS), afficheur de diag, double perçage ventirad 775/1155

Boutons (power, reset, clear CMOS), afficheur de diag, double perçage ventirad 775/1155, rack en façade USB 3.0

N/A

N/A

Bluetooth 2.1 + EDR, équerre 2* USB 3.0

Prix

110 euros

145 euros

120 euros

120 euros

175 euros

Marque

Asus

Asus

Asus

Gigabyte

Gigabyte

Modèle

P8P67 EVO

Sabertooth P67

P8P67 WS Revolution

H67M-UD2H

H67A-UD3H

Chipset

Intel P67

Intel P67

Intel P67 + nVidia NF200

Intel H67

Intel H67

PCI-Express 2.0

3* 16X (8/8/4) + 2* 1X

2* 16X (8/8) + 3* 1X

4* 16X (8/8/8/8) + 3* 1X

2* 16X (16/4) + 2* 1X

2* 16X (16/4) + 2* 1X

PCI

2

1

0

0

3

SATA 6 Gb/s

4

4

4

2

2

SATA 3 Gb/s

4

4

4

4

3

eSATA

2 (dont 1 alimenté)

2 (dont 1 alimenté)

0

0

1

Réseau

2* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

2* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

Carte son

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC889)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

Sortie(s) audio numérique(s)

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique

Optique

USB 3.0

4 (dont 2 via prise interne)

4 (dont 2 via prise interne)

2

0

2

USB 2.0

12 (dont 4 via prises internes)

14 (dont 8 via prises internes)

14 (dont 8 via prises internes)

14 (dont 8 via prises internes)

12 (dont 10 via prises internes vacantes)

Firewire

2 (dont 1 via prise interne)

2 (dont 1 via prise interne)

2 (dont 1 via prise interne)

0

2 (internes)

Prise(s) pour ventilo(s)

4 (dont 2 PWM)

5 (dont 2 PWM)

5 (dont 4 PWM)

2 (PWM)

4 (dont 2 PWM)

SLI / CF

Oui / Oui

Oui / Oui

Oui (3way) / Oui

N/A

N/A

Sorties vidéo

N/A

N/A

N/A

VGA, DVI, HDMI

VGA, DVI, HDMI, DP

Divers

Bluetooth 2.1 + EDR, équerre 2* USB 3.0, boutons (power, reset, clear CMOS)

N/A

Boutons (power, reset, clear CMOS), afficheur de diag

N/A

N/A

Prix

195 euros

190 euros

260 euros

100 euros

130 euros

Hardware Magazine 47


dossier : cartes mères 1155

Le choix de la rédaction elles peuvent s’acheter une carte mère H67 (généralement moins chère), même si ce n’est pas pour utiliser la partie graphique du processeur.

La plateforme Sandy Bridge 1155 n’est disponible que depuis un mois et nous avons déjà testé un total de 23 cartes mères en H67 et P67 ! Alors, quelles sont les meilleures ? Nous y répondrons après un retour sur le choix primordial du chipset. Comme vous le savez, seul le H67 permet d’utiliser la partie graphique IGP des nouveaux processeurs Core, à l’aide des sorties appropriées. En revanche, seul le P67 permet d’overclocker les processeurs, non seulement les modèles débridés de série K, mais aussi les normaux qui possèdent normalement une marge de manoeuvre de quatre coefficients (soit 400 MHz). En attendant que le futur Z68 résolve ce dilemme en autorisant à la fois l’overclocking CPU et l’utilisation/ overclocking de l’IGP, le choix se résume donc à H67 si vous avez un besoin impératif de l’IGP, P67 si vous désirez absolument overclocker. Les personnes qui sont réfractaires à l’overclocking sont tranquilles,

Marque

Gigabyte

A commencer par le H67, nous constatons que la plage tarifaire est très serrée. La carte mère la moins chère coûte 85 euros (la Gigabyte H67M-D2, trop peu équipée pour que nous l’ayons essayée) et la plus chère culmine à 140 euros (l’Asus P8H67-V, trop chère). Dans cet intervalle, nous avons une majorité de cartes au format microATX (qui s’installent sans problème dans n’importe quel boîtier ATX au besoin). Si aucune n’est suffisamment parfaite pour mériter une distinction, c’est la MSI H67MA-E45 que nous recommandons. Elle coûte 100 euros tout juste et propose le bon équipement. La Gigabyte H67MUD2H coûte un peu plus cher et n’a pas d’USB 3.0. L’autre MSI, la H67MA-ED55, est encore plus onéreuse… pour pas grand-chose. Le port PCI-Express supplémentaire, câblé en 1x, n’est qu’un leurre. Les boutons et autres gadgets pour bidouilleurs sont sans grand intérêt sur une carte H67 qui n’autorise pas l’overclocking. Les cartes plein format que nous avons essayées chez Gigabyte (série PH67) sont sans intérêt puisqu’elles n’autorisent ni l’utilisation de la partie graphique (pas de ports vidéo) ni l’overclocking (H67). En P67, qui devrait représenter le gros des ventes, les prix sont bien plus étalés. D’environ 110 euros chez ASRock et MSI, nous culminons à 320 euros chez Gigabyte avec sa P67A-UD7 (l’Asus Maximus IV Extreme, en test dans le prochain numéro, est affichée 350 euros). A vrai dire, nous sommes vraiment perplexe quant à l’intérêt des cartes « monstres »

Gigabyte

Gigabyte

pour la plateforme Sandy Bridge. L’overclocking est très encadré, les processeurs montent déjà très haut en aircooling, il n’y a plus besoin de ces milliers de réglages avancés du bidouilleur. Nous verrons ce que les constructeurs ont fait pour réinventer ce créneau qui nous a beaucoup fait rêver par le passé. Ceci dit, pourquoi l’UD7 n’abandonnerait-elle pas un peu de son équipement pour se retrouver à 250 euros ? Pourquoi Asus ne concocterait-il pas une carte aussi belle que la Maximus IV, mais moins complexe et donc moins chère ? En haut de gamme, l’Asus P8P67 Deluxe, lauréate du mois dernier, ne démérite pas, mais la récompense d’or glisse désormais vers la P8P67 Pro. Ce modèle, légèrement allégé, reste très complet et performant et ne coûte plus que 175 euros. Un peu moins équipée mais nettement plus originale, la Sabertooth est également un modèle de choix, même si vous ne possédez pas un ventirad CPU à plat. Pour les portefeuilles plus serrés, la MSI P67A-GD65 reste une référence, d’autant qu’elle est régulièrement sujette à des promotions qui la placent tout juste à 150 euros, parfois moins. Mais l’ASRock P67 Extreme 4 est idéale, encore mieux équipée et un peu plus abordable. Enfin, pour passer au Core de seconde génération sans se ruiner, les Asrock P67 Pro3 et MSI P67ACD45 sont deux très bonnes surprises. MSI n’a pas réduit la qualité de sa carte et elle se retrouve sans concurrence. Les versions offrant le même niveau d’équipement chez Asus ou Gigabyte sont proposées contre une vingtaine d’euros supplémentaires. L’Asrock propose même des boutons de démarrage et un afficheur de diagnostique de boot à ce prix.

MSI

MSI

Modèle

PH67A-UD3

P67A-UD3

P67A-UD7

H67MA-ED55

P67A-C45

Chipset

Intel P67

Intel P67

Intel P67 + nVidia NF200

Intel H67

Intel P67

PCI-Express 2.0

2* 16X (16/4) + 3* 1X

2* 16X (16/4) + 3* 1X

4* 16X (8/8/8/8) + 1* 1X

2* 16X (16/4) + 2* 1X

1* 16X + 3* 1X

PCI

2

2

2

0

3

SATA 6 Gb/s

2

2

4

2

2

SATA 3 Gb/s

4

4

4

4

4

eSATA

0

0

2 (alimentés)

0

0

Réseau

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

2* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

Carte son

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC889)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

Sortie(s) audio numérique(s)

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique

Optique et coaxiale

USB 3.0

2

2

10 (dont 4 via prises internes)

2

4 (dont 2 via prise interne)

USB 2.0

12 (dont 8 via prises internes)

12 (dont 8 via prises internes)

4 (via prises internes)

12 (dont 8 via prises internes)

10 (dont 2 via prise interne)

Firewire

0

0

3 (dont 1 via prise interne)

2 (dont 1 via prise interne)

2 (dont 1 via prise interne)

Prise(s) pour ventilo(s)

4 (dont 2 PWM)

4 (dont 2 PWM)

6 (dont 2 PWM)

4 (dont 1 PWM)

5 (dont 1 PMW)

SLI / CF

N/A

Non / Non

Oui (3way) / Oui

N/A

Non / Non

Sorties vidéo

Aucune

N/A

N/A

VGA, DVI, HDMI

N/A

Divers

N/A

N/A

Boutons (Power, reset, clear CMOS), afficheur de diagnostique de boot

Boutons (power, reset), point de mesure de tensions

Bouton clear CMOS

Prix

110 euros

130 euros

320 euros

125 euros

110 euros

48 Hardware Magazine


www.bacata.net

DragonLord K series

290mm

PC-K62 Système avec 8 slots PCI, compatible CrossFireX et 3-Way SLI. Grand espace intérieur, accepte les cartes graphiques jusqu'à 290 mm et les alimentations jusqu'à 250 mm.

Performances thermiques et sonores optimales, Fonctionnalités anti-vibrations brevetées Montage sans vis Conçu pour les utilisateurs exigeants et les professionnels Baies disponibles Format de Carte Mère PCI Ventilateurs PC-K62 PC-K58 Ports I/O Dimensions

5 x 5.25”, 4 x 3.5”(2.5”) internes ATX / M-ATX 8 Slots 3 x Ventilateur 140mm LED bleu, 1 x Ventilateur 120mm 1 x Ventilateur 140mm, 1 x Ventilateur 120mm USB 2.0 x 2 / HD+AC97 Audio 214 x 496 x 498 mm ( W, H, D) DragonLord K series Design and Manufacture

PC-K58 PC-K62

by Lian Li Industrial Co., Ltd. In Taiwan www.LanCoolPC.com / www.lian-li.com


dossier : pc bureautique

Bureautique : des PC sur mesure

Un PC de bureautique, celui à qui on ne demande pas de jouer ni de puissance de calcul, peut sembler bien ordinaire. C’est pourtant un mauvais raccourci car il peut se présenter sous de multiples formes, plus ou moins pertinentes. Mais quels sont les composants à surveiller, sur quoi peut-on économiser, quelle est sa forme idéale ? Nos conseils et cinq configurations de la Benjamin BOUIX rédac pour monter un PC bureautique désirable.

L

orsque l’on se contente de navigation Internet, vérification des mails, discussion instantanée, lecture de musique ou traitement de texte, on peut être tenté de se dire qu’un PC d’entrée de gamme fera toujours l’affaire. Pourtant, ce PC pourra revêtir de multiples formes, du plus petit au plus silencieux, en passant par le plus performant ou le plus sobre. Et même si votre seul critère est le prix, il convient de faire attention. En effet, particulièrement sur l’entrée de gamme, rajouter une dizaine d’euros pour le processeur peut radicalement changer sa puissance. Il en va de même pour la quantité de RAM, le disque dur et tous les autres composants. 50 Hardware Magazine

Pour toutes les bourses Nous avons donc étudié les impératifs de tels critères et nous vous livrons nos meilleures configurations, accompagnés de conseils, astuce de montage, sélection de boitiers adaptés, etc. Super silencieux, faible consommation, très compact, le plus performant de tous, le moins cher… 5 types de besoins, 5 configurations et pourtant, 5 PC pour faire de la bureautique. Les prix vont du simple au triple, mais même le plus modeste est équilibré et fiable. Nous faisons aussi un point face à l’offre des marques de grandes enseignes et tous nos PC sont plus intéressants et ce, à plus d’un titre. Toutes nos configurations sont données pour un budget qu’il est possible de moduler avec divers composants alternatifs plus ou moins chers que nous vous proposons. Si nos préconisations sur le processeur, l’alimentation, le disque dur, le ventirad ou encore la carte mère sont en principe peu modulables, les


e

310 €

Le moins cher Bureautique légère en rentrant le soir, PC pour le petit dernier ou PC secondaire, cette unité centrale à tout petit prix permet de tout faire, sans rien concéder à la qualité. à partir de : 310 euros CPU : Athlon II X2 250 (55 euros) Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) RAM : G.Skill Ripjaws 1333 C9 2 x 2 Go (50 euros) Stockage : Western Digital Caviar Black 500 Go (55 euros) Alimentation : Antec EarthWatts Green 380 W (45 euros) boîtiers ou les éventuels SSD pourront être adaptés. Pour ce qui est de la DDR3 et des SSD, nous recommandons, en général, 4 ou 8 Go de marque et les SSD équipés du contrôleur SandForce. Pour l’un comme pour l’autre, la marque et le modèle n’ont pas spécialement d’importance, choisissez simplement ce que vous trouverez aux meilleures conditions. Les produits que nous avons cités sont a priori les plus pertinents mais les prix évoluent parfois très vite. De même, le choix du boîtier vous appartient, il dépend beaucoup de vos goûts en la matière. Nous avons tendance à penser qu’un boîtier sobre et discret se prête bien à un usage bureautique, mais rien n’empêche de craquer pour un modèle clinquant et flashy. Vous pouvez vous référer à nos nombreux tests et comparatifs pour vous aiguiller.

Il n’y a pas que l’unité centrale

Boîtier : Xigmatek Asgard II (35 euros) € + : Cougar A 400W (50 €, +5 €), Arctic Freezer 13 (25 €, +25 €) € - : 2 Go de DDR3 (35 €, -15 €), boitier et alimentation entrée de gamme (-5 €)

Dual core exigé !

A

vec un budget serré, il n’y a guère le choix, il faudra faire quelques sacrifices sur divers plans, notamment la rapidité de la configuration. Mais pas question de se contenter du minimum. Pour ce genre de machines, les plateformes AMD offrent le meilleur rappor t qualité/prix. Mais entre un Sempron X1 140 et un Athlon II X2 250, il y a un gouffre. Il n’y a pas que 300 MHz de plus et un cache L2 doublé, il y a surtout un core supplémentaire. En 2011,

on peut presque parler de performances doublées. Car au lieu d’immobiliser tout votre PC au moindre calcul un peu lourd qui sollicitera le seul et unique core du Sempron, vous pourrez continuer à travailler, grâce au second core présent sur l’Athlon II X2. Le seul cas où le Sempron est éventuellement envisageable, c’est si vous projetez de débloquer son core désactivé par AMD. En effet, les Sempron X1 sont en réalité des Athlon II X2 dont un core a été désactivé pour descendre la gamme ar tificiellement. Cela équivaudra

Bien que nos conseils portent tout spécialement sur l’unité centrale, puisque c’est le cœur du PC, vous pouvez ensuite choisir divers périphériques. Un lecteur optique pour lire les CD, DVD et même les BluRay, un lecteur de carte mémoire ou de disquette peuvent s’avérer utile. Il faudra aussi choisir des périphériques de saisie et un moniteur. Un écran full HD est devenu une norme aujourd’hui, à moins que votre budget soit extrêmement réduit, daignez dépenser 120 euros pour vous en offrir un. Et ce budget pourra être augmenté si vous avez des exigences particulières (qualité de la dalle, connectique spécifique, résolution plus élevée, ergonomie du pied, etc). Hardware Magazine 51


dossier : pc bureautique

à un Athlon II X2 235. Les performances ne seraient alors pas bien éloignées de celles d’un Athlon II X2 250. Mais il arrive aussi dans de (très) rares cas que le core désactivé l’ait réellement été pour cause d’instabilité. La décision vous appar tient, êtes-vous un parieur ? Nous optons cependant pour la sécurité et le confor t, tout le monde n’ayant pas le courage ou la patience de trifouiller le BIOS.

SB710 ou SB850 Pour accueillir notre Athlon II, le choix logique se porte sur le chipset AMD 880G, répandu et abordable. Cependant, il existe de grandes disparités dans le prix des cartes mères. Ceci s’explique notamment par le southbridge embarqué. Le 880G est en principe couplé à un SB850 gérant six ports SATA 6 Gb/s, quatorze ports USB et deux lignes PCI-Express 2.0. Mais il est un peu plus coûteux et plus rare, les constructeurs n’hésitent donc pas à le remplacer par un plus vieux SB710 qui ne supporte pas le SATA 6 Gb/s ni les deux lignes PCIExpress et se contente de douze ports USB. Rien de bien gênant, profitons-en pour

faire quelques économies en optant pour la Gigabyte 880GM-UD2H. Son format µATX est plus imposé par son prix que par le boîtier, les quelques centimètres de PCB supplémentaires d’une carte ATX coûtant quelques euros, alors qu’ils ne vous serviront probablement jamais. Côté mémoire, il faut de la DDR3 classique, de préférence en dual channel. Vu les prix en baisse de la RAM, nous prenons le parti d’installer 4 Go sur cette machine pourtant d’entrée de gamme. En effet, une seule barrette de 2 Go ne permet d’économiser qu’une dizaine d’euros, réduisant par deux la capacité mémoire et privant de la possibilité du dual channel. Tant que vous ne dépasserez pas la capacité mémoire disponible, ça ne posera aucun problème, mais si vous venez à avoir besoin de 2,5 Go, les 512 Mo supplémentaires seront livrés par votre disque dur. Celui-ci étant bien plus lent que la mémoire (de 30 à 170 fois plus lent), votre système s’en trouvera d’autant plus ralenti. Nous jouons donc la carte de la sécurité avec 4 Go, libre à vous de repasser à 2 Go si les prix de la mémoire remontent brusquement.

7 200 vs 5 400 tpm Avec un si petit budget, impossible de s’offrir un SSD. Mais cela ne dispense pas l’achat d’un support relativement rapide. En effet, se contenter d’un disque dur 5 400 tpm permet, certes, d’économiser quelques dizaines d’euros ou de gagner quelques dizaines de gigaoctets, mais ce sera au prix de temps de chargement bien rallongés. Il sera donc plus sage d’opter pour un disque 500 Go 7 200 tpm, comme le Western Digital Caviar Black. Si 500 Go ne vous suffisent pas pour l’OS et les données, il sera possible de rajouter un disque dur 5 400 tpm, comme le Samsung Ecogreen F4 2 To à 80 euros. Opter pour un disque dur 2 To 7 200 tpm dès le début n’est pas une mauvaise idée en soi, il sera un peu plus véloce que l’équivalent 500 Go et vous permettra de stocker vos données sur un support plus rapide, c’est toujours ça de gagné. En outre, vous pourrez répartir vos partitions

52 Hardware Magazine

au plus juste et les nuisances sonores seront réduites par rapport à deux disques durs.

Ne pas sacrifier le silence AMD livre, dans tous les processeurs en boîte, un ventirad assez plat. Celui-ci est du même acabit que celui d’Intel : poussif et rapidement trop bruyant. Bien que nous conservions cette solution, par pur souci d’économie, il faudra envisager l’achat d’un ventirad alternatif pour refroidir votre processeur plus discrètement. En temps normal, nous recommanderions un TX3 de Cooler Master. Pour 15 euros, on ne fait pas mieux. Hélas, il se limite aux sockets Intel et n’est pas compatible avec le socket AM3. Nous allons donc opter pour un Arctic Freezer 13. Vendu autour de 25 euros, il est un peu plus performant et silencieux que le TX3, mais aussi bien plus cher, raison pour laquelle ce n’est souvent qu’un second choix. Dans le même souci de qualité et de limitation du bruit, nous vous déconseillons les boîtiers no name qui peuplent tous les magasins informatiques. Ils sont, en général, livrés avec une alimentation de 350 à 500 W, qui même si elle est de piètre qualité, suffira en général pour ce genre de configurations. En effet, le problème principal vient de la puissance annoncée. Il s’agit souvent de la puissance en pointe, signifiant qu’un fonctionnement prolongé de la sorte n’est pas prévu. En revanche, fonctionner avec de petites puissances ne pose généralement pas de soucis majeurs, si ce n’est le bruit émis par le ventilateur. A la place, nous préférons un boîtier et une alimentation de grande marque. L’ensemble coûte, certes, 80 euros, c’est-àdire 30 à 50 euros de plus, mais il est gage de meilleure qualité et de sérieux. Prévoyez 45 euros pour une Antec EarthWatts Green 380 W et 35 euros pour un boîtier d’entrée de gamme, comme le Xigmatek Asgard II. Si ce dernier ne vous convient pas, il en existe de nombreux autres au même prix, mais celui-ci fait partie de nos élus, aux côtés du Cooler Master Elite 430 et de l’Antec Two Hundred S, tous deux un peu plus chers. Si le look a une grande importance pour vous, vous pouvez tout à fait opter pour un boîtier plus cossu, comme un Lancool K56 ou un Cooler Master 690 II Advanced, voire un Corsair 600T.


485 €

le bon compromis Besoin de plus de confort, sans pour autant y laisser sa chemise ? Le meilleur rapport qualité/prix, c’est ici ! à partir de : 485 euros CPU : Athlon II X4 640 (95 euros) Carte mère : Asus M4A88TD-M Evo/USB 3 (95 euros) RAM : G.Skill Ripjaws 1333 C9 2 x 2 Go (50 euros) Stockage : Hitachi 7K2000 2 To (115 euros) Refroidissement : Arctic Freezer 13 (20 euros) Alimentation : Cougar A 400 W (50 euros) Boîtier : Lancool K58 (60 euros) € + : SSD Corsair Force 40Go (100 €, +50 €), Phenom II X4 955 (135 €, +40 €) € - : Gigabyte 880GM-UD2H (75 €, -20 €), Athlon II X2 250 (50 €, -45 €)

Passage au quad core

L

a principale évolution de ce PC par rapport au précédent, c’est le passage du dual au quad core. Deux fois plus de cores pour plus de confort. Bien qu’en théorie deux fois plus puissant, le X4 630 n’exprimera tout son potentiel que sur des applications multithreadées, comme les filtres gourmands de Photoshop ou l’encodage de vidéos. Les applications monothreadées ne s’exécuteront, en revanche, pas plus vite, puisque l’architecture reste inchangée. C’est la principale amélioration de puissance, le reste des composants jouant principalement sur le confort et l’agrément au quotidien. Si cela ne suffit pas, nous vous déconseillons le Phenom II X2. Celui-ci est un dual core dont l’architecture est un peu plus efficace. Il est aussi cadencé un peu plus rapidement. Malgré son prix de vente supérieur, il ne se révèle plus rapide que dans certains usages bien spécifiques. Il peut tout de même se transformer en excellente

affaire pour peu que vous réussissiez à débloquer les deux cores désactivés par AMD en bout de chaîne. C’est un peu un coup de poker, mais s’il réussit, vous aurez fait une excellente

affaire. Pour plus de sécurité, le Phenom II X4 955 est tout indiqué. Et cette fois, la différence de performances avec l’Athlon II X4 est visible, comptez 20 à 50 % de mieux. La mémoire ne change pas, les 4 Go sont toujours suffisants, passer à 8 Go coûterait trop cher et ne présente pas d’intérêt sur cette machine. Le disque dur de 2 To vous permettra de ne plus jamais avoir à vous soucier de la place disponible. Bien que vos données soient accessibles plus rapidement, vous ne sentirez guère d’amélioration à ce niveau. La différence concerne surtout l’OS. Le 7K2000 est plus rapide que le Caviar Black de 500 Go grâce à l’utilisation de plateaux plus denses et plus nombreux. Votre système sera donc encore un peu plus rapide. Cependant, la vraie amélioration viendra du SSD, un modèle de 40 Go en SandForce sera parfait, surtout s’il est secondé par un disque dur rapide.

USB 3.0, SATA 6 Gb/s Monter en gamme nous permet aussi d’améliorer l’équipement de la carte mère. Au lieu de se contenter des premières cartes en 880G, nous pouvons en choisir une plus complète. La M4A88TD-M Evo/USB 3 d’Asus reprend la même base que la M4E88TD-M Evo, mais rajoute une carte contrôleur USB 3.0 en PCI-Express dans le bundle. C’est le genre de cartes qui coûtent

Hardware Magazine 53


dossier : pc bureautique

25 euros dans le commerce, rien d’extraordinaire, mais cela couvre déjà le surcoût. En prime, elle embarque un SB850, supportant le SATA 6 Gb/s. Le chipset AMD 890GX est tout à fait similaire, la différence principale vient de la fréquence de l’IGP, légèrement plus élevée (700 MHz au lieu de 500 MHz), et de son positionnement plus haut de gamme. Ces deux critères n’ont guère d’importance pour notre configuration, la petite 880G d’Asus n’a aucun mal à faire grimper notre Athlon II X4 à 3,6 GHz.

Lian Li et 80+ Bronze Notre PC à moins de 500 euros se donne des airs de grand. Non seulement il embarque les dernières normes en matière de stockage et un processeur quad core, mais il fait aussi appel à la qualité de fabrication Lian Li. Lancool est, en effet, une sous-marque du spécialiste des boîtiers en aluminium. Les produits sont souvent similaires (pas identiques cependant), puisque bon nombre d’innovations ou de spécificités Lian Li sont reprises sur les boîtiers Lancool. On se contente, par contre, d’acier en lieu et place d’aluminium. Mais c’est bien là le seul reproche que l’on pourrait faire, même les plastiques sont de bonne qualité. Nous avons retenu le K56 à 60 euros pour ne pas excéder notre budget. Il ressemble à son grand frère, le K58, en de nombreux points. L’espace intérieur est un peu moins généreux, la ventilation de base plus réduite et les disques durs héritent de l’ancien système de fixation (incluant tout de même des éléments antivibration). Un très bon choix si le K58 est un peu au-dessus de vos moyens. L’alimentation n’est pas en reste, nous passons au 80+ Bronze avec la toute dernière de Cougar. Cette marque, récemment implantée en France mais très réputée en Allemagne, nous gratifie d’une nouvelle alimentation de qualité. Le bruit et l’électronique progressent par rapport à l’EarthWatts Green. Elle est, cependant, un peu plus audible que la SilverPower SP-SS500, mais aussi plus performante et soignée. Pour finir, nous avons franchi le pas du ventirad CPU, alors que le budget de la configuration précédente ne nous l’autorisait pas. Plus calme que le ventirad d’origine AMD, l’Arctic Freezer 13 remplira parfaitement son office, même sur un Phenom II X4.

54 Hardware Magazine

895 €

ultraperf Des perfs ultimes pour ne jamais attendre, voilà l’objectif de cette configuration. Faut-il pour autant se laisser tenter par les composants les plus onéreux de tous ? à partir de : 895 euros CPU : Core i5 2500K (200 euros) Carte mère : MSI H67MA-E45 (100 euros) RAM : Kingston HyperX 1600 C9 2 x 4 Go (115 euros) SSD : OCZ Vertex 2 60 Go (115 euros) HDD : Samsung Ecogreen F4 2 To (80 euros) Refroidissement : Prolimatech Megahalems + NoiseBlocker BlackSilent Pro PL1 (70 euros) Alimentation : Seasonic X-Series 560 W (130 euros) Boîtier : Cooler Master 690 II Advanced (85 euros) € + : Core i7 2600K (300 €, +100 €), OCZ Vertex 2 90 Go (170 €, +55 €) € - : Cougar CMX 550W (100 €, -30 €), Scythe Yasya (45 €, -25 €, 4 Go DDR3 (50 €, -65 €)

i7 ou pas ?

P

our qui veut de la puissance, il faut un quad core. Ce sont actuellement les Core i5 et i7 Intel au socket 1155 qui sont les plus intéressants, mais il subsiste une question de taille : HyperThreading ou pas ? C’est, en effet, la principale différence entre les Core i5 et les Core i7 de cette gamme. Si les seconds passent de 6 à 8 Mo de cache, ils embarquent surtout la célèbre fonction Intel permettant à chaque core de traiter deux threads à la fois. Ce n’est guère utile pour des tâches légères, les quatre cores se débrouillent déjà à merveille. En revanche, cette fonction permet de maximiser le rendement des quatre cores, dès lors qu’ils sont tous sollicités à 100 %. Par exemple, l’encodage d’une vidéo est 20 % plus rapide.

Le gain est donc très attrayant, mais il est très cher payé. Le Core i7 2600K coûte, en effet, 100 euros de plus que le Core i5 2500K ! Nous considérons qu’un processeur aussi rapide qu’un Core i5 2500K est déjà amplement suffisant et nous nous en contenterons donc, néanmoins si vous pensez en tirer avantage, ne vous privez pas d’opter pour l’i7. Autre question de coût : pourquoi choisir une version K ? Ces puces sont principalement destinées à l’overclocking, qui est inexistant sur les cartes H67. Oui, mais elles intègrent aussi un IGP avec deux fois plus d’unités de traitement, de sorte que s’il vous arrive un jour de lancer un jeu, Dirt 2 par exemple, vous pourrez y jouer en 720p et en qualité moyenne. Et puis, pour quelques euros de plus, pourquoi se priver ?


Carte graphique dédiée Ne pas pouvoir overclocker un tel CPU est une honte, si vous ne le supportez pas, vous pouvez toujours opter pour une carte mère P67, même s’il s’agit d’une solution moins pertinente. Vous y perdrez le support d’Intel Quick Sync, une partie du processeur dédiée au traitement des flux HD et qui se révèle diablement efficace. Il faudra, en outre, acheter une carte graphique. Si vous en arrivez là, il faudra investir au minimum dans une HD5550, l’équivalent du HD3000, l’IGP du Core i5 2500K. Puisque nous en sommes là, autant aller au bout du raisonnement et investir dans une carte graphique qui vous permettra de jouer en 1 920 x 1 080. La HD5670 autorise un framerate confortable sur la plupart des jeux récents, et à moins de 100 euros, c’est une bonne carte graphique. La GTS450 de nVidia chauffe et consomme un peu plus et se révèle un peu plus chère, mais elle n’est pas à négliger pour les amateurs de CUDA. Revenons-en à notre carte mère H67, puisque c’est ce que nous vous conseillons en premier choix. Il en existe un bon nombre en µATX et certaines en P67. La raison principale est que ce genre de cartes se destine aux HTPC ou aux PC d’entrée de gamme, produire des cartes compactes est donc une nécessité pour réduire l’encombrement et le coût. En outre, les sept slots d’extension d’une carte ATX ne vous seront sans doute jamais utiles, prenez donc la carte qui vous plaît le plus, peu importe son format. Pour nous, ce sera la MSI H67MA-E45. Bien qu’elle se destine à l’entrée de gamme, elle ne manque de rien, sa grande soeur, l’ED55, ne rajoute que des options inutiles pour un PC de bureautique, comme des boutons sur le PCB ou un 2e slot PCI-Express pour le multiGPU. Autant ne pas gaspiller son argent en se contentant d’une carte à 100 euros.

qui ne tiennent pas sur le SSD. Toutefois, pour un PC bureautique, nous considérons les 60 Go suffisants et préférons viser le silence et les économies en optant pour un disque dur 5 400 tpm.

Alimentation 80+ Gold ! Cela peut choquer, mais nous passons d’une alimentation 80+ Bronze, la Cougar A, à une Seasonic X-Series certifiée 80+ Gold. Ce choix est motivé par un souci de qualité globale, mais aussi pour préserver le silence de fonctionnement de l’ordinateur. La X-560 est, en effet, une crème, inaudible en toutes circonstances, en plus de fournir à votre PC un courant stable et régulier. Elle vous permettra, en outre, d’alimenter une éventuelle carte graphique, quelle qu’elle soit. Notez que nous aurions pu opter pour une X-400, c’est-à-dire la même alimentation mais sans ventilateur, pour un prix comparable. Toutefois, cette dernière est très chère compte tenu de ses prestations et moins apte à accueillir des configurations plus conséquentes, si d’aventure vous décidiez d’upgrader votre PC. Pour refroidir le CPU, c’est le Prolimatech Megahalems qui a été retenu. A 55 euros, c’est

un des meilleurs radiateurs du moment. Son grand frère, le SuperMega, est, lui, beaucoup plus cher pour des performances identiques ou ridiculement meilleures. Il faudra lui adjoindre un ventilateur, ce sera le NoiseBlocker Black

Mémoire et stockage en hausse Par rapport aux deux PC précédents, la mémoire comme le stockage font un bond en avant ! De 4 Go, nous passons à 8 Go. Ce n’est certainement pas impératif, mais il vaut mieux viser un peu large, cela vous permettra notamment de ne pas avoir à fermer des applications, pour en ouvrir d’autres. D’autant que le prix de la mémoire est en chute libre, il était courant de payer ce prix pour 4 Go de mémoire, il y a à peine plus d’un an. Si cette capacité vous paraît inutile, il est possible de conserver le même kit que sur nos configurations plus modestes, pour 50 euros seulement. Le stockage n’est pas en reste avec le passage au SSD ! C’est ici notre choix par défaut et pour cause, il serait dommage de brider une telle configuration avec un disque dur, aussi rapide soit-il. Il en faudra tout de même un, mais il sera relégué en seconde position. Selon votre besoin de place, il se peut que les 60 Go du SSD ne vous suffisent pas. Si tel est le cas, vous pouvez soit acheter un SSD plus volumineux (un modèle 90 Go se trouve à environ 160 euros), soit opter pour un disque dur 7 200 tpm et y installer les applications

A la place de la superbe Seasonic X-Series et du Prolimatech Megahalems, la Cougar CMX et le Noctua NH-U12P sont deux alternatives tout aussi silencieuses, séduisantes et plus économiques.

Hardware Magazine 55


dossier : pc bureautique

735 € Silent Pro PL1 (120 mm, 900 tpm). Si les 70 euros requis pour cet ensemble vous semblent trop élevés, le Yasya de Scythe sera un excellent compromis. Enfin, concernant le boîtier, nous apprécions énormément le Cooler Master 690 II Advanced. En plus d’une bonne qualité de fabrication et d’une relative sobriété, il intègre un rack hotswap pour disques durs 3,5’’ et 2,5’’. C’est idéal pour se dispenser de boîtiers externes justement. En revanche, l’USB 3.0 lui fait défaut, il faudra brancher les périphériques par l’arrière du PC, sur le back panel de la carte mère. Le seul boîtier rassemblant ces deux avantages (hotswap 2,5’’ uniquement) vient de chez Antec, le Dark Fleet DF-85, mais il est bien trop bruyant, sans compter son format un peu démesuré pour une configuration µATX. En format plus compact, le mini P180 de la même marque est très agréable, mais de conception plus ancienne, le privant de l’USB 3.0.

Top silence Si vous dormez à côté de votre PC ou que vous avez l’oreille très fine, celui-ci doit être totalement inaudible. Les configurations précédentes ne sont déjà pas bruyantes, comment faire pour améliorer encore ce critère sans tomber dans la démesure. à partir de : 735 euros CPU : Core i5 2500T (estim. : 200 euros) Carte mère : MSI H67MA-E45 (100 euros) RAM : G.Skill ECO 1333 C9 2 x 2 Go (60 euros) SSD : Corsair Force 40 Go (100 euros) HDD : Samsung Ecogreen F4 2 To (80 euros) Refroidissement : Scythe Yasya (45 euros) Alimentation : SilverPower SP-SS500 (60 euros) Boîtier : Fractal Design Define R3 (90 euros) € + : OCZ Vertex 2 60 Go (110 €, +10 €), Seasonic X-Series 400W (150 €, +90 €) € - : Core i3 2100T (130 €, -70 €)

Le PC fanless, ça existe !

U

n PC fanless à 100 %, c’est possible, nous l’avons prouvé dans PC Update n° 51. Néanmoins, cela impose certaines contraintes comme le dégagement thermique de la configuration qui ne peut pas excéder un certain seuil, entraînant fatalement des composants moins performants ou plus chers. Nous avions choisi un Athlon II X2 240e, soit un petit dual core d’entrée de gamme, et d’autres composants très coûteux comme une alimentation fanless, un radiateur passif et des boîtiers plus aérés. Hélas, la facture s’en ressent et nous avons ici préféré opter pour une configuration refroidie activement pour conserver un rapport performances/prix décent.

Quad core 45 W La problématique majeure d’un PC silencieux concerne ses sources de chaleur. Dans nos configurations, il s’agit clairement du processeur, l’absence de carte graphique éliminant une contrainte et les autres composants ne chauffent pas excessivement. Limiter le dégagement thermique implique une réduction de la consommation, ce sont deux critères intimement liés.

56 Hardware Magazine


bruyant à votre goût après le réglage de la gestion des ventilateurs dans le BIOS de la carte mère, vous pourrez abaisser sa plage de fonctionnement grâce au potentiomètre. Si la carte mère propose une plage de variation, déjà silencieuse, de 900 à 1 400 tpm, vous pourrez donc la réduire pour une plage de 600 à 1 000 tpm, ce qui sera alors vraiment inaudible.

Le 80+ Gold est-il nécessaire ?

Dual core un peu limite en puissance sur les plus gros calculs ou un quad core, qui sera sans doute un peu trop chaud pour cette configuration ? Combinons le meilleur des deux mondes et optons pour un Core i5 2500T. Celui-ci est une version basse consommation du 2500 classique. Sa fréquence est rétrogradée de 3,3 à 2,3 GHz, mais son TDP chute de 95 à 45 W ! Intel destine ces processeurs aux OEM et non aux ventes au détail, aucun prix n’est donc annoncé et la disponibilité n’est pas toujours garantie. Nous estimons toutefois le prix de ce CPU à 200 euros, il devrait faire son apparition sous peu dans les rayons des magasins. Si vous ne le trouvez pas ou que vous souhaitez économiser quelques euros, vous pouvez sans problème acheter un i5 2300 et l’undervolter vous-même. Ce n’est guère compliqué, il suffit de baisser la tension du CPU au maximum sans qu’il ne plante. Vous pouvez même réduire la fréquence de fonctionnement pour gagner encore quelques watts. Mais vous pouvez aussi vous contenter de le laisser tourner par défaut, les Sandy Bridge sont réputés pour chauffer raisonnablement peu.

Ici, nous choisissons un Scythe Yasya. Proposé autour de 45 euros, il s’agit d’un produit de très bonne qualité. Il est, en outre, livré avec un Slip Stream de la même marque qui peut être ajusté en PWM par la carte mère ou manuellement via un potentiomètre placé sur un bracket PCI. Ainsi, si le ventilateur est encore trop

Une fois ces deux composants ajustés, le plus dur est fait. Trouver une alimentation discrète, une carte mère et un boîtier pour accueillir tout ce petit monde ne posera aucune difficulté particulière. La Seasonic X-Series de notre PC précédent est tout à fait silencieuse, mais tout de même très chère et un peu démesurée pour un tel PC, pas besoin de 80+ Gold pour avoir une alimentation silencieuse. Vous pouvez tout à fait prendre celle-ci, mais notre choix se portera sur une SilverPower SP-SS500 à 60 euros. Il s’agit d’un bloc jumeau des S12 Energy+, très similaire aux actuelles S12 II 82+ et donc au silence de fonctionnement impeccable, seule l’électronique commence à être vieillissante. Si vous souhaitez un compromis raisonnable, la CMX 550 W de Cougar (environ 100 euros) sera un bon intermédiaire, tant en prix qu’en stabilité électrique, tout en restant discrète. La carte mère devra être une H67 mais le format dépendra du boîtier que vous choisirez. Il n’y a

Ventilateur doublement régulé Avoir un processeur qui chauffe peu ne suffit pas, le ventirad employé est presque tout aussi important. Même s’il s’agit d’un modèle performant, l’associer à un ventilateur de mauvaise qualité ou trop bruyant ruinera tous vos efforts. Car après tout, c’est le ventilateur qui produit le bruit, pas le radiateur. Mieux vaudra donc opter pour un ventilateur haut de gamme avec un radiateur moins performant que la solution inverse, a priori plus performante mais bien moins discrète.

Hardware Magazine 57


Publi-reportage

Cartes mères chipset P67 :

Focus sur les innovations ASUS !

Prenez le contrôle total des performances et de la consommation de votre PC avec la nouvelle série de cartes mères ASUS P8P67, équipées de la technologie à Double Processeur Intelligent 2. ASUS a de nombreuses fois aider les fanas de performances à exploiter tout le potentiel de leur machine, mais cette génération de cartes mères offre un niveau de contrôle d’overclocking et de consommation qui n’avait jamais été atteint jusqu’ici.

Une précision de réglages améliorée

La série P8P67 intègre un régulateur de tension numérique, le DIGI+ VRM. DIGI+ VRM offre une réponse système beaucoup plus rapide afin que les réglages de tensions soient à la fois plus précis et simplifiés. Cette stabilité améliorée se traduit logiquement en un potentiel d’overclocking amélioré. La possibilité d’ajuster manuellement les phases d’alimentation augmente la flexibilité du système, et la technologie à double processeur intelligent 2 accompagnée par DIGI+ VRM permet alors de doubler le degré de précision de l’alimentation par rapport à un design analogique standard. DIGI+ VRM permet à votre ordinateur de fonctionner au maximum de ses performances grâce à des réglages BIOS aussi divers que simples, ou grâce à une interface utilisateur conviviale dédiée.

Technologie à double processeur intelligent 2 avec DIGI+ VRM

Avec la technologie à double processeur intelligent, ASUS a pour la première fois utilisé deux puces processeurs intégrées sur une même carte mère : EPU (Energy Processing Unit), aidant à économiser de l’énergie, et TPU (TurboV Processing Unit), pour améliorer les performances. La nouvelle version de cette technologie y ajoute désormais DIGI + VRM, le régulateur d’alimentation numérique.

publi-reportage.indd 3

Advanced Mode

Advanced Mode Quiet

Performance

Energy saving

System Performance Settings

Drag and Drop Boot Priority Settings

Fonctionnalités conviviales

DIGI+ VRM n’est pas la seule nouvelle technologie intégrée à la série P8P67. En effet, ces cartes proposent une large palette de fonctionnalités toutes aussi performantes et agréables à utiliser. Parmi elles, BT GO! permet des transferts de fichiers sans fils et un contrôle d’overclocking grâce à la connexion Bluetooth de son smartphone, tandis que le BIOS EFI permet des réglages système plus simples grâce à une interface conviviale. La norme USB 3.0 est également présente sur toute la série P8P67 pour des transferts de données plus rapide.

20/01/11 14:43


Maximus IV Extreme :

Des performances nouvelle génération

Sabertooth P67 : « Le SUV de la carte mère »

Pour parer aux problèmes de surchauffe, qui sont souvent la cause de pannes matérielles et de pertes de performances, la Sabertooth P67 arbore un design innovant. Tout comme les autres modèles de la gamme TUF, la SABERTOOTH P67 est constituée de matériaux et de composants rigoureusement testés et certifiés conformes à des normes très exigeantes. Ces tests garantissent une endurance hors du commun, pour une prise en charge des applications les plus lourdes. Pour encore plus de stabilité et pour un contrôle précis de l’alimentation, la carte mère SABERTOOTH P67 intègre également DIGI+ VRM, un régulateur d’alimentation numérique.

Une protection contre les agressions extérieures

L’ASUS Sabertooth P67 est équipée de la technologie Thermal Armor qui permet d’isoler la carte mère de la chaleur dégagée par la carte graphique et autres sources potentielles. Le Thermal Armor permet également de profiter du flux d’air généré par le ventilateur du processeur pour refroidir tous les composants de la Sabertooth P67.

Une surveillance de tous les instants

Le logiciel Thermal Radar fourni avec la Sabertooth P67 vous permettra également de contrôler les températures de votre carte mère du bout des doigts. 12 sondes réparties sur toute la carte relèvent les températures en temps réel afin de vous informer sur son état. De plus grâce à la gestion des ventilateurs associés, vous pourrez configurer la vitesse des ventilateurs de votre ordinateur selon le comportement des sondes. Une fois la vitesse de vos ventilateurs programmée la carte mère gérera toute seule la température de votre ordinateur.

La carte mère ASUS Maximus IV Extreme offre les dernières technologies de transfert de données. Dix ports USB 3.0, quatre ports SATA 6 Gbp/s et le support des solutions multi-GPU CrossFireX™ d’AMD et SLI™ 3-Way de NVIDIA®. Cette carte propose également deux ports Intel® LAN Gigabit et une mémoire DDR3 Dual Channel 2400 (OC). Avec de tels atouts, la Maximus IV Extreme est la carte mère parfaite pour l’overclocking, prête à répondre à toutes vos folies.

Solution thermique innovante

Le design innovant des radiateurs de la carte Maximus IV Extreme permet d’obtenir une solution thermique efficace et esthétique, optimisée pour garder votre système à bonne température même dans les conditions les plus extrêmes. Les fonctionnalités ROG offrent une excellente expérience d’overclocking. Avec la carte mère Maximus IV Extreme, il n’a jamais été aussi simple d’améliorer ses performances.

Overclocking à distance

Avec les fonctionnalités ROG Connect, RC Bluetooth et ROG iDirect, vous pourrez overclocker votre ordinateur depuis un ordinateur portable, un iPad ou un smartphone !

Mise à jour BIOS facilitée

Grâce à la fonctionnalité ROG USB BIOS Flashback, vous pourrez mettre le BIOS à jour depuis une clé USB, sans redémarrer le système et en seulement 3 étapes.

Détection des problèmes

Si votre système ne démarre pas, le problème s’affiche sur la commande sur l’écran LED Debug intégré à la carte mère.

Un BIOS convivial

Vous pourrez facilement ajuster les réglages du BIOS grâce à l’interface conviviale du BIOS ROG EFI. Les cartes graphiques et les barrettes de mémoire vive seront automatiquement détectées.

« Les composants de la gamme Republic Of Gamers sont d’ailleurs utilisés par les meilleurs joueurs français toute discipline confondue dans l’e-Sport. L’exemple le plus frappant est celui de Pierre Guivarch aussi appellé « SarenS » qui est aujourd’hui le numéro 1 français de Starcraft II et qui utilise les composants Republic Of Gamers pour ses entrainements et compétitions. »

 Interface du logiciel Thermal Radar pour une surveillance optimale et en temps réel

publi-reportage.indd 4

Plus d’informations sur www.republic-of-gamers.fr

20/01/11 14:43


dossier : pc bureautique

pas spécialement d’intérêt à prendre une ATX plutôt qu’une µATX, les trois slots d’extension PCI/PCI-Express supplémentaires ont peu de chance de vous être utiles. Cela dit, puisque les prix et l’équipement sont comparables, tant que votre boîtier est compatible, ne vous privez pas. Nous avons choisi la MSI H67MA-E45 de la configuration précédente, même si l’Asus P8H67 conviendra tout autant. Si la mémoire basse consommation a été choisie, c’est avant tout par simplicité et parce qu’elle ne coûte plus beaucoup plus cher que de la mémoire standard. Mais il est possible de se contenter de DDR3 classique à 1,5 ou 1,65 V et de réduire cette tension dans le BIOS en vérifiant la stabilité des modules.

Réduire le bruit Ce PC est équipé d’un SSD de 40 Go afin d’améliorer considérablement les temps de chargement et de supprimer les nuisances sonores d’un disque dur 7 200 tpm habituellement recommandé. Il sera cependant épaulé d’un disque dur de stockage 5 400 tpm. Bien que relativement silencieux, ce dernier émettra quand même quelques grattements lors du déplacement de la tête de lecture sur les plateaux ou lors de sa sortie de veille. S’il est possible de minimiser ce phénomène en activant l’AAM via HD Tune, le mieux serait de pouvoir se passer du disque dur. Aussi, si vous possédez un serveur domestique, un NAS, ou toute autre La Seasonic X-Series Fanless (400 ou 460W) est une excellente alimenation mais vendue bien trop chère. Une bonne alimentation ventilée et moins chère ne ruinera pas votre quête du silence.

machine sur laquelle une grosse partie de vos données pourrait être stockée, n’hésitez pas à supprimer le disque dur au profit d’un SSD plus volumineux. Par exemple, avec 80 euros supplémentaires, vous pourrez vous offrir 90 Go, voire 120 Go en rajoutant quelques dizaines d’euros, toujours en SandForce. Enfin, pour abriter toute cette configuration, le Fractal Design Define R3 sera parfait. Il intègre diverses astuces pour contenir les nuisances sonores, comme par exemple des panneaux latéraux doublés de goudron, une ventilation discrète ou des éléments antivibration pour le disque dur. En outre, ce boîtier devrait être disponible sous peu en version µATX, un peu plus compact et peut-être un peu moins cher. Si vous avez choisi une carte mère du même format, ce sera un excellent duo.

Le même, en moins cher Si vous ne vous souciez que du silence et beaucoup moins de la puissance de votre PC, il est envisageable de remplacer le couple carte mère et processeur. En reprenant la Gigabyte 880GMUD2H et l’Athlon II X2 250, le prix du PC passe à 560 euros, sans même sacrifier la partie stockage et le SSD.

60 Hardware Magazine


640 €

micro pc Les tours, même µATX, sont trop encombrantes pour vous ? Il vous faut un microPC qui sache tout faire ? Passez au mini-ITX ! à partir de : 640 euros CPU : Core i3 2100 (120 euros) Carte mère : Zotac H67-ITX wifi (120 euros) RAM : G.Skill ECO 1333 C9 2 x 2 Go (60 euros) SSD : OCZ Vertex 2 60 Go (115 euros) HDD : Samsung Ecogreen F4 2 To (80 euros) Refroidissement : Scythe Big Shuriken (35 euros) Alimentation : 300 W SFX incluse Boîtier : Silverstone SG-06 (110 euros) € + : Core i5 2300 (170 €, 50 €), Prolimatech Samuel 17 (45 €, +10 €) € - : SilverStone SG-05 (90 €, -20 €), un seul HDD (Hitachi 7k2000 2To : 115 €, -80 €)

Le boîtier avant tout

P

our une fois, nous choisissons le boîtier en tout premier lieu. En effet, il y a plusieurs formats de boîtiers miniITX, la principale différence concernant leur alimentation. Conséquence directe, les plus compacts sont livrés avec une alimentation minuscule au format plus ou moins standardisé et délivrant une puissance modeste, pas toujours suffisante pour une configuration moderne. Cela dit, Silverstone a récemment mis au point une alimentation SFX de 450 W et certifiée 80+ Bronze. Elle embarque un connecteur 6/8 pins et un 6 pins, elle pourra donc nourrir des configurations musclées avec une grosse carte graphique. Elle vient remplacer, contre un supplément de quelques dizaines d’euros, la 300 W 80+ habituellement fournie. Si vous préférez vous orienter vers une alimentation plus puissante et de votre choix, certains boîtiers mini-ITX le permettent mais l’agencement est différent d’un boîtier classique, afin d’optimiser le volume occupé. Ainsi, l’alimentation se retrouve en face du processeur, laissant peu de place au refroidissement CPU. Le Lian Li PC-Q08 en est un excellent exemple. Un peu à part, le Fractal Design Array R2 est surtout pensé pour le stockage puisqu’il accueille sept baies 3,5’’ pour disques durs. Nous préférons donc opter pour la 2e catégorie, plus compacte, mais en prenant garde à la puis-

sance affichée par l’alimentation. L’ISK-300 (et l’ISK-100 encore plus) d’Antec est extrêmement compact, mais son alimentation ne délivre que 150 W. C’est assez pour un Core i7 2600K,

quelques disques durs et 8 Go de RAM, mais nous n’aimons guère être si proche de la limite d’une alimentation. Notez, par ailleurs, que les processeurs Sandy Bridge (Core i5 et Core i7 2000) sont les seuls CPU quad core à pouvoir être utilisés avec une si petite alimentation, les autres consommeront tous trop (Athlon II X4 et Core i5 700 inclus). Toutefois, si vous vous contentez d’un processeur plus modeste, vous pouvez envisager la solution Antec. En outre, ces deux boitiers sont extrêmement laborieux à monter à cause de leur faible volume. Nous avons élu le SG-06 de Silver-

Il est très difficile de faire un montage propre dans un boitier mini-ITX. Néanmoins, un serre-câble n’eut pas été intuile.

Hardware Magazine 61


dossier : pc bureautique

stone, car il représente selon nous le meilleur compromis entre espace intérieur disponible et volume extérieur occupé.

De nombreuses contraintes En plus de la contrainte de la puissance de l’alimentation, ces minuscules boîtiers laissent peu de place pour le ventirad CPU. Adieu le design si répandu des tours, il faudra opter pour un ventirad à l’horizontale. Et il faut qu’il soit très plat puisque les ventirads comme l’AXP140 ou les Noctua NH-C12P et NH-C14P sont trop hauts. Il faudra se diriger vers les Scythe Big Shuriken (58 mm) ou Prolimatech Samuel 17 (45 mm sans ventilateur). Le premier se trouve autour de 35 euros avec son ventilateur slim (12,5 mm d’épaisseur au lieu de 25 mm comme d’habitude) et le second se négocie environ 45 euros sans ventilateur, mais il est aussi nettement plus performant. A vrai dire, le choix dépendra surtout de votre budget et du processeur choisi, le Big Shuriken montrant plus rapidement ses limites. Vient donc la question sensible du processeur. Nous ne voulons pas sacrifier les performances d’une telle machine et alimenter l’idée reçue selon laquelle

62 Hardware Magazine

un petit PC est nécessairement poussif. Sans tomber dans la démesure, partons sur un Core i3 2100 (en test dans ce même numéro). Il s’agit d’un dual core avec HyperThreading, cadencé à 3,1 GHz et utilisant la même architecture redoutablement efficace que les Core i5 2300/2400/2500. Il intègre même les fonctions de décodage/ encodage de flux HD, de sorte que les encodages pour votre baladeur se feront tout aussi rapidement qu’avec un CPU plus costaud. En prime, il chauffe très peu puisqu’annoncé pour un TDP de 65 W et nous lui adjoindrons donc le Big Shuriken. Attention, il ne sera en vente qu’à partir du 20 février, en attendant, si vous devez absolument changer de PC, l’i3 540 et la Gigabyte H55N-US3 sont de bons produits pour un prix comparable, mais les performances du processeur sont un net cran en dessous.

H67, déjà disponible en mini-ITX Les cartes mini-ITX sont des carrés de 17 cm de côté, mais les boîtiers comme notre SG-06

supportent le format mini-DTX, c’est-à-dire 17 x 20 cm. Très peu répandu, ce format a été introduit par AMD en 2007 et ne rencontre pas un succès fulgurant, mais il permet de loger deux slots d’extension PCI/PCI-Express au lieu d’un seul. Aussi, si la carte mère de vos rêves est de ce format, elle est pleinement compatible. Nous choisirons ici une carte mini-ITX en H67 pour accueillir notre Core i3 au socket 1155. Plusieurs marques proposent leur propre interprétation de ce produit, notamment Asus, Gigabyte, MSI, ECS ou Zotac, et c’est ce dernier qui va retenir notre attention avec sa H67-ITX Wifi. Celle-ci intègre quasiment le même équipement qu’une carte µATX, rien à redire. Elle supporte la DDR3 long DIMM 240 pins, c’est-à-dire nos kits classiques. Nous allons céder, une fois de plus, à la mode de la basse consommation avec 4 Go de G.Skill ECO, de la mémoire certifiée à 1,35 V. Cela dit, il n’y a rien que vous ne puissiez pas faire vous-même en réglant le BIOS à votre guise, aussi nous vous déconseillons de payer trop cher ce type de mémoire. On trouve les kits G.Skill autour de 60 euros, alors que ceux des concurrents (Kingston, ADATA et plus récemment OCZ) dépassent tous les 70 euros, ils n’ont donc plus rien d’attrayant.

Emplacements HDD/SSD Dans un boîtier mini-ITX où la place est comptée, les constructeurs font souvent l’impasse sur les nombreux emplacements 2,5’’ et 3,5’’ pour SSD ou HDD. Aussi, avant d’acheter, il faudra éplucher la fiche technique de votre boîtier. Le SG-06 supporte un disque 3,5’’ et un autre 2,5’’, nous allons donc utiliser un SSD, secondé par un disque de stockage. Celui-ci sera un 5 400 tpm afin de réduire un peu les nuisances sonores. Nous vous recommandons le Vertex 2 60 Go d’OCZ car c’est le moins cher à l’heure actuelle, mais tous les SSD à base d’un contrôleur SandForce se valent, choisissez donc le


La plupart des boitiers mini-ITX disposent en général d’un nombre très imité d’emplacements 2.5’’ et 3.5’’.

Un PC de bureautique n’est pas forcément moche et beige, il peut être puissant et s’accorder à votre interieur.

plus abordable, quelle que soit sa marque. Pour le disque dur, nous vous conseillons le Samsung Ecogreen F4 2 To, que l’on trouve en ce moment autour de 80 euros, une aubaine !

Les PC de marque La plupart des PC vendus en grandes surfaces concernent justement la bureautique. Il s’agit de PC avec des processeurs standard et sans carte graphique. Et même quand ils en ont une, elle ne peut servir qu’à afficher le bureau en 2D. On pourrait penser que ces solutions sont plutôt bien étudiées. Montées à la chaîne, composants achetés en gros, moins d’intermédiaires dans la chaîne de distribution, etc. En réalité, ces ordinateurs ne valent pas leur prix. Sans même considérer qu’ils utilisent des processeurs hors d’âge et des composants de très mauvaise qualité, le niveau de puissance

est très souvent en deçà de ce que l’on est en droit d’attendre. Il n’est pas rare de voir un ordinateur à base de Core i5 530 (2 cores/4 threads) prétendument aussi rapide qu’un quad core de même génération, et dont le prix est ajusté en conséquence. Il est aussi très courant de surfer sur les modes. Lorsqu’un constructeur annonce un disque dur 7 200 tpm, il ne s’agit pas toujours de la dernière génération. Le principal étant de décider le client à acheter et de ne pas mentir, peu importent les moyens. Sur les quelques PC qui intègrent des SSD, il n’est pas rare de retrouver des SSD vieux de 2 ans. Ceux-ci servent juste de prétexte pour annoncer « SSD » sur la fiche technique et pouvoir augmenter le prix du produit, en général bien plus que de raison. En faisant le tour de quelques enseignes et en épluchant les fiches techniques, il n’est pas rare de constater un

surcoût de 15 à 30 % par rapport à un PC aux performances comparables (incluant la licence Windows). Et nous sommes clément puisque nous ne considérons même pas la qualité de fabrication du boîtier ou le silence de fonctionnement, en général assez désastreux. Un des rares créneaux où ces PC sont intéressants concerne les All In One, autrement dit les PC dont l’UC se retrouve derrière l’écran. Impossible de faire aussi compact en assemblant soi-même son PC. Ceci est rendu possible en utilisant des composants dits mobiles, plus chers mais plus compacts et chauffant moins. En outre, les All In One tactiles impliquent, en général, une surcouche logicielle propre à chaque marque. Même en rajoutant une dalle tactile sur votre écran, vous ne bénéficierez que de l’interface Windows 7.

Hardware Magazine 63


dossier : pc bureautique

boîtiers sexy Processeurs à privilégier : Athlon II X2 250, Athlon II X4 630, Core i3 2100, Core i5 2300 ou 2500K Disques à privilégier : Western Digital Caviar Black 500 Go, SSD 40 ou 60 Go SandForce, Samsung F4 Ecogreen 2 To (pour les données) Cartes mères à privilégier : 880G et H67 Ventirads à privilégier : Cooler Master TX3, Scythe Big Shuriken, Scythe Yasya Alimentations à privilégier : Antec EarthWatts Green 380 W, SilverPower SP-SS500, Seasonic X-Series 560 W IGP/GPU à privilégier : GMA HD2000 ou HD3000 (processeurs 1156) ou HD5670/GTS450

Antec ISK-100

Lian-Li PC-Q08

Lian-Li PC-Q09

SilverStone SG-05/SG-06

SilverStone GD-04/GD-05

Cooler Master Elite 430

Antec P180 Mini

Lancool DragonLord K58 (et K60/K62)

Cooler Master 690 II Advanced

Prix : 85 euros Format : mini ITX slim Plus : compacité extrême, 2 emplacements 2.5’’, ventilateur discret au minimum Moins : ventirad 38mm maximum, pas de lecteur optique, aspect plastique

Prix : 90/110 euros Format : cube mini ITX Plus : compatibles cartes graphiques, alimentation intégrée 300W Moins : montage laborieux

Prix : 110 euros Format : moyen tour micro ATX Plus : look, silence Moins : prix, montage

64 Hardware Magazine

Prix : 110 euros Format : cube mini ITX Plus : finition, 6 baies 5.25’’, possibilité d’utiliser une alimentation ATX Moins : prix un peu élevé, ventilation un peu trop bruyante

Prix : 95 euros Format : HTPC micro ATX Plus : Rapport qualité/prix, compact Moins : -

Prix : 60 euros Format : tour ATX Plus : Finition, montage Moins : -

Prix : 150 euros Format : mini ITX slim Plus : USB 3.0, qualité de fabrication Moins : Prix

Prix : 45 euros Format : moyen tour ATX Plus : Prix, intérieur noir Moins : un seul ventilateur livré, hauteur limite pour le ventirad

Prix : 90 euros Format : tour ATX Plus : rack hotswap pour HDD 3.5’’, ventilation, finition Moins : passage du cable ATX 12V compliqué


Fractal Design Define R3

Lian-Li PC-A04

Prix : 110 euros Format : moyen tour micro ATX Plus : USB 3.0, fabrication, silence Moins : ventirad 15 cm maximum, organisation des câbles

Prix : 150 euros Format : tour ATX Plus : finition, montage, cable management Moins : prix, efficacité de la régulation des ventilateurs

SilverStone FT-01

Corsair Obsidian 700D

Lian-Li Tyr PC-X500

Prix : 100 euros Format : tour ATX Plus : Silence, passe-câbles de qualité Moins : Aucune fixation rapide, tendance à chauffer

Prix : 175 euros Format : tour ATX Plus : qualité et finition, fixations 3.5’’ et 5.25’’ Moins : cable management

Prix : 235 euros Format : grande tour ATX Plus : Finition, espace intérieur, silence Moins : ventilation

Corsair Graphite 600T

Prix : 300 euros Format : tour ATX Plus : ventilation, finition, cable management, montage Moins : Prix, 4 emplacements HDD

A retenir : • La plateforme 1156 est dépassée, préférez le socket 1155 dont les processeurs sont certes aussi chers mais plus rapides. • Tous les processeurs 1155 embarquent un IGP, mais un chipset H67 est nécessaire pour l’exploiter. • Les chipsets AMD 785G, 880G et 890GX embarquent un IGP. • Privilégiez les SSD pour l’OS, bien qu’ils soient plus chers, les performances sont au rendez-vous.

• Si vous devez vous contenter d’un disque dur pour l’OS, choisissez un disque rapide 7 200 tpm.

• Un dual core est le minimum syndical, n’achetez pas un monocore (Sempron ou Celeron).

• Un disque secondaire 5 400 tpm est idéal pour le stockage des données. • La quantité de mémoire est plus importante que sa vitesse.

• Un quad core ne sera utile que sur des tâches multithreadées (encodage, traitement photo ou vidéo) ou si vous utilisez une très grande quantité de programmes simultanément.

• Une quantité de 4 Go de RAM est un bon compromis, 2 Go risquent de ne pas suffire, alors que 8 Go vous mettent à l’abri de tout ralentissement.

• Surveillez le rapport qualité/prix de chaque processeur au sein d’une même famille, le plus rapide étant en général nettement plus cher et donc moins intéressant.

Hardware Magazine 65


dossier : pc bureautique

conclusion Performances CPU (s) 407

Le moins cher 325

Bon compromis 153

Top perf

417

283

172

Ultra silencieux

406

204

Micro PC 0

100

757

200

454 300

400

Compression de fichiers

500

600

700

Encodage vidéo

800

Performances HDD (s) Le moins cher Bon compromis

U

n PC de bureautique peut revêtir plusieurs costumes. Tout comme les PC plus puissants pour le jeu, il existe de nombreuses façons de le définir. Nous avons considéré différents angles, et force est de constater qu’assembler son propre PC de bureautique donne des créations tout à fait sympathiques. Un petit cube abritant une configuration apte à faire tourner n’importe quelle application, un PC silencieux qui ne se fera jamais entendre mais qui fait tout de même appel à un quad core ou encore un autre, pour les budgets les plus serrés, qui égale sans problème les PC des grandes enseignes vendus 15 à 30 % plus cher ! Le seul avantage de ces derniers concerne leur encombrement réduit au strict minimum. Le prix n’est, en revanche, pas leur spécialité. Grâce aux composants disponibles sur le marché, il est possible de tout faire, ou presque. Que votre priorité concerne les performances, l’apparence de votre PC ou le silence, il suffit de se concentrer sur les composants clés. Le reste suit : cartes mères mini-ITX pouvant accueillir des processeurs puissants, mémoire basse consommation, boîtiers minuscules ou totalement insonorisés, SSD ultrarapides de moins en moins chers.

66 Hardware Magazine

197

39,4 173

31,7

Top perf

22,1

Ultra silencieux

22,1

Micro PC

22,1 0

133 133 133 50

Installation CS5

100

150

200

Boot Windows 7

250

Performances IGP ‐ 1280x720 Le moins cher

12,5

Bon compromis

12,8

15,7 16,4

Top perf

37,9

24,2

Ultra silencieux

16,1

Micro PC

16,5 0

10

SF IV

20

Dirt 2

24,3 24,9 30

40



pratique : monitoring

Spécial monitoring et benchmarking

Pour un PC au top de ses perfs, en toute sécurité Pour assurer la pérennité de votre hardware et overclocker/tweaker au maximum, rien de tel que de bons outils d’analyse et de surveillance. En prime, les logiciels de benchmarking mesurent les performances et confirment que votre PC est au top ! Thomas Olivaux

L

e monitoring et le benchmarking, savoir dans quel état est son PC et connaître son niveau de performances, distinguent le passionné de l’amateur. D’ailleurs, si nous vouons un tel culte aux PC assemblés et aux composants de bonne qualité, c’est notamment parce qu’ils offrent plus de possibilités de contrôle que les obscurs PC de marque et autres ordinateurs portables. Comment faire ça bien et à quoi se repérer ? Le monitoring, c’est la surveillance des paramètres vitaux des composants électroniques, comme la température de fonctionnement ou la tension d’alimentation. Le benchmarking, mot qui parle beau-

Un bon BIOS affiche les températures les plus importantes, la vitesse des ventilateurs et les tensions électriques.

68 Hardware Magazine

coup aux fous de performances mais qui peut servir à tous, c’est l’analyse des performances pour comparer les matériels entre eux. Dans notre cas, savoir qui de tel ou tel hardware est le plus rapide et, dans le vôtre, s’assurer que le PC que vous possédez est au mieux de sa forme. De nos jours, la majorité des composants d’un PC peuvent être analysés, c’est un progrès permanent. Jouant le rôle principal, c’est le CPU qui est le premier concerné. Nous aimons connaître sa vitesse (d’autant plus difficile à appréhender que le Turbo Mode et les systèmes d’économie d’énergie la font varier en permanence), surveiller sa température, sa tension et mesurer ses performances, surtout après overclocking. Au-delà du CPU, mais ce qui est tout aussi lié, il est important de pouvoir contrôler les divers paramètres mémoire et de la carte mère au sens large : les fréquences des bus, les multiples tensions et autres timings. C’est la clé du succès pour un PC bien réglé et performant. Tout ceci est aussi valable pour la carte graphique. Ces dernières chauffent de plus en plus, il est donc souhaitable de garder un oeil sur la température du GPU. Il est également utile de connaître les fréquences pour overclocker ou même vérifier que le BIOS par défaut n’est pas légèrement underclocké, depuis la mode des cartes « green ». La carte 3D jouant un rôle prépondérant dans les performances vidéo ludiques du PC, elle mérite elle aussi d’être benchée, ainsi que l’ensemble de la machine pour comparer les performances avec celles des PC des copains et constater les progrès après l’ajout d’un nouveau composant ou de nouveaux tweaks (réglages). Bien que ça semble secondaire, il est possible de surveiller et/ou mesurer les performances de composants comme le disque dur ou même le graveur DVD ! Ce dossier se veut exhaustif, nous parlerons donc de tout type de matériels, pourvu qu’il soit possible de les monitorer ou les bencher.


CPU et carte mère Le CPU est de loin le composant le plus facile à analyser, tant il existe de logiciels conçus à cet effet. C’est aussi le plus troublant parfois, lorsque les logiciels n’indiquent pas tous la même température. Voici la trousse à outils idéale pour surveiller votre processeur sous toutes les coutures et mesurer rapidement ses performances. Notez que nous regroupons ensemble les surveillances concernant le CPU en particulier et la carte mère en général, les deux n’étant pas vraiment dissociables.

Monitoring : dans le BIOS Avant même de démarrer l’OS, vous pouvez surveiller l’état de votre processeur dans le BIOS. La quasi-totalité des cartes mères donnent des informations, certes sommaires, mais cruciales. Les mesures de sécurité se situent justement dans Hardware Monitoring (parfois baptisé autrement, Hardware Health, PC Health Status ou autres choses s’en rapprochant). Vous trouverez regroupées au sein d’une même page, quel que soit le constructeur de la carte mère, la température du processeur, ainsi que sa tension d’alimentation baptisée CPU Voltage, Vcpu ou Vcore. La température indiquée ici correspond à celle renvoyée soit par le processeur (température générale, extérieure aux cores, généralement celle mesurée sous le couvercle IHS), soit par une sonde placée dans le socket par le constructeur de la carte mère. Si vous relevez la température des cores séparément sous Windows, il est normal que la température donnée par le BIOS apparaisse un peu moins élevée. Concernant la tension, les modes d’économie d’énergie, comme Intel EIST (Enhanced Intel Speedstep Technology) ou AMD Cool ’n’ Quiet, ne s’activent qu’une fois l’OS et les pilotes chargés. La tension du processeur dans le BIOS doit donc correspondre à sa tension nominale, celle la plus élevée qui est appliquée dès que la puce est sollicitée. Pour connaître cette dernière, ça n’est pas franchement évident. Vous pouvez consulter la boîte de votre processeur ou, si vous ne l’avez pas, faire une recherche sur Google ; vous tomberez sur l’une des nombreuses bases de données CPU, comme celle d’Intel (ark.intel.com) ou d’un collectionneur tel que CPU World (www.cpu-world.com). Précisons que, depuis quelques années, AMD et Intel n’appliquent pas systématiquement la même tension à tous leurs processeurs, même s’ils portent le même nom ! Des tests de stabilité sont

réalisés en sortie de chaîne et, suivant le comportement de la puce, la tension nominale est ajustée. Vous pourrez, par exemple, tomber sur un Core 2 X6800 dont la tension par défaut est 1,25 V, un autre qui tourne d’origine en 1,3 V. Au passage, nous pouvons d’emblée estimer que celui à 1,25 V bénéficie d’un meilleur potentiel d’overclocking que son voisin. C’est encore plus difficile à analyser depuis qu’Intel indique une plage large, par exemple 0,65 V à 1,4 V pour le Core i7-860, qui va de la valeur minimale en mode EIST exploitée par les « meilleurs », à la valeur maximale en mode Turbo utilisée sur les « pires ». Finalement, le plus simple est de faire confiance au BIOS de votre carte mère. Assurez-vous pour l’instant que tous les paramètres d’overclocking sont désactivés, car certaines marques/cartes n’hésitent pas à augmenter d’ellesmêmes la tension que vous avez laissée sur « Auto » en cas de surcadençage. Le BIOS indique également une température « Système », celle-ci étant difficile à interpréter, car il s’agit le plus souvent d’une sonde placée sur le PCB de la carte mère, proche du chipset et du CPU, parfois d’une sonde pour le chipset lui-même, bien que ça soit plus rare. Hélas, ce genre de détails n’est jamais documenté. Sur les bonnes cartes mères, vous aurez également accès à d’autres tensions, c’est pratique pour connaître les valeurs par défaut, avant de se lancer dans l’overclocking avancé. Enfin, le BIOS affiche également la vitesse de rotation des ventilateurs branchés sur la carte mère. Avant de passer au monitoring sous Windows, parlons un instant des cartes mères équipées de points de mesure de tension. Celles-ci permettent de connaître précisément et en temps réel, les tensions principales de son PC à l’aide d’un voltmètre. Si vous ne vous en êtes jamais servi, celui-ci doit être réglé sur tension continue d’une valeur immédiatement supérieure à celles délivrées dans le PC (le maximum étant de 12 V, la valeur commune à régler sur les multimètres est de 20 V). Il faut placer le fil noir sur la masse, également baptisé – ou COM, et le fil rouge sur le point de contrôle souhaité, par exemple Vcpu pour la tension CPU.

Monitoring : les meilleurs logiciels Windows Sous Windows, des centaines (si ce n’est des milliers) de logiciels de mesure existent. Il suffit pourtant d’en installer qu’une toute petite sélection pour bénéficier de tout le nécessaire ! L’outil le plus célèbre, le plus léger et le plus complet pour connaître tous les détails de son processeur s’appelle, depuis

Hardware Magazine 69


pratique : monitoring Lancer TMonitor montre à quel point les processeurs modernes changent souvent de fréquence.

CPU-Z a deux onglets concernant la mémoire vive. Le premier donne les paramètres de fonctionnement en cours, le second (SPD) les paramètres préprogrammés dans vos barrettes.

des années, CPU-Z. Vous pouvez le télécharger gratuitement sur www. cpuid.com. CPU-Z indique tous les paramètres de fonctionnement du processeur, ainsi que des infos sur son nom, la quantité de mémoire cache ou les jeux d’instruction qu’il embarque. Très utile, CPU-Z donne également de précieuses informations sur la carte mère (notamment la version du BIOS et la vitesse de fonctionnement du port PCI-Express de la carte graphique principale) et sur la mémoire, spécifications d’usine et réglages en vigueur. Ça permet de se rendre compte, d’un rapide coup d’oeil, si sa RAM est correctement exploitée et non sous-cadencée, comme c’est souvent le cas. Par exemple, de la DDR3-1600 qui ne tournerait qu’à 533 MHz (DDR3-1066). Pourtant, aussi indispensable qu’il soit, CPU-Z n’affiche pas la température, ni même la fréquence exacte en temps réel. Deux autres outils gratuits du même programmeur y répondent, il s’agit des tout aussi indispensables HWMonitor et TMonitor. Le premier est un logiciel de surveillance au sens large, qui relève et donne les informations de toutes les sondes du PC, de la carte mère à la carte graphique, en passant par le CPU et les supports de stockage, sans oublier la vitesse de rotation des ventilateurs. Le second a été spécifiquement conçu pour les Core iX et leur Turbo Mode, afin d’observer en temps réel les variations de fréquence, core par core. Précisons que TMonitor fonctionne désormais pour le mode Turbo des AMD Phenom II X6. Hardware Monitor est intéressant car il indique les températures CPU dans le détail, aussi bien celle de chacun des cores (y compris s’il y a plusieurs CPU), que celles relevées par la carte mère. Il affiche, d’autre part, les valeurs mini et maxi, en plus des relevés courants. Les logiciels proposés par CPUID ne sont pas les seuls qui soient dignes d’intérêt. Bien plus lourd, le bon vieux Sandra de SiSoftware (www.sisoftware. net) reste une référence. Nous ne l’apprécions que modérément pour le monitoring (trop gourmand en ressources), mais il possède quelques petits benchmarks intégrés qui permettent de se

70 Hardware Magazine

faire une rapide idée des performances de sa machine. Seule la mesure de la bande passante mémoire est à prendre avec des pincettes, tant les résultats des machines de référence sont élevés (ne soyez pas inquiet si vous en êtes loin). Everest Ultimate de Lavalys (www.lavalys.com), devenu depuis quelques mois AIDA64 Extreme Edition (www.aida64. com), est également très intéressant. Il est plus exigeant et long à lancer que HWMonitor, il propose une surveillance en arrière-plan avec des alarmes en cas de dépassement de certaines valeurs. Les propriétaires d’un clavier Logitech pour gamers pourront également profiter de la surveillance sur le petit écran, sans oublier les amateurs de widgets Windows. AIDA64 est un shareware qui fonctionne 30 ours, durée audelà de laquelle vous devrez vous acquitter d’une licence personnelle de 40 dollars. Meilleur que Sandra, AIDA64 propose lui aussi un benchmark de bande passante mémoire, que nous recommandons. Bien plus modeste, Real Temp (www.techpowerup.com/realtemp) est un autre programme de référence pour l’analyse des températures, beaucoup utilisé par les overclockers, car léger et gratuit. Il est également apprécié pour sa justesse et sa précision, et la possibilité d’ajuster Tjunction pour être juste même si le processeur n’est pas reconnu dans la base de données d’origine. Dans une tout autre catégorie, n’oublions pas les logiciels de monitoring conçus par les constructeurs de cartes mères. Parfois lourdingues à installer, par exemple chez Asus, ils sont généralement très complets et précis. Mention spéciale pour E-LEET d’EVGA, une copie améliorée de CPU-Z avec de fameux onglets monitoring et overclocking. En bonus, E-LEET est également compatible avec les afficheurs LCD Logitech des claviers pour gamers. Les autres logiciels de monitoring/overclocking sont généralement d’un bon niveau, au


Cadeau collector

Sheldon en veut un !

Ce polo de qualité a été siglé avec les logos des magazines. Ils ont été cousus, garantie de longévité. Indispensable pour affirmer votre côté geek et ruiner vos chances avec la gente féminine. Disponible en L et XL. Valable jusqu’au 30/04/2011

12 numéros + 1 polo rugby siglé bon de commande

Nom

Prénom

Adresse Code Postal

Ville

Date de Naissance

Pays Email

Paiements trimestriels Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 6 numéros et PC Update pour 6 Numéros au prix spécial de 19 € par trimestre. Le paiement s’effectuera en 4 prélèvements, un par trimestre. Votre abonnement sera ensuite résiliable à tout moment ou renouvellable par trimestre au tarif de 16 €. Taille : L XL Autorisation de prélèvement automatique (N°national d’émetteur : 528906) J’autorise Axiome à prélever tous les 3 mois la somme de 19 € pour un minimum de un an à compter du Code banque

Code établissement

N° de compte

Clé RIB

Nom et prénom, adresse du titulaire du compte si différents de l’abonné

/

/

Il est indispensable de joindre votre relevé d’identité bancaire ou postal

abonnement

Avec cet abonnement, nous vous offrons un polo rugby avec les logos des mags !

Signature du titulaire du compte (obligatoire) Nom adresse, Code postal, Ville de votre banque où se feront les prélèvements Date (obligatoire)

En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.


24 numéros bon de commande Nom

Prénom

Adresse Code Postal

Ville

Pays

Date de Naissance

1

Email

Paiement classique Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 12 numéros et PC Update pour 12 Numéros au prix spécial de 120 € Rajouter 24 € de frais de port CEE (reste du monde 40 €)

Paiement par : par chèque à l’ordre de Axiome Nom du titulaire de la carte par carte bancaire N°

Date d’expiration

Veuillez indiquer le code à trois chiffres figurant au dos de votre carte Signature du titulaire de la carte :

2

Date :

Paiements trimestriels Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 12 numéros et PC Update pour 12 Numéros au prix spécial de 15 € par trimestre.

abonnement

Abonnement

Soit une économie de 21.6 euros ! Le paiement s’effectuera en 8 prélèvements, un par trimestre. Votre abonnement sera ensuite renouvellé par trimestre et résiliable à tout moment. Autorisation de prélèvement automatique (N°national d’émetteur : 528906) J’autorise Axiome à prélever tous les 3 mois la somme de 15 € pour un minimum de deux ans à compter du Code banque

Code établissement

N° de compte

Clé RIB

Nom et prénom, adresse du titulaire du compte si différents de l’abonné

/

/2011

Il est indispensable de joindre votre relevé d’identité bancaire ou postal

Signature du titulaire du compte (obligatoire) Nom adresse, Code postal, Ville de votre banque où se feront les prélèvements Date (obligatoire)

En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.


Avant d’exécuter WPrime, vérifiez dans les options que le nombre de threads correspondant à votre processeur est correct. Une fois tous les pilotes installez, pensez à exécuter le WEI que Windows comprenne qu’un SSD est installé et déclenche automatiquement les bons réglages.

moins chez les grands constructeurs comme Asus, Gigabyte et MSI, mais pourquoi la majorité d’entre eux insistent avec un look extravagant, quand une simple fenêtre rectangulaire et de couleur neutre suffit ? Gros avantage de ces programmes par rapport aux simples softs de monitoring, ils autorisent des ajustements ! Notamment, l’overclocking ou la vitesse de rotation des ventilateurs.

Bencher facilement Nous arrivons dans un tout autre exercice, celui de la mesure de performances, le plus souvent appelée benchmarking. En rapport avec nos explications précédentes, un bon bench va mettre à genoux votre machine. Il est donc indispensable que le monitoring soit bien en place, pour vérifier que vous n’atteignez pas des températures trop élevées. Pour mesurer les performances du CPU, basiquement, il suffit d’exécuter un logiciel qui le sollicite et de chronométrer le temps nécessaire pour réaliser l’opération (qui sera comparé à celui établi par d’autres PC). Dans la pratique, c’est plus complexe car si l’on veut bel et bien mesurer les performances du processeur, il faut faire en sorte que le logiciel en question ne tire que dans le processeur. Exit donc toutes les applications qui dépendent de la carte graphique. Le lien CPU/mémoire n’est pas vraiment dissociable, nous nous contenterons donc de constater que certains benchs sont plus ou moins dépendants de la performance mémoire que d’autres. D’autre part, les CPU modernes étant multicores, il faut en tenir compte car les applications n’exploitent pas toutes de la même façon cette prolifération des unités de calcul. Lorsque nous réalisons les mesures de performances des CPU pour PC Update et Hardware Magazine, nous favorisons un maximum les applications du quotidien, pour que les résultats soient les plus représentatifs possible. Nos tests sont toutefois difficiles à reproduire puisqu’ils imposent de nombreux réglages et fichiers desquels ils dépendent (photos, vidéos à compresser, scènes 3D à rendre), que nous ne pourrions expliquer qu’en de nombreuses pages. Du reste, la moindre erreur dans certains paramètres des logiciels suffit à fausser toute la mesure (par exemple, le bitrate dans un logiciel d’encodage). Il existe, heureusement, des logiciels bien plus faciles à utiliser pour mesurer les performances de son processeur, que ces outils soient des benchmarks ou pas.

Le bon vieux Super Pi a été utilisé des années par les overclockers, sorte de compétition non officielle a qui battra le plus petit temps nécessaire pour calculer des décimales de Pi. Celui-ci ne tape que dans un seul core, mais il permet ainsi de s’assurer du bon fonctionnement du mode Turbo, avec lequel la fréquence grimpe plus haut lorsque tous les cores ne sont pas sollicités. Bien qu’il vaille mieux fermer tous les programmes pour obtenir le meilleur résultat possible dans Super Pi (comme tout benchmark), laissez au moins une fois TMonitor lancé à côté, pour vérifier que la fréquence se comporte comme il faut. Vous pouvez télécharger Super Pi sur de très nombreux sites Internet, faites une recherche Google pour Super Pi Mod. La version modifiée, spécialement pour les overclockers, est plus précise que l’originale et affiche le chronomètre en millisecondes. Lorsque vous lancez Super Pi, vous pouvez choisir plusieurs benchmarks différents. Durant longtemps, Super Pi 1M était la référence (1M signifiant de calculer 1 million de décimales de Pi), mais les processeurs étant devenus tellement puissants, la valeur ne veut plus dire grand-chose. Nous utilisons désormais Super Pi 32M, bien plus exigeant et réclamant plusieurs minutes de calcul. Précisons que Super Pi est dépendant du média où il est stocké, le lancer sur une clé USB fait perdre des performances. D’autre part, et c’est utile, Super Pi est très dépendant de la performance mémoire. Ainsi, plus vous accélérez la fréquence RAM et/ou améliorez les timings, plus le temps de calcul doit baisser. Dans le même esprit que Super Pi, wPrime est un autre logiciel de calcul scientifique utilisé à des fins de benchmark. wPrime offre l’avantage de pouvoir utiliser plusieurs cores pour mieux bencher les CPU modernes ! Téléchargez la version 1.55 (les plus récentes ne sont pas encore approuvées par les grosses communautés d’overclockers, notamment HWBot qui fait office de référence). Une fois la fenêtre ouverte, cliquez sur Advanced Settings et entrez le nombre de threads qui correspond à votre PC. Par exemple, pour un Core i7 4 cores avec HyperThreading, il faut saisir 8 threads. Validez et exécutez le test 1 024 Mb. Ici, l’im-

Hardware Magazine 73


pratique : monitoring

pact de la performance du sous-ensemble mémoire est totalement nul, contrairement au bench précédent, vous ne constaterez pas vraiment de progrès entre une mémoire lente et une mémoire ultrarapide. Plus concret, le 3e bench CPU que nous vous proposons est un rendu d’image de synthèse. Basé sur le célèbre Cinema 4D de Maxon, Cinebench (tinyurl.com/2687cn5) est une version exclusivement dédiée à la mesure de performances. Gratuit, il est bien plus gourmand que les précédents programmes, comptez 139 Mo. A l’instar des mesures que nous pouvons effectuer sur 3D Studio Max, Cinebench tire vraiment profit de tous les cores disponibles. En revanche, alors que 3D Studio n’est pas accessible à M. tout le monde et qu’il est assez complexe d’y effectuer un calcul de rendu d’image, Cinebench se contente d’un simple clic, sans paramétrages particuliers. Le tableau ci-contre vous donnera un aperçu des performances obtenues dans ces benchmarks par les processeurs les plus représentatifs du marché actuel, des modèles que nous avons maintes fois recommandés. Si votre processeur est d’un modèle différent, vous pourrez

EVGA E-Leet : CPU-Z, en mieux ! Dommage, il n’est pas proposé en libre téléchargement.

toujours apprécier le résultat en le comparant aux plus proches de notre liste. Rappelons que ces mesures ne suffisent pas à classer les processeurs entre eux ! Un véritable état des performances des processeurs les uns par rapport aux autres suppose de très nombreux tests, car un CPU qui obtient un meilleur résultat dans un bench donné n’est pas forcément devant dans tous les autres. Les résultats que vous obtenez ont deux buts principaux : le premier étant de jauger votre machine par rapport à ce qu’elle devrait être capable de faire (si les résultats sont moins bons, il faudra se poser des questions, mettre à jour les pilotes et vérifier les réglages du BIOS), le second étant de constater des progrès lorsque vous overclockez. Par exemple, à chaque fois que vous ajoutez des mégahertz, les temps de calcul de Super Pi ou wPrime doivent réduire. La note Cinebench doit, à l’inverse, augmenter.

Processeur

Température en charge (sans OC)

Super Pi 32 M

wPrime 1 024 MB

Cinebench R11.5

AIDA global BP

Athlon II X2 250

40 °C

24m 43 secs

14m 30 secs

1.73 pts

9 Go/sec

Athlon II X4 630

45 °C

23m 58 secs

7m 15 secs

3.14 pts

9 Go/sec

Phenom II X4 970

55 °C

20m 45 secs

5m 45 secs

4.02 pts

11.9 Go/sec

Phenom II X6 1090T

50 °C

21m 10 secs

4m 25 secs

5.43 pts

12 Go/sec

Core 2 Quad Q9550

50 °C

16m

7m 30 secs

3.37 pts

6.73 Go/sec

Pentium G6950

45 °C

14m 35 secs

9m 45 secs

1.79 pts

15 Go/sec

Core i3-530

45 °C

12m 39 secs

8m 55 secs

2.44 pts

15 Go/sec

Core i3-2100

45 °C

10m 30 secs

8m 50 secs

2.91 pts

16 Go/sec

Core i5-750

50 °C

11m 44 secs

6m 05 secs

3.77 pts

15.5 Go/sec

Core i5-2500

50 °C

9m 28 secs

4m 45 secs

5.39 pts

17.3 Go/sec

Core i7-860

60 °C

10m 58 secs

4m 20 secs

4.8 pts

16 Go/sec

Core i7-2600K

55 °C

9m 06 secs

4m 03 secs

6.82 pts

17.3 Go/sec

Core i7-920

65 °C

12m 30 secs

5m 01 secs

4.79 pts

18.15 Go/sec

Core i7-980X

60 °C

10m 27 secs

2m 50 secs

8.85 pts

19 Go/sec

74 Hardware Magazine


Carte graphique Le processeur et la carte mère ne sont pas les seuls éléments du PC qui méritent une surveillance ! La carte graphique est aussi un élément clé que l’on peut analyser et garder sous contrôle, pour sa sécurité, ou mieux l’overclocker. A son sujet, il n’y a aucune information disponible dans le BIOS, tout se passe sous Windows.

Programmes génériques ou des constructeurs ? Afin qu’un maximum de monde soit concerné, intéressons-nous pour commencer aux logiciels dits génériques, c’est-àdire développés par des programmeurs tiers et conçus pour fonctionner avec n’importe quels modèle et marque de cartes graphiques. Le petit outil indispensable, léger et gratuit, s’appelle GPU-Z. Malgré son nom ressemblant, il n’est pas conçu par Franck Delattre comme CPU-Z, mais par des membres de TechPowerUp et peut être téléchargé à l’adresse www.techpowerup.com/gpuz. Le premier onglet de GPU-Z donne un maximum d’infos sur la carte graphique, notamment les fréquences, mais également le type de GPU, la quantité et le bus mémoire, le mode de fonctionnement actuel (bus PCI, SLI/CrossFire…), des infos très utiles. Le second onglet n’est pas moins intéressant puisqu’il s’agit du monitoring à proprement parler. Vous trouverez ici la température du GPU, suivant les cartes quelques tensions d’alimentation et pourquoi pas la température des étages d’alimentation, la vitesse de rotation du ventilateur, ainsi que la charge GPU et la fréquence en temps réel. La valeur actuelle est exprimée en numérique et, juste à côté, un minigraph donne un aperçu de l’historique. Si vous souhaitez analyser plus en détail les valeurs, notamment si vous jouez sur un seul écran et en plein écran, cochez la case Log to file, afin que tout soit enregistré dans un fichier texte. Précisons que, dans l’onglet principal, il ne se base pas sur un monitoring précis de la fréquence, la valeur indiquée ne reflétant pas instantanément toutes les variations de cadence (comme CPU-Z, par ailleurs). Hardware Monitor, que nous avons déjà plébiscité pour vérifier les températures et la tension CPU, surveille également la température et la vitesse de rotation du ventilateur de votre carte graphique. CPU-Z, par ailleurs, s’enrichit depuis quelques mois d’un onglet GPU qui donne quelques informations sur la carte graphique, mais ce dernier est encore très incomplet vis-à-vis de GPU-Z. Si GPU-Z fait office de référence absolue cumulant gratuité, légèreté et exhaustivité des informations, les clients d’AIDA64 et Sandra, précédemment cités, peuvent aussi obtenir de nombreuses données grâce à ces logiciels de renseignement et de monitoring ultracomplets.

Les constructeurs de cartes graphiques proposent également des solutions de monitoring (et, le plus souvent, d’overclocking). Si ces dernières sont le plus souvent moins pratiques à utiliser que le petit GPU-Z en monitoring ou l’incontournable RivaTuner en overclocking, deux programmes se distinguent : MSI Afterburner et EVGA Precision. Très complets tant en matière de monitoring (températures, tensions, vitesse du ventilateur, fréquences détaillées) que de réglages d’overclocking (fréquences, tensions sur certaines cartes, ventilateur), ils sont compatibles avec les cartes de toute marque ! Le logiciel MSI séduira plus de monde, car c’est le seul des deux à être compatible avec les cartes graphiques ATi, EVGA ne produisant que des GeForce. Précisons que tous les logiciels cités et recommandés pour monitorer votre carte graphique sont compatibles avec les installations SLI et CrossFire. Dans de pareils cas, les informations sont délivrées pour chacune des cartes, vous pouvez ainsi vérifier la température et les fréquences GPU par GPU.

Benchmarks Mesurer les performances d’une carte graphique n’est pas très difficile, mais il faut savoir si l’on souhaite favoriser le test de la carte seule ou, plus vraisemblablement, des capacités de jeu du PC complet. Souvent décrié, 3DMark est un des rares logiciels mesurant de façon assez complète les aptitudes vidéo ludiques d’une machine. Si nous ne l’utilisons pas beaucoup en tant que journaliste, c’est parce qu’il n’est pas toujours bien représentatif des écarts qu’il y a entre un modèle de carte graphique et une autre, et que les chiffres obtenus varient un peu trop suivant les versions des pilotes, mais ça permet tout de même de s’assurer que son PC se situe dans la moyenne des autres machines similaires ! Il y a tellement de résultats publiés en ligne que vous n’aurez aucun mal à trouver des points

Hardware Magazine 75


pratique : monitoring

de comparaison. Le nouveau 3DMark11 réclame une carte graphique DirectX 11, mais vous pouvez toujours télécharger 3DMark Vantage (DX10) ou les plus anciens. Pour de simples benchs privés sans publication des résultats, c’est gratuit. Vous pouvez également utiliser des jeux vidéo en tant que benchs. Certains proposent même un benchmark embarqué, comme GTA 4, Dirt 2 ou Mafia II. Vous pourrez comparer vos résultats avec ceux que nous publions fréquemment, nos mesures étant, en général, effectuées de deux façons différentes, une fois en détails moyens et sans antialiasing, une fois avec les détails à fond et avec antialiasing 4x. Il faut, bien entendu, pour que les chiffres soient utilisables, que vous soyez dans la même résolution que

celle de nos mesures. D’autre part, vous devez être certain que votre CPU ne bride pas votre machine (pour ce faire, il suffit de lancer le gestionnaire des tâches de Windows et de s’assurer sur le graphique qu’aucun des cores n’est à 100 % durant le bench du jeu). Pour les jeux qui n’ont pas de benchmark intégré, il est parfois possible d’utiliser des replays, en complétant avec FRAPS pour connaître la performance. Les jeux qui n’offrent pas cette possibilité sont plus difficiles à utiliser, car il faut toujours rejouer la même scène afin de ne pas fausser les valeurs. FRAPS (www.fraps. com) dont nous venons de parler est, du reste, un logiciel indispensable. Il affiche en temps réel le nombre d’images par seconde de vos jeux ; il est également compatible avec les écrans des claviers pour gamers Logitech.

Disque dur, stockage Le disque dur est également un composant que l’on peut surveiller dans son PC. Tout commence dès le BIOS, grâce à la technologie SMART (Self Monitoring Analysis and Reporting Technology). Assez complexe et obscure, la technologie SMART consiste en une autosurveillance du disque dur, qui vérifie de nombreux paramètres comme la température, le nombre de secteurs endommagés ou même l’espacement entre les têtes et les plateaux afin de prévenir tout risque de perte de données. En cas de panne prévisible, le disque dur informe le contrôleur du problème. Si vous avez activé SMART dans le BIOS, ce que nous recommandons, un message d’erreur apparaîtra au démarrage du PC, vous recommandant de sauvegarder les données et de remplacer le disque dur au plus vite. Pour plus de sécurité, il est possible de surveiller l’état du disque dur en permanence depuis Windows ! C’est encore une fonction dont peut s’acquitter le décidément très complet AIDA64 (ex-Everest Ultimate). Gratuit et plus complet encore, CrystalDiskInfo est idéal. A télécharger sur crystalmark.info. Ce dernier offre un rapport complet sur SMART, affiche

76 Hardware Magazine

la température et peut être démarré automatiquement avec Windows, réduit dans la barre des tâches. Au passage, vous obtiendrez d’autres infos amusantes sur votre matériel, par exemple le nombre d’heures d’utilisation ou le nombre de cycles de démarrage. SMART a été pensé pour les disques durs, mais les SSD sont tout de même compatibles. La majorité des commandes ne servent à rien, mais les constructeurs de SSD les utilisent peu à peu pour faire remonter des informations, si bien qu’il devient très utile de posséder un logiciel d’analyse mis à jour. Pour mesurer les performances d’un disque dur, nous combinons de nombreux tests, certains étant très complexes comme l’analyse du nombre maximal d’entrées/sorties par seconde, suivant différentes tailles de fichiers, grâce au logiciel Iometer. Mais si vous désirez vous faire une rapide idée des performances de votre disque, il existe quelques benchmarks simples d’emploi. En restant chez Crystal, vous pouvez utiliser CrystalDiskMark. HD Tune (www. hdtune.com) est également une référence pour l’affichage d’informations, comme la mesure de performances. HD Tach, longtemps plébiscité,

est aujourd’hui obsolète. Enfin, la partie disque dur de PCMark Vantage est à considérer pour l’analyse des perfs. Notons que si votre disque est déjà rempli de données, vous ne pourrez pas réaliser de tests d’écriture, quel que soit le logiciel employé.

CrystalDiskInfo surveille à la fois la température et les données S.M.A.R.T. des disques durs et SSD.


Monitoring de Windows Indépendamment des matériels considérés un à un, ne négligeons pas les solutions de monitoring intégrées d’origine à Windows ! S’il n’est pas possible de connaître des détails aussi croustillants que les fréquences, les températures ou les tensions électriques, nous avons en revanche droit à de précieux détails quant à l’exploitation des ressources. Existant depuis Windows NT 4.0 (1996), le gestionnaire des tâches est le plus pratique des outils Windows. Vous le lancez en faisant un clic droit sur la barre des tâches ou en tapant Ctrl+Alt+Suppr. Ce dernier permet d’avoir un oeil sur toutes les applications en cours et le détail de celles-ci dans l’onglet Processus. D’ailleurs, si vous ne savez pas quel processus utilise votre application, faites un clic droit sur le programme souhaité dans l’onglet Applications et cliquez sur Aller dans le processus. Le détail des processus est intéressant car vous avez une idée de l’utilisation CPU requise, ainsi que de l’occupation mémoire. Si vous utilisez un navigateur Internet récent avec un processus par onglet pour plus de stabilité, vous serez probablement horrifié de constater que 10 ou 20 processus consommant chacun 10 à 30 Mo tournent en plus de vos autres programmes

Le moniteur de ressources donne plus de détail que le gestionnaire des tâches. Il permet notamment d’analyser l’usage du disque système.

:) Pour les fans de hardware que nous sommes, ce sont surtout les onglets Performance et Mise en réseau qui nous intéressent. L’onglet Performance permet d’avoir le détail d’utilisation de chacun des cores du processeur (et même des threads dans le cas des CPU avec HyperThreading). Vous pouvez également voir l’état de la mémoire vive. Ne soyez pas inquiet, même si vous avez 4 ou 6 Go, que la mémoire marquée Libre soit proche de 0 Mo. Windows profite de la mémoire non utilisée pour mettre en cache différents fichiers, afin d’accélérer le lancement des applications le plus souvent utilisées. Ce qui compte, c’est la mémoire indiquée comme Disponible, car Windows purge immédiatement les fichiers mis en cache, dès que vous avez besoin de plus de RAM. Cet onglet permet également pour ceux qui n’éteignent jamais leur PC, de connaître « l’uptime », c’est-à-dire le temps depuis lequel le système tourne sans interruption. L’onglet Mise en réseau affiche les débits en temps réel, l’échelle étant ajustée automatiquement pour plus de lisibilité. Depuis Windows Vista, vous pouvez également lancer le Moniteur de ressources (en sus de l’Analyseur de performances qui existe depuis des années), accessible dans la Gestion de l’ordinateur (clic droit sur Ordinateur, puis Gérer). Ce nouvel outil permet d’avoir plus de détails quant à l’utilisation précise du CPU, de la mémoire, du disque dur et du réseau. Pour les utilisateurs de Windows XP, une version assez similaire est proposée en téléchargement par Microsoft ; il s’agit du Process Explorer, dont voici l’URL : tinyurl.com/24vme7x.

Le mot de la fin Nous vivons une époque formidable où tout est mesurable et vérifiable. Il y a 10 ans, nous commencions à avoir droit aux vitesses des ventilateurs branchés sur la carte mère, il n’était pas encore question de contrôler sous Windows toutes les tensions et d’ajuster la vitesse du refroidissement de la carte graphique ! Le monitoring est indispensable pour surveiller le bon état de fonctionnement de son matériel. Ça permet également de progresser lorsque l’on bidouille et que l’on overclocke, en vérifiant que tout est bien appliqué et que les températures ne s’affolent pas. Pour autant, il ne faut pas tomber dans le piège du monitoring qui consiste à charger tellement d’outils du genre que ça finit par occuper trop de mémoire et par solliciter trop le CPU, au point de ralentir la machine. Pour ceux qui veulent aller encore plus loin, il est possible d’acheter des appareils supplémentaires, comme la série de vumètres Zalman s’installant dans une baie 5,25». Vous pourrez ainsi connaître la vitesse de rotation des ventilateurs, la consommation du CPU ou la consommation de la carte graphique en temps réel. Vous pouvez également envisager l’achat de matériels de mesure spécialisés, par exemple un wattmètre à brancher entre la prise électrique et votre PC, pour connaître sa consommation totale.

Hardware Magazine 77


pratique : rainmeter

Rainmeter : un bureau Windows sur mesure et classieux ! Un bureau Windows léger et personnalisable à l’infini, un niveau d’élégance surpassant de loin tout ce qui existe, un ensemble d’informations pratiques incluant vos derniers mails, les dernières news provenant de vos réseaux sociaux, les flux RSS de vos sites Web préférés, les prévisions météo, votre agenda, ou encore les ressources de votre système accessibles d’un seul coup d’oeil. Voilà ce que propose Rainmeter mais avant tout, que c’est beau ! Manuel Da Costa

I

l est un point sur lequel nous sommes tous d’accord à la rédaction. Microsoft, qui nous a tant déçus par le passé (et continue à le faire dans certains domaines, à commencer par sa stratégie hors PC) a particulièrement réussi Seven, un outil performant aux nombreux avantages. Le changement le plus perceptible est, bien sûr, le bureau qui bénéficie d’une zone de notification simplifiée, d’une barre des tâches plus ergonomique, ainsi que des fonctions Aero Peek, Aero Snap et Aero Shake qui permettent respectivement d’épurer le bureau de toutes ses fenêtres intempestives, de redimensionner les fenêtres actives en les faisant glisser vers les bords de votre écran, et de faire disparaître toutes les fenêtres encombrant inutilement votre bureau, sauf celle que vous utilisez en la secouant tout simplement. Viennent s’ajouter à cela les gad-

Les possibilités offertes par Rainmeter font très vite oublier le côté simpliste des outils de personnalisation intégrés à Windows.

gets qui offrent un accès simplifié à des applications et diverses informations pratiques (flux RSS, e-mails, notifications Facebook, Twitter, monitoring système, calendrier, agenda, météo, etc.). Si l’initiative est appréciable, surtout maintenant que les gadgets peuvent être positionnés librement sur le bureau, alors qu’ils étaient auparavant confinés dans le volet Windows sous Vista, elle n’est pas exempte de défauts. Le design des gadgets est trop souvent peu flatteur et malgré tous les efforts de personnalisation que vous pourrez entreprendre, relègue le bureau Windows au musée des horreurs. Ensuite, un trop grand nombre de gadgets transforme le bureau Windows en véritable capharnaüm nuisible à votre productivité. Alors pourquoi ne pas afficher les informations de votre système avec style ?

Les préparatifs Un bureau simple et élégant. ©Shimi269

78 Hardware Magazine

Rainmeter (http://rainmeter.net) est un outil gratuit qui permet d’afficher des gadgets en « surimpression » sur votre bureau. Compact, tape-à-l’oeil et entièrement personnalisable, chaque


Le thème Pileus.

gadget donne ainsi l’illusion de faire partie intégrante du fond d’écran ou du thème de bureau. De quoi personnaliser librement votre bureau, en mélangeant habilement style et productivité. Une fois téléchargé, installé et exécuté, Rainmeter se présente sous la forme d’une goutte d’eau dans la zone de notification et installe par défaut les gadgets « illustro » qui distillent un rapide aperçu des possibilités offertes par le logiciel. Ces gadgets qui sont appelés skins, ne caractérisant pas ce qui se fait de mieux d’un point de vue esthétique, il est préférable de les désinstaller à l’aide de l’interface RainBrowser, accessible depuis le menu Configs/Manage Skins… après avoir fait un clic droit sur l’icône Rainmeter en forme de goutte d’eau. Trois onglets sont proposés par RainBrowser : Active, Browse et Tags. Le premier permet de lister tous les skins actifs sur votre bureau. Il suffit dès lors de sélectionner chaque skin pour obtenir un descriptif détaillé dans la fenêtre principale, ainsi

qu’un accès aux commandes principales, situé en contrebas permettant de charger/décharger un skin, de le paramétrer, d’explorer le répertoire où sont stockés les skins, ou encore de l’éditer à l’aide d’un éditeur de texte et de code source tel que le bloc-notes Windows ou Notepad. Les deux autres onglets permettent, quant à eux, d’afficher tous les skins installés, mais aussi d’effectuer une recherche par mot-clé.

Organiser son bureau Une fois vos skins installés, l’étape suivante consiste à configurer chacun d’eux en fonction de votre bureau, mais aussi de vos goûts personnels. Une étape assez facile puisqu’il suffit une fois encore de

Installer des skins Depuis la version 1.4, et hormis les skins « illustro » faisant figure de vitrine technologique, Rainmeter n’inclut plus aucun skin. Vous devrez donc commencer par récupérer suffisamment de skins, avant de pouvoir personnaliser votre bureau, et vous n’aurez guère d’autres choix que Customize (http://customize.org) ou l’incontournable DeviantArt (www.deviantart.com). Une fois que vous aurez téléchargé les skins qui sont généralement proposés sous la forme d’une archive .zip ou .rar, décompressezles dans le répertoire C:\Documents and Settings\VotreNom\Mes Documents\Rainmeter\Skins\ sous Windows XP ou C:\ Users\VotreNom\Documents\Rainmeter\ Skins si vous utilisez Windows Vista ou 7. La procédure permettant ensuite de charger les skins est très similaire à celle que nous avons évoquée pour décharger les skins, à l’aide de l’interface RainBrowser. Il suffit, en effet, de vous rendre dans l’onglet Browse, de choisir le skin de votre choix et de sélectionner le « bon » fichier.ini, chaque skin intégrant des variantes d’ordre esthé-

tique, avant d’exécuter la commande Load Skin. Précisions au passage qu’il est possible d’installer autant de skins que vous le souhaitez et que ces derniers peuvent être mélangés entre eux même s’ils proviennent de thèmes différents. Vous pourrez par exemple faire cohabiter le skin Katana (monitoring CPU/ mémoire/réseau) du thème Meteor Glimps avec les skins de monitoring HDD du thème Anywhere et le skin magazinelikeTime qui n’appar tient à aucun thème. Les possibilités sont infinies d’autant plus que vous êtes libre d’utiliser n’impor te quel fond d’écran avec vos skins.

Rappelons d’ailleurs qu’il suffit de sélectionner la commande personnaliser à l’aide d’un clic droit sur le bureau de Windows Vista et 7, avant de cliquer sur l’onglet Arrière-plan du bureau pour sélectionner et appliquer le fond d’écran de votre choix.

Hardware Magazine 79


pratique : rainmeter

Rainmeter offre une grande variété de skins parmi lesquels on découvre un goût prononcé pour le côté sexy de la japanimation.

Customize.org héberge un catalogue de skins Rainmeter extrêmement riche.

Outre les skins capables d’afficher des informations pratiques, il existe également des skins faisant office de barres de lancement pour vos applications.

passer par l’interface RainBrowser (clic droit sur la goutte Rainmeter, menu Configs/Manage Skins), de sélectionner le skin que vous souhaitez paramétrer, avant de sélectionner la commande Skin Settings. Dans la partie qui s’affiche, vous devrez commencer par définir la position du skin sur votre bureau. La première section Front/Back Position définit la position du skin par rapport aux autres fenêtres et nous vous recommandons de sélectionner l’option On Desktop, si vous ne souhaitez pas voir disparaître vos skins dès que vous utiliserez la combinaison de touches Windows + D, qui a pour effet de réduire toutes les fenêtres actives avant d’afficher votre bureau. Chaque skin pouvant être librement déplacé sur le bureau à l’aide de la souris, grâce à l’option Draggable, les champs Windows X et Y serviront surtout à aligner vos skins entre eux ou bien à les positionner de manière millimétrée, alors que l’option Save Position permettra, quant à elle, de mémoriser le positionnement de vos skins. Pour finir, le panneau Skin Settings permet de paramétrer le niveau de transparence, la vitesse de l’effet de fondu, ainsi que le comportement de vos skins lorsque le curseur de votre souris les survolera, à condition que la valeur que vous aurez attribuée à la transparence ne soit pas nulle. Une fois les modifications effectuées, n’oubliez pas d’appliquer les changements, avant de refermer le panneau de configuration.

Modifiez le comportement de vos skins Comme nous l’avons souligné un peu plus haut, un skin Rainmeter se présente sous la forme d’un fichier .ini accompagné d’images

80 Hardware Magazine

Chaque skin Rainmeter se présente sous la forme d’un fichier .ini accompagné d’images.

répondant à une structure bien définie. Devant la richesse des possibilités offertes par Rainmeter, il faudrait presque consacrer un numéro entier pour détailler le code source d’un skin. Ce qui ne serait de toute façon intéressant que si vous souhaitez vous lancer dans la création de vos propres skins. Nous allons néanmoins commencer par vous détailler quelques notions indispensables pour éditer et adapter chaque skin à votre système. Pour chaque skin, vous devrez passer par l’interface RainBrowser, sélectionner le skin que vous souhaitez modifier, avant d’exécuter la commande Edit Skin. La première section [Rainmeter] distille le nom de l’auteur mais aussi la variable Update exprimée en millisecondes, qui caractérise la fréquence de rafraîchissement à laquelle Rainmeter récupère les informations. Fixée par défaut à 1 000 ms, soit une seconde, cette valeur est parfaitement adaptée pour monitorer le processeur, la mémoire ou encore le trafic réseau. Elle est, en revanche, inappropriée pour surveiller l’arrivée de nouveaux flux RSS ou mails. Vous devrez par conséquent fixer une fréquence plus raisonnable, par exemple toutes les 15 minutes en utilisant la variable Update=900000 (15 minutes x 60 secondes x 1 000 millisecondes) et vous devrez en outre localiser l’emplacement de l’URL à modifier qui est généralement situé dans la rubrique [Variables]


Stockez et lisez en haute définition

*

Media Player Full HD ACR-PV73500 disponible en version 500GB I 1TB I 2TB Le Playon!HD Essential rend le divertissement simple et agréable pour vous, votre famille et vos amis. Transférez, organisez et regardez simplement vos fichiers multimédias avec le Playon!HD Essential et profitez de la haute définition dans les meilleurs conditions.

• Compatible avec plus de formats que les autres lecteurs multimédias • Affichage en qualité haute définition 1080p • Lecture des fichiers BD-ISO incluant les fonctionnalités de navigation Bd-Lite • Lecture des formats DVD IFO/ISO avec accès complet aux menus • Compatibilité maximale avec de nombreux jeux playonhd.com/fr de caractères (pour les sous titres non-anglais). • Interface utilisateur exclusive complètement La gamme Playon! utilise uniquement des disques durs silencieux, revue et optimisée (Playon!GUI 2.0) basse consommation et respectueux de l’environnement. • Gestion intelligente des contenus (Auto File Indexing) Disponible chez: *Août 2010 rapport GFK-RT pour les Pays-Bas


pratique : rainmeter

Quelques minutes suffisent pour personnaliser un bureau Windows sobre, affichant la consommation des ressources du système, la date et l’heure, ainsi que des flux RSS.

puisque les flux RSS proposés par défaut sont rarement ceux qui nous intéressent. Dans le cas du skin Chalks.Reader vous devrez par exemple remplacer le début de la section Variables proposée par défaut par : [Variables] URL= h t t p : / / w w w. p u n t a l . t e c h a ge . f r / f o r u m s / e x t e r n . php?action=active&type=RSS Title=Tech.Age Link=http://www.techage.fr/ Browser=C:\Program Files (x86)\Mozila\firefox.exe Width=470 height=14 update=900000 Certains skins sont toutefois plus complets et aussi plus complexes, à l’image des skins multitâches (surveillance des ressources matérielles d’un système, affichage du nom et de la version de l’OS, nom d’utilisateur, groupe de travail, mails, flux RSS, météo, etc.), puisqu’ils intègrent deux autres variables de temps qui s’appuient sur la variable Update que nous venons de découvrir. La première, UpdateDivider, joue le rôle de multiplicateur. Pour mieux comprendre, prenons l’exemple de l’espace libre restant d’un disque qu’il n’est

Le site DeviantArt est une communauté de passionnés d’arts graphiques, où de nombreux skins sont disponibles gratuitement.

82 Hardware Magazine

Malgré le côté tape-à-l’oeil indispensable à tous les adeptes de la customisation Windows, Rainmeter ne consomme que très peu de ressources.

Dans le panneau Skin Settings, la sélection de l’option On Desktop évitera à vos skins de disparaître en cas d’utilisation de la combinaison de touches Windows + D, ayant pour effet de réduire toutes les fenêtres actives avant d’afficher votre bureau.


Les outils Couleurs et Pipette intégrés au logiciel de dessin Paint.net sont capables d’afficher la composition colorimétrique de chaque couleur, caractérisée par une suite de quatre nombres de 0 à 255 définissant les couleurs RVB et le niveau de transparence.

Le thème Omnimo 3.1 version texte.

Le thème Omnimo 3.1.

La plupart des skins ne sont pas prêts à l’emploi, comme ici, le skin Meteor Glimps\HUD Vision\RSS Reader qui affiche par défaut les brèves du quotidien Libération.

pas utile de vérifier à chaque seconde et une variable UpdateDivider=60 permettra ainsi de fixer cette fréquence de rafraîchissement à 1 minute (1 000 x 60 = 60 000 ms = 60 s = 1 min), indépendamment des autres mécanismes de monitoring système, comme le processeur ou la mémoire. La seconde variable, appelée Update-

Rate, joue également le rôle d’un multiplicateur, mais ne s’applique qu’aux applications Web (mails, RSS, Twitter, Facebook, météo, etc.). Le cas des skins météo est également très simple puisqu’il faudra commencer par éditer le fichier .ini de votre skin météo afin de trouver le webparser utilisé pour recueillir les prévisions météo (weather.com, Yahoo-Weather, MSN weather, etc.) et avant de vous rendre sur la page web pour récupérer le code régional correspondant à votre ville ou ville la plus proche si vous habitez une petite bourgade, qui est généralement contenu dans l’adresse URL. Après avoir par exemple indiqué la ville de Paris sur le site The Weather

A retenir • Un skin caractérise un gadget simplifiant l’accès à certaines applications et informations. • Les skins Rainmeter doivent être décompressés dans le répertoire C:\Documents and Settings\VotreNom\Mes Documents\ Rainmeter\Skins\ sous Windows XP et C:\ Users\VotreNom\Documents\Rainmeter\ Skins sous Windows Vista ou 7. • RainBrowser est une interface permettant d’installer/désinstaller, de paramétrer et d’éditer les skins.

• Un skin se présente sous la forme d’un fichier .ini accompagné d’images. • Un skin ne peut être personnalisé qu’à l’aide d’un éditeur de texte et de code source tel que Notepad. • La variable Update exprime la fréquence de rafraîchissement à laquelle Rainmeter récupère des informations, par exemple liées au monitoring des ressources du système. • Les variables UpdateDivider et UpdateRate sont des multiplicateurs qui s’utilisent avec la variable Update, pour fixer la fréquence de

rafraîchissement des informations issues du système et du Web. • Les variables FontFace, StringStyle, FontSize, StringAlign et AntiAlias caractérisent respectivement la police, le style de police, sa taille, la position du texte et l’anticrénelage d’un skin. • La variable FontColor caractérise une suite de quatre nombres de 0 à 255, définissant une couleur. Les trois premiers représentent les couleurs RVB (rouge, vert et bleu), alors que le dernier caractérise le niveau de transparence.

Hardware Magazine 83


pratique : rainmeter

Channel, vous obtiendrez le code FRXX0076 via l’URL http://www. weather.com/weather/today/Paris+France+FRXX0076 alors que le code sera au contraire 615702 avec Yahoo-Weather et 25262 avec MSN weather. Vous pourrez ainsi modifier le fichier .ini de votre skin météo en conséquence. Dans notre cas, nous avons par exemple modifié notre skin Reader du thème Chalks qui utilise le webparser The Weather Channel comme ceci : [Rainmeter] Update=1000 [Variables] UpdateRate=21600; fréquence de rafraichissement toutes les six heures Location=FRXX0076; Le dernier cas de figure que vous rencontrerez le plus souvent concerne les skins de monitoring disque dur qui ne correspondant généralement pas à votre configuration. Là encore, les changements à opérer sont loin d’être compliqués puisqu’il vous suffira d’ouvrir le fichier .ini avant de repérer les variables Drive=x : et de remplacer la lettre x par la lettre du disque ou de la partition que vous souhaitez surveiller.

Changez l’apparence de vos skins Les autres changements que vous pourrez être amené à faire sont quant à eux d’ordre esthétique (taille, couleur, niveau de transparence, etc.), non seulement dans le but d’harmoniser les skins entre eux, mais aussi de les harmoniser avec votre fond d’écran ou votre thème de bureau Windows. La plupart des skins intègrent généralement ce genre de code : [MeterTitleHDDH] Meter=STRING X=33 Y=10 FontColor=255, 255, 255, 200 StringStyle=Bold FontSize=9 StringAlign=Center FontFace=Trebuchet MS AntiAlias=1 Prefix=»H:\» Dans cet exemple, HDDH caractérise le nom de notre skin alors que X et Y caractérisent la position du skin sur le bureau, et que les variables FontFace, StringStyle, FontSize, StringAlign et AntiAlias caractérisent respectivement la police, le style de police, sa taille, la position du texte et l’antialiasing (0=désactivé ; 1=activé) qui, pour rappel, permet de lisser les effets d’escalier indésirables. S’il est facile de paramétrer ces variables, il est, en revanche, un peu plus délicat de modifier la couleur, à l’aide de la variable FontColor caractérisée par une suite de quatre nombres de 0 à 255. Les trois premiers représentent les couleurs RVB (rouge, vert et bleu), alors que le dernier caractérise le niveau de transparence-alpha (255=opaque ; 0=transparent). Pour trouver un code couleur, le plus simple est de passer par un logiciel tel que Paint.net (www.getpaint. net) qui, en plus d’être gratuit, propose un outil Couleurs (touche F8) permettant de choisir une couleur et d’afficher ses caractéristiques colorimétriques. Sans oublier l’outil pipette (touche K) qui permet d’afficher la composition d’une couleur que vous aurez capturée. A titre d’exemple, vous pourrez supprimer le fond d’écran d’un skin pour accentuer l’effet de surimpression avec votre thème de bureau, en modifiant la variable SolidColor=0, 0, 0, 1 située dans la section [MeterBackground].

84 Hardware Magazine

L’interface RainThemes permet de sauvegarder le thème que vous aurez créée mais aussi de changer de thème à la volée.

Créez et gérez vos thèmes

Quels que soient les changements que vous aurez effectué (installation de skins, paramétrage, édition du fichier. Ini, etc.), votre travail sera automatiquement sauvegardé par Rainmeter et chargé lors de chaque démarrage de Windows. Si vous souhaitez toutefois créer ou tester d’autres skins, il est préférable d’ouvrir l’interface RainThemes accessible depuis l’interface RainBrowser, afin de créer votre thème. Vous devrez pour cela saisir le nom que vous souhaitez attribuer à votre thème personnalisé, avant de cocher l’option Remove Unused Skins From Theme pour éviter de sauvegarder les skins inutilisés contenus dans votre répertoire C:\Documents and Settings\VotreNom\Mes Documents\Rainmeter\Skins\, ainsi que l’option Save Wallpaper With Theme si vous souhaitez associer le fond d’écran de votre bureau avec vos skins. Vous pourrez ainsi changer de thème aussi souvent que vous le souhaitez à partir de l’interface RainThemes en chargeant le thème de votre choix à l’aide du bouton Load. C’est alors le thème que vous aurez chargé qui sera par défaut utilisé lors de chaque démarrage Windows. En permettant à la fois de modifier l’apparence du bureau Windows avec élégance et d’afficher des informations pratiques et variées, Rainmeter est un logiciel de personnalisation indispensable. A la différence des autres logiciels, Rainmeter bénéficie d’une base de données de skins immensément riche, permet à qui le veut de créer des skins pouvant être ensuite modifiés par n’importe quel utilisateur et se montre, pour finir, très peu gourmand en ressources suivant le thème que vous utilisez. Notre thème personnalisé contenant deux skins animés ne consomme par exemple en moyenne que 30 Mo de mémoire avec un taux d’utilisation CPU ne dépassant pas les 0.39% sur notre Corei7 940 contre 1,6% CPU et 28 Mo de mémoire pour le thème Omnimo 3.1 ou encore 0.79% CPU et 32 Mo de mémoire avec le thème Token.

Très simple à utiliser, l’interface RainBrowser offre un contrôle quasi total sur vos skins.



RETROCOMPUTING

DOS 6.22 et Windows 3

Vivre avec un i486DX2 à 6

Thomas Olivaux

Pourquoi se contenter de DOSBox pour jouer aux vieux jeux, alors qu’un PC d’époque ne coûte que le prix d’un film Blu-Ray ? Après un mois passé aux commandes d’un i486DX2 de 1992, c’est l’esprit plein de souvenirs (merveilleux et pathétiques) que nous vous comptons nos aventures en 16 bits. En pleine heure de gloire du 64 bits, qui se souvient que les premiers OS PC étaient en 16 bits ? Nous parlons de ces temps reculés, avant Windows 95, où DOS était roi et Windows simple couche graphique.

Doom, un des premiers FPS dignes de ce nom.

Ce mois-ci, la rubrique rétrocomputing fait un sacré plongeon dans le passé, en revivant à fond une époque où le plug ’n’ play n’existe pas, où la RAM se compte en mégaoctets et durant laquelle posséder un simple lecteur CD est synonyme de prospérité. C’est le début des années 90, les premiers PC assemblés, les programmes qui tiennent sur quelques disquettes et des heures de plaisir vidéoludique. Avant d’entrer dans le vif du sujet, précisons que vous pourriez croire que nous sommes un dieu de l’informatique qui connaît tout sur tout et parvient à ses fins du premier coup. Mais face à cette hypothèse, il y a la version réaliste, remplie de galères, de l’impossibilité de booter aux conflits matériels, des heures de recherche sur le Net et de configuration pour que tout soit au poil. Pour simplifier la lecture, nous avons élagué la partie la plus fastidieuse de nos problèmes pour refaire marcher un 486 en 2010. Mais ne croyez pas qu’une simple apposition des mains suffise, nous avons vraiment galéré, plus que ne le laisse supposer cet article.

Le top du top… en 1992

Civilization, 1er d’une longue lignée.

86 Hardware Magazine

Pour les besoins de cet article, fidèle aux habitudes de la maison, nous avons décidé d’assembler un nouveau PC. Si l’adjectif nouveau prend son sens du fait que l’ordinateur en question n’existait pas quelques jours plus tôt, il serait exagéré de l’appliquer aux éléments qui le composent. Le PC en question n’utilise, en fait, que des composants sortis en 1992. L’avantage, c’est que 19 ans plus tard, le hardware de cette période ne vaut plus rien ! L’occasion de s’offrir le summum du matos de l’époque, un PC « trop beau pour être vrai » (surtout atrocement cher) dont personne


dows 3.11 : retour au 16 bits

à 66 MHz en 2011, jouable ? n’aurait même osé rêver en ce temps-là ! Vous trouverez nos astuces pour monter le vôtre un peu plus loin. Comme aujourd’hui, c’est le choix du processeur qui détermine bon nombre des critères qui l’entourent. Le meilleur CPU de cette période, déjà produit par Intel, c’est l’i486DX2 à 66 MHz. Si le 486 DX33 est le Core i5 du moment, ce nouveau venu 70 % plus rapide est en quelque sorte l’Extreme Edition d’alors. Ce monstre, alimenté en 5 V, embarque 1,2 million de transistors gravés en 800 nm. Pour l’anecdote, le DX2 est le tout premier CPU au monde à introduire la notion de multiplicateur et ainsi à utiliser une fréquence interne supérieure à celle du bus de la carte mère ; ce modèle tourne donc à 2 x 33 MHz (youhou). Pour l’accueillir, nous utilisons une carte mère d’un constructeur défunt depuis des années, DTK. Elle possède un chipset SiS (gage de qualité autrefois !), peut recevoir jusqu’à quatre barrettes de mémoire SIMM 72 pins et des cartes d’extension en ISA ou VLB. Eh oui, le bon vieux bus PCI n’est apparu qu’en 1994 ! Détail amusant : cette carte mère est au format AT, l’ancêtre de l’ATX qui n’a vu le jour qu’en 1995. Pourtant, nous avons réussi à l’installer dans de nombreux boîtiers ATX modernes, comme l’A+ Black Pearl II tout alu (fabriqué par Lian Li) de nos photos ! Nous avons quand même utilisé une alimentation AT d’époque qui, si elle a déjà le même format physique qu’une alim moderne et se visse sans souci dans le boîtier, utilise un branchement radicalement différent côté carte mère ; pour ceux qui seraient tentés par l’expérience, l’astuce est de brancher les deux prises côte à côte avec les fils noirs au centre. Attention, les alimentations AT utilisaient un bouton on/off à deux positions et non un simple poussoir commandé par la carte mère ! Pour l’utiliser dans un boîtier moderne, il n’y a pas d’autre choix que de bricoler. En ces temps lointains, les cartes mères n’embarquent strictement rien, à l’exception d’un BIOS et d’un contrôleur clavier ! Pour compléter ce PC, viennent alors une carte contrôleur disquette/IDE/série/parallèle (cartes à tout faire généralement baptisées « Multi I/O » pour multiples entrées/sorties), une carte graphique VLB 2 Mo (nous avons triché avec une Diamond Stealth 32 de 1994, à défaut de trouver un bon modèle de 1992), la fameuse Sound Blaster 16 elle aussi sortie en 1992, ainsi qu’une carte réseau 3COM Etherlink III (3C-509) apparue la même année (nous avons également triché en utilisant une variante un peu plus récente équipée d’une prise RJ-45 et non BNC, par simplicité). Ça ne parait rien vu de 2011, mais à l’époque le matériel bas de gamme posait tellement de problème à l’emploi que s’offrir des cartes de bonne marque était très appréciable. Par exemple, faire un réseau avec une carte compatible NE2000 achetée au moins cher avait 50% de chance de se finir par un échec tant elles étaient sensibles aux emissions électromagnétiques des autres composants (très importantes à l’époque). Le souffle, les craquements et autres pops étaient très fréquents sur les cartes son les plus abordables. Côté mémoire, c’est le délire absolu ; tandis que les PC du moment recevaient entre 4 et 16 Mo suivant les moyens de l’acheteur, nous avons poussé le luxe jusqu’à équiper notre monstre de 128 Mo avec quatre barrettes Nec de 32 Mo. Difficile d’imaginer à quel point cette quantité était gargantuesque sur le moment, les PC équipés en série de 128 Mo de RAM n’étant arrivés pour M. tout le monde qu’en 2000 ! Un Quantum ProDrive 525AT (525 Mo) assure le stockage, complété par un lecteur de CD-ROM Mitsumi 2x ! Nous aurions sou-

haité pousser le côté extrême en installant une carte contrôleur SCSI Adaptec 1542 et un disque dur plus rapide/volumineux, mais nous ne sommes pas parvenu à faire fonctionner toutes les cartes d’extension de concert, rencontrant des problèmes de conflits courants à cette époque. Snif. Nous voilà donc à la tête d’un superbe PC dont nous avons hâte de mesurer les capacités. Quel prix pouvait valoir un pareil ordinateur à l’époque ? Dur à dire, tant les anciens tarifs sont difficiles à trouver et tant l’inflation change la donne. Pour vous donner une idée, la simple carte réseau 3COM (réputée pour son bon rapport qualité/prix, à une époque où le réseau n’était qu’un privilège d’entreprises) était affichée 199 dollars. La Sound Blaster 16 à 349 dollars et les barrettes de RAM de 32 Mo valaient plus de 1 000 dollars pièce !

Vive les disquettes Une telle machine est assez puissante pour faire tourner Windows 95, même 98, mais il est bien plus amusant de se replonger à fond dans l’époque grâce aux OS 16 bits ! Nous avons choisi d’opter pour les versions les plus récentes de ces OS Microsoft, afin de pouvoir y installer un maximum de logiciels « à jour » par la suite. Le processus commence par l’installation de DOS 6.22 (1994). Booter sur clé USB ? C’est quoi l’USB ? Démarrer depuis le CD-ROM ? Même pas en rêve et puis… quel CD ? MS-DOS 6.22, ce sont trois disquettes 3,5’’ et puis c’est tout. Mais malgré la lenteur affligeante de ce média obsolète,

RETROCOMPUTING De gauche à droite, un 486SX 33MHz, un 486DX 33 MHz et un 486DX2 66 MHz

Hardware Magazine 87


RETROCOMPUTING

RETROCOMPUTING

l’installation du DOS est rapide, il faut compter environ 10 min, plus le temps de formatage du disque dur. Disque formaté en FAT, le seul système de fichiers supporté à l’époque par Microsoft, avec une limite de partition à 2 Go. Nous installons ensuite Windows 3.11 pour Workgroups (1993, édition Workgroups indispensable pour la mise en réseau), mais avec neuf disquettes, c’est déjà un peu plus lent. Environ 20 min plus tard, nous démarrons sous Windows, c’est un succès ! A présent, il faut s’intéresser au réseau et aux pilotes. Là, c’est déjà moins drôle. Windows Update ? Non. Il n’y a même pas de gestionnaire de matériel, point de plug ’n’ play, tout se fait à la mimine. Et si la carte réseau fait partie des modèles reconnus de base par Windows 3.11, n’allez surtout pas croire que c’est du tout cuit ! Premier obstacle, de taille : Windows 3.x n’intègre pas de couche TCP-IP, le protocole indispensable pour Internet et utilisé dans le monde entier ! Heureusement, Microsoft en propose un en téléchargement (voire encadré). Une fois le réseau installé, il faut ouvrir le gestionnaire de fichiers pour partager un répertoire. La sécurité est sommaire (un simple mot de passe), mais quelle drôle de sensation de parvenir à écrire des fichiers en réseau entre un PC Windows 7 tout neuf et un 486 sous 3.11. Voilà qui simplifie l’avenir, plutôt que de graver des CD ou d’écrire des disquettes pour les prochains pilotes et logiciels/jeux à installer. Côté performances, avec des débits autour de 80 ko/s d’un ordinateur à l’autre, on repassera ! L’installation du pilote graphique, miraculeusement disponible sur le site du constructeur, permet de monter en résolution ! De 640 x 480 256 couleurs, nous sommes désormais en 800 x 600 24 bits ! Nous pourrions grimper plus haut, mais la quantité limitée de mémoire vidéo impose alors un moindre choix de couleurs (1 280 x 1 024 256 couleurs, non merci). Le pilote Sound Blaster, lui aussi téléchargé sur le site du constructeur, s’installe sans problème, mais il faut être sous DOS pour le faire. Jusqu’ici, tout fonctionne bien, le PC boote assez rapidement (comptez tout de même 30 s pour le DOS, puis 30 nouvelles secondes pour Windows et la couche réseau) et la seule limitation que nous ayons rencontrée est la quantité de RAM. En effet, le pilote XMS (mémoire étendue) intégré à DOS 6.22 est limité à 64 Mo, il a donc fallu passer par un pilote tiers (QEMM) pour que nos 128 Mo soient bien exploités.

Que faire d’un tel PC ? Loin des Core, Turbo Mode et autres GeForce 580, cet article rétrocomputing a été intégralement écrit sur ce PC 486, sous Word 6.0 (N.D.L.R. : et curieusement, ni plus vite ni plus lentement que sur l’habituel Core-i7@4,2 GHz). Et en musique, s’il vous plaît ! Le DX2 66 n’est certes pas assez puissant pour lire des MP3 (*sic* sauf petits bitrates, à l’aide

de WinPlay3), mais nous avons tout de même pu profiter du lecteur CD. Les captures d’écran sont également faites dessus, retouchées et enregistrées sous Photoshop, si si ! Photoshop 3, pas CS3. Il est également possible d’aller sur le Net, mais les navigateurs les plus récents ne sont plus tellement appropriés aux standards actuels (Internet Explorer 5 et Opera 3.62, tous deux de 2000), si bien que naviguer se résume à valider des messages d’erreur. En revanche, Outlook Express permet d’utiliser son mail normalement et mIRC autorise le chat. Pour la messagerie instantanée façon MSN, c’est râpé. Côté boulot, Word 6.0 fait partie de la suite Office 4.3 Pro qui comprend également Excel, PowerPoint et Access. Si l’esthétique de l’interface a bien changé, l’essentiel des fonctions était déjà là ! Mais ce qui intéresse le plus de monde, avec ce genre de PC, c’est assurément la possibilité de profiter de toute la ludothèque DOS (quasiment aucun jeu n’avait besoin de Windows pour fonctionner). Des milliers de jeux d’une autre époque dont certains sont tout bonnement incontournables, même 20 ans après. N’importe quel jeu depuis l’apparition du PC en 1981 se lance et, grosso modo, tous les jeux sortis jusqu’en 1995 voire 1996 tournent sur ce PC. Ce n’est qu’au moment de passer à la 3D que le DX2 66 a réellement montré ses limites et que le Pentium s’est imposé pour de bon. Alors, allez-vous aussi craquer et acheter un PC 486 ou Pentium à faire tourner en environnement 16 bits ? Passer du temps à le configurer et passer des heures à n’en plus finir sur les premiers jeux qui ont fait l’histoire, comme Civilization, Sim City, Doom et tant d’autres ? Ils sont en plus si faciles à trouver sur les nombreux sites d’abandonwares ! Pour aller plus loin, nous avons également souhaité installer un OS récent sur cette machine, histoire de profiter des logiciels d’aujourd’hui. Windows 7 ? Non, impossible, il faut au moins 512 Mo et un processeur un peu plus fringuant. XP ? C’est encore trop gourmand. Nous avons donc jeté un oeil du côté des distributions Linux, dont certaines sont réputées pour leur faible consommation de ressources. Après une bonne galère pour booter (il n’y a plus que des CD ou clés USB de boot, des façons de faire inconnues du BIOS de ce 486), problème résolu grâce au très pratique gestionnaire de boot SMBoot, nous sommes parvenu à installer une Debian avec son gestionnaire graphique le plus léger (LXCE). Autant couper court aux rêveurs qui se voient déjà recycler le PC du grenier : c’est trop lent. L’installation à proprement parler a déjà pris une demi-journée, le temps de boot se compte en minutes et l’ensemble est tout bonnement inutilisable. Retour au DOS (ou, éventuellement, un Linux ancien, âgé d’une dizaine d’années environ) !

Chiffres et anecdotes

Il n’a pas été spécialement difficile d’écrire notre article sous Word 6, l’essentiel des fonctions est là.

88 Hardware Magazine

• 1 Mo : la quantité de mémoire vidéo d’une carte graphique standard d’époque. Les petites avaient 256 ko, les luxueuses 2 Mo. • 1,44 Mo : c’est la capacité des disquettes 3,5’’ HD, le média amovible standard à l’époque. • 33 MHz : c’est la fréquence du bus d’échange entre le processeur et la mémoire. Les PC plus modestes étaient en 25 MHz, les plus rapides à 40 MHz (exception faite du très rare DX50 avec un bus à 50 MHz). • 200 W : la puissance des alimentations d’époque. Nous achetions alors un boîtier muni d’une alimentation, mais cette dernière n’était jamais un critère de choix. • Jumper mon ami ! Sur les cartes filles vendues avant l’ère du plug ’n’ play, il y a systématiquement de nombreux jumpers à régler, afin de les utiliser sans conflit avec le reste du matériel. • Pour ouvrir le fichier Word 6.0 sur nos PC modernes, il a fallu désactiver des paramètres de sécurité.


Acheter/monter son vieux PC 486 Vous souhaitez franchir le pas ? N’hésitez pas. Sauf à vouloir le meilleur du meilleur ou certains composants rares, c’est une passion très abordable. Vous pouvez faire comme nous, c’est-à-dire monter une machine de zéro en récupérant du matériel chez des amis, quelques achats sur LeBonCoin par ci, d’autres sur eBay par là. Mais le plus simple reste encore d’acheter une machine complète ! Il y en a plein les annonces, pour une fourchette large de 0 à 100 euros (avec, le plus souvent, un écran d’époque et une antique imprimante). A propos d’écran, s’il peut être amusant de rejouer sur un 13’’ dont la résolution maximale est 640 x 480, vous pourrez vous simplifier la vie en utilisant votre moniteur LCD dernier cri ; la prise SubD15 des cartes graphiques VGA n’a pas changé depuis tout ce temps (ne rêvez pas d’une connectique numérique toutefois). Vous devez, bien sûr, identifier les composants qui le composent et, si besoin est, l’upgrader. Par upgrade, nous pensons avant tout à la quantité de RAM, mais aussi au disque dur et éventuellement au processeur. Comme pour les PC d’aujourd’hui, la carte mère impose tout un tas de contraintes. Par exemple, les toutes premières cartes ne savent pas utiliser les processeurs DX2 (multiplicateur x2) et DX4 (multiplicateur x3). D’autre part, elles sont en général équipées de slots mémoire en SIMM 30 pins comme sur les 286 et 386, de la mémoire à éviter (introuvable, fonctionne quatre par quatre, une vraie galère). Quand les 486 étaient en vente, la plupart d’entre eux ont reçu 4 à 16 Mo de RAM. C’est suffisant pour jouer aux jeux d’époque, mais c’est trop peu si vous souhaitez tenter quelques usages plus modernes sous Windows. Aujourd’hui, s’il est difficile et coûteux d’acheter des barrettes de SIMM 72 pins de 32 Mo (ou plus), les 8 et 16 Mo sont, en revanche, répandues. Quatre barrettes de 16 Mo permettront donc de booster votre machine à 64 Mo, c’est déjà intéressant. Pour le disque dur, vous serez tenté de remplacer les vieux tromblons de cette époque. Peu volumineux (80 Mo à 1 Go sur ces PC), ils sont très lents et atrocement bruyants. Il n’y a pas de SATA bien sûr, mais c’était tout de même l’IDE (PATA). Les disques récents n’ont aucune chance d’être reconnus, mais à peu près tous les modèles jusqu’à 32 Go passeront sur une carte mère avec un BIOS qui reconnaît les disques en mode LBA. Il peut arriver que le BIOS se trompe complètement sur la détection, mais tant qu’il est détecté, vous pourrez booter et le système d’exploitation exploitera la bonne capacité. Optez donc pour un disque de 4 Go ou plus vendu à la fin des années 90, ça se trouve à 5 euros en occasion et c’est largement assez grand pour recevoir l’OS et des centaines (oui oui, centaines) de jeux.

Côté processeur, si votre carte le permet, optez pour un DX2-66 voire un DX4-100, mais cette upgrade est bien moins importante que la RAM et le disque dur. Evitez les 486SX (des sortes de Celeron ou Pentium dual core de l’époque) qui n’ont pas l’unité de calcul en virgule flottante ; ils sont plus lents et interdisent de nombreux usages modernes, dont l’installation de Linux ou même d’un 3D Studio 1, quoique ce dernier puisse utiliser un émulateur de copro sous Dos ;) Précisons que d’autres constructeurs, notamment AMD, ont produit des clones de 486. Bien qu’ils soient un peu moins performants, vous pouvez les acheter car ils sont 100 % compatibles. Concernant les cartes d’extension, les PC 486 ont été équipés des bus suivants : ISA 8 bits (rare), ISA 16 bits (tous), VLB (486 de 1992 à 1994), PCI (486 après 1994). Les cartes ISA 16 bits et PCI étant les plus faciles à trouver, vous savez quoi privilégier. Si vous ne trouvez pas de machines en PCI, les cartes VLB (Vesa Local Bus) sont rares, mais rien n’interdit de faire tout en ISA 16 bits. Vous pouvez sinon vous simplifier un peu la vie en achetant une vieille machine à base de Pentium, qui ne coûte pas plus cher aujourd’hui. Elle sera déjà en PCI, probablement équipée d’un peu plus de RAM et de disque dur et plus puissante. Pour mettre en route votre « nouvel » ordinateur, vous devez obligatoirement passer par la case disquettes 3,5’’. Si vous possédez toujours un bon vieux DOS, c’est le moment d’interrompre sa momification, mais il n’est pas si difficile d’en trouver en occasion. Si vos disquettes d’époque sont HS (tout à fait probable), des sites d’abandonwares, comme Win3x.org, permettent de télécharger des images de ces disquettes que vous pourrez réécrire sur un PC moderne ; ceci implique que votre machine déjà reliée au Net possède un lecteur de disquettes (et donc que la carte mère ait bien un contrôleur de lecteur de disquettes) et d’acheter quelques disquettes vierges. Si les disquettes 5,25’’ (années 80) ont disparu depuis longtemps, il est encore assez facile de trouver des disquettes 3,5’’ (années 90), sur Amazon par exemple. Dépêchez-vous toutefois, Sony (l’inventeur de la disquette 3,5’’) a annoncé qu’il cessait la production de nouveaux médias vierges en 2011, il se pourrait bien que les autres marques, comme Verbatim, l’imitent ! Utilisez le shareware WinImage pour reconstituer vos disquettes à partir des images téléchargées. Amusez-vous bien !

Bonnes adresses

Chacune de ces formidables disquettes contient...1.44Mo..

• Win3x.Org (www.win3x.org) : forum français de passionnés d’OS 16 bits. De nombreux programmes et jeux sont proposés, en français bien souvent. - Lucas’Abandonware (www.lucas-abandonware.fr) : superbe collection comprenant des centaines de jeux (tous testés fonctionnels) des débuts du PC jusqu’au milieu des années 90. - LTF Abandonware France (www.abandonware-france.org) : site de référence avec des centaines de jeux d’époque. - WinImage (www.winimage.com) : utilitaire indispensable pour écrire sur disquettes des images de programmes/jeux téléchargés. - TCP/IP 32 3.11b (support.microsoft.com/kb/99891/fr) : couche TCP-IP à télécharger pour Windows 3.11 pour Workgroups. - Stason.org (stason.org) : site extraordinaire qui réunit des milliers de fiches techniques et notices, il est indispensable pour connaître les réglages des jumpers des vieux matériels non PnP. Hardware Magazine 89


Sélection Software Manuel da Costa

L’heure de la télé connectée a sonné Selon certaines prévisions, la moitié des télés vendues en 2014 seront branchées au Net. Samsung, LG, Sony et les autres ont d’ailleurs déjà commencé à commercialiser des modèles haut de gamme permettant d’accéder à de nombreux divertissements, mais aussi de garder le contact avec les réseaux sociaux. En attendant, les TV box commencent à débarquer, à l’image de l’Apple TV, la Boxee box ou encore Google TV, mais l’expérience est encore loin d’être satisfaisante avec des plantages, des formats audio/vidéo non reconnus, et une absence de contenus imputable aux chaînes de télé craignant de voir leurs revenus publicitaires dégringoler. Dans ces conditions, rien de tel qu’un bon PC media center s’appuyant sur la nouvelle version d’Element OS (www.elementmypc.com), une plateforme logicielle stable et performante spécialement conçue pour les TVHD, basée sur une distribution Linux et regroupant dans une même interface, un accès aux divertissements du Web (YouTube XL, Boxee, Hulu, Clicker, Amazon on Demand, etc.), ainsi qu’un accès à vos fichiers multimédias à l’aide de XBMC ou Moovida. Element OS dispose en plus d’un AppStore assez fourni, supporte le HDMI, l’accélération graphique à condition d’utiliser un GPU nVidia, et peut être contrôlé par un mobile Android. De son côté, la version 10 de XBMC (http://xbmc.org/) baptisée Dharma, bénéficie d’une multitude d’améliorations comprenant notamment une meilleure prise en charge de l’accélération matérielle pour décoder les vidéos (DXVA 2, ajout de filtres de postprocessing), le support des Blu-Ray et des rips de Blu-Ray, une compatibilité accrue avec les télécommandes, ou encore l’ajout de nouveaux modes d’affichage (Wide Zoom, stretch 14/9 et 16/9). Mais la nouveauté majeure est la gestion dorénavant centralisée de tous les plugins dont le catalogue ne cesse de s’étoffer, permettant d’ajouter et de paramétrer de nouvelles fonctionnalités simplement. De quoi profiter d’un media center sur mesure capable d’accéder à une multitude de divertissements Web et de reconnaître n’importe quel fichier photo, audio et vidéo.

90 Hardware Magazine

Le premier lecteur Blu-Ray gratuit Alors que nous avons récemment testé les lecteurs vidéo polyvalents qui caractérisent le meilleur moyen de lire une grande variété de formats, voilà qu’un nouveau lecteur débarque. Baptisé DAPlayer (www. digiarty.com), ce dernier supporte la majorité des formats audio/vidéo, le multipiste audio/vidéo, et tout un tas d’autres fonctions en plus d’être capable de casser les codes régionaux des DVD. DAPlayer est, en outre, capable de lire les Blu-Ray ou leur rip ! Du moins officiellement, car en pratique, la lecture d’un disque original nécessite la saisie d’un code VUK pour permettre la lecture. Les développeurs assurent néanmoins que c’est un bug et qu’une nouvelle version devrait très prochainement résoudre le problème. Assurément, un lecteur à surveiller de près.


Process Explorer 14

Un boot Windows 7 plus rapide

Bien plus abouti que le gestionnaire de tâches Windows, Process Explorer (http://technet.microsoft.com) vient de débarquer dans une nouvelle version remplie d’améliorations : support des processeurs x64 élargi, nouvelles fonctionnalités de surveillance des disques durs et du réseau, scanner DLL plus précis et performant, nouvelles statistiques de la mémoire, etc.

Enfin, nous profiterons de cette rubrique pour vous dévoiler une petite astuce que nous avons récemment découverte et qui vous permettra d’améliorer sensiblement le temps de démarrage de Windows 7. A partir de l’interface Configuration du système (menu Démarrer\Exécuter\ Msconfig), rendez-vous à l’onglet Démarrer, puis ouvrez les options avancées. Dans la fenêtre qui s’affiche, cochez la case Nombre de processeurs et sélectionnez le nombre de coeurs de votre processeur, avant d’appliquer les changements et de redémarrer la machine. Vous ne pouvez pas vous tromper puisque la valeur maximale sélectionnable correspond à votre configuration.

Everest est mort, vive AIDA64 ! Logiciel incontournable pour afficher toutes les informations matérielles et logicielles d’un système dans les années 2000/2003, AIDA32 fut ensuite racheté par la société Lavalys pour devenir en 2004 Everest. L’histoire ne s’arrête pas puisque suite au rachat de Lavalys fin 2010 par la société hongroise FinalWire Ltd., AIDA (www.aida64.com) reprend ses droits et ce sont désormais les versions AIDA64 Extreme Edition (39,95 $) et AIDA64 Business Edition (79,95 $) qui remplacent Everest. Parmi les nouveautés annoncées, il y a le support complet des processeurs Sandy Bridge d’Intel, le support des dernières déclinaisons GPU nVidia et AMD, une amélioration du support des contrôleurs RAID nVidia, mais aussi de nouveaux benchmarks dédiés au nouveau jeu d’instructions AVX introduit par l’architecture Sandy Bridge.

Dopez le nettoyage de Windows Léger et gratuit, CCEnhancer (http://thewebatom. net) est le compagnon idéal au logiciel de nettoyage CCleaner, puisqu’il ne rajoute pas moins de 270 définitions permettant de nettoyer votre système plus en profondeur. RecycleBinEx (www. fcleaner.com) dope, quant à lui, la corbeille Windows en lui ajoutant quelques fonctionnalités : vider la corbeille en fonction de la date de suppression des fichiers, explorateur avec outils de filtrage avancés pour supprimer les fichiers et automatisation du vidage de la corbeille.

Optimisez Windows Vista et 7

TessMark Comme son nom l’indique, TessMark (www.geeks3d.com) est un outil capable de mesurer les capacités de calcul des cartes graphiques dans le domaine de la tessellation, mais aussi de tester la stabilité du GPU, en plus de surveiller sa température. Parmi les autres outils proposés par JeGX de Geeks 3D, citons la récente version de GPU Caps Viewer qui supporte les nouvelles GTX 570/580 et Radeon HD 6950/70, accompagnée de l’outil de monitoring GPU Shark dont la nouvelle version n’apporte que des changements mineurs.

Afin de vous éviter d’explorer dans les méandres de la base des registres, Windows 7 Tweaker (https://sites.google.com/site/suresoftwares/) et Ultimate Windows Tweaker (www. thewindowsclub.com) sont deux utilitaires gratuits qui s’adressent aux utilisateurs expérimentés, en offrant de nombreuses possibilités d’optimisation : personnalisation de l’apparence, paramétrage du système, de l’explorateur de fichiers et la sécurité de Windows, optimisation des performances, réglages d’Internet Explorer, etc. Avant d’utiliser un de ces outils, il est recommandé de créer un point de restauration système, voire une image de sauvegarde.

Hardware Magazine 91


geekitude

Par Manuel DA COSTA

Geekitude 1

2011, l’année de la 3D ?

Le premier frigo geek

Faute de contenus, de chaînes TV et de Blu-Ray en 3D, les ventes de téléviseurs 3D ont, sans surprise, été décevantes en 2010. Bien décidés à démocratiser cette technologie auprès du grand public, les constructeurs ont choisi une tout autre voie en multipliant les caméscopes 3D, qui permettront de filmer et de partager vos premiers événements 3D en famille. Alors qu’il était jusqu’à présent coutume de proposer des appareils dotés d’un objectif binoculaire accompagné d’un unique capteur CMOS, JVC propose avec l’Everio GS-TD1 (1) une caméra Full HD (1080i) AVCHD (MPEG-4 AVC/h.264) qui intègre, au contraire, deux capteurs CMOS de 3,32 mégapixels équipés tous deux d’un objectif avec zoom optique 5x, ainsi qu’un écran tactile 3D de 3,5 pouces ne nécessitant pas de lunettes, ce qui facilitera d’autant le contrôle de vos prises de vue en temps réel. L’appareil embarque en plus une capacité de stockage de 64 Go, extensible via le port SDXC et sera disponible courant mars, pour un prix avoisinant les 2 000 euros. Légèrement plus compact, moins onéreux (1 500 euros) et plus joli, le Sony HDR-TD10 (2) propose des caractéristiques techniques très semblables au GS-TD1. Vous retrouverez ainsi deux capteurs CMOS tous deux surmontés d’un objectif, cette fois-ci doté d’un zoom optique 10x (12x en 2D), un écran tactile 3D sans lunettes de 3,5 pouces et une mémoire Flash interne de 64 Go, accompagnée d’un lecteur compatible SDHC, SDXC, SD et Memory Stick Pro Duo.

Qui aurait cru que nous aurions un jour droit à un réfrigérateur geek ? Personne à part peut-être Samsung qui a eu l’idée d’intégrer à son réfrigérateur RF4289 une tablette tactile 8 pouces, qui ne se contente pas de contrôler la température, la fabrication des glaçons ou d’organiser le rangement de vos aliments. Avec sa connexion Wi-Fi, vous pourrez, en effet, trouver des recettes de cuisine, consulter la météo, écouter vos morceaux préférés, accéder à vos réseaux sociaux et laisser des notes. Il ne lui manque plus qu’une fonction TV.

2

92 Hardware Magazine

Après les frigos, le Web investit les voitures Alors que le monde entier a les yeux rivés sur les nouvelles technologies capables de rendre nos voitures encore plus « propres », nous sommes sans doute les seuls à regarder ailleurs. A commencer par l’Asteroid de la société française (cocorico !) Parrot (www.parrot.com), qui ne semble pas être si différent des autres autoradios, malgré un joli design et son écran 3,2 pouces, en assurant la lecture de vos morceaux préférés, quelle que soit la source (iPod, iPhone, Zune, clé USB, carte SD, radio, etc.), en plus d’intégrer une fonction de téléphone mains libres, via la technologie Bluetooth. Et pourtant, l’Asteroid est sans doute un des premiers autoradios intégrant le système d’exploitation Android qui, grâce à ses connecteurs 3G (en option) et GPS, permettra d’ajouter de nombreuses applications Web : Web radios, Deezer, géolocalisation avec recommandation des bonnes adresses à proximité de votre position, radars, accès aux réseaux sociaux, agrégateurs de flux RSS, météo, etc. Parrot travaille d’ailleurs également sur l’Asteroid Touch, une version intégrant un écran 4,3 pouces tactile.

2


e Les tablettes du CES Malgré le succès de l’iPad, le marché des tablettes reste embryonnaire et l’industrie est toujours dans le flou par rapport aux utilisations à succès qu’auront ou n’auront pas ces produits. Différents analystes parlent d’un marché de 20 à 120 millions de pièces pour 2011, sans pouvoir réellement caractériser les usages. Au milieu de toutes ces inconnues, une seule certitude : il s’agit de l’objet à la mode et tout le monde veut en être. Il y a selon nous trois paramètres importants pour ces tablettes : la forme (ce qui inclut le design et le format), le logiciel et l’écran. Il suffit de tenir en main certains modèles pour constater que le fabricant se trompe sur tous ces points : plastique de mauvaise qualité, écran TN avec angles de vision réduits et logiciel peu réactif représentent un combo perdant, malheureusement assez répandu chez les petits fabricants. Seules les grandes marques, fortes de leur poids commercial, ont pu négocier des parts suffisantes de la production d’écrans de qualité, qui ne suit pas. Autre problème : le système d’exploitation. Les tablettes basées sur l’Atom se tournent vers un Windows classique, pas réellement adapté, et les tablettes basées sur la dernière génération de CPU ARM se basent sur Android 3.0 qui n’arrivera qu’au printemps. Ce sont ces tablettes qui sont globalement les plus prometteuses. Elles sont en préparation chez Acer, Asus, T-Mobile,

Toshiba et profitent principalement à nVidia, dont le Tegra 2 a été choisi comme plateforme de référence par Google. Le Motorola Xoom équipé d’une dalle 10.1’’ en 1280x800 et d’un Tegra 2 (dual core 1Ghz ARM + partie graphique nVidia) est sans doute celui qui nous a fait le plus salivé. Il sera commercialisé dès le premier trimestre, c’est-à-dire d’ici fin Mars… Reste pour l’instant une terrible uniformité dans les tailles, essentiellement du 10’’ et les résolutions. A la rédaction, les avis sont partagés sur la taille idéale. Si l’un est tenté par du 7’’, la plupart d’entre nous ne passeront aux tablettes que lorsqu’on disposera d’un modèle le plus proche possible du format A4, avec une résolution 720p au minimum (tout en rêvant de 1080p, bien sûr), disposant d’un port USB et éventuellement d’une sortie HDMI et d’un lecteur SD. Autant dire qu’on n’est pas près de voir un iPad à la rédac, cet engin étant de toute façon disqualifié d’office par les pratiques commerciales d’Apple. En attendant, c’est peut-être le EP121 d’Asus qui s’en rapproche le plus. Hélas, Microsoft n’a toujours pas compris qu’une interface unique n’était plus de mise en 2011, alors qu’il a prouvé savoir innover avec Media Center, si peu exploité alors que c’est un produit extraordinaire, Zune, WM7 ou le fantastique et néanmoins mort-né Courrier. Ces propositions pourraient facilement être déclinées pour les tablettes, mais le gros pachyderme de Redmond, noyé dans ses stratégies alambiquées, ses divisions internes, et plus que jamais tourné vers l’entreprise au détriment du grand public, ne veut ou ne peut le comprendre. Il faudra donc sans doute attendre qu’il se plante de manière aussi grotesque dans les tablettes qu’il l’a fait dans les smartphones, pour espérer une réaction. Heureusement que Google se bouge de son côté pour contrer l’aspirateur à monnaie de Cupertino. Il sera bientôt épaulé par HP, qui va concrétiser son rachat de Palm dans une tablette très prochainement, et RIM qui semble toutefois en perte de vitesse sans beaucoup d’idées pour se remettre d’aplomb.

Hardware Magazine 93


geekitude

Surface 2.0 Après un premier « brouillon » technologique réservé aux professionnels de par son encombrement et son prix prohibitif, voilà que Microsoft nous gratifie d’une seconde version plus élaborée de sa table tactile Surface. Développée avec Samsung, cette nouvelle itération de 40 pouces et d’une épaisseur de seulement 10 cm offre un design encore plus séduisant et repose toujours sur Windows 7, alors que la partie matérielle s’appuie sur un AMD Athlon II X2 à 2,9 GHz, ainsi que sur une Radeon HD 6700M. En termes d’améliorations techniques, Surface 2 est dorénavant capable de reconnaître jusqu’à 50 points de contact simultanément et pas seulement des doigts d’utilisateurs, mais aussi les objets, grâce à la technologie Pixel Sense. Une technologie qui utilise toujours un système de caméras infrarouges placées cette fois-ci sous la dalle, transformant ainsi chaque pixel en caméra. De quoi imaginer un large champ d’applications puisqu’il serait, par exemple, possible en posant son téléphone sur la table de gérer son contenu, de scanner et d’afficher instantanément un document, ou encore d’accéder à de nouveaux contenus interactifs qui dépendront de l’objet posé. Les hôtels et halls d’accueil seront les premiers concernés, vu le prix hélas : 7 600 $.

Les TV 3D sans lunettes en approche Les TV 3D représentent probablement un des flops de 2010. Un prix élevé, un contenu absent et l’obligation de porter des lunettes ont empêché la technologie de décoller. Probablement pour nous rassurer sur sa généralisation, tous les gros fabricants de TV mettaient en avant des prototypes qui n’ont pas besoin de lunettes, certains avançant une commercialisation dès cette année. La solution miracle ? Pas vraiment puisque la 3D sans lunettes est complexe à mettre en place avec les TV, étant donné que la position et l’orientation du spectateur sont très variables et qu’ils peuvent être plusieurs. Or ce sont des données essentielles pour une technologie qui consiste à diffuser au moins deux images en même temps, en général avec un jeu de lentilles qui se chargent de les diriger avec un angle légèrement différent. Le but étant que chaque oeil ne puisse voir qu’une seule image, différente de celle vue par l’autre oeil. Pour s’en assurer, certains parlent même de caméras qui vont détecter la position de nos yeux et orienter les lentilles en conséquence ! Autres problèmes : la résolution et la luminosité sont réduites suivant le nombre de vues affichées. Les démonstrations dans des zones restreintes et sombres permettent au fabricant d’éviter les problèmes de luminosité et de connaître la position des spectateurs. Sony dispose ainsi d’un prototype d’écran 55’’ en 4K x 2K chargé de diffuser pas moins de 16 images différentes, pour couvrir un maximum de positions. Malgré cela, il est tout de même possible de se positionner sur un angle qui ne passe pas bien ou de perdre l’effet 3D en se penchant sur le côté. Qui plus est, cette démonstration technique utilise un clip dont les 16 vues sont précalculées. Quid d’un rendu en temps réel de qualité ? Il faudra les créer ces images puisque les réalisateurs ne vont pas filmer 16 vues différentes ! Nous sommes donc encore loin d’être convaincu dans le cas des TV. La 3D sans lunettes est, par contre, bien adaptée aux consoles telles que la 3DS de Nintendo ou encore aux smartphones puisque la position de l’utilisateur est connue. Les ordinateurs portables devraient également pouvoir en profiter assez rapidement.

Le plus grand écran tactile jamais intégré dans une voiture Après Audi et ses nouvelles A8, c’est au tour de la société californienne Tesla Motors d’accueillir le Soc Tegra 2 de nVidia, pour gérer les systèmes de navigation de sa future berline électrique haut de gamme : la Tesla Modèle S, dont la commercialisation est prévue chez nous dans le courant de l’été 2012, moyennant 57 900 $. La berline intégrera ainsi un ordinateur de bord sous la forme d’une tablette tactile de 17 pouces, capable d’afficher en 3D les informations inhérentes au véhicule, de contrôler les fonctions basiques (climatisation, radio, GPS, Bluetooth, téléphonie, etc.), mais aussi d’offrir l’accès à de nombreuses applications Web. nVidia semble pour l’instant prendre le dessus sur son concurrent Intel et son processeur basse consommation Oak Trail, qui vise également les systèmes automobiles embarqués, en plus des tablettes et smartphones, puisque le Tegra 2 équipera les prochains modèles de BMW (séries 3, 5, 7 et X), ainsi que les Mini Cooper.

94 Hardware Magazine


Un PC qui a de la classe Surtout connu pour ses boitiers PC Media Center haut de gamme, la société californienne Moneual Lab a présenté un boitier de type grand tour utilisant un écran LCD en guise de façade avant et pouvant servir en tant qu’écran Sideport (d’après la photo). Une petite touche originale qui coûte malgré tout assez cher puisque le Moneual Dual Screen PC sera commercialisé aux alentours de 1500 dollars dans le courant du troisième trimestre 2011. Nous sommes néanmoins curieux de connaître le type de la dalle (tactile ?), sa taille ou encore sa résolution mais également savoir si cet écran permet d’afficher autre chose que les gadgets repoussants de Windows 7. Ce qui offrirait des tas d’autres possibilités de personnalisation comme l’affichage de skins Rainmeter (monitoring système, météo, flux RSS, etc.) ou les informations liées à la lecture d’un fichier multimédia (jaquette, interprète, paroles, etc.).

Reflets d’Acide – La Quête sans nom

Ténèbres – Tifenn

Reflets d’Acide est une saga MP3 (www.synopsite.com) qui brille par son univers heroic fantasy déjanté et saupoudré d’humour, de jeux de mots, de calembours et de rimes se succédant à un rythme effréné, sous l’égide de son auteur JBX, qui manie la langue de Molière comme personne. C’est d’ailleurs sans doute ce qui a poussé l’éditeur Clair de Lune (http://editionsclairdelunebd.blogspot.com) à adapter cette saga délirante en BD, alors qu’il ne manque plus qu’un épisode audio pour clore le récit de Wrandall, un semi-démon en route pour une quête avec des compagnons improbables. Et que dire de plus, si ce n’est que les illustrations et les dialogues de ce premier tome, couvrant les deux premiers épisodes audio, ont su retranscrire ce délire de rôliste avec brio.

Linux embarqué Publié aux éditions Eyrolles (www.editions-eyrolles. com), cet ouvrage cible avant tout les développeurs et vous devrez, par conséquent, avoir de solides bases de programmation en langage C, mais également en shell Unix. Vous pourrez ainsi découvrir les méthodes de conception d’un système embarqué, à partir d’un noyau Linux (structure et fonctionnement Linux, script de démarrage, gestion mémoire, gestionnaire de boot, réseau, système de fichiers, gestion du temps, etc.), l’interface hommemachine ou encore le pilotage à distance. De quoi mieux appréhender des systèmes tels que Symbian, MeeGo, Android ou encore WebOS.

Si toutes les bandes dessinées d’heroic fantasy se ressemblent, en plus de souffrir d’un classicisme épouvantable, c’est loin d’être le cas de la série Ténèbres. Avec ce deuxième tome intitulé Tifenn (www.soleilprod.com), Christophe Bec, avec l’aide du dessinateur Iko qui continue à maintenir nos pupilles en ébullition, réussit à maintenir le lecteur en haleine, en s’intéressant cette fois-ci à la genèse du fameux Loen. Un gamin aux pouvoirs extraordinaires que l’on devinait vite être l’élu prophétique, qui délivrera le royaume en perdition du roi Kirgräd, où règnent des dragons semant terreur et désolation. Après un premier excellent opus, Ténèbres continue de tenir ses belles promesses. Espérons que le talentueux duo Bec/Iko continuera sur cette lancée avec les trois prochains tomes.

Réussir son référencement Web Que vous recherchiez désespérément la célébrité et la richesse avec votre site Web ou votre blog, ou un meilleur référencement pour mieux vous faire connaître sur la toile, cette édition 2011 de Réussir son référencement Web est sans doute le livre qu’il vous faut. Sur plus de 500 pages, l’auteur et spécialiste, Olivier Andrieu, nous explique en détail toutes les méthodes et techniques de référencement, que nous étions loin d’imaginer aussi riches et complexes : organisation des pages d’un site Web/blog, fonctionnement d’un moteur de recherche, liens organiques/sponsorisés, référencement local, réseaux sociaux, référencement audio, par les widgets, sur les mobiles, les pénalités infligées, le contenu éditorial, etc. Tout y passe et vous découvrirez même comment ne pas être référencé.

Hardware Magazine 95


Pratique : Disques 3 to

Les disques durs

passent à 3 To, pas tous les PC ! Western Digital WD30EZRS et Seagate Barracuda XT Comment éviter les problèmes d’installation et la barrière des 2,2 To ? En raison de limitations matérielles et logicielles, l’arrivée des disques durs de plus de 2 To est problématique. Sont-ils compatibles avec nos cartes mères et Windows ? Qu’en est-il des cartes SATA/RAID, des NAS ou des boîtiers externes ? Le test des deux premières unités 3 To de Seagate et Western Digital nous a permis d’expérimenter tous les cas de figure (plateformes, pilotes, OS, disque système ou secondaire) et d’identifier les difficultés que vous allez rencontrer à l’installation.

Afin d’installer un Windows Vista/Seven 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To, il faut démarrer le DVD avec l’option de boot UEFI.

96 Hardware Magazine

L

Jérémy PANZETTA

es disques durs ont depuis toujours présenté des problèmes de compatibilité au fur et à mesure de leur augmentation de capacité. La barrière la plus récente date du début des années 2000 et a causé bien des soucis, en empêchant les machines de détecter la pleine capacité d’une unité de plus de 137 Go. Alors que nous étions tranquilles depuis un moment grâce à des contrôleurs de stockage et des systèmes d’exploitation qui ont évolué en conséquence, d’autres précautions sont nécessaires pour dépasser une nouvelle barrière de stockage. Selon les plateformes hardwares et les OS, il est en effet impossible d’exploiter plus de 2,2 To, en particulier en tant que volume système. Voyons d’où vient cette limitation et surtout, examinons les solutions pour la contourner, quelle que soit la destination de votre disque, puisque votre serviteur s’est arraché les cheveux à votre place pour que finalement tout fonctionne !


I : Pourquoi cette barrière des 2,2 To ? Au niveau matériel, la capacité d’un disque dur est reconnue grâce à une méthode d’adressage effectuée par le BIOS de la carte mère. La première fut le CHS (Cylinder Head Sector), qui calculait le volume de l’unité en multi-

Une partition de plus de 2,2 To n’est détectée par Windows que si elle est formatée en GPT, ce que ne supporte pas Windows XP 32 bits.

Le partitionnement en GPT s’effectue via le menu de Gestion des disques.

pliant son nombre de cylindres par son nombre de têtes, de secteurs et la valeur d’un secteur de 512 octets. En raison d’un support limité de la géométrie des disques durs par les BIOS en CHS, et qui réduisait la capacité d’un volume à 528 Mo, cette méthode a été abandonnée au profit de l’adressage LBA (Logical Block Adressing) indexant les blocs du disque plus efficacement. Toujours utilisé aujourd’hui aussi bien sur les disques durs que les SSD, le LBA était limité à 28 bits avec la norme ATA-5, ce qui lui permettait de gérer jusqu’à 137 Go. Depuis son passage en 48 bits en 2002, avec la norme ATA-6, la capacité maximale est montée à 144 Po. Mais pour que ces volumes puissent être exploités, les disques durs doivent aussi être correctement reconnus au niveau logiciel. Ce qui implique un pilote (que ce soit dans un OS ou un driver annexe), un schéma de partition et un système de fichiers compatibles. Tous les OS sont capables de travailler en LBA depuis Windows 2000, certains réclamant toutefois un pilote supplémentaire pour le LBA 48 bits. Le disque dur doit ensuite être partitionné. Pour ce faire, on utilise depuis des années le schéma de partition nommé MBR (Master Boot Record). Il construit l’index du disque en indiquant si l’unité est bootable, où commencent et terminent ses partitions, et leur nombre de secteurs. Le MBR étant codé en 32 bits, il peut gérer un nombre d’adresses de secteurs de 2^32, soit une capacité de partition maximale de 2,2 To (2^32 x 512 octets). Pour aller plus haut, un autre schéma de partition baptisé GPT a été créé à la fin des années 90. En supportant un codage 64 bits sur le LBA, il permet d’atteindre des volumes de capacité maximum de 8 zettaoctets, avec des secteurs de 512 octets. Mais sa prise en charge dans les systèmes d’exploitation pose problème. Windows XP 32 bits ne le supporte pas par exemple. Des disques durs de plus de 2 To en GPT ne sont donc pas du tout visibles sous cet OS. Windows XP 64 bits en est capable, mais uniquement en tant que disques secondaires. Mac OS X depuis la version 10.4 et la plupart des distributions Linux les supportent également, aussi bien en disques secondaires qu’en disques de démarrage. Windows Vista et Seven dans leurs versions 32 bits les détectent sans problème comme disques secondaires, mais seules leurs versions 64 bits autorisent l’installation du système. Néanmoins, les BIOS traditionnels des cartes mères ne pouvant démarrer un OS que sur une partition MBR, il est impossible

Les cartes mères UEFI possèdent généralement une interface graphique, avec support de la souris. En dehors du paramètre de boot UEFI, il n’y a rien de particulier à configurer dans les options pour que la carte mère puisse booter sur une partition de plus de 2,2 To. Sur les Bios classiques pouvant émuler UEFI, une option est par contre à activer dans le BIOS.

d’installer Windows Vista/Seven 64 bits sur un disque dur de plus de 2 To. Pour y arriver, il est obligatoire que la carte mère soit UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) ou dispose d’un BIOS avec option UEFI. L’UEFI est un logiciel remplaçant les BIOS, que l’on trouve sur les machines Apple, par exemple, et qui commence à apparaître sur certaines cartes mères, comme celles de la plateforme Sandy Bridge. La dernière exigence pour exploiter pleinement un disque dur de plus de 2 To vient du système de fichiers utilisé pour enregistrer les données. Il en existe plusieurs (FAT16, FAT32, NTFS, HFS, Ext2/3/4, etc.), chacun possédant des limites aussi bien au niveau de la capacité maximale de la partition que de la taille de fichier. Mais seuls les systèmes dérivés de FAT sont problématiques, car ils sont limités à des partitions de 2,2 To et une taille de fichier de 4 Go en FAT32. Les systèmes comme NTFS ou Ext4 sont déjà compatibles avec les volumes de plus de 2,2 To. NTFS autorise, d’ailleurs, des partitions de 17 milliards de téraoctets pour des fichiers de 17 To au maximum. La bonne reconnaissance d’un disque dur de plus de 3 To et son usage sont donc conditionnés par plusieurs facteurs. Ils vont dépendre du BIOS de la carte mère, du système d’exploitation, du pilote de stockage, du schéma de partition du disque et aussi du mode de fonctionnement du contrôleur de stockage. Hardware Magazine 97


Pratique : Disques 3 to

750 Go et de 2,2 To. Il est alors permis d’installer Windows Vista/Seven en 32/64 bits sur la partition de 2,2 To mais les 750 Go sont perdus. En mode RAID, un disque dur de plus de 2 To est détecté en 750 Go, Windows ne peut pas y être installé et la capacité restante est perdue.

Avec un disque dur de plus de 3 To, et sur une carte mère non UEFI, il est possible d’installer Windows Vista/Seven 64 bits sur une partition de moins de 2,2 To, mais les 750 Go ne peuvent pas être formatés et sont perdus.

II : Après la théorie, la pratique Maintenant que nous avons détaillé la théorie, voyons ce qu’il en est en pratique. Nos tests ont été effectués sur plusieurs cartes mères : une X58 avec contrôleur ICH10R et non UEFI, une H57 avec le contrôleur du PCH et option UEFI, une troisième UEFI en P67 et deux plateformes AMD non UEFI en 780G et 880G, possédant respectivement les southbridges SB700 et SB850. Deux cartes contrôleurs de chez Adaptec et Intel ont également été mises à l’épreuve, ainsi que des boîtiers USB/eSATA externes et des NAS.

1 : Contrôleurs des cartes mères : A : Chez Intel Que ce soit en X58, H57 ou P67, et donc sur tous les contrôleurs de stockage Intel ICH et PCH, un disque dur de 3 To est détecté à sa pleine capacité lorsqu’il est placé en disque secondaire et que le contrôleur est en mode IDE ou AHCI, sous Windows Vista/Seven 32 ou 64 bits, et que ce soit avec les pilotes Windows ou Intel. Si le contrôleur est en mode RAID, il ne détecte que 750 Go des 3 To du disque dur, le reste est perdu et vous ne pouvez pas installer les pilotes Intel RST qui font disparaître le disque du système. Sur une carte mère non UEFI ou qui ne peut émuler UEFI, quels que soient la plateforme Intel et le mode du contrôleur, il est impossible d’installer Windows Vista/Seven 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To. En mode IDE et AHCI, le disque dur de 3 To est détecté en deux entités de

UEFI est une interface, parfois graphique, remplaçant le BIOS des cartes mères et permettant de démarrer un OS 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To. Certaines cartes mères possédant un BIOS classique offrent aussi une option de boot UEFI.

Sur une carte mère possédant ou émulant UEFI, il devient possible d’installer Windows Vista/Seven 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To en mode IDE ou AHCI. Et à condition de démarrer le DVD d’installation de Windows en mode UEFI, une option de boot disponible dans le BIOS (qui n’a pas fonctionné avec une clé USB). En mode RAID, un disque dur de plus de 2 To est détecté en 750 Go, la capacité restante est perdue, mais Windows Vista/Seven en 32/64 bits peuvent être installés (sans les pilotes Intel RST). En tant que disque dur secondaire, une unité de plus de 2 To est reconnue en mode IDE ou AHCI. En mode RAID, ne se passant des pilotes Intel RST, le contrôleur la détecte comme un disque de 750 Go, la capacité restante est amputée. B : Chez AMD Chez AMD, aucune carte mère ne supportant l’UEFI pour le moment, il est impossible de booter sur une partition de plus de 2,2 To, quel que soit le mode du contrôleur. Sur des plateformes série 7 ou 8 (780G, 790FX, 880G, 890FX, etc.), en mode IDE ou AHCI, le disque dur de 3 To est détecté comme deux espaces de 2,2 To et 750 Go. Il est alors possible de gérer les 2 To comme vous le voulez et d’y installer Windows Vista/Seven en 32 comme en 64 bits, avec les pilotes Windows ou AMD, mais les 750 Go restent indisponibles. En mode RAID, les pilotes AMD sont obligatoires et l’unité de 3 To est alors détectée de la même manière qu’en IDE ou AHCI. En tant que disque annexe, en mode IDE ou AHCI, le disque dur de 3 To est reconnu par les pilotes AMD ou Windows avec sa pleine capacité. En mode RAID, les pilotes AMD sont obligatoires et les 3 To sont également présents. C : Autres contrôleurs intégrés Nous avons ensuite testé le contrôleur SATA 6 Gbps Marvell 9128. En exploitant un disque secondaire, que ce soit dans son mode IDE ou AHCI, il détecte la pleine capacité du disque dur de 3 To. Mais il est impossible d’installer Windows 64 bits avec une partition de plus de 2,2 To, car le BIOS de notre carte mère n’est pas UEFI. Le disque dur est alors reconnu en deux entités de 2,2 To et 750 Go. Les 2,2 To sont exploitables comme vous le voulez, même pour installer Windows 32/64 bits, mais les 750 Go sont condamnés. Nous n’avions pas de carte mère UEFI avec ce contrôleur pour le vérifier, mais il devrait théoriquement être permis d’installer Windows Vista/Seven en 32/64 bits sur une partition de plus de 2,2 To.

Les contrôleurs RAID des plateformes Intel et AMD reconnaissent mal les disques durs de plus de 2 To.

98 Hardware Magazine


Compatibilité des disques durs de plus de 2 To

Intel ICH/PCH

Mode IDE/AHCI

Mode RAID

Disque secondaire

Oui (avec pilotes Windows ou Intel)

Oui, avec les pilotes Windows, mais seuls 750 Go sont détectés

Disque système

Oui avec carte mère UEFI, Vista/Seven 64 bits, et pilotes Intel ou Windows - Oui avec carte mère non UEFI, mais seuls 2,2 To sont exploitables

Oui, avec les pilotes Windows, mais seuls 750 Go sont disponibles, avec ou sans UEFI

AMD chipsets séries 700 et 800 (non UEFI)

Mode IDE/AHCI

Mode RAID

Disque secondaire

Oui (avec pilotes Windows ou AMD)

Oui (avec pilotes AMD)

Disque système

Oui, avec pilotes Windows ou AMD, mais seuls 2,2 To sont exploitables

Oui, avec pilotes AMD, mais seuls 2,2 To sont exploitables

Cartes SATA/RAID Disque secondaire

Oui, si son firmware supporte les disques durs de plus de 2 To

Disque système

Oui, si la carte supporte l'UEFI et possède un pilote 64 bits signé, avec une carte mère UEFI et Seven/Vista 64 bits

Boitiers externes USB/eSATA/FireWire

Oui, si son firmware/contrôleur est compatible

NAS

Oui, si son firmware/contrôleur est compatible

Théoriquement, tous les contrôleurs intégrés relativement récents devraient supporter la totalité de l’espace de stockage des disques durs de plus 2 To, dans leur mode IDE ou AHCI, en tant qu’unités secondaires, et aussi pouvoir démarrer Windows 64 bits à condition d’avoir une carte mère UEFI. Si le contrôleur ne détecte pas correctement le disque dur, vérifiez si des mises à jour de BIOS sont disponibles pour ajouter cette compatibilité. En mode RAID, les mêmes limitations que chez Intel ou AMD seront présentes, que ce soit en tant que disque secondaire ou de démarrage. Seuls 750 Go ou 2,2 To de l’unité seront utilisables.

2 : Le cas des grappes RAID de plus de 2,2 To : Sur les plateformes Intel comme AMD, en tant que disques secondaires et avec des unités de 2 To et moins, une grappe RAID est détectée avec la totalité de sa capa-

cité, quels que soient le pilote et la version de Windows Vista/Seven. Avec des HDD de plus de 2 To, chez Intel, cela devient impossible. Le contrôleur ne détectant les disques qu’en 750 Go, vous êtes bloqué avec cette capacité, le reste est perdu, et il ne faudra pas installer les pilotes Intel RST. Chez AMD, seuls les premiers 750 Go de chaque disque sont exploitables. Mais en créant une grappe avec la totalité de cette capacité, les gigaoctets restants apparaissent, ce qui permet de créer des grappes supplémentaires de 2,2 To au maximum. Il est aussi possible de créer deux grappes différentes avec les premiers 750 Go de chaque disque, mais le reste de l’espace de stockage n’est alors plus exploitable. Que ce soit chez AMD ou Intel, quelle que soit la plateforme, avec ou sans UEFI, il est impossible d’installer Windows Vista/Seven 64 bits sur une grappe RAID de plus de 2,2 To. Avec des disques durs de 2 To et moins, il reste toutefois permis de créer une grappe de moins de

Asus Disk Unlocker et MSI 2.2TB Infinity Sans carte mère UEFI, si vous souhaitez installer Windows 32/64 bits en mode IDE ou AHCI sur un disque dur de plus de 2 To, le disque n’est reconnu qu’en 2,2 To maximum, le reste de la capacité est perdu. Afin de débloquer cet espace de stockage, et tout en conservant le partitionnement MBR, Asus a lancé l’outil Disk Unlocker. Il est compatible avec toutes les cartes mères du constructeur, ainsi que Windows XP, Vista et Seven. Sur une unité de 3 To, il permet donc de formater et d’exploiter les 750 Go normalement indisponibles, en créant un disque virtuel à part entière, mais à condition d’utiliser les pilotes de stockage intégrés à Windows.

MSI propose une option nommée 2.2TB Infinity sur certaines de ses cartes mères X58. Elle se sélectionne au niveau des paramètres de boot de la carte mère et apparaît si un disque dur de plus de 2 To a été détecté. En l’activant, cette fonction permet d’émuler l’UEFI et donc d’installer Windows Vista/Seven 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To en mode IDE ou AHCI. Chez Gigabyte, aucune carte mère n’est UEFI pour le moment. En revanche, ses modèles Sandy Bridge proposent une option d’émulation UEFI qui permet de démarrer Windows Vista/Seven 64 bits sur un disque dur de plus de 2 To. Chez Intel, le BIOS de quelques cartes mères propose aussi une option nommée UEFI Boot pour démarrer un OS 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To.

Hardware Magazine 99


Pratique : Disques 3 to

Les NAS, boîtiers externes USB/eSATA/FireWire ou les routeurs/box ne sont pas toujours compatibles avec les disques durs de plus de 2 To. Des mises à jour de firmware peuvent parfois apporter cette compatibilité.

Une carte SATA PCI-Express à deux ports et non RAID est ajoutée au packaging des Caviar Green WDxxEZRS. Il s’agit d’un modèle HighPoint Rocket 620, dont les pilotes sont nativement intégrés à Windows Vista/Seven et qui permet d’installer un de ces OS en 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To, à condition de posséder une carte mère UEFI.

2,2 To afin d’y installer Windows Vista/Seven 32/64 bits, puis de créer d’autres grappes de plus de 2,2 To à côté. Mais ce n’est plus possible avec des unités de plus de 2 To. Chez Intel, vous êtes limité à 750 Go par disque, le reste de la capacité est perdu. Chez AMD, les possibilités concernant les grappes et le partitionnement restent les mêmes que pour un disque secondaire.

3 : Cartes SATA/RAID : Nous avons testé deux cartes RAID, la 1430SA d’Adaptec et la RS2BL080 d’Intel compatible UEFI. Le firmware des deux cartes a dû être flashé pour leur apporter la compatibilité avec les unités de plus de 2 To. En tant qu’espace de stockage secondaire, que ce soit avec un disque seul ou placé dans une grappe RAID, toute la capacité est détectée. En tant qu’unité système, le modèle Adaptec ne possédant pas de pilotes 64 bits signés (validés par Microsoft) indispensables à Windows 64 bits, elle n’était pas détectée à l’installation. Et même avec un pilote signé, puisque la carte n’est pas compatible UEFI, il aurait été impossible d’installer Windows 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To. Avec la carte Intel compatible UEFI et une carte mère UEFI, l’installation de Windows 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To s’est aussi soldée par un échec. Pourtant, toutes les conditions étaient réunies pour que cela fonctionne. Il reste néanmoins possible de créer des partitions au sein

des 2,2 To disponibles pour installer le système, mais le reste de la capacité est inexploitable. Le disque dur 3 To de Western Digital sera vendue avec une carte SATA PCI-Express 1x non RAID à deux ports (HighPoint Rocket 620). Ses pilotes seraient nativement détectés par Windows Vista/Seven et permettraient aussi bien d’installer l’OS sur une partition de plus de 2,2 To (à condition d’avoir une carte mère UEFI) que d’utiliser les unités de plus de 2 To en disques secondaires. Le principal avantage de ce type de cartes SATA est de pouvoir exploiter des disques durs volumineux, si le contrôleur ou le pilote de votre plateforme ne les supportent pas.

4 : Boîtiers USB/eSATA : Dans un boîtier externe USB Icy Box pour unités SATA, datant de l’année dernière, les disques durs de 3 To n’ont pas été reconnus, seuls 750 Go étaient disponibles. Il en a été de même avec une station d’accueil SATA USB/ eSATA de Vantec plus récente. Le support des unités de plus de 2 To dans ces périphériques dépend des capacités

Tous les NAS ne supportent pas les unités de plus de 2 To. Vérifiez si une mise à jour de firmware corrige les choses.

Compatibilité des grappes RAID de plus de 2,2 To

Intel ICH/PCH

Avec disques durs de 2 To et moins

Avec disques durs de plus de 2 To

Disque secondaire

Oui, avec les pilotes Windows ou Intel

Non. Avec les pilotes Windows, seuls les premiers 750 Go de chaque unité sont exploitables

Disque système

Non, même avec UEFI

AMD chipsets séries 700 et 800

Avec disques durs de 2 To et moins

Avec disques durs de plus de 2 To

Disque secondaire

Oui avec les pilotes AMD

Non. Avec les pilotes AMD, uniquement une première grappe exploitant les premiers 750 Go de chaque disque, puis des grappes additionnelles de 2,2 To maximum

Disque système

Non

Cartes RAID

Avec disques durs de 2 To et moins

Avec disques durs de plus de 2 To

Disque secondaire

Oui

Oui, si son firmware supporte les disques durs de plus de 2 To

Disque système

Théoriquement oui, si la carte supporte l'UEFI et possède un pilote 64 bits signé, avec une carte mère UEFI et Seven/Vista 64 bits. Mais échec sur notre modèle Intel RS2BL080

Boitiers externes USB/eSATA/ FireWire RAID

Oui

Oui, si les disques durs de plus de 2 To sont supportés par le firmware/contrôleur

NAS

Oui

Oui, si les disques durs de plus de 2 To sont supportés par le firmware/contrôleur

100 Hardware Magazine



Pratique : Disques 3 to

Compatibilité des systèmes d'exploitation avec les disques durs de plus de 2 To partitionnés en plus de 2,2 To

Système d'exploitation

Windows XP 32 bits

Windows XP 64 bits

Windows Vista/Seven 32 bits

Windows Vista/Seven 64 bits

Mac OS 10.5 Leopard et 10.6 Snow Leopard

Linux

Disque secondaire

Non

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui (selon les distributions)

Disque système

Non

Non

Non

Oui

Oui

Oui (selon les distributions)

de leur contrôleur, ou de la façon dont il a été implémenté. Sur le modèle USB Seagate GoFlex Desk, dont vient le Barracuda XT 3 To que nous testons, le boîtier effectue une conversion des secteurs du disque, en les passant de 512 octets à 4 ko, ce qui permet à Windows de les formater en MBR avec une capacité de plus de 2,2 To. Avant d’investir dans une unité de 3 To à placer dans un boîtier externe, vérifiez donc bien la fiche technique du produit sur le site du constructeur, pour déterminer s’il est compatible.

5 : NAS Si tous les NAS récents et datant de quelques générations supportent les disques durs de 2 To et moins, ainsi que les partitions RAID/JBOD de plus de 2,2 To, la compatibilité avec les unités de plus de 2 To n’est pas garantie. Il faut que le firmware/contrôleur du NAS supporte ces unités. Si ce n’est pas le cas, des mises à jour sont certainement téléchargeables pour corriger les choses. Et il faudra flasher le NAS avec un disque dur de moins de 2 To dans le NAS.

6 : Les autres périphériques : Que ce soit sur une télévision, un disque dur multimédia, un décodeur TV, ou encore un routeur/box, la plupart utilisant le système de fichiers FAT32, les disques durs de plus de 2 To ne peuvent être utilisés qu’avec une

A retenir • Pour exploiter toute sa capacité de stockage, un disque dur de plus de 2 To doit être partitionné en GPT et non en MBR. • Vous ne pouvez démarrer Windows Seven/Vista sur une partition GPT de plus de 2,2 To que si la carte mère supporte l’UEFI et que l’OS est en 64 bits. • Windows XP 32 bits ne voit pas du tout les unités de plus de 2 To. • Avec un contrôleur en mode IDE ou AHCI et un HDD de plus de 2 To, vous pouvez créer une partition de moins de 2,2 To pour y booter un OS sans carte mère UEFI. Mais la capacité restante est perdue. • Quelle que soit la plateforme, il est pour le moment impossible de booter Windows Seven/Vista 64 bits sur une grappe RAID de plus de 2,2 To. • Pour démarrer l’installation de Vista/Seven 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To, il faut booter le DVD en mode UEFI (option disponible dans le BIOS). Bien que cette option soit aussi présente pour des clés USB, cela n’a pas fonctionné. • Les disques durs de plus de 2 To sont pour le moment très mal supportés sur les contrôleurs des cartes mères en mode RAID. • Une carte SATA/RAID doit supporter UEFI pour accueillir Vista/Seven 64 bits sur une partition de plus de 2,2 To.

102 Hardware Magazine

Sur les téléviseurs, les décodeurs TV, les routeurs/box ou les disques durs multimédias, mieux vaut se limiter pour le moment à des unités de 2 To au maximum. Si le périphérique est basé sur Linux, il y a des chances que les disques durs 2,5 et 3 To soient détectés correctement, mais cela dépend du support du fabricant.

partition maximum de 2,2 To. Pour les produits qui sont compatibles NTFS, c’est alors le partitionnement MBR qui pose le même problème. Les périphériques à base de Linux et d’un système de fichiers Ext3 ou Ext4 ont plus de chances d’être compatibles, cela dépend du support du fabricant. Dans tous les cas, vérifiez si des mises à jour de firmware sont disponibles. Mais pour ne pas avoir de mauvaises surprises, à moins d’être certain que son appareil est compatible, mieux vaut se cantonner à des unités de 2 To et moins pour le moment.

III : WD30EZRS et Barracuda XT 3 To Le Barracuda XT 3 To provient du boîtier externe GoFlex de Seagate et n’est pas encore en vente en tant qu’unité seule. Il possède une vitesse de rotation de 7 200 tours/ min, cinq plateaux de 600 Go, 32 Mo de mémoire cache, une interface SATA 6 Gbps et utilise des secteurs de 512 octets. Lorsqu’il sera commercialisé en version interne, il y a de fortes chances que sa mémoire cache soit portée à 64 Mo. Le WD30EZRS fait partie de la gamme Green de Western Digital et exploite, lui, quatre plateaux de 750 Go, 64 Mo de cache et une interface SATA 3 Gbps. Sa vitesse de rotation n’est pas précisée mais doit être située entre 5 400 et 6 000 tours/min. Il est aussi disponible avec une capacité de 2,5 To sous la dénomination WD25EZRS (185 euros en 2,5 To, 230 euros en 3 To). Ces deux disques ont la particularité d’utiliser l’Advanced format 512e que nous allons réexpliquer brièvement.

L’Advanced format 512e Au même titre que sa précédente gamme Green EARS et le dernier Samsung Ecogreen F4, le WD30EZRS possède des secteurs physiques de 4 ko, mais émule des secteurs logiques de 512 octets pour assurer sa compatibilité avec les BIOS de cartes mères et les systèmes d’exploitation. Ce nouveau format permet, entre autres, d’améliorer l’efficacité de stockage des plateaux et de produire des disques durs plus volumineux. Mais il pose problème avec les vieux OS que sont Windows XP, 2000, 2003 et WHSv1, car ils vont aligner les partitions du disque en plein milieu d’un secteur (comme pour les SSD d’ailleurs). Chaque bloc du système


transfert ne font pas tout et comme vous pouvez le constater sur la copie de fichiers, alors que le Barracuda présente un excellent score sur des données volumineuses, il pèche sur la gestion des petits fichiers, ce qui le met également à la traîne sur le test d’installation d’Adobe CS4. Le WD30EZRS n’est pas aussi rapide que notre référence Samsung Ecogreen F4 à ce niveau, surtout sur les petits fichiers, mais il s’en sort, lui, plutôt bien. En ce qui concerne les temps de chargement, le Barracuda XT est décevant pour un modèle en 7 200 tours/min et reste derrière les meilleures unités en 5 400-600 tours/ min. Le WD30EZRS fait un peu mieux que le Samsung Ecogreen F4 et est à peu de chose près au niveau du EARS 2 To. Sous Iometer, le test d’accès multiples permet de juger le comportement du disque dur dans des environnements stressants, où de multiples commandes lui sont envoyées simultanément. Ici, les unités 7 200 tours/min sont logiquement en tête et le Barracuda se permet de faire mieux que le Caviar Black 2 To, la référence du moment en termes de performances. Le modèle Western Digital progresse bien par rapport au EARS, mais en tant que disque de stockage, cela ne servira pas à grand-chose. La consommation du Barracuda XT reste dans la moyenne des valeurs mesurées sur les unités volumineuses à cette vitesse de rotation. Gamme Green oblige, le WD30EZRS est moins gourmand, surtout au repos où il ne consomme que 4,1 W. Ce disque dur est aussi relativement discret bien qu’un Ecogreen F4 s’entend encore moins, et a l’avantage de ne pas monter très haut en température. Au final, même si vous pouvez acheter le Barracuda XT 3 To et le retirer de son boîtier GoFlex, nous vous le déconseillons en tant que disque système ou de stockage, car on trouve mieux dans les deux cas. La future version interne en 64 Mo de mémoire cache devrait être plus intéressante. Le WD30EZRS représente, lui, un bon investissement et sera très bien adapté comme disque de stockage, voire en unité système si vous n’avez pas besoin de performances au top et que vous préférez profiter de faibles nuisances sonores et consommation.

de fichiers est donc à cheval entre deux secteurs physiques, ce qui entraîne une baisse de performances, en particulier sur les écritures aléatoires, puisque le disque doit lire, modifier, puis écrire chaque secteur au lieu d’une écriture directe. Les versions récentes de Linux, Mac OS X, Vista et Seven ne sont pas affectées par ce mauvais alignement. Par contre, on retrouve ce problème avec les logiciels de clonage de disques. S’ils ne sont pas conçus pour traiter cette taille de secteur de 4 ko, même s’il s’agit de partitions créées sous Seven et Vista, ils ne les aligneront pas correctement. Western Digital fournit donc deux solutions pour bien exploiter ses disques en Advanced format 512e. La première est d’utiliser un jumper présent sur l’unité, afin de corriger cet alignement. Mais cela ne fonctionne que si une seule partition est présente. La deuxième est de passer par son utilitaire gratuit WD Align. Il permet d’aligner toutes les partitions du disque, une opération qui prend plus ou moins de temps selon la quantité de données à déplacer. Western Digital propose aussi une version maison gratuite du logiciel de clonage Acronis True Image 2009, spécialement développée pour les disques durs de la marque et gérant l’Advanced format.

Les benchs Avec un peu plus de 150 Mo/s en pointe en lecture comme en écriture et 110-115 Mo/s de moyenne, le Barracuda XT 3 To offre les meilleurs débits bruts que nous avons mesurés sur une unité de 7 200 tours/min. Le WD30EZRS atteint, lui, 120 Mo/s au maximum et une bonne moyenne de 93 Mo/s en lecture et 87 Mo/s en écriture, ce qui le place au niveau du précédent modèle Green EARS de 2 To. De gros débits sont importants pour la copie et la décompression de fichiers, mais la vitesse de ces opérations sera naturellement dépendante de la rapidité de la source ou de l’unité sur laquelle sont copiées les données. Ils vont aussi améliorer tout ce qui touche au traitement vidéo, ou encore la vitesse d’extraction des pistes d’un Blu-Ray disc ou d’un DVD. Mais les taux de

Débit en lecture (Mo/sec, le plus haut est meilleur) 67,6

Barracuda XT 3 To (SATA‐ 3)

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

66,4

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

65,7

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

52,3

WD20EARS (Caviar Green, 2 To)

51,4

0

20

40

60

151,5

111,1

105,5

94,1

81,4 80

100

120

140

48,4

Moyenne

86,7

80

20

40

60

80

130,1

118,1

110,4

107,2

160

0

Minimum

89,4

49,3

WD20EADS (Caviar Green, 2 To)

106,2

131,9

100,8

49,8

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

121,9

140,3

103

59,1

WD20EARS (Caviar Green, 2 To)

150,9

108,9

62,5

Barracuda XT 2 To (SATA‐2)

132,4

111,5

67,2

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

142

121,2

93,2

62,8

Barracuda XT 3 To (SATA‐3)

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

142,8

105,6

48,8

WD20EADS (Caviar Green, 2 To)

Débit en écriture (Mo/sec, le plus haut est meilleur)

115,5

63

Barracuda XT 2 To (SATA‐ 3)

Au sein de son boîtier GoFlex en USB 3.0, le Barracuda XT atteint les mêmes taux de transfert bruts qu’en interne. Mais le boîtier est non ventilé et fait monter le disque à une température élevée de plus de 60 °C. Le GoFlex 3 To en USB 2.0 coûte environ 210 euros, le dock USB 3.0 est disponible en option à 30 euros.

100

120

140

160

Maximum

Minimum

Moyenne

Maximum

Hardware Magazine 103


Pratique : Disques 3 to

Temps d'accès en lecture (ms, le plus bas est meilleur) WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

Copie de fichiers (sec, les plus bas est meilleur) WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

13,2

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

12,4

WD20EADS (Caviar Green, 2 To)

16

11,7

Barracuda XT 3 To (SATA‐3)

12,5

WD20EARS (Caviar Green, 2 To)

15,4

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

Barracuda XT 2 To (SATA‐ 3)

13,5

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

14

16,7

WD20EARS (Caviar Green, 2 To)

13,3

17

Barracuda XT 3 To (SATA‐ 3)

15,7

Barracuda XT 2 To (SATA‐3)

16,3

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To) WD20EADS (Caviar Green, 2 To) 0

2

4

6

8

10

12

14

16

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

51,7 56 70 78,7 83 103

11,7 0

18

Temps d'installation CS4 Photoshop + Premiere (sec, le plus bas est meilleur)

48,8

20

40

Petits

60

80

100

120

Gros

150

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

160

WD20EADS (Caviar Green, 2 To)

162

Barracuda XT 2 To (SATA‐ 3)

178

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

180

WD20EARS (Caviar Green, 2 To)

183

Barracuda XT 3 To (SATA‐ 3)

201 0

Accès multiples (IOMeter, IO/sec, le plus haut est meilleur)

50

100

150

200

250

Consommation (Watts, le plus bas est meilleur)

350

WD20EARS (Caviar Green, 2 To) WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

300

7,3

3,2

8,2

4,1

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

7,6

4,6

250

WD20EADS (Caviar Green, 2 To)

8,7

4,8

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

200

Barracuda XT 3 To (SATA‐ 3)

2

4

Charge 1

2

4

8

16

32

64

128

10,8

8,9 0

100

11,2

8,7

Barracuda XT 2 To (SATA‐ 3)

150

12,6

8

6

8

10

12

14

Repos

256

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

WD20EADS (Caviar Green, 2 To)

WD20EARS (Caviar Green, 2 To)

Barracuda XT 2 To (SATA‐3)

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

Barracuda XT 3 To (SATA‐3)

Bruit (dB, le plus bas est meilleur)

Température maximum °C HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

WD20EARS (Caviar Green, 2 To)

46,8 45,8

WD20EADS (Caviar Green, 2 To)

47,3 46,1

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

47,4 44,2

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

54,8

10

20

Charge

104 Hardware Magazine

30

Repos

40

50

WD20EADS (Caviar Green, 2 To)

39,8 42 43,8 45,4 0

50,6 0

39,3

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

52,2 50,7

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

WD20EARS (Caviar Green, 2 To)

Barracuda XT 2 To (SATA‐3)

50,4 50,1

Barracuda XT 3 To (SATA‐ 3)

38

Barracuda XT 3 To (SATA‐3)

48,2 47,2

Barracuda XT 2 To (SATA‐ 3)

37

60

10

20

30

40

50



comparatif : HD6000

Asus HD6870 DirectCu - Gigabyte HD6870 OC HIS HD6850 IceQ X - MSI HD6850 Cyclone MSI HD6870 Twin Frozr II - MSI HD6950 Twin Frozr II PowerColor HD6870 PCS+ Ce mois-ci, honneur aux HD6000 avec pas moins de sept cartes graphiques qui adoptent toutes des ventirads et des PCB différents des modèles de référence AMD. Plus silencieux, plus performant, moins cher, il y en a pour tous les goûts.

Q Benjamin Bouix

uand on veut améliorer le silence ou la fréquence d’une carte graphique, il faut travailler sur sa température. Changer le ventirad est le choix évident, mais tout le monde n’aime pas mettre les mains dans le cambouis et ça se respecte. Heureusement, il est possible d’opter pour une carte graphique modifiée par une marque. Le ventirad standard est remplacé par un modèle doté d’une dissipation thermique plus efficace. En prime, le PCB bénéficie souvent de composants de meilleure qualité, qui sont censés améliorer l’overclocking. Sept modèles égayent déjà l’offre Radeon HD6000 et nous les torturons pour trouver le meilleur choix. Silence de fonctionnement, qualité de fabrication, bundle, sorties vidéo, overclocking, tout y passe.

De l’importance du régulateur de tension Si la modification de la tension était rare il y a quelques années, c’est désormais une habitude depuis que des logiciels comme MSI Afterburner sont apparus. Un simple curseur permet de régler la tension délivrée au GPU et de

106 Hardware Magazine

la mémoriser pour l’appliquer à chaque démarrage, améliorant l’overclocking, pourvu qu’un radiateur de qualité soit utilisé. Néanmoins, seuls certains régulateurs de tension sont compatibles avec une reprogrammation à la volée depuis Windows. La modification de la tension n’est donc pas un obscur mystère, il s’agit bel et bien d’un paramètre ajustable et certains constructeurs font l’économie de ce composant. Si vous ne comptez pas bidouiller votre carte, ce n’est pas un bien grand mal, mais si vous aviez prévu de l’overclocker, mieux vaut vérifier si c’est possible.

Attention au DVI Dual Link Toutes les dernières cartes AMD (et nVidia) dévoilées récemment embarquent deux sorties DVI Dual Link permettant d’exploiter des résolutions supérieures au 1 920 x 1 200, notamment employées sur les écrans 30’’, ou des écrans 120 Hz destinés à la 3D en relief. Hélas, les marques ont pris la fâcheuse habitude de n’équiper leurs cartes que d’une seule sortie Dual Link, l’autre n’étant qu’une DVI Single Link. C’est si fréquent qu’aucune de nos cartes n’embarque les deux DVI Dual Link de rigueur. C’est sans doute peu probable, mais si vous êtes équipé de deux écrans nécessitant de telles prises, méfiez-vous et vérifiez avant d’acheter.


HIS et MSI revoient leur HD6850 Il y a deux mois, nous testions les premières HD6850 modifiées, parmi lesquelles les cartes MSI et HIS. Nous avions déjà remarqué que les PCB étaient tous identiques, sans doute imposés par AMD. Les marques n’avaient alors plus qu’à apposer un ventirad dessus pour pouvoir vendre la carte. MSI et HIS avaient alors tous deux inauguré des refroidissements inédits et très décevants, à l’inverse des autres qui avaient utilisé leurs solutions habituelles pour des résultats très corrects. Les deux marques ont donc revu leur copie.

MSI HD6850 Cyclone

L’interrupteur situé sur la tranche de la MSI HD6850 Cyclone permet de switcher entre deux profils de ventilation : Silence et Performance. Le second n’apporte presque rien, hormis des nuisances sonores en forte hausse.

• Prix : 175 euros • Fréquence : 860/1 100 MHz • Overclocking : 925/1 180 MHz • Connectique : 2 x DVI, HDMI, DisplayPort • Bundle : adaptateur 2 x Molex > PCI-E 6 pins, adaptateur DVI > VGA, silence température overclocking d’usine pas de modification de la tension ?

MSI HD6850 Cyclone Power Edition La MSI HD6850 Cyclone utilise un radiateur que nous avons déjà vu plusieurs fois. Jusque-là, il n’a jamais été bien convaincant. Mais sur le GPU Barts des 6850, il est tout à fait satisfaisant. Les nuisances sonores ne sont pas encore du meilleur niveau, c’est-à-dire que la carte graphique placée dans un boîtier se fait très légèrement entendre en charge. Elle est cependant plus silencieuse que l’Asus HD6850 DirectCu récompensée dans Hardware Magazine n° 50. Le PCB n’a pas fondamentalement changé, mais on note quelques différences. La plus importante de toutes consiste en un petit interrupteur placé sur la tranche de la carte et qui permet de switcher entre les modes Silence et Performance. Ceci concerne évidemment le refroidissement, mais on regrette que la tension ne soit pas modifiée aussi, permettant de choisir une carte plus ou moins véloce ou silencieuse, d’autant qu’un redémarrage est obligatoire pour que la modification soit effectuée. Le profil de ventilation est, en revanche, modifié et la carte se fait beaucoup plus entendre en charge en mode Performance. On passe, en effet, de 41 dB et 62 °C à plus de 45 dB et 55 °C. Sauf à viser l’overclocking maximal, nous vous conseillons donc de rester sur le mode Silence. En outre, MSI a très légèrement modifié le PCB, pour un étage d’alimentation renforcé et les composants habituels de la marque. De plus, nous n’avons pas réussi à augmenter la tension du GPU, même à l’aide du logiciel Afterburner (en version 2.1 bêta 6). Le régulateur de tension employé est différent de l’habituel Chill des HD6800, mais le réglage étant tout de même disponible, l’avenir dira s’il s’agit d’une limitation matérielle permanente ou logicielle et momentanée, n’attendant qu’une mise à jour des utilitaires.

HIS HD6850 IceQ X Turbo

• Prix : 185 euros • Fréquence : 820/1 100 MHz • Overclocking : 985/1 160 MHz • Connectique : 2 x DVI, HDMI et DisplayPort • Bundle : adaptateur 2 x Molex > PCI-E 6 pins, adaptateur DVI > VGA, pont CrossFire look overclocking bruit

HIS HD6850 IceQ X Turbo Le renouveau du IceQ Chez HIS, le PCB n’a pas changé le moins du monde. Même couleur, mêmes composants et même agencement, mais le ventirad change radicalement. Nous nous plaignions du

Hardware Magazine 107


comparatif : HD6000

radiateur minuscule employé sur le modèle de base, mais cet IceQ X est bien plus qualitatif. Quatre caloducs dont deux de 8 mm, une coque en plastique travaillée et un ventilateur de 92 mm donnent une bien meilleure impression. Seul le bleu glacial pourra être remis en cause. Les nuisances sonores ont donc fortement évolué. Hélas, ce n’est pas encore assez discret, on passe de l’insupportable à l’acceptable. Au repos, le ventilateur tourne par défaut à 39 %, et c’est presque suffisant pour contenir une charge prolongée puisque la vitesse ne varie que très peu, alors que la température atteint tout juste 60 °C. En ajustant le ventilateur à 25 % de sa vitesse de rotation (via les pilotes ou tout autre logiciel), c’est nettement mieux avec 39,4 dB, mais la température flirte avec les 85 °C. Ce n’est donc pas assez pour venir concurrencer les cartes les plus efficaces. Nous avons essayé la version Turbo overclockée timidement à 820/1 100 MHz, mais nous avons atteint de bien meilleurs résultats par la suite avec un joli 985/1 160 MHz (GPU/RAM), toutes les autres cartes tournant entre 920 et 940 MHz. Le PCB n’était pas différent, il est tout à fait possible que HIS trie méticuleusement les puces des versions Turbo pour permettre un tel overclocking.

PowerColor HD6870 PCS+ PowerColor PCS+ : le meilleur overclocking PowerColor inaugure une nouvelle génération de PCS+ avec un radiateur légèrement modifié. Au lieu de laisser les caloducs apparents comme de nombreuses marques, ils sont cette fois cachés sous la coque en plastique. En contrepartie, les ailettes sont moins nombreuses, mais la carte rentre dans

PowerColor HD6870 PCS+

• Prix : 230 euros • Fréquence : 940/1 100 MHz • Overclocking : 1 020/1 180 MHz • Connectique : 2 x DVI, HDMI, 2 x miniDisplayPort • Bundle : adaptateur DVI > VGA, adaptateur miniDisplayPort > DisplayPort, pont CrossFire overclocking pas tout à fait silencieuse

les boîtiers HTPC peu épais. Le PCB utilise un design très similaire à celui des HD6870, seuls quelques composants ont été changés. Les bobines et les condensateurs utilisés sont ceux qu’emploie habituellement PowerColor, avec les mêmes spécifications que ceux employés sur le PCB d’origine, pour un coût sans doute inférieur. Le PCB est rouge et non pas noir, comme toutes les cartes PowerColor qui ne reprennent pas le design de référence AMD. En revanche, le régulateur de tension ne change pas, comme c’est parfois le cas, ce qui permet donc toujours de l’ajuster via les logiciels sous Windows. L’overclocking de base est le plus élevé de nos cartes, mais néanmoins assez timide. De 900/1 050 MHz, on passe à 940/1 100 MHz. Néanmoins, la carte s’est révélée stable à 1 020/1 180 MHz, c’est impressionnant quand on sait que la suivante se limite à 980 MHz sur le GPU pour la même tension. En outre, c’est aussi la moins chère de toutes, autour de 230 euros. Un bien joli tableau qui est, hélas, entaché par un ventirad un peu bruyant. En dessous de 40 dB, nous considérons que le silence se fait sur notre banc test. Nous atteignons ici 41,5 dB, c’est donc légèrement décevant, d’autant que les températures sont à la limite de l’acceptable. Pas de risque pour les composants, mais il ne sera pas possible de ralentir le ventilateur. La carte est livrée avec un adaptateur miniDisplayPort vers DisplayPort afin de brancher des écrans utilisant cette connectique. Cet adaptateur n’est ni rare ni cher, mais sans lui, impossible d’utiliser une prise DisplayPort native.

Asus HD6870 DirectCu Toujours DirectCu chez Asus Avec la HD6870, le DirectCu d’Asus a pris de l’embonpoint. Jusque-là, il s’agissait du ventirad milieu de gamme de la marque, équipant les cartes entre 150 et 250 euros. Cette fois-ci, il est équipé de trois gros caloducs de 8 mm en contact direct avec le GPU, et la carte est équipée d’un radiateur gigantesque qui refroidit tout le dos du PCB. Le contact se fait au niveau du GPU, c’est donc uniquement cet élément qui va bénéficier du refroidissement accru. Le PCB conserve la même organisation générale, avec un étage d’alimentation situé entre le GPU et les sorties vidéo, mais il passe de 4 à 6 phases. Le régulateur de tension Chill ne change pas, il est donc toujours possible d’ajuster la tension sous Windows. Les performances du système de refroidissement sont plutôt bonnes, puisque l’on atteint tout juste 40,7 dB en charge, c’est très raisonnable. En revanche, tout comme la carte PowerColor, le radiateur montre ses limites puisque le

Asus HD6870 DirectCu

• Prix : 240 euros • Fréquence : 915/1 050 MHz • Overclocking : 980/1 200 MHz • Connectique : 2 x DVI, 2 x DisplayPort • Bundle : adaptateur 2 x Molex > PCI-E 6 pins, adaptateur DVI > VGA, adaptateur DVI > HDMI, pont CrossFire overclocking pas tout à fait silencieuse

108 Hardware Magazine


GPU est à 75 °C. Sans être dangereux pour les composants, cela condamne le ralentissement du ventilateur pour améliorer les nuisances sonores. En revanche, l’overclocking est plutôt bon, 980/1 200 MHz, soit la deuxième meilleure carte. Les sorties vidéo diffèrent de la carte de référence. Outre les deux DVI dont un seul est Dual Link (pratique hélas courante), les deux miniDisplayPort et le HDMI laissent la place à deux DisplayPort. Puisque les HD6870 peuvent gérer quatre écrans (dont deux devront être branchés en DisplayPort), ceci permettra de brancher tous les écrans sans avoir besoin d’un adaptateur ou d’un câble miniDisplayPort vers DisplayPort, qui ne sont jamais fournis. En revanche, un adaptateur DVI est livré pour profiter du HDMI, bien qu’il ne s’agisse pas de la norme 1.4, puisqu’on ne bénéficie plus des fonctions Audio Return Channel et HDMI Ethernet Channel.

Gigabyte HD6870 OC 28 cm de long ! Gigabyte continue à décliner son radiateur Windforce sur ses différentes cartes graphiques. Pour rappel, il existe deux séries, les OC et les SOC. Les cartes de la seconde série sont dites Super OverClock et font souvent appel à un PCB bodybuildé et des fréquences d’origine relativement élevées. La série OC, dont fait partie cette 6870, se contente du radiateur, décliné ici en version 3x puisqu’il y a trois ventilateurs de 80 mm, et d’un overclocking timide de 15 MHz sur le GPU. Bien que le PCB soit très costaud comparé à celui d’origine, nous sommes déçu. Il est d’une part inutilement long et atteint 28 cm, c’est-à-dire qu’il est encore plus long que celui d’une HD6970 ! En outre, le régulateur de tension utilisé ne permet pas d’être ajusté via Windows, de sorte qu’aucun logiciel, pas même OC Guru, l’utilitaire d’overclocking Gigabyte, ne permettra d’augmenter la tension. Le radiateur se montre efficace mais la ventilation est trop bruyante, les ventilateurs dépassant allègrement 2 200 tpm. Le GPU n’excède pas les 64 °C, mais c’est au prix de fortes

Gigabyte HD6870 OC

• Prix : 240 euros • Fréquence : 915/1 050 MHz • Overclocking : 960/1 110 MHz • Connectique : 2 x DVI, HDMI, 2 x miniDisplayPort • Bundle : adaptateur 2 x Molex > PCI-E 6 pins, adaptateur DVI > VGA bruit pas de modification de la tension longueur du PCB

nuisances sonores (45,4 dB). Nous n’avons pas pu obtenir un BIOS plus récent, mais en ralentissant manuellement le ventilateur, il tournait encore trop vite. Bien que silencieuse au repos, en se fiant aux mesures, c’est encore supérieur à la carte la plus silencieuse. L’overclocking n’est même pas exceptionnel malgré les températures obtenues et il sera impossible d’y changer quoi que ce soit en l’absence de réglage de la tension.

MSI HD6870 Twin Frozr II

• Prix : 240 euros • Fréquence : 920/1 050 MHz • Overclocking : 945/1 090 MHz • Connectique : 2 x DVI, HDMI, 2 x miniDisplayPort • Bundle : adaptateur 2 x Molex > PCI-E 6 pins, adaptateur DVI > VGA, adaptateur mini DisplayPort > DisplayPort, pont CrossFire Silence Bundle

MSI HD6870 Twin Frozr II MSI HD6950 Twin Frozr II Twin Frozr II de nouveau convaincant ! Le radiateur Twin Frozr de MSI existe depuis déjà plus d’un an. Récemment passé en version III sur la GTX480 et les prochaines HD6970 et GTX580, la version II continue d’être employée sur les séries plus classiques. Nous testons donc les HD6870 et HD6950. Elles reposent toutes deux sur un PCB très similaire, pour ne pas dire identique. De très discrètes modifications interviennent, mais la parenté des deux GPU permet de faire des économies d’échelle, en ne développant qu’un seul PCB pour divers modèles. 24,5 cm de longueur, c’est standard pour une HD6870, mais c’est en revanche plus court que la HD6950 qui mesure 27,5 cm. En outre, la HD6950 est équipée de deux connecteurs CrossFireX, alors que la HD6870, comme toutes les autres, n’en a qu’un, limitant l’association à deux cartes et non quatre. Les cartes conservent les cinq sorties vidéo d’origine AMD, à savoir le HDMI, les deux miniDisplayPort et

Hardware Magazine 109


comparatif : HD6000

MSI HD6950 Twin Frozr II

• Prix : 300 euros • Fréquence : 810/1 250 MHz • Overclocking : 965/1 415 MHz • Connectique : 2 x DVI, HDMI, 2 x miniDisplayPort • Bundle : -adaptateur 2 x Molex > PCI-E 6 pins, adaptateur DVI > VGA, adaptateur mini DisplayPort > DisplayPort, pont CrossFire Bundle Bruit

les deux DVI, dont un seul est Dual Link. En revanche, pas de connecteurs pour mesurer la tension, cette option est en effet réservée aux séries Hawk et Lightning. Si la HD6950 se contente des fréquences d’origine, la HD6870 est, elle, très légèrement overclockée, respectivement 20 et 50 MHz de plus sur le GPU et la mémoire. Autre bonne nouvelle, la traditionnelle puce Chill est de la partie, permettant de

Deux HD6870 avec plus ou moins les mêmes spécifications. La carte Gigabyte (en bas) est même plus grande que les HD6970 ou GTX580, puisqu’elle atteint les 28 cm !

gérer la tension depuis Windows. Le radiateur employé sur les deux cartes est strictement identique. Deux ventilateurs de 80 mm, cinq caloducs dont deux de 8 mm et une plaque en aluminium qui vient recouvrir une grande partie du PCB, afin de refroidir la mémoire et l’étage d’alimentation. En revanche, le comportement des deux cartes est totalement différent. La HD6870 est exemplaire, la plus silencieuse de toutes les HD6000 que nous ayons testées, elle égale nos meilleurs ventirads. C’est au prix d’une température de 80 °C sur le GPU, mais il n’y a rien d’alarmant, MSI a simplement bien ajusté le profil de ventilation. La HD6950 est, en revanche, plus décevante, mais il ne s’agit visiblement que d’un problème de BIOS : en ajustant le ventilateur à la main, nous avons réussi à atteindre le même compromis silencieux qu’avec sa petite soeur, mais avec quelques degrés supplémentaires dus au GPU un peu plus propice à la consommation. Quoi qu’il en soit, pour le moment, opter pour une HD6950 de référence et la flasher en HD6970 (voir page XX), puis lui adjoindre un ventirad reste une meilleure solution quoiqu’un peu plus chère. L’overclocking des deux cartes est le moins bon de nos quatre HD6870 modifiées, c’est logique puisqu’il s’agit de cartes qui visent surtout un bon rapport silence/prix et non les performances absolues. Néanmoins, en augmentant la vitesse du ventilateur et la tension du GPU, vous n’aurez aucun mal à franchir le gigahertz sur la HD6870.

110 Hardware Magazine

Après les quatre HD6850 testées dans Hardware Magazine n° 50, la Cyclone de MSI vient semer le trouble. Nous avions, en effet, décerné une récomUPDAT pense à la DirectCu d’Asus, tout en C précisant qu’elle n’atteignait pas tout à fait un silence absolu. Notre recommandation va maintenant à la MSI HD6850 Cyclone, plus silencieuse et pas plus chère. En revanche, la carte HIS, si elle marque un net progrès par rapport à la première HD6850 HIS, tant en termes de silence mais surtout de qualité, n’est toujours pas au niveau. Mais rien n’empêchera de craquer pour son look hors du commun ou son overclocking plutôt conséquent.

E

P

Le choix de la rédaction Les HD6870 ont, elles aussi, droit aux versions customisées. Les prix sont tous plus ou moins identiques, autour de 240 euros, seule la PowerColor PCS+ semble coûter 10 euros de moins, la différence se fera donc essentiellement sur les performances de refroidissement. Les radiateurs utilisés sont tous de relativement bonne facture, mais les BIOS ne sont pas toujours bien calibrés. La plus silencieuse de toutes se révèle être la MSI HD6870 Twin Frozr II. Bien que les cartes Asus et PowerColor ne soient pas loin, elles sont tout de même nettement plus audibles et n’offrent pas une vraie marge de manoeuvre, puisque les températures sont déjà assez proches de la limite. La Gigabyte est très bruyante d’origine, mais un nouveau BIOS ou une régulation manuelle devrait améliorer les choses. De quoi revenir au niveau des autres mais pas assez pour rejoindre la MSI. Même problème pour la HD6950 Twin Frozr II, mais puisqu’elle est équipée du même radiateur que la HD6870, elle arrive à la rejoindre sur le plan du silence de fonctionnement après modification du profil de ventilation.


Nuisances sonores (dB)

Température GPU (°C) 38,2 38,8

6870 MSI Twin Frozr II

39,3 40,7

6870 Asus DirectCu

38,5 41

6850 MSI Cyclone

40 41,5

6870 PowerColor PCS+

39

6850 Asus DirectCu

10

20

Repos

30

6870 Gigabyte OC

34

6870 Asus DirectCu

36

64 69 75 79 46

47,4

6950 référence

45

60

0

20

81 83

40

Repos

Dirt 2 ‐ 1920x1080 Ultra AA4X (FPS)

80

35

6870 PowerColor PCS+

Charge

60

80

72,2

66,9 64

6950 MSI Twin Frozr II

57

6950 référence

63,3 60,9

6870 PowerColor PCS+

53,9 52,9

6870 Asus DirectCu

64,2

6870 Asus DirectCu

54,5 52,1

6870 Gigabyte OC

53,6 51,3

6870 MSI Twin Frozr II

53,3 51,3

61 58,7

6870 MSI Twin Frozr II

61,4 58,6

6870 Gigabyte OC

60,2 58,5

6870 référence

6850 HIS IceQ X

58,7 55,1

6850 Asus DirectCu 0

20

OC

Stock

40

60

49,1 46,7

6850 MSI Cyclone

60,3 55,5

6850 HIS IceQ X

53 51,1

6870 référence

58,4 57

6850 MSI Cyclone

45,1

51,3

49,5 44,5

6850 Asus DirectCu 80

64,9

58,4 56,9

6870 PowerColor PCS+

59

100

Charge

Mafia II ‐ 1920x1080 Elevé AA (FPS) 64,1

6950 référence

62

6870 MSI Twin Frozr II

50

6950 MSI Twin Frozr II

60

46,9

48,7

40

60

41

6870 référence

45,4

38,7 0

33

43,4 44,1

39,5

6870 référence

6850 MSI Cyclone

36

38,5

6950 MSI Twin Frozr II

6850 HIS IceQ X

6850 Asus DirectCu

39,8

6950 référence

35 34

42,7

6850 HIS IceQ X 6870 Gigabyte OC

6950 MSI Twin Frozr II

0

20

OC

Stock

40

60

80


Test : alimentations

Antec, Silverstone et NZXT se mettent au Gold Une nouvelle bombe à 50 euros, le retour de be quiet! et ses alimentations stylées, certification 80 Gold à profusion chez Antec, NZXT et SilverStone. Votre prochaine alimentation sera économique à l’achat ou à l’usage, performante et silencieuse en toutes circonstances.

L

e marché des alimentations a beau regorger de modèles séduisants, ça n’empêche pas les constructeurs de continuer à proposer de nouvelles références, sans cesse meilleures. Au programme ce mois-ci, du bon rendement avec le test des alimentations Gold des marques qui n’y étaient pas encore passées. Après Cooler Master, Corsair, Cougar, Seasonic et Thermaltake, nous testons les blocs 80 Plus Gold de NZXT (première alimentation de la marque !) et de SilverStone. Pour rappel, la certification 80 Plus Gold, très exigeante, impose que l’alimentation concernée développe un rendement d’au moins 88 % à 20 et 100 % de charge et d’au moins 92 % à mi-charge. Vous pourrez avoir plus d’informations sur les certifications 80 Plus à l’adresse, qui vient de changer, www. plugloadsolutions.com. Nous devions également intégrer à ce comparatif d’alimentations 80 Plus Gold la toute nouvelle Antec HCP (High Current

Pro), mais son arrivée tardive nous a contraint à la tester séparément, dans les news. Au passage, l’Antec HCG (High Current Gamer), concurrente des séries bon marché GX de Cooler Master et StealthXStream II d’OCZ, est également testée dans les news avec l’HCP. be quiet! est également présent dans les pages qui suivent grâce à l’essai de la dernière Straight Power E8 CM. Ce bloc modulaire certifié 80 Plus Silver vient en concurrence d’alimentations comme les Cougar SX ou les anciennes SilverStone Strider Plus. Puisque nous évoquons Cougar, la marque est également présente dans cette série d’essais avec sa plus petite série A, une 400 W à seulement 50 euros. Un look noir et la qualité du constructeur allemand suffiront-ils à la transformer en référence de l’entrée de gamme ? Antec, Corsair, Cooler Master, OCZ, le marché est très disputé ! Et que vaut-elle par rapport à la nouvelle Antec HCG ?

12 V CPU

Bruit 11,98

Strider Gold 850 W

11,99

Hale Power 650 W 11,91

A 400 W StraightPower E9 680 W

11,99

HCP 1200 W 11,94

11,8

11,85

11,9

Charge

Idle

11,95

12,02

12,05

Pas de vilain petit canard ce mois-ci, toutes les alimentations délivrent un 12V précis, qui ne chute presque pas en charge.

112 Hardware Magazine

41 41

40 40

HCG 520 W 38

39

650 W

40

500 W

44

41

40

12,1

42

41 41

40

HCP 1200 W

44

42

40

StraightPower E9 680 W

12,04 12

40 40 40

39

A 400 W

12,02

42

41

40 40

Hale Power 650 W

12,01

12,03 11,97

HCG 520 W

Strider Gold 850 W

12,03

41

300 W

42

150 W

43

44

45

40 dB, c’est le minimum que nous arrivons à relever dans une pièce de vie, en ville. Comme vous pouvez le constater, les alimentations modernes, sont toutes très silencieuses. Dans l’absolu, la Cougar est un peu moins bruyante que la HCG, car elle est à fond sur le test 500 W, contrairement à l’Antec.


be quiet! Straight Power E8 CM

680 W, modulaire, 80 Plus Silver, 130 euros Finition

Silence

Disponible en puissances modestes

Dernière-née chez be quiet!, la Straight Prix 5 Power E8 CM est une 4 alimentation de milieu 3 Finition Bruit à haut de gamme, dont 2 le rendement est certi1 0 fié 80 Plus Silver. Les noms Straight Power ou Dark Power Pro ne Perfs élec Câblage vous sont probablement pas inconnus et Rendement pour cause, be quiet! les utilise depuis des années pour ses blocs d’alimentation ; seul le suffixe change, pour indiquer la génération. Dans notre cas, il s’agit de la Straight Power E8, qui remplace en toute logique l’E7, une alimentation Bronze. La Straight Power E8 CM, CM pour Cable Management (modulaire), est déclinée en trois puissances. 480 W (95 euros), 580 W (115 euros) et 680 W (130 euros), nous testons cette dernière. Pour ceux qui ne se soucient guère du rangement des fils dans leur PC, cette alimentation est également vendue sans la modularité en 400 W (65 euros, Bronze), 450 W (75 euros), 500 W (90 euros), 550 W (100 euros), 600 W (110 euros) et 700 W (130 euros). La Straight Power E8 arbore une élégante robe noir mat avec un capot très original. Comme vous pouvez le voir sur la photo, le ventilateur (120 mm) est protégé par des petites barres de métal qui recouvrent toute la surface, c’est très bien fini. Les amoureux de petits détails apprécieront le fin liseré orange, à peine visible, qui entoure le ventilateur ; au passage, cette touche de couleur est en fait une gomme antivibration pour découpler le ventilateur de la coque. Tous les câbles de l’alimentation sont gainés en noir, les prises côté alimentation sont de différentes couleurs pour faciliter le branchement. Il y a deux prises PCI-Express côté alimentation, chacun des cordons étant dédoublé pour déboucher sur un 6 pins et un 6/8 pins. Vous pourrez donc brancher deux cartes graphiques avec cette dernière (voire quatre s’il s’agit de modèles monoprises, comme des Radeon HD6850). Fidèle à ses habitudes, be quiet! propose une alimentation très silencieuse. Jusqu’à 75 % de charge, il est tout simplement impossible de l’entendre et même au-delà, cette dernière reste discrète et aisément couverte par la moindre carte graphique de joueur. Les tensions sont stables et le rendement respecté, nous ne sommes d’ailleurs pas très loin d’une Gold à mi-charge.

Cougar A

400 W, 80 Plus Bronze, 50 euros Rapport qualité/prix Puissante pour une 400 W Gainage complet Bruyante en pleine charge

Cougar continue de Prix s’implanter peu à 5 peu sur le marché 4 français. Après les 3 Finition Bruit excellentes : GX (80 2 1 Plus Gold, modu0 laire), SX (80 Plus Silver, modulaire) Perfs élec Câblage et CMX (80 Plus Bronze, modulaire), nous essayons son Rendement bloc le plus abordable, la série A. La marque allemande la fabrique en 300 W, 350 W, 400 W et 450 W, nous avons testé la 400 W qui est la seule mouture proposée en France et, selon nous, la plus intéressante. Elle coûte 50 euros, la concurrence est représentée par les Corsair CX 430 W (45 euros) et l’OCZ StealthXStream II 500 W (52 euros). Dans une robe noire, comme c’est la mode, cette alimentation n’est pas impressionnante mais ne fait pas cheap pour autant. Nous avons droit à un gainage complet, ce qui n’est pas fréquent à ce niveau de prix. Architecturée autour de deux rails 12 V de 20 A, elle ne manque pas de puissance pour un modèle 400 W vendu 50 euros ! A vrai dire, les circuits de sortie ne sont pas dimensionnés pour délivrer autant, l’alimentation n’autorise en fait qu’un maximum de 32 A (384 W) sur les 12 V combinés. C’est déjà plus que les 28 A (336 W) du 12 V de la Corsair CX 430 W. Si ses prestations électriques ne sont pas hors du commun, notamment la stabilité des tensions, elle se révèle avoir un meilleur rendement que toutes ses concurrentes immédiates et, au niveau de la Corsair, elle est plus silencieuse qu’une OCZ StealthXStream II ou qu’une Cooler Master GX. Elle devient, de fait, une référence en entrée de gamme, dommage qu’elle ne soit pas aussi facilement trouvable dans le commerce. Equipée de deux prises PCI-Express, elle conviendra à une machine bureautique ou de jeu avec une carte graphique de milieu de gamme. Elle est garantie 3 ans, c’est correct pour le prix, la Corsair n’offre que 2 ans.

Hardware Magazine 113


Test : alimentations

NZXT Hale Power 90+

650 W, modulaire, 80 Plus Gold, 135 euros Look blanc original Performances électriques Rendement Silence absolu

Attention poids lourd ! Prix NZXT, célèbre pour ses 5 boîtiers et ses ventila4 teurs, se lance à son 3 Finition Bruit tour sur le marché des 2 1 alimentations. Mais 0 pas de demi-mesure, la marque débarque Perfs élec Câblage d’emblée avec l’un des blocs les plus performants que nous Rendement ayons jamais eus entre les mains, les alimentations Hale Power 90+. Dès le premier coup d’oeil, les Hale Power 90+ sortent du rang grâce à leur peinture blanche qui plaira à de nombreux modders. Certifiée 80 Plus Gold, cette série promet d’excellents rendements. NZXT propose ce modèle en 550 W, 650 W, 750 W, 850 W et 1 000 W. Nous essayons la version 650 W qui offre un bon rapport qualité/prix pour tout PC haut de gamme qui ne multiplie pas les GPU. La plateforme utilisée par NZXT est la plus performante produite par Super Flower, une construction monorail DC-to-DC impressionnante. Le rail 12 V sort, à lui seul, 54 A, soit 648 W. Pour une alimentation 650 W vendue 135 euros, c’est vraiment large. Le ventilateur semble fabriqué par NZXT, c’est un 140 mm que nous ne sommes pas parvenu à entendre durant notre essai. Aucune variation de tension, des mesures précises, aucun bruit, l’alimentation Hale Power est vraiment surprenante. Elle est, sans conteste, au même niveau que les ténors du marché, que sont les Seasonic X-Series (660 W – 150 euros) et Corsair AX (750 W – 155 euros) et prend donc la tête grâce à son tarif plus serré. Elle n’hérite pas de notre award Or, car la Cooler Master Silent Pro Gold 700 W délivre un poil plus de puissance au même prix et se trouve plus facilement en boutiques. Les deux sont garanties 5 ans, ainsi que la Seasonic. Corsair va encore plus loin avec 7 ans de garantie sur sa série Gold.

114 Hardware Magazine

SilverStone Strider Gold

850 W, modulaire, 80 Plus Gold, 170 euros Puissance

Performances électriques

Rendement

SilverStone cède Prix également aux 5 sirènes du label 4 80 Plus Gold pour 3 Finition Bruit ses nouvelles ali2 1 mentations haut de 0 gamme. Comme be quiet!, la marque ne Perfs élec Câblage change pas souvent de nom, ces nouveaux blocs sont Rendement donc les Strider Gold. Destinés aux PC les plus exclusifs, ils sont proposés en 750 W, 850 W, 1 000 W et 1 200 W. Nous essayons la version 850 W. D’un look plutôt classique, la Strider Gold a tout de même abandonné sa peinture noire standard pour une peinture type power coated, avec un aspect granuleux plutôt gratifiant. C’est, en revanche, assez fragile, attention à ne pas la frotter en l’installant dans le PC. SilverStone est un des rares constructeurs à proposer des alimentations 100 % modulaires, cette Strider Gold n’a aucun fil qui reste soudé en permanence ; c’était déjà le cas avec les Strider Plus de la génération précédente. Les câbles sont tous gainés en noir, c’est robuste. La longueur permettra de parcourir n’importe quelle grande tour. Comme la NZXT testée dans le bloc précédent, cette Strider Gold ne ment pas sur sa puissance. En monorail, elle aussi, elle délivre carrément 70 A (soit 840 W) sur le 12 V. Autrement dit, elle n’a aucun mal à fournir un total de 850 W et le constructeur n’hésite pas à marquer sur l’étiquette qu’elle tient 950 W en crête. Dans le monde des alimentations d’entrée de gamme, la puissance communiquée est plus souvent cette puissance max, moins représentative. Electriquement, la Strider Gold est parfaite et nous ne pouvons pas non plus dire qu’elle est bruyante. Elle est toutefois très légèrement audible en charge, comme une Cooler Master Silent Pro Gold, mais c’est si faible que vous ne risquez pas de percevoir ce bruit dans un boîtier fermé.



Test : alimentations

Marque

be quiet!

Cougar

NZXT

SilverStone

Gamme

Straight Power E8 CM

A

Hale Power 90+

Strider Gold

Déclinaisons

480, 580 et 680 W

400 W (autres puissances hors de France)

550, 650, 750, 850 et 1 000 W

750, 850, 1000 et 1 200 W

Modèle testé

680 W

400 W

650 W

850 W

Modulaire

Oui (partiel)

Non

Oui (partiel)

Oui (total)

80plus

Oui (Silver)

Oui (Bronze)

Oui (Gold)

Oui (Gold)

Rails 12 V

*4 (18 + 18 + 18 + 18 A, max combiné 52 A)

*2 (20 + 20 A, max combiné = 32 A)

*1 (54 A)

*1 (70 A)

Connecteur ATX

20/24 pins

20/24 pins

20/24 pins

20/24 pins

Connecteur(s) CPU

4 pins + 4/8 pins

4/8 pins

4/8 pins

2* 4/8 pins

Connecteur(s) PCI-E

2* 6 pins + 2* 6/8 pins

2* 6 pins

2* 6 pins + 2* 6/8 pins

2* 6 pins + 2* 6/8 pins

SATA

*7

*6

*8

*8

Molex

*6

*3

*7

*6

Profondeur

16 cm

14 cm

18 cm

18 cm

Prix au watt

19,1 centimes

12,5 centimes

20,7 centimes

20 centimes

Prix

130 euros

50 euros

135 euros

170 euros

Le choix de la rédaction

Les alimentations certifiées 80 Plus Gold se multiplient et c’est une bonne nouvelle. Non seulement les factures électriques baissent, mais au fur et à mesure que la concurrence s’installe, leur prix devrait adopter la même tendance. Parmi les modèles essayés dans ce numéro, aucun mauvais produit. En revanche, le rapport qualité/prix n’est pas du tout le même d’un bloc à l’autre. A commencer par Antec (alimentation testée dans les news en début de magazine), la HCP est certes impressionnante, largement surdimensionnée, mais le tarif a de quoi effrayer. La version 850 W, une des plus « abordables », est affichée 230 euros. A titre de comparaison, la Corsair AX 850 W aussi bien finie, aussi silen-

cieuse et d’une puissance déjà conséquente (l’Antec est plus puissante, malgré l’étiquette), ne vaut que 170 euros. Certifiée Silver, la be quiet! connaît le même problème. Qui va payer 130 euros pour cette 680 W Silver, alors qu’une Cooler Master Silent Pro Gold 700 W coûte 135 euros. Elle est néanmoins très mignonne et les modèles de puissance inférieure sont à considérer. Félicitons d’ailleurs be quiet! qui est un des rares constructeurs à décliner ce type de produits haut de gamme avec des puissances modestes dans ses gammes 80 Plus Silver (Straight Power E8) et 80 Plus Gold (Dark Power Pro P9). Ainsi, la Straight Power E9 de 450 W est, à 75 euros, la moins chère des alimentations Silver et modulaires. Pour un PC de faible consommation, c’est une façon d’économiser de l’énergie, sans investir 120 euros dans la moins chère des alimentations haut de gamme. Pour finir avec le haut de gamme, insistons sur la nouvelle NZXT Hale Power 90+ qui s’impose d’entrée de jeu comme une référence incontournable. Aussi performante qu’une Seasonic X-Series ou qu’une Corsair AX, pas plus chère, elle a l’avantage de l’originalité esthétique grâce à sa coque toute blanche. La Strider Gold de SilverStone fait grosse impression, elle aussi, mais elle n’est pas aussi silencieuse que les alimentations précitées et, surtout, se révèle un peu trop chère. Loin de tous ces monstres, la Cougar A est une nouvelle bonne surprise de ce constructeur qui mérite vraiment d’être connu. Vendue à peine plus cher qu’une Corsair CX 430 W, son look et sa finition sont comparables, mais les performances électriques et acoustiques de la Cougar sont sensiblement meilleures !

Thomas Olivaux 116 Hardware Magazine



Test : Brazos

AMD E-350 : le premier APU Fusion fait oublier l’Atom Apres Intel, AMD passe aux CPU embarquant une partie graphique avec son architecture Fusion. Les versions basses consommation, formant la plateforme Brazos, lancent le bal avec la puce E-350, nom de code Zacate. Destinée aussi bien aux portables qu’aux netbooks et nettops, elle espère concurrencer les Atom et le Ion.

A

l’image d’Intel et de ses processeurs Sandy Bridge, AMD s’est lancé dans le développement de puces intégrant à la fois un CPU et un GPU sur le même die, ce qu’il nomme APU (Accelerated Processing Unit). Le constructeur a dénommé cette architecture Fusion, et va la décliner en deux plateformes. En attendant Llano qui devrait être dévoilé mi 2011, à destination des ordinateurs de bureau et des portables puissants, AMD introduit en premier les versions basse consommation, les APU Brazos déclinés en modèles Ontario et Zacate, visant les portables d’entrée de gamme, all in one, nettops et autres netbooks. Ces processeurs pouvant intégrer deux coeurs et une partie graphique dérivée des Radeon HD6000 sont censés faire de l’ombre aux Atom Pineview d’Intel et au GPU ION2 de nVidia qui leur est souvent associé, en apportant une puissance globale supérieure pour moins de consommation.

Brazos en détail Brazos se base sur le chipset Hudson-M1 gravé en 65 nm (A50M ou A45 FCH) et sur des APU en 40 nm divisés en deux familles Zacate et 118 Hardware Magazine

Ontario. Zacate est prévu pour les portables classiques et les nettops, avec deux puces nommées E-350 et E-240. La première possède deux coeurs adoptant la nouvelle microarchitecture Bobcat et est cadencée à 1,6 GHz, contre un coeur à 1,5 GHz pour l’E-240. Les deux possèdent un TDP de 18 W et intègrent une Radeon HD6310 à 80 processeurs de flux, fréquencée à 500 MHz. Notre carte mère miniITX de test avec E-350, l’ASRock E350M1, qui sera commercialisée vers 100 euros.


La puce E-350 cadencée à 1.6 GHz possède deux coeurs et intègre une Radeon HD6310 sur le même die.

Les Radeon HD6310 et HD6250 intégrées aux Zacate et Ontario sont équipées de l’UVD 3 et disposent de capacités de postprocessing plus avancées que n’importe quel autre APU ou IGP. Elles supportent également le bitstream audio HD sur le HDMI.

d’un Atom 330, et sont globalement au niveau d’un Atom D525. Elles restent tout de même derrière celles d’un SU2300. Si l’E-350 fait moins bien que le D525 en encodage vidéo ou encore sous WinRAR, il peut aussi se placer devant selon les applications, comme le prouve wPrime, Cinebench ou un encodage MP3. Avec cette puissance, au même titre que les D510 et D525, l’usage est confortable pour des tâches bureautiques simples (traitement de texte, navigation Internet, mail) et apporte une réactivité correcte au système, bien plus agréable qu’avec des Atom N sur lesquels des ralentissements peuvent se faire sentir à l’installation de programmes ou lorsqu’on navigue sur des pages Web Flash chargées. Le Zacate E-350 cadencé à 1,6 GHz possède deux coeurs, contre un seul à 1,5 GHz pour l’E-240.

Les APU Brazos intègrent, d’autre part, un contrôleur DDR3 et sont compatibles AMD 64 et avec la virtualisation. Le chipset A50M peut, lui, supporter jusqu’à quatorze ports USB 2.0, deux USB 1.1, six ports SATA 6 Gbps (3 Gbps pour l’A45 FCH) et dispose de quatre lignes PCI-Express 1x 2.0 libres (1.0 pour l’A45 FCH), en plus des quatre lignes CPU déjà utilisées pour câbler le port PCIe d’une carte graphique. Ces lignes supplémentaires peuvent servir à ajouter l’USB 3.0 ou l’Ethernet Gigabit, par exemple.

Une puissance équivalente au D525 Les performances de l’E-350 se montrent supérieures à celles d’un Atom D510, et donc

Parfait pour des HTPC

MSI, Gigabyte et Asus ont annoncé des cartes mères Brazos avec E-350. Cette E350IA-E45 devrait être vendue aux alentours de 125 euros.

Les Radeon HD6310 et HD6250 intègrent le moteur vidéo UVD 3 et sont capables de décoder intégralement les flux vidéo MPEG-2, MPEG-4, DivX, WMV, Adobe Flash et h.264, ainsi que les deux flux h.264/MVC des Blu-Ray 3D. Lorsque leur Ontario, autre déclinaison plus modeste de Brazos, proposera deux accélération matérielle puces avec les C-50 et C-30 et se destine aux netbooks. La C-50 est activée, elles lisent dispose de deux coeurs Bobcat et d’une fréquence de 1 GHz, la donc sans aucune sac- C-30 se limite à un coeur à 1,2 GHz, pour un TDP commun de 9 W. cade n’importe quel type L’autre différence majeure avec les Zacate vient de la partie graphique de sources, même à puisqu’on trouve une Radeon HD6250, toujours avec 80 processeurs haut débit de données. de flux, mais avec une fréquence baissée à 280 MHz. Ces 2 puces, Sur un Blu-Ray en h.264, concurrencent les Atom N400 et N500 mais AMD les espère aussi l’occupation CPU n’a pas plus performants et moins gourmand en énergie. AMD prévoit une dépassé 50 %. L’UVD 3 autonomie de plus de 10 heures sur un netbook, soit deux fois plus permet également à ces qu’un netbook en N450 et ION2.

Ontario en entrée de gamme

Hardware Magazine 119


Test : Brazos

Il faut se contenter de résolutions inférieures au 720p et de faibles niveaux de détails pour jouer avec la HD6310. Les HD6310 et HD6250 embarquent toutes les deux 80 processeurs de flux, mais la première est cadencée à 500 MHz contre 280 MHz pour la seconde.

Les netbooks équipés d’un APU Ontario, à l’image de ce futur Acer Aspire One 522 en C-50 (300 euros), pourraient offrir une autonomie proche de 10 h. Du moins en théorie, cela dépendra de la batterie et de son équipement.

tout sera au point, la plateforme Brazos sera donc parfaite pour en faire une petite machine de salon. De plus, le bitstream audio HDMI est supporté, ce dont se dispensent les ION et les 785G/880G, vous profiterez donc de la qualité audio accrue des pistes son Dolby TrueHD et DTS-HD en connectant la Radeon à un ampli.

Radeon d’accéder à des capacités de postprocessing plus avancées que n’importe quel autre APU ou IGP. Amélioration des contours, suppression du bruit, réduction du bruit mosquito, déblocage, contraste dynamique, amélioration des tons chair et des blancs, cela se traduit par des scores HQV théoriquement plus élevés qu’un ION, Sandy Bridge, Clarkdale ou encore que les 785G et 880G. Nous avons obtenu 145 points au test HD, 156 points au test DVD, sur un total maximum de 210 points, soit des scores pour le moment équivalents aux autres solutions graphiques citées précédemment. Mais nos pilotes RC1 et/ou les lecteurs PowerDVD 10 et TotalMedia Theatre 5 manquaient d’optimisations, la plupart des tests de désentrelacement ayant échoué. Lorsque

La HD6310 comme la HD6250 sont ensuite compatibles DX11, OpenGL 4.0 et Pixel Shader 5.0. En 3D, la HD6310 se place largement devant l’ION première génération ou les Clarkdale, mais reste en retrait face à l’ION2, ou même face au 890GX sur la plupart les titres. Précisons, cela dit, que la version ION 2 testée ici, et provenant d’un ASRock ION 3D, est la plus puissante de toute. Destinée aux nettops, elle est mieux cadencée que celles des netbooks et possède seize processeurs de flux, contre huit ou seize sur les portables. De plus, elle était câblée en PCI-Express 4x sur la carte mère, alors que certaines le sont en 1x. Comparée aux versions ION 2 pour netbooks, la HD6310 est bien plus rapide, elle est aussi légèrement devant la version ION 2 des nettops câblée en 1x. Quoi qu’il en soit, la HD6310 est tout de même assez limitée pour jouer sur des titres récents et/ou gourmands. Il faut se contenter de résolutions inférieures au 720p et avec de faibles détails graphiques. Ces deux Radeon proposent enfin des capacités GPGPU et supportent les API OpenCL et DirectCompute. Aucune application ne prenant correctement en charge les Zacate pour le moment, nous n’avons pas pu évaluer leur efficacité. Cette fonctionnalité devrait, entre autres, permettre d’aller bien plus vite que le processeur pour des tâches comme l’encodage vidéo.

Une consommation plus faible au repos Lors des présentations de Brazos, AMD a insisté sur la faible consommation de ces APU. Sur la carte mère ASRock, avec 34 W en jeu et 32 W en lecture Blu-Ray, la consommation est similaire à l’ION2 associé à l’Atom D525, mais elle affiche 5 Watts de moins au repos avec 20 Watts mesurés à la prise. L’autonomie des portables qui vont découler de cette plateforme en E-350 devrait donc en profiter. AMD annonce 9h de fonctionnement loin d’une prise secteur, mais cela sera certainement moins en pratique selon l’usage et dépendra de l’équipement du portable et de sa batterie.

Jérémy PANZETTA 120 Hardware Magazine


CineBench 11,5 (points, le plus haut est meilleur) Atom 330

wPrime 1.55 (sec, le plus bas est meilleur)

0,49

Atom D510

Atom D525

0,52

Atom D525

Zacate E‐350

0,57

Zacate E‐350 0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

62,6

Atom 330

67,8

0,7

0

20

40

ION 2 + D525 (CUDA)

620

638

Atom D510

529

Atom D525

1267

Atom D510

1344

Zacate E‐350

1355

761

Atom 330

773 0

200

400

600

80

339

ION + Atom 330 (CUDA)

Zacate E‐350

60

MediaShow Espresso (sec, le plus bas est meilleur)

Compression Winrar (sec, le plus bas est meilleur) Atom D525

58,7

Atom D510 0,64

0

57,3

Atom 330

800

1544 0

1000

500

1000

1500

2000

Il s’agit d’une conversion d’un flux vidéo 1080p h.264 de 15 min vers un format iPhone.

Street Fighter IV (FPS, le plus haut est meilleur) 37,5

ION 2 + D525

28,9 32

HD6310 + E‐350

20,5

ION + 330

0

10

1280 x 720 (détails par défaut)

20

Dirt 2 (FPS, le plus haut est meilleur)

40,8

ION 2 + D525

53,5

24,8

HD6310 + E‐350

21,9

37,8

ION + 330 25,5

30,3

18,8 0

30

40

1024 x 768 (détails par défaut)

50

60

1024 x 768 (bas détails)

5

10

15

20

25

30

800 x 600 (bas détails)

Consommation (Watts, le plus bas est meilleur)

32 AsRock E350M1

34 20,6

33

ION 2 + D525 (AsRock ION 3D)

34,1 24,6

34

ION + 330 (Asus AT3N7A‐ I)

37 26,5 0

5

10

Blu‐Ray

15

Jeu

20

Repos

25

30

35

40

Les trois systèmes étaient équipés de 2 Go de RAM, d’un SSD SandForce, d’un lecteur Blu-Ray slim, d’une souris et d’un clavier USB, ainsi que de la même alimentation Pico-ITX de 65 Watts.

Hardware Magazine 121


Test : Core i3 2100

Core i3 2100 Sandy Bridge dual core

L

’architecture Sandy Bridge nous a sans aucun doute charmé, lors de notre test complet du mois dernier. Elle est complétée cette fois par du dual core avec le Core i3 2100. Si les modèles quad core remplacent des Core i5 700 et Core i7 800 déjà performants, ce Core i3 a la lourde tâche de faire mieux que ses prédécesseurs, les Core i5 600 et Core i3 500 qui ont eu du mal à nous convaincre. La déclinaison en dual core est-elle toujours aussi efficace ? L’IGP est-il tout aussi attrayant ? Ces processeurs sont-ils les nouvelles références pour le milieu de gamme et les HTPC ? L’overclocking et la consommation sont-ils différents ?

Après les quad core, Intel décline son architecture Sandy Bridge en dual core, toujours au socket 1155. Petit prix, pour un CPU rapide et un IGP de dernière génération. Serait-ce la bonne affaire de l’entrée de gamme ?

Un demi-Core i5 2400 L’analogie avec le Core i5 2400 est la meilleure façon de décrire ce Core i3 2100. Pour rappel, le Core i5 2400 est un quad core cadencé à 3,1 GHz, disposant de 256 ko de cache L2 par core et de 6 Mo de L3 unifiés par un ring bus. Son IGP, un GMA HD2000, fonctionne à 1 100 MHz au maximum et compte six unités de calcul. Enfin, l’unité Intel Quick Sync Video se charge de l’accélération matérielle du traitement des flux HD. Notre Core i3 ne diffère que très légèrement sur la partie CPU. En effet, il conserve la même structure de cache L2, soit 512 ko au total au lieu de 1 Mo, et perd la moitié du cache L3, passant ainsi à 3 Mo.

Les dual core perdent deux cores et le cache associé, mais l’IGP et le reste du die ne changent pas.

D’un point de vue strictement architectural, le cache L2 ne change pas. En effet, bien que la quantité totale soit réduite de moitié, le L2 étant assigné à chaque core, seule la quantité par core a une importance. Lors d’une requête, le Core 0 ne pourra lire et écrire des données que dans son propre cache, peu importe donc la quantité de cache L2 intégrée au CPU, puisqu’il ne pourra pas l’utiliser. En revanche, la réduction du cache L3 pourra avoir des conséquences. Nous avions, en effet, vu que Sandy Bridge utilisait du cache L3 associé à chaque core, mais qui était tout de même unifié. Si chaque core est directement connecté à une certaine quantité de cache, le ring bus fait la liaison entre tous. Ainsi, si le Core 0 a besoin d’une grosse quantité de cache L3, il peut, via le ring bus, aller piocher dans le L3 de ses voisins. Ce ring bus étant très rapide, ce genre de contraintes est assez bien géré, de sorte que le passage de 8 à 6 Mo, c’est-à-dire passer de 2 à 1,5 Mo par core, entre les i7 et les i5 est transparent, n’entraînant pas de chute de performances particulière.

Plus de Turbo Mode Si les Core i5 et les Core i7 intègrent la technologie Turbo Mode, ce n’est pas le cas des Core i3. Pour rappel, le Turbo Mode des Sandy Bridge reprend en grande partie le fonctionnement de celui de ses aînés. Si le processeur n’excède pas son TDP, la fréquence est ajustée (via le coefficient multiplicateur). Ainsi, si un seul core est sollicité, sa fréquence peut augmenter de 400 MHz, soit entre 11,7 et 14,2 % de gain selon la fréquence de base ! S’il s’agit d’une charge plus lourde sollicitant plus de cores, l’augmentation de fréquence est moins conséquente, mais tout de même présente. Cette fonction est donc très utile pour maximiser le rendement des processeurs, tout particulièrement lorsqu’ils ne sont pas sollicités à 100 %.

Modèle

Cores/ Threads

Fréquence nominale

Fréquence max

Cache L2 (L3)

Socket

Gravure

IGP

Fréquence IGP Max

Prix

Core i3 2100T

2C/4T

2.5 GHz

2.5 GHz

512ko (3Mo)

1155

32nm

HD2000

1100 MHz

N.C.

Core i3 2100

2C/4T

3.1 GHz

3.1 GHz

512ko (3Mo)

1155

32nm

HD2000

1100 MHz

117$

Core i3 2120

2C/4T

3.3 GHz

3.3 GHz

512ko (3Mo)

1155

32nm

HD2000

1100 MHz

138$

Core i5 2390T

2C/4T

2.7 GHz

3.5 GHz

512ko (3Mo)

1155

32nm

HD2000

1100 MHz

N.C.

Core i5 2300

4C/4T

2.8 GHz

3.1 GHz

1Mo (6Mo)

1155

32nm

HD2000

1100 MHz

177$

Core i5 2500K

4C/4T

3.3 GHz

3.7 GHz

1Mo (6Mo)

1155

32nm

HD3000

1350 MHz

216$

Core i7 2600K

4C/8T

3.4 GHz

3.8 GHz

1Mo (8Mo)

1155

32nm

HD3000

1350 MHz

317$

122 Hardware Magazine


Notre Core i3 s’en passera et fonctionnera donc en permanence à 3,1 GHz. Il s’agit donc du digne successeur des Core i3 500 au socket 1156. Ces derniers étaient très similaires aux Core i5 600, mais étaient privés du Turbo Mode. Cette fois, cependant, Intel semble avoir retenu la leçon en réservant les dual core au segment des Core i3. En revanche, les Core i3 bénéficient de SMT, ou HyperThreading. Cette fonction permet à chaque core de traiter deux tâches simultanément et de gagner en efficacité et en souplesse.

Pas avant le 20 février Bien qu’Intel ait annoncé les Core i7, i5 et i3 depuis le CES, début janvier, les processeurs dual core ne seront disponibles que le 20 février. Cela ne nous empêche pas de vous en proposer un test complet, mais vous devrez patienter quelques jours avant de pouvoir les trouver en magasins. En plus du Core i3 2100 (3,1 GHz) que nous testons et qui sera proposé autour de 120 euros, un Core i3 2120 (3,3 GHz) sera aussi disponible pour 140 euros. Les 200 MHz supplémentaires ne justifient guère les 20 euros demandés, le prix se rapprochant un peu trop de celui d’un i5 2300, un quad core proposé à 170 euros et bien plus véloce. Ces prix devraient toutefois rapidement baisser pour venir remplacer ceux des Core i3 540 et 550, soit 105 et 120 euros. En plus de ces deux processeurs, un 2100T sera aussi lancé. Il s’agit d’une version basse consommation, donnée pour 35 W de TDP au lieu de 65 W, et cadencée à 2,5 GHz de base. L’i5 2390T est lui aussi un dual core basse consommation, cadencé à 2,7 GHz, mais il intègre un Turbo Mode, plus vigoureux encore que celui des processeurs classiques, qui lui permettra d’atteindre 3,5 GHz au maximum. Intel n’indique pas de prix pour ces deux puces car elles sont avant tout dédiées au marché OEM, c’est-àdire celui de l’intégration. Nous pourrons sans doute les trouver dans quelques boutiques spécialisées, pour des prix que nous estimons à 130 et 150 euros, plus chers à cause de l’optimisation électrique en sortie d’usine et de leur rareté dans le commerce.

H67 nécessaire pour exploiter l’IGP L’IGP de ces dual core est toujours le même que celui des quad core, à savoir un GMA HD2000. Plutôt convaincant, il est nettement

plus rapide que l’IGP des Clarkdale qu’il remplace, mais aussi plus rapide que l’IGP des chipsets AMD (880GX tout comme 880G). En revanche, le HD3000 de la série K garde le leadership des performances, permettant de s’essayer à quelques titres récents en qualité moyenne. Fort heureusement, le traitement des flux HD ne sera pas pénalisé, c’est en effet une autre partie qui s’en charge. L’Intel Quick Sync Video est, en effet, toujours de la partie, permettant d’accélérer l’encodage et le décodage de façon matérielle et ce, plus rapidement qu’un GPU dédié. Le support du HDMI 1.4 permet même de visionner les vidéos 3D, Blu-Ray compris. Il faudra, en revanche, utiliser un chipset H67 pour avoir accès à toutes ces fonctions, le P67 n’étant pas équipé en conséquence.

SMT ou HyperThreading, une fonction Intel qui permet à un core de traiter deux tâches simultanément, est aussi présent sur les Core i3.

AVX et la bande passante mémoire Nous avons conservé dans nos graphes les résultats de WinRAR et de Photomatix. Tous deux sont des programmes utilisant à peine plus d’un thread, mais représentatifs de deux particularités des processeurs Intel. Tout d’abord, c’est connu, WinRAR bénéficie énormément des grosses bandes passantes mémoire. Aussi, les Sandy Bridge avec leurs optimisations sur le contrôleur mémoire n’ont aucun mal à distancer les CPU AMD, sans compter l’architecture plus efficace. Ces résultats représentent notamment les compressions que vous aurez à faire au quotidien, il ne s’agit pas d’un usage absolument spécifique à nos tests. Notons que WinRar ne tire pas avantage d’AES–NI, un nouveau jeu d’instruction inauguré avec les processeurs 1156. Nous avons aussi inclus Photomatix car ce petit logiciel, qui nous sert notamment au montage photo HDR, bénéficie, comme de nombreux autres logiciels de retouche photo, du jeu d’instructions AVX. Derrière cet acronyme, se cache en fait SSE 5.0, ou tout du moins le successeur de SSE 4.2, présent sur les précédents processeurs Intel. Ce nouveau jeu d’instructions améliore considérablement les calculs parallèles, comme ceux appliqués dans Photomatix, c’est pourquoi tous les processeurs Sandy Bridge dominent largement toutes les autres puces.

Les Clarkdale, en bas, associaient IGP et CPU sur le même PCB mais il s’agissait de deux dies différents. Le die Sandy Bridge rassemble les deux.

Overclocking : rien de neuf En l’absence de processeurs K dans la gamme i3, le seul moyen de les overclocker est d’en passer par l’augmentation du BCLK. Or nous l’expliquions le mois dernier, celui-ci a bien du mal à grimper avec le P67. Dépasser les

Hardware Magazine 123


Test : Core i3 2100

Seul le H67 est équipé des sorties nécessaires pour exploiter l’IGP. Il permet en outre de l’overclocker.

110 MHz paraît quasiment impossible, limitant l’overclocking CPU à moins de 10 %. Et encore, dans notre cas, l’i3 2100 s’est arrêté avant même 105 MHz, passant donc de 3,1 GHz à 3,25 GHz. Autant dire rien du tout, c’est bien dommage. Pire, la possibilité d’augmenter le coefficient multiplicateur de 4 unités n’est disponible que sur les processeurs équipés du Turbo Mode, c’est-à-dire les Core i5 et Core i7. De toute façon, ces Core i3 se destinent surtout aux HTPC ou PC d’entrée de gamme, le H67 sera donc souvent le meilleur choix pour ces PC, et celui-ci ne donne pas accès à la moindre option d’overclocking CPU. En revanche, il est possible de s’amuser avec l’IGP et de dépasser, comme sur les autres Sandy Bridge, les 1 500 MHz. Nous avons même atteint 1 650 MHz sur notre exemplaire de test. Un joli gain mais qui ne permet pas de rattraper le HD3000. Côté mémoire, enfin, rien à signaler, le ratio 2133 est toujours aussi simple à accrocher, et le support des grosses quantités de mémoire est toujours aussi aisé.

Un Core i3, pour quoi faire ? Ce petit Core i3 à 120 euros est finalement plutôt convaincant. Bien plus que les dual core qu’il remplace qui étaient certes performants mais trop chers face aux solutions AMD et trop éloignés des quad core dont ils dérivaient. Cette fois, Intel s’est appliqué à réemployer

Le Core i3 2100 (reconnu, à tort, comme un Pentium par CPU-Z) est cadencé à 3.1 GHz de base, n’espérez aucun overclocking.

124 Hardware Magazine

Extérieurement, les differences entre un processeur 1155 dual core (à gauche) ou quad core sont minimes.

au maximum la nouvelle architecture. Le Core i3 2000 est donc un demi-Core i5 2000, sans Turbo Mode, mais avec HyperThreading. Que de nuances ! Le passage de 6 à 3 Mo de cache L3 se sent dans certaines applications, tout comme l’absence de Turbo Mode, mais les performances restent globalement d’un très bon niveau. Comparés à l’offre de la concurrence, les derniers dual core Intel s’en sortent remarquablement bien. Ce ne sont, certes, que des dual core, mais ils font souvent jeu égal avec les Athlon II X4 d’AMD sur des applications multithreadées, comme l’encodage ou la compression audio. En outre, sur des applications plus légères, ne sollicitant qu’un seul core, ils sont loin devant, grâce à une architecture bien plus efficace. Les Phenom II X4 arrivent à peu près à dépasser ces Core i3, mais c’est au prix d’une consommation bien plus élevée. A ce propos, si les Sandy Bridge quad core se montraient étonnamment économes, cette version dual core est encore plus bluffante, 100 W suffisant amplement à alimenter une petite configuration complète ! L’IGP est lui aussi plus rapide, supportant notamment les vidéos 3D et le processeur intègre même une unité dédiée à l’accélération matérielle. AMD ne peut donc pas du tout rivaliser sur le plan des performances graphiques. Pour un HTPC, il n’y a donc pas à hésiter, notre choix se porte sur ces processeurs, en attendant la déclinaison Pentium sans HyperThreading. En ce qui concerne la bureautique, c’est-à-dire la puissance processeur avant tout, AMD a encore son mot à dire, en conservant un léger avantage en termes de prix sur le couple carte mère + processeur, mais les puristes préféreront opter pour Sandy Bridge dont l’architecture plus efficace assurera des performances optimales dans toutes les applications.

Benjamin BOUIX


Performances Pour se faire une idée des performances de ce Core i3 2100, nous avons utilisé le même protocole que pour le test des quad core dans PC Update n° 51, en ne retenant que les tests montrant des différences. En ce qui concerne l’IGP, puiqu’il s’agit toujours d’un HD2000, les performances sont identiques à celles des Core i5 et Core i7 (hors 2500K et 2600K équipés d’un HD3000).

Consommation (W) Ph II X4 965

77

Ath II X4 630

77

124

76

Ph II X2 565 54

Core i5 2500K

75,5

Core i3 560

60

Core i5 680

60 54

Core i5 2300

109

80 81

Ath II X2 250 59 52

Core i3 2100 0

113

75

113

70

Pentium 6950

113

97

78 69

50

110 108

Core i5 680

83,7

Core i3 560

85,2

Ph II X2 565

98

150

Monocore

200

71

Core i5 2300 Core i5 750 Ph II X4 965

104

Ath II X4 630

128

Core i3 560

126

Core i3 2100

120

112 0

100

0

200

xRecode

706 757

Mediashow

Ph II X4 965

73,725

Core i5 680

71,992

600

800

350,133 317,5 282,242 266,892 280,533 255,433

64,608 57,383

226,667 174,225

52,383

Ph II X2 565

648

400

Core i3 2100

78,2

Ath II X4 630

235

Ath II X2 250

500

WinRar

85,85

Core i3 560

454

198

400

97,517

Core i5 750

451

Pentium 6950

300

105,717

Core i5 2300

427

205

407 200

Core i5 2500K

410

Ph II X2 565

389

Jeux (FPS)

350

Core i5 680

336

Photomatix

342

124

334

104,7

Charge

329

98

312

Pentium 6950

250

283

84

272

120

Production multithreadée (s) Core i5 2500K

253

Ath II X4 630

Ath II X2 250

86 100

Repos

204

97,9

Ph II X4 965

120

182

67,4

Core i3 2100

140

165

90,3

Core i5 750

145

153

67,7

Core i5 2300

160

92

57,6

Core i5 2500K

214

101

67

Core i5 750

Production monothreadée (s)

Pentium 6950

44,325

Ath II X2 250

44,058 0

100

Anno 1404

258,492 183,758 180,242 200

300

400

Starcraft 2

Hardware Magazine 125


Test : Lian Li PC-V352

Lian Li PC-V352 : un cube microATX polyvalent ?

L Le PC-V352, boîtier cubique au silence appréciable, se destine aux configurations microATX. PC home cinéma, serveur ou machine de jeu musclée, de quoi est-il capable ?

fiche technique

• Nom : PC-V352 • Compatibilité carte mère : microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces : 2 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 4/2 (1 x 3,5 pouces dans 5,25 pouces avec adaptateur, un 2,5 pouces condamne un 3,5 pouces) • Slots d’extension : 4 • Ventilateurs : 2 x 120 mm en façade, 1 x 80 mm à l’arrière • Connectique : 2 x USB 3.0, 1 x eSATA, casque et micro, lecteur de cartes mémoire SD • Dimensions : 400 x 280 x 275 mm • Poids : 4,43 kg • Prix : 150 euros Full aluminium Ventilation silencieuse et régulée Eléments antivibration Filtres à poussière Deux USB 3.0 (externes) Accepte les GPU jusqu’à 30 cm de long Design ? Incompatible avec les dissipateurs GPU débordant du PCB de la carte Organisation des câbles Faible longueur des câbles des ventilateurs et USB 3 Température des disques durs

126 Hardware Magazine

e format cube pour cartes mères microATX offre des capacités de montage généralement confortables, sans imposer trop de concessions sur l’intégration des composants, malgré des dimensions raisonnables. C’est ce que nous promet Lian Li sur ce PC-V352, un boîtier respirant la qualité, entièrement constitué d’aluminium et avec un volume de 400 x 280 x 275 mm, à mi-chemin entre une version desktop et une minitour. Disponible avec une robe noire, rouge ou argent, ce cube affiche des lignes aussi sobres que classes. Sa façade est agrémentée d’un liseré carré gris, d’une partie inférieure aérée, des deux boutons de démarrage et de reset illuminés respectivement en bleu et rouge, et est marquée du nom du constructeur. Au même titre que sur sa série Tyr, Lian Li a fait le choix de déporter les baies 5,25 pouces sur le côté, afin de conserver la sobriété de la façade. Il en est de même des ports déportés qui comptent deux USB 3.0, un eSATA, les prises casque et micro ainsi qu’un lecteur de cartes mémoire SD. Affiché à un prix contenu de 150 euros, le PC-V352 semble donc séduisant, reste à voir quel type de composants il peut véritablement accepter et si sa compacité ne pénalise pas l’assemblage et le refroidissement.

Quelques limitations L’ouverture du boîtier s’effectue en enlevant les panneaux latéraux fixés par six vis. Le châssis est divisé en deux compartiments, la partie inférieure accueille la carte mère, la partie supérieure est dédiée à l’alimentation et aux périphériques de stockage. Ces derniers se logent dans deux cages extractibles associées à des vis à main. La première accueille trois emplacements 3,5 pouces, deux 5,25 pouces pour la deuxième dont un est équipé d’un adaptateur 3,5 pouces. La cage des disques durs accepte également deux unités 2,5 pouces, mais l’une d’entre elles condamne un 3,5 pouces. Vous pouvez, d’autre part, orienter le lecteur optique vers la gauche ou la droite, puisque les deux côtés du boîtier disposent des baies adéquates. De gauche à droite, le GD04 de Silverstone, le PC-Q08 de Lian li et le PC-V352.

Jeremy Panzetta La carte mère se fixe sur un panier lui aussi extractible. Vous pouvez lui ajouter une carte graphique de 28 cm de long au maximum, à condition que ses connecteurs PCI-Express soient placés sur la tranche supérieure de son PCB. En retirant un des deux ventilateurs présents en façade, la longueur du GPU peut atteindre 30 cm. Il est, en revanche, impossible d’intégrer des modèles dont la taille du dissipateur déborde de la largeur du PCB, car il empêche l’insertion du panier coulissant et bute contre le montant arrière du châssis. On retrouve également cette limitation sur le ventirad. Bien que Lian Li annonce 12 cm de hauteur (11,7 cm exactement en comptant la hauteur du socket CPU), 11 cm sont vraiment disponibles lorsqu’on glisse le panier de l’extérieur. Nous avons pu faire rentrer un Noctua NH-C12P d’une hauteur de 114 cm avec son ventilateur, mais en plaçant le 120 mm une fois que la carte mère est relogée dans le boîtier. Quant à l’alimentation, sa taille ne peut pas dépasser celle d’un modèle ATX standard. Le cube profite ensuite de plusieurs éléments antivibration. On trouve deux bandes de gomme pour l’alimentation, des rondelles de caoutchouc pour les disques durs et les ventilateurs de 120 mm, des petites cales en aluminium sur le panier de la carte mère et quatre pieds reposant sur du caoutchouc. Si le montage des périphériques de stockage (vis pour lecteurs optiques, vis à main pour disques durs), de la carte mère et des cartes filles est aisé, la finalisation de l’assemblage et son câblage sont, en revanche, assez laborieux, surtout lorsqu’on utilise une longue carte graphique. Les connecteurs PCI-Express du GPU à relier avant de replacer le panier de la carte mère frottent contre la plaque métallique intermédiaire du châssis et obligent de forcer sur les fils. Les fils des trois ventilateurs sont également un peu courts pour les relier au PCB de régulation facilement, il en est de même des deux câbles USB 3.0 passant dans le boîtier à travers un bracket PCI et à relier aux ports externes de la carte mère. Bien que deux ouvertures soient prévues entre les deux compartiments, la faible place restante dans



Test : Lian Li PC-V352

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Bruit

1 0

Finition Une alimentation ATX de longueur standard est obligatoire. Une version modulaire est fortement conseillée, car il reste peu de place dans le boîtier une fois la configuration assemblée.

Espace

Montage

tent discrets à fond. Quelle que soit leur vitesse de rotation, la température relevée en charge sur notre i7-860 était très élevée puisqu’on n’est pas descendu sous les 91 °C. Notre Radeon HD5870 restait à une température classique de fonctionnement, mais son ventilateur était obligé de tourner rapidement pour conserver les 89 °C. Précisons, cela dit, que notre test stresse beaucoup la configuration, avec un CPU et un GPU en pleine charge en permanence, une situation rarement rencontrée en pratique. Les températures sont bien plus raisonnables en usage réel. Le GPU n’a pas dépassé 84 °C sous 3DMark, 63 °C pour le CPU. En jeu, les valeurs étaient de 55 °C sur le CPU et 85 °C pour le GPU. Les performances de refroidissement du boîtier sont donc suffisantes, même pour des configurations musclées, seul le disque dur ne profite pas d’un bon flux d’air et montera encore plus en température avec deux autres unités dans la cage.

Des alternatives plus intéressantes

Le panier de la carte mère coulisse à l’extérieur du boîtier.

11,7 cm de hauteur sont disponibles pour le ventirad à l’intérieur, 11 cm lorsqu’on le monte sur la carte mère et qu’on glisse le panier dans le boîtier.

Les unités de stockage prennent place dans deux cages extractibles. Elles peuvent accueillir au total trois unités 3,5 pouces, une 2,5 pouces et deux 5,25 pouces (ou une quatrième 3,5 pouces à la place d’une 5,25 pouces via l’adaptateur).

Les trois ventilateurs sont régulés simultanément selon trois vitesses de rotation sélectionnables via un bouton placé derrière le boîtier.

128 Hardware Magazine

Malgré ses imperfections, le PC-V352 est-il recommandable ? Pour un usage HTPC, si vous avez la place et que l’ouverture du lecteur optique sur le côté vous convient, pourquoi pas, notamment car il est très silencieux, mais De base, le boîtier accepte les GPU de 28 cm de long, 30 cm nous lui préférons un format desktop moins en retirant un des deux 120 mm. volumineux, comme notre référence GD04 de le boîtier complique fortement les choses pour Silverstone, voire une configuration mini-ITX ranger le câblage proprement, encore plus si bien plus compacte en se contentant d’un IGP l’on place trois unités 3,5 pouces dans la cage ou d’une carte graphique de faible longueur. des disques durs. Une alimentation modulaire Pour un usage serveur, il est pénalisé par seuleest fortement conseillée au sein de ce boîtier. ment quatre emplacements pour disques durs, La ventilation du PC-V352 est assurée par deux voire cinq en se passant du lecteur optique. 120 mm en façade et un 80 mm en extraction De plus, selon les composants retenus pour à l’arrière, devant les disques durs. Les deux le système, les disques durs peuvent monter 120 mm sont équipés d’un filtre à poussière assez haut en température. Un modèle mini-ITX lavable en plastique et se délogent facilement moins volumineux mais à six baies 3,5 pouces car ils sont simplement coincés à l’aide de leurs mieux refroidies, comme un Lian Li PC-Q08 ou rondelles de caoutchouc. Tous les trois sont en un Fractal Design Array R2, nous semble plus connectique Molex ou 3 pins et peuvent donc approprié. Pour un PC de jeu, bien qu’il puisse être régulés simultanément selon trois vitesses convenir, attendez-vous à de fortes nuisances de rotation, à l’aide d’un bouton placé derrière sonores si vous choisissez un GPU puissant, le boîtier. Ils sont inaudibles au minimum et res- car son ventilateur devra tourner rapidement pour limiter sa chaleur. Un boîtier au format minitour, comme Températures °C le PC-A04 testé le mois dernier, est là encore préférable car 49 HDD charge 50 moins cher et plus performant. 50 Au final, il n’est pas évident de 35 positionner ce PC-V352 pouvant HDD repos 36 38 s’adapter à tout type de configurations mais pour lesquelles, 88 GPU charge 89 il existe de meilleures alterna89 tives. Comme souvent avec les 31 boîtiers, tout va dépendre de GPU repos 32 33 vos exigences en termes d’intégration, de taille, de look et 91 CPU charge 96 de performances. Quant à la 96 concurrence, le PC-V352 n’a pas 23 vraiment de rivaux, car il est plus CPU repos 26 28 volumineux que tous les autres cubes microATX présentant plus 0 20 40 60 80 100 120 de limitations sur la longueur Max Moyen Mini des cartes graphiques et/ou sur Configuration de test : Core i7-860 avec Noctua NH-C12P, Radeon HD5870 stock, le nombre de baies de stockage. Alimentation passive Silverstone 450 W, Seagate 7200.11 1 To.



Test : boitiers mini itx

La compacité des boîtiers mini-ITX Antec ISK-100 et Lian Li PC-Q09/PC-Q09F peut séduire si l’on tient compte de quelques limitations d’intégration. Peuvent-ils bousculer nos références actuelles ?

L’ISK-100 est ici équipé d’une carte mère en Atom. Avec des plateformes « classiques », vous devrez vous contenter d’un ventirad de 38 mm de hauteur au maximum.

fiche technique

• Nom : ISK-100 • Compatibilité carte mère : mini-ITX • Alimentation : externe 90 W (deux SATA, Molex, 24 + 4 pins) • Emplacements 5,25 pouces : 0 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 0/2 • Slots d’extension : 0 • Ventilateurs : 100 mm TwoCool sur le capot • Connectique : 4 x USB 2.0, casque et micro • Dimensions : 248 x 212 x 70 mm • Poids : 1,2 kg • Prix : 90 euros Deux emplacements 2,5 pouces Quatre USB 2.0 en façade Alimentation 90 W passive et externe Compacité Ventilateur discret au minimum Hauteur de ventirad maximum de 38 mm Pas d’emplacement pour un lecteur optique Pas de slots d’extension Aspect plastique Position du bouton du ventilateur Ports déportés visibles en façade ?

130 Hardware Magazine

Antec ISK-100 Lian Li PC-Q09 et PC-Q09F

L

e format mini-ITX s’est particulièrement répandu depuis quelque temps, poussé par des plateformes polyvalentes et abordables. Il permet de monter des machines à multiples vocations : PC home cinéma, serveur de fichiers ou de téléchargement, ordinateur familial, PC embarqué, il est même capable d’assurer de bonnes performances 3D pour jouer, de consommer peu et d’être très discret aussi bien en termes de bruit que de taille, puisque les boîtiers miniITX peuvent être très compacts. Mais encore faut-il qu’ils soient conçus pour recevoir la configuration que vous souhaitez assembler. En effet, en raison de leurs faibles dimensions, ils ne peuvent pas accueillir n’importe quels composants. Certains ont une hauteur limitée pour le ventirad, d’autres se dispensent de slots d’extension ou d’une baie pour le lecteur optique. Lorsqu’ils peuvent accueillir une carte graphique, il faut faire attention à la taille du GPU compatible. Le nombre et le type d’emplacements pour disques durs sont aussi à vérifier. La plupart des boîtiers mini-ITX sont, par ailleurs, livrés avec une alimentation, dont la puissance tourne généralement entre 60 et 150 W sur les modèles les plus petits, ce qui oblige de bien choisir sa plateforme et le processeur pour que le système soit viable.

Le châssis de l’ISK-100 est en acier, le carénage est en plastique.

bleues. Les panneaux latéraux, fixés au châssis par de petits ergots, se retirent à l’aide de quatre vis et dévoilent une architecture interne basique. La seule particularité vient des emplacements pour disques durs installés sous la carte mère. Vous pouvez y visser deux 2,5 pouces reposant sur deux bandes cartonnées à coller au châssis. Il est, cela dit, impossible de placer un SSD sur le slot le plus en avant. Ces unités étant un peu plus épaisses que les disques mécaniques au niveau de l’interface, un des montants de l’ossature empêche leur alignement avec les

ISK‐100

I : Antec ISK-100 Avec l’ISK-100, Antec complète sa gamme de boîtiers mini-ITX déjà composée de trois déclinaisons de l’ISK-300. Moins volumineux en raison de l’absence de logement pour un lecteur optique et d’espace pour le slot d’extension, ce nouveau boîtier au carénage intégralement en plastique se distingue par des parois noires très aérées et un ventilateur de 100 mm débordant du capot. Sa façade de couleur grise laisse apparaître quatre ports USB 2.0, ainsi que les prises casque/micro, le bouton d’allumage et deux LED

Prix

Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Finition

Bruit

Espace

Montage


F

trous dédiés aux vis. Vous pouvez donc loger deux disques durs, ou un SSD et un disque dur, mais pas deux SSD. Notez, par ailleurs, que des nappes SATA non coudées sont indispensables pour relier les unités. La seule autre limitation en termes d’intégration vient de la hauteur du ventirad. Avec seulement 3,8 cm disponibles, même les Intel low profile ne passent pas (4,6 cm). Il faut donc opter pour des modèles de type Silverstone NT01 par exemple, ou encore Thermaltake SlimX3, si vous choisissez une carte mère aux sockets AM2/AM3/775/1155/1156. Les ventirads livrés avec les processeurs Sandy Bridge très basse consommation, en version T, sont eux aussi compatibles, car encore moins hauts que les low profile classiques d’Intel. Mais vous pouvez également vous contenter d’une plateforme en Atom dont les dissipateurs ont une taille adéquate. Le montage de notre système n’a pas posé d’autres problèmes particuliers et bien que l’espace interne soit réduit, le câblage de la configuration se fait rapidement. Il faudra juste penser à choisir une carte mère possédant deux headers internes USB, pour exploiter les quatre ports en façade.

Quel système avec 90 W ? L’alimentation fournie avec l’ISK-100 est au format pico-ITX. C’est-à-dire qu’elle se compose d’un PCB vissé dans le boîtier et d’un bloc secteur externe, l’ensemble étant passif. Elle délivre 90 W et est équipée de deux prises SATA, d’une Molex et des connecteurs 24 + 4 pins de carte mère. Pour tester les performances du boîtier, nous avons choisi une plateforme Clarkdale H57 associée à un Pentium G6950 et un ventirad Thermaltake SlimX3. A fond de charge, soit une situation rarement rencontrée en pratique, l’alimentation a

L’ISK-100 est livré avec une alimentation pico-ITX de 90 W et un support permet de placer le boîtier à la verticale.

L’ISK-100 peut accueillir deux disques durs, ou un SSD et un disque dur, mais pas deux SSD.

parfaitement tenu le choc puisque nous avons relevé 85 W au maximum à la prise, ce qui laisse assez de marge pour ajouter des périphériques USB externes, comme un tuner TV par exemple. Vous pouvez également opter pour un processeur plus puissant, à l’image d’un Core i3-2100 qui présente une consommation similaire au Pentium G6950. Côté AMD, avec la plateforme 880G, l’alimentation supportera au mieux un Athlon II X2 240e. Le refroidissement du boîtier est effectué par un 100 mm à deux vitesses de rotation et à connectique 3 pins. Placé sous le capot, il est discret mais pas facile d’accès. Discret au minimum, son souffle s’est montré suffisant pour refroidir notre système. Il se fait bien plus entendre au maximum mais permet de réduire encore mieux la chaleur des composants. Nous avons également intégré une configuration à base d’Atom dans ce boîtier. Là encore, le 100 mm tournant à faible vitesse a pu évacuer la chaleur efficacement et ce, en retirant le petit ventilateur placé sur le dissipateur processeur de la carte mère. Le système n’était, en revanche, pas viable sans aucune ventilation, l’Atom 330 montait trop haut en température et finissait par se mettre en sécurité. En dehors d’une hauteur limitée pour le ventirad, mais qui lui permet d’être très compact, et d’un aspect plastique peu flatteur, il n’y a pas grand-chose à reprocher à cet ISK-100. Son prix aurait néanmoins pu être moins élevé vu les matières et prestations proposées. Bien qu’on puisse le trouver sous les 80 euros, un ISK-300 avec alimentation de 150 W revient au même tarif.

II : Lian Li PC-Q09 et Q09F L’ISK-100 se dispense de slots d’extension et d’un emplacement pour un lecteur optique.

Derniers-nés de la gamme mini-ITX de Lian Li, les PC-Q09 et PC-Q09F présentent des dimensions supérieures à l’ISK-100, notamment car

Le 100 mm du capot possède deux vitesses de rotation. Dommage que son bouton ne soit pas positionné à l’extérieur.

Les deux unités 2,5 pouces sont placées sous la carte mère.

Températures °C ISK‐100 41 43

HDD charge

36 38

HDD repos

54

CPU charge

61 22 22

CPU repos 0

10

20

ISK‐100 (maxi)

30

40

ISK‐100 (mini)

50

60

Configuration de test : carte mère Intel H57, Pentium G6950 avec Thermaltake SlimX3, Hitachi 5K500.B 320 Go.

Hardware Magazine 131

70


Test : boitiers mini itx

Q09 arriere.jpg : Le PC-Q09F est 14 mm plus haut que le PC-Q09, ce qui change tout au niveau des ventirads compatibles. Les deux boîtiers ne possèdent pas de slots d’extension.

Les deux boîtiers présentent la même architecture interne. Mais le PC-Q09F est livré avec une alimentation Flex ATX interne de 150 W, contre une version pico-ATX passive avec bloc externe de 90 W pour le PC-Q09.

fiche technique

• Nom : PC-Q09F • Compatibilité carte mère : mini-ITX • Alimentation : Flex ATX 150 W (SATA, Molex, 24 + 4 pins) • Emplacements 5,25 pouces : 1 (slim) • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 0/1 • Slots d’extension : 0 • Ventilateurs : 80 mm sur le côté, 80 mm dans l’alimentation • Connectique : 2 x USB 3.0, casque et micro • Dimensions : 265 x 200 x 124 mm • Poids : 2,1 kg • Prix : 110 euros Full aluminium Deux USB 3.0 en façade (externes) Hauteur de ventirad maximum de 66 mm Alimentation de 150 W Qualité de finition/fabrication Design ? Pas de slots d’extension Souffle de l’alimentation Câbles SATA et 24 pins un peu courts Ports déportés et lecteur visibles en façade ?

132 Hardware Magazine

ils possèdent un emplacement pour un lecteur optique. Entièrement constitués d’aluminium, ils sont proposés avec une robe noire, grise ou rouge et disposent de deux ports USB 3.0 en façade, en plus des prises casque/micro, pas sous trappe hélas. Ils se dispensent eux aussi de slots d’extension mais sont livrés avec des alimentations plus puissantes. Il s’agit d’un modèle pico-ITX avec bloc externe de 120 W pour le PC-Q09, et d’une Flex ATX interne de 150 W pour le PC-Q09F. La dernière différence entre ces deux versions vient de leur taille puisque le PC-Q09F est plus haut de 14 mm. Les panneaux supérieurs et inférieurs se retirent en ne dévissant pas moins de douze vis. L’agencement interne présente deux compartiments séparés par le plateau de la carte mère. La partie inférieure est dédiée aux périphériques de stockage et peut loger un lecteur DVD/Blu-Ray au format slim, ainsi qu’une unité 2,5’’. Cette dernière s’insère dans sa baie, à l’aide de rondelles de caoutchouc et de vis à main préalablement ajoutées au disque dur ou au SSD. Une nappe SATA plate est obligatoire pour la connecter. Les deux boîtiers sont, par ailleurs, livrés avec un connecteur SATA + microSATA pour le lecteur optique et à alimenter avec une prise Molex. Sur le PC-Q09, il est possible d’intégrer des ventirads de 52 mm de haut au maximum, contre 66 mm pour la version F. Cela laisse plus de possibilités puisqu’un Scythe Big Shuriken ou un Prolimatech Samuel 17 deviennent compatibles, alors qu’il faut se contenter d’un modèle stock, d’un SlimX3 ou encore d’un NT01 sur le PC-Q09. Si le câblage de notre configuration s’est montré aisé et rapide sur le PC-Q09, cela n’a pas été le cas sur le PC-Q09F. Le câble d’alimentation SATA est, en effet, trop court. Nous avons dû mettre le disque dur dans le sens inverse pour atteindre son interface et bien démêler les fils de l’alimentation afin d’obtenir le plus de longueur

Un pied avec kit Vesa est disponible en option pour fixer les PC-Q09 derrière un écran.

PC‐Q09

Prix

Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Finition

Bruit

Espace

Montage

possible. De plus, la proximité des connecteurs USB 3.0 gênait la nappe de données SATA. Le connecteur 24 pins de la carte mère présentait lui aussi des fils un peu courts. Sur notre carte mère, cette prise était placée à l’extrémité droite du PCB, ce qui nous obligeait à tendre les fils pour l’atteindre. Même si nous sommes parvenu à câbler tous les composants, c’est un défaut auquel Lian Li n’avait pas habitué les consommateurs. La connexion des ports USB se fait, quant à elle, en externe sur la carte mère. Une petite ouverture est présente à cet effet, à l’arrière du châssis. Si votre carte mère ne possède pas d’USB 3.0, un adaptateur USB 2.0 livré dans le packaging peut être connecté sur un header de la carte mère.

Un connecteur 20 pins problématique ? Si les deux alimentations possèdent un connecteur SATA, un Molex et le 4 pins ATX 12 V, celle du PC-Q09 se contente d’un connecteur 20 pins pour la carte mère, contre un 24 pins sur le PCQ09F. Mais force est de constater que les quatre pins manquants ne sont pas problématiques. Ils servent entre autres au port PCI-Express de la carte mère, que vous ne pouvez de toute façon pas exploiter dans ce boîtier. Notre configuration de test avec un Core i5-670 était parfaitement viable, même en pleine charge, avec une valeur de 105 W au maximum relevée à la prise. Les 120 W de l’alimentation interdisent de plus gros processeurs. Les deux boîtiers sont ensuite refroidis par un 80 mm placé en extraction sur le côté. Il est équipé d’une connectique 3 pins ou Molex et suffit amplement. Il n’est pas bruyant mais reste audible et méritera d’être sous-volté pour réduire son souffle, tout en restant presque aussi efficace. L’alimentation Flex ATX avec son ventilateur de 80 mm se fait plus entendre. Celle-ci apporte également plus de chaleur dans le boîtier et oblige le ventirad CPU à tourner plus rapidement que dans le PC-Q09. Au final, si le PC-Q09F permet de monter des


PC‐Q09F

Prix

Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Finition

Bruit

Espace

Le PC-Q11 de Lian Li (105 euros) que nous attendons avec impatience est aussi attractif. Il possède deux slots d’extension et peut accueillir une alimentation et un lecteur optique 5,25 pouces standard. Enfin, si vous souhaitez monter un PC serveur mini-ITX, les deux meilleurs boîtiers sont le Fractal Design Array R2, à 180 euros avec une alimentation de 300 W et sans logement pour un lecteur optique, et le PC-Q08 de Lian Li à 110 euros. Ce dernier peut aussi loger des cartes graphiques de 30 cm et accepte un lecteur optique et une alimentation classiques.

Le lecteur optique et le logement 2,5 pouces sont compartimentés sous la carte mère.

Jérémy PANZETTA Montage

systèmes plus puissants grâce à son alimentation de 150 W et de placer de plus hauts ventirads, vous ne pourrez pas en faire une machine véritablement silencieuse, contrairement au PC-Q09. Nous lui préférons donc ce dernier mais il est vendu 40 euros de plus, ce qui n’est pas négligeable. Les deux boîtiers ont quoi qu’il en soit une qualité de fabrication et de finition irréprochable et un design passe-partout avantageux. Notez que Lian Li propose l’accessoire Q09-1 en option, un pied vertical combiné à un kit Vesa permettant d’accrocher les boîtiers derrière un écran.

Le câble d’alimentation SATA étant trop court sur le PCQ09F, le disque dur doit être placé dans le sens inverse. Il faut alors forcer sur les fils des ports USB pour le brancher.

III : Quel boîtier mini-ITX choisir ? Ces trois boîtiers ne changent pas nos références actuelles, mais les complètent très bien. Le choix va dépendre du type de configuration que vous allez adopter. Pour monter une machine la plus petite possible, l’ISK-100 est la meilleure solution du moment. Si vous avez besoin de loger un lecteur optique, le PC-Q09 Le câblage de la configuration est bien plus aisé fera parfaitement l’affaire. Et dans le cas où son dans le PC-Q09. alimentation de 120 W ne serait pas suffisante, optez pour le PC-Q09F, sachant qu’il produira un peu plus de nuisances sonores que le PC-Q09. Autrement, l’Antec Températures °C PC‐Q09 ISK-300 reste incontournable. Un peu plus volumineux que les trois 34 HDD charge boîtiers testés ici et vendu aux 34 alentours de 80 euros avec une alimentation pico-ITX de 150 W, 28 HDD repos il a l’avantage de supporter à la 28 fois un lecteur optique slim, deux baies 2,5 pouces, ainsi qu’un slot 70 d’extension low profile. CPU charge 71 Pour ajouter une carte graphique, il faut se diriger vers les Silver26 stone SG05/SG06 (90 et 110 CPU repos 25 euros) qui sont livrés avec une alimentation ATX de 300 W. Et 0 20 40 60 80 pour des GPU de plus de 24 cm, PC‐Q09F PC‐Q09 le SG07 est idéal mais n’est pas Configuration de test : carte mère Intel H57, Core i5-670 avec ventirad stock Intel, donné (210 euros). Hitachi 5K500.B 320 Go, lecteur Blu-Ray slim.

Lian Li livre un adaptateur SATA + miniSATA pour le lecteur optique slim. On trouve également un header USB 2.0 afin de relier les deux ports en façade, si la carte mère ne dispose pas d’USB 3.0.

fiche technique

• Nom : PC-Q09 • Compatibilité carte mère : mini-ITX • Alimentation : externe 120 W (SATA, Molex, 20 + 4 pins, floppy) • Emplacements 5,25 pouces : 1 (slim) • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 0/1 • Slots d’extension : 0 • Ventilateurs : 80 mm sur le côté • Connectique : 2 x USB 3.0, casque et micro • Dimensions : 265 x 200 x 110 mm • Poids : 1,4 kg • Prix : 150 euros Full aluminium Deux USB 3.0 en façade (externes) Alimentation passive et externe de 120 W Qualité de finition/fabrication Design ? Pas de slots d’extension Ports déportés et lecteur visibles en façade ? Prix Hardware Magazine 133


Test : Ventirads VGA

Thermalright Shaman Scythe Setsugen 2 - Zalman VF3000F Trois nouveaux ventirads à l’essai pour mieux refroidir les HD5000/6000 et GTX400/500. Plus de silence et plus de performances, la promesse est habituelle mais est-elle tenue ?

T

hermalright Shaman et Scythe Setsugen 2 utilisent tous deux le même design à plat, un très grand nombre de caloducs et des ventilateurs de 120 mm voire 140 mm, chose assez rare pour des ventirads GPU. Ils ont aussi comme objectif commun de réduire les nuisances sonores de votre carte graphique dont le ventirad d’origine est rarement satisfaisant, et parfois carrément insupportable, sans négliger les températures des divers composants pour autant. Néanmoins, ils sont tous deux diamétralement opposés. Le Shaman est un monstre, occupant déjà deux slots sans ventilateur. Si vous ajoutez un 120 mm slim, il occupera alors trois slots, mais si vous utilisez un ventilateur classique, comme le TY-140 fourni, il empiétera sur le 4e slot. Il est néanmoins compatible avec tous les gros GPU, bien que certaines cartes comme les HD5700 ne soient pas compatibles par exemple. Le Setsugen 2 est, lui, un peu plus modeste. Bien qu’il puisse s’installer sur les plus grosses cartes graphiques comme les GTX480 et GTX580, il n’est pas prévu pour dissiper autant de watts, il n’est donc pas officiellement compatible. En outre, il est beaucoup plus fin puisqu’il n’occupe que deux slots avec le ventilateur 120 mm slim fourni.

Un silence parfait Si nous reprochons trop souvent aux ventirads GPU de faire un peu trop de bruit que de raison, nous sommes ici comblés. Que ce soit le Shaman ou le Setsugen 2, tous deux savent se faire

fiche technique

• Marque : Thermalright • Nom : Shaman • Compatibilité : tous GPU sauf HD4700/5700 et inférieur • Encombrement : 4 slots • Prix : 70 euros performances silence qualité de fabrication nécessite un radiateur VRM dédié encombrement

discrets. Le premier est livré avec le TY-140, le fameux ventilateur 140 mm de la firme, que nous récompensions le mois dernier dans PC Update n° 51. Utilisant une connectique 4 pins, il peut varier entre 900 et 1 300 tpm. Il est toutefois possible de le ralentir encore en le branchant en 7 V et ainsi d’atteindre les 700 tpm. De la sorte, il est simplement inaudible. En revanche, à 1 300 tpm, sans que ce soit insupportable, le souffle produit est assez prononcé et s’entendra depuis l’extérieur de votre boîtier. Le Scythe opte pour une ventilation plus typique, mais que nous apprécions tout autant. Le Slip Stream Slim fourni est bien connu, mais il est ici équipé d’un potentiomètre sur une équerre PCI. Ainsi, vous pouvez ajuster la vitesse de rotation entre 800 et 2 000 tpm. Une excellente plage de variation qui lui permet d’émettre encore moins de bruit que le TY-140. En revanche, au maximum, il sera gênant, à peine plus silencieux que le radiateur d’origine de notre HD5870.

Des performances satisfaisantes à bonnes Ne tournons pas autour du pot. Le Shaman est un monstre d’efficacité avec le 140 mm fourni. Même au minimum, à700 tpm, la température du GPU ne dépasse pas les 50 °C. Et au maximum, il arrive à rattraper le Prolimatech MK-13 équipé de deux ventilateurs. C’est donc un excellent résultat, d’autant que le silence n’est pas sacrifié. Le Setsugen 2 souffre, en revanche, de sa surface de dissipation plus réduite et de son ventilateur moins efficace.

Nuisances sonores (dB) 37

Shaman

37,3

MK‐13 Accelero Twin Turbo Pro

36,4

Setsugen 2

36,8

45,1 46,9 48,7

38,2

Radstock 5870 0

134 Hardware Magazine

44,3

10

20

30

Mini

Maxi

40

50,2 50

60


Ainsi, au minimum, la température du GPU est à peine meilleure qu’avec le ventirad d’origine de la 5870 (mais le bruit est, certes, considérablement réduit), alors qu’au maximum, il colle tout juste au peloton, rattrapant tout juste notre Arctic Accelero Twin Turbo Pro en 7 V (et nettement plus silencieux). Néanmoins, le constat est déjà bien plus attrayant par rapport au premier Setsugen, dévoilé il y a près de 2 ans.

Attention aux VRM !!! Nous ne cessons de le répéter, l’étage d’alimentation a droit à son refroidissement et c’est même un point critique. Négliger son refroidissement au profit de celui du GPU n’est pas une solution selon nous. Le Shaman avec une ventilation puissante arrive tout juste à égaler le radiateur d’origine de la 5870 et se retrouve bien loin des Prolimatech MK-13 et Arctic Accelero Twin Turbo qui bénéficient surtout d’une ventilation directe.

Le Setsugen 2 ne s’en sort guère mieux. En ralentissant la vitesse de rotation des ventilateurs de nos deux protagonistes, on atteint respectivement 96 et 114 °C. NON ! Nous ne pouvons recommander un tel produit. Ceci s’explique par l’architecture de ces deux ventirads et la longueur du PCB de la HD5870. L’étage d’alimentation étant un peu décalé, il n’est pas refroidi par le souffle du ventilateur, d’où les performances en chute libre. Thermalright précise, cependant, que pour une HD5870, il faudra utiliser le VRMR4, un produit très efficace destiné à ne refroidir que l’étage d’alimentation, mais qui coûte 20

Température GPU (°C) MK‐13 12v

25

Shaman 12v

25

37 40

27

MK‐13 7v

46

27

Accelero Twin…

47

26

Shaman 7v

50

29

Accelero Twin…

53

26

Setsugen 2 high

53

29

Setsugen 2 low

82 35

Radstock 5870 0

20

86

40

Repos

60

80

100

Charge Hardware Magazine 135


Test : Ventirads VGA

Le choix de la rédac

Température VRM (°C) 29

MK‐13 12v

62

Accelero Twin…

31

Accelero Twin…

32

MK‐13 7v

34

Radstock 5870

33

Shaman 12v

34

69 74 75 76 77

31

Setsugen 2 high Shaman 7v

34

Setsugen 2 low

35 0

20

40

Repos

79 96 114 60

80

100

120

Charge

à 25 euros. Chez Scythe, en revanche, pas la moindre solution et le radiateur est si près du PCB qu’il sera impossible d’utiliser un VRM-R4 justement. Nuançons tout de même nos résultats par le fait que nous avons utilisé un logiciel de stress test comme FurMark, et que les températures atteintes sont évidemment un maximum représentant une solution extrême. En mode jeu, même très gourmand, l’étage d’alimentation ne dépassait pas 80 °C avec la ventilation minimum du Setsugen 2, ce qui représente la limite de l’acceptable.

Bien que plus silencieux en toutes circonstances que le ventirad de la HD5870, et que bien d’autres carte graphiques, nos deux radiateurs souffrent de quelques lacunes. Vendus tels quels, aucun de ces radiateurs ne nous séduisent, à cause du refroidissement désastreux de l’étage d’alimentation. Le Setsugen 2 est destiné à des cartes plutôt modestes comme des HD5700 ou HD6800 et il a l’avantage de n’occuper que deux slots, tout en restant relativement performant et silencieux, mais il est un peu trop spécifique. Le Shaman est bien meilleur et couplé avec un radiateur VRM, toujours chez Thermalright, vous aurez un ensemble extrêmement performant et totalement silencieux, même avec des cartes très puissantes. Il occupera quatre slots, sans compter le radiateur de l’étage d’alimentation qui pourra gêner la mémoire ou le ventirad CPU dans certaines configurations, mais il s’avère presque aussi performant que le Prolimatech MK-13, il est largement plus facile à installer et compatible avec plus de GPU. Nos références ne sont donc pas chamboulées. Pour un radiateur d’entrée de gamme, nous conservons notre Arctic Accelero Twin Turbo Pro qui continue d’être le meilleur compromis performances/silence/prix. Et bien que le Shaman offre d’excellentes performances, il ne détrone pas notre MK-13 pour un prix à peine supérieur mais une compatibilité étendue. Un très bon choix pour les amateurs de performance pure allergiques au watercooling. Avec ces produits, le refroidissement de votre carte sera meilleur en touts points, l’upgrade est donc tout à fait justifiée.

VF3000F : F pour Fermi

fiche technique

• Marque : Scythe • Nom : Setsugen 2 • Compatibilité : tous GPU sauf GTX480/ GTX570/GTX580 • Encombrement : 2 slots • Prix : 45 euros encombrement potentiomètre silence en mode « low » refroidissement VRM performances en mode « low »

136 Hardware Magazine

Nous avions déjà testé le VF3000 dans Hardware Magazine n° 47. Il s’agissait alors d’un ventirad représentant un bon compromis en termes de silence et de performances, sans être hors de prix. Sorti en version A (rouge pour Radeon) et N (noire pour GeForce), incluant des dissipateurs légèrement différents selon la version, il est rapidement apparu en version F, c’est-à-dire une version spéciale pour les GTX400 équipées des GPU Fermi, et colorée en vert pour l’occasion. Il s’agit ici d’une grosse plaque en aluminium qui est livrée en plus et qui vient recouvrir une très grande partie du PCB pour le refroidir en conséquence. Hélas, une version est spécifique aux GTX480, alors qu’une seconde est étudiée pour les GTX465 et 470. Cette plaque supplémentaire se révèle en tout cas très efficace, l’étage d’alimentation étant alors très bien refroidi. De 84 °C avec le radiateur d’origine, nous arrivons à passer sous les 75 °C avec le VF3000F en mode silence, et même en dessous de 70 °C avec une grosse ventilation, chose que bien peu de radiateurs parviennent à faire. Hélas, alors que le VF3000 coûte désormais 35 à 40 euros, cette version Fermi coûte près de 60 euros. Pour une simple plaque en aluminium compatible avec un à deux GPU et inutilisable sur les GTX500, c’est selon nous trop cher, d’autant que ce n’est plus le seul radiateur compatible GTX400.


Nos Configurations de référence Retrouvez les configurations bureautique dans notre dossier page 50 Profiter des derniers jeux, sans se ruiner • Processeur : AMD Phenom II X2 555 Black Edition (2 cores, 3.2 GHz, 85 euros) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (115 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (60 euros) • Carte graphique : Radeon HD5670 1 Go (95 euros) • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 400 W (40 euros) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Processeur : plateforme Intel 1156 avec Pentium G6950 (carte mère 20 euros plus chère)

dépenser moins

• SSD : SSD 40 Go (100 euros)

Total : 570 euros Jouer en 1 920 x 1 080

• Processeur : Intel Core i5-2500 (4 cores, 3.3 GHz, 200 euros) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : MSI P67A-GD65 (160 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (80 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (115 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (80 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD 6870 (220 euros) • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : 550 à 600 W modulaire (90 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Dépenser plus

• Processeur : Intel Core i7-2600K (300 euros) • SSD : SSD 90 Go contrôleur SandForce (170 euros)

dépenser moins

• Carte graphique : Radeon HD6850 (170 euros) • Alimentation : alimentation non modulaire (70 euros)

Total : 1 100 euros Un PC de boulot ultrarapide

• Processeur : Intel Core i7-2600 (4 cores, 3.4 GHz, 280 euros) • Refroidissement processeur : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : Asrock P67 Extreme4 (145 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1333 C9 (110 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (170 euros) • HDD : 2 To 5 400 tours (90 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD5450 passive (50 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Dépenser plus

• Boîtier : boîtier très haut de gamme (150 à 500 euros)

dépenser moins

• Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (80 euros) • Processeur : Intel Core i5-2500 (200 euros)

Total : 1 195 euros AMD à Tout prix

• Processeur : AMD Phenom II X6 1090T Black Edition (6 cores, 3,2 GHz, 215 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) • Carte mère : Asus Crosshair IV Formula (190 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1333 C9 (110 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (160 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD6950 2 Go (280 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Dépenser plus

• Carte graphique : Radeon HD6970 (330 euros) • Processeur : AMD Phenom II X6 1100T (260 euros)

dépenser moins

• Carte mère : carte mère Asrock 880G Extreme3 (105 euros) • SSD : SSD 60 Go (115 euros) • Carte graphique : Radeon HD6870 (220 euros)

Total : 1 450 euros Hardware Magazine 137


Les PC de la redac

Dépenser plus

Jouer en relief avec nVidia 3D Vision

• Processeur : Intel Core i7-2600K (4 cores, 3,4 GHz, 300 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) • Carte mère : Asus P8P67 Deluxe (220 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1600 C8 (150 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (170 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : GeForce GTX 580 (480 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros), lunettes nVidia 3D Vision (150 euros)

• Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros)

dépenser moins

• SSD : SSD 60 Go (115 euros) • Carte graphique : GeForce GTX 570 (350 euros)

Total : 1 965 euros

Précision : n’oubliez pas d’acheter un écran compatible (120 Hz), comme l’Acer GD245HQ (24’’ à 340 euros).

Un PC extrême !

Dépenser plus

• Processeur : Intel Core i7-980X (6 cores, 3,2 GHz, 970 euros) • Refroidissement processeur : EK Supreme-LT (35 euros) • Carte mère : Gigabyte X58A-UD7 (310 euros) • Mémoire vive : 12 Go (3 x 4 Go) DDR3-1600 C9 (200 euros) • SSD : 256 Go Crucial Real SSD C300 (490 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : 2 x GeForce GTX 580 SLI (960 euros) • Boîtier : très haut de gamme (200 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 1 000 W (200 euros) • Divers : complément de circuit watercooling (deux blocs 580 + pompe + réservoir + radiateur + tuyaux et embouts, 380 euros), lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Total : 3 940 euros

• Carte graphique : 3e GeForce GTX 580 + watercooling (570 euros)

dépenser moins

• Processeur : Intel Core i7-960 (510 euros) ou Core i7-970 (870 euros) • SSD : SSD 120 Go à base d’un contrôleur SandForce (210 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros, une économie de 350 euros sans watercooling)

PC home cinéma

• Processeur : Intel Pentium G6950 (2 cores, 2,93 GHz, 90 euros) • Refroidissement processeur : Scythe Big Shuriken (25 euros) • Carte mère : Gigabyte H55M-USB3 (100 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 40 Go contrôleur SandForce (100 euros) • Optique : lecteur Blu-Ray (75 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : Silverstone Grandia GD-04 (90 euros) • Alimentation : Silver Power 620 W (90 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Total : 635 euros Choisir RAM, carte graphique, disque dur et boîtier. Pour certains composants, nous ne précisons pas de marque et de modèle précis dans nos configurations. Soit parce que le meilleur change d’une semaine sur l’autre en fonction du prix (cas de la RAM, par exemple) soit parce que le choix dépend de vos priorités esthétiques ou phoniques (cas des boîtiers, par exemple). Souhaitant que achetiez les meilleurs matériels uniquement, voici une liste des produits de références pour les catégories concernées : RAM : hors scénario d’overclocking maximal, pour lequel nous vous recommandons de lire notre comparatif de kits DDR3 paru dans HM49, le choix de la mémoire est assez libre. Tant que vous prenez le bon type et la bonne fréquence de mémoire, tel que nous l’indiquons dans les configurations, et une marque reconnue pour éviter les incompatibilités, vous pouvez choisir les moins chères proposées par votre revendeur ou celles qui s’accordent le mieux

Autour de l’UC

en look à votre nouvelle carte mère. Depuis quelques mois, la marque G.Skill propose d’excellents rapports qualité/prix, mais n’ayez pas peur d’acheter de la mémoire A-Data, Corsair, Kingston, OCZ, Patriot ou Samsung. Carte graphique : comme pour la RAM, la marque de la carte graphique n’a que peu d’importance. Partant du constat que la majorité des cartes sont identique (ce sont des reference boards avec un sticker modifié), autant prendre la moins chère ou celle accompagnée du jeu qui vous plait. En revanche, il est toujours intéressant d’analyser le marcher car les constructeurs proposent également des cartes améliorées (overclockées, meilleur refroidissement, parfois les deux). Globalement, il ne faut pas trop dépenser pour ces modèles boostés, sinon, autant le faire soit même ou investir dans la gamme supérieure. Disque dur : - Disques économiques (16/32 Mo de cache) : Maxtor DiamondMax 23, Seagate Barracuda LP, WD Caviar Blue

- Disques performants (32/64 Mo de cache) : Samsung Spinpoint F3, WD Caviar Black, Hitachi 7K2000 Boitiers: - entrée de gamme (moins de 50 euros) : Cooler Master Elite 430 Black, Antec Two Hundred V2, Xigmatech Asgard - milieu de gamme (51 à 90 euros) : Cooler Master HAF 912, Lancool Dragonlord PC-K58, Xigmatek Midgard - milieu de gamme +++ (91 à 130 euros) : Antec P183, Cooler Master HAF 932, Fractal Design Define R2, Lancool Dragonlord PC-K62 - haut de gamme (131 à 200) : Cooler Master HAF X, Silverstone Fortress FT-01 - très haut de gamme (+ de 200 euros) : Corsair Obsidian 700D, Lian Li Tyr-X900 - spécial home cinéma : Antec Fusion Remote Max, SilverStone Grandia GD-04 et GD-05, SilverStone Sugo SG-06, Zalman HD501

Claviers et souris : le clavier et la souris sont les périphériques que vous allez le plus solliciter, ne négligez pas leur qualité ! Même si vous ne souhaitez pas investir une fortune en la matière, évitez à tout prix les marques inconnues proposées chez quelques revendeurs, ce sont presque toujours de mauvaises surprises, surtout en sans fil. Privilégiez l’increvable, Logitech ou Microsoft, un ensemble clavier et souris d’entrée de gamme ne doit pas excéder 25 euros. Si vous êtes joueur, en quête d’un matériel de précision, voici nos références : Souris : Logitech G500, Roccat Kone+, SteelSeries Xai. Clavier : Logitech G110, Logitech G510, Microsoft X6, Roccat Arvo. Ecrans : étant donné les baisses de prix, qui voudrait s’acheter un écran plus petit que 24’’ de nos jours ? Consultez notre comparatif paru dans Hardware Magazine n°50. 138 Hardware Magazine


G1_Killer_FR - 1.pdf

C

M

J

CM

MJ

CJ

CMJ

N

1

19/01/2011

11:34:33



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.