PC Update 21 by PC Update & Hardware Mag

100% HARDWARE 100% PASSION 100% PRATIQUE

PC Update

PCUpdate 20 > Janvier/Février 06 n°21

Pour choisir, upgrader et booster son PC !

COMPARATIF P.22

PUCES T ES 3 GÉNÉR TÉES COMPARATIONS ÉES !

BOITIERS AU BANC D’ESSAI GUIDE P.102

CARTES 3D LE LE COMPARATIF COMPARATIF ULTIME ULTIME

· Les bonnes affaires dans toutes les gammes de prix. · Que vaut encore votre carte ? · Trouver le bon équilibre entre cpu, gpu et résolution.

· Les meilleures nouveautés décortiquées : silence, refroidissement, conception…

UPGRADE BOOSTER UN PC ATHLON S754 DOSSIER P.60

· Donnez un nouveau souffle à votre PC · Carte mère, cpu, que changer ?

EN PRATIQUE · 2 Go de Ram, utile ? · Le guide du back up · Transformer un vieux PC en NAS · Personnalisez Windows

VIDÉO HD · Le premier camescope HD en test et en pratique · Exploitez la HD sur PC

XBOX 360 FACE AU PC

La convergence en pratique bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH

Har dwa mag re azin e DIS PON IBL E

magazine

Hardware

Hardware décembre 05/janvier 06 n° 20 5,90 ¤

LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC !

magazine

GUIDE

UN BON GUIDE PC À 300 ¤ ! UN PC ALIMENTATIONS POUR JOUER > Que consomme vraiment votre PC ? À 500 ¤

> Choisir la bonne alim !

LE GUIDE DU PC PAS CHER ! Bien acheter et monter un PC sans trop dépenser

PRATIQUE

UPGRADER UN PORTABLE ? POSSIBLE ET RENTABLE !

TESTS > NFORCE IGP, UNE VRAIE BONNE AFFAIRE ? > SHUTTLE ET PENTIUM M, LE DUO SILENCIEUX > ATI CROSSFIRE, SLI, LE DUAL GPU EST IL VRAIMENT UNE BONNE AFFAIRE ?

> COMPARATIFS WEBCAMS, CLAVIERS

PRATIQUE

TOP CONFIG : 13000 PTS AU 3DMARK 2005 ! Opteron 144, 7800, overclocking, tweaking… GUIDE

7800 GTX 512 Quelles cartes et quels jeux profitent vraiment de 512 Mo de RAM ?

Dossier

Récit d'un PC bien né : 13 000 au 3DMark05

• Opteron 144, un FX57 pour 180 ¤ ! • Asus A8N32-SLI Deluxe, l'overclocking facile • Asus EN7800GT Dual, exclusive

Les PC à petit prix : 300 ¤ pour un bon PC, 500 ¤ pour jouer !

Comparatif Pratique

Tests

Spécial upgrade

CrossFire, SLI, faut-il se laisser séduire ?

De quel alim a vraiment besoin votre PC ?

GeForce 6150 IGP + nForce 430 MCP

Booster les performances des disques durs à cout zéro

Ventirads AMD ou Intel, le palmarès La TNT mobile Ensembles clavier/souris Le palmares des webcam

20% de gain pour par un rond !

Shuttle SD11G5 3 boitiers Arctic Cooling Silentium T2 Antec P150 Coolermaster CM Media 260

ATI Radeon X800GTO vs GeForce 6800XT Thecus N2100 Enermax Liberty 400W GeForce 7800 GTX 512 : nVidia assomme ATI !

EN KIO SQU E

Créez un CD personnalisé de Windows XP avec nLite Prendre le contrôle d’un PC à distance

Dossier Le PC enfin accessible aux enfants ? Ou comment faire de sa descendance un vrai geek.

Références Nos configurations idéales Le guide des composants

PCUpdate

Édito

Courrier des lecteurs MPM Ed. 38 rue Garibaldi, 93100 Montreuil Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : PC Update, Service abonnements BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01

Pour tout renseignement sur les abos : 08 25 15 00 95 Ont participé à ce numéro : MPM Editions (Rédacteur en chef : Jérémy Panzetta ; pigistes : Manuel Da Costa, David Guillaume) ; Tridam Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo

Vite, la suite ! 100% HARDWARE 100% PASSION 100% PRATIQUE

Publicité : Mediadd Directeur commercial : Jerôme Le Marec Tel : 01 49 72 59 66 L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal. Textes, photos : copyright 2002/06 Tech.Age SA Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie N° de commission paritaire : 0908 K 83994 Dépôt légal : premier trimestre 2006 Distribution : MLP

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PC Update est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 €, 1 rue de Nasseau L-2213 Luxembourg Administrateur délégué et directeur de la publication : Christian Marbaix Rédacteur en chef délégué : Thomas Olivaux

> Janvier/Février 06 n°21

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Et voilà, une fois de plus, cet édito est écrit à une heure tardive, à l'approche d'un bouclage des plus tendus… Pizza froide, cendriers trop pleins pour certains, cernes pour tout le monde, mais comment se débrouille t on pour être toujours en retard ? Il faut croire que c'est ainsi que fonctionne une rédaction, mais notre éditeur et son stress ne semblent pas partager cet avis. Pour qu'un magazine sorte à l'heure, ce n'est pas gagné d'avance mais 550 tests pour un seul dossier ou les aléas de la distribution postale ne semblent pas être une excuse suffisante pour un éventuel retard. Outre la création du sommaire, séance de brainstorming que ne renieraient pas les ingénieurs chargés de la réparation d’Apollo XIII, il faut que les produits arrivent à temps (parfois difficile), que les rédacteurs rendent leurs papiers de façon régulière (très difficile), que le maquettiste travaille à 200 à l'heure (merci Mr le fusible !) et qu'il n'y ait pas d'autre problème comme par exemple 1 gastro, 2 Macintosh qui tombe en panne, 3 panne générale d’électricité dans le quartier, 4 coupure de connexion internet suite à une erreur administrative (rayer les mentions inutiles). Pfiou, ça en fait des conditions ! La seule cause réellement plausible d’un vrai retard en kiosque reste ceci dit la sortie d’un jeu online digne d’Ultima Online, mais de ce côté, ils semblent que les éditeurs de jeux ménagent notre planning (snif). Mais nous en oublierions presque l'essentiel… bonne année 2006 ! Meilleurs voeux, bonne santé et plein de matériel PC. Pas de doute qu’elle sera constellée de produits aussi séduisants que ceux que nous couronnons ce mois ci pour notre remise de prix annuelle. Que l’on retrouve parmi les vainqueurs Asus, Corsair, Canon ou nVidia ne surprendra certes pas grand monde, ces marques, parmi d’autres, ont jalonné chaque numéro de produits dignes de nous faire rêver. Vivement que nous recevions en test les futurs lauréats de l’édition 2007 ! TO

Sommaire > Un NAS pressque gratuit ! Recyclez votre vieux PC Vu le prix d’un NAS, ces boitiers de stockage partagé en réseau, transformer un PC même très vieux pour cet usage peut s’avérer une bonne affaire, grâce aux outils adaptés, en particulier NASlite+.

BOOSTER UN PC ATHLON S754 · Donnez un nouveau souffle à votre PC · Carte mère, cpu, que changer ?

> Spécial upgrade s754 Les premiers Athlon toujours au to op En haut de l'affiche de façon éphémère, la plate-forme socket 754 a su séduire de nombreux PCistes. A l'heure de l'upgrade, voyons s'il est nécessaire de tout abandonner au profit d'un socket plus récent ou non.

News

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Le meilleur du hard Sélection jeux Cas pratiques Les produits de l’année

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> Personnalisez votre interface windows Donner un look plus sympa à Windows ou carrément repenser entièrement l’interface, c’est la classe. Voici nos solutions préférées, en tenant compte de leur gourmandise en ressources, et sans pourrir votre système.

> 2 Go de RAM La nouvelle upgrade pour tous 256 Mo, 512 Mo, 1 Go… la quantité de mémoire vive ne cesse de croître. A l'heure où les kits deux gigas sont nombreux à sortir, voyons s'il est réellement temps de franchir le pas, mesures de performances à l'appui.

Comparatif > Choisir la bonne carte graphique Tous les GPU au banc d’essai Pas moins de 55 GPU testés, soit toute l’offre actuelle dans toutes les gammes de prix mais aussi les cartes de référence des générations précédentes afin que vous ayez une idée plus juste des gains récents. Alors, quelle est la bonne affaire du moment pour chaque gamme de prix, quelle puissance votre PC est il capable de sortir, toutes les réponses ici !

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Pratique

Sommaire Janvier/Février

> Crash disque : tout connaître sur la sauvegarde et la restauration de son système Sauvegarder et de restaurer tout son système en quelques minutes, quel que soit le cas de figure

> Aliimentations : faut-il payer plus cher ? 78 Puisqu’on trouve des alimentations à moins de 20 ¤, faut-il vraiment dépenser plus ? Avant de succomber au pouvoir de la fonction gadget, voyons point par point quelles sont les caractéristiques spécifiques des alimentations haut de gamme, ainsi que leur utilité réelle.

Comprendre

EN PRATIQUE · 2 Go de Ram, utile ? · Le guide du back up · Transformer un vieux PC en NAS · Personnalisez Windows Offres d’abonnements p29-30

> PhysX : la révolution pour les joueurs ? Tout comme 3dfx l'a fait dans les années 90 avec le GPU, Ageia compte aujourd'hui apporter un nouvel accélérateur dans nos PC, le PPU ou Physics Processing Unit. La nouvelle révolution ?

Comparatif > Turion 64 contre Pentium M : L’élève n'a pas encore dépassé le maître 90 Quel sera votre prochain portable, un Centrino comme « tout le monde » ou un Turion 64 ? Et pourquoi ne pas choisir le meilleur, tout simplement ?

Anciens numéros p137

> Onduleurs > Vingt boîtiers pour tous les budgets Ça y est, vous allez assembler votre nouvelle configuration ? Plutôt que de choisir le premier boîtier no name en vitrine, consultez notre sélection. De 45 à 185 ¤, vingt boîtiers passés au crible. Au programme : refroidissement, silence… et prix.

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Tests > Xbox 360 Qu’a-t-elle réellement dans le ventre ? 112 Spécifications, accessoires, jeux et haute définition, fonctionnalités, convergence numérique. La Xbox 360 décortiquée, face aux PC mais aussi avec eux. > Labellisez vos médias : LightScribe ou Labe elFlash ? La technologie LightScribe pour labelliser ses médias enregistrables nous avait convaincus mais elle n’est plus la seule et se voit concurrencée par le LabelFlash. > Trust Wireless Presenter TK-3300p et Iogear Phaser Mouse Piloter un PC sans fil depuis son canapé, sans avoir besoin de support et avec un trackball, c’est le pied. > NaturalPoint TrackIR 4 Pro Le TrackIR 4 Pro est un périphérique de jeu original basé sur la détection de mouvements sui pilote la vue des simulations de vol et de conduite. > Clés USB U3 et Migo : bien plus qu’un simple espace de stockage Transporter le plus simplement possible vos fichiers, vos applications, et les données personnelles qui leur sont liées, une belle ambition qu’il convient de vérifier.

BOITIERS AU BANC D’ESSAI

PUCES T ESTÉES 3 GÉNÉR A COMPAR TIONS ÉES !

CARTES 3D LE LE COMPARATIF COMPARATIF ULTIME ULTIME

· Les bonnes affaires dans toutes les gammes de prix. · Que vaut encore votre carte ? · Trouver le bon équilibre entre cpu, gpu et résolution.

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> Sony HDR-HC1 : filmez vos souvenirs en haute définition 132 De la haute définition pour vos vidéos, ça vous tente ? Le premier caméscope numérique grand public exploitant le format HDV offre une sacrée différence de qualité avec le DV. Avec en prime nos conseils pour exploiter facilement ce format HD pour du montage sur PC. > Coolermaster Real Power 550 Pour succéder à la Real Power 450, Cooler Master présente sa Real Power 550. Cent watts de plus, et un rendement amélioré. Dommage que le niveau sonore soit un peu élevé.

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138 > Scythe SBX 1000 Entre les vibrations transmises et amplifiées par le boîtier, le sifflement dû à la rotation des plateaux et les crépitements des têtes de lecture, un disque dur est une vraie symphonie. Scythe propose une solution à ce problème, le SBX-1000.

VIDÉO HD · Le premier camescope HD en test et en pratique · Exploitez la HD sur PC

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102 · Les meilleures nouveautés décortiquées : silence, refroidissement, conception…

NEWS ATI et nVidia en 2006, ça va bouger dans le haut de gamme

News

Les deux principaux fabricants de GPU ne devraient pas se tourner les pouces en 2006 et de nombreuses nouveautés sont prévues dès le début de l'année puisque ATI devrait lancer le Radeon X1900 (R580) courant janvier avec une disponibilité en masse prévue pour début février, soit seulement 3 mois après le Radeon X1800 XT ! Ce qui n'est pas anormal puisqu'en fait le Radeon X1800 est arrivé avec un énorme retard alors que le Radeon X1900 arrive à peu près à l'heure. Que devrait apporter ce nouveau GPU ? Principalement plus d'unités de calcul dans les pixels shaders : 48 au lieu de 16. Décrit dans les termes habituels, le Radeon X1900 disposera de 48 pipelines de pixels shaders, mais le nombre d'unités de texturing n'augmentera pas et restera à 16, tout comme les ROP puisqu’en placer plus n'a pas réellement de sens. Grossièrement, cela veut dire que plus les shaders seront complexes, c'est-àdire avec un ratio « instructions mathématiques/instructions de texturing » élevé, plus l'écart avec le Radeon X1800 sera grand. Dans le meilleur des cas, le nouveau venu serait donc 3 fois plus performant, mais l'écart en pratique sera bien entendu plus réduit. 50 % de mieux en moyenne, cela devrait plutôt correspondre à la pratique mais l'écart devrait évoluer au fur et à mesure que les jeux feront appel à des shaders complexes. Le Radeon X1900 devrait également apporter quelques petites nouveautés, comme, par exemple, des fonctions supplémentaires au niveau DirectX10 introduira les geometry shaders

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PC Update janvier / février 06

Les Radeon X1800XT seront remplacés seulement 3 mois après leur arrivée !

des unités de texturing qui sont déjà prises en charge par les Radeon X1600 et X1300 mais pas par les X1800. Pour contrer ce Radeon X1900, nVidia devrait lancer un GeForce 7900, qui sera gravé en 90 nm et pourrait voir son nombre de pipelines de pixels shaders passer de 24 à 32, le tout avec une augmentation conséquente de sa fréquence. Le combat devrait être intéressant mais n'interviendra que plus tard puisque celui-ci ne devrait pas arriver avant mars ou avril, à moins que nVidia ne décide de réagir rapidement par rapport au X1900 ? Plus tard dans l'année, en été ou en automne, devraient arriver les G80 et R600, les nouvelles architectures de nVidia et ATI qui seront en toute logique compatibles avec DirectX 10 dont Microsoft vient de rendre publique la première version bêta. Pour rappel, DirectX 10 nécessitera un nouveau GPU et Windows Vista et apportera les shaders 4.0 et les geometry shaders en plus des pixels et vertex shaders. Les geometry shaders se placent après les vertex shaders et permettent de créer de la géométrie à partir d'une primitive (triangle, ligne ou point), ce qui amènera de nouvelles possibilités de rendu. Le jeu d'instructions pour les 3 types de shaders est identique, il est donc possible d'utiliser une architecture unifiée, mais, contrairement à certaines idées qui circulent, ce n'est pas obligatoire mais simplement une possibilité d'implémentation.

AVIVO mieux intégré dans les drivers Si lors des premiers tests des Radeon X1000, AVIVO n'avait pas réellement convaincu, ce n'était pas illogique puisque les nouveautés apportées n'étaient pas encore intégrées dans les drivers. Ainsi, alors que nVidia gagnait les tests qualitatifs de lecture DVD, ATI repasse maintenant nettement devant, bien que tous ces tests doivent être relativisés puisqu'ils concernent en grande partie le désentrelacement. Or, seuls quelques bonus sur un nombre décroissant de DVD sont enregistrés dans ce format, le reste étant du progressif qui n'a donc pas besoin de ce désentrelacement.

Autre nouveauté, le support de l'accélération du décodage du H.264 avec les Catalyst 5.13 de décembre, le codec qui sera utilisé pour les disques haute résolution. Contrairement à ce qu'ATI avait indiqué en septembre et octobre, seuls les Radeon X1800 supporteront complètement cette accélération, c'est-à-dire dans toutes les résolutions, y compris le 1080p. Les Radeon X1600 seront limités au 720p et les X1300 aux basses résolutions. Ce n'est que courant janvier que nVidia devrait proposer également un support du H.264, mas nous ne savons pas encore sur quels GPU il sera fonctionnel. Enfin, ATI a dévoilé un utilitaire qui permet de convertir les vidéos dans différents formats. Celui-ci est 100 % software pour le moment mais ATI devrait le faire évoluer en utilisant

Plus calme dans le bas de gamme Contrairement au haut de gamme, le reste de la gamme a un cycle de vie plus long puisque les fabricants se servent de l'économie d'échelle pour proposer des prix compétitifs, tout en gardant une marge acceptable. Début 2006, nVidia devrait mettre à jour son bas de gamme et son milieu de gamme actuels avec les G72 et G73 qui remplaceront les NV44 et NV43. Le G72 est le successeur du NV44, soit un GeForce 6200 TurboCache qui a subi un léger lifting (le nombre d'unités de calcul reste identique) et est fabriqué en 90 nm, mais peu d'informations concrètes sont encore disponibles sur le successeur du GeForce 6600 qui a connu un très fort succès. nVidia a pris le temps de peaufiner ses produits avant de les lancer puisque les cartes actuelles se vendent toujours très bien (le GeForce 6600 GT a été lancé en septembre 2004). Grâce à cela, nVidia optimise ses marges pendant qu'ATI fait une course-poursuite contre les retards. ATI devrait proposer une légère mise à jour de ses puces d'entrée et milieu de gamme actuelles en utilisant le procédé de fabrication 80 nm au lieu du 90 nm, ce qui réduira leur coût. Une nouvelle puce devrait également succéder au Radeon X1600 qui n'a pas réellement suscité l'enthousiasme attendu. Il faudra par contre probablement attendre 2007 avant de voir arriver les dérivés des G80 et R600, l’année 2006 étant déjà suffisamment chargée sans ceux-ci !

progressivement les Radeon X1000 pour assister le CPU. Bien que 100 % software, celui-ci est bridé de manière à ne fonctionner que sur les Radeon X1000 pour des raisons que nous ne comprenons pas puisque les versions bêta de l'utilitaire fonctionnaient avec toutes les cartes…

Radeon X1800 CrossFire lancé en catimini Annoncés pour décembre, les X1800 CrossFire Edition ne sont pas encore disponibles à l'heure où nous écrivons ces lignes, mais devraient l'être rapidement. Nous ne pouvons malheureusement pas vous en proposer de test, ATI ayant annulé l'envoi des kits de test en France pour de sombres raisons. Peur des tests objectifs face aux GeForce 7800 GTX 512 Mo ? Les premiers tests qui ont été publiés dans d'autres pays ne permettent pas réellement de juger la solution d'ATI face à celle de nVidia mais indiquent que le gain en performances reste d'un bon niveau et que le Compositing Engine prend maintenant en charge le blending, ce qui permet au SuperAA (antialiasing haute qualité) de faire un bond énorme en termes de performances et donc de le rendre pleinement utilisable alors que les Radeon X800 CrossFire et les GeForce SLI voient leurs performances chuter dans des proportions énormes, ce qui est dissuasif.

Athlon FX60 derrière le FX57… Hardware magazine

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C'est ce qui devrait arriver dans un certain nombre d'applications et principalement de jeux puisque ceux-ci sont encore très rarement capables de tirer parti du multicore. L'Athlon FX60 disposera de 2 cores à 2,6 GHz au lieu d'un seul à 2,8 GHz. Bien entendu, dans bien d'autres situations, il sera nettement plus performant et représentera donc à juste titre le nouveau haut de gamme d'AMD dès janvier.

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LE PALMARES DES VENTIRADS POUR P4 ET ATHLON

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7800 GTX 512 Quelles cartes et quels jeux profitent vraiment de 512 Mo de RAM ?

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En kiosques ce mois-ci

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… et Pentium D qui s'overclocke L'ultime évolution du Pentium 4, le Cedar Mill fabriqué en 65 nm, dispose d'après les premiers tests de capacités d'overclocking énormes qui atteignent 50 % ! Le Pentium D « Presler », composé de 2 dies distincts de Cedar Mill devrait donc lui aussi s'overclocker relativement bien, à condition que le système de refroidissement suive.

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News

nVidia rachète ULi et Intel perd du terrain Pour rappel, Intel a décidé d'arrêter la commercialisation de ses chipsets très bas de gamme, probablement peu rentables et surtout bridés de manière à ne pas pouvoir accueillir de carte graphique, ce qui pourrait poser un problème avec Windows Vista, le core intégré d'Intel n'étant pas un foudre de guerre. Conséquence directe, la perte de parts de marché qui devraient passer de près de 70 % au premier semestre 2005 à 53 % pour le dernier, ce qui profite principalement à ATI et SiS, mais également dans une moindre mesure à nVidia et VIA.

Errata • A la lecture de notre article « Ajouter un emplacement pour un ventilateur dans votre PC » dans PC Update n° 20, un lecteur s’étonne : « Sur vos photos, vous percez un boîtier encore équipé de ses composants. Qui dit perçage dit limaille de fer. Cette dernière va tomber sur le bloc alimentation et la carte mère, ce qui risque d’engendrer des courts-circuits ». Nous ne pouvons que lui donner raison, et ajouter que les vibrations engendrées par la perceuse peuvent à elles seules détériorer le matériel. Nos photos pouvaient vous induire en erreur, d’autant que nous avons omis de donner cet avertissement dans l’article. Il convient donc, avant toute opération de découpe sur un boîtier, d’en retirer tous les éléments électroniques. Carte mère, alimentation, tous les composants et y compris les unités de stockage doivent être enlevés ! • Ajoutons que contrairement à ce que nous affirmions dans le n° 20 de Hardware Magazine, la technologie SLI de nVidia ne sera pas supportée par le nouveau chipset Intel. C’est, du moins, la position de nVidia. Nous en saurons plus dans le prochain numéro, puisque les premières cartes mères 975X seront testées.

nVidia pourrait cependant tirer son épingle du jeu grâce au rachat d'ULi qui livre entre autres des southbridges aux fabricants de cartes mères qui estiment que celui d'ATI n'a pas le niveau. ULi fabrique également une gamme complète de chipsets et a une forte présence sur le marché asiatique. Ce rachat devrait donc permettre à nVidia de mieux se positionner en Asie mais également de récupérer quelques brevets et une centaine d'ingénieurs qui viendront compléter son équipe chipset de manière à pouvoir adresser plus facilement et rapidement tous les marchés, entrée et haut de gamme, Intel et AMD. Espérons pour ATI que son prochain southbridge sera à la hauteur et que les Canadiens n'auront pas à souffrir l'affront de voir les fabricants de cartes mères placer un southbridge nVidia à la place…

News

Un PC au look Apple Le look du Mac Mini vous fait rêver, mais vous préférez les PC ? AOpen a pensé à vous et propose le MP915B, un PC aux mêmes dimensions que son cousin Apple (16,5 x 16,5 x 5,1cm). Recevant un Pentium M sur socket 479, il est doté d’un chipset i915GM avec vidéo GMA900 intégré. Le matériel étant à la norme « ordinateur portable », on y trouve aussi un port Mini PCI, et un port d’extension mémoire SO-DIMM. Sont aussi présents un adaptateur Gigabit LAN, le firewire, deux USB 2.0, des sorties vidéo DVI, S-Video et composante, et enfin les entrées et sorties audio. On regrettera que la sortie audio soit seulement stéréo, et qu’on ne puisse pas profiter du son 5.1. Nous avons eu la chance de voir passer le MP915B à la rédaction pendant quelques heures, pour le plus grand plaisir de nos yeux… et de nos oreilles. En effet, il s’avère étonnamment discret pour un appareil de cette taille. Ses qualités sont toutefois cher payées puisqu’il faudra compter 359¤ pour le boîtier et la carte mère. A cela, vous devrez ajouter un

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lecteur de CD slim, un processeur (le Pentium M n’est pas donné), la mémoire au format SO-DIMM, et un disque dur 2,5". L’alimentation externe, sous la forme d’un bloc 65 watts, est fournie.

Clavier étanche pour maladroits chroniques Ah, siroter un café en lisant ses mails le matin, boire un grand verre de jus d’orange devant son PC… et renverser le tout sur le clavier ! Si cela ne vous est encore jamais arrivé, ne perdez pas espoir : ce n’est qu’une question de temps. Et si cela vous arrive trop souvent, le clavier souple et étanche distribué par Connectland est peut-être la solution. Bonne idée de cadeau pour un collègue maladroit (et pas susceptible), on peut aussi le laisser tomber du haut d’un bureau, le tordre et le plier. A éviter pour un usage sérieux et intensif : les touches ne sont pas très agréables au contact, on ne peut pas taper dessus bien longtemps sans fatigue. Il est vendu environ 30 ¤.

Une clef USB format carte de crédit, une vraie Le Walletflash 1.1 n’est pas une clef USB comme les autres. Elle a la longueur et la largeur d’une carte de crédit, mais elle en a aussi l’épaisseur ! Cette prouesse n’est pas passée inaperçue, puisque le Walletflash a déjà reçu avec d’autres produits le prix « innovation du salon CES 2006 ». Pour une fois qu’un appareil au format dit « carte de crédit » ne mesure pas trois centimètres d’épaisseur… on apprécie. Walletex (http://walletex.com), le fabricant de cette clé USB 2.0, espère commencer à les vendre en France à partir du premier trimestre 2006. On peut aussi les commander sur leur site. En versions 128, 256 et 512 Mo, les prix sont respectivement de 29 $, 49 $ et 89$. Des versions jusqu’à 2 Go sont prévues pour plus tard.

Je stocke donc je suis Lacie présente deux nouveautés dans le domaine du stockage externe. D’abord, la plus marquante, le Brick, un disque dur en forme de cube de construction. Dessinés par le designer Ora-Ito, ils existent en versions 3"1/2 ou 2"1/2, dans des capacités allant jusqu’à 500 Go pour le 3"1/2 et 120 Go pour le 2"1/2. Ces disques existent en blanc, rouge et bleu, et peuvent s’empiler les uns sur les autres. Les tarifs vont de 129,99 ¤ (160 Go) à 429,99 ¤ (500 Go) pour la version 3"1/2 et de 109,99 ¤ (40 Go) à 299,99 ¤ (120 Go) pour la version 2"1/2. Si vous rêvez de pouvoir travailler depuis n’importe quel ordinateur comme chez vous, jetez un œil sur le Lacie Globetrotter 2.0. Extérieurement, il ressemble au Lacie Mobile Hard Drive de la marque, mais sur le disque se trouve un Linux Mandriva préinstallé. Prêt à booter sur n’importe quel PC, il intègre entre autres la suite bureautique Openoffice. La plupart des PC modernes acceptant de booter sur un disque USB, il vous permettra de retrouver le même environnement de travail partout où vous allez. Comptez 149 ¤ pour un disque 40 Go ainsi équipé.

PC Update janvier / février 06

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News

Le meilleur du jeu, tout frais sorti ou à venir 3

Quake 4 (Activision)

Quake 4 ne nous a pas réellement convaincus, du moins son mode solo, en raison d’un gameplay qui ne fait que dépoussiérer ce que l’on connaissait déjà. L’aventure gagne en consistance en cours de partie et l’ensemble se montre bien réalisé mais on regrettera le manque d’innovations et de rythme. Quake 4 n’en reste pas moins assez fun, et les connaisseurs pourront se rabattre sur le mode multijoueur qui regroupe les points techniques qui ont fait le succès de la précédente version.

Call of Duty 2 (Activision)

Call of Duty nous avait emballés, et il en est de même de ce nouvel opus. Les ingrédients restent les mêmes, avec une ambiance sonore immersive, une IA de qualité, une action soutenue et de beaux graphismes. Le titre se montre néanmoins un peu répétitif par moments et offre une durée de vie limitée en solo. Le mode multijoueur est lui bien complet. Au final Call of Duty 2 est une suite digne de ce nom et un titre à ne pas rater si vous aimez ce genre de FPS.

NFS Most Wanted (EA)

Si les précédents NFS ont pu décevoir quelque peu les amateurs de la série, NFS Most Wanted devrait les contenter car il revient aux sources en proposant à nouveau des courses-poursuites avec les forces de l’ordre. Le tuning est naturellement au programme, les épreuves se montrent variées et la prise en main toujours aussi simple pour un jeu purement arcade qui vous plonge immédiatement dans l’action. Un peu plus sobre que les précédents titres, NFS Most Wanted n’a rien de révolutionnaire mais est une valeur sûre. Dommage que les dégâts occasionnés sur les véhicules ne soient pas pris en charge.

Civilisation 4 (2K Games)

News

Attention, si vous le commencez, vous risquez de ne pas pouvoir vous arrêter et d’y passer de nombreuses nuits blanches. Prenant et passionnant, voilà les deux maîtres mots de ce Civilisation 4. Tout n’est pas parfait évidemment, et on pourra lui reprocher un moteur 3D peu impressionnant ainsi qu’un manque de nouveautés. Le

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gameplay reste cela dit très riche, avec une bonne balance des forces en présence, une IA bien meilleure qu’auparavant, plus d’unités, plus de technologies et plus de bâtiments. Civilisation 4 offre d’autre part une durée de vie énorme grâce notamment aux modes multijoueurs variés. En bref, une référence dans la catégorie gestion/stratégie. 4

4 Prince of Persia : Les deux Royaumes (UBI Soft)

Prince of Persia : Les deux Royaumes est tout simplement le meilleur volet de la série. Superbes graphismes, décors renouvelés, nouvelles acrobaties, nouveaux pouvoirs, combats hérités de la version Ame du guerrier, et aptitudes d’exécution sournoises, le titre a plus d’un atout dans son panier. Un jeu d’action/plates-formes à ne pas rater donc, même pour ceux qui ne sont pas friands du genre. 5

Battlefiled 2 : Special Forces

(EA)

Il n’aura pas fallu longtemps au meilleur shooter du moment pour se doter d’une extension. Comme souvent pour un addon, Battlefield 2 Special Forces n’a rien de révolutionnaire mais apporte quelques nouveautés intéressantes parmi lesquelles les grenades flashs et lacrymogènes, quelques autres armes déblocables, un grappin et une tyrolienne, de nouveaux véhicules comme le jet ski, l’ATV, le quad et le pick-up, 8 nouvelles cartes, et une orientation plus marquée vers l’infanterie et la stratégie d’équipe. Les temps de chargement sont toujours aussi longs et quelques bugs sont présents sur le browser de serveur de jeu mais cet addon est au final indispensable pour redonner un petit coup de fraîcheur à Battlefield 2. 7

GUN (Activision)

Les jeux basés à l’époque du FarWest sont rares et Gun aurait donc pu s’imposer facilement mais le titre déçoit. Le background et le scénario sont accrocheurs mais l’environnement graphique se montre assez sommaire, la jouabilité manque de précision, l’IA est relativement mauvaise et la durée de vie du titre est limitée. Les avis sont cela dit partagés et Gun pourra tout même vous divertir grâce à un style de jeu bourrin et une bonne ambiance générale. 7

Star Wars Battlefront 2

(Lucas Arts)

Les jeux Star Wars se suivent et ne se ressemblent pas, la preuve en est : ce nouveau Battlefront bien éloigné du précédent volet mais qui se montre plus convaincant. L’immersion dans l’univers Star Wars est toujours aussi réussie, les graphismes sont au niveau, les objectifs ont cette fois plus d’intérêt, et plus de mouvements et d’armes sont disponibles. On trouve par ailleurs un mode de jeu supplémentaire appréciable avec les combats spatiaux. Certaines unités sont un peu déséquilibrées par rapport aux autres et le mode multijoueur aurait pu être plus varié mais l’essentiel est là et si la série Battlefront continue de progresser de la sorte à chaque fois, elle deviendra vite une référence.

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News

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Toca Race Driver 3 (Codemasters)

Alors que des titres comme NFS, GTR ou GT Legends nous proposent des courses et des bolides à thème, Toca Race Driver a l’avantage d’offrir une énorme variété de voitures, de circuits et de championnats associés. Cette troisième version ajoutera entre autres les Monster trucks et un mode Formule 1, avec des graphismes toujours à la pointe et des modélisations soignées, la gestion des dégâts, et la possibilité de modifier et d’optimiser quelque peu ses véhicules. Reste à voir comment seront retranscrits les sensations et le réalisme de conduite avant de tirer plus de conclusions. 2 Tom Clancy’s Ghost Recon Advanced Warfighter (Ubisoft)

Cela fait des mois que nous bavons devant la bande-annonce vidéo de Ghost Recon Advanced Warfighter, et l’attente ne sera plus très longue puisque le jeu est prévu pour le mois de mars. Jusque-là, ce sont surtout ses aspects techniques et immersifs qui ont été dévoilés, et force est de constater que cela donne envie de le découvrir plus en profondeur. Avec un rendu graphique impressionnant, une IA et une attitude apparemment très réalistes de vos équipiers, ce FPS tactique s’imposera certainement dès sa sortie.

On les attend de pied ferme 3

Dark and Light )

Très ambitieux, le MMORPG médiéval fantastique Dark and

Rainbow Six 4 Lockdownn

(Ubisoft)

Sorti sur consoles depuis un moment, Rainbow Six 4 Lockdown arrive enfin sur PC avec pour principales nouveautés des graphismes liftés, une IA améliorée, plus de modes multijoueurs et un principe de jeu quelque peu modifié. Un peu moins arcade que les précédentes versions, le titre proposera un grand nombre d’options pour définir avec précision le matériel de votre personnage, un système d’ordres renouvelé, et la possibilité d’incarner plusieurs types de commandos (sniper, médecin, ingénieur etc.). Les anciens Rainbow Six ont rarement été de mauvais titres, ce qui laisse présager le meilleur pour cette quatrième version.

News

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développer par la pratique ou l’apprentissage, un monde sur lequel les joueurs peuvent avoir un impact via les prises de ports et de territoires, un choix varié de carrières et de navires qu’il sera possible de personnaliser intégralement, un univers ouvert au PVP, et des graphismes magnifiques.

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Pirate of the Burning Sea (?) L’année 2006 sera riche en MMO, à commencer par celui que nous attendons le plus, Pirate of the Burning Sea. Basé au 18e dans les îles des Caraïbes à une époque où les trois grandes puissances espagnole, française et anglaise se disputent le contrôle de ce carrefour commercial, le jeu vous propose d’incarner un capitaine de marine, un marchant ou encore un pirate qui devra se frayer un chemin dans cet univers beaucoup plus réaliste que fantaisiste. Pirate of the Burning Sea semble intégrer tout ce que nous aimons voir dans ce type de jeu, à savoir un système d’avancement du personnage qui repose non pas sur des niveaux mais sur des classes et de nombreuses compétences à

Light développé par des Français se vante d’avoir l’univers virtuel et dynamique le plus vaste jamais conçu. Pas moins de 40 000 km_ de territoire sont à explorer, que ce soit sur terre, sous terre, sur les mers ou dans les airs. 12 races, 14 classes de personnages, 10 royaumes PVP, plus de 4 000 forteresses à conquérir par royaume, 213 cités, et de nombreux villages, voilà quelques chiffres qui illustrent bien l’étendue du titre. La progression du personnage est quant à elle originale puisqu’elle s’effectue à deux niveaux via de l’expérience sociale et de l’expérience guerrière. D & L propose de plus un serveur unique, ce qui a l’avantage de ne pas diviser la communauté.

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Cas Pratiques

Cas Pratiques Gagnez 1 Go de mémoire Corsair ! En nous envoyant une question technique par mail, vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 2*512 Mo TWINX512-3200XL avec une latence record de 2-2-2-5, de quoi sérieusement booster les performances de votre PC… La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra le Giga de mémoire ! Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions ! Par : Thomas "M. Scott" Olivaux

J'ai acheté un ordinateur chez un petit revendeur il y a peu, composé d'un processeur AMD Athlon XP de 1,16 GHz, de 256 Mo de mémoire et d'une carte vidéo nVidia GeForce4 MX440. J'ai ajouté 256 Mo pour passer à 512 la semaine dernière. Est-il possible d'overclocker mon processeur, mes barrettes de RAM et ma carte vidéo ? Y a-t-il d'autres solutions pour améliorer la vitesse de mon ordinateur sans me ruiner ? Nous ne savons pas ce que

> vous entendez par « il y a

peu », mais la configuration décrite n'est tout de même pas des plus récente, l'Athlon XP ayant été arrêté il y a plusieurs mois déjà. D'autre part, l'Athlon XP n'existe pas à la fréquence de 1,16 GHz, mais commence à 1,33 GHz pour le 1500+. Nous partirons du principe qu'une

faute de frappe a retiré un gigahertz, l'Athlon XP 2700+ étant effectivement à 2,16 GHz. Comme toujours, l'overclocking permet de gagner des performances sans se saigner. Toutefois, même overclockée, une telle configuration serait trop peu performante pour jouer… tout dépend de ce

La GeForce4 MX est aujourd'hui trop âgée pour prétendre lancer le moindre jeu moderne, aussi overclockée soit-elle.

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que vous souhaitez faire avec. Et si vous désirez simplement taper des courriers et surfer sur le Net, pourquoi l'accélérer ? Avant de nous intéresser à l'overclocking, il nous semble important d'upgrader un minimum le PC, si vous le trouvez vraiment trop lent pour vos besoins. Autant l'Athlon XP 2700+ peut encore être utilisé, autant la carte graphique est franchement dépassée. Votre machine étant en

AGP, nous vous recommandons l'achat d'une carte de type GeForce 6600, en AGP bien sûr. Comptez environ 120 ¤ pour cette dernière. Vous pouvez également partir en quête d'une carte d'occasion, une Radeon 9800 Pro ou une GeForce FX5950 Ultra offrant des résultats d'un même niveau pour un prix comparable. Enfin, même si 512 Mo sont encore exploitables sans trop de problèmes, nous vous

recommandons de doubler cette valeur, la dépense d'à peine 50 ¤ vaut le coup pour tous les usages de votre PC ou presque.

possédez. L'Athlon XP 2700+ n'a existé qu'en une seule version, le T-Bred avec 166 MHz de bus. Gravés en 0,13 μ, ces modèles s'overclockaient bien et bon nombre pouvaient tenir plus haut. 200 MHz de bus, ce qui donnerait 2,6 GHz, cela semble un peu difficile à atteindre, mais vous pouvez déjà tabler sur 180 MHz, soit 2,34

GHz, plus que les Athlon XP les plus véloces. L'idéal serait bien sûr que vous possédiez une carte mère permettant de nombreux réglages pour affiner l'overclocking et une mémoire capable de tenir au moins la vitesse de bus atteinte pour la laisser synchronisée. Si votre mémoire tient 200 MHz (PC3200) mais que vous ne l'utili-

Voilà maintenant deux mois que je cherche, sans trouver, un moyen efficace pour avoir une connexion Internet que je puisse exploiter dans ma chambre sans avoir à installer une nouvelle ligne téléphonique, ni à utiliser un câble Ethernet entre mes PC. Ma première idée a donc été d'opter pour du Wi-Fi, mais d'après mon revendeur, la configuration particulière de ma maison empêche une telle solution. Ma chambre se trouve dans une extension de la maison séparée du bureau par un mur porteur de 40 cm. D'autre part, le PC du bureau avec Internet est distant d'environ 13 mètres du mur et le PC de ma chambre est lui éloigné de 8 m de ce même mur. Dixit le vendeur, il y aurait 90 % de chances pour que le Wi-Fi ne fonctionne pas du tout et, si ce n'était pas le cas, les pertes d'informations seraient trop importantes pour avoir une connexion stable. Il m'a par contre conseillé d'utiliser des clés Bluetooth en me disant qu'il y avait plus de chances que ça fonctionne ainsi. Qu'en pensez-vous ?

des antennes déportées sur la carte réseau des deux machines ne pourra qu'améliorer les choses. De plus, si le signal passait mais se révélait très faible, sachez qu'il existe des appareils dont le seul but est d'amplifier le signal Wi-Fi justement. Linsys propose par exemple le WRE54G (WirelessG Range Expander) que vous pourriez placer à proximité du mur, dans le bureau, pour que le signal n'ait plus qu'à traverser le mur et les huit mètres de la chambre, au cas où ça s'avérerait nécessaire. Notons toutefois que ce produit ne fonctionne qu'avec des points d'accès et non des cartes réseau, c'est assez peu pratique pour les particuliers que nous sommes !

A propos de l'overclocking, il est difficile de vous donner des conseils en ne sachant pas quel est le modèle de votre carte mère ni le type de mémoire que vous

Selon nous, il y a de fortes que le Wi-Fi fonctionne au contraire. Non seulement le signal ne risque pas d'être trop perturbé par un éventuel four micro-ondes ou une trop importante concentration d'ondes dans le bureau ou la chambre, mais à part le mur porteur… il n'y a justement pas d'autres murs à franchir ! Vous avez de plus la chance d'être dans une maison et non un appartement, ce qui réduit également les émissions d'ondes parasites. La distance totale étant de 21 mètres avec un seul mur à traverser, à moins que

> chances

celui-ci soit vraiment trop isolé avec des feuilles de métal comme c'est parfois le cas sur les murs porteurs, il n'y a aucune raison pour que ça n'aille pas. Et quand bien même vous ne pourriez pas vous synchroniser à pleine vitesse, tant que vous conservez une bande passante suffisante pour la connexion Internet, c'est l'essentiel non ? De toute façon, il existe de nombreuses astuces qui permettront de trouver une solution au problème. En restant penché sur le Wi-Fi, le simple fait d'utiliser

Si le Wi-Fi ne fait vraiment pas l'affaire, le Bluetooth est effectivement une option intéressante. En effet, le signal Bluetooth est beaucoup moins perturbé par l'environnement que celui du Wi-Fi et il porte donc plus loin. Toutefois, la bande passante offerte est incomparablement plus faible,

Les adaptateurs CPL permettent d'utiliser le câblage électrique pour mettre des appareils en réseau. Pratique !

sez pas si vite, tentez de réduire un peu les timings (2-3-3-6, ces timings seraient déjà bien) pour améliorer l'ensemble. Enfin, concernant la carte graphique, vous pourrez aisément atteindre les fréquences d'une GeForce MX460 (300 MHz GPU/275 MHz mémoire) mais ça ne vous apportera pas grand-chose.

même avec la nouvelle norme Bluetooth 2. Avec une distance élevée, il est parfois difficile de dépasser les 10 Ko/s ! A éviter donc, c'est tout juste bon à synchroniser des contacts avec son téléphone. En revanche, vous pourriez jeter un œil du côté des adaptateurs CPL. Le CPL, également appelé courant porteur, permet de relier des appareils en réseau en utilisant l'installation électrique de la maison. Si l'extension dans laquelle se situe votre chambre est raccordée au même tableau électrique que votre bureau, sans passer par un disjoncteur, c'est sans doute le meilleur choix qui s'offre à vous. Les débits sont un poil moins rapide qu'en Wi-Fi, mais ils suffisent largement à partager une connexion Internet. Sachant que les nouveaux adaptateurs à 85 Mbps qui permettent d'atteindre 2 Mo/s en pratique sont sortis, évitez les anciens modèles 14 Mbps. Les adaptateurs CPL existent à la fois en Ethernet et en USB. Les prix sont comparables, vous pouvez donc prendre ce qu'il vous plaît où plutôt ce qui vous arrange en fonction du fait que vos PC dispose ou non de prises Ethernet ou USB libres.

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Cas Pratiques

Suite à plusieurs de vos articles et étant adepte de l'overclocking, je me suis laissé tenter par le watercooling. Etant novice en la matière, je me suis décidé à acheter un kit préconçu, à savoir l'Asetek KT12A. Hélas, le montage est complètement inadapté pour ma carte vidéo (une Hercules 9800 Pro), le spacer empêchant le contact avec le waterblock et elle y est restée. Peu de temps après avoir éliminé la carte graphique du circuit de refroidissement (le kit me semble sousdimensionné pour l'ensemble CPU+ GPU+chipset), la pompe me lâche, mais heureusement la carte mère s'est arrêtée à temps d'elle-même. Y a-t-il un moyen pour alerter l'utilisateur du dysfonctionnement de la pompe et surtout quel kit conseilleriez vous à un débutant ? Quel dommage que vous ayez

> acheté votre kit juste avant le comparatif de notre précédent numéro ! Toutefois, les kits Asetek ne souffrent effectivement d'aucune mauvaise critique et, malgré nos conseils, vous auriez pu rencontrer quelques ennuis du même ordre en achetant l'un des kits que nous préconisons. Eh oui, c'est triste, mais le watercooling reste un milieu assez fermé bien que l'on en parle bien plus qu'autrefois. Si la médiatisation du refroidissement à eau a contribué à faire baisser les tarifs et nous a offert une multiplication de l'offre, les fabricants restent pour la plupart assez petits et ne peuvent donc pas effectuer autant de tests qu'il en faudrait pour valider un composant, waterblock par exemple, de façon optimale. Joie de l'informatique aidant, les constructeurs des autres composants n'hésitent pas non plus à sortir des sentiers battus ce qui fait que des waterblocks fort bien conçus peuvent ne pas s'adapter correctement sur certaines cartes mères ou cartes graphiques à la conception exotique. Qu'est-ce qui vous fait dire que votre kit n'était pas suffisamment dimensionné ? Il est rare qu'un constructeur vende un produit déséquilibré, d'autant que les tests prouvent qu'ajouter un ou deux waterblocks dans le circuit n'augmente pas tant que ça la température de l'ensemble. A part peut-être si vous possédez un Pentium 4 de génération Prescott qui chauffe plus que de raison, il nous semble que le kit Asetek KT12A (il en existe plusieurs variantes) doit suffire. Nous ne sommes pas en train de dire qu'il n'est pas possible de faire mieux, mais en général, surtout lorsque l'on débute, les résultats obtenus sont plutôt moins bons avec des éléments séparés qu'un kit tout compris.

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En ce qui concerne la pompe, vous avez vraiment joué de malchance. Non seulement, elles cassent rarement d'un coup, mais dans votre cas, vous auriez dû être prévenu. En effet, Asetek fournit un logiciel de contrôle avec ses pompes qui permet justement d'éviter ce genre de désagrément en analysant la vitesse de la pompe et la température en temps réel. L'aviez-vous installé ? Indépendamment d'Asetek, il existe des petits appareils à insérer dans le circuit pour vérifier d'un rapide coup d'œil que l'eau circule correctement. Il s'agit simplement d'une petite hélice qui est entraînée par l'eau quand tout fonctionne normalement. Si vous souhaitez plus de sécurité, deux options s'offrent à vous. La moins onéreuse consiste à faire en sorte que le PC vous alerte et/ou s'éteigne à la température que vous choisissez. Vous pouvez mettre en place cela avec un logiciel tel que Motherboard Monitor (mbm.livewire-

dev.com) ou directement dans le BIOS, si l'option existe sur votre carte mère. Autrement, il existe également des systèmes plus évolués mais également coûteux qui permettent d'analyser le bon fonctionnement du circuit d'eau de façon matérielle et offrent justement des options de sécurité. Par exemple, la société Allemande Aqua Computer (www.aquacomputer.de) propose le système Aquaero. Ressemblant à de nombreux afficheurs VFD, cet accessoire peut accueillir différentes options comme des sondes de température et un capteur de flux. Il peut également contrôler des ventilateurs. Une fois paramétré, il peut ajuster la vitesse de la pompe et des ventilateurs en fonction de la température mais il peut également éteindre le PC en cas de défaillance du système watercooling. Vous pouvez également visualiser sur l'afficheur LCD ou via l'interface logicielle toutes les températures, débits et vitesses de rotation en temps réel. Ce système, le plus complet qui soit, coûte entre 100 et 200 ¤ selon les options. A une échelle moindre, il est également possible d'opter pour kit watercooling tout-en-un, aux performances de refroidissement quelque peu réduites, comme les kits Titan, qui ont également une protection en cas de panne.

Etant concepteur 3D mais étant aussi un fan de jeux, je souhaiterais savoir s'il est possible de faire cohabiter une carte graphique pro et une carte de joueur dans un seul et même PC. Pour mon cas précis, serait-il possible de faire cohabiter une carte Matrox et une carte nVidia, en SLI par exemple ? Si je ne dis pas de bêtises, les Matrox sont des dérivés de cartes nVidia, non ? D'autre part, sachant que j'ai déjà ces deux cartes, j'ai testé la performance de mon PC sous 3DMark05 et je n'obtiens « que » 6 221 alors que les tests sont plus généralement autour de 8 000 pour mon type d'ordinateur. Je précise que j'ai une carte mère A8N-E et un Athlon XP 3800+ avec de la mémoire PC2700. Est-ce la RAM ? Que faut-il que j'achète, mieux vaut-il privilégier les timings ou la fréquence ? Puis-je installer de la DDR2 et, si oui, quel intérêt ? Attention, les cartes graphiques

> Matrox ne sont pas du tout dérivées des cartes nVidia ! Autrement, quelles que soient les cartes graphiques, il est possible d'en installer plusieurs sur un même PC, à condition que la carte mère dispose des ports adéquats. Précisons que nous n'avons jamais essayé votre configuration précise car nous n'avons pas de carte Matrox professionnelle. A moins que le pilote soit bridé, il n'y a toutefois aucune raison que ça ne puisse pas fonctionner. Si vos deux cartes sont au format PCIExpress, une carte mère avec deux ports PCI-Express 16X (SLI ou non) pourra les faire fonctionner, il y en a de plus en plus. Faites attention néanmoins à ne pas acheter une carte dont un seul port serait câblé en 16X et l'autre seulement en 4X, ce qui représenterait une bride. Il faut une carte capable d'attribuer deux fois 8X à ses ports

pour cartes graphiques ou l'une des nouvelles cartes avec un chipset nForce4 SLI X16 qui offrent 16X pour chacun des deux emplacements. S'il est techniquement possible d'installer plusieurs cartes graphiques sur un seul PC, ce qui permet par exemple de profiter d'un affichage multiécran, une seule peut être déclarée comme carte principale sous Windows. A moins de changer de carte principale à chaque fois, ce qui s'avère rapidement fastidieux, il faut que les applications utilisées permettent de choisir la carte graphique. De plus en plus de jeux offrent cette option, ce qui permet de régler la carte Matrox en tant que carte principale et de ne choisir la GeForce que pour les jeux, mais de nombreuses applications pros offrent aussi cette possibilité, ce qui vous offre donc un maximum de souplesse.

Matrox a disparu de la circulation aux yeux du grand public, mais le constructeur s'est reconcentré sur la production de cartes à usage purement professionnel.

Les nVidia Quadro sont des GeForce améliorées pour un usage « station de travail » (création 3D et vidéo, affichage très haute résolution).

Avez-vous effectué des mesures de performances avec la GeForce 7800 GTX dans vos applications de conception 3D, Catia, 3D Studio Max et compagnie, afin de voir si la Matrox est réellement plus véloce ? Selon nous, la carte Matrox n’offre rien de plus qu'une GeForce 7800 GTX ? A moins qu’il s’agisse de l'affichage en double 2 560x1 600 sur des écrans de grande diagonale peut-être ? Il est vrai que peu de cartes graphiques dites grand public sont capables d'exploiter le DVI Dual-link, ce n'est d'ailleurs le cas que des nouvelles Radeon X1000 et des GeForce 6800/7800. Pour le double dual link, permettant donc de relier deux écrans très haute définition tel l’Apple 30" cinéma display, beaucoup de cartes professionnelles en sont capables. Si vous n'aviez pas encore acheté votre GeForce 7800 GTX et que votre besoin de conserver la carte Matrox était lié à une histoire de très haute résolution, nous vous aurions recommandé d'acheter une carte Quadro puissante qui aurait à la fois satisfait vos exigences de créateur et de joueur, à moins que notre scénario d’écrans HD ne tienne pas debout, auquel cas la 7800 GTX seule suffira certainement.

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Prix 2006

LES PRODUITS

DE L’ANNÉE En partenariat avec Matbe.com et Rue hardware

Alimentations HAUT DE GAMME SEASONIC S12 MAIS EN 500 125 EUROS En version 500 ou 600 watts, cette alimentation combine toutes les qualités. Puissance, rendement, stabilité des tensions, silence… Impossible de la prendre en défaut. Attention, les S12 de puissance inférieure à 500 watts n’ont pas les mêmes caractéristiques

RAPPORT QUALITÉ/PRIX FORTRON GREEN 400 60 EUROS Pour ce prix, c’est une affaire. Le rendement est de premier ordre, et la puissance au rendez-vous. A caractéristiques égales, les concurrentes sont toutes plus chères.

HAUT DE GAMME ANTEC P180 140 EUROS Innovant, ce boîtier combine d’excellentes performances en refroidissement et un faible niveau sonore. Sans concurrents dans cette gamme de prix.

RAPPORT QUALITÉ/PRIX COOLER MASTER CENTURION 530 65 EUROS Le Centurion ne se contente pas d'être un boîtier élégant. Il est aussi fonctionnel et doté d'une excellente qualité de fabrication. Son prix peu élevé achèvera de vus convaincre...

Boîtiers <18>

PC Update janvier / février 06

Barebones SHUTTLE SN25P POUR AMD 420 EUROS

SHUTTLE SB81P POUR INTEL 420 EUROS

Petits mais costauds, ces deux MiniPC intègrent le nécessaire pour se monter une machine puissante de dernière génération.

Cartes mères HAUT DE GAMME AMD ASUS A8N32 SLI 215 EUROS (VERSION DELUXE) La nouvelle version de l'A8N-SLI repose sur le nouveau chipset nForce4 SLI X16, mais elle offre surtout un potentiel d'overclocking record.

Ventirads HAUT DE GAMME THERMALRIGHT SI-120 45 EUROS Performances au top, même avec un ventilateur à faible débit. Par rapport à l’ancêtre XP-120, la compatibilité et la facilité d’installation sont nettement améliorées.

125 EUROS

RAPPORT QUALITÉ/PRIX ARCTIC COOLING FREEZER 7 PRO

Facile à trouver, équipement pléthorique, performances, compatible SLI sans oublier un prix très contenu.

Il offre de bonnes performances sans être trop bruyant.

RAPPORT QUALITÉ/PRIX AMD ASUS A8N SLI

HAUT DE GAMME INTEL ASUS P5WD2 210 EUROS La Rolls des cartes mères. Outre le fait qu'elle intègre toutes les dernières technologies, vous aurez même le droit à un tuner TV analogique + TNT, un tuner FM, une télécommande et une carte réseau Wi-Fi.

25 EUROS

Watercooling CORSAIR COOL 230 EUROS Parmi les kits les plus performants, c'est aussi le moins cher et l'un des plus facile à installer.

RAPPORT QUALITÉ/PRIX INTEL GIGABYTE GA-8I915P DUO 100 EUROS Compatible DDR et DDR2, cette carte mère i915P illustre bien la possibilité d'avoir un PC Intel à prix contenu.

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Prix 2006

Processeurs

RAM

DDR1 : CORSAIR TWINX1024-4400C25 235 EUROS La DDR 4400C25 de Corsair est facilement trouvable en France et s'overclock volontiers à 300 MHz

DDR2 : TWIN2X1024A5400UL 305 EUROS

ATHLON 64 VENICE 3500+

Avec la 5400UL, Corsair a enfin réussi à allier DDR2 et timings performants.

210 EUROS Sans overclocking, c’est déjà le meilleur rapport qualité/prix. Avec, c’est encore mieux à moins que vous parveniez à mettre la main sur un Opteron s939, les mêmes qualités avec une mémoire cache doublée.

Cartes graphiques

HAUT DE GAMME NVIDIA 7800 GTX 512 650 EUROS Il existe des produits comme la GTX 512 qui ne connaissent pas la notion de rapport qualité/prix... mais que dire face à tant de puissance ? L'arme absolue pour les joueurs

RAPPORT QUALITÉ/PRIX NVIDIA 6800 GS 250 EUROS Prenez une puissante GeForce 6800 GT, retirez lui quatre pixel pipelines et vous obtenez la superbe 6800 GS, des performances presque identiques pour un prix bien plus attractif.

HAUT DE GAMME DELL WIDESCREEN ULTRASHARP 2405FPW 975 EUROS Un confort de travail inégalé grâce à une dalle 24 pouces 16/9ème de qualité.

Ecrans RAPPORT QUALITÉ/PRIX SAMSUNG 913N 315 EUROS Vous n’êtes pas encore passé au LCD ? Pourquoi pas avec ce 913 N de Samsung, un modèle 19 pouces abordable, réactif et polyvalent.

Graveurs

NEC 3540

<20>

Disques durs

WD 2500KS

45 EUROS

130 EUROS

Un petit prix pour des vastes capacités, le 3540 de Nec sait tout graver, du CDR/RW au DVDR/RW en passant par le DVDR-DL

Jusqu’à 250Go de capacité, 16 Mo de mémoire cache, SATA II, un disque dur parfait pour donner un petit coup de fraîcheur à son PC

PC Update janvier / février 06

HAUT DE GAMME CREATIVE XFI

Enceintes CREATIVE GIGAWORKS S750

110 EUROS C’est la seule carte avec des caractéristiques audio assez haut de gamme même si l’absence de Dolby Digital Live est injustifiable..

390 EUROS Pas de décodage AC-3 disponible dans ces enceintes, mais de la puissance, un gros son à l’américaine et une certification THX.

Cartes sons RAPPORT QUALITÉ/PRIX TERRATEC AUREON 7.1 PCI

Lecteurs MP3

85 EUROS Cette carte reprend l’essentiel nécessaire à une bonne restitution, DD Live inclus, à un prix contenu. C’est donc le bon choix pour équiper une carte mère mal dotée en standard.

IPOD NANO 280 EUROS (4 GO), 220 EUROS (2 GO) Des dimensions de rêve, un design soigné, jusqu’à 4 Go de capacité sur mémoire flash, qui dit mieux ?

APN CANON S2 IS 460 EUROS Dans la pléthore d’APN du marché, le S2 IS représente l’équilibre parfait entre taille, fonctions, zoom (stabilisé svp), qualité des images « Canon » et prix mesuré.

HOME CINEMA LOGITECH DI NOVO 185 EUROS Du bluetooth pour une portée sans fil optimale et un design fait pour le salon, le Di Novo est le compagnon idéal d’un PC Home Cinema.

Claviers/souris CLASSIQUE LOGITECH MX3100

GAMER LOGITECH G15

90 EUROS Améliorez votre confort de travail grâce à cet ensemble sans fils intégrant des commandes de navigation avancés, des touches multimédias et une souris laser.

Refroidissement cartes graphiques

65 EUROS Vous manquez de touches programmables pour vos MMORPG ou d’un retroéclairage pour les Lan party ? C’est donc le G15 qu’il vous faut.

Cartes TV

25 EUROS

ANALOGIQUE LEADTEK WINFAST TV2000 XP DELUXE

Le radiateur alternatif « no soucis » pour votre carte graphique. Compatible avec presque toutes les cartes, ses performances sont excellentes et il se paye le luxe de réduire le niveau sonore.

Une excellente qualité de réception, une offre logicielle adéquate, des fonctionnalités complètes, la Winfast TV2000 XP Deluxe surpasse tous ses concurrents.

ZALMAN VF700 ALCU

45 EUROS

Produit réseau de l'année

TNT LEADTECK WINFAST DTV1000-T 65 EUROS La plus stable, la plus réactive et la plus fonctionnelle des cartes TV TNT actuelles.

NETGEAR DG834GT 105 EUROS Un modem routeur ADSL/ADSL 2+, un switch 4 ports 10/100 Mbps, un point d’accès Wi-Fi 108 Mbps, un Firewall et un support VPN Pass-Through, il ne manque rien au DG834GT.

PC Update janvier / février 06

<21>

Dossier CARTES GRAPHIQUES

CHOISIR LA BONNE CARTE GRAPHIQUE

TOUS LES GPU AU BANC D’ESSAI Par : Thomas Olivaux

Il n’y a rien de pire que de choisir une carte graphique. Les modèles se multipliant et les appellations barbares n’aidant pas, nous avons décidé de faire un gros point sur les offres des deux constructeurs vedettes, ATI et nVidia. Au menu, pas moins de 55 GPU testés, soit toute l’offre actuelle dans toutes les gammes de prix mais aussi les cartes de référence des générations précédentes afin que vous ayez une idée plus juste des gains récents. Alors, quelle est la bonne affaire du moment, quelle puissance votre PC est il capable de sortir, toutes les réponses ici !

<22>

PC Update janvier / février 06

Certains constructeurs, ici HIS, n'hésitent pas à proposer des cartes améliorées avec un refroidissement plus performant et des fréquences accrues. Ici, une Radeon X800 XL.

etit quiz : quelle est la carte la plus rapide entre une Radeon X800 GT et une Radeon X800 GTO ? Entre une GeForceFX 5950 Ultra et une GeForce 6600 ? Plus dur, entre une Radeon 9800 XT et une X1300 Pro ? Vous ne savez pas ? Rassurezvous, c’est pareil pour tout le monde ; dans la jungle des cartes graphiques, il est facile de se perdre. Pour pallier ce problème, nous avons souhaité faire un véritable état des lieux visant à opposer de nombreux modèles afin de mieux cerner les offres des géants ATI et nVidia, les deux éternels concurrents.

Ce dossier comparatif met face à face quasiment tous les modèles de cartes graphiques des deux dernières générations ainsi que quelques modèles plus âgés. Ainsi, non seulement vous pourrez classer les cartes d’une même époque entre elles, mais surtout situer les performances de votre carte actuelle, un peu plus ancienne. En effet, contrairement à certaines idées reçues, les nouvelles cartes graphiques ne met-

La Radeon X1800XT 512 Mo est impressionnante…

tent pas toutes les anciennes références au placard si facilement.

TROP DE RÉFÉRENCES ! Profitons de cette introduction pour pousser un « coup de gueule » contre nos constructeurs fétiches. Nous en avons assez de voir les gammes sans cesse plus déclinées les unes que les autres, la palme revenant à la famille des Radeon X800 pour laquelle on dénombre plus de 10 versions, mais également beaucoup de noms utilisés, venant semer la confusion. En effet, si XT est synonyme de haut de gamme chez ATI, c’est moins élogieux chez nVidia. A l’inverse, GT est plutôt positif pour les cartes nVidia, ce qui n’est pas autant le cas chez ATI. Comment s’y retrouver ? Et dire que nous râlions déjà à l’époque des GeForce 4 car il y avait eu jusqu'à six modèles différents, incluant entrée, milieu et haut de gamme ! Reposant sur des centaines de tests, ce guide a la prétention d’être le plus complet jamais écrit. Nous savons

bien entendu qu'il faudra le maintenir à jour au fur et à mesure des nouvelles sorties, à ce propos ATI parle déjà d’une carte encore plus puissante que la X1800 XT et nVidia n’ayant pas terminé de décliner sa famille GeForce 7… Tâchons de positiver, si vous le voulez bien. Si les cartes graphiques évoluent si vite, c’est avant tout pour que nous puissions profiter d’une qualité d’affichage accrue et de jeux de plus en plus réalistes, n’est-ce pas ? ;-)

… tout autant que sa consœur GeForce 7800 GTX 512 !

PC Update janvier / février 06

<23>

Dossier CARTES GRAPHIQUES

Cartes ATI réée en 1985, la société canadienne ATI a toujours été leader sur le marché des cartes graphiques. Entre autres innovations, ATI a lancé la série de cartes Radeon en avril 2000, une façon de répondre présent à l'attaque de nVidia et de sa GeForce. Les premières Radeon n'étaient hélas pas vraiment à la hauteur, il aura fallu attendre la seconde génération, les Radeon 7500 et 8500

Cartes ATi en vente actuellement Indice de performances, 6600GT = 100 GeForce 7800 GTX 512 Radeon X1800 XT (512 Mo) Radeon X850 XT CrossFire Radeon X850 XT PE Radeon X850 XT Radeon X1800 XL Radeon X800 XT PE

pour que ça s'améliore. Ce n'est que mi 2002 que la révolution est arrivée, avec la sortie des Radeon de troisième génération, les séries 9000, 9500 et 9700. En effet, pour la première fois depuis des années, ATI avait réussi la prouesse de sortir une gamme de cartes plus rapidement que son concurrent mais, c'est encore mieux, plus performante ! C'est à partir de cette série que nous allons étudier l'évolution des cartes ATI, car les Radeon 9500 et 9700 sont des cartes qui se sont beaucoup vendues, elles équipent encore de nombreux PC, partout dans le monde.

Radeon X1600 XT Radeon X800 XT Radeon X850 Pro Radeon X800 Pro Radeon X800 XL (256 Mo) Radeon X800 GTO Radeon X800 GT (128 Mo) GeForce 6600 GT Radeon X800 Radeon X800 SE Radeon X700 Pro Radeon X1300 Pro Radeon X700 Radeon X1300 Radeon X550

100

150

200

<24>

PC Update janvier / février 06

250

Passons rapidement sur la Radeon 9000, cette carte d'entrée de gamme n'étant qu'une version « light » de la Radeon 8500. Les Radeon 9500 et 9700 reposaient quant à elles sur une architecture totalement nouvelle, le cœur R300. Ces cartes furent les toutes premières à assurer

une compatibilité avec Direct X 9, ce qui était synonyme du passage des pixels shaders 1.4 à 2.0 et des vertex shaders 1.1 à 2.0, bien plus complexes

donc. La version la plus costaude, la Radeon 9700 Pro, n’embarque pas moins de huit pipelines de pixels et utilise un bus de mémoire de 256 bits, une révolution en ce temps-là. Les variantes moins puissantes, les Radeon 9500, 9500 Pro et 9700 sont basées sur une

technologie identique mais les performances sont restreintes par la désactivation de quatre pipelines et/ou l'adoption d'un bus mémoire 128 bits selon les modèles. Probablement motivée par le combat sans répit livré contre nVidia, la troisième génération de Radeon a été

Carte

Chip

Mémoire

Radeon 8500 (2001) Radeon 9700 Pro (2002) Radeon 9500 Pro (2002) Radeon 9800 XT (2003) Radeon 9800 (2003) Radeon 9600 Pro (2003) Radeon 9200 (2003)

R200

mise à jour début 2003, il s'agit des 9200, 9600 et 9800. C'est à partir de ce moment-là que les choses ont commencé à se corser, non pas que ces cartes étaient mauvaises, loin s'en faut, mais il devenait difficile de s'y retrouver face au nombre de références, d'autant

Quelques « anciennes » Radeon

Fréqu. mémoire 275 MHz

Pipelines pixels 4

Bus mémoire 128 bits

DirectX

64 Mo

Fréqu. chip 275 MHz

R300

128 Mo

325 MHz

310 MHz

256 bits

DX 9

R300

64 ou 128 Mo

275 MHz

270 MHz

128 bits

DX 9

R360

256 Mo

412 MHz

365 MHz

256 bits

DX 9

R350

128 ou 256 Mo

325 MHz

290 MHz

256 bits

DX 9

R350

128 ou 256 Mo

400 MHz

300 MHz

128 bits

DX 9

R280

64 Mo

250 MHz

200 MHz

64 bits

DX 8

Carte

Chip

Mémoire

RV370 RV370 RV370

128 Mo 128 Mo 32 Mo

Fréqu. mémoire 200 MHz 200 MHz 300 MHz

Pipelines pixels 4 4 4

Bus mémoire 128 bits 64 bits 64 bits

DirectX

Radeon X300 Radeon X300 SE Radeon X300 HM

Fréqu. chip 325 MHz 325 MHz 325 MHz

Carte

Chip

Mémoire

RV380 RV380

128 Mo 128 ou 256 Mo

Fréqu. mémoire 370 MHz 300 MHz

Pipelines pixels 4 4

Bus mémoire 128 bits 128 bits

DirectX

Radeon X600 XT Radeon X600 Pro

Fréqu. chip 500 MHz 400 MHz

DX 8.1

Les Radeon X300

DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b Les Radeon X600

PC Update janvier / février 06

DX 9.0b DX 9.0b

<25>

Dossier CARTES GRAPHIQUES Les Radeon X700

Carte

Chip

Mémoire

Radeon X700 Pro Radeon X700 Radeon X700 SE

RV410 RV410 RV410

128 Mo 128 Mo 128 Mo

Carte

Chip

Mémoire

Radeon X850 XT PE Radeon X850 XT Radeon X850 Pro Radeon X800 XT PE Radeon X800 XT Radeon X800 XL Radeon X800 Pro Radeon X800 GTO Radeon X800 GT Radeon X800 Radeon X800 SE

R480 256 Mo R480 256 Mo R480 256 Mo R423 256 Mo R423 256 Mo R430/R480 256 ou 512 Mo R423 256 Mo R430/R480 256 Mo R430/R480 128 ou 256 Mo R423 128 Mo R423 128 Mo

Fréqu. chip 425 MHz 400 MHz 400 MHz

Fréqu. mémoire 432 MHz 350 MHz 250 MHz

Pipelines pixels 8 8 8

Bus mémoire 128 bits 128 bits 128 bits

DirectX

Fréqu. chip 540 MHz 520 MHz 520 MHz 520 MHz 500 MHz 400 MHz 475 MHz 400 MHz 475 MHz 400 MHz 435 MHz

Fréqu. mémoire 590 MHz 540 MHz 540 MHz 560 MHz 500 MHz 500 MHz 450 MHz 490 MHz 490 MHz 350 MHz 400 MHz

Pipelines pixels 16 16 12 16 16 16 12 12 8 12 8

Bus mémoire 256 bits 256 bits 256 bits 256 bits 256 bits 256 bits 256 bits 256 bits 256 bits 256 bits 256 bits

DirectX

Fréqu. chip 600 MHz 450 MHz

Fréqu. mémoire 400 MHz 250 Mhz

Pipelines pixels 4 4

Bus mémoire 128 bits 128 bits

DirectX

DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b

Les Radeon X800/X850

DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b

Les Radeon X1300

Carte

Chip

Mémoire

Radeon X1300 Pro Radeon X1300

RV515 RV515

256 Mo 128 ou 256 Mo

DX 9.0c DX 9.0c

que les anciennes Radeon n'ont pas immédiatement disparu du marché. A commencer par le haut de gamme, la Radeon 9800 Pro est venue prendre la place de la 9700 Pro. Bien que l'architecture du R350 qui l'équipe soit la même que celle de son prédécesseur, ATI a tout de même apporté quelques nouveautés. Sous l'augmentation du nombre de transistors de cette puce, de 107 à 117 millions, trois améliorations. En effet, les technologies Smartshader, Smoothvision et HyperZ ont été revues et, sans que nous puissions vraiment connaître les détails des évolutions, les résultats ont progressé.

N'oublions pas une augmentation des fréquences conséquente (325 à 380 MHz GPU/310 à 340 MHz DDR) pour expliquer les résultats franchement meilleurs. Hélas, si les Radeon 9800 étaient plus performantes que les 9700, les Radeon 9600 ont un peu déçu. Loin d'être mauvaise, la Radeon 9600 Pro n'arrivait pas à la cheville du 9500 Pro qu'elle devait remplacer. En effet, ATI avait décidé de réduire les coûts en produisant une puce plus simple, avec seulement 4 pipelines de traitement des pixels, alors que le 9500 Pro utilisait la puce des 9700. Malgré une augmentation de fréquence importante (de 275 à 400 MHz), les

La Radeon 9700 Pro fut LA carte qui replaça ATI en position de leader.

La Radeon X1800 XT emploie de la mémoire vive à 750 MHz (1.5 GHz DDR)… mais nVidia fait encore mieux avec 850 MHz (1.7 GHz DDR) sur la GeForce 7800 GTX 512 ! <26>

PC Update janvier / février 06

Bien qu'un peu limites, les Radeon 9800 s'en sortent encore correctement aujourd'hui.

Plutôt que de se précipiter sur les nouvelles gammes de façon systématique, il vaut mieux vérifier ce que vaut la carte que l'on possède face aux dernières arrivées. il n'y avait pas moins de quatre cartes en entrée de gamme (9200 SE, 9200, 9200 Pro, 9250), quatre milieu de gamme (9550, 9600, 9600 Pro, 9600 XT) et quatre haut de gamme (9800 SE, 9800, 9800 Pro, 9800 XT), soit 12 cartes et ce sans compter les variantes de mémoire vive et en laissant les cartes multimédias All-In-Wonder de côté ! Malheureusement, comme vous l'avez déjà constaté, les choses ne se sont pas améliorées aujourd'hui.

résultats de la 9600 Pro ne dépassaient pas souvent ceux de la 9500 Pro. Comme si deux cartes d'entrée de gamme (9000, 9000 Pro), deux de milieu de gamme (9500, 9500 Pro) et deux haut de gamme (9700, 9700 Pro) ne suffisaient pas, ATI s'est mis à multiplier les modèles, venant semer le trouble dans nos esprits. A la fin de cette génération,

Carte

Chip

Mémoire

Radeon X1600 XT Radeon X1600 Pro

RV530 RV530

128 ou 256 Mo 128 ou 256 Mo

Carte

Chip

Mémoire

Radeon X1800 XT Radeon X1800 XL

R520 R520

256 ou 512 Mo 256 Mo

Fréqu. chip 590 MHz 500 Mhz

Fréqu. mémoire 690 MHz 390 Mhz

Pipelines pixels 12 12

Bus mémoire 128 bits 128 bits

Fréqu. chip 625 MHz 500 MHz

Fréqu. mémoire 750 MHz 500 MHz

Pipelines pixels 16 16

Bus mémoire 256 bits 256 bits

DirectX DX 9.0c DX 9.0c Les Radeon X1800

PC Update janvier / février 06

DirectX DX 9.0c DX 9.0c

<27>

Dossier CARTES GRAPHIQUES

La « nouvelle » gamme d'ATI a pointé le bout de son nez au printemps 2004, avec la sortie des X800 Pro et X800 XT. Rappelons qu'à ce moment, ATI était revenu en force sur le marché avec les Radeon 9x00 globalement meilleures que les GeForce FX de nVidia, autant dire que la quatrième génération de Radeon était alors très attendue. Malgré des performances fortement en hausse, les Radeon Xx00 n'innovaient pas vraiment par rapport aux cartes précédentes. Pour simplifier au maximum, le GPU d'une Radeon X800 est à peu de chose près le même que celui d'une Radeon 9800 dans laquelle le nombre d'unités de traitement des pixels a doublé pour atteindre 16 unités, sans oublier les deux nouvelles dédiées aux vertices, soit un total de six pour ces dernières. ATI a profité de cette évolution pour passer d'une gravure de 0,15 μ à 0,13 μ, ce qui a permis une réduction de température et des coûts de production. Dans la pratique, une X800 XT avec 160 millions de transistors à 500 MHz ne chauffe guère plus qu'une 9800 XT dont le GPU

intègre 117 millions de transistors à 412 MHz. Néanmoins, nous mentirions si nous ne disions pas qu'ATI a tout de même travaillé de nombreux aspects de son nouveau core. En effet, la gestion des pixels shaders a été améliorée, ainsi que celle des différents filtrages, l'antialiasing en tête. Peu à peu, les Radeon Xx00 ont été déclinées pour remplacer les 9x00. Si vous pensiez avoir fait le tour, détrompez-vous, jamais une famille de cartes n'aura connu autant de variantes, c'est déprimant. En entrée de gamme, il y a les X300 (X300 Hyper Memory, X300 SE, X300), en milieu de gamme, les X600 (X600, X600 Pro, X600 XT) qui n'étaient que de simples versions PCIExpress des 9600, rapidement et avantageusement remplacées par les X700 (X700, X700 Pro ainsi qu'une X700 XT qui n'aura jamais été commercialisée) et, en haut de l'affiche, les X800 et X850 (X800 SE, X800, X800 GT, X800 GTO, X800XL, X800 Pro, X800 XT,

A retenir • Longtemps en dessous du niveau de nVidia, ATI est vraiment revenu dans la course depuis la génération R300 (Radeon 9700). • Certaines variantes de Radeon X800, la GTO notamment, ne sont que des modèles haut de gamme maquillés de façon à paraître nouveaux et attirant, pour permettre d'écouler rapidement les stocks de GPU à l'arrivée de la nouvelle génération. • Les "nouvelles" Radeon X800 GT et X800 GTO sont immédiatement devenu des références en termes de rapport performances/prix. • Les Radeon X1300 n'ont vraiment pas de bonnes performances, surtout vu leur tarif. • Les anciens haut de gamme X800 XT et X850 XT se positionnent encore bien face au X1800 XL, le support de DirectX 9.0c en moins. • CrossFire, la solution multi cartes graphiques ATI, n'est pas encore très répandu.

<28>

PC Update janvier / février 06

X800 XT PE, X850 Pro, X850 XT, X850 XT PE), ouf ! C'est précisément cette multiplication des modèles, aggravée par l'arrivée d'une nouvelle famille et par le phénomène similaire chez nVidia qui a motivé la rédaction de ce dossier. Il y a eu tellement de versions des Xx00 qu'il est devenu quasiment impossible de savoir laquelle est la meilleure et comment elles se placent par rapport à leurs devancières. Il y a peu, ATI a présenté sa quatrième génération de Radeon, les X1000. Une X1000 a été testée dans notre dernier numéro, mais il y a encore peu de modèles et l'on peut donc s'en sortir. En effet, ATI a annoncé les X1300, X1300 Pro, X1600 Pro, X1600 XT, X1800 XL et X1800 XT. Six modèles, cela devrait suffire, n'est-ce pas ? Nous pouvons pourtant prédire de nombreuses autres variantes à l'avenir, comme une X1800 Pro, une X1800 GT, nous en passons, et des meilleures. Les Radeon X1000 apportent d'intéressantes nouveautés, comme la compatibilité avec DirectX 9.0c, à l'image de nVidia, ce qui signifie enfin le support des Shaders Model 3.0 et la prise en charge du mode HDR (High Dynamic Range), apparu un an et demi plus tôt chez son concurrent. ATI en a profité pour concevoir un tout nouveau contrôleur de mémoire hyperperformant et pour regrouper toutes les fonctionnalités de traitement vidéo de ses cartes graphiques, améliorées, sous le nom plus parlant de « Avivo ». Avivo gère notamment le décodage des vidéos MPEG-2, WMV9 et H.264, tout en étant capable de désentrelacer les vidéos de toutes les définitions.

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Cartes nVidia

Vidia, ou comment l'outsider arrivé après tout le monde avait réussi à devenir la référence. Cette société américaine, née en 1995, a connu le succès très rapidement. Dès 1997, les cartes Riva 128, suivies par les excellentes Riva TNT et Riva TNT 2 en 1998 et 1999 ont été prometteuses. Mais ce fut la révolution GeForce, présentée à la rentrée 1999 qui a donné le vrai coup d'envoi des cartes graphiques 3D modernes qui se poursuit encore six ans plus tard. Si les GeForce 256 et GeForce DDR peuvent encore faire rêver quelques collectionneurs, leurs performances sont toutefois totalement « has been » par rapport aux besoins modernes. D'ailleurs, nous ne pouvons guère dire mieux de la seconde génération, les GeForce 2 (GeForce 2 MX, GeForce 2 GTS, GeForce 2 Ultra), sortie fin 2000 début 2001.

Cartes nVidia en vente actuellement

Indice de performances, 6600GT = 100 GeForce 7800 GTX 512 SLI GeForce 7800 GTX SLI GeForce 7800 GT SLI GeForce 7800 GTX 512 Radeon X1800 XT (512 Mo) GeForce 7800 GTX GeForce 6800 GT SLI GeForce 7800 GT GeForce 6800 Ultra GeForce 6600 GT SLI GeForce 6800 GT GeForce 6800 GS Radeon X800 XL (256 Mo) GeForce 6800 GeForce 6800 XT GeForce 6600 GT GeForce 6600 DDR2 GeForce 6600 (128 Mo) GeForce 6600 LE GeForce 6500 GeForce 6200 GeForce 6200 TC

Il faut éviter à tout prix les cartes avec mémoire déportée, X300 HyperMemory et 6200 Turbo Cache.

100

150

200

PC Update janvier / février 06

250

<31>

Dossier CARTES GRAPHIQUES

En 2001 toujours, nVidia a sorti la troisième génération, les GeForce 3, tout simplement. Seuls trois modèles ont vu le jour, les GeForce 3 Ti200, GeForce 3 et GeForce 3 Ti500. Il est amusant de constater que ces trois ans d'histoire de la carte graphique sont aujourd'hui résumés en un petit paragraphe alors que des dossiers entiers ont été consacrés à ces produits, tous aussi révolutionnaires les uns que les autres à l'heure de leur mise sur le marché respective. Début 2002, nVidia a présenté sa quatrième génération de GeForce, baptisée tout simplement GeForce 4. Les modèles ont commencé à se multiplier. En entrée de gamme, la GeForce 4 MX a été remplacée en fin de vie par les GeForce 4 MX420, MX440 et MX460 tandis qu'en haut de gamme, il y a eu les GeForce 4 Ti4200, Ti4400 et Ti4600 puis, au moment où l'AGP 8X a vu le jour, les GeForce Ti4800SE et Ti4800,

Quelques « anciennes » GeForce

Carte

Chip

Mémoire

GeForce 4 Ti4200

NV25

64 ou 128 Mo

Fréqu. chip 250 MHz

GeForce FX 5950 Ultra GeForce FX 5900 XT GeForce FX 5700 GeForce FX 5200

NV38

256 Mo

NV35 NV36 NV34

Carte GeForce 6200 GeForce 6200 TC

des 4200 et 4600 renommées. Alors que la famille GeForce 4 représentait le summum du succès pour nVidia, la fin de l'année 2002 suivie de 2003 fut une période un peu Pipelines pixels 4

Bus mémoire 128 bits

DirectX

475 MHz

Fréqu. mémoire 250 MHz (64) ou 222 MHz (128) 475 MHz

256 bits

DX 9.0b

128 Mo 128 Mo 64 Mo

390 MHz 425 MHz 250 MHz

340 MHz 275 MHz 200 MHz

8 4 4

256 bits 128 bits 64 bits

DX 9.0b DX 9.0b DX 9.0b

Chip

Mémoire 128 Mo 16, 32 ou 64 Mo

Fréqu. mémoire 350 MHz 350 MHz (16 et 32) ou 275 MHz (64)

Pipelines pixels 4 4

Bus mémoire 128 bits 64 bits

DirectX

NV43 NV44

Fréqu. chip 300 MHz 200 MHz

DX 8

Les GeForce 6200

<32>

PC Update janvier / février 06

DX 9.0c DX 9.0c

moins évidente pour le constructeur représenté par un caméléon. En effet, non seulement ATI a réussi à sortir sa nouvelle génération de Radeon (9700) plus tôt, mais surtout les GeForce FX (la cinquième mouture donc) n'ont pas été à la hauteur. Annoncée comme révolutionnaire, la puce NV30 qui équipait les premières GeForce FX 5800 n'offrait pas d'excellentes prestations malgré une évolution technologique notoire. Pour couronner le tout, les premières GeForce FX 5800 ont été vendues avec d'énormes et très bruyants ventirads. Conscient des problèmes, nVidia a vite corrigé le tir. Ainsi, les gammes GeForce FX 5600 (5600, 5600 Ultra) et 5800 (5800, 5800 Ultra) n'auront eu qu'une faible durée de vie et ont été remplacées par les 5700 et 5900, les GeForce FX 5200 ayant vu le jour pour combler le manque en entrée de gamme. Même si les Radeon 9200/9600/9800 concurrentes étaient globalement un peu plus puissantes à

Les cartes graphiques nVidia prennent en charge l'affichage HDR depuis le printemps 2004, mais ce sont véritablement les GeForce 7 qui délivrent la puissance suffisante pour en profiter.

Rapport qualité/prix par excellence en son temps, la GeForce 5900 XT accuse un peu le coup aujourd'hui.

AGP ou PCI-Express Depuis un an et demi, le bus PCIExpress est venu remplacer progressivement le bus AGP, il offre notamment une bande passante beaucoup plus élevée. Si, durant les premiers mois, ATI et nVidia ont proposé des modèles AGP et PCIExpress, il n'y a presque plus de modèles AGP à l'heure actuelle. ATI : les gammes Radeon 9x00 sont toutes en AGP. Il n'y a pas eu de modèles PCI-Express. Les X300, X600 et X700 sont toutes en PCI-Express, quant aux X800, il y a eu les deux. Dans les nouveautés, des X1300 et X1600 Pro sont prévuent en AGP, elles ne sont pas encore disponibles. nVidia : les gammes GeForce FX sont toutes en AGP, à l'exception de deux modèles adaptés au PCIExpress, ce sont les GeForce PCX. Les GeForce 6200, 6600 et 6800 ont existé en AGP et en PCIExpress, tandis que les nouvelles 7800 ne sont, pour le moment du moins, qu'en PCI-Express. Dans les nouveautés, seule la 6800 GS existe en AGP.

Les GeForce 6600

Carte

Chip

Mémoire

GeForce 6600 GT GeForce 6600 DDR2 GeForce 6600 GeForce 6600 LE

NV43 NV43 NV43 NV43

128 Mo 256 Mo 128 Mo 128 Mo

Carte

Chip

Mémoire

GeForce 6800 Ultra

NV45 (NV40 AGP) NV45 (NV40 AGP) NV42 NV42 NV42

Fréqu. chip 500 MHz 350 MHz 300 MHz 425 MHz

Fréqu. mémoire 500 MHz 400 MHz 275 MHz 275 MHz

Pipelines pixels 8 8 8 4

Bus mémoire 128 bits 128 bits 128 bits 128 bits

DirectX DX 9.0c DX 9.0c DX 9.0c DX 9.0c Les GeForce 6800

GeForce 6800 GT GeForce 6800 GS GeForce 6800 GeForce 6800 XT

Fréqu. mémoire 550 MHz

Pipelines pixels 16

Bus mémoire 256 bits

DirectX

256 Mo

Fréqu. chip 400 MHz

256 Mo

350 MHz

500 MHz

256 bits

DX 9.0c

256 Mo 256 Mo 256 Mo

425 MHz 325 MHz 325 MHz

500 MHz 350 MHz 350 MHz

12 12 8

256 bits 256 bits 256 bits

DX 9.0c DX 9.0c DX 9.0c

Fréqu. chip 550 MHz 430 MHz 400 MHz

Fréqu. mémoire 850 MHz 600 MHz 500 MHz

DX 9.0c

Les GeForce 7800

Carte

Chip

Mémoire

GeForce 7800 GTX 512 GeForce 7800 GTX GeForce 7800 GT

G70 G70 G70

512 Mo 256 Mo 256 Mo

Pipelines pixels 24 24 20

Bus mémoire 256 bits 256 bits 256 bits

PC Update janvier / février 06

DirectX DX 9.0c DX 9.0c DX 9.0c

<33>

Dossier CARTES GRAPHIQUES

Bien que dépassée par les 7800, la GeForce 6800 Ultra n'a pas à rougir.

A retenir • Depuis le 1 er septembre 1999, nVidia à sorti sept générations de cartes graphiques GeForce, a peu prêt une chaque année. • En dehors des cartes GeForce FX (particulièrement les premières), nVidia à toujours connu un vif succès. • La technologie SLI est un énorme atout marketing pour nVidia. Selon nous, c'est un progrès intéressant qui permettant surtout d'évoluer en douceur en achetant un PC avec une carte mère SLI et une seule carte graphique. • Bien que l'on puisse mettre les plus grosses cartes graphiques nVidia en SLI, les gains obtenus ne sont plus vraiment à la hauteur tant il y a un déséquilibre de puissance avec le reste du PC.

modèle comparable, les GeForce FX 5200/5700/5900 ont tout de même tenu le coup. Le NV35, GPU équipant les GeForce FX 5900, est doté de 130 millions de transistors, cinq de plus que le NV30. L'une des principales différences concerne le contrôleur de mémoire. Revenant de la DDR II à la DDR, nVidia a surtout élargi le bus de 128 à 256 bits, comme c'était le cas sur les Radeon 9700 et 9800. D'autre part, de nombreux points ont été améliorés comme le calcul de certains shaders, pour des résultats globalement bons. Les GeForce FX ont également connu la multiplication des modèles, ce qui n'a pas manqué de troubler les consommateurs que nous sommes. Ainsi, les petites FX 5200 ont existé en deux versions (5200, 5200 Ultra), le milieu de gamme représenté par la FX 5700 en trois modèles (5700 LE, 5700, 5700 Ultra) et les plus rapides en quatre (5900 XT, 5900, 5900 Ultra, 5950 Ultra), en ne comptant pas là non plus les variantes liées à la quantité de mémoire ou certains modèles spéciaux comme la 5900 LX apparue chez quelques marques comme Leadtek. Soucieux de récupérer le leadership, nVidia a travaillé dur pour sortir une remplaçante performante à la gamme des GeForce FX. C'est ainsi qu'au printemps 2004, quelques jours avant ATI, nVidia a

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PC Update janvier / février 06

réussi à décupler les performances par rapport à la 6800 Ultra, pourtant très véloce. Depuis, nVidia n'a fait que décliner la 7800 en trois modèles, les 7800 GT, 7800 GTX et 7800 GTX 512 qui, même si son nom n'indique qu'une mémoire accrue, offre de bien meilleures performances. Nous attendons prochainement d'éventuelles GeForce 7200 ou 7600 qui viendraient remplacer les gammes 6200 et 6600 que nous connaissons actuellement.

(6200 Turbo Cache, 6200), le milieu de gamme par les GeForce 6600 (6600 LE, 6600, 6600 DDR2, 6600 GT) et le haut de gamme par les GeForce 6800 (6800 XT, 6800, 6800 GS, 6800 GT, 6800 Ultra). présenté sa sixième génération de GeForce, les GeForce 6. Comme toujours, c'est le haut de gamme qui a été présenté en premier, en l'occurrence la GeForce 6800 Ultra. Ce coup-là, pas d'erreurs, nVidia nous a concoctés une série de cartes graphiques de qualité, comme nous y avions été habitués depuis quelques années. Contrairement à son concurrent, nVidia a développé une toute nouvelle architecture pour les GeForce 6800. Si la principale différence se situe au niveau du nombre de pipelines de pixels, qui passe de huit à seize, nVidia a décidé de rendre ses cartes compatibles avec la toute nouvelle norme Pixel Shader 3.0, correspondant à la révision 9.0c de DirectX, alors que les Radeon X800 se contentent de PS 2.0b, soit DirectX 9.0b. Ce choix stratégique a mis nVidia en position de leader virtuel, car au moment de la présentation des cartes, aucun jeu n'exploitait encore les nouveaux shaders, le « dynamic flow control » et autres nouveautés apportées par PS 3.0. Indépendamment de ça, nVidia a également travaillé sur les fonctions vidéo de ses GeForce en regroupant le tout sous l'appellation PureVideo. Pour la première fois de toute son histoire, nVidia a réussi à faire mieux qu'ATI dans ce domaine. Enfin, nVidia a frappé très fort en présentant très rapidement la technologie SLI, qui permet de cumuler la puissance de deux cartes graphiques, dès que le bus PCI-Express fut annoncé par Intel en Juin 2004. Comme nous le reprochons à ATI, nVidia a décliné ses gammes GeForce 6 en de nombreux modèles. Les premiers prix sont représentés par les GeForce 6200

Il est globalement juste de dire que les gammes Radeon Xx00 et les GeForce 6x00 étaient plutôt équilibrées, même si selon les modèles, certaines ATI étaient plus performantes que les nVidia et vice et versa. De toute façon, les nombreux tests que nous avons menés sont précisément là pour affirmer ces dires. L'été passé, nVidia fut le premier à proposer la génération nouvelle, en présentant la GeForce 7800 GTX, première carte de la famille GeForce 7 (!). Les évolutions (passage de 16 à 24 pipelines de pixels et de 6 à 8 pipelines de vetices notamment) ont

Les GeForce 6200 sont bien compatibles Shader Model 3.0 mais elles ne supportent pas l'affichage HDR, indépendamment de leur faible puissance.

PC Update janvier / février 06

<35>

Dossier CARTES GRAPHIQUES

Méthodes de test 'objectif principal de ce dossier consiste à établir un classement des cartes graphiques en fonction de leurs performances 3D, c'est-àdire en fonction de leurs résultats dans les jeux vidéo. Un tel classement est très compliqué à réaliser et l'exactitude parfaite ne peut exister, car l'expérience montre que certaines cartes sont plus à l'aise dans tels et tels jeux que d'autres ou plus performantes dans certaines résolutions, si l'on active ou que l'on désactive les filtres et ainsi de suite. D'autre part, parmi les très nombreuses cartes testées dans ce guide, les différences de puissance entre les plus anciennes et les plus modernes sont telles qu'il est difficile d'obtenir un graphique de performances valable pour toutes les cartes en même temps. En effet, si l'on désire mettre en valeur les vraies différences que l'on observe uniquement sur le segment le plus haut de gamme, les résultas des plus petites cartes seront totalement gommés tant ils seront faibles, et inversement. Enfin, les résultats sont bien sûr en fonction du reste du PC, la puissance CPU et la quantité de mémoire principalement.

Nous avons testé toutes les cartes graphiques avec trois jeux représentatifs de l'offre existante. Pour commencer, le bon vieux Far Cry, une référence DirectX 9, ainsi que Quake 4 et Half Life 2. Le premier met généralement les cartes nVidia en valeur car son moteur leur profite mieux, l'inverse est valable pour Half Life qui donne un léger avantage aux ATI. Ces trois jeux ont été utilisés pour quatre tests consécutifs. En utilisant la qualité d'affichage maximale à chaque fois, nous avons mesuré en 1 024x768, en 1

Duel au sommet, la GeForce 7800 GTX 512 face à la Radeon X1800 XT. nVidia mène la bataille d'une courte tête.

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PC Update janvier / février 06

280x1 024, en 1 280x1 024 antialiasing 4X et anisotropic 8X puis en 1 600x1 200 antialiasing 4X et anisotropic 8X afin de donner à manger à tous les types de cartes. Nous partons du principe que la résolution « principale » est aujourd'hui 1 280x1 024 puisque l'immense majorité des écrans LCD vendus sont des 17 et des 19" 1 280x1 024 et que de nombreux écrans CRT en sont également capables. En sus des tests de jeux, nous avons exécuté 3DMark05 sur ces cartes, à l'exception des plus vieux modèles incompatibles avec DirectX 9 bien sûr, et réalisé quelques mesures de consommation électrique ainsi qu'une batterie de tests en mode HDR. Les tests ont été menés sur deux PC différents. Nous avons effectivement mesuré les performances avec un surpuissant Athlon 64 FX-57 pour laisser libre cours aux performances des cartes graphiques, mais également avec un Athlon 64 3000+, plus représentatif du marché. Les cartes graphiques AGP ont été testées sur une carte mère MSI K8N Neo2 (nVidia nForce3 Ultra) et les cartes PCI-Express sur une carte mère DFI LanParty nF4 SLI-DR (nForce4 SLI). Pour la configuration CrossFire, nous avons utilisé la carte Asus A8R-MVP. Dans tous les cas, il y avait un giga de mémoire DDR Corsair PC3200 bas timing (3200XL) et un disque dur 7 200 tours. Les cartes graphiques employées utilisaient toutes les fréquences préconisées par ATI et nVidia, nous n'avons pas tenu compte des quelques modèles améliorés.

Résolution de référence : 1280x1024

1280x1024 AA4X AF8X 1280x1024

GeForce 7800 GTX 512 SLI

Ce graphique représente la moyenne des résultats obtenus par nos différentes cartes graphiques en 1 280x1 024, avec et sans filtrages, en utilisant la machine avec l'Athlon 64 FX-57. Comme vous pouvez le constater, les écarts sont tout simplement faramineux selon les cartes et nous obtenons un premier ordre d'idées quant au classement des cartes les unes par rapport aux autres. Quelques points intéressants ressortent. En considérant qu'il faut un minimum de 40 FPS de moyenne pour jouer de façon fluide et sans ralentissements à ces jeux, toutes les cartes classées en dessous de la GeForce FX 5950 Ultra sont donc trop faibles pour jouer en pareille résolution. Il est « amusant » de constater qu'une moderne Radeon X1300 Pro, vendue autour de 150 ¤, ne s'en sort pas mieux que la Radeon 9700 Pro, de presque trois ans son aînée. De même, nous voyons que des cartes milieu de gamme comme la célèbre 6600 GT font mieux que des cartes « haut de gamme » telles que les X800 SE et X800. Tout en bas du classement, nous pouvons constater que les cartes équipées de 32 ou 64 Mo de mémoire ne passent pas tous les tests en 1 280x1 024, nous ne pouvons donc pas obtenir de résultats.

GeForce 7800 GTX SLI GeForce 7800 GT SLI GeForce 7800 GTX 512 Radeon X1800 XT (512 Mo) GeForce 7800 GTX GeForce 6800 GT SLI GeForce 7800 GT Radeon X850 XT CrossFire Radeon X850 XT PE Radeon X850 XT GeForce 6800 Ultra GeForce 6600 GT SLI Radeon X1800 XL GeForce 6800 GT GeForce 6800 GS Radeon X1600 XT Radeon X800 XT PE Radeon X800 XT Radeon X850 Pro Radeon X800 Pro Radeon X800 XL (256 Mo) Radeon X800 GTO GeForce 6800 Radeon X800 GT (128 Mo) GeForce 6800 XT GeForce 6600 GT Radeon X800 GeForce 6600 DDR2 GeForce 6600 (128 Mo) Radeon X800 SE Radeon X700 Pro GeForce 6600 LE GeForceFX 5950 Ultra Radeon 9800 XT Radeon X1300 Pro Radeon 9700 Pro Radeon X700 Radeon 9800 Radeon X1300 GeForceFX 5900 XT GeForce 6500 Redeon 9500 Pro GeForce 6200 Radeon 9600 Pro GeForce 6200 TC Radeon X550 GeForceFX 5700 Radeon X300 Radeon X300SE GeForce4 Ti4200 Radeon X300 HM GeForceFX 5200 Radeon 9200 Radeon 8500

100

120

PC Update janvier / février 06

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Dossier CARTES GRAPHIQUES Zoom sur entrée et milieu de gamme : 1024x768 GeForce 6600 GT Radeon X800 GeForce 6600 DDR2 GeForce 6600 (128 Mo) Radeon X800 SE Radeon 9800 XT GeForceFX 5950 Ultra Radeon X700 Pro GeForce 6600 LE Radeon X1300 Pro Radeon 9700 Pro Radeon X700 Radeon 9800 Ce second graphique se concentre sur les cartes d'entrée et de milieu de gamme, c'est-à-dire celles qui n'ont pas réussi à faire mieux que la GeForce 6600 GT, notre référence milieu de gamme depuis plus d'un an. Ces résultats sont une moyenne des jeux testés en 1 024x768. Cette fois-ci, les cartes paraissent plus à l'aise, nous voyons qu'elles permettent toutes de jouer dans des conditions plus ou moins satisfaisantes. Nous avons toutefois été surpris de certains résultats. Ainsi, n'importe quelle GeForce 6200 s'en sort mieux qu'une illustre GeForce 4 Ti4200, normal nous direz-vous, mais nous pensions le contraire. Ce même graphique montre bien que les GeForce 6200 sont bien plus intéressantes que les Radeon X300 en entrée de gamme, de même que les GeForce 6600 surpassent les Radeon X700 en milieu de gamme. D'ailleurs, les anciens tops que sont les GeForce FX5950 Ultra et Radeon 980 XT font mieux que cette dernière, mais elles restent derrière les GeForce 6600.

GeForceFX 5900 XT Radeon X1300 Radeon 9500 Pro GeForce 6500 GeForce 6200 Radeon 9600 Pro GeForceFX 5700 Radeon X550 GeForce 6200 TC Radeon X300 GeForce4 Ti4200 Radeon X300SE Radeon X300 HM GeForceFX 5200 Radeon 9200 Radeon 8500

80 FPS moyen

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PC Update janvier / février 06

100

120

Zoom sur haut de gamme : 1600x1200 AA4X AF8X GeForce 7800 GTX 512 SLI

Avec ce nouveau graphique, nous nous intéressons à présent aux cartes les plus performantes, le haut de gamme des deux dernières générations, en l'occurrence, tout ce qui obtient de meilleurs résultats qu'une GeForce 6600 GT. Ces résultats sont tirés des moyennes d'images par seconde obtenues en 1 600x1 200 AA4X et AF8X, un niveau de jeu sacrément élevé qui illustre plutôt bien les capacités des cartes graphiques. A l'exception des solutions multicartes graphiques SLI et CrossFire qui, logiquement, surpassent tout ce qui existe (sans pour autant doubler le nombre d'images par seconde), l'ordre logique des choses se vérifie. La GeForce GTX 512 se paie le luxe d'arriver tout en haut du tableau, devant la non moins impressionnante Radeon X1800 XT en 512 Mo elle aussi. Ça ne se voit guère sur cette illustration, mais les deux cartes en 512 Mo ont fortement bénéficié de leur quantité de mémoire dans Quake 4, très exigeant en mode Ultra Quality en haute résolution. Au passage, les jeux les plus modernes comme F.E.A.R. et sûrement beaucoup d’autres seront également concernés.

GeForce 7800 GTX SLI GeForce 7800 GT SLI Radeon X850 XT CrossFire GeForce 6800 GT SLI GeForce 7800 GTX 512 Radeon X1800 XT (512 Mo) GeForce 7800 GTX Radeon X1800 XL Radeon X850 XT PE Radeon X850 XT Radeon X800 XT PE GeForce 7800 GT Radeon X800 XT GeForce 6800 Ultra Radeon X1600 XT Radeon X850 Pro Radeon X800 Pro Radeon X800 XL (256 Mo) GeForce 6800 GT Radeon X800 GTO GeForce 6600 GT SLI GeForce 6800 GS GeForce 6800 GeForce 6800 XT

FPS Moyen PC Update janvier / février 06

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Dossier CARTES GRAPHIQUES

Petites et moyennes résolutions Limitation CPU A64 FX-57 (FPS)

A64 3000+ (FPS)

Radeon X850 XT CrossFire GeForce 7800 GTX 512 Radeon X1800 XT (512 Mo) Radeon X1600 XT GeForce 7800 GTX 512 SLI GeForce 7800 GT GeForce 6800 Ultra Radeon X800 XT GeForce 7800 GT SLI GeForce 6800 GT Radeon X800 GTO GeForce 7800 GTX GeForce 6800 GS Radeon X800 Pro Radeon X850 XT Radeon X850 XT PE Radeon X800 XL (256 Mo) GeForce 6800 GT SLI Radeon X800 XT PE Radeon X850 Pro Radeon X1800 XL GeForce 7800 GTX SLI GeForce 6600 GT SLI GeForce 6800 GeForce 6800 XT GeForce 6600 GT

Avec ce quatrième graphique de performances, nous illustrons un problème concernant les cartes graphiques haut de gamme aujourd'hui. En utilisant des jeux sans mettre beaucoup de détails graphiques, des jeux anciens ou des jeux globalement peu gourmands, même avec le meilleur processeur du monde, nous sommes rapidement limités. Il n'y a qu'a voir, avec le FX-57, il n'y a quasiment plus d'évolution entre une GeForce 6800 GT et tout ce qu'il y a de plus costaud, ce qui vaut à la fois pour les cartes graphiques plus performantes mais également pour les solutions SLI/CrossFire. Ces résultats sont obtenus à partir de benchs en 1 024x768 et en 1 280x1 024 sans mettre toutes les options graphiques à fond. Si ceci est vrai avec un FX-57, imaginez le résultat que l'on peut obtenir avec des CPU moins puissants. Ainsi, avec un autre Athlon 64 3000+, dans ces conditions de test, toutes les cartes au-dessus de la X800SE sont limitées par le processeur. Pour conclure, ce graphique montre bien que les cartes graphiques les plus puissantes ne servent à « rien » si elles sont utilisées pour jouer avec de petites résolutions et/ou avec peu d'effets graphiques. Que les clients de ce genre de cartes se rassurent toutefois, il n'y a qu'à voir F.E.A.R. ou le dernier volet de Need for Speed en 1 600x1 200 toutes options pour se rendre compte de leur absolue nécessité.

Radeon X800 GT (128 Mo) Radeon X700 Pro Radeon 9800 XT GeForce 6600 DDR2 Radeon X800 Radeon 9700 Pro Radeon X800 SE Radeon X700 Radeon 9800 GeForce 6600 (128 Mo) Radeon X1300 Pro GeForceFX 5950 Ultra GeForce 6600 LE GeForceFX 5900 XT Redeon 9500 Pro Radeon X1300 Radeon X550 GeForce 6500 Radeon 9600 Pro GeForce 6200 GeForceFX 5700 Radeon X300 GeForce 6200 TC Radeon X300SE GeForce4 Ti4200 Radeon X300 HM Radeon 8500 GeForceFX 5200 Radeon 9200

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HDR : FarCry 1600x1200

FPS

GeForce 7800 GTX 512 SLI

Nous avons profité de ce comparatif pour effectuer une petite comparaison des cartes graphiques les plus performantes en mode HDR. En effet, nVidia soutient depuis plus d'un an que ce mode de rendu graphique améliorant le réalisme des éclairages représente l'avenir, ATI semble lui donner raison puisque ses nouvelles X1000 sont compatibles. Peu de titres sont encore disponibles en HDR, nous avons utilisé Far Cry avec le patch 1.3, en 1 600x1 200. Ce coup-là, la différence de puissance entre les cartes est « criante ». Par exemple, la GeForce 7800 GTX 512 met une bonne distance entre elle et la GeForce 7800 GTX et nous pouvons constater que les Radeon X1800 sont à la traîne. Le gain du SLI est ici très sensible, en dehors des deux GTX 512 probablement limitées par notre « petit » FX-57.

GeForce 7800 GTX SLI GeForce 7800 GTX 512 GeForce 7800 GT SLI GeForce 6800 GT SLI GeForce 7800 GTX GeForce 7800 GT Radeon X1800 XT (512 Mo) GeForce 6600 GT SLI GeForce 6800 Ultra Radeon X1800 XL GeForce 6800 GT GeForce 6800 GS Radeon X1600 XT GeForce 6600 GT

Consommation

D'autre part, nous nous sommes amusés à brancher un wattmètre sur quelques-unes des configurations (toutes avec le FX-57) afin d'avoir une idée de la consommation des cartes modernes, consommations réalistes puisque testées dans un PC complet, avec une alimentation dont le rendement est estimé autour de 70 %. Si toutes les machines sont relativement proches en 2D, les écarts s'accentuent fortement en 3D. Nous pouvons également noter de sensibles progrès puisque les nouvelles GeForce 7800 et Radeon X1800 sont moins gourmandes que les cartes qu'elles supplantent alors qu'elles embarquent plus de transistors et offrent de meilleures performances.

3D (W) 2D (W)

GeForce 7800 GTX SLI GeForce 6800 GT SLI GeForce 7800 GT SLI GeForce 6800 Ultra GeForce 7800 GTX 512 Radeon X1800 XT (512 Mo) GeForce 6800 GT GeForce 6800 GS GeForce 7800 GTX GeForce 7800 GT Radeon X1800 XL Radeon X800 XT Radeon X800 Pro Radeon X800 XL (256 Mo) GeForce 6600 GT

100

150

200

250

300

350

400

A l'exception des cartes non compatibles DirectX 9 qui ne sont pas concernées, les résultats sous 3DMark 05 s'échelonnent de 214 (GeForce FX 5200) à 13251 (GeForce 7800 GTX 512 SLI) ! Qui a parlé de fossé ? PC Update janvier / février 06

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Dossier CARTES GRAPHIQUES

Le choix de la rédaction i le but des tests d'un tel dossier consiste à classer les cartes, sa vraie raison d'être consiste à savoir quelle carte graphique acheter, en fonction de ce que l'on a déjà mais aussi de ses besoins. Pour comparer facilement les cartes d'un seul coup d'œil, nous avons décidé de les classer en fonction d'un indice de performances. Cet indice a été calculé à partir des différents résultats des cartes dans de nombreux tests de performances ne prenant en compte que les jeux. Nous avons également testé toutes ces cartes sous 3DMark05, par curiosité, mais les chiffres obtenus ne sont pas pris en compte. En raison des nombreux paramètres à prendre en compte tel que nous l'expliquions un peu plus tôt, ces indices n'illustrent pas à 100 % les écarts entre les cartes (surtout pour les solutions SLI), mais ils donnent tout de même une idée assez précise et, le plus important, l'ordre de classement des cartes est juste. Nous avons pris comme référence la GeForce 6600 GT, elle a un indice de performances de 100. Vous pouvez ainsi voir, une fois pour toutes, quelle carte est plus puissante qu'une autre et vice et versa, situer votre carte par rapport au reste du marché, c'est donc très pratique.

Vu l'étendue de la plage des tarifs pour une carte graphique (de 60 à plus 600 ¤), nous avons choisi de sélectionner quatre modèles de référence.

Les ATI X800 GT et X800 GTO, deux déclinaisons récentes de la famille X800, bénéficient d'un bon rapport qualité/prix. Sapphire propose une version totalement silencieuse de la GTO

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Sur un second graphique, nous avons modifié la façon de voir les choses, en classant les cartes vendues actuellement par ordre de prix. Nous découvrons alors des choses très intéressantes. Par exemple, alors que la GeForce 6600 GT fait office de référence en milieu de gamme, la Radeon X800 GT 128 Mo est plus véloce tout en étant un peu moins chère. D'autre part, nous constatons aussi que les Radeon de la série X1300 ne sont pas du tout intéressantes pour le moment, il ne faudra les reconsidérer

Asus propose la carte graphique fanless la plus puissante, une GeForce 7800GT.

que lorsque leur tarif passera sous la barre des 100 ¤. En retournant vers le haut de la gamme, nous nous apercevons qu'une carte comme la Radeon X1800XL n'est pas si intéressante que ça, pour les propriétaires de X800 XT/X850 XT ou GeForce 6800 Ultra du moins. Après analyse, nous avons sélectionné quelques cartes qui seront nos références à partir d'aujourd'hui, toutes en PCI-Express. Pour un budget ne dépassant pas 100 ¤, la GeForce 6600 reste la seule carte à peu près performante, déjà deux fois plus véloce que les 6200 à peine moins chères. La Radeon X300 est à éviter. Autour de 150 ¤, si la GeForce 6600 GT reste un excellent produit, la Radeon X800 GT est à recommander en 128 Mo. A ce

niveau de gamme, vous pouvez jouer à tous les jeux en 1 280x1 024 pour peu que vous n'utilisiez pas de filtrages et pas trop d'effets dernier cri. Avec un budget de 250 ¤, nous recommandons la « nouvelle » GeForce 6800 GS, une sorte de 6800 GT relookée. Pour le même prix qu'une excellente Radeon X800 XL…, elle est tout simplement plus véloce dans de nombreux cas. Enfin, en haut de gamme, nous recommandons la GeForce 7800 GT, qui permet de jouer en 1 280x1 024 tous les détails à fond dans quasiment tous les titres sortis et à venir, les cartes plus véloces coûtant affreusement plus cher. Bien sur, ces conseils concernent avant tout les joueurs, puisque la moindre carte graphique moderne permet de travailler, de surfer sur Internet et de visionner un film DivX ou DVD.

Classement final Indice de performances, 6600GT = 100 GeForce 7800 GTX 512 SLI

Performances des cartes, classées par prix

GeForce 7800 GTX SLI

Indice de performances, 6600GT = 100

GeForce 7800 GT SLI GeForce 7800 GTX 512

GF 7800 GTX 512 SLI : 1300 ¼

Radeon X1800 XT (512 Mo)

GF 7800 GTX SLI : 980 ¼

GeForce 7800 GTX

GF 7800 GT SLI : 740 ¼

GeForce 6800 GT SLI

GF 7800 GTX 512 : 650 ¼

GeForce 7800 GT Radeon X850 XT CrossFire

Rad X1800 XT (512 Mo) : 600 ¼

Radeon X850 XT PE

Rad X850 XT CFire : 600 ¼

GeForce 6800 Ultra

GF 7800 GTX : 490 ¼

Radeon X850 XT

Rad X1800 XL : 450 ¼

GeForce 6600 GT SLI Radeon X1800 XL

Rad X850 XT PE : 450 ¼

GeForce 6800 GT

GF 7800 GT : 380 ¼

GeForce 6800 GS

GF 6600 GT SLI : 330 ¼

Radeon X800 XT PE

Rad X850 XT : 300 ¼

Radeon X1600 XT Radeon X800 XT

Rad X850 Pro : 300 ¼

Radeon X850 Pro

Rad X800 XL (256 Mo) : 250 ¼

Radeon X800 Pro Radeon X800 XL (256 Mo)

GF 6800 GS : 245 ¼

Radeon X800 GTO

Rad X800 GTO : 185 ¼

GeForce 6800

GF 6800 XT : 170 ¼

Radeon X800 GT (128 Mo)

GF 6600 GT : 165 ¼

GeForce 6800 XT GeForce 6600 GT

Rad X800 GT (128 Mo) : 150 ¼

Radeon X800

Rad X700 Pro : 150 ¼

GeForce 6600 DDR2

Rad X1300 Pro : 135 ¼

GeForce 6600 (128 Mo)

Rad X1300 : 130 ¼

Radeon X800 SE Radeon X700 Pro

Rad X700 : 125 ¼

GeForce 6600 LE

GF 6600 (128 Mo) : 105 ¼

Radeon X1300 Pro Radeon X700

GF 6600 LE : 105 ¼

Radeon X1300

Rad X550 : 75 ¼

GeForce 6500

GF 6200 : 70 ¼

GeForce 6200

GF 6200 TC : 60 ¼

GeForce 6200 TC Radeon X550

100

150

200

250

100

150

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200

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250

Pratique CRASH DISQUE

Crash disque : tout connaître sur la sauvegarde et la restauration de son système Par : Manuel DA COSTA

Qui n’a jamais vociféré devant son PC lors d’un plantage système entraînant la perte irrémédiable de son système ainsi que de toutes ses données ? Que ce soit à cause d’un disque défectueux ou d’une erreur humaine, les cas de figure entraînant une perte de données partielle ou totale ne manquent pas. Heureusement, il existe de nombreuses solutions logicielles simples et efficaces permettant de sauvegarder et de restaurer tout son système en quelques minutes. es causes d’un crash peuvent être nombreuses à commencer par une panne disque matérielle, une application défaillante, une infection virale, la présence de spywares, rootkits et autres malwares difficiles à supprimer, un pilote défaillant ou plus simplement, une erreur humaine. Pour limiter les dégâts, Windows XP propose quelques solutions permettant de rattraper des démarrages difficiles. On peut citer le mode sans échec intervenant directement sur le système Windows, l’utilisation de la dernière configuration fonctionnelle à l’aide de la fonction de restauration système intégrée au démarrage, et la console de récupération se trouvant sur le CD d’installation. Plus pointue et donc réservée aux utilisateurs avertis, cette dernière se présente uniquement en lignes de commandes et permet d’accéder au système de fichiers

Pour seulement 30 ¤ de plus que Ghost 10 que le pack SystemWorks Premier 2006 intègre, vous pourrez également profiter de Norton Antivirus, Go Back ainsi que de plusieurs utilitaires d’optimisation/nettoyage pour votre système.

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NTFS de Windows, de même qu’aux volumes FAT32 sans démarrer l’environnement graphique. Il est ainsi possible de réparer des fichiers ou dossiers système, d’activer ou désactiver le démarrage d’un service ou d’un périphérique à l’origine de la défaillance et enfin de réparer ou recréer le secteur de démarrage plus connu sous le nom de Master Boot Record. Cette console est donc accessible en démarrant le PC à l’aide du CDRom d’installation Windows XP et en choisissant l’option Réparer. Méthode longue et peu pratique, mieux vaut au final l’installer à partir du CD de Windows afin d’y avoir accès chaque fois que nécessaire via le menu Démarrer. Pour cela, il suffit d’entrer la commande D:\I386\WINNT32.EXE /CMDCONS, la lettre D correspondant à notre lecteur CD/DVD-Rom. Quant à la fonction de restauration, elle est aussi disponible

Pour installer la console de récupération, ouvrez l’invite de commandes ‘Exécuter…’ et saisissez D:\I386\WINNT32.EXE /CMDCONS

sous Windows et vous permet de créer plusieurs points de sauvegarde à restaurer ultérieurement. Tous ces outils Windows réclament au final d’excellentes connaissances ou se dispensent de fonctionnalités importantes. Et ne croyez pas qu’il suffise de faire un simple copier/coller de son système à destination d’un autre support pour espérer récupérer celui-ci en cas de besoin. D’une part, Windows utilise un grand nombre de fichiers cachés, ce qui les rend inaccessibles lors de la copie et d’autre part, une copie sous DOS ne

permet pas de copier le MBR (Master Boot Record qui initialise le démarrage sur le disque dur) ni même la table de partition ou les fichiers nécessaires au démarrage. On peut donc comprendre l’intérêt de recourir à un logiciel permettant de sauvegarder et de restaurer une partition, un disque entier ou une grappe RAID contenant un ou plusieurs systèmes (Linux, différentes versions de Windows…), des applications diverses (multimédias, jeux, bureautiques…) et des documents personnels, le plus simplement possible.

Bien que le procédé de récupération système intégré à Windows soit efficace, il n’en demeure pas moins insuffisant !

Les dernières versions des logiciels de sauvegarde supportent la plupart des contrôleurs Sata du marché.

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Pratique CRASH DISQUE Pour le stockage de l’image, il est préférable d’utiliser un support de stockage différent, l’idéal étant même d’utiliser deux supports. Vous pouvez par exemple stocker cette image sur un second disque dur, qu’il soit interne ou externe et vous pouvez utiliser des CD ou DVD enregistrables, sachant que l’image de sauvegarde peut être morcelée sur plusieurs médias. Il sera toutefois souvent obligatoire d’utiliser un support DVD en raison de la taille de l’image. A titre d’exemple, la sauvegarde de notre disque dur source contenant 18 Go de données a engendré un fichier image de 15 Go en compression normale, soit un besoin de 4 DVD contre 22 CD pour stocker l’image. Il est heureusement possible de réduire ce nombre en optant pour un type de compression plus élevé.

Pour plus de sécurité, un système de secours bootable sur une clé USB est bien pratique.

QUELQUES BASES FONDAMENTALES Avant de vous lancer dans la sauvegarde de votre système, il convient d’éclaircir quelques points primordiaux afin d’éviter de faire quelques erreurs. Pour commencer, lors de la sauvegarde d’une ou plusieurs partitions voire d’un disque entier, on parle toujours de la création d’une image, également connue sous le nom de « ghost » en référence au logiciel phare de Symantec Norton Ghost. On peut dire qu’une image est en quelque sorte un cliché ou une réplique fidèle du contenu exact de la partition ou du disque à un instant précis (instant où l’image est créée). Outre ce terme d’ « image » on parle également d’image de sauvegarde à

« froid » et à « chaud ». Si le premier type permet simplement d’effectuer une sauvegarde sans avoir à démarrer l’environnement Windows, l’image à chaud permet au contraire de réaliser cette même sauvegarde directement sous Windows sans que tous les fichiers système en cours d’utilisation ne soient un obstacle. Précisons toutefois que dans ce cas, celle-ci ne peut être effectuée qu’à partir de Windows 2k/XP et qu’il est impossible de restaurer une image sur la partition contenant le système d’exploitation en cours d’usage.

Une image disque contenant les informations de partition et de données est impossible à restaurer sur une simple partition. Elle devra donc être restaurée sur un disque entier, lequel sera partitionné de la même façon que le décrit l’image. Notez ensuite qu’il existe deux types de sauvegardes. Le premier permet un backup complet de votre disque ou de la partition, le second appelé sauvegarde incrémentielle ne modifie que les changements apportés à une image déjà existante. Il est ainsi inutile de recréer une image de sauvegarde complète après avoir supprimé et/ou installé de nouvelles applications. Concernant la restauration, n’oubliez pas qu’il est tout à fait possible de restaurer l’image d’un disque dur vers une unité de plus petite taille puisque c’est la place occupée par les données qui

Les points à retenir • Le système de récupération de Windows XP est insuffisant en cas de plantage complet du système et n’est pas installé par défaut. • La sauvegarde d’un disque ou d’une partition est appelée « image ». • La création et la restauration d’une image peuvent se faire sur une grappe RAID suivant les capacités du logiciel. • L’image à chaud permet d’effectuer une sauvegarde sous environnement Windows. • L’image à froid se fait sans que l’environnement Windows ne soit chargé (DOS, CD, DVD ou clé USB de démarrage de l’environnement de sauvegarde/récupération). • Il existe deux types de sauvegardes : complète et incrémentielle • Il n’est pas possible de restaurer l’image d’un disque complet sur une partition.

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L’interface de Norton Ghost est des plus claires et permet de réaliser une sauvegarde à la volée.

Avant la restauration d’un volume Raid, vérifiez que votre logiciel de sauvegarde supporte bien le contrôleur Raid.

En mode PreOS, l’interface de Acronis True Image reste identique à l’interface sous Windows

est prise en compte et non la taille du disque ou de la partition.

LE CLONAGE Le clonage n’utilise pas le système d’images tel que nous venons de le présenter mais copie l’intégralité d’un disque dur vers un autre directement. Inutile de penser qu’un simple copier/coller des données du c : donne le même résultat, car le système de fichiers ne permet pas de copier les fichiers de démarrage, ni même le Master Boot Record ou la table de partition, n’oublions pas non plus les fichiers système en cours d’utilisation rendus inaccessibles lors d’une copie. Là encore ce n’est pas la taille du disque ou de la partition source qui prime mais bien l’espace disque réel occupé par vos données. Il est donc tout à fait envisageable d’utiliser un disque d’une taille inférieure au disque d’origine. Pour compliquer quelque peu la tâche, Windows XP intègre un système de détection des disques durs avant l’extinction et attribuant un numéro d’identification à chaque volume. Au démarrage suivant, Windows XP vérifie la concordance exacte de ces numéros et autorise ou non le démarrage. C’est

pourquoi, après le clonage d’un disque vers un autre, il convient d’éteindre le PC plutôt que de le redémarrer pour débrancher l’ancien disque. Vous éviterez de vous retrouver avec des numéros d’identification identiques. Dans le cas

contraire, Windows XP réattribue un numéro différent au deuxième disque et il ne sera pas bootable. En cas d’oubli, pas de panique car le PC rebootera sur l’ancien disque mais il suffira de refermer Windows normalement puis d’éteindre le PC pour retirer le disque source. Au redémarrage suivant, il est probable que vous ayez le message d’erreur vous informant que le NTDLR est manquant mais un deuxième boot réglera le problème. Attention de bien différencier le clonage d’un disque avec celui d’une partition système puisque dans ce dernier cas, la table de partition n’est pas dupliquée de même que le MBR.

Le clonage permet très simplement de copier l’intégralité d’un disque vers un autre sans oublier la table de partition et le MBR.

A côté des logiciels spécialisés, certains utilitaires tels que Maxblast ou encore DiscWizard, permettent eux aussi de cloner un disque.

QUAND CRÉER L’IMAGE DE SAUVEGARDE ? Les avis divergent beaucoup à ce sujet et il n’est pas évident de répondre tant l’usage de chacun diffère. Si certains préconisent d’effectuer une première

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Pratique CRASH DISQUE A retenir • Le clonage permet au choix de copier à la volée l’intégralité d’un disque sur un autre (sans oublier le MBR et la table de partition) ou une partition sur une autre. • En cas de changement de disque et afin de garantir de meilleures performances, préférez un disque de plus grande taille que le disque source. • La sauvegarde incrémentielle n’est pas sans risque. • Il est préférable d’opter pour une deuxième partition pour l’installation de tous vos programmes.

Que ce soit dans le but de cloner, sauvegarder ou restaurer un disque, Drive Clone ne fonctionne qu’en mode PreOS.

Pendant la création d’une image de sauvegarde à chaud, veillez à n’utiliser aucun utilitaire accédant directement au disque tel que le partitionnement ou le formatage. image une fois votre système installé, nous restons sceptiques pour une simple et bonne raison. Vous pourrez certes réutiliser cette image quel que soit le PC mais le temps nécessaire pour démarrer l’environnement de restauration/sauvegarde à partir du CD/DVD reste assez long, sans oublier le temps nécessaire pour restaurer le disque et toutes les applications. De plus, avec la démocratisation des disques SATA et du RAID, il est nécessaire d’installer les pilotes adéquats, sans quoi la détection des disques échouera et vous devrez relancer votre PC. Mais cette solution s’avère intéressante si vous possédez plusieurs PC auquel cas il sera plus rapide d’installer Windows, ou si vous souhaitez repartir d’un système neuf pour utiliser les dernières versions des drivers et des applications.

La méthode incrémentielle est d’autre part à utiliser avec prudence car il suffit que votre système soit corrompu à cause de menaces telles que les virus, malwares ou encore un conflit système provoqué par un programme défaillant ou un pilote mal développé, pour obtenir une image elle aussi corrompue. Il convient donc de prendre certaines précautions visant à vérifier l’intégrité de votre disque source avant d’effectuer une sauvegarde. D’autre part, il est plus judicieux de faire un petit nettoyage car bien des fichiers ne sont pas utiles pour la sauvegarde : contenu de la corbeille, fichiers temporaires, cookies, fichiers Internet, sans oublier la base de registres qui contient trop

Le dossier Mes documents renfermant des fichiers et documents qui sont quotidiennement modifiés, n’oubliez pas de le déplacer vers une partition différente de celle du système.

souvent de nombreuses clés redondantes et inutilisées. Les logiciels gratuits CCleaner et RegCleaner, que vous trouverez facilement à l’aide de Google, vous faciliteront la tâche.

Pour éviter de perdre vos e-mails, il est plus prudent de déplacer le dossier de stockage vers un deuxième disque ou une partition annexe.

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PC Update janvier / février 06

Thunderbird, etc.), ou encore de votre messagerie instantanée présente un inconvénient car les comptes, carnets d’adresses, e-mails, ou l’historique des conversations enregistrés après que l’image a été créée seront perdus en cas de restauration. Il ne faut pas aussi oublier vos profils et sauvegardes de jeux ainsi que le dossier Mes documents. La sauvegarde incrémentielle résout en partie ces limitations à condition d’en faire une de façon régulière mais il reste toujours possible de perdre de nombreuses données entre la dernière sauvegarde et un éventuel problème. Pour éviter qu’un autre utilisateur ne modifie à votre insu votre image de sauvegarde, pensez à limiter les droits

Au final, la meilleure façon à nos yeux est de créer une image complète de votre partition système en vous assurant, pour commencer, d’avoir bien installé auparavant toutes les applications dont vous aurez besoin. Notez également que l’utilisation courante d’un gestionnaire d’e-mails (Outlook Express,

d’utilisation de votre logiciel de sauvegarde à un seul et unique utilisateur et mettez en place un système de mot de passe sur l’image de sauvegarde créée. Pour réduire encore davantage les risques, vous pouvez créer une deuxième partition sur laquelle vous pourrez installer toutes vos applications et vos jeux sans oublier de déplacer les dossiers de stockage de Outlook (option accessible via l’onglet Maintenance) de même que pour le dossier Mes documents, et d’effectuer une simple image de la partition contenant Windows.

Il est préférable de toujours vérifier l’intégrité de votre image de sauvegarde pour éviter de ne pas pouvoir restaurer votre système, nul n’étant à l’abri d’un plantage.

Néanmoins, quelques logiciels nécessitant des clés registre qui n’auront pas été mises à jour pourront poser problème.

LES PIÈGES À ÉVITER Avant tout clonage ou toute restauration d’image, il convient de ne surtout pas utiliser le gestionnaire de disques sous Windows XP pour partitionner un nouveau disque de destination car les lettres attribuées aux lecteurs sont conservées. Cela posera alors problème en cas de restauration puisque le nouveau système n’utilisera pas la même lettre que l’ancien et il faudra notamment modifier tous les raccourcis pour lancer vos applications. La solution est d’utiliser un logiciel de partition comme Partition Magic qui permet de gérer vos disques sans avoir à démarrer Windows. Toutefois, la plupart des logiciels de sauvegarde du marché permettent aujourd’hui de cloner ou de restaurer un disque dur sans que la nouvelle unité soit partitionnée. Ils savent de plus modifier la lettre d’attribution des lecteurs. Autre particularité, le système de fichiers FAT32 ne sait pas gérer les fichiers dont la taille excède les 4 Go. Par conséquent, lors de la création d’une image de sauvegarde sur un support de stockage externe autre que le CD/DVD, l’image sera automatiquement découpée. Le fait de graver directement votre image de sauvegarde sur CD ou DVD vous permet de disposer d’un support amovible idéal puisque amorçable et autoextractible. Dans ce cas précis, si l’unité que vous sauvegardez est sur un disque PATA, vous ne rencontrerez pas de problèmes particuliers lors de la restauration vers un disque SATA puisque les pilotes SATA de votre carte mère devraient déjà être installés et que les logiciels de restauration peuvent aussi les intégrer. Il sera par ailleurs possible de restaurer une image partition d’un disque dur

seul sur une grappe RAID. Mais il faudra dans la plupart des cas que les drivers RAID aient été installés sous Windows avant d’avoir créé l’image et que le programme de restauration reconnaisse votre contrôleur RAID. Si ce n’est pas le cas, vous aurez souvent la possibilité de lui fournir ces pilotes via une disquette juste avant la restauration. C’est le cas de Ghost par exemple, mais en ce qui concerne True Image ainsi que Drive Clone, le système de secours amorçable comprend la majorité des pilotes SATA et RAID d’après le constructeur. Il ne nous a pas été possible de connaître avec exactitude la liste complète des contrôleurs SATA et RAID supportés mais il s’avère que ces logiciels ont parfaitement reconnu les contrôleurs de notre carte mère Epox 5EPA+, de même que pour

L’interface PreOS soignée de Norton Ghost 10

Norton Ghost 10 intègre des utilitaires pratiques mais reservés aux plus experts.

notre DFI nForce4 SLI-DR Lan Party. Notez cela dit que nous n’avons trouvé aucune option, ni aucun moyen de charger un pilote par nos propres moyens en cas de besoin.

Avant de restaurer un disque ou volume, prenez bien garde de sélectionner la bonne image de sauvegarde.

PC Update janvier / février 06

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Pratique CRASH DISQUE

Drive Clone 2.1 Site Web : http://www.farstone.com OS : Windows 2k/XP Prix : 39,90 ¤

Développé par la société FarStone, le logiciel de sauvegarde Drive Clone exclusivement en anglais permet de sauvegarder de façon très intuitive votre système et vos partitions. Au menu des fonctionnalités, on retrouve la création classique d’images complètes, la compression des données pour réduire au maximum la taille de votre image ainsi que la possibilité de protéger vos sauvegardes par mot de passe. Contrairement à Performances

Interface intuitive

des contrôleurs IDE, SATA, et RAID

Ghost, Drive Clone est incapable de travailler sous un environnement Windows et ne fonctionne par conséquent qu’en environnement PreOS (dont l’interface reste très proche de XP), ce qui garantit l’intégrité de vos données. A noter que la sauvegarde incrémentielle n’est ici pas supportée. D’autre part, le mode PreOS supporte l’IDE, le SATA, le RAID 0 et 1 ainsi que l’USB 1.1 et 2.0, ce qui permet d’utiliser tout type de supports de stockage externe. Pour éviter les redémarrages intempestifs indispensables pour exécuter le mode preOS, il est possible de créer un CD/DVD de démarrage et toutes les sauvegardes

Création d’un CD/DVD de secours bootable

effectuées sur DVD sont autoextractibles, ce qui permet de se passer du DVD de démarrage. D’autre part, le clonage est de mise et Drive Clone supporte les systèmes de fichiers FAT16, FAT32, NTFS et Linux.

Création d’un CD/DVD de sauvegarde autoextractible

Large support

Clonage

Pas de sauvegarde incrémentielle

Ne fonctionne qu’en mode PreOS

Impossible de charger des pilotes SATA/RAID supplémentaires

Prix

Acronis True Image 9.0 Site Web : http://www.avanquest.fr OS : Windows 2k/XP Prix : 49 ¤

Acronis True Image nous a vraiment épatés, tant ce logiciel s’avère simple et complet. Contrairement à Drive Clone, True Image permet de dupliquer une partition vers la partition d’un autre disque dur et de créer une image de sauvegarde à chaud (complète ou incrémentielle). True Image intègre quand même un mode PreOS à l’interface très proche de Windows XP et très intuitive, nécessaire pour restaurer un disque système ou cloner un disque source vers un nouveau disque. True image est d’ailleurs le seul logiciel de ce comparatif à permettre la création d’un support amovible de démarrage contenant le PreOS sur clé USB, en plus de la disquette et du CD/DVD. Le PreOS intègre tous les pilotes permettant de supporter le RAID 0 et 1, le SATA, l’IDE, l’USB 1.1 Performances

Interface intuitive

Sauvegarde incrémentielle

et 2.0, les cartes mémoire ainsi que le FireWire sans oublier les supports Zip et Jazz plus utilisés en entreprises. True Image supporte tous les systèmes de fichiers Windows (FAT16, FAT32, NTFS) mais également le Ext2/3, le Linux Swap et le ReiserFS, ce qui est appréciable pour les utilisateurs multisystèmes. Outre ce panel de fonctions déjà bien complet, True Image s’offre le luxe de proposer quelques fonctions supplémentaires bien pratiques à commencer par le Secure Zone. Cette fonction permet de créer une partition cachée sur votre disque dur permettant de stocker vos images de sauvegarde. Si ce procédé semble pratique pour les utilisateurs ne disposant que d’un seul disque, il s’avère dangereux en cas de panne matérielle et il reste préférable d’utiliser un graveur DVD en complément. Un peu à la manière du système de récupération Windows, la fonction Startup Recovery Manager permet d’intégrer un menu de restauration lors de la séquence de boot du PC

Création d’un support amovible de secours bootable

Clonage

Impossible de charger des pilotes SATA/RAID supplémentaires

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PC Update janvier / février 06

Création d’un CD/DVD de sauvegarde autoextractible

Support du FAT16, FAT32, NTFS, Ext2/3, Linux Swap et ReiserFS

Fonctionne sous environnement Windows et en mode PreOS

accessible via la touche F11. Il est ainsi inutile de recourir à un support amovible permettant de démarrer le PreOS pour restaurer votre système et même si Windows ne peut plus démarrer. Assez rare pour être signalé, Acronis True Image intègre le plugin pour Bart PE qui pour rappel, permet de créer un environnement Windows XP bootable ne nécessitant aucune installation et dans lequel il est possible d’intégrer grand nombre d’utilitaires. Ce système est surtout pratique pour dépanner un PC. Bref, Acronis True Image représente le nec plus ultra de la sauvegarde et nous ne pouvons que vous le conseiller.

Large support des contrôleurs IDE, SATA, et RAID

Norton Ghost 10 Site Web : http://www.symantec.com/region/fr OS : Windows 2k/XP Prix : 70 ¤

Dans sa nouvelle version, Ghost 10 a une nouvelle fois mis l’accent sur son interface rendue plus intuitive, ce que les débutants apprécieront. Outre les fonctions classiques de sauvegarde complète et incrémentielle que ce soit en mode PreOS ou à chaud, Ghost 10 intègre notamment la « protection personnalisée » permettant de reconnaître les disques qui sont ajoutés à un ordinateur et décide de manière autonome s'il doit ou non sauvegarder le disque nouvellement connecté à l'ordinateur et en fonction des paramètres que vous aurez définis. Cette liberté permet à Ghost de lancer une opération de sauvegarde dès la détection de nouveaux programmes, en quelque sorte une sauvegarde incrémentielle automatisée qu’il est heureusement possible de ne pas activer car si vous avez le malheur d’installer un programme Performances

Interface intuitive

pouvant nuire à l’intégrité de votre système, gare à la crise de nerfs. Chose étonnante, Ghost déconseille l’utilisation d’un graveur pour stocker vos sauvegardes et préconise plutôt l’utilisation de supports de stockage externes dont le support est exemplaire, tout comme son homologue True Image. L’utilisation d’un second disque en interne est également possible. Vous aurez bien sûr la liberté de passer outre cet avertissement en stockant votre sauvegarde sur un DVD autoextractible. La principale innovation par rapport à la version 9 de Ghost réside dans l’apport du cryptage des données en 128, 192 et 256 bits AES. Hormis le ReiserFS, Ghost supporte tous les systèmes de fichiers mais nécessite l’installation obligatoire de NET framework. A noter au passage que Ghost 10 intègre la version 2003 supportant les anciennes versions de Windows pour les utilisateurs qui n’auraient pas encore totalement migré vers Windows XP.

Utilitaires du PreOS

Cryptage

Sauvegarde incrémentielle

Pour en revenir au mode PreOS, Ghost 10 dispose d’un niveau de qualité hors norme en proposant une gamme d’utilitaires puissants mais plutôt réservés aux utilisateurs avancés : modification du fichier boot.ini, modification manuelle de la table de partition, modification de la partition active, restauration du MBR… Si Ghost se révèle être un excellent utilitaire de sauvegarde, il est inconcevable de ne pas pouvoir créer un support amovible permettant de démarrer le PreOS, d’autant plus que celui-ci n’intègre aucun pilote RAID/SCSI. Ces derniers devront donc être chargés par l’intermédiaire d’une disquette. Dommage. Sauvegarde à la volée

Support de l’USB 1.1, 2.0 et du FireWire Prix

Disquette obligatoire pour support RAID/SCSI

Sauvegarde automatique

Système d’activation lourd

Deep Freeze Standard Site Web : http://www.faronics.com/ OS : Windows 95/98/Me/2K et XP Prix : 25 ¤

Deep Freeze de Faronics est un cas un peu particulier puisque cet utilitaire ne propose pas de système de sauvegarde tel que nous venons de vous le présenter dans ce dossier mais s’avère être d’une efficacité redoutable. En fait, si son fonctionnement diffère quelque peu de Norton GoBack, son action reste la même à savoir offrir un environnement Windows complètement hermétique. Une fois le logiciel installé, une icône s’installe dans la barre des tâches et n’est accessible qu’avec la combinaison Ctrl+double clic sur l’icône. Vous pouvez alors choisir de geler une partition de votre choix, votre disque tout entier ou désactiver cette mesure de sécurité. Les paramètres de Deep Freeze Protection Windows et partitions individuellement

peuvent être protégés par mot de passe et vous pourrez déterminer la durée pendant laquelle votre environnement Windows ne pourra pas être modifié même après plusieurs redémarrages. A vous d’en fixer le nombre suivant vos besoins. Vous pourrez donc faire absolument tout ce que vous souhaitez sans le moindre risque de perte de données. A commencer par installer des programmes en vue de les tester sans vous soucier des éventuels problèmes que vous pourriez rencontrer, ou encore tester un pilote bêta, trifouiller votre base de registres, et bien d’autres encore. En fait, la seule restriction ou plutôt mesure de sécurité est de ne surtout pas travailler alors que Deep Freeze est actif sans quoi au redémarrage de votre machine, l’environnement Windows sera restauré à l’instant même où vous avez activé Deep Freeze et vous perdrez par conséquent toutes les données créées pendant cet intervalle. Deep Freeze peut Protection MBR

s’avérer très néfaste en cas de mauvaise utilisation. Dans sa version de base, il supporte tous les systèmes de fichiers Windows. Côté matériel, les normes SCSI, IDE, SATA et RAID (hardware, et non logiciel) sont au programme avec en prime le gel du MBR empêchant toute modification fortuite.Toute possibilité de désinstallation est impossible puisqu’il n’apparaît ni dans le panneau d’ajout/suppression de programmes, ni même dans la base de registres. Il vous faudra recourir au CD d’installation pour supprimer définitivement Deep Freeze.

Système de protection par mot de passe

Support de l’IDE, SATA, SCSI et RAID (hardware) Désinstallation impossible sans le CD

A utiliser intelligemment sous peine de perte de données

PC Update janvier / février 06

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Pratique CRASH DISQUE

Norton Go Back Site Web : http://www.symantec.com/region/fr OS : Windows 2k/XP Prix : 49 ¤

Clone plus évolué de Deep Freeze, Norton Go Back a la même fonction avec le mode SafeTry. Cependant, Go Back est plus flexible (et plus cher aussi) et vous permet également de restaurer le fonctionnement correct de votre système suite à un plantage système, une application défectueuse, ou tout autre problème en effectuant un retour arrière de quelques minutes, quelques heures ou Mode SafeTry

Système de restauration

Installation lourde

même quelques jours suivant la place que vous aurez alloué à Norton Go Back. Fonction bien utile, la création d’un disque virtuel vous permet de visualiser l’état antérieur de votre système pour ne pas regretter une restauration. Il est possible de ne restaurer que certains documents et fichiers de votre choix, ce qui laisse une plus grande liberté d’action tout en restant très précis. Pour finir, il est possible de programmer des restaurations régulières mais tout le monde ne trouvera pas une réelle utilité. Norton Go Back est sans conteste un excellent logiciel qui ne peut pas cependant

Disque virtuel

complètement remplacer un vrai logiciel de sauvegarde puisque aucun moyen de récupération n’est possible en cas de plantage sérieux qui empêcherait tout démarrage de Windows.

Support de l’IDE, SATA, SCSI et RAID (hardware)

Système d’activation

CHOIX de la

Rédaction S

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’il est un logiciel qui nous a bluffés, c’est bien Acronis True Image qui s’est montré

PC Update janvier / février 06

d’une grande simplicité tout en restant puissant. Nous avons d’ailleurs fortement apprécié de ne pas avoir à charger de pilotes RAID manuellement, dispensant de l’encombrante disquette. Norton Ghost reste une excellente référence et les utilisateurs plus expérimentés apprécieront les utilitaires fournis et permettant d’intervenir sur la structure du disque. Mais pour un logiciel d’une telle trempe, il est dommage de devoir encore recourir au lecteur de disquettes contrairement au logiciel plus modeste mais non moins efficace Drive Clone qui intègre nativement un grand nombre de pilotes RAID. Pour leur part, Deep Freeze et Norton Go Back ne sont pas inintéressants en sécurisant davantage vos données. Si chacun peut se révéler être un excellent complément à tout logiciel de sauvegarde, ils sont loin d’être indispensables.

Pratique NAS

NAS

presque gratuit !

Recyclez votre vieux PC grâce à NASLite+ Par : Thomas Olivaux

Stocker ses données sur un NAS procure un confort très appréciable. Plutôt que de dépenser plusieurs centaines d'euros dans un « véritable » NAS, voici quelques conseils permettant de recycler votre vieux PC pour cet usage. epuis quelque temps, les NAS sont à la mode. Un NAS (Network Attached Storage) est un appareil dédié au stockage et fonctionnant en réseau ; en d'autres termes, il s'agit d'une sorte de serveur dédié à l'hébergement de données, dont l’usage notamment est facile. Venus du monde professionnel, il s'agit généralement d'appareils forts simples intégrant quelques disques durs et

Le stockage est devenu primordial tant les données que nous possédons sont de plus en plus nombreuses. Films, musiques, photos, le NAS simplifie la vie.

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PC Update janvier / février 06

une électronique permettant simplement de gérer les fichiers ainsi que leur partage réseau. Si les premiers modèles étaient assez chers pour le grand public, de plus en plus de constructeurs en proposent aujourd'hui à des tarifs plus réalistes. Dans un précédent comparatif, Jérémy avait testé les principaux. Plutôt que de payer un NAS, nous nous sommes demandé s'il ne serait pas possible de réutiliser un vieil ordinateur pour ce même usage. En effet, puisqu'il est facile d'ajouter des disques durs dans un PC et que les cartes réseau sont devenues standard depuis plusieurs années, pourquoi ne pas réhabiliter un vieux coucou en NAS flamboyant ? Certes, la comparaison avec un serveur de fichiers classique est tentante. Un serveur de fichiers, c'est justement un ordinateur dédié à l'hébergement et au partage de données. A la différence des serveurs de fichiers, le NAS peut fonctionner et être configuré à distance, il n'y a même pas besoin de lui brancher un écran ou un clavier. De même, il bénéficie d'un système d'exploitation allégé qui permet de

démarrer plus rapidement. Enfin, puisque le système est moins gourmand, le NAS peut généralement fonctionner sur des matériels plus modestes qu'un serveur de fichiers classique. Nous allons voir comment transformer un PC en véritable NAS, ainsi qu'en serveur de fichiers amélioré.

PAS BESOIN D'UN MONSTRE L'avantage de regrouper ses données sur un serveur de fichiers ou un NAS réside dans le fait qu'il n'y a pas besoin d'une grosse machine ; un vieux PC Pentium suffira. Il suffit de prendre deux choses en compte pour calculer les besoins de la machine, à savoir le système d'exploitation qui sera utilisé et la capacité des disques durs. Nous allons nous étendre plus longuement sur le cas de l'OS un peu plus loin, tandis que pour les disques durs, il s'agit simplement d'avoir un contrôleur ATA ou SATA capable de reconnaître les disques que l'on y branche. Par exemple, si un 486 ou l'un des premiers Pentium peut éventuellement suffire en termes de puissance, il sera difficile d'y brancher un disque dur de grande capacité car le BIOS ne le prendra pas en compte. En dehors des vieilles limitations à

Un "vrai" NAS intègre une électronique sur mesure, ce n'est pas un PC.

Transformer un PC en NAS permet de réutiliser d'anciens PC, Pentium ou Pentium II par exemple.

8,4 et 32 Go, qui ne concernent presque plus personne, il existe encore un bon nombre de PC en service, ou susceptibles d'être utilisés pour construire un NAS, qui ne possèdent qu'un contrôleur IDE 32 bits, autrement dit, incapables d'exploiter des disques de plus de 127 Go. Même si quatre ou huit disques de 120 Go sont généralement suffisants, nous sommes nombreux à envisager l'installation de disques de 160 Go et plus. Dans ce cas, nous vous recommandons tout de même « d'essayer ». En pratique, même si le BIOS prétend ne reconnaître qu'un disque de 127 ou 128 Go, il y a de grandes chances pour que le système d'exploitation se débrouille et parvienne à exploiter l'intégralité du disque dur. En revanche, si ce n'est pas le cas, ou que le BIOS ne voit même pas le disque dur, vous devrez acheter un contrôleur IDE moderne, à brancher sur un port PCI. Même si ça ne paraît pas nécessaire, vérifiez tout de même pendant l'achat qu'il s'agit bien d'un contrôleur 48 bits. Si ce n'est pas marqué, prévenez tout de même le vendeur que vous le rapporterez s'il ne résout pas votre problème.

des fichiers sous Windows, son utilisation est assez gourmande et il est régulièrement nécessaire d'effectuer quelques opérations de maintenance pour que l'ordinateur fonctionne correctement. Plusieurs sociétés ont développé des systèmes sur mesure pour un usage NAS, systématiquement basés sur un système Unix/Linux. Hélas, ces OS sont généralement très chers et restreignent leur usage aux seuls professionnels. A l'opposé, il existe quelques initiatives intéressantes ça et là sur le net, des groupes de passionnés qui essaient de créer la même chose pour un usage libre et gratuit mais, généralement, nous sommes loin de la perfection. A mi-chemin, nous avons trouvé une solution fort intéressante, il s'agit de NASLite+. Commercialisé par le groupe Server Elements (www.serverelements.com),

NASLite+ est un véritable système d'exploitation typé NAS, très facile à utiliser, dont le prix de vente reste des plus attractif, 25 $ à peine, moins de 20 ¤. Nous l'avons testé sous toutes ses coutures et nous avons souhaité vous faire partager cette expérience qui risque de vous séduire.

Un NAS, pour quoi faire ? • Stocker et partager ses photos • Stocker et partager ses musiques • Stocker et partager ses films • Stocker et partager les fichiers de travail • Accéder à toutes ces données depuis un PC sous Linux, sous Windows, depuis un Mac, depuis Internet…

Comme c'est le cas pour le processeur, un petit NAS maison permettra de donner une seconde jeunesse aux barrettes de SDRAM.

UN OS SUR MESURE Comme nous venons de l'évoquer, ce qui différenciera principalement un serveur de fichiers d'un PC configuré en NAS sera son système d'exploitation. En effet, s'il est possible de partager

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Pratique NAS

Pas à pas

NASLite+ NASLITE+ Basé sur un noyau Linux, NASLite+ est tout petit. Le système entier occupe moins de 10 Mo, c'est dire ! Il existe deux versions, NASLite+ et NASLite+ for USB Flash. Dans le premier cas, il s'agit d'un système qui fonctionne en démarrant sur un CD et qui utilise une disquette pour stocker la configuration. Dans le second, c’est une version qui utilise une clé USB bootable. Si le premier est préférable pour les ordinateurs anciens qui ne permettent pas le boot sur une clé USB, le second est préférable pour les machines modernes car il n'y a plus besoin de s'encombrer d'une disquette, le lecteur CD peut être retiré après l'installation initiale et c'est encore plus rapide. Nous avons testé les deux, dont le fonctionnement est identique à peu de chose près, voici la procédure d'installation de NASLite+ for USB Flash. Sur le site www.serverelements.com, vous pouvez acheter les différentes variantes de NASLite via Paypal.

CRÉATION DE LA CLÉ USB BOOTABLE Après l'achat, Server Elements vous envoie par e-mail un lien de téléchargement qui permet de récupérer une image de CD ISO ainsi que la clé d'activation qu'il faut noter précieusement. Notons au passage que l'achat permet de télécharger NASLite jusqu'à six fois durant six mois au total. Vous devez graver cette image sur un CD vierge à l'aide de votre logiciel favori. Ensuite, sur le PC qui fera office de NAS, branchez de un à quatre disques durs ATA ainsi qu'une clé USB à l'arrière de votre machine. Cette clé n'a pas besoin d'une grande capacité, 16 ou 32 Mo suffisent ! Dans le BIOS, sélectionnez le CD comme périphérique de démarrage principal et insérez le CD que vous venez de graver. Après quelques secondes, un premier écran de configuration apparaît et, si tout va bien, les trois étapes de montage du système de fichiers, du lecteur CD et de détection de la clé USB sont ok, c'est-à-dire [ DONE ]. Appuyez sur entrée, choisissez une méthode de création (1 ou 2) et validez. La première devrait fonctionner, mais si ce n'est pas le cas, optez pour la seconde, c'est aussi simple que ça. Quelques secondes plus tard, les cinq étapes de la création sont accomplies, comme sur la photo ci-contre.

PREMIER BOOT Retournez dans le BIOS et changez le premier périphérique de démarrage de CD à clé USB. Selon les cartes mères, la méthode peut changer, le plus efficace restant de lire le manuel. Si tout se va bien, NASLite+ commence à s'initialiser. Une petite minute plus tard, vous débarquez sur la page d'accueil avec seulement deux étapes correctement effectuées et un prompt pour vous identifier. Entrez « admin » comme nom d'utilisateur puis « nas » comme mot de passe (« qd,in » et « nqs » car le clavier est configuré en mode QWERTY, américain). Arrivé sur l'interface d'administration, il faut commencer par saisir le numéro de série. Tapez sur la touche « L » et entrez le numéro de série que vous avez obtenu après l'achat. Poursuivez en réglant les paramètres réseau, à savoir l'adresse IP, le masque de sous-réseau (option 1) puis le nom de la machine et le groupe de travail auquel elle doit appartenir (options 2 et 3). Une fois que vous avez tout renseigné, utilisez l'option 9 pour sauvegarder les nouveaux réglages et rebootez la machine (option 7).

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PC Update janvier / février 06

CONFIGURATION DES DISQUES Après le redémarrage, l'option 4 qui permet de configurer les disques durs n'est plus grisée. Ouvrez donc le menu « Configure Storage Disks » pour formater les disques. Le paramétrage de NASLite+ est aussi limité qu'il est simple. Concrètement, seuls les quatre disques du contrôleur ATA principal sont reconnus et vous ne pourrez les formater que de façon automatique, c'est-à-dire une seule partition par disque et le choix du nom de partage n'est pas permis. En principe, ce sont donc les disques branchés sur le contrôleur de la carte mère qui sont concernés, mais si vous préférez utiliser un contrôleur externe, vous devez alors désactiver le contrôleur intégré et croiser les doigts pour que NASLite+ supporte le contrôleur PCI, car il n'existe pas de liste de compatibilité à ce niveau. Il est basé sur un noyau Linux 2.4, une majorité de contrôleurs sont tout de même concernés. NASLite+ ne connaît pas de limitation de capacité. Si votre contrôleur reconnaît le disque dur que vous avez branché dessus et que ce contrôleur apparaît correctement dans NASLite+, vous pourrez formater le disque en utilisant toute sa capacité. Nous avons réussi à utiliser des disques de 250 et 400 Go. D'ici quelques semaines, la version 2 à sortir doit apporter le support de plus de disques, y compris SATA, SCSI et externes.

TESTER LE NAS Une fois que les disques sont formatés, redémarrez le système (option 7). En principe, cette fois-ci, toutes les étapes de l'écran d'accueil sont activées, en vert. Ça signifie que vous avez terminé la configuration de votre serveur NAS et que vous pouvez l'isoler dans un placard ou sous un lit sans y brancher ni clavier, ni écran. Si vous ne souhaitez pas rencontrer de problèmes lorsque vous le démarrerez de nouveau sans clavier, pensez à régler votre BIOS sur « Halt » on « no error », sans quoi le démarrage restera bloqué dans le premier écran de BIOS tant que le clavier ne sera pas détecté. Une fois la machine initialisée, vous pouvez d'ores et déjà vous rendre sur n'importe quel autre ordinateur de votre réseau pour profiter de ce nouvel appareil de stockage en réseau. Vous pouvez y copier tous les fichiers que vous souhaitez, il n'y a pas de limitation de taille de fichiers, tout comme il n'y avait pas de limitation concernant la taille maxi des partitions. Si jamais vous ne voyez pas la machine, commencez par vérifier que l'adresse IP saisie corresponde bien à votre réseau et que le câblage est en bon état.

ADMINISTRER À DISTANCE Puisqu’un NAS se caractérise par un fonctionnement autonome, sans clavier ni souris ni écran, il faut pouvoir accéder au paramétrage à distance, en réseau. C'est une chose parfaitement possible avec NASLite+, via une console Telnet. Sous Windows, ouvrez le menu « Démarrer » et cliquez sur « Exécuter ». Tapez « telnet ipdunas » et validez. S'ouvre alors une fenêtre qui demande de saisir le nom d'utilisateur et le mot de passe, à savoir « admin » et le mot de passe que vous avez saisi, si vous l'avez changé. Vous tombez alors sur le même panneau d'administration que sur le NAS à proprement parler. Vous avez notamment l'option qui permet d'éteindre le PC à distance, c'est bien pratique. Puisque nous parlons de ça, sachez qu'il est probablement possible de l'allumer également à distance, mais ça n'est plus du ressort de l'OS, mais plutôt de la fonction « Wake on lan » qui équipe l'immense majorité des cartes réseau vendues ces dernières années. Google vous aidera à en savoir plus à ce propos, ainsi que les anciens numéros de PC Update. Notons enfin que vous pouvez également accéder à votre NAS via un client FTP et afficher des informations sur son fonctionnement en tapant son adresse IP depuis un navigateur Internet.).

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Pratique NAS

Avec

Windows XP i NASLite+ est un chef-d'œuvre de simplicité, il faut bien reconnaître que ses fonctions sont assez limitées tout de même. Non seulement, il n'exploite que quatre disques durs au maximum, sachant qu'il arrive que le contrôleur ne soit pas reconnu, mais il n'offre aucune notion de sécurité des données, tant par une protection RAID que par un contrôle d'accès (seul le panneau d'administration requiert un mot de passe). Certains trouveront ça un peu léger, particulièrement les petites entreprises intéressées par le sujet. Si vous souhaitez aller plus loin, deux solutions s'offrent donc à vous. Soit vous investissez dans un véritable NAS ou un OS NAS professionnel, soit vous continuez à recycler un vieux PC dans cette optique mais en utilisant un système d'exploitation classique dont vous personnaliserez le fonctionnement. Pour parfaire notre sujet, nous allons donc nous intéresser à cette dernière possibilité.

Un système d'exploitation Linux serait très judicieux pour créer un NAS. En

Il faut au minimum Windows XP SP1 pour exploiter les disques durs de plus de 127 Go.

effet, entièrement paramétrables et généralement téléchargeables gratuitement, les systèmes Linux permettent de partager des données avec tous les types d'ordinateurs, tout en offrant un niveau de sécurité absolument parfait. De plus, un système Linux simple se contente d'un matériel fort peu puissant, un Pentium avec 32 Mo suffit, 64 ou 128 Mo étant recommandés pour l'utilisation de gros disques durs (200 Go et plus). Malheureusement, pour les non-initiés, apprendre le fonctionnement de Linux pour la simple création d'un NAS est peu peu exagéré. Du coup, il ne reste que l'option « Windows », de Microsoft. Si la sécurité des partages vous importe peu et que votre PC NAS est âgé, nous recommandons Windows 98 SE. C'est un système assez dépassé d'un point de vue de sa gestion du matériel, mais il a le mérite d'être moins gourmand, notamment en ce qui concerne la RAM. Sous Windows 98, 64 Mo suffisent pour

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PC Update janvier / février 06

un NAS. Pour les PC plus récents, il vaut mieux utiliser Windows 2000 ou Windows XP. Certes, 128 Mo deviennent un minimum, il vaut mieux 256 Mo, mais les possibilités offertes sont bien plus nombreuses, tant d'un point de vue options et sécurité des partages que de RAID ou de support de matériels récents. Sauf bugs, avec Windows XP, tous les contrôleurs ATA ou SATA sont supportés, le RAID logiciel existe au cas où vous n'auriez pas de RAID matériel. D'autre part, vous pouvez envisager d'aller plus loin en limitant l'accès des partages à certaines personnes seulement et même utiliser la machine pour d'autres tâches. Toutefois, l'usage NAS que nous désirons va plutôt à l'encontre de cette possibilité, mieux vaut dédier à 100 % l'ordinateur au stockage. Nous allons à présent voir comment paramétrer un ordinateur avec Windows XP pour un usage typiquement NAS, il y a tout de même moyen d'améliorer les choses.

services s'affiche à droite et vous pouvez constater que de nombreux services sont démarrés automatiquement avec Windows alors que vous n'en avez que faire. Il faut donc prendre le temps de les paramétrer un à un pour qu'ils ne s'exécutent plus automatiquement. Par exemple, vous pouvez désactiver sans hésiter les services « Audio Windows », « Planificateur de tâches », « Notification d'événements système », « Service de rapport d'erreurs » ou « Spouleur d'impression ».

PRÉPARER LE MATÉRIEL ET LES PILOTES La première étape lorsque l'on souhaite se monter un serveur de fichiers consiste à faire le point sur le matériel. En effet, s'il est facile d'installer un disque dur ou deux, comme nous le faisons tous, il n'est pas si évident d'en mettre un grand nombre. En effet, il faut déjà prévoir les bons contrôleurs (ATA ou SATA) mais également des nappes de la bonne longueur et ne pas se tromper dans les réglages maître/esclave des disques durs, sans oublier l'indispensable lecteur CD, ne serait-ce que le temps d'installer Windows. S'il n'existe en principe pas de limite au nombre de disques durs, vous pourrez être gênés par une limite matérielle, une incompatibilité d'un contrôleur, le retour de problèmes d'IRQ et compagnie. Plus le PC est rempli, plus c'est compliqué. A titre d'exemple, nous avons réussi à monter un serveur NAS équipé de 20 disques durs (!) qui se répartissent de la façon suivante : 4 disques ATA sur la carte mère, 4 disques ATA sur un contrôleur PCI, 2 disques SATA sur la carte mère, 6 disques SCSI sur un contrôleur PCI et 4 disques ATA dans un boîtier USB 2.0 externe. C'est une véritable usine à gaz, peu pratique à dépanner si un disque vient à tomber en panne, mais ça fonctionne.

INSTALLER ET ALLÉGER WINDOWS Nous vous recommandons de débuter l'installation en ayant uniquement branché le disque dur qui accueillera le système, pour gagner en temps et en simplicité. Installez Windows XP de la même façon que sur n'importe quel autre ordinateur, installez tous les pilotes et procédez aux mises à jour Windows Update pour partir sur une bonne base. A présent, nous allons tâcher d'optimiser le temps de chargement, le risque de plantage et réduire l'utilisation de la mémoire vive en désactivant tout ce qui n'est pas utile pour un NAS. Faites un clic droit sur le poste de travail et cliquez sur « Gérer ». Dans la fenêtre qui est apparue, déroulez « Services et applications » puis cliquez sur « Services ». La liste des

PARTAGER LES FICHIERS Une fois que Windows est correctement configuré, branchez, un à un c'est plus prudent, vos disques durs. Partitionnez-les comme vous le souhaitez (en NTFS) et partagez-les. A ce propos, sous Windows XP, il faut à la fois gérer les autorisations de partage mais aussi celles de sécurité, il s'agit de deux onglets différents. Celles de partage définissent qui a accès aux dossiers partagés depuis le réseau tandis que celles de sécurité autorisent l'accès ou non aux fichiers, que ce soit en local ou depuis le réseau. Notez que vous pouvez profiter du RAID de Windows XP, RAID 0 et/ou RAID 1, au même endroit où l'on crée les partitions, la fenêtre « Gestion de l'ordinateur ».

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Pratique S754

Spécial upgrade

s754 Les premiers Athlon toujours au top Par : Thomas Olivaux

En haut de l'affiche de façon éphémère, la plate-forme socket 754 a su séduire de nombreux PCistes. A l'heure de l'upgrade, voyons s'il est nécessaire de tout abandonner au profit d'un socket plus récent ou non.

Si les chipsets VIA K8T800 et nVidia nForce3 150 sont un peu limités, leurs remplaçants sont encore très corrects (K8T800 Pro et nForce3 250).

Quelle que soit la machine, l'idéal reste encore d'avoir la bonne quantité de RAM et un disque dur véloce.

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PC Update janvier / février 06

Jeux

Moyenne de FPS

A64 3000+ 939 6600GT A64 3700+ Up 2 A64 3700+ Up 1 A64 3700+ A64 3000+ Up A64 3000+ S3000+ Up 2 S3000+ Up 1 S3000+

ous inaugurons une nouvelle série de dossiers ce mois-ci, il s'agit de guides d'upgrade. Plutôt que des conseils d'upgrade généraux comme nous le faisons de temps en temps, ceux-ci seront spécialement adaptés à certains cas de figure, plus spécialisés. Le premier de ces dossiers s'adresse aux propriétaires de PC équipés d'un processeur AMD sur socket 754, des machines de conception moderne mais rapidement mises à l'écart par AMD au profit du socket 939 ainsi que de ses remplaçants déjà annoncés.

De retour en 2003, en septembre pour être précis, AMD présente « enfin » ses nouveaux processeurs, basés sur la très attendue architecture K8. Il s'agit des Athlon 64 et des Athlon 64 FX. Registres 64 bits, contrôleur de mémoire intégré, bus HyperTransport, tant de nouveautés qui nous ont rapidement séduits au point de recommander ces processeurs dès leur sortie. AMD proposait alors l'Athlon 64 3200+ qui inaugurait le socket 754 et l'Athlon 64 FX-51 sur socket 940, un support déjà connu des AMD Opteron. Rapidement, d'autres modèles ont suivi, si bien que la gamme des Athlon 64 s'est étendue de 2800+ à 3700+, certains modèles ayant 512 Ko de cache, d'autres un méga. Si l'Athlon 64 a remplacé l'Athlon XP, AMD se devait de réagir pour

proposer un descendant au célèbre Duron, le processeur d'entrée de gamme. Ce fut chose faite à l'été 2004 grâce à l'introduction du Sempron sur socket 754, un processeur basé sur l'architecture K8 lui aussi, mais dépourvu des instructions 64 bits et disposant d'une mémoire cache L2 réduite. Uniquement disponible dans sa version 3100+ à ses débuts, la gamme Sempron va aujourd'hui du 2500+ au 3400+, certains d'entre eux ayant même retrouvé AMD64.

S2800+ Up S2800+

Les différences de performances sont encore plus impressionnantes en jouant, car la carte graphique joue un rôle prépondérant. Nous voyons bien ici les gains obtenus par nos propositions d'upgrades.

Dans un environnement créatif, mettant à rude épreuve le processeur et la mémoire avant tout, les écarts de performances sont assez importants.

Nous allons voir quelles sont les possibilités d'upgrade des machines socket 754, au cas par cas, en fonction de la machine d'origine et/ou des usages qui en sont faits. Comme vous allez le voir, le socket 754 est loin d'être mort et, bien que le socket 939 soit plus intéressant, il n'est absolument pas indispensable.

Création (PS, 3DS, encodage)

Moyenne de temps

A64 3000+ s939 GF6600GT A64 3700+ Up 2 A64 3700+ Up 1 A64 3700+ A64 3000+ Up A64 3000+ S3000+ Up 2 S3000+ Up 1 S3000+ S2800+ Up S2800+

100

200

300

400

500

PC Update janvier / février 06

600

700

800

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900

Pratique S754

Sempron

bureautique ous débutons en prenant l'exemple d'une machine d'entrée de gamme, conçue pour un usage strictement bureautique et Internet, achetée en ne dépensant qu'un minimum d'argent. Cette dernière aura probablement été montée fin 2004 ou début 2005, il y a un an environ et les économies réalisées depuis vous donnent envie de l'upgrader. Soit ! Mais que voulez-vous en faire ?

Quoi que vous décidiez, il est clair qu'une telle machine manque cruellement de mémoire vive. Comme vous pourrez le lire dans ce numéro, il est déconseillé d'utiliser un PC Windows XP avec moins de 512 Mo et il est recommandé d'avoir un giga. Vu le prix de la RAM, il serait dommage de se priver, en plus. La majorité des cartes mères S754 ayant trois emplacements de mémoire, l'un étant occupé par la première barrette de 256 Mo, achetez donc une ou deux barrettes de 512 Mo de DDR 400, à moins de 50 ¤ pièce. En tant qu'utilisateur d'un PC socket 754, vous avez la « chance » de ne pas avoir à vous soucier du fonctionnement en mode dual channel et donc de la configuration particulière de la mémoire sur votre carte mère. Vu l'usage du PC, un seul module de 512 Mo supplémentaire devrait vous suffire, portant déjà la capacité totale à 768 Mo mais si vous désirez passer à la retouche photo ou tout autre usage fort gourmand en ressources mémoire, n'hésitez pas à dépasser le giga.

Dépenser autrement Plutôt que de vouloir à tout prix augmenter les performances de son PC, pourquoi ne pas profiter de vos économies pour améliorer d'autres points, l'esthétisme et le silence par exemple ? Généralement, lorsque l'on achète un PC d'entrée de gamme, ce sont les deux premiers facteurs qui sont mis à l'écart. Pourtant, quels que soient la puissance et l'usage du PC, il est toujours très agréable d'utiliser un PC beau et peu bruyant. Pour se faire, il suffit d'acheter le bon boîtier, vous en trouverez toute une sélection dans ce numéro, ainsi que d'équiper la carte graphique et le processeur de refroidissements plus silencieux que ceux d'origine, les conseils de Maître David étant toujours bons à prendre à ce sujet.

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Le reste du PC n'est d'évidence pas très performant, mais puisque cela suffit amplement pour surfer sur le Net, voir des films, écouter de la musique et même travailler (Word, Excel, Outlook…), pourquoi en changer ? Upgrader le processeur n'apporterait rien, la carte graphique serait un peu plus intéressante si vous désiriez passer à la vidéo haute définition, ce qui est peu probable, ou que vous désiriez essayer quelques jeux. Sachant que l'AGP est en fin de vie, dépêchez-vous ! Une carte de type GeForce 6600 ou 6600 GT sera adaptée à votre machine et permettra déjà de jouer confortablement. Encore une fois, si vos occupations sont exclusivement basées sur la bureautique et Internet, la petite Radeon 9200 suffit. Concernant le disque dur, la capacité dépend évidemment de vos besoins, quant à la vitesse, s'il n'a qu'un an, il n'est pas indispensable de le changer pour le moment. Nous recommandons l'achat d'un graveur de DVD, vendu aujourd'hui pour un tout petit prix, qui vous permettra non seulement de graver des DVD mais aussi de simplifier la copie des CD puisque vous bénéficierez de deux appareils.

Configuration d'origine : • AMD Sempron 2800+ • Carte mère Via K8T800 Pro AGP • ATI Radeon 9200 SE • 256 Mo DDR 400 • 60 Go 7 200 tours • Graveur CD 52X

Upgrade recommandée : • AMD Sempron 2800+ • Carte mère VIA K8T800 Pro AGP • ATI Radeon 9200 SE (ou GeForce 6600 AGP) • 768 Mo DDR 400 (+ 512 Mo) • 60 Go 7 200 tours • Graveur CD 52X • Graveur DVD 16X

Coût de l'upgrade : • moins de 100 ¤, • 200 à 250 ¤ avec la carte graphique

Sempron

jeux

l existe également de nombreux PC vendus pour jouer à des personnes qui ne disposaient pas d'un budget assez conséquent pour s'offrir un Athlon 64 ou un Pentium 4. Le Sempron étant déjà très performant pour jouer, il n'est pas ridicule d'envisager de l'upgrader pour cet usage.

Nous allons éviter de changer de carte mère car le budget serait trop important. De plus, une carte mère basée sur un chipset nForce3 250 n'a pas grand-

Configuration d'origine : • AMD Sempron 3000+ • Carte mère nForce3 250 AGP • ATI 9600 Pro • 512 Mo DDR 400 • 120 Go 7 200 tours • Combo graveur CD 52X lecteur DVD 16X

Upgrade recommandée 1 : • AMD Sempron 3000+ • Carte mère nForce3 250 AGP • GeForce 6600 GT AGP • 1 Go DDR 400 (+ 512 Mo) • 120 Go 7 200 tours • Combo graveur CD 52X lecteur DVD 16X • Graveur DVD 16X

chose à envier à son remplaçant le nForce4, si ce n'est le bus PCI-Express bien sûr. Même si l'AGP n'a plus d'avenir, autant y rester pour le moment, puisqu'il existe encore des cartes aux performances plus qu'acceptables. Encore une fois, vous pouvez également envisager de tout changer pour moderniser (dual channel, PCIExpress), mais il s'agira plutôt d'acheter un PC neuf que d'upgrader votre plateforme 754. Le Sempron 3000+ n'est pas un foudre de guerre, mais il correspond bien à la GeForce 6600 GT en termes de performances. Remplacer une carte de la génération Radeon 9500/9600 ou GeForce4 Ti par cette dernière, même en conservant le Sempron, vous apportera beaucoup de puissance. Par exemple, des jeux comme Half Life 2 qui tournaient correctement en 1024x768 sans filtrage pourront désormais être affichés en 1 280x1 024 aniso 4X et antialiasing 4X. Sur les derniers titres, une GeForce 6600 GT peine déjà quelque peu, en affichant le maximum de détails en tout cas, mais permet encore de jouer alors qu'une carte moins véloce représente vraiment le strict minimum, limitant le plaisir. Pour la mémoire, pour ce qui est de jouer, il faut obligatoirement un giga de nos jours. Si votre PC était déjà équipé de 512 Mo, vous n'aurez qu'à acheter un module de 512 Mo de DDR 400 (PC3200) de marque, vendu entre 40 et 50 ¤. Le disque dur peut aussi être amélioré tant en taille qu'en vélocité, mais s'il n'a qu'un an, le gain de vitesse qu'a apporté la nouvelle génération n'est pas insensible mais il ne justifie pas non plus la dépense.

DES PERFORMANCES D'AUJOURD'HUI Si vous désirez plus de puissance, pour jouer à tous les jeux en haute définition (ou presque !), il faudra passer par un changement de processeur et en profiter pour prendre une carte graphique plus puissante encore. Vous pourriez certes sauter sur l'occasion pour changer de carte mère, mais c'est encore plus d'une centaine d'euros qui seront engloutis, est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Vous trouverez encore des Athlon 64 3400+ et 3700+ sur socket 754, ils sont très puissants. En revanche, le choix des cartes graphiques haut de gamme en AGP commence à se faire difficile. Nous vous conseillons la GeForce 6800 GT, déjà difficile à trouver en AGP, mais offrant actuellement un bon rapport performances/prix dans le segment haut de gamme. Les nouvelles générations n'existent plus qu'en PCI-Express.

Coût de l'upgrade : • moins de 300 ¤

Upgrade recommandée 2 : • AMD Athlon 64 3400+ • Carte mère nForce3 250 AGP • GeForce 6800 GT AGP • 1 Go DDR 400 (+ 512 Mo) • 120 Go 7 200 tours • Combo graveur CD 52X lecteur DVD 16X • Graveur DVD 16X

Coût de l'upgrade : • 550 ¤

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Pratique S754

Athlon 64

jusque 3200+ ous êtes parmi les tout premiers clients de l'Athlon 64, vous vous êtes saignés il y a bientôt deux ans pour vous offrir une superbe machine basée sur l'A64 3000+ et un Radeon 9700. Aujourd'hui, cette machine commence à accuser un peu le coup, mais elle peut aisément être remise au goût du jour pour un budget somme toute raisonnable, le choix de la nouvelle carte vidéo pourra le faire varier.

Même si l'Athlon 64 3000+ s'éloigne de plus en plus des processeurs les plus haut de gamme, il offre encore une puissance largement suffisante pour la majorité des usages. Nous vous proposons donc de le conserver et de dépenser l'argent ailleurs, à commencer par la carte mère. En effet, les premières cartes socket 754, basées sur des chipsets VIA K8T800 ou nVidia nForce3 150 ne sont plus très à jour. Il leur manque bien sûr le PCI-Express, mais également les dernières cartes son, le réseau Gigabit et tout ce qui fait le charme d'une carte moderne. Pour pallier cela, privilégiez les cartes mères à base de nForce4 4X. Ce dérivé de la populaire gamme nForce4 se caractérise par son support du socket 754. La carte ayant le meilleur rapport qualité/prix est proposée par Asus, il s'agit de la K8N4-E. Sur cette carte mère, il va falloir installer une nouvelle carte graphique en PCIExpress 16X. Ici, de nombreux choix s'offrent à vous puisque tous les nouveaux produits utilisent ce standard. Vous pourriez même prendre la toute dernière GeForce GTX 512 Mo, mais

son prix est plus que repoussant et il y a surtout d'autres points à mettre à niveau au préalable. Du coup, nous recommandons une 6600 GT, la plus « petite » carte qui offre un véritable gain de puissance par rapport à une Radeon de la famille 9700 ou, pourquoi pas, une 6800 GS, aussi puissante qu'une 6800 GT mais moins chère. En cas de doute, n'hésitez pas à consulter le comparatif de cartes graphiques de ce même numéro. Indépendamment de la carte graphique et de la carte mère, il ne faut pas oublier les classiques. La mémoire vive devra être portée à un giga, en ajoutant une barrette de 512 Mo et nous recommandons pour une fois de changer le disque dur, car si le vôtre est âgé de

deux ans, les performances sont sensiblement en deçà d'un nouveau modèle. De plus, rien ne vous empêche de conserver votre ancien disque pour étendre la capacité de stockage de votre PC, c'est « tout bénef ».

Configuration d'origine : • AMD Athlon 64 3000+ • Carte mère VIA K8T800 • Radeon 9700 • 512 Mo DDR 400 • 120 Go 7 200 tours • Graveur DVD 8X

Upgrade recommandée : Turion 64, une idée à retenir ! Depuis quelques mois, AMD propose un nouveau processeur conçu pour les ordinateurs portables, le Turion 64. Dérivé de l'Athlon 64, ce dernier utilise le socket 754 et a pour particularité de très peu consommer d'énergie et par la même occasion de peu chauffer. Ayant compris l'intérêt technologique de ce dernier, quelques constructeurs ont décidé de supporter le Turion 64 sur des cartes mères pour PC fixes, comme l'Asus K8N4-E que nous citions précédemment. Le Turion est achetable dans le commerce, en boîte. Si vous hésitez à changer de processeur tout en désirant conserver la plate-forme 754, c'est une idée intéressante.

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• AMD Athlon 64 3000+ • Carte mère Asus K8N4-E • GeForce 6600 GT • 1 Go DDR 400 (+512 Mo) • 160 Go 7 200 tours • 120 Go 7 200 tours • Graveur DVD 8X

Coût de l'upgrade : • 360 ¤

Athlon 64

3400+/3700+ e dernier cas de figure qui illustre notre dossier présente une machine haut de gamme en socket 754, basée sur le puissant A64 3700+ épaulé déjà d'un giga de RAM et d'une 9800 XT, la plus puissante

Configuration d'origine : • AMD Athlon 64 3700+ • Carte mère nVidia nForce3 250 Ultra • ATI Radeon 9800 XT • 1 Go DDR 400 • 160 Go 7 200 tours • Graveur DVD 12X

Upgrade recommandée 1 : • AMD Athlon 64 3700+ • Carte mère Asus K8N4-E • GeForce 6800 GS • 1 Go DDR 400 • 160 Go 7 200 tours • Graveur DVD 12X

Coût de l'upgrade : • 330 ¤

Upgrade recommandée 2 : • AMD Athlon 64 3700+ • Carte mère Asus K8N4-E • GeForce 7800 GT • 2 Go DDR 400 (+ 1 Go)

Coût de l'upgrade : • 580 ¤

des cartes graphiques… d'il y a déjà deux générations. Puisque ce processeur est très puissant, autant le garder. En dehors des Athlon 64 3700+, 3800+, 4000+ et FX sur socket 939, il n'y a rien au-dessus, il est déjà aussi rapide que le plus puissant CPU Intel dans les jeux et très performant pour tout le reste. Il n'a rien à concéder aux modèles plus récents, si ce n'est l'absence d'un contrôleur dual channel qui bride les performances globales du PC de 1 à 5% et le fait qu'il n'a pas le même potentiel d'overclocking que les nouveaux venus. Bien que ce processeur soit probablement installé sur une bonne carte mère, à moins que vous choisissiez d'acheter une GeForce 6800 GT en AGP, vous serez obligés d'acheter une carte mère PCI-Express. Comme pour la configuration précédente, nous recommandons l'achat de l'Asus K8N4-E et son nForce4 4X, pour apporter le PCI-Express, entre autres nouveautés. Concernant la carte graphique, selon votre budget, nous recommandons la GeForce 6800 GS qui sera bien plus véloce qu'une carte de type Radeon 9800/GeForce 5900 pour 250 ¤, mais les plus exigeants devront s'orienter vers une GeForce 7800 GT, le « rapport qualité/prix » en haut de gamme (400 ¤ tout de même).

Epox EP-8NPA SLI Si la mode du multicarte graphique vous intéresse, sachez qu'Epox propose une carte mère SLI pour processeurs socket 754. Sachant qu'il n'est ni intéressant d'acheter une machine s754 neuve, puisque le s939 est légèrement mieux, et qu'il ne sert à rien de mettre une telle puissance graphique sur un « petit » Sempron, elle ne concerne pas grand monde. Néanmoins, les personnes possédant déjà un gros processeur AMD s754 comme les Athlon 64 3400+ et 3700+, ainsi que l'Athlon 64 FX-51, auront intérêt à passer par elle plutôt que de réinvestir dans un nouveau processeur qui n'apportera pas autant de performances qu'il ne coûte. Si vous possédez l'un de ces CPU, vous pouvez par exemple partir de notre proposition d'upgrade n° 2 et remplacer la carte mère Asus par l'Epox, moyennant un surcoût d'environ 30 à 40 ¤. Au pire, même si vous n'utilisez jamais le second port PCIExpress 16X pour une configuration SLI, vous pourrez toujours l'utiliser pour une carte graphique moins performante afin de profiter d'un affichage sur trois écrans ou installer une autre carte fille PCI-Express.

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Pratique PERSONNALISATION WINDOWS

Modifiez l’interface de Windows XP : tout savoir sur la personnalisation Par : Manuel DA COSTA

Pour rendre l’utilisation de Windows XP plus agréable au quotidien, de nombreux programmes associent l’utile à l’agréable, donnant un look bien plus sympa à l’interface, avec en prime l’affichage sur votre bureau d’informations telles que performances système, surveillance réseau, météo, calendrier, indicateur d’arrivée d’e-mails ou de messages instantanés… Les possibilités n’ont de limite que votre imagination. i l’aspect visuel de Windows n’est pas des plus emballant, nous ne pouvons en prime pas faire grandchose de notre bureau hormis changer le fond d’écran, l’écran de veille et placer divers raccourcis de programmes. N’est-il pas plus agréable d’adapter Windows à nos envies ? Pour y parvenir, plusieurs solutions s’offrent à nous.

Il est plus agréable d’utiliser son PC avec une interface personnalisée et adaptée à ses besoins.

APPARENCE, THÈME, BUREAU ET ÉCRAN DE VEILLE Avant de débuter, il est nécessaire d’éclaircir quelques points indispensables avant de vous lancer. Il existe en effet de nombreux types de fichiers à télécharger sur Internet et tous n’ont pas le même effet et ne s’installent pas de la même façon. Un clic droit sur le bureau pour accéder aux propriétés d’affichage du bureau permet de modifier l’aspect visuel de Windows de façon standard avec l’onglet Thèmes. Le paramètre Thèmes comprend tout ce qui a

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trait au bureau : le fond d’écran, l’écran de vieille, les sons, les icônes, etc. Par défaut, Windows XP propose deux thèmes : classique et XP (Luna). Ces fichiers se trouvent dans le répertoire Windows\ressources\thèmes et se matérialisent généralement sous la forme « nom du thème ».theme. On trouve sur Internet deux types de thèmes. L’un est un fichier exécutable qui installera le thème automatiquement, et l’autre est une archive que vous devrez décompresser dans le dossier Thèmes de Windows mais il est fréquemment impossible d’utiliser celui-ci à cause du système de verrouillage mis en place par Microsoft et géré par la bibliothèque « uxtheme.dll ». Celle-ci est située dans le répertoire Windows\system32. S’il est possible de contourner cette protection manuellement, la manipulation est fastidieuse et dépend de la version de Windows XP que vous utilisez. Néanmoins, certains logiciels s’en chargent pour vous à commencer par le patch « UxTheme Multipatcher Fr » (www.trucsenvrac.com).

Un thème Windows complet intègre un écran de fond, des effets sonores, des icônes, un écran de veille, une barre des tâches customisée, etc. mais certains thèmes ne regroupent qu’une partie de ces éléments. Attention donc de bien choisir votre thème avant de le télécharger.

Microsoft propose d’autres thèmes avec son pack payant Plus ! mais pour un prix similaire pourquoi ne pas plutôt opter pour un logiciel de personnalisation graphique de Windows aux possibilités étendues ?

Tout comme www.wincustomize.com, le site www.themexp.org est une véritable référence mais il risque bien de vous donner mal au crâne avec ses milliers de fichiers de personnalisation Windows proposés.

L’installation est très simple et une fois terminée, nécessite un redémarrage du PC. D’autres logiciels sont capables de passer outre la protection mais vous ne pourrez en contrepartie utiliser que les composants graphiques créés à l’aide de ces mêmes logiciels (Talisman Desktop ; XPStyle, WindowsBlind, StyleXP, etc.). L’onglet Apparence regroupe quant à lui tout ce qui touche à la navigation (explorer) c'est-à-dire l’aspect visuel des boutons et fenêtres : fenêtres actives, inactives, boîte de message, taille de la police, couleur, effets de transition pour les menus, affichage des ombres, etc. Les onglets Bureau (fond d’écran) et Ecran de veille se passent de commentaires. Suivants les sites Internet, certains thèmes sous forme d’archives présentent une arborescence assez confuse compliquant l’installation. Changer un thème ne prend pas de ressources supplémentaires, c’est un point qui compte sur une machine avec peu de mémoire. Mais on peut rencontrer d’autres dysfonctionnements empêchant notamment d’appliquer le thème ou provoquant quelques artefacts à l’écran. De plus, il n’est pas rare de trouver des thèmes contenant des malwares, aussi, mieux vaut les charger sur des sites réputés qu’en peer to peer. Pour les thèmes autoextractibles, prenez garde de bien suivre l’installation pas à pas car il n’est pas rare de subir l’installation de logiciels publicitaires en plus.

Si vous avez dédié une partition à votre système Windows, prenez soin de vérifier que l’espace est suffisant, les thèmes étant directement stockés dans le répertoire Windows. PC Update janvier / février 06

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Pratique PERSONNALISATION WINDOWS Démarrer, la barre des tâches, les effets sonores et bien d’autres encore. A la différence près que tout peut être fait indépendamment des autres éléments et automatiquement ce qui laisse une grande liberté d’action. Difficile de s’arrêter sans apposer sa griffe sur l’écran de démarrage (bootscreen) et l’écran d’accueil (Logon) ou encore l’écran d’extinction (Logoff). Aussi tentant que cela puisse être, ce genre d’exercice est très dangereux au point de ne plus pouvoir démarrer Windows, même en mode sans échec en cas de mauvaise manipulation. Mieux

vaut créer une image de sauvegarde de votre système par sécurité avant toute modification. Dans sa version 3.14 bêta, Style XP en plus d’être en français offre quelques options très sympathiques telles que l’effet de transparence, le support de multiples utilisateurs, ou pour ceux qui aiment changer régulièrement de style visuel, alterner automatiquement des thèmes. D’autres options sont disponibles mais nous vous laissons le soin de découvrir plus en avant ce logiciel très simple à l’usage et fonctionnant également sous

L’onglet Apparence regroupe tous les réglages liés aux différentes fenêtres de navigation sous Windows.

STYLISER WINDOWS SANS RISQUE Par défaut, Windows XP est limité dans la personnalisation du bureau. Il est par exemple impossible de modifier l’écran de chargement Windows, l’écran d’identification utilisateur (Logon) ou l’écran de fermeture Windows (Logoff). L’importation d’effets sonores, d’icônes ou de curseurs est également limitée et difficile, le répertoire Windows étant assez sensible aux différentes modifications. Pour contourner ces limitations et aller plus loin dans la personnalisation, le logiciel Style XP (19,95 euros) se base sur le moteur graphique de Windows XP en étendant ses fonctionnalités de manière conséquente et ne nécessite pas de ressources supplémentaires, un point qui le rend très séduisant. Outre les fonctions de base permettant d’importer, de choisir, et de contrôler des thèmes, les fonds d’écran, les écrans de veille et l’apparence, Style XP permet également de modifier les icônes, le menu

Pour transformer votre bureau sans aide extérieure, des packs à l’installation/désinstallation facile existent et ne consomment en moyenne qu’une dizaine de mégaoctets de mémoire vive. Ici le pack Vista Inspirat.

Style XP utilise le moteur graphique de Windows XP et ne demande aucune ressource supplémentaire. Ce qu’il faut retenir • Chargez vos thèmes sur des sites connus car ils peuvent contenir des malwares. • Un logiciel comme styleXP est l’idéal pour changer de thème facilement. • Se contenter des thèmes est le seul moyen de ne pas consommer de ressources.

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Style XP permet de modifier votre écran d’accueil Windows.

que vous utilisez : Firefox, Trillian, MSN, MediaSource, Winamp, Outlook, etc. Vous aurez de plus la possibilité de modifier chaque partie à volonté. L’installation de WindowBlinds est simple et ne nécessite rien de particulier, si ce n’est le redémarrage de votre PC. L’interface en anglais par défaut est intuitive et la prise en main est vraiment simplifiée sans pour autant limiter les fonctions disponibles. L’interface est divisée en trois parties. La première partie située à l’extrémité gauche regroupe les options (thèmes, barres d’outils, animations, paramètres de base, paramètres utilisateur et applications) avec en plus l’option Appliquer permettant de valider à la volée les modifications de votre interface Windows. L’option A propos permet de modifier le langage par défaut de WindowBlinds qui supporte le français. La deuxième partie, située en bas per-

L’interface de Style XP est d’une extrême simplicité.

Windows XP Pro 64 bits (http://www.tgtsoft.com/). La désinstallation se fait très simplement via l’option Ajout/suppression de programmes disponible dans le panneau de configuration mais les thèmes resteront installés dans le dossier Windows et resteront utilisables. Pour qui ne veut pas se compliquer la vie, ne pas charger son système et disposer d’une énorme base de thèmes prêts à l’emploi, c’est le bon choix.

WINDOWBLINDS Développé par StarDock, WindowBlinds permet d’appliquer et modifier librement l’interface graphique de Windows à la volée. Celui-ci permet entre autres d’appliquer de nombreux effets visuels de toute beauté mais également de modifier les composants de votre choix même en prenant pour base le bureau par défaut de Windows XP. Fort de ses nombreuses années d’expérience WindowBlinds, qui existe depuis Windows 98, offre une grande compatibilité, contrairement à LiteStep, et permet de profiter de l’accélération matérielle des dernières cartes graphiques compatibles DirectX 9. Cela permet d’appliquer de nouveaux effets tels que le filtrage aliasing (jaggies), la transparence (alphablending) ou obtenir un meilleur lissage, tout en consommant peu de ressources processeur et mémoire. Tout comme StyleXP, WindowBlinds qui en est actuellement à sa version 5 (19,95 euros environ) n’est pas une simple surcouche logicielle mais utilise et enrichit le moteur graphique de Windows d’une multitude de nouvelles fonctions. Toutefois, WindowBlinds utilise une bibliothèque personnalisée wblind.dll en lieu et place de la bibliothèque Microsoft Uxtheme.dll afin de réduire le coût mémoire qu’occasionnent les thèmes. Toutefois, les possibilités de personnali-

sation sont très vastes, ce qui permet de créer une interface graphique unique pour chacun. A titre d’exemple, la personnalisation que nous avons appliquée n’a engendré aucun surplus d’utilisation processeur, mémoire ou fichier SWAP. Ce n’est qu’en appliquant le module Sysmetrix que nous avons constaté un surplus de consommation mémoire de… 1,5 Mo, ce qui est loin d’être gênant alors pourquoi se priver ? WindowBlinds intègre un format spécial portant l’extension .suite. Ce format regroupe tous les skins ( ), thèmes, icônes et autres composants et effets de l’environnement graphique de Windows, mais va plus loin encore en intégrant tous les composants visuels des programmes

Entièrement francisée, l’interface de WindowBlinds est d’une grande clarté et simplicité.

Développé par Stardost, Logon Studio Editor permet d’importer des écrans logons et même de créer les vôtres. La manipulation bien que simplifiée n’est pas sans risque.

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Pratique PERSONNALISATION WINDOWS changer les couleurs ou encore éditer le thème à condition d’avoir installé le module SkinStudio. Vous trouverez un très large choix de composants visuels (qu’il est possible de mixer sous WindowBlinds) sur les sites Internet suivants : http://www.wincustomize.com; h t t p : / / w w w. d e v i a n t a r t . c o m ; h t t p : / / w w w. l o t s o f s k i n s . c o m ; http://www.skinbase.org et http://www. xpthemes.com.

Sysmetrix

Module gratuit et s’intégrant parfaitement avec WindowBlinds, Sysmetrix (http://www.xymantix.com/sysmetrix) est une petite merveille indispensable. Celui-ci permet d’afficher tout type d’informations liées à votre système et à certains logiciels. A commencer par la plus basique à savoir l’heure et la date qu’il est possible de paramétrer de telle manière à connaître en temps réel l’heure exacte à Tokyo, Taïwan, New York ou partout ailleurs dans le monde. La météo n’est pas en reste également et affiche les informations liées à votre ville (température, temps, vent, etc.). Les possibilités sont multiples et vous pourrez garder un œil sur l’arrivée de vos messages sans que la fenêtre encombrante de votre gestionnaire de courriers ou de votre messagerie instantanée ne soit constamment ouverte. Le monitoring des performances de votre PC et de l’activité de votre réseau est également de la partie mais depuis la version 2.0 (Sysmetrix en est à la version 3.4), Sysmetrix est compatible avec Motherboard Monitor 5 et permet d’afficher les différentes températures, tensions, informations sur les ventilateurs et le processeur. Malheureusement, si MBM supporte un grand nombre de cartes mères, son développement a été abandonné depuis plus d’un an ce qui ne profite pas aux derniers modèles de cartes mères basées par exemple sur le chipset nForce3 et 4 de nVidia. La faible collaboration de la part des constructeurs étant la principale cause de l’abandon de MBM, il n’est pas garanti que Sysmétrix puisse un jour donner des informations aussi complètes à moins peut-être que Microsoft ne mette à jour son système WMI, peut-être avec Windows Vista pourquoi pas. Pour rappel, c’est la technologie WMI (Window Management Instrumentation) qui donne accès et permet de gérer entre autres chaque composant et périphérique d’un PC sous Windows en plus de la partie logicielle (Drivers, registre, BIOS, etc.).

met de visualiser les différents skins et de sélectionner celui de votre choix. Un aperçu s’affiche alors dans la troisième partie située au centre. C’est d’ailleurs Bien que très simple à l’usage, WindowBlinds n’en demeure pas moins très complet.

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à partir de cette fenêtre que l’on peut directement importer des thèmes ou autres effets en indiquant l’emplacement sur le disque mais on peut aussi

Prêtez une attention particulière au choix de votre thème car suivant l’origine de son créateur, vous risquez de vous retrouver avec une interface graphique dans une langue étrangère. Par défaut, WindowBlinds ne permet pas de modifier l’écran de démarrage, d’accueil et de fermeture Windows ce qui garantit la sécurité du système pour les utilisateurs novices. Pour ceux qui savent ce qu’ils font, plusieurs modules extérieurs permettant de customiser le démarrage de Windows sont disponibles comme Bootskin que nous avons découvert plus haut. Côté désinstallation, la manœuvre est très simple et s’effectue via l’option Ajout/suppression de programmes disponible dans le panneau de configuration.

REMPLACER LE SHELL DE WINDOWS AVEC LITESTEP LiteStep, ou LS pour les intimes, est un shell customisé pour Windows. Le shell est un interpréteur de commandes et plus précisément l’interface logicielle permettant à l’utilisateur d’interagir avec le système d’exploitation (ouverture d’une fenêtre, exécuter un programme, copie de fichiers…). Sous Windows, le shell (explorer.exe) qui n’est pas modifiable s’occupe en plus de la partie graphique mais intègre également des fonctions invisibles comme les raccourcis clavier. L’intérêt de recourir à un shell personnalisé en plus de modifier l’aspect esthétique est donc de pouvoir librement personnaliser l’interface en contrôlant les ressources. On peut par exemple rajouter des fonctionnalités par le biais de modules (services sous Windows), afficher l’utilisation des ressources en temps réel (processeur, mémoire, fichier d’échange SWAP) directement dans un élément du bureau ou encore modifier le comportement de l’affichage d’un menu contextuel et sa structure sans avoir à installer de surcouche logicielle. Bref, les possibilités sont énormes mais LS demande en contrepartie un minimum d’investissement temps pour une bonne maîtrise. Vous n’êtes pas forcés d’assimiler les

Ce qu’il faut retenir • Un shell est un interpréteur de commandes entre l’utilisateur et l’environnement du système d’exploitation. • Sous Windows, le shell est explorer.exe • C’est le shell qui définit la structure et la présentation de l’interface du système d’exploitation.

bases de la programmation du shell LS si vous ne souhaitez pas vous lancer dans la création de vos skins, vous pouvez simplement utiliser ceux en provenance de la communauté de LS. Proche du logiciel Samurize de par son fonctionnement, LiteStep (http://www. litestep-france.net) est en français en plus d’être gratuit mais le remplacement d’un shell n’étant jamais anodin, nous vous recommandons encore une fois de réaliser une image de sauvegarde de votre système au cas où. L’installation ne présente pas vraiment de difficultés si ce n’est la configuration des « evars » qu’il est possible de modifier ultérieurement. Les evars sont les raccourcis de programmes que vous retrouverez dans la plupart des thèmes (gestionnaire de fenêtres, éditeur de textes, visionneur d’images, lecteur audio, vidéo, etc.) et il suffit de spécifier le chemin d’accès à ces programmes si ceux détectés par défaut ne vous convenaient pas. LS utilise par défaut le thème Austerity 1.0.4 qui est loin d’être tape à l’œil mais surprend avec une structure de la barre Démarrer complètement différente de Windows. Il ne faudra pas longtemps pour apprivoiser cette interface qui est au final bien plus fonctionnelle que celle de Windows. Toutefois, LS n’est pas exempt de tout reproche et présente

quelques inconvénients déroutants à commencer par la perte des fonctionnalités des touches multimédias de votre clavier qui nécessite le reparamétrage de LS. L’opération est assez simple et vous trouverez tous les détails dans le tutorial disponible sur le site h t t p : / / w w w. l i t e s t e p - f r a n c e . n e t / modules/smartsection. Certains programmes s’exécutant au démarrage de Windows risquent également de ne plus pouvoir fonctionner comme notre barre de lancement multimédia Creative MediaSource Go. Il faudra alors parcourir les forums pour trouver la solution mais généralement il suffit d’ajouter de nouvelles bibliothèques .dll ou des modules LS additionnels. Bien qu’assez simple, l’installation d’un thème sous LS (http://www.litestep.net, http://www.litestep-france.net ou encore http://www.customize.org.) n’est pas sans danger. Si un double clic sur un thème LS Open Theme Standard 2 (.lsz) suffit pour l’installer, ce n’est pas le cas pour les autres thèmes (.zip, .lsz, .lst) pour lesquels l’utilitaire LifeStep Theme Installer est indispensable (Bouton Démarrer LS\LiteStep\Changethemes\install theme). L’installation d’un thème requiert l’installation de modules additionnels par le biais d’Internet. Durant l’installation, une fenêtre de sécurité

s’ouvre et permet de revenir au thème précédent en cas de défaillance du nouveau thème. Prenez donc garde de ne pas refermer prématurément cette fenêtre de sécurité sans quoi vous devrez réinstaller votre système. Pour contourner ce problème, il suffit de créer un second compte administrateur à partir duquel vous installerez LiteStep. Vous aurez ainsi toute liberté et en cas de problème majeur vous n’aurez qu’à vous connecter via votre deuxième compte administrateur pour désinstaller LS manuellement.

D’aspect sobre, le thème par défaut de LiteStep nommé Audacity n’en comporte pas moins une organisation de l’interface pour le moins surprenante.

Hormis l’aspect visuel du bureau, chaque thème intègre ses propres fonctionnalités également appelées des modules.

Quand l’installation est réussie, voici à quoi ressemble le thème Xhenit 2.0.

Le remplacement du shell de Windows XP par un shell personnalisé peut entraîner un plantage système complet en cas d’erreur de manipulation. PC Update janvier / février 06

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Pratique PERSONNALISATION WINDOWS Dans le même registre, Desktop X est un shell hallucinant tant les effets et animations sont poussés à l’extrême. Issu de la société Stardock qui développe également WindowBlinds, DeskTop X (http://www.stardock.com) est décliné en trois versions. La première, nommée Client (14,95 ¤) ne permet que l’utilisation de composants visuels extérieurs contrairement à Desktop X Standard (24,95 ¤) qui intègre en plus l’environnement de développement. La version Pro (69,95 ¤) permet quant à elle de rendre accessible vos objets (widgets) sous forme de modules autonomes et utilisables par quiconque le souhaite. Desktop X n’entraîne également aucun surcoût de ressources système et propose, à partir de la version standard, un large éventail d’utilitaires dont WindowBlinds. C’est de loin le logiciel le plus complet et le plus agréable à utiliser et s’il ne devait y en avoir qu’un, c’est Desktop X que nous choisirions.

Les alternatives

Talisman Desktop (http://www.lighttek.com) est un shell de substitution bien plus abouti, stable et simple d’emploi que LiteStep et ne nécessite en plus aucun démarrage. Pour seulement 25 euros, vous pourrez en plus d’utiliser à la volée une grande bibliothèque de thèmes, skins, objets (widgets), animations, icônes et autres composants visuels créer ou éditer chaque élément de votre bureau en plus de l’interface. Shell oblige, vous devrez en assimiler les bases (moteur) sans oublier le langage script employé pour utiliser pleinement Talisman qui ne sera limité que par votre imagination. Talisman supporte le français et ne consomme aucune ressource supplémentaire par rapport au shell Windows « explorer.exe ».

Gratuit mais en anglais, Yahoo ! Widget Engine (anciennement Konfabulator) est un moteur Javascript supportant à la fois le système d’exploitation Windows 2k/XP et Mac OS X et permet d’utiliser des objets « widgets » rajoutant des fonctionnalités graphiques à la volée sur votre bureau. La consommation mémoire est clairement le talon d’Achille de Yahoo ! Widget Engine avec plus de 30 Mo utilisés par défaut et plus encore suivant les widgets utilisés. Un large éventail de widgets est disponible sur le site http://www.widgetgallery.com. A noter que l’utilisation complète de Yahoo ! Widget Engine n’est possible qu’en souscrivant certains services Yahoo. Pour les créateurs en herbe, un guide référence complet en anglais permettant d’acquérir les bases nécessaires (javascript et XML) est disponible.

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Dans la lignée de Yahoo ! Widget Engine, podXP (http://www.podxp.com) gratuit et en français est un petit logiciel très simpliste s’appuyant sur l’utilisation de « pods » (gadgets) ajoutant des fonctionnalités à votre interface : post-it, horloge, baromètre, informations système, calendrier, etc. Très réussi graphiquement avec des animations du plus bel effet, podXP n’est cependant qu’une surcouche logicielle impliquant un surcoût de consommation mémoire dépendant du nombre de pods utilisés. De plus, Il faut se contenter des pods proposés par défaut avec podXP et il n’est pas possible de créer ses propres pods. Encore jeune mais déjà prometteur, podXP est un logiciel à surveiller de près.

Véritable référence gratuite, Samurize (http://www.samurize.com) est un logiciel plutôt axé monitoring intégrant un environnement de développement de type What You See Is What You Get (littéralement ce que vous voyez est ce que vous obtenez). Samurize permet de créer vos propres scripts pour enrichir votre bureau de fonctionnalités adaptées à vos besoins et comme à l’accoutumée, ce genre d’exercice nécessite un investissement temps important pour une grande maîtrise. Pour les moins courageux, Samurize propose un système de plugins pour profiter de nombreuses fonctions supplémentaires (météo, programmes TV, etc.). Pour finir, Samurize est peu gourmand en ressources mémoire mais peut atteindre des pointes supérieures à 10 Mo suivant les bureaux. Pour le reste, la documentation est toujours le point faible d’un logiciel gratuit.

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Pratique 2 GO DE RAM

2Go

de RAM

La nouvelle upgrade pour tous Par : Thomas Olivaux

256 Mo, 512 Mo, 1 Go… la quantité de mémoire vive ne cesse de croître. A l'heure où les kits deux gigas sont nombreux à sortir, voyons s'il est réellement temps de franchir le pas, mesures de performances à l'appui.

onstatant la sortie de nombreux kits de mémoire de deux gigas et vu la durée de chargement de nouveaux jeux tels que Quake 4, nous nous sommes demandé si le temps de passer à deux gigas de RAM était finalement venu. Deux gigas,

quelle valeur énorme ! Mais il faut croire que nous finirons à nous habituer, comme d'habitude. En effet, dans l'univers fabuleux des micro-ordinateurs, il est d'usage d'augmenter la capacité de la mémoire vive au fur et à mesure des évolutions logicielles. Ainsi, une

majorité de PC modernes sont équipés d'un giga en ayant franchi différentes étapes telles que quelques kilooctets à la fin des années 80 (64 Ko sur un Atari 800XL, 128 sur les premiers Mac, 512 Ko sur un Atari ST et on se souvient encore des titres comme « 512 Ko ca ne sert à rien » dans une presse micro très avertie déjà à l’époque), 16 Mo en 1996 ou 256 Mo en 1999. Nos derniers articles expliquent généralement qu'outre le minimum vital de 256 Mo, un PC doit avoir au moins 512 Mo de RAM pour être utilisé correctement, un giga pour plus de confort. A l'aide de mesures de performances, nous allons voir si ces généralités sont toujours d'actualité et, surtout, s'il existe un réel intérêt à passer à deux gigas dès à présent, voire plus.

QUESTION D'USAGE Pour ne pas changer, l'usage que vous faites de votre PC influe de façon considérable sur le besoin en mémoire vive. Comme nous allons le voir, certains types d'applications sont plus gourmands en RAM que d'autres et, bien sûr, selon que vous utilisez peu ou beaucoup le multitâche, les besoins chan-

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gent également. Pour commencer, le système d'exploitation que vous utilisez consomme plus ou moins. Alors qu'un bon vieux Windows 98 tournait correctement avec 64 Mo de mémoire, Windows XP est déjà très lent à démarrer avec 128 Mo, le double. Linux avait la réputation de n'utiliser que très peu de RAM, 32 à 128 Mo servant généralement, mais la multiplication d'applications plus modernes, d'interfaces graphiques et de services divers et variés est venue « empatter » le pingouin qui requiert désormais presque autant que Windows XP à usage comparable. De nos jours, il est impensable de monter une machine ayant moins de 256 Mo avec Windows XP. Globalement, la bureautique, Internet et la lecture de fichiers multimédias sont des usages qui, individuellement, ne requièrent pas beaucoup de mémoire. Seul un usage intensif du multitâche ou l'exploitation de bases de données avec des milliers d'entrées nécessite une importante capacité de RAM. Pour travailler et surfer correctement, il faut 512 Mo. Les tests montrent qu'en utilisant simultanément un client mail, des logiciels de messagerie instantanée tels que MSN ou ICQ, un navigateur Internet et, entre autres, un logiciel de bureautique comme Word, le fait d'avoir un giga de RAM apporte un confort sensible et appréciable. Comme vous pouvez le voir sur le graphique de la dernière page, le temps de chargement ne varie pas vraiment, 512 Mo étant suffisants pour exécuter correctement le système et les pilotes, mais l'utilisation bureautique et Internet en multitâche profite vraiment du giga. En revanche, puisque c'est le sujet de ce dossier, nos tests ont révélé que le passage à deux gigas de mémoire pour ce type d'usage est peu utile, sauf si votre logiciel de messagerie contient 15 000 mails et que vous faites beaucoup de retouche photo, comme c'est notre cas en créant PC Update par exemple. A l'inverse, si vous ne faites QUE surfer sur votre PC, si vous créez une MP3 box pour le salon ou tout autre PC à usage fortement restreint, 512 Mo sont largement adaptés, 256 Mo suffisent même.

512 MO, ÇA « RAME » Sachant pertinemment que ce sont les applications de productivité et les jeux vidéo qui sont les usages les plus gourmands en ressources PC, nous avons ensuite procédé à quelques essais visant à analyser l'apport des deux gigas de mémoire, s'il y en a ne serait-ce qu'un. A commencer par Photoshop, nous avons exécuté une batterie de filtres sur une grosse image de huit mégapixels. Si le premier filtre est rapide, même avec 512 Mo de mémoire, les suivants sont plus lents, de plus en plus lents. En ajoutant des calques, c'est de pire en pire. Comme nous nous en doutions, la quantité de

Fidèle à ses habitudes, Corsair propose un nouveau kit très haut de gamme, les barrettes 3500LL (ici en version Pro avec les diodes) proposées en kit de deux gigas.

mémoire pour ce type d'usage est très importante. Le graphique est très clair, le passage de 512 Mo à un giga réduit le temps de moitié, pour ceux qui hésiteraient encore à franchir ce cap ! En passant à deux gigas, le gain est moindre, mais il est très élevé tout de même, environ 30 % de mieux. Au prix actuel de la mémoire vive, relativement bas, c'est très intéressant. Par la suite, nous avons effectué les mêmes mesures dans un environnement multitâche, plus réaliste. Les tests ont donc été réalisés en même temps que tournaient ICQ, MSN, Outlook, Winamp et Firefox en premier plan. Evidemment, moins il y a de mémoire, plus les performances en pâtissent. Alors que le PC avec deux gigas n'a pas beaucoup souffert, celui avec 512 a presque mis deux fois plus de temps pour accomplir ses retouches photo. En restant dans le domaine de l'image, en 3D cette fois-ci, nous avons effectué des rendus à l'aide du célèbre 3D Studio Max 7. Notre scène 3D étant relativement peu complexe, nous avons obtenu moins d'écarts de performances entre les machines que sous Photoshop, mais les durées changent tout de même de façon conséquente. En usage multitâche, l'impact est un peu moins important lui aussi. Nous avons terminé les essais de productivité par l'encodage d'une séquence vidéo en DivX. Ici, le graphique le montre bien, la quantité de mémoire n'a aucune importance, nous n'avons pour ainsi dire rien gagné en passant de 512 à deux gigas de RAM, seul l'usage multitâche a ralenti quelque peu l'encodage avec la machine 512 Mo. Le DivX, c'est avant tout un usage CPU. Au-delà des mesure de temps, n’ou-

Contrairement aux idées reçues, le passage à deux gigas de mémoire n'est pas sans intérêt. Certains jeux sont même plus fluides !

blions pas le confort, plus subjectif. Pourtant, une interface qui réagit au doigt et à l’œil sans swap sur le disque dur est tellement plus agréable. Nous sommes ensuite passés aux tests ludiques, car ce sont ceux qui nous intéressaient le plus, ne sachant pas trop comment ils réagiraient. Ils ont débuté sous Quake 4, par une mesure du temps de chargement d'un niveau avec les paramètres de qualité « Ultra ». Ici, c'est très impressionnant. Alors

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Pratique 2 GO DE RAM 1 Ko 4 Ko 48 Ko 64 Ko 128 Ko 512 Kb 640 Kb 1 Mo 2 Mo 4 Mo 8 Mo 16 Mo 32 Mo 64 Mo 128 Mo 256 Mo 512 Mo 1 Go

Sinclair ZX 81 (81) Tandy TRS-80, Commodore PET (77) et Vic 20 (81) Apple II+ (79) Apple IIe (83), Commodore 64, Atari 800 XL, Amstrad CPC 464 (84) IBM PC XT (83), Apple Macintosh (84) IBM PC AT (84), Atari ST (85), Commodore Amiga (86), Apple Macintosh (86) IBM PC XT 286 (88) PC 386SX (90) PC 386DX (92) PC 486SX (93) PC 486DX (94) PC Pentium 133 MHz (95) PC Pentium 200 MHz (96) PC Pentium II 233 (97) PC Pentium II 400 (98) PC Pentium III 600 (00) PC Pentium 4 1.6 GHz (02) PC Pentium 4 2.4 GHz (04)

que le PC 512 Mo est plus que lent en nécessitant autour de 240 secondes, soit quatre longues minutes (le retour aux disquettes ?), le PC avec un giga ne requiert « plus » que 160 secondes, moins de trois minutes et le PC deux gigas chute en dessous des deux minutes avec à peine plus de 100 secondes. Si tous les jeux à sortir

Ne pas oublier le disque dur Dans cet article, nous ne parlons que de mémoire, mais il ne faudrait pas perdre de vue que le disque dur joue également un rôle très important quant aux performances générales du PC. Si c'est encore plus vrai pour les machines disposant de peu de mémoire, car le disque est plus souvent sollicité, ça reste tout de même très important pour n'importe quel ordinateur. Si vous avez déjà un giga de mémoire mais que votre disque système est un vieux modèle âgé de deux ou trois ans, privilégiez alors son remplacement. Vous gagnerez certes moins dans certains cas précis, aucune image par seconde en plus dans les jeux par exemple, mais vous profiterez d'une accélération sensible un peu partout. Quant à augmenter sa Ram mais ne jamais défragmenter son disque dur, c’est tout simplement un gâchis, le bénéfice étant largement perdu.

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sont aussi exigeants, le gain de temps obtenu en passant à deux gigas est très appréciable ! Bien sûr, ces résultats sont valables en mettant les paramètres graphiques les plus élevés, les écarts sont réduits dans les modes plus modestes. Chose beaucoup plus surprenante, nous avons également constaté des gains de performances dans le jeu, non pas sous forme de saccades disparues, mais en nombre d'images par seconde, carrément ! Il ne faut pas s'attendre à des améliorations incroyables, mais c'est un petit plus supplémentaire. Nous avons également essayé Battlefield 2 mais nous n'avons pas réussi à reproduire les mêmes gains mais il y a tout de même des écarts, avantageux pour la machine avec le plus de mémoire. Ceci s'explique probablement du fait que la mémoire de la carte graphique étant saturée (256 Mo), le fait qu'il y ait plus de mémoire système disponible améliore sensiblement les choses. Pour le fun, nous avons également réalisé quelques tests en installant quatre gigas de mémoire dans un PC. C'est bien simple, nous n'avons constaté aucune différence. En réalité, seuls les créateurs d'images ou de vidéos utilisant de très hautes définitions ou des serveurs de bases de données de grandes entreprises pourront en tirer profit. D'autre part, nous avons uniquement testé avec deux gigas au lieu d'un, mais si vous ne désirez pas conserver 100 % des gains offerts par la mémoire dual channel, vous pouvez également opter pour des valeurs intermédiaires comme 1,5 Go. En effet, pour

que le mode dual channel de la mémoire fonctionne pleinement, il faut que les deux banques utilisent la même configuration, c'est-à-dire la même quantité de RAM bien sur, mais également la même disposition, par exemple, deux barrettes simples face. Si ce n'est pas le cas, le dual channel sera tout de même activé, de façon partielle. C'est un peu moins performant, d'autant que si vous optez pour cette solution vous n'aurez pas autant de mémoire au total, mais si vous avez une carte mère avec trois emplacements de RAM et deux barrettes de 512 Mo, vous dépenserez moins d'argent en n'achetant qu'une seule barrette (de 512 Mo ou 1 Go) plutôt que de remplacer les anciennes par deux d'un giga.

IL EST TEMPS D'UPGRADER Les tests sont unanimes, si vous utilisez des jeux vidéo modernes et des logiciels de création, de productivité, vous avez tout intérêt à augmenter votre capacité de mémoire vive. En réalité, au moment où nous avons lancé cet article, nous ne pensions pas arriver à de tels résultats, nous imaginions certes des gains, mais moins importants. Mais en y repensant, déjà Far Cry et Half Life 2 arrivaient à saturer un giga de RAM sans difficulté. Le passage à deux gigas n'est absolument pas pressé puisqu’il n'y a pas encore vraiment de logiciels qui soient à la traîne lorsqu'il n'y a qu'un giga, mais si vous ne savez pas quoi faire de vos deniers reçus à Noël, doubler la mémoire représente désormais une upgrade intéressante que nous allons de plus en plus conseiller.

3D Studio Max 7 : rendu 1280x1024

Temps multitâches (s)

Battlefield 2

Temps monotâche (s)

1 Go

512 Mo

100

200

300

400

500

Windows XP : chargement

600

700

800

DivX : encodage

Temps (s)

100

Temps multitâches (s) Temps monotâche (s)

2 Go

1 Go

512 Mo

Photoshop : traitement image 8 MP

100

200

Temps multitâches (s)

300

Quake 4

Temps monotâche (s)

2 Go

1 Go

400

500

600

Vitesse (fps) Chargement (s)

512 Mo

Chargement (s)

2 Go

Vitesse (fps)

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Pratique ALIMENTATIONS

ALIMENTATIONS :

Faut-il payer plus cher ? Par : David Guillaume

Puisqu’on trouve des alimentations à moins de 20 ¤, faut-il vraiment dépenser plus ? Oui ! S’écrient les fabricants d’alimentations, avant de nous servir un discours marketing technologique justifiant l’achat des modèles les plus coûteux. Avant de succomber au pouvoir de la fonction gadget, voyons point par point quelles sont les caractéristiques spécifiques des alimentations haut de gamme, ainsi que leur utilité réelle pour l’utilisateur. PFC ACTIF outes les alimentations pour PC vendues en Europe sont équipées d’un circuit PFC : c’est une obligation. Ce circuit peut être de type actif ou passif, le dernier étant plus économique. On trouve donc des

L’Antec Neopower fut l’une des premières alimentations modulaires.

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circuits PFC passifs sur les alimentations d’entrée de gamme, et des circuits PFC actifs sur les alimentations plus haut de gamme. La qualité du circuit PFC influe sur le facteur de puissance, qui sera d’environ 0,7 sur une alimentation à PFC passif, et proche de 1 sur une alimentation à PFC actif. A quoi sert le facteur de puissance ? A connaître le rapport entre la puissance active, consommée par l’alimentation, et la puissance apparente : plus le facteur de puissance est élevé, plus la puissance apparente baisse. Comme EDF ne facture que la puissance active, cela ne change rien à votre facture d’électricité. Par contre, la puissance apparente influe sur le dimensionnement des lignes électriques, et sur les pertes d’énergie au niveau des câbles. Un circuit PFC actif permet donc de réaliser des économies au niveau du transport du courant, économies qui peuvent être très importantes à l’échelle d’un pays. Dépenser plus pour avoir un circuit PFC actif est donc un geste écologique (ce qui est honorable en soi), mais cela n’a pas d’intérêt « direct » pour le consommateur, contrai-

rement à ce que certaines publicités voudraient nous faire croire. En particulier, un circuit PFC actif ne permet pas de réaliser des économies de courant. Le rendement est la donnée importante en ce qui concerne la consommation, et le circuit PFC n’a qu’une influence négligeable sur le rendement.

SILENCE Aujourd’hui, toutes les alimentations même les moins chères ont un mécanisme de thermorégulation. Leur ventilateur tourne donc plus ou moins vite en fonction de leur température interne. Bien que certains fabricants parlent de vitesse du ventilateur en fonction de la puissance fournie, toutes les alimentations que nous avons eu l’occasion de tester faisaient varier la vitesse du ventilateur en fonction de la température mesurée par un capteur interne. La différence entre les produits bas de gamme et haut de gamme se trouve dans la logique qui régit cette vitesse de rotation. Sur les modèles bas de gamme, le ventilateur tourne vite, et accélère linéairement avec la température. Sur les produits haut de gamme, le ventilateur reste à un palier sur une large plage de température, et n’accélère que quand la température devient critique. Ce fonctionnement, plus silen-

cieux, n’est possible que si l’électronique est de bonne qualité pour pouvoir encaisser un refroidissement moindre. Les produits bas de gamme ont deux défauts qui les empêchent d’être silencieux. D’abord, leur faible rendement fait qu’ils produisent beaucoup de chaleur. Ensuite, les radiateurs sont très petits afin de réaliser des économies. L’équation pour fabriquer une alimentation bon marché est donc simple : rendement médiocre, petits radiateurs, le tout compensé par un ventilateur à haut débit (qui ne coûte pas plus cher qu’un ventilateur à bas débit). A contrario, une alimentation silencieuse coûte cher : le rendement doit être bon, les radiateurs pas trop petits, et l’électronique qui contrôle la vitesse du ventilateur est généralement un peu plus complexe. Pas de miracle donc, les seuls produits économiques qui s’avèrent discrets sont ceux qui reçoivent un ventilateur de grand diamètre (12 cm et plus), lequel produit un flux d’air conséquent sans trop faire de bruit. Ce n’est pas encore la panacée, mais c’est une bonne solution pour les petits budgets, à condition que l’électronique qui contrôle le ventilateur soit correcte : un ventilateur 12 cm n’est pas systématiquement synonyme de silence, tout dépend de la façon dont sa vitesse est régulée. Que ce soit dans le haut de gamme ou le bas de gamme, attention aux données en dB(a) fournies par les fabricants. A défaut d’une description précise du protocole de mesure, elles ne donnent pas une information pertinente sur le niveau sonore. Même lorsque la mesure est effectuée en respectant une norme établie, il manque toujours des informations cruciales pour qu’elle soit reproductible (charge de l’alimentation au moment de la mesure, température de la pièce, etc.). Seuls les tests indépendants, réalisés sur plusieurs produits avec le même protocole de test, permettent donc d’établir des comparaisons entre les produits.

La nouvelle Liberty d’Enermax combine modularité des câbles avec faible niveau sonore et très bonnes performances. Tout cela a bien sûr un prix…

60 %). Les avantages d’une alimentation à rendement élevé sont nombreux. Parce qu’elle consomme moins de courant, elle est plus écologique et vous coûte moins cher. Elle a aussi plus de chances d’être fiable (puisqu’elle chauffe moins), et d’être silencieuse (elle nécessite moins de refroidissement). Dans le cas d’un PC allumé 24h/24h, les économies réalisées peuvent rembourser la différence de prix. Un PC qui consommerait 120 watts de courant continu en usage typique (une configuration bureautique utilisée comme serveur de fichiers par exemple), consommera 171 watts si son alimentation a un rendement de 70 %, et 150 watts si elle

a un rendement de 80 %. A l’année, l’économie est d’une vingtaine d’euros. Si vous prévoyez une durée de vie de trois ans pour ce matériel, on passe à soixante euros : c’est plus que la différence entre une alimentation d’entrée de gamme et un produit haut de gamme. A méditer avant d’acheter !

RENDEMENT Nous en parlons dans tous nos tests d’alimentations : le rendement est un point souvent négligé et pourtant très important dans le choix d’une alimentation. Plus le rendement est élevé, moins l’alimentation va perdre d’énergie en convertissant le courant alternatif en courant continu. Au-dessus de 80 %, on peut parler de rendement élevé (la plupart des alimentations modernes se trouvent dans les 70-75 %, les modèles plus anciens tournant plutôt dans les

Les câbles de l’OCZ Modstream sont réactifs aux rayons ultraviolets.

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Pratique ALIMENTATIONS

L’Enermax Coolergiant surprend par l’épaisseur de sa coque en aluminium brossé. Ça n’est pas indispensable, mais c’est agréable à l’œil.

La Seasonic S12 est une des meilleures alimentations du moment. Elle n’est pas donnée, mais ce qu’elle offre justifie vraiment son prix : silence, rendement et puissance.

CÂBLES MODULAIRES

QUALITÉ DE FABRICATION

Les alimentations dites modulaires (possibilité de retirer les câbles non utilisés pour libérer de la place dans le boîtier) sont bien pratiques. De là à dire qu’elles améliorent le refroidissement du boîtier, il y a un grand pas que seuls certains services marketing peu scrupuleux osent franchir ! Bien sûr, si votre boîtier déborde de câbles noués, vous gagnerez à utiliser une alimentation modulaire. Mais si vous êtes un tant soit peu organisés, il suffit de faire passer les câbles proprement contre la tôle ou derrière la carte mère lorsque c’est possible : l’effet (éventuel) sur la température sera le même. Même si les alimentations modulaires sont plus pratiques, ne surestimez pas le prix de cette fonctionnalité, qui est secondaire.

Le problème est le même que celui de la puissance : un produit d’entrée de gamme risque de ne pas tenir ses spécifications. Les composants à bas prix, sous-dimensionnés, ne fonctionneront plus correctement lorsque la température va augmenter. Loin de nous l’idée d’être alarmistes : une alimentation d’entrée de gamme convient parfaitement pour un PC d’entrée de gamme. Pour une configuration haut de gamme, préférez une alimentation haut de gamme, même s’il faut choisir pour cela une puissance inférieure.

PUISSANCE

Dans la boîte d’une Seasonic S12, on trouve un système de rangement des câbles composé d’éléments en plastique. Sans être inutile, c’est loin d’être révolutionnaire…

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Plus c’est puissant plus c’est cher… nous ne nous étendrons pas sur ce sujet, si ce n’est pour rappeler le côté parfois relatif de la puissance maximale. En effet, c’est le fabricant qui décide combien de watts il estime que son alimentation peut produire. Il est donc parfaitement possible de « gonfler » un peu les chiffres, en rognant sur les marges de sécurité : l’alimentation chauffera plus, et sera moins fiable. Comme la plupart des utilisateurs n’utilisent pas la pleine capacité de leur alimentation, les problèmes sont rares. Si vous comptez assembler un PC consommant vraiment beaucoup de courant (SLI, périphériques internes très nombreux, et surtout overclocking), ignorez simplement les alimentations d’entrée de gamme affichant une puissance élevée. Une alimentation de marque, même donnée pour une puissance inférieure, a plus de chances de tenir le coup.

FINITION Allez, ne partez pas si vite ! Avouez que l’aspect extérieur d’une alimentation, si ce n’est pas un critère primordial, n’est pas complètement négligeable. Et dans ce domaine, les alimentations milieu et haut de gamme s’en donnent à cœur joie. On trouve ainsi des produits comme l’Enermax Coolergiant, dont

l’épaisse carcasse en aluminium brossé n’a rien à envier aux plus beaux équipements hi-fi. Pour le reste, les classiques du tuning PC se retrouvent aussi dans les alimentations : ventilateur lumineux et câbles réactifs aux U.V. (OCZ Modstream par exemple). Totalement accessoires, et invisibles dans la plupart des boîtiers, ces décorations n’intéresseront qu’une minorité de personnes. Quelques détails de finition sont néanmoins plus importants, comme la gaine nylon autour des câbles. Cela leur permet de rester groupés, et rend leur manipulation plus agréable. Autre détail sympathique : la présence d’anneaux de ferrite autour de certains câbles (ou d’un gros anneau autour de tous les câbles sur les alimentations Enermax Noisetaker) est censée réduire les interférences électromagnétiques. Cela pourrait par exemple (notez l’emploi du conditionnel) éviter les parasites dans la carte son lors des accès disque dur ou des changements de l’affichage. En pratique, leur efficacité reste à prouver et nous n’avons jamais vraiment réussi à la mettre en évidence. Mais tant que le prix total de l’alimentation est convenable, pourquoi ne pas en profiter ?

FONCTIONNALITÉS AVANCÉES On entre ici dans le royaume des fabricants qui essaient désespérément de se démarquer de leurs concurrents. Dans un domaine où les données tech-

L’Enermax Noisetaker a des câbles entourés de nylon et d’un anneau de ferrite.

niques sont rébarbatives et difficiles à comprendre, un produit proposant une nouvelle fonctionnalité fera plus parler de lui qu’un produit offrant de meilleures caractéristiques techniques. Si certaines fonctions tiennent du gadget, d’autres s’avèrent réellement utiles, comme nous allons le voir. Les alimentations offrant un potentiomètre de réglage du ventilateur vous offrent un certain niveau de contrôle sur leur niveau sonore et leurs capacités de refroidissement. Cela ne signifie pas que ce potentiomètre assure à lui seul le silence : il ne permettra pas de descendre plus bas que ce que les sécurités internes de l’alimentation autorisent. En effet, il est toujours couplé à un mécanisme de thermorégulation, pour éviter que l’utilisateur ne fasse sur-

Certaines alimentations (ici l’OCZ Modstream) vous font surtout payer leur look et leur originalité.

chauffer son alimentation. On en revient donc au problème de départ : le silence de l’alimentation dépend de son rendement, de la qualité de l’électronique (capacité à supporter une faible ventilation) et des choix que le constructeur a faits concernant la vitesse du ventilateur. En effet, il est tout à fait possible que le potentiomètre ne permette pas de descendre autant qu’on l’aurait voulu. Les alimentations ventilées les plus silencieuses du moment ne sont d’ailleurs pas dotées de potentiomètre (notre référence actuelle pour le silence est la Seasonic S12, qui n’en a pas). Cet accessoire est toutefois pratique si vous voulez rendre votre alimentation discrète la nuit, et obtenir le meilleur refroidissement possible pendant la journée pour jouer. Thermaltake propose une fonction amusante avec ses alimentations TWV : un afficheur de puissance consommée. Il n’est pas très précis, et ne sert qu’à se faire une vague idée de ce que consomme réellement l’alimentation. C’est donc plutôt un accessoire de l’ordre du gadget. Un peu plus utile, mais gadget quand même, la possibilité de régler exactement la valeur des tensions sur les alimentations Antec Truecontrol. Ça ne changera rien à la stabilité de votre PC, et le seul bénéfice que vous en tirerez est la satisfaction de savoir que les tensions de votre alimentation sont parfaitement ajustées. En réalité, une variation par rapport aux valeurs nominales n’a aucune importance tant qu’elle n’est pas exagérée. Les alimentations Truepower ont déjà des tensions impeccables, les Truecontrol poussent donc le bouchon un peu loin.

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Pratique ALIMENTATIONS comme Tagan, proposent des attaches velcro. Ces petits bonus sont rares sur les produits d’entrée de gamme, mais ne justifient pas pour autant l’achat d’un produit plus haut de gamme.

Les composants modernes consommant de plus en plus, réduire sa facture d’électricité passe par l’achat d’une alim à haut rendement.

CONNECTEURS D’ALIMENTATION

BUNDLE Il est rare que le bundle d’une alimentation soit très intéressant. Une exception toutefois, la Hiper Type R qui est fournie avec un ventilateur 80 mm et une boîte de transport en plastique. Pour les autres produits, on devra se contenter de quelques accessoires peu coûteux, même en haut de gamme. On trouvera ainsi des accessoires de gestion des câbles, comme le « Dr Cable » de Seasonic. Il s’agit simplement d’accessoires en plastique permettant de regrouper les câbles et de les fixer au boîtier. D’autres marques,

Généralement, plus une alimentation est puissante, plus elle reçoit de connecteurs. Cela dit, si vous avez besoin d’alimenter de nombreux périphériques mais que vos besoins en puissance sont limités, vous pouvez parfaitement utiliser des dédoubleurs de prises Molex. Attention tout de même car en chargeant trop un câble, on s’expose à des problèmes de stabilité. Pour un usage normal, seules certaines alimentations très bas de gamme (les produits sans marque, aussi appelés no name) n’ont pas assez de connecteurs. Elles sont de toute façon de tellement mauvaise qualité que nous ne recommandons pas de leur ajouter des dédoubleurs. Mais si vous avez une ancienne alimentation de qualité, et que vous manquez de connecteurs pour ajouter un lecteur optique (qui ne tournera donc pas tout le temps), épargnez-vous l’achat d’une alimentation bardée de connecteurs et utilisez plutôt un dédoubleur. Les prises d’alimentation six points pour cartes graphiques sont généralement utilisées comme argument par les fabricants. Le fait d’en mettre deux laisse entendre que l’alimentation est prévue pour le SLI (en pratique, ça ne prouve bien sûr rien du tout). Il existe des adaptateurs permettant d’alimenter les cartes graphiques à partir d’une prise Molex quatre points standard, et ils sont parfaitement suffisants. Un connecteur « d’origine » sur l’alimentation ne fournira pas un meilleur courant. Notez qu’il n’en va pas de même avec les connecteurs S-ATA. Les adaptateurs Molex -> SATA ne fournissent que du +5 V et du +12 V au disque SATA, mais pas de +3,3 V. Certains disques durs ont besoin du +3,3 V, et ne fonctionneront donc correctement que sur une « vraie » prise S-ATA venant de l’alimentation. Ils sont heureusement fort rares.

FAUT-IL DÉPENSER PLUS ? Les alimentations Antec Truepower ont des tensions d’une extrême stabilité. Dans la plupart des cas, cela n’apporte pas grand-chose.

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Alors, vous êtes prêts à casser votre tirelire ? Résumons les raisons valables

Certaines alimentations ont plus de connecteurs que d’autres… (ici une Tagan TG480-U01).

de dépenser plus dans une alimentation. La puissance bien sûr, mais nous avons vu qu’il valait mieux se tourner vers une marque plus réputée qu’acheter une alimentation bas de gamme avec un « gros chiffre ». Le silence est un bon argument. Il est possible de concevoir une alimentation silencieuse à moindre coût, mais on rogne toujours sur d’autres paramètres, mieux vaut donc y mettre le prix. Une alimentation avec un bon rendement sera aussi un excellent investissement, surtout si votre PC est souvent allumé. Les autres critères sont moins importants, et dépendent du goût de chacun. Les tensions hyperstables ne sont pas nécessaires à un fonctionnement stable (il faut juste rester dans les limites du raisonnable), un circuit PFC actif évite les pertes d’énergie chez EDF (mais encore une fois, pas chez vous), et les câbles modulaires sont pratiques mais pas fondamentaux. Il reste les critères complètement secondaires, comme la couleur de l’alimentation… Dans les puissances moyennes (environ 400 watts), les bonnes alimentations sont toutes affichées à 70¤ et plus sur Internet (exception faite de la Fortron Green, qui est une bonne affaire). Dans les alimentations 500 watts, il n’y a pas de honte à dépenser plus de 100¤. Les produits restent corrects lorsqu’on descend un peu en dessous de ces prix, on perd simplement les atouts des alimentations haut de gamme. Quand aux alimentations 500 watts présentées à à peine plus de 20¤ sur certains sites marchands, est-il besoin de préciser qu’il vaut mieux les éviter ?

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Comprendre PHYSX

PhysX : la révolution

pour les joueurs ? Par : Tridam

Tout comme 3dfx l'a fait dans les années 90 avec le GPU, Ageia compte aujourd'hui apporter un nouvel accélérateur dans nos PC, le PPU ou Physics Processing Unit. La nouvelle révolution ?

epuis quelques années, la gestion de la physique dans les jeux a fortement évolué : vous n'êtes plus bloqués par un pot de peinture dans un FPS, vous pouvez le renverser et les voitures des jeux de course ressemblent de moins en moins à de gros cubes sans masse qui se déplacent on ne sait trop comment. Tout ceci et bien d'autres choses sont possibles grâce à l'intégration et à l'évolution d'un moteur physique au sein du jeu, ce qui englobe le traitement des déplacements et des déformations des objets dynamiques. Actuellement, tout ceci est traité principalement par le CPU, une petite partie revenant au GPU, mais cela pourrait bientôt changer… Avant de parler des futures solutions, il est important de distinguer 2 « physiques » : la physique « esthétique » et la physique « gameplay ». L'antenne radio qui se balance d'une manière réaliste sur le toit d'une voiture de rallye, c'est joli mais ça s'arrête là, ça n'apporte rien de plus au jeu qu'une amélioration visuelle. Par contre, pouvoir mettre des bidons remplis d'air en des-

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Cette puce se retrouvera-t-elle bientôt dans vos PC ?

Physique et middleware Dans le monde des jeux vidéo, de moins en moins de développeurs s'occupent de tout le travail et ils préfèrent en général acheter des middlewares soit des éléments tout faits comme le moteur 3D ou le moteur physique. Le plus célèbre des moteurs physiques est Havok qui a réagi à Ageia en annonçant Havok FX, un plugin à son moteur qui permet de déplacer une partie des calculs vers les GPU de classe Shader 3.0. L'avantage de ce système est que dès qu'un jeu va faire appel au moteur d'Ageia (auparavant connu sous le nom Novodex), il pourra être automatiquement ou très facilement rendu compatible avec la carte accélératrice physique d'Ageia.

sous d'une plaque métallique de manière à créer un pont, ça, ça enrichit le gameplay et c'est bien entendu plus complexe à gérer. Dans le premier cas, un calcul simple effectué par le CPU ou par le GPU suffit à traiter la physique, mais dans le second, les choses sont bien plus complexes puisque la physique interagit sur l'environnement dans sa globalité, y compris sur le personnage dirigé. Si la physique est traitée par le GPU, les résultats doivent être renvoyés au CPU, s'ensuit alors un jeu de ping-pong entre les 2 processeurs qui va rapidement briser les performances, en plus du fait que ce soit très compliqué à gérer et donc à développer. C'est donc le CPU qui s'en charge.

Le PhysX Engine d'Ageia est un middleware qui se charge du traitement de la physique. Le jeu lui envoie des données via une API dédiée et le moteur se charge du reste en utilisant l'unité de traitement disponible.

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Comprendre PHYSX L'ÉVOLUTION DE LA PHYSIQUE LIMITÉE PAR LES CPU La physique, principalement celle qui influence le gameplay a rapidement besoin d'une puissance de calcul très importante. Or, celle des CPU n'a que très peu augmenté ces dernières années, en comparaison, par exemple, de celle des GPU. Pour passer à l'étape suivante, c'est-à-dire à une physique qui permette de casser un nombre élevé d'objets, de les déformer, de prendre en charge les mouvements des fluides etc., il faut beaucoup plus de puissance de calcul et il ne s'agit pas de la doubler mais plutôt de la décupler, dans un premier temps ! Il faut donc trouver une solution et il en existe plusieurs. Les CPU dual core sont un début de solution puisqu'il est possible par exemple de dédier entièrement un core

Le rendu des jeux vu par Ageia.

Les prototypes prennent en charge à la fois le PCI et le PCI-E mais limité en 1x. Est-ce un débit suffisant ?

au traitement de la physique, mais malgré ça, les développeurs doivent se limiter et ils préféreraient disposer de 4 ou 8 cores ! Le GPU permet de s'occuper de certaines tâches assez simples, mais gérer complètement la physique n'est pas possible à l'heure actuelle dans des conditions réalistes. Reste la solution d'un processeur dédié à la physique, tel que le PhysX d'Ageia qui devrait être commercialisé à partir du premier trimestre 2006 sous la forme d'une carte additionnelle PCI ou PCIExpress. Cette puce de 125 millions de transistors dispose d'unités de calcul optimisées pour le traitement des algorithmes utilisés par les moteurs physiques et d'une mémoire locale (128 Mo) pour stocker le plus gros des don-

Half Life 2 est un des premiers jeux à utiliser la physique pour enrichir le gameplay, mais le tout reste encore très limité.

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nées qu'elle doit utiliser de manière à ne pas consommer trop de bande passante. En bref, le principe de fonctionnement est le même que pour le GPU et la 3D. Asus et BFG ont d'ores et déjà annoncé avoir l'intention de commercialiser une telle carte. Avec une carte PhysX, le CPU se charge de la gestion de la scène puis renvoie la partie physique à la carte dédiée qui va soit la renvoyer au CPU qui va l'utiliser pour modifier des données à envoyer au GPU, soit l'envoyer directement au GPU, ce qui est faisable, tout du moins en théorie puisqu'en pratique il faudra probablement que les fabricants de GPU acceptent d'adapter leurs drivers.

PHYSX : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS La carte PhysX devrait permettre aux développeurs de mettre au point des jeux qui feront un bond en avant significatif au niveau de la physique, bien que nous ne sachions pas exactement dans quelle mesure puisque ses performances pratiques ne sont pas encore connues. Mais on peut estimer qu'elle permettra au moins de décupler le nombre de calculs liés à la physique, ce qui ouvre de nouvelles possibilités tant au niveau du réalisme des scènes que du gameplay. Par exemple, les objets dynamiques actuels sont dans la majorité des cas parfaitement rigides, c'est-à-dire indéformables or dans la réalité, ce n'est pas le cas mais gérer des collisions avec déformation des corps est nettement plus complexe et ce n'est actuellement pas réalisable avec un simple CPU. Il en va de même pour les mouvements des fluides qui sont en général représentés par un mouvement grossier et scripté. Une carte accélératrice dédiée à la physique devrait permettre de faire exploser de nombreuses limites.

Quid des performances ? Une carte physique va-t-elle permettre d'éviter l'upgrade d'un processeur (et de sa plate-forme) en déchargeant celui-ci d'une partie de son travail ? Nous estimons que non puisque dans les cas simples le surcoût engendré par les allersretours des données entre le processeur et la carte physique ainsi que le surcoût dû à la gestion de celle-ci devraient annuler les gains. Par contre, dans les cas complexes, la carte physique devrait permettre de jouer avec un niveau de FPS correct avec des détails physiques très poussés alors qu'un CPU actuel ne le permet pas. Autrement dit, la carte physique doit être vue comme un élément qui va apporter de nouvelles possibilités plus que comme un moyen d'augmenter les performances.

Mais à quel prix ? S'il était question au départ de 300 ¤, la tarification supposée aurait été revue à la baisse pour redescendre à 200 ¤, ce qui est probablement rendu possible par le retard de la carte qui devait arriver en 2005. Etant donné que le prix des 128 Mo (128 bits en GDDR3) a chuté, il est possible de réduire celui de la carte. Cela reste malgré tout 200 ¤ de plus à débourser pour les joueurs, serez-vous prêts à le faire ? On peut se poser des questions à ce sujet, d'autant plus que la carte graphique représente déjà à elle seule un budget important pour le joueur. Actuellement, aucun jeu ne tire parti de la carte PhysX mais courant 2006, cela devrait s'améliorer, mais qu'apporteront réellement ces jeux ? Un gameplay plus riche ? Quelques améliorations visuelles ? Difficile à dire mais nous pouvons supposer que le gameplay ne s'enrichira pas rapidement puisque celui-ci est la base du jeu et que très peu de joueurs disposeront d'un accélérateur physique. Les développeurs ne vont donc pas passer beaucoup de temps pour une minorité de joueurs car enrichir le gameplay est quelque chose de très complexe qui doit être prévu à la base du développement et pris en compte par les concepteurs de niveaux.

Une des démos d'Ageia met en scène une voiture en soufflerie d'une manière très réaliste.

multicores vont augmenter sensiblement les possibilités, peut-être pas autant qu'une carte dédiée au départ, mais ils auront l'avantage d'être présents dans bien plus de PC. Qui plus est, les CPU devraient se voir ajouter de plus en plus de petites unités de calcul dédiées à des tâches plus spécifiques, ce qui pourrait également être le cas de la physique.

Une carte accélératrice dédiée à la physique devrait permettre de faire exploser de nombreuses limites.

DES SOLUTIONS PLUS INTÉRESSANTES ? Améliorer la gestion de la physique peut passer par d'autres solutions, quitte à se faire plus lentement. Par exemple, les CPU dualcores et bientôt

Certains jeux pourraient voir leur gameplay être fortement amélioré grâce à la carte PhysX.

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Comprendre PHYSX

le composent fusionner. Certains pensent d'ailleurs qu'il en sera de même pour le GPU dans une dizaine d'années, voire plus tôt.

UN NOUVEAU MARCHÉ À CRÉER

Lorsqu'Intel évoque l'évolution à long terme de ses CPU, ceux-ci se voient être associés à un tas de petites unités spécialisées, de quoi rendre inutiles PPU et même GPU ?

Nous sommes sceptiques par rapport à l'intérêt d'ajouter une carte physique dans un PC.

Une autre solution serait d'utiliser plus le GPU pour la physique, ce qui est déjà partiellement faisable aujourd'hui et le deviendra de plus en plus avec leur évolution. Pourquoi ne pas installer 2 cartes graphiques en SLI ou en CrossFire et en avoir une des 2 qui servirait de carte dédiée à la physique dans les jeux qui peuvent en tirer parti alors que les 2 cartes pourraient servir à la 3D dans les autres jeux ? Et pourquoi ne pas directement y inclure des unités dédiées à la physique ? Ageia indique viser une durée de vie de deux ans et demi pour sa carte PhysX, or les GPU sont déjà composés de plus de 300 millions de transistors et les prochaines générations devraient être capables d'accueillir une partie dédiée à la physique, ça paraît évident. Vous l'aurez compris, nous sommes sceptiques par rapport à l'intérêt d'ajouter une carte accélératrice dédiée exclusivement à la physique dans un

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PC, ce qui va à l'encontre de l'évolution de ces dernières années, qui mis à part le GPU, a vu les différents éléments qui

La société Ageia a très bien compris que faire accepter l'achat d'une carte PhysX ne sera pas facile mais que dans le cas où elle y parviendrait, un marché énorme pourrait s'offrir à elle. Même si nous sommes réticents à cette idée, il suffirait de quelques bons jeux pour nous forcer à franchir le pas et la machine serait lancée puisque plus les joueurs seront équipés, plus les développeurs l'utiliseront, pour finir par rendre le PPU obligatoire tout comme

Dans les consoles Il paraît évident qu'une puce comme PhysX aurait pu trouver sa place dans une console puisque les développeurs ne visent alors qu'une seule plateforme et ils auraient pu en profiter pleinement. Elle est cependant arrivée trop tard et il est probable que son coût aurait été difficile à ajouter à celui des autres composants. Ce qui ne veut pas dire que les consoles de nouvelle génération, comme la Xbox 360 et la future PS3, ne seront pas capables de faire des choses intéressantes au niveau de la physique. Par exemple, la première dispose d'un CPU tricore dont 2 cores Le Cell qui équipera la PS3 devrait être capable de pourraient par exemple être dédiés à traiter efficacement la physique. la physique pendant que le premier se charge du reste. Le processeur Cell qui équipera la PS3 pourrait lui aussi s'avérer très efficace puisque ses 7 SPE sont des clients intéressants pour la physique. Ageia a d'ailleurs décidé de supporter ces deux plates-formes qui seront donc compatibles avec son moteur physique, un moyen de bien se positionner pour être intégré en hardware sur les consoles de la génération suivante ?

l'est le GPU aujourd'hui. L'Unreal Engine 3 qui a déjà fait couler beaucoup d'encre utilisera le moteur physique d'Ageia et sera compatible avec la carte PhysX. Si le gameplay en profite, il suffirait pour Ageia et Epic de proposer un bundle à prix intéressant du premier jeu à base de ce moteur et de la carte PhysX pour lancer la machine. Il est important pour Ageia d'agir rapidement, avant que les CPU et les GPU soient capables de traiter efficacement la physique.

CE QUI NE SERA PAS ÉVIDENT La route vers le succès ne sera cependant pas de tout repos, puisque d'autres sont intéressés par ce marché et que des conflits d'intérêts évidents lient tout ce petit monde qui est, pour le moment, en train d'observer ce qui se passe en espérant opérer la meilleure stratégie. Ageia vend d'un côté un moteur physique software aux développeurs de jeux vidéo et d'un autre coté, une carte accélératrice aux joueurs qui permet d'accélérer ce moteur physique. Est-ce qu'Ageia va optimiser son moteur pour les CPU dualcores ou ne pas le faire pour augmenter les gains avec la carte PhysX ? Est-ce qu'Ageia va permettre à sa carte d'accélérer

d'autres moteurs physiques, comme Havok, ou pas, de manière à favoriser la vente de son propre moteur ? Il en va de même pour les autres acteurs de l'industrie, puisque Havok peut ou pas travailler avec Ageia pour que son moteur soit accéléré et semble pour le moment avoir décidé d'optimiser au maximum pour le multicore mais également pour un transfert d'une partie des calculs vers les GPU, si ceux-ci

ATI et la physique Avec ses nouvelles Radeon X1000, ATI a fortement mis en avant la physique comme étant un élément que ses GPU peuvent traiter puisque l'architecture plus flexible de sa nouvelle gamme fait tomber certaines barrières. Le fabricant en a profité pour faire une démonstration à base de CrossFire dans laquelle une carte se chargeait des calculs physiques et une autre carte du rendu 3D. Notez par ailleurs que même les plus anciens GPU sont capables de prendre en charge une partie des calculs physiques puisque lors de cette démo, c'est une Radeon X300 qui s'en chargeait. Bien entendu, même si l'architecture actuelle de nVidia est moins flexible que celle des X1000, les GeForce sont elles aussi capables de traiter une partie de la physique.

supportent les Shaders 3.0. Intel et AMD préféreraient probablement que le traitement de la physique reste sur le CPU de manière à favoriser les ventes de leurs modèles haut de gamme et multicores et ATI et nVidia préféreraient évidemment récolter ce marché, ATI ayant clairement mis en avant les capacités de ses derniers GPU concernant le traitement de la physique. Reste également à convaincre les fabricants d'ordinateurs qui ont déjà du mal à accepter de débourser 100 ¤ pour équiper leurs machines avec une carte graphique digne de ce nom… Pour notre part, nous estimons que la meilleure solution pour l'utilisateur reste de traiter la physique par un mélange CPU et GPU, quitte à retarder par exemple d'une année l'explosion de la physique dans les jeux. A moins qu'Ageia n'arrive à nous convaincre quand sa carte PhysX débarquera sur le marché.

Lors du lancement des Radeon X1000, nous avons pu apercevoir brièvement une démo dans laquelle un GPU traitait la physique et un autre la 3D, ce qui faisait augmenter nettement les performances par rapport à un CPU.

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Comparer TURION 64 CONTRE PENTIUM M

Turion 64

contre

Pentium M

L'élève n'a pas encore dépassé le maître Par : Thomas Olivaux

Quel sera votre prochain portable, un Centrino comme « tout le monde » ou un Turion 64 ? Et pourquoi ne pas choisir le meilleur, tout simplement ? Nous avons mis face à face différents portables et testé plusieurs processeurs ; que le match commence ! i Intel est leader sur le marché des processeurs de micro-ordinateurs depuis toujours, AMD a su s'imposer également. Leurs processeurs pour serveurs et PC de bureau/salon sont très appréciés, leur notoriété n'est plus à faire. Toutefois, sur le marché des ordinateurs portables, l'outsider n'a jamais réussi à s'imposer face au puissant Intel et ce, malgré plusieurs tentatives. Sans compter l'échec du processeur mobile basé sur le peu puissant K6-2, AMD n'a pas eu beaucoup de succès avec son Athlon XP mobile non plus. Ce dernier consommait trop d'énergie et chauffait exagérément. Depuis quelque temps, les choses se sont légèrement améliorées avec l'Athlon 64 Mobile, mais c'est surtout le Turion 64 sorti cet été qui a la prétention de faire bouger les choses. Le comparatif d'ordinateurs portables que nous avons réalisé pour H a r d w a r e Magazine n° 19 ne présente aucun modèle à base de Turion, faute de produits disponibles, mais nous avions tout de même réalisé un premier essai de ce

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processeur à ce moment-là. Les notebooks à base de Turion 64 étaient peu disponibles alors, mais quelques modèles ont vu le jour depuis, ce qui nous a donné envie de réaliser un vrai comparatif entre les solutions mobiles en concurrence, le Turion 64 et son concurrent Pentium M d'Intel et les technologies qui vont autour.

UN ATHLON 64 « PLUS » Comme son nom le laisse supposer, l'Athlon 64 Mobile est une évolution de l'Athlon 64 pour ordinateurs portables. Basé sur le bon vieux core Clawhammer, gravé en 0,13 μ, il ne s'agissait ni plus ni moins que de l'élite des Athlon 64, ceux qui étaient capables de fonctionner avec moins de tension et dégageant ainsi moins de chaleur. Toutefois, comme vous pouvez vous en rendre compte grâce au tableau ci-contre, le TDP de ces processeurs était encore bien trop élevé face au très performant Pentium M. Puisqu'il n'offrait aucune innovation si ce n'est la compatibilité 64 bits, il n'a pas eu grand succès en dehors des portables haut de gamme ayant la vocation de remplacer des PC de bureau, des portables pour lesquels l'autonomie n'est pas un critère de choix. Il y a quelques mois, AMD a introduit un nouveau processeur, au nom complètement inédit, le Turion 64. D'ailleurs, ce nouveau nom s'est accompagné d'une nouvelle méthode

Depuis sa première génération (Banias), le Pentium M est devenu la référence des processeurs pour ordinateurs portables.

de différenciation des modèles, plus proche de celle d'Intel, avec des lettres et des nombres qui sont assez peu explicites. Nous avons deux catégories de Turion 64, les ML qui offrent les meilleures performances, les MT qui consomment moins, pour résumer. Le nombre qui suit précise la fréquence et la quantité de mémoire cache. Ainsi, un Turion 64 ML-34 est cadencé à 1,8 GHz et dispose d'un méga de cache L2. Le Turion 64 MT-34 bénéficie des mêmes caractéristiques si ce n'est qu'il offre un TDP réduit de 35 à 25 W. Le second tableau vous présente tous les modèles de Turion existants pour le moment. Voyons à présent ce que vaut ce processeur en conditions réelles, face à son sérieux concurrent le Pentium M.

Core Gravure Support Fréquences Cache L1 / L2 Bus Instructions, fonctionnalités Economie d'énergie TDP

AMD Athlon 64 Mobile Clawhammer 0,13 μ Socket 754 1,6 à 2,2 GHz 128 Ko / 512 Ko ou 1 Mo 800 MHz HyperTransport MMX, SSE, SSE-2, 3DNow!, AMD64, NX Bit AMD PowerNow!

AMD Turion 64 Lancaster 0,09 μ Socket 754 1,6 à 2,2 GHz 128 Ko / 512 Ko ou 1 Mo 800 MHz HyperTransport MMX, SSE, SSE-2, SSE-3, 3DNow!, AMD64, NX Bit AMD PowerNow!

62 – 81 W

25 – 35 W

Intel Pentium M Dothan 0,09 μ Socket 479 1,6 à 2,26 GHz 64 Ko / 2 Mo 400 ou 533 MHz FSB MMX, SSE, SSE-2, NX Bit (sur les derniers modèles) Intel Enhanced SpeedStep 21 – 27 W

Modèle MT-40 MT-37 MT-34 MT-32 MT-30 MT-28 ML-40 ML-37 ML-34 ML-32 ML-30 ML-28

TDP 25 W 25 W 25 W 25 W 25 W 25 W 35 W 35 W 35 W 35 W 35 W 35 W

Fréquence 2,2 GHz 2,0 GHz 1,8 GHz 1,8 GHz 1,6 GHz 1,6 GHz 2,2 GHz 2,0 GHz 1,8 GHz 1,8 GHz 1,6 GHz 1,6 GHz

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Cache L2 1 Mo 1 Mo 1 Mo 512 Ko 1 Mo 512 Ko 1 Mo 1 Mo 1 Mo 512 Ko 1 Mo 512 Ko

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Comparer TURION 64 CONTRE PENTIUM M Pour mener à bien ces tests, nous avons disposé de deux Turion, un MT34 et un MT-37. En face, nous avions deux Pentium M, le 750 à 1,86 GHz et le 770 à 2,13 GHz. Nous avons également utilisé un Athlon 64 Mobile 3400+, à 2,2 Ghz. Il est dommage que nous n'ayons pu disposer des trois processeurs à des fréquences identiques, mais sachant que nous avons mené une bonne partie de nos tests sur des cartes mères pour PC fixes, nous avons tout de même pu moduler quelque peu. Ainsi, nous avons testé l'Athlon 64 Mobile 3400+ à 2,0 GHz (un 3200+ du coup). Du coup, nous avons eu trois processeurs avec les mêmes fréquences ou presque, 2,0/ 2,0 et 2,13 GHz. A plus « petite » fréquence, 1,8 et 1,86 GHz, dans les deux cas, Intel bénéficie d'un très léger avantage au niveau de la fréquence, qu'il conviendra de prendre en compte pour l'analyse des résultats.

Le Turion remplace avantageuseuement l'Athlon 64 Mobile, mais ce dernier n'a pas à rougir en termes de puissance.

TURION = ATHLON Contrairement à ce qu'AMD voudrait nous faire croire, le Turion 64 n'est pas un processeur tellement novateur. En fait, le core Lancaster n'est ni plus ni moins qu'un Venice/San Diego amélioré, gravé en 0,09 μ donc et incluant les instructions SSE-3. La principale différence réside dans le contrôleur de mémoire, dual channel sur le Venice, normal sur le Lancaster. D'autre part,

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Lancaster a été optimisé pour tourner à une moindre tension et consommer un minimum d'énergie. Pari a priori réussi puisque les TDP des Turion 64 MT sont de 25 W, nous en profitons pour rappeler qu'un TDP est une valeur théorique maximale rarement, si ce n'est jamais,

atteinte lors du fonctionnement ; le TDP sert de valeur de référence pour les concepteurs de cartes mères ou de ventirads afin de savoir ce que leurs produits devront être capables d'encaisser. Notons que les modèles les moins cadencés d'Intel bénéficient d'un TDP encore plus faible, sans compter les modèles Low Voltage et Ultra Low Voltage carrément impressionnants, dédiés aux ultraportables.

Pourquoi AMD n'a pas adopté le socket 939 et la mémoire dual channel avec son nouveau Turion 64 ?

Avant de parler de performances, nous avons mesuré la consommation de nos machines, au repos et en charge, avec une carte mère, une carte graphique surpuissante (GeForce 7800 GT), 1 Go de RAM en deux barrettes et un disque dur 7 200 tours. Comme nous pouvons le voir, le Turion 64 a fait d'importants progrès par rapport aux Athlon 64 mobiles, néanmoins, il reste bien plus gourmand que le Pentium M. Il n'y a qu'à voir les plus gros modèles. En charge, le Pentium M 770 consomme près de 30 W de moins que le Turion 64 alors qu'il tourne à 130 MHz plus vite ! Au repos, il y a déjà presque 20 W de différence. Pour être plus concret, dans une véritable utilisation mobile, selon la batterie de votre portable, l'autonomie varie de 15 à 30 min en raison de cet écart, ça fait réfléchir. Passons à présent à ce qui nous intéresse plus encore, les mesures de performances dans différentes applications. A commencer par des tests de création/production, nous n’avons pas été tellement surpris, mais quelque peu déçus tout de même. Si le Turion pro-

gresse un tout petit peu par rapport à l'Athlon 64 Mobile (le même écart que l'on retrouve entre un A64 3000+ S754 et un A64 3000+ S939, c’est plutôt bien compte tenu de l'absence de mémoire dual channel), il est assez loin derrière le Pentium M. Plus loin en tous les cas que ne peuvent l'expliquer les MHz d'écart. C'est valable dans Photoshop, dans 3D Studio Max ou dans un logiciel de compression vidéo. Le Pentium dominait déjà l'Athlon 64 dans ce type d'applications, c'est donc aussi vrai du Pentium M. Mais le pire reste à venir. En effet, alors que nous avions l'habitude d'une nette domination de l'Athlon 64 face au Pentium dans le domaine des jeux vidéo, ce n'est pas le cas du Turion. Aucun doute que celui-ci soit performant, puisqu'il s'agit d'un dérivé d'Athlon 64, mais le Pentium M fait des miracles. Précisons au passage que le Turion souffre un peu du fait de l'absence de chipset très moderne. En effet, en sus du VIA K8T800 Pro, il n'y a que le Radeon Xpress 200M d'ATI qui soit

A retenir • Le Pentium M est un peu plus rapide et consomme encore moins que le Turion 64 : pour le moment, les portables Centrino sont donc les plus intéressants. • Le Turion 64 est dérivé des Athlon 64 Venice/San Diego. • AMD ne propose pour le moment qu'un processeur tandis qu'Intel a une offre mobile plus complète avec Centrino (CPU + chipset + carte réseau Wi-Fi).

valable pour ce dernier, nVidia étant pour le moment absent de ce marché. A l'inverse, le Pentium M bénéficie du performant i915 modifié. En sus des tests de puissance, nous avons également overclocké ces processeurs. Les deux bénéficient d'un bon potentiel, mais sachant qu'aucun ordinateur portable ne propose les mêmes fonctions d'overclocking, ça n'a guère d'intérêt. Trêve de bavardage, les graphiques décrivent mieux les résultats que les mots.

Faut-il acheter un portable Turion 64 ? L'objectif de ce dossier était de comparer le Turion 64 au Pentium M, et par-dessus tout de se rendre compte s'il existait enfin une alternative intéressante à Centrino, qui permettrait de mettre fin au règne absolu d'Intel dans le domaine des notebooks. Malheureusement, bien qu'AMD ait produit le concurrent le plus valable que l'on ait connu, les Pentium M et Centrino restent ce qui se fait de plus performant pour le moment. Les performances sont multiples. Il s'agit bien sûr de vélocité globale, mais également de consommation électrique et donc d'autonomie. Avec un chipset spécialement dédié à l'univers du portable ainsi qu'une carte réseau Wi-Fi conçue dans le même esprit, Centrino est réellement LA plate-forme mobile. La concurrence vient donc de s'intensifier, mais tant qu'AMD ne trouvera pas un partenaire tel que nVidia pour ses chipsets (qui pourraient intégrer une carte Wi-Fi), Intel continuera probablement à dominer.

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Comparer TURION 64 CONTRE PENTIUM M

Charge (W) Repos (W)

Consommation P M 750 1,86 GHz

P M 770 2,13 GHz Temps (s)

3D Studio Max 7

T64 MT-34 1,8 GHz

A64 3000+

T64 MT-37 2,0 GHz A64 M 3200+ 2,0 GHz

A64 M 3200+ 2,0 GHz

T64 MT-37 2,0 GHz

P M 750 1,86 GHz

A64 3000+

P M 770 2,13 GHz

100

200

300

400

Doom 3

500

600

700

FPS

100

Photoshop CS

A64 3000+

120

140

160

180

Temps (s)

A64 3000+

T64 MT-34 1,8 GHz

A64 M 3200+ 2,0 GHz

T64 MT-37 2,0 GHz

P M 750 1,86 GHz

P M 770 2,13 GHz

P M 770 2,13 GHz 60

Half Life 2

200

300

FPS

400

TMPGEnc

A64 3000+

500

600

700

Temps (s)

A64 3000+

T64 MT-34 1,8 GHz

A64 M 3200+ 2,0 GHz

T64 MT-37 2,0 GHz

P M 750 1,86 GHz

T64 MT-37 2,0 GHz

P M 770 2,13 GHz

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P M 770 2,13 GHz

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100

120

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200

250

300

350

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Comparer ONDULEURS

Bien acheter son onduleur Par : David Guillaume

Marre des coupures de courant ? Achetez un onduleur ! Les quelques minutes qu’il vous offrira pour enregistrer votre travail seront peut-être salvatrices. On trouve des appareils efficaces à partir d’une cinquantaine d’euros sur Internet, mais que valent-ils vraiment ? Et quelles sont les fonctions et caractéristiques d’un onduleur qu’il faut étudier avant d’acheter ? e principe de fonctionnement d’un onduleur est simple : placé entre la prise de courant et le matériel informatique, il assure sa protection électrique. Mais la « protection électrique » d’un ordinateur est un vaste concept ! Concrètement, un onduleur peut remplir plusieurs fonctions :

Le Belkin Surgemaster peut être relié au PC par port série ou par USB.

La protection contre les coupures de courant est la fonction la plus connue. Grâce à une batterie, l’onduleur alimentera votre PC quelques minutes en cas de coupure de courant. Cela vous laissera le temps de sauvegarder votre travail et d’éteindre proprement le PC. Certains onduleurs sont connectés au PC par port série, USB, ou réseau Ethernet. Un logiciel installé sur l’ordinateur permet à ce dernier de s’éteindre automatiquement au bout d’un temps déterminé lorsque l’onduleur est sur batterie. Les modèles plus simples se contentent d’un avertissement sonore pour vous indiquer qu’il est temps de sauvegarder votre travail et d’éteindre l’ordinateur. La protection contre les microcoupures « remplit » les intervalles qui peuvent se produire dans la distribution du courant. Si une coupure de quelques millisecondes n’a aucune importance pour alimenter une ampoule, on peut

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Les onduleurs reliés au PC offrent un parfait contrôle sur leurs paramètres de fonctionnement.

s’inquiéter de ses effets sur un PC. Heureusement, en pratique, les alimentations de PC ont une certaine inertie et supportent bien les microcoupures. La plupart des onduleurs s’appuient d’ailleurs sur cette caractéristique, puisqu’ils provoquent eux-mêmes une microcoupure au moment du passage sur batterie ! La protection contre les surtensions et sous-tensions consiste à réguler la tension de sortie de façon à rester proche des 230 volts, quelle que soit la tension en

APC Cyberfort

Belkin Surgemaster série supérieure

Belkin Universal

Le Trust UPS Energy Protector est le seul appareil que nous ayons testé qui utilise des prises IEC. Ce n’est pas un problème dans la plupart des cas, mais il peut arriver que cela limite les usages.

entrée. Plusieurs méthodes existent pour cela, en fonction de la technologie de l’onduleur. Nous allons voir par la suite ce qui différencie les onduleurs off-line, lineinteractive et on-line, et comment ils protègent des surtensions et sous-tensions. La protection contre la foudre est une forme de protection contre les surtensions. L’onduleur doit savoir faire face à une forte augmentation de tension, et bloquer instantanément le passage. Tous les onduleurs sont équipés de cette fonction, mais il est fondamental de brancher l’onduleur sur une prise reliée à la terre pour qu’elle fonctionne correctement.

TROIS MODES DE FONCTIONNEMENT DIFFÉRENTS Les onduleurs peuvent aussi avoir trois modes de fonctionnement différents :

Eaton Powerware 3105

MGE Protection Center

Trust UPS Energy Protector

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Comparer ONDULEURS Estimer la puissance requise Pour estimer la puissance, additionnez les valeurs correspondant à chaque élément. Ces valeurs sont fournies à titre indicatif, mais nous avons essayé de jouer la prudence en faisant une estimation assez large de la consommation. Si votre PC est équipé d’une alimentation à PFC actif, vous pouvez retirer 30 % à la valeur du tableau. Dans le cas d’un processeur AMD Athlon 64 ou Sempron, retirez 10 % (ces processeurs consomment moins que leurs équivalents Intel). Notez que la valeur donnée pour le PC n’inclut pas l’écran.

PC datant de plus de trois ans PC moderne, configuration bureautique PC moderne, configuration milieu de gamme PC moderne, configuration haut de gamme PC moderne, configuration haut de gamme overclockée Ecran LCD 17" Ecran LCD 19" Ecran CRT 17" Ecran CRT 19" Ecran CRT 21" Hub/Switch/Modem (et autres petits appareils sans ventilation)

Les onduleurs off-line laissent passer le courant électrique tant que tout va bien. Le signal est filtré, mais est généralement semblable en entrée et en sortie de l’onduleur. Quelques petites améliorations peuvent aussi être apportées au courant : ainsi certains produits proposent de « booster » la tension en lui ajoutant quelques volts si elle est inférieure à 230

150 VA ou moins 300 VA 350 VA 425 VA 550 VA 40 VA 50 VA 150 VA 200 VA 250 VA 30 VA ou moins

volts (c’est le cas du Belkin F6C800frUNV que nous avons testé par exemple). Le principe de l’onduleur off-line est de passer en mode batterie lorsque la tension est trop élevée, trop basse, ou qu’il y a une coupure d’alimentation. Puisqu’ils passent sur la batterie au moindre pépin, ces onduleurs ne cherchent pas à apporter une correction importante au signal d’origine, ce sont donc les moins coûteux à fabriquer. Les appareils d’entrée de gamme sont souvent des onduleurs offline, et ils sont généralement suffisants pour les particuliers. Le passage sur la batterie n’étant pas instantané (moins de 10 ms quand même), ils s’appuient sur la capacité de l’alimentation du PC à supporter une microcoupure. Pas de panique, toutes les alimentations modernes supportent ce traitement ! Notez que les appareils que nous avons testés sont des onduleurs off-line, à l’exception du produit Trust et du Belkin Universal. Les onduleurs line-interactive ou lineinteractif – selon qu’on francise ou pas leur nom – sont des appareils au fonctionnement proche des onduleurs off-

line. La différence est qu’ils embarquent une électronique de contrôle plus intelligente, grâce à un microprocesseur. Ils sont ainsi capables d’apporter des corrections plus importantes au courant, ce qui réduit les chances de passer sur la batterie. Le temps de commutation sur celle-ci est aussi plus court. Un onduleur line-interactive sera donc plus efficace dans les endroits où le courant électrique est de très mauvaise qualité, par exemple avec des sous-tensions et surtensions de plus de 10 %. Il offrira aussi plus de fonctionnalités dans un environnement d’entreprise où il est piloté par l’intermédiaire d’un réseau informatique (cas d’une salle serveur). Les onduleurs on-line sont les plus sûrs, mais aussi les plus chers. Leur principe de fonctionnement dissocie totalement le courant en entrée du courant en sortie. Le courant alternatif en entrée est converti en courant continu qui recharge la batterie, laquelle alimente un deuxième convertisseur. Ce dernier se charge de recréer un courant alternatif parfait, avec une forme sinusoïdale irréprochable. C’est ce courant qui servira à

Et avec les ordinateurs portables ? Y a-t-il une utilité à utiliser un onduleur avec un ordinateur portable ? Un ordinateur portable est doté d’une batterie, et les coupures de courant n’ont aucune influence sur lui (le passage sur batterie est instantané). Des fluctuations de tension importantes peuvent être dangereuses pour l’adaptateur, mais cela ne concerne que les endroits où l’électricité est vraiment très mauvaise. Par contre, l’onduleur a l’avantage d’offrir une protection contre la foudre. Un avantage bien maigre considérant le prix d’un tel produit ! Si vous êtes du genre inquiet, achetez plutôt une prise parafoudre : il vous en coûtera de 15 à 45 ¤.

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jours supérieure ou égale à la puissance active, et sa valeur est plus ou moins élevée d’un appareil à l’autre. Les appareils électriques les plus simples (ampoule, grille-pain) et les PC équipés d’une alimentation à circuit PFC actif ont une puissance apparente égale à la puissance active. Pour les PC équipés d’une alimentation à circuit PFC passif, multipliez la puissance consommée par 1,4 pour avoir une approximation de la puissance apparente. Pour les écrans, la différence est beaucoup plus variable d’un modèle à l’autre. Vous pouvez donc multiplier par deux la puissance en watts si vous voulez être prudents, mais vous ne pourrez pas connaître la valeur réelle sans un équipement spécialisé. A quoi toutes ces informations vont-elles bien pouvoir servir ? A faire le total de la puissance apparente consommée par les appareils que vous comptez brancher sur l’onduleur.

A propos des batteries d’onduleurs… Une batterie d’onduleur ressemble beaucoup à une batterie de voiture. Elle a une durée de vie limitée (il faudra la remplacer tous les trois à cinq ans), et elle pollue… Tous les onduleurs permettent le remplacement de la batterie, mais il ne faut pas jeter l’ancienne à la poubelle ! Les fabricants sont tenus de récupérer les vieilles batteries et de les recycler. Quand vient le moment de changer la batterie, tournez-vous vers le fabricant ou un magasin spécialisé dans l’électronique : la plupart des onduleurs sont équipés de batteries 12 V standard, vous pourrez généralement trouver un modèle équivalent. Lors de l’achat du nouveau produit, le vendeur doit reprendre votre ancienne batterie et s’occuper de la faire recycler.

alimenter les appareils électriques. On le voit, la qualité du courant en entrée n’a aucune influence sur la qualité du courant produit par un onduleur on-line, ce qui en fait le produit le plus efficace. Il est aussi protégé contre les microcoupures, puisque la commutation sur batterie est instantanée.

QUELLE PUISSANCE CHOISIR ? La puissance que peut fournir un onduleur au matériel qu’il alimente est indiquée en VA dans les caractéristiques techniques. Cette unité, le voltampère, est utilisée pour désigner une puissance apparente, différente de la puissance active. La puissance apparente est tou-

Comme en pratique, la puissance consommée par la plupart des appareils est inconnue de l’utilisateur, nous allons devoir procéder par approximation. Pour cela, aidez-vous de notre tableau afin d’estimer la puissance consommée par votre installation en VA. Pensez à réduire autant que possible le nombre d’appareils branchés sur l’onduleur, la batterie durera ainsi plus longtemps lors des coupures. Il faut qu’en cas de coupure, vous puissiez enregistrer votre travail et éteindre proprement l’ordinateur. Le minimum est de protéger l’unité centrale et l’écran (ou les écrans s’il y en a plusieurs). Vous pouvez aussi protéger le modem, cela vous permettra de rester connectés à Internet et de dire au revoir

poliment à vos contacts MSN (si toutefois votre ligne téléphonique reste active en cas de coupure de courant, ce qui n’est pas toujours vrai avec les opérateurs dégroupés). Vérifiez aussi que vous n’avez pas un périphérique de pointage qui nécessite une alimentation additionnelle, on ne sait jamais. Sauf situation particulière, vous ne devriez pas avoir besoin de l’imprimante ou des enceintes lorsque l’onduleur prend le relais en vous fournissant quelques minutes de courant en cas de coupure.

PREMIER BRANCHEMENT Une fois votre installation effectuée, vérifiez que vous avez pensé à tout en coupant l’alimentation de tous les périphériques (ou même en coupant le courant au disjoncteur, si vous vous sentez d’humeur à rerégler tous les réveils de la maison), et en vous assurant que le PC continue à fonctionner et peut être éteint proprement. Vous vous familiariserez aussi avec le système d’alerte, et ne serez pas pris au dépourvu lorsque la vraie coupure arrivera. La plupart des onduleurs ont une fonctionnalité de test, qui permet de passer l’alimentation sur batterie pendant quelques secondes afin de vérifier que tout fonctionne bien. De préférence, coupez plutôt complètement l’alimentation (si vous avez une multiprise avec interrupteur, ce sera facile), vous vérifierez ainsi qu’il n’y a pas un périphérique crucial que vous avez oublié de mettre sur l’onduleur ! Pour finir, évoquons une caractéristique de certains onduleurs du marché : l’assurance des matériels connectés. Entre les fabricants d’onduleurs qui proposent cette option, c’est à celui qui affichera la somme garantie la plus élevée. Bien entendu, ces garanties sont limitées à la valeur réelle du matériel, un onduleur qui garantit 80 000 ¤ de matériels ne sera donc pas moins bien qu’un autre avec une garantie illimitée… Les dégâts ne seront remboursés que s’ils sont bien dus à un manque de protection de l’onduleur, typiquement si la foudre endommage l’ordinateur et que le parafoudre ne fonctionne pas. Chez APC, on propose aussi un service de récupération des données perdues. Attention toutefois, l’étude des conditions d’utilisation montre que contrairement à ce qui est affiché sur la boîte, ce service n’est pas garanti. APC semble se réserver le droit de récupérer ou non vos données, selon que la société estime cela « commercialement raisonnable » ou pas. C’est mieux que rien, mais on est loin de ce qui est suggéré sur la boîte.

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Comparer ONDULEURS

APC

Cyberfort

Cyberfort 350 : 85 ¤ Cyberfort 500 : 100 ¤ Version testée : Cyberfort 500. Prises filtrées + protégées par batterie : 3 Prises filtrées : 2 Parasurtenseur sur la ligne téléphonique : oui Connexion PC : USB Garantie du matériel : oui, 100 000 ¤, plus garantie récupération de données

Le Cyberfort est un onduleur assez compact. Destiné à ceux qui cherchent la simplicité avant tout, il est fourni avec un logiciel très facile d’accès. Ce soft minimaliste n’offre qu’une seule option de configuration : la gestion du temps de fonctionnement lorsque l’onduleur passe sur batterie. On peut au choix arrêter l’ordinateur au bout d’un temps donné, ou bien lorsque l’autonomie de la batterie passe en dessous d’une certaine valeur. Et c’est tout ! Si la simplicité a du bon, le fonctionnement n’est pas sans défaut. Sans raison particulière, le Cyberfort 500 est passé sur batterie à deux reprises lors de nos tests. L’ordinateur a alors été mis en veille au bout de dix secondes, ce qui ne correspondait pas au réglage que nous avions effectué. Plutôt décevant…

Belkin

Surgemaster série supérieure Surgemaster série supérieure 350 VA : 60 ¤ Surgemaster série supérieure 500 VA : 70 ¤ Surgemaster série supérieure 650 VA : 85 ¤ Version testée : Surgemaster série supérieure 500 VA Prises filtrées + protégées par batterie : 3 Prises filtrées : 3 Parasurtenseur sur la ligne téléphonique : oui, avec deux prises téléphone Connexion PC : USB ou série Garantie du matériel : oui, 80 000 ¤

Belkin

Universal

Belkin Universal 800 VA : 150 ¤ Belkin Universal 1 000 VA : 150 ¤ Belkin Universal 1 200 VA : 180 ¤ Version testée : Universal 800 VA Prises filtrées + protégées par batterie : 3 Prises filtrées : 1 Parasurtenseur sur la ligne téléphonique : oui Connexion PC : USB ou série Garantie du matériel : oui, 150 000 ¤

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Le Surgemaster série supérieure est un produit bien positionné en termes de prix, et offrant malgré tout de bonnes prestations. Il peut être relié au PC par USB ou par port série au choix. Il intègre un doubleur de prises téléphoniques. Le logiciel est en français, et surtout extrêmement complet : alertes par e-mail, journal des événements, programmation des extinctions en avance, graphs de tension… tout y est ! Notre déception vient de son fonctionnement lorsqu’il passe sur batterie. Le déclenchement doit être un peu long, car à plusieurs reprises, notre PC de test a redémarré lors du passage sur batterie. Testé sur d’autres PC, tout fonctionnait correctement. Un peu échaudés, nous réservons notre jugement sur ce produit.

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Onduleur line-interactive, le Belkin Universal est un appareil massif. Nettement plus lourd que les autres, fabriqué en métal, il en impose. Son logiciel « Bulldog Plus » est très complet, correctement traduit, et surtout très clair. Notez qu’il est différent de celui fourni avec le Surgemaster, et apporte plus de fonctions ainsi qu’une interface plus agréable. La version 1 000 VA est proposée sur Internet à un prix proche de la version 800 VA, et c’est donc la première que nous recommandons.

Eaton

Powerware 3105

Eaton Powerware 3105 350 VA : inconnu Eaton Powerware 3105 500 VA : inconnu Version testée : Powerware 3105 500 VA Prises filtrées + protégées par batterie : 3 Prises filtrées : 3 Parasurtenseur sur la ligne téléphonique : oui Connexion PC : USB Garantie du matériel : non

MGE

Protection Center

MGE Protection Center 420 : 100 ¤ MGE Protection Center 500 : 105 ¤ MGE Protection Center 675 : 125 ¤ Version testée : MGE Protection Center 500 Prises filtrées + protégées par batterie : 4 Prises filtrées : 4 Parasurtenseur sur la ligne téléphonique : oui Connexion PC : USB Garantie du matériel : oui, illimitée

Trust

Eaton propose une vaste gamme d’onduleurs, avec des références commençant par les chiffres 3, 5 ou 9 en fonction des degrés de protection : ce sont respectivement des onduleurs offline, line-interactive et on-line. Celui qui nous intéresse est le 3105, un onduleur offline d’entrée de gamme. L’appareil a parfaitement fonctionné lors de nos tests, mais le logiciel fourni est très décevant. En anglais uniquement, il est confus et peu pratique. La version fournie sur le CD est aussi bugguée, rendant l’installation compliquée : mieux vaut télécharger tout de suite la dernière version du logiciel sur le site de Eaton (où l’on ne trouve malheureusement pas de traduction française). Pas très bien distribué pour l’instant, le 3105 serait pourtant intéressant si son logiciel était traduit, et plus clair !

La série Protection Center d’MGE se compose de trois modèles, offrant respectivement 420, 500 et 675 VA. La version 420 n’offre pas de connexion au PC, elle n’est donc vraiment pas intéressante considérant la différence de prix. Autant se tourner vers la version 500 ou même 675 VA, ces deux produits étant fournis avec un logiciel d’arrêt très efficace. Il est relativement facile à prendre en main, et offre de nombreuses fonctionnalités : ajustement de la tension de sortie, des paramètres d’arrêt, possibilité d’envoyer un mail en cas de défaillance et de surveiller l’état des batteries. Il indique aussi quelle est la consommation du PC en pourcentage de la capacité de l’onduleur.

UPS Energy Protector

UPS Energy Protector 400 VA : 40 ¤ UPS Energy Protector 500 VA : 45 ¤ UPS Energy Protector 600 VA : 50 ¤ UPS Energy Protector 800 VA : 70 ¤ Version testée : UPS Energy Protector 600 VA Prises filtrées + protégées par batterie : 2 Prises filtrées : 1 Parasurtenseur sur la ligne téléphonique : oui Connexion PC : non Garantie du matériel : non

Seul Onduleur line-interactive de ce test avec le Belkin Universal, le Trust Energy Protector est aussi le seul à ne pas offrir de connexion PC. On devra éteindre soi-même le PC lorsque les bips d’avertissement se feront entendre. Impossible donc de l’utiliser pour un serveur que l’on souhaiterait laisser sans supervision, et impossible d’obtenir des informations sur son état (charge de la batterie, etc.). Le manuel fourni est très laconique, et ne vous apprendra presque rien. Les prises sont au format IEC, et ne sont donc compatibles qu’avec les appareils informatiques. Deux câbles sont fournis, juste ce qu’il faut pour relier l’unité centrale et un écran. Lors de nos tests, cet appareil économique n’a pas été pris en défaut. Avec son tarif attractif, il conviendra parfaitement à ceux qui ne veulent pas dépenser plus dans un onduleur et n’ont pas besoin de la connexion au PC.

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Comparer BOÎTIERS

boîtiers

pour tous les budgets Par : David Guillaume

Ça y est, vous allez assembler votre nouvelle configuration ? Plutôt que de choisir le premier boîtier no name dans la vitrine de votre assembleur, consultez notre sélection. De 45 à 185 ¤, vingt boîtiers passés au crible. Au programme : refroidissement, silence… et prix. es boîtiers pour tous les budgets ! Dans ce comparatif, on commence à 45 ¤ avec alimentation pour finir à 185 ¤ le boîtier nu…

Quel est le budget préférable pour un boîtier ? Cela dépend de la configuration que vous voulez monter dedans. Pour un PC orienté bureautique, les boîtiers d’entrée de gamme sont suffisants. Certains se permettent même d’être assez discrets, et d’offrir un refroidissement fort convenable. Si vous accordez de l’importance au niveau sonore et à la facilité d’assemblage, il faudra investir un peu plus.

Textorm 974 MB

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De même, pour les configurations « musclées », les alimentations des boîtiers bas de gamme sont à proscrire. Tournez-vous vers un boîtier milieu de gamme comme le Textorm 974 MB, et ajoutez-lui une bonne alimentation comme la Fortron Green. Le budget sera plus élevé, mais la qualité sans comparaison. Quant aux boîtiers haut de gamme, on les achète un peu pour se faire plaisir… Sauf cas très particuliers, aucune configuration ne nécessite un boîtier haut de gamme pour fonctionner. Si l’Antec P180 est pour nous la référence du moment, tous boîtiers confondus, il est tout de même facturé dans les 140 ¤. Les quelques décibels et quelques degrés qu’il vous fera gagner auront été cher payés. Nous avons évalué ces boîtiers selon quatre critères. Le refroidissement tout d’abord. Pour avoir la meilleure note, il faudrait qu’un boîtier soit équipé d’au moins deux ventilateurs 120 mm, avec des grilles bien ajourées, et un circuit d’air optimisé. Ensuite le silence. La meilleure note correspondrait à un boîtier utilisant plusieurs astuces pour optimiser le niveau de bruit, vibrant peu, avec des ventilateurs discrets. La conception englobe la qualité de fabrication, de finition et le souci du détail qui facilite la vie (comme les vis à main). Le rapport qualité/prix indique si le boîtier nous semble trop cher, ou si au contraire c’est une bonne affaire (nous

avons placé la moyenne à trois étoiles). Nous n’avons accordé de notes supérieures à quatre étoiles que pour des boîtiers sortant vraiment du lot, et aucun boîtier ne nous a déçus au point de descendre sous les deux étoiles pour un de ces critères. Dernier détail, vous aurez noté que nous n’évoquons pas les connectiques en façade de ces boîtiers. En effet, tous les boîtiers offrent des connecteurs USB, audio et FireWire en façade (ou sur le dessus), sans exception. Le préciser aurait été redondant. Après avoir manipulé vingt boîtiers, la sélection n’est pas si difficile que ce qu’on aurait pu imaginer. Certains produits se démarquent vraiment ! En entrée de gamme, le Morex MX-461S nous semble intéressant pour le prix. Dans le milieu de gamme, c’est le Textorm 974 MB qui se démarque, mais nous avons aussi beaucoup apprécié le Cooler Master AMMO 533. Toujours en milieu de gamme, mais avec alimentation, c’est le Enermax CS-512A-MW qui reçoit les lauriers. Certes, il n’est pas très bien conçu, mais il offre une bonne alimentation pour un prix vraiment attractif. En haut de gamme, que dire si ce n’est que le P180 est le maître incontesté du segment ! Rendons toutefois honneur au P180, dont l’alimentation est excellente (mais qui reste cher), et au Thermaltake Armor, qui est idéal pour les configurations embarquant beaucoup d’unités de stockage.

Heden B98024CA

Heden Wind B9907A9

Max In Power B9701C9

Max In Power Briza B951C9

Morex MX-60

Morex MX-461S

Morex Prodesigner B036

AOpen EZ Solution

Cooler Master Ammo 533

Enermax CS-512A-MW

Thermaltake Tsunami Dream

Xion

Xion II

Antec P150

Antec P180

AOpen Nouveau

Cooler Master Praetorian 731

Thermaltake Armor VA8000SWA

« Gonflées » les alimentations ?

Thermaltake Kandalf VA9000BWS

La plupart des amateurs de matériels informatiques ont tendance à surestimer la consommation de leurs composants. Les fabricants le savent bien, et certains n’hésitent pas à proposer des alimentations à l’étiquette alléchante… « 480 watts », clament-elles ! Mais une étude plus approfondie de l’étiquette montre que leurs caractéristiques réelles s’approchent plutôt de celles d’une alimentation 200 watts. Dans la plupart des cas, leur acquéreur sera satisfait parce que sa configuration ne consomme pas plus. Mais s’il lui prend l’idée d’installer une configuration gourmande dans un boîtier équipé d’une telle alimentation, il risque d’avoir de mauvaises surprises. Une alimentation intégrée à un boîtier qui coûte une soixantaine d’euros, coûtant elle-même une vingtaine d’euros, on ne peut pas de toute façon s’attendre à ce qu’elle soit d’excellente qualité. Le « gonflage » des spécifications est donc presque devenu un sport chez les fabricants de boîtiers d’entrée de gamme… on saluera l’initiative de Morex, qui a cessé la course aux watts pour proposer des alimentations de meilleure qualité dans ses boîtiers. L’étude des caractéristiques de ces alimentations montre que l’alimentation 350 watts d’un boîtier Morex est nettement plus performante qu’une « fausse » 480 watts…

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Comparer BOÎTIERS

L’entrée de gamme :

moins de 70 ¤

Dans l’entrée de gamme, le cahier des charges est clair : il faut que ce soit économique ! On se trouve donc avec des boîtiers qui intègrent presque toujours une alimentation, et parviennent à rester sous les 70 ¤. Cela ne va pas sans concession. Pour les configurations « sérieuses », achetez plutôt une alimentation séparément.

Heden

B98024CA

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 6 Alimentation : 480 watts Ventilateurs fournis : 80 mm à l’arrière Matériau : acier Prix : 45 ¤ Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix :

Difficile de faire moins cher. Le Heden B98024CA n’offre aucune fioriture ! Les fixations se vont toutes par vis, et les grilles des ventilateurs ne sont pas très bien ajourées. Le ventilateur fourni est assez discret. Malgré son prix record, ce boîtier garde un look sympathique : il n’est pas désagréable à regarder. Par contre, les spécifications de l’alimentation, donnée pour 480 watts, portent à sourire. Avec 10A max sur le +12 V, on est plutôt au niveau d’une alimentation 200 watts ! De fait, la puissance maximale combinée sur les +3,3 V, +5 V et +12 V est de 185 watts d’après le constructeur. Le chiffre de 480 watts est donc tout droit sorti d’un chapeau de magicien… Cette même alimentation est présente dans plusieurs boîtiers que nous avons testés, et elle baisse un peu leur note car elle ne permettra pas d’installer une configuration aussi puissance que ce qu’annonce l’étiquette.

le prix l’alimentation

Heden

Wind B9907A9

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 4 Alimentation : 480 watts Ventilateurs fournis : 80 mm à l’arrière Matériau : acier Prix : 55 ¤ Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : le prix

La spécificité du Heden Wind, c’est son bouton en façade permettant de régler la vitesse de deux ventilateurs. D’origine, un seul ventilateur 80 mm est fourni, et il est possible d’ajouter un 80 mm supplémentaire à l’avant. Le ventilateur fourni souffle très faiblement, ce qui réduit le bruit mais limite les capacités de refroidissement. L’alimentation ne fait pas trop de bruit à l’allumage, mais son ventilateur accélère nettement lorsque la température augmente. Fait étrange, les ports FireWire et audio en façade ne sont pas reliés directement à la carte mère, la connectique fournie nécessite de faire passer les câbles à l’extérieur du boîtier et de récupérer les prises audio et FireWire à l’arrière. Pas très pratique. L’alimentation, encore une fois, nous a un peu déçus.

le bouton de réglage des ventilateurs

la ventilation faiblarde

Max In Power

l’alimentation gonflée

B9701C9

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 6 Alimentation : 480 watts Ventilateurs fournis : 120 mm à l’arrière Matériau : acier Prix : 60 ¤

Boîtier sympathique, le B9701C9 pèche par son alimentation. Le problème est le même qu’avec le Heden Wind, l’alimentation 480 watts ayant des spécifications trop faibles. Pour le reste, on trouve des fixations rapides et sans outils pour deux des lecteurs 5"1/4, un lecteur 3"1/2 et deux disques durs. Le ventilateur 120 mm est discret, et sa grille bien ajourée. A ce tarif, bénéficier d’un ventilateur 120 mm est appréciable.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : le look

les fixations rapides pour unités de stockage

l’alimentation « gonflée »

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PC Update janvier / février 06

l’absence de vis à main

le ventilateur discret

Max In Power

Briza B951C9

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 3 Alimentation : 480 watts Ventilateurs fournis : 80 mm sur le dessus et devant Matériau : acier Prix : 65 ¤

Le Briza B951C9 est un boîtier d’entrée de gamme, pourtant, au premier abord, il semble assez haut de gamme ! C’est que l’aspect extérieur est très travaillé. Néanmoins, on retombe vite sur terre lorsqu’on l’ouvre. C’est un boîtier très basique, qui embarque la même alimentation « 480 watts » que les autres produits Max In Power et Heden que nous avons testés. Il offre tout de même des fixations sans outils pour les cartes d’extension et des vis à main pour les panneaux latéraux.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : le look la finition moyenne à l’intérieur

Morex

l’alimentation

MX-60

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 4 Alimentation : 400 watts Ventilateurs fournis : 80 mm à l’arrière, 80 mm sur le côté Matériau : acier Prix : 50 ¤

Avec ce boîtier, on est dans le domaine des produits économiques. Mais malgré le prix étriqué, ce boîtier remplit son office tant qu’on ne lui en demande pas trop. L’alimentation offrant 15 A sur le +12 V ne permettra pas d’aller bien loin, et tout est basique à l’intérieur. Le look reste sympathique, avec un éclairage bleu pour le rehausser. La ventilation d’origine est assez bruyante et pas particulièrement efficace. On pourra remplacer le ventilateur arrière par un 120 mm et gagner un peu en bruit et en performances, cette modification étant possible sans bricoler le boîtier.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : le prix ! la ventilation

Morex

l’absence d’aide au montage

MX-461S

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 4 Alimentation : 350 watts Ventilateurs fournis : 120 mm à l’arrière et 80 mm sur le côté Matériau : acier Prix : 60 ¤

Le MX-461S offre un bon refroidissement avec son ventilateur 120 mm, dommage qu’il se fasse un peu trop entendre. On appréciera les caractéristiques de l’alimentation, cohérentes avec la puissance annoncée (16A pour le +12 V). La façade est couverte d’un plastique translucide réactif aux U.V., qui brille lorsqu’on l’expose aux rayons du soleil. Avec le bon angle, la façade s’illumine comme si elle était équipée de LED ! De tous les boîtiers d’entrée de gamme que nous ayons testés, celui-ci est celui dont l’alimentation inspire le plus confiance.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : la façade réactive aux U.V.

la cage de disques durs amovible

les quelques arêtes tranchantes

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Comparer BOÎTIERS

Morex

Prodesigner B036

Emplacements 5"1/4 : 6 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 2 Alimentation : non Ventilateurs fournis : aucun Matériau : acier Prix : 60 ¤

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Le Prodesigner intègre un système de circulation de l’air particulièrement sophistiqué, avec un guide en plastique à la forme tortueuse. S’il s’agissait d’obtenir un bon refroidissement, une solution aurait consisté à avoir des emplacements 120 mm plutôt que deux 80 mm… De plus, il est dommage que ce boîtier n’intègre aucun ventilateur d’origine. Pour le reste, il a tout de même de nombreuses qualités : porte en deux parties à l’avant, fixations des panneaux latéraux par mécanisme sans vis originales, rails pour les unités de stockage, fixations par clips pour la carte mère. Au sujet de cette dernière, mieux vaut éviter les ventirads qui dépassent des bords latéraux de la carte ou les modèles de 15 cm de haut : le guide d’air pourrait empêcher leur passage.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : l’originalité l’absence de ventilateurs d’origine

Milieu de gamme :

quelques arêtes tranchantes

de 70 à 120 ¤

Dans le milieu de gamme, on a le choix entre de très bons boîtiers sans alimentation, et des produits un peu moins évolués, fournis avec des alimentations de bonne qualité. Pour un boîtier avec alimentation, l’intérêt de dépenser plus est évident. Les boîtiers d’entrée de gamme ne sont vraiment pas satisfaisants dans ce domaine.

Cooler Master

Ammo 533

Emplacements 5"1/4 : 5 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 4 Alimentation : non Ventilateurs fournis : 120 mm à l’avant Matériau : aluminium, plastique pour la façade Prix : 90 ¤ Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix :

la poignée

le silence

le look trop carré

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La cible du Ammo 533 est l’amateur de LAN parties, et il a été conçu en conséquence. Premier point : sa poignée de transport. Nous nous attendions un peu à ce qu’il s’agisse d’un gadget, mais ce n’est pas le cas. Elle est bien conçue, très confortable (elle est en caoutchouc), solide, et facilite vraiment le transport. Les boutons « reset » et « power » sont situés sur le dessus du boîtier, et protégés des fausses manips par des caches en plastique. Puisque ce boîtier est prévu pour l’atmosphère surchauffée et bruyante des salles de jeu, on aurait pu s’attendre à une ventilation performante mais bruyante. Ça n’est pas le cas. S’il dispose bien de deux emplacements pour ventilateurs 120 mm, à l’arrière et à l’avant, un seul ventilateur est fourni. Ce ventilateur lumineux bleu, placé à l’avant, ne souffle pas bien fort. Le Ammo s’avère donc très discret, à défaut d’être très performant en refroidissement. Concernant l’assemblage, Cooler Master a pensé à tout : rails pour toutes les unités de stockage, fixations par vis à main pour les panneaux latéraux, et fixations sans outils pour les cartes d’extension ! Le Ammo 533 se pose donc comme un concurrent très sérieux du Antec Super Lanboy, qui lui, n’a pas de poignée. A l’avantage du boîtier Antec, il a deux ventilateurs, et le Ammo est nettement moins réussi esthétiquement.

les astuces qui facilitent la vie

l’unique ventilateur qui ne souffle pas bien fort

AOpen

EZ Solution

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 5 Alimentation : 350 watts Ventilateurs fournis : 80 mm à l’arrière Matériau : acier Prix : 108 ¤

Sous ses airs de boîtier basique, le EZ Solution cache bien son jeu. Son système d’attaches rapides permet de vite fixer les disques durs et lecteurs optiques, de même que les cartes d’extension. Les panneaux latéraux ferment bien sûr avec des vis à main. L’alimentation fournie n’est « qu’ » une 350 watts, mais elle est de nettement meilleure qualité que dans les produits d’entrée de gamme : molette de réglage de la vitesse du ventilateur, deux sorties +12 V à respectivement 10 A et 15 A, ventilateur 120 mm… Ce boîtier s’avère donc pratique à utiliser, et offre en plus une alimentation fort convenable. Dommage que la façade, avec sa porte et sa trappe cachant les périphériques 3"1/2, ait un aspect un peu plastique.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : l’alimentation

les fixations rapides

la façade plastique

Enermax

CS-512A-MW

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 5 Alimentation : 353 watts Ventilateurs fournis : aucun Matériau : acier Prix : 87 ¤

La particularité du CS-512A, c’est son bouton de réglage en façade. Il permet de contrôler la vitesse de quatre ventilateurs équipés de connecteurs trois points (tous les ventilateurs variant ensemble, puisqu’il n’y a qu’un seul bouton). Dommage qu’aucun ventilateur ne soit fourni… On trouve un emplacement pour un ventilateur à l’avant et un à l’arrière, tous deux pouvant être équipés de ventilateurs 120 mm, 92 ou 80 mm au choix. La grille qui les protège n’est hélas pas très bien ajourée. Pour faciliter le montage, on trouve une cage extractible pour disques durs ainsi que des rails (ce qui fait un peu double emploi), d’autres rails étant aussi prévus pour les lecteurs optiques. On se demande quand même pourquoi Enermax n’a pas inclus des vis à main pour les panneaux latéraux. L’avantage de préférer un tel boîtier à un produit bas de gamme est surtout de bénéficier d’une alimentation de marque. L’Enermax EG365AX-VD(G) n’offre pas moins de 26 ampères sur le +12 V, de quoi enterrer les alimentations des boîtiers d’entrée de gamme. A ce tarif, c’est une bonne affaire.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix :

le look

le bouton en façade

les grilles mal ajourées

Textorm

l’alimentation

l’absence de ventilateurs

l’absence de vis à main

974 MB

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 5 Alimentation : non Ventilateurs fournis : un 120 mm thermorégulé à l’arrière et un à l’avant Matériau : acier Prix : 75 ¤

Le Textorm 974 MB est vraiment bien conçu. Jugez plutôt : les disques durs sont montés dans un rack amovible, avec des fixations souples pour réduire les vibrations. Les lecteurs 3"1/2 sont eux aussi montés dans un rack, et les lecteurs 5"1/4 glissent sur des rails. Deux ventilateurs 120 mm thermorégulés assurent le refroidissement de l’ensemble, et les panneaux latéraux sont fixés par des vis à main. En façade, une porte vient masquer les périphériques. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, même si la thermorégulation est peu efficace (la vitesse des ventilateurs ne varie presque jamais). Un bon boîtier au tarif raisonnable vu sa qualité.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : le rack pour disques durs

les fixations souples

les ventilateurs 120 mm

le look austère

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Comparer BOÎTIERS

Thermaltake

Tsunami Dream

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 6 Alimentation : non Ventilateurs fournis : un 120 mm à l’avant et à l’arrière Matériau : aluminium Prix : 110 ¤ Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : la porte en alu massive la structure trop fine

Avec sa superbe porte éclairée en bleu, le Tsunami Dream impose le respect. Mais quand on le soulève, on est surpris par sa légèreté. En effet, l’aluminium est fin, ce qui est plutôt décevant. Le boîtier a donc tendance à vibrer. A l’intérieur, la disposition est exactement la même que dans le Textorm 974 MB. Rack pour disques durs, fixations souples, lecteurs optiques sur rails… Le boîtier Thermaltake offre en plus des fixations sans outils pour les cartes d’extension. Par contre, les ventilateurs font un bruit un peu désagréable, on gagnera donc à les sous-volter ou à les remplacer. Ceci, ajouté à sa structure propice aux vibrations, le rend peu compétitif dans le domaine du silence.

les deux ventilateurs 120 mm

la cage de disques durs et ses fixations souples

les ventilateurs d’origine au bruit agaçant

Xion Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 4 Alimentation : 450 watts Ventilateurs fournis : 120 mm à l’arrière, 80 mm sur le panneau latéral Matériau : acier Prix : 80 ¤ Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix :

Boîtier basique, le Xion a tout de même quelques atouts. Sa cage de disques durs est amovible, bien qu’un peu bringuebalante (on est loin de la qualité des cages de disques durs amovibles Antec). La façade est subtilement éclairée par des LED bleues, et les panneaux latéraux reçoivent des vis à main. Le ventilateur placé sur le côté s’éclaire en bleu lui aussi. L’alimentation, avec 18A sur son unique sortie +12, est un peu légère pour une 450 watts. On est ici dans le domaine intermédiaire entre l’entrée de gamme et le milieu de gamme, d’ailleurs l’intérieur du boîtier ressemble à s’y méprendre à celui du Morex MX-461S. Certaines surfaces métalliques sont un peu coupantes… c’est moyen dans l’ensemble. Le Xion est tout de même bien conçu en termes de refroidissement, et n’est pas trop bruyant. Le prix est très correct pour un boîtier avec alimentation.

la cage de disques durs amovible les arêtes tranchantes

Xion II Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 5 Alimentation : 450 watts Ventilateurs fournis : 120 mm à l’arrière, 120 mm à l’avant, 80 mm sur le panneau latéral Matériau : acier Prix : 60 ¤ Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : la ventilation l’absence de toute aide au montage

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Le Xion II ressemble au Xion, mais éclairé en vert plutôt qu’en bleu. Il reçoit aussi un ventilateur à l’avant, lequel est un peu bruyant à notre goût. Il est donc orienté vers les performances de refroidissement plutôt que vers le respect de nos oreilles. Les remarques sur l’alimentation restent les mêmes que pour le Xion premier du nom. Quant aux petits plus offerts par ce boîtier, il y a de quoi être déçu : toutes les fixations se font par vis classiques, qu’il s’agisse des disques durs ou des panneaux latéraux. Comme le Xion II, contrairement au premier, n’a pas de cage amovible pour les disques durs, ça ne simplifiera pas la vie des assembleurs amateurs.

Haut de gamme :

plus de 120 ¤

C’est ici qu’apparaissent les véritables innovations. A ce prix, on trouve des boîtiers combinant qualité de fabrication, performances et silence.

Antec

P150

Emplacements 5"1/4 : 3 (ou 4 en retirant le 3"1/2) Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 4 Alimentation : 430 watts Ventilateurs fournis : 120 mm à l’arrière Matériau : acier Prix : 180 ¤

Le nouveau boîtier Antec peut sembler cher pour une moyenne tour, mais il suffit de regarder l’alimentation pour mieux comprendre. C’est une NeoHE, le tout dernier modèle d’Antec qui est vendu pour une centaine d’euros au détail ! Un prix justifié par sa qualité, puisqu’elle bénéficie d’un bon rendement, de câbles modulaires, et de bien d’autres qualités. Pour le reste, le P150 est un bon boîtier. Son ventilateur Tricool permet de choisir entre le silence et un refroidissement maximal, et son système de suspensions pour disques durs permet d’annuler complètement leurs vibrations. Ajoutez à cela des panneaux latéraux renforcés pour atténuer encore les vibrations, et vous obtenez l’un des meilleurs boîtiers qui soient pour le silence.

Refroidissement : Silence : Conception : l’alimentation

les suspensions pour disques durs

le prix un peu élevé

Antec

P180

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 6 Alimentation : non Ventilateurs fournis : 3x120mm Matériau : acier Prix : 140 ¤

L’Antec P180 est une nouvelle référence dans les boîtiers, avec son système de refroidissement compartimenté. L’alimentation bénéficie de son propre circuit d’air, ce qui va lui permettre de fonctionner à une température plus basse et de faire moins de bruit. Pour le reste des composants, ce sont deux ventilateurs 120 mm qui assurent le refroidissement. Tous ces ventilateurs sont réglables, et peuvent donc être très silencieux comme très efficaces. On ne peut vraiment pas prendre le P180 en défaut sur les performances. Par contre, le montage peut être un peu laborieux, et il faut prévoir une alimentation avec de longs câbles. Le P180 est tellement abouti, qu’on en vient à déplorer tout ce qui dedans rappelle un boîtier « normal ». C’est le cas des fixations des cartes d’extension, qui se font par vis là où on aurait préféré un système sans outils. Mais ne faisons pas la fine bouche… A son tarif actuel, aucun boîtier ne peut rivaliser avec le P180.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : l’originalité

le silence et les performances

la fixation des cartes d’extension par des vis classiques

AOpen

Nouveau

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 6 Alimentation : 400 watts Ventilateurs fournis : 92 mm à l’arrière, 80 mm à l’avant Matériau : aluminium Prix : 185 ¤ (estimé) Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : la ventilation

« Nouveau », c’est bien le nom du nouveau boîtier AOpen. Ce boîtier aluminium (à façade plastique… dommage) dispose de nombreux emplacements pour unités de stockage, avec un système de fixation rapide. Celui-ci nécessite d’installer d’abord des vis sur les périphériques, et la fixation est un peu légère. On notera la présence d’une bonne alimentation 400 watts, à ventilateur 120 mm et une molette de régulation à l’arrière. La ventilation est bonne, avec deux ventilateurs 120 mm qui ne se font pas trop entendre. Ce boîtier n’étant pas encore disponible dans nos contrées, nous avons estimé son prix à partir des tarifs pratiqués chez nos voisins. L’addition est assez salée, même en prenant en compte le prix d’une alimentation 400 watts de qualité.

l’alimentation

les fixations rapides pas très pratiques

le prix

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Comparer BOÎTIERS Cooler Master

Praetorian 731

Emplacements 5"1/4 : 4 Emplacements 3"1/2 externes : 2 Emplacements 3"1/2 internes : 4 Alimentation : non Ventilateurs fournis : 2x80mm à l’arrière et 2x80mm à l’avant, un 80 mm sur le dessus en option Matériau : aluminium Prix : 130 ¤ Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : le refroidissement

la qualité de fabrication

les ventilateurs 80 mm

Thermaltake

Fabriqué en aluminium épais, le Praetorian respire la qualité. Pourtant, nous ne lui avons pas mis beaucoup plus que la moyenne dans la case « conception ». Pourquoi ? Parce que la conception du Praetorian, similaire à celle du Wavemaster de la même marque, commence à sérieusement dater. Les ventilateurs sont des 80 mm, et pour obtenir un refroidissement de compétition, Cooler Master en a placé pas moins de quatre… on peut même remplacer les ports USB/FireWire/audio placés sur le dessus par un ventilateur supplémentaire (qui est fourni) ! Tous ces ventilateurs sont bruyants. Ajoutez à cela la fixation directe des disques durs au châssis alu, source de vibrations en pagaille, et vous obtenez un boîtier qui sera tout sauf discret. Cela dit, ne le boudons pas trop vite. Il est tout de même doté de vis à main pour les cartes d’extension et les panneaux latéraux, et la carte mère peut être extraite par l’arrière : génial pour le montage ! Néanmoins, le Praetorian est avant tout un boîtier « frime », qui en impose par la qualité de sa finition. Nous sommes donc déçus qu’il n’ait pas de porte à l’avant, car les lecteurs optiques ne pourront que défigurer cette belle façade en aluminium.

le bruit

le prix

l’absence de porte

Armor VA8000SWA

Emplacements 5"1/4 : 5 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 6 Alimentation : 480 watts Ventilateurs fournis : 120 mm et 92 mm à l’arrière, 120 mm à l’avant, 92 mm sur le dessus en option (fourni) Matériau : aluminium Prix : 185 ¤

Le Armor est une version abordable du Kandalf, mais il reste assez cher. Surtout dans cette version aluminium ! La version acier, plus lourde, est vraiment ce qu’on peut espérer trouver de plus économique pour ce qui est des boîtiers « modulaires » (comptez 150 ¤ sur Internet). Le Armor n’a pas la même proéminence frontale que le Kandalf, et sa façade n’est pas éclairée. Mais mis à part le look, ces deux boîtiers sont similaires. Comme le Kandalf, il fera le bonheur de ceux qui ont besoin de place pour leurs disques durs.

Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix : le concept

les nombreux emplacements pour unités de stockage

le refroidissement

le prix

Thermaltake

Kandalf VA9000BWS

Emplacements 5"1/4 : 5 Emplacements 3"1/2 externes : 1 Emplacements 3"1/2 internes : 6 Alimentation : non Ventilateurs fournis : 120 mm à l’avant, 120 mm et 92 mm à l’arrière, 92 mm sur le dessus en option (fourni) Matériau : Châssis acier, façade aluminium Prix : 185 ¤ Refroidissement : Silence : Conception : Qualité/prix :

le concept le poids

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Dix-huit kilos de boîtier ! Si vous n’avez pas les bras musclés, tournez-vous plutôt vers la version « tout alu », la VA9000SWA, qui coûte une vingtaine d’euros de plus et pèse huit kilos de moins. Le Kandalf est un boîtier de tous les superlatifs, puisqu’il dispose de onze emplacements modulaires à l’avant. L’un est occupé par les boutons « power » et « reset », qu’on peut placer à la hauteur que l’on souhaite, les dix autres peuvent être utilisés comme on veut. Emplacements 5"1/4 d’origine, ils se transforment en 3"1/2 externes avec un adaptateur (un seul fourni), un autre adaptateur permettant de faire des groupes de trois emplacements 3"1/2 internes (là aussi, un seul est fourni). D’origine, on trouve aussi un accessoire permettant d’utiliser un de ces emplacements comme un tiroir de rangement. Ajoutez à cela trois emplacements 3"1/2 supplémentaires à côté de l’alimentation, et vous n’obtenez pas moins de six emplacements 3"1/2 internes ! Pour le reste, le Kandalf est pratique d’utilisation, avec des vis à main, des fixations sans vis pour les cartes d’extension, et un système de clips pour les lecteurs optiques. Fourni avec des ventilateurs efficaces, il est orienté performances plutôt que silence. Rien n’empêche de remédier à cela avec un rhéobus. Le boîtier idéal pour un serveur de stockage rempli de disques durs !

les nombreux emplacements pour unités de stockage le prix

le refroidissement

Test

XBOX 360

QU’A-T-ELLE RÉELLEMENT DANS LE VENTRE ? Console de jeux

• SPÉCIFICATIONS • ACCESSOIRES • JEUX ET HAUTE DÉFINITION • FONCTIONNALITÉS • CONVERGENCE NUMÉRIQUE

La Xbox 360 est arrivée dans les boutiques le 2 décembre dernier et son lancement en Europe et aux Etats-Unis semble avoir eu un franc succès. Il faut dire que la nouvelle console de jeu de Microsoft présente en effet des caractéristiques alléchantes avec une puissance de calcul énorme, un chipset graphique de dernière génération, un affichage haute définition, des aptitudes de convergence numérique, sans parler du savoir-faire de Microsoft en termes de convivialité et d’accessibilité. Mais que sait faire exactement cette console et de quelle manière ? Qu’en estil de l’appareil lui-même, de ses nuisances sonores, et de sa qualité graphique ? Peut-elle remplacer un PC de salon ? Faut-il jeter votre précédente Xbox ? Nous l’avons testée sous toutes ses facettes pour répondre à ces questions et pour que vous puissiez investir sans mauvaises surprises.

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PC Update janvier / février 06

I - Fiche technique Deux versions de la Xbox 360 se distinguant par le contenu de leur packaging sont proposées à la vente : le pack Core System et le pack Premium. Les différences sont notées

ci-dessous, sachant que les éléments qui ne sont pas compris dans la version Core peuvent être achetés séparément pour la mettre à niveau en Premium.

Pack Core : 298 euros • Console Xbox 360 • Manette filaire • Câble AV standard • Accès Xbox Live Silver (un mois gratuit au Gold)

PC Update janvier / février 06

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Test

Pack Premium : 395 euros • Console Xbox 360 • Disque dur de 20 Go • Manette sans fil • Câble AV haute définition • Câble Ethernet • Micro casque • Accès Xbox Live Silver (un mois gratuit au Gold)

LES ENTRAILLES DE LA XBOX 360

communication avec les unités de stockage, les ports USB, les autres éléments d’entrée/sortie et le codec audio XMA de Microsoft (son 48 kHz 16 bits, supporté par 320 canaux de décompression indépendants, un traitement 32 bits, et plus de 256 canaux audio).

Processeur : Microsoft a fait appel à IBM pour développer le Xenon de la Xbox 360 qui est un dérivé du PowerPC 64. Gravé en 90 nm et comptant 165 millions de transistors, il intègre trois cores cadencés à 3,2 Ghz pouvant chacun exécuter deux tâches simultanément et partageant 1 Mo de mémoire cache L2. On est donc très loin de l’hybride Pentium III/Celeron de la Xbox première du nom. Il est question à l’avenir et dans de prochaines versions de la console de réduire la gravure de ce processeur à 65 nm.

Voici la carte mère de la Xbox 360

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PC Update janvier / février 06

Bandes passantes :

Chipset graphique : Xenos, voici le nom de code donné par ATI au chipset graphique de la console. Il est basé sur le R500, sa conception est originale puisque ses 337 millions de transistors sont divisés en deux composants bien distincts. Le premier est le GPU (90 nm, 500 MHz) utilisé pour la puissance de calcul et tout ce qui est lié aux shaders, le second est de la mémoire NEC eDRAM (10 MB, 90 nm, 500 MHz) combinée à des instructions liées entre autres aux couleurs et à l’antialisasing. 48 pipelines de pixels shaders en parallèle sont par ailleurs présents (ce qui ne peut pas réellement se comparer aux 48 d’une 7800 GTX par exemple).

• Mémoire RAM vers GPU = 22,4 GB/s • Instructions eDRAM vers mémoire interne eDRAM : 256 GB/s • GPU vers eDRAM = 32 GB/s • CPU vers GPU : 21,6 GB/s (10,8 GB/s dans chaque direction) • GPU vers southbridge : 1 GB/s (500 MB/s dans chaque direction)

Autres chipsets et mémoire :

Le stockage :

Comme sur beaucoup de cartes mères PC, le northbridge de la Xbox 360 est intégré dans le chipset graphique. Il est situé dans le composant principal du GPU et partage le même contrôleur mémoire 128 bits GDDR3 utilisé pour accéder aux 512 Mo Samsung cadencés à 700 MHz. Le southbridge est quant à lui de conception SIS. Il s’occupe de la

La Xbox 360 intègre tout d’abord une puce 128 Mo NAND Flash de marque Hynix utilisée pour stocker l’OS et les autres éléments logiciels nécessaires. On trouve ensuite un lecteur DVD-Rom de marque LG-Hitachi avec interface SerialATA et un connecteur d’alimentation propriétaire. Les formats supportés sont le DVD-Vidéo, le DVD-Rom, le DVDR/RW, le

stéréo et d’une prise vidéo Composite. Le câble HD de la version Premium offre en plus les trois prises rouge, vert, bleu Composante ainsi qu’une sortie numérique optique placée sur l’extrémité du câble allant vers la console. L’alimentation externe délivre quant à elle 160 W, soit deux fois plus que la Xbox originale avec ses 74 W. La console ellemême pèse 3,5 kg pour des dimensions de 8,2 cm x 25,8 cm x 30,9 cm

CD-DA, le CD-Rom, le CD-R/RW, le CD WMA/MP3/Photo CD/ JPEG, et bien que cela ne soit pas indiqué, il sait aussi lire le DVDR-DL. Il est question à l’avenir de produire des Xbox 360 avec un lecteur HD-DVD en partenariat avec Toshiba, mais les jeux, eux, ne seront développés que sur DVD. Le disque dur amovible placé sur le côté gauche de la console est un modèle Samsung Serial-ATA 2,5 pouces traditionnel de 20 Go en 5 400 tours/min. On compte aussi deux emplacements pour cartes mémoire flash qui sont vendues en 64 Mo. Le disque dur ou une carte mémoire sont indispensables pour sauvegarder ses parties et le contenu des jeux, pour jouer online ou accéder au Xbox Live Silver et Gold ainsi que pour utiliser le chat vocal. Le disque dur est par ailleurs obligatoire pour assurer la rétrocompatiblité avec les jeux Xbox originale. La carte mémoire a au final un intérêt limité si vous possédez déjà un disque dur, et elle ne servira qu’à transporter votre profil de jeu et vos sauvegardes. Nous n’avons pas pu faire le test mais il y a fort à parier que le disque dur puisse lui aussi migrer d’une console à une autre pour transporter ses données. Nous reviendrons plus en détail par la suite sur ce qu’il est possible de faire ou non avec cette unité.

• Audio : MPEG Layer I et II, MP3, WMA (avec ou sans DRM), WMA Pro, AC-3, Playlists M3U et WPL • Photo : JPEG, BMP, GIF, TIFF • Affichage : 480i, 480p (progressive scan), 720p, 1 080i

MANETTES

La Xbox 360 accepte jusqu’à quatre manettes mais au maximum trois manettes filaires en raison des trois ports USB. Les manettes sans fil exploitent une

LE RESTE

On trouve trois ports USB 2.0 sur la Xbox 360, dont deux en façade, un port Ethernet RJ45 10/100 Mbps et les ports propriétaires des connectiques vidéo et de l’alimentation. Le câble AV livré avec la version Core se compose de deux prises RCA pour le son

NORMES ET FORMATS SUPPORTÉS

• Vidéo : DVR-MS, WMV 7, 8, 9 (max 1 920x1 080 (1 080p) à 30 FPS, bitrate max 8 Mbps, avec ou sans DRM), WMV image 1 et 2 (max 800x600), MPEG-1, MPEG-2 (1 920x1 080 max (1 080i), bitrate max de 19,2 Mbps)

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Test

2 sticks analogiques, 2 gâchettes analogiques, 9 boutons, version sans fil rechargeable, une bonne ergonomie, tout y est !

transmission radio à 2,4 Ghz et disposent d’une batterie NiMH d’une autonomie de 25 heures de jeu. Leur portée maximum est d’environ 10 mètres. On notera la présence d’un moteur de vibrations, de deux sticks analogiques, de deux gâchettes analogiques, et d’un bouton central marqué du logo Xbox 360 permettant d’accéder entre autres à l’interface principale de la console en cours de jeu ou de la mettre hors tension. Ces manettes sont de qualité, costaudes, et offrent une très bonne prise en main. Elles disposent également d’un port propriétaire qui sera utilisé pour brancher le casque audio. Notez que les manettes filaires fonctionnement parfaitement sur PC à partir du moment où Windows XP SP2 est installé sur la machine.

ACCESSOIRES

Nous avons déjà cité le disque dur (95 euros), les cartes mémoire (34 euros), le câble AV Composante (29 euros), les manettes filaires (34 euros), les manettes sans fil (43 euros), et le casque audio intégrant une télécommande filaire (19 euros). Sont aussi disponibles un

adaptateur Wi-Fi 802.11 a/b/g à connectique USB (76 euros), la télécommande universelle étudiée pour Media Center (29 euros), le kit Play And Charge pour recharger les batteries des manettes sans fil pendant que vous jouez (19 euros), les batteries elles-mêmes (12 dollars), un câble AV VGA avec sortie audio numérique optique (29 euros), et des façades amovibles variées pour personnaliser sa Xbox 360 (19 euros).

La carte mémoire n’est pas obligatoire si vous possédez le disque dur Xbox 360

Pour personnaliser sa Xbox 360, Microsoft propose de nombreuses façades amovibles.

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II - Les jeux, la vidéo et la haute définition.

Les jeux Xbox 360 n’exploitent pas encore toute la puissance de la console mais certains titres comme PGR3 sont splendides, surtout en HD sur un écran approprié.

Tous les jeux développés pour cette console supportent le 16/9e et une résolution minimum de 720p avec un antialiasing activé de 2x (peut-être des capacités 4x pour plus tard), et certains titres proposent le 480p et le 1080i nativement Lorsque vous n’utilisez pas de télévision pouvant atteindre de telles définitions, le GPU est capable de réduire la résolution en 480i ou 480p, et il peut également changer le ratio d’image en 16/9e ou en 4/3. Tous les titres supportent par ailleurs le son multicanal sur au moins six canaux (5.1 Dolby Digital). Pour profiter des jeux Xbox originale sur la 360, il faut obligatoirement posséder le disque dur. Plus de 200 titres sont ainsi compatibles grâce à une émulation faite par le processeur. Les jeux Xbox profiteront au passage des capacités d’upsacling 720p/1080i du GPU et de d’antialiasing, soit une petite amélioration de la qualité d’image, en particulier sur des écrans HDTV. Pour jouer à un titre Xbox originale sur la 360, vous avez le choix de télécharger gratuitement les composants nécessaires via Xbox Live, de télécharger gratuitement les fichiers sur le site officiel Xbox et de les graver sur CD pour mettre à jour la console, ou de commander ce CD par Internet à Microsoft. Il est aussi question de vendre le disque dur amovible avec un contenu de ce type déjà enregistré. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur la rétrocompatiblité des jeux Xbox à cette adresse : www.xbox.com/en-US/games /backwardscompatibility.htm.

ÇA DONNE QUOI ? Nous avons fait ce test sur notre TV DLP 50 pouces Sagem en 720p et que ce soit au niveau du rendu de l’interface HD ou de la qualité des quelques jeux en notre possession, le résultat a été très convaincant. Par rapport à une Xbox originale, la différence est nette, avec notamment des effets de crénelage beaucoup moins marqués, plus de détails et une luminosité plus réaliste, mais elle le sera déjà moins sur des télévisions non HD. Si l’on compare ce rendu graphique à ce que donne un PC puissant, et en l’occurrence PGR3 sur Xbox 360 contre NFS Most Wanted sur PC (nous n’avions pas deux jeux identiques sur les deux plates-formes), l’écart est faible. Naturellement, le prix des deux solutions n’est pas le même et les jeux Xbox sont loin d’exploiter toute la puissance de la console, mais cet écart est un peu moins important qu’à l’époque de la Xbox et de la PS2. Il n’y a d’autre part rien à reprocher aux capacités de lecture vidéo de la console. Nos tests avec des films DVD, WMV-HD, MPEG2-HD ont très bien fonctionné et la console offre une excellente qualité d’image et de couleur. La Xbox 360 présente néanmoins quelques limitations en ce qui concerne les sources de lecture possibles mais nous y reviendrons plus loin. Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas que pour profiter du rendu HD sur Xbox 360, vous devez posséder une télévision HD Ready ou un écran LCD pouvant atteindre ces résolutions.

Quelques jeux disponibles (60 à 70 euros) • Amped 3 (2k Sports) • Call of Duty 2 (Activision) • Dead or Alive 4 (Tecmo) • FIFA 2006 : road to FIFA World Cup (EA) • Kameo : Element of Power (Microsoft) • Need for Speed Most Wanted (EA) • Perfect Dark Zero (Microsoft) • Project Gotham Racing 3 (Microsoft) • Test Drive Unlimited (Atari) • Quake 4 (Activision) • The Elder Scrolls IV : Oblivion (2K Games)

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Test

III - Interface et fonctionnalités Cette interface regroupe tout ce qui concerne les jeux, soit le Xbox Live Arcade, les démos et les bandesannonces. Afin que plusieurs utilisateurs puissent se servir de la console, il est possible de créer différents profils de joueurs qui conserveront vos données et sauvegardes de jeux.

part impossible de copier ses données sur le disque dur de la console. Seules les vidéos téléchargées sur Xbox Live sont stockées ainsi. Pour lire des fichiers bruts WMV ou MPEG2 sur la console, le seul moyen est de passer par le quatrième menu Media Center et un PC avec le système d’exploitation Windows Media Center, un point que nous allons développer plus en détail par la suite. La Xbox 360 est également capable de ripper un CD audio en WMA sur son disque dur pour le lire ensuite même dans les jeux. La console reconnaît les ID3 Tags et peut aussi afficher la pochette de chaque CD.

3 : MULTIMÉDIA

4 : SYSTÈME

La page Multimédia propose trois menus Musique, Images, Vidéos permettant de visionner le contenu placé sur le disque dur, un média optique ou une unité de stockage externe USB. Cela dit, s’il est possible d’enregistrer des fichiers audio MP3/WMA et des photos sur un CDR, un DVDR/DL, ou une clé USB, vous ne pouvez pas y stocker une vidéo pour la lire avec la console. Seu le véritable format DVD-Vidéo est reconnu. Quel que soit le média, il est d’autre

Le dernier panneau regroupe les options de configuration de la console, à savoir la résolution d’affichage, la sortie audio numérique ou analogique, le contrôle parental, la date, l’heure et la région, l’économiseur d’écran, ou la télécommande. On trouve également les paramètres réseau avec la possibilité de laisser un DHCP attribuer l’IP et les DNS automatiquement ou de le faire manuellement, ainsi qu’un menu de gestion du disque dur interne. Tout le nécessaire est présent.

2 : JEUX

1 : XBOX LIVE Le premier des quatre menus principaux de la console concerne le Xbox Live. L’accès Silver gratuit fourni dans les packs permet à l’utilisateur de créer une fiche d’identité, d’accéder à la messagerie et au service Xbox Live Arcade. Il ne permet donc pas de jouer online. Pour ceux qui ne veulent pas acheter tout de suite l’accès Gold, notez que Microsoft proposera des week-ends d’essai gratuits à ces membres. Le forfait Gold ajoute l’accès aux jeux online et la vidéoconférence qui n’est pas encore disponible. Les possesseurs d’anciens comptes Xbox Live pourront d’autre part conserver toutes les données de leur profil en passant au Gold (60 euros par an). Le Xbox Live propose des démos et des vidéos des jeux, des bandesannonces de films et de la musique. On trouve aussi du contenu payant avec le Xbox Live Arcade et ses petits jeux à télécharger, et de nombreuses mises à jour pour les jeux (maps, skins etc.) à acheter avec les points Microsoft et donc votre carte bleue. Tout ce contenu est stocké sur le disque dur, un élément dont il serait donc dommage de se priver. L’accès aux parties en ligne se fait quant à lui directement dans les jeux.

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IV - Convergence numérique 1 : AVEC NOS PC La Xbox 360 est capable d’aller chercher les fichiers audio, vidéo et photo qu’elles supportent sur un autre PC mais ce dernier doit obligatoirement être sous Windows Media Center. Avec un Windows XP standard, vous ne pourrez que partager les images et la musique. Couplée à un PC Media Center équipé d’une carte TV, la Xbox est également capable de récupérer le flux TV et de profiter ainsi des capacités de Timeshifting et d’enregistrement du PC. La procédure d’installation est parfaitement bien expliquée à partir de la console et du menu Media Center approprié, et il faudra télécharger un petit exécutable sur www.xbox.com/pcsetup. La lecture des formats supportés à travers le réseau n’a posé aucun problème, de même que la lecture de fichiers WMH-HD et MPEG-2 HD (en MPG ou TS). La console ne sait en revanche pas lire le MPEG-4 tel que le DivX, le XviD ou le H.264. Vous serez donc obligés de les convertir. Un logiciel gratuit est disponible à cet effet sur www.videora.com, le Videora Xbox 360 Converter, pour transformer vos fichiers dans un format compatible avec la console et en l’occurrence en MPEG-2 .Une conversion qui prend donc du temps et dégradera forcément la qualité de la vidéo.

2 : AVEC LES AUTRES PÉRIPHÉRIQUES La Xbox 360 reconnaît nativement plusieurs baladeurs MP3 et caméscopes. Pour les baladeurs, on peut citer tous les Apple iPod, la plupart des Creative Zen et Muvo, le Dell Pocket DJ, l’iRiver H10, T10 et H320/340, la Sony PSP et le Rio Carbon. La liste

A retenir • La version Core de la Xbox 360 peut se mettre à niveau en Premium en achetant les accessoires manquants. • La console accepte quatre manettes mais au maximum trois filaires. • Le disque dur est obligatoire pour assurer la rétrocompatibilité des jeux Xbox originale (plus de 200 titres supportés). • Le câble AV Composite de la version Core ne possède pas de sortie audio numérique. • Il est impossible de stocker un fichier vidéo sur un DVDR, un CDR, une clé USB ou un disque dur externe pour le lire avec la console. Seul le format DVD-Vidéo est supporté. • La Xbox 360 ne peut lire une vidéo stockée sur un autre PC que si ce dernier est sous Windows Media Center. • Le disque dur interne de la Xbox 360 ne peut servir qu’à stocker vos sauvegardes de jeux, les profils des joueurs, le contenu disponible sur Xbox Live, et les CD audio rippés avec la console • Achetez un téléviseur HDTV !

V - Bilan La Xbox 360 supporte nativement tous les iPod et de nombreux autres modèles de chez iRiver ou Creative par exemple. Elle prend également en charge les unités de stockage externes telles que les clés USB ou les disques durs.

complète est disponible sur : www.xbox. com/en-US/support/howto/media/xbox360/ howto-media-supporteddevices.htm. Une fois le baladeur/caméscope connecté à la console, vous pourrez écouter et visualiser son contenu audio et photo. Pour ce qui est des clés USB et des disques durs externes, là encore seuls les photos et les fichiers audio compatibles peuvent être lus par la Xbox 360, sachant que le système de fichiers NTFS n’est pas supporté. Nous avons par ailleurs essayé de connecter deux gamepads USB PC qui n’ont pas été détectés, mais on pouvait s’en douter.

Les amateurs ne seront pas déçus, la Xbox 360 n’exploite pas encore tout son potentiel mais présente les arguments nécessaires pour devenir une excellente plate-forme de jeu. Elle offre un design soigné, un rendu graphique HD de qualité, des manettes et des accessoires d’excellente facture, un large contenu online, des capacités multimédias qui la rapprochent fortement de l’univers PC, et une puissance lui conférant une bonne durée de vie. Sa conception n’est cela dit pas parfaite et on peut lui reprocher une taille imposante ainsi qu’une alimentation externe volumineuse. Un autre aspect nous a particulièrement déçus, les nuisances sonores. La console émet un puissant souffle, pas forcément désagréable, mais qu’il est difficile de camoufler. Pour comparaison, nos PC de salon maison, mêmes puissants, sont plus discrets. En ce qui concerne les fonctionnalités multimédias, dommage que Microsoft n’ait pas donné plus de souplesse à son système, et notamment au niveau du disque dur interne qui aurait pu servir à bien plus de choses qu’aux sauvegardes de jeux ou qu’au contenu Xbox Live. Il est par ailleurs très limitant de ne pas pouvoir profiter de la lecture vidéo à partir d’un PC qui n’est pas sous Windows Media Center. Ce système d’exploitation n’étant pas vendu seul, Microsoft oblige donc les utilisateurs à investir dans une machine complète de marque. Et même sous cette condition, bien qu’elle puisse dépanner la Xbox 360 sera incapable de remplacer totalement un PC de salon.

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Pratique LIGHTSCRIBE VS LABELFLASH

Labellisez vos médias :

LightScribe ou LabelFlash ? Par : Jeremy Panzetta

La technologie LightScribe apparue il y a quelques mois pour labelliser ses médias enregistrables nous avait convaincus grâce à un rendu proche d’une qualité professionnelle. Mais elle n’est plus la seule et se voit concurrencée par le LabelFlash, un nouveau procédé développé par Fujifilm et Yamaha. Y a-t-il de véritables différences, et quelle technologie se montre la plus intéressante ? lus besoin de marqueurs indélébiles, d’étiquettes adhésives ou d’imprimantes pour labelliser ses CD et ses DVD, voilà ce que proposent les technologies LightScribe (HP) et LabelFlash (Fujifilm, Yamaha). Les graveurs utilisant ces procédés intègrent une lentille laser capable de

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brûler la surface non enregistrable d’un média recouverte par défaut d’une fine couche de colorant. La lumière du laser entraîne alors une réaction chimique transformant l’enduit en petits points plus ou moins sombres sur le disque. L’opération permet d’obtenir des inscriptions non pas en couleur mais en niveau de gris, à partir d’un contenu fait aussi bien avec du texte que des illustrations. Dans les grandes lignes, les

deux technologies se ressemblent donc beaucoup mais présentent quelques distinctions importantes.

DIFFÉRENCES ET POINTS COMMUNS Un des points à retenir concernant ces deux technologies est qu’il est obligatoire de posséder à la fois un graveur CD/DVD, un logiciel de gravure (ou de labellisation) et des médias vierges compatibles pour les exploiter, sachant qu’un élément LightScribe ne fonctionne pas en LabelFlash et inversement. Les deux procédés permettent de brûler la surface supérieure d’un média mais utilisent pour cela différents supports se distinguant par leur composition et surtout par leur coloris. Pour le moment, le LightScribe s’appuie sur des médias de couleur or, contre du bleu pour le LabelFlash, avec dans le premier cas des inscriptions faites avec des variantes d’ocre au noir, et dans le deuxième cas, des nuances de bleu et d’argent. Le procédé de création des médias est en revanche le même et se fait de manière traditionnelle comme vous le ferez pour une étiquette à imprimer, en passant par les logiciels adéquats. Le LigthScribe

Les médias et les graveurs LightScribe et LabelFlash ne coûtent que quelques euros de plus.

Selon les détails du label et le mode de précision choisi, le temps de finalisation s’échelonnera entre 3 et 30 minutes, que ce soit en LabelFlash ou en LightScribe.

comme le LabelFlash proposent également trois niveaux de précision d’écriture qui feront varier la qualité du rendu et le temps de labellisation. Ce dernier est censé être à l’avantage du LabelFlash qui prend entre 4 et 20 minutes selon le mode, contre 5 à 30 minutes pour le LightScribe. Autre distinction importante,

le LabelFlash n’est destiné qu’aux médias DVD, et ne peut donc pas exploiter les CD comme le LightScribe. Mais il propose en contrepartie une fonctionnalité supplémentaire en se mariant avec la technologie Disc T@2 de Yamaha (Disc Tatoo) apparue il y a quelques années sur ses graveurs. Elle s’utilise sur DVDR comme sur CDR et permet d’écrire sur la face inscriptible du média, là où il n’y a pas eu de stockage de données. D’ici quelques mois, le LightScribe devrait d’autre part être sujet à

quelques améliorations. Dans sa version 1.2 prévue pour ce début d’année 2006, de nouveaux médias proposant différents coloris seront commercialisés (rouge, orange, jaune bleu et vert). Ils ne pourront être utilisés qu’en mettant votre graveur LightScribe à jour via un nouveau firmware. Ces médias et les nouveaux firmwares devraient également améliorer les temps de labellisation et augmenter le niveau de contraste par rapport aux médias or actuels.

Pas mal n’est-ce pas ! Et ceci avec une image de qualité moyenne.

LES PRODUITS EN QUESTION

La surface réflective du média LabelFlash et sa couleur bleu sombre rendent les contrastes moins visibles par rapport aux médias LightScribe.

Depuis le mois d’avril et l’arrivée du LightScribe, de nombreux constructeurs ont commercialisé des graveurs supportant cette technologie, aussi bien en interne qu’en externe. On peut citer par exemple pour les modèles IDE le SHW-16H5S de Liteon, le DW1625 de BenQ, les DVD840i et DVD640i de HP, le SHW162L de Samsung, le GSA-4166B de LG ou le PBDV16LSB de Philips. En ce qui concerne le LabelFlash, seul Nec propose pour l’instant des unités

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Pratique LIGHTSCRIBE VS LABELFLASH tation Windows 2000 et Windows XP.

ÇA DONNE QUOI EN PRATIQUE ?

Pour améliorer le rendu des labellisations, il est recommandé d’utiliser des photos monochromes très contrastées.

Pour ces tests, nous avons utilisé les graveurs HP DVD840i, HP DVD640i et Nec 4551A, des CD LigthScirbe HP et Verbatim, et des DVD Fuji pour le LabelFlash. En ce qui concerne les logiciels, nous en avons essayé plusieurs sur le LightScribe et force est de constater qu’ils ne se valent pas en termes de fonctionnalités et de prise en main. Celui que nous avons préféré est CD Labeler de SureThing dont il est possible de télécharger une version d’évaluation sur le site officiel. La gravure du label se fait très simplement, il suffit de placer le média à l’envers dans le lecteur et de lancer l’écriture.

avec ses ND-4551A, ND7751A (slim) et ND-3551A (les déclinaisons des graveurs se terminant par un « 1 » sont LabelFlash). Toutes ces unités sont vendues un peu plus cher que les mêmes graveurs sans LigthScribe ou LabelFlash mais il ne vous en coûtera que 10-15 euros de plus, soit entre 55 et 80 euros pour une version bulk selon les boutiques.

Le procédé Disc T@2 donne une labellisation simple mais qui s’effectue sur la surface inscriptible du média.

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En ce qui concerne les médias enregistrables, des marques comme Imation, Memorex, TDK, Verbatim, Mitsubishi et bien sûr HP détiennent la licence LightScribe. Ils commercialisent aussi bien des CDR que des DVDR. On trouve des packs de 10 CDR LightScribe certifiés 52x pour un prix de 15 euros, contre 10 euros pour un pack de 10 galettes traditionnelles. Pour les DVDR, il faut compter environ 17 euros pour un pack de 5 médias certifiés 8x, contre 11 euros sans LightScribe. Les DVDR-DL ne sont quant à eux pas encore disponibles. Pour le LabelFlash, les médias se font discrets et n’étaient pas encore référencés en boutiques et sur les moteurs de prix à l’heure où ont été écrites ces lignes. Nous ne connaissons pas leur prix mais ils ne devraient pas être beaucoup plus chers que des médias traditionnels. Fujifilm sera le premier à commercialiser des supports et il s’agira de DVDR 4,7 GB certifiés 16x.

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Si les logiciels de gravure et de labellisation sont prêts pour le LightScribe, ce n’est pas encore le cas pour le LabelFlash.

Tout comme les graveurs, l’investissement requis est donc minime et tout le monde pourra en profiter. Pour ce qui est de la partie logicielle, la majorité des programmes de gravure et de labellisation ont été mis à jour pour supporter le LightScribe. Ainsi, les produits de Cyberlink, Nero, Sonic, SureThing, Intervideo ou Roxio proposent des applications compatibles. Pour ce qui est du LabelFlash, nous n’avons trouvé de support que dans la version Nero Suite 6 OEM livrée avec le graveur NEC testé dans cet article. Apparemment, aucun autre logiciel ne supporte le LabelFlash pour le moment, pas même Nero 7. Il faudra donc attendre un peu afin d’exploiter d’autres programmes que ceux livrés dans les packagings, et surtout ne pas acheter une version OEM (bulk) mais une version retail (boîte) de ces unités si vous souhaitez avoir accès à la labellisation. Il en est de même de la fonction Disc T@2 des graveurs NEC qui n’est prise en charge que par la version de Nero fournie. Notez enfin que le LightScribe et le LabelFlash ne sont disponibles que sous les systèmes d’exploi-

Celle-ci peut se faire avec une précision dite brouillon, normale ou supérieure et bénéficie de la protection contre les ruptures au même titre qu’une gravure de données. Que ce soit en LightScribe ou en LabelFlash, il existe une réelle différence de rendu entre ces trois modes. On remarque que les contrastes sont bien plus marqués avec le mode supérieur qui

respecte mieux les détails sombres et clairs du projet. Les temps de labellisation dépendent également de la complexité du projet. Au pire, il vous faudra 30 minutes pour obtenir un dessin riche et détaillé mais avec des éléments simples ne contenant par exemple que du texte, 2-3 minutes suffisent. Il est d’autre part conseillé d’exploiter des photos et des illustrations en BMP, TIF ou JPG d’au moins 600 dpi pour exploiter la précision et il est également plus judicieux d’utiliser des images et photos dont le contraste a été augmenté. De même, créer un négatif de vos illustrations entraînera une meilleure labellisation. Comme vous pouvez le constater sur les photos, le résultat des gravures LightScribe ou LabelFlash est impressionnant et offre un excellent niveau de détail, en particulier en mode précision supérieure. Cela dit, la couleur bleu foncé et l’effet réflectif des médias Fuji LabelFlash rendent l’illustration moins contrastée et moins visible. Il faudra de préférence exploiter des fonds de couleurs sombres avec des illustrations claires.

Le LightScribe comme le LabelFlash offrent un excellent niveau de précision.

une surface vierge. Une écriture Disc T@2 ne pourra se faire qu’après avoir rempli le média de données, et suivant l’espace disque restant. Notez enfin que si les logiciels offrent des capacités de labellisation bien distinctes, leur rendu est équivalent. Il en est de même entre deux médias LightScribe, et ce sera certainement le cas entre deux médias LabelFlash si on ne considère pas l’aspect mat ou brillant des galettes. Et nous n’avons constaté aucune différence de qualité entre les graveurs utilisés, du moins pour le LightScribe car nous n’avions qu’un seul modèle LabelFlash.

LIGHTSCRIBE OU LABELFLASH ? Ces deux technologies sont au point, elles donnent des résultats soignés, ne coûtent pas très cher et se montrent simples à l’usage. Ne vous en privez pas donc pas si vous devez prochainement mettre à jour votre machine avec un nouveau graveur. Le LightScribe a néanmoins une nette longueur d’avance pour le moment. Il offre un meilleur support logiciel, une labellisation aussi bien sur CD que sur DVD, et proposera bientôt d’autres coloris de médias pour satisfaire les goûts de chacun. Le temps de labellisation est effectivement différent entre les deux procédés mais au final, selon la richesse du label, le type de graphique et le mode choisi, l’un ou l’autre peut se montrer plus rapide. Il n’y a donc pas réellement de vainqueur à ce niveau. Le procédé LabelFlash n’est pas pour autant dépourvu d’intérêt, et certains d’entre vous trouveront d’ailleurs la fonction Disc T@2 utile, mais il faudra attendre qu’il prenne plus d’envergure sur le marché en proposant notamment des médias plus variés. Enfin, en ce qui concerne la durée de vie des illustrations LightScribe et LabelFlash, vous n’avez pas à vous inquiéter. La face supérieure des

Le logiciel CD/DVD Labeler de Surething est un des meilleurs grâce à une prise en main rapide et des fonctionnalités complètes.

Le mode de labellisation dit supérieur du LabelFlash et du LightScribe génère des illustrations aux contrastes beaucoup plus marqués.

médias contenant le colorant est très résistante à partir du moment où vous ne les laissez pas à l’exposition de la lumière. Et même si vous n’en prenez pas soin, ils tiendront facilement une bonne dizaine de mois. En plus de la lumière, il faudra aussi faire attention aux traces de doigts et aux résidus de produits chimiques pouvant provoquer des décolorations. Un disque non labellisé durera lui beaucoup plus longtemps.

A retenir • Un graveur, des médias et un logiciel compatibles avec le LightScribe ou le LabelFlash sont indispensables pour exploiter ces technologies. • Il s’agit aussi d’une question de goût, mais nous préférons le rendu noir et or du LightScribe. • Les deux technologies offrent à peu de chose près la même précision, mais le LightScribe a une petite longueur d’avance en ce qui concerne le support logiciel et la disponibilité des médias (et bientôt leur couleur).

En ce qui concerne le Disc T@2, ses capacités sont limitées et la labellisation ne donne qu’un effet identique à une simple inscription de données sur

• Les deux technologies sont très abordables. • Le LabelFlash ne s’exploite que sur DVD. • Le LabelFlash intègre aussi la technologie Disc T@2 de Yamaha.

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Test

TRUST WIRELESS PRESENTER TK-3300P ET IOGEAR PHASER MOUSE Trackballs sans fils

Piloter un PC sans fil depuis son canapé, sans avoir besoin de support et avec un trackball, voilà ce qu’on attendait depuis longtemps d’un périphérique de commande. C’est ce que proposent Trust et Iogear avec les Wireless Presenter TK-3300p et Phaser Mouse, deux produits qui se placent comme une bonne alternative aux télécommandes multimédias. ien de tel qu’une télécommande pour piloter confortablement un PC, et en particulier un PCHC de salon. Cependant, bien que les modèles de type Media Center, ATI Wonder ou Kameleon disposent de nombreuses touches programmables, pratiques à définir comme bon vous semble, ils proposent tous un pad à quatre boutons qui est loin d’être efficace pour diriger le curseur de la souris. Ce pad ne pénalise pas l’usage sous des centrales logicielles comme Windows Media Center ou Meedio car il suffit des touches haut/bas et droite/gauche pour naviguer dans les menus, mais lorsq8u’il s’agit d’effectuer d’autres manipulations sous Windows, il est inexploitable, énervant et peu précis car il faut presser les boutons quelques secondes pour que le curseur accélère. La seule solution pour corriger ce défaut est de remplacer la télécommande par un véritable trackball conçu pour être tenu dans la main et non à être posé sur un bureau comme ceux de Iogear et Trust. Leurs deux produits : Wireless Presenter TK-3300p et Phaser Mouse (GME322R) se présentent sous la forme d’un

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petit boîtier supportant donc un trackball ainsi qu’un pointeur laser (ces produits se destinent à la base à la présentation Powerpoint) et quelques boutons. Tous les deux exploitent une transmission sans fil à fréquences radio, ils nécessitent deux 2 piles de type AAA et se reposent sur deux récepteurs à connectique USB.

ENCORE QUELQUES PROGRÈS À FAIRE La première caractéristique à observer sur ce genre de produits est l’ergonomie. Puisque l’on perd le bénéfice des boutons à actions directes des télécommandes, il faut que le mode souris soit parfait. Il est excellent sur le modèle Iogear bien que l’emplacement des boutons supérieurs ne soit pas parfait, mais il est médiocre sur le modèle Trust dont la prise en main ne permet pas d’accéder confortablement aux boutons. On en compte cinq au total sur cet appareil, un réservé au pointeur laser, deux aux barres de défilement, et deux aux clics droit et gauche de la souris. La Phaser Mouse en propose, elle, seulement quatre, un pour le pointeur laser, et trois pour les clics droit et gauche de la souris (2 fois un clic gauche). Il lui manque donc deux boutons pour les barres d’état. Notez par ailleurs qu’aucun pilote ni logiciel n’est requis pour exploiter ces deux trackballs. Vous n’aurez donc pas accès à plus d’options que celles données dans les propriétés de souris de Windows pour les configurer.

Fiche technique • Nom : Phaser Mouse (GME322R) • Constructeur : Iogear • Interface : USB/PS2 • Prix : 20 euros • Site Web : www.iogear.com

Plus : • Prix • Ergonomie • Portée sans fil

Moins : • Pas de boutons pour barres de défilement • Aspect cheap • Grande taille du récepteur USB Il faut ensuite observer les performances du trackball. Le modèle Wireless Presenter TK-3300p dispose d’un capteur optique permettant d’éviter entre autres l’encrassement de la boule à long terme et on aurait pu croire que sa précision en bénéficierait également mais ce n’est pas le cas. Le capteur a en effet bien du mal à suivre les mouvements rapides, ce qui est fastidieux lorsqu’on doit parcourir une grande distance à l’écran. La Phaser Mouse qui dispose d’un trackball mécanique offre une bien meilleure précision même si elle n’est pas idéale. L’accélération du curseur et les

Fiche technique • Nom : Wireless Presenter TK-3300p • Constructeur : Trust • Interface : USB • Prix : 40 euros • Site Web : www.trust.com

Plus : • Boutons pour barres de défilement • Taille • Portée sans fil

Moins : • Performance du capteur optique • Ergonomie

mouvements amples fonctionnent parfaitement mais le système manque d’acuité lors de déplacements courts. Vient enfin la portée de la transmission sans fil et à ce niveau, les deux modèles s’en sortent très bien avec une réception pouvant facilement aller au-delà de 12 mètres pour le Trust, contre 8-10 au maximum avec le Iogear. Dans les deux cas, cette portée est donc suffisante pour la plupart d’entre nous qui avons le PC dans le salon.

VERDICT ? Aucun de ces deux trackballs n’est irréprochable. Néanmoins, si nous vous déconseillons l’achat du modèle Trust, la Phaser Mouse d’Iogear offre un très bon rapport qualité/prix car il ne coûte que 20 euros. En plus des défauts que nous avons cités plus haut, on pourra aussi lui reprocher un aspect plastique un peu cheap mais au final, elle remplit parfaitement son office et se montre infiniment plus confortable qu’une souris ou une télécommande à pad pour piloter son PC du fond de son canapé. Certes, les fonctionnalités sont limitées en raison du peu de boutons, mais le trackball est un élément qui devrait

être intégré par défaut sur toutes les télécommandes tellement l’usage en est amélioré. A quand de véritables modèles multimédias abordables dans ce genre ? Le premier constructeur qui en aura l’idée fera certainement un tabac mais en attendant, la Phaser Mouse est un composant qui se marie très bien avec un PCHC et que votre serviteur a d’ores et déjà adopté pour sa configuration maison.

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Test

NATURALPOINT TRACKIR 4 PRO Périphérique de jeu

Le TrackIR 4 Pro est un périphérique de jeu original basé sur la détection de mouvements et destiné aux simulations de vol et de conduite. Nous vous l’avions présenté dans l’article Gamers du dernier numéro, le voici maintenant en test pour déterminer s’il s’agit d’une véritable innovation ou d’un simple gadget. ien des tentatives ont été faites par les constructeurs de périphériques de jeu pour essayer d’innover et de plonger toujours plus le joueur dans l’action. Malheureusement, aucune d’entre elles n’a été véritablement convaincante, ou elles se sont montrées très coûteuses. Certains particuliers n’ont donc pas hésité à mettre la main à la patte comme vous pouvez en juger par les photos, mais ce genre de réalisation n’est pas accessible à la grande

A deux heures ! A deux heures !

majorité d’entre nous. La société NaturalPoint semble néanmoins tenir un produit à la fois utile et abordable avec le TrackIR 4 Pro, un petit boîtier de détection de mouvements permettant de retranscrire les déplacements de votre tête dans les simulations de vol et de conduite. Vendu à un prix de 180 dollars, soit environ 150 euros, il n’est pas encore distribué en France mais peut être acheté facilement sur Internet. Le packaging du TrackIR 4 Pro se compose de l’appareil lui-même à placer sur votre écran CRT/LCD et à connectique USB, ainsi que d’un TrackClip se fixant sur une casquette, un chapeau ou encore un casque audio et dont nous allons expliquer l’utilité.

Le panneau de configuration du TrackIR 4 Pro contient toutes les options nécessaires pour bien le calibrer, ainsi que de nombreux profils de jeux.

INSTALLATION ET CONFIGURATION Après avoir installé l’appareil et positionné le TrackClip sur la tête, la première chose

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à faire est de calibrer l’ensemble via le gestionnaire du TrackIR. Il est nécessaire que les trois marqueurs placés sur le TrackClip (dots) soient bien alignés avec le boîtier. Deux fenêtres de visualisation sont disponibles à cet effet pour vous positionner correctement et observer le rendu des mouvements de tête à l’écran. Il faudra par ailleurs bien faire attention à ce qu’aucune source de lumière trop puissante ne vienne gêner la détection de ces marqueurs pour que la reconnaissance soit optimale. Le logiciel propose ensuite de nombreux profils destinés aux jeux supportés et pour lesquels les propriétés des axes de mouvement et de l’accélération sont déjà définies. Mais il est bien sûr possible de tout paramétrer à la main. Pour utiliser le TrackIR dans un jeu, il n’y a aucune option à cocher ou à définir. Il n’est d’ailleurs pas détecté comme un périphérique de jeu sous Windows et

Modèle

TrackIR 3 Pro

Prix Nombre d’axes Temps de réponse Champ de vision Connectique

120 $ 2 33 degrés USB

TrackIR 3 Pro + Vector Expansion (= TrackClip) 150 $ 6 33 degrés USB

TrackIR 4 Pro 180 $ 6 25 % plus rapide 46 degrés USB

Fiche technique • Nom : TrackIR 4 Pro • Constructeur : NaturalPoint • Interface : USB • Prix : 180 euros • Site Web : www.naturalpoint.com

Plus : • Performant • Immersif • Options de configuration complètes • Bon suivi logiciel

Moins : • Prix • Vendu sans casquette/chapeau ou autre support pour le TrackClip n’apparaît pas non plus dans les options de commande des jeux eux-mêmes. A partir du moment où le titre est compatible avec le TrackIR, tout fonctionne immédiatement. Mais les titres en question ne sont pas tous compatibles avec l’ensemble des fonctionnalités du TrackIR. Pour exploiter les 6 axes, ils doivent avoir été développés pour ce que l’on nomme le 6DOF (six degrees of freedom), et certains ne sont que 2DOF. En 2DOF, seuls les axes x et y sont pris en compte, ce qui vous permet des déplacements haut/bas et gauche/droite de la tête. En 6DOF, on ajoute l’axe z, ce qui permet de différencier les rotations

Tournez légèrement la tête, et la vue de votre cockpit suivra.

des translations, et d’ajouter ainsi un déplacement avant/arrière de la tête (qui se traduit par un zoom dans les jeux) et le basculement droite/gauche de la tête. Notez que le TrackIR 4 Pro peut aussi servir à simplement remplacer la souris mais ce mode n’est pas recommandé et ne peut absolument pas remplacer votre souris dans un FPS par exemple.

Des solutions existent pour rendre vos jeux plus immersifs mais elles sont loin d’être abordables.

C’EST PARTI ! Pour ce test, nous avons utilisé le TrackIR dans GT Legends et Pacific Fighter et force est de constater que l’ensemble se montre performant. Il suffit de déplacer votre tête dans le sens souhaité pour que la vue de votre cockpit suive le mouvement, ce qui se montre très pratique dans une simulation de course afin d’anticiper les virages par exemple, mais également pour suivre vos adversaires du regard dans les dogfights ou pour simplement profiter du paysage ou visualiser ses indicateurs dans un flight simulator. Tout n’est pas parfait par défaut, et pour ne pas avoir à faire de grands mouvements de tête et ainsi perdre de vue votre écran, il faudra choisir les bons profils, voire optimiser certains paramètres manuellement. Mais lorsque tout est configuré correctement, c’est un plaisir d’utiliser le TrackIR 4 Pro, il ne faut pas plus de 5 minutes pour s’y habituer. Ce périphérique n’est naturellement pas

indispensable mais il ravira les joueurs exigeants qui souhaitent obtenir la plus grande immersion possible. Si vous en faites partie, n’hésitez donc pas à investir car lorsque vous l’aurez essayé vous ne pourrez certainement plus vous en passer. Notez d’autre part que d’anciennes versions du TrackIR dont vous pouvez voir les caractéristiques dans le tableau ci-joint sont toujours vendues. Elles sont moins chères mais elles sont également moins performantes.

Jeux compatibles Tous ces jeux ne sont pas forcément compatibles 6DOF, mais au moins 2DOF. Vous trouverez la liste complète sur le site officiel. • Battle of Britain 2 : Wings of Victory • Colin McRae Rally 2004 • Combat Flight Simulator 3 • F1 Challenge • Falcon 4.0/4 : Allied Force • Flight Simulator 2002/2004 • GTR • GT Legends • IL2 Sturmovik • Jane’s F/A-18 • Live for Speed • Lock On /1.1/1.2 • Nascar Racing 2003 • Nascar SimRacing • Pacific Fighters • Richard Burns Rally • Star Wars Galaxies : Jump to Lightspeed • Taco Race Driver 2 • Wings of War • World War II Online

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Test

Quel que soit le PC sur lequel vous travailliez, la plate-forme U3 vous permet de consulter vos mails et de chatter avec vos proches sans rien installer.

La plate-forme U3 n’est disponible que sur les clés USB certifiées U3

CLÉS USB U3 ET MIGO : BIEN PLUS QU’UN SIMPLE ESPACE DE STOCKAGE NOMADE Clé USB

Deux nouvelles plates-formes mobiles nommées U3 et Migo viennent de voir le jour et proposent de transporter le plus simplement possible vos fichiers, vos applications, et les données personnelles qui leur sont liées. Comment fonctionnent-elles ? Quelle est la plus avantageuse ? Et quelles sont les limitations ? éléphones Blackberry, réseau WiFi, ultraportables, imprimantes photo portatives et autonomes, PDA ou Pocket PC, les constructeurs ne cessent de s’orienter vers la mobilité. Nos clés USB vont aussi en profiter avec l’apparition d’une nouvelle plate-forme baptisée U3 ayant la capacité de transporter, en plus des données, votre espace de travail personnel d’un PC à un autre. Il est par exemple possible d’accéder facilement à ses mails sans pour autant être sur sa machine ou de surfer sur Internet tout en profitant de ses favoris, son historique et ses cookies. La plate-forme U3 peut aussi être enrichie avec des applications en tout genre à commencer par les classiques outils bureautiques, les applications multimédias, les utilitaires photo, ou les jeux.

FONCTIONNEMENT DE L’U3 La plate-forme est tout juste lancée sur le marché, on trouve des clés USB 2.0 certifiées U3 en provenance des constructeurs Kingston, Verbatim, Intuix, Memorex et Sandisk pour les plus connus, et il n’en coûte en moyenne que 10 euros de plus qu’une simple clé USB

L’interface intuitive de la plate-forme U3 vous permet de gérer simplement vos programmes.

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D’un seul clic, vous accédez à vos programmes U3.

2.0. Pour ce test, nous avons utilisé la DataTraveler U3 Smart 1 Go de Kingston (66 euros) ainsi que la memory key S300 2 Go de Intuix (129 euros). La plate-forme logicielle U3 se présente sous la forme d’une interface de lancement appelée launchpad se matérialisant dans la barre des tâches de Windows. Il suffit d’insérer la clé USB U3 dans le port

Véritable carte d’identité médicale, MedicaAlert U3 est gratuit et vous sauvera peut-être la vie, qui sait !

USB de votre PC pour voir l’icône U3 apparaître automatiquement, sans avoir besoin d’installer des drivers ou des logiciels car l’U3 est plug and play. Un clic sur l’icône permet ensuite d’ouvrir l’interface de gestion à partir de laquelle vous pouvez exécuter une application, définir les préférences, installer des programmes U3 et gérer vos documents. Il n’est cela dit possible d’installer que des applications spécialement modifiées pour la plate-forme U3. Impossible donc de se servir de vos exécutables déjà téléchargés de Winamp, FireFox ou encore MSN. A noter qu’il n’est pas possible non plus de télécharger l’environnement logiciel U3 en vue de l’installer sur votre propre clé USB. Le principal atout de la plate-forme U3 est de pouvoir interagir avec le PC hôte en profitant du matériel installé. Cela permet d’utiliser votre clé USB U3 quel que soit le PC à condition que celui-ci tourne sur Windows 2000 SP4 ou XP (les autres

Même les jeux ne sont pas oubliés comme ce petit casse-briques nommé DX-Ball 2 (14,95 ¤).

La majorité des programmes est centralisée sur le site http://www.u3.com.

L’installation d’une application U3 ne nécessite que quelques clics.

systèmes d’exploitation ne sont pas supportés). Egalement pratique, il est possible de basculer de l’interface U3 vers l’environnement Windows aussi simplement que de passer d’une fenêtre à une autre. Pour déconnecter votre clef USB, il suffit d’ouvrir l’interface et de cliquer sur l’option « Ejecter » mais nous avons noté quelques dysfonctionnements. L’interface U3 ne se déconnecte pas correctement quelle que soit la clé USB utilisée si certaines applications sont en cours d’utilisation en tâche de fond telles qu’un antivirus ou un logiciel de messagerie instantanée. Le processus LaunchPad continue alors de tourner bien qu’il n’y ait aucune clé USB et empêche tout nouveau lancement de la plate-forme U3. Heureusement, vous pouvez forcer la fermeture de l’interface U3 à l’aide du gestionnaire de tâches de Windows mais espérons que ce léger bug sera vite corrigé dans une prochaine mise à jour.

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Test

Pour charger votre bureau virtuel sur un PC quelconque, il suffit d’insérer la clé et de cliquer sur votre espace Migo se matérialisant au sommet de la fenêtre Windows.

Bien qu’ayant la même fonction que la plate-forme U3, la distribution gratuite Live USB Damn Small Linux est loin d’être aussi fonctionnelle.

notamment les classiques et gratuits Firefox, Thunderbird, Winamp, Trillian, et Skype. Du côté des logiciels payants, comptez entre 15 et 45 dollars. Certains sont encore en version d’évaluation et aucun prix n’a été communiqué. On peut citer les antivirus Avast, McAfee mais également DmailerSync 4 permettant de synchroniser et de sauvegarder toutes vos données personnelles (documents Office, MP3, JPEG, photos, favoris, mails, contacts, etc.), avec le support du cryptage AES 128 bits pour sécuriser vos données. On trouve également des logiciels de sauvegarde de type Ghost, des logiciels de gestion de photos dont le gratuit PhotoBackPack, ACDsee ou Triscape FxFoto, des logiciels de gestion de mots de passe gratuits tels que Signup Shield Passwords, d’extraction de CD musique avec support du MP3, WAV, WMA et OGG, et plus original, un carnet de santé personnel avec

Vous pouvez choisir les éléments de votre bureau virtuel.

DES APPLICATIONS ENCORE PEU NOMBREUSES Les applications U3 ne sont pas encore nombreuses mais on en trouve suffisamment pour débuter. Elles couvrent des catégories telles que l’audio/vidéo, Internet, le graphisme/photo, la sécurité et quelques autres encore. On trouve

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MedicAlert E-Record (informations personnelles, contacts d’urgence, groupe sanguin, médecin traitant, allergies connues, etc.). Les jeux ne sont pas oubliés avec par exemple le poker, la course automobile ou bien les cassebriques, le tout étant proposé en 2D pour un prix moyen de 15 euros. La plupart de ces programmes sont accessibles via le centre de téléchargement du site officiel U3 (http://www.u3.com) et beaucoup d’autres sont annoncés pour satisfaire les besoins de chacun. Une fois l’application U3 choisie, l’installation se fait très simplement à l’aide d’un assistant en seulement trois clics. D’autres applications sont également disponibles sur les sites de développeurs indépendants tels que http://www.roboform.com/u3.html ou http://www.everythingusb.com/u3.html mais les moteurs de recherche Internet vous en trouveront d’autres. Dans ce cas de figure, l’installation devra se faire manuellement et vous devrez indiquer l’emplacement de votre application U3 pour l’ajouter à votre interface. Pour les plus débrouillards, il est possible de s’inscrire sur le site officiel et de télécharger gratuitement le kit de développement U3 SDK pour créer vousmêmes des applications U3 ou adapter certaines applications à la norme U3.

Il est plus avantageux d’acheter une clé USB Kingston Migo que d’acheter le logiciel qui coûte à lui seul 30 euros.

LA PLATE-FORME U3, PREMIER ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL SOUS WINDOWS ? Si a priori la plate-forme U3 peut sembler innovatrice, il n’en est rien. On peut trouver la distribution Damn Small Linux USB basée sur Linux et fonctionnant aussi bien sous un environnement Windows que Linux. L’intérêt reste identique à la plate-forme U3 à savoir disposer de son propre environnement de travail où que l’on soit sans qu’il soit nécessaire d’installer des pilotes. Il suffit de télécharger l’archive dsl-embedded.zip sur le site http://www.damnsmalllinux.org/downlo ad.html, de décompresser celle-ci sur votre clé USB et d’exécuter ensuite le fichier ‘dsl-windows.bat’ à chaque fois que vous connecterez votre clé USB car la fonction plug and play est manquante sous Linux. Cela dit, si l’idée est bonne Damn Small Linux est d’une lenteur excessive, sans parler de l’espace écran trop petit utilisé pour afficher l’espace de travail. Il est de plus impossible de basculer de Linux vers Windows sans avoir à clôturer la session de Damn Small Linux avant. Même si la bibliothèque d’applications de ce logiciel est complète et de surcroît gratuite, ces défauts vous décourageront vite.

MIGO, LA MENACE U3 ? Développé par PowerHouse, le logiciel Migo est disponible directement avec

des clés USB 2.0 coûtant 6 ou 7 euros de plus qu’une clé USB classique 2.0, mais il peut être acheté indépendamment moyennant 30 euros pour une utilisation avec un disque dur mobile ou une clé USB. Il permet de sauvegarder l’intégralité de votre bureau personnel, fond d’écran et raccourcis compris, pour le réutiliser sur n’importe quel PC fonctionnant sous Windows 2k/XP. Vous pouvez en plus transporter vos e-mails Outlook, carnets d’adresses, comptes emails, paramètres d’Internet Explorer, favoris, cookies, historique en plus de vos documents personnels, tout en créant plusieurs profils d’utilisateurs. Il suffit d’insérer votre clé USB et d’exécuter Migo pour importer les données et documents de votre choix de votre ordinateur personnel, puis d’enregistrer et de refermer Migo. Afin d’utiliser ce bureau et son contenu sur un autre PC, une simple connexion de la clé USB charge automatiquement votre profil sans avoir besoin de pilotes et sans que rien ne s’installe sur le PC d’accueil. Si le concept Migo est intéressant, il est loin d’être fonctionnel puisque par exemple, côté messagerie, seul Outlook est compatible. Exit les Outlook express, Thunderbird, Eudora, Opera et autres clients de messagerie. Kingston nous a affirmé que Outlook Express serait néanmoins prochainement supporté. Le navigateur Internet est lui aussi limité à Internet Explorer. Autre aberration, lors de la création de votre bureau virtuel, Migo recopie même les raccourcis de

A retenir • Contrairement à Migo qui peut être acheté séparément et installé sur une clé USB ou un disque dur, l’U3 ne se trouve que sur les clés USB du même nom. • Il est obligatoire d’utiliser des applications spécialement modifiées pour l’U3. • Les clés U3 et Migo ne coûtent que quelques euros de plus que des clés traditionnelles. • La rapidité d’exécution des applications stockées sur Migo ou U3 est conditionnée par les performances de la clé USB.

programmes qui ne sont pas installés sur votre clé. De plus, seules les applications n’utilisant pas la base de registres Windows sont supportées, ce qui ne représente pas un grand choix au final. Bref, Migo nous a déçus et nous semble plus approprié pour une utilisation professionnelle. Mieux vaut pour le moment opter pour la plate-forme U3 si ce genre de fonctionnalités vous intéresse car il est plus abouti et offre notamment une plus large compatibilité logicielle (Firefox, Outlook, Office, etc.). On peut néanmoins reprocher à l’U3 ce passage obligé vers des programmes payants que l’on pourrait déjà avoir achetés en version traditionnelle, et donc une addition qui risque d’être lourde au final. N’oubliez pas d’autre part que la rapidité d’exécution des programmes U3 est conditionnée par les performances de la clé USB, et il existe de véritables différences à ce niveau d’un modèle à l’autre. Notez enfin qu’en en cas de formatage involontaire de votre clé USB U3 ou Migo, aucune sécurité n’a été prévue et vous n’aurez pas d’autre alternative que d’utiliser un logiciel de récupération de données.

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Test

SONY HDR-HC1 : FILMEZ VOS SOUVENIRS EN HAUTE DÉFINITION Camescope HD

De la haute définition pour vos vidéos de famille, ça vous tente ? C’est ce que propose Sony avec le HDR-HC1, le premier caméscope numérique grand public exploitant le format HDV. Y a-t-il une véritable différence de qualité avec le DV ? Peut-on exploiter facilement ce format HD pour du montage sur PC ? Et l’investissement en vaut-il la peine ? ntre le lancement des bouquets satellite HDTV, la généralisation des écrans digitaux HD Ready et l’arrivée imminente de DVD au format WMV-HD puis du Blu-Ray et du HD-DVD, cette année 2006 sera sans aucun doute l’année de la vidéo haute définition. Elle le sera aussi pour les caméscopes numériques qui débarquent sur le marché grand public avec le nouveau format de capture HDV pouvant enregistrer des vidéos jusqu’à une résolution de 1 080i. C’est Sony qui ouvre le bal en commercialisant le tout premier modèle du genre « abordable » en prix et en taille avec son HDR-HC1, un caméscope tout de même proposé aux alentours de 1 700 euros mais qui n’a pas encore de concurrents dans cette gamme de prix.

LE HDV C’EST QUOI ? Le HDV est défini par plusieurs formats de capture se distinguant par le nombre de lignes par image, la méthode de balayage, et la fréquence d'image. Le HDV peut

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ainsi enregistrer en 720/60p, 720/30p, 720/50p, 720/25p mais aussi en 1 080/60i ou 1 080/50i, contre du 576i ou 576p pour le DV. Cela signifie que l’image peut atteindre une résolution de 1 280x720 en mode progressif ou 1 440x1 080 en mode entrelacé avec dans les deux cas un ratio 16/9e. Le HDV utilise une compression de type MPEG2 côté vidéo avec un échantillonnage couleur 4:2:0 et une quantisation sur 8 bits, et de type MPEG-1 Layer II à 48 kHz/16 bits sur deux canaux pour l’audio. Ne vous inquiétez pas de ces termes abscons, on ne parle ici que de MPEG2-HD pour la vidéo, un format que nos PC peuvent lire facilement avec le codec adéquat. Ces compressions permettent au HDV d’enregistrer un signal de type 720p ou 1 080i sans avoir besoin d’augmenter le débit de capture qui reste équivalent à celui du DV, soit au maximum 25 Mbps. Une capture HDV prend donc le même espace disque qu’une vidéo DV. Notez également que le HDV ne correspond ni à du PAL ni à du NTSC comme c’est le cas en DV, il s’agit d’un signal composé de la Luminance (Y) et de deux signaux de Chrominance U et V.

CASSETTES DV/HDV L’avantage du HDV pour les constructeurs de caméscopes est qu’ils peuvent utiliser la mécanique de leurs modèles DV. Ainsi, il est parfaitement possible d’exploiter des cassettes DV pour enregistrer en HDV, et en raison de la compression MPEG-2, cela ne prendra pas plus de place sur la cassette. Mais il existe des cassettes spéciales HDV dont la particularité est de pouvoir conserver une bonne qualité d’image à long terme grâce à un revêtement plus résistant. Elles sont recommandées car les dommages que peuvent provoquer des pertes de signal en HDV sont plus importants qu’en DV. Nous n’avons, cela dit, pas rencontré de problèmes particuliers en faisant tous nos tests sur une cassette DV. Le format HDV s’exploite donc au choix avec des cassettes HD de 63 min (environ 20 euros), ou de simples cassettes DV de 60 minutes (4 euros).

SPÉCIFICATIONS DU HDR-HC1E La première particularité du HDR-HC1 est d’utiliser un capteur CMOS de 3 millions de pixels et non un capteur CCD comme c’est le cas sur la majorité des caméscopes DV.

L’écran LCD 2,7 pouces offre une dalle tactile et 16/9e. Attention aux traces de doigts !

Le HDV s’enregistre aussi bien sur une cassette DV (4 euros) que sur une cassette HDV (20 euros).

Le CMOS est censé consommer moins d’énergie, offrir plus de détails dans les contrastes, moins d’effets d’exposition et d’éblouissement, et un meilleur prix de revient. En contrepartie, il génère théoriquement un peu plus de grain en raison d’un rapport signal/bruit faible. Mais certains constructeurs ont déjà largement prouvé notamment en photo que cela est parfaitement maîtrisable par traitement hardware. Le HDR-HC1 exploite le format HDV avec une résolution unique de capture de 1 080/50i. Plus précisément, il enregistre l’image en 1 440x1 080 sur la cassette puis l’interpole en 1 920x1 080 en sortie via les connectiques composantes. Mais le HC1 ne se limite pas au HDV et peut s’exploiter avec le format DV. Il ne s’agit que d’une option à activer dans les paramètres du caméscope. Deux modes sont proposés pour l’enregistrement DV, le SP (lecture standard) et le LP (lecture longue) qui augmente la capacité d’enregistrement de 50 % mais qui peut avoir tendance à générer des parasites en forme de mosaïques ou des coupures audio. Ce caméscope est également capable d’enregistrer en HDV puis de convertir lui-même la vidéo en DV lors d’une capture sur PC si vous ne souhaitez

pas utiliser le format haute définition. Ceci aura au passage l’avantage d’améliorer légèrement la qualité du rendu par rapport au mode DV natif. Les capacités photo du HDR-HC1 sont également alléchantes avec une résolution maximale de 1 920x1 440 en 4 :3, de 1 920x1 080 en 16 :9, et la présence d’un flash proposant trois modes de puissance. Les photos sont stockées directement sur le Memory Stick de 16 Mo livré avec l’appareil. L’objectif du HDR-HC1 est de fabrication Carl Zeis. Il offre un zoom optique x10/numérique x120 ouvrant à f/1.8 (grand-angle) et 2.1 (télé). Le viseur couleur 16/9e offre 250 000 pixels et l’écran LCD tactile de 2,7 pouces dispose quant à lui de 123 000 pixels toujours en 16/9e. On trouve également un stabilisateur d’image numérique (Super Steady Shot), ainsi que d’autres fonctions qui font quasiment jeu égal avec celles de la plupart des caméscopes inscrits dans cette fourchette de prix. Mise au point automatique, manuelle ou spot, réglage manuel de l'exposition ou sélection de la vitesse d'obturation, équilibrage des blancs, affichage des zébrures et d’un

Pour obtenir une capture sans défaut avec Adobe Première Pro 1.5, nous avons dû passer par le module d’évaluation HD de Cineform proposé par Adobe et qui coûte tout de même 500 dollars.

histogramme en temps réel, il ne manque pas grand-chose. Et pour les vidéos tournées dans des conditions de faible luminosité, les modes infrarouges NightShot et Super NightShot de Sony sont disponibles. On trouve aussi une fonction Expanded Focus agrandissant le centre de l'image pour faciliter la mise au point manuelle, et une fonction Tele Macro rendant l'arrière-plan flou afin de faire ressortir le sujet. Côté connectique, ce caméscope dispose d’une connexion i.Link (câble non fourni), de sorties vidéo Composante et Composite, d’un port USB 1.1 (pour le transfert des photos), d’une sortie audio casque et d’une entrée micro. Il intègre un haut-parleur et un microphone et il est aussi livré avec une petite télécommande plate et une bandoulière.

TESTS ET VERDICT

A gauche, une capture DV, à droite, la même en HDV.

La prise en main du HDR-HC1 est bonne et son ergonomie l’est tout autant. Tous les paramètres et fonctions utiles sont présents dans ce caméscope, c’est un plaisir de l’exploiter même pour un novice grâce à une interface de configuration claire et une notice explicative complète.

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Test

Fiche technique • Type : Caméscope numérique • Capteur : CMOS 3 millions de pixels • Formats : MiniDV, HDV, Memory Stick • Objectif : Carl Zeiss Vario-sonnar T • Zoom : optique 10x, numérique x120 • Stabilisateur d’image : numérique • Ecran : LCD 2,7 pouces 16/9e 123 000 pixels • Viseur : 16/9e 250 000 pixels • Connectiques : - Entrées : casque, micro, i.Link - Sorties : Composante, Composite, i.Link • Poids : 680 grammes • Dimensions : 71x94x188 mm • Prix : 1 700 euros • Site Web : www.sony.fr

Plus :

En dehors des entrées analogiques, toutes les connectiques nécessaires sont fournies sur le HDR-HC1.

Le montage et la capture d’une vidéo HDV s’effectuent de la même manière qu’en DV.

Côté performances, nous n’avons pas été déçus, le HDR-HC1 offre une bonne reproduction des couleurs (qui peut néanmoins être un peu trop accentuée

A gauche, une capture en DV, à droite la même en HDV.

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vers le rouge violet selon l’environnement) et une très bonne qualité d’image. Mais on peut lui reprocher une sensibilité moyenne ce qui le rend difficile à exploiter dans des espaces sombres. Le rendu manque alors de contraste et de nombreux détails sont gommés. On notera également sa relative lenteur pour charger les cassettes et lancer les captures par apport à ce que l’on voit déjà sur le marché. La batterie d’origine (NP-FM50) offre une autonomie de 40-45 minutes en HDV et de 50 à 55 minutes en DV. Si vous voulez acheter une batterie supplémentaire, il vous en coûtera 30 euros. Pour plus d’autonomie, vous pouvez aussi acquérir la batterie NPQM17D vendue 100 euros et qui permet jusqu’à 115 minutes d’usage, ou la NPQM19D pour 160 euros qui offre jusqu’à 175 minutes en HDV (185-200 minutes en DV). Quant au rendu photo, avec sa résolution équivalente à un 3 megapixels et de part les qualités optiques de la

• Qualité d’image, enregistrement HD • Rapport qualité/prix • Prise en main/accessibilité • Capture également en DV (et conversion HDV vers DV) • Ecran LCD 2,7 pouces 16/9e tactile • Taille/encombrement • Flash intégré

Moins : • Sensibilité moyenne • Lenteur du chargement des cassettes (par le bas) et du lancement des captures • Autonomie • Pas de câble DV fourni • Pas de studio de montage compatible HDV livré • Grande puissance machine nécessaire pour l’édition des vidéos HDV bête, il est d’une qualité honorable mais n’atteint pas celui d’un simple compact d’autant que ceux-ci proposent désormais couramment 5 mégapixels. On est néanmoins bien au dessus de ce que fait un téléphone portable, même 2MP. De là à dire que l’on peut se passer de prendre son compact quand on a ce camescope en ballade, il n’y a qu’un pas que beaucoup franchiront. En ce qui concerne le duel HDV/DV, comme vous pouvez le constater sur les photos comparatives, la qualité d’image obtenue en HDV est nettement supérieure à celle du DV. Plus de précision et plus de détails, le constat est clair, il n’y a pas besoin d’en dire plus ! Le HDV apporte une excellente définition et ouvre les portes d’une nouvelle ère. Ce caméscope Sony vient au final chasser sur le terrain des triCCD, et pas les moins bons ni les moins chers d’entre eux (3 000-4 000 euros), ce qui le place comme un produit au rapport qualité/prix excellent. Les cinéastes amateurs exigeants ne tarderont donc pas à passer au HDV, et ce HDR-HC1 est

A retenir • Il est possible d’utiliser des cassettes DV pour enregistrer en HDV. • le HDV offre une résolution de capture allant jusqu’à 1 080i60, avec une compression de type MPEG-2. • En raison de sa compression MPEG-2, la capture d’une vidéo HDV utilise le même espace disque que la même vidéo en DV. • La capture de rushs HDV se fait de la même manière qu’en DV via l’interface i.Link/FireWire. • Mais seuls quelques studios de montage supportent correctement le HDV pour le moment et en particulier, Pinnacle Studio 10 ou Adobe Premier 1.5 Pro via le codec HDV Cineform. • Le format HDV tient ses promesses et offre une excellente définition et précision d’image. • L’édition et le montage de rushs HDV réclament une machine puissante. Pour être à l’aise, comptez sur un processeur d’au moins 3,5 GHz, 2 Go de mémoire et un disque dur récent de grande capacité. • Il vous faudra aussi un téléviseur HD Ready pour profiter pleinement du HDV (ou un moniteur PC montant à 1 920x1 200)

Studio 10 de Pinnacle supporte parfaitement le HDV et le caméscope de Sony. Comme en DV, vous pouvez piloter le caméscope à partir du PC.

un très bon moyen de franchir le pas. Mais n’oubliez pas que pour bénéficier de cette qualité d’image lors d’une visualisation sur un téléviseur, vous devez obligatoirement posséder un modèle compatible haute définition. Celui-ci devra posséder une connectique Composante ou FireWire dans le cas d’une lecture à partir du caméscope, ou d’une connectique Composante, VGA ou DVI dans le cas d’une lecture à partir d’un PC. De même, sur PC, un écran avec une résolution de 1 920x1 200 est recommandé. Entre le prix de l’appareil, de l’écran et celui de la configuration machine nécessaire pour le montage vidéo, il ne faut pas avoir un budget limité pour se lancer dans le HDV !

EXPLOITATION DES VIDÉOS HDV SUR PC L’exportation des vidéos HDV sur PC se fait de la même manière qu’en DV, à savoir via l’interface i.Link/FireWire. Il est néanmoins indispensable d’utiliser un logiciel de montage compatible HDV et peu de programmes en sont capables pour le moment. Nous en avons essayé trois, Ulead Video Studio 9, Adobe Premier Pro 1.5 et Pinnacle Studio 10, et force est de constater que tout n’est pas encore très au point. Ulead Video Studio 9 n’a pas su détecter le caméscope pour l’acquisition et Adobe Première nous a posé pas mal de problèmes pendant la capture via son plugin HDV. Au bout de quelques secondes d’enregistrement, la vidéo

Format Résolution Fréquence d’images

Compression vidéo Débit vidéo Audio

DV 4:3 et 16:9 720x576 25 progressif 50 entrelacé

HDV 16:9

DCT 5:1 IntraFrame

1280x720 1440x1080 25 progressif 50 progressif 30 progressif 60 progressif 50 entrelacé 60 entrelacé MPEG-2 InterFrame

25 Mbps PCM : 2 canaux 16 Bit ou 4 canaux 12 Bit

19 Mbps 25 Mbps MPEG-1 Audio Layer II : 2 canaux 16 bit

Peu de studios de montage supportent le format HDV. Adobe Première Pro 1.5 est l’un des rares à proposer les projets d’acquisition adéquats.

souffrait de grosses pixellisations et de saccades. Nous avons dû télécharger la version d’évaluation du moteur d’édition HD Cineform Aspect HD 3.3 proposé par Adobe, et qui coûte la bagatelle de 500 dollars, pour arriver à une acquisition correcte. A notre grande surprise, Studio 10 a été le seul logiciel où tout a fonctionné du premier coup. Il faut compter environ 12 Go de capacité pour une heure de film enregistré en HDV ou en DV. Notez d’autre part que le HDV fait perdre l’avantage du montage à l’image près du DV puisqu’il est compressé en MPEG-2. Il est cela dit possible d’exploiter des codecs alternatifs permettant d’optimiser les données de la vidéo pour des performances et un traitement plus efficaces. Ces codecs utilisent moins de ressources processeur, ils se dispensent de compression temporelle et autorisent donc le montage image par image. Mais en contrepartie, l’espace disque nécessaire devient gigantesque puisque pas moins de 42 Go par heure sont nécessaires pour du 1 080/50i.

Les vidéos DV et HDV occupent le même espace disque, mais pour un usage plus souple sur PC ou sur des médias amovibles, mieux vaut les encoder en MPEG-2 qualité DVD ou encore en MPEG-4-HD.

N’oubliez pas également que la puissance machine recommandée pour le montage de films HDV est élevée. Pour information, nous avons fait nos tests confortablement avec une carte mère à base de nForce4, un FX-53, 2 Go de DDR, et un disque dur Western Digital WD2500 KS (250 Go, 16 Mo). En dessous, un peu de patience s’impose.

PC Update janvier / février 06

<135>

Test

COOLER MASTER REAL POWER 550 W Alimentation

Pour succéder à la Real Power 450, Cooler Master présente sa Real Power 550. Cent watts de plus, et un rendement amélioré. Dommage que le niveau sonore soit un peu élevé. a Cooler Master Real Power 550 est une des rares alimentations EPS12V 2.01 destinées aux particuliers. En effet, EPS12V régit la conception des alimentations pour serveurs, et concerne plutôt les entreprises. Cette nouvelle Real Power n’offre donc pas moins de trois sorties +12 V pour répartir la charge, là où la plupart des alims en offrent deux. En pratique, ça ne changera pas grand-chose pour l’utilisateur. Ce qui importe est surtout la puissance maximale que peut produire le +12 V, annoncée pour 360 watts. C’est

Fiche technique • Puissance : 550 W • +3,3 V : 20 A (30 A*) • +5 V : 25 A (30 A*) • +12 V1 : 12 A (18 A*) • +12 V2 : 12 A (20 A*) • +12 V3 : 6 A (10 A*) • Puiss. combinée +12 V : 360 W • Prix : 130 ¤ (*) : en pic durant 60 secondes

Alimentation

PC Update janvier / février 06

Physiquement, la Real Power est noire, brillante, équipée d’un ventilateur 120 mm éclairé en bleu. Elle offre des connectiques à détachage facile, lesquelles sont en nombre suffisant : trois S-ATA, six Molex quatre points, un connecteur six points pour cartes graphiques, et un connecteur pour un… wattmètre ! En effet, la Real Power offre un afficheur à placer dans un emplacement 3"1/2, qui indique la puissance consommée. Peu précis, cet appareil donne des résultats difficiles à lire et qui ne concordent pas vraiment avec les mesures effectuées par un vrai wattmètre. Pour le look, il est fourni avec deux châssis : noir ou métallique. Continuant avec les connecteurs de cette alimentation, nous arrivons au connecteur EPS huit points (pour les cartes mères biprocesseurs) et enfin au connecteur EPS six points. Ce dernier est destiné à alimenter une carte graphique de serveur, et ressemble fortement au connecteur pour cartes

Consommation

Cooler Master 285 Real Power 550 W Seasonic S12 500 W 280 Tagan TG480-U01 304

<136>

assez confortable pour les configurations les plus puissantes, il n’y a donc pas de souci à se faire de ce côté.

Fluctuation de tension +12 V

graphiques PCI-Express. Pourtant, il n’est pas câblé de la même façon, et les confondre pourrait avoir de funestes conséquences… rappelons donc que ce connecteur est blanc, alors que le connecteur PCI-Express est noir, afin d’éviter de mauvaises surprises aux éventuels acquéreurs. Au banc d’essai, la Real Power se distingue par son très bon rendement. La stabilité des tensions est dans la bonne moyenne, et n’appelle pas de commentaires. Quant au niveau sonore, il est décevant. Avec son bon rendement, cette alimentation chauffe peu et n’avait pas besoin d’une telle soufflerie. Affichée à un tarif d’environ 130 ¤, la Real Power 550 se place dans la même gamme de prix que la Seasonic S12 500. Notre point de vue sera donc mitigé, car la Real Power a de véritables qualités, mais à ce prix la Seasonic nous semble plus intéressante. L’alimentation de Cooler Master est par contre moins austère, avec son ventilateur lumineux et son affichage de la puissance consommée.

0,6 %

Niveau de pression sonore à 12,5 cm 48 dB(a)

0,04 % 1,1 %

35,5 dB(a) 41 dB(a)

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Test

SCYTHE SBX-1000 Système anti bruit

Votre PC bourdonne, siffle et racle ? Ne cherchez pas plus loin, c’est le disque dur qui en est la cause ! Entre les vibrations transmises et amplifiées par le boîtier, le sifflement dû à la rotation des plateaux et les crépitements des têtes de lecture, un disque dur est une vraie symphonie. Scythe propose une solution à ce problème, le SBX-1000. e SBX-1000 est un produit dans la lignée du Silentmaxx HDDämmung, et pour remonter plus loin dans le temps, du boîtier Silent Drive. Nous l’avons d’ailleurs comparé au produit Silentmaxx, un peu moins cher mais plus ancien. Son principe de fonctionnement est d’englober le disque dur afin d’étouffer le bruit, et de réduire les vibrations grâce à un système de fixations souples. Bien sûr, couvrir le disque dur augmente sa température de fonctionnement, et c’est là que le SBX-1000 innove. Au-dessus du disque dur, on trouve une plaque métallique utilisant la technologie Heatlane

de Scythe (semblable aux caloducs). Elle transporte la chaleur vers l’extérieur de la coque, ce qui limitera l’augmentation de température. Le montage du SBX-1000 est assez facile, et ne pose pas de problème ni avec les disques S-ATA ni avec les disques P-ATA. Une fois le disque installé dans le produit, on le couvre d’une fine feuille de caoutchouc, et on place la plaque Heatlane. On assemble le dessus du SBX-1000, et on installe ensuite l’ensemble normalement dans le boîtier, comme un périphérique 5"1/2 standard. Aucune difficulté n’est à signaler dans le montage. Comme l’appareil est doté de deux rangées de trous, il est compatible avec tous les boîtiers dans lesquels nous l’avons testé. Ce n’est pas le cas de tous les produits comme le Silentmaxx HDDämmung, qui peut occuper deux emplacements dans les boîtiers avec système de fixation par rails. En ce qui concerne la température, le SBX-1000 s’en sort très honorablement.

Températures mesurées :

Disque seul Avec Scythe SBX-1000 Avec Silentmaxx HD Dämmung

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PC Update janvier / février 06

38 °C 42 °C 39 °C

Sur notre Maxtor Diamondmax Plus 9 160 Go, AAM désactivé pour maximiser les bruits des têtes de lecture, elle augmente à peine, alors même que le disque est englobé dans une enveloppe de caoutchouc. Le Heatlane est donc bien efficace. Cependant, le Silentmaxx HD Dämmung fait mieux, avec un refroidissement sensiblement meilleur. Sur le terrain des nuisances sonores, le SBX-1000 enterre son concurrent. En effet, il réduit fortement les sifflements des plateaux, là où le HD Dämmung est peu efficace. Il réduit aussi un peu mieux les bruits des têtes de lecture. Ce n’est pas encore la panacée, mais les crépitements en lecture/écriture sont remplacés par un bruit plus sourd et plus discret. Pour améliorer encore le résultat, on pourrait imaginer de le suspendre dans le PC avec des élastiques achetés en mercerie (qui résistent à la chaleur) : les vibrations seraient alors totalement absorbées. Le SBX-1000 est un produit efficace, encore plus que le Silentmaxx HD Dämmung. Son prix d’environ 55 ¤ sur le Net en découragera plus d’un. Si le silence de votre disque dur est pour vous un élément primordial, et que vous ne regardez pas à la dépense, n’hésitez pas : c’est l’accessoire le plus efficace dans ce domaine.

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