PC Update 26 by PC Update & Hardware Mag

100% HARDWARE 100% PASSION 100% PRATIQUE

> Nov./Dec. 06 n°26

POUR CHOISIR, UPGRADER ET BOOSTER SON PC !

COMPARATIF

VENTIRADS OU WATERCOOLING ? P.26

Les meilleurs ventirads du moment face à des kits watercooling simples à installer Le palmarès températures et silence

DOSSIER

LE GUIDE DE L’OCCASION P.40

Acheter ou vendre du materiel d’occasion Le guide d’ebay Les bonnes affaires

GUIDE P.74

PHOTO PASSEZ AU REFLEX

Nos conseils pour choisir son matériel et améliorer ses clichés

GUIDE P.54

Rafraîchir Windows sans le réinstaller avant Vista

REPARER ET REBOOSTER XP

COMPARATIF

WIFI MIMO / DRAFT N P.130

Plus stable Plus rapide Plus de portée Le renouveau du sans fil

COMPARATIF

QUELLE CARTE GRAPHIQUE POUR 200-300 €

Gammes 7900/X1900, déclinaisons, overclocking, … Tout pour s’y retrouver P.102

WEBCAMS HD P.94

ENFIN DE BELLES IMAGES

AVANT PREMIERE : GEFORCE 8800 ET INTEL QUAD CORE bel / lux : 6,5 ¤ CH 11,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH

PCUpdate

Édito

Courrier des lecteurs MPM Ed. 40 rue Emile Zola, 93100 Montreuil Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : PC Update, Service abonnements BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01

Pour tout renseignement sur les abos : 08 25 15 00 95 Ont participé à ce numéro : MPM Editions (Rédacteur en chef : Jérémy Panzetta ; pigistes : Manuel Da Costa, David Guillaume, Franck Delattre, Laurent Dilain) ; Tridam Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo PC Update est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 €, 23 rue Michel Rodange L-2430 Luxembourg Administrateur délégué et directeur de la publication : Christian Marbaix Rédacteur en chef délégué : Thomas Olivaux

Publicité : Stéphanie Chauvin stephanie@techage.fr

L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal. Textes, photos : copyright 2002/06 Tech.Age SA Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie N° de commission paritaire : 0108K 82571 Dépôt légal : troisième trimestre 2006 Distribution : MLP

C’est Noël avant l’heure Ce mois-ci, nous sommes gâtés. Si vous trouvez que votre Core 2 Duo et que votre GeForce 7950 n’avançaient pas, soyez rassurés, Intel et nVidia ont pensé à vous ! Le Core 2 Extreme quad core vient de sortir, plus tôt que prévu, accompagné quelques jours plus tard de la toute nouvelle GeForce 8800. Chacun de ces composants consomme autant qu’un petit PC d’il y a trois ou quatre ans à lui tout seul ; à l’heure où le discours ambiant est très porté sur l’économie d’énergie, il y a de quoi sourire. Ce n’est pas pour ce numéro, mais les fêtes seront d’autant plus riches pour nos PC que le tant attendu Windows Vista débarque enfin en version finale. Hardware Mag 26 va être un numéro très riche ! Et soit dit en passant, Vista est une bonne surprise, vous aurez l’occasion de le découvrir dans nos pages ou même sur votre écran très rapidement. Cette débauche de puissance qui peut sembler futile pour une majorité d’utilisateurs, tant elle ne sert presque à rien pour le moment, est tout de même intéressante pour tous. En effet, bien qu’ils tirent la puissance vers le haut, les constructeurs n’osent plus monter leurs tarifs dans les mêmes proportions tant ils sont déjà explosifs sur le très haut de gamme (nous parlons de processeurs à 1000 ¤ et de cartes graphiques à 600 ou 700 ¤). Du coup, les anciens haut de gamme bénéficient rapidement de réductions et nous voyons apparaître diverses déclinaisons afin d’écouler les stocks. C’est ainsi que nous pouvons profiter de produits très performants à des prix plus réalistes, comme les 13 cartes graphiques pour joueurs testées ce mois-ci. Dans le même esprit, il est intéressant de constater que le plus petit des Core 2 Duo, au prix très correct, détrône déjà la majorité des anciens tops. En bref, si les automobilistes peuvent avoir un peu de mal à mesurer les innovations concrètes que peut leur offrir la formule 1, nous n’avons pas de mal à apprécier des composants très performants à des prix toujours plus attractifs dans notre bel univers du hardware PC. Enfin, un grand merci à vous oh lecteurs ! Dans un marché de la presse francophone que l’on dit sinistré, nos ventes continuent à augmenter ! Le meilleur des encouragements pour que nous continuions à progresser. Et pour ce faire, vos critiques sont plus que jamais les bienvenues ! Si nous n’avons humainement pas la possibilité de répondre à tous vos mails, nous les lisons tous ;) TO

Sommaire >

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Plus stable Plus rapide Plus de portée Le renouveau du sans fil

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Le meilleur du hardare Intel Quad Core, nVidia GForce 8800, chaud devant ! Le meilleur du jeu Cas pratiques Reportage IDF Intel ouvre le voile sur les nouveautés de 2007, DDR3, PCI Express 2, processeurs…

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Comparatifs >

Sommaire Novembre/Décembre

94 WEBCAM HD

Ventirads vs watercooling Les meilleures nouveautés face à face

Le guide de l’occasion

Alimentations La nouvelle génération fait des prodiges en stabilité et rendement, voici nos élues

Webcams HD Les webcams ont longtemps prodigué une image déplorable, il était temps d’améliorer les choses

Cartes graphiques à 200/300 ¤ Avec des puces en fin de vie mais toujours très performantes, les bonnes affaires sont légion mais le trop plein de déclinaisons complique la vie. Voici de quoi s’y retrouver et dénicher les perles rares.

PHOTO

Nos conseils pour choisir son matériel et améliorer ses clichés Offres d’abonnements p45-46-101-113

Introduction à la photo reflex 74 Quelle différence entre un reflex et un compact, comment choisir son matériel et bien l’exploiter

GUIDE PASSEZ AU REFLEX

Comparatif

Dossiers >

Ca bouge dans le GSM ! VoIP, messagerie instantanée, push mail, les mobiles se mettent sérieusement au net !

Comprendre

News >

Entretenez votre PC et Windows Plus longtemps à tenir d’ici Vista ! Mais d’ici là, voici toutes les astuces pour rebooster XP et retrouver vos perfs, voire gagner en stabilité sans tout avoir à réinstaller.

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Tests >

Que vaut une carte mère à 50 ¤ ? Economiser 25 ou 50 ¤ grâce aux cartes low cost, c’est tentant, mais que perd-on au change ?

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Anciens numéros p121

Antec Nine hundred Un Antec avec un gros ventilateur de 20cm, alléchant non ?

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Via Epia CN13000 Le MiniITX gagne en performances

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Lian Li PC-V300 120 Un boitier microATX tout alu très original !

Cartes Compact Flash hautes performances Toutes les CF ne se valent pas loin de là !

VENTIRADS OU WATERCOOLING ?

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Acer et ViewSonic 22' Wide 125

ATI X1300XT et X1650Pro Une entrée de gamme qui tient la route

Intel G965 128 Après le triste GMA900, intel fait il mieux en chipset à graphique intégré ?

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Transcend IDE FlashDisk 129 Disque dur à mémoire flash, une vraie alternative ?

Wifi : MIMO ou Draft N ? Le match du WIFI à haute vitesse. Et en prime, on y gagne en portée

Hauppauge et Pinnacle Doubles tuners TNT

Les meilleurs ventirads du moment face à des kits watercooling simples à installer Le palmarès températures et silence

QUELLE CARTE GRAPHIQUE POUR 200-300 € Gammes 7900/X1900, déclinaisons, overclocking, … Tout pour s’y retrouver

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LE GUIDE DE L’OCCASION 40

Acheter ou vendre du materiel d’occasion Le guide d’ebay Les bonnes affaires

NEWS nVidia lance les GeForce 8800 GTX et GTS Ça y est, les premières cartes DirectX 10 arrivent et sont signées nVidia. Contrairement à ce que nVidia avait laissé entendre pour garder le secret, ces premiers GPU DirectX 10 sont basés sur une architecture unifiée. Par rapport à une architecture classique, la différence se situe au niveau des unités de calcul qui ne sont plus spécialisées dans le traitement des vertices ou des pixels mais capables de traiter l'un ou l'autre. L'avantage évident est de pouvoir les répartir dynamiquement vers les tâches qui en ont le plus besoin de manière à toujours profiter de toute la puissance de calcul disponible.

La 8800 GTS n’aura « que » 640 Mo de mémoire.

La GeForce 8800 dispose de 128 de ces unités de calcul mais celles-ci sont très différentes de ce qui se fait actuellement puisqu'il s'agit d'unités scalaires alors que les GPU courants utilisent des unités vectorielles utilisées traditionnellement puisqu'un vecteur de quatre éléments représente les trois couleurs et la transparence. Une des unités de la GeForce 8800 ne calcule donc pas un pixel mais seulement une de ses composantes. Autrement dit, la GeForce 8800 dispose d'une puissance de calcul similaire à celle d'un GPU classique équipé de 32 pipelines de shadings unifiés. Tout du moins à fréquence égale, mais bien entendu, ce n'est pas le cas et la GeForce 8800 utilise des unités cadencées à 1 350 MHz dans le cas du modèle GTX ! Le reste du GPU est cadencé à 575 MHz, c'est-à-dire les unités de texturing et les ROP qui écrivent les pixels en mémoire. nVidia utilise de la GDDR3 à 900 MHz et non pas de la GDDR4 mais passe par contre le bus mémoire à 384 bits au lieu de 256 bits, ce qui augmente sensiblement la bande passante. Dans le cas de la GeForce 8800 GTS, les fréquences sont respectivement de 1 200, 500 et 800 MHz. Un quart des unités de calculs sont également désactivées, ce qui en porte le nombre à 96, et le bus mémoire passe à 320 bits.

énorme. Pour pouvoir proposer un GPU aussi performant et compatible DirectX 10, nVidia a dû mettre le paquet au niveau du nombre de transistors qui dépasse les 600 millions ! Un GPU énorme qui forcément consomme beaucoup, on n'a rien sans rien. Ce n'est cependant pas un gros problème sur le très haut de gamme, tout du moins si le système de refroidissement est silencieux. Les performances ne sont pas les seules à avoir été soignées. La qualité également. Fini le filtrage des textures approximatif, nVidia revient à un filtrage de très haut niveau, enfin ! La présence de 64 unités de filtrage bilinéaire (groupées 2 par 2 donc il s'agit plutôt de 32 « superunités ») permet à nVidia de disposer d'une puissance de filtrage telle, que les optimisations trop agressives du filtrage ne sont plus utiles. L'antialiasing progresse aussi tant au niveau de la qualité que des performances puisqu'un nouveau mode d'antialiasing permet d'augmenter sensiblement la qualité sans faire s'effondrer les performances. L'antialiasing devient qui plus est fonctionnel avec tous les formats de HDR. Ces cartes devraient être disponibles courant novembre au prix de 600 à 650 ¤ pour le modèle GTX et de 450 à 500 ¤ pour la version GTS.

Ces bus mémoire différents de ceux que l'on a l'habitude de rencontrer amènent logiquement des tailles mémoire tout aussi inhabituelles puisque la GeForce 8800 GTX dispose de 768 Mo et le GTS de 640 Mo.

News

Par rapport à la GeForce 7900 GTX, nous nous attendons à des gains de performances compris entre 50 et 100 %, ce qui est

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PC Update novembre/décembre 06

La GeForce 8800 GTX est loin d'être petite et requiert deux alimentations PCI-Express. C'est du lourd !

AMD, la relève annonce la fin des CPU 754 et 939

Si les processeurs S754 et S939 sont encore vendus un peu partout, il y a fort à parier que ça changera rapidement, dès le premier semestre 2007. Si vous souhaitez upgrader votre PC Sempron/Athlon 64/Athlon 64 X2, faites-le avant que ces CPU ne deviennent trop difficiles à trouver et que les prix ne flambent du fait de leur rareté. Heureusement, ces choix signifient que le constructeur va de l’avant et continue de sortir des nouveautés. Outre la plate-forme 4 x 4 dont nous avons parlé, les Athlon 64 X2 6000+ devraient sortir ce mois-ci, les Athlon 64 X2 gravés en 65 nm suivront peu de temps après. Le tableau cicontre résume les sorties AMD en cours. Vous pouvez constater que nous nous éloignons de plus en plus des processeurs économes en énergie qui ont participé au succès de l’architecture K8.

Processeur

Fréquence

Cache L2

Gravure

TDP

Socket

FX-74 FX-72 FX-70 X2 6000+ X2 5600+ X2 5400+ X2 5000+ X2 4800+ X2 4400+ X2 4000+ Sempron 3800+ Sempron 3500+

3,0 GHz 2,8 GHz 2,6 GHz 3,0 GHz 2,8 GHz 2,8 GHz 2,6 GHz 2,4 GHz 2,2 GHz 2,0 GHz 2,2 GHz 2,0 GHz

2x 1 Mo 2x 1 Mo 2x 1 Mo 2x 1 Mo 2x 1 Mo 2x 512 Ko 2x 512 Ko 2x 1 Mo 2x 1 Mo 2x 1 Mo 256 Ko 128 Ko

90 nm 90 nm 90 nm 90 nm 90 nm 90 nm 65 nm 65 nm 65 nm 65 nm 90 nm 90 nm

125 W 125 W 125 W 125 W 98 W 98 W 65 W 65 W 65 W 65 W 62 W 35 W

F (1207) F (1207) F (1207) AM2 AM2 AM2 AM2 AM2 AM2 AM2 AM2 AM2

Nexus Psile Le plus mignon des boîtiers mini-ITX arrive enfin en France, grâce à l’importateur Bacata. Sa structure en aluminium épais de 4 mm accueille un graveur DVD RW double couche slot-in de marque Panasonic (fourni) et un ventilateur 80 mm. Il sera disponible dans deux coloris, noir ou blanc, pour un tarif de 330 ?. Pour en faire un PC complet, il faudra y ajouter une carte mère mini-ITX, une barrette de RAM, et une alimentation externe fanless qu’il faudra acheter en sus (facturée 110 ? tout de même…). Rappelons que le format de carte mère mini-ITX, mesurant 17 x 17 cm, est représenté principalement par les cartes mères Epia de VIA. Les performances de celles-ci étant limitées, on pourra préférer une carte mère Commell ou AOpen supportant le Pentium M ou le Core Duo. Prévoyez un budget conséquent, car ces cartes mères approchent généralement les 300 ?, et ce, sans compter le processeur.

En kiosques ce mois-ci

Dans un récent communiqué, AMD indique ses prévisions de production en ce qui concerne les processeurs grand public. Nous constatons que les choses s’accélèrent, la production de processeurs S939 qui représentait encore 25 % des modèles en sortie de chaîne au début de l’été, ainsi que celle des processeurs S754 dans les mêmes proportions (!) sont passées à moins de 20 % chacune en ce début d’automne, AMD prévoyant que 95 % de sa production concernera le socket AM2 en toute fin d’année. Le graphique en question ne parle pas du socket 1207 qui concerne les Athlon 64 FX 4 x 4 quad core, mais ils représenteront de toute façon une part négligeable du volume global.

News

Intel en 2007 Nous savions depuis quelque temps qu’Intel prévoyait de lancer une nouvelle série de chipsets mi 2007, la principale nouveauté étant le support du bus FSB1333 qui sera utilisé par de prochains Core 2 Duo. Ces puces, chipsets et processeurs, ont désormais un nom. En haut de gamme, nous aurons affaire au X38. C’est le premier chipset de la marque à gérer deux vrais ports PCI-Express 16x, mais il sera également initiateur du passage à la DDR3 et prendra en charge le bus PCI-Express 2.0. Pour monsieur tout le monde, Intel

propose le P35, ce dernier devrait également être décliné en G35 et G33 avec une carte graphique intégrée. Tous ces chipsets utiliseront des southbridges de la famille ICH9, mais nous ne connaissons pas encore les détails concernant les fonctionnalités de ces diverses puces. Nous pouvons seulement préciser que les ICH9 auront quatre à six ports SATA-2 et 12 USB 2.0. Côté processeurs, les choses n’évolueront pas vraiment avant mi 2007 également, moment où les premières évolutions apparaîtront chez les Core 2. Si les remplaçants des Core 2 Extreme X6800 et Core 2 Extreme QX6700 très haut de gamme ne sont pas encore connus, les Core 2 Duo E6350, E6650, E6750 et E6850 verront le jour, avec un bus à 1 333 MHz pour les trois plus gros. Les fréquences seront respectivement de 2,13 ; 2,33 ; 2,66 et 3 GHz. Notons l’apparition d’une technologie baptisée Intel TXT permettant d’assurer la confidentialité des données. Pour être exploitée, la technologie TXT nécessite un chipset compatible, ce qui sera le cas des Q35 et Q33, des P35 et P33 légèrement modifiés pour s’adapter à l’environnement professionnel.

nForce Intel : exit le nForce 590, bienvenue au nForce 680 !

News

Alors que nVidia nous proposait sa famille de chipsets nForce 5xx dès le printemps dernier, au moment de la sortie des processeurs AMD sur socket AM2, nous étions toujours dans l’attente du portage Intel, le nForce 590 SLI ayant été annoncé et maintes fois retardé. Les caractéristiques de ce chipset étaient connues, puisqu’identiques à la version AMD, seulement voilà, puisque les processeurs Intel n’intègrent pas le contrôleur de mémoire comme c’est le cas avec les Athlon 64, nVidia a dû en

Une des premières cartes mères nForce 680i, par eVGA.

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PC Update novembre/décembre 06

développer un pour l’intégrer à son nForce 590 version Intel. S’il n’est pas difficile de faire un contrôleur de mémoire en soi, le faire très performant est moins évident. nVidia s’adressant clairement aux gamers, et principalement ce chipset pour machines SLI, il n’était pas concevable que le nForce 590 SLI ne fasse pas mieux que le 975X d’Intel au niveau de la gestion mémoire. Hélas, nVidia a mis fort longtemps à y parvenir, tant et si bien que les premières cartes mères n’arrivent qu’aujourd’hui, ayant perdu de leur intérêt.

Heureusement, les choses ne s’arrêtent pas là, les personnes soucieuses de monter une machine Core 2 Duo SLI seront ravies d’apprendre l’arrivée imminente (en principe) du nForce 680i SLI, le successeur. Bonne pioche, au lieu d’être à la traîne, nVidia souhaite concrétiser son désir de proposer la plate-forme pour gamers la plus puissante en innovant. S’adressant aux futurs utilisateurs de GeForce 8800, ce chipset devrait généraliser les cartes mères SLI à trois ports PCI-Express 16x. Le nouveau chipset étant prévu pour gérer 22 lignes, il sera associé au MCP55 qui en pilote 28. Le total de 50 lignes devrait être réparti entre deux véritables ports 16x, un faux 16x câblé en 8x par exemple et un ou deux petits ports additionnels. Cette solution permettra de faire du SLI avec des cartes puissantes telles les 8800 GTX, tout en installant une bonne vieille 7900 sur le troisième port en la dédiant aux calculs physiques comme nVidia compte bien le proposer. Pour le reste des spécifications, rien de bien précis, si ce n’est que le nForce 680i gérera d’emblée le bus FSB1333 des prochains processeurs Intel et devrait proposer un très bon potentiel d’overclocking.

2 000 cores dans un… container A la rédaction, on a déjà choisi ce qu’on voulait pour Noël : une Blackbox de Sun. Ce gros caisson comporte un datacenter complet, intégrant jusqu’à 250 serveurs Sun Fire T1000 à huit cores, totalisant ainsi 2 000 cores… L’espace de stockage peut monter jusqu’à 1,5 pétaoctet, soit 1 500 000 gigas. Ajoutez jusqu’à sept téraoctets de mémoire vive, et vous aurez une idée des capacités de l’ensemble. Pour que tout cela puisse fonctionner, la ventilation et le système d’alimentation ont été prévus pour supporter jusqu’à 200 000 W de consommation. D’accord, la Blackbox n’est pas faite pour battre un record de fluidité à Oblivion en 2 560x1 600 toutes les options activées : elle est conçue pour servir de datacenter à déploiement rapide pour les entreprises. Serveur de bases de données, virtualisation, ou serveur Web à hautes performances. N’empêche, pour les rendus 3D Studio Max 8 et l’encodage DivX, les 2 000 cores doivent être bien pratiques. Après avoir découvert la Blackbox, Thomas, notre spécialiste de l’overclocking, est resté prostré dans son bureau pendant 48 heures, tentant d’overclocker son Core 2 Duo pour en tirer des performances comparables à celles de la grosse boîte de Sun. Autant croire au père Noël…

Antec P190 : 1 200 W d’alimentation Nous avons eu l’occasion de le manipuler lors d’une conférence de presse, et il ne nous a pas déçu : le P190 est une évolution marquante du P180. Il en reprend le principe de compartiments, les composants étant séparés les uns des autres à l’intérieur. Cela permet un meilleur refroidissement, d’autant que la ventilation a été améliorée. On trouve désormais deux ventilateurs 140 mm au-dessus, et un 200 mm sur le côté ! Dans ce boîtier pour le moins extrême, Antec a intégré deux alimentations, l’une de 550 W, l’autre de 650 W, totalisant ainsi 1 200 W. Les biprocesseurs et le quad SLI devraient tourner sans problème… On se fait un peu plus de soucis pour le tarif, pas encore annoncé à l’heure d’écrire ces lignes. Considérant que le P190 ressemble fortement au P180, qui coûte environ 140 ¤ nu, et que les alimentations coûtent sans doute plus de 250 ¤ à elles deux, la note risque d’être salée.

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News

Le quad core d’Intel, Premiers chiffres La famille Core 2 commence décidément très fort. Après toute une série d’excellents processeurs dual core, Intel remet le couvert en nous proposant le tout premier processeur quad core du marché. Connu sous le nom de code Kentsfield, ce processeur est annoncé depuis des mois. Si le Core 2 Duo (Conroe) représente une véritable révolution par rapport aux Pentium du fait de son architecture

News

novatrice, le Kentsfield n’a rien de vraiment original si ce n’est les quatre cœurs qu’il intègre, quasiment quatre CPU en un ; pour le reste, il repose également sur l’architecture Core introduire avec le Core 2. Cela dit, étant donné que c’est une première, cette particularité mérite que l’on s’y intéresse de plus près. Qu’apporte réellement le quad core ? Peut-on réellement mesurer des gains par rapport aux processeurs dual core ? Quelles applications actuelles et futures pourront en tirer vraiment parti ? C’est précisément ce que nous allons voir à travers une première série de benchmarks.

A l’heure actuelle, un seul quad core est sorti, il s’agit du Core 2 Extreme QX6700. Il est cadencé à 2,66 GHz. Vous l’aurez deviné, il s’agit ni plus ni moins de deux E6700 en un. Quand on pense aux performances d’un seul E6700, ça laisse rêveur. Chaque core possède ses deux mégas de cache pour un cache L2 total de 8 Mo sur le processeur. Il sort à 999 $ pour 1 000 pièces, ce qui se traduira assez rapidement par un prix de vente en France d’environ 1 000 ¤, l’ancien haut de gamme X6800 (2,93 GHz) devrait baisser quelque peu. Début 2007, Intel prévoit de décliner le QX6700 en Q6600, un processeur quatre cores à 2,40 GHz et huit mégas de cache également attendu autour de 850 ¤. La concurrence n’est pas en reste, en principe du moins. La plate-forme 4 x 4 annoncée au début de l’été devrait également arriver d’ici peu. Les processeurs AMD 4 x 4 sont deux Athlon 64 X2 soudés sur un seul processeur et reliés entre eux par un lien HyperTransport, à la manière de ce que l’on connaît déjà pour certains Opteron dans les serveurs. Inconvénient(s) ? Il faut de la mémoire registred, quatre barrettes au minimum et le prix dudit processeur devrait être cher, très cher. Pour le moment, AMD n’a donné aucune précision quant à la réelle disponibilité de ces produits.

A QUOI ÇA SERT ? C’est bien beau tout ça, mais à quoi cela sertil ? Comme tous les processeurs des séries

Un rêve pour tous les créateurs d’images de synthèse, nous avons overclocké notre QX6700 à 3,84 GHz (12x 320 MHz).

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PC Update novembre/décembre 06

Contrairement à AMD qui pose deux processeurs l’un à côté de l’autre sur un même socket, Intel soude deux cores de Core 2 Duo sur un même processeur 775.

Extreme Edition, ça permet à Intel de s’affirmer comme acteur actif et performant sur le marché des processeurs, mais pour nous, simples utilisateurs ? A vrai dire, pas grand-chose. Mais si les processeurs quad core n’accélèrent pas encore beaucoup d’applications, ces quelques programmes tournent vraiment très très fort avec le QX6700. Les graphiques de performances cicontre font état de résultats bluffants, les processeurs quad core étant exploités à fond, mais il ne faut pas perdre de vue qu’à l’usage courant, vous ne sentirez pas la moindre différence, un Core 2 Duo étant déjà très véloce. Comme nous le disions déjà à la sortie des processeurs dual core, espérons que de plus en plus de logiciels seront conçus dès le départ pour un usage multithread afin de tirer parti de plusieurs cores de façon automatique. Intel avoue lui-même ne prévoir que 3 % de sa production mondiale de CPU 2007 en quad core (avec une prévision de 192 millions de puces, ça représente tout de même plus de 5 millions d’unités). Notre kit presse comprend un CPU QX6700 et une carte mère Intel 975X Bad Axle, mais nous avons effectué nos mesures sur la P5W DH d’Asus, équipée du dernier BIOS, la même carte mère utilisée pour les précédents tests Core 2 Duo. Comme vous pouvez le constater sur ces graphiques, le quad core est très performant dans les applications multithread, les chiffres sous 3D Strudio Max 8 et en encodage DivX étant réellement bluffants, mais les logiciels mononthread comme Winrar n’en profitent bien évidemment pas.

News

Le meilleur du jeu, tout frais sorti ou à venir nouveautés par rapport à ses prédécesseurs. Il introduit un mode de jeu Titan très réussi basé sur la destruction d’un vaisseau qui passera au préalable par de multiples prises et le maintien de points stratégiques. Le second ajout majeur vient de la possibilité de customiser son équipement et son personnage. Le système de déblocage des armes et de points a été conservé mais quelque peu modifié. Battlefield 2142 est une version améliorée de Battlefield 2 qui ne déroutera pas les connaisseurs, mais il est toujours aussi bien réalisé, toujours aussi efficace, et à consommer sans modération.

Call of Juarez (Focus)

Basé sur le thème du Far-West, le FPS Call of Juarez vous met dans la peau de personnages au style de jeu bien différent, l’un à l’aspect purement FPS enrichi d’un mode Bullet Time, l’autre typé aventure avec de la chasse à cheval ou des séquences de déplacement basées sur l’adresse. Il exploite un moteur physique permettant de nombreuses interactions avec

l’environnement et propose un rendu graphique réussi mais pas très uniforme. Trop dirigiste, son mode de jeu « plate-forme » est également imprécis. Le titre est donc décevant mais certaines idées restent excellentes. 2

Battlefield 2142 (Electronic Arts)

En dehors de son univers futuriste et des équipements technologiques, Battlefield 2142 apporte plusieurs

Company of Heroes (THQ) On pourrait être lassé de la période de la Seconde Guerre mondiale tellement de titres l’ont exploitée ces temps-ci, mais Company of Heroes ne pourra pas vous laisser indifférent. Ce STR se place tout simplement comme la référence du genre. Avec un gameplay varié, rythmé et tactique qui pourra peutêtre en décourager certains, une campagne solo accrocheuse, et un mode multijoueur soigné, il n’y a

News

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pas grand-chose à redire si ce n’est qu’un contenu plus étoffé aurait été appréciable. Aussi efficace qu’impressionnant, Company of Heroes est un titre à ne pas rater si vous aimez la stratégie. 3

Just Cause (Eidos Interactive)

Certains pourront l’apprécier, d’autres beaucoup moins, mais une chose est sûre, vous ne retrouverez pas les sensations d’un GTA dans Just Cause. Avec un environnement de jeu cinq à six fois plus grand que San Adreas, une flopée de véhicules terrestres, fluviaux ou aériens et de jolis graphismes, le titre est ambitieux mais il pèche par une physique mal conçue avec les véhicules, des missions qui manquent de variété et une prise en main parfois déroutante. Le fun est là mais on peut vite s’ennuyer. 4

FIFA 2007 (Electronic Arts)

On aurait pu s’attendre à une nième version sans véritable intérêt mais FIFA 2007 marque la volonté d’un changement dans le gameplay qui s’inspire fortement

cohérente, une réalisation sonore répétitive, un mode multijoueur presque vide et quelques bugs pénibles. Heroes of Annihilated Empires sera suivi par deux opus qui compléteront la trilogie, ils devront être plus convaincants.

Heroes of Annihilated Empires (GSC Game World)

de PES5. Le titre arrive à trouver son équilibre tout en étant plus accessible. Il s’enrichit par exemple de la gestion des duels aériens et revoit son système de coups de pied arrêtés. Certains pourront néanmoins toujours reprocher son

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Dark Messiah of Might and

aspect plus arcade que simulation et des actions parfois répétitives. Il faudra peut-être attendre PES 6 prévu pour fin octobre avant de se décider mais FIFA 2007 est d’ores et déjà un bon cru et bénéficie d’une bonne réalisation graphique.

Comparable à un Spellforce dans son approche mi-jeu de stratégie mi-jeu de rôle, Heroes of Annihilated Empires ne va faire de l’ombre à personne. Malgré la bonne intégration des deux types de gameplays dans la campagne solo et des graphismes agréables, il accumule trop de défauts pour capter l’attention, dont un IA peu

Gothic 3 (JoWooD)

Gothic 3 est un jeu de rôle que les puristes apprécieront. Il offre une grande liberté au joueur dont la progression passera par un équilibre entre quête, marchandage et apprentissage, et lui donne l’impression d’avoir une véritable emprise sur les événements au sein d’un scénario bien ficelé. Quelques défauts viennent parfois gâcher le plaisir comme la gestion parfois approximative des combats et un certain manque d’optimisation, mais les bons points prennent le dessus. Une réussite pour ce troisième titre à côté duquel il ne faut pas passer.

On les attend de pied ferme intégralement, un univers ouvert au PvP, et des graphismes soignés.

Magic (Ubisoft) FPS avant tout, mais teinté de nombreux éléments RPG, Dark Messiah bénéficie de la licence Might and Magic et exploite le moteur 3D de Half Life 2. Votre personnage progressera via de nombreuses voies de spécialisation classiques aux jeux de rôle avec une grande variété d’arts de combat, d’armes de contact, d’armes de jet, de sorts magiques, et un bestiaire médiéval fantastique typique. Le titre met également l’accent sur l’utilisation du décor grâce à un moteur physique soigné et bénéficiera d’un mode multijoueur totalement différent du mode solo, avec un type de jeu pas très éloigné d’un Ennemy Territory. Ce cocktail semble prometteur, verdict final à la mi-octobre.

Pirates of the Burning Sea (?)

Basé au 18 e dans les îles des Caraïbes à une époque où les trois grandes puissances espagnole, française et anglaise se disputent le contrôle de ce carrefour commercial, Pirates of the Burning Sea vous propose d’incarner un capitaine de marine, un marchant ou encore un pirate qui devra se frayer un chemin dans cet univers beaucoup plus réaliste que fantaisiste. Pirates of the

Burning Sea semble intégrer tout ce que nous aimons voir dans ce type de jeux, à savoir un système d’avancement du personnage qui repose non pas sur des niveaux mais sur des classes et de nombreuses compétences à développer par la pratique ou l’apprentissage, un monde où les joueurs peuvent avoir un impact via les prises de ports et de territoires, un choix varié de carrières et de navires qu’il sera possible de personnaliser

Neverwinter Nights 2 (Atari)

Basé sur le jeu de rôle papier AD & D, Neverwinter Nights premier du nom avait cartonné grâce à une solide campagne solo, un excellent mode multijoueur vous permettant de jouer en coopératif et d’intégrer la notion 2

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de maître de jeu, ainsi que plusieurs utilitaires complets donnant la possibilité aux joueurs de créer leurs propres aventures et leurs propres modules, tout en pouvant mettre ce contenu à disposition sur le Net. Neverwinter Nights 2 reprendra tous les éléments qui ont fait ce succès en les améliorant et en introduisant un nouveau moteur graphique qui semble au niveau des standards 2006. Peu d’informations sont disponibles pour le moment sur ce titre et si vous souhaitez en savoir un peu plus, le mieux est d’aller parcourir les forums de la communauté. Mais nous pouvons faire confiance à Bioware qui nous a rarement déçu sur ce type de jeux, et Neverwinter Nights 2 prévu le 3 novembre attirera sans aucun doute autant, voire plus, de joueurs que la première version.

et d’automatisation des actions. C’est à vous de choisir une cible, de cliquer pour taper, et de déclencher des coups spéciaux que vous devrez d’ailleurs configurer au préalable, un peu comme Guild Wars mais avec beaucoup plus de possibilités (six barres sont disponibles avec chacune cinq slots). Il faudra donc choisir les combinaisons les plus efficaces qui pourront déclencher des coups critiques et des combos, ou à l’inverse bloquer celles de vos adversaires. PvP intensif, conquêtes de territoires, quêtes, arènes de combat, crafting (mais limité), tout y est ou presque. Et au niveau des graphismes, le titre semble alléchant puisque basé sur le moteur d’Unreal Engine 2.5. 5

Need for Speed Carbon

(Electronic Arts)

Cette nouvelle version de Need for Speed attendue pour début novembre revient au style underground avec des courses uniquement de nuit et une plus faible présence policière. Un nouveau système de personnalisation a été développé et trois catégories de voitures sont 6

Runaway 2 : The Dream Of

The Turtle (Focus)

News

The Chronicles of Spellborn ( ?)

De tous les MMORPG prévus cette année, The Chronicles of Spellborn est certainement celui qui innove le plus. Pas à tous les niveaux, mais le gameplay aura lui de quoi en surprendre plus d’un. La principale nouveauté vient du fait que l’équipement de l’avatar (armes, armures, etc.) n’a aucune influence sur les combats, c’est l’habileté du joueur qui est mise en avant. Pas besoin donc de répéter telle ou telle quête/instance pour avoir l’item surpuissant à la mode que tout le monde finira par avoir au final. Et le jeu n’empêche pas pour autant la personnalisation du look de votre personnage. Le système de combat vous oblige à tout faire vous-même, il n’y a pas de ciblage

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Runaway 2 est un jeu d’aventure qualifié de « point and click », à base de plans fixes dans lesquels l’action consiste à résoudre de nombreuses énigmes et à trouver des objets ou des éléments inclus dans les décors. On y retrouve l’univers décalé du premier opus avec ses personnages aux situations loufoques et cocasses, ainsi que la touche graphique dessin animé. Celle-ci bénéfice au passage d’une nette amélioration et d’un design plus chaleureux. Les animations sont également bien plus nombreuses, aussi bien pour l’environnement que pour les personnages. Techniquement, tout semble avoir progressé, le gameplay également, il n’y a plus qu’à attendre début novembre pour le vérifier.

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disponibles. Vous pourrez piloter certaines marques prestigieuses comme Porsche ou Lamborghini pour ne citer qu’elles. Un mode de jeu Canyon a également été ajouté avec des courses en montage qui devraient renouveler l’expérience de jeu, ainsi que la gestion de la santé du pilote qui pourra mourir en subissant trop de chocs.

Cas Pratiques

Cas Pratiques Gagnez 2 Go de mémoire Corsair ! En nous envoyant une question technique par mail, vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 2*1 Go TWINX2048-3500LL (DDR) ou TWIN2X2048-5400C4PRO (DDR2) avec une latence record de 2-3-2-6 (DDR) ou 4-4-4-12 (DDR2), de quoi sérieusement booster les performances de votre PC… La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra les deux gigas de mémoire ! Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions ! Par : Thomas Olivaux

Je voudrais savoir si étant donné qu’Apple base maintenant ses machines sur un processeur Intel, il est possible ou non de monter son propre Mac comme nous le faisons avec les PC. Si oui, quels sont les marques et les modèles de pièces ? Hélas pour certains, tant

> mieux pour d’autres, il n’est

pas possible d’assembler son Mac à partir de pièces détachées comme un PC. A vrai dire, beaucoup de composants sont achetables au détail, la majorité d’entre eux étant compatibles PC, mais

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tant qu’Apple restera l’unique fabricant de cartes mères Macintosh, et par la même occasion des boîtiers qui vont avec (format spécifique), il ne sera pas possible de faire autrement ; il n’y a pas d’autres choix que d’acheter une unité centrale vendue par Apple pour avoir un

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Mac, quitte à le prendre avec le minimum d’équipements. L’upgrade d’un Mac peut se faire aisément avec des pièces identiques au PC, processeur, mémoire vive, disque dur et graveur sont identiques. Les cartes graphiques partagent le même hardware, mais elles réclament un BIOS spécial pour fonctionner sur une carte mère Mac. Pour les PCistes intéressés par le Mac, le projet Boot Camp d’Apple est passionnant. Nous en avions déjà parlé dans nos précédents tests Mac/PC, il s’agit d’un bout de logiciel permettant d’installer Windows XP sur Mac et de l’exécuter en mode natif (pas une émulation). Actuellement en version bêta publique 1.1.1, cet outil fonctionne très bien et permet d’avoir un ordinateur unique, Mac et PC, performant et esthétique bien que coûteux. La seule inconnue reste le développement des pilotes, Boot Camp utilise des pilotes Apple et il y a fort à parier que les mises à jour ne seront pas aussi fréquentes, pour les cartes graphiques par exemple, que celles faites par ATi et nVidia pour PC standard.

Ecrivez nous à : age.fr h c e t @ s r u e t c le Je me suis porté acquéreur il y a quelque temps d'une configuration type « budget étudiant ». Elle consiste en un AMD A64 X2 4200+, une Asus A8N32-SLI Deluxe, une X850XT, 2 x 512 Mo DDR Corsair Value PC3200, un Maxtor DM10 300 Go SATA 2, un Antec Sonata 2 + SmartPower 450 W, le tout équipé de 2 ventilateurs de 12 cm, d'un Zalman 7700AlCu et d'un Zm80Hp pour la carte graphique. Mon problème vient du fait que malgré la pose de ces ventilateurs et du dissipateur Zalman sur mon processeur, la température affichée de ce dernier avoisine les 41° au repos panneau latéral ouvert et environ 48° panneau fermé. J’ai bien dit au repos ! A ces températures, je crains pour mon processeur, qu’en pensezvous ? Avez-vous une explication ou même mieux, une solution ? C’est une bien belle confi-

Il ne faut pas perdre de vue qu’un Athlon X2 intègre deux cores, donc le double de transistors, de quoi générer une température de fonctionnement plus importante ! D’autre part, il se peut que la température relevée soit légèrement erronée. Pour tenter d’amé-

liorer les choses, voici ce que nous vous conseillons. Il faut commencer par dépoussiérer le PC, en particulier les systèmes de refroidissement. Même si le ventilateur tourne encore, trop de poussière entre les ailettes du radiateur bride la dissipation thermique. Nous démonterions également le ventirad pour vérifier la façon dont la pâte thermique est étalée, ainsi que son aspect. Au bout de plusieurs mois, elle devient généralement trop sèche pour assurer de bonnes performances. N’hésitez pas à la renouveler (une bonne marque, telle Artic Silver, fera mieux que la pâte Zalman de base). A propos de Zalman, avez-vous branché le ventilateur avec le dispositif de réglage de la vitesse FanMate ? N’est-il pas réglé trop bas ? Enfin, pour améliorer les performances globales en termes de refroidissement, faites attention à bien « ranger » votre PC, c'est-àdire à cacher un maximum de fils et, tant que possible, à utiliser des nappes IDE rondes pour privilégier la circulation de l’air.

J'ai une carte graphique EAX1600Pro 512 Mo de marque ASUS. Il est écrit sur la boîte "CROSSFIRE" MULTI-GPU READY. Avec une carte mère Asus P5LD2 Deluxe bénéficiant de deux ports PCI-Express 16x et d’un chipset Intel Express 945P, puis-je mettre une seconde carte graphique identique ? Si oui, pensez-vous que ça vaille le coup ? Autrement, que feriez-vous ? Je souhaite doubler les performances tout en soulageant le processeur, un double core P4 650 à 3,4 GHz.

> Radeon X1600Pro peu-

> guration que vous avez là,

surtout pour un budget étudiant qui se veut synonyme de budget relativement réduit. Ne soyez absolument pas inquiet au sujet de votre processeur, les valeurs que vous annoncez ne sont pas

du tout dangereuses pour ce dernier, avec une valeur au repos de 50°, il ne devrait pas dépasser 65° en charge. Ces valeurs nous semblent un poil élevées vu le matériel qui refroidit votre PC, mais elles ne sont pas trop élevées au point d’endommager votre puce.

Le FanMate (livré en standard) permet d’ajuster la vitesse du ventilateur. Zalman.

En effet, les cartes ATi

vent fonctionner deux à deux, en mode CrossFire. Contrairement aux séries plus puissantes (X1800/X1900), il n’est pas nécessaire d’acheter une carte « CrossFire Edition », l’échange de données entre les deux cartes se faisant via le bus PCI-Express. Hélas, bien que votre carte mère dispose de

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Cas Pratiques

Les X1600 peuvent fonctionner en CrossFire sans édition spéciale, mais il faut tout de même une cartte mère CrossFire Ready.

deux ports PCIExpress 16x, vous ne pouvez pas partir dans

cette direction car votre chipset n’autorise pas la configuration des ports, celui du haut étant toujours en 16x et celui du bas en 1x ou 4x selon le

J'ai été séduit par votre revue, dont j'ignorais même l'existence ; ça change de SVM ou PC achat avec 50 % de pub. J'ai aussi flashé sur vos configurations de 300 à 1 500 euros, mais un certain Docteur Parkinson me déconseille de bricoler dans les PC comme je le faisais avant. Du coup, en quête d’un PC déjà monté, les ennuis commencent : j'ai fait faire des devis à trois assembleurs locaux et pas moyen d’en avoir un complet ou détaillé, avec le matériel désiré et ne parlons pas des tarifs ! L'un d'eux a même cessé brutalement toute discussion (configuration à 1 500 euros tout de même, il ne doit pas avoir faim). Si vous pouviez me conseiller un assembleur compétent et honnête dans les départements 73 et 74, à la rigueur 01 ou 38, ou même ailleurs si l'on peut bénéficier d'un transport fiable, vous me rendriez service. Cela m'éviterait d'acheter un HP Compaq tatoué, et avec le SAV que vous savez.

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réglage du BIOS. Pour exploiter deux X1600Pro, il faut utiliser une carte mère certifiée CrossFire, soit à base d’un chipset ATi Radeon Xpress spécial CrossFire, soit à base d’un chipset Intel 975X. L’Asus P5WD2 de la même marque ressemble comme deux gouttes d’eau à votre P5LD2, mais son chipset 975X, combiné à une mise à jour de BIOS, autorise le passage des deux ports PCIExpress en 8x chacun.

budget, nous recommandons une 7600 GT (autour de 150 ¤) ou une 7900 GS (un peu plus de 200 ¤). La 7600 GS est une très bonne carte pour son prix, mais vous n’aurez pas suffisamment d’écart avec la X1600 Pro. Notez que si l’utilisation du CrossFire est possible sur presque toutes les cartes mères à base de chipset Intel 975X, ce n’est pas le cas du SLI de nVidia, qui réclame un chipset nVidia édition SLI.

Si jamais il avait été possible de passer en CrossFire de X1600 Pro, nous aurions volontiers donné notre aval vu le prix de l’upgrade (environ 100 ¤), mais il ne fallait pas non plus s’attendre à des performances doublées ; néanmoins, le gain à espérer était suffisamment intéressant. Dans votre cas, selon votre

Précisons enfin que le Pentium 4 650 est bien cadencé à 3,4 GHz, mais il ne s’agit pas d’un dual core. Il dispose de la fonction HyperThreading qui « simule » un second processeur, mais les vrais processeurs dual core Intel sont les Pentium D (série 9xx) et les récents Core 2 Duo.

Il est triste que vous ne plus monter votre PC vous-même, mais nous vous encourageons à continuer dans votre idée de privilégier le PC assemblé plutôt qu’une grande marque. Nous ne connaissons pas toutes les boutiques de France, il serait donc difficile de citer les meilleurs revendeurs près de chez vous. Sachez néanmoins que le site France Hardware propose des comparateurs de prix locaux

de qualité. Il existe notamment www.grenoble-hardware.com et www.annecy-hardware.com. Vous trouverez ici les meilleurs prix de la région et les adresses des revendeurs. Egalement basée sur Grenoble et Annecy, la boutique e-network propose des machines à la carte, que l’on peut se faire livrer ou retirer en magasin, à des prix compétitifs. Vous pouvez enfin commander votre nouveau PC sur Internet ! Nous éviterions les gros sites qui ne

> puissiez

sont pas uniquement spécialisés en hardware informatique, mais de grandes enseignes telles que www.1000ordi.fr ou www.ldlc.fr ont fait leurs preuves depuis longtemps. Si vous avez trop de mal à trouver la configuration que nous conseillons, il ne faut pas hésiter à s’adapter quelque peu. Sans aller modifier les caractéristiques principales telles que la quantité de RAM, vous pouvez opter pour le processeur de la cadence supérieure ou inférieure sans que cela change du tout au tout. De même, vous pouvez opter pour un disque dur de 40 Go de plus ou de moins, en fonction des disponibilités et de vos besoins.

J'ai monté une machine avec une Asus A8N-E, un Athlon64 3500+ Venice, 2 x 512 Mo DDR no name et une 7900GS et je suis en quête d’overclocking. Actuellement, tout est stable à 2 550 MHz (10 x 255 MHz, DDR à 333 dans le BIOS). J'ai également fait fonctionner la machine à 2 700 MHz (9 x 300) mais avec la DDR au ratio 200 dans le BIOS. Lorsque je la mets sur 266, ce qui devrait au final donner une fréquence de 200 MHz, la machine plante alors qu’à 2 550 MHz, la DDR est à 210 MHz et fonctionne très bien ainsi. J'ai essayé d'augmenter le voltage DDR à 2,9 V mais rien à faire. Y a-t-il un problème avec ma mémoire ? En acheter de la plus véloce changera quelque chose ? Comme la machine fonctionne à 2 700 sans forcer (Athlon à 1,5 V), je pense vraiment que le problème vient bien de la RAM. C'est rageant tout de même ! Bien que ça puisse surprenant, nous pensons que votre mémoire ne limite pas votre overclocking, mais qu’il s’agit bel et bien de votre processeur ! En effet, bien que la partie CPU pure de votre

> paraître

2,8 GHz, pouvait tourner entre 3 et 3,1 GHz en ralentissant très fortement la mémoire. A l’inverse, en restant à 2,8 GHz, nous pouvions (grâce à de la DDR très haut de gamme) atteindre des performances concernant la mémoire très élevées, plus de 300 MHz avec des timings corrects.

Athlon 64 semble fonctionner à 2,7 GHz, il est fort probable que la partie contrôleur de mémoire ne suive pas. Nous avons déjà expérimenté ce cas de figure plusieurs fois, la dernière en date étant un FX-57. Ce dernier, cadencé de base à

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Cas Pratiques

Impossible en revanche de combiner les deux, pour conserver une RAM performante, nous ne pouvions plus overclocker le FX-57 au-delà de

2,88 GHz.. Nous vous invitons néanmoins à ne pas vous focaliser sur la fréquence CPU uniquement (ce que nous faisons tous) mais à voir ça d’un angle

différent, celui des performances globales du PC. En effet, votre machine a-t-elle besoin d’une RAM très rapide ? Vaut-il mieux privilégier plus de

mégahertz sur la RAM au détriment du processeur ou l’inverse ? Seules des mesures de performances (3DMark, SuperPI, Sandra…) vous le diront.

Bonjour je vais bientôt changer de configuration. J’ai déjà fait une bonne partie de mon choix : une carte mère Asus P5b Deluxe avec un processeur E6300 puis une 7900 GS. Pour la mémoire, je prendrai certainement 1 Go de marque Corsair en PC6400 mais je me pose des questions concernant celle-ci. Dois-je prendre du dual channel ou simplement une barrette de mémoire ? Concernant la fréquence de la mémoire, mon processeur tirera-t-il pleinement profit de la PC6400 ou une fréquence inférieure suffira-t-elle ? Est-ce que la différence est significative entre une latence de 4 et une latence de 5 pour investir dans une barrette en CAS 4, qui est plus chère ?

Nous avons déjà traité

> maintes fois des choix

de mémoire, mais un petit rappel ne fera pas de mal, d’autant que la sortie du Core 2 Duo a légèrement changé la donne. En effet, le Core 2 Duo est beaucoup moins gourmand en bande passante mémoire que son prédécesseur Pentium 4/Pentium D. Ainsi, il conserve de très bonnes performances

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avec de la mémoire standard tandis que le Pentium 4 pouvait gagner à opter pour de la RAM hautes performances. Selon nous, sauf en cas d’overclocking, la PC-6400 (DDR2-800) est le maximum à ne pas dépasser pour le Core 2 Duo, la PC-5300 (DDR2-667) étant en fait bien suffisante. Pour ce qui est du mode single ou dual channel, il est vrai que l’écart de

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performance est faible, mais la différence de tarif entre une et deux barrettes étant minime, pourquoi s’en priver ? A moins que vous optiez pour l’achat d’une seconde barrette identique d’ici un ou deux mois. Enfin, ne vous focalisez pas non plus sur la latence de 4, l’écart de perf est loin d’être sensible là aussi, surtout sur le Core 2 Duo. Et pourquoi pas une 5300

CAS 4 ? Elle sera presque aussi performante sur votre machine qu’une 6400 CAS 5, tout en coûtant moins cher. Encore une fois, nous parlons d’un usage hors overclocking, sans quoi il vaut mieux privilégier la RAM rapide car le Core 2 Duo et les cartes mères qui le concernent peuvent monter très haut au niveau du bus et donc des fréquences DDR2.

IDF automne 2006

Terascale computing Tous les six mois, se tient l'Intel Developer Forum qui est l'occasion pour le fondeur de présenter de nouveaux produits, de nouvelles technologies ainsi que de partager sa vision de l'évolution des microprocesseurs et de l'architecture de nos ordinateurs. BIENTÔT ntel ne nous réserve pas de grosses surprises dans les mois à venir, les produits et technologies étant déjà connus et attendus. Néanmoins, l'IDF est utile pour faire le point et dévoiler quelques détails supplémentaires.

saturer outre mesure. Selon Intel, il n'en est rien, chiffres à l'appui. Il faudra cependant

attendre des résultats indépendants et détaillés pour vérifier ce point.

News

Après le dual core, c'est le quad core qui va faire son apparition chez Intel qui devrait ainsi gagner sa course contre AMD à ce niveau avec le Kentsfield ou plutôt le Core 2 Extreme QX6700 puisque son nom est connu. Pour rappel, il s'agit de deux Core 2 Duo placés dans un même packaging. Ce choix évite à Intel de développer une nouvelle puce et lui permet de sélectionner les cores qui travailleront ensemble non pas parce qu'ils sont situés l'un à côté de l'autre lors de la fabrication mais bien parce qu'ils disposent de capacités identiques au niveau de la fréquence ou du voltage par exemple. Contrairement à ce que l'on pouvait espérer, le FSB reste à « 1 066 » MHz et ne passe pas à « 1 333 » MHz. C'est cet unique FSB que doivent se partager tous les cores et il devient donc logique de se demander si quatre cores ne vont pas le

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Le quad core concernera également les Xeon, avec une version basse consommation prévue pour 2007.

L'impressionnant Alan Wake profiterait pleinement des CPU quad core.

Début 2007 de nouveaux CPU quad core feront leur apparition, plus abordables, sous le nom officiel de Core 2 Quad. Mais quelle est l'utilité de tous ces cores ? Actuellement elle reste très spécifique, tout comme c'est le cas pour les CPU dual core qui ont cependant l'intérêt de rendre le système plus souple. Passer de deux à quatre ne devrait pas apporter beaucoup à ce niveau. Dans un premier temps, ces quatre cores seront donc plutôt destinés aux amateurs de rendu de synthèse ou de traitement de vidéos etc. Intel n'hésite cependant à parler d'intérêt dans les jeux, ce qui tranche avec la réalité du moment mais bien entendu les développeurs commencent seulement à prendre le multicore en considération. Intel a ainsi invité le développeur d'Alan Wake (à qui l’on doit les Max Payne) à venir faire une petite démonstration du nouveau moteur qui est capable d'exploiter les CPU multicores, notamment pour préparer les données qui vont être nécessaires au rendu puisque les mondes peuvent y être très vastes. Une démonstration impressionnante par la richesse des décors, l'audience en avait le souffle coupé. L'autre point important pour Intel concerne la plate-forme mobile. Avec l'apparition des Core 2 Duo, celle-ci n'a pas réellement évolué, mais elle va le faire bientôt. Début 2007. Santa Rosa, de son petit nom, accueillera un Core 2 Duo ou dérivé, un nouveau chipset, Crestline, qui disposera du nouveau core graphique intégré d'Intel, une nouvelle puce Wi-Fi qui supportera la norme 802.11n (300 mbps), une puce WiMAX et la technologie Robson. Cette dernière consiste à utiliser une mémoire flash NAND entre le système et le disque dur. Cette mémoire a la particularité d'être non volatile, ce qui évite la perte de données en cas de coupure avant que les données n'aient été écrites sur le disque dur.

Ce système permet à l'ordinateur d'être plus performant via un accès très rapide aux données qui se trouvent dans la mémoire flash, de redémarrer ou de se réveiller jusqu'à 2x plus vite et de consommer moins d'énergie. Un autre avantage est que Robson permet d'écrire les données sur le disque d'une manière plus efficace en attendant d'avoir suffisamment de données contiguës par exemple. Selon Intel, les gains pourraient être énormes dans certains cas. Robson s'interfacera avec ReadyBoost et ReadyDrive de Microsoft Vista.

LE FUTUR Selon Intel, le futur prend forme sous le nom de Tera-Scale Computing soit l'informatique à l'échelle des téraflops et des térabytes. Dans cinq à dix ans de nouveaux défis vont se présenter et Intel a axé cet IDF principale-

AMD absent AMD a l'habitude de se tenir tout près de l'IDF pour attirer les journalistes discrètement ou plutôt aussi ouvertement que possible, ce qui ne plaît pas trop à Intel. Mais pour cet IDF, AMD était étrangement absent. Pas un signe si ce n'est sur cet abribus en face de l'IDF. ment autour de ce sujet, une manière de montrer à tous que l'avenir n'est pas inconnu et qu'Intel sait dans quelle direction avancer ou tout du moins a des propositions à faire. D'ici cinq ans, les procédés de fabrication

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Special Intel Developer Forum

SSE4 Contrairement à ce qui s'est dit régulièrement, les Core 2 Duo actuels basés sur le core Conroe ne supportent pas le SSE4 mais une extension du SSE3 (SSSE3 pour Supplemental SSE3). Ce n'est qu'avec le Penryn (Core 2 Duo gravé en 45 nanomètres), qu'il fera son apparition courant 2007. Intel a annoncé ce nouveau jeu d'instructions pendant l'IDF et va très bientôt rendre disponible le fonctionnement exact de chacune des nouvelles instructions. Détail intéressant, Intel décrit une instruction (produit scalaire flottant) comme étant destinée à autoriser le support des langages de programmation des shaders en 3D… Notez au sujet du 45 nm qu'Intel n'hésite pas à se vanter, avec raison, d'être presque prêt sur le 45 nm alors que son concurrent direct n'a toujours pas vendu un seul CPU 65 nm… avancés devraient permettre de fabriquer des processeurs de plus de 30 milliards de transistors ! De quoi placer un certain nombre de cores et une large mémoire cache. Mais est-ce suffisant ? Non bien entendu puisqu'il faut également permettre à autant de ressources d'être exploitables, plutôt facilement pour bien faire.

Voici à quoi devrait ressembler un CPU dans moins de dix ans.

efficaces sans une structure et une programmation adaptées. Certains cores pourraient être présents uniquement en réserve, en cas de défaillance d'un des cores et ainsi faciliter la production de ces immenses CPU. La répartition des tâches

pourrait prendre en compte le dégagement thermique par zone pour en assigner les plus lourdes à des cores dispersés sur la surface du CPU. Les défis à relever sont nombreux mais Intel indique systématiquement que les recherches sont en train d'avancer très vite. Intel s'est ainsi fixé comme objectif de fabriquer au plus vite le premier prototype de CPU de cette génération de manière à pouvoir apprendre de la pratique. Le projet consiste en un CPU constitué de 80 cores, rien que ça ! Pour offrir une mémoire cache importante et performante, Intel reparle du stacking, soit de la superposition d'un die de CPU et d'un die de mémoire, qui quand ces CPU sortiront, devrait être une réalité industrielle puisqu'il ne s'agit pas simplement de développer un CPU

Intel compte assembler ensemble une puce CPU et une puce mémoire dans le futur.

Il devient ici question de 10 à 100 cores et plus simplement de dual ou de quad core, chacun pouvant disposer d'une mémoire cache dédiée en plus d'une mémoire cache partagée. Certains cores peuvent être spécifiques, c'est-à-dire être conçus pour réaliser très rapidement une tâche bien précise comme le traitement vidéo, les transferts réseau, le rendu 3D etc. Il est également question de cores généraux plus simples, plus économes mais moins dans un labo mais bien de pouvoir en produire en masse. Chacun des cores du premier prototype disposerait d'un accès de 4O gigabits par seconde à cette mémoire soit 3,2 terabits au total.

News

Mais les plus gros défis sont autre part. Les développeurs vont devoir évoluer, utiliser d'autres méthodes et les outils utilisés vont eux aussi devoir s'adapter. Un travail important tant en développement qu'en formation qu'il faut entreprendre le plus tôt possible. Tous ces cores vont devoir communiquer

L'évolution selon Intel.

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Le laser sur silicium bientôt dans nos PC ?

A mort les GPU ? Intel semble de plus en plus montrer l'ambition de faire disparaître les GPU. Le rendu 3D est très gourmand en puissance de calcul et Intel est un vendeur de puissance de calcul. Un marché qui intéresse donc bien évidemment le géant du CPU.

entre eux, mais comment ? Il n'est pas pensable de les relier tous à chacun des cores. Intel envisage deux solutions, soit un maillage entre les cores soit un assemblage de ring bus. Quoi qu'il en soit cela représentera un système très complexe puisqu'il faudra pouvoir garantir que la bonne donnée circule au bon moment. La communication entre les divers éléments est réellement devenue un sujet de recherche majeur et pas seulement à l'intérieur d'un processeur multicore mais également entre les divers composants. Intel indique à ce sujet que le développement du laser sur silicium destiné à transmettre le signal par la lumière au lieu du courant électrique qui est beaucoup plus lent, avance. Si nous n'en sommes pas encore à un niveau de production, cela s'en approche de plus en plus.

Le rendez-vous des geeks L'IDF qui rassemble un nombre très élevé de journalistes, d'ingénieurs et autres développeurs est bien entendu un repère à geeks. Un concours est d'ailleurs organisé pour en désigner le roi. Ne vous fiez pas à la file vide sur cette photo, les geeks étaient bel et bien au rendez-vous.

Intel crie clairement à qui veut l'entendre que selon lui le futur du jeu passe par le raytracing en temps réel, sous-entendu plus besoin de GPU mais d'un bon CPU massivement multicore. Parallèlement à cela, Intel est bien décidé à reconquérir le joueur et multiplie les démarches dans ce sens.

Un cil posé à côté de deux microéléments, chacun représentant un de leurs deux états possibles.

UN JOUR PEUT-ÊTRE L'IDF est aussi l'occasion pour Intel de présenter des projets de recherche parfois un peu fous qui frôlent la science-fiction. Nous avons été particulièrement impressionné par l'état d'avancement (relatif) d'un de ces projets qui consiste en un assemblage de micro ou de nanomodules qui ont la capacité de prendre la forme de n'importe quel objet qui correspond à leur volume. Ce projet dénommé Dynamic Physical Rendering et développé en partenariat avec des universitaires représente grossièrement un élément classique de science-fiction : émuler un objet ou une personne. Sans qu'il s'agisse d'un hologramme puisque le but est d'utiliser des composants très petits mais en grand nombre et de « programmer » la manière dont ils s'assemblent. Par exemple, un cube de ces composants (ce qui peut en représenter des millions voire plus) pourrait se transformer en modèle réduit d'une voiture en développement simplement en lui transmettant l'information. Des personnes virtuelles pourraient être créées de manière à offrir un résultat plus réaliste que l'hologramme. Cela ne vous fait penser à rien ? Les utilisations les plus folles sont encore à envisager

Enfin, détail anecdotique, Intel enfonce le clou en attaquant nVidia sur la qualité vidéo affichée par les chipsets intégrés. Le fabricant des GeForce doit apprécier d'autant plus qu'Intel donne peu d'informations sur les pilotes utilisés et précise simplement qu'il s'agit de machines de production vendues telles quelles. Résultat plus que contestable donc. Mais quoi qu'il en soit, il est évident qu'en dehors de cette anecdote, Intel progresse ce qui met de plus en plus la pression sur ATi et nVidia.

Nvidia fail, Intel pass.

d'après Intel. Les idées sont là et il reste à les appliquer, à les peaufiner et à assembler les diverses parties de ce projet. Plusieurs structures sont envisagées pour ces microéléments et Intel disposait d'ailleurs de quelques échantillons de ces éléments, de l'ordre du millimètre, qui sont en fait des sortes d'étoiles qui se plient en forme sphérique quand elles reçoivent une impulsion spécifique. Rendez-vous dans vingt ans ?

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Comparer REFROIDISSEMENT

Comparatif Les meilleurs ventirads du moment face à des kits watercooling simples à installer Le palmarès températures et silence

VENTIRADS OU WATERCOOLING ? Par : David Guillaume

Cet été aura vu l’arrivée d’une nuée de nouveaux radiateurs. Avec ce comparatif, nous allons voir ce que les derniersnés de Thermalright et Cooler Master – pour ne citer qu’eux – ont vraiment dans le ventre. Et pour ajouter un peu de piment aux tests, nous y avons ajouté… deux kits watercooling. <26>

PC Update novembre/décembre 06

vec les radiateurs de dernière génération, les performances du watercooling sont – presque – atteintes par le refroidissement à air. Du coup, il était tentant de glisser des kits watercooling parmi les radiateurs « classiques », juste pour voir. Bien sûr, le watercooling est un investissement plus important que le refroidissement par air, en temps comme en argent. Mais avec un kit comme le Corsair Nautilus 500, l’installation n’est pas plus complexe que celle de certains ventirads. Quant au kit Gigabyte, il est plutôt économique pour du refroidissement à eau, et ses performances sont de premier ordre. N’empêche, le refroidissement à air garde notre préférence en termes de rapport performances/prix, surtout dans le haut de gamme. A partir

Asus Silent Square Pro

Thermalright SI-128

Cooler Master Eclipse

Thermalright Ultra 120

de 50 ¤, les radiateurs offrent des performances dignes de beaucoup de watercoolings d’entrée de gamme coûtant parfois plus du triple. Pour tester les ventirads et les watercoolings, nous avons utilisé une configuration à base de Pentium Extreme Edition 955. La carte mère Asus P5WD2 Premium a reçu deux barrettes de 1 024 Mo de DDR2 Corsair XMS2-6400, tandis que l’affichage était assuré par une 7800 GT Leadtek. La partie graphique a son importance, puisque nous l’avons watercoolée lors du test du Gigabyte 3D Galaxy II. Pour chaque radiateur ou watercooling, nous avons fait chauffer le processeur avec deux instances de CPUBurn P6, et relevé la température avec Speedfan. Pour la par-

Cooler Master Hyper TX

Thermalright Ultra 90

Cooler Master Hyper UC

Corsair Nautilus 500

Titan TTC-NK34TZ

Gigabyte 3D Galaxy II + Blue Eye

Zalman CNPS8000

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Comparer REFROIDISSEMENT tie graphique, nous avons fait tourner des boucles de 3DMark 2006 jusqu’à ce que la température GPU se stabilise et l’avons relevée avec Rivatuner. Ce dernier test ne concerne que le 3D Galaxy II. Les radiateurs Thermalright étant (comme toujours) fournis sans ventilateur, nous les avons à chaque fois testés avec un ventilateur très discret, puis avec un autre plus puissant. Pour les ventilateurs 120 mm, nous avons utilisé le nouveau ventilateur Noctua NF-S12 1200. Ce ventilateur est comparable en performances et en silence aux produits Noiseblocker comme le SX1, et nous avons apprécié son design comme son bundle (il est fourni avec des fixations en caoutchouc antivibration). L’autre ventilateur 120 mm était un modèle Top Motor à haut débit. En 92 mm, nous avons choisi un Noiseblocker

SE2 pour le silence et un ventilateur Thermaltake bruyant et soufflant fort pour les performances. Dans le domaine des radiateurs économiques, les Cooler Master Hyper TX et Titan TTCNK34TZ s’avèrent tous deux extrêmement intéressants. Pour un prix modique, ils permettent de réduire notablement le bruit par rapport au radiateur d’origine, et améliorent aussi les performances. Mais si l’on veut overclocker, il faut passer à la vitesse supérieure et regarder dans le haut de gamme. L’Asus Silent Square Pro se débrouille bien, et le Cooler Master Eclipse aussi, mais ce sont

surtout les radiateurs Thermalright Ultra 120 et SI-128 qui raflent les lauriers. Tous les deux écrasent la concurrence, avec des performances comparables à celles d’un watercooling… Côté watercooling, les produits Corsair et Gigabyte sont très différents. Le premier est d’une simplicité déconcertante, et nous le recommandons vivement à ceux qui veulent s’initier aux joies du watercooling. Le second est plus complexe, mais offre un meilleur rapport performances/prix. A recommander à ceux qui veulent se lancer sérieusement dans le watercooling, sans se ruiner pour autant.

Températures

Gigabyte 3D Galaxy II vitesse maxi

Thermalright Ultra-120 ventilateur haut débit

Corsair Nautilus 500 vitesse maxi

Thermalright Ultra-120 ventilateur bas débit

55 58

Gigabyte 3D Galaxy II vitesse mini

Thermalright SI-128 ventilateur haut débit Corsair Nautilus 500 vitesse mini

Asus Silent Square Pro

Thermalright SI-128 ventilateur bas débit

Coolermaster Eclipse

62 64

Thermalright Ultra-90 ventilateur haut débit Titan TTC-NK34TZ

°c 8000 Zalman CNPS

Coolermaster Eclipse

Coolermaster Hyper UC

68 69

Coolermaster Hyper TX Thermalright Ultra-90 ventilateur bas débit

Ventirad d'origine Intel

72 40

Grands gagnants, les watercoolings et les radiateurs Thermalright ! C’est à peine croyable, mais le SI-128 et surtout l’Ultra 120 se mêlent aux watercoolings pour composer le peloton de tête. Juste derrière, le Silent Square d’Asus et l’Eclipse de Cooler Master, qui obtient ses performances au prix d’un bruit élevé.

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Comparer REFROIDISSEMENT Nuisances sonores

Thermalright Ultra-90 ventilateur bas débit

43,5

Thermalright SI-128 ventilateur bas débit

Coolermaster Eclipse

Thermalright Ultra-120 ventilateur bas débit

46,5

Gigabyte 3D Galaxy II vitesse mini

Coolermaster Hyper TX

Asus Silent Square Pro

Corsair Nautilus 500 vitesse mini

50,5

Titan TTC-NK34TZ

50,5

Thermalright Ultra-120 ventilateur haut débit

Thermalright Ultra-90 ventilateur haut débit

51,5

Thermalright SI-128 ventilateur haut débit

52,5

Corsair Nautilus 500 vitesse maxi

56,5

Coolermaster Hyper UC

Zalman CNPS 8000

Coolermaster Eclipse

61,5

Ventirad d'origine Intel

Gigabyte 3D Galaxy II vitesse maxi

69 40

Niveau de pression sonore en db(a) à 12,5cm

Les radiateurs les plus performants sont aussi ceux qui savent le mieux être silencieux, tant qu’on peut choisir son ventilateur comme c’est le cas avec Thermalright. Juste derrière, le Silent Square, le Cooler Master Hyper TX, le radiateur Titan et les watercoolings savent se montrer discrets.

Températures carte graphique

Gigabyte (ventilateur maxi)

Température GPU

°c

Gigabyte (ventilateur mini)

Radiateur d'origine

Le Blue Eye de Gigabyte est un waterblock efficace. Dommage qu’il ne refroidisse pas aussi la RAM, mais en ce qui concerne le GPU, les performances sont très honnêtes et devraient permettre de grappiller quelques mégahertz en overclocking.

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Asus

Silent Square Pro

Compatibilité : sockets 754/939, LGA 775, 478

Vitesse ventilateur : 2 500 tpm

Taille ventilateur : 120 mm

Prix : environ 60 ¤

Après le Silent Square dont nous avions réalisé un test individuel, voici le Silent Square Pro. Il se distingue de l’autre par la présence d’un régulateur permettant de modifier la vitesse du ventilateur depuis la façade du PC (emplacement 3,5" libre requis). Il dispose aussi d’un affichage de la vitesse de rotation sur un petit écran LCD. Le système de fixation est un peu étrange, mais ne pose pas de problèmes particuliers… si ce n’est qu’on aurait pu faire plus simple. Les performances du Silent Square Pro sont de premier ordre, avec un excellent rapport performances/bruit. Pour ne rien gâcher, cette version Pro est plus colorée que la version standard. Le tarif est aussi un peu plus élevé…

Cooler Master

Eclipse

Compatibilité : sockets 754/939/AM2/F, LGA 775

Vitesse ventilateur : 900 à 3 300 tpm

Taille ventilateur : 68 mm radial

Prix : 50 ¤ (estimé)

Avec l’Eclipse, Cooler Master nous prouve qu’il est encore possible d’innover dans le design des radiateurs. Comme bon nombre de ses compères, l’Eclipse est constitué d’ailettes en aluminium reliées à une base en cuivre par des caloducs. Son originalité, c’est d’accueillir un ventilateur radial. Les ventilateurs de ce type projettent de l’air sur le côté plutôt que de le projeter droit devant eux. On trouve souvent des ventilateurs radiaux sur les cartes graphiques, la faible épaisseur disponible les rendant très utiles. Dans le cas d’un radiateur CPU, surtout aussi imposant que celui-ci, ce ne sont pas les contraintes de place qui ont imposé à Cooler Master d’utiliser un ventilateur radial mais plus probablement un désir de se différencier de la concurrence. Le résultat est là, avec un radiateur au design organique, troublant au premier abord (on ne sait pas trop dans quel sens le tenir…), plutôt joli une fois qu’on s’y est habitué. Le mécanisme de fixation de l’Eclipse est le même que celui de l’Hyper UC. Un peu casse-pieds à mettre en œuvre, c’est dommage quand on voit que Cooler Master sait faire simple, par exemple avec l’Hyper TX. Un cavalier permet de sélectionner la vitesse de rotation du ventilateur. Au choix, il tournera à 3 300 tpm, 1 800 tpm ou bien sera piloté par la carte mère (grâce au connecteur quatre points, si la carte mère offre cette fonction). Nous avons testé les deux positions fixes, et la plus faible vitesse de rotation s’avère discrète tout en conservant des performances correctes. A la vitesse maximale, le radiateur devient franchement bruyant. Les performances sont alors bien meilleures, sans toutefois arriver à la hauteur du Silent Square Pro ou encore des radiateurs Thermalright comme l’Ultra 120. Du coup, l’Eclipse séduit surtout par son bon compromis performances/bruit et un design totalement nouveau.

Cooler Master

Hyper TX

Compatibilité : LGA 775 ou sockets 754/939/AM2

Vitesse ventilateur : 650 à 1 800 tpm

Taille ventilateur : 92 mm

Prix : environ 25 ¤

L’Hyper TX est un radiateur qui combine discrétion sonore, facilité de montage et prix serré. Son système de fixation est le même que celui du radiateur d’origine, il s’installe donc en deux temps trois mouvements et sans démonter la carte mère. Deux versions existent : l’une pour LGA 775, et l’autre pour processeurs AMD (socket 754, 939, 940 et AM2), elles ne diffèrent que par leur mécanisme de fixation. La recette de l’Hyper TX, c’est le classique « base en cuivre + caloducs + ailettes en aluminium », le tout agrémenté d’un ventilateur 92 mm au look original. Une jupe en plastique redirige une partie du flux d’air vers les mosfets de la carte mère pour assurer le refroidissement des étages d’alimentation du processeur. Les performances sont convenables, et le bruit est assez réduit, surtout pour un produit économique.

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Cooler Master

Hyper UC

Compatibilité : sockets 754/939, LGA 775

Vitesse ventilateur : 2 500 tpm

Taille ventilateur : 92 mm

Prix : environ 35 ¤

En voyant l’Hyper UC, on ne peut s’empêcher de penser à l’Hyper 6, un radiateur qui avait battu des records en son temps (entre autres celui du poids, puisqu’il pesait plus d’un kilo). Heureusement l’Hyper UC est nettement plus léger que son ancêtre. C’est aussi un radiateur plus moderne, avec un ventilateur 92 mm à connecteur quatre points (permettant une régulation par la carte mère) et un système de fixation multisupport. Tous les sockets sont compatibles – même l’AM2 – mais c’est au prix d’une certaine complexité. Il y a des écrous à faire passer derrière la carte mère, de grosses vis à pas de vis inversé, de petites vis difficiles à manipuler… Rien d’insurmontable, mais on est loin de la simplicité de l’Hyper TX par exemple.

Corsair

Nautilus 500

Compatibilité : socket 754/939, LGA 775, socket 478

Vitesse ventilateur : 1800 tpm Max

Taille ventilateur : 120 mm intégré

Prix : environ 200 ¤

Avec le Nautilus, Corsair a voulu proposer un kit simple à installer, économique et performant. Et il faut avouer que la facilité d’installation du Nautilus est étonnante. Les débutants en watercooling seront ravis d’apprendre qu’il s’installe en moins de dix minutes, même pour les moins expérimentés. En effet, presque tout est déjà monté, les tuyaux sont fixés au waterblock, la pompe et le radiateur sont bien installés dans leur boîte, il n’y a donc plus grand-chose à faire pour le mettre en fonction (voir notre guide de montage). Lorsqu’il est en marche, le Nautilus est très discret grâce à son ventilateur 120 mm. Un bouton placé à l’arrière de la boîte permet de sélectionner la vitesse de rotation : modérée ou rapide. Même à vitesse élevée, le niveau sonore reste raisonnable. Proposé à plus de 200 ¤ dans les boutiques du Net, le Nautilus n’est pas donné, mais c’est un prix standard pour un watercooling. Il est quand même dommage qu’il n’intègre pas de waterblock GPU. Corsair annonce la sortie d’un waterblock pour cartes graphiques au moment même où nous terminons nos tests, trop tard pour que nous puissions l’intégrer à ce comparatif… Ce waterblock en cuivre sera facturé environ 100 ¤, et deux waterblocks pourront être associés pour les cartes graphiques en SLI.

Gigabyte

3D Galaxy II + Blue Eye

Compatibilité : sockets 754/939/AM2, LGA 775

Vitesse ventilateur : 1200 à 2600 tpm

Taille ventilateur : 120 mm intégré

Prix : 125 ¤ + 35 ¤ pour le waterblock GPU (tarif annoncé)

Le 3D Galaxy II est un kit watercooling complet, intégrant pompe, réservoir, radiateur, ventilateur, waterblock CPU et en option un waterblock GPU portant le nom de Blue Eye. Contrairement au Corsair Nautilus 500, il ne s’agit pas d’un watercase (un bloc intégrant tous les éléments) mais d’éléments séparés. La présentation du kit est splendide, le manuel bien épais et on croule sous les accessoires. La différence entre le 3D Galaxy II et le premier du nom, outre une pompe plus puissance, c’est la présence de deux vannes permettant d’ajouter facilement des éléments. Le principe est simple : lorsqu’on veut ajouter une carte graphique dans le circuit, il suffit de la brancher aux blocs situés en amont et en aval de la pompe, d’ouvrir les vannes, et le tour est joué. Deux éléments (par exemple deux cartes graphiques en SLI) peuvent ainsi être ajoutés au circuit sans devoir l’ouvrir pour autant, et donc sans risque d’arroser ses composants ! Le 3D Galaxy II s’avère performant, très performant même si l’on considère le prix très raisonnable pour un watercooling. La vitesse du ventilateur est réglable par un bouton placé sur une équerre à l’arrière du PC, ce qui permet de choisir une orientation plutôt silence, ou plutôt performance. Lorsque le ventilateur tourne à sa vitesse minimale, il reste discret, mais la pompe a tendance à glouglouter un peu… Lorsqu’on pousse la vitesse du ventilateur, le niveau sonore devient vite insupportable. Ce n’est heureusement pas nécessaire pour obtenir de bonnes températures. Prévu idéalement pour s’adapter dans un boîtier Gigabyte comme le 3D Aurora, le Triton ou le Poséidon, le 3D Galaxy fonctionnera tout aussi bien dans un boîtier d’une autre marque. Le waterblock GPU additionnel ne refroidit pas la mémoire de la carte graphique, mais il est proposé à un tarif très intéressant. Reste à voir si les prix annoncés par le fabricant seront effectivement ceux affichés en magasins. Si c’est le cas, le kit 3D Galaxy II est une bonne affaire.

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Thermalright

SI-128

Compatibilité : sockets 754/939/AM2, LGA 775

Vitesse ventilateur : N/A

Taille ventilateur : 120 mm non fourni

Prix : environ 44 ¤

Le fabricant réputé pour ses radiateurs « extrêmes » nous propose encore un radiateur destiné aux overclockers. Par rapport au déjà costaud SI-120, le SI-128 offre des caloducs plus larges et des ailettes plus rapprochées. Là où Thermalright nous surprend, c’est sur le système de fixation. Il y a encore quelques années, les radiateurs de la marque étaient franchement compliqués à monter (le SLK-974U par exemple), alors que le nouveau SI-128 est exemplaire dans ce domaine. Il est fourni avec une fixation au standard Intel, et se clipse donc sur la carte mère sans avoir à la démonter. Sur AMD, on le fixe au support plastique avec un levier similaire au mécanisme d’origine là aussi. Un système idéal rendu possible par la hauteur raisonnable du radiateur (il ne tire donc pas trop sur le système de fixation). En termes de performances, comme le laissait présager la taille de la bête, il est parmi les meilleurs. Et le radiateur se débrouille très bien avec un ventilateur à faible débit, ce qui en fait un bon candidat pour un PC silencieux. En fait, seul l’Ultra 120 de la même marque fait vraiment mieux que le SI-128, mais il est aussi plus encombrant. Au vu des performances, le tarif du SI-128 est raisonnable. Comptez 10 ¤ pour lui ajouter un ventilateur de bonne qualité, et vous avez un des meilleurs ventirads actuels.

Thermalright

Ultra 120

Compatibilité : sockets 754/939/AM2, LGA 775

Vitesse ventilateur : N/A

Taille ventilateur : 120 mm non fourni

Prix : environ 55 ¤

Thermalright cède à la mode des grosses tours à caloducs… et remet tout le monde à sa place ! Extérieurement, l’Ultra 120 n’est pas très différent de tant d’autres radiateurs format tour. Il ressemble aussi un peu au HR-01 de la marque, qui est un radiateur passif, mais cette fois-ci ses ailettes sont plus fines, rapprochées, et il est prévu pour recevoir un ventilateur. Les ailettes en aluminium sont légèrement gondolées, de façon à optimiser l’angle auquel l’air les frappe. Aucun détail n’a donc été oublié pour améliorer les températures… Le système de fixation est simple, avec une plaque à mettre derrière la carte mère et quatre vis avec des ressorts pour fixer le radiateur (deux vis sur une machine AMD). Ce sont surtout les performances qui sont exceptionnelles ! Même avec un ventilateur à faible débit, on est au niveau du watercooling Corsair… C’est excellent, et aucun ventilateur concurrent ne peut se vanter d’offrir des résultats comparables. Le prix a priori élevé est donc fort raisonnable si l’on considère que les performances sont dignes d’un watercooling nettement plus coûteux.

Thermalright

Ultra 90

Compatibilité : sockets 754/939, LGA 775

Vitesse ventilateur : N/A

Taille ventilateur : 92 mm non fourni

Prix : environ 33 ¤

L’Ultra 90 est une copie presque conforme de l’Ultra 120, en plus petit. Là où l’Ultra 120 dispose d’un système de fixation pour AMD et pour Intel, l’Ultra 90 existe en deux versions différentes, chacune spécifique à une plate-forme. La version AMD se monte avec un simple levier utilisant le support d’origine, tandis que la version Intel se monte avec des vis et un support à placer derrière la carte mère (comme l’Ultra 120). Pas vraiment convaincant avec un ventilateur à faible débit (il fait jeu égal avec le radiateur d’origine Intel), l’Ultra 90 s’avère très efficace associé à un ventilateur performant. Même s’il dépasse la plupart des radiateurs concurrents, il reste à l’écart des Goliath du refroidissement comme l’Ultra 120 ou même l’Asus Silent Square Pro.

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Titan

TTC-NK34TZ

Compatibilité : LGA 775

Vitesse ventilateur : 2 200 tpm

Taille ventilateur : 92 mm

Prix : environ 20 ¤

A défaut d’avoir un nom simple, le TTC-NK34TZ est un radiateur on ne peut plus simple. Son système de fixation est basique, facile à manipuler, et sa conception est standard : base en cuivre, caloducs et ventilateur 92 mm. Il est destiné au socket LGA 775 mais il existe aussi un modèle TTC-NK32TZ, similaire mais destiné aux sockets 754/939. Pas cher du tout, le petit radiateur Titan se débrouille néanmoins très bien. Il est plus silencieux que le radiateur d’origine et aussi plus performant. En fait, son rapport performances/bruit est digne de radiateurs coûtant le double, comme le Zalman CNPS8000. Du coup, même s’il ne paye pas de mine, il s’agit d’une bonne affaire.

Zalman

CNPS8000

Compatibilité : sockets 754/939/AM2, LGA 775

Vitesse ventilateur : 1 400 à 2 600 tpm

Taille ventilateur : 92 mm

Prix : environ 43 ¤

Si vous avez déjà recherché un radiateur alternatif pour une configuration installée dans un boîtier MicroATX, vous avez dû découvrir que les radiateurs compacts sont peu nombreux. A part le radiateur d’origine (généralement bruyant et peu performant), ils sont tous trop hauts pour tenir dans un boîtier comme l’Antec Aria par exemple. Exception faite des radiateurs Zalman CNPS 7000, et désormais du CNPS 8000 ! Il était d’ailleurs temps que le petit CNPS 7000 trouve un remplaçant, car il est totalement dépassé en termes de performances. Le CNPS 8000 est donc lui aussi un radiateur au profil extraplat, qui tiendra dans les petits boîtiers et dans les PC home cinéma. Sa conception est classique : base en cuivre, ailettes en aluminium et caloducs. Les ailettes sont assez denses, et le ventilateur 92 mm qui surmonte le tout est entouré de deux montants en plastique qui font office de cadre, ce qui lui confère un style original. Le système de fixation est entièrement nouveau chez Zalman, et s’avère assez pratique. On commence par clipser un support sur le radiateur, en choisissant celui qui est destiné au socket LGA 775 ou bien aux processeurs AMD. (sockets 754/939/940). Ensuite, sur le socket LGA 775, on place un support derrière la carte mère et on fixe le radiateur avec quatre vis. Sur Athlon 64, c’est encore plus simple : le mécanisme utilise un levier similaire à ce qu’on trouve sur le radiateur d’origine. Il s’agit donc d’une amélioration par rapport au système de fixation des précédents radiateurs Zalman. Les performances du CNPS8000 s’avèrent être dans la bonne moyenne, avec un niveau sonore néanmoins assez élevé. Un régulateur fourni permet de réduire sa vitesse de rotation (et donc le bruit), mais les performances s’effondrent alors rapidement. Son utilisation à faible régime sera envisageable dans un PC HC équipé d’un petit processeur (type Sempron), mais notre configuration de test n’a pas pu fonctionner dans de bonnes conditions lorsque le ventilateur tournait faiblement. Le CNPS8000 offre donc un compromis performances/bruit plus intéressant que son ancêtre CNPS7000, mais ce n’est pas une bête de performances pour autant.

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En images :

Corsair Nautilus 500 Nous allons suivre ensemble l’installation du Corsair Nautilus 500, un kit prévu pour être extrêmement simple à monter.

D’origine, les tuyaux sont déjà montés sur le waterblock. Il ne reste donc plus qu’à fixer celui-ci sur le processeur. Pour cela, on commence par clipser quatre attaches en plastique dans les trous de fixation de la carte mère. C’est un mécanisme assez rudimentaire, mais il a le mérite de permettre l’installation sans démontage de la carte mère. On applique ensuite la pâte thermique sur le CPU, puis on pose le waterblock.

On positionne ensuite un bloc de mousse sur le waterblock. Il va permettre d’appliquer une légère pression sur le waterblock. Il est plus fréquent de trouver un système de vis et de ressorts pour maintenir le waterblock contre le CPU, Corsair joue donc l’économie, mais tant que ça fonctionne…

Dernière étape, clipser la plaque et admirer le travail. Le waterblock est solidement collé au CPU.

Il faut maintenant faire passer les tuyaux et l’alimentation vers l’extérieur du PC. Une équerre permet de réaliser cette opération. A l’intérieur, il faut la connecter à une prise Molex à quatre points de l’alimentation (les mêmes que celles qui sont utilisées pour alimenter les disques durs). C’est par ce biais que le boîtier du Nautilus est alimenté en courant et que sa pompe et son ventilateur peuvent fonctionner.

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On peut maintenant installer les embouts sur les tuyaux. La première étape est de glisser une pince de serrage autour du tuyau. On force ensuite l’embout à l’embouchure du tuyau…

Le Nautilus 500 se positionne au-dessus du PC. On branche la connectique électrique et les deux tuyaux, et voilà ! Il n’y a plus qu’à remplir le réservoir avec le produit fourni, et à compléter avec de l’eau distillée.

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… puis on ramène la pince de serrage que l’on serre pour achever le montage.

Le premier démarrage est toujours un grand moment. Vérifiez que le liquide se déplace bien dans les tuyaux, et qu’il n’y a pas de fuites. Surveillez la température CPU, et arrêtez la machine au bout de quelques minutes pour faire l’appoint en eau distillée. Il faudra peut-être le refaire plusieurs fois, au fur et à mesure que les bulles d’air disparaissent du circuit. Le Nautilus est bruyant lorsqu’il y a de l’air qui passe dans la pompe, il faut donc s’en débarrasser sous peine d’entendre continuellement des gargouillis.

En images :

Gigabyte 3D Galaxy II

Le nouveau kit watercooling Gigabyte est un peu plus complexe que le Corsair Nautilus. Tous les éléments sont séparés, et il faudra tout assembler soi-même. Ce n’est pas compliqué, mais il faut compter une bonne demi-heure pour en venir à bout.

Une fois le waterblock monté, il faut couper les tuyaux à la taille désirée (en fonction du boîtier) et les connecter au waterblock. On les pince avec des clips similaires à ceux du kit Corsair.

On visse ensuite la plaque compatible avec sa carte graphique sur le waterblock GPU. Le Blue Ice est compatible avec la plupart des cartes modernes, nVidia ou ATi.

Le waterblock du 3D Galaxy II est fixé grâce à un système de vis et de ressorts, nécessitant de démonter la carte mère pour installer une plaque à l’arrière.

Opération suivante, démonter le radiateur d’origine de la carte graphique. Comme le waterblock ne refroidit que le processeur graphique, il faut placer les radiateurs (fournis) sur la RAM. Seize radiateurs sont fournis, le kit est donc compatible avec les cartes ayant huit chips de mémoire de chaque côté.

Reste à fixer le radiateur grâce aux vis et ressorts fournis.

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Voici à quoi devrait ressembler le montage une fois la carte graphique reliée au circuit de watercooling.

Futé, le système de vannes pour ajouter des éléments. Les deux gros tuyaux constituent le circuit principal, et le petit tuyau correspond à la carte graphique. Pensez à bien ouvrir la vanne qui correspond à celle-ci (comme sur notre photo) ! Deux cartes graphiques peuvent être refroidies avec deux waterblocks Blue Eye.

La petite hélice qu’on aperçoit dans le Blue Eye permet de vérifier que l’eau circule bien dans le waterblock GPU.

Une équerre permettant de faire passer les tuyaux vers l’extérieur est fournie, mais vous n’en aurez pas besoin si vous installez le kit dans un boîtier prééquipé watercooling comme le 3D Aurora. L’ensemble ventilateur + radiateur (prémonté) se fixe aux vis inférieures de l’alimentation, ce qui le rend compatible avec la majorité des boîtiers.

Quand le circuit est complet, on peut remplir le réservoir, en dessous duquel se trouve la pompe. La bouteille fournie contient assez de liquide pour qu’il ne soit pas nécessaire d’ajouter de l’eau distillée.

Touche finale, après avoir effectué les branchements électriques, installer le ventilateur additionnel sur le waterblock. Il sert à refroidir les composants situés autour du processeur sur la carte mère, et il ne fait presque pas de bruit.

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Dossier ACHETER SUR EBAY

Achetez et vendez sur

eBay!

eBay a su s’imposer comme étant LE site d’enchères sur Internet.

Nos astuces pour bien vendre Achetez en évitant les pièges Par : Laurent Dilain et Thomas Olivaux

eBay a su s’imposer et, en l’espace de quelques années, une nouvelle façon d’acheter et de vendre des biens s’est répandue : les enchères. Voici toutes nos astuces pour vendre vos produits de la meilleure façon et pour acheter du matériel en toute sécurité. <40>

PC Update novembre/décembre 06

L’occasion permet de faire de bonnes affaires sur les produits haut de gamme.

endre du matériel informatique d’occasion n’a rien de nouveau, ça existe depuis toujours et si l’avènement d’Internet n’a pas spécialement facilité les transactions, de plus en plus de vendeurs parviennent à rencontrer aisément de plus en plus d’acheteurs. Outre les sites d’annonces classiques et l’expansion des forums spécialisés dans le hardware, il existe une méthode d’achat/vente très en vogue, il s’agit des enchères grâce au géant eBay.

L’achat de produits d’occasion ne plaît pas à tout le monde, certains ne pouvant se pas-

ser de l’agréable sensation d’ouvrir un produit pour la première fois et d’être absolument sûrs de son état, mais il faut reconnaître que l’on peut réaliser de substantielles économies sans perdre quoi que ce soit si ce n’est le plaisir de retirer la cellophane. Si l’achat de composants d’entrée de gamme est globalement inintéressant d’occasion, les prix initiaux étant déjà si bas qu’ils ne peuvent plus vraiment baisser, le matériel de milieu et surtout de haut de gamme vaut le coup. Globalement, vous pouvez envisager de gagner entre 25 et 50 % sur bon nombre de composants, de quoi réduire sensiblement la facture finale de votre PC ! Dans le même temps, si vous êtes vendeur, plutôt que de perdre la totalité de votre investissement de départ au moment où vous changez de composants, mieux vaut en tirer quelque chose de concret à la revente.

Nous allons parler essentiellement de l’achat/vente sur eBay, un moyen moderne et efficace pour réaliser des transactions. En tant qu’acheteur, lorsque c’est possible, déplacez-vous chez votre vendeur pour voir le matériel fonctionner afin d’éviter tout désagrément futur, particulièrement si l’objet n’est plus garanti et que le vendeur ne dispose pas d’un profil d’évaluation satisfaisant. Pour tester du matériel informatique, il « suffit » d’un ordinateur. Si c’est effectivement le cas pour un disque dur ou un graveur, voire une barrette de RAM, tester une carte mère n’est pas vraiment envisageable à moins que vous ayez négocié à l’avance avec le vendeur qu’elle soit encore montée dans une machine. Testez surtout les composants susceptibles d’avoir été overclockés, CPU, mémoire et cartes graphiques ; il ne vaut mieux pas se contenter de le voir démarrer, mais exécuter un ou deux tests de performance/stabilité afin de s’assurer que la montée en température ne provoque pas d’effets indésirables.

PC Update novembre/décembre 06

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Dossier ACHETER SUR EBAY

eBay Bay est sans aucun doute le site Web d'achat et de vente entre particuliers le plus connu au monde. Basé sur un système d'enchère dans le temps, il est devenu ces dernières années une référence et compte aujourd'hui plus de 200 millions de membres inscrits. Placée en plein cœur de la Silicon Valley en Californie, la société possède de nombreuses antennes locales dans différents pays comme bien entendu la France, l'Australie, Hong-Kong, et l'Allemagne dont le marché est le second plus actif. Fort de sa notoriété, eBay a racheté au fil du temps de nombreux concurrents pour se placer leader sur ce marché. Même le Français Ibazar et son icône publicitaire Simone n'ont pas pu résister. En juillet 2002, la société rachète pour 1,5 milliard de dollars PayPal, solution de paiement en ligne, qui permet de faire une très bonne combinai-

L'interface de gestion du compte

son avec le site des enchères. Comme Google, eBay est une société Internet qui se porte bien : en septembre 2005, elle rachète Skype qui est sans aucun doute le site de téléphonie en ligne le plus connu pour 2,6 milliards de dollars.

Même si le vendeur allemand est un power seller avec plus de 99 % d'évaluations positives, il est difficile d'acheter un produit dont la traduction française est si mauvaise.

Quelles sont les raisons du succès de ce site ? Depuis sa création en 1995, eBay se targue d'avoir une solide et sérieuse réputation, ce qui n'est pas aisé puisque le site peut difficilement contrôler les produits et les acteurs, vendeurs et acheteurs. Néanmoins, à part quelques arnaques qui ont été récemment très médiatisées, l'utilisateur peut faire confiance au système mis en place : Il existe de nombreuses garanties et des procédures pour régler les litiges qui permettent de protéger l'acheteur ou le vendeur. eBay tire aussi parti du fait de son

Quelques conseils pour bien enchérir… • Toujours se renseigner sur la valeur de l'objet neuf et d'occasion sur les sites traditionnels et les comparateurs de prix. • Ne pas oublier d'inclure les frais de port. Si l'annonce ne les mentionne pas clairement, ne pas hésiter à contacter le vendeur pour avoir plus de précisions. • Ne jamais enchérir plus haut que la valeur d'achat immédiat. • Toujours enchérir au dernier moment. • Etre suspicieux envers les évaluations négatives et le faible nombre d'évaluations.

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internationalisation. Il est très aisé de faire affaire avec des vendeurs et acheteurs étrangers, ce qui peut souvent être à l'origine de très bonnes affaires, notamment dans le domaine de l'électronique, et ce, malgré le surplus du coût du transport longue distance. Il faut aussi savoir que pour tous les frais de mise en vente sont à la charge du vendeur : pour acheter sur eBay, il suffit de créer un compte gratuitement sur le site, d'enchérir, et de finaliser la vente par le mode de paiement préféré. Cette méthode permet d'attirer de nombreux acheteurs, ce qui attire de nombreuses offres de vente. Pour acheter un produit sur eBay, il faut d'abord le trouver ! Avec des centaines de milliers d'annonces, il vaut mieux savoir bien chercher. Les objets sont organisés en catégories et sous-catégories comme dans les moteurs de recherche, mais cela ne suffit pas. A l'intérieur de certaines d'entre elles, il est possible de filtrer les annonces. Pour la rubrique Disques durs par exemple, on pourra préciser la capacité, l'interface, la marque, ou le format. Il est aussi possible par exemple de chercher des objets suivant leur localisation, leur état (neuf ou d'occasion), ou bien dans une fourchette de prix. Une fois l'objet de vos rêves trouvé, il faut s'intéresser au vendeur. Peut-on lui faire

Tous les disques durs SCSI de moins de 20 Go à l'aide des options de recherche.

eBay et les arnaques L'arnaque de Western Union est la plus répandue sur eBay, mais il existe d'autres escroqueries facilement repérables. Si l'objet est donné, il y a anguille sous roche. Vérifiez toujours le profil d'évaluation du vendeur et les objets récemment mis en vente. Cela permet de voir si le vendeur est le vrai propriétaire du compte, ce qui évite d'avoir à faire à un usurpateur d'identité qui aurait trouvé le mot de passe d'un vendeur dont la notoriété est très bonne afin de s'en servir. Faites aussi attention aux mails qui vous invitent à entrer vos coordonnées bancaires ou à vous identifier sur eBay ou PayPal. Cette méthode, appelée Phishing, vous amènera vers une copie du site en question et l'utilisateur naïf qui remplira le formulaire de ces pages communiquera ses données confidentielles à un escroc. Il faut le savoir, aucun site digne de ce nom ne vous enverra un e-mail pour vous demander de vous connecter. Faites toujours attention aux adresses des sites sur lesquels vous naviguez !

Ebay propose une barre d'outil trés pratique pour Internet Explorer. Malheureusement, elle n'est pas disponible pour Firefox

confiance ? Pour cela, eBay a mis en place un système d'évaluation, chaque transaction donne lieu à une note positive ou négative. Ainsi, il est possible de savoir si le vendeur possède une bonne réputation et s’il est un utilisateur aguerri. 500 évaluations 100 % positives, cela permet de dire que l'utilisateur a effectué 500 transactions (en tant que vendeur ou acheteur) avec succès, ce qui est un gage de confiance. Il est aussi possible de voir quels autres objets le vendeur propose à la vente, et ceux précédemment vendus. Dans le cas de produits douteux (téléphones portables, imitations quelconques), il est préférable de se méfier.

qui permet d'éviter le surplus des frais de port et de constater l'état de l'objet de visu. Pour les vendeurs étrangers, cela se complique. Les grandes compagnies comme DHL, UPS, ou Fedex sont un gage de confiance, mais à quel prix ! Il faut savoir que chaque colis en provenance de l'étran-

Fonctionnement PayPal Un compte PayPal est associé à une adresse e-mail, et représente en fait un compte bancaire en ligne. Pour approvisionner son compte ou payer un objet, PayPal demande les informations relatives à une carte bancaire, ce qui permettra de débiter le compte adéquat sans frais. Dans le cas inverse, si une personne vous envoie de l'argent sur votre compte PayPal, celuici prendra une commission sur ce transfert, et l'argent restera sur votre compte. On peut alors se servir de la somme directement depuis son compte PayPal, ou la virer vers son compte bancaire traditionnel.

DHL, UPS, OU FEDEX : ATTENTION AUX COÛTS SUPPLÉMENTAIRES !

Ouvrir un compte Paiement

Gratuit Gratuit

Virer des fonds

Il faut ensuite s'intéresser aux différentes méthodes de livraison. Le vendeur français proposera très certainement des services de La Poste, que ce soit par simple lettre ou Chronopost assuré. Quand le cas le permet, il est possible de venir chercher l'objet en main propre et de régler sur place, ce

Accepter le paiement depuis un compte PayPal

Gratuit pour 100 ¤ ou plus. 1 ¤ par tranche de 99,99 ¤ ou moins vers les comptes bancaires français. Gratuit

Accepter des paiements depuis une carte bancaire Transaction en plusieurs devises

3,4 % plus 0,25 ¤, limite de 2 transactions par an. Le taux de change comprend des frais de 2,5 %

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Dossier ACHETER SUR EBAY

Les principales catégories d'eBay.

ger sera soumis au contrôle de la douane, ce qui ne vous évitera pas de payer une taxe. A ceci, se rajouteront les frais de mise à disposition de la douane par le prestataire, ce qui est à la limite du légal car l'acheteur n'est pas mis au courant de ces frais supplémentaires avant d'accéder à ces services. Résultat, le prix initial d'un objet peut doubler avec la facture des livreurs internationaux. Mieux vaut alors préconiser les services nationaux de livraison comme Royal Mail en Angleterre, USPS (US Postal à ne pas confondre avec UPC) pour les Etats-Unis d'Amérique, ou Deutsche Post pour l'Allemagne. Ces prestataires sont moins chers et aussi rapides, et permettent souvent de passer la douane sans encombre.

En cas d'articles non reçus ou non conformes, PayPal propose gratuitement une gestion des litiges permettant le remboursement de la vente après une petite enquête.

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En ce qui concerne le paiement, il existe aussi plusieurs choix proposés par le vendeur. Attention aux arnaques ! Western Union ou toute autre société fonctionnant sur le même principe est à bannir. Ce moyen permet d'envoyer facilement de l'ar-

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Prix eBay Les frais pour une annonce sur eBay dépendent de plusieurs critères : une commission sur le prix de départ, une commission sur le prix final, et des options payantes.

Frais d'insertion Prix de départ 0,00 ¤ - 1,99 ¤ 2,00 ¤ - 9,99 ¤ 10,00 ¤ - 24,99 ¤ 25,00 ¤ - 49,99 ¤ 50,00 ¤ - 99,99 ¤ 100,00 ¤ et au-delà

Frais d'insertion 0,15 ¤ 0,25 ¤ 0,40 ¤ 0,90 ¤ 1,50 ¤ 2,50 ¤

Commission sur le prix final Objet non vendu 0,00 ¤ - 50 ¤ 50,01 ¤ - 1 000,00 ¤

Gratuit 5,25 % du prix final 3,5 % x (prix final - 50 ¤) + 2,63 ¤ Au-dessus de 1 000,01 ¤ 1,5 % x (prix final – 1 000,00 ¤) + 35,88 ¤ Il est important de bien renseigner avec exactitude tous les champs lors d'une vente sur Ebay

gent liquide dans le monde entier. Il suffit de connaître le numéro de la transaction pour retirer la somme de la transaction. Le problème est bien entendu l'anonymat du vendeur. Il est alors très facile de se créer une fausse identité, se faire envoyer l'argent, et disparaître dans la nature. Pour les transactions internationales, il est préférable d'utiliser PayPal, ou bien de faire un virement de type SWIFT. PayPal offre de nombreuses garanties en cas de litige et demeure gratuit pour l'acheteur. Le système se comporte comme un tiers de confiance entre votre carte bancaire et le vendeur, ce qui permet d'effectuer une transaction en toute confiance. Pour acquérir un objet, il existe deux possibilités offertes par le vendeur : les enchères ou l’achat immédiat. Si la deuxième solution est la plus simple car elle constitue un achat standard comme sur un site de vente en ligne, l'achat par enchères demande une certaine connaissance voire expérience pour remporter l'objet (voir encadré). Pour placer une enchère, il faut ouvrir un compte sur eBay. Le plus important est de bien faire attention à la complexité de son mot de passe, car il est facile pour les pirates et autres escrocs de se faire passer pour vous si votre mot de passe est facile à trouver. Lors d'un placement d'enchère, eBay propose de rentrer une enchère maximum afin de ne pas passer votre vie devant votre PC. Si un autre utilisateur surenchérit, eBay place automatiquement pour vous une enchère supérieure dans la limite maximum

désirée. A la fin de l'enchère, déterminée par une date et une heure précise, l'utilisateur gagnant reçoit une notification de son achat par mail, lui indiquant les différentes méthodes de livraison et de paiement.

Quelques options de mise en vente Achat immédiat A la une d'eBay Encadré Titre en gras Photo supplémentaire

0,05 ¤ 29,95 ¤ 3,95 ¤ 0,75 ¤ 0,15 ¤

Les petites annonces sont parfois une bonne blague. Ici, le porte avion Clemenceau est à vendre !

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Dossier ACHETER SUR EBAY faire sa page et de la mettre en ligne soimême, et de faire un lien vers celle-ci depuis le site d'eBay. Ceci permettra d'avoir une annonce propre, avec des photos gratuites et toutes les options dont une page Web peut disposer (statistiques concernant les visites, javascript, etc.). N'hésitez pas non plus à donner le maximum de détails, même s’ils vous paraissent évidents : livrezvous des câbles avec le disque dur ? Est-ce que la notice d'utilisation est présente ? Est-ce que le CD-Rom des pilotes est fourni ? Dans le cas d'une vente d'un disque dur, une bonne idée est de copier un rapport d'erreurs d'outils de diagnostic après un formatage bas niveau. Ceci permettra aux acheteurs potentiels de voir que vous êtes sérieux et méticuleux.

Les evaluations des autres utilisateurs sont trés importantes pour déterminer le sérieux d'un vendeur

Il faut savoir que le tarif d'une annonce dépend notamment de la valeur de départ de l'enchère fixée par le vendeur. Si vous êtes sûr de vendre votre objet à un prix correct grâce à l'étude de la demande, vous pouvez aisément mettre ce prix à un euro. Il attirera les acheteurs, et gonflera le nombre d'enchères sur votre annonce. Beaucoup d'enchères sur un objet peuvent laisser à penser que l'objet est intéressant ! Certaines personnes vendant de petits objets peu chers se permettent de gonfler un peu les frais de port pour faire un petit peu plus de bénéfices. Les méthodes de ce genre sont plus ou moins acceptées du moment qu'il n'y a pas trop de débordements. En ce qui concerne les moyens de paiement, nous vous conseillons de prendre uniquement PayPal ou une remise en main propre. Enfin, si la transaction se passe mal pour des raisons indépendantes de votre volonté comme un faux enchérisseur, il est possible de repasser l'annonce gratuitement, ou d'envoyer une offre de la seconde chance à d'autres enchérisseurs.

LA FOLIE EBAY jBidwatcher est une application qui vous permet de gérer vos ventes et vos achats, mais surtout d'enchérir à votre place au bon moment.

Chaque action (vente réussie, paiement effectué…) est signalée au vendeur comme à l'acheteur, ce qui permet d'avoir un suivi précis du déroulement de la transaction. Si tout se passe bien, l'acheteur et le vendeur se laisseront une note d'évaluation positive, ce qui permettra de définir le sérieux de l'utilisateur pour de futures transactions.

DE L'ACHAT À LA VENTE Une fois vos premiers achats effectués, l'envie vous prendra certainement de mettre en vente des objets. Il est très facile de se faire de l'argent avec du vieux matériel, surtout s’il est issu d'une génération récente.

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Par exemple, les CPU au format socket A s'arrachent comme des petits pains sur eBay, dépassant souvent le prix du neuf à l'époque où ils étaient encore en vente dans le commerce. La loi de l'offre et de la demande ! Avant toute chose, il vaut mieux vérifier si les articles que vous possédez se vendent bien sur eBay. Il suffit de suivre quelques annonces pour se faire rapidement un avis. Le site propose de nombreuses options payantes lors de la rédaction de votre annonce : galerie de photos, titre en gras et en couleur, option d'achat immédiat. Le plus important est de soigner le texte et le format de l'annonce. Celle-ci étant au format html, il est préférable de

On peut facilement et rapidement voir eBay comme un jeu après quelques enchères réussies. Certaines personnes font le tour de leur cave et de leur grenier pour vendre tout ce qui leur passe par la main. Si le virus vous prend, et que vous devenez un Ebayeur passionné au point de vous lever à trois heures du matin pour conclure une transaction, il est possible d'utiliser des programmes qui permettent d'enchérir à votre place. Ces programmes s'appellent des snipers. Ils permettent de simuler un utilisateur ouvrant un navigateur, se connectant, et plaçant une enchère maximum à une ou deux secondes de la fin. Les puristes d'eBay ont horreur de ces programmes, car ils faussent complètement le système de vente aux enchères. Néanmoins, leur utilisation est de plus en plus répandue, ce qui laisse difficilement le choix de s'en passer.

Guide de l’occasion P

our vous aider à acheter votre matériel d’occasion, rien de mieux qu’une base tarifaire pour savoir où

l’on met les pieds. Vous trouverez ici des fourchettes de prix pour les composants les plus courants d’un PC. Bien sûr, le prix peut

varier en fonction de l’état du produit et d’autres paramètres comme la présence ou non d’une facture d’achat, d’une garantie…

Processeurs AMD Athlon XP : 40 à 150 ¤ - Les gros modèles sont recherchés. AMD Sempron 754 : 25 à 80 ¤ AMD Athlon 64 754 : 45 à 180 ¤ - Les gros modèles sont recherchés ; AMD Athlon 64 939 : 45 à 160 ¤ - Depuis la sortie de l’AM2, même les 4000+ sont bradés. AMD Athlon 64 FX 939 : 200 à 800 ¤ - Les Athlon 64 FX ont la cote. AMD Athlon 64 X2 939 : 100 à 300 ¤ Intel Celeron 478 : 25 à 60 ¤ Intel Celeron D 775 : 30 à 90 ¤ Intel Pentium 4 478 : 50 à 180 ¤ - Les gros modèles sont recherchés. Intel Pentium 4 775 : 65 à 250 ¤ - La sortie du Core 2 Duo a fait chuter leur prix. Intel Pentium D 775 : 80 à 300 ¤

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Dossier ACHETER SUR EBAY Mémoire (la mémoire haute performance peut coûter plus cher) : 256 Mo DDR/DDR2 : 15 à 20 ¤ 512 Mo DDR/DDR2 : 35 à 45 ¤ 1 024 Mo DDR/DDR2 : 50 à 80 ¤

Cartes graphiques : ATi Radeon X300 : 20 à 40 ¤ ATi Radeon X700 : 40 à 70 ¤ ATi Radeon X800/X850 : 60 à 180 ¤ ATi Radeon X1300 : 40 à 75 ¤ ATi Radeon X1600 : 60 à 100 ¤ ATi Radeon X1800/X1900 : 175 à plus de 350 ¤ nVidia GeForce 6200 : 20 à 45 ¤ nVidia GeForce 6600 : 50 à 110 ¤ nVidia GeForce 6800 : 75 à 180 ¤ nVidia GeForce 7300 : 40 à 75 ¤ nVidia GeForce 7600 : 100 à 150 ¤ nVidia GeForce 7800/7900 : 175 à plus de 350 ¤

Cartes mères : AMD nForce3/4 754 : 15 à 60 ¤ AMD nForce4 939 : 20 à 90 ¤ AMD nForce5xx AM2 : 35 à 150 ¤ AMD nForce SLI 939 et AM2 : 50 à 130 ¤ AMD ATi CrossFire 939 et AM2 : 40 à 110 ¤ AMD autre : 15 à 70 ¤ Intel 915/925 : 30 à 100 ¤ Intel 945/955 : 45 à 130 ¤ Intel 965/975 : 70 à 180 ¤ Intel nForce SLI : 60 à 140 ¤ Intel autre : 15 à 80 ¤

Le matériel d’occasion pour ordinateurs portables est également très présent.

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Lecteurs/graveurs : Lecteur CD/DVD : 5 à 10 ¤ Graveur CD : 10 à 15 ¤ Graveur CD lecteur DVD : 15 à 20 ¤ Graveur DVD : 20 à 50 ¤

D’anciens composants tels les Athlon XP commencent à prendre un peu de valeur, les modèles les plus puissants du moins.

Ecrans : 17" CRT : 15 à 40 ¤ 19" et plus CRT : 30 à 130 ¤ 17" LCD : 90 à 200 ¤ 19" LCD : 120 à 300 ¤ Plus de 19" LCD : à partir de 200 ¤

Achats à l’étranger Vous souhaitez acheter un produit à l'étranger ? Quelles sont les taxes qui s'appliquent dans un tel cas ? Pour les achats à l'intérieur de la Communauté Européenne, il n'y a aucune taxe supplémentaire, la TVA s'appliquant automatiquement dans le pays où est situé le commercant. L'acheteur n'a alors aucune procédure ou frais supplémentaires lors de la transaction. Cependant, il faut savoir que cet usage est limité à un usage personnel et ne doit pas être destinés à la revente. Pour les achats hors de l'UE, les achats sont théoriquement soumis à des droits de douane et au paiement de la TVA française. Les sociétés de transport international et les services postaux ont obligation de présenter aux douanes les colis qu'ils transportent. Les frais et taxes sont alors à être payés à la livraison. Dans la pratique, les douaniers n'ont pas le temps de vérifier tous les colis. Pour des petites sommes, il y a de fortes chances que vous soyez exemptés de taxes aditionnelles. Seuls les grandes sociétés comme DHL, UPS, ou Fedex passent systèmatiquement les colis par la douane. Ils ont en effet des infrastructures qui leur sont propre, généralement de grands hangars dans les aéroports, ce qui permet d'automatiser et de faciliter la gestion des taxes de douanes.

Disques durs : 60 Go 7 200 tpm : 20 à 30 ¤ 80 Go 7 200 tpm : 25 à 50 ¤ 120 Go 7 200 tpm : 45 à 60 ¤ 160 Go 7 200 tpm : 50 à 70 ¤ 200 Go 7 200 tpm : 55 à 75 ¤ 250 Go 7 200 tpm : 60 à 80 ¤ 300/320 Go 7 200 tpm : 75 à 100 ¤

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Dossier ACHETER SUR EBAY Les composants qui sortent du lot En fonction des évolutions matérielles et du temps qui passe, il arrive que certains composants soient plus intéressants que d’autres. Par exemple, la mémoire vive vaut rarement le coup d’occasion alors qu’il existe plus souvent de bons coups avec les cartes graphiques. Voici quelques produits que vous pouvez acheter d’occasion les yeux fermés en ce moment. • Radeon X800/GeForce 6800 : les performances de ces anciens tops sont encore très correctes (pas de SM 3.0 pour les X800) bien qu’elles soient littéralement bradées en ce moment. • Radeon X1800/GeForce 7800 : rapidement remplacées par les Radeon X1900 et les GeForce 7900, ces cartes ont pris une bonne claque tarifaire en occasion, une Radeon X1800 Pro se trouvant autour de 200 ¤. Ce sont pourtant des produits très haut de gamme qui sont encore totalement dans le coup ! • Athlon 64 939 : avec la sortie des processeurs AM2, les Athlon 64 sur socket 939 ont été littéralement bradés en neuf. Bien sûr, les prix d’occasion ont suivi. • Athlon 64 X2 et Pentium D : ils ne valent pas un Core 2 Duo, mais leur prix a bien fondu et désormais, le dual core est accessible à tous (à partir de 100 ¤).

Divers : Boîtier ATX no name (avec alim) : 5 à 15 ¤ Boîtier ATX milieu de gamme (avec alim) : 15 à 50 ¤ Boîtier ATX haut de gamme (sans alim) : 60 à 120 ¤ Alimentation moins de 450 W : 5 à 50 ¤ Alimentation plus de 450 W : 40 à 100 ¤ Carte son haut de gamme : 50 à 150 ¤ Carte tuner TV analogique ou TNT : 20 à 60 ¤

On trouve de tout sur eBay, à tous les prix.

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Pratique ENTRETIEN DU PC

Rebooster

Windows Retrouvez des performances Par : Manuel Da Costa

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Afin d’éviter tout ralentissement désagréable de son système, il est indispensable d’effectuer un entretien périodique du PC. De l’entretien matériel à la suppression des fichiers et programmes inutiles en passant par la résolution d’erreurs système, nous vous livrons dans ce dossier tous nos conseils et astuces. otre PC se montre de plus en plus bruyant ? Windows est de plus en plus lent à chaque démarrage ? Le lancement d’une application se révèle insupportable et vous laisse même le temps de boire un café ? Sans parler des problèmes d’instabilité de vos applications, voire de Windows XP pourtant plus stable que ses prédécesseurs. Bref, votre patience est mise à rude épreuve, au point que la sauvegarde de vos données importantes ainsi que la réinstallation longue et fastidieuse de votre système vous semblent inévitables. Il est vrai que cette solution radicale résout complètement la plupart des problèmes. Mais vous rencontrerez à nouveau ces maux caractéristiques d’un PC, plus ou moins rapidement suivant l’utilisation intensive ou non que vous ferez de votre PC. Il existe pourtant une solution simple qui consiste à adopter une nouvelle ligne de conduite : l’entretien périodique. Pour y parvenir, nous vous livrons notre recueil de conseils et de gestes simples pour maintenir votre PC à un niveau optimal.

LES ENTRAILLES DU PC Ce n’est une exclusivité pour personne, le couple radiateur-ventilateur permet d’évacuer la chaleur émise par le chipset de la carte mère, le processeur, et le GPU. N’oublions pas les autres ventilateurs (boîtier, alimentation) qui participent également à l’évacuation de la chaleur. Si on met de côté l’eau et les défauts électriques (parasites, variation brutale de la tension, foudre, etc.), le pire ennemi de nos PC reste la poussière. Véritable fléau, la poussière s’infiltre facilement dans les ailettes des radiateurs, diminuant ainsi leur efficacité. Sans parler des ventilateurs qui sont plus sensibles à la poussière à cause de la partie mécanique. En effet, les lois de la physique qui régissent la mécanique ne permettent pas de complètement protéger le moteur et l’axe de rotation des pales du ventilateur de façon hermétique. Que ce soit un système composé de roulements à billes, ou d’huile, la poussière finit toujours par réduire la lubrification qui devient insuffisante pour empêcher le phénomène de friction. Ce qui a pour effet d’augmenter la résistance

Présents sur certains boîtiers ATX, les filtres antipoussière permettent de réduire significativement la quantité de poussière à l’intérieur du boîtier. Néanmoins, prenez garde de nettoyer les filtres régulièrement sous peine de réduire la circulation de l’air au sein de votre boîtier et par la même occasion, le refroidissement.

mécanique et par la même occasion, les nuisances sonores. Et même les meilleurs systèmes offrant une meilleure tenue dans le temps, en compensant le manque de lubrification (roulement à billes en céramique, Téflon), n’y peuvent rien. Ils ont au moins le mérite de retarder davantage l’inévitable. Il est d’ailleurs regrettable que les constructeurs n’aient pas pris exemple sur le monde du cyclisme qui offre des solutions bien plus performantes et hermétiques.

Le mieux est de procéder à un nettoyage régulier, environ une fois par mois, pour éviter les grosses accumulations de poussière. Surtout si votre PC est placé sur le sol. Pour cela, il n’y a pas trente-six méthodes et il faut impérativement veiller à ne surtout pas utiliser d’outils dégageant de l’électricité statique. Le mieux reste d’utiliser une bombe d’air comprimé pour dégrossir le travail (ou un minicompresseur d’air avec un déshumidificateur pour les plus fortunés). Vous pourrez ensuite insister avec un pin-

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Pratique ENTRETIEN DU PC Si vous n’êtes pas un adepte de l’overclocking, l’utilisation d’un simple radiateur pour refroidir le chipset de votre carte mère suffira, et demandera moins d’entretien qu’un couple radiateur-ventilateur.

Bien souvent, l’utilisation d’une bombe d’air comprimé ne suffit pas à nettoyer un ventilateur. Prévoyez d’utiliser une vieille brosse à dents pour nettoyer les moindres recoins.

Lorsque les ailettes d’un radiateur sont obstruées par la poussière, l’efficacité de refroidissement est diminuée.

ceau ou une brosse à dents usagée, c’est idéal pour supprimer les résidus de poussière qui restent encore collés, quels que soient les recoins, et c’est très adapté pour nettoyer les ventilateurs. Néanmoins, si votre ventilateur est à l’origine de trop de nuisances sonores et qu’il y a de trop grosses accumulations de poussière, il reste peu probable qu’un simple nettoyage suffise. Vous devrez alors envisager le remplacement du ou des ventilateurs. C’est pourquoi il est important de nettoyer régulièrement l’intérieur de votre PC pour ne pas en arriver là. Vous pouvez également équiper votre tour (si elle n’est pas déjà équipée) de filtres antipoussière. Cela réduira fortement la présence de poussière dans votre tour, et il suffira simplement de nettoyer ces filtres à l’aide de votre aspirateur. Pour vous donner un ordre d’idée, le nettoyage intérieur de notre PC nous a permis de gagner 12 °C sur la

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température de notre Pentium 4C cadencé à 3,2 GHz et 15 °C sur la température intérieure du boîtier. Si cela peut sembler énorme, cela s’explique aisément par le très mauvais état de nos 4 ventilateurs 80 mm (2 à l’avant et 2 à l’arrière) que nous avons dû changer, mais aussi par le très mauvais état de notre ventirad Zalman CNPS7000-Cu, que nous avons remplacé par le même modèle, ainsi que la pâte thermique qui est, elle aussi, sujette au vieillissement et que nous avons remplacée. Un nettoyage régulier nous aurait évité ces changements.

SUPPRIMER LE SUPERFLU Si l’aspect matériel est à prendre en compte pour assurer un bon niveau de performances, Windows est le cœur d’un PC, et tout comme sous une distribution Linux, plus on accumule d’applications, plus le système devient long à initialiser. Non pas qu’il faille réduire de manière drastique vos programmes, mais il faut tout simplement ne pas installer n’importe quoi, ce que nous avons la mauvaise habitude de faire. Installer une application semblant intéressante en vue de la tester n’est pas une mauvaise chose en soi, mais conserver une application ne présentant aucun intérêt devient absurde. En effet, en règle générale, à chaque installation d’une application, des bibliothèques (DLL)

sont enregistrées dans le répertoire de Windows, ce qui a pour effet d’alourdir Windows qui devient moins réactif, le volume de données à lire devenant plus conséquent. Lors de la procédure d’installation, des fichiers temporaires, portant l’extension .tmp sont créés. Une fois l’installation terminée, ces fichiers n’ont plus aucune utilité et peuvent être supprimés. Vous pouvez soit les supprimer manuellement en vous rendant dans le répertoire C :\Windows\Temp, soit utiliser l’utilitaire de nettoyage du disque intégré à Windows (commande cleanmgr). Notre préférence va au logiciel gratuit CrapCleaner (Ccleaner), qui simplifie à l’extrême l’entretien de Windows. Même les éléments inutiles liés à Internet peuvent être supprimés en un seul clic (cookies, documents, historique, fichiers temporaires système et Internet, corbeille, presse-papiers, etc.). Mais Ccleaner va également plus loin, et permet de nettoyer la base de registres, et de désinstaller proprement vos applications inutilisées. A noter également que les applications qui ne servent à rien occupent inutilement de l’espace sur votre disque dur. Et comme vous le savez, plus un disque dur contient de données, plus les performances de lecture/écriture chutent. Phénomène accentué par la fragmentation sur laquelle nous reviendrons un

fichier n’est pas sûre, ou si vous confirmez l’action par erreur, cela peut être dangereux. Il est heureusement possible de mieux sécuriser cette procédure en déroulant l’arborescence HKEY_CLASSES_ROOT\regfile\ shell afin de modifier la sous-clé « Par défaut ». Puis saisissez la commande « edit » dans le champ « Données de la valeur » avant de refermer la base de registres. Dorénavant, lorsque vous exécuterez un fichier portant l’extension .reg, celui-ci s’ouvrira dans le bloc-notes. Une fois que vous en aurez vérifié le contenu, et si celui-ci est sûr, vous pourrez à l’aide d’un clic droit fusionner les données avec la base de registres.

DÉSACTIVER L’EXÉCUTION D’UNE APPLICATION AU DÉMARRAGE

Si les fichiers temporaires d’Internet permettent d’accélérer la navigation Internet avec les sites que vous visitez fréquemment, il est possible de les supprimer. Utiliser la combinaison de touches Ctrl+Maj+Suppr et cocher les types de fichiers temporaires que vous souhaitez supprimer.

peu plus loin. Vous pouvez également utiliser l’outil de base intégré à Windows XP visant a récupérer de l’espace disque. Faites un clic droit sur vos disques durs et sélectionnez « Propriétés ». Ensuite, cliquez sur le bouton « Nettoyage de disque ».

Autre menace potentielle, lorsque vous double-cliquez sur un fichier portant l’extension .reg, une boîte de dialogue s’ouvre et vous demande de confirmer la modification de la base de registres. Mais si la source du

A force d’installer des applications, il n’est pas rare de constater que la plupart s’exécutent au démarrage de XP. Mais pour éviter de surcharger le système et compte tenu du fait qu’il est plus qu’improbable que vous ayez une réelle utilité à exécuter un grand nombre de programmes au démarrage, il paraît judicieux de faire un sérieux tri. Vous n’en gagnerez que plus de temps au démarrage de XP. Même si vous disposez d’une grande quantité mémoire et d’un disque dur véloce.

NETTOYER LA BASE DE REGISTRES Centre nerveux de Windows, la base de registres permet de « gérer » tous les périphériques, services, profils, applications, etc. Et son contenu hiérarchisé varie en fonction de votre utilisation (applications, jeux, profils des utilisateurs) et présente un grand nombre de clés et de sous-clés. Malheureusement, Microsoft ne semble toujours pas avoir trouvé une solution efficace pour éviter à la base de registres de s’alourdir. En effet, au fur et à mesure que vous installez, désinstallez des applications, et que vous modifiez des paramètres, la base de registres est incapable de supprimer les clés et sous-clés, pourtant devenues inutiles, de manière autonome. C’est donc à l’utilisateur qu’incombe cette tâche. Bien qu’il soit possible de nettoyer la base de registres manuellement, l’opération n’est pas sans risque pour les utilisateurs non confirmés. Elle est en plus difficile et fastidieuse. C’est pourquoi il est plus judicieux d’utiliser un outil spécialisé dans ce domaine, tel que Ccleaner, RegCleaner ou RegSeeker. Entièrement automatisé, le processus de nettoyage reste risqué et il demeure plus prudent de sauvegarder sa base de registres avant toute modification. En cas de problème, la restauration sera possible.

Afin d’automatiser le nettoyage du pagefile.sys (SWAP) à chaque fermeture de Windows, éditez et attribuez la valeur hexadécimale « 1 » à la sous-clé ClearPageFileAtShutdown (HKEY_LOCAL_MACHINE\System\CurrentControlSet\Control\SessionManager\MemoryManagement).

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Pratique ENTRETIEN DU PC La meilleure solution reste de privilégier uniquement les applications indispensables et liées à la sécurité. Le reste des programmes, tels que Quicktime, Winamp, Live Messenger, Realplayer, Nero, Acrobat Reader, etc. est loin d’être nécessaire. Pour modifier la séquence de démarrage, tapez la commande msconfig dans le menu Démarrer/Exécutez, ce qui permet d’ouvrir l’utilitaire de configuration système de Windows, et ouvrez l’onglet Démarrage. La liste de tous les programmes à exécuter lors du démarrage apparaît, et il ne vous reste plus qu’à désactiver l’exécution des programmes inutiles. Terminez en appliquant les modifications avant de refermer la fenêtre. Si vous souhaitez supprimer définitivement les programmes de la liste de démarrage (même décochés, les programmes restent inscrits sur la liste), éditez votre base de registres et supprimez les sousclés correspondant à chaque programme (HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Micro soft\Windows\CurrentVersion\Run et HKEY _CURRENT_USER\SOFTWARE\Microsoft\ Windows\CurrentVersion\Run).

SUPPRIMER LES INFORMATIONS D’INSTALLATION Lorsqu’une mise à jour (on devrait certainement dire « des » mises à jour) système est téléchargée puis installée, Windows XP conserve les informations nécessaires pour la désinstaller en cas d’instabilité. Mais une fois que vous aurez vérifié l’absence de tout problème, vous pourrez récupérer une centaine de mégaoctets sur votre disque dur en supprimant toutes ces informations d’installation.

Puissant et simple d’usage, RegSeeker vous permet de nettoyer la base de registres sous Windows XP. Mais attention à ne pas supprimer n’importe quoi.

Pour commencer, ouvrez l’explorateur Windows et cochez la case Afficher les fichiers et dossiers cachés (Outils/Options des dossiers/onglet Affichage et rubrique Fichiers et Dossiers). Puis rendez-vous dans le répertoire Windows et supprimez tous les fichiers commençant par $NtUninstall. Si votre version de Windows XP est ancienne, vous pouvez également libérer de l’espace disque en supprimant les informations d’installation des services packs ($NtServicePackUninstall$).

SpaceMonger permet de visualiser graphiquement et en détail le taux d’occupation d’un disque dur par répertoire. Très pratique pour identifier rapidement le superflu.

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ERADIQUER LES SPYWARES ET LES MALWARES Programmes nuisibles portant atteinte au bon fonctionnement du système, les malwares utilisent la plupart du temps l’inculture des utilisateurs, mais également les différentes failles du système et même de certains logiciels courants. Terme généraliste, le mot malware regroupe en réalité différentes classes de logiciels malveillants pouvant être à l’origine des ralentissements inexpliqués de votre système. On peut citer les virus, les vers, les chevaux de Troie, les spywares, les adwares, les exploits, etc. Il est par exemple très fréquent d’installer un programme gratuit sur sa machine, alors que celui-ci contient un logiciel espion qui s’installe à votre insu. Celui-ci récoltera alors diverses informations plus ou moins confidentielles avant de les transmettre à des personnes ou sociétés peu scrupuleuses. C’est pourquoi, il est toujours recommandé de ne télécharger les logiciels que sur des sites reconnus par mesure de précaution. Egalement très répandus, les Browser Help Objects (BHO) ajoutent des plugins à votre navigateur, mais ils peuvent abriter certains types de malwares. Très en vogue actuellement, les rootkits sont à la base des portes dérobées permettant d’effectuer des opérations de maintenance localement ou à distance. Mais cette technique a bien sûr été détournée pour diverses raisons frauduleuses, comme le désormais controversé rootkit Sony-BMG qui était un composant lié à la gestion des droits numériques (DRM).

En plus de nettoyer la base de registres, RegSeeker permet de tweaker l’interface Windows, de modifier la liste des programmes à exécuter au démarrage et de gérer la liste d’installation/désinstallation des applications.

applications en cours d’utilisation avant de lancer un premier nettoyage du disque complet, à l’aide par exemple de Ccleaner. Puis avant d’aller plus loin, désactivez le système de restauration de Windows XP. Il vous suffit d’ouvrir les propriétés système (clic droit sur le Poste de travail puis Propriétés), d’ouvrir l’onglet Restauration et de cocher la case Désactiver la restauration du système… avant d’appliquer les changements et de refermer la fenêtre. Mettez à jour votre antivirus, et votre logiciel antispyware (SpyBot search & destroy et Ad-Aware) avant de lancer une analyse. Mais c’est là le strict minimum. Vous pouvez également utiliser d’autres outils spécialisés et gratuits en complément tels que rootkit revealer (http://www.sysinternals.com), IceSword (http://www.open-files.com), DarkSpy (http://www.fyyre.net), ou encore HijackThis (http://www.merijn.org). Mais au final, ces logiciels demandent un très bon niveau de connaissances. Ceux qui ne souhaitent pas passer de longues heures à analyser les méandres de leur système à la recherche d’éventuels logiciels malveillants passeront leur chemin. Si vous n’avez pas d’antivirus, ou si celui-ci est inopérant, vous pouvez toujours vous tourner vers les outils gratuits d’analyse en ligne, mis à disposition par les plus grands acteurs de la sécurité (Trend Micro, Symantec, Kaspersky, Mcafee, etc.).

ORGANISER SES FICHIERS Aussi surprenant que cela puisse paraître, une bonne organisation de ses données personnelles facilite grandement les opérations de nettoyage. Utilisez pour cela le répertoire Mes Documents pour rassembler toutes vos don-

Si vous ne savez pas à quoi correspond exactement un exécutable, le mieux est de vous rendre sur le site http://www.generation-nt.com, qui héberge une base de données très complète, pour trouver l’explication.

Et trop souvent, on ne se rend pas compte qu’on est infecté. Mais certains indices peuvent nous permettre de s’en apercevoir : changement de la page de démarrage du navigateur Internet, impossibilité de modifier la page de démarrage, dysfonctionnement de l’antivirus, impossibilité d’exécuter certains programmes, consommation de ressources anormalement élevée, fenêtres publicitaires de plus en plus nombreuses, vos contacts vous informent qu’ils reçoivent des mails que vous n’avez jamais rédigés et expédiés, etc.

Même si la plupart des antivirus intègrent aujourd’hui un système de détection d’intrusion, permettant de surveiller toute activité anormale sans votre consentement, ce système reste sous le contrôle de l’utilisateur. Et il est malheureusement courant d’autoriser un processus dont on ne connaît rien. Il est donc recommandé d’analyser régulièrement son système à l’aide d’outils spécialisés (antispyware, BHO remover, rootkit revealer, etc.). Pour assurer une analyse et une désinfection optimales, commencez par fermer toutes les

Une fois un programme fermé, il reste souvent des bibliothèques DLL inutilisées en mémoire. Pour les supprimer automatiquement, créez la valeur dword « AlwaysUnloadDLL » et attribuez-lui la valeur « 1 » afin de refermer la base de registres (HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\ CurrentVersion\Explorer).

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Pratique ENTRETIEN DU PC

Utilitaire gratuit, Hyper Start permet la désactivation classique des programmes à exécuter au démarrage. Mais il permet surtout de paramétrer le lancement des applications de votre choix avec un temps de retard, défini par vos soins.

“ L’observateur d’événements sous Windows XP permet d’analyser et de détecter toutes sortes de dysfonctionnements. “ nées personnelles. Tant qu’à faire, autant déplacer ce répertoire sur une autre partition ou un autre disque dur. Cela vous permettra, d’une part de limiter la fragmentation de votre disque dur, mais en plus, en cas de plantage complet de Windows XP, vos données seront conservées. Bien que Windows XP intègre ses propres outils de gestion de disques, le système est incapable de créer, modifier, ou fusionner des partitions sans perte de données ou encore de modifier la taille des clusters à la volée. Très proche du logiciel PartitionMagic pour ses fonctionnalités, Gparted est un live CD Linux gratuit prenant en charge les partitions NTFS et FAT. Mais celui-ci ne fonctionnant pas sous Windows, nous lui préférons largement DiskDirectorSuite, très complet et plus convivial. Outre les fonctionnalités classiques de gestion de partitions sans perte de données, cette suite prend en charge la plupart des systèmes de fichiers connus et offre

Pour éviter tout choix cornélien, désactivez tous les programmes tiers à l’exception de votre pare-feu et antivirus.

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de nombreux outils de maintenance (récupération de partitions supprimées, édition du MBR, gestionnaire multiboot, etc.). La gestion de vos partitions et disques n’en est que plus aisée. Et même le dossier de stockage de votre courrier électronique peut être déplacé. Pour cela, lancez Outlook Express, puis cliquez sur le bouton Dossier de stockage situé sous l’onglet Maintenance (Outils\Options). Indiquez le nouveau répertoire de stockage de votre messagerie en cliquant sur Modifier. Si vous utilisez un autre gestionnaire de courriers, tel que Outlook, Opera, Thunderbird, etc. il reste possible de modifier l’emplace-

ment du dossier de stockage de vos messages en passant par le menu Options et l’onglet Messagerie.

LA FRAGMENTATION Comme nous vous l’avons déjà dit, la fragmentation est une cause fréquente de ralentissements du système. Pour mieux comprendre : les données contenues sur votre disque dur sont enregistrées de façon contiguë, mais au fil des modifications, suppressions de fichiers, et désinstallations de programmes, de l’espace disque est libéré. Et lorsque de nouvelles données sont enregistrées, Windows utilise l’espace libre éparpillé sur le disque et divise les fichiers en

Si vous utilisez un antivirus gratuit, dont les fonctions se limitent à la détection et désinfection des virus contrairement aux solutions commerciales, Regmon est un utilitaire indispensable en complément. Une fois lancé, il surveille en temps réel toute tentative de modification de la base de registres.

Supprimer les composants inutiles de Windows XP Windows XP présente le lourd inconvénient de proposer par défaut un trop grand nombre de composants que la plupart d’entre nous n’utilisent pas. Dans ces conditions, il serait dommage de ne pas gagner de précieuses secondes pour démarrer XP sans oublier la place que vous gagnerez sur votre disque dur. Et c’est justement ce que propose notre logiciel référence, XPLite. Vous pourrez supprimer les composants que vous jugerez inutiles en quelques clics. Même les débutants y trouveront leur intérêt puisque XPLite délivre des informations sur chaque composant (description, taille du composant, etc.). Mais il permet également de réparer des composants défectueux. Via le panneau des propriétés du nettoyeur Ccleaner, vous pouvez supprimer les informations d’installation des correctifs Windows en cochant les cases Avancé et Désinstallateur de HotFixes.

plusieurs morceaux. Les opérations de lecture et d’écriture disque deviennent plus longues, le disque étant obligé d’accéder à des blocs et des pistes différents. Pour remédier au problème, il faut alors effectuer la défragmentation de votre disque. Pour cela, vous pouvez utiliser l’outil de défragmentation intégré à XP. Vous pouvez toujours utiliser les logiciels Auslogics Disk Defrag (http://www.auslogics.com) ou encore SpeeDefrag (http://www.vcsoftwares.com), mais hormis une rapidité d’exécution améliorée, et une interface plus conviviale, l’intérêt reste assez limité. Néanmoins, utilisée conjointement au logiciel gratuit PageDefrag (http://www.sysinternals.com) qui permet d’optimiser la structure de votre

base de registres, cette solution conviendra aux moins exigeants d’entre nous. Mais pour les plus exigeants, comme nous à la rédaction, l’utilisation de Diskeeper 10 Home édition est un réel avantage, et nous vous le recommandons vivement. Défragmentation planifiée et automatisée, rapidité, défragmentation au démarrage, mode écran de veille pour défragmenter votre disque en cas d’inactivité, monitoring en temps réel permettant d’identifier les programmes les plus utilisés en vue de réorganiser le disque pour une rapidité d’exécution accrue. Quand on utilise intensivement son PC, on apprécie toujours de ne pas avoir à perdre régulièrement du temps dans la maintenance système.

CloneSpy vous aidera à trouver et à supprimer tous les fichiers doublons qui occupent inutilement de la place sur votre disque dur.

LE PREFETCHER

SpyBot search & destroy permet d’installer une couche de protection contre un grand nombre de menaces connues en « vaccinant » le système. Ce qui limite toujours plus les risques d’infection.

Le prefetcher est un service qui permet à Windows XP de monitorer les programmes que vous utilisez couramment afin d’optimiser le chargement (en préchargeant les données dans un cache). Pour cela, des informations d’accès aux applications les plus utilisées sont stockées dans le répertoire Prefetch. Et suivant le paramétrage de ce service, vous pourrez privilégier la vitesse de démarrage de XP, le démarrage de vos applications ou les deux à la fois. Ouvrez l’éditeur de la base de registres et rendezvous à l’arborescence HKEY_LOCAL_ MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Cont rol\Session Manager \Memory Management\PrefetchParameters puis modifiez la valeur Dword EnablePrefetcher en lui attribuant la valeur 2 permettant d’optimiser le boot. La valeur 1 optimisera uniquement le chargement des applications et la valeur 3 (valeur par défaut) représente l’équilibre entre boot et applica-

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Pratique ENTRETIEN DU PC Restaurer la connexion Internet en réparant la pile TCP/IP

Gratuit, le logiciel XP antispy permet de modifier certains paramètres de Windows XP dans le but d’assurer une meilleure confidentialité.

Il peut arriver d’endommager la couche réseau de Windows suite à l’infection du système par un malware ou à la mauvaise désinstallation d’une application. Plutôt que de perdre votre temps et votre argent avec la hotline de votre fournisseur d’accès (tous les opérateurs étant loin d’être doués), voici la procédure à suivre pour réparer la pile TCP/IP. Pour commencer, ouvrez la base de registres (regedit) et supprimez les clés Winsock et Winsock2 avant de refermer la fenêtre (HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services). Ouvrez une fenêtre Invite de commandes (commande cmd dans le champ Exécutez), puis saisissez la commande netsh interface ip reste fichier_log_ip.txt. Le journal log_ip situé dans le répertoire Documents And Settings\Utilisateur permet simplement de vérifier le déroulement de la procédure en cas d’échec. Ouvrez le menu Connexions réseau (Panneau de configuration\Connexions réseau et Internet) et ouvrez les propriétés de l’icône Connexion au réseau local avant de cliquer sur le bouton Installer. Dans la fenêtre qui s’ouvre, sélectionnez Protocole avant de cliquer sur Ajouter. Pour terminer, cliquez sur le bouton Disque fourni afin d’indiquer le chemin C :\WINDOWS\Inf. Une fois la réinstallation terminée, redémarrez Windows.

Par mesure de précaution, il est recommandé de déplacer le répertoire Mes Documents. Il suffit d’ouvrir les propriétés de Mes Documents pour modifier son emplacement.

“ Une sauvegarde régulière de son système permet de restaurer celui-ci en cas de problème. On évite ainsi de devoir réinstaller complètement le système et toutes ses applications “

Pas assez connu des utilisateurs, Windows XP intègre un observateur d’événements très pratique pour détecter et analyser un dysfonctionnement système ou applicatif.

XP intègre plusieurs outils permettant de diagnostiquer les problèmes que vous pouvez rencontrer. Lorsqu’un problème survient, Windows enregistre toutes les informations dans un journal. Et il existe trois journaux regroupés sous l’observateur d’événements situé dans les outils d’admi-

nistration (Panneau de configuration\ Performances et maintenance). Le journal système regroupe tous les événements système anormaux. Comme l’échec de chargement d’un pilote, la non-exécution d’un service, etc. Le journal Sécurité rassemble les informa-

tions. Mais à la longue, le répertoire Prefetch conserve des données devenues obsolètes et s’alourdit. Ce qui ralentit d’autant plus le démarrage de Windows. En conséquence, un nettoyage régulier est conseillé.

RÉSOUDRE LES PROBLÈMES D’INSTABILITÉ SOUS WINDOWS Vous êtes nombreux à solliciter notre aide sur notre forum, suite à des problèmes d’instabilité ou des programmes récalcitrants (blocage, ralentissement, impossibilité d’exécuter une application, freeze dans les jeux, etc.). Pour faire face à cela, Windows

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Contrairement à Qparted, la suite très complète DiskDirector d’Acronis fonctionne sous environnement Windows. Elle permet en prime de gérer vos partitions sans perte de données, de récupérer une partition supprimée, et d’éditer le MBR.

Har dwa mag re azin e DIS PON IBL E

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Pratique ENTRETIEN DU PC

Pour pallier les limitations de l’outil de défragmentation Windows, PageDefrag permet d’optimiser la séquence de démarrage de XP en défragmentant la base de registres.

Sous Diskeeper 10, le gain de performances obtenu après défragmentation n’est qu’une simple estimation. Vous ressentirez davantage les effets de la défragmentation à l’usage.

“ Trop souvent, on impute les ralentissements et les instabilités du système d’exploitation aux composants de son PC. “ tions liées aux tentatives d’accès valides ou non (ouverture de session, contrôle à distance, suppression de fichiers, etc.). Et enfin, le journal Application regroupe tous les événements concernant vos programmes. C’est donc en utilisant l’observateur d’événements que vous pourrez recueillir suffisamment d’indices pour entretenir Windows XP. Les croix blanches dans une bulle rouge symbolisent les erreurs importantes. Tandis que le point d’exclamation contenu dans un triangle jaune représente les avertissements. Ils indiquent sim-

Pour forcer l’arrêt des services récalcitrants lors de la fermeture de Windows, éditez la clé WaitToKillService, et attribuez-lui la valeur 2000 correspondant à 2 secondes (HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control).

plement les risques probables de rencontrer une erreur plus sérieuse. Chaque événement est classé chronologiquement et indique l’heure, le jour, la source, le numéro d’événement (ID) et la session utilisateur où l’événement s’est produit. Si bien qu’il est très facile d’identifier rapide-

Pour assurer un fonctionnement optimal, il est recommandé de nettoyer périodiquement le répertoire C :\WINDOWS\Prefetch (C: étant la partition d’installation de Windows XP).

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ment un problème et il suffit de double-cliquer sur l’erreur ou l’avertissement pour obtenir davantage de détails. En fonction de la description du problème et des informations collectées, vous serez en mesure de le résoudre. Pour y parvenir, vous pouvez utiliser le centre d’aide et de support Microsoft. Mais celui-ci se montre assez limité et nul doute qu’il vous faudra la plupart du temps effectuer vous-même des recherches sur Internet. Par exemple, si votre problème touche un logiciel précis, il suffit de vous rendre sur le site de l’éditeur. Vous trouverez certainement la solution ou une mise à jour pour le résoudre. Dans le cas où aucun problème ne serait rapporté dans les journaux, et si vous continuez de constater des dysfonctionnements graves comme les Blue Screens of Death, il est plus que probable que ce soit votre matériel qui soit en cause. Dans ce cas, désactivez le redémarrage automatique en cas de plantage (Propriétés Poste de travail, Avancé et Démarrage et Récupération). Vous pourrez ainsi relever les codes d’erreur en cas d’écran bleu pour rechercher de l’aide sur Internet. A ce propos, les sites http://aumha.org/win5/kbestop.htm et http://www.hotline-pc.org/stop.htm sont des références incontestables dans ce domaine.

VÉRIFIER LES PILOTES Si malgré tous vos efforts, vous rencontrez encore des ralentissements inexpliqués, jetez un rapide coup d’œil aux pilotes de votre matériel. L’absence du pilote graphique peut ne pas se remarquer grâce au pilote générique intégré dans le noyau de Windows XP. Celui-ci permet effectivement d’utiliser la résolution d’affichage de votre choix, mais vous rencontrerez des ralentissements importants lors d’un jeu ou en affichant les différents effets de l’interface graphique du bureau Windows. Mais il est également possible que le pilote de votre carte mère contienne des bogues occasionnant une mauvaise gestion du contrôleur IDE, SATA ou PCI-Express, ou même que vous ayez oublié d’installer les pilotes de votre carte mère ou de tout autre composant (carte son, chipset sonore intégré, etc.). L’utilisation de PC Wizard 2006 (http://www.cpuid.com) vous permettra de vérifier rapidement si vous utilisez les bons pilotes (Windows ou constructeur). Si c’est le cas, pensez à effectuer les mises à jour nécessaires.

LA SAUVEGARDE SYSTÈME, L’ÉLÉMENT CLÉ DE LA MAINTENANCE Si nous venons de voir que l’entretien de votre PC est primordial, la sauvegarde représente un élément, lui aussi indispensable à la maintenance de votre système. Il suffit qu’un malware ou qu’un un logiciel mal développé n’endommage votre base de registres, que vous fassiez une mauvaise opération (nettoyage de la base de registres, suppression de fichiers système, corruption du MBR, etc.), ou que votre disque dur tombe en panne pour perdre irrémédiablement vos données. Pour éviter ce cas de figure qui vous contraindrait à réinstaller Windows XP et la totalité de vos

Le centre d’aide et de support de Microsoft se montrant trop souvent inutile, il est recommandé de faire une recherche sur Internet ou de poster sur un forum pour résoudre son problème.

applications, il est heureusement possible de sauvegarder son système. La solution la plus complète et la plus simple à mettre en œuvre est Acronis True Image 9.1 Home édition. Pour ceux qui ne connaissent pas encore True Image (cf. dossier « Crash disque » du n° 21 de PC Update), la version 10 sera commercialisée d’ici la fin de l’année, et apportera de nouvelles fonctionnalités aussi intéressantes que pratiques, comme la sauvegarde des paramètres personnels (Outlook, Outlook Express, paramètres de configuration Windows, polices, Live Messenger, paramètres du navigateur Internet, favoris, etc.).

De la même façon, il est possible de forcer l’arrêt des programmes récalcitrants en éditant la clé WaitToKillAppTimeout et en lui attribuant la valeur 2000 (HKEY_CURRENT_USER\ControlPanel\Desktop).

Plus convivial et complet que le gestionnaire matériel de Windows XP, PC Wizard 2006 vous informe sur chaque composant matériel et pilote.

Vous pourrez en prime, cloner votre disque système vers un disque plus récent en cas d’upgrade sans avoir à réinstaller quoi que ce soit, et bien sûr, sauvegarder votre système (quel que soit le nombre de partitions) sur un autre disque, un disque externe ou sur support optique et même créer une partition dédiée à la sauvegarde de votre système. Si l’utilisation du logiciel est très facile, la difficulté réside surtout dans le choix de la méthode de sauvegarde et surtout l’instant auquel vous devrez sauvegarder. Pour commencer, mieux vaut être trop prudent que pas assez. C’est pourquoi nous vous recommandons d’effectuer une double sauvegarde en utilisant un disque dur externe, puis le système de partition dédié à la sauvegarde : Acronis Secure Zone. En cas de panne de l’un de vos disques, vous aurez toujours la possibilité de restaurer votre sys-

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Pratique ENTRETIEN DU PC tème. Ensuite, commencez par effectuer une première sauvegarde une fois votre système installé, pilotes et applications y compris ou une fois votre système entièrement nettoyé si vous avez déjà installé Windows XP depuis quelque temps. Cette sauvegarde servira de base pour une sauvegarde incrémentielle, c'est-à-dire que seuls les changements apportés à votre système seront modifiés dans l’image de sauvegarde. Avant chaque sauvegarde, prenez le temps de nettoyer Windows en suivant nos précédents conseils, et donnez-vous le temps de tester votre système pour vérifier qu’il n’y a aucun dysfonctionnement, notamment si vous avez installé d’autres programmes. Car dans le cas contraire, vous auriez une sauvegarde corrompue et en cas de restauration, vous retrouveriez les mêmes problèmes système. Pour finir, sauvegardez votre système environ une fois par semaine en cas d’utilisation intensive et une fois par mois, dans le cas contraire.

sants. Sans oublier qu’un système Windows XP sain permet une utilisation bien plus agréable d’un PC. En effet, quoi de plus frustrant et de plus désagréable que de posséder un PC puissant et limité à l’usage

par les nombreux ralentissements et instabilités du système Windows XP ? De plus, une planification automatique de l’entretien et de la maintenance de Windows XP vous fera gagner un temps précieux.

Bien plus simple que Norton Ghost et tout aussi puissant, True Image permet de sauvegarder votre système sur n’importe quel support.

L’ENTRETIEN ET LA MAINTENANCE D’UN PC, UNE NOUVELLE LIGNE DE CONDUITE ? Si l’entretien et la maintenance d’un PC peuvent vous sembler fastidieux, ne perdez pas de vue qu’en procédant de la sorte, vous préserverez davantage vos compo-

A retenir • L’accumulation de poussière à l’intérieur d’un boîtier PC nuit au refroidissement des composants. • Pour nettoyer l’intérieur d’un boîtier PC, préférez l’utilisation d’une bombe d’air comprimé ainsi qu’un pinceau. • L’utilisation d’Internet, l’installation de programmes et de correctifs génèrent de très nombreux fichiers temporaires qui alourdissent Windows.

True Image permet également de créer une zone sécurisée et masquée pour accueillir les sauvegardes de votre système.

• La désinstallation de programmes et la suppression de fichiers laissent de nombreuses clés inutiles dans la base de registres Windows. • Avant de nettoyer ou modifier la base de registres, prenez le soin de faire une sauvegarde. • La désinstallation de programmes et la suppression de fichiers provoquent la fragmentation du disque dur et un ralentissement système. • La défragmentation permet de réorganiser les données sur le disque dur. • Avant toute défragmentation, nettoyez et analysez votre disque. • Le prefetcher est un service permettant d’optimiser le démarrage de Windows XP. • Les malwares provoquent généralement des ralentissements et des instabilités du système. • Désactivez la restauration automatique du système avant toute analyse pour détecter les malwares sur votre disque. • En cas de forts ralentissements, même après avoir nettoyé, analysé et défragmenté votre disque, vérifiez vos pilotes. • Pour une maintenance optimale, sauvegardez régulièrement votre système sur un autre disque.

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PC Update novembre/décembre 06

Par mesure de précaution, il est recommandé de créer sur un autre disque une partition qui accueillera votre espace de sauvegarde système. En cas de panne disque, vous pourrez restaurer votre système.

Plus c'est mini,

plus c'est sexy

Un disque dur de 3,5 pouces dans 5,3 centimètres Le Shuttle XPC mini X 100: un format ultra-mini qui intègre un disque dur standard

Shuttle XPC

miniX100H

HOME

• Microsoft Windows XP Home

De quelle taille doit-être un ordinateur performant ? Cinq centimètres. Pour être précis : 5,3 centimètres de hauteur et de la surface d'une feuille A4 ! Telle est la taille du Shuttle XPC mini X 100, la nouvelle référence des miniPC. Cela ne ressemble pas à un PC, pourtant il offre les performances d'un grand PC et utilise un disque dur standard. Les processeurs utilisés par le Shuttle XPC mini X 100 (Intel Core Duo et Intel Core Solo) assurent une consommation électrique minimale et garantissent un PC particulièrement silencieux. Configurez votre propre système sur le Shuttle Systems Configurator:

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Shuttle XPC

miniX100B

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• Carte graphique ATI Mobility Radeon X1400 MXM

identique au X100H, avec:

• DVI, S-Video, SPDIF, 5x USB, IEEE 1394, LAN

• Microsoft Windows XP Professional

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• Processeur Intel Celeron M 420 (1,6 GHz) • Disque dur 3,5" 80GB Serial-ATA

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PPC* € 989,-

Pratique TÉLÉPHONIE MOBILE

VoIP, push mail, messagerie instantanée, Par : Manuel Da Costa

Ça bouge dans la téléphonie mobile ! Avec la Voix sur IP, la messagerie instantanée, les e-mails et Internet, nous sommes entrés dans une nouvelle ère de communication. Et afin d’harmoniser nos habitudes avec la téléphonie mobile, une nouvelle génération de portables est née.

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À domicile ou au bureau, le Samsung P200 se connecte en WiFi à la Livebox. Les communications illimitées vers les fixes nationaux transitent par le réseau Adsl.

a tendance actuelle est à la convergence entre GSM et Voix sur IP en utilisant la norme de communication Unlicensed Mobile Access (UMA). Les téléphones portables sont également de plus en plus souples dans l’utilisation de l’email grâce au push mail qui permet de recevoir ses messages en permanence et s’ouvrent même à la messagerie instantanée de type MSN. Bref, la communication mobile devient de plus en plus riche, et même économique.

Concrètement, l’UMA assure le basculement entre une communication GSM et un réseau local sans fil en WiFi ou Bluetooth, sans aucune coupure (handover). Il est donc possible de téléphoner depuis son bureau ou son domicile en passant par son réseau local sans-fil et donc la VoIP, en profitant de la gratuité des communications vers les numéros fixes nationaux. Avant de poursuivre sa conversation sur le réseau GSM classique dès qu’on sort de la zone de couverture sans fil. La communication est alors facturée normalement par votre opérateur GSM. Mais c’est également possible dans le sens inverse. On basculera du réseau GSM vers le réseau local, dès qu’on rentre dans la zone de couverture sans-fil. Et ceci de manière totalement transparente en théorie.

COMMENT FONCTIONNE L’UMA Sur un réseau cellulaire, le téléphone mobile transmet la communication via un relais, connecté à un contrôleur, lui-même connecté aux serveurs de l’opérateur. Dès qu'une communication est établie dans une zone de couverture WiFi, celle-ci est rattaché à la base radio et le réseau IP Adsl auquel cette base radio est connectée. Le logiciel client UMA installé sur le téléphone mobile encapsule alors la communication (voix, localisation, etc.) dans des paquets

IP, qui sont transmis à la base radio. La base se charge alors de transmettre les données au contrôleur UNC (UMA Network Controller), en utilisant la connexion Adsl. Après authentification de l’utilisateur, l’UNC se charge de rediriger la communication en cours. En résumé, l’UNC permet simplement de faire croire que le téléphone mobile a changé de relais pour ne pas interrompre la communication.

L’UMA DANS LA PRATIQUE Depuis le 5 octobre, l’offre Unik d’Orange, permet à chaque utilisateur de bénéficier d’un seul numéro en 06, d’un seul téléphone mobile, et d’un seul carnet d’adresses, à domicile ou à l’extérieur. Et sans aucun handover. Très pratique pour étendre et homogénéiser la couverture réseau de son mobile à domicile. Pour bénéficier de l’offre Unik basique, incluant la gratuité des appels vers les numéros fixes nationaux, vous devrez débourser dix euros par mois. Et douze euros de plus pour étendre la gratuité de vos appels vers les mobiles Orange. Pour être éligible à une telle offre, vous devrez préalablement souscrire un abonnement Internet Adsl Orange avec la Livebox. L’occasion de se débarrasser enfin de son téléphone fixe (et de son abonnement à France Telecom), de limiter le nombre de combinés chez soi, et de réaliser quelques économies sur sa facture. A condition d’opter pour un forfait Adsl « nu », permettant de supprimer l’abonnement à la ligne analogique de France Telecom. Dans le cas contraire, vous continuerez de payer l’abonnement de votre ligne France Telecom. Avant de pouvoir utiliser un mobile Unik, il faudra l’associer avec le réseau WiFi de la Livebox. Il suffit pour cela de modifier les paramètres réseau WiFi du mobile en indi-

“ L’offre Unik d’Orange permet de connecter jusqu’à trois mobiles Unik simultanément. “ Avant de pouvoir profiter de l’offre Unik, vous devrez associer votre mobile Orange avec votre Livebox en indiquant le SSID de votre réseau WiFi. Et en enregistrant la clé de cryptage WEP ou WPA.

L’UMA permet de basculer entre un réseau GSM et un réseau sans fil WiFi ou Bluetooth, de manière transparente. Une seule ligne téléphonique, un seul numéro, à domicile ou à l’extérieure.

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Pratique TÉLÉPHONIE MOBILE sédant deux numéros. Voire trois si vous cumulez ligne analogique, VoIP en plus de l’offre Unik. Mais dans la pratique, vos enfants ou votre femme pourront par exemple utiliser la ligne VoIp ou analogique pour passer leurs appels, sans que vous soyez gêné pour passer les vôtres avec un mobile Unik. Il est, de plus, possible d’utiliser jusqu’à trois mobiles Unik sur une même Livebox. Ce sont des avantages non négligeables.

L’ALTERNATIVE VOX/SKYPE

A chaque fois que vous entrerez dans la zone de couverture Wifi de votre domicile, le mobile Samsung P200 Unik basculera automatiquement sur celui-ci. Mais uniquement si vous n’avez aucune communication en cours.

quant le nom du réseau à utiliser (SSID), et de saisir la clé de cryptage WEP ou WPA suivant la configuration sans fil de la Livebox. Sans oublier de mettre la Livebox en mode association avant de valider la saisie de la clé de cryptage sur le mobile Unik. Le mobile Unik est maintenant prêt, et une icône en forme de rond remplace le symbole classique de l’antenne GSM. Ce qui indique qu’on utilise bien le réseau WiFi Adsl. Lors de nos tests d’appels, nous avons pu constater l’excellent fonctionnement de l’offre Unik du domicile (WiFi) vers l’extérieur (GSM). Sans aucun handover, et en toute transparence. Nous avons toutefois été déçus de constater que l’inverse était impossible. Vous ne pourrez donc pas basculer une communication de votre réseau cellulaire vers votre réseau WiFi Adsl. Vous devrez obligatoirement raccrocher, pour basculer sur le réseau WiFi. Donc, gare aux dépassements de votre forfait. De plus, ne disposant plus que d’un numéro en 06, vos proches paieront le prix fort en vous appelant. Même si vous restez chez vous, et que votre mobile est connecté à l’Adsl, la tarification Unik ne fonctionne que dans le sens abonné vers l’extérieur. Et seuls ceux qui utiliseront la VoIP, ou une ligne téléphone classique avec un forfait vers les mobiles, pour vous appeler bénéficieront de tarifs plus avantageux. Une autre solution consiste, pour vos proches, à utiliser soit votre numéro classique, si vous êtes encore abonné à la ligne analogique France Telecom. Soit d’utiliser votre numéro de téléphone VoIp, pour peu que vous ayez souscris une telle option. Mais on s’éloigne alors, en apparence, de la simplicité prônée par Orange en optant pour un combiné supplémentaire et en pos-

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PC Update novembre/décembre 06

Pour ceux qui ne répondraient pas aux critères d’éligibilité à une offre utilisant l’UMA, mais qui souhaitent quand même bénéficier des meilleurs tarifs de communication (surtout vers l’international) sans pour autant changer de mobile, tout n’est pas perdu. La société Voxlib a développé un plugin pour Skype (VOX for skype) permettant de bénéficier des meilleurs tarifs Skype sur n’importe quel mobile GSM. D’autant

Encore en phase de bêta test, la technologie de Voxlib présente l’énorme avantage d’homogénéiser la plupart des réseaux et protocoles de communication. Un joli pas vers l’interopérabilité des communications.»

plus en cas de dépassement de forfait. Il suffit tout d’abord d’ouvrir un compte utilisateur Skype, et de souscrire aux clas-

Dans le cas d’un compte mail utilisant le protocole POP3 à intégrer à votre BlackBerry Internet Service, vous devrez paramétrer celui-ci afin d’utiliser le port 995 SSL (Secure Sockets Layer).

Du côté de NeufCegetel, vous devrez impérativement être dégroupé (6 euros/mois), et utiliser le kit Wifi (25 euros), en plus de la Neuf box, pour utiliser votre mobile Twin.

vocale. Ou encore contacter quelqu’un en ligne en envoyant un SMS au service VOX qui vous informera sur vos contacts actuellement en ligne.

Plus contraignant à utiliser, le plugin Vox for Skype permet néanmoins de bénéficier des meilleurs tarifs sur son mobile, quelle que soient la marque et le modèle. Mais aussi où que vous vous trouviez.

siques forfaits SkypeIn et SkypeOut. SkypeIn (30 euros/an) permet d’obtenir un numéro de téléphone au choix et de bénéficier de la messagerie vocale. SkypeOut permet quand à lui de téléphoner vers des fixes et des mobiles aux tarifs Skype. Puis téléchargez et installez le plugin Vox for Skype (http://www.voxlib.com). Durant l’installation, certains renseignements vous seront demandés, dans le but de détecter votre mobile et d’activer le service Vox. (La connection et la détection entre le portable et le PC/plugin skype se fait comment ? bluetooth Wi-Fi, au choix ?) C’est un mobile classique, il n’y a donc aucune subtilité de connexion bluetooth ou Wifi. On utilise le réseau GSM et l’architecture réseau existante de Skype. Une fois l’installation terminée, il vous suffira d’appeler votre numéro SkypeIn avec votre mobile (attention de ne pas masquer votre numéro), en utilisant votre réseau GSM. Le plugin VOX étant une sorte de surcouche logicielle avec Skype, celui-ci utilisera l’architecture réseau de Skype pour détecter votre appel. C’est pourquoi VOX fonctionne avec tous les mobiles. Une fois sur la messagerie d’accueil de SkypeIn, le plugin VOX vous proposera alors plusieurs options : appeler un numéro fixe ou mobile via SkypeOut, consulter sa messagerie

Proposé à seulement un euro, le mobile Twin de Neuf Telecom n’intègre presque aucune fonctionnalité (baladeur audio/vidéo, WAP, appareil photo, bluetooth, GPRS) contrairement au Samsung P200.

Néanmoins, Vox for Skype présente deux inconvénients majeurs. Celui de devoir laisser son PC allumé et connecté à Internet en permanence, et celui de devoir obligatoirement passer par le numéro SkypeIn de votre interlocuteur pour l’appeler. Seule la communication « locale » vers votre numéro SkypeIn sera décompté de votre forfait mobile. Le reste répondra aux conditions de tarification de Skype suivant le type et la destination de votre appel. De plus, Vox for skype, actuellement gratuit et en version bêta, deviendra payant. Cette solution reste néanmoins très attrayante puisqu’il supporte tous les mobiles.

BLACKBERRY, UN ACCÈS PERMANENT À SES E-MAILS Outre les fonctionnalités classiques proposées par la plupart des téléphones mobiles de dernière génération, le BlackBerry va un peu plus loin en offrant un accès permanent à ses e-mails. Pour cela, le BlackBerry s’appuie sur la technologie Push Mail qui permet de recevoir ses e-mails simultanément dans sa boite mail (BlackBerry Internet Service) et sur son terminal BlackBerry. Et en temps réel, sans que l’utilisateur n’ait le besoin d’interroger son compte mail à intervalle régulier. Préférez un réseau EDGE ou UMTS pour un plus grand confort d’utilisation, notamment si vous recevez des pièces jointes volumineuses régulièrement. Il suffit au préalable de créer un compte pour obtenir l’adresse e-mail de votre terminal. Beaucoup d’entre nous disposant déjà de

Une fois votre compte Exchange 2003 crée auprès de mail2web, vous devrez synchroniser votre PDA Phone avec le serveur de messagerie mail, et saisir vos références d’authentification. Sélectionnez ensuite les données que vous souhaitez synchroniser avec le serveur.

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Pratique TÉLÉPHONIE MOBILE (mobile.exchange.mail2web.com), et d’activer la connexion sécurisée SSL, avant de saisir les renseignements liés à votre compte mail2web (nom d’utilisateur, mot de passe, domaine). Sans oublier d’indiquer les données que vous souhaitez synchroniser, c'est-à-dire vos mails, votre calendrier, votre carnet d’adresses et les tâches. Il ne reste alors plus qu’à paramétrer la fréquence de synchronisation pour accéder en permanence à vos données et e-mails.

Architecturé autour de Windows Mobile 5.0, le modèle SPV M600 est plus confortable à l’usage, et offre davantage de fonctionnalités qu’un BlackBerry.

Pour un accès permanent à vos mails, pensez à définir la fréquence de synchronisation.

HTML n’est pas supporté. La plupart des newsletters utilisant ce protocole, vous serez contraint de lire le message en mode texte, ce qui n’est pas très plaisant. Et d’autre part, quel que soit le terminal BlackBerry, aucun n’intègre le WiFi. La connectivité sans-fil est réduite au Bluetooth. Même si cela reste suffisant pour transférer des fichiers vers un PC par exemple, le bluetooth reste moins sécurisé que le WPA et WPA2. Ce qui pourrait bien être la faiblesse de toute la gamme BlackBerry. Pour finir, vous devrez débourser entre 30 et 40 euros par mois, en plus de votre forfait et suivant votre opérateur, pour utiliser un terminal Blackberry. Ce qui reste un inconvénient de plus face à Microsoft et sa technologie Direct Push.

MICROSOFT DIRECT PUSH

Suivant la taille de vos données, la synchronisation prendra plusieurs minutes. Préférez un forfait 3G pour plus de confort et de rapidité.

comptes mails, il suffira de les intégrer à votre compte BlackBerry Internet Service. Vous pourrez intégrer jusqu’à dix comptes différents, et même, certains webmail tel que Yahoo Mail Plus (Hotmail n’est pas supporté). Très confortable à l’usage, nous avons pu rapatrier multiple type de fichier joints : tableau excel, documents Word, Powerpoint, PDF, et images JPEG. Cependant, ce confort d’utilisation retombe rapidement, puisque vous ne pourrez modifier aucun de ces fichiers, contrairement aux autres smart phones ou PDA phones utilisant le système d’exploitation Windows Mobile 5 ou Symbian. De plus, le format

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Fin 2005, Microsoft a finalement adopté la technologie qui a pour l’instant réussi à Research In Motion et son BlackBerry. Rebaptisée Direct Push, cette technologie diffère quelque peu du Push Mail. Elle s’appuie sur l’unique plateforme de serveur de messagerie électronique Microsoft Exchange Server 2003 SP2, réservée aux entreprises. En conséquence, si vous ne disposez pas d’un tel serveur, le Direct Push ne vous sera d’aucune utilité, contrairement au Push Mail de BlackBerry qui s’appuie sur un serveur extérieur permettant de toucher un plus large éventail d’utilisateurs professionnels et de particuliers. Mais plus cher également. La solution reste de passer par le site Internet Mail2Web.com qui propose à ceux qui n'ont pas à leur disposition un serveur Exchange, de bénéficier gratuitement de ce service sous la forme d’un compte mail à créer (nom@mail2web.com), et disposant d’un espace de stockage de 1 Go . Il reste ensuite à paramétrer votre PDA phone pour assurer la connectivité avec le serveur Mail2web. Il faut pour cela indiquer l’adresse du serveur mail2web

Pour bénéficier de la technologie Direct Push, vous devrez également posséder un PDA phone ou tout autre mobile fonctionnant sous Windows mobile 5. Et si vous possédez déjà un tel appareil depuis plusieurs mois, assurez-vous d’avoir installé la mise à jour Messaging and Security Feature Pack (MSFP) également appelée AKU 2.0 (Adaptation Kit Upgrade). Lors de nos tests le SPV M600 bénéficiait déjà des dernières mises à jour, contrairement au modèle Qtek 9100. Au final, aucune option supplémentaire et payante n’étant nécessaire, vous ne paierez que votre forfait mobile classique avec un accès Internet (ce que la plupart des abonnements offrent aujourd’hui). Mais la connexion au serveur Exchange étant en flux continu, mieux vaut prévoir un accès Internet illimitée. D’après certains de nos lecteurs, en utilisation intensive de sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingtquatre, le Direct Push consomme approximativement 6 à 7 Méga octets de volume de données. La solution Direct Push de Microsoft est donc plus attrayante. Ajoutez à cela la richesse et la souplesse de la plateforme Windows mobile 5 permettant en autre de modifier les pièces jointes reçues avec vos mails (Excel, Word, etc.), ainsi que le support du WiFi, et vous obtiendrez une solution moins coûteuse, et plus confortable. Mais ceci, grâce au portail mail2web.

Avant de pouvoir profiter d’un accès permanent à vos mails en temps réel, vous devrez auparavant créer un compte RIM et intégrer vos comptes mails.

MSN LIVE MOBILE Pour offrir un confort de mobilité accrue, les mobiles intègrent petit à petit MSN Live mobile. Celui-ci se différencie de MSN messenger par sa nouvelle interface plus ergonomique, mais surtout par ses nouvelles fonctionnalités. Vous pourrez ainsi profiter des wizz, et des emoticons. Mais aussi envoyer des fichiers (documents, images, enregistrements vocaux…), gérer les flux RSS et accéder au webmail MSN Live. La gestion des contacts a, elle aussi, été complètement revue avec l’accès aux informations personnelles de vos contacts, la gestion de vos contacts par groupe, la gestion de votre statut de connexion ainsi que celui de chacun de vos contacts. Il est même dorénavant possible de chatter avec plusieurs contacts simultanément. Un régal, même si la taille moyenne d’un mobile réduit ce plaisir. Si cet apport conséquent de nouveautés apporte un niveau de confort réellement plus élevé, il n’est pour l’instant pas possible de télécharger et d’installer cette version sur le mobile de votre choix. Vous devrez patienter encore quelques mois pour profiter d’une version téléchargeable, qui bénéficiera en plus de nombreuses nouveautés, d’après la discussion que nous avons pu avoir avec l’équipe responsable. Ou bien envisager le changement de votre mobile, en vous assurant de vérifier que le

modèle que vous aurez choisi intègre bien MSN Live mobile. Entièrement gratuit, Live messenger nécessite une connexion Internet. Vous devrez donc souscrire un forfait avec un accès Internet limité ou illimitée en fonction de votre consommation. En illimitée, il vous en coûtera par exemple cinq euros par mois auprès de Ten mobile. Chez Bouygues telecom, vous ne paierez aucune option supplémentaire avec la gamme de forfaits neo. Pour les autres forfaits, comptez un surcoût de 9,90 euros par mois.

UNE NOUVELLE GÉNÉRATION VRAIMENT INTÉRESSANTE ? Au final, après avoir découvert et testé cette nouvelle génération de mobile, au travers de plusieurs modèles, nous sommes restés globalement frustrés. Non pas que les mobiles et les technologies intégrées que nous avons testés se soient montrés mauvais, mais la relative jeunesse de ces nouvelles offres ne permet pas de profiter à la fois de la technologie Unik, avec le Direct Push qui est bien plus intéressant et économique que le push mail de BlackBerry. Même si l’offre Unik nous a à moitié déçus, celle-ci étant exclusivement réservée aux

C’est grâce au service offert par le portail mail2web que la technologie Direct Push de Microsoft est accessible à tous.

abonnés Internet Orange, et le basculement automatique n’étant effectif que du domicile vers l’extérieur. Les deux sens auraient été bienvenus. Mais associé à un numéro VoIP, Unik se montre très avantageux pour les familles nombreuses. Pas facile dans ces conditions d’orienter son choix.

Pré installé sur tous les mobiles embarquant Windows Mobile 5.0, la version MSN messenger est remplacée par MSN live mobile qui reprend les plus grandes fonctionnalités de la version PC.

A retenir

Le Direct Push nécessitant un accès permanent au serveur Exchange de Microsoft, prenez garde à votre consommation.

• Le Push mail est une technologie, issue de RIM, offrant un accès permanent aux mails en situation de mobilité. • Le push mail s’appuie sur un serveur extérieur et reste donc accessible à tous les utilisateurs. A condition de souscrire un compte BlackBerry coûteux. • Le Direct Push de Microsoft est une technologie équivalente au Push Mail. A la différence que celui-ci ne s’appuie sur aucun serveur extérieur, mais sur un serveur Exchange 2003 SP2. • Accessible à tous les utilisateurs via le portail Mail2web, Direct Push ne présente aucun surcoût d’abonnement.

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Comprendre REFLEX NUMÉRIQUES

Photo numérique

PASSEZ AU REFLEX Par : Thomas Olivaux

En l’espace de dix ans, la photographie numérique s’est imposée. Séduisant tout d’abord les masses en offrant la prise de vue gratuite et illimitée, les progrès technologiques et les baisses tarifaires ont fini par convaincre les photographes amateurs et professionnels d’abandonner l’argentique. Revenons sur les évolutions, intéressons-nous au choix du matériel et voyons les bases de la prise de vue.

Même Leica, pourtant si attaché à l’argentique, à franchi le pas du tout numérique avec le M8.

a photographie numérique a énormément et rapidement progressé durant la décennie passée. Deux grands courants se sont développés en parallèle, d’un côté les compacts pour tous ayant pour but principal de se vendre à bas prix tout en offrant un maximum de mégapixels, et de l’autre les usines à gaz pour professionnels devant égaler la qualité des meilleurs appareils à film, quitte à se balader avec un sac à dos remplis de batteries. Si les premiers, très capables, généraient

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de nombreux souvenirs de soirées et autres voyages, les autres, d’excellente qualité, étaient vendus des milliers de dollars de trop ; les adeptes de la photo restaient sur leur faim, en quête de qualité mais pas assez riches pour s’offrir les derniers raffinements technologiques. La révolution tant attendue a débuté il y a trois ans, grâce au constructeur Canon qui a largement participé à la démocratisation des appareils photo numériques de type reflex dont le premier représentant fut le célèbre EOS 300D.

Nous avons fait le choix de ne pas tester d’appareils photo dans nos colonnes par le passé. D’autres magazines, spécialisés, le font mieux que nous. Toutefois, nous avons souhaité établir une sorte d’état des lieux de la photographie numérique aujourd’hui en nous intéressant de très près aux boîtiers reflex à des prix attractifs en essayant de vous guider dans vos choix. Voyons ce que valent et comment fonctionnent les appareils et objectifs des meilleures marques.

UN PEU D’HISTOIRE Selon que l’on est passionné de photo ou juste à la recherche d’une boîte à images, le nombre de marques varie. Si seules d’illustres sociétés telles que Canon, Minolta, Nikon, Olympus ou Pentax comptent pour beaucoup (Canon et Nikon en tête), le quidam a droit à bien d’autres constructeurs, Casio, Fuji, HP, Kodak, Samsung ou Sony. A vrai dire, Samsung et Sony ont récemment rejoint la première famille de constructeurs en se lançant dans les appareils de type reflex. Mais au fait, pourquoi parlons-nous tellement de reflex ? Pour nos lecteurs débutants en technologie photographique, nous allons reprendre les bases de la photo afin d’en venir à étudier les divers types d’appareil photo. La photographie consiste à créer une image par l’action de la lumière. Elle est apparue au début du 19 e siècle, les pre-

mières techniques présentées par Nicéphore Niépce puis Daguerre, avec le soutien du savant François Arago, permettaient d’obtenir une image sur des plaques d’étain recouvertes de diverses substances dont le bitume de Judée, après plus d’une demi-heure de pose ! Les premiers pas de la photo effectués, la première révolution fut l’invention du procédé positif-négatif et, quelque temps plus tard, du film négatif souple en 1884. Le film remplaçant la plaque de verre, les appareils peuvent enfin suivre une cure d’amaigrissement et la photographie connaître un véritable tournant. Enfin, au début du 20 e, il y eut la naissance de la photographie en couleur. Nous passerons bien des progrès, la technique et les matériels photo ayant beaucoup et rapidement progressé depuis les débuts pour nous intéresser à la prise de vue « pour tous », autrement dit facile d’accès tant sur le

plan technique que budgétaire. En 1913, Oskar Barnack mit au point le premier prototype de l’appareil photo Leica, commercialisé en 1925 sous le nom de Leica I. Cet ingénieur eut pour idée d’utiliser dans un appareil photo du film 35 mm utilisé jusqu’ici au cinéma. En le positionnant horizontalement, il put même exploiter un peu plus de surface, le format 24 x 36 était né. Malgré la présence de moyens et grands formats, le petit 24 x 36 s’est imposé et a permis l’apparition d’appareils photo très compacts et aisément transportables. La photo 24 x 36 existe encore aujourd’hui, c’est justement celle-ci qui tente de résister à sa remplaçante du 21e siècle, la photo numérique qui nous passionne aujourd’hui. Depuis lors, plusieurs types d’appareil ont vu le jour, que l’on qualifie de compacts, reflex ou bridges, mais nous allons y revenir.

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Comprendre REFLEX NUMÉRIQUES

Technique : boîtiers orsque l’on souhaite prendre quelque chose en photo, il faut bien sûr imaginer dans sa tête la composition idéale, mais il est pratique de voir de façon assez précise ce que rendra ladite photographie. C’est là qu’intervient le viseur. Outre les tout premiers appareils qui étaient dépourvus de viseur (il fallait positionner au « feeling »), nous avons l’habitude de poser notre œil face à une petite lucarne permettant de cadrer la photo. Nous débutons l’étude technique d’un appareil photo par cette notion de visée pour dire qu’il en existe plusieurs types et que nous n’allons nous concentrer que sur l’une d’entre elles, la visée reflex.

Les appareils très anciens et les appareils d’entrée de gamme à focale fixe n’ont pas véritablement de viseur. A vrai dire, ils ont bien une petite fenêtre respectant le format de la photo et simulant l’angle de la focale, mais il ne s’agit que d’un simple trou obstrué au mieux d’une lentille, l’œil ne faisant que deviner ce que sera la photo, sans précision et sans permettre d’affiner le moindre réglage. Sur les appareils numériques

compacts, le capteur voie l’image et l’affiche sur l’écran ou le viseur lorsqu’il y en existe un (qui est également un mini-écran LCD). Bien confortable pour la prise de vue rapide, ce système d’affichage sur écran à cristaux l i q u i d e s manque de précision et ne permet pas vraiment d’aller loin dans les réglages, même lorsque les appareils sont débrayables et permettent, par exemple, une mise au point manuelle. Outre ces appareils compacts très adaptés à l’usage « souvenir » de la photo (soirées, événements divers…) ou « pratique » (photos d’un objet à mettre en vente, photos à communiquer via sms…), nous distin-

Le Canon EOS 300d est en quelque sorte celui par qui tout à commencé, le premier reflex numérique à moins de 1500 ¤ sorti fin 2003.

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L’Olympus e-400 fut le premier reflex à moins de 1000 ¤ équipé d’un système anti-poussière. Il se distingue de la concurrence par son capteur au format 4/3.

guons deux types d’appareil que l’on qualifie plus volontiers de haut de gamme, ils s’adressent soit aux photographes amateurs soit aux professionnels ; ces personnes sont perpétuellement en quête de qualité, mais aussi de liberté d’usage afin de ne pas trop restreindre leur créativité par de simples considérations matérielles. Il s’agit des appareils à mise au point télémétrique et des appareils à visée reflex. Les premiers, peu usités, permettent la mise

La gamme Nikon FM, une référence en matière de photo argentique reflex durant plus de 20 ans.

au point de la prise de vue via l’utilisation d’un télémètre incorporé à l’appareil, ce dernier étant couplé au système de mise au point de l’objectif. Ce télémètre est constitué de deux petites fenêtres dont les images peuvent être superposées devant le même viseur. Ces deux images décalées de l’objet peuvent être parfaitement superposées à l’aide d’une commande et, lorsque c’est le cas, la distance qui sépare l’appareil photo de l’objet est alors connue et la mise au point rendue possible. Ce principe de télémètre est sensiblement le même que celui utilisé en artillerie. Leica est connu pour ses appareils photo de série « M » à visée télémétrique.

En 2005, le EOS 350d a brillement pris la relève du 300d, un boîtier plus compact et un capteur passant de 6 à 8 MP.

Bien plus courants, les appareils reflex permettent, grâce à un jeu de miroirs, de voir dans le viseur ce que verra le capteur lors de la prise de vue, en passant donc par l’objectif et en bénéficiant d’une totale transparence quant à la mise au point. Si l’image est nette dans le viseur, la photographie le sera aussi (sauf tremblements). Nous allons revenir un peu plus en détail sur le fonctionnement de ces appareils sachant qu’ils sont les plus appréciés. A l’origine, le mot reflex définit un type de visée ; à l’usage, le terme reflex désigne les boîtiers reflex monobjectif, c'est-à-dire les appareils photo à visée reflex sur lesquels il est possible d’installer un objectif.

LA VISÉE REFLEX

A mi-chemin entre les compacts qui, par définition ont une optique compacte et donc de qualité limitée, et les reflex qui utilisent divers objectifs qui peuvent être de qualité et de tarif variables, une autre catégorie d’appareils a vu le jour, bien que peu rependue, il s’agit des « bridges » (faisant littéralement le pont entre compacts et reflex). Il s’agit d’appareils bénéficiant d’une optique plus avancée que les compacts, comparable à un objectif standard, mais pas amovible. Les bridges produisent des photos qui sont généralement de meilleure qualité que les compacts, mais ils ne satisferont pas les amateurs car leur visée électronique (comme les compacts numériques) est bien moins précise que ce que permet un reflex avec sa visée optique.

Le principe de base de la photographie consiste à envoyer une certaine quantité de lumière sur un réactif, le film négatif dans le cadre de la photo argentique, un capteur photosensible dans le cadre de la photo numérique. Pour ce faire, nous y reviendrons, la lumière entre dans l’objectif et, après être « filtrée » par le diaphragme qui en limite la

Le Pentax K10D fait parti de ces nouveaux reflex numériques 10 MP sortis tout récemment, juste sous les 1000 ¤.

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Comprendre REFLEX NUMÉRIQUES Une grosse différence entre un compact et un reflex repose souvent dans la faculté à complètement débrayer le second en mode manuel.

Ce shéma permet d’aisément comprendre le chemin que parcours la lumière au sein d’un appareil reflex. Elle entre par l’objectif (1), frappe le miroir (2) et passe au sein d’une lentille correctrique et d’un prisme (6 et 7) pour enfin être affichée, dans le bon sens, dans le viseur (8). Lors du déclangement de la prise de vue, le miroir remonte en position 5, le diaphragme s’ouvre (3) et l’image frappe le capteur (4).

quantité, elle vient frapper le capteur après que l’obturateur s’est ouvert durant le laps de temps voulu. Dans le cas d’un appareil reflex, il existe un miroir positionné devant l’obturateur qui a pour rôle de dériver les rayons lumineux vers le haut du boîtier, vers un prisme qui va rediriger à son tour la lumière vers le viseur par lequel vous pouvez effectuer la mise au point. Lorsque vous appuyez sur le déclencheur, le miroir se lève (c’est pour ça que le viseur devient noir durant le temps de la prise de vue), le diaphragme qui est com-

Le point sur : le fonctionnement d’un capteur A l’instar des appareils classiques et de leur pellicule, les appareils photo numériques « impriment » les prises de vue grâce à un capteur. Le capteur est composé d’un nombre incroyablement élevé de petits éléments organisés en damier que l’on appelle des photosites. Les photosites sont des petites cellules qui réagissent à la lumière et génèrent une tension électrique plus ou moins élevée en fonction de la lumière reçue. Les photosites sont recouverts de filtres afin de ne réagir qu’à la lumière d’une couleur précise. Les capteurs peuvent être de plusieurs types colorimétriques, le plus courant étant le mode RVB (Rouge/Vert/Bleu). Pour définir un pixel en RVB, il faut donc un photosite recouvert d’un filtre rouge, un photosite recouvert d’un filtre bleu mais deux photosites recouverts d’un filtre vert, la réaction à la lumière verte étant moins sensible. Il y a donc quatre photosites par pixel. Au-delà de ce principe essentiel, un capteur est caractérisé par une taille, un nombre de pixels et un type de fonctionnement. La taille est un facteur clé, nous en reparlerons plus longuement dans un autre encadré. Sachez que les meilleurs appareils photo numériques du marché ont enfin un capteur dit « full frame », c'est-à-dire de 24 x 36 mm, la même taille que le standard photo argentique le plus courant qui fait office de référence, mais l’immense majorité des APN ont un capteur de plus petite taille, y compris les reflex numériques abordables comme les célèbres Canon 300D, 350D et 400D. Quelle que soit la surface, l’évolution des techniques de fabrication permet d’augmenter le nombre de pixels et ainsi de produire une image plus détaillée. En revanche, à force d’augmenter le nombre de pixels pour une taille de capteur donnée, la proximité des photosites génère de plus en plus de parasites (du bruit) en utilisant une sensibilité élevée, il faut donc que l’électronique assure un maximum pour corriger ce problème, sans oublier qu’il faut utiliser des optiques d’excellente qualité vu la réduction de taille des photosites. Les capteurs sont de type CCD ou CMOS. Si le premier offre une meilleure intensité électrique et requiert donc moins d’amplification, il a pour inconvénient de consommer plus d’électricité et d’être un peu plus cher à fabriquer. A l’opposé, les capteurs CMOS ne posent pas ces problèmes mais requièrent plus d’amplification, ce qui tend à légèrement augmenter le bruit généré sur l’image.

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Le point sur : l’autofocus L’autofocus est le nom donné au dispositif qui permet une mise au point de la netteté automatique. Apparu dans les années 70, il équipe aujourd’hui tous les appareils photo. Sur les appareils compacts, l’autofocus est de type actif. Le principe consiste à l’envoi d’un rayon infrarouge puis de compter le temps requis pour que ce rayon soit réfléchi afin d’évaluer la distance entre l’appareil et le sujet visé et d’ajuster la netteté en conséquence. Sur les reflex, l’autofocus est de type passif ; parmi les divers autofocus passifs existants, l’autofocus à contraste de phase est le plus courant. Sans entrer dans les détails, il reprend le principe du télémètre et tend à comparer les contrastes entre les sujets. Lorsque l’on appui sur le déclancheur, il y a deux positions. Un appui léger active le système autofocus qui effectue la mise au point et, lorsque vous êtes satisfait de votre cadrage, vous appuyez un peu plus fort pour déclancher la photo. C’est identique sur un compact. Fort pratique, l’autofocus est très utilisé mais présente tout de même quelques limites. Peu d’appareils sont capables de faire la mise au point automatique de nuit, la présence d’éléments interférents comme la prise de vue à travers une vitre biaise parfois le fonctionnement de l’autofocus et certaines applications photo privilégient la mise au point manuelle, comme la macrophoto. Tous les boîtiers reflex autofocus permettent de débrayer en mise au point manuelle, ce n’est en revanche quasiment jamais le cas des compacts, leur visée numérique étant de toute façon fort peu adaptée à une mise au point visuelle. plètement ouvert durant la mise au point se referme au réglage souhaité puis l’obturateur s’ouvre le temps d’exposition désiré. Ensuite, lorsque le volet est refermé, le diaphragme s’ouvre de nouveau complètement et le miroir retombe pour permettre à nouveau la visée. Si l’intérêt de la visée reflex peut sembler évident pour l’amateur de photo, le néophyte doit comprendre qu’elle permet une grande précision de mise au point et une plus grande liberté de création. La présence depuis des années de la mise au point automatique, l’autofocus, ne rend pas obligatoire la visée reflex pour obtenir de bons résultats, la preuve en est que tous les appareils photo numériques compacts s’en passent et beaucoup produisent de belles images, mais l’autofocus présente tout de même des limites, notamment lorsque la lumière est insuffisante. La mise au point manuelle permet également d’ajuster la netteté au plan que vous souhaitez.

DES RÉGLAGES À PROFUSION Un reflex numérique ne se distingue pas d’un compact numérique uniquement en raison de sa visée particulière et de sa faculté à accueillir des objectifs de très bonne qualité. Il offre en général bien plus de réglages et permet d’aller beaucoup plus loin dans l’univers photographique. Les capteurs sont en général plus grands, ils produisent des images plus détaillées. Les réglages possibles en termes d’ouverture et de temps d’exposition sont plus importants, le simple fait qu’ils soient ajustables n’étant pas une évidence sur les compacts. Les optiques utilisables permettent bien sûr d’aller beaucoup plus loin, nous y reviendrons en détail. Enfin, de nombreuses autres caractéristiques comme la vitesse du déclencheur ou la quantité de mémoire tampon permettent d’utiliser

Le A100, premier reflex numérique de Sony depuis le rachat de Konica-Minolta, est un 10 MP qui intègre un stabilisateur et un système anti-poussière (moins de 1000 ¤).

des modes rafale plus efficaces que sur les compacts généralement limités à une ou deux photos par seconde et maximum dix photos. Il est enfin une caractéristique essentielle que nous pouvons constater sur la majorité des reflex numériques, c’est le nombre limité de traitements numériques appliqués à l’image par rapport aux appareils compacts. En effet, la faible qualité des composants d’un compact est généralement bien compensée par de nombreux filtres et effets. Dans le cas d’un reflex, l’image sort plus brute, peut-être un peu moins belle à première vue, mais beaucoup plus facilement retouchable que celle d’un compact.

Les reflex numériques, à l’image de ce Pentax bourré de joints, tentent de rattraper leur retard par rapports aux argentique pour l’usage tous terrains.

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Comprendre REFLEX NUMÉRIQUES

Technique : objectifs ’objectif est un système optique complexe formé de plusieurs lentilles dont le but est de former une image au format de la surface d’un capteur CCD (ou de la pellicule dans le cadre de la photo argentique) en focalisant les rayons

Sur les objectifs et/ou les boîtiers, il existe un bouton pour choisir la mise au point automatique (autofocus) ou manuelle, ici le loquet « AF/MF ».

lumineux perçus sur ledit capteur. Tous les appareils photo sont munis d’un objectif, mais seuls les boîtiers reflex bénéficient de la possibilité d’objectifs interchangeables, ce qui permet d’en changer en fonction du type de photo que l’on souhaite réaliser. Les principales caractéristiques d’un objectif sont sa distance focale, l’angle de champ qui en découle plus ou moins directement et son ouverture. L’objectif ayant pour but de réduire une image au format d’un capteur de petites dimensions, il est logique que la quantité de lumière sortante soit intérieure à celle qui entre. Un objectif de bonne qualité aura une lumière sortante proche de 100 % et offrant le moins de défauts (distorsions, vignetage, couleurs respectées…), ceci dépendant bien sûr de la qualité des composants utilisés mais également de la conception (nombre d’éléments).

La gamme « L » de Canon, reconnaissable à son filet rouge, représente le summum en matière d’objectifs photo.

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Il existe de très nombreux objectifs, la quantité de paramètres disponibles offrant d’innombrables variétés, certains étant à focale fixe et d’autre étant des zooms, sans compter que chaque grande marque possè-

de son propre type de bague (c'est-à-dire fixation de l’objectif au boîtier) et sans oublier qu’il existe certains objectifs spéciaux.

FOCALE, HISTOIRE DE MILLIMÈTRES La distance focale indique le grossissement (ou le rétrécissement) que l’on peut observer à travers l’objectif, mais c’est avant tout une mesure bien précise, la distance (en millimètres) entre le capteur et le centre optique de l’objectif (le centre optique correspond au point nodal à partir duquel les rayons commencent à converger). Plus cette valeur est élevée, plus le grossissement sera fort, grossissement par rapport à ce que voit l’?il humain. Cette valeur de référence dépend du format utilisé. Le standard le plus populaire vient du monde de la photo argentique, il s’agit de photos prises sur des films de 135 mm en 24 x 36 mm. L’application du bon vieux théorème de Pythagore nous indique que la diagonale d’une photo 24 x 36 est de (24Ç+36Ç) = 43,27 mm, la focale naturelle étant donc de 43 mm. Il

est d’usage de considérer tous les objectifs dont la focale se situe entre 40 et 50 mm comme des objectifs « normaux ». Toute valeur focale inférieure provoque un rétrécissement, nous parlons d’objectif grandangle, toute valeur supérieure agrandit, il s’agit des téléobjectifs. Les objectifs basiques sont à focale fixe, les modèles réglables sont baptisés zooms. Les focales fixes étant plus simples de conception, leur qualité optique est généralement meilleure que celle des zooms, c’est en tout cas une certitude à prix comparable. A budget égal, si vous souhaitez privilégier la qualité, mieux vaut prendre deux ou trois objectifs à focale fixe de qualité qu’un zoom moyen. Bien entendu, le choix du zoom offre plus de confort (il n’est pas nécessaire de changer tout le temps d’objectif et il n’y a pas besoin de s’approcher/s’éloigner du sujet pour le cadrer correctement).

Les « défauts » Un objectif de mauvaise qualité engendre des défauts. Voici les principaux. • Aberration chromatique : dans une lentille convergente, les rayons de différentes couleurs ne convergent pas exactement au même endroit, d’où l’apparition de liseré de couleur en bordure d’un sujet. • Barillet : c’est une déformation géométrique de l’image qui présente des bordures incurvées vers l’intérieur (distorsion). • Coussinet : c’est une déformation géométrique de l’image qui présente des bordures incurvées vers l’extérieur (distorsion). • Vignetage : concernant le zoom lorsqu’il est utilisé en focale longue et à grande ouverture, la lumière n’est plus bien répartie sur toute la surface et il en résulte un centre nettement plus éclairé que les bordures (se produit également en grand-angle).

“ Les focales sont exprimées en équivalent 24 x 36 mm. Il faut appliquer une correction pour les reflex numériques ayant un petit capteur. “

Nous parlions d’angle de champ, il s’agit de l’angle de prise de vue. Celui-ci est directement déterminé par la focale. En toute logique, plus la focale est longue, moins l’angle est grand et vice et versa. Par exemple, il est dit d’une focale de 28 mm que c’est un objectif grand-angle. Et pour cause, il couvre 75°. A l’opposé, une focale de 200 mm n’offre que 12° de champ. Une focale standard de 50 mm, qui correspond à peu près à la vision de l’homme, propose un angle de 47°.

Si l’on souhaite cumuler téléobjectif et grande ouverture, il faut être prêt à en payer le prix, en terme de tarif et d’encombrement/poids.

PLUS C’EST PETIT, PLUS C’EST OUVERT La dernière caractéristique essentielle d’un objectif est appelée ouverture. Selon les besoins, il peut être nécessaire de laisser passer plus ou moins de lumière vers le capteur, ce qui explique notamment la présence d’un diaphragme visant à ajuster la quantité de lumière autorisée à traverser l’objectif. Comme nous le verrons plus tard, la variation d’ouverture/fermeture du diaphragme permet aussi de jouer sur divers paramètres dont la profondeur de champ.

Lorsque vous changez d’objectif, ici la bague de montage d’un Canon EOS 20d, pressez-vous et évitez les zones poussiéreuses.

L’ouverture relative, couramment appelée ouverture, est le rapport entre la focale et le diamètre de la pupille d’entrée de l’objectif, c'est-à-dire le trou offert par le diaphragme pour laisser passer la lumière. Lorsque l’on lit des valeurs comme f/2 ou f/5,6, cela signifie dans le premier cas que le diamètre du trou par lequel entre la lumière dans l’ob-

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Comprendre REFLEX NUMÉRIQUES minimale au-dessous de laquelle l’objectif ne parviendra plus à faire une photo nette. Ça n’a guère d’importance pour l’usage courant, mais c’est à prendre en compte pour les adeptes de la macro.

ACCESSOIRES Les objectifs sont donc classés en deux catégories principales, les focales fixes d’un côté et les zooms de l’autre. Les zooms, même très bons, ne peuvent couvrir une

plage très importante. Il n’existe par exemple pas de 15 – 400 mm. Ainsi, un photographe amateur se contente généralement d’une plage d’utilisation courante permettant de s’en sortir dans un maximum de situations, un 24-70 ou un 28-105 par exemple ; le photographe éclairé, désireux de libérer sa créativité aura rapidement besoin d’un grand-angle, d’un téléobjectif et/ou d’un objectif macro en plus de l’objectif à usage courant. Il est important de préciser que la qualité de l’objectif est absolu-

Les filtres multiplient les « possibilités » de prise de vue.

Le point sur : le stabilisateur d’image jectif est deux fois plus petit que la longueur focale, 5,6 x plus petit dans le second. Par exemple, pour un objectif de 80 mm, f/1 (valeur rarement atteignable) étant de 80 mm, f/2 vaut 40 mm, f/22 = 3,63 mm. Plus le chiffre est petit, moins la division est grande et donc plus l’ouverture est grande. S’il peut être nécessaire de réduire l’ouverture s’il y a trop de lumière ou pour augmenter la profondeur de champ, une grande ouverture est un gage de qualité pour tout objectif. A focale identique, un objectif ayant une plus grande ouverture est toujours de meilleure qualité qu’un autre. Les valeurs d’ouverture les plus courantes sont f/1,4, f/2, f/2,8, f/4, f/5,6, f/8, f/11, f/16, f/22 et f/32. D’une valeur à l’autre, la quantité de lumière qui entre dans l’objectif est divisée/multipliée par deux. Par exemple, passer de f/11 à f/8 laisse entrer deux fois plus de lumière.

La dernière grosse innovation en date au sujet des objectifs photo est l’invention du stabilisateur. Il s’agit d’un dispositif visant à compenser les mouvements/tremblements afin de réduire le nombre de photos gâchées à cause du flou. Il existe des stabilisateurs électroniques, peu efficaces en faible lumière, et des stabilisateurs optiques. Les premiers stabilisateurs permettent de gagner un à deux diaphs (c'est-à-dire de fermer l’ouverture d’un ou deux Voici le capteur du dernier Pentax et ses capteurs de vibration. crans sans pour autant que l’image soit floue en raison de l’exposition qui augmente) et les derniers permettent de gagner jusqu’à trois diaphs. Chaque marque y va de son propre procédé, reposant généralement sur des groupes de lentilles suspendues et non fixes qui corrigent l’incidence des rayons lumineux vers la sortie de l’objectif en cas de mouvement brusque.

La dernière notion optique à prendre en compte à l’achat d’un objectif est la distance de mise au point. Il s’agit de la distance

Il existe des adaptateurs pour adapter des objectifs d’une marque sur un boîtier d’une autre marque ou pour modifier les caractéristiques (focale) d’un objectif.

Un bon objectif macro doit « idéalement » être capable de reproduire le sujet photographié à l’échelle 1 sur le capteur.

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Ce graphique illustre un principe de fonctionnement du stabilisateur d’image.

ment primordiale pour les résultats finaux. En effet, outre les caractéristiques de base, il ne faut pas perdre de vue que les objectifs sont des objets très complexes qui reposent notamment sur des optiques de précision dont la conception et la disposition jouent de façon importante sur la qualité. Par exemple, prenons deux zooms de même plage de focales, si les deux sont a

priori très bons au « milieu », ils ne sont peut-être pas égaux aux focales extrêmes. Alors qu’un objectif haut de gamme restera bon, un modèle moins précis déformera l’image et provoquera des phénomènes d’aberrations chromatiques. L’encadré ci-contre liste les défauts qui peuvent être provoqués par

Ce schéma illustre le principe du diaphragme qui s’ouvre plus ou moins.

Si vous êtes adepte de la photo en mouvement, utilisateurs du mode rafale d’un appareil, investissez dans une carte mémoire rapide afin de capturer un maximum d’images avant de saturer la mémoire tampon de l’appareil.

Le point sur : la durée de vie et l’entretien Un appareil photo n’a pas une durée de vie éternelle, certaines pièces s’usent et il convient de bien entretenir son matériel pour en préserver les qualités initiales le plus longtemps possible ; l’entretien débute par l’adoption de bonnes habitudes. Ne choquez pas le matériel, principalement les objectifs qui reposent sur des optiques très complexes. Lors des périodes d’inutilisation, rangez votre matos dans un sac spécial photo qui protège de la poussière et évitez les températures extrêmes ainsi que l’humidité. La poussière est l’ennemi du matériel photo. Evitez tant que possible de démonter vos objectifs du boîtier et, lorsque vous le faites, prenez le réflexe de réinstaller instantanément les capuchons avant et arrière de l’objectif. Bien que les appareils soient conçus pour être les plus hermétiques possible, la poussière finit toujours par entrer et si le changement de film suffisait en argentique, il peut arriver que des particules se déposent sur le capteur CCD ou CMOS. Pour les retirer, n’utilisez surtout pas d’objets et contentez-vous d’une poire pour souffler un peu d’air dessus (pas de bombe à air sec, c’est trop puissant). Pour « voir » le capteur, vous devez déclencher une photo en vous mettant en mode manuel et en choisissant une obturation très longue (certains

appareils ont même un mode entretien qui laisse ouvert à l’infini tant qu’il n’y a pas d’objectif). Olympus, suivi de Canon, propose désormais de nouveaux capteurs autonettoyants par un principe de vibrations par ultrasons visant à faire tomber les poussières éventuellement collées en bas du boîtier, retenues par une petite bande collante. L’obturateur est la principale pièce qui s’use dans un appareil photo numérique, le mécanisme du miroir basculant également. Dans un appareil à prix raisonnable tel que les reflex qui nous concernent (moins de 1 000 ¤), les obturateurs ont une durée de vie estimée autour de 50 000 déclenchements. C’est beaucoup pour le commun des mortels, mais ça peut être atteint en l’espace de quatre ans par un photographe passionné. A ce terme, point d’inquiétude, il se peut que votre obturateur fonctionne encore fort longtemps. S’il venait à lâcher, son remplacement coûte autour de 400 à 500 ¤ ; le moment de changer de boîtier pour adopter les dernières innovations ? Les appareils haut de gamme possèdent des obturateurs ayant une durée de vie plus importante, 100 000 à 150 000 déclenchements le plus souvent.

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Comprendre REFLEX NUMÉRIQUES De la taille des capteurs En photo argentique, il existe différents formats de photo, ce qui correspond à la surface de film exposée durant la prise de vue. Les moyens et grands formats étant réservés à quelques usages professionnels, c’est le format 24 x 36 mm (également appelé 35 mm) qui est le plus répandu. Lorsque l’on parle de focales au sujet des objectifs, les valeurs exprimées sont presque tout le temps valables pour cette taille de photo. En matière de photo numérique, sauf les appareils très haut de gamme qui possèdent un capteur de même dimension (24 x 36 mm), les capteurs sont plus petits. Par exemple, un Canon EOS 350D utilise un capteur de 22,2 x 14,8 mm, les compacts ont généralement des capteurs encore bien plus petits. La taille du capteur n’est pas très importante en soi, si ce n’est qu’il faut des optiques de meilleure qualité pour reproduire avec fidélité l’image sur une plus petite surface, mais c’est surtout la correspondance des focales qui est totalement faussée ! Les valeurs exprimées étant faites pour le 24 x 36, il convient de faire le calcul en fonction de la taille du capteur de l’appareil que l’on possède ; il s’agit de trouver le rapport entre la diagonale du petit capteur et 43, la diagonale en mm d’un capteur 24 x 36. Toujours pour le EOS 350D, il faut multiplier les valeurs par 1,6 ; un objectif 24-70 équivaut en fait à un 38-112 sur un reflex avec un capteur full frame (24 x 36). Nous voyons là que les appareils photo avec de petits capteurs sont avantagés pour l’utilisation de téléobjectifs, mais qu’il est au contraire difficile d’avoir un très grand-angle. Pour « pallier » le problème, les constructeurs proposent également des objectifs spécialement conçus pour les appareils avec des plus petits capteurs afin de proposer des plages d’utilisation améliorées et réduire l’encombrement des objectifs. C’est par exemple la gamme EF-S chez Canon (au lieu de EF) ou DC chez Sigma (au lieu de DG).

Le nouveau Canon EOS 400d fait parti de la vague des reflex 10 MP à moins de 1000 ¤. Il risque de devenir LE nouveau standard.

l’objectif, les objectifs haut de gamme en provoquent beaucoup moins. Si vous désirez vous équiper pour la première fois en matériel photo (non compact), privilégiez un boîtier nu et investissez d’emblée dans un objectif de qualité, car les objectifs de base tels que le 18-55 livré par Canon avec bon nombre de ses modèles est vraiment limite (certains compacts avec des optiques de qualité font légèrement mieux). Pour aller plus loin, il est possible de s’équiper de divers accessoires. Les filtres ne coûtent pas très cher (comparés aux objectifs et boîtiers du moins) et permettent de jouer sur l’éclairage et les couleurs de façon

très intéressante. Vous pourrez plus facilement filtrer le soleil par grand beau temps, obtenir un ciel bien bleu ou intensifier un effet de coucher de soleil. Il existe de nombreux types de filtre : filtre anti-UV, polarisant, de couleur… complet ou 50 % (pour viser l’horizon)… Certains constructeurs d’optiques proposent également des bagues permettant de multiplier la focale, une bague qui s’insère entre le boîtier et l’objectif. Cette solution est bien moins onéreuse que de multiplier les objectifs, mais vous vous doutez que la multiplication des optiques et des points de fixation n’est pas l’idéal pour conserver une qualité optimale.

A retenir • Les focales sont toujours exprimées en équivalent 24x36 mm. Selon la taille du capteur, il faut corriger ces valeurs pour connaître la plage d’utilisation d’un zoom. • Plus la focale est courte, plus l’angle de prise de vue est grand ; plus la focale est longue, plus l’angle est réduit. • Une focale courte permet de prendre des sujets larges de très prêt, une focale longue offre un grossissement plus important pour photographier des objets éloignés. • Le trépied est un outil indispensable pour réussir des photographies de qualité, surtout en faible lumière • Lorsque vous achetez un reflex, prenez en compte le tarif conséquent des objectifs de qualité. Les focales fixes sont moins chères (et moins pratiques) que les zoom, à qualité équivalente.

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Technique : prise de vue ous l’aurez bien sûr noté, cet article concerne les personnes qui débutent dans la photo, utilisatrices ou non de compacts, qui souhaitent aller plus loin en franchissant le cap et en acquérant un reflex numérique. Jusqu’ici, nous avons découvert le fonctionnement et le rôle du boîtier et des objectifs, nous allons à présent nous intéresser à la prise de vue elle-même, en détaillant les bases de la photographie. Ces conseils vous permettront de mieux comprendre les grands principes, les limitations matérielles et de vous exercer. Ceux qui désirent se perfectionner achèteront des magazines spécialisés et de beaux livres sur la photo, une douzaine de pages ne suffit pas à résumer plus de 100 ans d’innovations et d’expériences photographiques.

Nous l’avons dit, le principe de base de la photographie consiste à « imprimer » de la lumière sur une surface sensible, le capteur de l’appareil photo numérique. Chaque appareil photo est une minichambre noire (le capteur est hypersensible, cette sensibilité est exprimée en ISO et réglable) dans laquelle le photographe laisse pénétrer la quantité de lumière désirée. Pour jouer sur cette quantité de lumière, nous pouvons jouer sur deux

Samsung, en partenariat avec Pentax, lance le GX10, un frère jumeau du K10D.

paramètres, l’ouverture et l’exposition. Comme nous l’avons expliqué techniquement plus haut, l’ouverture précise la quantité de lumière que laisse passer le diaphragme que l’on peut considérer comme une sorte de filtre. L’exposition est la durée durant laquelle l’obturateur est ouvert pour laisser la lumière frapper le capteur. Il serait bien sûr facile de réussir des photos s’il n’existait qu’un seul paramètre pour doser la quantité de lumière, mais toute la subtilité réside justement dans le savant dosage de ces deux paramètres, présents sur tous les appareils mais que les appareils tout automatiques finiraient par nous faire oublier ! Comme nous l’avons vu, l’ouverture correspond à une position du diaphragme, qui laisse pénétrer plus ou moins de lumière. La façon d’écrire une valeur d’ouverture est normalisée, nous parlons de f/1.4, f/2, f/2.8, f/4, f/5.6, f/8, f/11, f/16… Si

Si votre portefeuille ne peut suivre le tarif prohibitif des objectifs haut de gamme Canon ou Nikon, des marques « alternatives » telles Sigma et Tamron proposent d’assez bons produits.

“ Le boîtier seul ne suffit pas, un bon objectif est primordial pour réussir de belles photos “ PC Update novembre/décembre 06

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Comprendre REFLEX NUMÉRIQUES f/11

f/22

f/5,6

Ces trois images illustre l’augmentation de la profondeur de champ (zone de netteté) au fur et à mesure que l’ouverture est réduire.

L’utilisation du flash n’est pas évidente pour obtenir de bons résultats. Les flashs intégrés ne sont jamais véritablement utilisables sauf en cas de dépannage.

les valeurs correspondent concrètement au rapport entre la distance focale et le diamètre du diaphragme, le passage d’une position d’ouverture normalisée à l’autre laisse pénétrer deux fois plus ou deux fois moins de lumière dans l’appareil. Ainsi, en ouvrant à

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f/5.6, il y a deux fois plus de lumière qu’à f/8. Concernant l’exposition, il existe également des valeurs normalisées ; l’exposition s’exprime en durée, bien entendu. Ça va de plusieurs secondes à 1/8000e de seconde pour les meilleurs appareils, la caractéristique de vitesse étant directement édictée par votre boîtier. Les vitesses d’obturation les plus courantes sont 1 seconde, 1/2, 1/4, 1/8, 1/15, 1/30, 1/60, 1/125, 1/250, 1/500 et 1/1000.

tions que de s’entraîner encore et encore en essayant, si possible sur pied, de photographier divers objets à diverses distances en essayant à chaque fois plusieurs valeurs d’ouverture (et d’obturation en conséquence). Les reflex numériques modernes fonctionnent tous en divers modes : manuel (pour ajuster soi-même l’ouverture et l’obturation), semi-automatique (priorité à l’ouverture ou priorité à l’obturation) et automatique.

SAVANT MÉLANGE

LA LUMIÈRE EST D’OR

L’ouverture permet de jouer sur la profondeur de champ, c'est-à-dire la zone de netteté. Plus l’ouverture est grande, plus la lumière entre mais moins la profondeur de champ est élevée. Si une faible profondeur de champ permet de facilement détacher un sujet de l’arrière-plan, un portrait par exemple, d’autres photos requièrent plus de profondeur, un objet assez profond, un bâtiment ou même un paysage. Réduire l’ouverture permet justement d’augmenter la profondeur de champ, la plage durant laquelle les sujets seront nets, mais il y a donc moins de lumière qui pénètre. Trop peu de lumière conduit à une photo sombre, il faut donc compenser en ouvrant l’obturateur plus longtemps. Hélas, la vitesse d’obturation présente elle aussi ses limites. En effet, photographier des sujets en mouvement requiert une vitesse d’obturation très rapide pour éviter le flou, ce qui nécessite donc une grande ouverture pour ne pas obtenir une photo trop sombre, une fois de plus. Si vous désirez une profondeur de champ élevée, nécessitant des poses de plus d’une demi-seconde, un trépied est impératif sous peine de se retrouver avec une photo floue.

L’éclairage joue énormément sur les résultats photographiques. Il est beaucoup, beaucoup plus facile de réussir une photo par une belle journée lumineuse (sans que le soleil soit trop agressif non plus) qu’à la tombée du jour ou en intérieur, là où la quantité de lumière naturelle est bien moins élevée. La maîtrise de la lumière est très difficile, toujours ce savant dosage d’ouverture et d’obturation qui est également influencé par la sensibilité choisie, une sensibilité de 100 ISO requiert plus de lumière qu’une de 400 ISO, mais il en résultera une photo plus « propre », avec moins de grain (qui est plus du bruit que du grain dans le cadre de la photo numérique). Si vous ne bénéficiez pas d’assez de lumière pour réaliser vos photos, même avec une grande ouverture, il faut s’équiper de lumière artifi-

La maîtrise de la profondeur de champ est une qualité qui indique une certaine connaissance de la photographie. En effet, il n’est pas évident au premier abord, même en ayant compris le principe de réduction de l’ouverture, de savoir ajuster la profondeur par rapport aux sujets que l’on souhaite mettre en valeur en les détachant de l’avant et de l’arrière-plan. Il n’y a pas d’autres solu-

17 mm (27 mm)

140 mm (224 mm)

cielle. A défaut d’un véritable studio photo avec toutes sortes de sports, murs blancs et autres parapluies réfléchissant et tamisant la lumière, il existe le flash. Si les flashs intégrés offrent rarement de bons résultats, un flash

externe bien utilisé peut se révéler très intéressant. Comme pour tout, il faut s’entraîner à utiliser le flash pour bien doser la quantité de lumière souhaitée. Certains photographes n’hésitent pas à sortir le flash en pleine lumière, même pour des photos au ski ! Alors que la neige reflète le soleil et aide à produire une énorme quantité de lumière, le flash permet de ne pas créer de zones d’ombre sur les visages de vos amis en éclairant encore un peu plus et surtout uniformément. Si jamais vous photographiez avec une lumière non naturelle et/ou insuffisante, vous risquez d’obtenir une image avec des couleurs non réalistes. Pour compenser ce problème, vous pouvez ajuster la balance des blancs de votre appareil pour rétablir l’échelle des couleurs en fonction de votre éclairage. Il existe souvent des modes prédéfinis (temps nuageux, éclairage tungsten…) mais vous aurez les

A retenir • Plus la valeur de l’ouverture augmente, plus l’ouverture est réduite • Chaque valeur d’ouverture correspond à deux fois plus ou moitié moins de lumière qui passe au travers de l’objectif • L’augmentation de l’ouverture augmente la profondeur de champ mais requière une exposition plus longue • Une exposition longue est facilement source de vibrations/tremblements et donc de flou • La maîtrise de la lumière est primordial pour réussir ses photos meilleurs résultats en effectuant une balance des blancs manuelle. Pour ce faire, viser une surface blanche et unie, prenez la photo (en balance des blancs automatique) et indiquez à votre appareil que la photo prise définit le blanc. Ensuite, en mode balance des blancs manuelle, les photos suivantes auront une bonne colorimétrie (jusqu’à ce que les conditions de lumière changent de nouveau). Au-delà de la technique photo pure, une belle photographie dépend également de diverses règles de composition. Selon l’objectif utilisé, le sujet photographié ne sera pas mis en valeur de la même façon. Une auto ou une maison paraîtra plus « impressionnante » prise avec un objectif grandangle par exemple. Il est également intéressant de positionner vos sujets à des endroits stratégiques et non pas systématiquement au centre de vos photos. Tracez deux traits horizontaux et deux traits verticaux virtuels dans votre viseur et essayez de positionner le sujet sur l’une des quatre intersections, c’est un bon moyen de le faire ressortir (à condition que l’arrière-plan soit suffisamment esthétique et neutre).

35 mm (56 mm)

50 mm (80 mm)

80 mm (128 mm)

200 mm (320 mm)

315 mm (204 mm)

400 mm (640 mm)

PC Update novembre/décembre 06

Nous voyons bien la différence de cadrage et de zoom en fonction de la focale choisie. Notez que la valeur entre parenthèse correspond à la véritable valeur en équivalent 24x36 mm, car nous avons fait ces images à l’aide d’un EOS 350d à petit capteur.

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Comparer ALIMENTATIONS

Plus de stabilité, moins d’électricité consommée :

les nouvelles alimentations se déchainent Par : David Guillaume

Depuis un an, Seasonic semble être l’indétrônable roi des alimentations avec sa S12. Mais aujourd’hui, la concurrence se réveille. Et Seasonic, qui n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds, sort deux nouveaux modèles pour tenter de garder une longueur d’avance. Voici les nouvelles alimentations d’Antec, Corsair, Seasonic, Silverstone et Tagan enfin réunies pour l’heure de vérité.

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PC Update novembre/décembre 06

n regroupant tous ces produits, nous avons pu mesurer tout le chemin parcouru par les alimentations ces dernières années. Alors qu’il y a peu, seules les Truepower d’Antec pouvaient se targuer d’avoir des tensions parfaitement stables, toutes les alimentations de ce comparatif sont irréprochables dans ce domaine. Quand au rendement (et par la même à la consommation), tous les produits testés obtenaient des résultats très honorables. Seul le niveau sonore nous a parfois déçus, toutes les alimentations n’étant pas convaincantes dans ce domaine. Certaines restent inaudibles, même lors des fortes charges, comme c’est le cas des Seasonic S12. D’autres, sans être vraiment bruyantes, sont parfaitement audibles, comme c’est le cas des Tagan Dual Engine. Mais dans l’ensemble, ces alimentations offrent de si bonnes prestations que nous avons dû placer une alimentation d’entrée de gamme en face d’elles pour mieux illustrer le gouffre qui les sépare des alimentations plus modestes (et bien sûr nettement moins coûteuses…). Pour nos tests, nous avons utilisé une carte mère Asus P5WD2 Premium équipée d’un processeur Intel Pentium Extreme Edition 955 et de deux barettes de RAM Corsair DDR2 XMS2-6400. La partie graphique était assurée par une GeForce 7950GX2, et la configuration accueillait quatre disques durs afin d’augmenter encore un peu la consommation. Le refroidissement du processeur était confié à un radiateur Thermalright Ultra 120 associé à un ventilateur Noiseblocker. Enfin l’ensemble était installé dans un boîtier Enermax CS-512A, dont nous avons intégré l’alimentation d’origine à nos tests pour référence. Comme ce boîtier dispose d’un emplacement pour ventilateur 120mm non exploité à l’arrière, nous y avons placé un ventilateur Noctua en extraction.

Antec Truepower Trio 650w

Corsair HX620W

Seasonic M12 700w

Seasonic S12+ 550w

Silverstone SST-ST75ZF

Tagan Dual engine 700w

Les tests de niveau sonore et de température CPU ont été effectués en laissant le processeur chauffer pendant une heure, en relevant la température avec Speedfan puis en mesurant le niveau de pression sonore à 12,5cm de l’arrière de l’alimentation avec un sonomètre. Ensuite, nous avons overclocké le processeur à 4 GHz (contre 3,46 GHz d’origine) sans augmentation du vcore. Nous avons alors effectué plusieurs passes de 3DMark06 tout en mesurant la consommation maximale à la prise et les fluctuations de tension sur le +12v. Toutes les alimentations ont passé ce test sans problème, à l’exception de la petite alimentation d’origine. Donnée pour 353 watts, il n’est pas étonnant qu’elle n’ait pas été stable dans une telle configuration. Nous avons néanmoins pu effectuer nos mesures, en devant simplement nous contenter d’un

Tagan EasyCon XL 700w

temps un peu plus court qu’avec les autres, l’ordinateur de test ayant tendance à crasher. Avant de nous lancer dans l’analyse de nos résultats, commençons par éclaircir quelques points concernant les caractéristiques des alimentations. Déchiffrer le marketing n’étant pas toujours évident, voici quatre points qui méritent votre attention lors de l’achat.

LE CIRCUIT PFC Le circuit PFC, dans une alimentation, sert à réduire la puissance apparente consommée par l’alimentation. Obligatoire en Europe, il ne permet pas de réduire sa facture d’électricité comme on le lit parfois ! Il permet seulement d’éviter des pertes d’énergie au niveau du réseau de distribution, mais en aucun cas celles-ci ne vous auraient été facturées. Aujourd’hui, la plupart des alimentation ont un circuit PFC actif, et parfois un circuit PFC passif. Le deuxième a un facteur de correction inférieur, il est donc moins écologique car il provoque plus de déperdition, mais revient moins cher à fabriquer. Toutes les alimentations que nous avons testées ici avaient un circuit PFC actif.

LE RENDEMENT Le rendement d’une alimentation, c’est le rapport entre le courant alternatif qu’elle consomme et le courant continu qu’elle produit. Car la conversion de l’un vers l’autre ne se fait pas sans pertes. Dans ce domaine, les fabricants d’alimentations ont fait de gros efforts ces dernières années. Tant mieux, car un meilleur rendement a de nombreux avantages. D’abord la consommation du PC diminue : vive les économies d’électricité ! Ensuite, la chaleur dégagée par l’alimentation diminue elle aussi. Les besoins en ventilation sont donc plus faibles, l’alimentation est plus silencieuse et plus fiable. On peut aussi diminuer la taille des radiateurs, ce qui la rend plus légère et permet de réduire les coûts. Mais ce dernier point est compensé par le coût des composants de meilleur qualité requis pour avoir un bon rendement.

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Comparer ALIMENTATIONS Le programme 80 Plus est un programme de certification indiquant qu’une alimentation a un rendement de plus de quatre-vingt pourcent dans la plupart des conditions d’utilisation. Concrètement, elles sont mesurées à un niveau de charge correspondant à vingt pourcents, cinquante pourcents et cent pourcents de la charge maximale, et doivent toujours rester au dessus de ce seuil. Les alimentations ayant reçu cette certification sont donc parmi les meilleures en termes de rendement.

Nuisances sonores

LES SORTIES +12V

LA VENTILATION

Depuis l’arrivée des spécifications ATX12V 2.0, toute alimentation offrant plus de 18A sur le +12v doit disposer d’une seconde sortie +12v avec une limite de courant indépendante. Mais les besoins en courant (et surtout en +12v) augmentant régulièrement, on arrive aujourd’hui à des alimentations offrant 50, voir 60A au total sur le +12v. Même deux sorties +12v ne suffisent alors pas à respecter les recommandations d’ATX12V 2.x. C’est pourquoi les fabricants proposent de plus en plus souvent trois, voir quatre sorties +12v sur leurs grosses alimentations. La limite de chaque sortie +12v est fixée entre 18 et 20A, mais l’information la plus importante est la limite « globale » de l’ensemble des lignes. Elle est plus représentative de ce dont l’alimentation est réellement capable, et la plupart des fabricants fournissent cette information. Le nombre de sorties +12v en lui-même n’a pas grande importance, les fabricants l’augmentent simplement lorsque c’est nécessaire pour faire passer la puissance tout en respectant la limite d’environ 18A par ligne.

Dans le domaine des alimentations, les ventilateurs 120mm ont été un grand progrès. Ils offrent un débit important avec une faible vitesse de rotation, et donc un volume sonore réduit. Cependant, le rendement des alimentations augmentant, le refroidissement pose de moins en moins de problème et les ventilateurs 80mm devraient donc suffire, du moins en théorie. En pratique, les alimentations à ventilateur 80mm que nous avons testées sont parmi les plus bruyantes. Les 120mm font beaucoup mieux, et offrent en plus un meilleur refroidissement du processeur. Elles gagnent donc sur toute la ligne.

Niveau de pression sonore

Seasonic S12+

Antec Truepower Trio 650w

Seasonic M12 700w

Corsair HX620W

Seasonic M12 700w

Tagan Easycon XL 700w

Tagan Dual Engine 700w

Alimentation d'origine

Tagan Easycon XL 700w

Silverstone ST75ZF

Tagan Dual Engine 700w

Alimentation d'origine 35

db(a) à 12,5cm

Toutes les alimentations de la S12+ à la Corsair sont très discrètes. Les Tagan et Silverstone se débrouillent moins bien dans ce domaine.

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Parmi les alimentations que nous avons testées, la nouvelle Truepower Trio d’Antec était la plus surprenante. En effet, cette nouvelle alimentation affiche des caractéristiques alléchantes, la plaçant presque au niveau des Seasonic S12+. Elle est aussi un peu moins chère. Quant à la nouvelle alimentation Corsair, elle est tellement au coude à coude avec la Seasonic M12 que le choix en est difficile. On peut le dire, la concurrence s’est mise au goût du jour. Ces quatre alimentations sont fortement recommandées pour ceux qui recherchent les meilleures performances possibles.

Consommation

Seasonic S12+

SEASONIC ET ANTEC SE CHAMAILLENT

200

210

220

Watts consommés à la prise

230

240

250

260

270

280

290

300

watts

Les S12+, certifiées 80 Plus, bénéficient du meilleur rendement, ce qui se traduit par une plus faible consommation. Mais Corsair et Antec ne sont pas loin derrière…

Refroidissement

Température CPU

Stabilité du +12v

Tagan Easycon XL 700w

Seasonic S12+

Silverstone ST75ZF

Antec Truepower Trio 650w

Alimentation d'origine

Seasonic M12 700w

Tagan Dual Engine 700w

Seasonic S12+

Tagan Easycon XL 700w

Seasonic M12 700w

Corsair HX620W

Silverstone ST75ZF

Antec Truepower Trio 650w

Alimentation d'origine 50

°c

0,04

0,06

0,08

0,1

0,12

Rien à redire, puisque pour la plupart de ces alimentations nous n’avons mesuré aucune variation de tension ! L’alimentation d’origine, utilisée comme référence, offre déjà des tensions plutôt stables… c’est dire ce dont sont capables les autres.

Truepower Trio 650w

+3,3v : 24A +5v : 24A +12v1 : 19A +12v2 : 19A +12v3 : 19A Total +12v : 52A Bundle : câble d’alimentation, vis, manuel Connecteurs : 2 x PCI Express, 4 x SATA, 6 x Molex quatre

0,14

Ecart maximal mesuré sur le +12v, en volts

Avec son ventilateur 120mm, l’Easycon XL est celle qui ventile le mieux, au prix d’un niveau sonore un peu plus élevé. Les alimentations les plus silencieuses sont – et c’est normal – celles qui refroidissent le moins l’intérieur du boîtier.

Antec

0,02

Variation de tension

point, 2 x Molex quatre points thermorégulé (prises « fan only »), 1 x floppy Ventilation : 1 x 120mm Prix : 650w : 145 ¤ 550w : 120 ¤ 430w : 90 ¤

Un an environ après l’arrivée de la Neo HE, Antec annonce une nouvelle refonte de sa gamme. Dans l’entrée de gamme, se trouveront les Earth Watts, de nouvelles alimentations au design classique avec une ventilation par ventilateur 80mm. Elles seront proposées dans des puissances de 380, 430 et 500 watts, pour un tarif respectif de 60, 75 et 95¤. Mais le nouveau modèle qui nous intéresse ici est la Truepower Trio, dernière déclinaison en date de la bien connue Truepower. Si elle porte le nom de Trio, c’est qu’elle dispose de trois sorties +12v, ce qui est presque obligatoire dès lors qu’on arrive dans des puissances aussi élevées. Car la plus petite Truepower Trio est une 430 watts, et la gamme monte jusqu’à 650 watts. Avec un rendement maximal annoncé à 85%, la Trio promet d’être économe, et c’est ce que confirment nos tests. Par contre, le design reste austère, tout autant que celui des versions précédentes. Boîtier gris, câbles non gainés, pas de système de détachage facile pour les câbles… heureusement on retrouve toutes les qualités des précédentes versions. Tensions stables au dixième de volt près, prises « fan only » permettant de réguler la vitesse de deux ventilateurs à connectique Molex quatre points en fonction de la température interne de l’alimentation… Pour ne rien gâcher, la nouvelle Truepower s’avère extrêmement silencieuse, faisant presque jeu égal avec la reine du silence : la Seasonic S12. Discrète et efficace, la nouvelle Truepower Trio fait honneur à la réputation de cette gamme tant appréciée des overclockers. Pour les câbles modulaires, il faudra se tourner vers la Neo HE. Mais pour le meilleur rapport performances/prix, la Trio s’impose.

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Comparer ALIMENTATIONS Corsair

HX620W

+3,3v : 24A +5v : 30A +12v1 : 18A +12v2 : 18A +12v3 : 18A Total +12v : 50A Bundle : câble d’alimentation, vis, manuel, autocollant Corsair, colliers de serrage plastique pour câbles, câbles modulaires avec sac de rangement

Connecteurs : jusqu’à huit SATA, dix Molex quatre points et deux prises PCI Express. Un adaptateur Molex quatre points -> 2 x floppy fourni. Un adaptateur Molex quatre points -> 2 x Molex +5v pour alimenter des ventilateurs en réduisant leur vitesse. Ventilation : 1 x 120mm Prix : 620w : 179 ¤ 520w : 129 ¤

Gigabyte s’est essayé aux boîtiers de PC avec le 3D Aurora pour un succès incontestable, Asus a bien réussi son coup dans le monde des ventirads avec le Silent Square, et c’est maintenant au tour de Corsair de se lancer là où on ne l’attendait pas : dans les alimentations. Le fabricant de mémoire propose une alimentation modulaire aux caractéristiques pointues. La consommation est faible, indiquant un bon rendement. Les câbles modulaires sont les plus pratiques que nous ayons eus entre les mains : les fils électriques sont reliés pour former une fine nappe, très facile à manipuler et à positionner dans le PC. Tout comme les autres alimentations que nous avons testées pour ce comparatif, la Corsair offre des tensions irréprochables. Son niveau sonore est intermédiaire, pas aussi silencieux que les Seasonic ou Antec Truepower Trio mais néanmoins très raisonnable. Le tarif est comparable à celui des Seasonic M12, dont les performances sont très proches. La petite Corsair est donc bien née, mais cela suffira-t-il pour s’imposer face à des concurrents au nom plus reconnu dans le domaine des alimentations ? L’avenir nous le dira…

Seasonic

M12 700w

+3,3v : 24A +5v : 30A +12v1 : 18A +12v2 : 18A +12v3 : 18A +12v4 : 18A Total +12v : 56A Bundle : câble d’alimentation, vis, autocollant Seasonic, manuel, cables modulaires

La M12 est dotée d’un ventilateur 120mm, mais reçoit aussi un 60mm à l’arrière.

Pas besoin d’énormes radiateurs lorsque l’alimentation a un bon rendement.

Enfin ! Depuis le temps qu’on attendait une alimentation Seasonic modulaire… La M12 est donc la réponse à notre longue attente, à nos prières toujours renouvelées. Elle reprend la plupart des (excellentes) caractéristiques de la S12, en y ajoutant la modularité des câbles. Au passage, la puissance augmente un peu puisque la gamme monte jusqu’à 700 watts (la gamme S12 s’arrête à 600 watts et S12+ à 650 watts). C’est avec joie qu’on retrouve des tensions hyper stables, un excellente rendement, et un silence de fonctionnement presque égal à celui d’une S12+. Presque, car la M12 s’avère un tout petit peu plus bruyante qu’une S12+, sans doute en raison de son petit ventilateur 60mm. Celui-ci vient soutenir le ventilateur 120mm lorsque la charge augmente. Heureusement, il tourne à une vitesse très faible, à peine suffisante pour grappiller 2 db(a) sur notre sonomètre et faire passer la M12 derrière l’Antec Truepower Trio en termes de bruit. Mais qu’on ne s’y trompe pas, ces trois alimentations sont toutes extrêmement discrètes, inaudibles dans la plupart des configurations. A l’usage, la M12 est pratique, avec une connectique facile à utiliser. Rien à redire, cette alimentation devient une nouvelle référence et nous la recommandons vivement à qui cherche une alimentation modulaire aux performances élevées.

Seasonic

S12+ 550w

+3,3v : 24A +5v : 30A +12v1 : 18A +12v2 : 18A +12v3 : 18A +12v4 : 18A Total +12v : 41A Bundle : câble d’alimentation, vis, manuel

La certification “80 plus” indique que l’alimentation offre un bon rendement dans la plupart des conditions d’usage.

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PC Update novembre/décembre 06

Connecteurs : jusqu’à neuf Molex quatre point, jusqu’à huit SATA et jusqu’à quatre connecteurs PCI Express. Un adaptateur Molex quatre point -> 2 x floppy fourni. Ventilation : 1 x 120mm + 60mm Prix : 700w : 199 ¤ 600w : 165 ¤ 500w : 135 ¤

Connecteurs : 6 x SATA, 9 x Molex quatre points, 2 x PCI Express + un adaptateur Molex quatre points -> 2 x floppy Ventilation : 1 x 120mm Prix : 650w : 159 ¤ 550w : 129 ¤

Seasonic fait évoluer la S12, qui devient “Energy +”. En pratique, ces nouvelles S12+ ont un meilleur rendement et ont reçu la certification 80 Plus, prouvant qu’elles conservent un rendement de plus de 80% dans la plupart des situations. Histoire de ne pas faire de l’ombre aux anciens modèles, ces nouvelles S12+ viennent s’intercaler entre les S12 déjà existentes. Elles sont donc proposées en version 650 et 550w, là où les S12 existent en 600, 500, 430, 380 et 330 watts. Sans surprise, la S12+ de notre test a obtenu la consommation la plus faible que nous ayons mesurée. C’est donc bien elle qui bénéficie du meilleur rendement, encore meilleur que celui de l’Antec Trio. Proposée à un tarif plus raisonnable que la M12, la S12+ est un peu plus silencieuse et consomme un peu moins. Si les câbles modulaires ne vous intéressent pas, c’est un excellent choix. Elle est cependant techniquement très proche de la Truepower Trio, dont le tarif est légèrement inférieur. Quelle est la meilleure des deux ? Difficile de trancher, mais la S12+ obtient un petit avantage en raison de sa meilleure finition et d’un rendement légèrement meilleur associé à un niveau sonore plus faible. Un écart qui n’est toutefois pas très important, et peut se justifier par la différence de prix de quelques euros.

Silverstone

SST-ST75ZF

+3,3v : 28A +5v : 30A +12v1 : 18A +12v2 : 18A +12v3 : 18A +12v4 : 18A Total +12v : 60A

Bundle : câble d’alimentation, vis, colliers de serrage plastique Connecteurs : 4 x PCI Express, 6 x Molex quatre points, 6 x SATA Ventilation : 1 x 80mm Prix : 189 ¤

Lorsque nous l’avions testée pour la première fois, la ST75ZF nous avait franchement déçus. Donnée pour 750 watts, elle n’avait pas réussi à faire fonctionner une configuration qui n’avait pas posé de problème à certaines alimentations 500 watts ! Mais Silverstone nous ayant assuré que notre échantillon était défectueux, nous accueillons une nouvelle ST75ZF dans nos pages. Cette fois-ci, les tests se sont bien déroulés et nous avons pu apprécier les qualités de cette alimentation. Sa finition est exemplaire, avec de petits détails bienvenus. Par exemple, une mention sur chaque connecteur indique quelle sortie +12v il utilise (+12v1, +12v2, etc). L’intérêt, c’est de permettre à l’utilisateur de répartir ses composants équitablement sur toutes les sorties +12v. La ST75ZF est la seule alimentation que nous ayons testée qui offre cette indication, les autres devraient en prendre de la graine. Exploitant un unique ventilateur 80mm placé sur la face intérieure, la ST75ZF n’est pas très discrète lorsque la charge augmente. Par contre, le niveau sonore baisse rapidement lorsque la température interne le permet. Enfin, cette alimentation exploite deux circuits de conversion de courant afin d’améliorer les performances et la stabilité. C’est un principe qu’emploie aussi Tagan dans ses dernières alimentations Dual Engine et Easycon XL. Puissante, la ST75ZF est aussi assez coûteuse. Elle est plutôt bruyante en charge, et sa consommation bien que correcte est un peu au dessus de la concurrence. Néanmoins, les alimentations de plus de 700 watts ne sont pas légion, et si vous achetez une alimentation avec l’intention d’upgrader processeur et carte graphique pour passer à la prochaine génération sans avoir à changer d’alimentation, l’offre de Silverstone est valable.

Tagan

Dual engine 700w

+3,3v : 28A +5v : 28A +12v1 : 20A +12v2 : 20A +12v3 : 20A +12v4 : 20A Total +12v : 50A

Bundle : câble d’alimentation, vis, manuel Connecteurs : 2 x PCI Express, 4 x Molex quatre points, 10 x SATA, 4 x adaptateur SATA -> Molex quatre points, 1 x adaptateur Molex quatre points -> 2 x floppy Ventilation : 2 x 80mm Prix : 198 ¤

Dual Engine, un nom qui vient du principe de fonctionnement de cette alimentation : deux circuits sont associés pour convertir le courant, afin d’améliorer la stabilité. C’est ce qui permet à Tagan de proposer une alimentation de forte puissance : 700 watts. La Dual Engine n’est cependant pas exempt de défauts. Ses gros câbles sont assez génants, ils sont trop rigides et difficiles à caser dans le boîtier. La ventilation, assurée par des ventilateurs 80mm, est la plus bruyante de ce comparatif. Ces deux points sont néanmoins compensés par d’évidentes qualités. Les tensions sont irréprochables, la consommation faible et la finition agréable. Dommage dès lors que le tarif un peu élevé nous fasse lorgner du coté de sa concurrente Seasonic : le tarif de la M12 700 watts est assez proche, et elle bénéficie de câbles modulaires… Les cables de la dual engine sont nombreux et rigides, ce n’est pas très pratique.

Tagan

EasyCon XL 700w

+3,3v : 28A +5v : 28A +12v1 : 20A +12v2 : 20A +12v3 : 20A +12v4 : 20A Total +12v : 56A Bundle : câble d’alimentation, vis, manuel

Connecteurs : Jusqu’à 2 x PCI Express, 7 x Molex quatre points, 8 x SATA + un adaptateur Molex quatre points -> 2 x floppy Ventilation : 1 x 120mm Prix : 700w : 199 ¤ 600w : 169 ¤ 500w : 139 ¤

Alors que la Dual Engine nous a un peu déçus, l’Easycon XL nous semble beaucoup plus convaincante. Cette alimentation exploite pourtant la même plateforme, mais plusieurs points la rendent plus intéressante. D’abord, elle est dotée d’un ventilateur 120mm. Cela ne la rend pas silencieuse pour autant, mais elle est plus discrète que la Dual Engine. Ce ventilateur offre aussi un refroidissement nettement plus performant que toutes les autres alimentations de ce comparatif, comme on peut en juger par la température processeur relevée. Enfin et surtout, elle est dotée d’un système de câbles modulaires. Il est pratique à utiliser, avec une connectique ronde originale et de bonne qualité. L’un des défauts de la Dual Engine est la rigidité des câbles et leur grand nombre, l’Easycon XL règle donc totalement ce problème en vous laissant retirer ceux dont vous n’avez pas besoin. Pour ne rien gâcher, l’alimentation est présentée dans une boîte superbe. Proposée à un tarif presque égal à celui des Seasonic M12 de même puissance, l’Easycon XL est en retrait par rapport à cette dernière. Son rendement est un peu moins bon, et son niveau sonore est plus élevé. Cependant, elle bénéficie d’une meilleure capacité de refroidissement et d’un packaging somptueux. Si notre préférence va à la M12, force est de constater que Tagan est de nouveau dans la course.

Les câbles modulaires, c’est bien pratique !

PC Update novembre/décembre 06

La Tagan Easycon XL est rangée dans une superbe boîte.

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Comparer WEBCAMS

La nouvelle génération de

webcams Enfin de belles images ! Par : Manuel Da Costa

Toujours en pleine expansion, la messagerie instantanée séduit toujours plus d’utilisateurs et s’invite même aujourd’hui dans nos mobiles. En plus du texte et des émoticônes, il est même possible de profiter du son et de l’image à l’aide d’une webcam. A cette fin, une nouvelle génération de webcams embarquant des capteurs de 1,3 million de pixels vient de voir le jour. Nous avons testé pour vous 8 nouveaux modèles. aractérisés par un mode de communication en temps réel et gratuit, les logiciels de messagerie instantanée sont devenus incontournables aujourd’hui. Live Messenger, Yahoo ! Messenger, ICQ, AIM, et tant d’autres encore… Si ces logiciels intègrent depuis longtemps l’image et le son pour communiquer de façon plus conviviale, seuls les logiciels de visioconférence ont su réellement évoluer. Il était temps que les webcams fassent de même.

fichiers, meilleure résolution d’image, réglages fins des codecs audio/vidéo, etc. Au final, vous bénéficierez d’un moyen de communication en vidéoconférence efficace, et moins coûteux qu’une consommation téléphonique classique en utilisant la visioconférence. Parmi les logiciels incontournables, nous vous recommandons iVisit Plus (www.ivisitfr.com), entièrement francisé, qui permet de communiquer simultanément avec quinze interlocuteurs utilisant le même logiciel et

nécessitant l’ouverture d’un compte Plus moyennant 59,90 euros par an. Vous aurez en outre la possibilité de créer jusqu’à huit comptes Invité. L’intérêt ? Vous pourrez inviter huit amis ou proches, ne disposant pas d’un compte iVisit Plus, à se joindre à votre vidéoconférence.

LE CAPTEUR Composant essentiel de la webcam, le capteur détermine la qualité de l’image.

VIDÉOCONFÉRENCE L'intérêt majeur de la webcam est de pouvoir voir vos amis et vos proches en direct. Il faut bien sûr pour cela que tous vos interlocuteurs utilisent le même logiciel. L’idéal est alors de recourir à un logiciel multistandard, qui permet de communiquer aussi bien avec les utilisateurs de Live Messenger que ICQ ou tout autre logiciel. Il est toutefois regrettable d’être limité à un interlocuteur pour communiquer avec sa webcam en vidéoconférence. Pour contourner cette limitation, vous devrez utiliser un logiciel dédié à la vidéoconférence pour pouvoir communiquer avec plusieurs interlocuteurs simultanément. Moyennant un peu plus de 40 euros, vous profiterez de nombreuses fonctionnalités. Création d’un salon privé, échange de

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PC Update novembre/décembre 06

Bien pratiques, les logiciels de messagerie instantanée restent limités à une résolution de 320 x 240 pixels.

Même si elle n’intègre pas de capteur de 1,3 mégapixel, la QuickCam Pro 5000 reste une valeur sûre.

Logitech QuickCam Sphere MP

Logitech QuickCam Fusion

Logitech QuickCam Ultra Vision

Logitech QuickCam for Notebooks Pro

Creative Labs Live ! Cam Voice

Trust WB-5500T 1,3 mégapixel USB2 Webcam

Microsoft Lifecam VX-6000

Xerom U13

capable de faire une webcam de 307 000 pixels sans interpolation comme la QuickCam Pro 5000 de Logitech.

La plupart des webcams proposent, via l’offre logicielle, quelques effets vidéo permettant de rendre plus agréable une communication vidéo sous Live Messenger.

Deux types sont utilisés : CCD (Charge Coupled Device) ou CMOS (Complementary Metal Oxide Semi-conductor). Ce dernier présente l’avantage d’être peu coûteux et moins gourmand d’un point de vue électrique. Mais en contrepartie, il se montre légèrement moins performant qu’un capteur CCD, plus facile à fabriquer, en termes de qualité d’image. Mais les différences sont à peine visibles à l’œil nu sur les webcams, et le type de capteur n’est pas le seul critère important. Le nombre de pixels que la webcam est capable de capturer, la résolution, est également déterminant. Avec un capteur de 1,3 mégapixel, une webcam est capable de capturer des images à une résolution de 1 280 x 960 pixels, que ce soit pour la vidéo ou la photo. Pour la vidéo, deux usages sont possibles avec une webcam. L’enregistrement d’une séquence vidéo, que vous pourrez par exemple mettre sur votre blog. Mais chose surprenante, aucun constructeur ne permet d’exploiter pleinement la résolution offerte par un capteur de 1,3 mégapixel, à l’exception de la Creative Live ! Cam Voice et la Microsoft VX-6000. Les modèles Logitech se limitent, quant à eux à la résolution de 960 x 640 pixels. Les autres modèles restent bridés logiciellement à 640 x 480 pixels, soit ce qu’est déjà

L’autre utilité d’une webcam reste la vidéoconférence. Mais, la résolution reste malheureusement limitée logiciellement à 640 x 480 pixels dans le meilleur des cas, afin d’obtenir le meilleur équilibre entre qualité d’image et poids de l’image, et de ne pas engorger la bande passante Internet. Que ce soit un logiciel tiers ou constructeur dédié à la vidéoconférence, aucun n’est capable d’exploiter une résolution supérieure. Et les logiciels de messagerie instantanée sont logés à une plus mauvaise enseigne, puisque Live Messenger est par exemple limité à la résolution de 320 x 240 pixels, avec un framerate de quinze images par seconde.

Offrant une qualité d’image largement supérieure, il est possible d’utiliser son caméscope numérique en tant que webcam. Très simple, il suffit de connecter celui-ci à votre PC pour que Windows XP le détecte automatiquement avant d’indiquer à votre logiciel de vidéoconférence la source. Dans le cas où votre caméscope numérique ne serait pas reconnu, installez les pilotes correspondants.

On préférera donc les logiciels de vidéoconférence, tels que CamFrog ou iVisit Plus, puisqu’ils intègrent la plus grande partie des fonctionnalités de la messagerie instantanée. En contrepartie, aucun d’eux n’étant multiprotocoles, vous ne pourrez plus communiquer avec vos contacts Live Messenger, ICQ, AIM, Yahoo Messenger, etc. Le zoom n’évolue pas non plus, et demeure de type numérique. Si bien que la partie centrale de l’image est interpolée dans le but de simuler le « vrai » zoom optique. Et plus vous agrandirez l’image, plus la qualité de celle-ci se dégradera (l’image est étirée, et les pixels manquants sont créés par un procédé mathématique).

PC Update novembre/décembre 06

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Comparer WEBCAMS

A l’aide d’une carte 3D VIVO ou d’une carte d’acquisition vidéo, il est possible de recycler un vieux caméscope analogique en webcam, à l’aide du logiciel gratuit TrackerCam.

Logiciel de messagerie instantanée multiprotocole, Trillian permet d’afficher une résolution de 640 x 480 en vidéoconférence. En contrepartie, le taux de compression vidéo utilisé détériore l’image finale.

La grenouille venue d’ailleurs

Quelle que soit la webcam, on obtient généralement de meilleurs résultats, en termes de qualité d’image, en appliquant ses propres réglages.

Averti par certains de nos lecteurs qui sont malentendants, nous avons pu découvrir le logiciel CamFrog Pro (www.camfrog.com). Proposé à 49,95 euros, CamFrog n’a rien à envier à iVisit Plus, dont la licence est annuelle. La résolution d’image est de 640 x 480 pixels, le nombre d’interlocuteurs pouvant participer à une vidéoconférence n’est pas limité. Très orienté rencontres et vidéos libertines, CamFrog permet néanmoins de créer des salons privés de discussion où vous ne serez pas perturbé par les nombreuses demoiselles en détresse. Mais surtout, CamFrog est optimisé pour le haut débit. Si bien que l’affichage de plusieurs fenêtres vidéo caractérisant chaque interlocuteur n’a absolument pas affecté la fluidité vidéo. Elément très important pour les malentendants qui ne communiquent que par des signes. Si seule la langue anglaise est supportée, CamFrog est en cours de traduction et devrait très vite être disponible en français. L’éditeur n’a pas souhaité nous en dévoiler davantage, mais une mise à jour permettant d’exploiter une résolution vidéo plus élevée, et donc les vraies webcams 1,3 mégapixel, serait en cours de développement. En attendant, CamFrog est le meilleur logiciel de vidéoconférence que nous ayons eu entre les mains.

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PC Update novembre/décembre 06

LA TÉLÉSURVEILLANCE En matière de vidéosurveillance, les webcams USB ne représentent pas ce qui se fait de mieux dans le domaine. On leur préférera les webcams Wi-Fi et IP filaires qui demandent un investissement plus conséquent, mais dont les caractéristiques techniques offrent davantage de possibilités. Une webcam dotée d’une forte sensibilité à la lumière, se montrera particulièrement adaptée dans des conditions de très faible éclairage comme la nuit par exemple. Mais certaines webcams professionnelles et extrêmement coûteuses vont plus loin en proposant un module infrarouge. Egalement courant, on trouve la technologie PZT (Pan, Tilt and Zoom) qui permet de changer l’angle de vision grâce à deux axes : horizontal et vertical. Et seule la QuickCam Sphere MP de Logitech

intègre cette fonctionnalité parmi les webcams de notre comparatif. Donc même en jouant avec les réglages d’une webcam USB, les résultats obtenus restent insuffisants pour espérer utiliser correctement la vidéosurveillance chez soi, du moins dans des conditions d’éclairage difficiles. Car dans une maison ou un appartement en plein jour, il est possible d’utiliser sa webcam USB. Mais l’interface USB limitera les possibilités de positionnement de votre webcam. Celle-ci se limitera sans doute à la pièce où se trouve votre PC. La plupart du temps, un logiciel de vidéosurveillance vous permettra de mettre en place un système de détection de mouvement. Vous aurez

ensuite le choix d’enregistrer les images à intervalles réguliers sur votre disque dur ou en les envoyant sur un serveur FTP, émettre un signal d’alarme sonore, ou encore envoyer une alerte par e-mail ou par téléphone. Gratuit, le logiciel WebcamFirst (http://www.webcamfirst.com) représente une bonne alternative à la vidéosurveillance. Mais vous pourrez également prendre des clichés régulièrement et les transférer vers votre site Internet ou votre blog.

LES PETITS PLUS D’autres éléments pourront influer sur votre choix final. Parmi eux, nous pouvons citer la présence d’un micro intégré pour ajouter la voix à la vidéo. Mais aussi le système de fixation ou de pose de la webcam qui est un élément essentiel, puisque de celui-ci dépendront les possibilités de placer votre webcam sur votre bureau ou directement sur votre écran. Et enfin, les logiciels et services proposés qui permettront d’exploiter pleinement la webcam.

A retenir • Les logiciels de messagerie instantanée se limitent à la résolution de 320 x 240 pixels et n’offrent la vidéoconférence qu’entre deux interlocuteurs. • Les logiciels dédiés à la vidéoconférence permettent de communiquer à plusieurs simultanément, et exploitent pleinement la résolution de 640 x 480 pixels. • En vidéoconférence et afin de na pas engorger la bande passante Internet, aucun logiciel n’utilise une résolution supérieure à 640 x 480 pixels. • Avec un capteur de 1,3 mégapixel, une webcam est capable de capturer des images à une résolution de 1 280 x 960 pixels en théorie. • Le zoom numérique permet d’agrandir une image par interpolation. Plus vous agrandirez l’image, plus la qualité de celle-ci se dégradera. • Très utile dans le domaine de la vidéosurveillance, la technologie Pan, Tilt and Zoom (PZT) permet de changer l’angle de vision grâce à deux axes : un horizontal et un vertical permettant de faire pivoter l’objectif de la webcam. • Plus on utilise une résolution élevée pour la vidéo, plus le poids de l’image devient conséquent et plus l’image est longue à transmettre par Internet.

Avec le logiciel de vidéosurveillance, vous pourrez mettre en place une alarme qui se déclenchera en cas de détection de mouvement.

Il est en outre possible d’être averti directement sur son téléphone de bureau ou par e-mail d’une intrusion chez soi.

Logitech

Avec VideoEffects, Logitech offre la possibilité d’utiliser un avatar qui retranscrira tous les mouvements de votre visage lors de vos conversations vidéo.

Livré avec la webcam U13 de Xerom, et un peu à la manière d’une Eye Toy sous Playstation 2, le jeu Black Jack utilise uniquement la reconnaissance des mouvements durant le jeu.

QuickCam Sphere MP

Site constructeur : http://www.logitech.com

Interface : USB 1.1/2.0

Résolution réelle : 960 x 640 pixels Résolution photo : 1 280 x 960 pixels (4 mégapixels par interpolation)

Offre logicielle : QuickCam, VideoEffects, HP PhotoSmart Essential (téléchargement)

Capteur : CCD

OS : Microsoft Windows 2000, XP

Face tracking : Oui

Prix : 110 euros

Zoom : Oui Micro intégré : Oui Version revue et corrigée de la précédente Sphere, la QuickCam Sphere MP se différencie par l’intégration d’un capteur de 1,3 mégapixel, et de la technologie RightLight 2. Pour le reste, on retrouve l’excellente ergonomie, l’objectif de la Sphere MP étant entièrement motorisé et permettant de suivre intelligemment votre visage dans ses moindres mouvements. Vous aurez le choix entre laisser la Sphere MP sur son socle ou mieux, monter celle-ci sur son bras métallique afin de positionner la webcam au niveau de votre visage pour un meilleur face tracking. En contrepartie, il sera plus difficile de la placer convenablement sur votre bureau, contrairement au modèle Ultra Vision et son pied flexible permettant de la placer sur n’importe quel type d’écran. On retrouve au final, un modèle trop proche de la précédente Sphere, si ce n’est l’amélioration notable de l’image avec la technologie RightLight 2, et la possibilité d’enregistrer une séquence vidéo en 960 x 640 pixels, mode appelé HD, en utilisant QuickCam. Ceux qui possèdent déjà une Sphere n’auront aucun intérêt à choisir cette nouvelle version. Pour les autres, c’est essentiellement la tête motorisée qui pourra justifier votre choix. Micro intégré

Suivi du visage intelligent

Bonne tenue en environnement peu éclairé Zoom numérique

Qualité d’image Tête motorisée

Enregistrement vidéo limité à 960 x 640 pixels

Prix

PC Update novembre/décembre 06

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Comparer WEBCAMS Logitech

QuickCam Fusion

Site constructeur : http://www.logitech.com

Micro intégré : Oui, webcam livrée avec un casque/micro

Résolution réelle : 640 x 480

Interface : USB 1.1/2.0

Résolution photo : 1 280 x 960 pixels (4 mégapixels par interpolation)

OS : Microsoft Windows 2000, XP

Capteur : CMOS

Prix : 75 euros

Offre logicielle : QuickCam, VideoEffects

Face tracking : Oui Zoom : Oui Arborant une esthétique des plus réussie, la QuickCam Fusion nous avait conquis lors de notre précédent comparatif. Présentant globalement les mêmes caractéristiques techniques, nous l’avons ressortie pour vérifier s’il y a une réelle amélioration avec cette nouvelle génération de webcams. Et force est de constater que la QuickCam Fusion est loin d’être dépassée. Si effectivement la technologie RightLight 2 apporte une amélioration notable de la qualité d’image par rapport à la QuickCam Fusion, il suffit de désactiver celle-ci pour obtenir un bon rendu manuellement. La fluidité des images reste excellente. Il n’y a donc pas grand-chose à envier côté image. Et l’image reste pixellisée en plein écran, comme la plupart des modèles de ce comparatif. Et si on note également un meilleur rendu sonore avec la nouvelle gamme Logitech, la différence reste minime. On préférera sans problème la QuickCam Fusion, proposée presque 50 euros de moins que sa grande sœur, l’Ultra Vision, à moins de vouloir enregistrer vos vidéos en 960 x 640 pixels. Micro intégré d’image

Casque audio/micro fourni

Pied entièrement flexible

Bonne tenue en environnement peu éclairé

Zoom numérique

Suivi du visage intelligent

Qualité

Prix

Enregistrement vidéo limité à 640 x 480 pixels

Offre logicielle limitée

Logitech

QuickCam Ultra Vision

Site constructeur : http://www.logitech.com

Micro intégré : Oui

Résolution réelle : 960 x 640 pixels

Interface : USB 1.1/2.0

Résolution photo : 1 280 x 960 pixels (4 mégapixels par interpolation)

Offre logicielle : QuickCam, VideoEffects, HP PhotoSmart Essential (téléchargement)

Capteur : CMOS

OS : Microsoft Windows 2000, XP

Face tracking : Oui

Prix : 120 euros

Zoom : Oui Nous avions déjà apprécié le look de la QuickCam Fusion lors de notre précédent comparatif, et la QuickCam Ultra Vision s’en montre très proche. Le pied reste ergonomique et pourra être adapté à tout type d’écran. L’esthétique a été retravaillée et dégage une grande élégance. Grande force de Logitech, la qualité d’image est bien sûr au rendez-vous, notamment avec la technologie RightLight 2 offrant davantage de piqué et de contraste dans des conditions de faible éclairage. Néanmoins, nous avons globalement eu de meilleurs résultats en désactivant cette fonction et en appliquant nos propres réglages. De plus, on atteint ici les 30 images par seconde pour la vidéoconférence, à condition d’utiliser un logiciel supportant un tel framerate, ce que seuls CamFrog, et iVisit nous ont permis. Côté son, le rendu est très agréable grâce à la technologie RightSound qui permet de supprimer les effets d’écho. Mais au final, on reste déçu par la QuickCam Ultra Fusion. Plus chère, suite logicielle limitée (et ce ne sont pas les avatars de VideoEffects très sympas qui peuvent rehausser l’intérêt), fausse webcam 1,3 mégapixel, bon rendu sonore, mais d’un niveau inférieur au modèle de son concurrent Creative (qui lui permet d’enregistrer une vidéo en 1 280 x 960). Micro intégré

Pied entièrement flexible

Bonne tenue en environnement peu éclairé Zoom numérique QuickCam Sphere

Logitech

Suivi du visage intelligent

Enregistrement vidéo limité à 960 x 640 pixels Offre logicielle limitée

Qualité d’image

Design Ergonomie en retrait par rapport à la

Prix

QuickCam for Notebooks Pro

Site constructeur : http://www.logitech.com

Micro intégré : Oui

Résolution réelle : 960 x 640 pixels

Interface : USB 1.1/2.0

Résolution photo : 1 280 x 960 pixels (4 mégapixels par interpolation)

Offre logicielle : QuickCam, VideoEffects, HP PhotoSmart Essential (téléchargement)

Capteur : CMOS

OS : Microsoft Windows 2000, XP

Face tracking : Oui

Prix : 80 euros

Zoom : Oui Modèle orienté PC portables, la QuickCam for Notebooks Pro ne se différencie pas des nouveaux modèles de la gamme Logitech, si ce n’est par son pied exclusivement réservé à un usage avec les notebooks. On retrouve par conséquent les caractéristiques essentielles de la gamme, à savoir une bonne restitution vidéo, la résolution limitée à 640 x 480 en vidéoconférence, et à 960 x 640 en enregistrement vidéo, mais aussi une résolution photo de 1,3 mégapixel, un rendu sonore plus que correct, et le tout à un prix moins élevé que les modèles pour les bureaux. Comme le modèle Sphere MP, la QuickCam for Notebooks Pro propose un socle avec son pied. Vous pourrez donc au choix l’utiliser lors de vos déplacements (celle-ci intègre d’ailleurs une petite sacoche de transport) avec votre PC portable, mais également à votre bureau ou chez vous. Micro intégré Qualité d’image

Casque audio/micro fourni

Zoom numérique Offre logicielle limitée

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PC Update novembre/décembre 06

Suivi du visage intelligent

Bonne tenue en environnement peu éclairé Enregistrement vidéo limité à 960 x 640 pixels Prix

Creative Labs

Live ! Cam Voice

Site constructeur : http://fr.europe.creative.com/

Micro intégré : 2 micros directionnels

Résolution réelle : 1 280 x 960 pixels

Interface : USB 1.1/2.0

Résolution photo : 1 280 x 960 pixels (5 mégapixels par interpolation)

Offre logicielle : WebCam Center, Photo Manager, Photo Calendar, Advance Video FX, Muvee Autoproducer.

Capteur : CMOS

OS : Microsoft Windows 2000, XP

Face tracking : Oui

Prix : 99 euros

Zoom : Oui Grosse surprise, la Creative Labs Live ! Cam Voice est une vraie webcam 1,3 mégapixel. Vous pourrez capturer vos vidéos en 1 280 x 960 pixels, au détriment néanmoins de la fluidité, le taux d’images par seconde chutant de 25 à 15. Pour ne pas encombrer la bande passante Internet, la résolution en vidéoconférence reste limitée par tous les logiciels à 640 x 480 pixels. Nous avons toutefois noté un niveau de qualité d’image inférieur aux modèles Logitech testés dans ce comparatif. Avec les deux micros directionnels intégrés, le rendu sonore est bluffant et largement au-dessus de la technologie RightSound de Logitech. Celui-ci se caractérise sous la forme de trois modes. Le premier offre un enregistrement total de votre environnement. Le deuxième permet de privilégier la discussion avec un fond sonore discret, mais agréable. Et pour finir, le troisième mode filtre tous les bruitages environnants pour ne retranscrire que la voix. Sans oublier la suite logicielle la plus complète de ce comparatif et digne d’un modèle haut de gamme, télésurveillance incluse. Deux micros directionnels

Casque/micro

Bonne tenue en environnement peu éclairé Zoom numérique

Suivi du visage intelligent Vraie webcam 1,3 mégapixel

Suite logicielle complète Télésurveillance à moindre coût

Ergonomie en retrait par rapport à la QuickCam Sphere

Offre logicielle limitée

Trust

WB-5500T 1,3 mégapixel USB2 Webcam

Site constructeur : http://www.trust.fr

Micro intégré : Oui

Résolution réelle : 1280 x 1024 pixels

Interface : USB 1.1/2.0

Résolution photo : 1 280 x 960 pixels (4 mégapixels par interpolation)

Offre logicielle :

Capteur : CMOS

Prix : 39 euros

OS : Microsoft Windows 2000, XP

Face tracking : Oui Zoom : Oui Proposée à un petit prix, la webcam WB-5500T de Trust exploite pleinement son capteur de 1.3 Megapixel. Ce modèle est d’ailleurs le seul à proposer une résolution de 1280 x 1024 pixels pour l’enregistrement de vos vidéos et la prise de photos. En contrepartie, il est celui qui offre la moins bonne fluidité d’images de ce comparatif. Même en baissant de résolution, cela reste insuffisante. De plus, la qualité d’image s’est montrée très moyenne, même en passant par un réglage fin manue. En revanche, le rendu de líimage dans des conditions de faible éclairage, par défaut insuffisant, a pu être corrigé sans difficulté. Pour le reste, on retrouve le classique zoom numérique, et le suivi du visage intelligent (face tracking). Côté son, même si la Trust WB-5500T intègre un micro, n’attendez pas de miracle. Préférez un casque audio avec micro. Le système de fixation permet de fixer aisément la webcam à chaque type d'Ècran, mais reste moins pratique à manipuler que le pied flexible de l’Ultra Vision de Logitech. Bonus amusant, il est possible d'ajouter plusieurs effets à votre image un peu comme la VX-6000 de Microsoft. Suivi du visage intelligent

Prix

Offre logicielle limitée

Microsoft

Effets vidéo

Zoom numérique

Fluidité de l’image

Qualité d’image

Lifecam VX-6000

Site constructeur : http://www.microsoft.com

Micro intégré : Oui

Résolution réelle : 1 280 x 960 pixels

Interface : USB 1.1/2.0

Résolution photo : 1 280 x 960 pixels (5 mégapixels par interpolation)

Offre logicielle : LifeCam

Capteur : CMOS

Prix : 75 euros

OS : Microsoft Windows 2000, XP, XP Pro 64

Face tracking : Oui Zoom : Oui Nouveau venu dans le domaine des webcams, Microsoft propose avec la VX-6000 une webcam au design sobre et à la finition soignée. Et tout comme son concurrent Creative, cette nouvelle webcam embarque un capteur de 1,3 mégapixel pleinement exploité pour la capture vidéo, même si la fluidité s’en ressent. Mais le refrain reste le même pour la vidéoconférence, éternellement limitée à une résolution maximale de 640 x 480 pixels. De plus, la qualité d’image se montre décevante avec un piqué en retrait, et un rendu des couleurs un peu terne au regard des modèles de ce comparatif. L’originalité de la VX-6000 réside surtout dans la parfaite intégration avec Live Messenger. Au sommet, le bouton Video call affichera automatiquement les contacts avec lesquels vous pouvez lancer une communication vidéo et le paramétrage de la webcam se fera via Live Messenger également. Pour le reste, l’offre logicielle se limite à LifeCam permettant de capturer la vidéo, prendre des photos, d’ajouter de petits effets vidéo sympathiques et d’ajouter simplement une vidéo ou une capture à votre blog. Suivi du visage intelligent Vraie webcam 1,3 mégapixel Zoom numérique

Effets vidéo

Touche Video call

Micro intégré

Pied ergonomique

Offre logicielle limitée

Qualité d’image

PC Update novembre/décembre 06

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Comparer WEBCAMS Xerom

U13

Site constructeur : http://www.xerom.fr

Interface : USB 1.1/2.0

Résolution réelle : 640 x 480 pixels

Offre logicielle : Video Monitor, Video Mail, Album Maker, Photo Special Effects, Greeting Card Maker, jeux vidéo

Résolution photo : 640 x 480 pixels ? Capteur : CMOS

OS : Microsoft Windows 2000, XP

Face tracking : Oui

Prix : N.C.

Zoom : Oui Micro intégré : Oui

Très surprenant, bien que la webcam U13 du constructeur Xerom embarque un capteur de 1,3 mégapixel, d’après les caractéristiques du constructeur, celle-ci a été incapable de dépasser la résolution de 640 x 480 pixels. Chose normale pour la vidéoconférence, mais certainement pas pour l’enregistrement vidéo ou pour la prise de clichés. La qualité d’image présente quant à elle un niveau très correct, la webcam offre une bonne tenue en environnement faiblement éclairé et intègre le face tracking. Ce qui est d’autant plus pratique pour la vidéosurveillance puisque le logiciel Video Monitor est fourni par le constructeur. On regrettera toutefois le manque de fluidité vidéo et que l’emplacement de la molette de mise au point de l’objectif soit si peu judicieux. Celle-ci est située entre le socle et l’objectif, et il n’y a que très peu d’espace pour glisser le doigt. Presque entièrement métallisée, la webcam Xerom offre un design plutôt soigné. Dommage que cela soit entaché par un pied peu ergonomique qui contraint à placer la webcam à plat. Il sera presque impossible de la placer sur un écran, et l’articulation du pied est loin d’être pratique. Suivi du visage intelligent Micro intégré Zoom numérique

Design

Bonne tenue en environnement peu éclairé Offre logicielle complète

Qualité d’image

Télésurveillance à moindre coût

Ergonomie du pied

Enregistrement vidéo et photo limité à 640 x 480 pixels

Le choix de la

Rédaction

Nous avons été globalement assez déçu par cette nouvelle génération de webcams. Les différences avec les meilleures webcams d’ancienne génération sont peu notables en vidéoconférence, puisque pour des raisons d’encombrement de la bande passante, la résolution reste bloquée à 640 x 480 pixels. La qualité d’image ne montre pas de grosses améliorations, et l’offre logicielle n’a que trop peu évolué. Mais surtout, aucune webcam n’exploite complètement le capteur de 1,3 mégapixel, à l’exception de la Creative Labs Live ! Cam Voice, la VX-6000 de Microsoft, et la Trust WB-5500T. Même si la qualité d’image reste un cran en dessous des modèles Logitech, ces deux modèles vous permettront d’enregistrer vos

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PC Update novembre/décembre 06

séquences vidéo en 1 280 x 960 pixels, et représentent la meilleure solution pour ceux qui sont intéressés par l’enregistrement vidéo. Le modèle WB-5500T de Trust propose quand à lui une résolution de 1280 x 1024 pour la capture vidéo. Mais avec un prix plancher de 39 euros, il ne faut pas trop lui en demander, la qualité díimage et la fluidité se montrant très moyenne.

Pour le reste, la QuickCam Sphere MP continue de nous séduire par son aspect motorisé. L’angle de vision est ainsi très large, mais on comprend mal pourquoi Logitech ne fournit aucun logiciel de vidéoconférence permettant d’exploiter la technologie PZT. La QuickCam Ultra Vision ne présente pas grand intérêt face à sa « petite » sœur, la QuickCam Fusion qui reste plus abordable sans pour autant offrir une mauvaise qualité d’image. Quel que soit le modèle Logitech, l’enregistrement vidéo sera limité à 960 x 640 pixels via le logiciel QuickCam. C’est toujours mieux que 640 x 480, mais c’est loin d’exploiter toutes les possibilités d’un capteur de 1,3 mégapixel.

La webcam U13 de Xerom est certainement la plus décevante, puisque l’enregistrement

vidéo et photo est limité à 640 x 480 pixels. Un comble pour un modèle embarquant un capteur de 1,3 mégapixel. Heureusement, la qualité d’image est au rendez-vous et l’offre logicielle est parmi les plus conséquentes de ce comparatif. Mais seul le logiciel de vidéosurveillance se montre réellement intéressant, en plus des jeux amusants tirant parti de la webcam.

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200 à 300 ¤, c’est le prix à payer pour s’offrir une carte graphique capable de vous apporter confort et agrément dans tous les jeux vidéo. Cela dit, d’un modèle à l’autre, les performances varient sensiblement, laquelle choisir ? <102>

PC Update novembre/décembre 06

l’heure actuelle, les cartes graphiques se classent en quatre groupes. A moins de 100 ¤, les produits d’entrée de gamme qui ne permettent pas de jouer, mais qui sont tout à fait satisfaisants pour un usage bureautique/Internet et, de plus en plus, pour la vidéo haute définition. De 100 à 200 ¤, ce sont les cartes milieu de gamme, que beaucoup de joueurs achètent faute d’un budget plus conséquent. Les modèles entre 150 et 200 ¤ étant déjà très satisfaisants en puissance. Viennent ensuite les cartes vendues 200 à 300 ¤, celles qui nous intéressent ce mois-ci. Il s’agit là de cartes haut de gamme, issues des meilleures technologies et permettant de jouer à tous les titres dans de bonnes circonstances. Enfin, à plus de 300 ¤, de 300 à 600 ¤ même, il existe quelques cartes graphiques très haut de gamme, celles dont sont issus les modèles entre 200 et 300 ¤ que nous essayons. Ces cartes très haut de gamme sont encore plus à l’aise avec les jeux exigeants, particulièrement dans les hautes résolutions et tiendront bien sûr le coup plus longtemps. Leur rapport performances/prix n’est toutefois plus très intéressant, bien moins qu’une carte à 250 ¤ en tous les cas. En résumer, il faut débourser entre 100 et 300 ¤ pour une carte de joueur, les modèles à moins de 200 ¤ étant en général déjà limites en 1 280 x 1 024 (la résolution standard des écrans LCD les plus vendus) avec les jeux gourmands.

Asus EN7900GS TOP

Asus EN7950GT

Asus EAX1950PRO

eVGA e-GeForce 7900GS KO HDCP

Gainward 8194-BLISS 7900GS Golden Sample

HIS IceQ 3 X1900GT

Leadtek WinFast PX7900 GS TDH Extreme

Leadtek WinFast PX7950 GT TDH

MSI RX1900GT-VT2D256E

MSI RX1900XT-VT2D256E

Sapphire Radeon X1900 GT

Sapphire X1900 XT 256 Mo

X1900 ET 7900 POUR TOUS ! Comme nous le disions, les cartes vendues de 200 à 300 ¤ sont des modèles haut de gamme, issus des meilleures cartes du moment. Ainsi, notre comparatif intègre divers modèles, des X1900GT, X1950GT et X1900XT 256 Mo du côté d’ATi, des 7900GS et des 7950GT chez nVidia (il est aussi possible de se procurer des fins de stocks en 7900GT).

MSI NX7900GST2D256EZ

Cette 7900GS de MSI est la seule carte fanless entre 200 et 300 ¤ que nous ayons reçu.

PC Update novembre/décembre 06

<103>

Comparer CARTES GRAPHIQUES Asus

EN7900GS TOP

GeForce 7900GS overclockée, 256 Mo, 250 ¤ La première des douze cartes de ce comparatif est une GeForce 7900 GS de marque Asus. Les connaisseurs auront d’emblée remarqué le suffixe « TOP », synonyme d’overclocking chez Asus (Top Overclocking Performance). En effet, cette carte graphique abandonne les fréquences préconisées par nVidia de 450 MHz sur le processeur et 660 MHz pour la mémoire afin de fonctionner à 590 MHz et 720 MHz. C’est un sacré bon en avant qui place cette carte devant les 7900GT ! Bel exploit, avec un prix tout de même en conséquence, 250 ¤ environ. A mi-chemin entre les 7900 GS et 7950GT en termes de prix, elle est tout de même plus proche de la seconde en matière de performances.

Asus

EN7950GT

GeForce 7950GT, 512 Mo, 300 ¤ Nous continuons chez Asus en passant justement à la 7950GT, vendue environ 30 ¤ plus cher que la 7900GS TOP. Comme vous le verrez à l’aide de nos mesures de performances, la 7950GT est un excellent produit qui se place à mi-chemin entre feu les 7900GT et 7900GTX… au prix des 7900GT. Cette 7950GT reprend exactement le même design que la 7900GS TOP, basé sur le PCB bleu cher à Asus, nous les confondrions si les puces de RAM n’étaient pas différentes, non pas au niveau des performances, mais de la capacité puisque la 7950GT est livrée avec 512 Mo. Les concurrents proposent généralement des versions 256 Mo, Asus a préféré simplifier sa gamme. Notons qu’Asus a choisi de ne pas refroidir les puces de RAM de ses cartes, ce qui décevra les overclockers les plus extrêmes. Asus

EAX1950PRO

Radeon X1950PRO, 256 Mo, 210 ¤ Nous terminons la sélection Asus par une carte de type Radeon, mue par le tout nouveau processeur X1950PRO. Avec une fréquence de 581 MHz et accompagnée de 256 Mo de DDR3 à 702 MHz, cette nouvelle venue va remplacer à plus ou moins court terme les X1900GT. Elle débute à 210 ¤ et le modèle Asus se trouve coiffé d’un intéressant système de refroidissement à la fois performant et silencieux. Comme 100 % des cartes de ce comparatif, elle est équipée de deux sorties DVI et d’une sortie TV, les deux sorties DVI étant chacune compatible DVI dual link. Elle est également compatible HDCP ! Contrairement aux GeForce qui sont livrées avec le jeu Ghost Recon Advanced Warfighter, cette X1950PRO a un bundle moins riche et ne comprend pas un jeu complet. Pour le prix, nous ne nous en plaindrons pas ! eVGA

e-GeForce 7900GS KO HDCP

GeForce 7900 GS overclockée, 256 Mo, 260 ¤ eVGA s’est taillé une solide réputation avec ses cartes graphiques overclockées d’usine. Le constructeur propose, entre autres, une famille complète de GeForce 7900GS dont nous avons testé la plus performante des versions. Il s’agit du modèle KO overclocké à 500 MHz et 690 MHz (GPU et mémoire) au lieu des 450 MHz et 660 MHz de base. Le gain n’est certes pas aussi impressionnant que chez Asus, malgré le fait que les puces de RAM soient cette fois-ci refroidies, mais sachez que vous pourrez facilement overclocker encore plus haut ! Les puces de RAM sont d’ailleurs identiques à celles choisies sur l’Asus TOP. Cette carte coûte moins cher que l’Asus et elle se distingue de ses concurrentes par le support du standard HDCP si précieux pour la lecture des contenus haute définition sur le point de débarquer (HD-DVD et Blu-Ray). Si vous n’êtes pas intéressé par cette option, vous pourrez économiser quelques euros en achetant une 7900GS KO sans HDCP, voire une 7900GS non overclockée comme eVGA en propose à partir de 200 ¤. C’est difficile à apprécier d’après la simple observation d’un bundle ou d’une carte, mais eVGA fait l’effort de proposer un service Client plus abouti que tous ses concurrents, avec une politique de garantie plus séduisante qui justifie sans mal le prix légèrement plus élevé que les autres. Notons enfin qu’elle est livrée avec le jeu Hitman Blood Money assez récent.

<104>

PC Update novembre/décembre 06

Gainward

8194-BLISS 7900GS Golden Sample

GeForce 7900GS overclockée, 256 Mo, 230 ¤ C’est le retour de Gainward dans nos colonnes, avec une belle 7900GS issue de la famille de cartes dédiées aux « Enthusiast ». La 8194-BLISS 7900GS est une carte qualifiée par Gainward de « Golden Sample », qui bénéficie des meilleurs soins durant la fabrication et de composants de haute qualité. Par exemple, alors que les 7900GS standard proposent de la DDR 1,4 ns au mieux, les 256 Mo soudés à la Gainward sont en 1,2 ns, ce qui permet d’overclocker encore plus haut. En effet, nous avons pu monter notre modèle à 550 MHz pour le GPU et 740 MHz pour la mémoire, bien plus que la concurrence, avec des performances meilleures que les 7900 GT. Le système de refroidissement est des plus esthétique et se révèle à la fois silencieux et performant. En revanche, c’est l’une des seules cartes de ce comparo à réclamer deux emplacements en épaisseur. Evitez en revanche la 8118-BLISS, une 7900GS vendue plus cher avec 512 Mo, ce qui est assez peu utile et la carte est bien moins overclockable.

HIS

IceQ 3 X1900GT

Radeon X1900GT, 256 Mo, 210 ¤ Nous continuons ce comparatif par l’essai d’une Radeon X1900GT proposée par HIS. Les X1900GT sont les cartes les plus « lentes » de ce comparatif, elles sont néanmoins bien devant les 7600GT pour un prix finalement proche, parfois même devant les 7900GS voire GT (tout dépend des jeux). Cette X1900GT est un peu particulière et donc un peu plus chère, sachant qu’elle fait partie de la famille IceQ chez HIS, la nouvelle version IceQ 3 pour être précis. Reprenant toujours le principe du système de refroidissement haut de gamme initialement développé par Artic Cooling, cette nouvelle version repose sur deux radiateurs séparés, un pour la RAM et un gros pour le GPU, celui du GPU étant désormais assisté d’un caloduc pour bien refroidir l’échauffement. Le ventilateur est pour ainsi dire inaudible, bien que la carte soit maintenue à des températures plus basses que la moyenne. HIS ne propose pas de version Turbo (overclockée d’usine) mais vous n’aurez aucun mal à dépasser les fréquences de base qui sont 575 MHz pour le processeur et 600 MHz pour la mémoire.

Leadtek

WinFast PX7900 GS TDH Extreme

GeForce 7900GS, overclockée, 256 Mo, 250 ¤ Un comparatif de cartes graphiques sans Leadtek n’est pas un comparatif, surtout s’il ne traite pas des cartes de la famille Extreme, les cartes overclockées d’usine ; l’overclocking constructeur est décidément à la mode. Epaulant une GeForce 7900GS standard vendue autour de 220 euros, la PX7900 GS TDH Extreme est une 7900 GS qui a vu ses fréquences gonfler à 520 MHz et 700 MHz. Proche de l’eVGA, elle est encore loin de l’Asus. Toutefois, ses performances sont très satisfaisantes, 3DMark 2006 étant autour de 5 600 points ! Au niveau du design physique, Leadtek ne se démarque pas spécialement de la concurrence, mais notons d’un point de vue des fonctionnalités que cette carte est compatible avec le décryptage des vidéos codées en HDCP, comme la version standard, ce qui est encore assez rare pour être signalé.

PC Update novembre/décembre 06

<105>

Comparer CARTES GRAPHIQUES Leadtek

WinFast PX7950 GT TDH

GeForce 7950GT, 256 Mo, 290 ¤ Si vous désirez plus de puissance que ce qu’une petite 7900GS peut offrir, tout overclockée qu’elle soit, Leadtek propose également une série de 7950GT. Il existe un modèle 256 Mo, un modèle 512 Mo et un modèle Extreme overclocké. A moins de 300 ¤, la version 256 Mo nous a séduit, notez toutefois que l’Extreme qui pousse les fréquences de 550/700 MHz à 600/715 MHz ne coûte même pas 320 ¤. Même remarque que précédemment, aucune innovation côté design, un PCB classique vert, mais un rapport qualité/prix qui reste au top, surtout avec la compatibilité HDCP qui n’est pas surfacturée.

MSI

NX7900GS-T2D256EZ

GeForce 7900GS, fanless, 256 Mo, 220 ¤ Nous passons dorénavant à MSI, un de ces constructeurs géants qui proposent à la fois des solutions nVidia et des solutions ATi. A commencer par la NX7900GS-T2D256EZ, il s’agit d’une GeForce 7900 GS qui sort du lot, puisque c’est la seule carte fanless de ce comparatif. Si les constructeurs ont à peu près tous fait des efforts pour rendre leurs cartes silencieuses, aucun ne peut rivaliser avec cette carte qui ne génère absolument aucun bruit. Il s’agit d’une des cartes graphiques fanless les plus puissantes du monde, Asus n’ayant pas fait mieux que la 7800 GT en fanless. Son système de refroidissement est essentiellement déporté à l’arrière de la carte, le côté à proximité du processeur et donc du souffle du ventilateur processeur. Notez que ce refroidissement la rend incompatible avec certains montages, en particulier les barebones où la carte est placée tout contre la paroi du boîtier. La mémoire n’est pas refroidie, mais il s’agit des mêmes puces que l’Asus overclockée, pas d’inquiétude à avoir donc.

MSI 7900 GTO Nous avons reçu une carte graphique bien particulière de MSI, la 7900 GTO. Création maison, il s’agit d’une carte hybride proche des 7900 GT, dont les 7900 GTX, dont elle reprend le refroidissement double épaisseur et silencieux, ainsi que les 512 Mo de RAM… avec une fréquence moindre toutefois. Le GPU tourne à 650 MHz, la mémoire à 660 MHz (800 MHz pour la GTX). Comme vous pouvez le voir, elle offre de très bonnes prestations, surtout vu son prix de vente de l’ordre de 280 ¤, mais à l’heure actuelle, les stocks des grossistes sont déjà écoulés, il ne doit plus rester que quelques cartes en boutiques.

MSI

RX1900GT-VT2D256E

Radeon X1900GT, 256 Mo, 210 ¤ Du côté de l’offre ATi, MSI propose pour commencer une X1900GT, la RX1900GT-VT2D256E. Cette carte est très basique et reprend à 100 % le design de référence ATi à l’exception du sticker sur le ventirad. Celui-ci est d’ailleurs assez bruyant par rapport aux cartes testées précédemment. Dérivé du X1900XT, nous connaissons les performances intéressantes du X1900GT, dont le rapport qualité/prix est très bon, mais il serait dommage d’acheter une carte de ce type à l’heure où les X1950PRO arrivent, particulièrement si elles sont au même prix comme c’est le cas avec l’Asus, le support du HDCP en plus.

<106>

PC Update novembre/décembre 06

MSI

RX1900XT-VT2D256E

Radeon X1900XT, 256 Mo, 270 ¤ Nous terminons la sélection MSI par la RX1900XT-VT2D256E, l’une des rares X1900XT vendues à moins de 300 ¤. Le secret ? 256 Mo de mémoire au lieu de 512 Mo, et c’est une très bonne idée. Comme vous pourrez le constater sur les graphiques de performances, les X1900XT 256 Mo offrent un excellent niveau de performances dépassant parfois les puissantes GeForce 7900GTX. La version proposée par MSI n’a rien de bien extraordinaire, signalons juste qu’elle est livrée avec le jeu récent Heroes of Might and Magic V (la X1900GT étant livrée, elle, avec King Kong). Nous aurions pu signaler la présence de fonctionnalités VIVO, associant l’acquisition à la sortie TV, mais quasiment toutes les cartes essayées sont des modèles VIVO.

Sapphire

Radeon X1900 GT

Radeon X1900GT, 256 Mo, 210 ¤ Nous achevons cette sélection de cartes graphiques 200/300 ¤ par deux modèles de marque Sapphire, un fabricant 100 % ATi. A commencer par une X1900 GT, nous ne pouvons pas faire le moindre commentaire de plus ou de moins qu’en ce qui concerne la X1900 GT de MSI, ces deux cartes étant absolument identiques, toutes deux conformes au design ATi justement. Mêmes qualités, mêmes défauts… et même prix ! Prenez donc celle que vous trouverez le plus facilement près de chez vous, sauf si les nouvelles X1950PRO sont déjà là pour un prix similaire. Comme toutes les X1900, elle est compatible CrossFire à condition d’être utilisée avec une carte mère CrossFire et une X1900 CrossFire Edition. A ce sujet, les « petites » X1900GT sont moins intéressantes en CrossFire que les X1900XT.

Sapphire

X1900 XT 256 Mo

Radeon X1900XT, 256 Mo, 260 ¤ La 13e et dernière carte de ce dossier est une Radeon X1900XT 256 Mo assemblée chez Sapphire. Mêmes commentaires qu’auparavant, c’est une carte qui ne se distingue pas de la concurrence, ni par ses performances, ni par son prix ; elle est vendue très légèrement moins cher que la MSI à l’heure où nous écrivons ces lignes. Néanmoins, nous insistons sur le fait que les X1900XT en 256 Mo présentent un excellent rapport qualité/prix et il ne faudrait pas bouder ce type de produits uniquement parce qu’ils ne parviennent pas à se différencier des autres. Quelle que soit la marque, les cartes ce type sont intéressantes. Notons que les X1900XT utilisent un imposant refroidissement sur deux slots, silencieux tant que la carte est froide, fort bruyant dès qu’elle chauffe (ce qui se produit régulièrement en jouant si le PC n’est pas suffisamment aéré).

PC Update novembre/décembre 06

<107>

Comparer CARTES GRAPHIQUES

Performances our évaluer les performances de toutes ces cartes graphiques, nous avons opté pour une plate-forme équipée d'un Core 2 Duo E6600 et de 2 Go de mémoire DDR2 PC8500 signée Corsair. Une plate-forme représentative d'un PC actuel performant sans pour autant être basée sur un CPU hors de prix. Nous avons choisi de réaliser tous les tests en 1 280 x 1 024 ainsi qu'en 1 600 x 1 200. La première résolution représente le standard actuel que l'on retrouve sur tous les TFT 17" et 19" ou presque et qui est également toujours utilisé sur bon nombre de CRT 19".

Far Cry - FSAA 4x 7950 GX2 7900 GTX

64,1

7900 GTO

57,1

7950 GT

56,5

7900 GT

49,7

7900 GS

76,4

63,8

45,5

7600 GT

78,2

67,2

43,2

30,9

X1950 XTX

109,1

83,2

X1900 XT 256

Nous avons ajouté aux cartes graphiques qui font l'objet de ce dossier des cartes très haut de gamme ainsi que la GeForce 7600 GT qui reste une référence dans le milieu de gamme. Pour tous les tests, nous avons activé le filtrage anisotrope maximum proposé par le jeu et le mode 16x via les drivers dans le cas contraire. Pour rappel, ce type de filtrage permet d'afficher des textures plus nettes sans pour autant réduire la qualité du filtrage (sauf si le fabricant utilise une optimisation de trop comme c'est le cas chez nVidia). Le rendu s'en trouve enrichi et il serait dommage de s'en passer sur des cartes de ce calibre !

123,9

91,9 88,9

84,6

65,2

X1950 Pro

70,7

53,9

X1900 GT

65,6

49,6 0,0

20,0

40,0

60,0 1600 AA 4x

FAR CRY Far Cry est un jeu utilisé depuis longtemps pour évaluer les cartes graphiques. Très gourmand, il continue de mettre les cartes graphiques à genoux une fois toutes les options activées. Qui plus est, il est relativement bien équilibré au niveau de l'utilisation

80,0

100,0

120,0

140,0

1280 AA 4x

de la puissance de calcul et de la bande passante. Pour les tests, le filtre de postprocess « cold » est activé et ajoute une touche plus réaliste au rendu. En mode antialiasing 4x, les cartes ATi dominent en général très facilement leur équivalent nVidia. La X1900 XT 256 Mo est devant la GeForce 7900 GTO et la X1900 GT devant la 7900 GS. ATi semble utiliser plus efficacement sa bande passante mémoire que nVidia, ce qui permet à la Radeon X1950 Pro de passer devant la GeForce 7900 GT qui est pourtant une gamme au-dessus ! Le mode HDR de Far Cry fait appel à un rendu FP16 ou encore 64 bits. Il est basé sur un format de rendu temporaire de l'image qui utilise 16 bits flottants par composante (rouge, vert, bleu, transparence), au lieu des 8 bits classiques. Avant d'être affichée, l'image est reconvertie dans ce format classique. Ce processus permet d'appliquer en même temps un traitement à l'image puisqu'il est possible de choisir la manière d'interpréter ces données temporaires de plus haute précision. L'image s'en trouve enrichie avec de plus belles couleurs, un meilleur contraste et des effets de lumière supplémentaires. Dans ce mode, les résultats restent identiques entre ATi et nVidia. Vous constaterez qu'une GeForce 7600 GT n'affiche pas des performances suffisantes pour pouvoir profiter du HDR en 1 280 x 1 024

<108>

PC Update novembre/décembre 06

alors que toutes les autres devraient en être capables.

par ailleurs que de gros ralentissements se font ressentir par endroits sur les cartes équipées de « seulement » 256 Mo.

cartes

F.E.A.R. Très gourmand, F.E.A.R. a l'avantage de proposer une démo intégrée. C'est celle-ci que nous avons utilisée en activant toutes les options graphiques à l'exception des ombres adoucies qui ne fonctionnent pas avec antialiasing. En rendu classique, nous avons choisi de ne pas les activer pour que les résultats restent comparables. Très gourmand au niveau de la puissance de calcul des pixels shaders, F.E.A.R. fait par contre l'impasse sur le HDR.

dant systématiquement devant leur équivalent nVidia, parfois avec un net avantage comme c'est le cas pour la Radeon X1950 Pro qui est plus de 20 % plus performante que la GeForce 7900 GS.

HDR + FSAA - Half Life 2

Une fois l'antialiasing 4x activé, les écarts se resserrent mais ATi conserve l'avantage. Cette fois, les GeForce 7900 GT et 7900 GS ainsi que les Radeon X1900 GT et X1950 Pro ne permettent plus de jouer confortablement en 1 280 x 1 024 et en dehors du haut de gamme, les autres cartes sont elles aussi en difficulté.

105,2

7950 GX2 82,8

7900 GTX 77,3

7900 GTO 72,2

7950 GT 60,1

7900 GT 54,1

7900 GS

TOMB RAIDER LEGEND

38,4

7600 GT

Ce énième épisode de Tomb Raider a au moins l'intérêt d'être très gourmand une fois les effets nouvelle génération activés. Difficile de ne pas les activer puisque le jeu prend cinq ans d'âge dans le cas contraire. Le moteur graphique semble excessivement gourmand au vu de ce qui est affiché et n'a probablement pas été optimisé en profondeur. Pourquoi l'inclure donc ? Pour illustrer un cas classique de jeu très grand public qui souffre souvent de ce genre de problèmes.

79,5

X1950 XTX 69,8

X1900 XT 256 54,3

X1950 Pro

52,8

X1900 GT 0,0

20,0

40,0

60,0

80,0

100,0

120,0

HALF LIFE 2 Half Life 2, basé sur le Source Engine supporte lui aussi le HDR dans sa version Lost Coast ainsi que dans les jeux plus récents qui utilisent ce même moteur. Comme nous l'avons déjà expliqué, le HDR apporte un réel plus et n'est pas simplement le nouvel effet à la mode. Une fois utilisé, il est difficile de revenir en arrière. Nous l'avons donc activé pour ce test réalisé à l'aide d'une démo qui nous est propre. Contrairement à Far Cry, le HDR utilisé ici se contente des formats 32 bits classiques et de quelques astuces pour fournir un résultat intéressant au niveau visuel. Cette fois, ce n'est plus la bande passante qui est fortement mise à contribution mais plutôt la puissance de calcul et de texturing, une particularité que les GeForce apprécient particulièrement. Cette fois nVidia domine, à l'exception de la GeForce 7900 GS qui se place derrière les Radeon X1900 GT et X1950 Pro qui affichent des performances identiques alors que la seconde dispose de 15 % de bande passante mémoire supplémentaire. Ici aussi la GeForce 7600 GT ne permet pas de jouer dans des conditions correctes en 1 280 x 1 024. Notez

Toutes les cartes permettent de jouer en 1 280 x 1 024 en rendu « classique », à l'exception une nouvelle fois de la GeForce 7600 GT. Les cartes ATi se placent cepen-

Aucune des cartes testées ne permet de jouer en 1 280 x 1 024 et ce, sans antialia-

F.E.A.R. 7950 GX2

136

106

7900 GTX

7900 GTO

7950 GT

7900 GT

7900 GS

7600 GT

X1950 XTX

111

X1900 XT 256

X1950 Pro

X1900 GT

53 0

1600 x 1200

100

120

140

160

1280 x 1024

PC Update novembre/décembre 06

<109>

Comparer CARTES GRAPHIQUES F.E.A.R. - FSAA 4x

HDR + FSAA - Age of Empire III

7950 GX2

7900 GTX

7900 GTO 7950 GT

7900 GS

7900 GTO

X1950 XTX

X1900 XT 256 X1950 Pro

7900 GT

31,7

7600 GT

1600 AA 4x

37,2

7900 GS

36 33

44,0

X1900 GT

46,8

7950 GT

50,9

7600 GT

62,4

7900 GTX

7900 GT

7950 GX2

23,0

X1950 XTX

1280 AA 4x

77,5

X1900 XT 256

66,0

X1950 Pro

50,6

X1900 GT

48,8 0,0

10,0

20,0

30,0

des déplacements. Selon nous, on ne peut parler de fluidité qu'à partir de 100 FPS dans ce jeu. Age of Empires gère le format HDR le mieux adapté pour chaque carte graphique soit le 64 bits/FP16 du côté de Tomb Raider Legend - Effets Next Gen

7950 GX2

7900 GTO 7950 GT 7900 GT

32,4

26,9

7900 GS

23,8

7600 GT

18,9

29,1

23,2

X1950 XTX

39,2

33,1

X1900 XT 256

29,5

X1950 Pro

23,1

X1900 GT

22,8 0,0

5,0

10,0

15,0

AGE OF EMPIRES III Le mode HDR proposé par Age of Empires III est extrêmement gourmand en puissance de calcul et change parfois radicalement le rendu. Dans les jeux de ce type, il est important que l'affichage reste fluide lors des longs déplacements sur la carte mais si vous en êtes amateur, vous devez savoir que ce n'est pas très souvent le cas, et il faut se satisfaire d'une fluidité relative lors

PC Update novembre/décembre 06

35,3

29,2 28,9

20,0 25,0 30,0 1600 HDR 1280 HDR

sing ! GeForce 7950 GX2 y compris. Les cartes nVidia affichent par ailleurs des saccades régulières très gênantes malgré leur résultat supérieur. Contrairement à ce qu'indiquent les chiffres, c'est donc ATi qui s'en sort le mieux, mais cela reste de toute manière injouable.

<110>

37,2

31,0

35,0

40,0

70,0

80,0

90,0

Seule la GeForce 7950 GX2 peut se targuer de proposer un affichage fluide. Il faudra sacrifier cette fluidité sur les autres cartes. En ce qui concerne les performances, la Radeon X1900 XT 256 Mo et la GeForce 7900 GTO affichent des performances identiques alors que les X1900 GT et X1950 Pro se placent devant la GeForce 7900 GS.

Très gourmand, Oblivion est bien connu des joueurs pour mettre toutes les machines à genoux. Fort heureusement, contrairement à Age of Empires III, 100 FPS ne sont pas nécessaires dans ce jeu et 35 FPS fournissent en général un confort suffisant. Oblivion supporte lui aussi le HDR et nous l'avons activé

41,0

34,0

60,0

OBLIVION

44,3

35,8

50,0

47,5

39,4

7900 GTX

40,0

45,0

50,0

nVidia et le 32 bits/FX10 (à ne pas confondre avec le 32 bits/8 bits) du côté d'ATi. Ce dernier format est suffisant mais n'est pas supporté par nVidia qui doit donc utiliser le format supérieur « pour rien ».

été développé qui permet d'émuler un antialiasing sur les GeForce. Celui-ci a le mérite d'exister mais entraîne une qualité moins bonne et une forte baisse des performances. Les Radeon n'ont pas ce problème et dominent ici facilement les GeForce 7.

Age of Empire III - HDR 7950 GX2

79,8

7900 GTX

79,5

63,5

7900 GTO

72,1

57,1

7950 GT

69,1

54,1

7900 GT

54,5

40,7

7600 GT

28,0

36,9

X1950 XTX

85,8

66,5

X1900 XT 256

73,0

56,8

X1950 Pro

59,8

45,7

X1900 GT

43,7 0,0

20,0

Oblivion représente un troisième cas différent. A la base, le jeu ne supporte pas du tout l'antialiasing couplé au HDR, qui pour rappel est en 64 bits/FP16, bien que les cartes ATi en soient capables. Il est étrange que le développeur n'ait pas proposé cette option mais ATi s'en est chargé et il suffit de l'activer via les drivers. Notez que normalement les drivers ne permettent pas d'activer l'antialiasing dans les jeux qui utilisent le HDR pour des raisons qui dépassent le cadre de ce dossier. Les drivers ATi détectent donc Oblivion pour lui appliquer correctement l'antialiasing. La perte de performances est réduite par rapport au mode HDR classique, ce qui rend ce couple réellement utilisable. Il ne s'agit donc pas d'un mode extrême qui ne sert à rien comme aimerait le faire penser nVidia qui est bien embêté de voir ses cartes actuelles incapables de le faire tourner.

60,3

46,8

7900 GS

101,9

40,0

57,2 60,0

1600 HDR

pour ce test. Tout comme dans Far Cry, il fait appel à un format de rendu 64 bits/FP16. ATi domine ici très nettement. La X1900 XT 256 Mo surpasse la GeForce 7900 GTX et les Radeon X1900 GT et X1950 Pro sont toutes les deux devant la GeForce 7900 GT. Par rapport à leur concurrente directe, la GeForce 7900 GS, elles affichent des performances 30 % supérieures !

HDR ET ANTIALIASING Pour terminer, nous avons réalisé quelques tests en combinant HDR et antialiasing puisque tous les jeux ne fonctionnent pas de la même manière à ce niveau, ce qui peut entraîner de grosses différences entre les

80,0

100,0

120,0

1280 HDR

cartes graphiques, ATi ayant l'avantage de disposer d'une architecture plus avancée et plus adaptée pour faire tourner ces deux options en même temps. Half Life 2 utilise un HDR qui se contente d’un format de rendu classique, soit 8 bits par composante. Si les limitations sont nombreuses au niveau des possibilités du HDR, l'avantage est que l'antialiasing courant fonctionne automatiquement sur toutes les cartes graphiques. Tout comme dans l'autre test effectué avec ce jeu, nVidia domine bien que la nouvelle venue chez ATi, la X1950 Pro égale la GeForce 7900 GS.

Half-Life 2 - HDR 7950 GX2

100,7

7900 GTX 7900 GTO

85,4

64,9

7900 GT

71,9

56,8

7900 GS

63,5

47,5

7600 GT

34,9

47,4

X1950 XTX

92,8

74,3

X1900 XT 256

Les GeForce 7 ne supportent pas l'antialiasing courant quand le jeu utilise un rendu de type 64 bits/FP16, comme c'est le cas dans Age of Empires III. Un mode spécial a donc

93,3

71,6

7950 GT

83,8

65,5

X1950 Pro

65,4

50,8

X1900 GT

64,1

49,9 0,0

20,0

117,9

97,4

78,4

40,0

60,0

80,0

1600 HDR

100,0

120,0

1280 HDR

Far Cry - HDR 7950 GX2

113,0

86,0

7900 GTX

83,4

60,8

7900 GTO

76,3

53,6

7950 GT

72,8

51,8

7900 GT

60,6

44,2

7900 GS

56,4

40,2

7600 GT

28,2

40,6

X1950 XTX

91,7

66,4

X1900 XT 256

77,7

56,4

X1950 Pro

62,7

46,3

X1900 GT

59,7

44,2 0,0

20,0

40,0

60,0 1600 HDR

80,0

100,0

1280 HDR

PC Update novembre/décembre 06

<111>

120,0

140,0

Comparer CARTES GRAPHIQUES

Le choix de la

Rédaction

ous en aurez pour votre argent, c’est la première chose à retenir de ce comparatif. Les premiers modèles à 210 ¤ sont déjà nettement plus performants que les cartes milieu de gamme vendues autour de 175/180 ¤ comme les 7600 GT. Il y a peu, nous pouvions constater un réel fossé entre des cartes correctes à 180 ¤ et de bonnes cartes à 330 ¤. Ce n’est plus le cas, cette sélection de produits entre 200 et 300 ¤ le prouve. D’autre part, notons qu’il existe toujours des produits plus puissants, les X1950XTX et 7950GX2 en tête, mais leur rapport qualité/prix est nettement moins bon que les cartes dont nous parlons aujourd’hui.

Parmi les cartes dont nous parlons dans cet article, deux branches principales se distinguent, les « petites » X1900GT, X1950PRO et 7900GS d’un côté, les « grosses » X1900XT 256 et 7950GT de l’autre. A leur tarif respectif, elles sont toutes intéressantes, la X1900GT l’étant un peu moins en raison de l’arrivée de la X1950PRO. Entre deux, les cartes overclockées d’usine se taillent une petite place au soleil, elles y parviennent bien puisque leur prix est intermédiaire, tout comme leurs performances. Il est rare que nous ayons à faire à des gammes aussi cohérentes qu’en ce moment. Quatre quartes ont retenu notre attention plus que les autres. Par ordre tarifaire et de performances, l’Asus X1950PRO offre des prestations jamais vues pour ce prix. Vient ensuite l’Asus 7900GS TOP, qui est la

La 7950GT d’Asus existe en 256 et 512 Mo, a des prix relativement proches. La 256 Mo suffit néanmoins.

<112>

PC Update novembre/décembre 06

La X1900XT en 256 Mo est probablement la carte qui offre le meilleur rapport performances/prix de cette sélection.

7900GS la mieux cadencée du marché, hors overclocking personnel. Si vous êtes adepte d’ATi, privilégiez tout de même la Sapphire X1900 XT 256 Mo. Pour un prix à peine plus élevé (10 ¤) que la 7900GS TOP,

elle est plus performante dans la majorité des tests. Enfin, la 7950PRO proposée à 290 ¤ par Leadtek est également intéressante. A l’exception de la 7900GS TOP, ces cartes sont toutes compatibles HDCP.

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de A à Z

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Test Si l’on opte pour une carte mère premier prix, mieux vaut la prendre avec une carte graphique intégrée.

50 ¤

EST-CE ASSEZ POUR UNE CARTE MÈRE ?

Cartes mères

Les cartes mères premier prix sont assez peu représentées dans la presse, malgré d’importants volumes de vente. De quoi sont capables les cartes à 50 ¤ ? Réponses par l’essai de deux modèles pour AMD et de deux modèles pour Intel. a baisse des prix en matière de matériel informatique est régulièrement constatée, commentée et appréciée. Depuis quelque temps, à l’époque des Athlon XP, des constructeurs de cartes mères proposent des cartes mères à un prix plancher, lesquelles ne sont pas très souvent représentées dans les essais comparatifs. Nous avons souhaité savoir ce que nous pouvions espérer d’une carte mère vendue au tarif maximum de 50 ¤, entre la moitié et le quart du prix habituel de la majorité des cartes.

La première étape pour réaliser ce test a consisté à sélectionner les produits. A l’aide des contacts que nous avons chez les fabricants et des divers comparateurs de prix, nous avons cherché les cartes à moins de 50 ¤. Il y en avait beaucoup il y a deux ans, certains best-sellers socket A étant vendu entre 35 et 40 ¤ rue Montgallet (Paris 12e), mais elles sont bien moins nombreuses actuellement. Une fois les vieilleries triées, nous avons retenu quatre modèles, certains étant tout de même assez âgés.

EN ROUTE VERS LE PASSÉ Le premier constat que l’on peut faire au sujet des cartes à 50 ¤ est leur enlisement dans le passé ! Outre le fait qu’elles reposent de façon systématique sur de vieux chipsets, les technologies actuelles sont rarement supportées, notamment le bus PCI-Express ! Sur les quatre cartes que nous avons essayées, seule une AMD propose du PCIExpress pour installer une carte graphique récente. Asrock a bien sorti une carte Intel en PCI-Express, mais elle n’est pas encore disponible et risque de débarquer à plus de 50 ¤. Le support des derniers processeurs n’est pas non plus évident. Chez AMD, une des deux cartes testées est encore en socket 754, il n’existe toujours pas de cartes AM2 à ce tarif. Du côté d’Intel, l’une de nos deux cartes supporte le Core 2 Duo, pas l’autre, mais il s’agit tout de même du socket 775 et non du vieux 478. Moins important à l’usage,

<114>

PC Update novembre/décembre 06

Point de fioritures sur les cartes premiers prix (boutons de démarrage, codes couleurs…)

Toutes les cartes à 50 ¤ que nous avons essayé sont refroidis sans ventilateur.

cet attachement au passé se voit aussi ailleurs. Par exemple, la mémoire utilisée est de la bonne vieille DDR et les contrôleurs SATA sont de première génération, 1,5 Gbps. Passons à la découverte des cartes testées, pour plus de détails. A commencer du côté d’AMD, nous avons essayé une Asrock 939S56-M et une MSI K8MM3-V. La 939S56-M est probablement la carte mère la plus « moderne » de ce minicomparatif. Elle est basée sur un chipset SiS756 (avec le southbridge SiS 965L), un socket 939 y est soudé, ce dernier pouvant accueillir tous les processeurs AMD 939 existants, du petit Athlon 64 3000+ (1,8 GHz simple core) au très puissant Athlon 64 FX-60 (2,8 GHz dual core). Il ne s’agit certes

pas des tout derniers modèles en AM2 avec DDR2, mais ces processeurs sont encore très performants et leur prix de vente s’est littéralement effondré, ce qui les rend attractifs pour les petits budgets, ces mêmes petits budgets clients de ce type de cartes mères. A l’heure où nous écrivons ces lignes, un Athlon 64 3500+ et un Athlon 64 X2 3800+ coûtent respectivement 90 et 170 ¤, ils seront deux compagnons idéaux pour cette carte, selon que vous privilégiez le dual core ou non. A vrai dire, si vous désirez monter un PC pour lequel la puissance n’est pas un critère primordial, un simple Athlon 64 3000+ ou 3200+ à 70 ¤ suffira. Cette carte nous a d’emblée séduit car elle propose un port PCI-Express 16x pour accueillir une carte mère moderne, quelle que soit sa puissance. C’est aussi la seule à proposer quatre ports de RAM, permettant plus d’évolutivité que deux, mais c’est bien moins significatif que le remplacement de l’AGP par du PCI-Express. Pour un PC bureautique, lequel n’a pas besoin de la puissance d’une carte graphique digne de ce nom, il vaut mieux payer 10 à 20 ¤ plus cher pour une carte mère avec vidéo embarquée. En revanche, si vous désirez faire un PC home cinéma prêt pour la HD ou mieux, jouer, vous serez attiré par ce port PCI-Express qui pourra aisément accueillir toute carte graphique, une 7600 GS avec un excellent rapport qualité/prix autour de 120 ¤ par exemple.

UNE MARQUE À TOUT PRIX ? Asrock est une marque qui est née de la volonté d’Asus d’être présent sur les très bas prix. Appartenant au numéro un mondial, c’est toutefois une marque indépendante. Pour certains, Asrock représentant l’entrée de gamme, il n’est pas question de s’en contenter. Mais alors, que faire ? Même ECS, longtemps leader en entrée de gamme, ne propose plus de cartes mères coûtant si peu cher ! Si vous êtes pro-AMD, MSI répond présent avec la K8MM3-V. Côté Intel, Asus est aussi de la partie, nous y reviendrons.

Fiche AMD Asrock 939S56-M • Marque : Asrock • Modèle : 939S56-M • Chipset : SiS756 + 965L • Support CPU : 939 (Athlon 64, Athlon 64 X2, Athlon 64 FX) • Mémoire : DDR x 4 (dual channel) • PCI-E/AGP : 16X x 1, 1X x 1/0 • PCI : 2 • ATA/SATA : 4/2 • RAID : 0/1 sur SATA • Son : AC’97 7.1 (Realtek ALC850) • Réseau : 100 Mbps (Realtek TRL8201CL) • USB 2.0 : 8 (dont 4 via prises internes vacantes) • FireWire : N/A • Prix : 50 à 55 ¤

MSI K8MM3-V • Marque : MSI • Modèle : K8MM3-V • Chipset : VIA KM800 + VT8237R • Support CPU : 754 (Sempron, Athlon 64, Turion 64) • Mémoire : DDR x 2 • PCI-E/AGP : 0/1 • PCI : 3 • ATA/SATA : 4/2 • RAID : 0/1 sur SATA • Son : AC’97 5.1 (VIA VT1617A) • Réseau : 100 Mbps (VIA VT6103L) • USB 2.0 : 8 (dont 4 via prises internes vacantes) • FireWire : N/A • Prix : 45 à 50 ¤

La carte MSI K8MM3-V est au format microATX, comme la précédente et comme toutes les cartes à 50 ¤. Celle-ci repose sur le chipset VIA K8M800 accompagné du southbridge VT8237R. « Hélas », c’est une carte mère socket 754 et non 939, ce qui signifie que vous pourrez sans mal y installer un AMD Sempron, mais il devient difficile de

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<115>

Test

Fiche Intel Asrock 775i65GV • Marque : Asrock • Modèle : 775i65GV • Chipset : Intel 865GV + ICH5 • Support CPU : LGA775 (Celeron D, Pentium 4 et, à partir du PCB 1.04, Pentium D) • Mémoire : DDR x 2 (dual channel) • PCI-E/AGP : 0/1 (faux port AGP utilisant le bus PCI) • PCI : 3 • ATA/SATA : 4/2 • RAID : N/A • Son : AC’97 5.1 (CMedia CMI9739A) • Réseau : 100 Mbps (RealtekRTL8101) • USB 2.0 : 8 (dont 2 via prises internes vacantes) • FireWire : N/A • Prix : 50 ¤

Asus P5PE-VM • Marque : Asus • Modèle : P5PE-VM • Chipset : Intel 865G + ICH5 • Support CPU : LGA775 (Celeron D, Pentium 4, Pentium D, Core 2 Duo) • Mémoire : DDR x2 (dual channel) • PCI-E/AGP : 0/1 • PCI : 3 • ATA/SATA : 4/2 • RAID : N/A • Son : AC’97 5.1 (ADI 1888) • Réseau : Gigabit (Marvell 88E8001) • USB 2.0 : 8 (dont 4 via prises internes vacantes) • FireWire : N/A • Prix : 50 ¤

Si vous souhaitez du Gigabit, passez votre chemin, seul la P5PE-VM en propose.

trouver des Athlon 64 de ce format. Toutefois, pour un PC à bas prix et dont les performances exigées ne sont pas élevées, le Sempron peut se révéler intéressant. Notons que cette carte mère supporte également les Turion 64, les modèles simple core sur socket 754. Ici, point de PCI-

Express, c’est un port AGP dont vous bénéficierez. Il vous permettra de recycler une vieille carte, le cas échéant d’acheter une carte AGP en cette fin d’année 2006, mais heureusement, cette MSI propose une carte vidéo embarquée ! Ses performances sont toutefois très limitées, ne vaut-il mieux pas payer un peu plus pour une carte mère qui offre un chipset plus intéressant tel le GeForce 6100 ?

INTEL, PRESQUE MOINS CHER Lorsque nous avons imaginé cet article, nous ne pensions pas trouver de cartes mères Intel, outre quelques vieux clous en socket 478. Etrangement, il existe plusieurs références dont ces deux modèles Asrock et Asus. L’Asrock 775i65GV est créée autour d’un chipset Intel 865GV. Oui, le 865 est très vieux (génération Pentium 4 C), mais il offre néanmoins des performances tout à fait satisfaisantes et permet d’accueillir des Pentium beaucoup plus récents sur socket 775, comme nous pouvons le constater. A vrai

<116>

PC Update novembre/décembre 06

dire, celui-ci est tout de même intéressant puisqu’il s’agit d’une version « G », ce qui signifie Graphics pour carte graphique embarquée. Il s’agit d’un contrôleur vidéo suffisamment ancien pour être inexploitable dans les jeux, il n’offre pas non plus d’accélérations vidéo capables de satisfaire les besoins nouveaux. Elle suffit néanmoins à surfer sur Internet et à travailler avec divers outils bureautiques (Word, Excel, Acrobat…). La présence d’un port AGP permet toutefois d’aller plus loin… mais pas trop car il ne s’agit en fait pas d’un port AGP mais d’un port « AGI » ! En effet, le chipset 865GV (V pour Value) ne gère pas l’AGP, mais Asrock a souhaité proposer tout de même une carte mère équipée de cette connectique. En réalité, l’AGI est un port AGP qui fonctionne sur bus PCI, d’où des performances totalement dégradées. Une liste des compatibilités est d’ailleurs fournie sur le site. Notez toutefois que le chipset 865G (sans V) existe, il gère l’AGP, et Asrock a sorti plus récemment une 775i65G qui propose un vrai port AGP pour un prix comparable. Nous terminons par la découverte de la récente Asus P5PE-VM. Malgré un nom « récent » (gamme P5), elle repose elle aussi sur un chipset Intel 865G qui ne gère que l’AGP et pas le PCI-Express. Néanmoins, c’est mieux que de tomber dans des chipsets vieux et lents à la fois. De plus, ayant été

conçue récemment, Asus a prévu le support du Core 2 Duo sur cette dernière, des fois que vous ayez besoin de puissance CPU sans puissance graphique. Cette carte est d’un format réellement compact, puisqu’elle fait la même hauteur que toutes les cartes microATX mais elle est moins large. Notons que c’est la seule à embarquer une carte réseau Gigabit dans cette gamme de tarifs.

DES REPROCHES COMMUNS Jusqu’ici, nous n’avons fait que présenter les fonctions principales des cartes, car au sujet des équipements annexes, nous tenions à faire des reproches communs aux quatre modèles. Par exemple, leur BIOS est assez succinct et ne propose quasiment aucune option de performance, d’overclocking notamment. De toute façon, la qualité ou le dimensionnement des composants choisis ne permet pas d’aller bien loin, surtout en ce qui concerne l’alimentation électrique du processeur. A l’heure du SATA-2 à foison, toutes ces cartes n’ont que deux ports SATA. Cette critique est à relativiser, car si cela représente bel et bien une différence avec des cartes plus onéreuses, qui branche plus de deux disques durs dans son PC ? Peu de monde, nous en conviendrons. Les cartes son, que ça soit 5.1 ou 7.1, sont à la norme AC’97 et non HD audio, la qualité en pâtissant quelque peu. Toutefois, si c’est pour écouter un MP3 de temps à autre sur des enceintes de base, c’est une nouvelle fois un argument de faible importance. Le réseau est « lent », à savoir 100 Mbps sauf l’Asus. Si vous n’êtes pas encore passé en Gigabit, c’est suffisant. Mais alors, qu’est-ce qui pèche tant par rapport aux modèles plus chers ? C’est surtout l’absence de support des grosses technologies récentes et l’équipement global. Seule l’Asus supporte

le Core 2 Duo, seule l’Asrock 939S62-M supporte le bus PCI-Express, point de SLI, point de CrossFire, point d’eSATA, point de cartes embarquées avec un port DVI, point de FireWire et point de Wi-Fi. N’escomptez pas non plus un bundle soigné, vous ne trouverez dans ces boîtes qu’une nappe de chaque type, le CD livré ne regorgeant pas d’utilitaires pour diagnostiquer son PC, lire des films ou overclocker. Enfin, même si l’usage bureautique n’en pâtit pas, les performances de ces cartes sont en retrait des modèles plus haut de gamme. Les chipsets utilisés ne rivalisent pas au niveau des performances avec les nForce 5xx et autres 965/975 et leur mémoire DDR2. En définitive, ces cartes ne sont pas bonnes à jeter. Les modèles avec carte graphique embarquée sont même recommandables pour des PC d’entrée de gamme dédiés à la bureautique et à Internet. Toutefois, comme nous l’avons déjà dit, il vaut mieux ajouter entre 10 et 20 ¤ pour s’offrir une carte résolument plus moderne (chipsets GeForce 6100/6150 par exemple).

De manière globale Prix Vieilles technologies

Equipement et bundle

Overclocking

PC Update novembre/décembre 06

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Test

ANTEC NINE HUNDRED Boîtier

Nous l’avions prédit, les ventilateurs de gros diamètre (20cm et plus) se généralisent dans les boîtiers. Avec leur meilleur rapport débit/bruit, ils sont simplement imbattables. Antec propose sa version du boîtier à gros ventilateur, avec le Nine Hundred. e Nine Hundred affiche la couleur : c’est un boîtier destiné aux joueurs. Antec a cependant su rester sobre, là où d’autres font parfois dans la débauche de néons et de couleurs criardes. Le Nine Hundred se distingue donc surtout par la qualité de sa ventilation. On trouve deux 120mm en façade (éclairés en bleu), soufflant sur les disques durs, un 120mm à l’arrière et un 200mm sur le dessus, qui évacue l’air chaud vers le haut. Tous ces ventilateurs appartiennent à la série Tricool d’Antec, et bénéficient donc d’un interrupteur à trois positions permettant de régler leur vitesse de rotation. Ils peuvent ainsi se montrer extrêmement discrets, ou plus bruyant pour obtenir un refroidissement maximal. Comme si un ventilateur de 20cm de diamètre ne suffisait pas à refroidir correctement le boîtier, il est aussi possible d’ajouter deux ventilateurs 120mm : un derrière les disques durs, et un sur le panneau latéral gauche. Ce dernier est doté

Antec P900 • Structure : Acier • Emplacements : 9 x 5,25" ou 6 x 5,25" et 3 x 3,5" ou 3 x 5,25" et 6 x 3,5" • Ventilation : 3 x 120mm + 1 x 200mm • Prix : 115 ¤

Plus : • le look • la ventilation

Moins :

• l’absence de fixations antivibrations

<118>

PC Update novembre/décembre 06

d’une vitre en plexi et d’un grillage métallique qui laisse un peu d’air passer en direction du processeur. Encore une originalité : la position de l’alimentation. Elle est située en bas, ce qui lui permet de trouver un peu plus d’air frais et ainsi de moins chauffer. Du coup, elle ne participe plus à la circulation de l’air du boîtier, c’est là que le ventilateur 200mm trouve son intérêt… Sur le dessus du boîtier, on découvre les ports USB, Firewire et audio. On y trouve aussi un renfoncement tapissé d’une surface antidérapante, qui peut servir de vide-poche. Amusant. A l’intérieur, le Nine Hundred est spacieux mais certains points nous ont chagrinés. Ainsi il ne reçoit aucun des systèmes de fixation antivibrations que nous apprécions sur les autres boîtiers Antec. Ici, les ventilateurs sont montés avec des vis, et les disques durs sont eux aussi en contact direct avec la cage en acier. Pas de rails de fixation non plus, les lecteurs optiques se vissent directement au boîtier, tout comme les cartes d’extension qui ne bénéficient d’aucun système de montage rapide. Dans la gamme Antec, le Super Lanboy était jusqu’à aujourd’hui le boîtier le plus clairement destiné aux joueurs. Sa production étant désormais terminée, le Nine Hundred pourra-t-il le remplacer ? Pas tout à fait, car le Lanboy était avant tout un boîtier en aluminium ultra léger, parfait pour les LAN parties. Le Nine Hundred est un boîtier plus lourd, en acier, mais à la ventilation exemplaire et au design sympathique. Il se destine donc aux joueurs sédentaires plutôt qu’aux nomades.

Via Epia CN13000 • Northbridge : VIA CN700 • South bridge : VIA VT8237R • Mémoire : 1 x DDR2 • VGA : VIA/S3G Unichrome Pro • Ports d’extension : 1 x PCI • IDE : 2 connecteurs UltraDMA 100/133 • SATA : 2 connecteurs • LAN : 1 x 10/100 • Audio : VIA Vinyl Six-TRAC Audio AC’97 codec • Format : Mini-ITX (13x13cm)

Plus : • tout intégré • consommation réduite • silence

Moins :

• pas d’accélération vidéo HD, • performances toujours à la traine

VIA EPIA CN13000 Chipset

Nouveau chipset, le CN700, et nouveau processeur : le C7. Les plateformes Epia évoluent vers plus de performances, plus de silence, avec une consommation toujours aussi faible. mateurs de jeux vidéo, accros de l’overclocking, fuyez tout de suite. Lorsque nous parlons des cartes mères VIA, ce n’est pas pour leurs performances, loin s’en faut. C’est tout d’abord parce que ces cartes mères intègrent tout ce qu’il faut pour faire un PC, à un tarif raisonnable : processeur, chipset graphique, son, réseau, il ne reste plus qu’à ajouter une barrette de mémoire et un disque dur. C’est aussi parce qu’elles sont petites (17x17cm), et conçues pour consommer très peu. Elles sont donc idéales pour les projets « bidouille » : assembler un PC qui fasse office de platine DVD, ou monter un PC dans sa voiture. La CN13000 reçoit le processeur VIA C7 à 1,3 GHz. Sa consommation est comparable à celle de la génération précédente, puisque nous avons mesuré quarante watts à la prise pour la machine que nous avons montée, et ce lors d’une forte charge simulée avec CPUBurn. En usage normal, la consommation dépasse à peine trente watts. Les performances sont en hausse, puisqu’un calcul de Super PI 1M se fait en 6"19’ là où la génération précédente dépassait

allègrement les 10mn. On est cependant encore loin des derniers processeurs Intel ou AMD, qui font moins de trente secondes à ce test… La CN13000 reçoit comme les versions précédentes une unique barrette de RAM. Cette fois-ci, il s’agit de DDR2. Cette mémoire a l’avantage de consommer moins, et devrait être plus facilement disponible dans l’avenir. La carte offre aussi deux ports SATA, quatre USB à l’arrière et quatre sur la carte, un port COM, une sortie S-Video et une RCA/SPDIF. Le processeur étant intégré, le système de refroidissement l’est aussi. Et là, VIA a fait des progrès. Les Epia précédentes, lorsqu’elles étaient dotées d’un ventilateur, étaient loin d’être silencieuses. La CN13000 marque un cap à ce niveau, car le ventilateur est très discret, quasi inaudible, même lorsqu’on sollicite fortement le processeur. Bravo pour le silence ! La partie graphique de la CN13000 est nouvelle elle aussi, il s’agit du VIA/S3G Unichrome Pro. Une puce qui n’est pas très forte en 3D, mais bénéficie d’une accélération MPEG2 matérielle. Celle-ci

permet de décoder sans problème les DVD, le processeur restant à 40% d’usage. Nous avons tenté de lui faire décoder de la HD, et là c’est une autre affaire. Quel que soit le logiciel utilisé, et malgré de multiples tentatives de réglages et changements de pilotes, nous n’avons jamais réussi à activer l’accélération matérielle sur une vidéo HD encodée en MPEG2. Décevant. Dernier détail : la CN13000 semble allergique aux barrettes de mémoire haute performance, puisqu’elle a refusé de démarrer avec une Corsair XMS6400. Pas de problème avec une barrette aux caractéristiques plus modestes. Avec un tarif qui devrait être inférieur à 200¤, la CN13000 est une très bonne carte pour ceux qui apprécient les Epia. Silencieuse, consommant peu et suffisante pour un usage bureautique. Les performances sont en hausse, mais on est encore loin derrière les « gros » PC. Dommage.

PC Update novembre/décembre 06

<119>

Test

LIAN LI PC-V300 Boîtier

Avec le PC-V300, Lian Li propose un boîtier MicroATX très différent de la concurrence. Au programme : de l’alu, de l’alu et encore de l’alu ! e premier contact avec le PC-V300 nous a laissé un peu perplexes : mais où sont les emplacements 5"1/4 ? C’est simple, ils sont sur le coté ! On peut ainsi installer deux lecteurs optiques et un lecteur 3"1/2 à gauche ou à droite, au choix (le boîtier n’est pas assez large pour qu’on y place des lecteurs de chaque coté).

Un tiroir permet de monter la carte mere à l’extérieur du boîtier

Lian Li PC-V300 • Structure : Aluminium • Emplacements : 2 x 5,25" + 1 x 3,5" externes + 2 x 3,5" internes • Ventilation : 3 x 80mm • Format : MicroATX • Prix : 115 ¤

Plus : • l’emplacement original pour les lecteurs optiques • le tiroir de montage pour carte mère

Moins :

• la façade grillagée

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PC Update novembre/décembre 06

L’intérêt, c’est de garder un aspect sobre pour la façade, qui se compose d’une grille métallique. Dommage que celle-ci soit un peu transparente, l’effet aurait été encore plus réussi si elle avait été opaque. Mais les petits trous permettent de laisser passer l’air, car la ventilation a été prise au sérieux dans le PC-V300. Deux ventilateurs 80mm aspirent l’air en façade, et un autre le recrache sur le coté. Comme on en a l’habitude avec Lian Li, le boîtier est fabriqué dans un aluminium de belle qualité, et sa finition est impeccable. Le montage est assez facile, d’autant qu’un système de tiroir permet d’installer la carte mère à l’extérieur puis de la glisser dans le PC. Les boîtiers qui proposent ce type de systèmes sont trop rares… ils ont cependant un défaut, celui de limiter la taille du ventirad CPU, qui ne doit pas bloquer lorsqu’on referme le tiroir. Ici, la taille est limitée à une dizaine de centimètres, ce qui laisse suffisamment de choix dans les ventirads. Attention aussi à la longueur de la carte graphique : au-delà de vingt centimètres, ça ne passe plus. Un défaut qui ne concerne que les cartes graphiques les plus puissantes. L’installation des périphériques est aisée. On commence par dévisser la paroi latérale et la plaque arrière qui permet d’accéder aux disques durs. On place ensuite des vis spéciales sur les disques et sur les lecteurs optiques. Elles vont permettre de faire glisser les périphériques dans leurs emplacements. Les lecteurs optiques se fixent ensuite avec des

vis à main, et les disques durs avec un levier de blocage en plastique. Reste encore à installer l’alimentation, qui n’est pas fournie. Le PC-V300 peut recevoir une alimentation au format ATX standard, ce qui laisse un vaste choix. Lian Li n’étant pas réputé pour faire des boîtiers économiques, nous nous attendions au pire pour le tarif. A 115 ¤ sur Internet, il n’est pas donné mais cela reste accessible pour un boîtier aussi original. Plus cher qu’un Antec Aria, et un peu plus gros, il se défend par un style audacieux et une excellente qualité de fabrication. Les lecteurs optiques se glissent facilement dans leurs emplacements.

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Test

QUELLE COMPACT FLASH POUR VOTRE REFLEX NUMÉRIQUE ? Cartes mémoires

La mémoire CompactFlash est le support privilégié des appareils photo numériques reflex, et contrairement à ce que l’on pourrait penser, toutes n’ont pas les mêmes performances. Nous en avons testé 14 afin de déterminer quels modèles apportent le plus de confort lors des shoots et des transferts de photos. n dehors de leur capacité de stockage, les cartes mémoire CompactFlash peuvent se différencier les unes des autres par leur vitesse de transfert de données. Elle est définie par un indice x, similaire à celui des lecteurs CD-Rom et qui est équivalent à 150 KB/s. Mais les constructeurs n’utilisent pas cette caractéristique de la même manière. Pour certains, il s’agit de la vitesse de lecture des cartes, pour d’autres de la vitesse d’écriture, ou alors des deux. Les modèles les plus rapides atteignent 266x en lecture, ce qui équivaut à un débit théorique d’environ 40 Mo/s. Seul Sandisk propose de telles cartes pour le moment et la majorité des dernières générations se limitent au 133x, soit 20 Mo/s. Côté capacité, les cartes CompactFlash viennent d’atteindre les 16 GB mais la plupart d’entre nous n’ont pas besoin d’autant

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PC Update novembre/décembre 06

d’espace de stockage. Sachant qu’une photo pèse entre 2 Mo et 5 Mo avec un 8 mégapixels, il est déjà possible de stocker plus 1 200 photos sur une carte 4 GB, et plus de 2 300 avec un 5 mégapixels. Il est rare que deux cartes d’une même gamme avec des capacités différentes présentent des performances distinctes. Lorsque c’est le cas, le constructeur le précise généralement, comme Kingston et ses cartes 133x dont le modèle 1 GB est en 100x en écriture au lieu de 133x. Nous avons choisi des modèles de 4 GB pour ce dossier mais vous pouvez parfaitement vous baser sur leur débit pour choisir une carte moins volumineuse. Les cartes mémoire flash ont une bonne durée de vie et peuvent conserver leurs données pendant au moins 10 ans. Les garanties varient selon les constructeurs et vont de 5 ans à une garantie à vie. Les dernières générations de cartes ont bien

progressé et acceptent dorénavant jusqu’à 1 000 000 cycles de lecture/écriture. Certaines gammes se limitent à 10 000 cycles mais cela reste suffisant lorsqu’elles sont utilisées pour du stockage basique. Les meilleurs prix des cartes CompactFlash vont de 10 euros pour des modèles 256 Mo à 170 euros pour des 8 GB, avec des packagings réduits puisque la grande majorité d’entre eux ne comprennent que la carte mémoire. Certains constructeurs offrent un logiciel de récupération de données ou de gestion d’albums de photos, un plus non négligeable à prendre en compte.

TRANSFERTS APN ET LECTEUR DE CF Lorsqu’elle est insérée dans un APN, une caméra ou un téléphone portable, une carte mémoire n’est pas exploitée au maximum de

Un lecteur de cartes mémoire peut brider les débits lors des transferts de photos. Il est important d’avoir un lecteur rapide pour exploiter au maximum ses cartes.

Copie de 100 Mo de photos entre le lecteur Sandisk Extreme FireWire Reader et un PC

Integral 256 Mo

Hitachi Microdrive 3k6

Integral 40x 4GB

opter pour un modèle véloce afin d’atteindre les taux de transfert de la carte. Nous avons fait quelques tests avec des lecteurs en USB datant de quelques années et les cartes étaient bridées à 1012 Mo/s de transfert alors que dans notre lecteur de test, le Sandisk Extreme FireWire Reader, les cartes les plus rapides ont pu exploiter tout leur potentiel et afficher des débits trois fois supérieurs.

Temps d'enregistrement de 10 photos en rafale avec le Canon EOS 350D

Integral 256 Mo

Integral 40x 4GB

Memory Corp 80x 4GB

14 14

Dane-Elec 80x 4GB

Dane-Elec 133x 4GB

Memory Corp 133x 4GB

7 6

Verbatim 4 GB

A-Data 120x 4GB

Kingston Elite Pro 45x 4GB Kingston Ultimate 133x 4GB

Sandisk Extreme III 4GB

Sandisk Extreme IV 4GB

Transcend 80x 1GB

Transcend 120x 4GB

6 0

Verbatim 4 GB

A-Data 120x 4GB

Kingston Elite Pro 45x 4GB

Kingston Ultimate 133x 4GB

Sandisk Extreme III 4GB 3

Sandisk Extreme IV 4GB

Transcend 80x 1GB

SYNTHÈSE ET CHOIX DE LA RÉDACTION

Memory Corp 80x 4GB

Dane-Elec 133x 4GB

Transcend 120x 4GB

Dane-Elec 80x 4GB

Memory Corp 133x 4GB

Integral 100x 4GB

Temps (secs)

ses capacités car elle est limitée par l’interface de l’appareil. Dans la grande majorité des cas, cette interface possède des débits de lecture et d’écriture inférieurs à ceux de la mémoire flash. Les fiches techniques de ces périphériques précisent rarement la rapidité de leur interface, mais d’une manière générale, les APN 5 mégapixels fonctionnent très bien avec une carte d’une vitesse inférieure à 45x. Les modèles plus récents supérieurs à 5 mégapixels peuvent mieux exploiter des cartes de plus de 45x. Le transfert des photos de l’APN au PC est également bridé et quelle que soit la rapidité de la carte, cela n’y changera rien. Le moyen le plus rapide pour transférer ses photos sur son PC est de connecter la carte dans un lecteur CompactFlash. Mais là encore, tous les produits ne se valent pas et il faudra

Nous avons effectué quatre tests sur ces 14 cartes CompactFlash : un bench de transfert brut de lecture et d’écriture avec HDTach3, une mesure du temps mis par notre APN Canon EOS 350D pour enregistrer 10 photos prises en rafale sur la carte mémoire, et une copie de 100 Mo de photos d’un PC vers la carte et de la carte vers le PC à partir d’un lecteur Sandisk Extreme FireWire Reader suffisamment performant pour ne pas brider les débits des cartes mémoire. Nous avons ajouté à titre de comparaison les scores d’un Microdrive Hitachi 3K6 de 6 GB qui est compatible avec les appareils CF type II, et d’une veille carte mémoire de marque Integral de 256 Mo. Quelques-uns de ces résultats n’ont pas pu être affichés avec le MicroDrive car il nous a lâché en cours de test. Comme on peut le constater sur les tableaux de performances, les débits bruts mesurés avec HDTach ne suffisent pas pour juger la rapidité d’une carte CompactFlash. Certaines cartes offrent des débits bruts corrects alors qu’elles se retrouvent à la traîne lors de tests en situation réelle comme la copie de fichiers de la carte au PC ou du PC à la carte. C’est le cas des modèles Kingston, Memory Corp et A-DATA. On peut également remarquer que peu de cartes CompactFlash atteignent des taux de transfert correspondant aux vitesses annoncées dans leur fiche technique. Les cartes les plus performantes sont au final les modèles de Sandisk, Dane-Elec, et Integral 100x. Si vous souhaitez investir dans une

Integral 100x 4GB

Secondes PC vers CF

CF vers PC

Taux de transfert bruts (Mo/sec)

5,6

Integral 256 Mo

4 2,6

Hitachi Microdrive 3k6

7,9

4,1

Integral 40x 4GB

7,1 10,2

Integral 100x 4GB

20,1

Memory Corp 80x 4GB

13,2 14,2

Memory Corp 133x 4GB

13,2 14,2

10,9

Dane-Elec 80x 4GB

20,2 9,9

Dane-Elec 133x 4GB

20,3

6,5

Verbatim 4 GB

8,5

A-Data 120x 4GB

13,3 14,2

Kingston Elite Pro 45x 4GB

13,1 14,3

Kingston Ultimate 133x 4GB

13,2 14,2

12,6

Sandisk Extreme III 4GB

13,9 27

Sandisk Extreme IV 4GB

30,8

9,1

Transcend 80x 1GB

14,2 11,5

Transcend 120x 4GB

14,3

15 Lecture

Ecriture

carte performante, il faudra jeter votre dévolu sur les Extreme IV de Sandisk, de loin les plus rapides de ce dossier, ou sur les Extreme III. Les Extreme IV sont cela dit très chères et les Extreme III ont également un

PC Update novembre/décembre 06

<123>

Test Produit

Capacité

Transfert lecture/ écriture

Type

Logiciel

Quelques meilleurs prix

Garantie

Cycles de lecture/ écriture

Transcend CompactFlash Card 120x Transcend CompactFlash Card 80x

2 à 8 GB

133x/120x

Amovible

Aucun

5 ans

1 000 000

32 Mo à 8 GB

80x/80x

Amovible

Aucun

5 ans

1 000 000

Sandisk CompactFlash Extreme IV Sandisk Extreme CompactFlash III

2 à 8 GB

266x/266x

Amovible

Sandisk Rescue Pro

A vie du produit

1 à 16 GB

133x/133x

Amovible

Sandisk Rescue Pro

5 ans

Kingston CompactFlash Ultimate Kingston CompactFlash Elite Pro

1 à 8 GB

150 x/133x 150x/100x (1 GB)

Fixe

Aucun

10 ans

300 000

512 Mo à 8 GB

66x/50x 66x/45x (4 et 8 GB)

Fixe

Aucun

10 ans

300 000

A-Data Turbo CompactFlash 120x Verbatim CompactFlash

1 à 4 GB

120x/?

Amovible

Aucune

A vie du produit

10 000

64 Mo à 4 GB

Fixe

Aucun

A vie du produit

Dane-Elec CompactFlash XS 133x Dane-Elec CompactFlash High Speed 80x Memory Corp Pro X 133X Memory Corp CompactFlash High Speed II 80x Integral i-Pro CompactFlash Card 100x Integral i-Pro CompactFlash Card 40x

1 à 4 GB

133x/133x

Aucun

10 ans

1 000 000

1 à 4 GB

80x/80x

Aucun

2 GB = 45 euros 4 GB = 82 euros 8 GB = 169 euros 512 Mo = 16 euros 1 GB = 26 euros 2 GB = 33 euros 4 GB = 75 euros 8 GB = 164 euros 2 GB = 121 euros 4 GB = 245 euros 8 GB = 529 euros 1 GB = 40 euros 2 GB = 75 euros 4 GB = 155 euros 1 GB = 55 euros 2 GB = 100 euros 4 GB = 179 euros 512 Mo = 16 euros 1 GB = 42 euros 2 GB = 57 euros 4 GB = 117 euros 1 GB = 25 euros 2 GB = 50 euros 4 GB = 100 euros 512 Mo = 20 euros 2 GB = 58 euros 4 GB = 122 euros 1 GB = 36 euros 2 GB = 66 euros 4 GB = 140 euros 1 GB = 35 euros 2 GB = 75 euros

10 ans

1 000 000

1 à 8 GB

133x/?

Fixe

80x/?

Fixe

Disponibilité réduite en France pour le moment Disponibilité réduite en France pour le moment

10 ans

512 MB à 4 GB

Photo Rescue iView Media Photo Rescue iView Media

5 ans

512 MB à 8 GB

113x/100x 120x/80x (8 GB)

Amovible

Aucun

5 ans

1 000 000

256 MB à 8 GB

52x/42x

Amovible

Aucun

1 GB = 29 euros 2 GB = 50 euros 4 GB = 115 euros 1 GB = 26 euros 2 GB = 42 euros

5 ans

1 000 000

Les transferts de photos vers le PC seront bien plus rapides en passant par un bon lecteur de cartes mémoire que par l’interface d’un APN.

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PC Update novembre/décembre 06

prix plus élevé que la concurrence. Si vous souhaitez faire quelques économies, les modèles de Dane-Elec 80x et 133x ou les Integral 100x seront alors une bonne alternative. Si vous souhaitez dépenser le moins possible, le meilleur rapport qualité/prix se trouve chez Transcend, en 80x comme en 120x. Ce sont les cartes les plus abordables de ce comparatif et elles offrent des performances très correctes Nous avons ajouté une caractéristique Type dans le tableau récapitulatif des cartes CompactFlash. Il s’agit du type Fixe ou Amovible de la carte. La différence vient de leur capacité à pouvoir être partitionnée ou non avec les outils Windows. Une carte amovible ne pourra être partitionnée qu’avec des outils comme Fdisk sous DOS. Cette caractéristique peut être importante si vous souhaitez utiliser une carte CompactFlash

pour installer un système d’exploitation dans un PC de salon ou un PC de voiture par exemple. Nous devrions d’ailleurs vous proposer un tel article pratique dans un futur numéro dès lors que nous aurons trouvé la meilleure technique possible car nos tests ont jusqu’à présent été laborieux. Plusieurs cartes nous ont d’autre part empêché de booter notre PC normalement sur un disque dur lorsqu’elles étaient insérées dans notre adaptateur IDE pour CF. Il s’agit des modèles Dane-Elec, des Sandisk Extreme IV et de l’Integral 100x et. Mais nous n’avons pas pu déterminer si ce problème venait de la carte flash elle-même ou de notre adaptateur IDE. Notez enfin que quelques constructeurs manquent à l’appel dans ce dossier, et notamment Lexar, Delkin et ExtremeMemory dont nous n’avons pas pu avoir les cartes à temps.

ACER AL2216W ET VIEWSONIC VX2235WM Écrans 22 pouces

Avec des prix allant de 350 à 450 euros, la nouvelle génération de dalles LCD 22 pouces va faire des heureux. Après Mirai, c’est au tour des modèles Acer et Viewsonic de passer sur les bancs de test. Peut-on d’ores et déjà investir dans un de ces trois écrans ou faut-il attendre le reste de la concurrence ? ntre BenQ, Asus, Samsung, Fujitsu, Iiyama, Mirai ou encore Belinea, ce sont plus de dix écrans LCD 22 pouces 16/10e qui sont attendus d’ici la fin de l’année. Après le DML-522W100 de Mirai testé dans le précédent numéro, nous avons pu mettre la main sur le VX2232WM de Viewsonic et le AL2216W d’Acer, deux modèles construits autour de la même dalle TN+film à 5 ms et qui équipera à première vue la grande majorité de ces écrans 22 pouces. Sur le papier, ces trois LCD présentent des caractéristiques techniques similaires. Mais la dalle ne fait pas tout, et les composants électroniques ajoutés par les constructeurs peuvent nettement modifier les performances d’un modèle à l’autre. Il faut également prendre en compte d’autres éléments importants comme le type de connectique disponible, l’ergonomie et enfin le prix, car si certains modèles arrivent à moins de 380 euros, d’autres comme le Viewsonic sont relativement plus chers.

ACER SE DÉTACHE Comme on pouvait s’en douter, les écrans de Mirai, Acer et Viewsonic présentent de nombreux points communs. Leur réactivité est tout d’abord sensiblement la même. Ils ne sont pas aussi rapides que les meilleurs modèles 19 pouces mais la rémanence n’est pas perceptible et ils conviendront pour le jeu. On retrouve ensuite deux défauts typiques des dalles TN, à savoir des angles de vision

horizontaux limités, en particulier vers le bas, et un fourmillement présent dans les films. Si le modèle Mirai manquait un peu de contraste, les modèles Acer et Viewsonic s’en tirent mieux et se montrent plus lumineux, peut-être un peu trop d’ailleurs sur le VX2235WM par défaut. Les couleurs sont bien rendues sur le AL2216W mais elles peuvent paraître un peu fades, au même titre que le Mirai. Celles du Viewsonic semblent un peu plus vives mais cela ne signifie pas qu’elles sont plus justes, et quoi qu’il en soit, un graphiste ne sera pas contenté par ces rendus. Nous avons d’autre part remarqué que la luminosité de ces dalles n’était pas uniforme. Rien de rédhibitoire, mais sur des fonds noirs de fines bandes lumineuses apparaissent sur les côtés et le bord inférieur des écrans. Leur ergonomie est d’autre part décevante et tous n’offrent qu’un unique pivot avant/arrière. Le pied du VX2235WM est en plus un peu top haut à notre goût et les boutons de son OSD sont difficilement accessibles. Au final, ces trois écrans sont loin d’être parfaits mais ils s’en tirent plus qu’honorablement dans toutes les situations. Notre préférence va au modèle Acer que l’on peut trouver aux alentours de 360 euros et que vous pouvez d’ores et déjà acheter. Si son unique connectique VGA ne vous suffit pas, attendez encore un peu que d’autres 22 pouces arrivent avec une double entrée vidéo et du DVI. Le modèle Viewsonic peut donner une meilleure impression générale selon les goûts de chacun mais ses 100 euros supplémentaires ne justifient pas la faible différence de rendu constatée.

Acer AL2216W • Dalle : 22 pouces 16/10 TN+ film • Temps de réponse : 5 ms • Contraste : 700 :1 • Luminosité : 300 cd/m2 • Angle de vision : 170°(H)/160°(V) • Entrée vidéo : VGA • HDCP : non • Résolution native : 1 680 x 1 050 • Alimentation : interne • Prix : 350 euros • Site Web : www.acer.fr

Plus : • Prix • Réactivité correcte • Rendu des couleurs par défaut • Alimentation interne

Moins :

• Fourmillement dans les films • Ergonomie • Pas de DVI donc non HDCP, une seule entrée vidéo

Viewsonic VX2235WM • Dalle : 22 pouces 16/10 TN+ film • Temps de réponse : 5 ms • Contraste : 700 :1 • Luminosité : 280 cd/m2 • Angle de vision : 170°(H)/160°(V) • Entrée vidéo : VGA + DVI • Haut parleurs : 2 x 2.5 Watts • HDCP : non • Résolution native : 1 680 x 1 050 • Alimentation : interne • Prix : 450 euros • Site Web : www.viewsonic.fr

Plus : • Réactivité correcte • VGA + DVI • Couleurs vives ? • Alimentation interne • Design ?

Moins :

• Prix • Fourmillement dans les films • Ergonomie • Non HDCP

PC Update novembre/décembre 06

<125>

Test

X1300 XT ET X1650 PRO Cartes Graphiques

En même temps que la toute puissante Radeon X1950 XTX, ATi a sorti les X1300 XT et X1650PRO pour se renouveler en entrée et milieu de gamme. Voyons ce que valent ces nouvelles cartes face à la rude concurrence nVidia. la rentrée, ATi a sorti son nouveau haut de gamme, la Radeon X1950 XTX. Au même moment, bien que ça soit resté plus ou moins inaperçu, le constructeur proposait la X1300 XT et la X1650 PRO. PowerColor nous a fait parvenir un modèle de chaque, voyons de quoi il retourne.

déjà en vente. En observant de plus près les spécifications techniques de cette carte, il est amusant de constater qu’il ne s’agit pas vraiment d’une X1300… mais plutôt d’une X1600 PRO rebadgée ! En effet, le processeur graphique n’est autre qu’un RV530PRO, cadencé à 500 MHz comme pour la X1600 PRO. La mémoire change selon les cartes, DDR2 ou DDR3. Chez PowerColor, bien que la boîte indique DDR2

Pour commencer, intéressons-nous à la X1300 XT. La famille X1300 représente l’entrée de gamme actuelle d’ATi, il y avait jusqu’ici les X1300 et les X1300 PRO, qui n’offraient pas un niveau de performances très satisfaisant face aux GeForce 7300, tout en étant à peu près au même prix. La X1300 XT, comme son suffixe l’indique, vient se positionner au-dessus des deux modèles

FarCry

• Type : Radeon X1300 XT et X1650 PRO • Fréquence GPU : 500 MHz et 600 MHz • Fréquence mémoire : 500 MHz et 700 MHz (GDDR3, 256 Mo, 128 bits) • Bundle : adaptateur DVD/VGA x1, adaptateur sortie TV composite, suite logicielle Cyberlink (PowerDVD, PowerDirector…) • Prix : 95 et 140 ¤

Plus :

7600 GT

PowerColor

• Prix • Overclocking (X1300 XT)

41 34

7600 GS

Moins :

• Pas de fonctions avancées (VIVO, HDCP…)

21 22

7300 GT

X1650 PRO

à l’arrière, c’est bien de la DDR3, cadencée elle aussi à 500 MHz. 500/500 MHz sont les fréquences préconisées par ATi, mais regrettons que PowerColor n’ait pas choisi d’aller un peu plus loin comme le fond la majorité de ses concurrents.

33 25 24

X1600 PRO

X1300 XT

24 0

fps 1280x1024 AA4X AF8X

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PC Update novembre/décembre 06

1600x1200 AF8X

De l’autre côté, nous avons la X1650 PRO. Destinée à remplacer les X1600 PRO et X1600 XT, cette carte repose sur le RV535, une évolution du RV530. Pas de nouveautés visant à améliorer les performances, mais le

Half Life 2

7600 GT

43 36

7600 GS

28 24 25

7300 GT

Quake 4

7600 GT

X1650 PRO

44 34

7300 GT

28 28

X1600 PRO

7600 GS

36 45 46

X1650 PRO

27 28

X1300 XT

fps

X1600 PRO

35 36

X1300 XT

36 36 0

fps

1280x1024 AA4X AF8X

passage à la gravure 80 nm qui permet de réduire encore un peu la surface (130 mmÇ au lieu de 150 mmÇ) et donc les coûts de production. Une fois de plus, PowerColor suit à la lettre la carte de référence ATi, à savoir que le processeur graphique tourne ici

1600x1200 AF8X

à 600 MHz tandis que la GDDR3 est cadencée à 700 MHz. Notons d’ailleurs que la X1300 XT avait d’ailleurs le même die que cette X1650 PRO.

1280x1024 AA4X AF8X

1600x1200 AF8X

Nous avons reçu ces deux cartes dans leur emballage d’origine, neuf et jamais déballé (encore sous cellophane). Pourtant, nous n’avons pas trouvé de CD de pilotes, juste le CD d’une suite logicielle Cyberlink. Etrange, d’autant que le petit dépliant faisant office de manuel indique bien la présence d’un CD ATi.

JUMELLES Les X1300 XT et X1650 PRO que PowerColor nous a fait parvenir sont identiques. Non seulement le PCB est le même, mais le processeur et les puces de mémoire également ! A priori, seuls le BIOS et l’emballage sont différents ! Nous verrons cela en overclockant. Comme les graphiques de performances le démontrent, ces deux cartes se positionnent plutôt bien face à la concurrence. La X1300 XT n’a pas de mal à atteindre le niveau de la 7300 GT, un bon modèle d’entrée de gamme, la X1650 PRO étant quant à elle systématiquement devant la 7600 GS. La 7600 GT, référence en milieu de gamme, reste devant, mais elle coûte également un peu plus cher, tout va bien donc. En effet, les X1300 XT sont vendues moins de 100 ¤ et les X1650 PRO entre 130 et 150 ¤, respectivement les prix des 7300 GT et 7600 GS.

X1300 XT, à overclocker ! Nous ne pouvons pas affirmer que toutes les X1300 XT s’overclockeront de la même manière, mais notre modèle a atteint des fréquences particulièrement intéressantes, à savoir 620 MHz pour le processeur et 740 MHz pour la mémoire. Eh oui, vous avez bien lu, 620 MHz et 740 MHz, soit plus que la X1650 PRO ! La X1650 PRO s’overclocke aussi du reste, mais fait à peine mieux, nous avons atteint 640 MHz et 745 MHz. Dans les deux cas, ça ne vaut pas encore tout à fait une 7600 GT nVidia, mais dans le cas de la X1300 XT payée moins de 100 ¤, c’est une très belle performance déjà.

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Test

GMA X3000 (G965) LE RETOUR DE LA VENGEANCE Chipset Graphique

Le nouveau chipset graphique embarqué d’Intel, le GMA X3000, est enfin disponible à la vente au sein de cartes mères construites autour du chipset G965. Annoncé DirectX 10 et résolument plus moderne que ses prédécesseurs, saura-t-il nous séduire ? a fait quelques mois que nous entendons parler de GMA X3000 (Graphics Media Accelerator), la nouvelle carte graphique intégrée d’Intel. Celleci devait arriver au début de l’été, lorsque la famille 965 a été dévoilée, mais ce n’est qu’aujourd’hui que les premières cartes mères G965 qui la proposent sont effectivement disponibles sur le marché. Gigabyte nous a fait parvenir deux cartes mères G965, les GA965GM-S2 (microATX) et GA-965G-DS3 (ATX).

En observant dans le détail les caractéristiques techniques du chipset GMA X3000, nous découvrons qu’il existe en réalité trois moutures de la carte, en fonction du chipset dans lequel elle est intégrée. En entrée de gamme, il y a le chipset Q963, suivi du Q965 et enfin le G965 en haut de l’affiche. C’est ce dernier que nous avons essayé au travers des cartes Gigabyte. Précisons enfin que l’appellation X3000 ne correspond qu’à la version G965, les autres sont baptisées GMA 3000 (sans le X).

ÇA FAIT RÊVER Avant de détailler la partie graphique, rappelons que le G965 est avant tout un

très bon chipset puisqu’il reprend les mêmes caractéristiques que le P965, au contrôleur vidéo près. Ces northbridges sont logiquement accompagnés des southbridges de la famille ICH8. En lisant les caractéristiques de la X3000 du G965, ça laisse rêveur. T&L hardware, PS3.0 et VS3.0 hardware, accélération MPEG-2 iCDT et Hardware Motion Compensation, accélération hardware VC.1, Advanced Pixel Adaptive De-interlacing… comme dirait une certaine publicité, « elle a tout d’une grande » ! Seule pseudo-déception, alors que certains l’annonçaient d’ores et déjà compatible DirectX 10, cette carte est en fait compatible DirectX 9.0c. Si le processeur graphique est bel et bien intégré au chipset, ce n’est bien sûr pas le cas de la mémoire, qui est ponctionnée sur la RAM du PC (jusqu’à 384 Mo dans cette version, 256 Mo pour les autres).

format HDMi. Notons que la carte est compatible HDCP, c’est une première sur un chipset embarqué. Les accélérations vidéo ne sont pas tout à fait aussi complètes et surtout elles sont moins puissantes que chez ATi et nVidia, mais elles sont tout de même très performantes, ce qui signifie que ce chipset graphique convient à un usage en PC home cinéma haute définition, une bonne nouvelle. A l’opposé, en ce qui concerne la 3D, quelle déception. Les graphiques parlent d’euxmêmes, le GMA X3000 fait un peu mieux que le GMA 950 qu’il remplace, mais il reste (très) loin derrière les entrées de gamme de nos deux fondeurs de puces graphiques 3D préférés, ATi et nVidia.

GMA X3000 Plus :

En termes de performances, il faut distinguer deux usages. Pour l’usage bureautique et multimédia, c’est un très bon produit. Nous regrettons que les cartes mères proposées par Gigabyte se contentent d’une seule prise VGA alors que le contrôleur gère le DVI et même le

• Certifié Vista Premium • Accélère le traitement des vidéos HD (sauf h.264)

Moins :

• Performances 3D • Aucune mémoire dédiée

3D Mark 05

Half Life 2

X1300 XT

3021

X1300 XT

7300 GT

2985

7300 GT

950

GMA X3000

880

GMA 950

GMA 950 0

500

1000

1500

2000 fps

2500

3000

3500

60 fps

points

FPS

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PC Update novembre/décembre 06

800 600

100

120

TRANSCEND 2,5’’ IDE FLASH DISC 8 GB Disque dur

La mémoire flash est une unité de stockage fiable et silencieuse. Certains constructeurs ont donc eu la bonne idée de l’utiliser comme disque dur, à l’image de Transcend et de son 2,5’’ IDE Flash Disc 8 GB. Que valent les performances d’un tel périphérique et peut-on s’en servir pour installer Windows ? ranscend est le premier constructeur à commercialiser des disques à base de mémoire flash. Son 2,5’’ IDE Flash Disc se présente sous la forme d’un disque dur 2,5 pouces équipé d’une interface parallèle ATA à 44 pins en PIO Mode 4. Il possède quatre puces mémoire Samsung de 2 Go chacune, ce qui porte sa capacité à 8 GB, et il est dépourvu de parties mécaniques. L’unité est donc théoriquement plus fiable qu’un véritable disque dur, elle est totalement silencieuse, mais elle dégage également moins de chaleur et consomme moins. Il est vendu aux alentours de 300 euros, son prix est élevé puisqu’à ce tarif vous pouvez presque acheter un disque dur de 750 Go, mais la gamme Flash Disc se compose aussi de modèles de 2 GB (95 euros) et 4 GB (175 euros). Le constructeur propose également une gamme 1,8 pouce de 2, 4 et 8 GB vendue au même prix que les unités 2,5 pouces.

UN AVENIR PROMETTEUR L’IDE Flash Disc peut se loger dans le compartiment disque dur d’un ordinateur portable, dans un boîtier USB 2,5 pouces ou dans une tour classique. Bien que nous n’ayons pas rencontré de problèmes au montage, il est possible que le disque ne rentre pas partout car ses pins IDE sont décalés d’un petit millimètre par rapport à un disque dur traditionnel. Ses débits atteignent des vitesses moyennes de 9,6 Mo/s en lecture et 4,6 Mo/s en écriture. On est loin des taux de transfert d’un véritable disque dur mais ils sont compensés par un temps

d’accès aux données pratiquement nul (0,2 ms). Détectée comme une unité de stockage classique par les cartes mères, l’unité peut parfaitement accueillir Windows. Si l’installation de l’OS se révèle assez lente, le comportement du disque sous Windows surprend. Le chargement de l’OS, le lancement d’applications ou la navigation Internet restent bien réactifs et ne donnent pas l’impression d’être sur une unité en mémoire flash. On ressent en revanche la faiblesse des débits dès lors que l’on doit copier des données sur le disque, que l’on décompresse des fichiers ou lors de l’installation de logiciels. Le disque est d’une manière générale plus lent qu’un disque dur et il ne conviendra pas à un PC de bureau, mais il peut être exploité dans un PC de salon ou un PC de voiture dont les systèmes ne varient jamais ou très peu. Un point important reste cela dit à améliorer, la durée de vie. La mémoire flash de l’IDE Flash Disc est en effet limitée à 100 000 cycles de lecture/écriture. Cela peut paraître suffisant mais Windows effectue de nombreuses modifications de fichiers au démarrage, et de manière générale lors de son usage (registre, fichier d’échange, points de restauration etc.). Le disque flash peut donc être rapidement « usé ». Pour prolonger la durée de vie d’un tel périphérique, Microsoft propose avec son extension Windows XP Embedded un procédé baptisé Enhanced Write Filter (EWF) permettant de protéger au maximum un volume contre les écritures. Si vous souhaitez en savoir plus, reportez-

vous à la partie correspondante dans notre comparatif de cartes CompactFlash. Ces disques à mémoire flash, aussi appelés Solid State Discs, laissent présager le meilleur pour l’avenir. Samsung l’a démontré il y a quelque temps avec la présentation d’un portable équipé d’un modèle de 32 GB offrant de biens meilleurs débits (40-50 Mo/s en lecture). SimpleTech et Sandisk devraient également proposer des produits de ce genre prochainement, et nous attendons avec impatience les premiers disques durs hybrides qui seront obligatoires sur les portables voulant obtenir le label Windows Vista Premium.

Transcend • Nom : 2,5’’ IDE Flash Disc • Interface : IDE PATA 44 pins/PIO Mode 4 • Capacités : 2, 4, et 8 GB • Prix : 95, 175 et 315 euros • Site Web : www.transcend.nl

Plus : • Tous les avantages de la mémoire flash (silence, chaleur, consommation, fiabilité) • Viable pour un PC de salon ou un PC de voiture

Moins : • Prix • Débits en lecture et écriture • Cycles de lecture et d’écriture limités

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Test

MIMO OU DRAFT N, QUE FAUT-IL CHOISIR POUR AMÉLIORER SES PERFORMANCES WI-FI ? Réseau Sans Fil

Le 802.11n ne devant pas sortir avant 2008, plusieurs constructeurs ont décidé de commercialiser des ensembles Wi-Fi estampillés Draft N basés sur le premier brouillon de cette nouvelle norme. Y a-t-il une différence au niveau des performances avec des ensembles 802.11g exploitant la technologie MiMo, qu’en est-il de la compatibilité avec les normes précédentes et la future 802.11n ? Nous avons testé neuf ensembles pour répondre à ces questions. epuis 1999 et l’apparition des premiers produits Wi-Fi, nos réseaux sans fil ont fortement progressé, aussi bien en termes de débits que de portée. Alors qu’une connexion en 802.11b ne permettait que quelques centaines de kilooctets de transfert par seconde, les meilleurs produits atteignent aujourd’hui des débits allant jusqu’à 6 Mo/s, ce qui est suffisant pour n’importe quel usage en dehors du transfert régulier de fichiers volumineux. Ces débits sont possibles grâce à la technologie MiMo (Multiple In, Multiple Out) qui a été introduite sur les produits 802.11g. Son principe est simple, il s’agit d’un algorithme permettant d’envoyer plusieurs signaux sur plusieurs fréquences de communication, au lieu d’un unique signal et d’une seule fréquence dans le cas du 802.11b/g. Les périphériques MiMo exploitent ainsi plusieurs antennes

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émettrices/réceptrices pour gérer les signaux fractionnés, et ils offrent une bande passante théorique de 240 Mbps. La norme 802.11n, maintes fois retardée, et attendue vers 2008, devrait quant à elle offrir des débits théoriques de 600 Mbps. Elle exploitera la technologie MiMo, tout comme son brouillon Draft N 1.0 récemment apparu sur le marché et disposant d’une bande passante de 300 Mbps.

COMPATIBILITÉ ENTRE LES NORMES En théorie, les produits Draft N sont compatibles aussi bien avec du MiMo qu’avec du 802.11g ou du 802.11b. Nous n’avons pas constaté d’incompatibilités en mélangeant ces normes mais cela ne veut pas dire qu’elles n’existent pas, cela dépend des produits. Ce qui est en revanche certain,

c’est que vous ne bénéficierez pas des taux de transfert maximums lorsque vous mélangerez du MiMo et du Draft N. Bien que ce dernier soit aussi basé sur la technologie MiMo, la connexion ne sera pas exploitée au mieux de ses capacités. Il en est de même si vous mélangez des produits de gammes différentes au sein d’un réseau sans fil MiMo ou Draft N. Mieux vaut donc s’équiper de périphériques venant du même constructeur et de la même gamme pour garantir les performances. Si vous constatez des incompatibilités, les routeurs et les points d’accès MiMo/Draft N proposent plusieurs modes de connexion sans fil permettant d’élargir leur interopérabilité. Les débits ou la distance de fonctionnement peuvent alors être réduits par rapport à un mode entièrement MiMo/Draft N, mais cela permet parfois de supprimer certaines

Les routeurs sans fil possèdent au minimum quatre ports Ethernet 10/100 Mbps. Les modèles possédant une interface Ethernet Gigabit devraient arriver progressivement, à l’image de la dernière gamme Draft N de Netgear.

disponibles), cliquer sur l’option Modifier les paramètres avancés à gauche, puis activer la case Utiliser Windows pour configurer mon réseau sans fil à l’onglet Configuration réseaux sans fil. Si cette option n’est pas disponible, il faut alors désinstaller l’application du constructeur, ce qui enlèvera aussi les pilotes, puis réinstaller uniquement les drivers. Tous les routeurs Wi-Fi récents offrent globalement les mêmes fonctionnalités (DHCP, Pour configurer un routeur, NAT, VPN, DMZ, SPI, Firewall, DNS Dynamiques, UPnP, filtrage Mac Adresse, WEP/WPA, etc.). Le QoS n’est en revanche intégré que sur quelques modèles. qu’il soit Wi-Fi ou non, le mieux est de passer par une incompatibilités. Notez d’autre part que les connexion Ethernet, et là encore il n’est pas produits MiMo ne pourront jamais être mis à obligatoire d’exploiter les applications des jour vers la norme 802.11n, et à part quelques constructeurs bien que cela puisse être rares exceptions, il en est de même avec le pratique pour ceux qui ne s’y connaissent Draft N. pas. Tous les routeurs ayant leur DHCP activé par défaut, une fois connecté à votre PC, il QUELQUES CONSEILS attribuera automatiquement une IP à Les constructeurs de produits Wi-Fi votre carte réseau Ethernet lorsque celleproposent tous une application maison pour ci est réglée en configuration auto (Obtenir configurer et connecter sa carte PCI, sa carte une adresse IP automatiquement/Obtenir PCMCIA ou son adaptateur USB Wi-Fi à son les adresses des serveurs DNS réseau sans fil. automatiquement). Allez alors dans le statut Une fois installé, cet utilitaire prend le dessus de votre connexion au réseau local pour voir sur le module de connexion Wireless Zero quelle passerelle vous a fournie l’IP, et entrez Configuration (WZC) intégré par défaut dans cette IP passerelle dans un navigateur le pack SP2 de Windows. Ce module est Internet. Entrez ensuite le mot de passe et le pourtant suffisant pour connecter ses clients. login du routeur pour atteindre son interface Les applications des constructeurs ne de configuration HTML. L’IP par défaut de proposent rien de plus et ne changeront rien votre routeur est aussi donnée dans le aux performances de la liaison Wi-Fi. Si vous manuel du produit, tout comme le login et le êtes déjà familiarisé avec ce WZC, vous mot de passe. pouvez donc aisément vous passer des logiciels des constructeurs. Lors de la NOTRE PROCÉDURE détection de votre périphérique Wi-Fi, il suffit DE TRANSFERT DE FICHIERS de donner le chemin de destination des Nous avons testé ces neuf ensembles Wi-Fi pilotes contenus sur le CD-Rom livré dans le en utilisant le routeur et la carte PCMCIA de packaging (ou de récupérer des drivers plus chaque gamme. Pour évaluer leurs débits, récents sur Internet), et de ne pas utiliser un fichier de 125 Mo a été transféré d’un l’autorun du CD qui installe automatiquement portable équipé de la carte PCMCIA vers un les pilotes et le logiciel. Si vous avez déjà PC connecté en Ethernet au routeur Wi-Fi. installé une telle application et que souhaitez Ce transfert a été effectué avec quatre revenir au module de Windows, il existe alors portées allant de quelques mètres à un étage plusieurs cas de figure. Généralement, les de différence avec plus vingt mètres de applications des constructeurs intègrent une distance. Nous avons aussi testé ces option vous permettant de réactiver le WCZ. routeurs dans les mêmes conditions mais à Lorsque ce n’est pas le cas, il faut ouvrir le partir d’une carte 802.11g Intel intégrée dans WZC (Afficher les réseaux sans fil un portable.

Tous les constructeurs livrent une application maison avec leurs cartes WiFi pour mettre en service la connexion sans fil. Vous pouvez très bien vous en passer et utiliser le module intégré à Windows XP SP2 (Wireless Zero Configuration Service).

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Test

Netgear

240 Mbps RangeMax

Routeur : WPNT834 = 130 euros Carte PCMCIA : WPNT511 = 110 euros Adaptateur USB : WPNT121 = 115 euros

Norme : 802.11g MiMo Site Web : www.netgear.fr

La gamme MiMo 240 Mbps de Netgear est tout simplement la plus efficace de ce comparatif, que ce soit au niveau des débits maximums constatés, de la portée ou des vitesses de transfert obtenues avec une carte en 802.11g. En dehors du QoS, le routeur dispose de toutes les fonctionnalités nécessaires ainsi que du WPA2 pour sécuriser la connexion sans fil. Avec des prix dans la moyenne du marché, les composants de cette gamme MiMo possèdent donc un très bon rapport qualité/prix et seront idéaux pour se constituer un réseau Wi-Fi performant et apte à n’importe quelle application. Très bons taux de transfert Routeur sans QoS

Netgear

Bonne portée du signal Wi-Fi

Gamme sans carte PCI ni point d’accès

300 Mbps RangeMaxNext Gigabit Edition Adaptateur USB : WN121T = 100 euros

Routeur : WNR854T = 155 euros Point d’accès : WN802T = 175 euros Carte PCI : WN311T = 100 euros Carte PCMCIA : WN511T = 105 euros

Norme : 802.11 Draft N Site Web : www.netgear.fr

Théoriquement, les produits Draft N devraient offrir des performances accrues par rapport au MiMo mais c’est loin d’être le cas en pratique. Les débits en mode N de cet ensemble 300 Mbps sont corrects mais ils restent inférieurs à une bonne solution MiMo et sont bien plus mauvais lorsqu’on utilise le routeur avec une carte en 802.11g. Cet ensemble n’a donc pas beaucoup d’intérêt si ce n’est la présence de quatre ports Ethernet Gigabit sur le routeur. Celui-ci se dispense de QoS mais propose le WPA2. Bons débits en Draft N Débits inférieurs au MiMo

Routeur avec quatre ports Ethernet Gigabit Débits médiocres avec 802.11g

Routeur sans QoS

Asus Routeur : WL-566gM = 165 euros Carte PCMCIA : WL-106gM = 100 euros

Norme : 802.11g MiMo Site Web : www.asus.fr

Les produits MiMo 240 Mbps d’Asus s’en sortent bien mais se montrent globalement moins rapides que les solutions équivalentes de Netgear et D-Link. La puissance du signal Wi-Fi se dégrade également plus vite avec la distance et à vingt mètres les débits chutent nettement. Il est par ailleurs dommage que cette gamme Asus ne comprenne pas de carte PCI ou d’adaptateur/clé USB bien plus pratiques qu’une carte PCMCIA pour un PC de bureau. Débits corrects

Rapport débit/portée moyen

Gamme sans carte PCI ni point d’accès

Routeur sans QoS

SMC Routeur : SMCWBR14-GM EU = 100 euros Carte PCI : SMCWPCI-GM EU = 55 euros Carte PCMCIA : SMCWCB-GM EU = 55 euros

Norme : 802.11g MiMo Site Web : www.smc.com

Avec ses petits prix, l’ensemble MiMo de SMC aurait pu se distinguer mais ses performances ne sont pas au niveau de la concurrence. Non seulement ses débits sont bien inférieurs aux produits MiMo Netgear et D-Link mais la portée du signal Wi-Fi est également moins importante puisqu’il nous a été impossible d’établir une connexion avec un étage avec plus de vingt mètres de distance, et ce, avec la carte PCMCIA MiMo ou avec une carte en 802.11g. Des mises à jour viendront peut-être corriger ces problèmes mais en attendant, passez votre chemin. Prix Débits moyens

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PC Update novembre/décembre 06

Portée du signal Wi-Fi limitée

Gamme sans point d’accès ni adaptateur USB

Asus Routeur : WL-500W = 180 euros Carte PCMCIA : WL-100W = 100 euros

Norme : 802.11 Draft N Site Web : www.asus.fr

Si le routeur Draft N offre des débits corrects lorsqu’il est associé à une carte 802.11g, il en est autrement avec la carte PCMCIA Draft N puisque les transferts sont alors inférieurs aux solutions Netgear et D-Link. Dommage, car le routeur offrait quelques fonctionnalités intéressantes avec la présence de deux ports USB pouvant servir à connecter et partager une webcam, une imprimante ou des disques durs. Ces derniers peuvent également être exploités avec les capacités de téléchargement http/ftp/bittorent autonome du routeur. Notez qu’Asus est le seul constructeur à garantir une compatibilité de cette gamme avec la future norme 802.11n, que ce soit par une mise à jour de firmware ou un retour et changement des produits. Compatibilité garantie avec le 802.11n

Routeur avec deux ports USB + fonction de téléchargement autonome

Gamme sans carte PCI ni point d’accès

Débits Draft N médiocres et inférieurs au MiMo

D-Link Routeur : DI-634M = 115 euros Carte PCI : DWL-G520M = 65 euros Carte PCMCIA : DWL-G650M = 65 euros

Norme : 802.11g MiMo Site Web : www.dlink.fr

L’ensemble D-Link MiMo dispose de quelques atouts appréciables. Il offre les meilleurs débits en MiMo et avec une carte en 802.11g après le kit Netgear MiMo 240 Mbps, il dispose d’un routeur aux fonctions complètes avec QoS et WPA2, et les prix des périphériques font partie des moins élevés du marché. Cette gamme peut donc être une bonne alternative aux produits Netgear et se montre aussi simple à installer. Comme avec la plupart des routeurs présentés dans ce dossier, un assistant de configuration est disponible et le routeur est capable de détecter automatiquement votre type de connexion Internet. Prix

Bons taux de transfert

Routeur avec QoS

Gamme sans point d’accès

D-Link

RangeBooster N650

Routeur : DIR-635 = 115 euros Carte PCI : DWA-547 = 70 euros Carte PCMCIA : DWA-645 = 75 euros

Norme : 802.11 Draft N Site Web : www.dlink.fr

Bien que les débits mesurés avec cet ensemble Draft N D-Link soient corrects, ils restent inférieurs à ceux des meilleurs produits MiMo. Le rapport débit/portée est également plus faible que sur le Draft N de Netgear mais les taux de transfert sont supérieurs à partir d’une carte en 802.11g. Une fois de plus, bien que les prix soient intéressants, cette gamme Draft N manque donc d’intérêt. Notez que D-Link propose une autre gamme Draft N un peu moins rapide et composée cette fois d’un adaptateur USB et d’une carte PCI mais ses performances devraient être aussi décevantes. Prix

Rapport débit/portée moyen

Débits inférieurs au MiMo

Routeur avec QoS

Gamme sans point d’accès ni adaptateur USB

Linksys Modem routeur : WAG300N = 160 euros Routeur : WRT300N = 125 euros Carte PCI : WMP300N = 105 euros

Carte PCMCIA : WPC300N = 105 euros Norme : 802.11 Draft N Site Web : www.linksys.fr

Si les produits Draft N sont décevants d’une manière générale, cette gamme Draft N de Linksys l’est encore plus. Ses taux de transfert sont médiocres aussi bien en mode N qu’avec une carte 802.11g et ils sont même inférieurs à une bonne connexion en 802.11g ou Super G. Nous n’avons pas pu tester l’offre MiMo de Linksys car ces produits sont arrêtés et les boutiques ne seront plus réapprovisionnées. Selon les tests de nos confrères, la solution MiMo de Linksys se montre néanmoins moins performante que l’ensemble MiMo 108 Mbps de Netgear qui est lui-même moins rapide que sa version MiMo 240 Mbps. ? Gamme sans point d’accès ni adaptateur USB

Débits médiocres

PC Update novembre/décembre 06

<133>

Test Pre-N

Belkin

Routeur : F5D8230fr4 = 130 euros Adaptateur PCI-PCMCIA + carte PCMCIA : F5D800fr = 70 euros Carte PCMCIA : F5D810fr = 65 euros

Norme : 802.11g MiMo Site Web : www.belkinr.fr

Bien qu’ils soient estampillés Pre N, les produits Belkin ne sont pas basés sur le brouillon du 802.11n et peuvent être considérés comme des périphériques MiMo. Sortis parmi les premiers sur le marché, le constructeur aurait peut-être dû prendre son temps pour commercialiser un ensemble mieux finalisé car ses taux de transfert sont les plus mauvais de ce dossier. Un bon kit 802.11g ou Super G sera d’ailleurs bien plus performant. ? Débits très mauvais

Le choix de la

Gamme sans point d’accès ni adaptateur USB

Rédaction

Transfert d'un fichier de 125 Mo avec l'ensemble routeur/carte PCMCIA MiMo/ Draft N

0,65

0,83 0,97 1,23 1,67

Belkin Pre-N

Transfert d'un fichier de125 Mo avec Routeur MiMo/Draft N et une carte 802.11g

1,2 1,36 1,36

Belkin Pre-N

0,35

1,92 5 5 5

D-Link MiMo

1,1

SMC MiMo

2,5 2,5

1,35 1,47

SMC MiMo

3,6 3,7

2,15 0,34

1,73 2,2

Asus MiMo

2,1

D-Link MiMo

Asus MiMo

4,8

2,2 2,2

5,2 1 étage + 20 mètres 20 mètres 5 mètres Même pièce

2 Netgear MiMo 240 Mbps

4,3 5,2 5,95

2,4 3,1 3,1 0,35

0,32 1,78

D-Link Draft N

1,2

D-Link Draft N

4,8 4,8

2,31 2,31 0,32

0,46 2,35 2,35 2,35

Linksys Draft N

1,9 1,8 1,9

Linksys Draft N

0,6

0,6 1,65

Asus Draft N

2,1

Asus Draft N

3,2 3,38

2,4 2,6 0,3

0,8 Netgear Draft N 300 Mbps

Netgear Draft N 300 Mbps

2,19 4,63

0,8 1,54 1,54

5,95 0

Mo/sec

l suffit de regarder les tableaux récapitulatifs de performances pour s’en convaincre, aucune solution Wi-Fi Draft N ne mérite votre attention. Toutes sont moins rapides que les meilleurs ensembles MiMo et il faudra donc attendre la véritable norme 802.11n pour profiter d’une augmentation significative des débits et de la portée de la connexion réseau sans fil. Les ensembles MiMo sont en revanche très intéressants. Face à une solution 802.11g, les débits bénéficient d’une nette amélioration, tout comme la puissance du signal, ce qui permet de conserver des transferts élevés malgré l’augmentation de la distance de

<134>

1 étage + 20 mètres 20 mètres 5 mètres Même pièce

1,1 Netgear MiMo 240 Mbps

PC Update novembre/décembre 06

0,5

1,5

2,5

3,5

Mo/sec

communication. Si vous vous sentez limité par votre ensemble WiFi actuel, investir dans des périphériques MiMo sera donc un excellent choix. Et à ce niveau, deux constructeurs se démarquent, Netgear et D-Link. L’ensemble MiMo 240 Mbps de Netgear est le plus performant, le D-link conviendra à ceux qui souhaitent faire quelques économies ou qui ont par exemple besoin de la fonctionnalité QoS du routeur. Avec de telles solutions MiMo, vous posséderez un ensemble Wi-Fi suffisamment performant pour n’importe quelle activité, même la diffusion de vidéos haute définition à travers le réseau si la portée de diffusion n’est pas excessive.

Test

TNT DOUBLE TUNER : HAUPPAUGE WINTV NOVA-T-500 ET PINNACLE DUAL DVB-T PRO PCI Cartes TNT

Pourtant idéales sur des machines de salon, les cartes TV TNT double tuner sont encore rares. Seuls Hauppauge, Pinnacle et Terratec sont présents sur ce marché avec des produits qui sont loin de se valoir. Quel modèle se montre le plus intéressant ? omme son nom l’indique, une carte TV double tuner possède un tuner additionnel apportant quelques fonctionnalités pratiques et presque indispensables si vous utilisez régulièrement votre PC comme source télé. Selon les capacités du logiciel fourni avec la carte, il est en effet possible de visualiser deux chaînes simultanément, d’enregistrer une émission et d’en regarder une autre, ou d’enregistrer deux

canaux en même temps. Jusque-là, seul Terratec proposait un modèle TNT avec sa Cinergy 2400i DT basée sur une interface PCIExpress, mais le constructeur est aujourd’hui rejoint par Hauppauge et Pinnacle avec les WinTV Nova-T-500 et PCTV Dual DVB-T Pro, deux modèles à interface PCI. Vendues aux alentours de 100 euros, ces trois cartes disposent d’un packaging équivalent et réduit. En dehors de l’application TV, les boîtes ne contiennent qu’une télécommande. On ne trouve donc aucun logiciel de montage vidéo pourtant bien pratique pour retoucher ses enregistrements, ni de petite antenne passive. Les trois cartes se dispensent par ailleurs d’entrées vidéo analogiques et se basent sur des drivers BDA permettant de les exploiter avec d’autres logiciels TV prenant en charge ce type de pilotes ou Windows Media Center.

L’IMPORTANCE DU LOGICIEL TV Pinnacle livre généralement de bonnes applications avec ses cartes TV et c’est une fois de plus le cas sur cette PCTV Dual DVBT Pro. Le logiciel Media Center faisant aussi office de petite centrale multimédia pour vos photos, vos vidéos et vos morceaux de musique se montre stable et bien réactif. Son module TV propose des fonctions complètes telles que la gravure à la volée, le TimeShifting,

La Cinergy 2400i DT de Terratec est la première et la seule carte TNT sur port PCI-Express

<136>

PC Update novembre/décembre 06

l’enregistrement au format MPG, DivX, PSP ou iPod, le Picture in Picture, un programmeur d’enregistrements, et le guide des programmes télé via des services Internet sur lesquels il faudra s’inscrire. La recherche des canaux est efficace, le changement de chaîne est rapide, tout comme le lancement des enregistrements ou du Picture in Picture. Le double tuner s’exploite à travers ce PIP qu’il faudra obligatoirement lancer pour afficher ou enregistrer deux programmes simultanément. Tout fonctionne donc parfaitement et l’ensemble se montre agréable à l’usage. On peut néanmoins faire quelques critiques sur le décodeur MPEG-2 utilisé par le logiciel TV et dont la qualité n’est pas au niveau d’un PowerDVD par exemple. Quelques défauts de désentrelacement sont visibles sur les textes en défilement ou sur certains autres détails de

Prison Break, NCIS ou encore Kamelott, c’est quand même mieux en HD, encore plus quand la bande-son est en Dolby Digital 5.1 !

Cinergy 2400i DT • Constructeur : Terratec • Interface : PCI-Express • Tuner : DVB-T • Télécommande : oui • Prix : 99 euros • Site Web : www.terratec.com

Plus : • Double tuner • Application TV + support h.264 • Qualité de décompression MPEG • Drivers BDA • Enregistrement au format Transport Stream

Moins : • Pas d’entrées vidéo analogiques • Pas de PIP • Pas d’enregistrement direct sur CD/DVD l’image, et malheureusement les options de Media Center ne vous permettent pas de choisir un autre décodeur MPEG. NRJ12, M6, Arte, Canal+, Direct8, BFM TV et France Télévision se partageront les deux canaux de test TNT HD jusqu’au mois de janvier.

Chez Hauppauge, le logiciel WinTV 2000 est le même depuis des années. Il n’a pas bénéficié d’améliorations majeures et se montre toujours aussi décevant. Peu ergonomique, le logiciel est aussi très lent sur cette Nova-T-500, avec une recherche des chaînes extrêmement longue et des opérations de TimeShifting ou d’enregistrement qui mettent trop de temps à s’initialiser. Le format d’enregistrement est fixe et limité au MPEG-2 mais une application de conversion vers des formats PSP et iPod est fournie. Au même titre que Pinnacle, Hauppauge livre un décodeur MPEG-2 logiciel mais son rendu est loin d’être irréprochable et il est impossible de choisir un autre codec que vous auriez installé sur votre machine. Il est d’autre part curieux de ne pas pouvoir exploiter le double tuner de cette carte en passant par WinTV 2000. Aucune fonction PIP n’est en effet disponible et il est impossible de lancer l’enregistrement d’une émission puis de zapper sur un autre canal. Le tuner additionnel ne peut s’utiliser qu’avec le programmeur d’enregistrements, ce qui manque fortement d’intérêt. D’après

Hauppauge, la WinTV Nova-T-500 a surtout été développée pour fonctionner sous Windows Media Center avec lequel elle devrait offrir plus de fonctionnalités. Testée dans un précédent numéro, la carte Terratec nous avait convaincu. Depuis, le constructeur a effectué quelques mises à

WinTV Nova-T-500 • Constructeur : Hauppauge • Interface : PCI • Tuner : DVB-T • Télécommande : oui • Prix : 99 euros • Site Web : www.terratec.com

Plus : • Double tuner • Drivers BDA

Moins : • Pas d’entrées vidéo analogiques • Pas de PIP • Qualité de décompression MPG • Application TV à revoir • Fonctions double tuner à revoir • Pas de support h.264

PC Update novembre/décembre 06

<137>

Test

Les performances d’une carte TV dépendent principalement de son logiciel d’exploitation. Si l’application WinTV2000 d’Hauppauge est à revoir, celles de Pinnacle et Terratec sont efficaces.

jour de son logiciel TV et l’ensemble est encore plus efficace qu’auparavant. L’application Terratec Home Cinéma dispose d’options très utiles comme l’enregistrement au format Transport Stream, le choix des codecs audio et vidéo, le support des flux h.264 et donc des canaux de test HD TNT, et la possibilité

d’enregistrer deux chaînes simultanément. Dommage par contre qu’elle ne propose pas de PIP et qu’il soit impossible d’enregistrer une émission directement sur un CD/DVD. Mais en dehors de ces quelques fonctionnalités manquantes, toutes les options nécessaires sont présentes.

Rappels sur la TNT HD Les tests de diffusion TNT haute définition ont repris début septembre et vont continuer jusqu’en janvier. L’occasion pour ceux qui habitent à Paris, Lyon et Marseille de découvrir quelques programmes en HD et de tester leur configuration avec ce genre de flux gourmand en puissance de décodage. En dehors de DVBprog et WatchTV Pro dont le support des cartes TV est réduit, le seul logiciel TV capable de prendre en charge correctement le h.264 exploité sur ces canaux de test TNT est DVBViewer (15 euros). Nous avons déjà consacré un guide à ce logiciel dans le PC Update n° 24 mais après de plus amples essais, voici quelques remarques supplémentaires. Il faudra tout d’abord être sûr de pouvoir capter ces chaînes avec votre antenne. Si vous possédez un râteau captant tous les chaînes courantes de la TNT, il n’est pas garanti de recevoir également les canaux de test HD. Cela a été notre cas avec un râteau collectif, et il a fallu utiliser une petite antenne passive dirigée vers la tour Eiffel et aimantée sur la rambarde d’une terrasse. D’autre part, comme nous avions déjà pu le constater le décodage de ces canaux est extrêmement gourmand, et notre P4 3,6 GHz a eu bien du mal à tout décompresser sans saccade de manière logicielle. Il vous faudra donc une configuration musclée. Pour un décodage logiciel, le codec le plus performant est le CoreAVC et un processeur équivalent à un 3,8 GHz sera recommandé. Pour un décodage soutenu par l’accélération matérielle d’une carte graphique, deux codecs sont à votre disposition pour décoder les canaux de test TNT, celui de PowerDVD 7 et celui d’Elecard qui est proposé en évaluation. Selon les attributs du flux HD h.264 utilisé par la chaîne exploitant le canal HE (débit, résolution, main/high profile etc.), il faudra peut-être utiliser un codec différent. Et pour avoir une fluidité et un désentrelacement parfaits, vous devrez jouer avec les options des codecs. Il n’y a rien à faire pour le codec de Cyberlink mais pour le CoreAVC, le désentrelacement devra être fixé sur Directshow Deinterlacing avec une sortie de couleur en en YUY2. Pour Elecard, veillez à bien activer son accélération matérielle, à désactiver le déblocking et à choisir le mode de désentrelacement offrant la meilleure qualité d’image. Utilisez également le mode Overlay de DVBViewer car peu de codecs fonctionnent correctement en VMR. Une astuce que nous n’avions pas donnée est aussi de désactiver l’option Use only First CPU dans DVBViewer si vous possédez un processeur HyperThreading ou multicore. Il faudra passer un peu de temps pour trouver la configuration logicielle adéquate, mais quand cela fonctionne, quel bonheur de voir ses quelques séries préférées ou quelques concerts en HD et de pouvoir les enregistrer.

<138>

PC Update novembre/décembre 06

VERDICT ? La différence entre ces cartes TV vient principalement des applications TV qui conditionnent leurs fonctionnalités et leurs performances. S’il ne fallait choisir qu’une carte parmi ces trois modèles, notre choix se porterait sur la Cinergy 2400i DT. Mais elle possède une interface PCI-Express qui ne conviendra pas à tous, et dans ce cas, c’est vers le modèle Pinnacle qu’il faudra vous diriger. En revanche, si vous souhaitez utiliser la carte avec un autre logiciel TV que celui d’origine, les trois cartes seront alors adéquates et il faudra choisir en fonction du support de l’application TV. Notre DVBViewer préféré a par exemple parfaitement fonctionné avec les modèles Terratec et Hauppauge, mais aucune chaîne ne peut être détectée avec le modèle Pinnacle bien que la carte soit reconnue.

PCTV Dual DVB-T Pro • Constructeur : Pinnacle • Interface : PCI • Tuner : DVB-T • Télécommande : oui • Prix : 110 euros • Site Web : www.pinnaclesys.com

Plus : • Double tuner • Application TV • PIP • Drivers BDA

Moins : • Pas d’entrées vidéo analogiques • Pas de support h.264 • Qualité de décompression MPEG

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